AllSportsFrance Mag #3

7/29/2019 AllSportsFrance Mag #3

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Mag'

#3@AllSportsFrance

Renaud Lavillenie 5m93

Tessa Worley c’est Géant

Maxime Bouet L’entretien



EDITOComment passer à côté ? Comment oublier le

fameux numéro 23 des Chicago Bulls ?Michael Jordan a fêté ses 50 ans le 17 février

dernier. L’homme qui a complètement révolu-

tionné le basket-ball dans les années 90 n’est

plus tout jeune. Mais tout reste. MJ est un de

ces sportifs dont le nom est indissociable de la

légende. Une légende que lui même a écrit à

Chicago en compagnie des Rodman, Pippen

ou autres... Le basket ne serait pas ce qu’il en

est aujourd’hui sans cet «extraterrestre». MJ

savait tout faire, il a dompté la balle orangecomme personne ne l’a jamais fait et ne le fera

sans doute jamais. Le basket lui doit beau-

coup. Ce simple jeu, il en a fait un véritable art

célébré lors de cet exceptionnel concours de

dunk en 1988. Michael Jordan est même

considéré par de nombreux amateurs comme

le plus grand sportif de tous les temps.

Regroupant toutes les qualités nécessaires

dans le sport moderne, on est en droit de se

poser la question... En attendant la réponse.

Bon Anniversaire Michael !

@AllSportsFrance

Pour suivre l’actu du sport en temps réèl :

SOMMAIRE

P2.......... Humeur de la SemaineP4.......... Tessa Worley, une Géante

P6.......... L’Interview Maxime Bouet

P8.......... Portrait Lionel Horter

P9.......... PSG Handball

P10........ FC Lorient, le Foot Autrement

P14........La critique de la semaineP15........ Cher Top 14

P16........ Athlétisme

P18........ Biathlon

P20........ Semaine Sport Business

P23........ Cyclisme

P25........ LeadersCup

P27........ Ski Nordique

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Humeur de la semaine !

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Le dopage, « gros mot » du monde sportif, fait la Une de nombreux journaux ces temps-ci. Jeveux à travers cet écrit vous faire partager ma vision du dopage en général. Loin de moi l’idée deproposer des changements par rapport à la lutte antidopage. Loin de moi également, l’idée dedéfendre les dopés (qu’ils soient sportifs ou non). Je veux seulement essayer de comprendre lepourquoi en arrive-t-on à cette pratique mais aussi le décalage qui existe entre pays et sport…

Le dopage, c’est quoi ?

Tout d’abord il convient que l’on soit tous d’accord sur la définition du mot dopage. Utilisé sous lemot « doping » il a été francisé par le comité du langage scientifique en 1958. C’est une « pratiqueconsistant à absorber des substances ou à utiliser des actes médicaux afin d’augmenter les

capacités physiques et/ou mentales. »

Le premier petit bémol que j’aimerais vous faire partager est le fait que le dopage est utilisé dansde nombreux domaines et pas seulement dans le sport. Les milieux étudiant et professionnel sontaujourd’hui touchés et bon nombre d’entre nous semble l’ignorer ou alors faire semblant de l’igno-rer voir même le pratiquer tout en condamnant les « affreux » sportifs. Un petit exemple pour illus-trer ceci, vous devez faire une présentation dans votre entreprise pour améliorer vos capacitésmentales (concentration, diminution du stress) il est possible que vous preniez des médicaments.Ceci est une pratique dopante complètement tolérée dans le monde du travail mais pas dans lemonde du sport… Vous vous voyez suspendu 1 an pour contrôle positif au cannabis au bureau ?

Un sportif l’est. Les conduites dopantes des étudiants ou des employés ne choquent pas. Ce sontd’ailleurs des pratiques plutôt récentes contrairement au dopage sportif …

Le dopage, pratique nouvelle ?

Le dopage dans le sport est une pratique ancienne, on raconte même que certains athlètesGrecques se dopaient lors des Jeux Antiques. Mais les premiers cas avérés de dopages sontapparus dès 1865 et le premier mort fut Artur Linton en 1896. Il faudra attendre la fin de laSeconde Guerre Mondiale et le début des années 50 (corticoïdes, hormones de croissance) pour voir apparaitre un dopage plus généralisé et professionnel. D’ailleurs les premiers effets s’enressentent, les performances sont en constante amélioration (elles ne viennent évidemment pasque du dopage : amélioration technique, changement de règlement…) durant ces années. Cen’est vraiment qu’à partir des JO 1960 que les contrôles durant les compétitions voient le jour sans que les résultats ne soient divulgués. Jusqu’en 1989, les contrôles inopinés hors compéti-tions n’existaient pas et il était facile pour un sportif de se doper durant cette période-là pour arriver en compétition « gonfler à bloc » et sans la moindre trace dans le sang… Comme nousvenons de le voir le dopage n’est pas une pratique récente mais plutôt sa recherche, en parlantde recherche, ou en sont les sports ?

Le dopage, queson de point de vue ?



Adrien@AdrienV12

Un sport plus qu’un autre ?

Dans l’inconscient de la population il parait aujourd’hui évident que le dopage est lié aucyclisme … Une véritable aberration au vu de deux facteurs principaux : Le dopage n’est pas

seulement lié à la performance physique pure (développement musculaire ou améliorationde Vo2max) mais aussi à des facteurs comme la gestion du sommeil, du stress, de la préci-sion ou même encore du ralentissement du rythme cardiaque. Deuxième facteur qui est toutaussi important : la recherche du dopage dans un sport. Véritable usine à gaz dans certainssports, elle semble complètement oubliée dans d’autres.

Revenons au premier facteur : Le développement de la masse musculaire ou de la Vo2maxest intimement lié au dopage mais on oublie beaucoup trop souvent qu’il permet d’améliorer bien d’autres capacités. De nombreux contrôles ont été déclarés positifs dans des disciplinesque bon nombre d’entre vous n’avaient pas imaginer : Le bowling, le golf, le tir, la voile, le

sport auto… Chaque année des centaines de sportifs issus de ces milieux sont contrôléspositifs mais aucun écho ne ressort ni dans la presse ni de la part des instances dirigeantes.

Deuxième facteur : Un seul chiffre va résumer ceci, le nombre de contrôle inopinés hors com-pétitions (cf l’histoire du dopage) est de 21 WTA et ATP réunis pour 3314 en cyclisme pro…(20 minutes) Les chiffres parlent. Combien de témoignage en football, Sports US ou autresont aujourd’hui mis en avant la prise de produit dopant dans le sport de haut niveau sans quepersonne n’en voit le mal ? Sans compter la différence entre les cultures et les pays… LaFrance a, il est vrai, une longueur d’avance sur la lutte antidopage et il est difficile pour certains pays (Espagne ou Italie voir USA) d’accepter ces règles drastiques même si leschoses changent petit à petit…

Loin de moi l’idée de faire l’apologie du dopage, bien au contraire, mais il me tenait à cœur de remettre certaines choses dans son contexte. De là à taper sur le cyclisme comme lapresse et le public non connaisseur le font, le pas est franchi. Mais comme on dit « l’enfer c’est les autres ».

Humeur de la semaine !

Les meilleures excuses de sportifsFranck Vandenbroucke, soupçonné de se doper au Clenbutérol avait expliqué que ce

traitement était destiné à son chien asthmatique. Champion du 400mètres, LaShawn

Merritt, qui est contrôlé positif en 2009 avouera qu’il a utilisé un produit pour agrandir

son pénis.

Le football n’est pas épargné puisque Romario en 2007 avancera l’hypothèse qu’un

traitement contre la calvitie est la cause de son contrôle positif.

Le tennisman Petr Korda avouera sa consommation excessive de veaux élevés aux

hormones pour expliquer la présence de nandrolone dans ses analyses.

A trop vouloir satisfaire sa femme, le sprinteur Dennis Mitchell sera contrôlé avec un taux

anormalement élevé de testostérones. Il expliquera alors qu’il avait trop fait l’amouravec sa femme.

Les sportifs ne manquent pas d’imagination quand il s’agit de se défendre des soupçons

de dopage.

Insolite !

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Ski Alpin

Tessa Worley, une pete devenue Géante

Sur la Planai de Schladming et sous les yeuxde son père venu spécialement d'Australie, laBornandine Tessa Worley est devenu cham-pionne du monde de Slalom Géant en rempor-tant les 2 manches ! Alors qu’elle avait écraséla première manche, elle montra tout son talentdans la deuxième. Sans retenue elle confirmaque lorsqu’elle gagne la première manche elle

remporte le géant. Celui ci est surement le plusbeau de sa carrière. Elle a devancé la SlovèneTina Maze et l'Autrichienne Anna Fenninger deplus d'une seconde. L'Autrichienne KatrinZettel a terminé au pied du podium devant lasuédoise Frida Hansdotter qui auteur d'unebelle remontée complète le Top 5.

L'Américaine Mikaela Shiffrin a pris la sixièmeplace devant la Suissesse Lara Gut et la Cana-dienne Marie Michelle Gagnon. Le top 10 decette course où 139 concurrentes ont pris ledépart est complété par l'Allemande Maria Hoe-fl-Riesch et la Slovène Ana Drev. Les autres fran-çaises n’ont malheureusement pas réussi àsuivre le sillage tracé par Tessa. Malgré tout cetteéquipe de France unie dans la victoire se devaitd’être récompenser au delà de la simple perfor-mance de Tessa Worley.

Née d'un père australien et d'une mère française le 4 octobre 1989, Tessa Worley a grandi entrela Haute Savoie et la Nouvelle Zélande. Dès le plus jeune âge la skieuse du Grand Bornand estmise sur les skis. Elle a participé à son premier géant à Ofterschwang en Allemagne où avec sondossard 62 elle a pris la vingt-neuvième place. En 2008 elle décrocha le bronze aux mondiaux juniors à Formigal en Espagne. Tessa attendra 2009 pour remporter son premier succès à Aspen.Elle confirme en 2010 avec une nouvelle victoire à Are. Elle a pris aussi la seizième place duGéant des JO remporté par l'Allemande Viktoria Rebensburg. 2011 est l'année de la confirmationavec la deuxième place de la coupe du monde de Géant avec trois succès à Aspen, Saint Moritzet Semmering. L'an passé Tessa a gagné deux succès sur de nouvelles pistes à Kranjka-Gora etSoldeu. Avec le titre mondial.

Qui est Tessa Worley ?

Vingt ans après Carole Merle, la skieuse du Grand Bornand est devenu championne

du monde de Slalom Géant en remportant qui plus est les deux manches.

SKI alpin 4



Ski Alpin

Ted Ligety égale Jean-Claude Killy

Troisième titre pour l'Américain Ted Ligety, avec le Super G et le Super Combiné, il a remporté leSlalom Géant récoltant sa troisième breloque dorée. Quarante cinq ans après Jean-Claude Killy,Ted Ligety a réussi l'exploit de remporter trois titres mondiaux au cours d'un seul championnat dumonde. L'Américain a conservé son titre de Géant acquis il y a deux ans à Garmish. C'est d'ailleursle premier skieur à conserver son titre en Géant depuis Rudolf Nierlich.

La belle semaine de Marcel Hirscher

Après le titre mardi dernier avec ses collègues autrichiens, le surdoué autrichien a remporté deuxnouvelles médaille avec l'argent en Géant et l'Or en Slalom. C'est d'ailleurs le seul titre autrichienen individuel de ces mondiaux.

La jeune Mikaela Shiffrin s'affirme

La jeune américaine de dix-sept ans est devenue championne du monde ce samedi lors du Slalomdes championnats du monde. Grâce à deux belles manches, la toute jeune Mikaela Shiffrin adevancé l'Autrichienne Michaela Kirchgasser et la Suédoise Frida Hansdotter

Pas de médaille mais des mondiaux encourageants pour Alexis Pinturault

La nouvelle star du ski alpin français n'a pas réussi son pari de prendre une médaille dès sespremiers mondiaux chez les grands. Malgré de belles manches, le français a toujours réalisé depetites fautes qui lui ont coûté un podium. Cependant avec la cinquième place en géant et lasixième en slalom, c'est plutôt prometteur pour celui à qui il manque trois mois d'entraînement lafaute à une entorse avec rupture ligamentaire en jouant au tennis l'été dernier.

SKI alpin

Xavier @Xav_Neuner

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L’interview de la Semaine

6 cyclisme

Quels sont vos objectifs pour cette nouvelle saison qui s'ouvre ?

On va dire que c'est le premier mois et demi de course qui arrive. Je me suis un peu loupé sur Bessèges donc déçu. L'objectif est de bien figurer dans les différents classements généraux etpourquoi pas remporter une victoire comme au GP de Lugano. Après je vais faire une coupureafin de réaliser deux gros objectifs que sont le Tour de Romandie et le Tour de France surtout.J'ai changé toute ma préparation pour être vraiment au top sur cette grande épreuve.

Votre 20e place lors de la dernière Vuelta vous permet-elle d'aborder cette nouvelle saison

avec confiance ou appartient-elle déjà au passé ?

Je suis un éternel insatisfait. L'année dernière je termine 13e de Paris-Nice avec le sentimentd'avoir le potentiel pour être dans le top 10. Même chose sur le Tour d'Espagne où mon classe-ment sur le chrono (16e temps, ndlr) aurait bien pu être celui du classement final. Que vousfassiez 15e ou 20e d'un Grand Tour, ça change beaucoup de choses. Ma sélection pour lesChampionnats du monde a effectivement été une belle récompense de ma saison mais je mesuis remis en question. Il s'agit de refaire en mieux ce que j'ai réalisé en 2012.

Comment expliquer ce déficit chronique de victoires chez AG2R ?

Quand vous intégrez le Pro Tour, les chances de succès se rétrécissent progressivement. C'estvrai que l'année dernière les victoires ont manqué. Mais avec l'effectif qu'on a cette année, etnotamment le gros recrutement au niveau du sprint, on peut inverser la tendance. J'ai eu lachance d'être avec Samuel (Dumoulin, ndlr) dans le final sur l'Etoile de Bessèges, ça fait du bienet surtout ça motive. Et un coureur comme ça va changer des choses puisqu'il a un charisme deleader, que ce soit sur ou en dehors des courses. Il sait motiver les troupes.

On a l'impression qu'il n'existe pas de véritable leader au sein de l'équipe après le départ

de Nicolas Roche (chez Saxo-Tinkoff, ndlr)...

Le discours de Vincent Lavenu au sein de l'équipe, c'est qu'il y a de la place pour tout le monde.On a pas mal d'éléments susceptibles de bien figurer dans les classements généraux mais on aaussi du mal à viser le podium. Mais avec les recrues, on va débarquer sur la plupart descourses avec des opportunités de victoire. Il va falloir faire tourner afin que tout le monde ait sachance et puisse assumer un rôle de leader.

Maxime Bouet : L’entreen

"Au niveau des victoires, on peut inverser la tendance"

Credits photos : AlterPhotos / Panoramic



’Interview de la Semaine

7cyclisme

"Aujourd'hui c'est presque impossible de tricher"

Des aveux ont récemment été effectués de la part de Lance Armstrong. Quel regard por-

tez-vous sur ses interventions très médiatisées ?

C'est bien de faire des aveux mais tout cela remonte à très longtemps. Lui enlever ses titres ? Jene suis pas certain que cela serve à grand chose car le palmarès du Tour de France va rester blanc. Mais demander des dédommagements au niveau des primes, c'est normal et légitime. Ledeuxième est toujours deuxième, le troisième reste troisième. Et il faut peut-être contrôler à nou-veau tout le monde. Aujourd'hui c'est presque impossible de tricher je pense. Et l'équipe AG2R -La Mondiale est très pointue en ce qui concerne la lutte contre le dopage. Pour lui, il les a gagnétoutes ses courses. Ce qui est chiant, c'est qu'on tape encore et toujours sur le vélo. Maisd'autres sports sont beaucoup moins contrôlé aussi. C'est un peu facile de nous tomber dessus...

Et comment avez-vous vécu l'exclusion de votre coéquipier Steeve Houanard pour

dopage la saison dernière (suspendu deux ans, ndlr) ?

C'est évident que ça fait tâche mais il s'agit d'un coureur isolé. Je suis de la même année queSteeve et j'ai souvent couru à ses côtés quand j'étais chez les jeunes. L'équipe n'avais pasbesoin de cette histoire. En tant que coureur, tu connais ton niveau. A un moment tu sais que tune peux pas faire mieux mais ce n'est pas une raison pour avoir recours au dopage. Jamais j'au-rais eu l'idée de franchir ce cap, c'est impossible. Si je dois rester le petit coureur que je suis, jele resterai sans aucun souci. C'est vraiment dommage, on a tous été surpris quand même...

Mikael

@MikaelTorz



Portrait de la Semaine

natation

Manon@ManonCorel

Lionel Horter, nouveau patron

A l’origine, il ne voulait pas se présenter. LionelHorter s’était juré d’arrêter avec le rythme infer-nal qu’impose la natation française pour s’occu-per de sa famille et de son club, le MulhouseOlympic Natation. Il avait finalement changéd’avis un mois plus tard, écoutant les remarques

de son entourage : « J’ai eu des conversationsavec des élus, avec le président de la Fédéra-tion française Francis Luyce, qui m’ont convain-cu que le projet pouvait être motivant ». Celui quiétait déjà depuis 2009 directeur national deséquipes de France de natation était d’or et déjàle favori de la Fédération française pour le postede directeur technique national (DTN). Et mêmesi Valérie Fourneyron, la ministre des sports, etFrancis Luyce, le président de la FFN, ont pris la

peine de recevoir tous les candidats déclarés,l’identité du futur nommé ne faisait alors plusaucun doute.Lionel Horter est un entraîneur connu et reconnudans le milieu de la natation française et mon-diale. L’ancien nageur de course haut-niveau,spécialiste du papillon, a notamment conduitRoxana Maracineanu au premier titre de cham-pionne du monde de la natation française. Il aégalement entrainé la célèbre Laure Manaudou,le fantasque Amaury Leveaux ou encore ladiscrète Aurore Mongel. Pourtant, il ne souhaitepas se limiter seulement à la course et auhaut-niveau : « Le haut niveau n'est pas la seulemission du DTN. (...) Le fait d'être très près del'équipe de natation-course fait que je croisqu'on peut s'appuyer sur les gens de cette disci-pline. Je souhaiterais les suivre mais aussiprendre la distance suffisante pour être attentif au développement des résultats des autresdisciplines ». Lionel Horter se veut « le DTN de

toutes les disciplines ».

Il sera sans aucun doute très difficile pour LionelHorter de succéder à un homme qui a laissé unbilan exceptionnel. Mais le nouveau DTN de lanatation française se veut « en rupture » avecson prédécesseur et la composition de sonéquipe, lors du meeting de Nancy ce samedi,

annonce la couleur. On notera tout d’abord ladisparition du poste de directeur des équipes deFrance, poste qu’il occupait lui-même précé-demment. En remplacement, on retrouve l’en-traîneur marseillais, Romain Barnier, au posted’entraîneur en chef : « J'ai proposé cette fonc-tion à Romain parce que je pense qu'il a lacapacité à se détacher de l'intérêt de songroupe, de prendre du recul sur les événe-ments. Dans mon esprit, cette mission doit être

réévaluée chaque année selon le fonctionne-ment de l'équipe et les nageurs qualifiés auxcompétitions internationales ».Chaque discipline aura désormais son propredirecteur. La course sera ainsi dirigée par Patrick Chassagne, le plongeon sera chapeautépar Gilles Emptoz Lacote, l’eau libre par Sté-phane Lecat, la natation synchronisée par Corinne Ribaud et le water-polo par DominiqueBasset. Denis Auguin, l’entraîneur d’Antibessera lui en charge de l’accès au haut-niveau.

Si le décès brutal de Christian Donzé, ancien titulaire du poste, avait ému le milieu du

sport français, la nomination de Lionel Horter au poste de DTN de la natation fran-

çaise s’est déroulée dans un relatif anonymat. Portrait d’un homme qui a déjà donné

beaucoup à son sport et qui est aujourd’hui à l’aube d’un nouveau défi.

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Après une saison 2011/2012 chaotique auterme de laquelle le club de la capitale sauve-ra in-extremis sa place parmi l'élite en termi-nant au 12ème rang du Championnat deFrance, le PSG Handball connait une nouvelle jeunesse.Racheté au printemps 2012 par le QIA (Qatar Investment Authority) déjà propriétaires duclub de foot, le "Paris Handball" - né "AsnièresSports" en 1941 - est alors rebaptisé "ParisSaint Germain Handball" Après 16 années passées en Savoie, PhilippeGardent - éternel barjot - prend les rênes dustaff parisien. Un excellent coach, c'est bien !Si il est accompagné de prestigieux joueurs,c'est encore mieux ! Font également leur arrivée sur les bords de la seine les expertsDidier Dinart, Samuel Honrubia & Luc Abalomais aussi le meilleur joueur du monde 2011 :le danois Mikkel Hansen. L'objectif annoncé en

Septembre étant clair : la qualif en Ligue desChampions !

5 mois plus tard, les 4000 places de la sallePierre de Courbertin ne suffisent plus & le PSGHandball caracole en tête de la LNH avec pasmoins de 7 longueurs d'avance sur ses concur-rents directs. Les résultats parlentd'eux-mêmes : 15 victoires pour autant derencontres jouées. Sans manquer de respect àqui que ce soit, on voit mal comment le titrepourrait échapper aux protégés du druideGardent.Et tout ça n'est qu'un début & le PSG Handballn'a pas envie de descendre de son nuage... EluMeilleur joueur du monde en Janvier, répon-dant au doux surnom de "Air France" DanielNarcisse fait partie des étoiles qui vontrejoindre la constellation parisienne ! Affichéesur les murs de Coubertin la phrase "Rêvonsplus grand" prend alors tout son sens...

Handball

PSG : L’ambion est sur le terrain

Résultats 15ième journée :

Ivry 30-21 Chambéry

Aix en Provence 27-27 Montpellier

Nantes 26- 28 Dunkerque

PSG 33-28 St Raphael

Billère 24-32 Tremblay en FranceToulouse 34-31 Créteil

Cesson Rennes 28-24 Célestat

D1

Audrey @Chou_Chounne



Si on vous dit « club de Ligue 1 », la majorité d’entre vous pense immédiatement aux joueurs

n’est-ce pas ? Pourtant, de nombreuses personnes travaillent au quotidien pour faire avancer

le football en France. De nombreux employés, tout aussi importants que les joueurs, s’af-

fairent en coulisses pour que chaque match, chaque saison soit une réussite pour leur club.

Nous avons décidé de vous faire découvrir plus en détails le métier de Directeur de la Commu-

nication d’un club de football professionnel, en interviewant celui qui occupe ce poste au sein

du FC Lorient, Thierry Hubac. Cette interview est l’occasion d’en connaître un peu plus sur

son métier, ce sur quoi il travaille, son club et son point de vue sur les réseaux sociaux.

Comment définiriez-vous votre poste au sein du club ? Quelles sont vos responsabilités et les

projets que vous portez ?

T.H : Beaucoup pensent que mon rôle se cantonne à gérer les relations avec la presse, ce qui est trèsréducteur. Le poste de Directeur de la Communication, tel qu’il est pensé au FC Lorient, est un posteclé, avec une véritable dimension stratégique. Je suis d’ailleurs membre du Comité de Direction.C’est un service au service de tous les services, qui accompagne le développement global du club etde la marque, le projet d’entreprise, dans tous ses domaines, en faisant savoir le savoir-faire. Le FCLorient est un club dynamique, avec une image sympathique, très apprécié par le grand public et leservice communication doit être le garant de cette bonne image. En parallèle de cela, il y a la gestionde tous les médias du club : le site web, la TV, les réseaux sociaux, le magazine, le programme dematch et les newsletters notamment. Nous apportons également un soin particulier à la gestion duCRM, qui est un formidable outil de développement. Il y a aussi, de façon opérationnelle, la gestiondes relations avec nos supporters, abonnés, partenaires, institutions et les instances du football ; lacommunication interne, l’organisation d’évènements, le pilotage des différentes campagnes publici-taires et promotionnelles, les relations publiques, les relations presse ; le développement de notorié-té, un grand travail de veille et de benchmark, l’élaboration et la mise en application des plans decommunication, un travail constant de recherche de nouvelles idées, de « mise en musique » de nou-veaux projets…

Football

Le FC Lorient, ou « le football autrement »

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Vous dirigez la communication du seul club de Ligue 1 bénéficiaire depuis trois ans. Com-

ment justifiez-vous être le seul club en France dans ce cas ? Comment le club met-il cela

en valeur ?

T.H : Le FC Lorient a une identité forte et des résultats probants, sur le terrain comme en dehors.Il est unanimement salué pour son modèle économique et la gestion saine et intelligente menéepar ses dirigeants, Loïc Féry (Président), Serge Aréguian (Directeur Général) mais aussi Chris-

tian Gourcuff, pour la partie sportive. Dans un contexte économique difficile, le FCL souhaitepromouvoir une vision nouvelle et différente, « le football autrement ». C’est notre slogan. Unephilosophie et une politique qui est portée par des hommes, des valeurs, des idées novatrices. LePrésident Féry a par exemple instauré, pour les joueurs, un système de rémunération avec untaux variable beaucoup plus conséquent. Le club, entreprise à part entière, intéresse ses joueursà ses résultats, ce qui lui permet de se projeter relativement sereinement. Quoiqu’il arrive auniveau sportif, les finances ne seront jamais menacées.

Comment un club comme le FC Lorient se projette-t-il dans le football moderne ?

Nous essayons de trouver des solutions en amont pour garantir au FC Lorient une pérennité laplus longue possible. Le FC Lorient investit notamment aujourd’hui près de 12 millions d’eurosdans un Centre d’entraînement, « l’Espace FCL », construit sur une surface de plus de 15 hec-tares, qui sera livré dans le courant de l’été 2013. Le club se dote ainsi d’une infrastructure ultra-moderne et fonctionnelle, qui permettra d’accueillir à la fois l’équipe professionnelle, mais aussile Centre de Formation et les équipes administratives. Par la suite, ce Centre sera complété par la construction d’un hôtel et celle d’un restaurant. A défaut d’acheter des stars avec des millionsd’euros, le Centre de Formation est un des outils qui permettra de mettre à disposition de l’équipepremière des joueurs issus de la filière FC Lorient.

Comment le FC Lorient perçoit la baisse des droits TV et la surmédiatisation du PSG ?

Les clubs français sont très (trop) « télédépendants ». L’équilibre est très fragile et il s’agitaujourd’hui d’anticiper une possible baisse des droits TV, en optimisant d’autres sources de reve-nus et en en cherchant de nouvelles. Le FCL travaille d’ores et déjà sur le sujet. Loïc Féry insistenotamment sur la nécessité absolue de posséder un outil de qualité : il souhaite moderniser leMoustoir ou, à défaut, construire un nouveau stade. En ce qui concerne le PSG, comme l’a décla-ré le Président Féry, c’est globalement une bonne chose. Nous avons, en France, accumulébeaucoup de retard, notamment en ce qui concerne la vente de droits à l’étranger. Le PSG peutêtre un argument pour aider le football français à atténuer ce retard, dans un système mutualiste

qui doit profiter à l’ensemble des autres clubs.

Face au PSG « bling bling », jouez-vous la carte « populaire » ou « familiale » d’un club aux

moyens financiers plus modestes ?

Le FC Lorient est un club porteur de valeurs simples : l’humilité, le travail, la convivialité. Ce quin’est d’ailleurs pas incompatible avec l’ambition ! A Lorient, il y a une vraie interactivité entre lepublic et son équipe, que Christian Gourcuff incarne parfaitement avec sa longévité unique auposte d’entraîneur. Notre public est un public fidèle, composé de connaisseurs qui viennent austade pour voir un spectacle. Ici, le football reste avant tout un jeu, une fête. La notion de plaisir

est prépondérante. Le fait de venir au Moustoir est un engagement pour nos supporters, un véri-table acte de foi et nous les considérons comme des membres à part entière de la famille FCLorient. Il y a aussi beaucoup d’animations qui sont réalisées à l’occasion des matches. Et cen’est pas un hasard si nous sommes aujourd’hui en tête du Championnat de France des tribunes.

Football

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Football

FC Lorient et les réseaux sociaux : la proximité, un leitmotiv

Depuis combien de temps le club est il présent sur les réseaux sociaux et pourquoi ?

Depuis trois ans maintenant, le FC Lorient est présent sur Facebook et Twitter. Ce sont à nosyeux des outils de communication importants sur lesquels nous apportons un contenu de plusen plus diversifié et interactif. Pour nous, les réseaux sociaux sont à intégrer dans une stratégiede communication globale d’entreprise, comme peut l'être notre site internet, dont nous allonslancer dans quelques semaines la nouvelle version. Nos courbes de tendance, que ce soit entermes de fans ou de followers, sont exponentielles et nous encouragent à proposer de plus enplus de contenus diversifiés et interactifs. Quel a été le plus grand succès à ce jour au niveau digital ?

Il est difficile de mettre en avant une opération plutôt qu’une autre. Nous concevons vraiment lesréseaux sociaux comme un outil de proximité avec nos supporters, dans la durée, en interagis-sant de plus en plus avec eux. En ce moment par exemple, sur la page Facebook officielle duFC Lorient, nous invitons nos supporters à proposer un nom pour la mascotte du club, que nous

venons de relancer. Par ailleurs, dans la nouvelle version de notre site officiel, nous avons prévud’intégrer la « Tribune FCL », un espace participatif, qui renforcera encore plus la proximité avecnos fans et leur offrira de multiples possibilités d’expression.

Où est ce que le club s’y retrouve en terme de ROI ? Est-ce que le club mesure les retom-

bées de cette présence ?

Notre démarche est plus une démarche de proximité et d'interactivité qu'une démarche mercan-tile. Nous sommes dans une dimension relationnelle plus que dans une stratégie promotion-nelle. C’est de l’affectif, pas du business. Les réseaux sociaux peuvent être un outil pour le CRM

mais ce n'est pas une priorité. Nous préférons nous appuyer sur nos valeurs, comme la convi-vialité, pour faire partager notre quotidien à la communauté des amoureux du FCL. Le club entant qu'entreprise capitalistique a d'autres outils à sa disposition pour mieux connaître et satis-faire ses clients.

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Quels sont vos objectifs pour les 6 mois à venir concernant votre stratégie digitale ?

Les réseaux sociaux sont très à la mode et il ne faut pas se méprendre sur leur utilisation. Notrestratégie ne se focalise pas uniquement sur ce support de communication. Même si c’est un outil

remarquable, c’est un outil à utiliser avec beaucoup de précaution. Les réseaux sociaux ne sontni un gadget, ni la panacée : c’est un très bon outil, mais il faut le manier avec intelligence. Etreprésent, oui, mais pas n’importe comment. Il faut veiller à certains équilibres, rester vigilants, sesouvenir que plus de 90% de ce qui se dit sur une entreprise n’est pas dit par l’entrepriseelle-même…

Encouragez-vous les joueurs à s’impliquer sur Twitter ? Ont-ils des consignes sur le

contenu de leur compte personnel ?

D’abord, il faut rappeler que Loïc Féry a été le premier président d’un club de Ligue 1 à tweeter.

Il est présent depuis longtemps et très actif sur ce réseau social. Encore un domaine dans lequelle FC Lorient a été précurseur ! Concernant les joueurs, il n’y a ni encouragement ni interdiction.Les joueurs du FC Lorient sont des salariés de l’entreprise et même s’il existe une frontière entrele professionnel et le privé, ils doivent toujours rester attentifs. Tout est stipulé dans le règlementet la charte du club. Les joueurs se doivent de respecter l’image du club autant sur le terrain qu’endehors et ils en sont conscients. Dès le Centre de Formation, nous sensibilisons les jeunes à l’uti-lisation de ces supports, comme au respect de l’identité et des valeurs du club. Parmi nos joueursles plus actifs sur Twitter, je citerai Grégory Bourillon, Wesley Lautoa, Benjamin Corgnet, MathieuCoutadeur, Ludovic Giuly… Tout se passe très bien avec eux, ce sont des garçons intelligents etrespectueux. Ils le savent : pour eux comme pour chacun des salariés, l’importance de l’institutiondoit être primordiale. Il ne faut jamais l’oublier : le FC Lorient existait avant chacun d’entre nouset continuera à exister après chacun d’entre nous.

Je tiens à remercier personnellement Mr Hubac (@ThierryHubac) de m’avoir accordé cette inter-view qui je l’espère, vous permet de mieux cerner à la fois ses activités, mais également le modede fonctionnement du FC Lorient ainsi que sa philosophie.Crédit Photo : © FC Lorient-Bruno Perrel

Football

Kevin@KevinG_89

FOotball 13



La Critique de la Semaine

Ce livre est constitué des chroniques écritespar un joueur de Premier League pour « The

Guardian » sous couvert d'anonymat.Il est sans concession sur son parcours et sur le milieu dans lequel il évolue.Tout y passe : les coachs,les médias, les sup-porters, la vie sexuelle des joueurs, etc..Des pensées contradictoires me sont passéespar la tête à sa lecture. D'une part, tel uncélèbre animateur sportif, je me suis dit : « Jele savais mais je ne pouvais rien dire sanspreuve », et de l'autre pourquoi nous dit-il toutça ? Quand je regarde un match de foot je memoque de tout ça.On y apprend que les carrières des footbal-leurs ne sont pas aussi roses que ce que l'onpourrait croire, qu'il leur faut savoir bien s'en-tourer pour éviter les écueils des coachs, desmanagers véreux, et des journalistes tout enapprenant comment se servir de tous ces genslà.Plus surprenant, quoique, on constate surtoutque ces machines de haut niveau sont souvent

très instables psychologiquement et que lesdépressions sont monnaie courante.Un gros chapitres sur les salaires et les indem-nités de transfert et leur décryptage ont confir-mé que tout le monde y trouve son compte, etque les joueurs ne peuvent être critiqués quesur le fait qu'ils agissent de la même manièreque n'importe quel salarié.

Les passages sur la vie privée des pension-naires des clubs professionnels britannique

font pourtant froid dans le dos. L'auteur nousexplique bien que tout est fait pour que lessoirées soient les plus décadentes possible afinde libérer la pression. On y apprend égalementque les SWAGS se moquent éperdument desfrasques de leurs maris, à partir du moment oùcela fait parler d'elles.... A la lumière des derniers événements, on peutdeviner que les anecdotes citées dans ce livresont transposables à tout le football profession-nel mondial et même au sport professionnel engénéral.

Évidemment on pourra me taxer de « Footix »de m'être intéressé aux côtés people de celivre, mais je pense sincèrement qu'il est impor-tant de comprendre la vie d'un joueur profes-sionnel dans son ensemble pour s'expliquer ses performances sur le terrain. De plus, il nefaut pas rêver, ces unes des tabloïds anglaisparticipent de l'équilibre financier de ce marché.

Je ne me pose pas en donneur de leçon, loin delà, je pense même que ces hommes sont plus àplaindre qu'à admirer.

La seule chose qui me gêne vraiment dans celivre est l'anonymat de l'auteur. Pas que jeveuille savoir qui c'est, ça je m'en moque com-plètement, mais je vois déjà les critiques : «Tout est faux ! La preuve ils ne veulent pasnous dire qui a écrit ce torchon. »

Donc en conclusion, courez acheter ce livre,faites vous votre idée sur son contenu, mais jevous assure qu'il a au moins le mérite de seposer les bonnes questions.

THE SECRET FOOTBALLER : Dans la peau d'un joueur de

Premier League.

FOotball

Fabien@Fabien976

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Sans Six Nations, la fête est plus folle. Le Top 14 reprend seul ses droits et on assiste

cette semaine à une véritable révélation, celle de Rokocoko.

Rugby

TOP 14

Cher Top 14

L’ailier All Black, venu en vacances à Bayonne,a décidé d’y poser ses valises. Depuis le débutde la saison, il trottine sur toutes les pelousesde l’hexagone. Pourtant, une seule chosemanque à son palmarès : un essai en Top 14.Mais comme souvent, galants (pas Gillian) etbien éduqués, les Racingmen lui offrent ceplaisir. Après avoir fait un beau cadeau à Montde Marsan, les Franciliens permettent à JoeRokocoko de déposer le cuir dans l’en-but.Mais ne vous inquiétez pas, l’Aviron Bayonnaiscontinuent de perdre. Ils s’inclinent 15 – 10dans une rencontre que, même le chômeur aguerri, n’a pas regardé.

Du côté de Toulon, rien à dire, c’est bel et bienla crise. Le Rugby Club Toulonnais ne s’im-pose que 51 à 6 face à Montpellier. Ils

conservent leur fauteuil de leader, même siderrière, Clermont enchaine. Menés par leplus beau, gentil et fair-play public de France,les Jaunards corrigent des Montois bien pâles,56 – 3. Si les deux premiers ne connaissentpas d’accroc à domicile, le Stade Toulousain,lui, craque. Tout le monde le sait, la périodedes doublons est adorée et attendue par GuyNovès. Alors forcément, quand elle arrive, ilfaut perdre quelques matches.

Tout le monde sait également que Toulouse sereprendra début mars et disputera la finale duTop 14, mais, il faut un peu de suspense. Ilssont défaits à Ernest-Wallon 18 – 17 par l’an-cienne équipe du nouveau président de la LNR,Perpignan (n’y voyez aucun sous entendu).

Du côté des autres rencontres, tout se passecomme prévu. Dimitri Yachvili permet au Biar-ritz Olympique de l’emporter grâce à sa botte,tout ça en première mi-temps. Lors du secondacte, il est chargé d’une toute autre mission,faire décrocher le point de bonus défensif auxCastrais. Trois échecs et c’est chose faite,contrat rempli, 15 – 9. Grenoble retrouve descouleurs en faisant plier Agen à domicile (27 –13). Longtemps accrochés, le temps a fait le

bonheur des locaux. Même Narjissi ne trouvepas le moyen de mettre du piment dans cetterencontre et rentre sans la moindre vague ducôté d’Armandie. Enfin, on vous apprend que leStade Français gagne encore ! Les Parisienss’imposent 30 à 14 face à Bordeaux-Bègles.Oui, les mêmes qui ont infligé une correction auRugby Club Toulonnais. Comme quoi, lessemaines se suivent mais ne se ressemblentpas (sauf pour les instances décisionnaires du

Top 14). À la semaine prochaine.

Florian@Florian_DA

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Athlétisme

Championnat de France Indoor

Ce week-end se sont déroulés les championnats de France en salle d'athlétisme à Aubière

dans le Puy de Dôme devant plus de 5 000 spectateurs sur chacun des 2 jours.

Ces championnats ont apporté la confirmation que les stars de l'athlétisme français sont

en forme à ce moment de la saison. On note aussi l'émergence de solides espoirs pour lesprochaines échéances internationales.

Ghani Yalouz (D.T.N.) s'est exprimé sur la place de ces championnats :

« Ces championnats n'étaient pas un passage obligé dans la saison pour les athlètes. Je

remarque cependant que tout le monde ou presque a joué le jeu. Je souhaite que les ath-

lètes retenus par le comité de sélection donne leur maximum aux Championnats d'Europe

de Göteborg du 1er au 3 Mars prochain »

Il faut noter la minute d'applaudissements qui a été faite en mémoire d'Yves Niaré, spécia-

liste du poids disparu il y a quelques semaines lors d'un accident de la circulation.

Perche Hommes :

1/ Renaud Lavillenie 5m932/ Stanley Joseph 5m623/ Romain Mesnil 5m62

Meilleure performance mondiale de l'année pour Lavillenie qui se présentera à Göteborg invaincu. A noter la très sympa présence du pré-retraité Romain Mesnil sur le podium.Renaud Lavillenie démontre au fur et à mesure des semaines malgré une petite blessure en début

de saison qu’il sera présent tout au long de la saison. Il est le meilleur perchiste de la planèteactuellement et devrait le confirmer à Goteborg.

60 M Femmes :

1/ Myriam Soumaré 7''242/ Jennifer Gallais 7''312/ Céline Distel 7''31

Myriam Soumaré qui avait fait les minimas depuis quelques temps ne s'est pas employée en

finale pour l'emporter largement.Myriam Soumaré : « Je retiens plus le titre que le chrono. Il me reste du travail pour performer auxEuropes. Techniquement, la fin de ma course est très perfectible ! »

Saut en Longueur Femmes :

Eloise Lesueur remporte le concours avec un saut à 6m63. Elle a assuré son titre lors des 3premiers sauts, et ensuite a cherché le gros saut qu'elle a rélisé à 3 reprises mais sur 3 sauts

mordus.Eloise Lesueur : « J'espère ne pas avoir trop déçu. Je me sentais bien et ça aurait du aller plusloin. A Göteborg j'ai envie de me faire plaisir et de commencer à accumulé les titres »

athletisme16



60 M Hommes :

1/ Jimmy Vicaut 6''53

2/ Emmanuel Biron 6''633/ Christophe Lemaitre 6''69

1er titre de champion de France senior pour un Jimmy Vicaut qui n'a laissé planer aucundoute sur sa victoire. Christophe Lemaitre n'a pas fait de miracle et la saison s'annonce com-pliquée, ses problèmes de départ n'étant pas résolus du tout.

Jimmy Vicaut : « Je suis heureux d'être Champion de France même si je suis déçu de ne pasavoir battu mon record personnel. J'ai eu un petit problème de mise en action »Emmanuel Biron : « L'objectif était de réaliser les minimas et je suis heureux d'avoir pris ma

revanche sur Lemaitre. Il y a des combats qu'il faut gagner contre soi-même et c'est ce que j'ai fait. Je serais à Göteborg pour pousser Jimmy et pour une médaille. »Christophe Lemaitre : « C'est une course à l'image de ma saison. C'est dû à une petiteentorse à la cheville qui a retardé mon début de saison plus ma maladie au beau milieu demon stage au Portugal. Je serais plus à l'aise sur 200 M. »

Après l'annonce de son forfait pour le 200M : « Après la finale du 60 M j'ai ressenti une gêneau niveau de l'aine. Je suis déçu par ma saison hivernale mais tout s'est mal passé ! (Sonentraîneur parle encore d'une mauvaise alimentation NDLR) . Je pense que je vais beaucouptravailler en Mars-Avril pour rattraper le retard. Je vaux faire 100m-200M-Relais aux cham-pionnats du monde de Moscou. »

Athlétisme

athletisme

Fabien@Fabien976

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Biathlon

Championnats du Monde de Nove Mesto

Et voilà ! C’est fini ! Après deux semaines durant lesquelles ils nous ont fait vibrer, les

biathlètes sont sur le chemin du retour avant le prochain arrêt en Norvège. Le temps pour

nous de faire le point sur ces mondiaux à Nove Mesto.

Dès la première semaine, le duel était annon-cé. Emil Svendsen et Martin Fourcade selivraient une bataille à mort et que le meilleur gagne ! Les fans de biathlon se seraient crusrevenus au temps du combat Poirée-Bjørn-dalen. Les deux meilleurs ennemis nous ontaussi montré que dans un sport comme lebiathlon, le moindre dixième, le moindre centi-mètre compte. Et ce n’est pas le Catalan qui

nous détrompera !

Mais pour la St Valentin, le Norvégien, malade,décide de faire une fleur au Français et seretire de l’individuel. Le leader mondial sautedonc sur l’occasion et remporte le seul titre dechampion du monde qui lui manquait : les20km de l’individuel.Samedi, retour de l’armada norvégienne.Svendsen est bien décidé à ne plus manquer

une seule course et il le montre en gérant la finde course avec sang froid d’un superbe relaisBjørndalen-L’Abee-Lund-Bø. Le temps pour lui, à la fin du dernier tir, de faire savoir aupublic Tchèque qui est le patron. La France,avec ses 7 pioches, lutte pour revenir à labagarre et n’espère empocher que le bronze.Ce n’est pourtant pas du goût de Martin Four-cade qui, après un magnifique dernier tour,adjuge une médaille d’argent inespérée à ladélégation tricolore.

Plus que jamais avant la mass-start, le duelFranco-Norvégien fait rage. Avec ses quatremédailles d’or, Svendsen a l’avantage mais ilne se mesure pas au premier venu. C’est biende Fourcade que l’on parle !Mais malgré toute la bonne volonté du Françaiset de son meilleur ennemi, l’or revient à TarjeiBø devant le Russe Anton Shipulin ! Les toursde pénalité auront perdu les deux favoris sur

cette mass start, les empêchant d’être de tailleà affronter l’autre géant norvégien.

En chiffres :

50 - Le nombre de

médailles de Bjoerndalen

5 - Le nombre de

médailles d’or de Martin

Fourcade à 24 ans.

4 Médailles d’or pour

Svendsen en 5 départs.

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La reine Tora Berger domine les mondiaux dela tête et des épaules ! Cette année, la Norvé-gienne profite de la retraite de MagdalenaNeuner et de la saison moyenne de la Biélo-russe Darya Domracheva pour fairemain-basse sur une médaille dans toutes lesdisciplines.Mais qui est Tora Berger ? Biathlète norvé-gienne née le 18 mars 1981, elle commencesa carrière en 1999. Elle prend part à sapremière course en coupe du monde en 2003. A son actif, déjà 23 victoires en coupe dumonde et 18 médailles mondiales mais aussiun titre olympique sur l'individuel à Vancouver

A Nove Mesto, tout commença à merveillepour la Norvégienne. Surfant sur sa victoire enpoursuite dimanche dernier, Tora Berger auteur d'un 20/20 et d'un temps de ski trèsrapide, a survolé l'épreuve individuelle pour conquérir une nouvelle médaille d'or aprèscelle du relais mixte et de la poursuite. Elledevance Andrea Henkel de plus de cinquante

secondes malgré le tir parfait de l’Allemande.L’Ukrainienne Valj Semerenko accroche lebronze avec plus d'une minute trente deretard.

Sur le relais disputé vendredi, c'est bien Berger qui rattrape les trente secondes qui la sépa-

raient des meilleures. Avec un très bon tempsde ski et un tir quasi parfait sur la dernièreboucle, elle permet à la Norvège de faire mieuxqu'un simple podium en décrochant un nou-veau titre devant l'Ukraine et l'Italie.Sur la Mass start, la Norvégiennne n'a pris"que" la deuxième place derrière l'intouchableDarya Domracheva qui a dominé la course. LaNorvégienne a tiré à 19/20 comme la Biélo-russe mais n'a pas eu la vélocité nécessaire sur les skis pour contester la victoire. Avec six

médailles dans ses mondiaux dont quatretitres, la Norvégienne établit un nouveaurecord.

Biathlon

En chiffres :

50 - Le nombre de

médailles de Bjoerndalen

5 - Le nombre de

médailles d’or de Martin

Fourcade à 24 ans.

4 Médailles d’or pour

Svendsen en 5 départs.

Le Tableau des Médailles !

Total

1. NORVEGE 8 2 1 11

2. FRANCE 1 4 - 5

3. UKRAINE 1 1 3 5

4. BIELORUSSIE 1 - - 1

4. ALLEMAGNE - 1 1 2

4. RUSSIE - 1 1 2

4. POLOGNE - 1 1 2

Biathlon 19

Marine@MarineBK24

Xavier @Xav_Neuner



Eventeam devient l'agence officielle de billeerie du CNOSF

pour les JO d'hiver de Sotchi 2014! A un an de l’événement, l’agence EVENTEAM a été choisie par le Comité National Olympiqueet Sportif Français (CNOSF) pour être son agence officielle de billetterie pour les Jeux Olym-piques d’hiver de Sotchi 2014 (7-23 février).« Nous sommes particulièrement fiers de la confiance accordée par le Comité National Olym-pique et Sportif Français. Après le succès des Jeux de Londres, nous mettrons tout en œuvrepour commercialiser la billetterie et les packages. Notre volonté est de permettre à tous lessupporters de l’équipe de France Olympique d’assister aux épreuves des JO de Sotchi dansles meilleures conditions. Nous serons aux côtés de tous pour faciliter les accès et nous met-

trons tout notre savoir-faire et expertise aux services de nos clients. L’expérience des Jeux estunique et magique. Elle le sera aussi pour Sotchi 2014 ! » déclare Igor Juzon, Président Direc-teur Général du Groupe EVENTEAM

Le programme de billetterie de Sotchi 2014 est annoncé comme l’un des plus audacieux del’histoire des Jeux d’hiver et devrait concerner près de 8,5 millions acheteurs potentiels àtravers le monde.

Inscrivez-vous pour réserver dès maintenant :Contact clients : [email protected] / 09.69.36.20.14

Droits TV : BeIN Sport et Canal+ s’affronte toujours…

Les compétitions internationales de Judo accordées à BeIN Sport…

La Fédération Internationale de Judo (IJU) accorde pour 4 ans (2013-2016) les droits des com-pétitions internationales de judo à beIN SPORT !

A partir du 23 février, beIN SPORT proposera une couverture inédite en diffusant l’intégralité desplus grandes compétitions internationales de judo. De nombreuses compétitions seront diffu-sées avec le Master, les tournois du Grand Chelem, les Grands Prix et le championnat du mondesoit entre 16 et 18 compétitions par an.

…Tandis que Canal+ récupère les droits de la F1 !

Semaine Sport Business

sport marketing20

Le journal l'Equipe annonce que les droits TV de laFormule 1 ont été attribué à Canal+. L'appel d'offrea été lancé en septembre 2012 et 4 chaines

avaient répondu : TF1, Canal+, M6 et beIn Sport.C'est donc Canal + qui remporte ces droits TVpour 3 ans et qui remplace donc TF1 diffuseur desGrands Prix depuis 1992. Le montant s'élève à 29millions d'€ par an contre 31 avec TF1.Rendez-vous sur Canal+ dès le 18 mars.




sport marketing 21

David Beckham au PSG : le buzz sur les réseaux sociaux

Logique me direz vous ...oui mais sans chiffres pasde preuves! Nous avons maintenant des donnéesstatistiques grâce à Sport Market, agence conseil encommunication spécialisée en marketing sportif et

Synthesio, leader européen dans les solutionsd’écoute, d’analyse et de dialogue sur internet ontanalysé les conversations sur le web autour de l’arri-vée de David Beckham au PSG.

Un événement planétaireL’arrivée de David Beckham au PSG a généré au niveau Mondial 297 055 mentions sur unepériode de 12 jours dont 41 369 mentions en français dans le monde, 28 188 en France. Desmentions majoritairement positives puisque seules 14% d’entre elles sont négatives (ana-lyse qualitative de la tonalité effectuée sur un échantillon de 1 053 retombées).

Un buzz qui persiste Après un premier pic lié à l’annonce de l’arrivé de Beckham au PSG les 31 janvier et 1er février, Beckham fait à nouveau le buzz les 6 et 7 février (94 446 mentions sur les deux jours)lors du lancement de la nouvelle collection H&M, "David Beckham Bodywear".

Twitter media privilégié et un fort relais des sites presse Avec 86 % des mentions au niveau mondial, Twitter est la plateforme où les internautes sesont le plus exprimés sur l’arrivée de David Beckham au PSG. La presse quant à elle auragénéré 24 764 retombées dont 4 775 en France, 3 675 aux Etats-Unis, 1 493 en Allemagne,704 au Brésil et 516 en Inde. En France, Twitter est également n°1 avec 76% des mentions,

puis la presse grand public avec 11%, et 2% pour les blogs.

Le PSG renforce son rayonnement mondial Avec 297 055 mentions, l’annonce a eu un bel écho planétaire, notamment sur 3 continents: l’Europe est en tête du classement avec 95 432 mentions, l’Amérique du Nord vient ensecond avec 39 691 mentions puis l’Amérique du Sud qui totalise 15 411 mentions. EnEurope, c’est l’Angleterre qui a le plus évoqué David Beckham avec 41 463 mentions, puisla France avec 28 188 mentions et en troisième position l’Espagne avec 7 353 mentions. Onnote aussi un fort attrait au Brésil, qui avec 5 118 mentions, vient en 5ème position des paysdans le monde.

Un événement qui profite au PSG et aussi à ses joueursL’arrivée de David Beckham est une vitrine supplémentaire pour le PSG. Le club et le joueur sont associés dans 60 219 mentions.On note de façon logique un pic médiatique très fort au lendemain de l’officialisation de l’arri-vée de David Beckham : Au 30 janvier (1 jour avant l’annonce de son arrivée), on comptabi-lise 2 468 mentions pour David Beckham puis 62 078 mentions, le 1er février (lendemain deson arrivée).Cet engouement profite également à 3 autres joueurs : Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva etLucas Moura, qui voient leur nombre de mentions progresser fortement sur cette période.

Entre le 30 janvier et le 1er février, Zlatan Ibrahimovic passe de 2 941 mentions à 21 487mentions, Thiago Silva de 1 895 à 14 933 mentions et Lucas Moura de 939 à 7 085 men-tions.



Amandin@SportBizzetMoi

Lucie Décosse rejoint Mizuno

Lucie Décosse rejoint Mizuno pour les 4 prochaines années.Le partenariat signé prévoit que MIZUNO accompagnera Lucie pendant les 4 prochainesannées, sur la fin de sa carrière de compétitrice puis au cours des différentes missions dereprésentation et de développement par la suite. La judokate participera ainsi activement àl’adaptation des produits MIZUNO pour répondre aux attentes de tous les judokas.Mizuno et le Judo

La relation qu’entretient la marque avec le judo date déjà de 1964... MIZUNO lance alors son1er judogi, après 13 ans de R&D, à l’occasion des J.O. de Tokyo. Mais c’est à partir de 1984que tout s’accélère : la marque raffle 4 médailles d’or aux J.O. de Los Angeles, signe un parte-nariat (toujours d’actualité) en 1997 avec la Fédération Japonaise de Judo et commence en2000 la commercialisation de ses judogis en France. Enfin, en 2011, la Fédération Internatio-nale de Judo impose des normes strictes quant à la fabrication des judogis de compétition :MIZUNO répond sans mal à ces nouvelles normes...Depuis ses débuts dans le judo, MIZUNO organise des rencontres avec de grands maîtres du judo en France tels que Toshihiko Koga, Katsuhiko Kashiwazaki, Kosei Inoue, Ayumi Tanimoto,Shinji Hosokawa… Lucie Décosse, dont la technique se rapproche le plus du judo japonais,

vient rejoindre en 2013 ce cercle d’excellence.

Réseau Ferré de France prolonge son partenariat avec la FFE

Via un communiqué publié sur le site de la FFE nous apprenons que Réseau Ferré de Frances’engage à soutenir l’escrime française pour 2 nouvelles années. Ce partenariat avait été initiéà l'occasion des championnats du Monde de 2010.L’accord qui a été signé à l’occasion des LAMES D’OR, prévoit que Réseau Ferré de France soit« Partenaire Officiel de la FFE », « Partenaire Officiel des équipes de France d’escrime » et «

Partenaire titre du Challenge Monal » rebaptisé depuis 2012 « Challenge Réseau Ferré deFrance ».Des opérations valorisant la pratique de l’escrime mettant en avant les escrimeurs françaisseront organisés lors des 2 années à venir. Leur soutien s'étend également auprès des clubs etdes acteurs, agissant en faveur de l'escrime française notamment via les LAMES D’OR pour lesquels, Réseau Ferré de France remet 10 trophées avec des récompenses financières.


sport marketing22



Le TAS et Katusha destastabilisent l'UCI

Le 10 décembre 2012, la commission deslicences avait annoncé la non-reconduction del'équipe russe sans le moindre commentaire.

On apprendra tardivement que le critèreéthique, d'une formation entachée de plusieurscas de dopage ces dernières années, auraitété remis en cause. Dès lors, la guerre futlancée. Pourquoi Katusha devait-elle payer pour d'autres ? Lampre, Radioshack, Rabo-bank, pour ne citer qu'elles ne sont pas forcé-ment plus "clean"... Comment une équipe clas-sée numéro 2 mondiale et contenant lenuméro 1 mondial peut-elle ne pas faire partie

de l'élite ? Les questions étaient alors multi-ples, les réponses absentes.

Alors que l'on s'était fait à l'idée de voir Katusha évoluer en seconde division et voir son leader "Purito" les abandonner pour uneformation World Tour lui ouvrant un calendrier de premier plan, le TAS en a décidé autrement. Aujourd'hui, les cartes viennent d'être redistri-buées. Katusha et Joaquin Rodriguez n'ontplus rien à craindre et sont assurés de partici-per aux plus prestigieuses courses du calen-drier, dont Paris-Nice ou le Giro où elle n'avaitpas obtenue d'invitation. Tout est bien qui finibien ? Absolument pas ! Un problème de tailles'impose : comment gérer un World Tour à 19équipes alors qu'il n'a été conçue que pour 18? Comment les organisateurs qui ont déjà déli-vrés leurs WildCards vont-ils gérer l'ajout d'uneformation supplémentaire ?

Déjà mise a mal par l'affaire Armstrong et criti-quée sur de nombreux points, l'UCI se seraitbien passé de cette nouvelle remise en cause.

D'autant plus qu'elle ne peut s'en prendre qu'àelle même. C'est elle et elle seule à avoir pris ladécision de recaler Katusha. Une erreur de jugement qui pèse lourd dans une balance déjàbien fournie. Suite à la décision du TAS, l'UCI achoisi de se faire très discrète, mais lundi aprèsmidi elle nous apprend qu’aucune équipe nesera retirée du World Tour. Il y aura bien 19équipes et non 18 en première division mon-diale...

L'UCI et le World Tour montrent une nouvellefois leurs limites. Il serait politiquement et spor-tivement incorrect de retirer une invitation al'une des 4 formations ContiPro invitées àquelques semaines de l'événement. Mais d'unautre côté, les organisateurs sont soumis à unrèglement de l'UCI limitant le nombre de cou-reurs au départ, question de sécurité, et sur quoi est basée le nombre d'invitation. Par exemple, pour le Giro Il devra désormaisaccueillir 23 équipes de 9 coureurs, 207 autotal, soit 7 de trop. Que faire ?

Alors que la saison 2013 est bien lancée et que les premiers grands rendez-vous, Paris-Nice

en tête, approchent, les coulisses cyclistes continuent de gronder. Dernier coup de tonnerre :

la réintégration de Katusha en World Tour. Après avoir été recalée par l'UCI et la commission

des licences en fin d'année 2012 pour des raisons "d'éthique". La formation russe du n°1mondial Joaquin Rodriguez a eu gain de cause, vendredi dernier, auprès du TAS, contre toute

attente. Nous voila désormais avec 19 équipes dans un World Tour conçue pour 18 et au cœur

d'un beau chantier.

Gain de cause pour Katusha Et Maintenant ?

yclisme

cyclisme 23



Cyclisme

On n'est plus à une surprise près mais recaler une équipe ContiPro invitées à un évènementquelques semaines plus tôt semble totalementabsurde et irréalisable et , surtout, pour quelles justifications ? L’incapacité de l’UCI a donnédes réponses claires à une décision ? L'UCImarche sur la tête mais quand même...

L’UCI au coeur de la tempête

On se dirige tout droit vers une augmentationdu nombre d'équipes, et donc de coureurs, sur les prochaines courses à venir mais cela s'an-nonce, une fois encore, plus complexe queprévue. Outre les règlements et autorisations

préfectorales concernant le nombre de cou-reurs autorisés sur les routes, c'est égalementdes frais supplemémentaires pour les organi-sateurs. En tant de crise avec des budgets deplus en plus serrés, ça fait forcément grincer des dents.

Pour la suite du calendrier, on devrait doncpasser de 4 à 3 invitations afin de "revenir à lanormale". La guerre aux Wild Cards s'an-nonce plus acharnée que jamais et une Conti-Pro sera donc sacrifiée à chaque événement.

Cela risque de coûter cher en fin d'année. Etsi l'on remettait sur le tapis l'idée de présenter un coureur de moins par équipe ?

Une nouvelle bévue de l'UCI qui, on l'espère,tirera les enseignements de ce nouvel échec.Il est désormais vital de définir précisément etpublier les critères d'admission et d'éléligibili-té au World Tour. D'un point de vue crédibilité,l'UCI ne pouvait pas faire mieux et PatMcQuaid, son président, a du souci à se faire.Le cyclisme tourne mal au grand désarroi desafficionados...

A l'approche du mois de mars, il est plus quetemps de tourner la page et de se focaliser ànouveau sur le sportif.

Alexandre@AlexandreRolin

cyclisme24



Basket

En s’unissant avec un grand nom et unemarque clairement identifiée (Disney), lebasket français compte s’installer sur la durée.

A la manière de ce qui est fait avec Nike pour le All-Star Game (une réussite, même si leconcept semble s’essouffler), la Ligue Natio-nale souhaite fédérer un public plus large etfamilial, grâce à l’attrait Disney. Si on se réfèreà la fréquentation de la Disney Events Arenadurant ces trois jours, l’opération est plutôtréussie. Bien sûr, nous sommes loin d’unesalle parfaitement adaptée au basketball, avecune grande capacité d’accueil, mais c’est un

début. On regrettera néanmoins les petitsproblèmes techniques qui auront émaillés ceweek-end, comme le manque flagrant delumière dans la salle, très gênant, notammentpour le rendu télévisuel. Mais cette marge deprogression promet également de bonneschoses à envisager pour la suite.

La France garde sa place en Euroligue

Cerise sur le gâteau, Jordi Bertomeu, grand

patron de l’Euroleague de passage à Paris, aégalement apprécié le côté novateur de cettecompétition. « C’est la meilleure nouvelle venuede France depuis dix. C'est une expérienceunique qui est bonne pour le basket français et lebasket européen. […] Ce partenariat est unexcellent outil pour promouvoir notre sportauprès des enfants et des familles qui est l'undes objectifs de l'Euroligue. » Au final, les bonspoints sont plus nombreux que les mauvais,

alors ne faisons pas la fine bouche.

La formule sur le plan sportif, n’a pas bougé d’uniota, conservant le système d’une Coupe du Roien Espagne, par exemple : 8 équipes, des quartsde finale, demi-finales et bien sur une finale. Car oui, malgré toutes ces considérations d’ordre etmédiatiques, on en aurait presque oublié qu’untrophée était en jeu, le premier de la saison. Untrophée souvent très convoité, de par le concept

des matchs « à la vie, à la mort », et dont le vain-queur est bien souvent difficile à pronostiquer.Pourtant, cette édition aura dérogé à la règle.

Gravelines, Mickey, Donald et nous ...

L’actualité basket était très chargée ces derniers jours, entre le All-Star Weekend NBA et les50 ans de Michael Jordan. Coincée entre ces deux événements au rayonnement planétaire,

quelle pouvait bien être la place de la toute nouvelle Disneyland Paris Leader’s Cup LNB (ouf)

qui se testait en cette fin de semaine ? Une petite si on en croit le sort réservé à l’ex-Semaine

des As dans les médias. Un premier pari malheureusement perdu. Doit-on pour autant consi-

dérer ce crash-test comme un échec ? Certainement pas.

25Leaderscup



Gravelines en forme

Les deux équipes en forme du moment (Grave-lines-Dunkerque et Strasbourg) se sont retrou-

vés en finale et le BCM l’aura logiquementemporté au terme d’un weekend de trois jourstrès abouti. Le niveau de jeu global aura étébon (mis à part le premier quart de finale de13h vendredi dont le niveau frôla parfois lepathétique) et le spectacle fut au rendez-vous.

C’est la seconde fois en trois ans que Grave-lines-Dunkerque remporte l’épreuve, après enavoir été le finaliste malheureux la saison

dernière. L’occasion d’assoir un peu plus saplace dans le gotha pour un club encore trau-matisé par l’élimination au premier tour desplayoffs l’an dernier, malgré une saison régu-lière quasiment parfaite. Bien articulée autour de son meneur de jeu américain DwightBuycks, le club du Directeur Exécutif HervéBeddeleem s’affirme parmi les favoris de cettePro A version 2012-2013. Un championnatindécis s’il en est, mais qui commence à trou-

ver une certaine cohérence.

Ludovic Vaty, le talent français

Cette Leader’s Cup aura également consacréun talent français. A l’heure où notre champion-

nat se cherche encore une réelle identité, ilreste des joueurs français dominants, à l’imagede Ludovic Vaty, désigné MVP de la compéti-tion. Membre de cette fabuleuse génération88-89 (Nicolas Batum, Alexis Ajinça, AntoineDiot, Edwin Jackson, Kim Tillie, entre autres), ila dominé son sujet tout au long de la compéti-tion, livrant un duel homérique à son homologuestrasbourgeois, Alexis Ajinça en finale. Deux joueurs que l’on pourrait retrouver dans une liste

élargie en vue du prochain championnat d’Eu-rope.

Basket

Vincent @Vince_jay

La Leaders Cup à Disneyland

La Leaders Cup qui se déroule pour la première fois à Disneyland Paris dans l'en-

ceinte de la Disney Event Arena. Cette salle de basket posée sur un parking pour l'occasion, bénéficie d'une capacité de 4500 places. L'ambiance à la sauce Disneya pu dérouter les spectateurs et les joueurs (surtout les journalistes présents sur place) puisque des jingles comme "Hakuna Matata" ou encore "Tic Tac" ont réson-né dans l'enceinte pendant les temps morts.

Insolite !

26 Leaderscup



Le Combiné Nordique

Les favoris :

Les grands favoris de ces épreuves de combiné aux mondiaux, ce sont bien sûr les leaders de lacoupe du monde. L’Allemand Eric Frenzel et le Français Jason Lamy-Chappuis paraissent ainsi lesmieux placés pour aller récolter l’or. Mais il ne faut pas oublier le Norvégien Moan ou l’Autrichien

Gruber !Les Italiens à domicile auront aussi à cœur de bien faire et particulièrement Alessandro Pittin, untemps dauphin de Lamy-Chappuis.Parmi les outsiders cette année, Mikko Kokslien, Akito Watabe ou même Sébastien Lacroix tente-ront d’accrocher une médaille. Au niveau des équipes, les mieux placées pour monter sur le podium sont la Norvège, la France,le Japon l’Allemagne et l’Autriche.

Les jeux sont ouverts et tout reste possible !

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Team :

Nombre d’équipe par nation : 1 équipe de 4athlètesType de tremplin : HS106Nombre de sauts : 4 (1 saut par athlète)Ski de fond : 4x5kmDépart du fond : l’équipe qui a le plus de pointsau saut part première puis la seconde partdeuxième etc…

Individuel :

Type de tremplin : HS106 ou HS134Nombre de sauts : 1Ski de fond : 10kmDépart du fond: Le premier du saut part enpremier au fond puis le deuxième etc…

Team Sprint :Nombre d’équipe par nation : 2 équipes de 2athlètes chacuneType de tremplin : HS134Nombre de sauts : 2 (1 par athlète)Ski de fond : 2x7.5km avec changement d’ath-lète tout les 1.5kmDépart du fond: l’équipe qui a le plus de pointsau saut part première puis la seconde part deu-xième etc…

Présentaon des Championnats du Monde

Après les mondiaux d’alpin et de biathlon, on enchaîne avec les mondiaux de nordique !

Au menu : ski de fond, combiné nordique et saut à ski. Petit récapitulatif des épreuves,

des favoris et du programme à une semaine du début de ces Championnats du Monde à

Ski Nordique

Les épreuves

SKI nordique



Chez les hommes, le premier nom qui vient àl’esprit, c’est celui de l’Autrichien Gregor Schlierenzauer. Comment ne pas parler du

meilleur sauteur à ski de l’histoire ? Avec ses48 victoires, il est indéniablement l’un desfavoris de ces mondiaux. Son compatrioteMorgenstern, en retrait depuis le début de lasaison, pourrait aussi prétendre à un titre dechampion du monde comme en 2011 à Oslo.Les Norvégiens seront aussi à la lutte avecJacobsen ou Bardal, très en forme. Mais TomHilde et Andreas Stjernen ne comptent pasêtre en reste après avoir montré de solidesperformances ces derniers temps.Du côté des nouveaux prodiges, le SlovèneJaka Hvala peut briller. Le jeune AllemandWellinger tentera aussi de réaliser l’exploitavec ses compatriotes Freitag et Freund.Chez les outsiders, on pense bien sûr à Simon Ammann et même les Italiens qui feront toutpour décrocher les meilleures places à domi-cile.Pour les équipes, Allemagne, Autriche, Nor-vège et Slovénie sont les grandes favorites.

Les médailles surprises ne sont pas non plus àexclure si les conditions sont changeantes…

Du côté des filles, les favorites sont la Japo-naise Sara Takanashi, l’Américaine Sarah Hen-drickson et la Française Coline Mattel. L’Autri-

chienne Jacqueline Seifriedsberger sera aussià surveiller de très près. C’est la meilleurechance de médaille pour l’Autriche depuisla blessure de leur leader Daniela Iraschko.Certaines Norvégiennes comme Anette Sagenou Maren Lundby, quelques Allemandescomme Carina Vogt ou encore l’équipe slovènepourraient de même être dangereuses et aller chercher quelques médailles.L’Italienne Evelyn Insam, bien placée au clas-sement général de la Coupe du Monde, aurabien sûr envie de créer la surprise devant sonpublic et tentera d’aller chercher l’or. Au par équipe mixte, il faudra se méfier de laNorvège, très forte nation, mais aussi desItaliens et des Slovènes dont les filles ont étéchampionnes du monde junior…

En définitive, même si les grandes favorites deces mondiaux sont les mêmes que celles quidominent la saison, personne n’est à l’abri

d’une mauvaise ou d’une bonne surprise.

Le Saut à Ski

Les épreuves

Team :

Nombre d’équipe par nation : 1 équipe de 4 athlètes (4 hommes ou 2 hommes, 2 femmes)Type de tremplin : HS106 ou HS134

Nombre de sauts : 8 (2 sauts par athlète)

Individuel :

Type de tremplin : HS106 ou HS134Nombre de sauts : 2

Ski Nordique

SKI nordique



Ski Nordique

Le Ski de Fond

Pour les épreuves de sprint, il faudra suivre leSuédois Emil Joensson, leader de la coupe dumonde de sprint, et son compatriote Teodor Peterson. Attention aussi à l’Américain AndrewNewell dauphin de Joensson. Il faudra aussise méfier des Russes Nikita Kriukov et NikolavMorilov !

Sur les épreuves de distance, les hommes àsuivre seront tout d’abord les polyvalents DarioCologna, le Kazakh Alexey Poltoranin ouencore le Norvégien Petter Northug. Il faudraaussi compter avec les Russes Alexander Legkov, Ilia Chernusov et Maxim Vylegzhanin

tous trois membres du top 10.

Le Suédois Marcus Hellner sera à surveiller tout comme les Italiens Roland Clara etGiorgio Di Centa qui auront à cœur de briller devant leur public.

Du côté des Bleus, on suivra Cyril Miranda ensprint et le trio Maurice Manificat, Jean-MarcGaillard et Robin Duvillard en distance.

Martin Fourcade ne fera pas les mondiaux deNordique.

Chez les femmes, en sprint on suivra les perfor-mances des spécialistes norvégiennes MaikenCaspersen Fall, Celine Brun-Lie et Ingvlid Œst-berg, des Finlandaises Mona-Lisa Malvalehtoet Anne Kylloenen et de la Suédoise Ida Inge-marsdotter.Les Américaines Kikkan Randall et Ida Sergenttenteront aussi d’aller chercher des médailles.

Sur les épreuves de distance, les deux grandesfavorites seront la Polonaise Justyna Kowalc-zyk et la Norvégienne Marit Bjœrgen. Attentionaussi à ses compatriotes Therese Johaug,Heidi Wang, Astrid Jacobsen et Kristin Steira

toutes membres du Top 10 ! On suivra demême les Suédoises Charlotte Kalla et AnnaHaag, la Finlandaise Ritta Lisa Roponen ouencore la Russe Yulia Tchekaleva. A noter la présence de biathlètes commeMiriam Gössner, engagée dans le 10km libre etle relais allemand, ou encore la FinlandaiseMari Laukkanen.

On s’interessera aussi aux Françaises AuroreJean, Anouk Faivre-Picon et Celia Aymonier.

Les Epreuves

Sprint :

Distance : 1.5kmQualification : individuel puistournoi avec 6 fondeurs par manche

Contre la montre :

Distance : 10km pour lesDames / 15km pour leshommesType : Contre la montre indivi-duelTechnique : Libre suivant larègle de l’alternance dans lesgrands championnats

Team Sprint

Distance : 3x1.5km pour chacun des deux sprinteurs

SkiathlonDistance : 7.5km en Classique+ 7.5km en style libre pour lesdames (15 +15 pour leshommes)Type : Départ en ligneTechnique : Classique puisLibre

Relais

Distance : 4x5km pour lesdames / 4x10km pour leshommesType : Départ en ligneTechnique : 2 relais clas-siques puis 2 relais en stylelibre

Epreuve de Distance

Distance : 30km pour lesdames / 50km pour leshommesType : Départ en ligneTechnique : Classique

suivant la règle de l’alter-nance dans les grands cham-pionnats

SKI nordique

Marine@MarineBK24

Xavier @Xav_Neuner

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Tout le gratin du ski de fond mondial se retrou-

vait ce week-end à Davos pour un sprint clas-sique, un 10km pour les filles et un 15km pour les hommes.

L’occasion pour les fondeurs de peaufiner leur préparation avec un test grandeur nature et,pour certains tricolores, de jouer leur ticketpour les mondiaux.

En sprint dames, la victoire est attribuée à

l’intouchable Justyna Kowalczyk. La Polonaisedevance la grande favorite pour les mondiaux: la Norvégienne Marit Bjœrgen "seulement"deuxième. Aurore Jean continue de s’affirmer en sprint et échoue au pied du podium.Chez les hommes, la victoire revient auKazakh Alexey Poltoranin qui devance large-ment ses rivaux et à commencer par DarioCologna, deuxième. Grâce à sa qualificationpour le tableau final, Cyril Miranda a sansdoute validé son billet pour Predazzo.

Sur l'épreuve de distance, les favorites sont finprêtes ! En l'absence de Marit Bjœrgen, sacompatriote Therese Johaug s'est imposéedevant la Polonaise Kowalczyk et KristinSteira. A noter également la présence de labiathlète suisse Selina Gasparin qui prend la21ème place derrière les Françaises CeliaAymonier et Anouk Faivre-Picon.Du côté des hommes, le Suisse Dario Cologna

accroche la deuxième place derrière le Sué-dois Johan Olsson et devant le Russe Alexan-der Legkov. Le Norvégien Petter Northug araté sa compétition avec seulement une qua-torzième place finale. Les Français aussi sontprêts pour Predazzo. Maurice Magnificat a prisla sixième place, Jean Marc Gaillard la dou-zième devant Robin Duvillard treizième

Le TeamTour a débuté pour toutes les équipes

de saut à ski à Willingen le week-end dernier etc’est la Slovénie qui s’y était imposée.

Quoi de plus normal avec son tout nouveauprodige : Jaka Hvala. Il n’a pas 20 ans et il n’af-fiche qu’une Coupe du Monde à son compteur mais c’est déjà fait ! Le jeune Slovène duTriglav a remporté sa première victoire mercre-di à Klingenthal devant Takeuchi et Schlieren-zauer.

Malheureusement, il ne réitère pas l’exploit àOberstdorf. Cette fois, c’est l’Allemand Freitagqui s’impose à domicile devant le NorvégienStjernen et toujours l’Autrichien Schlierenzauer.

Mais définitivement, la palme d’or revient à laNorvège pour ce TeamTour avec sa victoiredimanche lors du concours par équipe et sestrès bons résultats individuels. Elle obtient lavictoire au général du TeamTour !

Vincent Descombes-Sevoie s’en sort quant àlui très bien avec une 21ème place sur le trem-plin de vol d’Oberstdorf.

Du côté des filles, très bonnes performancespour les Françaises avec deux podiums pour Coline Mattel et de très belles places pour sescompatriotes Lea Lemare et Julia Clair.

On les retrouvera tous dès le 22 février à Pre-dazzo pour les Mondiaux de ski nordique !

Le Saut à Ski

Ski Nordique

Les résultats du Week-End

Ski de Fond

SKI nordique

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A la semaine prochaine ...

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