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COMPTE RENDU DE LA PREMIERE REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES TRANSFERTS MONETAIRES (GTTM) DE L’ANNEE 2019 Date et Lieu : Vendredi 01 Février 2019 Lieu : Action Contre la Faim Présidence de la réunion : PAM Rapportage : Action Contre la Faim Structures représentées: 13 structures FAO; HELP; Projet filets sociaux « Burkin Naong Saya » de la Banque Mondiale ; PAM; HOPE’87; Croix Rouge Belgique; Save the children ; GVC, CRS, SE/CNSA, SP/CNPS, Action Contre la Faim (voir annexe liste de présence). Ordre du jour: 1. Synthèse de l’étude sur l’harmonisation des transferts monétaires 2. Bilan du plan d’action 2018 du cash working group 3. Bilan de la soudure 2018 4. Leçons apprises sur la mise en œuvre des transferts monétaires 5. IDPs 6. Divers Synthèses des échanges 1. SYNTHESE DE L’ETUDE SUR L’HARMONISATION DES TRANSFERTS MONETAIRES En rappel, un atelier national sur l’harmonisation des approches en matière de transfert monétaire en lien avec la protection sociale et la résilience au Burkina Faso a été organisé en octobre 2017 par le SP/CNPS et la FAO et les autres acteurs des transferts monétaires. Ainsi, le SP/CNPS avec l’appui de la FAO a recruté un consultant pour la réalisation de cette étude. Il était question à la réunion que le consultant fasse le point sur le processus de réalisation de l’étude sur l’harmonisation des transferts monétaire. A L’issu de sa communication, le résumé des échanges se présente comme suit : 1. La proposition du calcul des montant de cash par région suivant la série historique des prix sur les cinq dernières des denrées

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COMPTE RENDU DE LA PREMIERE REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES TRANSFERTS MONETAIRES (GTTM) DE L’ANNEE 2019

Date et Lieu : Vendredi 01 Février 2019

Lieu : Action Contre la Faim

Présidence de la réunion : PAM

Rapportage : Action Contre la Faim

Structures représentées: 13 structures

FAO; HELP; Projet filets sociaux « Burkin Naong Saya » de la Banque Mondiale ; PAM;

HOPE’87; Croix Rouge Belgique; Save the children ; GVC, CRS, SE/CNSA, SP/CNPS,

Action Contre la Faim (voir annexe liste de présence).

Ordre du jour: 1. Synthèse de l’étude sur l’harmonisation des transferts monétaires

2. Bilan du plan d’action 2018 du cash working group

3. Bilan de la soudure 20184. Leçons apprises sur la mise en œuvre des transferts monétaires5. IDPs6. Divers

Synthèses des échanges

1. SYNTHESE DE L’ETUDE SUR L’HARMONISATION DES TRANSFERTS MONETAIRES

En rappel, un atelier national sur l’harmonisation des approches en matière de transfert monétaire en lien avec la protection sociale et la résilience au Burkina Faso a été organisé en octobre 2017 par le SP/CNPS et la FAO et les autres acteurs des transferts monétaires. Ainsi, le SP/CNPS avec l’appui de la FAO a recruté un consultant pour la réalisation de cette étude. Il était question à la réunion que le consultant fasse le point sur le processus de réalisation de l’étude sur l’harmonisation des transferts monétaire. A L’issu de sa communication, le résumé des échanges se présente comme suit :

1. La proposition du calcul des montant de cash par région suivant la série historique des prix sur les cinq dernières des denrées de base peut être biaisé si on veut acheter les vivres dans une région pour distribuer dans une autre région. Il a été demandé de voir comment prendre en compte les profils des moyens d’existence dans l’estimation du montant du cash par région.

Dans les actions d’assistance alimentairesous forme coupons + cash, le bilan des activités doit les considérer comme tel : le montant en cash et la partie en vivre comptabilisé séparément ;

La nécessité de poursuivre les réflexions sur l’harmonisation de l’estimation du montant de cash pour répondre aux besoins alimentaires d’urgence et le cash pour le développement ;

La nécessité de proposer dans l’étude les éléments pouvant être intégrés dans l’estimation du montant des transferts pour autonomisation, le renforcement de moyens d’existence, t;

Faire des propositions de recommandation sur la coordination ;

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Au regard de l’insécurité qui prévaut actuellement, il est important de privilégier les téléphonies mobiles dans les opérations de cash transfert, mais analyser les capacités opérationnelles des opérateurs.

Bien circonscrire le champ de l’étude pour ne pas intégrer des éléments qui ne répondent pas rigoureusement à la définition des transferts monétaires;

En somme, proposer quelque chose de simple et compréhensible pour l’harmonisation.

2. BILAN DU PLAN D’ACTION DE 2018 DU GROUP

Participation au processus de conduite de l’étude sur l’harmonisation des transferts monétaires : élaboration des TDR et la méthodologie, rencontre de cadrage, membre du comité technique de suivi ;

Intervention avec le SE/CNSA sur le plan de réponse : participation à l’élaboration du plan et la proposition des montants du cash transfert ;

Transfert via mobile : les bailleurs estiment que c’est une alternative dans ce contexte d’insécurité. Cela est évoqué dans un rapport produit par un consultant de la Banque Mondiale (rapport disponible partageable). Cependant, il existe encore des difficultés qui ne permettent pas son utilisation de façon optimale dans les opérations de cash transfert (faible couverture du réseau, analphabétisme des bénéficiaires, faible maillage des cash points, etc.).

Globalement, on note que le bilan du groupe est en dessous des attentes car l’année a été perturber par la réponse à la soudure qui a nécessité l’engagement de tous. Sous l’impulsion du SE/CNSA et du PAM, la coordination de la mise en œuvre de cette réponse à la soudure a pu se faire. Un peu une faiblesse du groupe qui sera renforcer cette année.

3. BILAN DE LA REPONSE A LA SOUDURE 2018

Le Bilan a été réalisé par le SE/CNSA et rapport disponible. Au total 61 678 tonnes de vivres pour 137 976 Très Pauvres ; le coût de l’opération évalué à 17 009 529 87 FCFA. Au niveau du cash, on note que cela a touché 202 817 bénéficiaires pour un montant de 9 522 711 000 FCFA. Dans la réponse à la soudure, le Gouvernement était plus orienté sur les distributions de vivres ou vente de vivre à prix social et les partenaires sur le cash transfert. Au niveau de l’action du Gouvernement, on note qu’il n’ya pas eu d’évaluation du marché en amont. Cela crée des incohérences dans la mise en œuvre de l’assistance alimentaire. En effet, une évaluation avait indiqué que le prix fixé par la SONAGESS était plus que les prix du marché. Il faut intégrer ces aspects d’évaluation du marché dans le cas de ces opérations de vente à prix social du Gouvernement. Aussi, dans certaines localités les magasins ont été approvisionnés en vivres en octobre pendant les récoltes pour les vente à prix social. Il faut que la réponse soit faite à bonne date pour la réponse à la soudure.

Des discussions engagées à l’issu de cette communication, il ressort qu’il est nécessaire de renforcer la coordination entre les acteurs pour une synergie d’action surtout dans les zones où le marché fonctionne bien. Aussi, il a été indiqué que le projet filet sociaux « Burkin Naong-Saya » de la Banque Mondial veut intervenir dans toutes les communes du Sahel avec du cash. Réfléchir à une synergie d’action avec les acteurs intervenant dans cette région du pays.

4. LEÇONS APPRISES SUR LA MISE EN ŒUVRE DES TRANSFERTS MONETAIRES

Action contre la faim a fait une communication sur son expérience du paiement électronique des transferts monétaires via les opérateurs de téléphonie mobile. On note que les

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opérateurs chacun utilisent son réseau pour les transferts de cash, mais certains opérateurs commune YUP utilisent tous les réseaux de téléphonie mobile comme YUP. Il ressort que la communication qu’il y’a encore des contraintes qui ne permettent pas l’utilisation harmonieuse des téléphonies mobiles dans les opérations de transferts monétaire. Il s’agit notamment des contraintes liées à l’identification des bénéficiaires qui dans la majorité des cas ne disposent pas de documents d’identité, les problèmes organisationnels et opérationnels, etc. (Voir le détail de la communication). A l’issu de cette communication, les échanges ont porté sur les éléments suivants.

La question de l’assistance humanitaire n’est pas en tant que telle une préoccupation pour les opérateurs de téléphonie mobile : les opérateurs de téléphonie mobile ne sont pas vraiment réactifs quand on les sollicite. Nos bénéficiaires sont traités au même titre que les clients ordinaires. Cela nécessite qu’il ait une formation de ces opérateurs sur les normes humanitaires afin de les sensibiliser sur la question. Nous devons faire le pas vers eux pour les capaciter à nous accompagner efficacement.

La FAO a indiqué qu’elle est en train d’essayer les téléphonies mobiles dans ses opérations de transferts monétaires. Il est possible de faire un bilan de cette opération. Malgré les difficultés, il faut considérer les téléphonies mobiles comme une opportunité pour les Transferts Monétaires. Pour se faire, il faut travailler à capaciter les opérateurs mobiles. La solution trouvée pour le problème d’identification, la FAO a négociée avec les téléphonies pour activer les numéros pendant 90 jours (3 mois) pour permettre aux bénéficiaires de faire l’identification progressivement au cours de la mise en œuvre de leur programme. En général, les téléphonies mobiles présentent une offre intéressante et s’engagent sur des options assez bonnes en termes d’organisation pratique sur le terrain, mais à la mise en œuvre ça ne marche pas.

La question éthique : le fait de demander les mouvements dans les compte, les téléphonies pensent que c’est une atteinte à la vie privée des bénéficiaires.

La possibilité que les bénéficiaires retirent progressivement leur argent transféré dans leur compte : Si c’est un transfert soudure, le bénéficiaire va directement prendre l’argent pour payer ses vivres. Mais quand ce n’est pas le cas (transfert pour le renforcement des moyens d’existence), le bénéficiaire peut garder son argent dans le compte comme de l’épargne. Si deux semaines après, l’argent est toujours dans les comptes, peut-ton dire que le bénéficiaire n’a pas bénéficié de son argent ??

SAVE THE CHILDREN a indiqué qu’il a utilisé une institution de micro finance : les cas de zones inaccessibles fait que les distributions ne pouvaient pas être fait au moment opportun. Alors que si c’est les téléphonies mobiles cela pouvait être possible. On peut approcher les responsables sociétales des téléphonies mobiles pour voir comment ils peuvent intégrer des conditions souples pour nos bénéficiaires.

L’année dernière une réunion au PAM ou il était question de se mettre en groupe pour aller voir les téléphonies mobiles pour échanger sur les problèmes et engager des actions pour faciliter les opérations de transferts monétaires. Il est nécessaire de revenir sur cette proposition pour la mettre en exécution.

Projet filet sociaux : expérience dans deux régions : centre ouest avec Orange et centre Est avec Onatel (5 000 bénéficiaires) pour voir les avantages et inconvénients de l’utilisation de chaque opérateur. Le projet filets sociaux a rencontré les mêmes difficultés : perte de puce, téléphone, blocage de puces, retrait de l’argent par un autre membre du ménage du bénéficiaire. Mobilisation de cash point circonstanciel dans les zone à faible maillage. Sahel : 20 000 bénéficiaires avec le paiement électronique en février. Pour l’identification des bénéficiaires : problème rencontrés entre deux paiements électronique. Ceux qui n’avaient pas de CNIB ont vu leur compte bloqué. Pour débloquer la situation de façon provisoire, le responsable s’est

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engagé à identifier les puces en son nom pour permettre aux bénéficiaires de se procurer des CNIB. Pour le Sahel, la négociation a été faite avec Orange Money pour produire un carnet de bénéficiaire pour identifier les bénéficiaires au moins pour le premier paiement de sorte qu’ils puissent faire des CNIB au second paiement.

Regroupement des bénéficiaires en cash point pour le paiement et l’émargement des listes : cette pratique est-il vraiment du transfert avec mobile ? Comment s’assurer que les bénéficiaires ont reçu leur argent si on les permet d’aller retirer l’argent dans n’importe quel cash point et à tout moment?

Les échanges avec les opérateurs de téléphonie mobile, il faut associer l’ARCEP et la CIL puisque cela engage les questions sécuritaires. Voir si on peut avoir des puces à durer déterminer pour faciliter les opérations et permettre aux bénéficiaires d’engager l’acquisition des CNIB.

Le plaidoyer avec les opérateurs mobiles : on souhaite que le Gouvernent porte lead sur la question. Au niveau du SP/CNPS il y’a des discussions engagées à ce niveau. Déjà le SP/CNPS a indiqué qu’il existe un rapport contenant les thèmes a abordé avec les téléphonies mobiles. La prochaine étape est d’aller échanger avec eux sur les difficultés que les acteurs des transferts monétaires rencontres sur le terrain.

Suggestions : faire une synthèse des difficultés par niveau et engager les discussions avec les opérateurs de téléphonie mobile. Pour se faire, il a été demandé à Action Contre la Faim de faire une proposition de rapport qui présente les difficultés et les leçons apprises de l’utilisation des téléphonies mobile dans les opérations de transfert monétaire à partager avec les autres pour ajout et validation.

5. IDPs

Le PAM pour faire suite a une requête du ministère en charge de l’action sociale pour une assistance alimentaires aux déplacés internes qu’il devrait coordonner avec les autres acteurs, a souhaité que les membres du cash working group puisse échanger sur comment pour mener des évaluations (de marché notamment) pour intervenir efficacement à Yirgou ; les chiffres des déplacés auraient doublés et atteints 82 000 déplacés. Le CONASUR a pris la coordination de l’assistance des déplacés, l’organisation des camps des déplacés. Le ciblage ou enregistrement ont été effectué dans le Soum et Centre Nord par le CONASUR. Actuellement un ciblage organisé par la Croix Rouge est en cours au Centre Nord dans la perspective de faire une baseline pour déterminer les besoins des déplacés. La question actuelle est comment on intègre les ménages hôtes qui sont sous pression alimentaire avec la dégradation de la situation sécuritaire, des déplacés qui occupent les parcelles de la population hôte. De plus en plus on peut assister à des tensions liées aux déplacés. Faut-il faire un ciblage des ménages hôtes ?

Au niveau de la région de l’Est c’est difficile, on n’a pas encore d’information sur la situation des déplacés. Il y’a des villages où on peut plus accéder et même l’Etat est absent dans ces zones.

Spécifiquement pour le cas de Yirgou, une enquête est en cours pour évaluer les besoins : il serait bien de faire une synergie pour avoir une seule enquête qui fait ressortir les besoin d’info pour tous les acteurs. Le CONASUR fait actuellement les enquêtes, mais à l’analyse, la fiche ne prend pas en compte les moyens d’existence des populations. On note le manque

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d’information sur le cheptel alors que cela est important pour ces populations de cette région (centre nord). Est-ce que la Croix Rouge dans ces enquête intègre cela ? Selon la croix rouge, l’enquête ne prend pas cela en compte ; juste pour prendre en charge les besoins de base. Mais une baseline sera organisée par la suite. Il a été demandé à l’élevage de prendre en compte ces aspects dans l’évaluation des besoins des populations déplacées.

Beaucoup d’acteurs prévoit des Transferts Monétaires pour les déplacés ; comment le groupe (CWG) peut se positionner sur la question ? Le groupe peut-il suggérer la collecte des données sur les marchés au niveau des zones où il y’a des camps de déplacés ? Le SAP GTP effectue une mission d’évaluation des marchés sur tout le territoire. Les résultats de ces missions en général donne des chiffres globaux. Il est possible à la fin de la mission de demander les rapports spécifiques des axes où se trouvent les camps. Cela permettra d’avoir les informations et analyser le gap à compléter pour faciliter les interventions.

6. PLAN D’ACTION 2019

Le plan d’action a été discuté autour des éléments suivants :

Elaboration d’un bilan sur le paiement électronique ; Identification des formations prioritaires : panier minimum de dépense des ménages

(planifier la restitution et voir si on peut réaliser l’étude) ; Organisation des réunions bimestrielles du groupe ; Réflexion sur la protection des données à caractère personnel ; Définition et réalisation du plan de formation des membres du CWG (formation en

interne et formation à animer par le CaLP. Il est nécessaire d’organiser des formations sur des thèmes qui peuvent avoir une valeur ajoutée dans le fonctionnement du groupe ;

Le plan sera finalisé par Action Contre la Faim et partager aux autres.

7. DIVERS

Le CalP organise un atelier sous régional entre les groupes de travail sur les transferts monétaires en février 2019 pour réfléchir sur les lignes directrices en matière de transfert monétaire et les outils pour la capitalisation des transferts monétaires ;

La revue de la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale (PNPS) est lancé sou le lead du SPONG ;

Fonctionnement du cash working group (CWG) en 2019 : il est demandé l’engagement des acteurs et le partage des activités réalisées dans sur le site du CalP ;

LA PROCHAINE REUNION DU GROUPE SE TIENDRA LE 12 AVRIL 2019 A LA CROIX ROUGE A 9H00.

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Annexe 2 : Liste de présence

N° Nom et prénom(s) Structure Poste Téléphone Email

1 LOADA Martin Action Contre la FaimResponsable Département Sécurité alimentaire

74 00 14 30 [email protected]

2 SOUBEIGA Jonas PAM Programme Associate 66 00 05 55 [email protected]

3 OUEDRAOGO Boureima Lionel FAO

Responsable Sous Bureau de Kaya ; Expert chargé du cash transfert

70 28 83 68 [email protected]

4 DIALLO Ismael HELP Chargé de la Qualité et Suivi évaluation 70 24 35 49 [email protected]

5 OUEDRAOGO Boukari Save The Children Conseiller 51 51 14 246 GUIGMA Jacques SE/CNSA Chef de Service Suivi

évaluation 73 44 43 70 [email protected]

7 YAMEOGO Sibiri François Action Contre la FaimAdjoint Responsable Département Sécurité alimentaire

74 60 61 27 [email protected]

8 TOMMASI Mirko Croix Rouge Belgique Représentant Pays 62 69 46 509 TRAORE Souleymane Responsable

Informatique 70 24 12 8710 TRAORE Abdramane HOP E’87 Country Rep 70 20 49 43 [email protected] PARE/TIENDREBEOGO Lydie SP/CNPS Agent DSPSR 70 57 72 74

12 TRAORE Etienne SE/CNSA Service de l’assistance alimentaire

70 03 92 99

13 OUATTARA Idrissa PFS/BNS Responsable Suivi évaluation

70 29 46 86

14 PERETTO Silvia GVC Représentant Pays 56 13 33 [email protected]

15 OUATTARA Issa CRS Project Manager 76 61 82 47 [email protected]

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