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Orchestre de Paris – Amours perdues, amours cachées – Samedi 9 avril 2016

Amours perdues, amours cachées – Miller, Frédéric Peyrat, Aurélien Sabouret, Hikaru Sato, violoncelles Léa Sarfati, soprano Coproduction orchestre de paris, philharmonie de

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SAMEDI 9 AVRIL 2016 – 15HSalle de répétition

Amours perdues, amours cachées

Hector BerliozLes Nuits d’été (tr. lionel Bord)

Richard WagnerWesendonck Lieder (tr. lionel Bord)

Cameron Crozman, Thomas Duran, Claude Giron, Marie Leclercq, Florian Miller, Frédéric Peyrat, Aurélien Sabouret, Hikaru Sato, violoncellesLéa Sarfati, soprano

Coproduction orchestre de paris, philharmonie de paris.

Fin du ConCert verS 16h.

de l’Orchestre de Paris

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Hector Berlioz (1803-1869)Les Nuits d’été

villanelle

le spectre de la rose

Sur les lagunes

absence

au cimetière

l’île inconnue

Composition : 1834-1838 en version voix et piano.

publication : 1841, paris, adolphe Catelin et Cie.

durée : environ 30 minutes.

Berlioz ne fut pas avare de commentaires sur sa musique, aussi bien dans ses Mémoires, commencées dès 1849, que dans ses lettres. des Nuits d’été, pourtant, il dit peu, expliquant simplement qu’il s’agit de « six morceaux de chant de divers caractères. » puis il ajoute : « C’est curieux, mais cela exige une bien grande délicatesse d’exécution. C’est pour petit orchestre, avec très peu d’instruments à vent. » Faut-il déduire de cette inhabituelle discrétion que la mélancolie qui s’exhale de ces pièces nocturnes touchait Berlioz en quelque lieu secret, charriant des regrets qu’il ne pouvait ou voulait partager ?

il serait absurde en tous cas de considérer ce silence comme l’indice d’un quelconque manque d’importance de ces Nuits d’été, dont le titre est un clin d’œil au Shakespeare que Berlioz vénérait tant. le compositeur prit ainsi la peine de préciser à Joseph d’ortigue en 1852 : « ce n’est point de la musique de pacotille, [et] il faut être musicien et chanteur et pianiste consommé pour rendre fidèlement ces petites compositions. » dès la version chant et piano, parue en 1841, Berlioz échappe sans équivoque à la romance tant par le soin apporté à l’accompagnement que par la liberté de la phrase chantée, et trouve pour accompagner les poèmes de théophile Gautier un style qui traite la « tradition » (notamment dans les formes, qui continuent d’affirmer une certaine simplicité) avec un raffinement jusqu’ici inusité. le pianiste et compositeur Stephen heller, ami de Berlioz, ne s’y trompa pas un instant, et il s’enthousiasmait ainsi dans les colonnes de la célèbre Revue et Gazette musicale de Paris à l’été 1841 : « [ces] nouvelles mélodies que nous avons sous les yeux [sont une] offrande modeste mais

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pure, où l’on retrouve sous une forme pleine d’originalité et de grâce toutes les riches qualités de ses grandes œuvres instrumentales. Berlioz se révèle à chaque page, chaque mesure porte son cachet, et reflète pour ainsi dire quelque chose de sa physionomie. »

l’orchestration, faite en deux salves (1843 pour Absence, 1856 pour les autres), prolongea l’impression de raffinement en témoignant d’une préoccupation quasiment chambriste – ce que fait également, à sa façon, la transcription pour violoncelles et soprano de lionel Bord.

Richard Wagner (1813-1883)Wesendonck Lieder

der engel [l’ange]

Stehe still [arrête-toi]

im treibhaus [dans la serre]

Schmerzen [douleurs]

träume [rêves]

Composition : 30 novembre 1857-1er mai 1858.

Création : privée, le 30 juillet 1862, dans la villa des Schott à laubenheim près de Mayence,

avec hans von Bülow au piano.

publication : 1862, Schott, sous le titre Fünf Gedichte für eine Frauenstimme mit Pianoforte

Begleitung.

durée : environ 25 minutes.

l’on pourrait se croire au milieu du duo d’amour de tristan et isolde : « Quand deux regards ne font qu’un / Quand deux âmes s’épousent / Quand deux êtres se reconnaissent / Le but de tout espoir est proche / Étonnées, les lèvres se taisent » ; mais il s’agit du deuxième morceau des Wesendonck Lieder, qui en sont les contemporains. Sur les deux œuvres plane la même figure tutélaire, celle de Mathilde Wesendonck, épouse d’un protecteur de Wagner, avec laquelle le compositeur noue une idylle passionnée au cours de l’hiver 1857-1858.

il s’agit d’ailleurs du seul opus des œuvres de maturité à utiliser un texte qui n’est pas du compositeur (Wagner compose au fur et à mesure ses lieder sur les poèmes que Mathilde écrit) – ainsi que d’une des très rares

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incursions vocales en dehors du monde de l’opéra. L’influence wagnérienne (et, à travers le compositeur, celle de Schopenhauer) se laisse déceler dans certains des thèmes traités par la jeune femme, tandis que d’autres font appel à des topoï du romantisme ou de la littérature amoureuse.

la proximité entre le recueil et Tristan et Isolde est musicalement décelable dès le premier instant dans Im Treibhaus (qui utilise le thème de la solitude de tristan au début de l’acte iii) et Träume (esquisse de l’invocation à la nuit du deuxième acte, dans le même la bémol majeur), sous-titrés « études pour tristan et isolde ». le langage reste cependant très marqué par les opéras précédents ; certains motifs se trouvent dérivés des pages déjà composées de la Tétralogie (que Wagner vient de laisser en suspens au milieu de Siegfried), tandis que la tempête qui ouvre Stehe still se souvient aussi bien de La Walkyrie que du Vaisseau fantôme.

Angèle Leroy

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Hector BerliozLes Nuits d’été

Villanelle

Quand viendra la saison nouvelle,Quand auront disparu les froids,tous les deux nous irons, ma belle,pour cueillir le muguet aux bois.Sous nos pieds égrenant les perlesQue l’on voit au matin trembler,nous irons écouter les merlesSiffler.

le printemps est venu, ma belle,C’est le mois des amants bénis ;et i’oiseau, satinant son aile,dit des vers au rebord du nid.oh, viens donc, sur ce banc de moussepour parler de nos beaux amours,et dis-moi de ta voix si douce :« toujours ! »

loin, bien loin, égarant nos courses,Faisons fuir le lapin caché,et le daim au miroir des sourcesadmirant son grand bois penché !puis chez nous, tout heureux, tout aises,en paniers enlaçant nos doigts,revenons, rapportant des fraisesdes bois.

Le spectre de la rose

Soulève ta paupière closeQu’effleure un songe virginal,Je suis le spectre d’une roseQue tu portais hier au bal.

tu me pris encore emperléedes pleurs d’argent de l’arrosoir,et parmi la fête étoilée,tu me promenas tout le soir.

o toi, qui de ma mort fus cause,Sans que tu puisses le chasser,toutes les nuits mon spectre roseÀ ton chevet viendra danser.Mais ne crains rien, je ne réclameni messe ni de profundis.Ce léger parfum est mon âmeet j’arrive du paradis.Mon destin fut digne d’envie,et pour avoir un sort si beauplus d’un aurait donné sa vie.Car sur ton sein j’ai mon tombeau,et sur l’albâtre où je reposeun poète avec un baiserécrivit : « Ci-gît une roseQue tous les rois vont jalouser ».

Sur les lagunes : lamento

Ma belle mie est morte,Je pleurerai toujours ;Sous la tombe elle emporteMon âme et mes amours.dans le ciel sans m’attendreelle s’en retourna ;l’ange qui l’emmenane voulut pas me prendre.Que mon sort est amer !ah, sans amour s’en aller sur la mer !

la blanche créatureest couchée au cercueil.Comme dans la naturetout me paraît en deuil !

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la colombe oubliéepleure et songe à l’absent ;Mon âme pleure et sentQu’elle est dépareillée.Que mon sort est amer !ah, sans amour s’en aller sur la mer !

Sur moi la nuit immenseS’étend comme un linceul.Je chante ma romanceQue le ciel entend seul.ah, comme elle était belleet comme je l’aimais !Je n’aimerai jamaisune femme autant qu’elle.Que mon sort est amer !ah, sans amour s’en aller sur la mer !

Absence

reviens, reviens, ma bien-aimée !Comme une fleur loin du soleilLa fleur de ma vie est ferméeloin de ton sourire vermeil.

entre nos cœurs quelle distance !tant d’espace entre nos baisers !o sort amer ! o dure absence !o grands désirs inapaisés !

reviens, reviens,…

d’ici là-bas que de campagnes,Que de villes et de hameaux,Que de vallons et de montagnes,a lasser le pied des chevaux !

reviens, reviens,…

Au cimetière

Connaissez-vous la blanche tombeOù flotte avec un son plaintifl’ombre d’un if ?Sur l’if une pâle colombe,triste et seule au soleil couchant,Chante son chant :

un air maladivement tendre,À la fois charmant et fatal,Qui vous fait malet qu’on voudrait toujours entendre ;un air comme en soupire aux cieuxl’ange amoureux.

on dirait que l’âme éveilléepleure sous terre à l’unissonde la chanson,et du malheur d’être oubliéeSe plaint dans un roucoulementBien doucement.

Sur les ailes de la musiqueon sent lentement revenirun souvenir.une ombre, une forme angéliquepasse dans un rayon tremblanten voile blanc.

les belles de nuit demi-closesJettent leur parfum faible et douxautour de vous,et le fantôme aux molles posesMurmure en vous tendant les bras :« tu reviendras ? »

oh jamais plus, près de la tombeJe n’irai, quand descend le soirau manteau noir,

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écouter la pâle colombeChanter sur la pointe de l’ifSon chant plaintif !

L’Île inconnue

dites, la jeune belle,où voulez-vous aller ?La voile enfle son aile,La brise va souffler !

l’aviron est d’ivoire,le pavillon de moire,Le gouvernail d’or fin.J’ai pour lest une orange,pour voile une aile d’ange,pour mousse un séraphin.

dites, la jeune belle,où voulez-vous aller ?La voile enfle son aile,La brise va souffler.

est-ce dans la Baltique ?Dans la mer Pacifique ?dans i’Île de Java ?ou bien est-ce en norvège,Cueillir la fleur de neige,Ou la fleur d’Angsoka ?

dites, la jeune belle,où voulez-vous aller ?La voile enfle son aile,La brise va souffler !

« Menez-moi, dit la belle,À la rive fidèleoù l’on aime toujours ! »Cette rive, ma chère,

on ne la connaît guèreau pays des amours.

Richard WagnerWesendonck Lieder

L’Ange

aux premiers jours de l’enfance,J’ai souvent entendu dire des angesQu’ils échangeaient les sublimes félicités célestesContre la lumière du soleil terrestre.ainsi, quand un cœur en peineCache son chagrin au monde,Quand il saigne en silenceet se consume en larmes,Quand il prie avec ferveur,ne demandant que sa délivrance,l’ange descend vers luiet le porte doucement au Ciel.oui, un ange est aussi descendu vers moi,et sur ses ailes étincelantesemporte, loin de toute douleur,Mon esprit vers le Ciel !

Ne bouge pas !

Bourdonnant, bruissant rouet du temps,arpenteur de l’éternité,Sphères étincelantes du vaste universQui encerclez notre globe,Création originelle, halte !Cessez votre perpétuel devenir, laissez-moi être !halte, force créatrice,

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pensée première qui toujours crée !Arrêtez, souffles ! Taisez-vous, désirs !donnez-moi une seule seconde de silence !pouls affolé, calme tes battements !Cesse, jour éternel de la volonté !Afin que, dans un heureux et doux oubli,Je puisse prendre la mesure de ma joie !Quand les yeux boivent la joie dans d’autres yeux,Que l’âme entière se noie dans une autre âme,Que l’être se retrouve dans un autre être,et que le but de tous les espoirs est proche,les lèvres sont muettes, silencieuses dans leur étonnement,et notre cœur secret n’a plus aucun désir.l’homme reconnaît le sceau de l’éternitéet résout son énigme, sainte nature !

Dans la serre

Couronnes de feuillage, en hautes arches,Baldaquins d’émeraude,vous, enfants des régions lointaines,dites-moi pourquoi vous vous lamentez.en silence, vous inclinez vos branches,tracez des signes dans l’air,et, témoin muet de vos peines,S’exhale un doux parfum.tout grand, dans votre désir ardent,vous ouvrez vos bras,et étreignez vainementl’horreur du vide affreux.Je sais bien, pauvres plantes,Que nous partageons le même destin.Même si nous vivons dans une lumière

éclatante,notre foyer n’est pas ici !Comme le soleil quitte heureuxl’éclat vide du jour,Celui qui souffre vraimentSe drape dans l’obscur manteau du silence.tout devient calme. un bruissementremplit d’effroi l’obscurité :Je vois de lourdes gouttes suspenduesÀ la lisière verte des feuilles.

Douleurs

Soleil, tu pleures tous les soirsde tes beaux yeux rougissants,en te baignant dans le miroir de la mer,terrassé par une mort prématurée.Mais tu reviens dans ton ancienne splendeur,Gloire du monde obscur,réveillé au petit matin,Comme un fier héros vainqueur !pourquoi devrais-je donc me lamenter,pourquoi mon cœur devrait-il être si lourd,puisque le soleil lui-même doit désespérer,puisque le soleil doit disparaître ?et si la mort donne naissance à la vie,Si les douleurs apportent la joie,oh, comme je te remerciedes douleurs que tu m’as données, nature !

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Rêves

dis, quels rêves merveilleuxGardent mon âme prisonnièreet ne sont pas, comme bulles de savon,évanouis dans un néant désolé ?rêves qui, à chaque heureDe chaque jour, fleurissent, plus beaux,Et qui, préfigurant le ciel,traversent bienfaisants mon esprit.rêves qui, comme des rayons de gloire,S’enfoncent dans l’âmepour y peindre une éternelle image :oubli de tout, souvenir unique !rêves semblables au soleil de printemps,Dont les baisers font sortir des fleurs de la neige,Qui, avec une félicité inimaginable,accueillent le jour nouveau.Et croissent, et fleurissent,et, rêvant, exhalent leur parfum,et se fanent, doucement, sur ta poitrine,puis descendent au tombeau.

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Léa Sarfatiaprès des études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris, léa Sarfati a étudié le chant avec Mirella Freni (obtention de la bourse au mérite nicolai Ghiaurov) et avec Jorge Chaminé, et a été pensionnaire du Centre national d’insertion professionnelle des artistes lyriques (Cnipal) en 2007-2008. elle se perfectionne actuellement auprès d’élène Golgevit et de Claudine hunault. elle est lauréate de plusieurs concours internationaux et se produit en soliste dans divers opéras et festivals tels l’opéra Comique, l’amphithéâtre de l’opéra Bastille, les opéras de rennes et Marseille, l’arsenal de Metz, le théâtre de Monaco, la philharmonie de Berlin, le Konzerthaus Berlin, l’opéra de Stuttgart, l’opéra de Brasov (roumanie), le Festival de Menton, le Festival CiMa (Monte argentario) ainsi que de nombreux festivals en pologne, aux états-unis et au Canada, dans les rôles de leila, Mimi, lauretta, Micaela, Marguerite, la voix humaine, violetta, la petite renarde rusée, Serpina, pamina, Juliette, etc, mais aussi dans des opérettes, des créations contemporaines et des oratorios. en 2007, le metteur en scène Gregory Cauvin crée et met en scène pour elle le spectacle lyrique Mélodrame dans un boudoir qui sera joué plus d’une quarantaine de fois dans toute l’europe et unanimement salué par la presse. elle est régulièrement invitée sur France Musique, France inter et radio Classique, en récital avec piano

(avec Jeff Cohen, Kotaro Fukuma, etc.) ou avec le vibraphoniste illya amar (leur duo lame vocale est créé depuis 2008 et leur spectacle autour de l’exil juif a été joué de new York à Kaboul en passant par l’europe). parmi ses récentes productions, citons le rôle de Chloé de l’opéra L’écume des jours d’edison denisov à l’opéra national de Stuttgart sous la direction de Sylvain Cambreling et le rôle de Wendy de l’opéra Peter Pan de richard ayres en tournée au Komische Oper de Berlin et au Welsh national opera (royaume-uni) ; la création lyrique J’adore mourir mise en scène par Claudine hunault et dirigée par alexandra Cravero ; adèle dans la Chauve-Souris de Strauss, la poupée dans la création lyrique Patoussalafoi de Matteo Franceschini, mise en scène par Johanny Bert à l’opéra de Saint-etienne et en tournée. elle a participé au week-end « portes ouvertes » de la philharmonie de paris en 2015, aux côtés des violoncellistes de l’orchestre de paris dans un programme identique à celui d’aujourd’hui. Son spectacle autour du conte médiéval de Berthe au grand pied (musique et harpe Mathilde Malenfant/mise en scène Jean-Michel Fournereau) est en tournée en France (opéra de Clermont-Ferrand, opéra de tours, etc.) au cours de cette saison. elle sera également alice dans Alice au pays des merveilles de Johannes harneit à l’opéra national de Stuttgart (direction Stefan Schreiber/mise en scène Barbara tacchini).

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Cameron Crozman violoncellele violoncelliste canadien Cameron Crozman se produit régulièrement en soliste ou en chambriste dans les salles les plus prestigieuses, comme le Centre d’art oriental de Shanghai, la philharmonie de Berlin, la philharmonie de paris ou le Centre national des arts du Canada. Captivé par la musique de son temps, il travaille régulièrement avec des compositeurs et s’emploie à promouvoir la musique canadienne contemporaine, en créant dans divers pays européens plusieurs pièces du répertoire canadien. élève de Michel Strauss au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris, il est passionné par la musique de chambre et joue aux côtés de musiciens tels les membres des quatuors tokyo, Saint-lawrence et new orford ainsi qu’avec les pianistes andré Laplante, Denis Pascal et Huw Watkins. Cameron Crozman joue le violoncelle Stradivarius « Bonjour » ca. 1696 et l’archet adam « Shaw » ca. 1830 qui lui sont généreusement prêtés par la Banque d’instruments du Conseil des arts du Canada.

Thomas Duran violoncelleaprès des études musicales au Crr de toulouse, thomas duran intègre en 1996 le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris dans les classes de violoncelle et musique de chambre de philippe Muller et pierre-laurent aimard. durant ses études, il bénéficie des conseils de Christophe Coin, Marc Coppey, lluis

Claret, roland pidoux, Jean-Guihen Queyras, Christian ivaldi… il est lauréat de plusieurs concours et fondations (Bourse aida, académie ravel, concours internationaux de Murcia, Stuttgart…). il est régulièrement invité à se produire en soliste en France et à l’étranger avec l’orchestre national Bordeaux-aquitaine, le Kammerorchester de Stuttgart, l’orchestre de Murcia, et comme chambriste avec Jean-François heisser, péter Csaba, tabea Zimmerman, Marc Coppey, Jean-Guihen Queyras et l’ensemble Carpe diem. Musicien éclectique et curieux, thomas duran multiplie les expériences variées, que ce soit en musique contemporaine (concerts et enregistrements avec alternance, Court-Circuit et l’ensemble intercontemporain) ou sur instruments d’époque (david Simpson, Jaap ter linden, l’ensemble Baroque de Bordeaux, la Chambre philharmonique…). après avoir occupé pendant huit saisons la place de premier violoncelle solo de l’orchestre national Bordeaux-aquitaine, il intègre l’orchestre de paris en 2009. titulaire du certificat d’aptitude de violoncelle, il est nommé professeur de violoncelle au Crr de paris en 2011.

Claude Giron violoncelleClaude Giron commence le violoncelle et le piano à l’école de musique de rochefort-sur-mer. elle entre en 1988 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris dans les classes de roland pidoux (violoncelle) et

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Michel Strauss (musique de chambre). elle obtient, trois ans plus tard, un premier prix dans chacune de ces deux disciplines. lors de master classes données au Conservatoire, elle rencontre aldo parisot et décide de partir étudier à l’université Yale où il enseigne. Munie d’une bourse Fullbright et d’une bourse du ministère de la Culture, elle y passe trois ans et obtient un Master of Music et un « artist diploma ». Ce séjour lui permet de travailler avec le tokyo String Quartet et d’être lauréate de plusieurs concours internationaux aux états-unis. À son retour en France en 1994, elle intègre l’orchestre philharmonique de radio France, puis, en 1999, l’orchestre de paris. parallèlement à la musique de chambre qu’elle pratique au sein de diverses formations, Claude Giron a aussi enregistré un disque avec le pianiste de jazz ahmad Jamal et a participé à de nombreux concerts en orchestre de chambre (european Camerata) et à des ensembles de violoncelles (octuor de paris). depuis 1999, elle est membre du groupe pink Martini avec qui elle se produit à l’occasion de tournées européennes. en 2006, elle rejoint le groupe de musique yiddish Sirba octet avec lequel elle a déjà enregistré plusieurs Cd dont le dernier Tantz, qui a été plébiscité par la presse et la critique.

Marie Leclercq violoncelleMarie leclercq commence le violoncelle au Conservatoire de dijon dans la classe de Christian Wolff. Elle bénéficie également des conseils de

Xavier Gagnepain au Conservatoire de Boulogne-Billancourt. À 18 ans, elle rentre première nommée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris, dans la classe de philippe Muller. premier prix du concours international Jean Françaix, elle est aussi lauréate du Festival des arcs et se produit en soliste avec l’orchestre des pays de Savoie. en 2002, elle devient titulaire de l’orchestre de paris. Marie leclercq mène en parallèle une activité de chambriste jouant dans des salles prestigieuses (Salle pleyel, Cité de la musique, amphithéâtre de l’opéra Bastille, musée d’orsay, auditorium de dijon, Moulin d’andé...) et participe à différents festivals (Festivals de Quatuor à Cordes du lubéron et de Bordeaux, abbaye de royaumont, villa Musica en allemagne...). pendant 6 ans, elle fait partie du Quatuor thymos, qui enregistre notamment deux disques en collaboration avec Christoph eschenbach. elle se produit également entre autres avec le Quatuor Manfred, le Quatuor rosamonde et le Quintette Moraguès.

Florian Miller violoncelleFlorian Miller commence le violoncelle à l’âge de 7 ans avec son grand-père, Jacques Cazauran. en 1998, il est admis dans la classe d’annie Cochet au Cnr de paris où il obtient en 2002 un premier prix à l’unanimité. il se perfectionne ensuite avec henri demarquette et philippe Muller avant d’être reçu, en 2005, au Conservatoire

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national supérieur de musique et de danse de paris dans la classe de Jean-Marie Gamard. il y suit un double cursus de violoncelle avec Jérôme pernoo et de musique de chambre avec Marc Coppey. parallèlement, il a été membre de l’orchestre français des Jeunes, de l’orchestre des Jeunes de l’union européenne, ainsi que de l’académie de l’orchestre de paris. en 2009, il obtient son diplôme de formation supérieure (dFS). il est musicien titulaire de l’orchestre de paris depuis 2008. Florian Miller se consacre parallèlement à la musique de chambre et a notamment bénéficié des conseils du Quatuor Ysaÿe.

Frédéric Peyrat violoncelleMembre de l’orchestre de paris depuis 2001, Frédéric peyrat collabore également avec l’orchestre les dissonances qui interprète le répertoire symphonique sans direction. prix de la SaCeM au 19e concours européen de musique de chambre de paris au sein du Quatuor novo, il pratique la musique de chambre dans des formations très variées : il a donné de nombreux concerts en duo avec piano, dont une intégrale des sonates de Beethoven sur instruments d’époque, mais aussi avec le trio henry, le Quatuor alma, le Quatuor assaï… il se produit régulièrement dans les festivals européens et dans les saisons musicales à paris et en région. en soliste, Frédéric peyrat s’est produit à plusieurs reprises avec l’orchestre symphonique et lyrique de paris, et en 2016, avec l’orchestre de l’alliance

Salle Gaveau à paris dans le Triple concerto de Beethoven. de 1999 à 2001, il est violoncelle solo de l’orchestre des régions européennes avec lequel il enregistre un disque Schoenberg/Chostakovitch, puis fait partie de l’ensemble le Musiche composé de musiciens issus des grandes formations européennes (philharmonie de Berlin, london philharmonic orchestra). premiers prix de violoncelle et musique de chambre au Conservatoire national de musique et de danse de paris dans les classes de Jean-Marie Gamard, philippe Muller, daria hovora, alain Meunier et Jean Mouillère, il a été formé par annie Cochet, Xavier Gagnepain et hortense Cartier-Bresson. Frédéric peyrat a aussi reçu les conseils de grands maîtres tels Günter pichler, régis pasquier, Miguel da Silva ou natalia Shajovskaya. il joue un violoncelle de pieter rombouts fait à amsterdam vers 1710.

Aurélien Sabouret violoncelleaurélien Sabouret est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris et de l’université de Boston. Ses maîtres sont les violoncellistes philippe Bary, Jean-Marie Gamard et andrès diaz. il a été membre de l’orchestre de paris de 2001 à 2008 et occupe désormais le poste de premier violoncelle Solo à l’orchestre de l’opéra national de paris. il joue sur un instrument de paul Bailly fait à paris en 1903.

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Hikaru Sato violoncellehikaru Sato commence le violoncelle à l’âge de 5 ans auprès de son père Yoshio Sato, qui fut le premier élève japonais de pablo Casals. il reçoit ensuite l’enseignement de reine Flachot à l’université des arts de tokyo, puis se rend à paris pour poursuivre ses études dans la classe d’andré navarra au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris. il obtient un premier prix de violoncelle ainsi qu’un premier prix de musique de chambre (classe de Jean hubeau). lauréat du Concours international de Genève, il est nommé en 1978 deuxième violoncelle solo de l’orchestre de nice-Côte d’azur. parallèlement, il nourrit sa passion pour la musique de chambre au côté de paul tortelier. il entre à l’orchestre de paris comme titulaire en 1979. il donne de nombreux concerts en soliste et en musique de chambre en France, allemagne, israël, italie, irlande, Belgique, espagne, argentine, thaïlande et au Japon. plusieurs de ses concerts sont retransmis sur France Musique et sur la nhK (Japon). en 2005, il est invité à participer au Congrès international de violoncelle à Kobe au Japon. hikaru Sato a été professeur au Conservatoire de noisy-le-Grand pendant vingt ans et est l’un des membres fondateurs du Quatuor à Cordes de paris. il est professeur auprès de l’orchestre des jeunes démos (dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) depuis sa création.

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— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, RenaultGecina, IMCD

Angeris, Artelia, À Table, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, Q-Park, UTB Et les réseaux partenaires : Le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LES MÉCÈNES DE L’ACQUISITION DE

« SAINTE CÉCILE JOUANT DU VIOLON »

DE W. P. CRABETH —Aéroports de Paris

Angeris, Batyom, Groupe Balas, Groupe Imestia

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Anne-Charlotte Amory, Patricia Barbizet, Éric Coutts, Jean Bouquot,

Dominique Desailly et Nicole Lamson, Xavier Marin, Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo,

Raoul Salomon, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

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LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

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Champagne Deutz, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Demory, Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances

Philippe Stroobant, les Amis de la Philharmonie de Paris, Cabinet Otto et AssociésLes 1053 donateurs de la campagne « Donnons pour Démos »

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L’Orchestre de Paris remercie les mécènes et partenaires pour leur généreux soutien

LES MÉCÈNES

Mécène principal et membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris

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LES PARTENAIRES MÉDIAS

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