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INTRODUCTION En dehors de l’Economique où la figure de Socrate est absente, les œuvres de Xénophon consacrées à cet orateur sont essentiellement, Les mémorables, l’Apologie de Socrates et le Banquet, toutes construites a partir des dialogues qui mettent en manifeste le témoignage de l’auteur sur son maître. L’exaltation du travail a une place importante chez Socrate, des Travaux d’Hésiode, il relève « Nul opprobre à travailler : la honte est de ne rien faire ». A ce sujet, l’extrait de l’œuvre de Xénophon intitulée Mémorables (II, 7, 7-14), présente une argumentation au travers d’un récit, il expose la position de Socrate face à l’oisiveté et à la misère. Plus encore, il donne une leçon sur le travail et la productivité ainsi que de l’importance de veiller sur les autres afin d’assurer leur bien être et le propre. Dans un premier temps, l’auteur expose et met en parallèle une série d’arguments visant à défendre sa thèse première pour finalement à travers de l’exemplification de son récit le transformer dans un apologue. DEVELOPPEMENT Les marques de l’apologue L’auteur reprend des éléments lexicaux en rapport avec l’oisiveté par opposition au travail; « paresse », « dormir », « manger » et « gaieté » « sagesse », « subsister », etc. Ceci est un claire indice de la tonalité du discours visant à adhérer le lecteur à travers d’un registre lyrique, vers la fin de l’extrait on distingue aussi un registre plus merveilleux illustré à travers de la fable du chien. Présence de la maïeutique Le texte est construit à partir d’un dialogue entre Socrate et Aristarque. Socrate en formulant de questions à son interlocuteur lui fait trouver des réponses à sa question, il emploie d’une certaine manière la maïeutique parce qu’il ne lui donne

Analyse commenté des memorables

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Commentaire composé d'un extrait de l'oeuvre les mémorables de Xenophon

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Page 1: Analyse commenté des memorables

INTRODUCTION

En dehors de l’Economique où la figure de Socrate est absente, les œuvres de Xénophon consacrées à cet orateur sont essentiellement, Les mémorables, l’Apologie de Socrates et le Banquet, toutes construites a partir des dialogues qui mettent en manifeste le témoignage de l’auteur sur son maître.

L’exaltation du travail a une place importante chez Socrate, des Travaux d’Hésiode, il relève « Nul opprobre à travailler : la honte est de ne rien faire ». A ce sujet, l’extrait de l’œuvre de Xénophon intitulée Mémorables (II, 7, 7-14), présente une argumentation au travers d’un récit, il expose la position de Socrate face à l’oisiveté et à la misère. Plus encore, il donne une leçon sur le travail et la productivité ainsi que de l’importance de veiller sur les autres afin d’assurer leur bien être et le propre.

Dans un premier temps, l’auteur expose et met en parallèle une série d’arguments visant à défendre sa thèse première pour finalement à travers de l’exemplification de son récit le transformer dans un apologue.

DEVELOPPEMENT

Les marques de l’apologue

L’auteur reprend des éléments lexicaux en rapport avec l’oisiveté par opposition au travail; « paresse », « dormir », « manger » et « gaieté » « sagesse », « subsister », etc. Ceci est un claire indice de la tonalité du discours visant à adhérer le lecteur à travers d’un registre lyrique, vers la fin de l’extrait on distingue aussi un registre plus merveilleux illustré à travers de la fable du chien.

Présence de la maïeutique

Le texte est construit à partir d’un dialogue entre Socrate et Aristarque. Socrate en formulant de questions à son interlocuteur lui fait trouver des réponses à sa question, il emploie d’une certaine manière la maïeutique parce qu’il ne lui donne immédiatement la réponse mais à travers de questionnements et d’exemples il l’aide trouver la solution1.

Conflit liberté et oisiveté

Lors de la lecture du texte on distingue des traits qui opposent la liberté et l’oisiveté. Socrate n’est pas du tout d’accord avec l’idée de laisser aux parentes d’Aristarque sans rien faire à la maison pour le simple fait d’être libres, il justifie sa thèse en interrogeant son interlocuteur : « Quels sont donc les hommes le plus sages, de ceux qui restent dans l‘oisiveté, ou qui s’occupent des choses utiles ? ». Socrate amène toute une réflexion qu’aboutie par adhérer l’opinion d’Aristarque, entre

1 A ce point, nous pouvons remarquer la sagesse pratique de Xénophon qui en opposition à Platon n’aborde pas les thèmes avec la même rigueur philosophique mais d’une manière plus utile en appliquant des règles discursives pour mener à bien sa réflexion et aider son interlocuteur trouver une solution.

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autres, parce qu’il fait appelle à ce que lui peut ressentir vis-à-vis de ses parentes, notamment, à cause de l’oisiveté le gène qu’elles lui génèrent, ainsi que le gène que lui aussi produit chez elles.

Savoir-faire

« N’hésite pas à leur proposer un parti qui te sera avantageux autant qu’à elles et qu’elles embraseront sans doute avec joie ». De cette manière Socrate conseille Aristarque qu’il trouve un métier qui favorise le savoir de ses parentes et qu’un même temps soi aussi productif aux intérêts tant de lui comme des femmes qui habitent avec.