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Ancien Marxisme
Freddy Malot â avril 2001
Ăglise RĂ©aliste Mondiale
Ancien Marxisme
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I- Dialectique Matérialiste
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En Philosophie, lâAncien Marxisme professait la Dialectique MatĂ©rialiste.
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âą La Dialectique se rapporte Ă la MĂ©thode mentale (la tournure dâesprit).
Câest lâadhĂ©sion au fonctionnement intellectuel du MYSTIQUE civilisĂ©, qui affirme la validitĂ© de lâIdentitĂ© des Contraires en Logique.
Peu avant la RĂ©volution de 1789, un bon exemple de Dialectique est donnĂ© par le thĂ©osophe Martinez de Pasqually (1774 : âRĂ©intĂ©gration des ĂȘtresâ).
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⹠Le Matérialisme se rapporte à la Conception du monde (thÚse concernant la nature du réel).
Câest lâadhĂ©sion au parti-pris de lâATHĂE civilisĂ©, qui Ă©lĂšve la MatiĂšre au rang de Substance en Ontologie.
Peu avant la RĂ©volution de 1789, un bon exemple de MatĂ©rialisme est donnĂ© par le baron dâHolbach (1770 : âSystĂšme de la Natureâ).
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LâAncien Marxisme se prĂ©sente, Ă partir de 1845, en soutenant une philosophie paradoxale de type mystique-athĂ©e ! Et il dĂ©clare avec assurance : la Dialectique MatĂ©rialiste est intellectuellement rĂ©volutionnaire Ă un double titre :
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âą La vieille Dialectique trouve dans la MatiĂšre son vrai point dâapplication !
Ceci fait, câest tout gain pour la Dialectique : elle se trouve dĂ©livrĂ©e de la tare IDĂALISTE qui la marquait autrefois. En effet, la dialectique idĂ©aliste avait deux dĂ©fauts :
- Elle visait nécessairement le domaine étroit du Sacré, domaine exerçant son
hĂ©gĂ©monie sur le vaste monde âprofaneâ, et oĂč on pouvait prĂ©tendre atteindre la VĂ©ritĂ©
absolue.
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- Elle se posait comme une discipline rĂ©servĂ©e Ă une minoritĂ© dâInitiĂ©s, cette Ă©lite
procédant strictement par la voie Déductive.
Pourquoi ce Dogmatisme gĂ©nĂ©ral de la vieille Dialectique ? Câest que lâEsprit Ă©tait posĂ© comme Substance, inversant complĂštement la nature du rĂ©el, par suite du fĂ©tichisme de la Conscience humaine.
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⹠Le vieux Matérialisme trouve dans la Dialectique sa véritable approche !
Ceci admis, câest tout gain pour le MatĂ©rialisme : il se trouve dĂ©livrĂ© de la tare MĂTAPHYSIQUE qui le marquait auparavant. En effet, le matĂ©rialisme mĂ©taphysique avait deux dĂ©fauts :
- Il Ă©tait nĂ©cessairement acculĂ© Ă une position Passive en morale, le dĂ©terminisme naturel ne lui permettant pas de rendre compte de la libertĂ© humaine ; et cette impuissante apologie du non-ĂȘtre matĂ©riel Ă©tait pour cela le fait de philosophes NĂ©gatifs : les A-thĂ©es.
- Il se confinait nĂ©cessairement sur le terrain des Faits, seuls objets dââexpĂ©riencesâ donnant lieu Ă des âloisâ, et exigeant de procĂ©der strictement par la voie Inductive. On ajoutait que les MĂ©decins (les âempiriquesâ), se devaient de partir de lââanimalitĂ©â de lâhomme, de voir lâorigine des idĂ©es dans les informations donnĂ©es par les âsensâ, et leur terme dans notre âcerveauâ supĂ©rieur.
Pourquoi ce MĂ©canisme gĂ©nĂ©ral du vieux MatĂ©rialisme ? Câest que la Physique civilisĂ©e supposait des Choses particuliĂšres essentiellement âfixesâ, et une Nature gĂ©nĂ©rale essentiellement âSpatialeâ.
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La Dialectique MatĂ©rialiste ne se veut pas seulement merveilleusement adaptĂ©e au rĂ©el tel quâil est ; elle tient fort, de plus, Ă certifier quâelle vient Ă point nommĂ© chronologiquement, quâelle est puissamment rĂ©clamĂ©e par la science du milieu du 19Ăšme siĂšcle, menacĂ©e de buter dans une impasse, aprĂšs ses derniers grands acquis Modernes.
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âą La mĂ©thode Dialectique sâimpose dĂ©sormais, parce que la Physique en est venue Ă permettre et obliger Ă la fois dâenvisager la MatiĂšre comme intrinsĂšquement DYNAMIQUE (ou Active).
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Câest ainsi que Lavoisier, Lamarck et Laplace sont parvenus Ă dĂ©montrer les hypothĂšses antĂ©rieures suivantes : que toutes les Choses se transforment mutuellement, sans que rien ne se perde nĂ©anmoins ; que les RĂšgnes de lâinerte et du vivant forment un ensemble unique dâĂȘtres corporels ; et que la Nature entiĂšre (au vu de notre systĂšme solaire) est elle aussi soumise Ă la loi du Temps.
Ceci a de grandes consĂ©quences : dâabord lâĂ©cueil autrefois redoutable de la âchose en soiâ inconnaissable, et de lââantinomieâ du rĂ©el insurmontable, cela disparaĂźt dâun coup ; et au bout du compte, il est maintenant lĂ©gitime de poser la MatiĂšre comme substance Absolue-Ăternelle, dĂ©trĂŽnant Dieu.
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âą La conception MatĂ©rialiste sâimpose dĂ©sormais, parce que la Logique en est venue Ă permettre et obliger Ă la fois dâenvisager la PensĂ©e comme simple REFLET (ou Image) de la rĂ©alitĂ© objective.
Câest ainsi que Kant, Hegel et AmpĂšre nous amĂšnent aux rĂ©sultats suivants : la dialectique refuse par principe de sâingĂ©rer dans la physique, les âcauses finalesâ nâĂ©tant plus tolĂ©rĂ©es que comme âschĂšme rĂ©gulateurâ ; comme il nây a plus de lacunes expĂ©rimentales essentielles Ă combler par des âdĂ©ductionsâ artificielles, la physique entiĂšre se prĂȘte dans son ensemble au rĂŽle dââillustrationâ du mouvement dialectique ; enfin une vĂ©ritable EncyclopĂ©die autonome des sciences de la nature se trouve ĂȘtre proposĂ©e.
Ceci a de grandes consĂ©quences : dâabord, la âPhilosophie de la Natureâ, cette âScience des sciencesâ que la Dialectique apportait autrefois Ă la Physique comme une bĂ©quille, deviendrait un carcan si on y restait attachĂ© ; rĂ©ciproquement, la Dialectique forcĂ©e Ă se restreindre au simple Ă©noncĂ© des formes et lois gĂ©nĂ©rales abstraites, communes Ă lâĂtre et la Conscience, peut resplendir en tant que pure Logique objective-subjective, comme loi Absolue-Universelle du Mouvement matĂ©riel.
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RĂ©sumons
La Dialectique MatĂ©rialiste inverse lââinversion mentaleâ du passĂ© mĂ©diĂ©val ; ce faisant, elle Ă©panouit de façon critique la mentalitĂ© Rationnelle :
⹠Autrefois, la Mystique bénéficiait du plus grand honneur, en tant que privilÚge de Sages profonds dominant le Temps. Cependant elle ne parvint jamais à régir pratiquement la vie réelle matérielle qui lui restait rebelle. à présent sa méthode va pouvoir enfin marquer de son sceau le vaste monde !
âą Autrefois, lâAthĂ©isme Ă©tait livrĂ© au plus grand mĂ©pris ; en tant que dĂ©marche inavouĂ©e de vulgaires praticiens spĂ©cialisĂ©s en des âartsâ purement conjoncturels. Ă prĂ©sent il va pouvoir enfin faire admettre sa conception comme rĂ©fĂ©rence !
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II- Communisme Scientifique
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En Pratique â câest-Ă -dire dans lâaction sociale â, lâAncien Marxisme professait le Communisme Scientifique. CâĂ©tait lâaboutissement de sa thĂ©orie de lâhistoire humaine, dĂ©nommĂ©e âmatĂ©rialisme historiqueâ, et qui se donnait comme lââextension de la Dialectique MatĂ©rialiste Ă la vie socialeâ.
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âą Le Communisme se rapporte Ă la Fin humaine (au but social).
Câest lâadhĂ©sion Ă la tradition MONASTIQUE civilisĂ©e (des Clercs RĂ©guliers du moyen-Ăąge en particulier), tradition qui affirme la supĂ©rioritĂ© de la CommunautĂ© des Biens en Droit civil.
Peu avant la RĂ©volution de 1789, un bon exemple en est donnĂ© par lâabbĂ© Mably (1776 : âPrincipes des Loisâ).
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âą Lâexigence Scientifique se rapporte aux Moyens requis (aux conditions prĂ©alables dĂ©terminĂ©es), Ă ce qui donne seul une pleine lĂ©gitimitĂ© Ă la Fin proposĂ©e.
Câest lâadhĂ©sion aux critĂšres UTILITAIRES civilisĂ©s (critĂšres des SĂ©culiers LaĂŻcs), qui donnent lâIntĂ©rĂȘt PrivĂ© comme le moteur de la VolontĂ© Personnelle en Psychologie.
Peu avant la RĂ©volution de 1789, un bon exemple en est donnĂ© par Adam Smith (1774 : âThĂ©orie des Sentiments Morauxâ).
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LâAncien Marxisme se prĂ©sente, Ă partir de 1845, en affichant une morale paradoxale de type monacal-utilitaire ! Et il dĂ©clare avec assurance : le Communisme Scientifique est intellectuellement rĂ©volutionnaire Ă un double titre :
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âą Le vieux Communisme trouve dans lâIntĂ©rĂȘt PrivĂ© son vrai point dâappui !
Ceci fait, câest tout gain pour le Communisme : il se trouve dĂ©livrĂ© de la tare FANTASTIQUE qui le marquait autrefois. En effet, le communisme dâantan avait deux dĂ©fauts :
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- Il envisageait nĂ©cessairement le communisme de façon Contemplative ; on le prĂ©sentait comme la restauration dâune humanitĂ© originelle fabuleuse, celle de lâĂge dâOr (ou dâAdam dans lâĂ©tat dâInnocence). En rĂ©alitĂ©, on se reprĂ©sentait lâhomme dans un Ă©tat de PuretĂ© civilisĂ©e en un Instant abstrait, en opposition avec sa Corruption systĂ©matique dans la DurĂ©e concrĂšte.
- Il concevait lâavĂšnement de cette RĂ©paration gĂ©nĂ©rale de lâhomme et du monde civilisĂ©s comme le fait de la GrĂące âfinaleâ du CrĂ©ateur (cf. âApocastaseâ : Matthieu 17 : 11 ; Actes des ApĂŽtres 3 : 21). Cet Instant final de la âconsommation des siĂšclesâ Ă©tait lâobjet de lââattenteâ ardente de la CommunautĂ© des Saints se vouant Ă solliciter la Parousie (seconde venue du Verbe IncarnĂ©) par le choix de la vie AscĂ©tique (Renoncement aux VanitĂ©s du monde prĂ©sent attestĂ© par la pratique commune de Repentance/Purification, PauvretĂ©/ChastetĂ© et ObĂ©issance/DĂ©votion).
Pourquoi ce caractĂšre Enthousiaste inhĂ©rent au vieux Communisme ? (Babeuf). Dans la perspective civilisĂ©e, lâhomme terrestre commun, pris dans un corps corruptible et par suite contraint au travail manuel, Ă©tait nĂ©cessairement âtentĂ©â par lâĂgoĂŻsme (âpenchant au malâ payĂ© par lâinĂ©luctabilitĂ© de la mort). De ce fait, le communisme â reconnu comme vraie destinĂ©e des enfants prĂ©destinĂ©s du CrĂ©ateur â ne pouvait se concevoir ici-bas que sous la forme de la pĂąle mais hĂ©roĂŻque anticipation quâavait prĂ©cisĂ©ment Ă en donner une Ă©lite de CloĂźtrĂ©s (âsĂ©parĂ©sâ), image de la CommunautĂ© des Saints opĂ©rant au Ciel dans le cadre dâune Sur-Nature. Comment faire, dans ces conditions, que le projet dâun large communisme laĂŻc Ă©difiĂ© dans le âsiĂšcleâ mĂȘme, nâapparaisse pas comme un Utopisme totalement hĂ©rĂ©tique ?âŠ
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⹠La vieille science morale trouve dans la Communauté des Biens son véritable objet !
Ceci fait, câest tout gain pour la Physique sociale : elle se trouve dĂ©livrĂ©e de la tare NATURALISTE qui la marquait autrefois. En effet, lâĂconomisme dâantan avait deux dĂ©fauts :
- Il attendait du âlaisser-faireâ complet, du libre cours donnĂ© Ă lâIntĂ©rĂȘt privĂ© (Ă la libertĂ© du travail), le triomphe de la SociĂ©tĂ© Naturelle, de lâordre humain âsimple, nĂ©cessaire, immuableâ. Dans lâĂ©tat social oĂč lâInstinct physique fondamental de PropriĂ©tĂ© pourrait se dĂ©ployer, chacun (chaque mĂ©nage) aiguillonnĂ© par le dĂ©sir dâaugmenter ses jouissances privĂ©es, produirait du mĂȘme coup la prospĂ©ritĂ© commune. Il allait de soi, dans cette optique, que lâInĂ©galitĂ© des conditions (MaĂźtre-Serviteur), maintenue dans les limites quantitatives excluant aussi bien la mendicitĂ© que le luxe, Ă©tait tenue pour une condition impĂ©rative de lâĂ©mulation gĂ©nĂ©rale (concurrence), quâelle constituait un âBien de RĂ©compenseâ, et nâĂ©tait que la Rançon du ProgrĂšs.
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- LâĂconomisme concevait nĂ©cessairement le rĂšgne de la SociĂ©tĂ© Naturelle dans le cadre nĂ©gatif du Juridisme : âNe lĂšse PAS ton prochainâ. Il existe une âjurisprudence naturelleâ, positive mais seulement thĂ©orique, qui consiste Ă ârendre Ă chacun ce qui lui est dĂ»â. Ă cet Ă©gard, la âvertu de justiceâ se distingue entre toutes, puisque seule elle se prĂȘte Ă une prĂ©cision et exactitude en quelque sorte âphysiqueâ, comme lâest la promesse de paiement dâune traite. LâĂquitĂ© coĂŻncide dâailleurs avec âlâintĂ©rĂȘt bien entenduâ, Ă©tant donnĂ© quâen derniĂšre analyse, globalement, la âmain invisibleâ du marchĂ© veille Ă lui confĂ©rer le caractĂšre dâune ânĂ©cessitĂ© de prĂ©cepteâ, et pas simplement de âconseilâ. Il allait de soi, cependant, que le magistrat public, garant du respect des Contrats, agent âimpartialâ de la Loi, sâimposĂąt en recours ultime contre toute violation de la justice : il la prĂ©vient par âla peur du gendarmeâ et la rĂ©prime par le Code PĂ©nal. Câest ainsi que les MĆurs naturelles trouvent leur appui dans le Droit humain, et que le Gouvernement est reconnu en tant que âMal nĂ©cessaireâ.
Pourquoi cet aspect Pusillanime, âpetit-bourgeoisâ, de la vieille physique sociale ? (Bentham). Parce que lâĂconomie classique sâenvisage Ă partir de la position de lâIndustriel indĂ©pendant de la commandite par actions. Ce DĂ©cideur Tout-Prudent dâune entreprise libre affronte courageusement, Ă ses risques et pĂ©rils, la sanction aveugle et impitoyable du MarchĂ©. Il est donc persuadĂ© dâaccomplir seul le vrai travail crĂ©ateur, auteur actif de la valeur, dâĂȘtre lâagent du travail âproductifâ au sens absolu du mot. Le âcapitaine dâindustrieâ se sait investi des authentiques fonctions intellectuelles dans lâĂ©conomie : Initiative â Souci/AutoritĂ© â ResponsabilitĂ©.
Câest ainsi quâau nom du travail âsource exclusiveâ de richesse matĂ©rielle, mais travail strictement conçu comme âArt de lâĂąmeâ dans tous les cas, le capitalisme rĂ©volutionnaire porte Ă son comble lâattitude Patronale (protectrice) Ă lâĂ©gard du Personnel de lâentreprise : non seulement vis-Ă -vis des exĂ©cutants, simples ou qualifiĂ©s, mais encore en ce qui concerne les Mandataires (IngĂ©nieurs, ContremaĂźtres, Commissionnaires), qui ne sont vus que comme des âsalariĂ©s de luxeâ.
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Note :
âą Le chef de la Commandite, âdĂ©cideur tout-prudentâ :
âLa Prudence est une vertu morale appartenant au domaine de lâaction ; elle consiste dans la conviction, issue dâun examen attentif, qui dĂ©termine la volontĂ© Ă agirâ.
âą Le vrai travail Ă©conomique, âArt de lâĂmeâ :
âLâArt est lâidĂ©e dâune chose Ă faire dans lâesprit du producteurâ.
(Saint Thomas : Somme contre les Gentils)
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Le Communisme Scientifique ne se veut pas seulement merveilleusement adaptĂ© Ă la sociĂ©tĂ© telle quâelle est ; il tient fort, de plus, Ă certifier quâil arrive Ă point chronologiquement pour rĂ©pondre Ă la Question Sociale du milieu du 19Ăšme siĂšcle.
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âą Le projet Communiste sâimpose dĂ©sormais, parce que la science Morale en est venue Ă permettre et Ă obliger Ă la fois dâenvisager la PropriĂ©tĂ© comme une institution essentiellement humaine (et non pas naturelle), dont les formes successives sont soumises au PROGRĂS, câest-Ă -dire Ă lâĂ©volution du travail.
Câest ainsi que les historiens bourgeois comme Augustin Thierry ont mis en Ă©vidence quâĂ chaque forme distincte de propriĂ©tĂ© correspondait un couple original de Classes aux intĂ©rĂȘts opposĂ©s : MaĂźtre/Esclave, Baron/Serf, etc. De plus, les Ă©conomistes bourgeois modernes ont formulĂ© les lois spontanĂ©es, nĂ©cessaires, chiffrables (et donc de forme physique) selon lesquelles le revenu national se rĂ©partit dans lâĂ©conomie capitaliste : Rente â Profit â Salaire â IntĂ©rĂȘt. Enfin, on assiste depuis plus de 30 ans (en 1845) Ă des Crises de surproduction, dont la pĂ©riodicitĂ© est absolument prĂ©visible (selon le vieillissement Ă©conomique de lâoutillage), chaque fois plus violentes et destructives, et qui mettent manifestement aux prises Capitalistes et SalariĂ©s. La lutte des classes, la Guerre Sociale, en un mot la RĂ©volution, dĂ©couverte comme ayant Ă©tĂ© le moteur de lâĂ©volution propriĂ©taire, est donc plus que jamais Ă lâordre du jour en faveur du SalariĂ© contre le Capitaliste, mĂȘme si le rĂ©gime Ă©tabli se targue dâĂȘtre celui de la âlibertĂ© du travailâ !
Ceci a de grandes consĂ©quences. Dans la guerre sociale moderne, ce sont directement les Classes (exploiteuse/exploitĂ©e) qui sâaffrontent. Cela signifie que lâouvrier salariĂ©, qui a vocation lĂ©gitime de supplanter le capitaliste industriel dans la position Ă©conomique dirigeante, ne le peut quâen instituant la propriĂ©tĂ© privĂ©e Collective. Câest donc nĂ©cessairement au nom de la masse des ExĂ©cutants contre la minoritĂ© des Dirigeants, au nom des Manuels jusque-lĂ passifs contre les Intellectuels, que lâouvrier salariĂ© engage lâĂ©dification communiste. Le communisme apparaĂźt bien comme lâavĂšnement de la pleine sociabilitĂ© civilisĂ©e. Alors sâenvole dâun coup lâantique prĂ©jugĂ© concernant la nature humaine, selon lequel âles hommes naissent ou bien pour commander, ou bien pour obĂ©irâ.
Ce nâest pas par hasard que les communistes Utopistes consĂ©quents, surgis entre 1755 et 1795 : Morelly â Mably â Babeuf, proclamĂšrent que la mutuelle dĂ©pendance manifestĂ©e sur le marchĂ© moderne permettait Ă la Nation de travailler comme une Famille ; que lâĂconomie devait en venir Ă se gouverner par la simple Attraction Morale, fondĂ©e sur le seul besoin vital de travailler de façon Rationnelle et Responsable ; que la forme Avare de la Civilisation devait se voir comme un intermĂšde entre la Sauvagerie Innocente et la GĂ©nĂ©rositĂ© Communiste.
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âą La morale Scientifique sâimpose dĂ©sormais, parce que la philosophie du Droit en est venue Ă permettre et obliger Ă la fois dâenvisager la CitoyennetĂ© (lâĂtat) comme une simple SUPERSTRUCTURE de lâĂ©difice social, Ă©levĂ©e sur la Base Ă©conomique, sur la PropriĂ©tĂ© (MarchĂ©).
- En effet, le Gouvernement (et lâĂtat dans son ensemble) est nĂ© essentiellement du besoin de rĂ©frĂ©ner les oppositions Ă©conomiques renfermĂ©es dans les Entreprises, câest-Ă -dire lâantagonisme des classes ; et lâĂtat offrait en retour de nouveaux moyens politiques de mater la classe opprimĂ©e, en mĂȘme temps quâil exigeait dâen aggraver lâexploitation. Au total, les rĂ©volutions successives, dont le but Ă©tait de polariser plus nettement lâantagonisme des classes, ont eu simultanĂ©ment pour rĂ©sultat de perfectionner la machine de lâĂtat.
Quand lâexistence de classes antagoniques devint, avec le capitalisme pleinement dĂ©veloppĂ©, un obstacle direct Ă la poursuite du dĂ©veloppement Ă©conomique, la RĂ©publique Constitutionnelle â forme dâĂtat renforcĂ©e Ă lâextrĂȘme â se retourna sauvagement contre lâaspiration DĂ©mocratique quâelle avait fait naĂźtre, aspiration identifiĂ©e alors Ă lâĂ©lan Socialiste. DĂšs ce moment, la destruction de la machine dâĂtat, apparue comme un pur appareil dâarbitraire anti-social, est devenue âla condition premiĂšre de toute rĂ©volution populaire rĂ©elleâ (Marx).
- Ce nâest pas par hasard que les dĂ©mocrates Utopistes consĂ©quents, surgis entre 1755 et 1795 : Wilkes â Cartwright â Godwin, proclamĂšrent que donner le suffrage Ă Tous, pour que Tout agent public soit Ă©lu et rĂ©vocable, Ă©tait un systĂšme âconstitutionnelâ possible et nĂ©cessaire, et non pas un Ă©tat Ă©phĂ©mĂšre et violent, tolĂ©rĂ© seulement en pĂ©riode rĂ©volutionnaire, quand il fallait bien recourir au âbĂ©lierâ libĂ©rateur des masses. Câest ainsi que Godwin en vint Ă concevoir une âsociĂ©tĂ© sans Gouvernementâ, câest-Ă -dire la DĂ©mocratie au vrai sens cohĂ©rent du mot, comme le vrai but du systĂšme ReprĂ©sentatif moderne.
- PrĂ©cisĂ©ment, dans la perspective dâune Base sociale communiste, câest-Ă -dire la PropriĂ©tĂ© Collective et le Travail AssociĂ©, il nây a plus de raison pour que lââintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ralâ sâincarne sous la forme misĂ©rable dâun Ordre de Fonctionnaires improductif, placĂ© âau-dessusâ de la sociĂ©tĂ© civile, et envers qui il faut montrer une DĂ©fĂ©rence HiĂ©rarchique superstitieuse.
Plus largement Ă©tant donnĂ© que, de la mĂȘme maniĂšre que lâĂ©tat existant de lâEntreprise a pour racine le degrĂ© atteint de la Technique, la forme acquise par le Gouvernement est consacrĂ©e par un type correspondant de Religion qui en est comme lâaurĂ©ole, il sâensuit quâavec la disqualification de lâĂtat, la fleur de la Religion ornant lâĂ©difice social se dessĂšche nĂ©cessairement et doit finalement tomber dans le recueil des rĂȘveries de lâimagination.
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- Quand donc le Salariat utilise la puissance Gouvernementale pour Exproprier les capitalistes, on assiste au âdernier acte de lâĂtat en tant quâĂtatâ. Certes, la classe des ouvriers salariĂ©s, devenue dominante dans lâĂ©conomie moderne, doit bien exercer de maniĂšre prolongĂ©e sa propre Dictature Ă lâĂ©gard des esclavagistes renversĂ©s ; câest la condition de lâalliance des classes moyennes et de la dĂ©fense provisoirement ânationaleâ ; mais la dictature DĂ©mocratique nouvelle nâa plus, au fond, le caractĂšre politique des Ătats dâautrefois. Dâailleurs, Ă mesure que les classes moyennes sâintĂšgrent dans le collectivisme, la minoritĂ© exploiteuse dĂ©chue se dĂ©sintĂšgre, et lâon voit le travail former un Homme Polytechnique au rythme mĂȘme oĂč se rĂ©pand une production PlĂ©thorique. En dĂ©finitive le communisme, sitĂŽt quâil a brisĂ© lâantagonisme des classes, tend effectivement Ă abolir les simples diffĂ©rences de classes, de sorte que, progressivement, âle gouvernement des personnes fait place Ă lâadministration des choses et Ă la direction des opĂ©rations Ă©conomiques. LâĂtat dĂ©pĂ©ritâ. Surprise ! lâAn-archie (au sens Ă©tymologique), autrefois si effrayante, se dĂ©couvre tout bonnement comme le seul Ordre social absolument civilisĂ©, Ă©panouissant les Individus en mĂȘme temps quâil unifie le Genre Humain.
RĂ©sumons
Le Communisme Scientifique inverse lâinversion sociale du passĂ© mĂ©diĂ©val ; ce faisant, il Ă©panouit de façon critique la LibertĂ© humaine.
âą Autrefois, le Monachisme bĂ©nĂ©ficiait du plus grand honneur, en tant que preuve vivante de lâAltruisme profond de la crĂ©ature spirituelle quâest la descendance dâAdam, malgrĂ© la Chute originelle. Mais cette Voie fidĂ©iste dâexception et de retranchement civil dans un systĂšme de Foi â DĂ©pouillement/RĂšgle â FĂ©licitĂ©, laissait la tĂąche concrĂšte de spiritualisation de la Nature Ă la foule laĂŻque. Ă prĂ©sent, le Programme monastique va pouvoir enfin prĂ©sider Ă lâĂ©dification de lâĂden terrestre !
âą Autrefois, la dĂ©marche Utilitaire Ă©tait livrĂ©e au plus grand mĂ©pris, en tant que pis-aller pour âne point brĂ»lerâ au milieu des tentations de la chair. Mais cette vie naturaliste commune, oĂč le joug politique devrait constamment veiller aux dĂ©bordements du systĂšme de Raison â PropriĂ©tĂ©/LĂ©galitĂ© â ProspĂ©ritĂ©, sâinclinait devant le rĂšgne inĂ©vitable de lâĂgoĂŻsme jusquâau Jugement Dernier. Ă prĂ©sent, la vraie naturalisation de lâHomme va pouvoir enfin ĂȘtre arrachĂ©e Ă la âpatrie cĂ©lesteâ, et le Moteur utilitaire ĂȘtre Ă lâhonneur ici-bas. Oui, lâheure sonne de rĂ©habiliter totalement PromĂ©thĂ©e, qui forma lâhomme du limon de la terre, et que Zeus avait frappĂ© dâanathĂšme !
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Marx Ă Weydemeyer
âCe nâest pas Ă moi que revient le mĂ©rite dâavoir dĂ©couvert lâexistence des
Classes dans la sociĂ©tĂ© moderne, pas plus que la Lutte quâelles sây livrent.
Des historiens bourgeois (A. Thierry, Guizot) avaient exposé bien avant moi
lâĂ©volution historique de cette lutte des classes ;
Et des Ă©conomistes bourgeois (Ricardo : Rente â Profit â Salaire â IntĂ©rĂȘt) en
avaient dĂ©crit lâanatomie Ă©conomiqueâ.
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âMon originalitĂ© a consistĂ© :
1- Ă dĂ©montrer que lâexistence des classes nâest liĂ©e quâĂ des phases
historiques déterminées du développement de la production ;
2- que la lutte des classes (présente) mÚne à la dictature du prolétariat ;
3- que cette dictature elle-mĂȘme ne reprĂ©sente quâune transition vers
lâabolition de toutes les classes, vers une sociĂ©tĂ© sans classesâ.
Marx Ă Weydemeyer, le 5 mars 1852
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Staline
Le Marxisme et les problĂšmes de linguistique (20/06/1950) :
QUESTION : Est-il vrai que la langue soit une superstructure au-dessus de la base ?
RĂPONSE : Non, câest faux.
La base est le régime économique de la société à une étape donnée de son développement. La superstructure, ce sont les vues politiques, juridiques, religieuses, artistiques, philosophiques de la société et les institutions politiques, juridiques et autres qui leurs correspondent.
Poursuivons. La superstructure est engendrĂ©e par la base, mais cela ne veut point dire quâelle se borne Ă reflĂ©ter la base, quâelle soit passive, neutre, quâelle se montre indiffĂ©rente au sort de la base, au sort des classes, au caractĂšre du rĂ©gime. Au contraire, une fois en existence, elle devient une immense force active, elle aide activement sa base Ă se cristalliser et Ă sâaffermir ; elle met tout en Ćuvre pour aider le nouveau rĂ©gime Ă achever la destruction de la vieille base et des vieilles classes, et Ă les liquider.
Il ne saurait en ĂȘtre autrement. La superstructure est justement engendrĂ©e par la base pour servir celle-ci, pour lâaider activement Ă se cristalliser et Ă sâaffermir, pour lutter activement en vue de liquider la vieille base pĂ©rimĂ©e avec sa vieille superstructure. Il suffit que la superstructure se refuse Ă jouer ce rĂŽle dâinstrument, il suffit quâelle passe de la position de dĂ©fense active de sa base Ă une attitude indiffĂ©rente Ă son Ă©gard, Ă une attitude identique envers toutes les classes, pour quâelle perde sa qualitĂ© et cesse dâĂȘtre une superstructure.
La langue Ă cet Ă©gard diffĂšre radicalement de la superstructure. La langue est engendrĂ©e non pas par telle ou telle base, vieille ou nouvelle, au sein dâune sociĂ©tĂ© donnĂ©e, mais par toute la marche de lâhistoire de la sociĂ©tĂ© et de lâhistoire des bases au cours des siĂšcles. Elle est lâĆuvre non pas dâune classe quelconque, mais de toute la sociĂ©tĂ©, de toutes les classes de la sociĂ©tĂ©, des efforts des gĂ©nĂ©rations et des gĂ©nĂ©rations.
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J. G. Fichte
Appel au public contre lâaccusation dâAthĂ©isme (1799) :
Notre monde est la traduction sensible de la matiĂšre de notre devoir ; voilĂ ce qui est vĂ©ritablement rĂ©el dans les choses, voilĂ la matiĂšre premiĂšre de tout phĂ©nomĂšne. La contrainte avec laquelle la croyance en sa rĂ©alitĂ© sâimpose Ă nous, est une contrainte morale ; la seule qui soit possible pour lâĂȘtre libre. Personne ne peut, sous peine dâanĂ©antissement, renoncer Ă sa destination morale au point de ne plus ĂȘtre conservĂ© par elle Ă lâintĂ©rieur de ces limites en vue du plus grand ennoblissement Ă venir.
Ainsi, bien loin dâĂȘtre incertain, le suprasensible est la seule chose certaine, et tout le reste nâest certain que grĂące Ă lui. Bien loin que la certitude du suprasensible rĂ©sulte de la certitude du sensible, câest plutĂŽt, Ă lâinverse : de la certitude du suprasensible que sâensuivent la nĂ©cessitĂ© thĂ©orique de tenir le sensible pour existant et lâobligation morale de lui rendre honneur en sa qualitĂ© de moyen. Le monde suprasensible est notre lieu de naissance, et lâunique point ferme oĂč nous pouvons prendre pied ; le monde sensible nâest que le reflet1 du monde suprasensible. Tu ne crois pas en Dieu parce que tu crois dans le monde, mais, au contraire, tu vois un monde uniquement parce que tu es dĂ©terminĂ© Ă croire en Dieu.
Pour conclure, le caractĂšre de lâhomme vraiment religieux est dâaprĂšs ma doctrine le suivant : un seul vĆu agite son cĆur et inspire sa vie, Ă savoir la bĂ©atitude de tous les ĂȘtres raisonnables. âQue Ton rĂšgne vienneâ est sa priĂšre. Hormis cet unique vĆu il nâest rien pour lui qui prĂ©sente le moindre attrait. Il a renoncĂ© Ă la possibilitĂ© de dĂ©sirer encore autre chose. Il ne connaĂźt quâun moyen de promouvoir ce but : suivre en toutes ses actions immuablement, sans crainte ni ergotage, la voix de sa conscience. Cela le relie de nouveau au monde, non pas comme Ă un objet de jouissance, mais comme Ă la sphĂšre qui lui est assignĂ©e par sa conscience pour son activitĂ© conforme au devoir. Il nâaime pas le monde, mais il lui rend honneur au nom de la conscience. Pour lui, le monde2 nâest jamais un but, il nâa jamais rien Ă se proposer ou Ă produire en lui, mais seulement par lui, selon un enchaĂźnement quâil ne comprend pas et dont il ne se soucie pas. Il nâa jamais en vue que lâĂternel, qui nâapparaĂźt pas, mais qui sera sĂ»rement atteint, comme le lui promet la voix qui parle en son for intĂ©rieur.
1 âRefletâ : c'est Fichte que Marx âretourneâ, en revendiquant l'Empirisme contre ce panthĂ©isme intuitif. 2 Fichte âidentifieâ Au-DelĂ et Dieu, comme un bloc face Ă l'Ici-bas.
Ancien Marxisme
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Prométhée enchaßné
Caricature allĂ©gorique Ă propos de lâinterdiction
du Journal rhénan (Rheinische Zeitung) le 31 mars 1843
Ancien Marxisme
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PromĂ©thĂ©e fabriquant lâhomme
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PromĂ©thĂ©e, câest le symbole de lâintelligence humaine, de la crĂ©ation, de lâart et de la science ; câest aussi le savant torturĂ© par la recherche, le philosophe par la vĂ©ritĂ©, le rĂ©voltĂ© contre toute autoritĂ©, le premier champion de la libertĂ© mĂ©taphysique. Eschyle, Boccace, Calderon, Goethe, Schelley, Bourges entre autres furent fascinĂ©s par le voleur de feu. Lâouvrage de Raymond Trousson dĂ©ploie lâĂ©ventail des interprĂ©tations dont le hĂ©ros de la mythologie grecque a fait lâobjet en mĂȘme temps quâil dĂ©crit son Ă©volution chronologique Ă travers la littĂ©rature occidentale. Câest lâodyssĂ©e sĂ©culaire dâun des symboles inhĂ©rents Ă notre conscience que nous voyons se dĂ©rouler au fil des pages.
Raymond Trousson, Le ThÚme de Prométhée
dans la littérature européenne, Librairie Droz, mai 2001
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Une ânuanceâ sĂ©pare lâAncien Marxisme de notre Ăglise RĂ©aliste :
- Marx devait glorifier Prométhée ;
- Nous retrouvons la libertĂ© dâhonorer Zeus.
F.M.
Ancien Marxisme
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LIBĂRALISME
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__________________ La Question du Capitalisme Moderne, civilisĂ©, est Ă©galement traitĂ©e dans âRichesse Marchandeâ, F. Malot,
2002 (note de lâĂdition).
Ancien Marxisme
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ANCIEN MARXISME
I- Théorie
Dialectique Matérialiste
II- Pratique
Communisme Scientifique
1- En général :
âą MYSTIQUE âą ATHĂE
âą MONASTIQUE âą UTILITAIRE
2- Intellectuellement :
âą IDĂALISTE - VĂ©ritĂ© - DĂ©duction ââș FĂ©tichisme
âą MĂTAPHYSIQUE - NĂ©gatif - Induction ââș Spatial
âą FANTASTIQUE - Contemplatif - AscĂ©tisme ââș Utopisme
âą NATURALISTE - SociĂ©tĂ© Naturelle - Juridisme ââș Patronal
3- Chronologiquement :
âą DYNAMIQUE - Temps - MatiĂšre
⹠REFLET - Encyclopédie - Mouvement
âą PROGRĂS - RĂ©volution - Manuels
âą SUPERSTRUCTURE - DĂ©mocratie - Anarchie
4- Résumé :
âą EFFICACITĂ mystique âą RĂFĂRENCE athĂ©e
âą PROGRAMME monastique âą MOTEUR utilitaire