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ÉDITORIAL 2017COLLECTIF PAMPA
N ous sommes un collectif de seize personnes (acteurs et metteurs en scène, techniciens, administratrice, sortants d’écoles nationales
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (CNSAD), École de Théâtre National de Strasbourg (TNS) pour les artistes,
ENSATT ou Sorbonne pour les autres). Ce collectif a été constitué à l’initiative de Matthieu Dessertine, acteur récurent d’Olivier Py
(Orlando, dans Orlando ou l’impatience, Roméo, dans Roméo et Juliette, ou encore Edgar dans Le Roi Lear) Nous avons aujourd’hui la
chance de travailler en tant qu’acteurs et metteurs en scènes sur les plus grandes scènes françaises et étrangères (entre autres au Festival
IN d’Avignon, au Théâtre National de la Colline, à l’Odéon - Théâtre de l’Europe et dans diverses scènes nationales).
Nous ne sommes pas un sujet, mais un champ de bataille, le lieu où se rencontrent une multiplicité de perspectives
sur le monde et la vie. - Friedrich Nietzsche
Pampa, comme un champ de bataille, un champ d’ouverture
sur le monde, un champ de paroles ?
C’est sous cet angle, et habités par cette idée d’un partage, d’une
rencontre et d’une réflexion sur le monde que nous aimerions vivre cette nouvelle édition du festival Pampa.
Continuer notre chemin, qui se nourrit, années après années, de
vos paroles de spectateurs, de votre présence, de notre envie de
faire notre métier : celui de rassembler. Fort de son succès l’année
passée nous reprenons le spectacle Ivanov, sous la direction de
Benjamin Porée, avec l’ensemble de la troupe ; une adaptation
des Trois Soeurs d’Anton Tchekhov, J’ai su que je ne vivrai plus
que pour me souvenir, mis en scène par Benjamin Porée ;
Démons de Lars Norén, mis en scène par Matthieu Dessertine ;
et enfin Cabaret, écriture collective et musicale, sous la direction
d’Antoine Sarrazin. Chaque spectacle sera suivi d’un entracte qui
permettra aux spectateurs d’aller se restaurer à la buvette. Cette année deux concerts qui viendront ouvrir et clôturer le festival. Les lacets des fées - groupe bordelais - lancera cette édition 2017.
Bien sûr nous voulons continuer de vous faire découvrir d’autres
artistes de votre région, d’autres spectacles, d’autres formes. Cette
année nous mettons à l’honneur notre partenariat avec le Festival
du TROC - Théâtre du Roi de coeur / situé à Maurens - et le Festival
Champ Libre situé à Saint-Junien et inviterons un de leurs
spectacles : Premier empire - solo de Clown pour le Troc et Stabat
mater furiosa pour Champ Libre. Nous invitons également Songe
d’une nuit d’été de William Shakespeare par la compagnie ADN
(issue de l’école de théâtre supérieure nationale de Bordeaux Aquitaine). Cette multiplicité des propositions, des regards et
des arts nous semble primordiale pour renforcer la curiosité et
l’ouverture à l’autre.
Nous aimerions placer cette édition sous le signe du dialogue
et continuer ainsi d’enrichir le travail en dehors de la
représentation théâtrale. Nous proposerons une grande table
à laquelle viendrait s’asseoir quiconque en aurait le désir, afin que la parole circule et que nous puissions échanger avec
chacun. Cette année, sur l’initiative de Damien Thomas, qui
nous a conviés à debattre aux Rencontres pour une culture
populaire, nous persistons dans l’idée que la culture c’est nous
tous et chacun d’entre nous dans sa diversité.
Comme les années précédentes le prix des places reste très bas : 7euros par personne et par spectacles et gratuité pour les
enfants de moins de 8 ans. La qualité d’un spectacle ne doit
pas - à notre sens - être jugée au prix de la place. Nous sommes ravis d’acceuillir grâce à ce tarif démocratique et populaire des
lycéens, des retraités, des familles nombreuses, et nos voisins...
ÉDITORIAL PIERRE CASSIGNARD
Parrain du festival
Je viens d’avoir cinquante ans.
J’ai quitté Sainte-Foy-La-Grande, j’en avais dix-huit, pour «monter» à Paris et «faire du théâtre». C’était il y a trente-
deux ans !
L’école de la Rue Blanche, le Conservatoire... Mais surtout
tout ce qui a suivi :
Voilà trente-deux ans que je vis une vie dont je n’osais même pas rêver : au contact du public, de grands textes (classiques ou contemporains), de partenaires formidables,
de grands metteurs en scène, et je vous assure que tous les
matins en me brossant les dents, face à moi-même dans la
glace, je dis « MERCI »
Rien de ma vie aujourd’hui n’aurait été possible s’il n’avait
existé à Sainte-Foy une petite cellule de création : «Le compagnons du Théâtre». RIEN, je le jure.
C’est à Sainte-Foy que mon goût pour le théâtre est né, dans
cette salle Agallio au 6 de la rue Chanzy, enfermé jusqu’à
pas d’heures avec mes copains, à apprendre des textes, à en écrire, à cultiver ce besoin de divertir mes semblables.
Et c’est cet enthousiasme que j’avais à Sainte-Foy que je
repense, chaque fois que je débute un nouveau projet
aujourd’hui.
Cet enthousiasme je le garde précieusement, intact. C’est
mon maître étalon.
Je mesure aujourd’hui l’importance de ces fragiles
maillons, implantés «en région», qui font rayonner la joie, le
partage, la passion et l’enthousiasme.
Alors, parrainer le Festival Pampa cette année, plus qu’un
devoir, c’est un honneur. J’ai envie de les aider et j’ai envie
de demander qu’on les aide.
Personne ne se rend plus compte aujourd’hui combien,
chaque initiative pour nous réunir est capitale. Et quoi de
plus beau que trois cents personnes, réunies dans le noir,
sérrés les uns contre les autres, qui éclatent de rire ou
s’émeuvent en même temps. Je vous jure : on en a besoin !
Ils sont jeunes, pourtant déjà si expérimentés, et bouillonnants...
J’ai envie qu’on leur tende la main, moi je le fais aujourd’hui.
PROGRAMME ET AFFICHE
Vendredi 11 Août
19 H Cabaret ( création autour des figures des années 80 )21 H Concert d’ouverture
Samedi 12 Août
19 H Démons de Lars Noren 21 H Ivanov de Tchekhov ( reprise)
Dimanche 13 Août
11 H Premier empire ( spectacle de clown tout public )18 H Stabat mater de Jean Pierre Siméon par le festival champ libre 19 H 30 Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare21 H J’ai su que je ne vivrai plus que pour me souvenir ( adaptation très libre d’après Les trois sœurs de Tchekhov)
Lundi 14 Août
11 H Premier empire18 H Stabat mater 19 H 30 Le songe d’une nuit d’été 21 H J’ai su que je ne vivrai plus que pour me souvenir
Mardi 15 Août
11 H Premier empire 19 H Cabaret 21 H Ivanov
Mercredi 16 Août
11 H Premier empire 19 H Démons 21 H J’ai su que je ne vivrai plus que pour me souvenir
Jeudi 17 Août
19 H Cabaret 21 H Ivanov
Vendredi 18 Août
19 H Démons 21 H Ivanov
Samedi 19 Août
19 H Cabaret 21 H J’ai su que je ne vivrai plus que pour me souvenir
Dimanche 20 Août
19 H Démons 21 H Concert de clôture
RÉSERVATIONS [email protected]
MATTHIEU DESSERTINE Fondateur
ANTHONY BOULLONNOISFondateur
JESSICA DALLE
Fondateur du collectif et festival PAMPA, il passe par la classe libre des Cours Florent avant d’intégrer le CNSAD. Il travaille avec Jean-Pierre Garnier dans La Coupe et les lèvres en 2010 au théâtre de la Tempête, et avec Benjamin Porée dans Une Saison en enfer d’Arthur Rimbaud en 2014, mais surtout avec Olivier Py dans Les Enfants de saturne en 2009, puis il est Roméo dans Roméo et Juliette au Théâtre de l’Odéon-Théâtre de l’Europe en 2011, Orlando dans Orlando ou l’Impatience (Festival IN Avignon, Théâtre de la Ville) et Edgar dans Le roi Lear, créé en Juillet 2015 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes - Festival IN d’Avignon. Il tient actuellement le rôle principal dans État de siège d’Albert Camus mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota au Théâtre de la Ville. Au cinéma nous le retrouvons dans le dernier film de Michel Hazanavicius Le Redoutable, sélectionné au Festival de Cannes, puis dans Dieux, le film de Cosimo Terlizzi avec notamment Ricardo Scarmarcio. En août 2016 il met en scène Alice ou quel genre de problème te pose le fait d’être un lapin ?, spectacle tout public adapté du roman de Lewis Caroll, Alice au Pays des Merveilles, dans le cadre du festival Pampa avec le collectif Pampa.
Après une licence art du spectacle et un master, dont l’étude porte sur les festivals de théâtre dirigés par des artistes issus d’écoles nationales à la Sorbonne Nouvelle, elle intègre Les Déchargeurs / Le pôle et en devient l’administratrice de production en janvier 2017. Elle est administratrice du Festival PAMPA depuis septembre 2015, qu’elle codirige avec tous les membres du collectif. Elle met en place avec Ludovic Michel, un conventionnement adminstratif entre le théâtre Les Déchargeurs et le Collectif Pampa. Elle est également l’administratrice de production de Fabrice Michel, metteur en scène diplômé du TNS en 1994, et de la compagnie Les Poursuivants, dirigée par Antoine Prud’homme, également membre de Pampa. En septembre 2017 elle intégrera le master 2 production théâtrale, dirigé par Claire Dupont, en partenariat avec le Théâtre Paris Villette et la Cité Internationale.
ÉQUIPE
Jessica commence sa formation de comédienne au Cours Simon et intègre en 2006 le Conservatoire Erik Satie (Paris 7e) puis le Conservatoire Jean-Philipe Rameau (Paris 6e) en 2008. En 2013 elle est diplômée du Conservatoire National D’Art Dramatique de Paris. Parallèlement à ses études, elle met en scène plusieurs pièces dont Léonce et Lena de George Buchner, Le Traitement et Atteinte à sa vie de Martin Crimp, puis Souffle, création à partir du Faust de Goethe. Elle développe dans ses spectacles des partitions sonores singulières et considère l’espace du plateau comme le lieu d’un imaginaire démesuré. Ses projets ont été soutenus par la MPAA, le Théâtre Marigny, La Nef manufacture d’utopies, Le théâtre de Verre... En 2017, elle décide de reprendre un travail qu’elle avait mené au CNSAD sur Le Fou et la nonne de Witkiewicz. Cela fait deux ans qu’elle conçoit le dispositif artistique de Walpurg- tragédie.
LOYSE DELHOMMEAdministratrice
Fondateur du collectif Pampa, il se forme aux Cours Florent dans le cadre de la Classe Libre avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris. Il joue dans Platonov mis en scène Benjamin Porée (Odéon - Théâtre de l’Europe 2012, Théâtre de Vanves). Il joue également dans La Salle d’attente, une adaptation de Catégorie 3.1 de Lars Norén mise en scène Krystian Lupa (Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre national de la Colline). Il joue dans Trilogie du Revoir, mis en scene Benjamin Porée d’apres le texte de Botho Strauss, durant le Festival in d’Avignon 2015. En novembre 2016 et avril 2017 il joue dans la variation autour de La Mouette d’Anton Tchekhov, Le rêve est une terrible volonté de puissance, mis en scène par Benjamin Porée. Il joue dans tous les spectacles du collectif Pampa depuis août 2017. Il tient l’un des rôles principaux de Démons de Lars Norén, mis en scene par Matthieu Dessertine.
Actuellement à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et Technique du Théâtre, en conception lumière dans la promotion Jalila Baccar – Fadhel Jaibi, et en sortira en 2017. Il a travaillé au festival de marionnette de Montréal, les Trois jours de Casteliers où il rencontra Mathieu Guertin. Il suivit le travail de Marie-Christine Soma et Daniel Jeanneteau sur le spectacle Trafic. Il fit la conception lumiere de Notre Pere spectacle de Guillaume Gatteau, ainsi que En Attendant Godot de la compagnie Le Chiffon Rouge mise en scene par Michele Fortunato. Il intégra le collectif Fugace, regroupement d’artiste et de technicien de l’audiovisuel, pour travailler sur deux courts-métrages réalisés par Baptiste Grandin. Actuellement en projet sur la fête des lumieres de Lyon où il co-conçoit l’illumination des anciens bâtiments des archives des Lyon, et également en travail sur le prochain spectacle d’Aurélien Bory.
MALLORY DUHAMELCRÉATION SONORE
CLARA PONSOT
EDITH PROUST
ANTOINE PRUD’HOMME
Elle débute ses études au conservatoire municipal du 7ème arrondissement et commence ses premiers tournages. En 2009 elle est admise au conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris dans la classe de Jean Damien Barbin. On la retrouve à sa sortie dans Fahrenheit 451, mis en scène par David Gery, puis dans Le jeu de l’amour et du hasard mis en scene Laurent Laffargue et dans La mégere apprivoisée au Théâtre de la Ville. Au cinéma elle joue dans : Poupoupidou, Bye bye blondie, Les Infideles, Cosimo e Nicole où elle tient le rôle titre et plus récemment dans Peur de Rien, en salle en juin 2016. En août 2016 elle met en scène Comme il vous plaira de William Shakespeare dans le cadre du Festival PAMPA avec le Collectif Pampa. Elle tient l’un des rôles principaux de Démons de Lars Norén, mis en scene par Matthieu Dessertine, création 2018.
Elle est admise au CNSAD en 2010. À sa sortie elle travaille sous la direction de Marie-Christine Soma et de Daniel Jeanneteau dans Trafic. Elle joue pour Christophe Maltot dans Les Corbeaux volent sur le dos et dans On ne Badine pas avec l’Amour. Elle intègre la compagnie de Benjamin Porée en 2015 avec Trilogie du Revoir au festival d’Avignon IN. Appréhendé pour la première fois au CNSAD, elle creuse l’art du Clown (de théâtre) avec son solo Le Projet Georges sous le regard de Benjamin Porée. (Théâtre de la Loge, Étoile du Nord, Venise....) Pour la saison 2016-2017, elle joue dans la variation autour de La Mouette d’Anton Tchekhov, Le rêve est une terrible volonté de puissance de Benjamin Porée. Ainsi que dans Tartuffe d’Eric Massé. Dans Walpurg-Tragédie mis en scene par Jessica Dalle au Théâtre de la Cité Internationale. Enfin dans la nouvelle création d’Elsa Granat Le Massacre du Printemps. Elle tient l’un des rôles principaux de Démons de Lars Norén, m.e.s Matthieu Dessertine.
Après un master en histoire, Antoine intègre directement le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris dont il sort diplômé en septembre 2016. Il joue notamment sous la direction de Yannick Morzelle, de Sandy Ouvrier, Mathieu Huot, Xavier Gallais, Daniel Martin, Stuart Seide ou encore George Lavaudant. En novembre 2016 il fonde la compagnie Les poursuivants en Bourgogne avec Simon Rembado. En août 2015 il monte To be or not to be lors de la première édition du festival pampa. En mars 2017 il joue à l’ENS dans Léonie est en avance, mis en scène par Simon Rembado.
Après la Classe Libre, David entre au CNSAD. Il tourne dans Les saveurs du palais (Christian Vincent), Le beau monde (Julie Lopes-Curval). Au théâtre, on le voit dans La salle d’attente ( mes Krystian Lupa - Théâtre Vidy-Lausanne, Festival Les Nuits de Fourvière à Lyon, Reprise au Théâtre National de la Colline, tournée Spectacle Jeune Théâtre National). Dans Masculin Feminin et Nos serments (mes Julie Duclos - Festival Plein Feux sur la Jeune Création au Théâtre de l’Opprimé, Théâtre de Vanves, Théâtre 95, CDN de Besançon Franche-Comté / Reprise au théatre de La Colline en 2015). Dans Casimir et Caroline, (mes André Wilms - Festival d’automne, Parole d’acteur, CDC Atelier de Paris Carolyn Carlson 2014), puis dans En attendant Godot (mes Laurent Frechuret - Festival d’Avignon 2015 et Tournée 201). En 2017 on peut le voir dans Gulliver (mes de Karim Bel Kacem - Théâtre de Vidy, Lausanne).
DAVID HOURI
BENJAMIN PORÉEAprès s’être formé à la Classe Libre des cours Florent, Benjamin fonde en 2009 la compagnie La Musicienne du silence. Il porte à la scène son premier spectacle, Une saison en enfer, interprété par Matthieu Dessertine en 2006. En 2012 Il devient artiste associé du Théâtre de Vanves où il monte Andromaque et Platonov avec une troupe d’acteurs issus de la Classe Libre. Platonov est repris à l’Odéon - Théâtre de l’Europe. Lors du festival IN d’Avignon 2015 il met en scène Trilogie du Revoir de Botho Strauss, en tournée 2016 à la Scene Nationale des Gémeaux dont il est l’artiste associé. Il monte Le Projet George, spectacle de clown avec Edith Proust et propose Pinocchio en clown lors de l’édition 2016 du Festival PAMPA. Il monte également Ivanov avec les membres du collectif lors de cette même édition. En novembre 2016 il créé une variation autour de La mouette d’Anton Tchekhov, Le rêve est une terrible volonté de puissance, repris en avril 2017 au théâtre de Vanves.
BASILE LACOEUILHE
Apres une formation au cfa d’Asieres (promo 2014) et maintes expériences enrichissantes, j’ai le bonheur de retrouver le collectif Pampa pour l’edition 2017 de son festival.
ANTOINE SARRAZINIl débute le théâtre et la guitare à l’âge de 16 ans. En 2009 il intègre les cours Florent où il travaille notamment avec Christian Croset et Jean-Pierre Garnier. Il entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 2012 où il travaille dans les classes de Jean-Damien Barbin, Michel Fau ou encore Yann-Joël Collin, puis joue sous la direction de Fausto Paravidino. Il monte au Conservatoire son premier spectacle intitulé Blue train, spectacle mêlant poésie et musique. Parallèlement à ses études, il joue au théâtre de Belleville dans un spectacle de James Borniche, et joue dans plusieurs spectacles au festival de la correspondance de Grignan. Il collabore à la création d’un festival de théâtre dans les landes en août 2015. En 2016 on peut notamment le voir avec sa guitare dans un spectacle avec Julie Recoing intitulé Lilith.
MARION TRÉMONTELS
MATHURIN VOLTZ
Elle se forme au studio d’Asnières avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (promotion 2013). Elle joue au théâtre sous la direction de Daniel Mesguich, Marie Billetdoux, Clément Dedadelsen, David Géry, Angèlique Friant ou plus récémment dans Maladie de la jeunesse mis en scène par Philippe Baronnet au Théâtre de la Tempête, spectacle dans lequel elle tient le premier rôle. Au cinéma elle travaille notamment avec Manuel Poirier, René Réret, Clément Schneider, Marion Sarrault, Bertrand Arthuys, Laetitia Masson. En 2017 elle joue sous la direction de Christian Benedetti dans Blasted de Sarah Kane
Après la Classe Libre du Cours Florent et le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, il débute en 2011 dans Hamlet, mis en scène par Daniel Mesguich. Il interprète le rôle de Robert Pinget dans Nouveau Roman, mis en scène par Christophe Honoré, présenté au Festival In d’Avignon 2012, puis au Théâtre National de la Colline. En 2013, il tourne sous la direction de Nina Companeez : Le général roi, de Henri Helman : Richelieu, et de Tony Gatlif dans Geronimo. En 2016 il joue dans Le jeu de l’amour et du hasard mis en scene par Laurent Laffargue. En 2017 il tient le premier rôle dans la reprise de Tristan, mis en scène par Eric Vigner au T2G. Il joue dans 20 Novembre, mis en scène par Lena Paugam, à Rennes puis à la manufacture durant le festival Off Avignon 2017.
Natif de Sainte-Foy-La-Grande il est profrondément attaché à cette région. Il entre à l’école de La Rue Blanche en 1985 avant d’intégrer le CNSAD dont il sort en 1995. Il reçoit le Moliere du meilleur comédien en 1997 pour Les Jumeaux Vénitiens de Goldoni, mis en scène par Gildas Bourdet.En 2004, Il tourne dans Tout pour plaire de Cécile Telerman en duo avec Mathilde Seigner. La même année, il est à l’affiche Des Poupées Russes de Cédric Klapisch, donnant la réplique à Audrey Tautou. Il enchaine l’année suivante avec J’aurais voulu être un danseur de Alain Berliner aux côtés de Vincent Elbaz, Jean-Pierre Cassel et Jeanne Balibar. Seconde nomination aux Molieres en 2005 pour La Locandiera du même Goldoni, mis en scène par Alain Sachs au Théâtre Antoine. Fin 2008, Il partage la vedette avec Cristiana Reali dans la pièce Good Canary mise en scene par John Malkovich. En 2011, sortira le film de Xavier Durringer La conquête dans lequel Pierre partage l’affiche avec Denis Podalydes.
LUCIEN VALLECréateur lumière
Après s’être formé en autodidacte à la création lumière, Lucien a évolué pendant près de 5 années au sein de plusieurs théâtres et compagnies de Toulouse et sa région. Sa passion pour la création lui permettra d’intégrer l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT) dans son cursus de Concepteur lumière dont il sortira diplômé en juin 2016. Il rejoint le festival Pampa lors de l’édition 2016 et signe depuis les créations lumières du collectif. Il travaille aujourd’hui comme créateur lumière et scénographe pour plusieurs compagnies, collectifs et metteurs en scène. En 2017 il signera entre autres les conceptions de Méduse du collectif des Bâtards dorés, de Projet Molière et Spartoï du Groupe Apache, de Démons de Matthieu Dessertine, de Léonie est en avance des Poursuivants et travaille en ce moment sur la prochaine création de Benjamin Porée
ELVIRE CAILLONGraphiste du collectif
Diplômée de l’école Estienne en Illustration (2009) puis des Beaux-Arts de Paris (2014), son travail se déploie aujourd’hui tant dans le contexte des expositions que dans celui de collaborations (dans l’édition, la presse, la musique, le théâtre ou encore le textile). Partageant un atelier collectif à Montreuil (93) avec d’autres artistes, Elvire a la chance cette année d’être hébergée par deux résidences d’artistes : aux Astérides à la Friche la Belle de mai, à Marseille, et la deuxieme à la Villa Belleville à Paris jusqu’à fin août 2017. Elle signe en ce moment une collaboration avec la marque de vêtements agnes B. pour la collection été 18 et son travail pictural est présenté au sein d’une exposition collective au Carré Beaudoin à Paris à partir de septembre 17. Artiste associée au Collectif Pampa depuis l’édition 2015, elle a créé cette année une affiche pour le festival en puisant, avec les acteurs, dans le pouvoir évocateur de son univers.
PIERRE CASSIGNARD - PARRAIN DU FESTIVAL
NOTE D’INTENTION REPRISE IVANOV
Anton Tchekhov
Ce sentiment omniprésent, étouffant, qui nous rappelle
toujours à une faute que l’on aurait commise sans savoir ni
quand ni pourquoi. Cette douleur de l’absente vie, qui serait
passée devant nous et que l’on n’aurait pas réussi à saisir. Seul
nous reste, comme le goût amer dans la bouche, le sentiment
de la faute, que nous portons dans notre propre chair.
C’est une pièce qui parle, sous un immense arrière-fond de
bouffonnerie, de la violence qui existe dans le fait de vivre sans savoir pourquoi. Sans comprendre pourquoi. Sans force, sans
désirer, sans trouver sa place.
Un homme s’efface, disparaît devant nous, chute. Comme lui,
nous mourrons dans nos humanités.
Et pourtant c’est une pièce très drôle, très caustique, qui contient le rythme de la vie, de la joie. Je veux donner aux spectateurs une pièce festive, qui se déroule donc autour de
la maison que nous habitons durant le festival et dans les
champs qui l’entourent, et qui se clôture par un grand banquet de noce auquel les spectateurs sont invités à boire et manger
avec les comédiens. Il y a un groupe de musiciens, la lune qui
brillera au-dessus de nos têtes, les lumières des projecteurs qui
viendront, comme un symbole, éclairer les dernières minutes
de vie d’Ivanov, les corps avant leur disparition, un dernier
scintillement dans la nuit profonde de la vie.
Ivanov : Seuls ne pèchent pas et seuls sont forts ceux qui n’ont pas de coeur et pas de sang dans les veines.
Dans une lettre adressée à son frère, Tchehkov lui donne cette
indication précieuse sur la composition très particulière qu’il
donne à sa pièce : « Je mène tout l’acte tranquillement et
doucement, mais à la fin, pan dans la gueule du spectateur ! » En effet chacun des 4 actes qui composent la pièce se termine par
une action inattendue, par un choc, un moment de théâtre et de
vie très intense et violent.
Cette violence se fait de plus en plus oppressante, insoutenable
au fur et mesure que se déroule le drame devant nos yeux. C’est d’abord la brusque décision d’Anna Pétrovna d’aller retrouver,
malgré sa maladie, son mari Ivanov à la soirée que donne
Lébédev pour les vingt ans de sa fille Sacha. C’est ensuite son arrivée inopinée alors qu’Ivanov et Sacha sont enlacés. À la fin du troisième acte éclate une scène atroce entre les deux époux, au cours de laquelle Ivanov, harcelé, accablé, ne peut s’empêcher
d’insulter son épouse puis de lui révéler que sa maladie va
bientôt l’emporter. La pièce s’achève, un an après les obsèques de la malheureuse, par la mort d’Ivanov devant Sacha, sa famille
et les témoins rassemblés pour leurs noces…
J’ai choisi de monter la première version de la pièce, qui est une
comédie en 4 actes et 5 tableaux écrite en 1887. Cette version est très rarement jouée en France, car pendant longtemps elle ne
fut pas traduite. C’est une pièce fleuve, une comédie construite autour d’une douzaine de rôles, une sorte de fièvre permanente qui nous grise au rythme des bouteilles d’alcool, des fêtes
d’anniversaire, de noce, de feux d’artifice. La pièce nous donne la sensation de toujours être au coeur de la fête, de l’action, comme
si nous en étions les invités privilégiés.
Elle nous interroge dans notre rapport à nos illusions, à nos
échecs, à nos rêves perdus, à notre peur de la mort. Ivanov, cet
homme de 35 ans, dit de lui-même : « qu’il n’a pas de fer dans
le sang ». Il parle de ce fer qui lui donnerait la force d’être un
homme, qui le rendrait conscient d’être humain, d’être Soi, de
trouver un sens au fait d’être au monde. Sa main se pose sur les
êtres et les choses, mais c’est comme si la sensation n’était plus là,
que l’épiderme était anesthésié.
Le rêve s’est dissipé, laissant place à cette mortelle et dangereuse
lucidité. A cette intelligence remplie de fatigue, de lassitude, qui
comme une maladie se déployant comme un cancer, engendre
souvent la honte d’être un homme.
BENJAMIN PORÉEmetteur en scène
NOTE D’INTENTIONDÉMONS - LARS NÒREN
Une écriture microscopique.
Micro organique.
Qui me fait penser, théâtralement parlant, à ce que je ressens
en lisant des textes de Henri Michaux. Il semble que la peau y soit extrêmement sensible et le moindre battement de paupière, significatif. Je me sens à la lecture de Démons littéralement collé
à eux - aux deux couples - comme des insectes qui grouillent et qui pullulent. Comme si je tombais de très haut et sans cesse
dans des corps ouverts ; je suis médecin legiste, mais c’est mon
être entier qui sombre dans des organes brûlants.
Le réel est découpé, comme donné à la science. Et c’est sans
doute aussi ce qui me fait penser à Michaux. Comme un secret mathématique. Des vies sous vide ; un paradoxe : j’y vois des corps brulants mais aussi des corps froids, livides, mourants. Et
une réalité au paroxysme. Un peu plus réelle que la vie que je mène.
Un peu plus aiguisée.
Chaque idée coupe et chaque mot tranche. Les issues n’existent pas. On se connait trop bien. On est peut-être là depuis des siècles.
Enfermés comme sous une plaque de verre. A s’aimer plus que
d’amour : d’un amour cannibale. Et c’est sans doute ce huis clos
qui les tue. Les secrets percent dans chaque mouvement, ils ne
peuvent plus faire semblant, s’évader en trichant, ou fuir. Ils sont
démons les uns pour les autres, possédés les uns par les autres. Et
comme tout est visible, la parole se libère. La parole inconsciente,
celle qui ressemble au rêve. La pièce avançant, on tombe dans le
fantasme. De qui ? Le monde intérieur de quelqu’un parle. J’ai
l’impression que les voix changent. Que le feu prend partout. Que les peaux fondent. Et des êtres monstrueux se comprennent d’une manière considérable. D’une manière libérée de tout ce
que le désir peut comporter de narcissisme.
J’y vois un accomplissement veritable du désir en amour.
C’est à dire un flux constant de création entre eux, une volonté prolongée d’entériner un monde, des mondes, des possibilités
d’envisager le réel comme hors de son « idios kosmos » (point
de vue subjectif) mais de manière vraiment objective comme le
« Kosmos » ; tel que doit l’envisager Dieu (ou la nature), c’est à
dire une entité incarnant en elle la totalité de l’univers subjectif.
Et tout compte dans la pièce : le sèche cheveu, le canapé, les
chaises, les chansons italiennes, les cendres, le peignoir, la robe
blanche, la table en plastique, le telephone, la poêle à omelettes,
les bougies chauffantes, le tee shirt…
Tout cet univers de confort bourgeois qui se fissure et craque, s’effondre et brûle.
S’il est difficile de faire exister une salle de bain, une chambre, des toilettes, une entrée et un salon, je souhaite présenter
cet intérieur le plus possible. Il fait vraiment partie du « jeu ».
Il se délite comme les personnages. Ils lui font la guerre. Ville
bombardée dont ils sont les bombes. Davantage meme qu’un
réalisme bourgeois, il s’agit de ce que je pourrais appeler un
réalisme brutal.
Comme si l’atmosphère était tranchante, corrosive. La pièce est
découpée en scènes (sept) mais n’en est qu’une seule grande.
Chaque entre-scène est une respiration pour laisser aux protagonistes le temps de sortir de la pièce (dans les deux sens du terme) pour se reconstruire. La tension est tellement intense
que l’écrit a besoin de repos. C’est ce que je sens à la lecture de
Norèn. Un rythme effréné comme si la mort pouvait survenir
à chaque instant - ce qui est évidemment le cas - mais Norèn
semble y penser constamment, et après chacune de mes lectures
de son theatre ou de son journal j’ai l’impression que mon coeur
bat plus vite.
Il y a une autre chose qui me fascine chez lui, cette pensée
derrière le dialogue qui ne répond jamais vraiment à l’autre. Ils
se répondent à eux meme... Le dialogue, chez Norèn, à ce coté bancal, boiteux que l’on pourrait sentir à l’écoute de nos propres conversations, si elles étaient enregistrées. Quelque chose de
non écrit, comme s’il s’était trouvé là par hasard et avait retranscrit
ce qu’il entendait.
Je parlais plus haut d’une conscience objective mais c’etait pour
parler de construction amoureuse, d’un être créé par le dialogue
amoureux. Il a comme David Lynch cette capacité à ne pas transiger avec ses rêves. Il me fait sentir, comme certains auteurs
de science fiction, que quelque chose ne va pas.
Le monde est là autour de moi tel que je le perçois d’habitude
mais quelque chose ne va pas. C’est infime, c’est étrange, je ne sais pas d’où ça vient, je le sens mais ne peux pas le voir. ou ne peux pas l’interpreter. Suis-je sûr d’être moi même, que le monde est le monde? C’est peut être la masse sonore autour de moi qui
est modifiée, mon rapport avec le monde physique, monde qui semble prêt à se liquefier ?
Ces quatre personnages me semblent vivre ça, une violente
acuité face au réel, une obligation constante de se confronter à la
question du réel. Ils ne sont jamais laissés en repos, physiquement
et mentalement. Et c’est pourquoi je souhaite utiliser la vidéo et
projeter des visions qu’auront eu les acteurs pendant le travail
de répétitions. Que ce soit - comme dans le travail de Krystian
Lupa - des monologues intérieurs ou meme des scènes que nous
aurons créées, voire des moments de répétitions, discussions
filmées, ou des rêves mis en scènes. Pour faire sentir cet état continuel de la pensée, cette tension permanente entre ce que
l’on dit et ce que l’on vit.
J’espère et souhaite « emprisonner » les spectateurs dans cet état
de tension permanente de la pensée comme si les acteurs devant
eux étaient condamnés, comme les personnages de la pièce, à errer perpétuellement dans ce temps cruel. Et qui les mène
inexorablement vers le chaos, vers cette phrase de Miloscz dans L’initiation amoureuse : « J’ai aimé, j’ai le droit de parler ». Ce texte est vraiment une initiation à l’amour, à l’amour le plus fou.
Matthieu DESSERTINEMetteur en scène
INSPIRATIONSSCÉNOGRAPHIQUES
Des Faïences – Appartement abandonné © Laurent Ricco Ancien asile de Rolling Hills à East Bethany, New York
Only Lovers Left Alive - Jim Jarmusch (2014) Détroit - Ville, Etats-Unis
NOTE D’INTENTIONJ’AI SU QUE JE NE VIVRAIS PLUS QUE POUR ME
SOUVENIR - D’APRÈS LES TROIS SOEURS D’A. TCHEKHOV
Ce qui m’a frappé dans cette pièce, c’est la façon dont l’auteur
parle du Temps, met le Temps en scène. Le Temps qui passe,
qui échappe à ces trois soeurs, ces trois déracinées de leur
lieu d’origine. Anton Tchekhov oppose la notion du temps
à celle de la mémoire. Mémoire en tant qu’illusion, survie,
refuge pour ces trois soeurs. Refuge pour se trouver, exister. On se souvient de soi, de l’autre à travers le passé, et l’on vit
dans ces reliquats, ces vestiges. On fait nôtre le passé qui nous entoure, qui nous a traversé à un moment, et dont nous
décidons, plus ou moins consciemment, de déifier ou d’éluder.pourquoi se souvenir ? comment se souvenir de soi ?
que l’on existe bien ? et pour qui se souvenir encore ?
J’ai voulu écrire pour les trois interprètes féminines de la troupe,
construire avec elles, nous mettre au coeur d’un processus
d’écriture, avec nous mêmes comme matière principale.
nous sommes les interprètes de nos propres mots/ maux. Par des séances de discussions, de commande d’écriture,
s’approcher pas à pas de leurs intimités, de leurs visages.
qu’est ce qui reste dans leurs chairs après la lecture de la
pièce originale, qu’est ce qui est venu frapper leurs coeurs, et
comment mettre ces restes, ces entailles et ces mots en forme.
La pièce originale est éclatée dans le temps, des années se passent
souvent entre les 4 actes. Dans la réécriture je veux donc conserver ces sauts dans le temps, et je veux même rajouter la notion d’entrelacement entre le passé, le présent et le futur. Inventer une
dramaturgie s’attachant à montrer ce qui n’existe pas dans la pièce. Tous ces « entre » les actes. Une structure donc qui permet l’aller
retour, le croisement, le fondu, le flou et la perte dans ce temps qui est encore une fois le sujet principal de la pièce. Le temps des
trois soeurs, le temps intérieur de leurs corps et de leurs âmes.
Il s’agira d’une très libre adaptation de la pièce, d’un rêve. C’est
une variation autour des trois soeurs. À la manière du cinema
d’Angelopoulous, se permettre dans la même scène d’être
au présent et au passé. Ou bien de montrer un futur dont on
se saura jamais s’il adviendra. Trouver cette sensation des
rêves ou toute temporalité est bannie, où tout semble vrai en
même temps qu’irréel, charnel en même temps que mental.
« C’est la fleur absente de tout bouquet » Mallarmé.
On les retrouvera donc à différents moments de leur vie. je
voudrais les donner à voir différentes tout au long de la pièce,
les voir changer, tenter de fixer par moments leurs êtres, mais sans pouvoir les saisir totalement. On connait cette citation de
Héraclite: « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » et bien c’est pareil ici. on ne peut jamais les regarder deux fois au même endroit de leur vie. leur « Etre au monde » change.
Dans la pièce originale elles désirent retourner à Moscou. Au
travers du lieu géographique c’est le symbole du lieu d’origine
qui est ici intéressant. Le lieu de la mère, le lieu ou elles pourraient
enfin revenir à ce qu’elles étaient, croyaient être, à elles-mêmes. Elles n’arriveront jamais à se saisir elles mêmes, elles ne trouveront
pas non plus pourquoi elles vivent. Elles seront toujours ces trois
soeurs de passage sur terre, leur lèvres entrouvertes laisseront
toujours résonner ce désir si profondément ancré en chacun de
nous, et qui est la dernière phrase la pièce originale:
« SI ON POUVAIT SAVOIR »
BENJAMIN PORÉEmetteur en scène
NOTE D’INTENTIONCABARET - écriture collective
Cabaret Pampa est un Cabaret musicale et poétique sur les grandes figures de la chanson française des années 1980. Ce spectacle s’articule autour de chansons, d’interviews et de
moments de télévision. Pour cela, un orchestre composé d’un
piano, d’une guitare, d’une batterie, d’une contrebasse et d’une
clarinette accompagnera les chansons et rythmera le spectacle.
Un cabaret désigne un lieu où se produisent des artistes, il
est souvent nocturne, on peut y boire, y manger, y danser, s’y
rencontrer. Le nôtre imaginera un Lieu où les célébrités des années 80 cohabitent, chantent, se disputent, fument et boivent
en pleine campagne, au milieu des arbres, en fin d’après-midi, à l’heure de l’apéritif...
Chaque acteur se voit remettre les habits, les mots et les chansons
d’un artiste qui a marqué notre histoire culturel, audiovisuel,
cinématographique. Il s’agira de Jacques Brel, de Johnny
Hallyday, de Barbara, de Michel Berger, de Leo Ferré, de Catherine Ringer, de Daniel Balavoine, de France Gall, de Depardieu, de
Serge Gainsbourg et de Jean-Jacques Goldman. Outre le fait de parler d’une époque, les années 80, qu’aucun d’entre nous n’as
connu ou très jeunes, il s’agit de faire ressortir la force artistique
que nous inspire cette époque... Pour ça nous allons retranscrire
plusieurs chansons, certaines interviews, et quelques moments
télés et tenterons de faire dégager notre force artistique à travers
eux, avec notre force à nous, l’interprétation.
Il ne s’agit pas de reproduire une pâle copie d’un moment culte
de la télévision ou d’une chanson, comme une reproduction
grossière d’un tableau célèbre mis au musée, mais de s’emparer
d’une chanson ou d’une interview comme on s’empare d’un
grand texte de théâtre. Pour moi les mots de Brel ont le même poids que les mots de Shakespeare. Notre matériau est infini, il va d’une chanson de Barbara a un moment culte de Gainsbourg
sur un plateau télé ou d’une interview de Catherine Ringer à une
chanson de Brel. Nous amenons à la scène leurs mots, leurs idées,
leurs personnage, leurs visions du monde. La chanson Française m’as toujours accompagné, tout le long de ma vie, bébé jusqu’à
aujourd’hui elle me berce, me rassure, m’énerve parfois par ses
refrains trop facile, me fait danser, rire ou pleurer. C’est à peu près
tout ça que nous allons essayer de reproduire dans notre cabaret. La chanson française est ce qui fait notre identité culturelle, on
se retrouve toujours sur un « quand la musique est bonne » de Goldman à un mariage ou à une soirée entre ami.
C’est avant tout une joie que j’ai envie de faire ressortir avec
ce spectacle, une joie de la musique, une joie des mots, une
gourmandise du langage parfois (Gainsbourg, Berger…). Il sera
question du JEU et du JE, car ce qui lie tous ces artistes, c’est aussi
leurs célébrités.
Nous travaillons sur deux polyphonies de Josquim des Prez que nous allons chanter en chœur, ensemble, habillé de nos
costumez. Ces chants sublimes du 15e siècles vont élever ses
personnalités au rang de figure religieuse, car pour beaucoup de fans, elles sont aussi importantes que Jésus…Par le biais du
chœur, nous tenterons de faire résonner le silence, mais aussi de
faire résonner leurs morts, leurs abysses.
Ce spectacle est un voyage atemporel à travers eux... Ce sera donc un cabaret de chansonniers où nous iront d’un « idole des jeunes » de Johnny à un « clash » de Gainsbourg disant à Ringer « vous n’êtes qu’une Pute », porter par les coup de gueules de Balavoine
« j’emmerde tous les pouvoirs » à un Brel qui dit que « le talent c’est d’avoir envie ». Il sera question de politique, de poésie, de sexualité, d’amour.
ANTOINE SARRAZINmetteur en scène
NOTRE UNIVERS ARTISTIQUE EN PHOTO FESTIVAL PAMPA 2015
TO BE OR NOT TO BE d’apres le film d’Ernst Lubitsch, mis en scene par Antoine Prud’homme et le collectif Pampa
L’HOMME QUI RIT d’après le roman de Victor Hugo, mis en scène par Anthony Boullonnois et le collectif Pampa
PROJET GEORGE CLOWN avec Edith Proust, mis en scène par Benjamin Porée, repris au Théâtre de La Loge à Paris et au Festival du Roi de Coeur (Maurens 24) en Juillet 2016 et au Festival du Champs Libre (Saint-Junien 87) Septembre 2016
Sud Ouest, Août 2016
Sud Ouest, Août 2016
Festival Pampa, Théâtre(s), n°6 - Été 2016
TROC - FESTIVAL DU ROI DE COEUR
Maurens (24)
NOS PARTENAIRES
TROC - FESTIVAL DU ROI DE COEUR
Maurens (24)
DIRECTION ARTISTIQUE
Benjamin PORÉE 06 73 69 81 58
DIRECTION et PROGRAMMATIONLoyse DELHOMME
06 37 86 61 [email protected]
DIRECTION TECHNIQUE
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RELATION PRESSE
Marion TRÉMONTELS & Clara PONSOT 06 84 56 98 57 / 06 61 43 54 90
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