63
Patricia GONZALEZ (STATEC) octobre 2006 13 Analyse des comptes annuels d'un échantillon de sociétés anonymes et de sociétés à responsabilité limitée économie et statistiques

Analyse des comptes annuels d'un échantillon de … · commerce et des sociétés ainsi que la comptabilité et les comptes annuels des entreprises (ci-après la Loi), ... sur les

Embed Size (px)

Citation preview

Patricia GONZALEZ (STATEC)

octobre 2006

13Analyse des comptes annuels d'un

échantillon de sociétés anonymes et desociétés à responsabilité limitée

économie et statistiques

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 2

Table des matières Introduction 4

1. Constitution de l’échantillon 4

1.1. Échantillon de base 4

1.2. Problèmes rencontrés 5

1.3. Échantillon retenu par le STATEC 5

2. Analyse de la représentativité 6

2.1. La population 6

2.2. L’échantillon 6

2.3. Représentativité de l’échantillon 7

2.4. Représentativité et branche d’activité 8

2.5. Représentativité et forme juridique 8

2.6. Représentativité et classe de taille 9

3. Les principaux ratios et indicateurs 10

3.1. Glossaire des abréviations utilisées dans les formules 10

3.2. Tableau des principaux ratios 10

3.3. Exploitation des données de l’échantillon retenu 12

3.4. Commentaires 13

4. Analyse des comptes annuels 15

4.1. Analyse du bilan 15

4.1.1. Analyse de la structure du bilan 15

4.1.2. Analyse de l’actif immobilisé (AI) 16

4.1.3. Analyse de l’actif circulant (AC) 16

4.1.4. Analyse des capitaux propres 17

4.1.5. Analyse des résultats 18

4.1.6. Analyse des capitaux étrangers 18

4.2. Analyse du compte de profits et pertes 20

4.2.1. Remarque préliminaire 20

4.2.2. Les produits 20

4.2.3. Les charges 20

4.2.4. Le résultat d’exploitation 20

4.2.5. Le résultat financier 20

4.2.6. Le résultat exceptionnel 21

4.3. Analyse de quelques données sociales 21

4.4. Analyse de l’équilibre financier: FDR – BFR – Trésorerie 21

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 3

4.4.1 Fond de roulement Permanent (FRPt ou FR Net) 21

4.4.2. Besoin en fonds de roulement (BFR) 21

4.5. Analyse de la rentabilité 22

5. Les informations sur les dépôts 24

5.1. La date et le délai de dépôt 24

5.2. La qualité des dossiers déposés 24

5.3. La langue de publication 25

6. Conclusions 29

7. Annexes 32

Annexe 1: Analyse de la représentativité 32

Annexe 2: Tableaux statistiques de la Centrale des Bilans belge 34

Annexe 3: Liste des ratios et indicateurs et glossaire des abréviations 37

Annexe 4: Dossier d’analyse financière 41

Annexe 5: Les formulaires standardisés 56

8. Bibliographie et sources 63

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 4

IntroductionEn 2004, le STATEC a confié une étude à une fiduciaire1 prévoyant l’analyse des comptes annuels (bilans et comptes de profits et pertes) d’un échantillon de 250 entreprises. Cette étude se basait sur une analyse antérieure réalisée par les auteurs S. Allegrezza, M. Beaufils et C. Hansen en 1991 dénommée « Centrale des bilans des sociétés luxembourgeoises ». La fiduciaire devait analyser la variabilité dans les présentations et libellés des comptes et transcrire les données recueillies dans un schéma uniforme dans le cadre de la future Centrale des Bilans. Elle devait également analyser les problèmes éventuels de transcription et de comparabilité des données bilantaires provenant de l’absence de normalisation des comptes annuels.

La présente étude réalise une mise à jour critique de l’étude menée en 2004 par la fiduciaire pré-mentionnée. Les données collectées par la fiduciaire ont été ressaisies dans les schémas comptables (bilan et compte de profits et pertes) tels que prévus par la loi du 19 décembre 2002 concernant le registre de commerce et des sociétés ainsi que la comptabilité et les comptes annuels des entreprises (ci-après la Loi), conformément aux articles 34 et 46. Les entreprises

soumises à l’obligation de dépôt, devront utiliser ces schémas pour l’établissement de leurs comptes annuels à partir de l’exercice 2006.

Ce rapport se décompose en cinq grandes parties: au début, nous présentons une décomposition de l’échantillon des entreprises retenues dans le cadre de ce travail pour ensuite analyser sa représentativité par rapport à la population des entreprises présentes sur le territoire luxembourgeois. Les troisième et quatrième parties présentent respectivement une série de ratios et indicateurs, ainsi qu’une analyse portant sur les grands agrégats issus des principaux documents comptables (le bilan et le compte de profits et pertes). La dernière partie apporte des précisions quant aux informations accessoires, non-comptables - telles que la date de dépôt, la qualité et la langue de publication des dossiers.

Cette étude a finalement comme objectif de montrer l’utilité, voire même la nécessité d’une « Centrale des bilans » auprès du STATEC, ainsi que les avantages qu’elle apportera aux différents acteurs de l’économie luxembourgeoise et le chemin qui reste à parcourir pour sa réalisation.

1. Constitution de l’échantillon

1.1. Échantillon de base

L’échantillon transmis par le STATEC à la fiduciaire comprenait des sociétés choisies sur base d’une sélection opérée sur les unités légales et qui en décembre 2004 avaient déposé et publié leurs comptes annuels relatifs à l’exercice 2002. Une première sélection comprenait 360 entreprises - sociétés anonymes et sociétés à responsabilité limitée – réparties en trois classes de taille – les entreprises occupant:

�� entre 20 et 49 personnes, �� entre 50 et 99 personnes et �� plus de 100 personnes.

Au sein de chaque classe de taille le STATEC a prélevé au hasard 120 entreprises. Les sociétés pour lesquelles il n’y avait pas de mention de dépôt ont été éliminées.

Ainsi, il restait un échantillon de 286 entreprises qui a été transmis à la fiduciaire.

Parmi les 286 sociétés, la fiduciaire a décidé d’éliminer les sociétés dont:

�� les comptes annuels sont conservés dans les bureaux du Registre de Commerce et des Sociétés (RCS) à Diekirch (23 entreprises). Ceci a été fait par un accord avec le STATEC pour ne pas compliquer le travail de copie des dossiers.

�� il y avait une mention de dépôt et ce dépôt s’est fait dans les bureaux de Luxembourg, mais dont les comptes annuels n’étaient physiquement pas disponibles au RCS - 11 dossiers n’ont ainsi pas pu être retenus en raison de l’absence de documents dans les archives du RCS.

__________1

Fiduciaire Marc Müller.

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 5

�� il y avait une réserve de 3 dossiers qui n’ont pas été utilisés dans l’échantillon final d’analyse.

En résumé, la fiduciaire a retenu 249 comptes annuels sur une sélection initiale de 286 dossiers de sociétés.

1.2. Problèmes rencontrés

Il faut apporter quelques remarques critiques sur les données statistiques relatives à ces 249 comptes annuels:

�� Six sociétés présentent des comptes annuels incorrects, soit par exemple parce que les chiffres de l’actif ou du passif manquent ou parce qu’il y a une erreur manifeste (une société a copié les chiffres du passif et les a mis à l’actif). Certaines sociétés remettent des bilans où le total du passif est différent du total de l’actif: il peut y avoir dissimulation de la différence bilantaire ou non.

�� Deux comptes annuels sont déposés en devise étrangère: la société A1 a établi ses comptes en francs suisses (CHF) et la société B en livres (£) – ces comptes annuels ont nécessité une conversion en �.

�� Les comptes annuels de trois sociétés sont en « milliers » d’euros et nous avons dû en tenir compte.

�� Certaines sociétés déposent des comptes annuels (bilan, compte de profits et pertes et annexes) sur une ou deux pages, se limitant au strict minimum.

�� Deux sociétés ont déposé exactement les mêmes comptes annuels – tous les états financiers remis présentaient les mêmes chiffres.

�� Une seule société a remis un dépôt correctif.

�� Une autre société a présenté un bilan sans actifs immobilisés et on est confronté à plusieurs reprises à des comptes annuels plus que synthétiques.

�� La forme juridique, le code NACE (qui représente l’activité principale de la société) et le nombre de personnes employées en moyenne pendant 2002 ont été ajoutés par le STATEC.

1.3. Échantillon retenu par le STATEC

Après les diverses corrections effectuées sur les données et après avoir effacé ou rajouté certains enregistrements, on arrive à un échantillon ultime de 245 comptes annuels déposés par des sociétés anonymes et des sociétés à responsabilité limitée de droit luxembourgeois.

L’attribution du code NACE2 a été faite, sur base du numéro de matricule des sociétés. Le code NACE n’est pas une information à fournir dans les comptes annuels sur base d’une disposition légale. Cependant, le nombre de personnes employées est une information obligatoire (prévue à l’article 248 (1) 9° de la loi du 10 août 1915 concernant les sociétés commerciales et applicable aux comptes annuels de l’exercice 2002) qui n’est pas toujours indiquée dans l’annexe aux comptes annuels. Les données de la Sécurité sociale ont permis de compléter le fichier.

__________1Afin de garantir la confidentialité, les sociétés sont traitées de façon anonyme dans ce rapport.

2L’acronyme NACE signifie « Nomenclature statistique des Activités économiques dans la Communauté Européenne ».

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 6

2. Analyse de la représentativité

2.1. La population

La population totale de référence contient toutes les sociétés anonymes et à responsabilité limitée qui en 2002 occupaient au-delà de 20 salariés, classées dans trois catégories de taille. La taille de la population y relative est de 1.470 entreprises. Pour la présente étude, on a procédé à un regroupement des sociétés d’après leur code NACE en créant 5 catégories distinctes:

(cf. Annexe 1: Tableau 1 « Nombre d’unités légales de la population par code NACE et par classe de taille »)

1. Industrie – Industries manufacturières (codes 15-37), ainsi que production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau (code 40) – représente 14% de la population totale.

2. Construction – Le secteur de la construction représente à lui tout seul un quart (24%) de la population totale.

3. Commerce et gastronomie – Commerce de gros, de détail, hôtels et restaurants (26% de la population).

4. Transports, communications et services financiers (17% de la population totale).

5. Autres services – Services aux entreprises et services personnels, activités immobilières, informatiques, récréatives et culturelles (19%).

En ce qui concerne les différentes classes de taille retenues, on constate que les entreprises de petite taille, employant entre 20 et 50 salariés, représentent 60% de la population totale. Les moyennes et grandes entreprises, employant respectivement entre 50 et 100 salariés ou plus de 100 personnes représentent 22% et 19%.

2.2. L’échantillon

L’échantillon retenu pour l’analyse se compose de 245 sociétés réparties de la façon suivante:

Les entreprises des différentes classes de taille représentent environ un tiers de l’échantillon total (petites, moyennes et grandes entreprises représentent respectivement 32%, 33% et 35%) ce qui reflète le choix de départ pour la constitution de l’échantillon, 120 entreprises par classe de taille (cf. point 1.1. ci-dessus). On n’a pas retenu la méthode des quotas par classe de taille et par division de la NACE.

(Annexe 1: Tableau 2 « Nombre d’unités légales de l’échantillon par code NACE et par classe de taille »)

Analyse des comptes annuels

2.3. Représentativité de l’échantillon

Le tableau suivant renseigne sur la représentativité del’échantillon par branche d’activité et par classe detaille (nombre des sociétés dans l’échantillon par rapport au nombre de sociétés dans la population - en %).

Catégorie Code NACE Activité 20-49 50-99 100+ Total

15 Industries alimentaires 0.00% 33% 25% 16%16 Industrie du tabac 100% 100%17 Industrie textile 0.00% 50% 33%21 Industrie du papier et du carton 100% 0% 50%22 Edition, imprimerie, reproduction 0% 100% 13% 12%24 Industrie chimique 0% 50% 0% 20%25 Industrie du caoutchouc et des plastiques 0% 50% 25% 25%

26 Fabrication d'autres produits minéraux nonmétalliques

0% 33% 33% 24%

27 Métallurgie 0% 33% 67% 50%28 Travail des métaux 16% 50% 33% 24%29 Fabrication de machines et équipements 18% 40% 14% 22%

31 Fabrication de machines et appareils électriques 0% 25% 0% 14%

33 Fabrication d’instruments médicaux, de précision,d’optique et d’horlogerie

0% 0% 50% 14%

34 Industrie automobile 100% 50% 60%37 Récupération 100% 0% 50%

40 Production et distribution d'électricité, de gaz etde chaleur

0% 100% 0% 17%

11% 44% 27% 24%Construction 45 Construction et génie civil 7% 26% 35% 15%

50 Commerce et réparation automobile 13% 13% 30% 15%

51 Commerce de gros et intermédiaires du commerce

11% 23% 15% 14%

52 Commerce de détail et réparation d’articlesdomestiques

8% 13% 32% 13%

55 Hôtels et restaurants 6% 33% 43% 15%9% 18% 30% 14%

60 Transports terrestres 8% 22% 24% 13%61 Transports par eau 0% 40% 14% 14%62 Transports aériens 0% 0% 50% 25%63 Services auxiliaires des transports 0% 25% 25% 14%64 Postes et télécommunications 0% 25% 50% 17%67 Auxiliaires financiers et d’assurance 8% 9% 50% 18%

6% 22% 33% 15%70 Activités immobilières 13% 0% 11%71 Location sans opérateur 17% 0% 14%72 Activités informatiques 8% 36% 50% 18%

74 Services fournis principalement aux entreprises 13% 19% 29% 19%

92 Activités récréatives, culturelles et sportives 17% 50% 100% 33%

93 Services personnels 17% 25% 0% 18%12% 23% 31% 19%

Total 9% 26% 31% 17%

Services aux entreprises et auxparticuliers

Commerce, restauration ethébergement

Transports, communications etservices financiers

Personnes employées

Industrie

On peut relever:

�� 7 cas de parfaite représentativité (100%), dûau fait que pour ce secteur d’activité et cette classe de taille il n’y a qu’une seule entreprise existante et reprise dans l’échantillon.

�� 14 cas de représentativité à 50%, dû au faitque pour ce secteur d’activité et cette classede taille il n’y a qu’un nombre restreint d’entreprises (entre 2 et 10) sur le territoire luxembourgeois.

Les petites sociétés sont ainsi fortement sous-représentées (62 sociétés dans l’échantillon par rapport à 879 dans la population = 9%).

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 7

Analyse des comptes annuels

2.4. Représentativité et branche d’activité

La représentation graphique des données du tableauprécédent permet de visualiser la représentativitéproportionnelle de l’échantillon dans une optique declasse de taille et de branche d’activité. On constate,

surtout en ce qui concerne les petites entreprises, qu’elles sont sous-représentées. Quelle que soit labranche d’activité, il y a toujours plus de moyennes etde grandes entreprises que de société de petite taille, ce qui ne reflète pas la réalité sur le terrain. Le tiragedes entreprises pour l’échantillon s’est faitindépendamment de la branche d’activité, mais entenant compte uniquement de la classe de taille.

Couverture de la population par l’échantillon par branche d’activité et par classe de taille

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

20-49

50-99

100+

20-49

50-99

100+

20-49

50-99

100+

20-49

50-99

100+

20-49

50-99

100+

Echantillon

Population

Services aux entreprises et aux particuliers

Transports, communicationset services financiers

Commerce, restaurationet hébergement

Construction et génie civil

Industrie

2.5. Représentativité et forme juridique

La population globale comprend, à coté de lapopulation totale retenue dans ce rapport d’après lesclasses de taille et les codes NACE, les sociétés ayantemployé moins de 20 personnes et actives dans toutes les branches économiques. Cette population se répartit selon la forme juridique de société anonyme – SA – et société à responsabilité limitée – Sàrl – de la façon suivante:

Population= 10.566

Dont: 4.649 SA

5.917 Sàrl

(représentent 44% de la population)(représentent 56% de la population

Taille de l'échantillon= 245

Dont: 158 SA

87 Sàr.

(représentent 64% de l'échantillon)(représentent 36% de l'échantillon)

L’échantillon comprend ainsi plus de SA que de Sàrl,ce qui ne reflète pas la situation réelle présente sur leterritoire national. Les SA sont sur-représentées,tandis que les Sàrl sont sous-représentées dans cette analyse.

Représentativité et forme juridique

44%

64%

56%

36%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Echantillon Population

% d

es s

ocié

tés

Sàrl

SA

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 8

Analyse des comptes annuels

2.6. Représentativité et classe de taille

On a constaté au point 2.1. que la population compte un nombre prépondérant d’entreprises de petite taille,selon le critère du nombre de personnes employées. Lenombre d’entreprises diminue en fonction de la taille. On voit de nouveau que le tirage pour la composition de l’échantillon s’est fait en trois tiers par rapport àl’effectif engagé et que les petites entreprises sont largement sous-représentées tandis que les moyennes et grandes sociétés sont sur-représentées.

Les seuils légalement applicables afin de déterminer lataille d’une entreprise sont prévus par le règlementgrand-ducal du 16 mars 2005 portant adaptation de la définition des micro, petites et moyennes entreprises (les montants sont exprimés en euros pour le total du bilan et le chiffre d’affaires net et en entiers pour la moyenne du personnel):

Micro Petite Moyenne Grandes

Total du bilan <= 2.000.000 <=10.000.000 <= 43.000.000 > 43.000.000

Chiffre d’affaires net <= 2.000.000 <=10.000.000 <= 50.000.000 > 50.000.000

> 250Moyenne du personneltemps plein

<10 <= 50 > 250

Par la définition même de l’échantillon, les microentreprises sont exclues de cette analyse. La composition par classe de taille des sociétés del’échantillon en appliquant les critères ci-dessusreflète mieux la situation au sein de la population:

Comparaison de l’échantillon (suivant les deux critères de taille) avec la population

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Critè

res

règl

emen

t

Critè

res

tirag

e

Popu

latio

n

Grande

Moyenne

Petite

Le graphique suivant montre que le plus souvent les SARL sont de petites sociétés, tandis que les sociétésoptant pour la forme juridique de SA sont souvent detaille plus importante.

Taille (selon le règlement grand-ducal) et forme juridique des entreprises dans l’échantillon

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Petite Moyenne Grande

SARL

SA

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 9

Analyse des comptes annuels

3. Les principaux ratios et indicateurs

De manière générale, un ratio représente un rapport entre deux grandeurs numériques ayant une relationde cohérence ou de corrélation. Il existe une multitude de ratios et indicateurs financiers et comptables intéressants qu’on pourrait calculer, cependant onn’en a retenu qu’un quart de quelques quatre-vingtratios possibles. Une liste quasi exhaustive des ratioset indicateurs qui pourront être calculés se trouve dans l’annexe 3 « Ratios et indicateurs ». Le tableaucontient la formule utilisée, une brève interprétationainsi que l’indication quant au schéma du bilan ou du compte de profits et pertes requis (abrégé oucomplet).

3.1. Glossaire des abréviations utiliséesdans les formules

Le glossaire suivant regroupe les abréviations utiliséesdans le tableau présenté au point 3.2. qui établit une liste des principaux ratios et indicateurs, leurs formules de calcul et une brève interprétation.

Abréviation Explication

AC Actif Circulant

AI Actif Immobilisé

BFR Besoin en Fonds de Roulement

CAF Capacité d’AutoFinancement

Cap. étr. Capitaux étrangers

Cap. perm. Cap.prop. + Dettes LT + Dettes subordonnées

Cap. prop. Capitaux propres

fin. financier (s/ ère/s)

Ch. Charges

Chida Chiffre d'affaires

CDV Corrections De Valeur

CRA Compte de Régularisation Actif

CT Court Terme

comm. commerciales

Dispo. Disponibilités (Avoirs en banque + Valeurs mobilières)

EBE Excédent Brut d'Exploitation

FR Fonds de Roulement

Frais étbl. Frais d’établissement

Frais pers. Frais de personnel

Int. et ch. ass. Intérêts et charges assimilées

LT Long Terme

Prod. stockée et immo. Production stockée et immobilisée

Rés. Résultat

ROEReturn On Equity = expression anglophone pour la

rentabilité des capitaux propres

JIT Just In Time - méthode de gestion des stocks

3.2. Tableau des principaux ratios

Le tableau ci-dessous représente un extrait du tableau de l’annexe 3 et énumère une vingtaine de ratios etindicateurs avec la formule utilisée et une brèveinterprétation.

Sous le point 7 du présent rapport, en annexe 4, estprésenté un dossier d’analyse financière tel que laCentrale des bilans pourrait en élaborer. Pour pouvoir réaliser ces dossiers, il est primordial de pouvoir se baser sur des données structurées et normalisées,recueillis dans des comptes annuels standardisés. Ce dossier inclut une série de ratios sur l’entrepriseanalysée et les compare aux ratios sectoriels calculéssur le secteur d’activité de l’entreprise et sur sa classe de taille.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 10

Analyse des comptes annuels

Nom du ratio Formule utilisée Brève interprétation

Taux de valeur ajoutée (VA) (Chida net + Prod. stockée et immo. - ch.brutes) / Chida net

Mesure la création de valeur que la société apporte à la vie économique d'un pyas.

Excédent Brut d'Exploitation(EBE)

(VA - Frais per.) / Chida net Exprime le résultat engendré par les opérations d'exploitation et traduit le potentiel de flux deliquidités dégagées par la société par son activité courante. Pour qu'une société soit viable

financièremenet, ce ratio doit être positif.

Rotation des stocks etcommandes en cours

Prix de revient des ventes / Stocks etcommandes en cours

Exprime les délais nécessaires en nombre de jours pour que le stock se transforme en créances et puisen dispo.. En général, une rotation élevée des stocks indique une politique commerciale dynamique etune gestion des stocks efficace (JIT). Mais cela peut aussi provenir de stocks insuffisants causant des

ruptures de stocks (avec des coûts d'arrêt de production, des frais de transposrt important carréapprovisionnements fréquents, des clients insatisfaits non servis..). Une faible rotation signifie que

les stocks sont trop importants par rapport aux ventes et que les stocks contiennent des articlesvieillis ou difficiles à vendre.

Frais financiers Int. et ch. ass. / Chida net Indique le nombre de cents de charges financières payées par ��de chiffre d'affaires et mesure ainsi lecoût de l'endettement qui grève le chiffre d'affaires.

Délai moyen de recouvrementdes créances clients

Créances comm. CT / Ventes Indique la liquidité des créances comm. à CT. Si le délai est élevé, la société octroye des conditions de paiement avantageuses pour ses clients ou elle manque de suivi à l'égard des créances échues. Dansles deux cas cela représente des coûts imoportans de financement des créances. Un allongement de

ce délai entraîne une augementation du BFR.

Rentabilité nette des capitauxpropres (ROE)

Résultat / Cap.prop. Mesure la rentabilité absolue offerte aux actionnaires ou la capacité de la société à rentabiliser lesapports des actionnaires - plus il est élevé, mieux cela vaut.

Rentabilité économique EBE / Actif Il n'est pas affecté par la structure financière ou des éléments exceptionnels de l'entreprise. Toutefois,il s'agit d'un taux comptable qui n'intègre pas la notion de risque. Son intérêt dans la prise de

décisions financières est donc limité.

Levier financier Passif / Cap.prop. Mesure le degré de recours à des moyens de financement externes et représente l'inverse de lasolvabilité (expliquée ci-dessous).

Liquidité au sens large /générale / Current ratio

(Stocks + Créances CT + Dispo.) / Dettes CT Vérifie la capacité de la société à payer les dettes CT en utilisant des actifs CT. La valeur de ce ratiodevrait être > à 1. Lorsqu'elle = 1 les dettes CT = AC et un équilibre financier minimum semble

garanti. Si elle est <1 le FR est négatif et l'équilibre financier est mauvais.

Liquidité au sens stricte / Quickratio / Acid Test

(Céances CT + Dispo. + CRA) / Dettes CT Meilleure que la liquidité générale car elle exclut les stocks dont la liquidité n'est pas toujoursgarantie.

Solvabilité Cap.prop. / Passif = Actif / dettes Traduit le fait de pouvoir assurer l'avenir de la société sans se trouver en défaut de paiement etapprécie la marge de crédit dont dipsoe la société auprès des banques.

Degré d'endettement Cap. étr. / Cap. prop. Mélange les dettes à CT et les dettes à LT, il vaut mieux recourir à une ventilation de ce ratio.

Degré d'endettement à LT Cap.étr. LT / Cap.prop. Devrait être > 1, car les capit. prop. devraient couvrir les dettes LT pour assurer un bon équilibrefinancier.

Capacité de remboursement Dettes fin. / CAF Indique la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes. Un ratio égal à trois par exemple indiqueque l'entreprise met trois ans à se libérer.

Capacité d'autofinancement(CAF)

Résultat + Corr. de val. Renseigne sur le surplus monétaire dégagé par l'activité au cours d'une période et sur le potentiel del'entreprise à dégager de par son activité des ressources.

Ratio d'indépendance financière Cap.prop. (- Cap.non versé - Frais étbl.) /Cap.étr.

Exprime la capacité d'endettement de la société. En général, ne doit pas être <1, un niveau adéquat sientre 1 et 2. Si <1 la société est très endettée et si >2 il y a une surabondance de capitaux propres.

Financement desimmobilisations

Cap. perm. / AI Mesure l'équilibre du financement et indique le taux de couverture de l'AI par des capitaux quirestent en permanence dans la société, dès que le ratio >1 le FR sera positif.

Autofinancement desimmobilisations

Cap.prop. / AI Indique dans quelle mesure l'AI est financé par les seuls moyens propres de l'entreprises.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 11

Analyse des comptes annuels

3.3. Exploitation des données de l’échantillon retenu

Le tableau reprend les ratios, avec « N » égal aunombre d’entreprises pour lesquelles un ratio donné apu être calculé. A des fins d’information et de comparaison éventuelles, on peut se référer à quelques tableaux statistiques de la Centrale desbilans de Belgique en annexe 2.

N Moyenne N Moyenne N Moyenne N Moyenne N Moyenne N Moyenne

Marge brute sur ventes 107 11.96% 28 4.03% 19 6.59% 20 2.34% 21 33.92% 19 5.18%Marge nette sur ventes 107 2.03% 28 2.40% 19 4.75% 20 1.80% 21 3.02% 19 -3.61%Taux de valeur ajoutée (VA) 106 28.56% 27 15.83% 19 28.01% 20 10.79% 21 57.29% 19 33.40%VA par personne occupée (en euros) 106 59 200 27 39 174 19 31 995 20 27 578 21 188 648 19 29 785Part des frais de personnel dans la VA 106 44.44% 27 64.14% 19 73.53% 20 67.26% 21 20.85% 19 85.20%Part des CDV dans la VA 106 37.46% 27 14.23% 19 7.45% 20 5.69% 21 57.01% 19 27.62%Part des charges financières dans la VA 106 37.57% 27 22.55% 19 2.48% 20 3.98% 21 44.80% 19 74.37%Rotation des stocks et commandes en cours 58 5 jours 22 6 jours 14 1 jour 15 6 jours 2 72 jours 5 7 joursRotation des actifs d'exploitation 94 1.14 26 2.41 16 1.58 17 3.86 20 0.52 15 0.87Rotation de l'actif 242 0.35 49 0.58 53 1.23 53 3.16 37 0.21 50 0.12Frais financiers (en cents) 107 10.73 28 3.57 19 0.69 20 0.43 21 25.67 19 24.84Frais financiers dans EBE (en cents) 106 0.61 27 0.56 19 0.06 20 0.08 21 0.56 19 2.24Frais de personnel 106 12.69% 27 10.15% 19 20.59% 20 7.26% 21 11.95% 19 28.45%Délai moyen de recouvrement des créances clients 94 67 jours 26 27 jours 16 71 jours 17 18 jours 20 171 jours 15 26 joursDélai moyen de règlement des dettes fournisseurs 95 68 jours 26 20 jours 16 126 jours 18 34 jours 18 223 jours 17 120 jours

Rentabilité brute de l'actif total 151 8.64% 35 5.51% 28 9.84% 32 12.64% 24 13.08% 32 4.03%Rentabilité nette de l'actif total 243 12.86% 49 4.29% 53 7.45% 54 9.40% 37 14.93% 50 17.57%Rentabilité brute des actifs d'exploitation 121 15.77% 32 14.36% 18 15.25% 25 13.77% 22 18.53% 24 7.93%Rentabilité des capitaux propres (ROE) 245 17.35% 49 4.25% 53 35.96% 54 29.04% 37 32.91% 52 15.77%Rentabilité économique 105 15.79% 27 7.27% 19 88.04% 20 58.41% 21 36.91% 18 2.53%Intensité capitalistique 244 57 325 49 39 043 53 14 713 54 12 122 37 231 624 51 11 605Levier financier 244 2.67 49 1.99 53 5.87 53 3.82 37 4.34 52 1.94

Liquidité au sens large / générale / Current ratio 95 1.99 19 1.28 12 1.50 26 1.34 17 3.47 21 1.27Liquidité au sens stricte / Quick ratio / Acid Test 95 1.93 19 1.15 12 0.72 26 0.77 17 3.64 21 1.25Liquidité immédiate 241 0.47 48 0.43 52 0.51 54 0.47 37 0.51 50 0.46

Solvabilité 244 37.44% 49 50.29% 53 17.03% 54 26.20% 37 23.02% 51 51.46%Taux d'endettement 245 1.45 49 0.88 53 4.43 54 2.54 37 2.86 52 0.82Taux d'endettement à LT 159 0.50 35 0.17 29 0.20 39 0.28 22 0.76 34 0.58Taux d'endettement financier 179 0.36 41 0.36 36 0.15 35 0.30 32 0.54 35 0.10Taux d'endettement net (Gearing) 179 0.47 41 0.55 36 0.52 35 0.75 32 0.83 35 0.17Capacité de remboursement (en années) 125 3.60 32 11.47 20 1.77 25 3.34 24 3.84 24 1.13

Capacité d'autofinancement (CAF) 107 0.28 28 0.05 19 0.07 20 0.03 21 0.66 19 0.78Degré d'autofinancement 244 13.56% 49 20.14% 53 5.27% 54 8.48% 37 11.05% 51 13.30%Indépendance financière 241 0.60 49 1.01 52 0.21 52 0.35 37 0.30 51 1.06Importance des charges financières dans le résultat 152 34.01% 35 45.08% 28 11.30% 32 12.52% 24 39.48% 33 24.10%Financement des immobilisations 154 1.11 35 1.12 28 0.77 37 1.74 22 0.79 32 1.52Autofinancement des immobilisations 238 0.78 49 1.00 52 0.97 51 1.42 36 0.50 50 0.97Importance des fonds étrangers 244 54.34% 49 44.49% 53 75.41% 54 66.66% 37 65.92% 51 42.12%Importance des fonds étrangers à LT 158 18.58% 35 8.47% 29 3.35% 39 7.38% 22 17.55% 33 29.65%Couverture des fonds étrangers par le cash-flow 152 30.75% 35 18.76% 28 19.89% 32 22.68% 24 33.59% 33 36.03%Couverture des fonds étrangers LT par le cash-flow 61 89.92% 19 98.57% 11 447.71% 14 204.91% 9 126.19% 8 51.19%

Fonds de roulement 158 18 094 949 35 19 150 755 29 1 943 204 39 2 784 715 22 -7 022 456 33 66 007 963Besoin / Ressource en fonds de roulement 157 12 283 018 35 8 604 721 28 1 530 116 39 1 583 441 22 -24 292 370 33 62 336 463Trésorerie nette 157 5 922 481 35 10 546 034 28 456 110 39 1 201 274 22 17 269 914 33 3 671 500Excédent Brut d'Exploitation (EBE) 106 12 744 872 27 6 624 144 19 3 809 405 20 3 918 185 21 44 604 341 19 4 456 366

4. Autres indicateurs

3. Structure financièreRatios de liquidité

Ratios de solvabilité

Ratios d’autonomie financière

Transports,communications

et servicesfinanciers(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

1. Structure d’exploitation

2. Rentabilité

Echantillon complet(n = 245)

Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

� �

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 12

Analyse des comptes annuels

3.4. Commentaires

Les ratios et indicateurs calculés à partir de la base dedonnées des 245 dossiers d’entreprises doivent être nuancés: il faut tenir compte de la disponibilité desdonnées nécessaires au calcul des différents ratios.

Les trois critères déterminants pour savoir si uneentreprise peut utiliser des schémas abrégés pourl’établissement de ses comptes annuels sont prévus par la loi du 19 décembre 2002 concernant le Registrede commerce et des sociétés ainsi que la comptabilitéet les comptes annuels des entreprises dans les articles 35 et 47 (les montants sont exprimés en eurospour le total du bilan et le chiffre d’affaires net et enentiers pour la moyenne du personnel):

Bilan abrégéCompte de profits

et pertes abrégéSchémascomplets

> 3.125.000

<= 12.500.000

> 6.250.000

<= 25.000.000

> 50

<= 250

Moyenne du personnel temps plein

<= 50 > 250

Total du bilan <= 3.125.000 > 12.500.000

Chiffre d’affaires net <= 6.250.000 > 25.000.000

Pour 88 sociétés, on ne dispose pas du compte deprofits et pertes ce qui peut être dû à la dispense de ledéposer prévue à l’article 79 de la Loi, le chiffre d’affaires net n’était donc pas disponible à travers lescomptes annuels. Cependant, avec les données issues de la base de données du STATEC, on a pu compléterle fichier. Nous pouvons dresser le tableau suivant afin d’illustrer d’après quels schémas les entreprises ont déposé leur bilan et/ou compte de profits et pertes:

en unités en % en unités en %

Schémas complets 76 31 107 44

Schémas abrégés 20 8 14 6

Autres schémas 149 61 36 15

Non disponibles 0 - 88 35

Total 245 100 245 100

BilansComptes de profits

et pertes

Sous les intitulés « schémas complets » et« schémas abrégés » sont repris les bilans et comptes de profits et pertes que nous avons pu saisir dans les

schémas complets et abrégés prévus par la Loi. Il faut savoir que les entreprises ont la possibilité de déposerdes schémas abrégés (tant pour le bilan que pour le compte de profits et pertes) si elles remplissent les critères susmentionnés.

Les « autres schémas » reprennent les bilans qui nefont pas la distinction entre les créances et/ou dettesà court et/ou à long terme. Pour les comptes de profitset pertes, cette ligne comprend les comptes quipartent du résultat brut sans faire la distinction entre les charges ou produits bruts. Les entreprises reprisessous ce libellé ont choisi de présenter leurs comptes annuels d’une manière non conforme et non transposable aux schémas prévus par les articles 34 et 49 de la Loi.

Toutefois, les schémas à utiliser pour l’établissementdes comptes annuels relatifs à l’exercice 2002devaient être conformes aux dispositions prévues par les articles 212 à 218 (pour la structure du bilan) etpar les articles 226 à 231 (pour la structure du comptede profits et pertes) de la loi du 10 août 1915concernant les sociétés commerciales. Ces dispositionsont prévu la ventilation des dettes et créances selonleur échéance, mais autorisaient le regroupement desdivers postes de charges et produits concernés sous un intitulé « Résultat brut », ce qui n’est plus prévu par la nouvelle loi.

Le nombre d’entreprises pour lesquelles un ratio donné a pu être calculé correspond que rarement au nombretotal des entreprises dans l’échantillon donné. Lestrois raisons expliquent ce phénomène:

1. Pour le calcul du ratio, il faudrait disposer desdonnées du schéma complet, mais on n’a que le schéma abrégé. Ceci vaut pour tous les ratios sur la structure d’exploitation par exemple. Voir à cesujet "Annexe 3: Liste des ratios et indicateurs etglossaire des abréviations". De manière générale, on constate que la majorité des ratios basés sur les données bilantaires peut être calculée sur base desdeux schémas. Les ratios calculés à partir du compte de profits et pertes nécessitent le plus souvent le chiffre d’affaires net et doivent ainsirecourir au schéma complet des données. Leschéma abrégé du compte de profits et pertesn’indique pas le chiffre d’affaires net réalisé, lesentreprises peuvent omettre cette information en regroupant certains produits / charges qui composent le chiffre d’affaires sous un poste intitulé « Produits bruts » / « Charges brutes », àcondition de remplir les critères de taille prévus par la Loi.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 13

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 14

2. Les entreprises ont déposé des comptes annuels qui ne sont pas en conformité avec les schémas prévus par la loi du 19 août 1915 et dès lors les données fournies ne sont pas structurées. Les données recueillies sont souvent moins détaillées que celles issues du schéma abrégé. Ceci concerne surtout la ventilation des dettes et des créances en termes d’échéance à plus d’un an et à un an au plus. Dans la mesure du possible on a extrait cette information des annexes aux comptes annuels lors de la saisie des données.

3. Les entreprises n’ont pas remis de compte de profits et pertes (l’article 79 de la Loi prévoit une dispense de dépôt du compte de profits et pertes pour certaines formes de sociétés et sous certaines conditions) et dès lors on ne dispose pas des éléments fondamentaux de calculs de certains ratios, tel que le chiffre d’affaires net, les frais de personnel ou les frais financiers. Il y a un tiers des dossiers qui ne comportent pas de compte de profits et pertes, mais on peut douter du bien-fondé de l’absence. Dans la mesure du possible, le fichier a été complété par les données enregistrées auprès du STATEC.

La seule méthode permettant de calculer la totalité des ratios et indicateurs de façon fiable et exhaustive serait de recourir aux données issues des soldes de comptes déposés selon un Plan Comptable Minimum Normalisé (PCMN). Le dépôt des soldes de comptes est prévu à l’article 75 de la Loi. Le plan comptable est en phase d’élaboration par une commission d’étude législative et la date de son application n’a pas encore définitivement été arrêtée.

La Centrale des bilans ne pourra démarrer ses activités que si elle a recueilli au moins un exercice comptable. Cette première série de données ne pourra pas produire de comparaison intertemporelle des ratios, qui est cependant plus intéressante que leur comparaison intersectorielle. Il faudra disposer de données concernant plusieurs exercices comptables pour pouvoir les établir.

L’utilité de subdiviser l’échantillon selon les différentes branches d’activités paraît indispensable lorsqu’on compare les ratios obtenus pour l’échantillon complet avec ceux des différentes branches. Les ratios calculés à l’intérieur d’une branche d’activité peuvent être tout à fait différents. Prenons à titre d’exemple le délai moyen de recouvrement des créances clients qui est de 67 jours

pour l’échantillon complet. En comparant ce ratio avec celui du commerce, de la restauration et de l’hébergement on constate que ce délai est beaucoup moins court. Dans le commerce la restauration et l’hébergement les clients disposent d’un délai de paiement de 18 jours. Le secteur des transports et des services financiers accorde un délai de paiement de 171 jours.

Afin d’affiner davantage les ratios et leur comparabilité, on pourrait prévoir des calculs opérés sur des subdivisions encore plus détaillées (à l’intérieur d’une branche d’activité) telles que par exemple par taille d’entreprises, par zone géographique ou par forme juridique de la société.

Analyse des comptes annuels

4. Analyse des comptes annuelsCe chapitre présente différentes analyses sur les grands agrégats du bilan et du compte de profits et pertes. D’abord nous allons analyser le bilan pour ensuite passer au compte de profits et pertes. Après nous examinerons plus particulièrement l’équilibrefinancier et la rentabilité.

4.1. Analyse du bilan

Nous présentons une analyse des grandes masses du bilan agrégé de toutes les entreprises (la structureglobale du bilan en grandes masses) pour ensuite passer en revue le détail les différents composants de l’actif et du passif.

4.1.1. Analyse de la structure du bilan

Pour le total de l’échantillon, on peut élaborer lesratios suivants - il faut nuancer ces chiffres, car la

ventilation des dettes par échéance n’était disponible que pour 63% des entreprises de l’échantillon total.

Actif immobilisé 58% Capitaux propres 45%

Stocks et encours 3% Provisions 7%

Créances 32% Dettes à long terme 25%

Disponibilités 7% Dettes à court terme 23%

TOTAL 100% TOTAL 100%

Ratios

Structure de l'actif Structure du passif

Globalement, l’actif immobilisé est couvert par les capitaux permanents tandis que l’actif circulant n’est pas couvert par les dettes à court terme. Le tableausuivant analyse les masses bilantaires pour les 5branches d’activités:

Industries ConstructionCommerce

etc.Transports

etc.Services

etc. Industries ConstructionCommerce

etc.Transports

etc.Services

etc.

Actif immobilisé 50% 15% 17% 75% 54%

Capitauxpropres 51% 20% 29% 35% 52%

Stocks etencours 7% 18% 36% 1% 1% Provisions 5% 11% 7% 7% 6%

Créances 35% 62% 34% 13% 44%Dettes à

long terme 9% 7% 8% 34% 30%

Disponibilités 9% 5% 13% 11% 1%

Dettes à courtterme 35% 62% 55% 24% 12%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% TOTAL 100% 100% 100% 100% 100%

Ratios

Structure de l'actif Structure du passif

Dans presque tous les secteurs d’activités, l’équilibre bilantaire est respecté, c.-à-d. que l’actif immobilisé est couvert par les capitaux permanents. La seule branche qui connaît des problèmes est celle destransports, des communications et des services financiers. L’actif immobilisé (75%) n’est pas entièrement couvert par les capitaux permanents (69%). Une partie des éléments durables est ainsi financée par des dettes à court terme.

La liquidité se mesure en comparant les éléments d’actif réalisables à court terme avec les dettes àcourt terme. Il semble que toutes les branches

présentent des liquidités suffisantes afin de pouvoirrégler leur dettes à courte échéance.

La solvabilité est le fait de pouvoir assurer une certaine capacité de paiement et elle se détermineprincipalement en comparant les grandes masses du passif du bilan. Le ratio "capitaux propres / passif total" représente le ratio de solvabilité proprementdit. Le secteur de la construction n’est que faiblement solvable et doit recourir à des débiteurs externes pour se financer. Les autres branches sont financièrement déjà plus indépendantes, surtout labranche des services aux entreprises et auxparticuliers.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 15

Analyse des comptes annuels

4.1.2. Analyse de l’actif immobilisé (AI)

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Immobilisations incorporelles 34% 47% 26% 33% 24% 37%En % de l’AI 4% 0.10% 2% 2% 8% 1%

Immobilisations corporelles 92% 98% 91% 89% 92% 92%En % de l’AI 20% 18% 91% 81% 32% 3%

Immobilisations financières 61% 59% 53% 59% 68% 69%En % de l’AI 76% 82% 6% 17% 59% 96%

Autres (frais d'établissement,capital non versé)

8% 14% 4% 0% 16% 4%

En % de l’AI 0.03% 0.03% 0.01% 0.00% 0.04% 0.00%

Total actif immobilisé (AI)En % de l'actif total 48% 50% 18% 19% 46% 53%

Actif immobilisé

Avec un pourcentage de 76%, la proportion desimmobilisations financières dans l’actif immobilisé estparticulièrement élevée. Mais, il faut nuancer: dans lesecteur de la construction, 53% des entreprises déclarentposséder des immobilisations financières, mais en valeur,elles ne représentent que 6% du total de l’actif immobilisé. Cette proportion est de 3%, 1% et 15% si on compare les différentes classes de taille de laconstruction. Dans la branche du commerce de larestauration et de l’hébergement la proportion desimmobilisations financières dans les actifs immobilisés est aussi assez faible avec 17%. L’industrie et les services aux entreprises et aux particuliers sont les deux secteursdans lesquels les immobilisations financières représentent la majorité de leurs immobilisations, avec respectivement 82% et 96%.

Dans la construction et le commerce et la restauration), les immobilisations corporelles sont prépondérantes: 91% des entreprises de construction ou de génie civil en possèdent et elles représentent 91% du total de leurs immobilisations. Ces sociétés disposent de beaucoupd’installations techniques et d’outillages (76% des immobilisations corporelles). Parmi les entreprises actives dans le commerce, la restauration et l’hébergement 89% possèdent des immobilisationscorporelles qui représentent 81% du total de leursimmobilisations. Dans cette branche, ce sont surtout lesterrains et constructions qui sont prépondérants dans les immobilisations corporelles. Les actifs immobilisés de ce type d’entreprises ne représentent que 18% et 19% respectivement de leur actif total. Dans les autres secteurs cette proportion est plus homogène et l’actifimmobilisé n’est que faiblement plus élevé que les actifscirculants.

4.1.3. Analyse de l’actif circulant (AC)

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 16

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Stocks 71% 94% 87% 87% 19% 56%En % de l’AC 6% 14% 38% 42% 0.07% 1%

Créances commerciales 66% 78% 62% 56% 76% 63%En % de l’AC 13% 9% 29% 19% 20% 2%

Autres créances 31% 20% 34% 43% 22% 33%En % du total AC 45% 60% 24% 23% 11% 94%

Valeurs mobilières 9% 8% 8% 2% 24% 10%En % du total AC 29% 13% 0.09% 0.05% 59% 0.01%

Banques et autres liquidités 96% 98% 98% 96% 92% 96%En % du total AC 7% 4% 9% 16% 11% 3%

Comptes de régularisation 48% 53% 36% 43% 54% 56%En % de l’AC 1% 0.08% 0.29% 0.45% 2% 0.13%

Total actif circulant (AC)En % de l'actif total 51% 50% 82% 81% 51% 46%

Actif circulant

Analyse des comptes annuels

a) Les stocks

Dans le secteur des transports, des communications et des services financiers, les stocks sont minimes (0,07%). Ceci vaut également pour la branche desservices aux entreprises. Seule la construction et lecommerce, la restauration et l’hébergement disposent de stocks plus importants.

b) Les créances

Dans l’actif circulant les « Autres créances » occupent une place prépondérante – elles sont supérieures auxcréances commerciales. Ces créances se composentprincipalement par des créances financières à courtterme (autres que commerciales, p.ex. sur entreprises liées). Seuls la construction et les transports et communications disposent de créances commercialessupérieures aux créances financières.

En consultant les documents de base (principalementdans les annexes), on constate que 101 sociétés y fontdes indications relatives à l’échéance de leurs créances. On remarque que 67% des créances sont à court terme et 33% à long terme. Pour la compositiondes autres créances on obtient la répartition suivante: 58% des créances constituent des créances sur entreprises liées, 22% des créances commerciales et letaux des autres créances s’élève à 18%.

c) Les liquidités

Le placement en valeurs mobilières est presque exclusivement fait par des sociétés actives dans le domaine des services financiers. Les autres branches n’ont pratiquement pas recours à ce type deplacements. On peut encore constater que lesliquidités détenues sur des comptes en banques ou encaisse sont relativement faibles par rapport au total de l’actif circulant.

4.1.4. Analyse des capitaux propres

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Capital souscritEn % des capitaux propres 22% 35% 27% 38% 14% 18%

RéservesEn % des capitaux propres 21% 26% 13% 10% 41% 4%

RésultatsEn % des capitaux propres 33% 18% 54% 52% 40% 38%

AutresEn % des capitaux propres 24% 21% 6% 1% 5% 40%

Total capitaux propresEn % du passif total 37% 50% 17% 26% 23% 51%Capitaux propres positifs 91% 92% 92% 89% 97% 87%Capitaux propres négatifs 9% 8% 8% 11% 3% 13%

Capitaux propres

a) Le capital souscrit

Le capital social souscrit représente environ uncinquième des capitaux propres, mais on constate que par branche ce taux fluctue: de 38% dans le commerce, la restauration et l’hébergement à 14% dans les transports, communications et servicesfinanciers.

En ce qui concerne les sociétés anonymes, le capitalsouscrit minimum requis pour la constitution est de 30.986 �. Toutes les sociétés de l’échantillonremplissent cette condition. Il a cependant fallu élargir les recherches au-delà de la consultation des

comptes annuels, ainsi une société n’a pas indiqué son capital souscrit, mais uniquement les capitaux propres(« Eigenkapital »), qui de plus étaient négatifs, dans un bilan extrêmement synthétique. Nous ne pouvions donc pas distinguer le montant du capital souscrit de celui des pertes reportées.

Après des recherches sur Legilux nous avons constaté que la société en question a procédé, en 2002, à uneaugmentation du capital social à concurrence de 1.053,24 euros afin de le porter à un total de 125.000euros. Au départ la société avait un capital de5.000.000 LUF (= 123.946,76 �) et elle voulait

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 17

Analyse des comptes annuels

probablement par cette augmentation de capital arrondir la valeur de son capital.�

De même toutes les sociétés à responsabilité limitéede l’échantillon disposent d’au moins 12.395 � pour lecapital social, qui représente le minimum requis pourla constitution d’une société à responsabilité limitée.

b) Les capitaux propres

Les résultats reportés et réalisés pendant l’exercicereprésentent la majeure partie des capitaux propres, sauf dans l’industrie où le capital souscrit estprépondérant. La construction est une branche qui a le

plus recours à des sources de financement externes –ses capitaux propres ne représentent que 17 % dutotal de son passif .

Nous pouvons constater qu’environ 10% desentreprises présentent des capitaux propres négatifs et se trouvent ainsi dans une situation financière extrêmement critique. Les sociétés des deux formesjuridiques sont confrontées à cette situation risquée et cette situation n’est donc pas caractéristique d’une certaine forme juridique. La branche des transports, de la communication et des services financiers ne présente que 3% d’entreprises ayant des capitauxpropres négatifs.

4.1.5. Analyse des résultats

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

positifs (bénéfices) 85% 84% 92% 85% 89% 75%négatifs (pertes) 15% 16% 8% 15% 11% 25%

Résultats

En moyenne, 85% des entreprises étaient bénéficiairespendant l’exercice 2002. Les branches dans lesquelles on peut constater un plus faible taux de pertes sont la construction avec seulement 8% d’entreprises enperte et les transports, les communications et servicesfinanciers avec 11%. La branche des services auxentreprises et aux particuliers se porte moins bien queles autres avec un quart d’entreprises en perte.

Le bénéfice moyen le plus élevé (2.2 millions d’euros)a été réalisé par le secteur des industries manufacturières (cette branche englobe 5 entreprises de taille et d’activités importantes). Le plus grandbénéfice se chiffre à 493 millions d’euros et a été réalisé par une société exerçant dans la branche des services financiers. La perte moyenne la plusimportante a également été réalisée par les industriesmanufacturières. La plus grosse perte se chiffre à – 3.890.000 euros et a été réalisée dans cette branche

4.1.6. Analyse des capitaux étrangers

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Dettes commercialesEn % des capitaux étrangers 8% 6% 61% 29% 7% 3%

Autres dettesEn % des capitaux étrangers 92% 94% 39% 71% 93% 97%

Total capitaux étrangersEn % du passif total 54% 44% 76% 67% 66% 42%

ProvisionsEn % du passif total 7% 5% 7% 6% 8% 6%

Comptes de régularisationEn % du passif total 2% 0% 0% 1% 3% 0%

Capitaux étrangers

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 18

Analyse des comptes annuels

L’étendue du total des dettes varie entre 23.000 � et 2.700 millions d’euros. Si on procède à une analyse sommaire, il ressort que les dettes contractées à court terme représentent toujours plus que les dettes à longterme. La seule exception est la branche des servicesaux entreprises et aux particuliers: la proportion des dettes y est assez équilibrée.

Dans la construction les emprunts à long terme ne représentent que 8%. Ceci reflète la constatation quia été faite lors de l’analyse de l’actif: comme ce secteur ne dispose pas de beaucoup d’éléments del’actif immobilisé il serait inopportun de financer lesactivités court terme à l’aide de moyens de financement à long terme.

La ventilation des dettes d’après leur échéance n’a paspu être déterminée pour toutes les entreprises, fautede données. Avec les formulaires standards selon le

schéma du bilan (abrégé et complet) prévu dans la Loi la ventilation serait disponible pour toutes lesentreprises qui déposent leurs comptes annuels. En incluant la consultation des annexes aux comptes annuels, 155 sociétés font des indications relatives à l’échéance de leurs dettes. Pour ces entreprises, laproportion des dettes à LT et des dettes à CT dans lepassif total est identique et s’élève à un quart.

Normalement les dettes commerciales sont inférieures aux autres dettes sauf pour le secteur de la construction qui se finance à raison de 21% auprès de ses fournisseurs et de 40% auprès de ses clients (par des acomptes reçus sur commandes).

Le poste « Autres dettes » est ventilé et on obtient larépartition suivante (ne perdant pas de vue que cesdonnées n’étaient pas toujours disponibles):

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Dettes envers les établissementsde crédit 46% 16% 9% 16% 78% 2%

Autres dettes 27% 12% 8% 7% 10% 71%

Dettes sur entreprises liées et surentreprises avec lesquelles la société a un lien de participation

19% 55% 10% 29% 4% 23%

Dettes commerciales 8% 6% 61% 29% 7% 3%

Dettes fiscales et sociales 1% 1% 4% 7% 1% 1%

Emprunts obligataires 2% 10% 0% 0% 0% 0%

Ventilation des autres dettes

La principale source de financement des industries sont les entreprises avec lesquelles elles ont un lien de participation et avec lesquelles elles sont liées.

La construction se finance principalement par ses dettes commerciales auprès de ses fournisseurs.

Les transports, les communications et les services financiers se financent essentiellement par le biaisdes établissements de crédit et ils ont des dettes commerciales assez faibles.

On constate également que les dettes fiscales etsociales sont plus importantes dans le secteur du commerce, de la restauration et de l’hébergement.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 19

Analyse des comptes annuels

4.2. Analyse du compte de profits et pertes

4.2.1. Remarque préliminaire

Pour 88 (36% du total) dossiers de comptes annuels le compte de profits et pertes n’a pas été déposé. Il y a

107 comptes de profits et pertes établis selon le schéma complet et 14 selon le schéma abrégé prévupar la loi du 19 décembre 2002. Pour 36 comptes de profits et pertes, les entreprises ont choisi une présentation partant du résultat brut, sans donner le détail des produits et charges brutes – cette présentation était prévue par la loi du 10 août 1915applicable aux comptes annuels de l’exercice 2002, mais n’est plus prévue par la loi actuelle de 2002.

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Produits d’exploitationen moyenne 44 78 15 36 78 1par personne (en mio) 0.24 0.28 0.12 0.30 0.36 0.90

Charges d’exploitationCharges en % des recettes 91% 96% 93% 96% 78% 99%

Résultat d’exploitationMinimum (en mio) -35 -3 -0.14 0 -0.40 -35Maximum (en mio) 345 26 10 15 345 14positif 83% 83% 97% 82% 80% 76%négatif 17% 17% 3% 18% 20% 21%

Résultat financierMinimum (en mio) -7 801 -7 801 -0.50 -1 -287.00 -1Maximum (en mio) 487 50 0.80 2 487.00 367positif 36% 15% 23% 52% 48% 41%négatif 64% 85% 77% 48% 52% 59%

Résultat exceptionnelMinimum (en mio) -9 -6 -0.20 -0.16 -0.46 -2Maximum (en mio) 6 2 0.30 0.22 8.00 3positif 59% 67% 80% 57% 62% 36%négatif 41% 33% 20% 43% 38% 64%

Compte de profits et pertes

8

4.2.2. Les produits

Les moyennes dans les différentes branches varientconsidérablement, mais en regardant les produitsd’exploitation par personne occupée, on constate qu’ils s’élèvent à environ 300.000 �. La construction présente une valeur inférieure de plus de la moitié, de120.000 �. La valeur des produits réalisés par lesentreprises de services aux entreprises et aux particuliers est trois fois plus élevée que la moyenneavec un total de 900.000 �.

4.2.3. Les charges

En moyenne, les charges représentent plus de 90% des recettes, dans toutes les branches, sauf les transports, communications et services financiers qui ont des charges de l’ordre de 78%.

4.2.4. Le résultat d’exploitation

En général, le résultat d’exploitation est positif: letaux des sociétés présentant un résultat d’exploitationpositif varie entre 76% et 97% dans les différentes branches d’activités. Pour 83% des sociétés tous secteurs confondus ce résultat est positif.

4.2.5. Le résultat financier

Le résultat financier ne représente qu’une faibleproportion dans le total des résultats réalisés. Il estgénéralement négatif pour 50% à 85% des entreprises. Pour 64% des sociétés tous secteurs confondus, ce résultat est négatif.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 20

Analyse des comptes annuels

4.2.6. Le résultat exceptionnel

Le résultat sur opérations exceptionnelles ne représente qu’une très faible proportion dans les résultats réalisés. Il est généralement positif.

4.3. Analyse de quelques données sociales

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Total de l’effectif employé 37 111 11 340 5 202 5 800 6 203 8 566En % de l'échantillon complet 31% 14% 16% 17% 23%Minimum 20 20 20 21 23 20Maximum 4 602 4 602 438 525 2 273 1 505en moyenne 151 231 98 107 168 165

Frais de personnelen moyenne (en mio) 6.33 7.94 4.67 3.59 5.46 6.69par personne 36 000 23 000 23 000 19 000 33 000 26 000

Données sociales

L’industrie occupe le plus de personnes de toutes lesbranches d’activité et en son sein on trouve égalementla société qui a engagé le maximum d’effectifs pendant l’exercice 2002. Le tableau ci-dessus montrequ’il y a dans chaque branche d’activité desentreprises de petite taille.

Les frais de personnel sont au plus bas dans le commerce, la restauration et l’hébergement, branchedans laquelle les entreprises ne dépensent qu’en moyenne 19.000 � par an et par salarié. Ce chiffre estlargement en dessous de la moyenne du total des entreprises.

4.4. Analyse de l’équilibre financier:FDR – BFR – Trésorerie

L’analyse du fonds de roulement et du besoin en fonds de roulement sert à déterminer l’équilibre financier d’une société ou d’un secteur.

4.4.1 Fond de roulement Permanent (FRPt ou FR Net)

FRPt = Capitaux permanents – Actif Immobilisé = Actif circulant – Exigible CT

4.4.2. Besoin en fonds de roulement (BFR)

BFR = Créances commerciales – Dettescommerciales + Acomptes versés - Acomptesreçus – Dettes fiscales, sociales et salariales + Impôts + Charges d’exploitation

= Actif circulant – Valeurs mobilières de placement – Avoirs en banques et encaisses – Dettes à court terme

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 21

Analyse des comptes annuels

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Fonds de roulement positif 73% 71% 72% 67% 78% 75%inférieur à 0 27% 29% 28% 33% 22% 25%en % de la trésorerie 81% 28% 21% 79% 4% 300%supérieur au BFR 24% 18% 13% 24% 35% 15%

Besoin en fonds de roulement(BFR)

181% 128% 121% 179% 104% 400%

BFR négatif 9% 12% 4% 0% 19% 12%

Trésorerie négative 77% 82% 87% 76% 65% 71%

FR/BFR/Trésorerie

Globalement, 73% des entreprises ont un fonds de roulement net positif (perspective court terme), ce quiindique que leurs capitaux permanents financent les éléments de l’actif immobilisé – attitude prudente desentreprises. Dans l’échantillon complet on constate que presque un quart des entreprises ont un Fonds de roulement supérieur à leur Besoin en Fonds deroulement. La ventilation fait apparaître que seulement 13% des entreprises de la construction ont un fonds de roulement qui couvre leur besoin en fonds de roulement et que 35% des entreprises de

transports, de communications ou de servicesfinanciers sont capables de couvrir leur BFR.

En cas de besoin en fonds de roulement positif, lasociété doit recourir à des financements externes,tandis qu’en cas de besoin en fonds de roulement négatif, l’activité de la société génère les ressources nécessaires à son financement. Cela est le cas pour 9% des entreprises seulement. Dans le secteur de laconstruction seulement 4% des entreprises génèrentassez de ressources. Les industries présentent le meilleur taux, avec 12% d’entreprises.

4.5. Analyse de la rentabilité

Echantilloncomplet

(n = 245)Industries(n = 49)

Construction etgénie civil

(n = 53)

Commerce,restauration et

hébergement(n = 54)

Transports,communications et services financiers

(n = 37)

Services auxentreprises et aux

particuliers(n = 52)

Rentabilité financière 17% 4% 36% 29% 33% 16%Bénéfice / Chiffre d'affaires 18% 4% 5% 2% 36% 69%1�� investis = x � gagnés 0.35 0.58 1.23 3.16 0.21 0.12Levier financier 2.67 1.99 5.87 3.82 4.34 1.94

Rentabilité

La rentabilité financière se compose et se calcule à partir des trois ratios présentés dans le tableau précédent, c.-à-d. le bénéfice dégagé par chiffred’affaires, la rotation de l’actif économique et le levier financier. Cette rentabilité financière

représente le rendement des capitaux propres, communément appelé ROE (return on equity) et onl’obtient de la façon suivante:

ROE = (Levier financier) * (Rotation de l’actif) * (Résultat / Chiffre d’affaires)

= Passif * Chiffre d’affaires * Résultat de l’exerciceCapitaux propres Actif Chiffre d’affaires

ROE = Résultat de l’exercice / Capitaux propres

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 22

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 23

Les différents secteurs ont une rentabilité financière très variable: la construction présente la rentabilité la plus élevée tandis que celle de l’industrie est quasi dix fois plus faible. Sous le point 4.1.4. on a dégagé que la proportion des capitaux propres par rapport au passif total était la plus faible dans la construction (avec 17%) et une des plus élevées dans l’industrie (avec 50%).

Il n’y a que deux secteurs d’activités où la rotation de l’actif économique est clairement positive: la branche du commerce, de la restauration et de

l’hébergement réalise avec chaque euro investi 3,16 euros en chiffre d’affaires et la construction 1,23 euros. Dans les autres branches un euro investi dégage moins de un euro en chiffre d’affaires.

Le levier financier, qui représente le degré de recours à des moyens de financement externes, est le plus élevé dans les entreprises de construction. Le recours au financement externe (s’il n’est pas trop coûteux) représente une bonne source de financement.

Analyse des comptes annuels

5. Les informations sur les dépôts

5.1. La date et le délai de dépôt

La prise en compte de la date du dépôt n’était pasprévue dans l’analyse initiale, mais il paraît intéressant de voir dans quel laps de temps lesdifférents dossiers ont été déposés. Pour une comparaison fiable on ne retient que les comptes annuels qui portent sur des exercices comptables seclôturant le 31/12/2002 (pour les 245 entreprises on arelevé 6 dates de clôture distinctes, mais la majorité absolu de 95% a utilisé le 31/12 comme date declôture).

Le graphique montre que le laps de temps s’étend surune durée de 22 mois après la date de clôture. Lesquatre pics importants se situent entre juillet 2003 et janvier 2004 et après cette date, la courbe fléchit defaçon considérable. Un an après la date de clôturequasi 70% des sociétés ont déposé leurs dossiers. Si on considère le délai de 7 mois à respecter dorénavant pour le dépôt des comptes annuels, prévu par l’article 75 de la loi du 19 décembre 2002, seulement 20% des sociétés auraient déposé dans le délai imposé.

Profil saisonnier des dépôts

0

5

10

15

20

25

30

35

avr-

03

juin

-03

août

-03

oct-

03

déc-

03

févr

-04

avr-

04

juin

-04

août

-04

oct-

04

Nom

bre

de d

épôt

s

5.2. La qualité des dossiers déposés

Nous avons choisi d’attribuer une mention (1 = bon, 2 = satisfaisant, 3 = mauvais) pour apprécier la qualitédes documents déposés. Afin de pouvoir attribuer desnotes de façon harmonisée nous avons appliqué les 3critères suivants:

�� Disponibilité des documents

�� Disponibilité des données

�� Données correctes / incorrectes

1 2 3

Dossier / Documents

Complet Partiellementincomplet – comptede profits et pertes

OU annexesmanquent

Incomplet – comptede profits et pertes ET

annexes manquent

Données Disponibles Chiffre d’affaires netmanque

Chiffre d’affaires netet autres données

manquent

Correctes Actif = Passif,Résultats

Actif =/= Passif

En comparant les notes attribuées avec l’année deconstitution des différentes sociétés, on peutconstater que tendanciellement les sociétés quiexistent depuis plus longtemps, déposent des dossiersde meilleure qualité. Ceci souligne l’importance descomptes annuels harmonisés avec des schémas debilan et de compte de profits et pertes standards et lescontrôles y afférant. La Centrale des bilans soumettrales comptes annuels déposés à une série de contrôles arithmétiques et logiques (tels que total actif = totalpassif) afin d’éviter une saisie de donnéesgrossièrement incorrectes. En cas d’erreurs substantielles, l’entreprise sera demandée de procéderà un dépôt correctif.

Rapport entre année de constitution et qualité des dossiers

12

50

23

4

33

39

1

31

52

0% 20% 40% 60% 80% 100%

1880-1960

1960-1990

1990-2010

Pério

de d

e co

nstit

utio

n

Pourcentage de dossiers

Note 1

Note 2

Note 3

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 24

Analyse des comptes annuels

La qualité des dossiers dépend également de la forme juridique et de la taille de la société, ces deux critèresétant presque identiques il n’est pas surprenant de constater que, tendanciellement les SA, et les grandesentreprises déposent de meilleurs dossiers que lesSARL et les moyennes ou petites entreprises.

Rapport entre forme juridique et qualité des dossiers

68

17

48

28

42

42

0% 20% 40% 60% 80% 100%

SA

Sàrl

Form

e ju

ridiq

ue

Pourcentage des dossiers

Note 1

Note 2

Note 3

Taille (selon effectif) et qualité

13

24

48

26

25

25

39

33

12

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Petite

Moyenne

Grande

Note 1

Note 2

Note 3

En prenant en considération les critères de tailleprévus par le règlement grand-ducal, qui reflètentmieux la situation réelle, les constats faitsprécédemment sont encore renforcés:

Taille (selon règlement) et qualité

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Petite

Moyenne

Grande

?Note 1

Note 2

Note 3

5.3. La langue de publication

On a décidé de prendre en compte la langue utilisée pour la rédaction des comptes annuels afin de déterminer quelles étaient les langues usuelles et dans quelle mesure elles sont employées par les différents types de sociétés. Les différents graphiques suivants mettent en relation la langue de publication d’abordavec la forme juridique de la société, ensuite avec la taille et la branche d’activité.

a) Forme juridique et langue de publication

On constate qu’il y a 22 % des entreprises qui n’utilisent pas le français. Néanmoins, le français estla langue de publication qui est majoritairementutilisée par les deux formes de sociétés (76% detoutes les SA et 83% de toutes les Sàrl). L’anglais aété utilisé par 9% des sociétés et ceci presqueexclusivement par les SA – des 22 sociétés qui l’ontutilisé, 82% étaient des sociétés anonymes. 13 % des sociétés ont eu recours à l’allemand comme langue de rédaction des comptes annuels.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 25

Analyse des comptes annuels

Forme juridique et langue de publication

120

18 20

72

411

0

20

40

60

80

100

120

140

Français Anglais Allemand

Nom

bre

d'en

trep

rises

SA

SARL

b) Taille et langue de publication

Les deux classifications de taille ont été appliquées,d’abord celle utilisée pour le tirage de l’échantillon, ensuite celle prévue par le règlement grand-ducal du16 mars 2005 portant adaptation de la définition desmicro, petites et moyennes entreprises.

Taille (selon le nombre de salariés) et langue de publication

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Petites Moyennes Grandes

Allemand

Anglais

Français

Le français est majoritairement utilisé par toutes lesentreprises quelle que soit la taille et la langue anglaise est utilisée surtout par les moyennes etgrandes entreprises. Ce sont donc les mêmes constats qu’on a pu dégager du graphique précédent.

En prenant en considération les critères de tailleprévus par le règlement grand-ducal, qui reflètentmieux la situation réelle, les constats faitsprécédemment sont encore renforcés:

Taille (selon les critères légaux) et langue de publication

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Petites Moyennes Grandes ?

Allemand

Anglais

Français

c) Branche d’activité et langue de publication

Nous savons que les entreprises ont recours à trois langues différentes pour l’établissement de leurs comptes annuels. Il paraît intéressantd’analyser l’utilisation des langues par branche d’activité.

Branche d’activité et langue de publication

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Indu

strie

s

Cons

truc

tion

Com

mer

ce e

tc.

Tran

spor

ts e

tc.

Serv

ices

etc

.

Anglais

Allemand

Français

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 26

Analyse des comptes annuels

Le français est la langue prédominante. Les entreprisesde construction et de génie civil n’utilisent pas l’anglais. Le secteur des transports, descommunications et des services financiers est le plus susceptible, comparé aux autres branches d’activités,à employer l’anglais ou l’allemand.

Les cinq graphiques suivants illustrent l’emploi de lalangue de publication des comptes annuels dans les différentes branches d’activité par taille d’entreprise.

Industries

0%

20%

40%

60%

80%

100%

petite moyenne grande

Anglais

Allemand

Français

Les petites entreprises industrielles utilisentexclusivement le français. Le nombre d’entreprisesutilisant l’anglais augmente avec la taille des entreprises et le nombre d’entreprises utilisant l’allemand diminue avec la taille qui augmente.

Construction et génie civile

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

petite moyenne grande

Anglais

Allemand

Français

Aucune entreprise de construction n’a recours à l’anglais pour l’établissement de ses comptes annuels. On constate que la proportion à l'utilisation de l'allemand est très équilibrée.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 27

Analyse des comptes annuels

Commerce, restauration et hébergement

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

petite moyenne grande

Anglais

Allemand

Français

Dans le commerce, la restauration et l’hébergement,les moyennes et les grandes entreprises n'utilisent pas l'anglais en tant que langue de publication.

Transports, communication et services financiers

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

petite moyenne grande

Anglais

Allemand

Français

Dans cette branche, l’usage de l’anglais est plus répandu que dans les branches précédentes et il s’étend sur les trois classes de taille. L’usage du français se voit donc être assez réduit par rapport aux autres branches. On constate également que les petitesentreprises n'utilisent pas l'allemand.

Services aux entreprises et aux particuliers

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

petite moyenne grande

Anglais

Allemand

Français

Dans la branche des services aux entreprises et auxparticuliers, l’allemand est uniquement utilisé par les petites et les grandes sociétés.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 28

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 29

6. Pour une centrale des BilansLa Centrale des bilans apportera de multiples avantages aux divers acteurs économiques sur différents niveaux.

Tout d’abord, rappelons que pour le bon fonctionnement d’une Centrale des bilans, les entreprises devraient utiliser des formulaires standardisés1 pour l’établissement de leurs comptes annuels. La standardisation a l’avantage pour la Centrale des bilans de pouvoir uniformiser les données comptables et d’en faciliter ainsi la saisie, les analyses et les comparaisons. L’avantage pour les sociétés réside dans le fait qu’elles déposent leurs comptes annuels, quant à la structure des schémas, en conformité avec la loi étant donnée que ces formulaires seront adaptés au fur et à mesure que la législation y apportera des modifications. Ces formulaires seront mis à disposition du public par le biais du site Internet du Registre de Commerce et des Sociétés. Même si l’utilisation de ces formulaires n'était pas réglementée dans l’immédiat, les entreprises pourront les utiliser de façon volontaire.

Bien qu’une très large majorité des entreprises (78%) de l’échantillon utilise le français comme langue de publication, il ne faut pas ignorer qu’un cinquième des entreprises a recours à une des deux autres langues, soit à l’allemand (13%), soit à l’anglais (9%). De ce fait, il est logique que la Centrale des bilans proposera des formulaires standardisés pour le dépôt des comptes annuels dans les trois langues habituellement utilisées pour l’établissement des comptes annuels au Luxembourg.

La qualité des dossiers, telle qu’elle a été analysée dans ce rapport, souligne l’importance de comptes annuels harmonisés et des contrôles arithmétiques et logiques auxquels ils seront soumis. Les sociétés « nouvelles », constituées récemment, et les petites sociétés, qui déposent souvent des comptes annuels de qualité inférieure (avec des erreurs ou utilisant des schémas non conformes) éviteront de devoir procéder à des dépôts correctifs en ayant recours à ces formulaires.

Les entreprises devront déposer leurs comptes annuels dans le délai de dépôt prévu à l’article 75 de la Loi. Pour l’instant les entreprises déposent un peu quand elles le veulent. Nous avons constaté que le laps de temps de dépôt s’étend sur une durée de 22 mois après la date de clôture. Si on considère le délai de 7 mois à respecter dorénavant pour le dépôt des comptes annuels, seulement 20% des sociétés auraient déposé dans le délai imposé. Le RCS sera en mesure de déceler un non-respect du délai imposé et pourra le cas échéant appliquer, le cas échéant, des sanctions.

La Centrale des bilans va recourir à un format de fichier électronique avec lequel les déposants pourront travailler sans devoir se procurer un logiciel spécifique et coûteux et veillera à fournir la structure sous format XML (ou XBRL)2 pour les développeurs de logiciels comptables (afin de pouvoir exporter directement les données comptables et éviter ainsi une saisie manuelle des données).

Le solde des comptes dont le dépôt est prévu à l’article 75 de la loi du 19 décembre 2002 ne sera collecté que par voie électronique (en vue du volume d’informations contenues dans le solde des comptes). Tant que la procédure de dépôt électronique n’est pas définie légalement, ni opérationnelle techniquement (tant à l’Administration de l’Enregistrement qu’au RCS), les entreprises ne seront pas obligées de remettre le solde de leurs comptes. Dès qu’un projet de loi sur le PCMN sera disponible, les entreprises peuvent l’utiliser et les sociétés de logiciels comptables peuvent développer des tables de conversion.

Le dépôt sous forme électronique ne sera possible qu’à partir du moment où le Luxembourg dispose d’une signature électronique opérationnelle (qui devrait arriver bientôt avec le projet de PKI de Luxtrust).

__________

1Les formulaires standards à utiliser sont reproduits à l’annexe 5.

1XML – eXtensible Markup Language et XBRL – eXtensible Business Reporting Language.

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 30

La Centrale des bilans contribuera à la simplification administrative en éliminant des demandes d’informations redondantes des différentes administrations. Les entreprises déposeront qu’une seule fois leurs comptes annuels et la Centrale se chargera de les mettre à disposition des administrations et de tout autre acteur intéressé par ces informations financières et comptables (dans les limites de publication prévues par l’article 77 de la Loi). Les différents documents, tel que les comptes annuels et éventuellement le tableau d’amortissement, ne devront être remis qu’une seule fois.

Avec le détail du solde des comptes d’après un plan comptable minimum normalisé, une étude récente du STATEC montre qu’on peut réduire de 80% le questionnaire standard envoyé chaque année par le STATEC aux entreprises. Pour l’Administration des Contributions Directes 90% des informations demandées sur le formulaire « Compte privé » et 60% des informations sur le formulaire des frais généraux, pourraient à l’avenir provenir du solde des comptes. Afin de soutenir l’activité économique et de promouvoir un climat favorable au développement des affaires, il est indispensable de réduire au maximum les charges auxquelles sont soumises les entreprises. Les lourdeurs administratives constituent autant de charges et réduisent la capacité des entreprises à mobiliser leurs énergies à de fins productives.

La Centrale des bilans contribuera également à l’allègement des tâches des administrations telles que l’Administration de l’Enregistrement et des Domaines, l’Administration des Contributions Directes et le STATEC, par la mise à disposition de données financières et comptables. Ces informations seront plus fiables qu’aujourd’hui, car soumises à une série de contrôles arithmétiques et logiques, et elles seront informatiquement exploitables, c.-à-d. les différentes administrations seront dispensées de l’encodage manuel des données.

Non seulement les entités publiques souhaitent obtenir des informations concernant la situation et la stabilité financière des entreprises. Il y aura beaucoup de demandeurs du secteur privé qui convoitent ces informations financières afin de pouvoir se faire une

image de leurs concurrents, fournisseurs ou clients avant d’entamer des relations d’affaires. Certains secteurs, comme le secteur financier (banques, assurances, sociétés de placement, liquidateurs) ou celui des services aux entreprises, peuvent même être considérés comme étant des usagers réguliers de l’information que la Centrale des bilans pourrait leur fournir. Les banquiers, par exemple, sont amenés à octroyer des crédits aux entreprises. C’est pourquoi, dans le cadre de la mesure du risque qu’ils encourent, ils sont à la recherche d’informations fiables relatives aux entreprises. A l’heure actuelle, il n’existe pas de banque de données des comptes annuels publiés au Luxembourg. Mais cette information comptable et financière est indispensable dans la prise de décisions stratégiques et sera, grâce à la Centrale des bilans, rapidement disponible via Internet, évitant ainsi aux usagers de se déplacer, comme c’est le cas aujourd’hui.

La Centrale oeuvrera également pour jouer un rôle non négligeable dans la prévention de faillites. D’abord elle exigera et veillera à une bonne qualité des comptes annuels, même pour les petites et moyennes entreprises (et les commerçants personnes physiques), ce qui leur apportera une certaine rigueur dans la tenue de leur comptabilité. Soulignons cependant que la Centrale des bilans ne vas pas refaire la comptabilité des entreprises et ne sera pas responsable des chiffres remis. Elle ne vérifiera que sommairement la régularité des chiffres présentés (par exemple que le total de l’actif corresponde au total du passif, mais la Centrale ne « jugera » en aucun cas du montant bilantaire présenté).

La base de données ainsi constituée par la Centrale des bilans permettra de réaliser des analyses de probabilité de défaut ou de solvabilité. La Centrale pourra fournir des Dossiers d’Analyse Financière (DAF)1

comprenant, entre autres, des comparaisons sectorielles et temporelles à l’aide d’une série de ratios. Ainsi, les entreprises peuvent analyser leur positionnement par rapport à leur secteur d’activité. Elles peuvent également évaluer objectivement leur situation financière et son évolution à l’aide des ratios de liquidité, de solvabilité et de rentabilité en ayant recours par exemple à un calculateur de ratios en ligne.

__________

1Un dossier d’analyse financière est reproduit à l’annexe 4.

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 31

Les analyses sectorielles réalisées par le STATEC et la Centrale des bilans contribueront à améliorer le suivi de l’activité des différentes branches et la transparence de leur vie économique et financière. Il sera également possible d’améliorer les comparaisons entre branches tant sur le plan national qu’international.

Enfin, la création d’une Centrale des bilans s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre du programme gouvernemental du 4 août 2004 dans lequel "le gouvernement accordera une priorité à la simplification des formalités administratives qui freinent le rendement et l’esprit d’initiative des PME…plus loin… la mise en place d’une Centrale des bilans et d’un plan comptable harmonisé apportera une simplification considérable"1. Celle-ci devrait améliorer la compétitivité des entreprises et de l’économie en général par une dynamisation des affaires, tout en valorisant des approches administratives intégrées efficaces et indispensables.

La compétitivité est une notion complexe. Pour mieux la cerner et pour permettre au Gouvernement de participer à part entière au débat sur les objectifs de Lisbonne au niveau de l'Union européenne, il y a lieu de procéder à une modification des instruments de collecte de données, d'observation sectorielle et d'analyse. Le but de la Centrale des bilans est de pouvoir répondre de façon cohérente aux besoins d'information et d'analyse statistique dans le domaine économique et financier.

__________

1Annexe à la déclaration gouvernementale 2004 - Accord de coalition pp. 16-17.

Analyse des comptes annuels

7. Annexes

Annexe 1: Analyse de la représentativité

Tableau 1: Nombre d’unités légales de la population par code NACE et par classe de taille

Catégorie CodeNACE

Activité 20-49 50-99 100+ Total en %

15 Industries alimentaires 11 6 8 25 12%16 Industrie du tabac - - 1 1 0%17 Industrie textile 1 - 2 3 1%21 Industrie du papier et du carton 1 - 1 2 1%22 Edition, imprimerie, reproduction 8 1 8 17 8%24 Industrie chimique 3 4 3 10 5%25 Industrie du caoutchouc et des plastiques 4 4 8 16 8%

26 Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 5 6 6 17 8%

27 Métallurgie 1 3 6 10 5%28 Travail des métaux 38 10 6 54 26%29 Fabrication de machines et équipements 11 5 7 23 11%

31 Fabrication de machines et appareils électriques 2 4 1 7 3%

33 Fabrication d’instruments médicaux, de précision,d’optique et d’horlogerie

4 1 2 7

34 Industrie automobile 1 4 - 5 2%37 Récupération - 1 1 2 1%

40 Production et distribution d'électricité, de gaz et dechaleur

3 1 2 6

93 50 62 205 14%Construction 45 Construction et génie civil 231 72 52 355 24%

50 Commerce et réparation automobile 47 16 10 73 19%

51 Commerce de gros et intermédiaires du commerce 83 26 13 122 32%

52 Commerce de détail et réparation d’articles domestiques 72 23 19 114 30%

55 Hôtels et restaurants 54 6 14 74 19%256 71 56 383 26%

60 Transports terrestres 76 27 17 120 49%61 Transports par eau 9 5 7 21 9%62 Transports aériens 1 1 2 4 2%63 Services auxiliaires des transports 10 8 4 22 9%64 Postes et télécommunications 8 8 2 18 7%67 Auxiliaires financiers et d’assurance 37 11 14 62 25%

141 60 46 247 17%70 Activités immobilières 8 1 - 9 3%71 Location sans opérateur 6 1 - 7 3%72 Activités informatiques 38 14 4 56 20%

74 Services fournis principalement aux entreprises 88 42 52 182 65%

92 Activités récréatives, culturelles et sportives 6 2 1 9 3%

93 Services personnels 12 4 1 17 6%158 64 58 280 19%

Total 879 317 274 1470 100%60% 22% 19% 100%

Services aux entreprises et aux particuliers

Commerce, restauration ethébergement

Transports, communications etservices financiers

Personnes employées

Industries

3%

3%

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 32

Analyse des comptes annuels

Tableau 2: Nombre d’unités légales de l’échantillon par code NACE et par classe de taille

Catégorie CodeNACE

Activité 20-49 50-99 100+ Total en %

15 Industries alimentaires - 2 2 4 8%16 Industrie du tabac - - 1 1 2%17 Industrie textile - - 1 1 2%21 Industrie du papier et du carton 1 - - 1 2%22 Edition, imprimerie, reproduction - 1 1 2 4%24 Industrie chimique - 2 - 2 4%25 Industrie du caoutchouc et des plastiques - 2 2 4 8%

26 Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques

- 2 2 4 8%

27 Métallurgie - 1 4 5 10%28 Travail des métaux 6 5 2 13 27%29 Fabrication de machines et équipements 2 2 1 5 10%

31 Fabrication de machines et appareils électriques - 1 - 1 2%

33 Fabrication d’instruments médicaux, de précision,d’optique et d’horlogerie

- - 1 1 2%

34 Industrie automobile 1 2 - 3 6%37 Récupération - 1 - 1 2%

40 Production et distribution d'électricité, de gaz et dechaleur

- 1 - 1 2%

10 22 17 49 20%45 Construction et génie civil 16 19 18 53 22%50 Commerce et réparation automobile 6 2 3 11 20%

51 Commerce de gros et intermédiaires du commerce 9 6 2 17 31%

52 Commerce de détail et réparation d’articlesdomestiques

6 3 6 15 28%

55 Hôtels et restaurants 3 2 6 11 20%24 13 17 54 22%

60 Transports terrestres 6 6 4 16 43%61 Transports par eau - 2 1 3 8%62 Transports aériens - - 1 1 3%63 Services auxiliaires des transports - 2 1 3 8%64 Postes et télécommunications - 2 1 3 8%67 Auxiliaires financiers et d’assurance 3 1 7 11 30%

9 13 15 37 15%70 Activités immobilières 1 - - 1 2%71 Location sans opérateur 1 - - 1 2%72 Activités informatiques 3 5 2 10 19%

74 Services fournis principalement aux entreprises 11 8 15 34 65%

92 Activités récréatives, culturelles et sportives 1 1 1 3 6%

93 Services personnels 2 1 - 3 6%19 15 18 52 21%

Total 78 82 85 245 100%32% 33% 35% 100%

Services aux entreprises et auxparticuliers

Commerce, restauration et hébergement

Transports, communications etservices financiers

Personnes employées

Industries

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 33

Analyse des comptes annuels

Annexe 2: Tableaux statistiques de la Centrale des Bilans belge Tableau 1: Ratios de l’ensemble des entreprises

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 34

09

96

86

20

20

Banque Nationale de Belgique

= = = = = = RATIOS FINANCIERS = = = = = = Q1 Q2 Q3 Nbre entr. Ratio globles deux schémas

1. Marge brute sur ventes % 2001 2.8 9.4 23.2 88 242 7.7% 2002 2.6 9.3 23.3 86 190 7.2

2. Marge nette sur ventes % 2001 -1 3.3 10.8 88 206 3.2% 2002 -1.3 3.1 10.9 86 152 3.1

3. Taux de valeur ajoutée % 2001 10.4 24.8 45.2 88 921 21.5% 2002 10.1 25 45.4 87 243 20.8

4. Valeur ajoutée par personneoccupée (en EUR) 2001 33 211 48 143 74 261 108 453 67 524

2002 34 181 49 461 75 596 110 068 69 2695. Valeur ajoutée / Immobilisations

corporelles brutes % 2001 11.6 35.3 88.9 201 388 39.3 % 2002 10.9 33.6 85.4 2 291 38.26. Frais de personnel / Valeur ajoutée % 2001 35.4 59.3 79 119 495 62.3

% 2002 36.5 60.4 80.1 120 258 63.47. Amort., réductions de valeur et provisions

pour risques et charges / Valeur ajoutée % 2001 12.5 26.1 49.9 192 870 20.7 % 2002 12.6 26.2 50.5 1 587 208. Charges financières / Valeur ajoutée % 2001 2.5 7.6 19.8 197 579 24.9

% 2002 2.6 7.7 20.1 201 281 34.19. Rentabilité nette des capitaux propres après impôts % 2001 -2.6 6 20.5 180 728 6.5 % 2002 -3.4 5.3 19.7 1 796 4.110. Cash-flow / Capitaux propres % 2001 8.1 26.7 59.2 180 985 15.5

% 2002 7.3 25.5 58.3 187 124 13.311. Rentabilité brute de l'actif total avant

impôts et charges financières % 2001 4.7 12.2 22.2 212 298 11 % 2002 4.2 11.9 21.9 2 735 11.212. Rentabilité nette de l'actif total avant

impôts et charges financières % 2001 0 5.2 12.2 212 258 7.3 % 2002 -0.4 4.9 12 2 678 7.513. Liquidité au sens large 2001 0.72 1.2 2.14 224 127 1.21

2002 0.7 1.2 2.17 230 605 1.1714. Liquidité au sens strict 2001 0.41 0.93 1.81 223 340 1.05

2002 0.4 0.92 1.84 229 719 1.0215.1 Rotation des stocks d'approvisionnements

et de marchandises (à l'exclusion du secteurde la construction) 2001 4.3 8.1 18.3 6 792 11

2002 4.3 8.1 17.8 6 907 11.415.2 Rotation des stocks d'approvisionnements

et de marchandises (pour le secteur de la construction uniquement) 2001 10.9 33.1 112.4 599 11.8

2002 9.7 30.3 96.5 614 12.416.1 Rotation des stocks d'en-cours de fabrication

et de produits finis (à l'exclusion du secteurde la construction) 2001 9.1 18.4 41.1 2 384 26.5

2002 9.2 18.9 40.8 2 414 28.216.2 Rotation des stocks d'en-cours de fabrication

et de produits finis (pour le secteur de la construction uniquement) 2001 2.5 9.4 26.5 543 24.3

2002 3.3 12 28.9 549 2617. Nombre de jours de crédit clients 2001 21 53 95 69 222 66

2002 21 54 96 68 403 6518. Nombre de jours de crédit fournisseurs 2001 22 53 107 78 979 69

2002 22 52 106 78 448 69

Centrale des Bilans Regroupement : PU200 Ensemble des entreprises non financières

NACE-BEL: + 0* + 1* + 2*+ 3* + 4* + 5* + 60* + 61* + 62* + 63* + 64* + 67* + 70* + 71* + 72* +73* + 74 * -74151 + 804* + 90* + 93* + 95*

19. Capitaux propres / Ens. des moyens d'action % 2001 9.4 29.2 57.2 226 845 40.5% 2002 9.1 29.3 57.7 233 258 39.9

20. Acquisitions d'immobilisations corporelles /Valeur ajoutée % 2001 5.6 17.9 56.8 155 219 28.6

% 2002 5.1 16.8 55.3 156 309 25.221. Acquisitions d'immobilisations corporelles /

Immobilisations corporelles au terme de l'exercice précédent % 2001 5.9 21.4 70.8 147 367 24

% 2002 5.4 19.6 66.6 151 173 21.2

Analyse des comptes annuels

Tableau 2: Ratios de l’industrie

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 35

20

19

18

20

20

Banque Nationale de Belgique

= = = = = = RATIOS FINANCIERS = = = = = = Q1 Q2 Q3 Nbre entr. Ratio globles deux schémas

1. Marge brute sur ventes % 2001 3.7 8.9 17 9 712 8.9% 2002 3.4 8.9 17 9 375 9.2

2. Marge nette sur ventes % 2001 -0.6 3 7.9 9 709 3.2% 2002 -0.7 3 8.1 9 371 3.8

3. Taux de valeur ajoutée % 2001 16.5 29.2 42.1 9 788 24.5% 2002 16.7 29.8 42.5 9 460 25.2

4. Valeur ajoutée par personneoccupée (en EUR) 2001 35 157 47 498 67 614 14 936 73 797

2002 35 909 48 974 69 500 14 895 77 1415. Valeur ajoutée / Immobilisations

corporelles brutes % 2001 19.8 39.5 77.5 19 869 40.7 % 2002 18.3 38.1 74.1 122 40.76. Frais de personnel / Valeur ajoutée % 2001 45.7 65.1 81.1 15 827 61.8

% 2002 46.8 65.9 82.3 15 630 61.97. Amort., réductions de valeur et provisions

pour risques et charges / Valeur ajoutée % 2001 11.1 21.3 38.8 19 364 22.3 % 2002 11.1 21.1 39 226 20.88. Charges financières / Valeur ajoutée % 2001 2.4 5.9 13.2 19 626 12.3

% 2002 2.4 6 13.2 19 505 12.69. Rentabilité nette des capitaux propres après impôts % 2001 -2.4 5.7 18.2 18 323 6.7 % 2002 -3.6 4.8 17 427 6.110. Cash-flow / Capitaux propres % 2001 10.3 28.5 59 18 343 23

% 2002 9.2 27 57.4 18 451 22.811. Rentabilité brute de l'actif total avant

impôts et charges financières % 2001 5.8 13 21.8 20 700 12.2 % 2002 5.3 12.7 21.3 951 11.512. Rentabilité nette de l'actif total avant

impôts et charges financières % 2001 0.3 5.1 11.4 20 698 6.5 % 2002 -0.1 4.8 11.1 949 5.913. Liquidité au sens large 2001 0.89 1.29 2.11 21 623 0.96

2002 0.88 1.3 2.16 21 682 0.8214. Liquidité au sens strict 2001 0.56 0.98 1.72 21 591 0.68

2002 0.55 0.98 1.76 21 633 0.5917. Nombre de jours de crédit clients 2001 41 68 100 8 767 60

2002 41 69 101 8 555 60

Centrale des Bilans Regroupement : PU290 Ensemble de l'industrie manufacturièreNACE-BEL: + 13* + 14* + 15* + 16* + 17* + 18* + 19* + 2* + 3*

18. Nombre de jours de crédit fournisseurs 2001 36 69 112 9 272 67 2002 36 69 112 9 053 68

19. Capitaux propres / Ens. des moyens d'action % 2001 12.7 30.4 55 21 804 35% 2002 12.5 30.8 55.5 21 841 33.4

20. Acquisitions d'immobilisations corporelles /Valeur ajoutée % 2001 5 14.4 39.5 16 747 19.9

% 2002 4.4 12.9 37 449 17.221. Acquisitions d'immobilisations corporelles /

Immobilisations corporelles au terme de l'exercice précédent % 2001 7.4 21.8 58.7 16 069 29.3 % 2002 6.4 19.4 53.9 065 25.5

16

16

Analyse des comptes annuels

Tableau 3: Ratios de la construction

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 36

23

22

21

23

23

Banque Nationale de BelgiqueRegroupement : PU300 Construction

NACE-BEL: + 45*

= = = = = = RATIOS FINANCIERS = = = = = = Q1 Q2 Q3 Nbre entr. Ratio globles deux schémas

1. Marge brute sur ventes % 2001 3.9 8.6 15.2 9 718 7.2% 2002 3.8 8.6 15.2 9 430 6.9

2. Marge nette sur ventes % 2001 0 3.1 7.7 9 714 3.3% 2002 0 3 7.7 9 428 3

3. Taux de valeur ajoutée % 2001 15.6 28.5 40.4 9 636 30.3% 2002 15.6 28.8 40.7 9 392 30.1

4. Valeur ajoutée par personneoccupée (en EUR) 2001 32 319 41 493 54 625 15 329 46 536

2002 33 022 42 561 56 033 15 597 47 3285. Valeur ajoutée / Immobilisations

corporelles brutes % 2001 26.2 59.8 122.1 22 230 76.3 % 2002 24.5 56.9 115.6 090 72.46. Frais de personnel / Valeur ajoutée % 2001 49.4 70.1 83.8 16 853 73.4

% 2002 50 70.7 84.6 17 042 75.17. Amort., réductions de valeur et provisions

pour risques et charges / Valeur ajoutée % 2001 9.6 18.9 39.5 22 158 13.9 % 2002 9.9 19.4 40.3 700 14.18. Charges financières / Valeur ajoutée % 2001 1.7 4.2 9.8 22 376 4.8

% 2002 1.8 4.4 10.3 22 945 5.19. Rentabilité nette des capitaux propres après impôts % 2001 -1 7.2 20.2 20 794 8.4 % 2002 -1.8 6.4 19.3 458 5.810. Cash-flow / Capitaux propres % 2001 13.7 31.9 61.4 20 812 29

% 2002 12.6 30.6 60.4 21 477 2711. Rentabilité brute de l'actif total avant

impôts et charges financières % 2001 7.2 14.6 23.7 22 859 10.6 % 2002 6.8 14.3 23.4 790 10.212. Rentabilité nette de l'actif total avant

impôts et charges financières % 2001 1 5.8 12.5 22 854 5.5 % 2002 0.7 5.6 12.2 784 4.913. Liquidité au sens large 2001 1.01 1.37 2.28 24 191 1.18

2002 0.99 1.38 2.32 24 909 1.214. Liquidité au sens strict 2001 0.71 1.13 1.97 24 160 0.79

2002 0.7 1.13 2.01 24 881 0.8115.1 Rotation des stocks d'approvisionnements

et de marchandises (à l'exclusion du secteurde la construction) 2001 4.3 8.1 18.3 6 792 11

2002 4.3 8.1 17.8 6 907 11.415.2 Rotation des stocks d'approvisionnements

et de marchandises (pour le secteur de la construction uniquement) 2001 10.9 33.1 112.4 599 11.8

2002 9.7 30.3 96.5 614 12.416.1 Rotation des stocks d'en-cours de fabrication

et de produits finis (à l'exclusion du secteurde la construction) 2001 9.1 18.4 41.1 2 384 26.5

2002 9.2 18.9 40.8 2 414 28.216.2 Rotation des stocks d'en-cours de fabrication

et de produits finis (pour le secteur de la construction uniquement) 2001 2.5 9.4 26.5 543 24.3

2002 3.3 12 28.9 549 2617. Nombre de jours de crédit clients 2001 33 59 94 8 790 101

2002 33 59 95 8 670 9918. Nombre de jours de crédit fournisseurs 2001 27 58 103 8 980 111

2002 27 58 103 8 845 109

Centrale des Bilans

19. Capitaux propres / Ens. des moyens d'action % 2001 15.1 32.5 56.5 24 334 24.7% 2002 14.7 32.8 57 25 056 25.3

20. Acquisitions d'immobilisations corporelles /Valeur ajoutée % 2001 5.3 16.2 46.9 19 492 19.9

% 2002 4.7 14.7 43.6 706 18.121. Acquisitions d'immobilisations corporelles /

Immobilisations corporelles au terme de l'exercice précédent % 2001 9.4 29.9 87.4 18 229 38 % 2002 7.9 26.1 81.2 757 34.9

19

18

Analyse des comptes annuels

Annexe 3: Liste des ratios et indicateurs et glossaire des abréviations Formule utilisée Brève interprétation

Schémaabrégé

Schémacomplet

1. Structure d’exploitationMarge brute sur ventes REX brut / Ventes Une marge est une différence entre une valeur de vente et un coût. Le

taux de marge Résultat/Ventes est le rapport entre le bénéfice réalisé et la valeur des ventes.

x

Marge nette sur ventes REX net / Ventes xTaux de valeur ajoutée (VA) (Chida net + Prod. stockée et immo. - ch. brutes) / Chida net Mesure la création de valeur que la société apporte à la vie économique

d'un pays.x

VA par personne occupée VA / Nombre de salariés Mesure la productivité, mais est une notion évolutive (à comparer surplusieurs exercices), le ratio pris indépendamment étant peu significatif.

x

Part des frais pers. dans la VA Frais per. / VA Indique combien de VA a été créée par rapport aux frais de personnel. x

Part des CDV dans la VA CDV / VA Représente la part des CDV dans la création de valeur. x

Part des ch. fin. dans la VA Frais fin. / VA Représente la part des charges fin.dans la création de valeur. x

Rotation des stocks et commandes encours

Prix de revient des ventes / Stocks et commandes en cours Exprime les délais nécessaires en nombre de jours pour que le stock setransforme en créances et puis en dispo.. En général, une rotation élevée des stocks indique une politique commerciale dynamique et une gestiondes stocks efficace (JIT). Mais cela peut aussi provenir de stocksinsuffisants causant des ruptures de stocks (avec des coûts d'arrêt deproduction, des frais de transport important car réapprovisionnementsfréquents, des clients insatisfaits non servis..). Une faible rotation signifieque les stocks sont trop importants par rapport aux ventes et que lesstocks contiennent des articles vieillis ou difficiles à vendre.

x

Rotation des actifs d'exploitation Ventes et prest. / Actifs d'exploit. Exprime le degré d'intensité de l'utilisation des actifs d'exploitation -plus elle est élevée,plus la productivité de ces actifs est grande et celafait preuve d'un bon endement.

x

Rotation de l'actif Chida net / Actif net C'est l'inverse de l'intensité capitalistique, il indique le montant dechiffre d'affaires dégagé par euro investi (1 investi = x gagnés).

x

Frais financiers Int. et ch. ass. / Chida net Indique le nombre de cents de charges financières payées par de chiffre d'affaires et mesure ainsi le coût de l'endettement qui grève lechiffre d'affaires.

x

Frais financiers dans EBE Int. et ch. ass. / EBE Indique le nombre de cents de charges fin. payées par d'EBE et mesureainsi le coût de l'endettement qui grève l'EBE.

x

Frais de personnel Frais per. / Chida net Indique la part du chida consacrée aux dépenses relatives au personnel. x

Délai moyen de recouvrement descréances clients

Créances comm. CT / Chida net Indique la liquidité des créances comm. à CT. Si le délai est élevé, lasociété octroie des conditions de paiement avantageuses pour ses clientsou elle manque de suivi à l'égard des créances échues. Dans les deux cascela représente des coûts importants de financement des créances. Unallongement de ce délai entraîne une augmentation du BFR.

x

Délai moyen de règlement des dettesfournisseurs

Dettes comm. CT / Achats Un long délai peut signifier que la société dispose de beaucoup de confiance auprès de ses fournisseurs (client important, régulier etsolvable), mais peut aussi bien être le signe d'un problème de trésorerie(la société ne respecte pas les délais de paiement faute de liquidités).

x

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 37

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 38

Formule utilisée Brève interprétationSchéma abrégé

Schéma complet

2. RentabilitéRentabilité brute de l'actif total Rés. avant CDV + Ch.fin. / Actif Mesure la rentabilité de l'ensemble des capitaux investis

indépendamment du mode de financement de l'entreprise - un résultat élevé prouve un bon rendement du total des actifs.

x x

Rentabilité nette de l'actif total Résultat / Actif Mesure la rentabilité de l'ensemble des capitaux investis - un résultat élevé prouve un bon rendement du total des actifs.

x x

Rentabilité brute des actifs d'exploitation

Rés.d'exploit. / Actifs d'exploit. Mesure l'efficacité de l'entreprise à produire et à commercialiser ses biens et services tout en ignorant tout l'aspect purement financier (y compris les investissements financiers).

x

Rentabilité nette des capitaux propres (ROE)

Résultat / Cap.prop. Mesure la rentabilité absolue offerte aux actionnaires ou la capacité de la société à rentabiliser les apports des actionnaires - plus il est élevé, mieux cela vaut.

x x

Rentabilité économique EBE / Actif net Le ratio n'est pas affecté par la structure financière ou des éléments exceptionnels de l'entreprise. Toutefois, il s'agit d'un taux comptable qui n'intègre pas la notion de risque. Son intérêt dans la prise de décisions financières est donc limité.

x

Intensité capitalistique Immob. corp. / VA Mesure l'importance relative du capital comme facteur de production et représente le montant des capitaux à engager pour générer 1 euro supplémentaire de chiffre d’affaires.

x

Levier financier Passif / Cap.prop. Mesure le degré de recours à des moyens de financement externes et représente l'inverse de la solvabilité (expliquée ci-dessous).

x

Analyse des comptes annuels

Formule utilisée Brève interprétation Schémaabrégé

Schémacomplet

3. Structure financièreRatios de liquiditéLiquidité au sens large / générale / Current ratio

(Stocks + Créances CT + Dispo.) / Dettes CT Vérifie la capacité de la société à payer les dettes CT en utilisant desactifs CT. La valeur de ce ratio devrait être > à 1. Lorsqu'elle = 1 lesdettes CT = AC et un équilibre financier minimum semble garanti. Si elleest <1 le FR est négatif et l'équilibre financier est mauvais.

x x

Liquidité au sens stricte / Quick ratio /Acid Test

(Céances CT + Dispo. + CRA) / Dettes CT Meilleure que la liquidité générale car elle exclut les stocks dont la liquidité n'est pas toujours garantie.

x x

Liquidité immédiate Dispo. / AC Mesure la capacité à payer les dettes CT en utilisant les dispo. Si le ratio= 1 les dettes à CT sont entièrement couvertes par les dispo., un telniveau de liquidité n'est pas nécessaire.

x x

Ratios de solvabilitéSolvabilité Cap.prop. / Passif Indique si la société peut assurer son avenir sans se trouver en défaut de

paiement et apprécie la marge de crédit dont dispose la société auprèsdes banques - si >= à 20% la société est solvable, si < 10% structure fin.déséquilibrée et si < 0 pas de fonds propres disponibles.

x x

Taux d'endettement Cap. étr. / Cap. prop. Mélange les dettes à CT et les dettes à LT, il vaut mieux recourir à une ventilation de ce ratio - en principe il devrait être inférieur à 1 afin queles capitaux propres soient supérieurs aux capitaux étrangers.

x x

Taux d'endettement financier Dettes fin./Actif Indique le recours à des sources purement financières par rapport au total de l'activité .

x x

Taux d'endettement à LT Cap.étr. LT / Cap.prop. Devrait être < 1, car les capit. prop. devraient couvrir les dettes LT pourassurer un bon équilibre financier - il est conseillé de maintenr ce ratioentre 1/3 et 2/3.

x x

Taux d'endettement net / Gearing Endettement net / Cap.prop. Au delà de 1, les charges financières menacent d'avoir un impact négatifsur le résultat net de l'entreprise. En deçà de 1, le poids des chargesfinancières est jugé supportable pour l'entreprise.

x

Capacité de remboursement Dettes fin. / CAF Indique la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes. Un ratio égalà trois par exemple indique que l'entreprise met trois ans à se libérer.

x

Ratios d’autonomie financièreCapacité d'autofinancement (CAF) Résultat + Corr. de val. Renseigne sur le surplus monétaire dégagé par l'activité au cours d'une

période et sur le potentiel de l'entreprise à dégager de par son activitédes ressources.

x x

Degré d'autofinancement (Réserves + Rés.reporté) / Passif Indique si la société peut financer son activité, et notamment sesinvestissements, à partir de ses capitaux propres, de sa propre rentabilitéet de son épargne.

x x

Ratio d'indépendance financière Cap.prop. (- Cap.non versé - Frais étbl.) / Cap.étr. Exprime la capacité d'endettement de la société. En général, ne doit pasêtre <1, un niveau adéquat si entre 1 et 2. Si <1 la société est trèsendettée et si >2 il y a une surabondance de capitaux propres.

x x

Financement des immobilisations Cap. perm. / AI Mesure l'équilibre du financement et indique le taux de couverture del'AI par des capitaux qui restent en permanence dans la société, dès que le ratio >1 le FR sera positif.

x x

Autofinancement des immobilisations Cap.prop. / AI Indique dans quelle mesure l'AI est financé par les seuls moyens propresde l'entreprises.

x x

Couverture des charges financières parle résultat

Charges fin. / Résultat Indique dans quelle mesure l'entreprise est à même de supporter le poidsfinancier de l'endettement.

x x

Couverture des cap. étr. Cap.étr. / Passif Montre dans quelle mesure les fonds de tiers interviennent dans lefinancement de l'entreprise.

x x

Couverture des cap. étr. à LT Cap.étr. LT / Passif Montre dans quelle mesure les fonds de tiers permanents interviennentdans le financement de l'entreprise.

x x

Couverture des cap.étr. LT par le cash-flow

Cap.étr. LT / Cash-Flow Un taux élevé indique que l'entreprise peut supporter un endettementsupplémentaire et les remboursements qui en découlent. Un ratio de20% signifie que l'entreprise mettra 5 années à rembourser l'ensemblede son exigible long terme si tout le cash flow des 5 prochains exercicesy est affecté, toutes choses étant égales par ailleurs.

x x

Couverture des cap.étr. par le cash-flow Cap.étr. / Cash-Flow Evalue de manière sommaire le potentiel de remboursement del'entreprise, en mesurant la part des dettes qui pourraient êtreremboursée par le cash flow.La valeur critique du ratio est 1. Dans ce cas, le cash flow opérationnel suffit exactement à satisfaire l'ensembledes obligations contractuelles (intérêts et remboursements) résultant desfonds de tiers.

x x

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 39

Analyse des comptes annuels

Formule utilisée Brève interprétationSchémaabrégé

Schémacomplet

4. Autres indicateursFonds de roulement (Cap.prop. + Provisions + Dettes LT) - AI un FR posititf est l'excédent des ressources stables sur les emplois

immobilisés -> une partie des ressources stables est disponible pourfianncier les emplois cycliques il permet de voir si un principrefondamental de la gestion fiancnière est respecté ou pas (Orthodoxiefianncière "goldene Bilanzregel"

x x

Besoin / Ressource en fonds deroulement

AC + CRA - Dispo. - Dettes CT financement de l'activité = BFR = quantité d'argent nécessaire pour financer l'exploitation

x x

Trésorerie nette FR - BFR ou FR + RFR AC fin. - dettes fin CT = Dispo+VM - dettes fin si positive --> une partiedes cap.perm est employé dans les AC de trésorerie si négative les dettesfin CT financement tout ou partie de l'AC

x x

Excédent Brut d'Exploitation (EBE) (VA - Frais per.) / Chida net Exprime le résultat engendré par les opérations d'exploitation et traduitle potentiel de flux de liquidités dégagées par la société par son activitécourante. Pour qu'une société soit viable financièrement, ce ratio doitêtre positif.

x

��

Liste des abréviations utilisées dans les formules de calcul des ratios et indicateurs

Abréviation Explication

AC Actif CirculantAI Actifs ImmobilisésBFR Besoin en Fonds de RoulementCAF Capacité d’autofinancementCap. CapitalCap. étr. Capitaux étrangersCap. perm. Cap.prop. + Dettes LT + Dettes subordonnéesCap. prop. Capitaux propresCap. sous. Capital souscritDettes fin. Dettes financièresCh. ChargesChida Chiffre d'affairesCDV Corrections De ValeurCRA Compte de Régularisation ActifCRP Compte de Régularisation PassifCT Court TermeCréances comm. Créances commercialesDispo. Disponibilités (Avoirs en banque + Valeurs mobilières)EBE Excédent Brute d'Exploitationfin. financier/ère(s)FR Fonds de RoulementFrais étbl. Frais d’établissementFrais pers. Frais de personnelInt. et ch. ass. Intérêts et charges assimiléesLT Long TermeProd. stockée et immo. Production stockée et immobiliséeREX Résultat d'ExploitationRFR Resource en Fonds de RoulementROE Return On Equity = expression anglophone pour la rentabilité des capitaux propresVM Valeurs mobilièresJIT Just In Time - méthode de gestion des stocksVA Valeur ajoutéeRés. RésultatActif net Total Actif - Cap. étr. - Provisions - Non valeursNon valeurs Frais étbl. + Cap. sous. non verséPrix de revient des ventes Consommation de marchandises et matières premières + - Variations des stocksEndettement net Dettes financières - Disponibilités

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 40

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 41

Annexe 4: Dossier d’analyse financière

Ce dossier d’analyse financière est un exemple de ce que la Centrale des bilans pourrait offrir comme produit final aux entreprises déposantes et aux usagers intéresses (en respectant les règles de publicité des comptes annuels prévues à l’article 77 de la loi du 19 décembre 2002 concernant le Registre de commerce et des sociétés ainsi que la comptabilité et les comptes annuels des entreprises). Nous avons choisi au hasard une société anonyme (dont nous ne précisions pas le nom, mais dont les comptes annuels sont publics) du secteur de l’industrie chimique, qui a déposé ses comptes annuels des exercices 2001 et 2002 selon le schéma complet.

a) Fiche signalétique

Informations générales

Raison sociale xxx

Adresse xxx

Numéro de TVA 19xx 22 xxxxx

Numéro de RCSL B xx.xxx

Activité principale NACE 24 - Industrie chimique 24.300 – Fabrication de peintures et de vernis

Forme juridique Société anonyme

Date de constitution xxxxxxxx xx, 19xx

Exercices analysés 2002 2001

Date de début d'exercice 01/01/2002 01/01/2001

Date de fin d'exercice 31/12/2002 31/12/2001

Date de dépôt des comptes xx/xx/2003 xx/xx/2002

Nature des comptes complets complets

Dossier élaboré le 30/09/2005

2002 2001

Effectif moyen du personnel 64 49Classe de taille 50-99 20-49

Analyse des comptes annuels

b) Synthèse des comptes annuels

Les grandes masses bilantaires

ACTIF 2002 2001 Variation PASSIF 2002 2001 Variation

Actif Immobilisé 3 267 447 3 700 129 -12% Capitaux permanents 7 643 446 5 882 527 30%dont: Frais d’établissement 2 339 11 710 -80% dont: Fonds propres 5 353 508 3 743 242 43%

Immob. Incorporelles 162 875 168 624 -3% Provisions 723 463 375 295 93%Immob. Corporelles 2 982 524 3 427 094 -13% Exigible LT 1 566 474 1 763 991 -11%Immob. Financières 0 0Créances à + 1 an 119 709 92 700 29%

Actif Circulant 5 034 018 3 002 900 68% Exigible CT 658 020 820 503 -20%dont: Réalisable 2 694 941 2 599 004 4%

Disponible 2 339 078 403 897 479%

Total ACTIF 8 301 466 6 703 029 24% Total PASSIF 8 301 466 6 703 029 24%

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 42

La structure du bilan

Ratios

Structure de l'actif Structure du passif

2002 2001 2002 2001

Actif immobilisé / Actif 39% 55%Capitaux propres/Passif total 64% 56%

Stocks et encours/Actif 18% 21%Dettes à long terme/Passif total 19% 26%

Créances et disponibilités/Actif 43% 24%Dettes à court terme/Passif total 17% 18%

TOTAL 100% 100%TOTAL 100% 100%

L’actif net

2002 2001

Total de l’actif 8 301 466 6 703 029

– Capitaux étrangers 2 224 494 2 584 493

– Provisions 723 463 375 295

Actif net (~ Fonds Propres) 5 353 508 3 743 242

– Non-Valeurs 2 339 11 710

dont: Frais d'établissement 2 339 11 710

Actions propres détenues de manière définitive 0 0

Actif net réel 5 351 169 3 731 531

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 43

Le Fonds de roulement (FR) 2002 2001

Stocks 1 453 846 1 389 284 2002 2001

+ Créances 1 360 803 1 302 419 Actif Total 8 301 466 6 703 029

+ Disponibilités 2 339 078 403 897 – Actif Immobilisé 3 147 738 3 607 429

FR Total (FRT) 5 153 727 3 095 601 FR Total 5 153 727 3 095 601 Actif Circulant 5 153 727 3 095 601 Capitaux Propres 6 076 972 4 118 536

– Dettes 2 224 494 2 584 493 – Actif Immobilisé 3 147 738 3 607 429

FR Propre (FRPe) 2 929 233 511 107 FR Propre 2 929 234 511 107 FRT 5 153 727 3 095 601 Dettes LT 1 566 474 1 763 991

– FRPe 2 929 233 511 107 + Dettes CT 658 020 820 503

FR Etranger 2 224 494 2 584 493 FR Etranger 2 224 494 2 584 493 Actif Circulant 5 153 727 3 095 601 Capitaux permanents 7 643 446 5 882 527

– Exigible CT 658 020 820 503 – Actif Immobilisé 3 147 738 3 607 429

FR Permanent (Net) 4 495 707 2 275 098 FR Permanent (Net) 4 495 707 2 275 098 ��Le Besoin en Fonds de roulement (BFR)

Définition 2002 2001

Actif Circulant 5 153 727 3 095 601

- Valeurs mobilières de placement 0 0

- Disponibilités 2 339 078 403 897

- Dettes CT 658 020 820 503

BFR en nombre 2 156 629 1 871 201

BFR en jours de CA 59 59

Définition 2002 2001

Actif Circulant 5 153 727 3 095 601

- Val. mobilières de placement nettes 0 0

- Disponibilités 2 339 078 403 897

- Dettes 2 224 494 2 584 493

+ Emprunts obligataires convertibles 0 0

+ Autres emprunts obligataires 0 0

+ Emprunts LT auprès des établissements de crédit 1 566 474 1 763 991

+ Emprunts et dettes financières diverses 0 0

BFR en nombre 2 156 629 1 871 201

BFR en jours de CA 59 59

� �

Trésorerie (en valeur) 2 339 078 403 897

Trésorerie (en %) 18% 4%

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 44

Le compte de profits et pertes 2002 2001

Ventes et prestations 13 110 970 11 462 552

dont: chiffre d'affaires 13 110 970 11 462 552

- Consommation de biens et de services 7 245 674 6 626 553

dont: approvisionnements et marchandises 7 064 071 6 362 380

Valeur ajoutée 5 865 296 4 836 000

+ Subsides d'exploitation 0 0

- Frais de personnel 1 675 282 1 455 606

- Autres charges d'exploitation 1 335 097 1 248 157

Résultat brut d'exploitation 2 854 917 2 132 237 - Corrections de valeur et provisions pour risques et charges 681 364 648 667

Résultat net d'exploitation 2 173 553 1 483 569

+ Produits financiers 34 465 4 056

dont: produits des actifs financiers

- Charges financières 93 293 110 518

dont: charges des dettes

Résultat financier -58 827 -106 462

Résultat courant avant impôts 2 114 725 1 377 108

+ Produits exceptionnels 130 534 182 194 dont: reprises sur corrections de valeur et de provisions plus-values sur réalisation d'actifs immobilisés

- Charges exceptionnelles 72 684 125 292

dont:corrections de valeur exceptionnelles et provisions

moins-values sur réalisation d'actifs immobilisés

Résultat exceptionnel 57 850 56 903

Résultat net de l'exercice avant impôts 2 172 576 1 434 011

- Transfert net aux impôts différés

- Impôts sur le résultat 499 002 380 336

Résultat net de l'exercice après impôts 1 673 574 1 053 674 + Prélèvements sur les réserves immunisées ou - Transfert aux réserves immunisées + Prélèvements sur les capitaux propres ou - Affectations aux capitaux propres + Intervention d'associés dans la perte - Bénéfice à distribuer

dont: rémunération du capital

± Résultat reporté de l'exercice précédent

Résul at à reporter t

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 45

Le Cash Flow

2002 2001

Résultat de l'exercice après impôts 1 673 574 1 053 674

Charges d'exploitation non décaissées 1 404 827 1 023 962 dont: Corrections de valeur (CDV) sur frais d’établissement et sur immobilisations corporelles et incorporelles 681 364 648 667

CDV sur éléments de l’actif circulant

Provisions pour risques et charges 723 463 375 295

Charges financières non décaissées 0 0dont: CDV sur immobilisations financières et sur valeurs mobilières faisant partie de l’actif circulant

Charges exceptionnelles non décaissées 0 0dont: CDV exceptionnelles sur frais d’établissement et sur immobilisations corporelles et incorporelles CDVexceptionnelles sur immobilisations financières et sur valeurs mobilières faisant partie de l’actif circulant

Provisions pour risques et charges exceptionnels

Produits financiers non encaissés 0 0

dont: Subsides en capital 0 0

Produits exceptionnels non encaissés 0 0dont: Reprises sur CDV sur frais d’établissement et sur immobilisations corporelles et incorporelles

Reprises sur CDV sur éléments de l’actif circulant

Reprises sur provisions pour risques et charges

Moins-values sur réalisation d'actifs immobilisés

Cash Flow global net 3 078 401 2 077 636

La capacité d’autofinancement (CAF)

2002 2001 Variation

Excédant Brut d’Exploitation 4 190 014 3 380 393 24%

����������� ���� ������������������������������ 0 0 0%

+ Produits financiers encaissées ou encaissables 34 465 4 056 750%

+ Produits exceptionnels encaissés ou encaissables 130 534 182 194 -28%

- Autres charges d'exploitation décaissées ou décaissables 1 335 097 1 248 157 7%

- Charges financières décaissées ou décaissables 93 293 110 518 -16%

- Charges exceptionnelles décaissées ou décaissables 72 684 125 292 -42%

- Impôts sur les résultats 499 002 380 336 31%

Capacité d’AutoFinancement 2 354 938 1 702 342 38%

Analyse des comptes annuels

2002 2001 Variation

Résultat de l'exercice 1 673 574 1 053 674 59%+ Corrections de valeur sur frais d’établissement et immobilisations corporelles et incorporelles 681 364 648 667 5%

+ Corrections de valeur sur éléments de l’actif circulant 0 0

CAF 2 354 938 1 702 342 38%

c) Le tableau des ressources et emplois

COMPTE DE PRODUCTION 2002 2001 2002 2001

Coût d'achat des marchandises 7 310 236 6 626 553 Production (hors subsides) 13 175 532 11 462 552dont: Approv. et marchandises 7 128 633 6 362 380 dont: Chiffre d'affaires 13 110 970 11 462 552

Services et biens divers 181 603 264 173 Autres produits d'exploitation 0 0Marge Commerciale (MC) 5 800 734 4 836 000 Production stockée 64 562 523 512

Travaux pour et par la société 0 0montant total des subsides etcompensations reçus des pouvoirs publics 302 667 365 974

Valeur ajoutée brute (VAB) 5 865 296 4 836 000Taux de VAB 45% 42%

COMPTE D'EXPLOITATIONFrais de personnel 1 675 282 1 455 606 Valeur ajoutée brute (VAB) 5 865 296 4 836 000dont: Rémun., charges sociales, pensions 1 675 282 1 455 606 Subsides d'exploitation et montants

compens. 0 0Impôts taxes relatifs à l'exploitation 0 0

Excédent brut d'exploitation (EBE) 4 190 014 3 380 393Charges d'exploitation diverses 1 335 097 1 248 157dont: Autres charges d'exploitation 1 335 097 1 248 157Résultat brut d'exploitation 2 854 917 2 132 237Marge brute d'exploitation 22% 19%

COMPTE DE REVENUCharges des dettes 0 0 Excédent brut d'exploitation (EBE) 4 190 014 3 380 393

RDV / AC 681364.12 648667.22 Produits des immobilisations financièresdont: Réduc. valeur sur actifs immobilisés 681 364 648667.22

Réduc. valeur sur actifs circulants 0 0 Produits des actifs circulants

Autres charges financières 93 293 110 518 Autres produits financiers 34 465 4 056Autres charges exceptionnelles 72 684 125 292Charges portés à l'actif - frais de restructuration 2 339 11 710 Subsides en intérêtsImpôts sur le résultat 499 002 380 336Bénéfice distribué Autres produits exceptionnels 130 534 182 194

Intervention d'associésEpargne brute (+-CashFlow) 3 006 331 2 290 121Taux d'épargne 51% 47%

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 46

Analyse des comptes annuels

d) Les principaux ratios – Évolution dans le tempset comparaison secteur

par secteurpar secteur etclasse de taille

2002 2001 Evolution

Marge brute sur ventes 4.03% 8.03% 21.78% 18.60% 17%Marge nette sur ventes 2.40% 5.33% 16.58% 12.94% 28%Taux de valeur ajoutée (VA) 15.83% 23.48% 44.74% 42.19% 6%VA par personne occupée (en euros) 39 174 43 638 91 645 98 694 -7%Part des frais de personnel dans la VA 64.14% 56.74% 28.56% 30.10% -5%Part des CDV dans la VA 14.23% 17.73% 11.62% 13.41% -13%Part des charges financières dans la VA 22.55% 26.10% 1.59% 2.29% -30%

Rotation des stocks et commandes en cours (en jours)6 5 5 5 0%

Rotation des actifs d'exploitation 2.41 1.74 1.59 1.71 -7%Rotation de l'actif 0.58 2.55 2.45 3.07 -20%Frais financiers (en cents) 3.57 6.13 0.71 0.96 -26%Frais financiers dans EBE (en cents) 0.56 0.41 0.02 0.03 -32%Frais de personnel 10.15% 13.32% 12.78% 12.70% 1%Délai moyen de recouvrement des créances clients 27 jours 39 31 35 -12%Délai moyen de règlement des dettes fournisseurs 20 jours 83 27 42 -35%

Rentabilité brute de l'actif total 5.51% 15.99% 35.51% 33.46% 6%Rentabilité nette de l'actif total 4.29% -0.49% 20.16% 15.72% 28%Rentabilité brute des actifs d'exploitation 14.36% 15.82% 34.40% 31.87% 8%Rentabilité nette des capitaux propres (ROE) 4.25% -0.58% 31.26% 28.15% 11%Rentabilité économique 7.27% 38.56% 78.30% 90.59% -14%Intensité capitalistique 39 043 48 810 46 602 69 941 -33%Levier financier 1.99 2.38 1.55 1.79 -13%

Liquidité au sens large / générale / Current ratio 1.28 1.05 7.63 3.66 109%Liquidité au sens stricte / Quick ratio / Acid Test 1.15 0.78 5.44 1.97 177%Liquidité immédiate 0.43 0.13 0.45 0.13 249%

Solvabilité 50.29% 41.96% 64.49% 55.84% 15%Taux d'endettement 0.88 1.06 0.42 0.69 -40%Taux d'endettement à LT 0.17 0.09 0.29 0.47 -38%Taux d'endettement financier 0.36 0.24 0.19 0.26 -28%Taux d'endettement net (Gearing) 0.55 0.26 -0.14 0.36 -139%Capacité de remboursement (en années) 11.47 5.53 0.67 1.04 -35%

Capacité d'autofinancement relative 0.05 0.04 0.18 0.15 21%Degré d'autofinancement 20.14% 21.94% 27.43% 18.25% 50%Indépendance financière 1.01 0.72 1.82 1.26 44%Importance des charges financières dans le résultat 45.08% 74.75% 4.12% 7.16% -42%Financement des immobilisations 1.12 0.75 2.20 1.53 44%Autofinancement des immobilisations 1.00 0.85 1.70 1.04 63%Importance des fonds étrangers 44.49% 44.53% 26.80% 38.56% -31%Importance des fonds étrangers à LT 8.47% 3.98% 18.87% 26.32% -28%Couverture des fonds étrangers par le cash-flow 18.76% 38.81% 138.39% 80.39% 72%

Durée de remboursement si le cash-flow serait utilisé5 ans 3 ans 9 mois 15 mois - 4 mois

Couverture des fonds étrangers LT par le cash-flow 98.57% 434.66% 196.52% 117.78% 67%

Durée de remboursement si le cash-flow serait utilisé 1 an 3 mois 6 mois 10 mois - 4 mois

Fonds de roulement 19 150 755 1 948 972 4 495 707 2 275 098 98%Besoin / Ressource en fonds de roulement 8 604 721 11 430 759 2 156 629 1 871 201 15%Trésorerie nette 10 546 034 -9 481 788 2 339 078 403 897 479%Excédent Brut d'Exploitation (EBE) 6 624 144 3 502 164 4 190 014 3 380 393 24%

Moyennes en 2002

Ratios d’autonomie financière

4. Autres indicateurs

1. Structure d’exploitation

2. Rentabilité

3. Structure financièreRatios de liquidité

Ratios de solvabilité

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 47

Analyse des comptes annuels

Les principaux ratios – Position sectorielle

Ratio de lasociété

Moyennesectorielle

Q1 Q2 Q3Marge brute sur ventes 22% 3% 7% 12% x 8%Marge nette sur ventes 17% 0% 2% 4% x 5%Taux de valeur ajoutée (VA) 45% 19% 34% x 55% 23%VA par personne occupée (en euros) 91 645 31 289 70 032 x 133 812 43 638Part des frais de personnel dans la VA 29% 28% x 43% 68% 57%Part des CDV dans la VA 12% 5% x 12% 20% 18%Part des charges financières dans la VA 2% x 7% 10% 16% 26%

Rotation des stocks et commandes en cours (en jours)5 2 x 9 12 5

Rotation des actifs d'exploitation 1.59 1.53 x 2.23 2.48 1.74Rotation de l'actif 2.45 0.75 2.23 x 6.83 2.55Frais financiers (en cents) 0.71 0.39 x 0.78 5.45 6.13Frais financiers dans EBE (en cents) 0.02 0.02 x 0.18 0.49 0.41Frais de personnel 13% 8% x 13% 18% 13%Délai moyen de recouvrement des créances clients 31 8 28 x 34 39Délai moyen de règlement des dettes fournisseurs 27 26 x 43 57 83

Q1 Q2 Q3Rentabilité brute de l'actif total 36% 7% 14% 20% x 16%Rentabilité nette de l'actif total 20% 0% 2% 7% x 0%Rentabilité brute des actifs d'exploitation 34% 4% 13% 23% x 16%Rentabilité nette des capitaux propres (ROE) 31% 2% 14% 26% x -1%Rentabilité économique 78% 15% 27% 59% x 39%Intensité capitalistique 46 602 11 481 25 731 45 077 x 48 810Levier financier 1.55 x 1.86 2.84 7.4 2.38

Q1 Q2 Q3

Liquidité au sens large / générale / Current ratio 7.63 1.08 1.70 2.41 x 1.05Liquidité au sens stricte / Quick ratio / Acid Test 5.44 0.66 1.32 1.72 x 0.78Liquidité immédiate 0.45 0.02 0.07 0.23 x 0.13

Solvabilité 64% 17% 35% 50% x 42%Taux d'endettement 0.42 x 0.76 1.27 2.64 1.06Taux d'endettement à LT 0.29 0.00 0.08 x 0.44 0.09Taux d'endettement financier 0.19 0.08 x 0.23 0.50 0.24Taux d'endettement net (Gearing) -0.14 x -0.25 0.06 0.73 0.26Capacité de remboursement (en années) 0.67 0.00 x 0.85 4.71 5.53

Capacité d'autofinancement (CAF) 0.18 0.02 0.07 0.08 x 0.04Degré d'autofinancement 27% 0% 6% 29% x 22%Indépendance financière 1.82 0.11 0.43 0.78 x 0.72Importance des charges financières dans le résultat 4% x 5% 22% 72% 75%Financement des immobilisations 2.20 0.71 0.97 x 2.13 0.75Autofinancement des immobilisations 1.70 0.16 0.75 x 1.53 0.85Importance des fonds étrangers 27% x 40% 64% 94% 45%Importance des fonds étrangers à LT 19% 0% 7% 18% x 4%Couverture des fonds étrangers par le cash-flow 138% 6% 29% 89% x 39%Durée de remboursement si le cash-flow serait utilisé 9 mois 17 ans 3,4 ans 13 mois x 3 ans

Couverture des fonds étrangers LT par le cash-flow197% 35% 90% x 180% 435%

Durée de remboursement si le cash-flow serait utilisé 6 mois 3 ans 13 mois x 7 mois 3 mois

Q1 Q2 Q3Fonds de roulement 4 495 707 -499 345 102 031 3 915 267 x 1 948 972Besoin / Ressource en fonds de roulement 2 156 629 -712 242 -25 570 x 2 441 921 11 430 759Trésorerie nette 2 339 078 7 928 39 363 522 368 x -9 481 788Excédent Brut d'Exploitation (EBE) 4 190 014 1 126 331 2 392 564 x 5 947 810 3 502 164

Position des ratios de la société p.r. aux quartiles

1. Structure d’exploitation

2. Rentabilité

3. Structure financière

4. Autres indicateurs

Ratios de liquidité

Ratios de solvabilité et de trésorerie

Ratios d’autonomie financière

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 48

Analyse des comptes annuels

e) Quelques graphiques récapitulatifs

Rentabilités

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Rent

abili

tébr

ute

del'a

ctif

tota

l

Rent

abili

tébr

ute

des

actif

sd'

expl

oita

tion

Rent

abili

tééc

onom

ique

2002

2001

Résultats

0

2 000 000

4 000 000

6 000 000

8 000 000

10 000 000

12 000 000

14 000 000

2001 2002

Mon

tant

s

Chiffre d'affaires Valeur ajoutée

Résultat brut d'exploitation Résultat de l'exercice

Equilibre financier

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2002 2001

Trésorerie

BFR

FR

Endettement

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

2001

Degré d’endettement Degré d’endettement à LT

Endettement financier Degré d’endettement

Degré d’endettement à LT Endettement financier

���������

�"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 49

Analyse des comptes annuels

f) Analyses verticale et horizontale des comptes annuels

Analyse verticale du bilan

ACTIF 2002 2001

A. Capital souscrit non versé I. Capital souscrit non appelé II. Capital souscrit appelé et non versé

B. Frais d'établissement 2 339 0% 11 710 0%C. Actif immobilisé 3 145 399 38% 3 595 718 54% I. Immobilisations incorporelles 162 875 2% 168 624 3%II. Immobilisations corporelles 2 982 524 36% 3 427 094 51% 1. Terrains et constructions 2 001 582 24% 2 098 929 31% 2. Installations techniques et machines 876 217 11% 1 143 807 17% 3. Autres installations, outillage et mobilier 104 725 1% 184 358 3% 4. Acomptes versés et immobilisations corporelles en coursIII. Immobilisations financières

D. Actif circulant 5 141 725 62% 3 095 601 46%I. Stocks 1 453 846 18% 1 389 284 21%II. Créances 1 348 801 16% 1 302 419 19%

A ) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an 1 229 092 15% 1 209 719 18%B ) dont la durée résiduelle est supérieure à un an 119 709 1% 92 700 1%

1.Créances résultant de ventes et prestations de services 1 116 912 13% 1 107 538 17% a) dont la durée résiduelle est < ou = à un an 1 116 912 13% 1 107 538 17% b) dont la durée résiduelle est > à un an2.Créances sur des entreprises liées3.Créances sur des entreprises avec lesquelles la société a un 4. Autres créances 231 889 3% 194 882 3% a) dont la durée résiduelle est < ou = à un an 112 180 1% 102 181 2%b) dont la durée résiduelle est > à un an 119 709 1% 92 700 1%

III. Valeurs mobilières IV. Avoirs en banques, avoirs en compte de chèques

postaux, chèques et encaisse 2 339 078 28% 403 897 6%E. Comptes de régularisation 12 002 0,1% 0 0,0%

TOTAL DU BILAN (ACTIF) 8 301 466 100% 6 703 029 100%

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 50

Analyse des comptes annuels

PASSIF 2002 2001

A. Capitaux propres 5 353 508 64% 3 743 242 56%I. Capital souscrit 1 100 000 13% 1 100 000 16%II. Primes d'émission 0% 0%

III. Réserve de réévaluation 0% 0% IV. Réserves 110 000 1% 110 000 2%

1. Réserves légales 110 000 1% 110 000 2%2. Réserve pour actions propres ou parts propres 0% 0%3. Réserves statutaires 0% 0%4. Autres réserves 0% 0%

V. Résultats reportés 2 167 267 26% 1 113 593 17%VI. Résultats de l'exercice 1 673 574 20% 1 053 674 16%VII. Subventions d'investissement en capital 302 667 4% 365 974 5%VIII. Plus-Values immunisées 0% 0%

A.bis Dettes subordonnées 0% 0%B. Provisions pour risques et charges 723 463 9% 375 295 6%

1. Provisions pour pensions et obligations similaires 0% 0% 2. Provisions pour impôts 529 791 6% 295 272 4% 3. Autres provisions 193 672 2% 80 023 1%

C. Dettes 2 224 494 27% 2 584 493 39% A ) dont la durée résiduelle <= un an 658 020 8% 820 503 12% B ) dont la durée résiduelle > un an 1 566 474 19% 1 763 991 26%

1. Emprunts obligataires 0 0% 02. Dettes envers des établissements de crédit 1 578 609 19% 1 768 988 26%

a) dont la durée résiduelle est < ou = à un an 12 136 0% 4 998 0 b) dont la durée résiduelle est > à un an 1 566 474 19% 1 763 991 26%

4. Dettes sur achats et prestations de services 549 573 7% 763 460 11% a) dont la durée résiduelle est < ou = à un an 549 573 7% 763 460 11%b) dont la durée résiduelle est > à un an 0% 0%

8. Dettes fiscales et dettes au titre de la sécurité sociale 57 374 1% 35 132 1%a) Dettes fiscales 20 263 0% 5 851 0b) Dettes au titre de la sécurité sociale 37 112 0% 29 281 0%

9. Autres dettes 38 937 0% 16 913 0%a) dont la durée résiduelle est < ou = à un an 38 937 0% 16 913 0%

b) dont la durée résiduelle est > à un an 0% 0%D. Comptes de régularisation 0% 0%

TOTAL DU BILAN (PASSIF) 8 301 466 100% 6 703 029 100%

0%

%

%

�"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 51

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 52

Analyse verticale du compte de profits et pertes

A / Charges 2002 2001

1.Réduction du stock de produits finis et en cours de fabrication

2. 7 310 236 55% 7 150 065 59%

a) Consommation de marchandises et de matières premières consommables 7 128 633 53% 6 885 892 57%

b) Autres charges externes 181 603 1% 264 173 2%

1. et 2. Charges brutes 7 310 236 55% 7 150 065 59%

3. Frais de personnel 1 675 282 13% 1 455 606 12%

a) Salaires et traitements 1 476 588 11%

b) Charges sociales couvrant les salaires et traitements 180 324 1%

c) Pensions complémentaires

d) Autres charges sociales 18 371 0,14%

4. 681 364 5% 648 667 5%

a) Corrections de valeur sur frais d'établissement et sur immobilisations corporelles et incorporelles

681 364 5% 648 667 5%

b) Corrections de valeur sur éléments de l'actif circulant

5. Autres charges d'exploitation 1 335 097 10% 1 248 157 10%

6.Corrections de valeur sur immobilisations financières et sur valeurs mobilières faisant partie de l'actif circulant

7. Intérêts et charges assimilées 93 293 1% 110 518 1%

10. Charges exceptionnelles 72 684 1% 125 292 1%

11. Impôts sur le résultat 499 002 4% 380 336 3%

12. Autres impôts ne figurant pas sous les postes ci-dessus

13. Résultat de l'exercice 1 673 574 13% 1 053 674 9%

TOTAL CHARGES 13 340 531 100% 12 172 315 100%

B / PRODUITS 2002 2001

1. Montant net du chiffre d'affaires 13 110 970 98% 11 462 552 94%

2. Augmentation du stock de produits finis et en cours de fabrication 64 562 0,5% 523 512 4,3%3. Travaux effectués par l'entreprise pour elle-même et portés à l'actif

4. Autres produits d'exploitation

1. à 4. Produits bruts 13 175 532 99% 11 986 065 98%

5. Produits de participation

6. Produits d'autres valeurs mobilières et de créances de l'actif immobilisé

7. Autres intérêts et produits assimilés 34 465 0,26% 4 056 0,03%

9. Produits exceptionnels 130 534 1% 182 194 1%

10. Résultat de l'exercice TOTAL PRODUITS 13 340 531 100% 12 172 315 100%

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 53

Analyse horizontale du bilan

ACTIF 2002 2001

A. Capital souscrit non versé

I. Capital souscrit non appelé

II. Capital souscrit appelé et non versé

B. Frais d'établissement 2 339 -80% 11 710

C. Actif immobilisé 3 145 399 -13% 3 595 718

I. Immobilisations incorporelles 162 875 -3% 168 624

II. Immobilisations corporelles 2 982 524 -13% 3 427 094 1. Terrains et constructions 2 001 582 -5% 2 098 929 �������������������������������� 876 217 -23% 1 143 807 3. Autres installations, outillage et mobilier 104 725 -43% 184 358 4. Acomptes versés et immobilisations corporelles en cours

III. Immobilisations financières

D. Actif circulant 5 141 725 66% 3 095 601

I. Stocks 1 453 846 5% 1 389 284 II. Créances 1 348 801 4% 1 302 419

A ) dont la durée résiduelle est > = un an 1 229 092 2% 1 209 719 B ) dont la durée résiduelle est > un an 119 709 29% 92 700

1.Créances résultant de ventes et prestations de services 1 116 912

1%1 107 538

a) dont la durée est < ou = à un an 1 116 912 1% 1 107 538 b) dont la durée est > à un an

2.Créances sur des entreprises liées 0 03.Créances sur des entreprises avec lesquelles la société a un lien de participation 0 0

4. Autres créances 231 889 19% 194 882

a) dont la durée est < ou = à un an 112 180 10% 102 181 b) dont la durée est > à un an 119 709 29% 92 700

III. Valeurs mobilières

IV. Avoirs en banques, avoirs en compte de chèques postaux, chèques et encaisse 2 339 078 479% 403 897

E. Comptes de régularisation 12 002

TOTAL DU BILAN (ACTIF) 8 301 466 24% 6 703 029

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 54

PASSIF 2002 2001

A. Capitaux propres 5 353 508 43% 3 743 242

I. Capital souscrit 1 100 000 0% 1 100 000

II. Primes d'émission

III. Réserve de réévaluation

IV. Réserves 110 000 110 000 1. Réserves légales 110 000 110 000 2. Réserve pour actions propres ou parts propres

3. Réserves statutaires

4. Autres réserves

V. Résultats reportés 2 167 267 95% 1 113 593

VI. Résultats de l'exercice 1 673 574 59% 1 053 674

VII. Subventions d'investissement en capital 302 667 -17% 365 974

VIII. Plus-Values immunisées

A.bis Dettes subordonnées

B. Provisions pour risques et charges 723 463 93% 375 295 1. Provisions pour pensions et obligations similaires

2. Provisions pour impôts 529 791 79% 295 272

3. Autres provisions 193 672 142% 80 023

C. Dettes 2 224 494 -14% 2 584 493

A ) dont la durée résiduelle est >= un an 658 020 -20% 820 503

B ) dont la durée résiduelle est > un an 1 566 474 -11% 1 763 991

1. Emprunts obligataires 0 0 2. Dettes envers des établissements de crédit 1 578 609 -11% 1 768 988

a) dont la durée est < ou = à un an 12 136 143% 4 998

b) dont la durée est > à un an 1 566 474 -11% 1 763 991

4. Dettes sur achats et prestations de services 549 573 -28% 763 460

a) dont la durée est < ou = à un an 549 573 -28% 763 460

b) dont la durée est > à un an

8. Dettes fiscales et dettes au titre de la sécurité sociale

57 374 63% 35 132

a) Dettes fiscales 20 263 246% 5 851

b) Dettes au titre de la sécurité sociale 37 112 27% 29 281

9. Autres dettes 38 937 130% 16 913

a) dont la durée est < ou = à un an 38 937 130% 16 913

b) dont la durée est > à un an

D. Comptes de régularisation

TOTAL DU BILAN (PASSIF) 8 301 466 24% 6 703 029

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 55

Analyse horizontale du compte de profits et pertes

A / Charges 2002 2001

1.Réduction du stock de produits finis et en cours de fabrication

2. 7 310 236 2% 7 150 065

a) Consommation de marchandises et de matières premières consommables 7 128 633 4% 6 885 892

b) Autres charges externes 181 603 -31% 264 173

1. et 2. Charges brutes 7 310 236 2% 7 150 065

3. Frais de personnel 1 675 282 15% 1 455 606

a) Salaires et traitements 1 476 588

b) Charges sociales couvrant les salaires et traitements 180 324

c) Pensions complémentaires

������������������� 18 371

4. 681 364 5% 648 667

a) Corrections de valeur sur frais d'établissement et sur immobilisations corporelles et incorporelles

681 364 5% 648 667

b) Corrections de valeur sur éléments de l'actif circulant

5. Autres charges d'exploitation 1 335 097 7% 1 248 157

6.Corrections de valeur sur immobilisations financières et sur valeurs mobilières faisant partie de l'actif circulant

7. Intérêts et charges assimilées 93 293 -16% 110 518

10. Charges exceptionnelles 72 684 -42% 125 292

11. Impôts sur le résultat 499 002 31% 380 336

12. Autres impôts ne figurant pas sous les postes ci-dessus

13. Résultat de l'exercice 1 673 574 59% 1 053 674

TOTAL CHARGES 13 340 531 10% 12 172 315

B / PRODUITS 2002 2001

1. Montant net du chiffre d'affaires 13 110 970 14% 11 462 552

2. Augmentation du stock de produits finis et en cours de fabrication 64 562 -88% 523 512

3. Travaux effectués par l'entreprise pour elle-même et portés à l'actif

4. Autres produits d'exploitation

1. à 4. Produits bruts 13 175 532 10% 11 986 065

5. Produits de participation

6. Produits d'autres valeurs mobilières et de créances de l'actif immobilisé

7. Autres intérêts et produits assimilés 34 465 750% 4 056

9. Produits exceptionnels 130 534 -28% 182 194

10. Résultat de l'exercice TOTAL PRODUITS 13 340 531 10% 12 172 315

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 56

Annexe 5: Les formulaires standardisés

Les différents formulaires standardisés qui seront mis à disposition des entreprises sur le site du Registre de Commerce et des Sociétés sont les comptes annuels, c’est-à-dire les bilans sous formes abrégée et complète, les comptes de profits et pertes sous formes abrégée et complète, dans les trois langues. L’annexe est pour l’instant en cours d’élaboration et devra ensuite être validée par le ministère de la justice. Nous insérons ci-après le bilan complet et le compte de profits et pertes complet, les formulaires abrégées représentent un sous-ensemble des formulaires complets. Ces formulaires correspondent aux dispositions prévues aux articles 34 et 45 de la loi du 19 décembre 2002 concernant le Registre de commerce et des sociétés ainsi que la comptabilité et les comptes annuels des entreprises qui est conforme à la 4ème Directive européenne concernant l’établissement des comptes annuels1.

Les formulaires peuvent être utilisés par les entreprises et devront être utilisés lorsqu’un règlement grand-ducal fixera la procédure de dépôt des comptes annuels. Le dépôt se fera comme c’est le cas aujourd’hui sur papier, mais un dépôt électronique sera prévu dans un avenir assez proche.

1 4ème Directive du conseil du 25 juillet 1978 concernant les comptes annuels de certaines formes de sociétés – 78/660/CE.

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 57

Bilan complet

* Les codes seront insérés ultérieurement sur base du plan comptable minimum normalisé.

ACTIF Exercice N Exercice N-1

Codes* Net Net

A. Capital souscrit non versé

I. Capital souscrit non appelé

II. Capital souscrit appelé et non versé

B. Frais d'établissement

C. Actif immobilisé

I. Immobilisations incorporelles

1. Frais de recherche et de développement 2. Concessions, brevets, licences, marques ainsi que

droits et valeurs similaires s'ils ont été: a) acquis à titre onéreux, sans devoir figurer sous C.I.3b) créés par l'entreprise elle-même

3. Fonds de commerce, dans la mesure où il a été acquis à titre onéreux

4. Acomptes versés

II. Immobilisations corporelles

1. Terrains et constructions2. Installations techniques et machines3. Autres installations, outillage et mobilier 4. Acomptes versés et immobilisations corporelles en

cours

III. Immobilisations financières

1. Parts dans des entreprises liées 2. Créances sur des entreprises liées 3. Participations 4. Créances sur des entreprises avec lesquelles la

société a un lien de participation5. Titres ayant le caractère d'immobilisations 6. Autres prêts7. Actions propres ou parts propres avec indication de

leur valeur nominale ou, à défaut de valeur nominale, de leur pair comptable

������������� ����������

���������

Analyse des comptes annuels

������������� ����������

���������������������������������

ACTIF Exercice N Exercice N-1

Codes Net Net

D. Actif circulant

I. Stocks

1. Matières premières et consommables

2. Produits en cours de fabrication

3. Produits finis et marchandises

4. Acomptes versés

II. Créances

1. Créances résultant de ventes et prestations de services

a) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 an

b) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an 2. Créances sur des entreprises liées

a) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 an

b) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an 3. Créances sur des entreprises avec lesquelles la

société a un lien de participationa) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 an

b) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an4. Autres créances

a) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 an

b) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

III. Valeurs mobilières

1. Parts dans des entreprises liées 2. Actions propres ou parts propres avec indication de

leur valeur nominale ou, à défaut de valeur nominale,de leur pair comptable

3. Autres valeurs mobilièresIV. Avoirs en banques, avoirs en compte de chèques

postaux, chèques et en caisse

E. Comptes de régularisation

TOTAL DU BILAN (ACTIF)

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 58

Analyse des comptes annuels

������������� ����������

���������������������������������

PASSIF Exercice N Exercice N-1

Codes Net Net

A. Capitaux propres

I. Capital souscrit

II. Primes d'émission

III. Réserve de réévaluation

IV. Réserves

1. Réserve légale

2. Réserve pour actions propres ou parts propres

3. Réserves statutaires

4. Autres réserves

V. Résultats reportés

VI. Résultats de l'exercice

VII. Subventions d'investissement en capital

VIII. Plus-values immunisées

Abis. Dettes subordonnées

B. Provisions

1. Provisions pour pensions et obligations similaires

2. Provisions pour impôts

3. Autres provisions

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 59

Analyse des comptes annuels

������������� ����������

���������������������������������

PASSIFExercice N Exercice N-1

Codes Net Net

C. Dettes

1. Emprunts obligatairesa. Emprunts convertibles

i) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 an ii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

b. Emprunts non convertiblesi) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 an ii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

2. Dettes envers des établissements de crédit i) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 anii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

3. Acomptes reçus sur commandes pour autant qu'ils ne sontpas déduits des stocks de façon distincte

i) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 anii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

4. Dettes sur achats et prestations de servicesi) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 anii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

5. Dettes représentées par des effets de commercei) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 anii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

6. Dettes envers des entreprises liéesi) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 anii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

7. Dettes envers des entreprises avec lesquelles la société a un lien de participation

i) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 anii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

8. Dettes fiscales et dettes au titre de la sécurité socialei) Dettes fiscalesii) Dettes au titre de la sécurité sociale

9. Autres dettesi) dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à 1 anii) dont la durée résiduelle est supérieure à 1 an

D. Comptes de régularisation

TOTAL DU BILAN (PASSIF)

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 60

Analyse des comptes annuels

������������� ����������

���������������������������������

A / Charges Exercice N Exercice N-1

Codes* Net Net

A1. Réduction du stock de produits finis et en cours de fabrication

A2.

a) Consommation de marchandises et de matières premières etconsommables

b) Autres charges externes

A3. Frais de personnel

a) Salaires et traitements

b) Charges sociales couvrant les salaires et traitements

c) Pensions complémentaires

d) Autres charges sociales

A4. Corrections de valeur

a) Corrections de valeur sur frais d'établissement et sur immobilisations corporelles et incorporelles

b) Corrections de valeur sur éléments de l'actif circulant

A5. Autres charges d'exploitation

A6. Corrections de valeur sur immobilisations financières et sur valeurs mobilières faisant partie de l'actif circulant

A7. Intérêts et charges assimilées

a) concernant des entreprises liées

b) autres intérêts et charges

A8. Charges exceptionnelles

A9. Impôts sur le résultat

A10. Autres impôts ne figurant pas sous les postes ci-dessus

A11. Résultat de l'exercice

TOTAL CHARGES

* Les codes seront insérés ultérieurement sur base du plan comptable minimum normalisé.

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 61

Analyse des comptes annuels

������������� ����������

���������������������������������

B / PRODUITS Exercice N Exercice N-1

Codes Net Net

B1. Montant net du chiffre d'affaires

B2. Augmentation du stock de produits finis et en cours de fabrication

B3. Travaux effectués par l'entreprise pour elle-même et portés à l'actif

B4. Autres produits d'exploitation

B5. Produits de participations

a) provenant d'entreprises liées

b) autres produits de participation

B6. Produits d'autres valeurs mobilières et de créances de l'actifimmobilisé

a) provenant d'entreprises liées

b) autres produits

B7. Autres intérêts et produits assimilés

a) provenant d'entreprises liées

b) autres intérêts et produits assimilés

B8. Résultat des activités ordinaires

B9. Produits exceptionnels

B10. Résultat de l'exercice

TOTAL PRODUITS

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 62

Analyse des comptes annuels

"Économie et Statistiques" – Working papers du STATEC n° 13 63

8. Bibliographie et sources

��������� � ��������� ���� Rapport d’analyse de la fiduciaire (document non public)

�� Rapport et études réalisés par le bureau de consultance Ernst & Young (documents non publics)

�� Dossier économique Nr.4 « Centrale des bilans des sociétés luxembourgeoises » ; 1991 ; S. ALLEGREZZA, M.BEAUFILS, C.HANSEN.

�� Programme gouvernemental de 2004 - Accord de coalition. Document disponible sous l’adresse suivante:

http://www.gouvernement.lu/gouvernement/programme/programme2004/programme_accord.pdf

��!������������� Loi du 19 décembre 2002 concernant le registre de commerce et des sociétés ainsi que la comptabilité et les comptes

annuels des entreprises. Texte disponible sous l’adresse suivante:

http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2002/1493112/1493112.pdf?SID=c8100eda95134a767c38a3d2fcbff910#page=2

�� 4ème Directive du conseil du 25 juillet 1978 concernant les comptes annuels de certaines formes de sociétés – 78/660/CE. Texte disponible sous l’adresse suivante:

http://europa.eu.int/eurlex/lex/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31978L0660:FR:HTML

�� Règlement grand-ducal du 16 mars 2005 portant adaptation de la définition des micro, petites et moyennes entreprises. Texte disponible sous l’adresse suivante:

http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2005/0380104/0380104.pdf?SID=75c9a17f7c5a6181a79b5e4f668c075e -page=2

�� Loi du 10 août 1915 concernant les sociétés commerciales. Texte disponible sous l’adresse suivante:

http://www.legilux.public.lu/leg/textescoordonnes/recueils/recueil_societes/IIA2_LOI_10_08_1915.pdf

��"�����������

�� Banque de développement du Canada: http://www.bdc.ca

�� Banque nationale de Belgique: http://www.bnb.be

�� Euridile – site du registre national de commerce et des sociétés en France: http://www.euridile.inpi.fr

�� Divers sites spécialisés dans le domaine comptable ou d’analyse financière, tels que:

http://www.club-comptable.com

http://www.experts-comptables.fr

http://www.bvdep.com

http://www.vernimmen.net