Annex Project Descriptionguides.semc.sports.gouv.fr/.../HandiFly-dossier-erasmus.docx · Web viewAchat auprès du sous-traitant : société Adventure. Tarif unitaire (avec accessoires)

Erasmus+

Candidature

Projets de collaboration

Manifestations sportives européennes sans but lucratif

Appel à propositions 2016

EAC/A04/2015

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU PROJET

(À joindre au formulaire électronique)

Développement européen du parachutisme, de l'ascensionnel et du vol en soufflerie en faveur des personnes en situation de handicap moteur / HFEC

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PARTIE D — Organisations et activités

D.1. Objectifs et activités des organisations

Veuillez fournir une brève présentation de votre organisation (activités principales, affiliations, taille de l’organisation, etc.) par rapport au domaine couvert par le projet. Si vous posez votre candidature dans le cadre d’un "projet de collaboration", veuillez fournir ces informations pour toutes les organisations participant au projet (coordinateur et partenaires).

D.1.1 : Titre du projet :

Développement européen du parachutisme, de l'ascensionnel et du vol en soufflerie en faveur des personnes en situation de handicap moteur.

D.1.2 : Acronyme du projet :

HFEC (HandiFly Euro Challenge).

D.1.3 : Définitions et abréviations utilisées dans le projet :

ACN : Aéro Club Nationaux (fédérations nationales de parachutisme membres de la CIP)CIP : Commission Internationale de Parachutisme (sous l’égide de la FAI)CIO : Comité Olympique InternationalFAI : Fédération Aéronautique InternationaleFFH : Fédération Française HandisportFFP : Fédération Française de ParachutismeHFEC : HandiFly Euro ChallengeINSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes EconomiquesPSHM : Personne(s) en Situation de Handicap MoteurQPV : Quartiers des Politiques de la VilleUE : Union EuropéenneUEP : Union Européenne de ParachutismeWAG : World Air Games (jeux mondiaux de l’air sous l’égide de la FAI)ZRR : Zones de Revitalisation Rurale

D.1.4 : Coordinateur du projet :

En France, l’État considère que les activités physiques et sportives constituent un élément important de l'éducation, de la culture, de l'intégration et de la vie sociale.Elles contribuent notamment à la lutte contre l’échec scolaire et à la réduction des inégalités sociales et culturelles, ainsi qu’à la santé.La promotion et le développement des activités physiques et sportives pour tous, notamment pour les personnes handicapées, sont d’intérêt général.S’agissant de parachutisme sportif, on peut ajouter à cette liste la nécessité d’une pratique où la sécurité est optimisée.

C’est cette notion d’intérêt général qui justifie l’implication de l’État notamment en reconnaissant juridiquement un rôle primordial aux fédérations. On dit qu’elles ont une mission de service public ainsi que des prérogatives de puissance publique. C’est pour ces raisons que le ministère des sports ne reconnaît qu’une fédération par sport.


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Créée le 10 décembre 1949, la Fédération Française de Parachutisme (FFP) est délégataire du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports depuis 1972, et reconnue d’utilité publique depuis le 2 mai 1986. A ce titre, bien qu’étant une personne morale de droit privé, elle se doit de mettre en œuvre une politique sportive qui a pour objectif l’intérêt général.

www.ffp.asso.fr

Les activités principales de la FFP sont :

De promouvoir, de développer et d’organiser le parachutisme sportif ; D’assurer la formation et le perfectionnement des cadres bénévoles et

professionnels ; D’organiser les compétitions, de délivrer les titres de champions et de constituer les

équipes de France ; De délivrer les licences et les titres fédéraux.

En 2015, la FFP a délivré une licence a 54 315 personnes (37 044 à des hommes, et 17 269 à des femmes).

Sur le plan national, La FFP est membre :

du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) ; du Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives (CNFAS).

La FFP est aussi conventionnée avec la Fédération Française Handisport (FFH) qui ne dispose pas d’une délégation technique pour la conduite des activités de parachutisme.

Sur le plan international, La FFP est membre :

de l’Union Européenne de Parachutisme (UEP) ; de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI).

A l’échelon régional, la FFP s’organise autour de :

22 ligues (prochainement redécoupées en 13 grandes ligues métropolitaines plus la Réunion) ;

38 comités départementaux ; 270 associations dont 42 écoles associatives ; 19 écoles en sociétés commerciales et 160 travailleurs indépendants.

Ce sont les écoles (qui font l’objet d’une procédure annuelle d’agrément par la FFP) qui assurent la formation des élèves et l’encadrement de l’activité à tous les niveaux. Il est interdit de pratiquer les activités de parachutisme sportif en dehors du cadre de ces écoles agréées.

Le fonctionnement de la vie fédérale est décrit dans quatre documents : les statuts, le règlement intérieur, le règlement disciplinaire et le règlement médical.

Les organes et individus qui permettent la vie fédérale sont :

Les électeurs et les élus :L’assemblée générale, le bureau directeur et le président de la fédération, le comité directeur et les autres organes (dont les commissions).

La direction technique nationale (DTN) :


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http://www.ffp.asso.fr/

Elle est composée de cadres du ministère des sports placés auprès de la fédération. Ce sont en grande majorité des professeurs de sport dirigés par le directeur technique national (le DTN).

Dans le cadre de ses missions, la FFP est à l’origine de la création et de l’aménagement de règlements divers:

Les règles techniques (méthodes d’enseignement de l’école française, contenus des brevets fédéraux, règles de pratique ainsi que le fonctionnement des écoles agréées) ;

Les règlements sportifs de compétition ; Le règlement du contrôle médical.

La FFP négocie régulièrement un contrat d’assurance avec les professionnels du secteur et le propose à l‘ensemble de ses licenciés. S’agissant de parachutisme sportif, le fait d’être nombreux diminue le montant des primes pour une garantie optimale et permet une couverture iddentique pour tous les publics, y compris les personnes handicapées.

La délégation de service public reçue de l’état français par la FFP en matière de « parachutisme sportif » (terme général) concerne précisément trois formes de pratiques :

Le parachutisme (ou saut) d'aéronef (chute libre + sous voile) ci-après dénommé « parachutisme » ;

Le vol ascensionnel (vol tracté sous voile) ci-après dénommé « ascensionnel » ; Le vol en soufflerie (chute libre simulée) ci-après dénommé « soufflerie ».

Partenaires (à remplir uniquement si vous posez votre candidature dans le cadre d’un "projet de collaboration"):

néant

D.2. Projets sportifs antérieurs

Si l’organisation candidate a bénéficié d’un soutien financier dans le cadre des actions préparatoires dans le domaine du sport (2009-2013) ou dans les appels à propositions 2014 Erasmus+ sport, veuillez en communiquer les références dans le tableau ci-dessous.Ajoutez autant de tableaux que nécessaire en fonction de vos besoins.Numéro de référenceTitre du projetDates du projet (du/au)Rôle de l’organisationSite webVeuillez décrire brièvement les résultats du projet et indiquer si et dans quelle mesure la nouvelle proposition se fondera sur ceux-ci.

néant

D.3. Autres subventions de l’Union européenne

1. Dressez une liste des projets pour lesquels l’organisation candidate a bénéficié d’un soutien financier au titre d’un programme de l’UE au cours du présent exercice budgétaire.


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Ajoutez autant de tableaux que nécessaire en fonction de vos besoins.Numéro de référence Titre du projet Organisation bénéficiaire

2. Veuillez indiquer les autres demandes de subventions soumises par l’organisation candidate au cours du présent exercice budgétaire. Ajoutez autant de tableaux que nécessaire en fonction de vos besoins.Action principale/programme de l’UE Titre du projetMontant demandé


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PARTIE E. Caractéristiques et pertinence du projet

E.1. Objectifs

Veuillez cocher l’un des objectifs poursuivis par votre projet:

lutter contre les menaces transfrontalières qui touchent l’intégrité du sport, comme le dopage, les matchs truqués et la violence, ainsi que toutes les formes d’intolérance et de discriminations

promouvoir et soutenir la bonne gouvernance dans le sport et les doubles carrières des athlètes

X promouvoir les activités de volontariat dans le sport, ainsi que l’inclusion sociale, l’égalité des chances et la conscience du rôle bénéfique de l’activité physique pour la santé grâce à l’augmentation de la participation et à l’égalité d’accès au sport pour tous

Veuillez préciser: pourquoi et comment le projet aborde l’objectif ci-dessus et les politiques

européennes dans le domaine du sport, quelles sont les analyses effectuées pour déterminer les besoins véritables et

appropriés, dans quelle mesure les objectifs traitent des questions se rapportant aux

organisations participantes et aux groupes cibles.

E.1.1 : Repères de politiques européennes abordés par le projet :

Le handicap, léger ou lourd, touche une personne sur six dans l’UE, soit environ 80 millions de personnes. Parmi elles, beaucoup sont victimes de discriminations quotidiennes. A côté des politiques nationales, très variables d’un état à l’autre, l’UE entend lutter contre les discriminations. Dans ce cadre et pour améliorer et harmoniser la situation des personnes handicapées, l’Union a mis en place une législation et une stratégie sur l’égalité des chances.

Adoptée le 7 décembre 2000, la Charte des droits fondamentaux de l’UE interdit toute discrimination fondée sur le handicap (article 21). De même, elle reconnaît le droit des personnes handicapées à l’autonomie, à l’intégration sociale et professionnelle et à la participation à la vie de la communauté (article 26).Entré en vigueur le 1er décembre 2009, le traité de Lisbonne attribue la même valeur juridique à la Charte qu’aux traités (article 6 du traité sur l’UE).Enfin, pour renforcer les droits des personnes handicapées, l’UE a ratifié le 5 janvier 2011 la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.

Dans sa « Stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées », la Commission européenne a répertorié huit principaux domaines d’action que sont l’accessibilité, la participation, l’égalité, l’emploi, l’éducation et la formation, la protection sociale, la santé ainsi que l’action extérieure.Le droit pour les personnes handicapées de prendre pleinement part à des activités culturelles, récréatives et sportives y est clairement réaffirmé. Dans ce cadre, toutes mesures prises devront s’employer à permettre la participation et à rendre accessibles les organisations, les activités, les structures, les biens et les services sportifs, récréatifs et


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culturels.

Inclus dans ces repères, notre projet HFEC vise l’augmentation de la participation et l’égalité d’accès au sport pour tous en matière de handi parachutisme sportif. De cette manière, il entend contribuer à l’inclusion sociale et à l’égalité des chances en Europe.

E.1.2 : Catégories de personnes handicapées ciblées dans le projet :

Conformément aux politiques européennes développées, la FFP s’est engagée depuis 2013 dans une démarche d’exploration des possibles en matière d’adaptation de ses pratiques au profit de certaines catégories de personnes handicapées.

Au sens de la Convention des Nations Unies, on entend par personnes handicapées des individus qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres.

Traditionnellement le sport se réparti en trois grandes catégories de handicaps : les malentendants, les déficients intellectuels et les déficients physiques. On appelle « sport adapté » les sports pratiqués par les personnes ayant un handicap mental et « handisport » le sport dont les règles ont été aménagées pour pouvoir être pratiqué par des personnes ayant un handicap physique ou sensoriel.

Pour ce qui concerne les malentendants, la démarche de la FFP est celle de l’intégration totale. Aucune barrière particulière n’empêche un malentendant de pouvoir pratiquer à l’identique des valides en chute libre ou sous voile. Il suffit pour cela durant la phase de formation de lui mettre à disposition un moniteur capable de maîtriser le langage des signes. Trois clubs dédiés sont actuellement subventionnés par la FFP et de plus en plus d’équipes de compétition mixtes (valides / malentendants) sont créées afin de concourir en catégorie valide. Emmanuel SARRAZIN, ancien capitaine de l’équipe de France et triple champion du Monde (2006 – 2008 – 2010) a récemment achevé une formation en langage des signes dans le cadre de sa reconversion. En renfort d’autres moniteurs déjà qualifiés en langage des signes, cette qualification pourra lui permettre d’être mis à la disposition des clubs, afin de pouvoir apporter son expertise du haut niveau aux malentendants.

Pour ce qui concerne les déficients intellectuels, la FFP se positionne pour l’instant sur une exclusion de principe. Pour pouvoir pratiquer les activités de parachutisme sportif, chaque candidat, valide ou pas, doit en effet obtenir d’un médecin généraliste un certificat médical de non contre-indication à la pratique du parachutisme sportif ou du tandem. C’est la commission médicale nationale de la FFP qui fixe les contre-indications dans un document communiqué aux médecins :http://www.ffp.asso.fr/wp-content/uploads/2013/02/contre-indication-para-NEW.pdfParmi ces contre-indications sont listées sur le plan neurologique : l’épilepsie, les troubles chroniques ou paroxystiques de la vigilance, l’effraction méningée neurochirurgicale, ORL ou traumatique ; et sur le plan psychiatrique : toutes affections psychiatriques, l’alcoolisme et les toxicomanies avérés.Cette réglementation rejoint le sentiment du terrain, et celui des cadres techniques de la fédération. La charge émotionnelle générée par un saut ou par un vol est telle qu’elle peut avoir un impact variable non maîtrisable, susceptible d’engendrer une perte de contrôle provisoire ou de mettre sérieusement en péril la sécurité du pratiquant et de ses moniteurs. Pour l’avenir, en fonction des résultats du présent projet et de l’expérience acquise auprès des déficients physiques, il sera peut-être possible de reconsidérer cette exclusion de principe, notamment en soufflerie.

Enfin, pour ce qui concerne le volet des déficients physiques, la FFP s’est engagée depuis 2013 dans une démarche qui ambitionne de couvrir les trois types de pratiques et qui se destine d’une façon générale à toutes personnes en situation de handicap moteur (PSHM).


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http://www.ffp.asso.fr/wp-content/uploads/2013/02/contre-indication-para-NEW.pdf

Largement moins développée que la pratique des malentendants, et plus contraignante à mettre en œuvre, c’est cette population cible, dont les contours précis des handicaps restent encore à affiner, qui fait l’objet du présent projet.Afin de promouvoir cette population et caractériser ses différentes formes de pratiques, le terme de « HandiFly » a été repris par la FFP. Son invention est à mettre à l’actif de la « section HandiFly de l’Ecole Française de Parachutisme de Lille Bondues », dont la première championne de France HandiFly de l’histoire est issue (Véronique SECCO – championne de France 2014). Ce terme évoque cette capacité nouvelle qui s’offre aux personnes à mobilité réduite de pouvoir accéder au rêve d’Icare : voler. Pionnière en matière de promotion du HandiFly, cette section particulièrement dynamique trace la voie et justifie pleinement le choix par la FFP des sites de Lille et de Maubeuge (Nord Pas de Calais) qui accueilleront en simultané la manifestation sportive HandiFly Euro Challenge portée par le projet.

Le projet HFEC s’adresse aux personnes en situation de handicap moteur (PSHM).Il concerne le HandiFly.

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Photo de gauche et centrale : Véronique SECCO, championne de France 2014Photo de droite : saut HandiFly tandem de grande formation avec des parachutistes valides

E.1.3 : Pratiques HandiFly concernées par le projet :

La pratique HandiFly peut s’effectuer en tandem, la PSHM étant accompagnée d’un moniteur valide en binôme.

- Le saut en parachute tandem :

180 sauts ont été effectués en France en 2015.https://www.youtube.com/watch?v=qdUCyNMIXSg

Photo de gauche : trois équipes HandiFly tandem de Lille en vol pour atteindre l’altitude de largage de 4000mPhoto centrale : mise en place à la porte de l’avionPhoto de droite : le tandem HandiFly vient de s’élancer, il effectuera une chute libre stabilisée d’environ 1 minute avant d’activer l’ouverture de la voile tandem


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https://www.youtube.com/watch?v=qdUCyNMIXSg

Trois photos : atterrissage du tandem assisté par deux personnes au sol

- Le vol en ascensionnel tandem :

Pour la première fois en France, 16 vols expérimentaux avec un chariot biplace (dont 4 avec de vraies PSHM) ont été réalisés en 2015.https://www.youtube.com/watch?v=4RpIj8ue3ew

Quatre photos : vols d’essai réalisés en aôut 2015 à Vichy (03) lors d’un stage expérimental avec le chariot biplace et une voile d’ascensionnel tandem

La pratique HandiFly peut aussi s’effectuer en solo, ce qui offre une perspective d’autonomie potentielle encore plus marquée pour la PSHM.

- Le vol en ascensionnel solo :

Cette méthode n’a pas encore été expérimentée en France avec de vrais PSHM. Elle nécessite un chariot monoplace.

- Le vol en soufflerie solo :

En France, au moment où nous commencions la rédaction du présent dossier, aucun vol n’avait été réalisé, alors que cette méthode est pratiquée régulièrement à Dubaï (Emirats Arabes Unis) dans l’une des plus grandes souffleries mondiale, par l’américain Jarett MARTIN. Durant l’été 2015, Jarret a établi le premier record mondial de durée de vol en soufflerie par une personne handicapée.https://www.youtube.com/watch?v=vWKFeTdmjLQ


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https://www.youtube.com/watch?v=vWKFeTdmjLQ

https://www.youtube.com/watch?v=4RpIj8ue3ew

Deux photos : l’américain Jarett MARTIN lors d’une compétition internationale en soufflerie (Dubaï – décembre 2015), en vol avec les trois coéquipiers de son équipe de vol relatif à 4

Le 16 janvier 2016, quatre jours seulement avant la date ultime de dépôt électronique du présent dossier, le jeune français Damien DEMIAUTTE vient de réaliser de sa propre initiative le premier vol français dans la soufflerie parisienne Aérokart (Argenteuil 95). Le résultat a été très probant.https://www.youtube.com/watch?v=r6MlxZEQW4E

Photo de gauche : répétition préalable simulée sur une table de la position de vol pour Damien DEMIAUTTEPhoto centrale : partage de ce premier vol avec plusieurs jeunes membres de l’équipe junior de vol relatif de la soufflerie d’ArgenteuilPhoto de droite : pour les premiers vols solo, la présence d’un ou plusieurs moniteurs semble utile afin d’assurer la sécurité, mais l’on manque encore de recul et d’expérience pour connaître précisement quelles méthodes de découverte employer et avec combien de moniteurs ?

- Le saut en parachute solo :

Quelques cas isolés de PSHM sautant d’aéronef en solo de manière assidue existent dans le monde. Cela est notamment le cas lorsque le handicap moteur est mineur ou qu’il peut être atténué par une prothèse. Cela peut aussi être le cas lorsque les pratiquants ont déjà une longue expérience de parachutiste valide derrière eux. Jarrett MARTIN était déjà parachutiste confirmé lorsqu’il devint accidentellement paraplégique en 2009. Malgré ce handicap lourd, Jarett est un précurseur qui continue à sauter en solo grâce à une coque rigide sanglée sur ses jambes. Sa démarche ouvre de nouveaux possibles et permet à l’ensemble de la communauté parachutiste de se fixer de nouveaux objectifs.

Dans les années à venir, il restera à explorer les conditions techniques et pédagogiques d’une telle pratique accessible aux débutants, dès le premier saut. La solution passe probablement par la mise au point d’un matériel ralentisseur (stabilisateur) à déploiement automatique en sortie d’avion, et reste encore à inventer …


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https://www.youtube.com/watch?v=r6MlxZEQW4E

Photo de gauche : Jarrett MARTIN en sortie solo à 4000m dans le ciel de DubaïPhoto de droite : pour stabiliser son corps en chute-libre sans être géné par ses jambes, Jarett utilise une coque rigide sanglée par-dessus sa combinaison

Le projet HFEC couvre toutes les activités HandiFly de découverte et de pratique assidue à l’exception du saut en parachute solo. Il concerne le tandem (parachutisme et ascensionnel) et les vols en solo (ascensionnel et soufflerie).

E.1.4 : Eléments de corrélation entre le HandiFly et les repères de politique européenne retenus dans le projet :

Les valeurs du parachutisme sportif :

Pour tous les pratiquants en général, parce qu’elles sont très engagées et très exigeantes, les activités de parachutisme sportif engendrent un réel épanouissement personnel bénéfique pour la santé physique et mentale.

Aux valeurs traditionnellement véhiculées par le sport en général (santé, bien-être, assiduité), ou par le sport de compétition en particulier (respect des partenaires, de l’arbitre, de l’adversaire, rigueur dans la préparation), se rajoute en effet le fait que les activités de parachutisme sportif s’exercent dans un environnement très exigeant en matière de sécurité. On y veille sur soi. On y veille sur l’autre.

Sauter d’un avion ou voler sous une voile n’est pas une démarche naturelle. Elle favorise le développement personnel, le dépassement de soi, la motivation, la confiance en soi et en l’autre. Le sentiment d’être fragile dans un environnement non maîtrisé, permet d’être mesuré face aux difficultés de la vie en société. Devoir surmonter ses appréhensions est une école de volonté qui responsabilise, et aide à mieux conduire études et vie professionnelle.

Les pratiques sont très encadrées. Elles impliquent le respect des règles et des consignes, du matériel et des moyens aériens, de l’encadrant et du club.Elles engendrent aussi de la solidarité (essentielle au pliage des voiles), de l’entraide au sol et dans l’avion, du partage avec les autres (sur les expériences, les conseils, les joies et les craintes), ainsi que l’écoute des autres et de leurs difficultés.

La communauté parachutiste est composite, c’est un exemple réussi de diversité sociale et culturelle. La poussée d’adrénaline va au-delà de tout clivage, regroupant des personnes de tous milieux sociaux. Lorsque l’on a réussi son baptême, on fait partie d’un même groupe, d’une même famille, les émotions générées rapprochent les pratiquants au-delà de tous préjugés ou de toutes formes de discriminations. Il en résulte un « vivre ensemble » naturel et des situations de vie en collectivité permanentes. Dans ce contexte, le respect de l’autre, quel que soit son appartenance religieuse, sa couleur, sa culture ou son handicap sont une évidence.

La plus-value pour les PSHM :


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Si les valeurs énoncées précédemment pour l’ensemble des pratiquants de parachutisme sportif s’appliquent et bénéficient aussi aux PSHM, il convient ici de souligner les bienfaits particulièrement intéressants que peuvent leur apporter le HandiFly.

- Augmenter leurs capacités fonctionnelles :

Plusieurs auteurs ont identifié l’impact positif d’une activité physique sur les personnes handicapées dont Alain DEJEAN (« Les activités physiques et sportives et les personnes en situation de handicap »).

Rappelons aussi que d’une manière générale le handisport a toujours été utilisé dans un objectif thérapeutique pour la rééducation des personnes handicapées. Un des pionniers de cette méthode est le neurochirurgien Ludwig GUTTMANN, directeur de l’hôpital de Stoke Mandeville près de Londres, qui soignait des vétérans de la Seconde Guerre mondiale devenus paraplégiques. Pour favoriser leur rééducation de façon ludique, des jeux sportifs étaient organisés : le netball en fauteuil roulant, le basket-ball en fauteuil roulant à partir de 1955 et le tir à l'arc entre autres. Ce sont ces « jeux de Stoke Mandeville », organisés dès 1948, qui donnèrent naissance aux Jeux paralympiques en 1960.

Enfin, le HandiFly est une réelle activité sportive impliquant la mise en action de différentes activités motrices. Ainsi, un paraplégique devra par exemple largement utiliser ses membres supérieurs afin de créer des rotations sous un tandem. Il devra de la même manière guider sa voile en effectuant des tractions sur les commandes de manœuvre, ou encore contrôler l’ensemble de son corps valide lorsqu’il sera en position solo de chute libre en soufflerie. A ces gestes moteurs dans l’action, il faut aussi considérer toute l’énergie physique nécessaire à l’accession aux agrès (exemples : effectuer toutes les répétitions d’apprentissage au sol préalables ; embarquer dans l’aéronef ou sur le chariot ; se rendre jusqu’à la porte de largage ou jusqu’à la veine d’air artificiel etc…), ainsi que toutes les activités périphériques engendrées (exemple : il est très courant de voir les PSHM participer au pliage des parachutes).

Photo de gauche : répétition préalable d’une voltige qui sera effectuée en tandem HandiFly par cette compétitrice lors des championnats de France 2015 ; une planche à roulette permet de simuler les rotations qui seront effectuées en chute librePhoto centrale : l’embarquement dans un avion de type Twin Otter (20 places) nécessite l’assistance de quatre personnes ; certain aéronefs de plus petite taille (Pilatus 9 places ou Cessna 5 places) permettent un embarquement avec seulement un ou deux assistantsPhoto de droite : le pliage du parachute fait partie des opérations au sol auxquelles les PSHM peuvent prendre part

Notre projet HFEC vise à échanger et élaborer sur le plan européen l’ensemble des bonnes pratiques HandiFly afin d’optimiser leurs conditions d’exercice, ainsi que les bienfaits qu’elles génèrent.

- Favoriser leur inclusion sociale :


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Il convient ici de bien préciser les choses car les mécanismes psychologiques qui construisent un sentiment d’inclusion sont bien plus complexes que le simple fait de pouvoir accéder à une forme adaptée de pratique parmi les valides. La question se pose aussi de savoir si cette inclusion pourrait être liée au niveau d’expertise atteint. Une pratique assidue en solo pourrait-elle augmenter les conditions d’une meilleure inclusion ?

Dans son ouvrage intitulé « Des vies en fauteuil », Anne MARCELLINI (Maître de Conférences - UFR STAPS, Université de Montpellier 1) présente une étude longitudinale menée sur dix années et le recueil d'histoires de vie de sportifs en fauteuil roulant. Ses travaux proposent une modélisation du processus d'intégration sociale des personnes stigmatisées. Centrée sur le point de vue subjectif des personnes en situation de handicap, sa recherche y suit pas à pas les évolutions des sujets dans leur rapport au corps, au sport, au handicap, à leurs "pairs", à la "normalité", pour mettre en relief les différentes étapes de construction ou de reconstruction identitaire, année après année. Selon elle, « la source génératrice du sentiment d’inclusion ne réside pas uniquement dans cette vision simpliste de l’intégration par le sport, qui peut parfois aussi conduire à l’isolement social.Anne MARCELLINI rajoute que « l’intégration « à la française » a toujours mis l’accent sur la mixité précoce, la fréquentation maximale des espaces sociaux ordinaires pour favoriser la participation sociale des personnes handicapées. La normalisation maximale projetée vise un idéal d’assimilation. Les personnes handicapées ayant investi le sport dans cette logique se sont engagées dans des pratiques en club ordinaire, s’efforçant de jouer le jeu de « l’identique ». Or, une étude clinique menée au travers d’un protocole longitudinal sur une période de dix ans expose le cas d’une jeune sportive paraplégique, et retrace une trajectoire marquée par une volonté permanente de normalisation soutenue par l’environnement familial. Une analyse qualitative de l’évolution psychologique, sociale, sportive et professionnelle de cette jeune femme, entre 22 et 32 ans fait apparaître que la logique d’assimilation, incorporée comme ligne de conduite, a produit des effets pervers qui ont entravé le processus d’intégration sociale et conduit le sujet à des conflits de représentations qui débouchent sur une situation bloquée. »Les études de cas présentées dans cet ouvrage illustrent la difficulté, voire la souffrance qu'il y a à vivre seul le stigmate sans avoir pu rencontrer ses "pairs en handicap", et à jouer, de façon isolée le jeu de l'assimilation individuelle.

Notre projet HFEC visera à faciliter l’accessibilité européenne du HandiFly, mais il ne se limitera donc pas à favoriser uniquement des participations de type individuelles.

Selon Anne MARCELLINI, l'analyse des trajectoires de vie d'adultes vivant en fauteuil roulant, pratiquant ou ayant pratiqué le sport à un moment de leur vie, permet aussi de soutenir la thèse selon laquelle l'auto-regroupement entre pairs est un regroupement qui, d'une part, soutient le sujet dans un processus de dé-stigmatisation et, d'autre part, oblige la société à des ajustements progressifs indispensables à l'intégration sociale.Dans une autre étude réalisée conjointement avec Eric DE LESELEUC et Nathalie LE ROUX (Université Montpellier I : http://institucional.us.es/revistas/anduli/11/art_5.pdf) Anne MARCELLINI prolonge son analyse des différentes stratégies de dé-stigmatisation individuelles par un modèle de compréhension du processus d’intégration induit par des minorités actives. Ce processus présente un continuum de quatre étapes allant de la discrimination à l’intégration sociale la plus accomplie, par l’utilisation du sport. Dans l’étape préliminaire, les individus stigmatisés ou discriminés ne sont pas

liés entre eux, ils constituent un groupe que l’on peut considérer comme anomique au sens de MOSCOVICI (1976). Toutefois, l’attribut qui les rassemble est fortement discrédité par l’environnement.

La 1ère étape concerne la construction du « nous » : il y a émergence d’un groupe nomique avec une position distincte et affirmée par contraste ou par opposition avec le système social. Le groupe se construit une identité positive


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http://institucional.us.es/revistas/anduli/11/art_5.pdf

dans une logique de dé-stigmatisation interne (ne fonctionnant que pour lui, MARCELLINI, 1991) qui passe par la remise en cause des représentations sociales dominantes qui lui sont associées.

La 2ème étape se rapporte à l’appropriation du sport : « être identifié et être visible ». Le groupe s’approprie l’espace sportif et rentre dans « l’invention sportive » : il modifie les règles, l’esprit et crée « son » sport ou des modalités de pratique sportive qui lui sont spécifiques. Au travers de l’engagement sportif se construit une étape de différenciation correspondant à l’actualisation d’un positionnement identitaire. On repère une logique d’enfermement sur le groupe associé à un besoin d’exclusion des « autres ». Par l’intermédiaire du sport le groupe actualise une position contre-normative (hétérodoxe) et acquiert une visibilité.

La 3ème étape est celle de la négociation : « rencontrer les autres ». Cette étape se caractérise par la mise en place de rencontres entre la minorité constituée et le groupe dominant. Cette étape signe l’entrée dans une période d’ouverture aux ajustements réciproques, qui dans le système sportif se concrétise par l’ouverture des activités spécifiques construites à des personnes non membres du groupe («à l’envers»), et par le rapprochement voulu avec les fédérations « ordinaires », la demande de prise en compte des spécificités dans le mouvement sportif général («à l’endroit»). Le groupe est la force active qui pousse l’environnement aux ajustements nécessaires à l’intégration de la minorité dans le système social général.

La 4ème étape est enfin celle de la reconnaissance sociale : « être accepté par les autres dans sa différence ». Les ajustements effectifs entre minorité et majorité permettent la participation sociale normalisée dans le respect de la différence. Il y a dé-stigmatisation effective du groupe et intégration sociétale : le groupe est reconnu dans une place sociale non discriminée. Le militantisme devient inutile. Le groupe est un groupe de pairs comme un autre, qui représente la référence identitaire des sujets et assure une certaine sécurité identitaire. C’est un groupe d’appartenance qui peut même devenir virtuel pour les sujets, c’est-à-dire avec lequel ils n’ont pas forcément des relations effectives, mais seulement symboliques.

En conclusion, il apparaît, au terme de cette étude, que le sport se pose bien comme un espace de jeu dans lequel des logiques d’intégration sociale de minorités s’actualisent à différents niveaux : il pourrait être représenté comme un « sas » d’intégration sociale qui permet d’ouvrir la voie à une reconnaissance sociale « entière ». Il apparaît ainsi que le sport peut être le support d’une stratégie collective de gestion du stigmate qui passe par le regroupement de « pairs » stigmatisés qui a un « rendement » à la fois social et personnel. Les regroupements de pairs stigmatisés créent des espaces de reconnaissance et de sécurisation, et permettent l’organisation d’une action collective contre le stigmate. Cette réflexion souligne bien, que durant certaines périodes de la vie d’un sujet stigmatisé, « le bonheur [est] dans le ghetto »; « ghetto » dans lequel le sujet stigmatisé se retrouve « en vacance de son stigmate ». La pratique sportive semble ainsi créer des espaces dans lesquels, au moins momentanément, les diverses minorités peuvent mettre de côté les stigmates qui les définissent socialement et avoir le sentiment d’appartenir pleinement à la société qui les entoure.

En plus de favoriser l’accessibilité des pratiques et les participations de type individuelles, notre projet HFEC visera donc à mettre en place les conditions d’un auto-regroupement européen des PSHM pratiquant le HandiFly.

- Leur redonner du sens :

En observant quelques membres de la section HandiFly de Lille Bondue lors de leurs pratiques ou au travers de leurs productions sur les réseaux sociaux, nous avons pu retrouver dans le HandiFly les prémices d’une illustration des études citées précédemment. Pour certains d’entre eux, victimes de réelles souffrances physiques chroniques ou dégénératives, le saut est parfois un défi physique mais


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aussi un puissant exutoire. Grâce au plaisir incomparable procuré par le fait de voler, il existe parfois des sourires de douleur.

Le parachutisme est un sport de plein air complexe, onéreux, qui nécessite de réunir un certain nombre de conditions logistiques. Sous certain angles, il s’apparente à la voile. Ce témoignage de Jean-Luc, 55 ans, extrait de l’ouvrage « Le sport pour tous » (collection MNH Handicap - page 6), résume assez bien ce que l’un de nos pratiquants de Lille pourrait peut-être écrire un jour ?« Deux ans après mon handicap (amputé trans-fémoral), je contacte l’association Handisport locale pour pratiquer la natation, le sport de mon enfance et le plus facile d’accès pour une personne handicapée. Le mieux-être physique et psychologique est flagrant, je retrouve un peu de vie sociale tout en stabilisant ma prise de poids liée à la baisse d’activité. Investi dans l’association, je suis élu président avec le projet de créer une section handi-voile. Un métier à plein temps ! Je suis très vite confronté à la difficulté de tous les clubs handisport : le coût du matériel nécessaire ! Un Miniji (quillard de sport en solitaire de 3,65 m insubmersible et inchavirable particulièrement adapté aux personnes handicapées) et ses accessoires coûtent plusieurs milliers d’euros. Grâce à ce projet unique en Ille-et-Vilaine, j’entre dans le réseau handi voile breton, je retrouve ma passion qu’était la voile. On me prête les bateaux disponibles et je reprends la compétition... ! Le Miniji a ceci de particulier qu’il est pratiqué par des personnes valides et handicapées. A bord, nous sommes sur le même pied d’égalité ! La différence disparaît petit à petit et nous ne sommes plus qu’entre sportifs... »

Bien qu’exceptionnelle dans le dispositif Erasmus+, l’acquisition préalable d’équipements HandiFly jouant un rôle clé tout au long du projet HFEC est souhaitable. Totalement indispensables afin d’envisager l’accessibilité aux pratiques HandiFly, ces matériels sont le point de départ incontournable de l’aventure pour les PSHM.

E.1.5 : Objectifs du projet :

Le contexte global du projet HFEC ayant été défini ci-dessus, il convient à présent de lui formuler des objectifs opérationnels qui serviront d’architecture aux différentes activités (et actions au sein des activités).Pour ce faire, notre projet doit pouvoir se résumer en un objectif général, et en quelques sous-objectifs intermédiaires.

Objectif général du projet HFEC :

L’objectif général du projet HFEC est d’explorer puis d’échanger sur les différentes pratiques HandiFly, afin de les faire connaitre puis de les disséminer dans tous les états membres de l’UE (accessibilité au sport pour tous), tout en favorisant les conditions de l’inclusion sociale des PSHM participantes.Pour atteindre cet objectif, la stratégie qui s’étale sur trois phases A-B-C prévoit l’organisation en France d’un évènement inédit durant la semaine européenne du sport 2016 : le HandiFly Euro Challenge (HFEC).Cet évènement qui est au cœur du projet HFEC (phase B du projet), a pour fonction d’être un tremplin en vue d’atteindre l’objectif général.http://www.ffp.asso.fr/handifly-euro-challenge/https://youtu.be/V5heNMReja4


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https://youtu.be/V5heNMReja4

http://www.ffp.asso.fr/handifly-euro-challenge/

Objectifs intermédiaires du projet HFEC :

Afin de tendre vers l’objectif général du projet HFEC, les objectifs intermédiaires sont :

- Phase A. Préparer le HFEC :

S’équiper des matériels HandiFly jouant un rôle clé dans la réalisation du challenge HFEC ;

Mettre à disposition ces matériels HandiFly auprès de différentes structures nationales et européennes en amont du challenge afin de favoriser la participation au challenge ;

Recruter des participants européens en vue du HFEC ; Faire figure au niveau national de laboratoire d’expertise pour le reste de

l’Europe en amorçant une modélisation des pratiques ; Sonder l’existence (ou l’absence) de ces pratiques dans les autres états

membres de l'UE ; Echanger avec les pays qui pratiquent déjà, et inviter ceux qui ne le font pas à

découvrir des connaissances et des savoirs faire afin d’enclencher un élan européen de partage.

- Phase B. Conduire le HFEC :

Rassembler gratuitement au cours de l’évènement HFEC tous les compétiteurs, tous les moniteurs, tous les pratiquants et tous les états de l’UE intéressés par le HandiFly afin d’échanger et de recenser tous les possibles humains et techniques dans ce domaine ;

Y organiser la première rencontre sportive européenne de voltige tandem HandiFly afin de marquer symboliquement l’ouverture du HandiFly vers l’Europe ;

Y permettre à toute PSHM non pratiquante de pouvoir découvrir, puis s’initier aux différentes pratiques HandiFly ;

Renforcer l’impact de cet évènement en y accueillant des pratiquants valides, dont les équipes de France championnes du monde ;

Partager les valeurs portées par l’évènement en l’ouvrant à des publics extérieurs à l’activité: des personnalités connues valides et handicapées ; des adolescents issus des quartiers sensibles de la ville ou des zones de revitalisation rurales ;

Accueillir gratuitement du public sur les deux sites de l’évènement ; Utiliser lors de l’évènement les matériels HandiFly acquis durant la phase A.

- Phase C. Capitaliser le HFEC :

Communiquer dans tous les états membre de l’UE sur les résultats du challenge HFEC afin de sensibiliser et inciter les pays qui ne pratiquent pas encore, et les informer sur les possibles en matière HandiFly ;

Créer un réseau de pratique HandiFly européen, puis un organisme européen de gestion du HandiFly chargé d’assurer la dissémination européenne de la pratique, tout en générant du sens et de l’inclusion par l’auto-regroupement


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suscité ; Utiliser les matériels HandiFly acquis durant la phase A, et équiper cet

organisme de matériels HandiFly supplémentaires ; Permettre à cet organisme de coordonner un dispositif européen d’aide

financière à la pratique pour toute PSHM désirant découvrir le HandiFly ; Mettre en place des outils pérennes permettant de gérer, réguler et mesurer

les conséquences concrètes du projet HFEC.

E.1.6 : Phases et activités du projet :

Le « projet HFCE » se déroule sur une période d’un an divisée en trois phases A-B-C.Celui-ci se distingue de « l’évènement HFEC » qui se déroule uniquement durant la phase B. Les autres termes employées dans ce dossier pour évoquer l’évènement HFEC sont : « challenge HFEC » ; « regroupement HFEC » ; « rassemblement HFEC » ou encore « manifestation HFEC ».

Au cours de ces trois phases, quatre activités opérationnelles sont successivement réalisées :

N°1 : la préparation nationale du HFEC (France) ; N°2 : la préparation européenne du HFEC ; N°3 : la conduite de l’évènement HFEC (du 22 au 25/09/2016 durant la semaine

européenne du sport) ; N°4 : la capitalisation européenne du HFEC (Europe).

Ces quatre activités s’articulent de manière progressive et participent par leur cumul à l’atteinte des objectifs du projet.

Durant ces trois phases, deux activités d’accompagnement permanentes sont aussi assurées afin de garantir la réussite du projet :

N°5 : le management du projet ; N°6 : la communication autour du projet.

Au total, le projet HFEC se décline donc en six activités dont le tableau ci-après permet de visualiser une synthèse :


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E.2. Aspects innovants

Veuillez décrire le caractère innovateur de la candidature.

E.2.1 : Innover en favorisant la mise au point de méthodes européennes :

Que cela soit pour de la pratique de découverte, de loisir ou de compétition, que cela soit en version tandem ou en mode solo, il reste encore un immense travail d’échange et de partage d’informations à accomplir entre partenaires européens afin de pouvoir modéliser de façon très précise les pratiques HandiFly.

En matière de HandiFly tandem :

- Sur le saut en parachute tandem :

Si ce mode de découverte est aujourd’hui le plus répandu, c’est qu’il est le plus aisé à mettre en œuvre. Le rôle fondamental joué par le moniteur valide dans la


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sécurité de l’ensemble permet une initiation qui est bien maîtrisée en France, et dont il serait intéressant de connaître d’autres exemples européens. Des sondages informels réalisés et des recherches internet permettent d’affirmer que d’autres pratiques similaires existent, mais chacun semble explorer tout seul dans son coin. Le projet HFEC a justement pour but créer les conditions d’un partage qui permettra à terme d’uniformiser les bonnes méthodes et les bonnes procédures dans le cadre de la découverte puis de la pratique assidue. Ce partage permettra aussi de préciser, voire de classifier, la nature des handicaps moteurs acceptables ou pas.

Sur la définition des épreuves de compétition, sur le classement des épreuves en fonction des handicaps, ou encore sur le rôle précis que l’on peut laisser jouer (ou pas) au moniteur accompagnateur durant la réalisation d’une voltige de compétition par une PSHM, tout est encore à faire sur le plan européen. Au cours des championnats de France HandiFly 2015, dix équipes ont pu se départager lors d’un concours au format inédit, chargé d’émotion, et à haute valeur symbolique de partage puisque cette compétition se déroulait en même temps et sur le même site que les personnes valides. L’épreuve de voltige en tandem « à la française » consiste pour la PSHM à enchainer 4 tours de voltige alternés en chute libre dans un minimum de temps - le moniteur tandem et le caméraman qui complètent l’équipe étant pour leurs part entièrement neutres dans la performance.http://www.dailymotion.com/video/x15esq8_parachutisme-challenge-para-handisport-reportage-tf1-j_sport

- Sur le vol en ascensionnel tandem :

Un chariot HandiFly tandem a été mis au point durant les années 2014 et 2015 par la FFP et des vols d’expérimentation ont permis de valider sa conception. Il reste à présent à tester son utilisation sur de vraies PSHM, et à en déduire les meilleures méthodes pédagogiques pour son utilisation de masse. Il reste aussi à sonder les autres états européens afin de connaître leurs éventuelles expériences dans ce domaine. Là encore, un travail d’expérimentation et d’échange d’informations est à accomplir, prévu dans notre projet HFEC, afin de modéliser cette seconde forme de pratique qui représente, par son côté moins onéreux, un important gisement potentiel pour la communauté parachutiste européenne.

En matière de HandiFly solo :

- Sur le vol en ascensionnel solo :

Le principe de l’emport d’un chariot HandiFly monoplace est envisagé, à l’identique de ce qui peut se pratiquer en chariot tandem (ou biplace). Si l’outil est déjà créé, et qu’il fonctionne parfaitement avec des personnes valides, il reste à mettre au point une méthode innovante pour son utilisation et sa pratique par des PSHM. Le projet HFEC prévoit de mener ces travaux préalablement à l’évènement HFEC, afin de pouvoir étendre sa pratique dans toute l’Europe à l’issu de celui-ci. Dans ce domaine à nouveau, le grand rassemblement HFEC, lieu d’échanges au cœur de notre projet, joue pleinement le rôle d’accélérateur d’innovations.

- Sur le vol en soufflerie solo :

Depuis une dizaine d’année, on observe sur le plan mondial un développement très important et croissant du nombre de souffleries accessibles au public. On peut aujourd’hui pratiquer la chute libre artificielle comme on irait consommer une partie de bowling ou un jeu de laser game. En Europe particulièrement, la construction des simulateurs s’est considérablement répandue. Il y avait trois souffleries en 2010. Une vingtaine sera en service fin 2016. Les états concernés sont pour l’instant la France, le Royaume Unis, l’Allemagne, la République Tchèque, la Belgique, les Pays Bas, l’Espagne et la Suisse. Permettant une pratique aisée et rapide de la chute libre dès l’âge de 5 ans, cet outil est assurément pour les années à venir un moyen puissant de démocratisation du parachutisme sportif. Il pourra même constituer pour la FAI un argument très fort


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http://www.dailymotion.com/video/x15esq8_parachutisme-challenge-para-handisport-reportage-tf1-j_sport

http://www.dailymotion.com/video/x15esq8_parachutisme-challenge-para-handisport-reportage-tf1-j_sport

d’intégration du programme olympique.

Pour les PSHM, la soufflerie représente une opportunité prodigieuse afin de découvrir le plaisir incomparable déclenché par les sensations d’un vol en solo. L’exemple de l’américain Jarrett MARTIN démontre qu’une personne à mobilité réduite peut facilement apprivoiser l’air et rapidement s’y mouvoir de manière contrôlée. Et pourtant, en Europe, on n’observe pas encore de réelle amorce de pratique par les PSHM. Le projet HFEC a pour ambition dans ce secteur de produire un engouement de masse. Multiplier les vols expérimentaux en France préalablement à l’évènement HFEC, puis les mettre en vitrine lors du challenge afin de provoquer une prise de conscience médiatique. Le projet permettra aussi, à l’instar des autres pratiques, d’échanger et d’harmoniser les méthodes, notamment sur les premiers vols de découverte.Pour renforcer l’impact global de l’évènement HFEC dans toutes ses dimensions techniques, Jarrett MARTIN sera l’un des invités d’honneur du HFEC.

E.2.2 : Innover en mettant à disposition sur le plan européen des matériels déjà inventés, mais actuellement non répandus :

Nous venons d’expliquer en quoi la soufflerie est novatrice. Il ne s’agit pas du seul outil déjà inventé utilisable pour l’accession au HandiFly. Pour chacune des pratiques HandiFly décrites ci-dessus (à l’exception du saut de découverte en parachute solo non couvert par le projet HFEC), les matériels sont déjà au point. Il ne reste plus qu’à les mettre à disposition des structures afin de les rendre accessibles aux PSHM. C’est en cela aussi que le projet HFEC est innovant. Le parachutisme sportif est déjà une activité onéreuse. Comme dans le cas de la voile, son accessibilité aux personnes handicapées impose des coûts en équipements supplémentaires. L’acquisition préalable de quelques unités de chaque matériel, permettant leur mise à disposition sur chacune des phases A, B et C du projet, est une démarche inédite et innovante sur le plan européen. Elle constituera le socle permettant à la fois de réaliser l’évènement HFEC, et d’atteindre l’ensemble des objectifs du projet HFEC.

Il convient ici de décrire les quatre matériels déjà au point essentiels à notre projet HFEC :

La combinaison HandiFly qui permet de relier les jambes de la personne à mobilité réduite à celles du moniteur pendant la chute libre et d’immobiliser les jambes en hauteur pendant la phase d'atterrissage. Le fait de pouvoir neutraliser les jambes est un gage indispensable de stabilité du tandem pendant la chute libre, et de sécurité durant l’atterrissage. Moyennant l’apport supplémentaire d’une coque rigide sanglée ou velcrotée, cette combinaison peut être aussi utilisée en soufflerie.

Photo de gauche : la combinaison HandiFlyPhoto centrale : on se rend bien compte en quoi cette combinaison est essentielle durant l’atterrissage pour relever les jambes de la PSHMPhoto de droite : séquence d’équipement au sol avant un embarquement


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2 photos : différents modèles de coques rigides pour la soufflerie

Le skybag (dispositif gonflable de sécurité de type airbag) permettant un atterrissage en douceur en parachutisme, notamment dans les situations de faible vent.https://www.youtube.com/watch?v=uJSP47nIXNs

2 photos : atterrissage sécurisé grâce au skybag dont le gonflage automatique est déclenché sous voile

Le chariot HandiFly (en version biplace ou monoplace) indispensable pour les vols en ascensionnel, et dont l’envol nécessite l’utilisation d’une

voile ascensionnel bi place spécifique.

Photo de gauche : le chariot biplacePhoto de droite : la voile d’ascensionnel tandem

Pour accomplir notre projet, il n’est pas possible de louer ces matériels. Ces produits demeurent en effet pour l’instant très rares, car ils s’adressent à un marché étroit et ne sont pas développés de manière industrielle. Il n’existe pas d’entreprise de location de ceux-ci. Leur acquisition puis leur mise à disposition est donc la seule option possible.Les actions qui traitent de cette acquisition sont les n° 1.2 et 4.4.Parce que les coques rigides peuvent être fabriquées à un coût relativement faible, elles ne sont pas inclues dans le budget sollicité.Parce que les voiles d’ascensionnel bi place sont au contraire très onéreuses, elles ne sont pas inclues non plus dans le budget sollicité. Comme pour les parachutes tandem, il est possible de s’en procurer quelques unités sur les zones d’activité existantes car celles-ci sont aussi utilisées pour la partique valide.Le financement d’équipements n’étant pas la vocation première du dispositif européen Erasmus+Sport, il n’est pas non plus dans l’objectif du projet de gréver inutilement son


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https://www.youtube.com/watch?v=uJSP47nIXNs

budget avec des achats superflus.Les équipements mentionnés dans les actions 1.2 et 4.4 constituent des éléments clef pour la mise en œuvre du projet HFEC, ainsi que pour le challenge HFEC. Ils ne sont ni disponibles, ni louables. C’est pour cette raison qu’il est impossible de faire l’économie de leur acquisition.

Mettre à disposition des matériels déjà au point et dont la disponibilité fait défaut, imaginer et échanger sur de nouvelles astuces, notamment en découverte solo, et se transmettre des méthodes et savoirs faire entre européens afin de simplifier un accès à priori impossible sont autant d’innovations symboliques d’un projet HFEC ambitieux.

E.3. Valeur ajoutée européenne

Veuillez décrire la valeur ajoutée européenne du projet en vous référant aux résultats qui ne pourraient être atteints si les activités étaient menées exclusivement au niveau national.

Nous avons décrit dans le § E.2 la plus-value européenne apportée par notre projet HFEC en matière d’innovation. Nous avons souligné que les échanges européens procurés par le projet HFEC dans son ensemble, et par le challenge HFEC en particulier, seront de nature à permettre d’harmoniser des méthodes HandiFly propices à favoriser son accessibilité.

Nous allons revenir ici sur les modalités de ces échanges en examinant comment ceux-ci pourront favoriser la structuration européenne de l’accessibilité, tout en disséminant durablement un sentiment d’inclusion.

E.3.1 : Structurer l’accessibilité au travers d’un réseau européen HandiFly :

L’exemple français :

Avec les Etats-Unis et la Russie, la France fait partie des nations leader en matière de parachutisme sportif. Depuis 2003, elle est la première nation mondiale sur le plan des résultats sportifs (championnats du Monde et Mondiaux). Ses récentes expérimentations en matière HandiFly constituent un apport potentiel non négligeable pour le projet HFEC.

Dans sa phase A de préparation, le projet intègre un certain nombre d’actions nationales qui sont internes à la France. Il s’agit de la mise à disposition de bourses de pratique pour les PSHM (voir action 1.1), de la formation de moniteurs HandiFly (voir action 1.4), ou encore de l’organisation des championnats de France HandiFly 2016 (voir action 1.5). Ces actions sont citées dans le projet HFEC dans la mesure où elles contribuent directement à favoriser le recrutement de participants (français) en vue de l’évènement HFEC. Elles n’ont cependant pas une dimension européenne directe. Pour cette raison, un apport de 17.500€ permettra à la FFP d’en couvrir l’intégralité. Ces actions apparaissent dans le tableau récapitulatif des actions et des dépenses estimées du projet (voir § F.2.1). Elles font partie du budget global du projet pour lequel le montant total des contributions de la FFP est de 84.482€ (30% du budget total). S’il nous a paru intéressant de faire apparaitre ces actions dans le projet, c’est parce qu’elles illustrent le soin avec lequel le challenge sera préparé sur le plan national. Si ces actions n’avaient pas été introduites dans le budget global, la part de contribution de la FFP représenterait néanmoins 25% du budget total.

Des actions (voir 1.2 et 1.3) relatives à l’acquisition et à l’évaluation des matériels HandiFly sont aussi mentionnées en début de projet dans cette même partie d’actions nationales. Dans la mesure où c’est la FFP, candidate au projet, qui porte la demande


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et procède aux acquisitions, c’est elle qui procèdera aux achats et détiendra la propriété des équipements. Il est important de souligner ici qu’en réalité, ces deux actions auront une portée européenne dans la mesure où en plus de la mise à disposition de ces matériels en France (voir action 1.2), leur mise à disposition sera aussi effective vers les états d’Europe (voir action 2.4). Précisons aussi que ces unités seront utilisées à la fois avant, pendant et après la manifestation HFEC.Ces acquisitions initiales devront être ensuite renforcées lors de la phase de capitalisation post challenge (voir action 4.4). Cette contribution à la mise à disposition d’un parc matériel européen représentera une plus-value forte du projet, qui fonctionnera sous forme d’une mutualisation des moyens, plus efficiente que si chaque état avait à fournir ses propres équipements. Le réseau d’abord, puis l’organisation ensuite, créés en phase C, auront vocation à gérer ce parc européen.

Dans le cadre de ses échanges, la FFP, candidate pour porter le projet HFEC, entend aussi pouvoir faire profiter l’ensemble de la communauté européenne de l’expérience menée sur son territoire concernant la mise en place d’un réseau de structures référentes en matière HandiFly. Après trois années d’expérimentation (2013, 2014 et 2015), elle a mis en place un accueil de pratique régulière HandiFly sur six de ses 57 écoles agréées parachutisme et sur une de ses 6 écoles agréées ascensionnel. Pour compléter cette offre, plusieurs nouvelles écoles devraient être agréées HandiFly courant 2016, y compris des écoles de soufflerie.https://www.youtube.com/watch?v=xpDGu9fluWkhttp://www.ffp.asso.fr/former-encadrer/decouvrir-le-parachutisme-avec-un-moniteur-tandem-qualifie-handisport/Présenté aux partenaires européens à l’occasion du challenge HFEC, ce modèle d’agrément permettra de débattre sur l’éventualité d’un même réseau à l’échelle européenne. La mise en œuvre d’une démarche européenne de labélisation des centres de pratique HandiFly pourrait en effet être un vecteur non négligeable de structuration de l’accessibilité HandiFly en Europe.

Le projet HFEC européen :

Pour évaluer le potentiel d’échanges entre états de l’UE, il est prévu dans les travaux préparatoires de la phase A de sonder précisément la situation auprès de 26 fédérations homologues des états de l’UE, plus la Suisse et la Norvège. Il existe environ 350 écoles de parachutisme sportif implantées en Europe. Celles-ci seront aussi sondées, en même temps que leurs fédérations, afin de savoir si elles proposent déjà, ou souhaitent proposer, des activités aériennes aux personnes handicapées.Cet état des lieux est indispensable car il n’existe aucunes données chiffrées. Il permettra de savoir en amont de la manifestation HFEC s’il existe déjà quelques pratiques HandiFly éparses méconnues, ou si tout est à construire sur le plan européen.A ce stade de la démarche, le sondage sera essentiellement utilisé dans le but de susciter des participations au challenge HFEC. Si les réponses reçues sont prudentes ou incomplètes, c’est justement le regroupement lors de l’évènement de la phase B qui devra permettre une avancée commune.Lors de la phase C de capitalisation, des actions stratégiques seront ensuite menées afin de renforcer les échanges entre participants, mais aussi de les étendre aux fédérations et écoles européennes non présentes lors du rassemblement HFEC (voir actions 4.1 et 4.2).Par la suite, la démarche sera renforcée avec l’identification d’un réseau européen d’offres de pratiques HandiFly (voir action 4.3), puis l’identification d’un réseau européen cible constitué d’organismes spécialisés dans le handicap (voir action 4.5). Une plateforme européenne d’échange (intitulée « HandiFly Europe » dans notre projet) veillera notamment à mettre en lien ces deux réseaux afin d’assurer la meilleure accessibilité possible à tous citoyens européens en situation de handicap moteur. Pour consolider l’efficience de ce réseau, des actions complémentaires de mise à disposition d’équipements (voir action 4.4) et d’attributions de bourses d’aide à la découverte (voir action 4.6) seront initiées par le projet HFEC. C’est à l’occasion de cette phase clef de mise à disposition de moyens que la notion de « structure labélisée européenne » évoquée dans le paragraphe précédent pourrait avoir tout son sens.


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http://www.ffp.asso.fr/former-encadrer/decouvrir-le-parachutisme-avec-un-moniteur-tandem-qualifie-handisport/

http://www.ffp.asso.fr/former-encadrer/decouvrir-le-parachutisme-avec-un-moniteur-tandem-qualifie-handisport/

https://www.youtube.com/watch?v=xpDGu9fluWk

E.3.2 : Disséminer l’inclusion au travers d’une organisation européenne HandiFly :

Nous avons insisté dans le § E.1.4 sur l’importance de bien connaître les mécanismes progressifs selon lesquels l’inclusion sociale se met en place pour les PSHM. Parmi ces mécanismes, nous avons souligné la place centrale qu’occupe cette idée d’un auto-regroupement identitaire des sujets discriminés afin de les rendre acteurs de leur propre inclusion. Le projet HFEC porte aussi cette ambition dans sa phase C. Si le cœur du projet est en effet le rassemblement de la phase B, sa raison d’être est résolument celle d’une plus-value européenne durable dans le temps. Au-delà des rencontres et des échanges, au-delà des harmonisations et avancées communes, au-delà de la mise en réseau, la dimension politique du projet, par ses liens avec la Commission Internationale de Parachutisme (CIP), devra permettre la création d’une réelle organisation européenne chargée de gérer le HandiFly. Cet objectif ultime du projet, à réaliser au cours des deux derniers mois (février à avril 2017), consolidera non seulement l’accessibilité, mais il disséminera aussi fortement les conditions d’une inclusion durable pour les PSHM. Autonome, représentative, et européenne, cette organisation créée afin d’assurer la pérennité du réseau « HandiFly Europe » (voir action 4.7) représentera l’ultime contribution du présent projet. Alors qu’à ce jour, le handi parachutisme n’est répertorié dans aucune organisation mondiale ou européenne, et qu’en France il ne fait l’objet que d’une convention entre la FFP et la FFH (Fédération Française Handisport), la perspective d’introduire une représentativité forte du HandiFly à l’échelon européen serait une avancée fondamentale en matière d’inclusion.https://www.youtube.com/watch?v=VFtpfiDiBe8

PARTIE F. Qualité de la conception du projet et de sa mise en œuvre

F.1. Conception du projet

Veuillez fournir une description claire et complète d’un programme de travail, dûment subdivisée en phases selon le schéma suivant: préparation, mise en œuvre, contrôle, évaluation et diffusion des résultats. Décrivez la proposition (en vous basant sur les principales activités prévues), ainsi que l’endroit où elle sera mise en œuvre et la façon dont elle le sera.

F.1.1 : Lieux de déroulement et publics ciblés par le projet :

Les activités successives du projet HFEC se déroulent physiquement tantôt en France (pour ce qui concerne la phase préparatoire nationale puis le déroulement de la manifestation), tantôt en Europe (pour ce qui concerne la préparation européenne puis la capitalisation).

L’équipe de management du projet HFEC est principalement installée sur Paris (75) avec des connexions en province. L’équipe de communication a ses locaux sur Clermont Ferrand (63). Les activités permanentes de management et de communication s’effectuent donc principalement depuis la France. Durant la période de déroulement de la manifestation, ces deux équipes se déplaceront sur Lille et Maubeuge. Pour la conduite des différentes actions du projet, ces deux équipes seront aussi amenées à se déplacer dans toute l’Europe.

A l’exception de la phase A-1 préparatoire qui cible sur des publics résidants sur le territoire français, le périmètre de l’ensemble du projet concerne des publics européens.Les actions successives programmées sont amenées à toucher les publics européens suivants :

Toutes PSHM déjà pratiquantes ;


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https://www.youtube.com/watch?v=VFtpfiDiBe8

Toutes PSHM non pratiquantes, ayant l’aptitude médicale, et souhaitant découvrir le HandiFly ;

Toutes structures relais spécialisées dans le handicap, souhaitant une prise en compte de leurs publics de PSHM ;

Tous moniteurs de parachutisme sportif souhaitant s’approprier des compétences HandiFly ;

Toutes structures de parachutisme sportif déjà spécialisées dans le HandiFly ou souhaitant le devenir ;

Toutes fédérations nationales chargées de gérer le parachutisme sportif dans leur pays, déjà organisatrice de la pratique du HandiFly ou souhaitant le devenir ;

Tous jeunes (âgés de 12 à 16 ans) résidant en zone de revitalisation rurale ou dans un quartier des politiques de la ville, souhaitant découvrir le parachutisme sportif durant le challenge HFEC ;

Toutes classes scolaires et tous publics spectateurs souhaitant être accueillis sur les sites durant la manifestation HFEC ;

Tous médias nationaux ou internationaux souhaitant couvrir tout ou partie du projet HFEC.

F.1.2 : Descriptif détaillé du projet :

Nous avons vu que le projet HFEC se décompose en trois phases A-B-C de six activités (n°1 à 6).Pour accomplir chacune des six activités, 37 actions numérotées (1.1, 1.2 etc…)


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successives sont programmées et présentées dans le descriptif ci-après.

Pour chaque action est mentionné l’objectif poursuivi. Chacun de ces objectifs d’action est en adéquation avec l’objectif intermédiaire du projet auquel il se rapporte.

Pour chaque action sont aussi déclinés les différents moyens prévus.

Remarque :Certains moyens interviennent dans la mise en œuvre de plusieurs actions :

exemple : les dotations en matériel du point 1.2 sont utilisées dans de nombreuses autres actions du projet. Nous avons expliqué aux § E.2.2 et E.3.1 pourquoi et en quoi l’acquisition précoce de quelques unités en matériel HandiFly permettra au projet d’exister. Dans le descriptif ci-après seront détaillées les modalités de ces mises à dispositions, tout au long du projet.

autre exemple : les locations des places avions ou des vols, regroupées dans les rubriques « logistique des sites » des points 3.1 et 3.2, qui permettront de réaliser les activités les sauts et les vols de l’ensemble du challenge HFEC.

Pour faciliter la présentation du projet, ces moyens sont détaillés et comptabilisés uniquement la première fois où ils sont cités dans le projet. Ils font ensuite l’objet d’un renvoi (sous la forme “voir point …”) à chaque fois qu’ils réapparaissent dans une autre action.Pour les mêmes raisons, les moyens relatifs au management et à la communication du projet, qui sont activés sur toutes les phases du projet, sont pour leur part compilés dans les actions des activités 5 et 6.

Phase A (partie nationale) :

1.1. Objectif : Inciter les PSHM à la pratique du parachutisme HandiFly par l’attribution de bourses individuelles. Le paiement s’effectue au profit de la structure d’accueil qui cosigne une attestation type de réalisation du saut transmise par le bénéficiaire.Rappel : Il a été précisé au § E.3.1 que cette action présente un intérêt direct pour le projet HFEC mais que son périmètre seulement national la rend probablement inéligible à un financement européen. Celle-ci sera donc entièrement financée par la FFP.Moyens :

Attribuer 1 bourse de 50€ aux 60 premières PSHM qui réalisent un saut de découverte (total : 60 bourses de 50€) ;

Attribuer jusqu’à 10 bourses de 20€ (par saut d’entraînement) aux compétiteurs PSHM préparant les championnats de France (total : 100 bourses de 20€).

1.2. Objectif : Doter les centres référents qui accueillent régulièrement des PSHM de matériels HandiFly indispensables de sécurité.Rappel : Il a été précisé au § E.3.1 que cette action n’est pas uniquement d’envergure nationale dans la mesure où les matériels qui y sont initialement acquis seront ensuite utilisés à l’échelon européen, et dans la mesure où leur utilisation concernera toutes les autres phases du projet.Ces matériels seront aussi utilisés pour la réalisation des actions 1.4, 1.5, 2.4, 3.1, 3.2, 3.5, 3.6, 3.7, 3.8, 3.9, 3.12, 3.13, 3.15 et 4.2.Moyens :

Acheter 6 combinaisons HandiFly afin de doter 6 écoles de parachutisme référentes. Achat auprès du sous-traitant : société Luciano. Tarif unitaire (avec accessoires) : 490 € TTC ;

Acheter 6 skybags afin de doter 6 écoles de parachutisme référentes. Achat auprès du sous-traitant: société Skyspirit. Tarif unitaire (avec accessoires) : 495 € TTC ;


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Acheter 2 chariots HandiFly (1 solo et 1 tandem) afin de doter 2 écoles ascensionnelles référentes. Achat auprès du sous-traitant : société Adventure. Tarif unitaire (avec accessoires) chariot solo : 3800 € TTC ; chariot tandem : 4500 € TTC ;

Acheter 1 voile ascensionnel bi place pour utilisation avec un chariot tandem, afin de doter 1 école ascensionnel référente. Achat auprès du sous-traitant : société Alixa. Tarif unitaire (avec accessoires) 2800 € TTC.

1.3. Objectif : Perfectionner les méthodes et les matériels existants et élargir sur la recherche d’autres outils.Rappel : Il a été précisé au § E.3.1 que cette action n’est pas uniquement d’envergure nationale dans la mesure où ses résultats seront ensuite réutilisés à l’échelon européen durant la manifestation HFEC puis sa capitalisation.Cette action sera réutilisée pour la réalisation des actions 3.7, 3.8, 3.9, 3.10, 3.11, 4.2, 4.4 et 4.6.Moyens :

Mettre à disposition 1 cadre référent et 3 moniteurs sur 3 missions de 6 jours (voyages et frais de séjour) afin de développer une méthode et des matériels pour un enseignement destiné aux PSHM qui veulent apprendre à voler en autonomie totale sur un chariot solo avec un dispositif de type “poulie de renvoi” ;

Mettre à disposition 1 cadre référent sur 1 mission de 2 jours (voyages et frais de séjour) afin de développer une méthode et des moyens pour un enseignement destiné aux PSHM qui veulent apprendre à voler en autonomie totale en soufflerie avec une combinaison HandiFly ;

Réaliser des tests d’expérimentation sur l’emploi du chariot solo par la prise en charge de 200 vols en ascensionnel (7€/vol) loués sur des structures agréées par la FFP (sous-traitance : écoles de pratique) ;

Réaliser des vols d’expérimentation sur l’emploi de la combinaison HandiFly en soufflerie par la prise en charge de 30 vols en soufflerie (25€/vol) loués sur des structures agréées par la FFP (sous-traitance : écoles de pratique) ;

Acheter 1 “poulie de renvoi” pour l’expérimentation avec le chariot solo. Achat auprès du sous-traitant : société Kite-Enterprises. Tarif unitaire (avec accessoires) : 250 € TTC.

1.4. Objectif : Accompagner la formation technique et pédagogique des élèves moniteurs HandiFly.Rappel : Il a été précisé au § E.3.1 que cette action présente un intérêt direct pour le projet HFEC mais que son périmètre seulement national la rend probablement inéligible à un financement européen. Celle-ci sera donc entièrement financée par la FFP.Moyens :

Mettre à disposition 1 cadre référent sur 2 missions de 3 jours (voyages et frais de séjour) lors des sessions de formation des élèves moniteurs.(NB : tous les autres coûts induits par cette formation demeurent entièrement à la charge des élèves moniteurs) ;

Mettre à disposition des combinaisons HandiFly et des skybags (voir 1.2).

1.5. Objectif : Accompagner l’organisation des championnats de France HandiFly de parachutisme.Rappel : Il a été précisé au § E.3.1 que cette action présente un intérêt direct pour le projet HFEC mais que son périmètre seulement national la rend probablement inéligible à un financement européen. Celle-ci sera donc entièrement financée par la FFP.Moyens :

Mettre à disposition 3 moniteurs tandems handi, 3 vidéographes, et 2 personnes d’aide au sol sur 1 mission de 4 jours (voyages et frais de séjour) ;

Mettre à disposition 6 combinaisons HandiFly et 6 skybags (voir 1.2) ; Prendre en charge 90 places avions louées auprès des avionneurs de la FFP (sous-

traitance : CAE aviation ; CEPS Ariège ; CEP Cahors) ; Communiquer sur l’évènement championnat de France HandiFly (voir point 6.1).

Phase A (partie européenne) :


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2.1. Objectif : Informer les ACN et les écoles de parachutisme des états de l’UE sur la programmation du HFEC et les sonder sur leurs pratiques.Moyens :

Réaliser un montage vidéo (teaser en version anglaise et française) d’une minute qui illustre le HandiFly, accroche l’intérêt et annonce l’évènement (voir point 5.2) ;

Diffuser ce teaser par mailing (voir points 5.2 et 5.3), accompagné d’une invitation, en direction de tous les ACN (41 contacts) et de toutes les écoles de parachutisme des états de l’UE (319 contacts) ;

Déposer ce teaser sur le web média de la FFP (YouTube, Facebook, Twitter, site web) en français et anglais (voir point 6.1).

2.2. Objectif : Informer les compétiteurs européens réunis durant les World Air Games 2015 (WAG) sur la programmation du HFEC afin qu’ils répercutent l’invitation dans leurs pays.Moyens :

Réaliser un flyer d’invitation (300 exemplaires) comprenant un lien YouTube vers le teaser (voir points 5.2 et 5.3) ;

Missionner le chef de la délégation française pour faire le tour des délégations mondiales réunies aux WAG de Dubaï du 1er au 22 décembre 2015 (pas de frais supplémentaires induits).

2.3. Objectif : Relancer les délégués des ACN des états de l’UE réunis lors de la conférence annuelle 2016 de la CIP. Consolider avec eux la participation à l’HFEC de leurs délégations.Moyens :

Missionner la délégation française qui se rend à la CIP de Frankfort du 23 au 24 janvier 2016 pour informer du projet en plénière (64 états) et s’entretenir avec les 26 délégués des états de l’UE (pas de frais supplémentaires induits).

2.4. Objectif : Favoriser la participation au HFEC des états de l’UE en aidant ceux qui le souhaitent à s’y préparer.Moyens :

Etablir des échanges suivis avec les 26 états de l’UE demandeurs afin de sonder les besoins, individualiser les situations, et favoriser la venue de leurs délégations (voir points 5.2 et 5.3) ;

Mettre à disposition 2 cadres référents sur 8 missions de 4 jours dans 8 états de l’UE demandeurs (voyages et frais de séjour) afin d’apporter une expertise technique et/ou un accompagnement pédagogique nécessaire à leur préparation en vue du HFEC;

Lors de ces missions dans les états de l’UE, mettre à disposition des combinaisons HandiFly et des skybags (voir point 1.2).

Phase B :


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3.1. Objectif : Mettre en place les éléments logistiques requis sur le site de parachutisme et ascensionnel (Maubeuge).Moyens :

Assurer la direction technique (pendant 4 jours) de tous les sauts en parachute et tous les vols ascensionnel réalisés sur l’école d’accueil (partenariat CERP Maubeuge) ;

Mettre en place un espace de restauration (partenariat Ville de Maubeuge) ; Mettre en place un espace de conférence-séminaire-presse avec équipements audio-

vidéo (partenariat Communauté d’Agglomération Val de Sambre) ; Mettre en place un espace médical (partenariat Ville de Maubeuge) ; Délimiter les zones d’accès publiques (partenariat Ville de Maubeuge) ; Mettre en place une équipe d’aides bénévoles (partenariat CERP Maubeuge) ;

Parachutisme (éléments communs aux actions n° 3.5, 3.6, 3.9, 3.12, 3.13 et 3.15) : Mettre à disposition 8 moniteurs tandems handi (voyages et frais de séjour), 6

vidéographes (partenariat club ASPU), et 4 personnes d’aide au sol (partenariat section HandiFly de Lille) sur 1 mission de 4 jours ;

Mettre à disposition 6 combinaisons HandiFly et 6 skybags (voir 1.2) ; Prendre en charge le coût de 450 places avions louées (24€/place) auprès de l’école

d’accueil (sous-traitance : CERP Maubeuge) – (voir aussi à ce sujet le § F.5.3) ;Ascensionnel (éléments communs aux actions n° 3.7, 3.9, 3.13 et 3.15) :

Mettre à disposition 1 cadre référent, 2 moniteurs ascensionnel qualifiés sur l’utilisation du chariot, et 3 personnes d’aide au sol (voyages et frais de séjour) sur 1 mission de 4 jours ;

Mettre à disposition 2 chariots HandiFly solo et 2 chariots HandiFly tandem (voir 1.2) ; Prendre en charge les frais de mise en place et de fonctionnement de 2 cellules de

vols en ascensionnel auprès de 2 écoles ascensionnel (sous-traitance : appel d’offre vers les six écoles ascensionnel françaises agréées par la FFP) ;

Prendre en charge le coût de 96 vols loués (7€/vol) auprès des 2 écoles ascensionnel sous-traitantes sélectionnées au point précédent (voir aussi à ce sujet le § F.5.3).

3.2. Objectif : Mettre en place les éléments logistiques requis sur le site de soufflerie (Lille).Moyens :Soufflerie (éléments communs aux actions n° 3.8, 3.9, 3.13 et 3.15) :

Mettre en place un espace de conférence-séminaire-presse avec équipements audio-vidéo (partenariat Weembi Lille Lesquin) ;

Mettre en place un espace médical (partenariat Weembi Lille Lesquin) ; Assurer la direction technique (pendant 4 jours) de tous les vols réalisés dans la

soufflerie d’accueil (partenariat Weembi Lille Lesquin) ;


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Mettre à disposition 4 moniteurs soufflerie qualifiés (partenariat Weembi Lille Lesquin), et 1 cadre référent et 1 personne d’aide au sol (voyages et frais de séjour) sur 1 mission de 4 jours ;

Mettre à disposition 4 combinaisons HandiFly (partenariat section HandiFly de Lille) ; Prendre en charge le coût de 96 vols loués (25€/vol) (sous-traitance : Weembi Lille

Lesquin) – (voir aussi à ce sujet le § F.5.3) ; Mettre en place une équipe d’aides bénévoles (partenariat Weembi Lille Lesquin) ;

3.3. Objectif : Mettre en place le staff de direction (Maubeuge et Lille) durant la préparation et le déroulement de l’évènement.Moyens :

Mettre à disposition un staff de 2 cadres sur 1 mission de 8 jours (préparation et déroulement) et de 2 cadres sur 1 mission de 4 jours (déroulement) (voyages et frais de séjour).

3.4. Objectif : Accueillir toutes les délégations des états de l’UE lors de leur participation à l’évènement.Moyens :

Acheminer lors de l’arrivée et du départ (depuis les points d’arrivée aux aérogares ou aéroports de Paris, Lille, Bruxelles ou Charleroi jusqu’aux sites du HFEC), et assurer les transports sur place (entre les sites et les lieux de logement) pour 12 délégations (total 70 personnes) (sous-traitance auprès d’une compagnie de location de bus équipé pour les personnes handicapées avec chauffeur : à définir sur appel d’offre) ;

Loger et nourrir l’ensemble des 12 délégations (total 70 personnes) durant le déroulement du HFEC du 22 au 25 septembre 2016.

3.5. Objectif : Organiser la première rencontre sportive européenne de HandiFly parachutisme (Maubeuge).Moyens :

Voir points 1.2 et 3.1 ; Assurer la direction de la compétition (voir 3.3) ; Mettre en place une équipe de 3 juges HandiFly (voyages et frais de séjour) sur 1

mission de 4 jours; Mettre à disposition une cellule de jugement électronique avec un relais de diffusion

TV sur le site (partenariat CERP Maubeuge) ; Distribuer 9 médailles et 40 lots aux participants (partenariats des sous-traitants du

1.2, 3.1 et 3.2).

3.6. Objectif : Offrir des initiations publiques de HandiFly parachutisme à toutes PSHM et en assurer la démonstration publique (Maubeuge).Moyens :

Voir points 1.2 et 3.1 ;Médical et assurance (éléments communs aux actions n° 3.6, 3.7, 3.8, 3.13 et 3.15) :

Mettre en place 1 médecin durant 4 jours chargé de délivrer 82 certificats médicaux de non contre-indication à la pratique de l’activité désignée des candidats à initier (sous-traitance : désignation du médecin par la commission médicale nationale de la FFP) ;

Délivrer 82 licences assurance de la FFP qui assurent pour l’activité désignée une garantie de base en responsabilité civile (RC) et en individuelle accident (IA) aux 82 candidats à initier.

3.7. Objectif : Offrir des initiations publiques de HandiFly ascensionnel à toutes PSHM et en assurer la démonstration publique (Maubeuge).Moyens :

Voir points 1.2, 3.1 et 3.6.

3.8. Objectif : Offrir des initiations publiques de HandiFly soufflerie à toutes PSHM et en assurer la démonstration publique (Lille).Moyens :

Voir points 1.2, 3.2 et 3.6.


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3.9. Objectif : Echanger, expérimenter et s’initier entre moniteurs participants sur les diverses méthodes de HandiFly pratiquées en parachutisme (Maubeuge).Moyens :

Voir points 1.2 et 3.1 ; Mettre à disposition 1 cadre référent sur 1 mission de 4 jours (voyages et frais de

séjour).

3.10. Objectif : Organiser une conférence publique sur les thèmes du handicap, du handisport et du HandiFly (Maubeuge).Moyens :

Voir point 3.1 (espace conférence) et point 6.1 (agence de communication) ; Mettre à disposition 1 intervenant spécialisé de la FFH sur 1 mission de 4 jours

(voyages et frais de séjour) et 1 intervenant spécialisé de la FFP (voir point 3.9).

3.11. Objectif : Organiser entre les participants un séminaire prospectif d’échanges sur le codage des disciplines de compétition, la classification des catégories de handicap, l’évolution des matériels, la formation européenne des moniteurs, et la mise en place d’une structure européenne de développement du HandiFly (Maubeuge).Moyens :

Voir point 3.1 (espace séminaire) et 3.10 (intervenants).

3.12. Objectif : Réaliser plusieurs tentatives de grande formation en chute libre mixant des parachutistes valides et des PSHM.Moyens :

Voir points 1.2 et 3.1.

3.13. Objectif : Faire parrainer l’évènement HFEC par plusieurs personnalités valides et handicapées, leur offrir une initiation dans les 3 types d’activités (parachutisme, ascensionnel et soufflerie), et en assurer la démonstration publique (Maubeuge et Lille).Moyens :

Voir points 1.2, 3.1, 3.2 et 3.6 ; Accueillir 2 parrains (ou marraines) sur l’évènement (voyages et frais de séjour).

3.14. Objectif : Faire réaliser des sauts d’exhibition par les équipes de France

championnes du monde, et en assurer la démonstration publique (Maubeuge).Moyens :

Voir point 3.1 ; Mettre en place 10 membres des équipes de France (voyages et frais de séjour) sur 1

mission de 3 jours.

3.15. Objectif : Donner une dimension citoyenne à l’évènement en accueillant des adolescents européens valides accompagnés par des organismes sociaux des quartiers sensibles (QPV) ou issus des zones de revitalisation rurale (ZRR). Profiter de cette rencontre avec les PSHM afin de mettre en lien des problématiques communes d’inclusion sociale. Mettre ces publics en situation d’échanges et d’entraide afin de susciter des prises de conscience. Intégrer les membres des équipes de France à ces rencontres (Maubeuge et Lille).Moyens :

Offrir 10 initiations en parachute, 30 initiations en ascensionnel et 30 initiations en soufflerie à 30 adolescents (de 12 à 16 ans), et en assurer la démonstration publique (voir points 1.2, 3.1, 3.2 et 3.6) ;

Lors de la préparation et de la réalisation des différentes initiations, susciter des situations d’entraide entre PSHM et jeunes valides ;

Accueillir des classes scolaires sur les sites de l’HFEC et organiser un concours de dessin sur le thème “HandiFly” doté d’un lot par classe (partenariat Ligue de parachutisme Nord Pas de Calais).

3.16. Objectif : Fournir des images et interviews aux médias et produire un reportage vidéo complet sur l’évènement.


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Moyens : Mettre en place 2 équipes de tournage de 3 étudiants sélectionnés parmi 2 écoles

audio-visuelles ou de journalisme (voyages et frais de séjour) sur 1 mission de 4 jours afin de récolter des rushs et interviews, et pouvoir alimenter en temps réel les télévisions et les médias vidéo. Ces équipes sont placées en relais du travail de communication réalisé par l’agence Phoebus (voir point 6.1) ;

Financer les frais de réalisation et de montage de 2 reportages vidéo (un 5mn et un 25mn – chaque reportage en version française et anglaise) après l’évènement (sous-traitance : appel d’offre auprès des professionnels du secteur).

3.17. Objectif : Organiser une soirée banquet de prestige (Lille).Moyens :

Obtenir la mise à disposition d’un lieu et d’équipements de banquet (partenariat Ville de Lille) ;

Financer la restauration et le service pour 140 invités (sous-traitance : appel d’offre vers des traiteurs de la métropole de Lille) ;

Mettre en place 1 animation sono et vidéo (sous-traitance : appel d’offre vers des professionnels de la métropole de Lille).

Phase C :

4.1. Objectif : Diffuser les reportages télévisés et vidéos du HFEC dans tous les états de l’UE (participants et non participants à la manifestation HFEC) afin d’informer et de sensibiliser au développement du HandiFly.Moyens :

Diffuser tous les reportages par mailing, ainsi qu’une lettre d’information, en direction de tous les ACN (41 contacts) et de toutes les écoles de parachutisme des états de l’UE (319 contacts) déjà sollicitées lors du mailing initial (voir points 5.2 et 5.3). Rajouter si possible de nouveaux contacts ;

Déposer tous les reportages sur le web média de la FFP (YouTube, Facebook, Twitter, site web) et susciter des relais via les réseaux sociaux et via des communiqués de presse internationaux (voir point 6.1).

4.2. Objectif : Favoriser le développement du HandiFly dans les états de l’UE en soutenant tous les ACN et tous les centres de pratique qui le souhaitent.Moyens :

Etablir des échanges suivis avec les 26 états de l’UE demandeurs afin de sonder les besoins, individualiser les situations, et favoriser le développement des activités HandiFly (action pilotée grâce aux points 5.2 et 5.3) ;

Mettre à disposition 2 cadres référents sur 8 missions de 4 jours dans 8 états de l’UE demandeurs autres que ceux soutenus au point 2.4 (voyages et frais de séjour) afin d’apporter une expertise technique et/ou un accompagnement pédagogique nécessaire au développement de leurs activités HandiFly ;

Lors de ces missions dans les états de l’UE, mettre à disposition des combinaisons HandiFly et des skybags (voir point 1.2).

4.3. Objectif : Identifier un réseau européen de centres de pratique HandiFly (réseau d’offre) et créer une plateforme européenne d’échanges sur le HandiFly.NB : action pilotée grâce aux points 5.2 et 5.3.Moyens :


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Répertorier et mettre en lien tous les centres de pratique HandiFly européens par le biais d’une plateforme électronique commune “HandiFly Europe” ;

Compiler sur cette plateforme l’ensemble des travaux menés avant, pendant et après la manifestation HFEC ;

Faire connaitre la plateforme “HandiFly Europe” par la création d’un web média (YouTube ; Facebook ; Twitter ; site web) (voir point 6.1) ;

Identifier des objectifs, un cahier des charges individualisés ainsi qu’un plan de développement (a) HandiFly pour chaque centre de pratique répertorié ;

Solliciter auprès de chaque centre répertorié l’identification d’un réseau de partenaires (b) constitué d’organismes spécialisés dans le handicap afin d’alimenter le recrutement de PSHM ;

Créer une commission représentative officielle au sein du réseau, présidée par la FFP en tant que coordinatrice du projet HFEC/Erasmus+, chargée de piloter transitoirement la plateforme jusqu’au terme du projet HFEC (30 avril 2017).

4.4. Objectif : Doter les centres du réseau “HandiFly Europe” de matériels indispensables de sécurité.Comme évoqué aux § E.2.2 et E.3.1, la possession de ces équipements est un élément clef du projet. Bien qu’acquis ultérieurement à la réalisation de la manifestation HFEC, ces équipements viennent en complément de ceux du point 1.2 afin de permettre la capitalisation de l’évènement. Ils concourent pleinement à la réalisation des objectifs du projet.Moyens :

Acheter 8 combinaisons HandiFly afin de doter 8 écoles de parachutisme du réseau. Achat auprès du sous-traitant : société Luciano. Tarif unitaire (avec accessoires) : 490 € TTC ;

Acheter 8 skybag afin de doter 8 écoles de parachutisme du réseau. Achat auprès du sous-traitant : société Skyspirit. Tarif unitaire (avec accessoires) : 495 € TTC ;

Acheter 3 chariots HandiFly tandem afin de doter 3 écoles ascensionnelles du réseau. Achat auprès du sous-traitant : société Adventure. Tarif unitaire (avec accessoires) : 4500 € TTC ;

Acheter 3 voiles ascensionnelles bi place afin de doter 3 écoles ascensionnelles du réseau. Achat auprès du sous-traitant : société Alixa. Tarif unitaire (avec accessoires) 2800 € TTC ;

Attribuer sur décision de la commission représentative officielle les dotations en matériels listées ci-dessus aux centres candidats du réseau en fonction de la qualité de leur plan de développement (a) et de leur réseau de partenaires (b).

4.5. Objectif : Identifier un réseau européen d’organismes spécialisés dans le handicap (réseau cible).NB : action pilotée grâce aux points 5.2 et 5.3.Moyens :

Compiler, répertorier et mettre en lien sur la plateforme électronique “HandiFly Europe” tous les réseaux de partenaires apportés par chaque centre du réseau d’offre ;

Diffuser des informations et organiser une communication croisée entre le réseau d’offre de pratiques et le réseau des partenaires ;

Favoriser grâce à la plateforme une mise en relation de toutes PSHM avec les centres de pratique HandiFly, soit par le canal des organismes partenaires, soit en direct.

4.6. Objectif : Inciter aux pratiques HandiFly toutes les PSHM des états de l’UE (et notamment celles issues du réseau) par l’attribution de bourses individuelles. Le paiement s’effectue au profit de la structure d’accueil qui cosigne une attestation type de réalisation du saut transmise par le bénéficiaire.Bien qu’ultérieure à la réalisation de la manifestation HFEC, cette action participe pleinement à la consolidation des objectifs de la phase C et s’inscrit donc dans la continuité logique de la manifestation HFEC.Moyens :

Attribuer 1 bourse de 50€ aux 300 premières PSHM qui réalisent un saut de découverte (total : 300 bourses de 50€) ;

Attribuer 1 bourse de 30€ aux 150 premières PSHM qui réalisent trois vols ascensionnel de découverte (total : 150 bourses de 30€) ;


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Attribuer 1 bourse de 50€ aux 100 premières PSHM qui réalisent trois vols en soufflerie de découverte (total : 150 bourses de 50€) ;

Utiliser la même commission réseau officielle qu’aux points 4.3 et 4.4 afin d’attribuer les bourses sur présentation d’une attestation type de réalisation.

4.7. Objectif : Accompagner la création d’un organisme européen autonome chargé de pérenniser puis développer le réseau et la plateforme “HandiFly Europe”.Moyens :

Rassembler les 27 délégués des ACN des états de l’UE réunis lors de la conférence annuelle 2017 de la CIP (février 2017) afin de créer un organisme européen autonome et en faire élire ses représentants ;

Transmettre à cet organisme la propriété de la plateforme électronique et lui verser une dotation financière initiale de départ (subvention unique) en vue de son fonctionnement ;

Dissoudre la commission réseau officielle transitoire constituée au point 4.3.

Actions transversales durant les trois phases :

5.1. Objectif : Organiser des réunions sur Paris (siège de la FFP) et sur Lille et Maubeuge (sites de l’HFEC) afin de coordonner le projet et développer des partenariats.Moyens :

Rembourser les frais de voyage et de séjour de 6 membres du staff amenés à se déplacer (élus ou cadres : voir § G1) sur 12 missions de 2 jours étalées sur la période de 12 mois.

5.2. Objectif : Financer les salaires et charges des personnels permanents missionnés sur le projet HFEC.Moyens :

Affecter un crédit temps étalé sur la période de 12 mois pour 6 cadres d’État (total de 190 jours) et 2 personnels fédéraux (total de 25 jours) impliqués sur le secrétariat et le management de l’ensemble du projet. Ce point permet, entre autres, de mener les points 2.1, 2.3, 2.4, 4.1, 4.2, 4.3 et 4.5. (Cadres d’État : DAVID : 60 jours ; RAMI : 60 jours ; FRADET : 30 jours ; POULET : 20 jours ; BOULONGNE : 10 jours ; GIRARDIN : 10 jours. Salariés fédéraux : DUBOIS : 20 jours ; LEROUX : 5 jours).

5.3. Objectif : Participer aux frais administratifs généraux du siège de la FFP impliqués dans la conduite du projet.Moyens :

Prendre en charge une partie des coûts indirects d’équipement, de communication et d’infrastructure du siège de la FFP (maximum 7% du coût total du projet) nécessaires au secrétariat, au management et à la diffusion de l’ensemble du projet. Ce point permet, entre autres, de mener les points 2.1, 2.3, 2.4, 4.1, 4.2, 4.3 et 4.5.

6.1. Objectif : Missionner une agence de communication durant la période entière du projet afin de garantir son impact et promouvoir sa réussite.Comme précisé au § F.2.2, il n’est pas dans les compétences spécifiques de la FFP de porter cette partie qui n’est pas son cœur de métier. La FFP n’a pas de service interne de communication.Moyens :

Etablir un contrat de sous-traitance de 12 mois avec l’agence Phoebus Communication chargée d’établir le plan de communication, de rédiger les communiqués, de diffuser via les web médias, d’alimenter les médias, de couvrir les évènements championnat de France HandiFly et HFEC, et de coordonner la post


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communication du HFEC. Ce point permet d’assurer la couverture médiatique complète de l’ensemble des actions du projet.

F.2. Méthodologie

Veuillez décrire: la qualité et la faisabilité de la méthodologie proposée, la cohérence entre les objectifs, la méthodologie, les activités et le budget proposé du

projet, les mesures de gestion adoptées (délais bien définis et réalistes, organisation, tâches

et responsabilités) et leur qualité, et les mesures prises concernant la sous-traitance (si vous avez l’intention de sous-

traiter).

F.2.1 : Récapitulatif des moyens à charge du projet HFEC (dépenses estimées) :

La plupart des moyens mis en œuvre sur les 37 actions numérotées engendrent un coût et sont compilés dans la rubrique dépenses estimées. Cette rubrique se compose d’indicateurs mesurables et quantifiés permettant d’établir avec précision le coût budgétaire total du projet tel qu’il est présenté dans l’annexe budgétaire type.

Afin de garantir une lecture budgétaire réaliste du projet, et parce qu’elles sont trop imprécises à évaluer, nous avons délibérément choisi de ne pas y faire figurer quelques dépenses périphériques couvertes par des partenariats, ou par l’autofinancement des participants.Il s’agit notamment :

Des partenariats tels que la mise à disposition gratuite d’éléments logistiques ou des bénévoles sur les sites (voir points 3.1 et 3.2) ;

Des autofinancements par les participants tels que : les voyages, frais de séjour et frais de places avion ou de vols des élèves moniteurs du point 1.4 ; les voyages des délégations entre leur point de départ en UE et leur point d’arrivée en France (voir point 3.4), les voyages et frais de séjour des publics et classes scolaires bénéficiaires des différentes initiations et conférences des points 3.6, 3.7, 3.8, 3.10 et 3.15.

Afin d’être précis dans nos chiffres et au risque de sous-évaluer la part totale de contribution propre amenées par la FFP, ses partenaires et ses participants, nous choisissons donc de ne pas valoriser la contribution des partenariats et de l’autofinancement.

Il résulte de ce choix que la part de contribution propre que nous mentionnons dans la rubrique des revenus estimés de l’annexe budgétaire type ne concerne que la part d’autofinancement amenée par la FFP (le candidat). Par ailleurs, la ligne des revenus générés par l’action est aussi sans objet puisque l’essence même du projet est d’offrir un évènement gratuit (pour les participants et le public) afin de contribuer au développement souhaité. Il n’est pas prévu non plus de contributions de tiers.

La proportion résultante de contribution propre de la FFP est de 30%, ce qui assure à notre projet une marge excédentaire de 10% par rapport aux minimas fixés pour les contributions propre.La proportion du montant de subvention Erasmus+ sollicitée est de 70%.

Le tableau ci-après récapitule l’ensemble des actions et des dépenses estimées du projet.Ce sont ces mêmes dépenses estimées qui sont par ailleurs reportées (et organisées par


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catégories de coûts) dans l’annexe budgétaire type. Afin de faciliter les rapprochements avec ce tableau, sur chaque ligne de dépense de l’annexe budgétaire sont indiqués les numéros d’action concernés.

Remarques :

- L’autofinancement de la FFP concernant les actions nationales de la phase A (évoquées au § E.3.1) est repéré en rouge dans le tableau.

- Pour faciliter la compréhension du tableau, celui-ci est présenté tout d’abord dans sa globalité (un zoom sur la page permet sa lecture, légèrement trouble). Puis nous le présentons ensuite en deux parties distinctes mieux lisibles.

Tableau global (par actions détaillées et dépenses estimées) :

Tableau par actions détaillées :


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Tableau par dépenses estimées :


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160 bourses (60 de découverte + 100 d'entraînement) 5 000 €

6 combinaisons + 6 skybags + 2 chariots + 1 voiles biplace 11 460 €

12 missions (x6 jours) + 1 mission (x2 jours) + 230 vols + 1 poulie de renvoi 15 592 €

2 missions (x3 jours) (+ matériels 1.2) 1 448 €

8 missions (x4 jours) + 90 places avion (+ matériels 1.2) 8 906 €

1 teaser (2 versions) + 360 contacts mails (+ 5.2 et 5.3) 0 €

300 flyers 200 €

64 délégations dont 24 de l'UE (+ 5.2 et 5.3) 0 €

16 missions (x4 jours) dans 8 états (+ matériels 1.2 + 5.2 et 5.3) 18 912 €

24 missions (x4 jours) + 450 places avion + 96 vols + 2 cellules asc (+ matériels 1.2) 32 040 €

2 missions (x4 jours) + 96 vols (+ matériels 1.2) 4 064 €

2 missions (x8 jours) + 2 missions (x4jours) 4 192 €

transports sur place + frais de séjour de 12 délégations (70 personnes) 36 640 €

3 missions (x4 jours) (+ matériels 1.2 + places avion 3.1) 2 496 €

1 médecin (x4 jours) + 82 assurances (+ matériels 1.2 + places avion 3.1) 1 520 €

(matériels 1.2 + vols 3.1 + médical et assurances 3.6) 0 €

(matériels 1.2 + vols 3.2 + médical et assurances 3.6) 0 €

1 mission (x4 jours) (+ matériels 1.2 + places avion 3.1) 832 €

1 mission (x4 jours) (+ espace 3.1 + intervenant 3.9) 832 €

(espace 3.1 + intervenants 3.10) 0 €

(matériels 1.2 + places avion 3.1) 0 €

2 missions (x4 jours) (+ matériels 1.2 + places avion et vols 3.1 et 3.2) 1 664 €

10 missions (x3 jours) (+ places avion 3.1) 7 240 €

(matériels 1.2 + places avions et vols 3.1 et 3.2) 0 €

6 missions (x4 jours) + réalisation 2 reportages (5mn et 25mn) (+ agence 6.1) 8 492 €

restauration et service pour 140 invités + 1 animation sono vidéo 4 500 €

360 contacts mails (+ agence 6.1 + 5.2 et 5.3) 0 €

16 missions (x4 jours) dans 8 états (+ matériels 1.2 + 5.2 et 5.3) 18 912 €

(agence 6.1 + 5.2 et 5.3) 0 €

8 combinaisons + 8 skybags + 3 chariots + 3 voiles biplace 18 830 €

(5.2 et 5.3) 0 €

300 bourses parachutisme + 150 bourses ascensionnel + 50 bourses soufflerie 22 000 €

1 dotation financière initiale 5 000 €

12 missions (x2 jours) 7 392 €

190 journées de cadres d'Etat + 25 journées de salariés FFP 34 550 €

forfaitaire (1,42%) 4 000 €

6 communication forfaitaire (agence Phoebus) 5 040 €

281 754 € 281 754 € 84 482 € 197 272 €100% 30% 70%

N° activité dépenses estiméescoût total

coût par phases FFP Erasmus+

2préparation

européenne du HFEC

19 112 € 4 000 € 15 112 €

17 500 € 24 906 €

3conduite de l'évènement

HFEC104 512 €

16 000 €

88 512 €

1préparation nationale du

HFEC42 406 €

0 €

4capitalisation

européenne du HFEC

64 742 €

50 982 €

0 € 64 742 €

5 management du projet 46 982 € 4 000 €

F.2.2 : Justification des sous-traitances :

Les options de sous-traitance retenues dans certaines actions de notre projet sont soit justifiées par des raisons économiques, soit par le fait qu’elles ne correspondent pas au cœur de métier de la FFP.Ainsi :

les actions ayant pour objet la réalisation de sauts ou de vols seraient beaucoup moins économiques si la FFP avait à fournir les moyens technique pour les réaliser (avions, parachutes, cellules ascensionnelles, souffleries) ;

les actions de transport en bus, de visites médicales, d’assurances, de restauration traiteur, d’animation, de montage vidéo et de communication ne correspondent pas aux savoir-faire de la FFP.

Tableau récapitulatif des sous-traitances :


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Le total de ces sous-traitance s’élève à 39.832€ ce qui représente 14% du montant total du projet.

F.3. Contrôle de la qualité durant la mise en œuvre du projet

Veuillez décrire: les mesures de contrôle de la qualité prises pour garantir que la mise en œuvre du

projet est de qualité élevée, achevée dans les délais impartis et selon les ressources budgétaires prévues, ainsi que leur pertinence,

les moyens mis en œuvre pour garantir la réalisation des résultats de la manière la plus économique possible et dans les délais impartis,

la cohérence entre les activités du projet et l’utilisation du budget, les risques susceptibles d’être rencontrés dans la mise en œuvre, la façon dont ils

pourraient influencer les objectifs et les résultats des activités, et les mesures à prendre pour les atténuer.

F.3.1 : Equipe de contrôle du projet :

Les différentes actions du projet seront mise en œuvre par une équipe de 58 personnes présentée au § G.1.Pour piloter et contrôler en temps réel la bonne exécution de l’ensemble de ces actions, ainsi que leurs résultats intermédiaires, une équipe de contrôle de neuf personnes est désignée.

Cette équipe est composée de trois femmes qui sont chacune membres des instances dirigeantes de la Fédération Française de Parachutisme (FFP) :


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Marie Claude FEYDEAU est présidente de la FFP. Marie Hélène MOREL est présidente de la ligue Nord Pas de Calais (région des sites

d’accueil de la manifestation HFEC). Gillian RAYNER est membre du Conseil Fédéral et vice-présidente de la Fédération

Aéronautique Internationale (FAI).

Cette équipe est aussi composée de six cadres d’état du Ministère des Sports mis à disposition de la FFP :

Jean Michel POULET est Directeur Technique National (DTN). Jérôme DAVID est Directeur Technique National adjoint chargé du développement et

de l’animation territoriale. Frédéric RAMI est Conseiller Technique National (CTN) chargé des pratiques HandiFly. Eric FRADET est Conseiller Technique National (CTN) chargé des pratiques

d’ascensionnel. Sophie BOULONGNE est Conseillère Technique Nationale (CTN) chargée des pratiques

de soufflerie. Patrice GIRARDIN est Conseiller Technique National (CTN), chargé des relations

internationales, délégué français à la Commission Internationale de Parachutisme (CIP).

Cette équipe s’est déjà réunie deux fois en octobre et décembre 2015. Elle se réunira encore une fois sur Paris au printemps 2016, durant la phase préparatoire A. Cette équipe dont les membres résident sur Paris et en province coordonne ses travaux de manière hebdomadaire, en sous-groupes, et fonctionne grâce à des réunions en visioconférence. Durant la phase B de déroulement de la manifestation HFEC, tous ses membres seront présents, répartis sur les deux sites de Lille et Maubeuge. Durant la phase C de capitalisation, l’équipe reprendra son mode de fonctionnement initial : une réunion en novembre 2016, une réunion en mars 2017, et des échanges hebdomadaires réguliers en visioconférence.

F.3.2 : Critères de réussite du projet :

Les 37 actions détaillées au § F.1.2 ont chacune leur propres critères spécifiques de réussite. Ces critères peuvent être quantifiés, dans la mesure où ils correspondent à des actions elles même relativement précises quant à leur description. Il sera donc aisé de contrôler en temps réel, au travers d’un tableau de bord, la réalité chiffrée de chaque action. Par exemple, lorsque X missions de Y jours sont prévues pour telle ou telle opération, il suffira de contrôler que celles-ci ont bien lieu. Evidemment, cette appréciation statistique sera aussi associée à des critères de réussite plus subjectifs, non quantifiables, tel que par exemple le degré d’implication ou de satisfaction des publics ciblés, la perception médiatique de telle ou telle action, etc… Les critères de réussite détaillés de chaque action seront définis par l’équipe de contrôle du projet (voir § F.3.1) durant la phase A de préparation du projet. Pour chacune des 37 actions, une liste exhaustive de tous les critères quantifiés et subjectifs à suivre au cours de l’exécution des différentes phases du projet sera établie. De plus, au cours de l’exécution, des critères nouveaux pourraient apparaître, en fonction des résultats intermédiaires obtenus. La coordinatrice générale du projet aura sur ce plan une mission centrale (voir § H.1) visant à déterminer et ajuster les critères subjectifs d’évaluation tout au long du projet.

Dans le tableau récapitulatif ci-dessous sont mentionnés pour chacune des 6 activités un certain nombre de critères quantitatifs. Ces critères correspondent aux résultats généraux attendus qui seront observés à l’issu de chaque phase du projet. Ces critères constituent en quelque sorte les indicateurs de réussite de la somme des actions de chaque activité. Ils seront la trame de notre tableau de bord exécutif. Leur lecture cumulée dresse une photographie synthétique des principaux résultats attendus aux différentes phases du projet.

Remarque : Parmi ces critères est mentionné à l’activité 1 le nombre total de compétiteurs PSHM présents au championnat de France HandiFly. Bien que le championnat de France ne constitue pas une action éligible à un financement Erasmus+Sport (c’est pour cette raison que son financement est entièrement couvert par la FFP), nous avons déjà souligné que sa mention parmi les actions préparatoires du challenge HFEC demeure pertinente dans la


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mesure où c’est le nombre total de compétiteurs présents à cet évènement qui pré déterminera le nombre de participants membres de la délégation française pour l’HFEC.

F.3.3 : Analyse des risques d’échec du projet :

Comme mentionné dans différents § de ce dossier, la capacité du projet HFEC à fournir aux différents acteurs un minimum d’unités d’équipements HandiFly au cours des actions des différentes phases est l’une des conditions clé de réussite. Il ne s’agit pas ici de solliciter de lourds équipements infrastructurels de type bâtiments ou aéronef. Il ne s’agit pas non plus de procéder à l’acquisition complémentaire de coûteux parachutes tandem ou voiles ascensionnelles, dont les moniteurs ou les structures sont déjà propriétaires, et qui seront mis à disposition du projet. Il s’agit spécifiquement de procéder à une dotation clé sans laquelle le HandiFly ne peut être pratiqué, et concernant laquelle trop peu d’unités sont actuellement sur le marché. Une éventuelle inégibilité quant à l’acquisition de ces équipements serait un frein important au projet. Cet aspect constitue un paramètre de faiblesse interne au projet.

Examinons à présent pour chacune des quatre activités opérationnelles leurs risques potentiels, de nature interne ou externe.

Activité n°1 :

Le plan de développement national HandiFly de la FFP a été amorcé en 2013 et a permis en 2015 de réaliser avec succès une première tranche de résultats : 29 bourses distribuées ; 6 structures référentes parachutisme ; 1 structure référente ascensionnel ; 60 moniteurs qualifiés ; 10 compétiteurs aux championnats de France.Le risque d’observer un arrêt brutal de cet élan est minime, car en plus de la mise en route effective des pratiques, le phénomène a été relayé par les médias nationaux et régionaux ce qui a consolidé l’impact du dispositif. L’organisation des championnats de France HandiFly a fait l’objet d’un reportage complet diffusé durant le journal


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télévisé de de TF1 à 20h, ainsi que de deux reportages France 3 diffusés en région, dont l’un relayé au niveau national. L’identité HandiFly (avec ses auto-regroupements internes) a déjà pris son envol. Les actions de l’activité n°1 ne pourront donc que renforcer l’essor de ces pratiques et ouvrir leurs statistiques à des secteurs nouveaux (découvertes en solo ascensionnel et moniteurs qualifiés en ce domaine ; structures soufflerie référentes).

Activité n°2 :

Le plan de recrutement du HFEC est déjà lancé depuis octobre 2015 et a déjà permis de sécuriser la participation de 6 états de l’UE en plus de la France (voir § F.5). Le nombre total de délégations accueillies sur la manifestation HFEC sera de douze. En cas de dépassement du nombre de candidatures, les délégations seront sélectionnées par ordre d’inscription. Il reste encore deux actions majeures programmées afin d’élargir le nombre de délégations participantes. L’action 2.2 (communication lors des World Air Games 2015) et l’action 2.3 (réunion des 28 délégués CIP des états invités). Indépendamment du nombre final de délégations accueillies, c’est surtout le seuil maximal total de participants issus de ces délégations qui sera notre repère. Ce nombre ne pourra pas en effet excéder 70 personnes, afin de ne pas mettre en péril l’organisation financière et logistique de l’évènement. Le nombre minimal d’états de l’UE participants requis pour pouvoir obtenir une inclusion de notre évènement à la Semaine Européenne du Sport étant de trois, le fait d’en avoir déjà sécurisé 6 en plus de la participation française nous place dans une situation où d’éventuels aléas de désistement ne menacent pas la réussite du projet. La mise en place d’un contrat avec les délégations déjà engagées est en cours. La gratuité des activités offerte à l’ensemble des participants durant l’évènement est aussi une source sérieuse de sécurisation du nombre final de participants.

Activité n°3 :

- Pour ce qui concerne le nombre total de public participant espéré, deux cibles différentes sont visées, qui seront regroupées durant l’évènement afin d’échanger. Il s’agira d’une part d’initier des jeunes issus des zones rurales dévitalisées, et des quartiers de la ville. Il s’agira d’autre part d’accueillir des PSHM n’ayant jamais eu l’occasion de découvrir le HandiFly. La rencontre de ces publics nous parait importante car elle met en présence des profils différents, mais dont un point commun est l’exclusion. Chacun à sa manière arrive avec son statut de défavorisé. Il sera intéressant d’observer les comportements lorsque ces publics se retrouveront dans des situations d’entraide mutuelle. Arriveront-ils à se retrouver sur des valeurs communes ? Pourront-ils s’enrichir de cette expérience commune ? Quel impact bénéfique pourra leur apporter d’avoir côtoyé des champions du monde de parachutisme ? Ou encore des PSHM pratiquantes HandiFly assidues ? Une telle mise en situation nous semble avoir toute sa place dans un projet dont l’essence est l’inclusion sociale.Le « public participant » dont il est question ici concerne des personnes de nationalité européenne, dont le nombre viendra se rajouter aux 70 personnes accueillies avec les 12 délégations officielles.Il n’a pas été fixé de nombre ou de seuil concernant le nombre de « publics participants », mais plutôt un volume d’activité (sauts en parachute, vols ascensionnels et vols en soufflerie). En effet, ces personnes n’étant pas à charge de l’organisation en matière de déplacement, d’hébergement et de repas, c’est le coût généré par leurs activités qui fera référence.Le recrutement des candidats sera effectué durant les quatre mois qui précèdent l’évènement (mai à août 2016).

Pour ce qui est du recrutement des jeunes, une opération similaire d’accession lancée par la FFP durant les vacances de la Toussaint 2015 en faveur des jeunes de 12 à 25 ans issus des ZRR et des QPV a obtenu un taux de remplissage de 93%. La méthode employée (mailing ciblé aux communes et organismes sociaux) a démontré toute son efficacité. Pour 76 places d’initiation ouvertes sur 8 sites différents, 126 candidatures individuelles et 220 candidatures via des organismes sociaux relais ont été reçues (total : 346 candidatures). Sur les 76 personnes


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sélectionnées, 69 ont mené la démarche jusqu’à son terme. Pour recruter sur l’évènement HFEC, la même méthode sera employée à la fois sur la région Nord Pas de Calais, mais aussi en direction de quelques métropoles européennes périphériques de Belgique, des Pays Bas, du Luxembourg et d’Allemagne.

Pour ce qui est du recrutement des PSHM, nous visons le même taux de remplissage et nous utiliserons la même méthode de recrutement (mailing aux communes). De la même manière, l’offre sera étendue à l’ensemble des secteurs géographiques périphériques de l’évènement. Nous pourrons en plus nous appuyer sur la participation de la section HandiFly de l’école de parachutisme de Lille capable de recruter de nombreux candidats sur la métropole Lilloise.

- Pour ce qui concerne le potentiel de captation des publics spectateurs sur l’évènement, plusieurs aspects sont favorables. Sa date en premier lieu, puisque l’évènement se déroule durant le quatrième week-end de septembre. En dehors de la période des vacances d’été (où une part de la population peut se démobiliser vers d’autres destinations), un mois après la rentrée scolaire (et ses priorités qui peuvent provisoirement détourner l’attention des parents), et suffisamment loin de la période hivernale pour espérer offrir un week-end de promenade ensoleillé sur l’aérodrome de la Salmagne aux badauds et curieux, alertés par nos démarches médiatiques préalables. Le site de Lille (soufflerie) pourra bénéficier de son important gisement de population. Le site de Maubeuge (parachutisme et ascensionnel) est un lieu de promenade habituellement très fréquenté le week-end par les habitants du Val de Sambre. La région Maubeugeoise est un secteur durement touché par la crise économique où les offres de loisir de sont pas très importantes, et où la possibilité d’assister à des exhibitions et conférences gratuites constitue un réel attrait.

- Pour ce qui concerne la réalisation des sauts et des vols, le risque météo (pluie ou vent trop fort) est inévitable. La sécurité de nos activités aériennes étant fondamentale, aucun parachutage ou vol ascensionnel ne sera réalisé si les conditions ne sont pas jugées optimales. La probabilité d’avoir des conditions météo défavorables durant quatre jours est faible, mais elle existe. Indépendamment de l’intérêt qu’elles représentent pour le HandiFly, c’est aussi pour faire face à ce risque que nous avons aussi programmé des activités intérieures : conférences, séminaires et vols en soufflerie. Si la dimension « activité » de la manifestation se voit être réduite, cela sera assurément au profit d’une augmentation de sa dimension « échanges ». Dans l’éventualité où la météo serait défavorable, un calendrier de remplacement sera prévu à l’avance. Les frais afférents à cette éventuelle réorganisation des activités n’excèderont en aucun cas ceux des activités initialement prévues.

Indépendamment du facteur météo, la capacité opérationnelle des deux sites d’accueil est un point fort. La soufflerie de Lille (Weembi) est toute neuve, son ouverture au public est programmée début 2016. La particularité de cette soufflerie sera d’offrir le plus large espace d’air artificiel européen. Le diamètre de sa veine d’air sera équivalent à celui de la soufflerie de Dubaï. Il permettra aux équipes de huit parachutistes de pouvoir s’y préparer en vue des compétitions mondiales. Ses trois co-gérants (dont le gérant majoritaire) sont tous membres de l’équipe de France de parachutisme et ont été plusieurs fois champions du monde. Quant au Centre Ecole Régional de Parachutisme de Maubeuge (CERP Maubeuge), celui-ci est doté d’un savoir-faire en matière d’accueil qui a fait ses preuves. Le centre a organisé les championnats du Monde 2008 de parachutisme, ainsi que les championnats de France 2009. Chaque année, il organise aussi une étape de la coupe de France. Labélisé depuis 1996 par le Ministère des Sports en tant que pôle espoir, il accueille régulièrement les meilleures équipes nationales au cours de stages fédéraux. Ce centre école présente aussi la particularité d’être le lieu d’accueil dédié de l’Association Sportive de Parachutisme Universitaire de Paris depuis de nombreuses années. L’adhésion au projet déjà acquise de ces jeunes, dont la plupart sont très brillants dans leurs études, permettra de fournir un volant de bénévoles dynamiques de très grande qualité. Sur chacun des deux sites, les équipements sont à la pointe de la technique (hormis pour ce qui concerne le


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mise à disposition des matériels HandiFly déjà évoqués). Ils permettront une mise en œuvre des sauts et vols dans les meilleures conditions possibles.

- Pour ce qui concerne les retombées médiatiques espérées, le risque de désintérêt des médias traditionnels est aussi un facteur que nous ne maîtrisons pas. Nous sommes en mesure de nous donner tous les moyens (communication six mois à l’avance ; agence de communication ; équipe de tournage ; fourniture gratuite de tous les rushs et communiqués ; espaces d’accueil sur les deux sites), mais nous ne maîtrisons pas les résultats. Des contacts avancés ont déjà été pris avec la chaine TV Equipe 21 dans le cadre de son partenariat avec le Comité National Olympique Sportif Français (CNOSF). Un travail intense de relances sera mené par notre agence de communication, notamment auprès des médias nationaux ayant déjà couvert le HandiFly. Des stratégies seront aussi mises en place afin d’élargir les retombées sur l’international. Le caractère novateur de l’évènement, ainsi que sa dimension humaine très forte seront mis en relief. Parmi plusieurs thèmes de sujets forts à mettre en valeur, un portrait croisé sur l’histoire simultanée d’un ado d’un quartier défavorisé de la région Lilloise rencontrant Véronique SECCO (championne de France 2014, atteinte d’une maladie dégénérative irréversible) lors du rassemblement HFEC pourrait par exemple être imaginé. Cette rencontre pourrait être accompagnée par une initiation avec des membres de l’équipe de France championne du monde tout juste de retour des derniers mondiaux 2016 de Chicago (9 au 22 septembre).

Activité n°4 :

Cette phase de capitalisation qui consiste en une large dissémination européenne de la pratique HandiFly sera directement connectée au succès du regroupement HFEC. En cas de forte participation, il est en effet peu probable que cette partie du projet se mette à dysfonctionner. Une fois le premier regroupement réalisé, il sera en effet propice d’utiliser l’engouement suscité afin d’organiser un premier réseau d’offre de pratique HandiFly autours des structures présentes lors du challenge. C’est forts de ce réseau initial que les différentes actions destinées à renforcer et donner corps à la phase C seront alors enclenchées : post médiatisation du HFEC et élargissement à d’autres structures ; accompagnement et tutorat dans de nouveaux états demandeurs ; identification du réseau de structures partenaires spécialisées ; mise à dispositions de matériels HandiFly ; attribution de bourses individuelles d’aides à la pratique ; création et gestion de la plateforme HandiFly Europe, puis transmission de celle-ci à l’organisation européenne créée.

Si à l’inverse, le challenge HFEC connait une faible participation, une faible activité, ou une faible médiatisation, il n’en demeurera pas moins possible d’atteindre les objectifs visés sur cette phase. En effet, si le HFEC est à la fois le cœur et le tremplin du projet, il n’est cependant pas la totalité du projet. Quelle que soit sa dimension effective en septembre 2016, le HFEC remplira dans tous les cas son rôle de vecteur d’information et d’échange sur les possibles en matière HandiFly et pourra être capitalisé. Si l’évènement HFEC est un succès, il sera moteur. Si son résultat est mitigé, il demeurera possible d’exploiter les images et reportages réalisées afin de lancer l’intégralité des actions programmées sur cette partie du projet. Dès lors, à condition d’être en mesure d’apporter la plus-value escomptée en matière d’assistance, d’aide en matériel et en bourses d’aide à la pratique, il ne semble pas exister de facteurs internes au projet susceptibles de faire échouer cette phase. Toutes les conditions managériales et de communication (synthétisées dans les activités n°5 et 6) sont prévues afin d’avancer vite. Le projet intègre aussi des ressources techniques en matière informatique afin de rapidement organiser la plateforme d’échanges. Le projet mise aussi sur les retombées de sa mutualisation. Il est encore trop tôt pour imaginer les différentes actions périphériques qui seront imaginées au sein du réseau afin de lui donner sa vitalité. Une fois les échanges mis en place, une certaine créativité en retour devrait être observée. L’ultime action du projet, qui consiste en la création d’une organisation européenne HandiFly représentative à laquelle seront délégué le réseau et la plateforme, ne semble pas non présenter de quelconque risque d’échec. Il n’existe en effet pas d’organisation équivalente à ce jour, dont l’antériorité pourrait générer un frein politique. Le projet


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se clôture par une transmission gratuite de ses fruits à l’organisation créée. Il prévoit même la transmission d’une dotation de départ afin d’assurer le fonctionnement de cette organisation.

Dans le tableau ci-après est présentée une synthèse des risques évoqués (présentation de type SWOT). Cette méthode d’analyse permet de visualiser rapidement les forces et faiblesses internes d’un projet, ainsi que ses opportunités et menaces externes.Les faiblesses mentionnées ont déjà été évoquées en différents points du dossier. Il s’agit essentiellement des inéligibilités potentielles de certaines actions (soit parce qu’elles ne sont que nationales, soit parce qu’elles concernent des équipements) pour lesquelles des précisions ont été fournies afin de justifier leur présence dans le projet. Il s’agit aussi de l’incertitude liée à la méconnaissance actuelle de l’état de pratique HandiFly en Europe … c’est justement l’un des objectifs du projet que d’y remédier.Les deux menaces externes mentionnées ont aussi été décrites en différents points du dossier et il a été expliqué comment nous y ferons face.

Case S ⇒ (Strenghts) : Les Forces (facteurs positifs d'origine interne) ;Case W ⇒ (Weaknesses) : Les Faiblesses (facteurs négatifs d'origine interne) ;Case O ⇒ (Opportunities) : Les Opportunités (facteurs positifs d'origine externe) ;Case T ⇒ (Threats) : Les Menaces (facteurs négatifs d'origine externe).


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F.4. Aperçu de toutes les activités

Assurez-vous que les mêmes numéros d'activité soient indiqués dans le tableau budgétaire détaillé (Excel) pour chaque ligne budgétaire.Ajoutez autant de lignes que nécessaire.

La description des activités (détail par actions) du tableau ci-après a été déjà présentée dans le § F.1.2.

No.

Activity and venue Start date

End date Target group(s) Description of activity

1 France : préparation nationale du HFEC

01/05/2016

21/09/2016

cibles françaises: PSHM non pratiquantes et pratiquantes, structures relais spécialisées, moniteurs et structures affiliées

information, recrutement, initiation et entraînement des pratiquants français

2 Europe : appel européen à candidatures au HFEC

01/05/2016

21/09/2016

cibles européennes : PSHM non pratiquantes et pratiquantes, structures relais spécialisées, moniteurs, structures et fédérations de parachutisme (ACN), jeunes des zones rurales et des quartiers, scolaires et publics spectateurs, médias nationaux et internationaux

information, recrutement, initiation et tutorat des participants européens

3 France (Lille et Maubeuge) : conduite de l'évènement HFEC

22/09/2016

25/09/2016


préparation, organisation, mise en œuvre

4 Europe : capitalisation européenne du HFEC

26/09/2016

30/04/2017

cibles européennes : PSHM non pratiquantes et pratiquantes, structures relais spécialisées, moniteurs, structures et fédérations de parachutisme (ACN), publics spectateurs, médias nationaux et internationaux

information, recrutement, initiation et entraînement des pratiquants européens, et création d'un organisme européen

5 France (et Europe) : management du projet

01/05/2016

30/04/2017


conception, organisation et mise en œuvre du projet

6 France (et Europe) : 01/05/201 30/04/201 cibles européennes : PSHM non pratiquantes et médiatisation du projet


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communication 6 7 pratiquantes, structures relais spécialisées, moniteurs, structures et fédérations de parachutisme (ACN), jeunes des zones rurales et des quartiers, scolaires et publics spectateurs, médias nationaux et internationaux


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F.5. Sélection des participants

(à remplir uniquement si vous posez votre candidature pour une manifestation sportive européenne sans but lucratif):

Veuillez décrire: les procédures mises sur pied pour identifier et sélectionner les participants à la

manifestation sportive, et notamment les dispositions prises pour sélectionner les organisations d’envoi et coopérer avec elles,

la façon dont les participants seront associés à la manifestation sportive et l’impact escompté sur les bénéficiaires individuels de la manifestation,

l’aide apportée sur le plan du logement, des assurances, etc., le cas échéant, la façon dont les personnes moins favorisés1 seront associées à la

manifestation sportive et le type de soutien dont elles ont besoin, les mesures de qualité instaurées au sein des organisations d’envoi et d’accueil pour

contrôler le nombre global de participants et garantir qu’ils proviennent du nombre défini de pays du programme (voir critères d'éligibilité respectifs de l'appel à propositions)

F.5.1 : Identification et sélection des participants à la manifestation HFEC :

Le but de notre démarche en phase A est d’identifier les structures de parachutisme situées en Europe qui ont une pratique HandiFly afin de partager nos connaissances et nos savoirs faire dans ce domaine.Notre projet consiste également à proposer à celles qui n’ont pas encore franchi le pas de venir à notre rassemblement HFEC pour s’informer et voir concrètement ce qu’il est possible de faire. S’il n’est donc pas dans la logique du projet de restreindre le nombre de délégations accueillies, l’objectif étant au contraire d’obtenir un nombre d’états participants le plus large possible, des contraintes inhérentes à toute organisation de ce type imposent cependant de fixer un seuil maximal afin de permettre une maîtrise des coûts, des réservations et des services proposés.L’ensemble des participants accueillis sur la manifestation se décompose en deux grandes catégories :

Les personnes (55+70) à loger en pension complète :

- 55 « membres d’organisation » (hors bénévoles) :

18 moniteurs, vidéographes et aides pour le parachutisme ; 6 moniteurs et aides pour l’ascensionnel ; 2 aides pour la soufflerie ; 4 membres du staff de direction ; 2 membres Phoebus communication 3 juges ; 1 moniteur formateur ; 1 intervenant FF. Handisport ; 2 parrains (ou marraines) ; 10 membres des équipes de France de parachutisme championnes du monde ; 6 étudiants en école audio-visuelle.

1 Pour la définition des «personnes moins favorisés», veuillez consulter le Guide du programme Erasmus +, Partie A, « Équité et inclusion », http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/documents/erasmus-plus-programme-guide_en.pdf


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http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/documents/erasmus-plus-programme-guide_en.pdf


Pour les personnes de cette liste non déjà membres de la FFP, une licence-assurance FFP de dirigeant sera souscrite. Ces personnes deviendront de fait membres licenciées de la FFP.

- 70 participants membres de 12 « délégations » :

A préacheminer depuis les points gares d’arrivée et à transporter sur place. Ces personnes devront être membres du NAC ou de la structure européenne avec laquelle elles participent et devront pour cela fournir un justificatif.

Les personnes à accueillir sur les sites :

- Jusqu’à 80 « publics participants » :

Il s’agit de toutes PSHM extérieures remplissant les conditions médicales, ainsi que des jeunes adolescents issus des zones rurales ou des quartiers des politiques de la ville, souhaitant s’initier aux pratiques HandiFly. Dès lors que ces personnes souscriront une licence-assurance FFP permettant de couvrir leur pratique en responsabilité civile (RC) et individuelle accident (IA), celles-ci deviendront de fait membres licenciés de la FFP. Ces publics n’auront pas à être transportés et logés en pension complète, il n’est donc pas nécessaire de connaître à l’avance leur nombre, seul leur volume d’activité devant être évalué.Au total, l’organisation pourra accueillir jusqu’à 50 PSHM et 30 jeunes adolescents si chacun n’effectue qu’un seul type d’activité. Ce nombre sera plus faible si l’on offre des initiations multiples sur les trois activités. Le nombre définitif de personnes sera défini entre mai et août 2016. Cela dépendra du dispositif de recrutement par mailing que nous avons présenté au § F.3.3. Pour les jeunes adolescents, nous sommes certains d’atteindre 30 personnes. Pour les PSHM, l’objectif de 50 nous semble atteignable.Ces publics ne seront pas seulement issus de la région Nord Pas de Calais. Même si la proximité géographique jouera probablement un rôle en drainant plus facilement des personnes faiblement éloignées des sites, l’offre concernera bien toutes PSHM ou tous adolescents européens. Des informations sur la manifestation seront diffusées dans leurs pays respectifs par les NAC contactés. Les informations devront être relayées vers des organismes nationaux spécialisées dans le handicap, et, en fonction des politiques internes de chaque état concerné, vers des organismes ou dispositifs visant à favoriser l’intégration des jeunes. Vu le coût restant à charge en matière de voyages, transports sur place et pension complète, il est probable cette offre touchera essentiellement des états périphériques des sites tels que la Belgique, les Pays Bas, le Luxembourg, l’Allemagne ou le Royaume Unis.

- Les « publics spectateurs » :

Aucun seuil maximal n’est fixé car les capacités d’accueil des sites de Maubeuge et de Lille permettent de pouvoir canaliser un nombre très important de curieux et badauds.L’aérodrome de la Salmagne à Maubeuge est une vaste zone gérée par la communauté d’agglomération du Val de Sambre, partenaire du centre Ecole Régional de Parachutisme. L’enceinte est constituée d’une zone publique avec un parking gratuit et un restaurant bar à proximité, ainsi que d’une zone adjacente réservée aux activités de parachutisme. Une troisième zone interdite au public couvre les espaces dédiés aux activités aériennes, dont notamment les pistes et taxiways. Il est très facile de canaliser le public entre les différentes zones sur la Salmagne, et de prévoir notamment un flux contrôlé entre le parking public et les installations privées du centre école. Cela a été déjà réalisé avec succès lors de précédentes grandes compétitions. Il est possible d’accueillir un public très nombreux sur la zone publique, et d’organiser son va et vient régulier au sein des infrastructures du centre école. En plus des activités de parachutage et d’ascensionnel visibles depuis toutes les zones, un espace spécifique de


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conférences sera aménagé.Le site de soufflerie sur Lille Lesquin (Weembi) est situé au sein d’un immense complexe de loisirs indoor (salle d’escalade, simulateurs de pilotage) en proximité de l’aéroport international. Sa conception est entièrement dédiée à l’accueil des publics novices, l’initiation étant son cœur de métier.A noter que l’emplacement géographique des sites de Lille et de Maubeuge engendrera un déplacement de spectateurs belges. Notamment sur Maubeuge dont l’aérodrome se situe à seulement 10 km de la ville de MONS (environ 270.000 habitants).

F.5.2 : Sécurisation du nombre d’états européens participant à la manifestation HFEC :

Ne disposant pas de statistiques fiables sur les pratiques européennes en matière HandiFly, il nous a paru essentiel de vérifier notre capacité à pouvoir rassembler au minimum trois états européens lors du challenge HFEC avant de valider le lancement du projet et de constituer le présent dossier.

C’est pour cela que nous avons déjà mis en œuvre le point 2.1 fin octobre 2015 (information et invitation par mailing avec présentation d’un film vidéo teaser) auprès de 319 centre de pratique situés dans les états de l’UE (319 contacts), et de 28 ACN (41 contacts) qui représentent le parachutisme en Europe (26 états de l’UE plus la Norvège et la Suisse). Les images utilisées pour réaliser le teaser sont issues des premiers championnats de France HandiFly organisés en 2014 puis en 2015.https://youtu.be/V5heNMReja4Suite à ce mailing, nous avons obtenu immédiatement six réponses positives d’intention de participation émanant des états suivants : Bulgarie, Croatie, Lettonie, Portugal, Roumanie et Suède.

Nous avons aussi mis en œuvre le point 2.2 fin décembre 2015 (information aux délégations lors des World Air Games 2015). A l’heure où nous déposons ce dossier, il est encore trop tôt pour mesurer les retombées de cette deuxième opération.

Il nous reste encore à mettre en œuvre le point 2.3 fin janvier 2016 (regroupement de tous les délégués européens lors de la réunion annuelle de la CIP). Nous attendons de cette troisième opération une retombée importante, notamment auprès des principales grandes nations parachutistes européennes que sont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Hongrie, l’Italie, les Pays Bas et le Royaume Unis.

Il nous restera enfin à activer le point 2.4 à partir de mai 2016 (missions et accompagnements pédagogiques dans les états de l’UE demandeurs) afin de définitivement sécuriser la participation à notre rassemblement HFEC.

La sélection des délégations retenues se fera par ordre d’arrivée des candidatures. Actuellement, la Bulgarie, la Croatie, la Lettonie, le Portugal, la Roumanie et la Suède sont bien placées pour faire partie des premières candidatures validées puisqu’elles ont déjà manifesté leurs intentions. Une date limite fixée au 30 avril 2016 a été officiellement communiquée aux 28 NAC et 319 structures européennes contactées. La sélection définitive des 12 délégations officielles sera donc établie début mai 2016, au moment de la connaissance du résultat du présent dossier de demande de subvention Erasmus+Sport. Vu que les frais de voyage des délégations depuis leur point de départ jusqu’au point de préacheminement (aéroports et aérogares de Paris, Lille, Charleroi et Bruxelles) ne sont pas couverts par notre budget, et qu’il s’agit du seul élément variable dans le cas d’un éventuel remplacement de certain états candidats par d’autres, il n’y a donc pas de risque de variation budgétaire de notre projet.Afin d’éviter d’éventuels désistements, les 12 délégations retenues devront signer un engagement contractuel de participation avec la FFP. Cette convention prévoira notamment les conditions de prise en charge et les cas exceptionnels d’annulation.


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https://youtu.be/V5heNMReja4

Dans le cas d’un éventuel échec de la candidature du présent dossier au financement Erasmus+Sport, les conditions de gratuité de la prise en charge des différentes participations seront révisées. Cette révision est un facteur déterminant qui pourrait remettre en question certaines participations. Même si la FFP a déjà enclenché les démarches de sécurisation énoncées ci-dessus, et qu’elle s’est avancée sur la diffusion d’un teaser, il est évident que la réussite globale du projet HFEC est entièrement liée au succès du dossier de demande de financement européen. Sans ce financement, l’évènement sera rapidement réduit à une rencontre plus confidentielle et risque de perdre une grande partie de sa dimension européenne.

Comme expliqué précédemment, nous espérons ensuite pouvoir rallier encore quelques états de l’UE durant la phase C de capitalisation (actions 4.1 et 4.2), afin de bâtir un réseau (actions 4.3 à 4.6), puis de le faire piloter par un l’organisme européen créée (action 4.7).

F.5.3 : Synthèse des volumes d’activités lors de la manifestation HFEC :

Activité des « délégations » (voir action 3.1) :

Il est prévu (voir action 3.5) un nombre total de 180 places avion pour les sauts de compétition (20 équipes de 3 personnes x 3 manches). Il est aussi prévu (voir action 3.9) 60 places avion pour le partage d’expériences entre moniteurs (10 tandems x 3 sauts) ainsi que (voir action 3.12) 104 places avions pour quatre tentatives de grande formation à 26 personnes (valides et handi).

Activité des « publics participants » (voir actions 3.1 et 3.2) :

Il est prévu :- Pour les PSHM : (voir action 3.6) 30 places avion d’initiation en parachutisme

tandem (10 tandems de 3 personnes x 1 saut), (voir action 3.7) 60 vols ascensionnel (20 personnes x 3 vols) en chariot biplace, (voir action 3.8) 60 vols en soufflerie (20 personnes x 3 vols) ;

- Pour les jeunes issus des ZRR et QPV : (voir action 3.15) 30 places avion d’initiation en parachutisme tandem (10 tandems de 3 personnes x 1 saut), 30 vols ascensionnel (10 personnes x 3 vols) en chariot biplace, 60 vols en soufflerie (10 personnes x 3 vols) ;

Activité de « l’organisation » (voir actions 3.13 et 3.14) :

Une partie de cette activité est déjà intégrée dans les points précédents, il s’agit des places avions des moniteurs tandem et des vidéographes liés aux activités de compétition, d’initiation, de partage des savoirs faire et de réalisation des grandes formations.Il convient ici de mentionner en plus les initiations relatives à la présence de deux parrains (ou marraines) valides ou handicapés, ainsi que les exhibitions des dix membres des équipes de France de parachutisme championnes du monde.Leur volume d’activité dédié sera composé de : 6 places avion d’initiation en parachutisme tandem (2 tandems de 3 personnes x 1 saut), 6 vols ascensionnel (2 personnes x 3 vols) en chariot biplace, 6 vols en soufflerie (2 personnes x 3 vols) pour les parrains et marraines ; et 40 places avions pour les équipes de France.

F.5.4 : Contribution des participants lors de la manifestation HFEC :

Comme mentionné précédemment (voir le tableau récapitulatif du § F.2.1), l’essence même du projet est d’offrir une prise en charge complète des actions sur chacune des phases afin de favoriser l’atteinte de l’objectif général.

Comme pour les autres phases, la conduite du rassemblement HFEC (phase B) qui constitue à la fois le cœur du projet et son tremplin, implique la gratuité des différentes prestations.


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Celles-ci s’organisent de la manière suivante :

Pour les membres d’organisation (voir aussi § F.5.1 et § G.1) :

- Prise en charge des dépenses de voyage et des frais de séjour depuis le domicile de départ.

Pour les délégations participantes :

- Prise en charge des dépenses de voyage et des frais de séjour (comprenant des moyens de transport et de logement adaptés au handicap) à partir des gares ou aéroports de Paris, Lille ou Bruxelles ;Le coût du voyage depuis l’État d’origine reste à charge des délégations accueillies ;

- Prise en charge complète des sauts, des vols, des assurances, des visites médicales, des formations, de la fourniture des matériels, de la mise à disposition de moniteurs, des conférences, des séminaires et des démonstrations.

Pour les publics participants (PSHM souhaitant être initiées ; adolescents issus des quartiers sensibles de la ville ou des zones de revitalisation rurales) :

- Le coût du voyage et des frais de subsistance restent à charge des publics participants accueillis ;

- Prise en charge complète des sauts, des vols, des assurances, des visites médicales, des formations, de la fourniture des matériels, de la mise à disposition de moniteurs, des conférences, des séminaires et des démonstrations.

Pour les publics spectateurs :

- Le coût du voyage et des frais de séjour restent à charge des publics spectateurs accueillis ;

- Gratuité des conférences, des séminaires et des démonstrations.


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Partie G — Qualité de l’équipe du projet et des modalités de coopération

G.1. Équipe du projet

Veuillez décrire: la participation de personnes disposant d’une expertise dans des domaines

appropriés tels que la politique et / ou la pratique du sport (entraînement, concours, coaching, etc.) et d’une expertise académique, y compris leur capacité à atteindre des publics plus larges,

la répartition de leurs responsabilités et de leurs tâches. Veuillez indiquer tout le personnel impliqué.

L’équipe du projet se compose de 58 personnes (dont 55 seront à loger durant la manifestation HFEC – voir § F.5.1).15 membres de cette équipe sont déjà entièrement définis et constituent la partie « exécutive » de l’équipe.Les 43 autres personnes constituent les « intervenants » de l’équipe qui seront définis une fois le résultat du dossier Erasmus+Sport connu.

G.1.1 : Equipe exécutive du projet (15 personnes) :

Les personnes qui apparaissent en bleu sont les personnels dont les coûts figurent dans l’action 5.2 (« salaires et charges de personnel sur 12 mois ») et dans l’annexe budgétaire (rubrique 1 : « coûts de personnel estimés ») ;Les personnes qui apparaissent en vert sont des sous-traitants dont les prestations figurent sur diverses actions et dans l’annexe budgétaire (rubrique 5 : « coûts de sous-traitance estimés ») ;Toutes les autres personnes apparaissant en noir sont des bénévoles (dont certain des élus associatifs).

Présentation générale de l’équipe exécutive :

- Direction :Directrice générale : Madame FEYDEAU Marie ClaudeDirecteur général adjoint : Monsieur POULET Jean Michel

- Coordination :Coordinatrice générale : Madame MOREL Marie HélèneCoordinateur général adjoint : Monsieur DAVID JérômeCoordinateur site HFEC (Maubeuge) : Monsieur CORMIER LaurentCoordinateur site HFEC (Lille) : Monsieur PERIN BrunoConseiller Technique (cadre référent : parachutisme HandiFly) : Monsieur RAMI FrédéricConseiller Technique (cadre référent : ascensionnel) : Monsieur FRADET EricConseiller Technique (cadre référent : soufflerie) : Madame BOULONGNE Sophie

- Relations Internationales :


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Fédération Aéronautique Internationale : Madame RAYNER GillianCommission Internationale Parachutisme : Monsieur GIRARDIN Patrice

- Communication :Agence : Madame BOZOM Marie Luce et Monsieur JOUINOT MichelInformatique et web : Monsieur DUBOIS GuillaumeSecrétariat : Madame LEROUX Patricia

Présentation détaillée de l’équipe exécutive :

- Directrice générale : Madame FEYDEAU Marie Claude :

Expériences :Présidente de la FFP, ex présidente du Conseil Fédéral, et ex présidente d’un CDOS, Marie Claude FEYDEAU est l’une des deux seules femmes en France présidente d’une Fédération Française Délégataire. Dirigeante sportive très expérimentée, elle possède toutes les compétences politiques liées à la direction d’un tel projet, et pourra s’appuyer sur un large réseau. Depuis 2009, elle a piloté avec succès six éditions des championnats de France multi discipline (300 compétiteurs). Depuis 2013, elle s’est particulièrement impliquée dans le développement national HandiFly qui fait partie des priorités de sa mandature. Elle a créé et anime un groupe de travail fédéral HandiFly.

Missions :Sur le projet, elle assurera la représentation politique du projet auprès de toutes les institutions nationales (Ministère des Sports, CNOSF, CNFAS, Région Nord Pas de Calais, Département du Nord, Métropole de Lille et Communauté d’Agglomérations du Val de Sambre). Elle sera aussi la représentante officielle de la FFP dans sa candidature Erasmus+Sport auprès de la Commission Européenne. Chargée de valider le recrutement, les sélections, et les conventions de l’ensemble du projet, elle sera ordonnatrice des dépenses.Elle fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Directeur général adjoint : Monsieur POULET Jean Michel :

Expériences :Directeur Technique National, Directeur des Equipes de France et Entraîneur National dans la discipline du voile contact, Jean Michel POULET est le directeur de l’équipe nationale des cadres techniques sportifs (14 Conseillers Techniques Nationaux qui constituent la DTN) mis à disposition de la FFP par le Ministère des Sports. Compétiteur/entraîneur largement titré et manager expérimenté, il maîtrise parfaitement les compétences de la direction d’équipes. Depuis 2010, sous sa direction, la France est la première nation parachutiste au classement mondial. Depuis 2012, sa stratégie d’élargissement des actions de la DTN vers d’autres secteurs de développement de la FFP (Animation Territoriale ; HandiFly ; Féminisation ; Plan Citoyen) a permis de renforcer l’exemplarité de sa fédération par rapport aux politiques menées par le Ministère des Sports, et d’élargir son excellence au-delà des seuls résultats obtenus par le haut niveau. Dans ce cadre, le projet HFEC fait entièrement partie de ses priorités d’action.

Missions :Sur le projet, il assurera la direction générale l’équipe des cadres techniques nationaux, et notamment des cinq CTN directement missionnés sur des secteurs du projet. Chargé aussi de la coordination des équipes de France lors des exhibitions, il sera responsable du déroulement technique de l’ensemble du projet, et notamment des actions mises en œuvre durant l’évènement.Il fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Coordinatrice générale : Madame MOREL Marie Hélène :


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Expériences :Présidente de la ligue de parachutisme de la région Nord Pas de Calais, et de la section HandiFly du Centre Ecole de Parachutisme de Lille Bondues, Marie Hélène MOREL possède une connaissance approfondie à la fois du réseau des partenaires institutionnels du Nord Pas de Calais et du réseau national des pratiquants HandiFly. Depuis 2013, elle s’est elle aussi particulièrement impliquée aux côtés de Marie Claude FEYDEAU dans le développement national HandiFly. Elle co anime le groupe de travail fédéral HandiFly.

Missions :Sur le projet, elle assurera en lien avec la présidente de la FFP la représentation politique auprès de la Région Nord Pas de Calais, le Département du Nord, la Métropole de Lille et la Communauté d’Agglomérations du Val de Sambre. Elle sera notamment chargée d’impulser notre offre d’initiation gratuite au profit des publics participants européens (PSHM et jeunes adolescents). Facile à réaliser au niveau de la région Nord pas de Calais, cette démarche sera à reproduire à l’échelon européen, notamment en direction des états périphériques qui sont ceux vers lesquels l’offre sera censée avoir le meilleur impact.Elue chargée de superviser la coordination générale du projet, elle s’appuiera sur le travail réalisé par le coordinateur général adjoint.Elle aura aussi un rôle central en matière d’évaluation de l’impact du projet (voir § H.1).Elle fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Coordinateur général adjoint : Monsieur DAVID Jérôme :

Expériences :Directeur Technique National adjoint chargé du développement, de l’animation territoriale et de la coordination nationale des structures du Parcours d’Excellence Sportive de la FFP, Jérôme DAVID fut aussi compétiteur et Entraîneur National dans la discipline du vol relatif durant 21 ans. Largement titré et manager expérimenté, il maîtrise parfaitement les compétences de la direction d’équipes. Depuis 2012, sa mise en œuvre des stratégies d’élargissement des actions vers de nouveaux secteurs de développement (Animation Territoriale ; HandiFly ; Féminisation ; Plan Citoyen) a obtenu d’excellents résultats. Sa rigueur et ses capacités d’organisation en matière de conduite de projet lui permettront d’être positionné au cœur du projet HFEC.

Missions :Il sera missionné prioritairement sur le projet. Chargé de sa conduite générale, il déclenchera et conduira l’ensemble des actions, tout en veillant au respect des échéances et à l’atteinte des objectifs clés. Il dirigera l’exécution longitudinale de l’ensemble des phases et sera la personne ressource ayant une connaissance approfondie de l’ensemble du projet. Sa mission sera aussi de rendre compte régulièrement de l’avancement du projet à la directrice générale, au directeur général adjoint, et à la coordinatrice générale. Pour mener cette mission, il sera délégué à la direction des différentes personnes et équipes impliquées.Il fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Coordinateur site HFEC (Maubeuge) : Monsieur CORMIER Laurent :

Expériences :Président du Centre Ecole Régional de Parachutisme de Maubeuge (CERPM) depuis 2015, et de l’Association Sportive de Paris Universitaire (ASPU) depuis 2012, Laurent CORMIER dirige avec beaucoup de talent l’ensemble des personnes impliquées dans les activités de la plateforme régionale. Après avoir largement dynamisé le club parisien de l’ASPU installé dans les locaux du CERPM, il a su trouver avec justesse le bon équilibre entre les différentes associations pratiquant sur le centre école afin de rassembler l’ensemble des adhérents. La culture « ASPU », qui consiste à encadrer les jeunes étudiants parisiens afin de les mettre


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en situation d’entraide mutuelle, fournit un précieux terreau de participation spontanée à la vie de la structure. Il en résulte un important gisement de jeunes bénévoles, ayant de surcroît un excellent niveau d’étude.

Missions :Sur le projet, il sera chargé de coordonner le site d’accueil parachutisme et ascensionnel de Maubeuge. Il s’appuiera pour cela sur l’équipe technique du centre école dirigée par le Directeur Technique et le Directeur Technique adjoint qui seront responsables de la sécurité des activités de parachutage. Il s’agira de procéder selon les règles habituelles de fonctionnement en vigueur sur l’école, mais aussi de veiller particulièrement à l’espacement et la synchronisation de ces activités avec l’ascensionnel mis en place sur la partie est de l’aérodrome. Il sera de sa responsabilité de mettre en place une gestion centralisée des activités sur l’ensemble du site, en lien avec les responsables chargés de la conduite des vols en ascensionnel. En plus de cette partie technique, il sera aussi chargé de préparer le site afin de configurer l’ensemble des éléments de logistique nécessaires à l’évènement. Il s’appuiera pour cela sur les partenaires institutionnels du CERPM, notamment la commune de Maubeuge et la Communauté d’Agglomérations du Val de Sambre, et procèdera à la gestion globale du site en matière d’accueil des publics spectateurs. Chargé de recruter puis de diriger l’équipe des bénévoles du site, il veillera à assurer l’ensemble des prestations qui seront compilées dans un cahier des charges.

- Coordinateur site HFEC (Lille) : Monsieur PERIN Bruno :

Expériences :Gérant majoritaire de la soufflerie de Lille Weembi, Bruno PERIN est aussi membre de l’équipe de France de parachutisme depuis 2001. Triple champion du monde, il dirige les activités du simulateur de chute libre de Weembi avec deux autres membres de cette équipe. Julien DEGEN et Thomas PERRIN GACHADOAT. Implanté au cœur d’un vaste pôle d’activités de loisir qui jouxte l’aéroport de Lille Lesquin, sa structure hi-tec est à la fois dédiée à l’initiation des publics novices, et à l’entraînement des équipes de compétition. Elle est dotée d’une équipe de salariés très qualifiés.

Missions :Sur le projet, il sera chargé de coordonner le site d’accueil soufflerie de Lille. Il s’appuiera pour cela sur son équipe. Il s’agira de procéder selon les règles habituelles de fonctionnement en vigueur au sein de l’établissement, mais aussi de veiller particulièrement à l’aménagement de celui-ci en faveur des PSHM, tant sur le plan technique qu’en matière d’accueil. Chargé de préparer le site afin de configurer l’ensemble des éléments de logistique nécessaires à l’évènement, il configurera la structure en vue de l’accueil des publics spectateurs, et il veillera à assurer l’ensemble des prestations qui seront compilées dans un cahier des charges.

- Conseiller Technique (cadre référent : parachutisme HandiFly) : Monsieur RAMI Frédéric :

Expériences :Conseiller Technique National à la FFP, et ex Directeur Technique National adjoint chargé de la formation des cadres, Frédéric RAMI est actuellement le cadre référent de la FFP sur le dossier HandiFly, en lien avec la Fédération Française Handisport (FFH), avec le groupe de travail fédéral HandiFly de la FFP, et avec les centres référents HandiFly nationaux. Depuis 2013, il s’est particulièrement impliqué dans le développement national du HandiFly. Lui-même moniteur tandem qualifié handi, il est l’un des cadres formateurs de la fédération, chargé de délivrer l’option complémentaire HandiFly aux moniteurs tandem. Depuis 2013, il a participé à l’ensemble des stages et travaux d’expérimentation en matière de parachutisme HandiFly. Coordonnateur du réseau national HandiFly, il est un


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technicien très apprécié parmi les PSHM.

Missions :Il sera missionné prioritairement sur le projet, en renfort du coordinateur général adjoint. Il interviendra notamment sur de nombreuses actions de formation et de tutorat, en France et dans les pays européens partenaires. Ses interventions se dérouleront durant toutes les phases du projet. Lors de la préparation ; durant l’évènement ; puis lors de la capitalisation. Il sera chargé d’organiser et de diriger les équipes de cadres nationaux missionnées sur les actions de tutorat à l’étranger, et d’élaborer les contenus pédagogiques. Lors du challenge HFEC, il animera l’ensemble des séquences de partage de savoirs faire entre participants, et coordonnera les conférences publiques. Il sera aussi chargé de procéder aux synthèses pendant, puis après l’évènement, afin d’alimenter le codage européen des pratiques HandiFly. Il jouera un rôle important dans la gestion de la plateforme européenne d’échanges, et sera un acteur permanent de la phase C de dissémination des pratiques.Il fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Conseiller Technique (cadre référent : ascensionnel) : Monsieur FRADET Eric :

Expériences :Conseiller Technique National à la FFP, et ex compétiteur de l’équipe de France de parachutisme cinq fois champion du monde, Eric FRADET est actuellement le cadre référent de la FFP sur le dossier ascensionnel, en lien avec l’ensemble des centres de pratique nationaux. Il anime le groupe de travail fédéral sur les activités parapente et ascensionnel. Expert en matière de matériel – il a occupé pendant cinq ans pour la FFP la mission de cadre référent en ce domaine - il est depuis de nombreuses années un inventeur récurent de procédés ou équipements originaux dédiés à la sécurité des activités de parachutisme. En matière HandiFly, il a participé depuis 2013 à l’ensemble des travaux sur la combinaison et le chariot biplace. Il est aussi l’inventeur du Skybag et travaille actuellement sur le chariot solo. Cadre formateur référent de la fédération en matière d’ascensionnel, chargé de délivrer les qualifications fédérales, il a participé depuis 2013 à l’ensemble des stages et travaux d’expérimentation en matière d’ascensionnel HandiFly. Coordonnateur du réseau national ascensionnel, il est un conseiller très bien intégré et apprécié des moniteurs pour lesquels ses connaissances en matériel sont précieuses.

Missions :Il sera missionné prioritairement sur le projet, en renfort du coordinateur général adjoint. Il interviendra notamment sur de nombreuses actions de formation et de tutorat, en France et dans les pays européens partenaires. Ses interventions se dérouleront durant toutes les phases du projet. Lors de la préparation ; durant l’évènement ; puis lors de la capitalisation. Il sera chargé de participer aux équipes de cadres nationaux missionnées sur les actions de tutorat à l’étranger, et d’élaborer les contenus pédagogiques liés à l’ascensionnel HandiFly. Lors de la manifestation HFEC, il animera l’ensemble des séquences de partage de savoirs faire entre participants sur ce sujet. Il sera aussi chargé de procéder aux synthèses pendant, puis après l’évènement, afin d’alimenter le codage européen des pratiques en ascensionnel HandiFly. Il jouera un rôle important dans la gestion de la plateforme européenne d’échanges, et sera un acteur permanent de la phase C de dissémination des pratiques.Il fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Conseiller Technique (cadre référent : soufflerie) : Madame BOULONGNE Sophie

Expériences :Conseillère Technique Nationale à la FFP, et ex compétitrice de l’équipe de France


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de parachutisme deux fois championne du monde, Sophie BOULONGNE est actuellement la cadre référente de la FFP sur le dossier soufflerie, en lien avec l’ensemble des centres de pratique nationaux. Elle est chargée du pilotage du Certificat de Qualification Professionnelle de moniteur en soufflerie (CQP soufflerie) qui se met en place depuis 2015. Ce CQP est actuellement dans sa phase de validation des acquis pour un certain nombre de moniteurs déjà en exercice (phase transitoire). A partir de 2016, ce CQP deviendra la seule qualification reconnue permettant d’encadrer les pratiques en soufflerie en France. Chargée de coordonner l’ensemble du dispositif de délivrance du CQP, elle est aussi chargée d’instruire et de suivre la démarche d’agrément des établissements de soufflerie mis en place par la FFP en lien avec le COSS (groupement national des opérateurs de soufflerie). Cadre formatrice référente de la fédération en matière de soufflerie, elle participe depuis 2015 à l’ensemble des travaux en matière de règlementation des pratiques de soufflerie.

Missions :Elle sera missionnée prioritairement sur le projet, en renfort du coordinateur général adjoint. Elle interviendra notamment sur les actions de formation et de tutorat, en France et dans les pays européens partenaires. Ses interventions se dérouleront durant toutes les phases du projet. Lors de la préparation ; durant l’évènement ; puis lors de la capitalisation. Elle sera chargée de participer aux équipes de cadres nationaux missionnées sur les actions de tutorat à l’étranger, et d’élaborer les contenus pédagogiques liés à la soufflerie HandiFly. Lors de la manifestation HFEC, elle animera l’ensemble des séquences de partage de savoirs faire entre participants sur ce sujet. Elle sera aussi chargée de procéder aux synthèses pendant, puis après l’évènement, afin d’alimenter le codage européen des pratiques en soufflerie HandiFly. Elle jouera un rôle important dans la gestion de la plateforme européenne d’échanges, et sera une actrice permanente de la phase C de dissémination des pratiques.Elle fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Fédération Aéronautique Internationale : Madame RAYNER Gillian :

Expériences :Vice-présidente de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI) après avoir été secrétaire générale de la Commission Internationale de Parachutisme (CIP) durant plusieurs années, Gillian RAYNER est aussi membre du Conseil Fédéral de la FFP. Internationalement reconnue pour son implication dans le développement du parachutisme mondial, elle est déjà intervenue sur de nombreux évènements aéronautiques internationaux. Parfaitement bilingue français-anglais capable de mener des missions d’interprète, elle possède un solide réseau international dans le secteur aéronautique. Sa présence et son activité durant toutes les conférences internationales (FAI et CIP), et son lien permanent avec les autres fédérations européennes, font d’elle une personne idéale pour disséminer le projet sur le plan européen.

Missions :Sur le projet, elle sera chargée de mener des opérations d’information, de communication et d’échanges avec les différentes fédérations européennes de parachutisme (NAC) afin d’une part de favoriser la participation à la manifestation HFEC, puis d’autre part de consolider la dissémination des pratiques en Europe (phase C). Chargée de co animer la politique internationale de la France en lien avec la directrice générale du projet (présidente de la FFP), elle devra par ses échanges avec les délégués européens contribuer à la mise en place de l’organisation européenne programmée dans le projet.Elle fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Commission Internationale Parachutisme : Monsieur GIRARDIN Patrice :

Expériences :


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Représentant délégué de la FFP à la Commission Internationale de Parachutisme (CIP), et ex président de celle-ci durant de nombreuses années, Patrice GIRARDIN a aussi organisé de nombreuses compétitions internationales pour le compte de la France. Organisateur du premier Mondial de parachutisme de l’histoire (en 2003 à Gap en France), il a aussi mis en place pour la FAI une épreuve de slalom qui fait aujourd’hui référence en matière d’ULM (Ultra Léger Motorisés), et a organisé avec succès en 2011 une étape de la Gordon Bennet (prestigieuse course autour du monde en ballons). Ex compétiteur de l’équipe de France de parachutisme et plusieurs fois champion du monde, il est aussi un entraîneur reconnu qui possède un solide réseau international. Enfin, il est aussi Cadre Technique National (CTN) de la FFP, placé sous la direction du DTN. Sa présence et son activité durant toutes les conférences internationales de la CIP, et son lien permanent avec les autres délégués européens, font de lui une personne idéale pour disséminer le projet sur le plan européen.

Missions :Sur le projet, il sera chargé de mener conjointement avec Gillian RAYNER des opérations d’information, de communication et d’échanges avec les différentes fédérations européennes de parachutisme (NAC) afin d’une part de favoriser la participation au challenge HFEC, puis d’autre part de consolider la dissémination des pratiques en Europe (phase C). Chargé de co animer la politique internationale de la France en lien avec la directrice générale du projet (présidente de la FFP), il devra par ses échanges avec les délégués européens contribuer à la mise en place de l’organisation européenne programmée dans le projet.Il fera partie de l’équipe de contrôle mentionnée au § F.3.1.

- Agence communication : Madame BOZOM Marie Luce :

Expériences :Gérante de l’agence Phoebus communication partenaire de la FFP depuis 2010, Marie Luce BOZOM s’est impliquée sur l’ensemble des axes de communication définis par la FFP. En matière HandiFly, elle a accompagné la communication du plan national de développement dès 2013 et a trouvé des partenaires privés sur la région Auvergne pour financer des stages au profit des PSHM. Très compétente sur le sujet HandiFly, son agence est en mesure de rapidement activer son réseau médias afin de promouvoir le projet.

Missions :Sur le projet, elle sera chargée de diriger les travaux de communication menés par son agence Phoebus dans le cadre du partenariat avec la FFP. Ces travaux feront l’objet d’un reporting régulier en direction du staff de contrôle du projet et interviendront sur toutes les phases du projet : préparation, déroulement et capitalisation. L’agence Phoebus sera présente sur les deux sites durant la manifestation HFEC. Elle sera chargée de diriger l’équipe des étudiants en audiovisuel présents pour tourner des séquences durant l’évènement.

- Agence communication : Monsieur JOUINOT Michel :

Expériences :Co gérant de l’agence Phoebus communication partenaire de la FFP depuis 2010, Michel JOUINOT s’est impliqué sur l’ensemble des axes de communication définis par la FFP. En matière HandiFly, il a accompagné la communication du plan national de développement dès 2013 et a su trouver un écho favorable auprès de nombreux médias nationaux afin de valoriser les actions menées. C’est lui qui est chargé des relations médias au sein de Phoebus, et possède pour cela un réseau très important.

Missions :Sur le projet, il sera chargé de co diriger les travaux de communication menés par


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son agence Phoebus dans le cadre du partenariat avec la FFP. Sa mission sera essentiellement tournée vers la recherche puis l’interface auprès des médias nationaux et internationaux. Cette mission sera mise en œuvre durant toutes les phases du projet : préparation, déroulement et capitalisation.

- Informatique et web : Monsieur DUBOIS Guillaume

Expériences :Salarié de la FFP, et membre titulaire de l’équipe de France de parachutisme (double champion du monde en titre), Guillaume DUBOIS est chargé pour la FFP de gérer l’ensemble du réseau informatique. En lien permanent avec les élus, les cadres de la DTN et l’agence de communication Phoebus, son expertise en matière informatique lui permet de gérer le site web ainsi que tous les programmes informatisés de gestion mis à disposition par la FFP. Réactif et inventif, ses compétences d’ingénieur lui permettent de répondre rapidement aux commandes et de fournir des prestations de grande qualité.

Missions :Sur le projet, il sera chargé de mettre en place toutes les interfaces informatiques nécessaires à la préparation et la conduite de la manifestation. Il sera aussi parfois amené à réaliser quelques supports d’information ou de communication, lorsque ceux-ci ne seront pas réalisés par Phoebus ou sous-traités à des professionnels de l’audiovisuel. Particulièrement lors de la phase C, son rôle dans la conception, la mise en ligne puis la gestion de la plateforme européenne sera fondamental.

G.1.2 : Intervenants divers de l’équipe du projet (43 personnes) :

Un appel à candidature sera lancé courant février 2016. Les sélections et nominations sur les différentes interventions seront finalisées courant mai 2016 :

8 moniteurs tandem handi ; 2 moniteurs en ascensionnel handi ; 6 vidéographes ; 4 aides aux PSHM (parachutisme) ; 3 aides aux PSHM (ascensionnel) ; 1 aide aux PSHM (soufflerie) ; 1 intervenant FFH ; 2 parrains (ou marraines) ; 10 membres de l’équipe de France ; 6 étudiants en audio-visuel.

G.2. CV des personnes-clés de l’équipe du projet

Veuillez reproduire le tableau autant de fois que nécessaire.

Position in project

Directrice Générale

Surname, First name FEYDEAU Marie ClaudeOrganisation Fédération Française Parachutisme (FFP)Position/Category

Présidente


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Telephone ++ 33 / 6 67 86 78 94Email [email protected] Websit

e www.ffp.asso.fr

WORK EXPERIENCE (please include all relevant positions):

2009/2016 Présidente de la FF.Parachutisme ; 2006/2009 Présidente du Conseil Fédéral FF.Parachutisme ; 2008/2009 Présidente du Comité Départemental Olympique Sportif 36 (CDOS) ; 2007/2008 Responsable « Femmes et Sports » CDOS 36 ; 2000/2003 Membre du Bureau directeur FF.Parachutisme ; 1989/1990 Alphabétisation en Afrique Côte d’Ivoire ; 1988/2008 Dirigeante de l’Ecole Française de Parachutisme de Le Blanc (36) ; 1975/1977 Secrétaire médicale Laboratoire ; 1973/1974 Secrétaire de Direction Banque ; 1966/1972 Secrétaire médicale Laboratoire ; 1964/1965 Secrétaire dans une Etude notariale.

EDUCATIONAL BACKGROUND (please detail all relevant studies):

1999 Formation Communication Office du tourisme ; 1992 Formation Visiteuse hospitalière ; 1988 Diplôme Secouriste ; 1987 Brevet de Pilote Privé ; 1964 Diplôme secrétariat/comptabilité.

Position in project

Directeur Général Adjoint

Surname, First name POULET Jean MichelOrganisation Ministère des Sports détaché auprès de la FFPPosition/Category

Directeur Technique National


e www.ffp.asso.fr


Directeur Technique National de la Fédération Française de Parachutisme ; DRH, direction de 13 cadres techniques d’état placés auprès de la FFP ; Directeur des équipes de France toutes disciplines ; Gestion du budget alloué par le Ministère des Sports à la fédération (1Mio EUR) ; Gestion de la convention d’objectif liant le Ministère des Sports et la FFP ; Suivi du Parcours de l’Excellence Sportive de la fédération ; 12 titres de champions du monde (de 1992 à 2012) ; Médaille de l’aéronautique.


2004 Concours de recrutement des professeurs de sport ; 2003 - 2004 Formation professorat de sport haut niveau INSEP ; 2000 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 2em degré option parachutisme tronc commun

en formation continue CREPS AIX en PROVENCE ; 1997 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 1er degré ; 1981 TG2 comptabilité gestion ; 1977 BEPC lycée de SALINS LES BAINS.


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mailto:[email protected]


Position in project

Coordinatrice générale

Surname, First name MOREL Marie HélèneOrganisation Ligue de Parachutisme du Nord Pas de CalaisPosition/Category

Présidente


e


Depuis 2012 Gérante d’une agence d’architecture intérieure ; Depuis 2014 Présidente de la ligue de parachutisme Nord Pas de Calais ; Présidente du comité départemental de parachutisme du Nord.


2011 : Formation sur Autocad (Icam) ; 1998 : BTS architecture intérieure (ESAAT à Roubaix) ; 1995 : BAC arts graphiques option histoire de l’art.

Position in project

Coordinateur général adjoint

Surname, First name DAVID JérômeOrganisation Ministère des Sports détaché auprès de la FFPPosition/Category

Directeur Technique National adjoint


e www.ffp.asso.fr


Directeur Technique National adjoint chargé du parcours de l’excellence sportive (PES) et du développement et de l’animation territoriale (DAT) depuis 2010 ;

Membre de l’équipe de France et Entraîneur National à la FFP de 1990 à 2010 (9 titres de champion du monde – 16 titres de champion d’Europe – 6 records mondiaux) ;

Coordonnateur du pôle Espoir d’entraînement de Maubeuge (site de l’HFEC) depuis 1996 ;

Membre de la sous-commission « Vol relatif » de la CIP de 1994 à 2010 ; Médaille d’or de la Jeunesse et des Sports.


2006 Diplôme Universitaire de « coaching et performance mentale » ; 1998 Diplôme de l’INSEP (option direction de structures ; modules 1 à 5) ; 1994 Concours de recrutement de Professeur de Sport ; 1990 Brevet d’État d’Educateur Sportif parachutisme ; 1987 Licence en droit ; 1984 Baccalauréat scientifique.

Position in Coordinateur site HFEC (Maubeuge)


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project Surname, First name CORMIER LaurentOrganisation Centre Ecole Régional de Parachutisme de Maubeuge (CERPM)Position/Category

Président


e www.skydivemaubeuge.fr


2015 Président du Centre Ecole Régional de Parachutisme de Maubeuge ; 2012-2013 Président de l’Association Sportive de Parachutisme de Maubeuge ; 1999-2009 Trésorier de l’Association Sportive de Parachutisme de Maubeuge ; 2009 Médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports ; 1999 Directeur de recherche CNRS, Université Pierre et Marie Curie – Paris 6.


2005 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif parachutisme ; 2003 Moniteur fédéral de parachutisme ; 1997 Doctorat de Physique, Université Pierre et Marie Curie – Paris 6 ; 1997 MPhil Physics, University of Cambridge.

Position in project

Coordinateur site HFEC (Lille)

Surname, First name PERIN BrunoOrganisation WeembiPosition/Category

Gérant


e www.weembi.com


Depuis 2013 : Directeur Général de la SAS YOOFLY « WEEMBI » (Simulateur de Chute Libre à LILLE) ;

Depuis 2007 : Gerant de la SARL PERIN SOMABURO (Entreprise de bureautique 10 salariés) ;

2002 – 2007 : Salarié de la SARL PERIN SOMABURO ; Depuis 2010 : Membre du LIONS CLUB INTERNATIONAL (Lions Club Maubeuge Hainaut) ; Depuis 2004 : Membre des Equipes de France de Parachutisme VOL RELATIF à 8 ; Depuis 1998 : Membre du Centre Ecole de Parachutisme de Maubeuge.


2002 : Diplômé IIE Institut Informatique Entreprise VALENCIENNES ; 2000 : Diplômé Skema Business School LILLE ; 1995 : Baccalauréat scientifique.

Position in project

Conseiller Technique (parachutisme HandiFly)

Surname, First name RAMI Frédéric


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Organisation Ministère des Sports détaché auprès de la FFPPosition/Category

Conseiller Technique National


e www.ffp.asso.fr


Conseiller Technique National de la FFP depuis 2003 ; Directeur Technique National Adjoint de la FFP en charge de la formation (1996 à 2003) ; Formateur de moniteurs à la Fédération Française de Parachutisme (1991 à 1996) ; Moniteur de parachutisme au sein d’associations sportives (1985 à 1990) ; Maître auxiliaire d’éducation physique et sportive (Education Nationale, 1980 et 1981).


Encadrement des personnes en situation de handicap lors des activités sportives (diplômes de la Fédération Française Handisport 2013 et 2014) ;

2005 Moniteur de parachutisme qualifié HandiFly ; 2000 Concours interne de professeur de sport ; 1995 Licence en droit ; Brevet d’Etat d’Educateur Sportif parachutisme (BEES 1 en 1985 et BEES 2 en 1989).

Position in project

Conseiller Technique (ascensionnel)

Surname, First name FRADET EricOrganisation Ministère des Sports détaché auprès de la FFPPosition/Category

Conseiller Technique National


e www.ffp.asso.fr


Conseiller Technique National à la FFP chargé des disciplines parapente et ascensionnel depuis 2013 ;

Conseiller Technique National à la FFP en charge du dossier « Matériel » (2005 à 2010) ; Formateur au CREPS (établissement du Ministère des Sports) de Saint-Raphaël- Boulouris

(2011 à 2013) ; Membre de l’équipe de France de 1983 à 2003 (5 titres de champion du monde – 5 titres

de vainqueur de la Coupe du monde) ; Médaille d’argent de la Jeunesse et des Sports.


2000 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 3ème degré option parachutisme ; 1987 Diplôme de Parachutiste Professionnel (Aviation civile) ; 1986 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 2ème degré option parachutisme ; 1983 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 1er degré option parachutisme ; 1980 Baccalauréat économie.

Position in project

Conseiller Technique (soufflerie)


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Surname, First name BOULONGNE SophieOrganisation Ministère des Sports détachée auprès de la FFPPosition/Category

Conseillère Technique National


e www.ffp.asso.fr


2014 2016 Conseiller Technique National à la FFP en charge de la formation en soufflerie ;

2010 2014 Conseiller d'Animation Sportive à la DDCS 31 ; 2007 2010 Conseiller d'Animation Sportive à la DRDJS Midi Pyrénées en charge des

éducateurs et établissements sportifs ; 2005 2007 Formatrice à l'INSEP en psychologie du sport.


2002 2003 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif parachutisme ; 2003 Diplôme d'études appliquées en psychologie du sport ; 1999 2002 Maitrise STAPS en performance sportive ; 1998 BAC L.

Position in project

Relations internationales

Surname, First name RAYNER GillianOrganisation Fédération Aéronautique Internationale (FAI)Position/Category

Vice-Présidente


e


Carrière professionnelle : a occupé différents postes de direction dans les ressources humaines de plusieurs compagnies multi-nationales. A présent à la retraite ;

En tant que bénévole : a occupé plusieurs postes dans des organisations nationales et internationales des sports aériens. Notamment : vice-présidente, trésorière et déléguée internationale de la Fédération Française de Parachutisme ; secrétaire générale et 1er vice-présidente de la Commission Internationale de Parachutisme. Actuellement directrice exécutive de la Fédération Aéronautique Internationale ;

En tant que monitrice de parachutisme, d’ascensionnel et de parapente : a occupé plusieurs postes bénévoles sur différentes écoles françaises ;

Interprête (Français/Anglais) à de multiples occasions lors de meetings et compétitions internationales, dont les championnats du monde et les Word Air Games.


Etudes générales universitaires ; Etudes spécialisées durant la vie professionnelle ; Brevet d’Etat d’Educateur Sportif de parachutisme ; Moniteur fédéral de parachutisme, ascensionnel et parapente.


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Position in project

Relations internationales

Surname, First name GIRARDIN PatriceOrganisation Commission Internationale Parachutisme (CIP)Position/Category

Vice-Président


e


2014 DRJS Paris Entraineur National CTN chargé de missions - auprès de la FFP ; 2009 – 2013 DRJS Paris CTN placé auprès de la FFPLUM chargé de mission international :

Organisation du Championnat du Monde de Slalom ; 1995 – 2009 Ministère de la Jeunesse et des Sports / Direction des Sports en tant que

Directeur Technique National Adjoint – FFP :Directeur du Pôle France ParachutismeVice Président de la Fédération Aéronautique InternationalePrésident de la Commission Internationale de ParachutismeDirecteur Général du Mondial de Parachutisme 2003/ 2008

1992 – 1995 CTN détaché à la Fédération Française de Parachutisme :Cadre en charge d’une équipe de France ;Cadre référent auprès de la Commission Internationale de Parachutisme ;

1986 – 1992 Ecole Interarmées des Sports Fontainebleau :Militaire de Carrière affecté au Bataillon de Joinville ;Athlète qualifié en parachutisme ;

1977 – 1986 Base Aérienne 107 Villacoublay :Militaire sous contrat puis de carrière ;Moniteur d’éducation physique et sportive.


2009 Diplôme universitaire de coaching et performance mentale ; 1992 Major au concours de Professeur de Sport ; 1990 Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 2ème degré option parachutisme.

Position in project

Communication

Surname, First name BOZOM Marie Luce // JOUINOT MichelOrganisation Phoebus CommunicationPosition/Category

Co-Gérants

Telephone ++ 33 / 6 15 15 63 20Email phoebus-

[email protected]

www.phoebus-communication.com


Phoebus Communication :La conception d’une stratégie pour répondre à un besoin de communication doit allier rigueur, professionnalisme, travail d’équipe, participation, créativité et expérience. Il ne suffit pas de décider de sélectionner des outils, des prestataires ou des lieux. Il est essentiel de définir, en amont, les objectifs attendus, les cibles à atteindre, les messages à véhiculer. Phoebus se positionne dès lors en tant que réelle force de proposition. Nos événementiels se caractérisent par l’originalité et la créativité dans leur conception, la


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http://www.phoebus-communication.com/

http://www.phoebus-communication.com/




rigueur, le professionnalisme, le travail d’équipe et l’implication dans leur mise en œuvre, ainsi qu’une recherche permanente de cobranding culturel, sportif, artistique,.. Ils sont toujours empreints d’une touche décalée, inédite, mêlant partage d’expériences et de cultures dans un maillage pertinent. Une très forte connaissance des réseaux économiques et une veille permanente contribuent à alimenter notre réflexion en continu. Rigueur, exigence, compétences rédactionnelles, sérieux du suivi se maillent alors à la «créativité exubérante» propre à l’agence. C’est cette qualité de travail, reconnue par nos clients, qui nous a aussi amenés à être récompensés au niveau national, à trois reprises, par des trophées de la communication.

Marie-Luce BOZOM, Co-Dirigeante/Responsable du suivi des projets :Créatrice de Phoebus Communication, Marie-Luce BOZOM met ses compétences, depuis 2000, au service des entreprises, institutions, associations et collectivités. Sa créativité, son sens relationnel, sa maîtrise de l’animation sur scène, sont le pendant de la rigueur du suivi de chaque dossier. Elle se positionne comme Chef de projet pour chaque client. Sa passion pour la communication hors médias a conduit l’agence à être en veille permanente pour être capable de s’adapter à l’évolution des canaux, des outils, des stratégies (RS, Social média, Storytelling, RP). Membre élu, depuis 10 ans, de la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale du Puy-de-Dôme où elle anime la commission Création-Reprise-Transmission d’entreprises, elle préside également cette commission au niveau auvergnat en tant qu’élue de la CCI Auvergne, et la Commission Communication au plan pour CCI Entreprendre en France. Elle est très impliquée dans de nombreux réseaux économiques ou de l’environnement du monde de la création/reprise d’entreprise. Membre d’Entreprendre pour Apprendre, du Club de la Presse, du Club des Mille, du Club Réussir, d’Auvergne Nouveau Monde, d’Initiative Clermont Agglo,… elle a été nommée, à titre professionnel et économique, Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur.

Michel JOUINOT, Co-Dirigeant/Responsable organisation logistique :Son parcours dans l’agro-alimentaire (Responsable d’ateliers de fabrication de poudre de lait et d’aliments d’allaitement, Président CHSCT, Responsable de la gestion et du contrôle des aides communautaires aux produits laitiers à l’Office National du Lait, Directeur d’un syndicat interprofessionnel agro-alimentaire) l’amène à gérer, au sein de Phoebus Communication, les aspects techniques, règlementaires, mais aussi la logistique et le rédactionnel. Sa maîtrise de la gestion de crise dans l’industrie agro-alimentaire lui apporte toute légitimité pour faire partager méthodologie et structuration des outils et démarches. Membre de Macéo, du Club de la Presse, d’ASM Entreprises en Mêlées, de la Chambre Professionnelle du Conseil, il participe régulièrement aux manifestations régionales et nationales. Lors des évènements organisés par l’agence, il a en charge la mise en œuvre de la logistique, de la sécurité, dans le respect des attentes du client, mais aussi dans le respect des prestataires ou de l’ensemble des intervenants.


Marie-Luce BOZOM :A partir de 1997 : Formations managériales et comportementales ;1977 : Baccalauréat B (Sciences Economiques) ;1979 : CAP aide-comptable.

Michel JOUINOT :1989 : UV Economie, ENITIA // Stages de formation au management et à la sécurité ;1988 : 2e cycle CNAM : UV microbiologie générale ENV // UV microbiologie appliquée ENITIA ;1981 : Brevet de technicien supérieur ENIL ;1977 : Brevet de technicien agricole ENIL ;1974 : Baccalauréat série D.

Position in Informatique et web


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project Surname, First name DUBOIS GuillaumeOrganisation Fédération Française Parachutisme (FFP)Position/Category

Salarié en CDI


e www.ffp.asso.fr


Salarié de la FFP depuis 2009 ; Membre de l’équipe de France de Parachutisme depuis 2008 (2 titre de champions du

monde 2012 et 2014).


Expert en ingénérie aéronautique (Bac+5 2008) ; Expérience appronfondie en gestion/dev web Front-End et Back-End

G.3. Modalités de coopération

(à remplir uniquement si vous posez votre candidature pour un projet de collaboration)

Veuillez indiquer: de quelle manière des organisations participantes complémentaires disposant du

profil, de l’expérience et de l’expertise nécessaires interagiront pour exécuter avec succès tous les aspects du projet,

les raisons pour lesquelles les partenaires sélectionnés sont les plus aptes à participer à ce projet européen,

comment les responsabilités et les tâches seront réparties entre l’ensemble des organisations participantes en démontrant l’engagement et la contribution active de chacune d’elles.

néant

G.4. Pays partenaires

(à remplir uniquement si vous posez votre candidature pour un projet de collaboration)

Le cas échéant, veuillez préciser ce que l’association d’une organisation participante issue d’un pays partenaire2 apporte au projet en termes de valeur ajoutée essentielle (si cette

2 Pour la definition des "pays partenaires" veuillez consulter le guide du programme Erasmus+, Partie A, « Pays Eligibles »: http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/documents/erasmus-plus-programme-guide_en.pdf


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http://www.ffp.asso.fr/


condition n’est pas remplie, le projet ne sera pas pris en compte pour la sélection).

néant


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PARTIE H – Impact et diffusion des résultats

H.1. Contrôle de la qualité des résultats finaux

Veuillez décrire les mesures prévues pour évaluer les résultats du projet et garantir la qualité du projet.

Il a déjà été décrit dans le § F.3 l’ensemble des éléments relatifs au « contrôle de la qualité durant la mise en œuvre du projet ». L’équipe chargée du contrôle, les critères de réussite et les mesure pour parer aux échecs ont été expliqués.

Il conviendra cependant ici de lister les éléments supplémentaires de contrôle qui seront mis en œuvre tout au long du projet afin de mesurer la qualité des résultats finaux. En effet, au-delà du simple contrôle de l’exécution des actions du projet, et des critères quantitatifs bruts d’évaluation fixés, il est en effet important de vérifier en parallèle si leurs résultats permettent d’atteindre les objectifs initiaux. Il peut être par exemple fondamental d’évaluer les méthodes et savoir faire des encadrants sportifs au travers d’observations ou de questionnaires auprès des PSHM. Ou encore, autre exemple, d’évaluer les sentiments générés auprès des PSHM et des jeunes adolescents par leurs rencontres croisées. D’une manière générale, il s’agira de tester la qualité des interventions, des activités, de l’organisation (arrivées, pauses déjeuner/temps morts, départs…).Cette démarche est importante car elle nous permettra de pouvoir ensuite communiquer les bienfaits et l’efficacité de notre projet aux différents partenaires, aux communautés locales, aux participants, aux différents opérateurs HandiFly potentiels, … et donc de capitaliser sur le projet en vue de la dissémination des pratiques.

Pour mesurer ces retombées qualitatives, divers outils d’évaluation seront mis en place au cours de trois séquences distinctes d’évaluation.Une évaluation immédiate durant la manifestation (phase B). Une évaluation intermédiaire trois mois après la manifestation (phase C).Une évaluation prospective en avril 2017 (lors de la création de l’organisme européen).

L’évaluation immédiate durant le challenge HFEC :

Cette évaluation sera conduite par la coordinatrice générale du projet, chargée de formaliser un questionnaire exhaustif couvrant l’ensemble des éléments subjectifs à analyser. Ce questionnaire sera élaboré afin de pouvoir être adapté aux différents types de participants présents. Il contiendra des cases à cocher mais aussi quelques réponses ouvertes à rédiger. Il permettra de recueillir des informations quantifiées, des avis, des impressions, des suggestions. Remis à l’organisation au plus tard une semaine après la clôture de la manifestation, tous les questionnaires seront compilés puis analysés. Ils feront l’objet d’un rapport complet fin décembre 2016.

L’évaluation intermédiaire trois mois après le challenge HFEC :

La même démarche sera employée, par correspondance, conduite aussi par la coordinatrice générale du projet. L’objectif sera ici d’évaluer les retombées du projet sur les participants, c’est-à-dire de mettre en avant le côté pragmatique de l’évènement HFEC. Après avoir évalué juste après l’évènement, il est en effet important qu’une évaluation différée vienne compléter l’évaluation immédiate afin de pouvoir mesurer la manière dont cela se transforme, si cela se transforme, auprès des participants. Par exemple pour savoir si certains ont réitéré l’expérience plus tard ou se sont inscrits dans des centres de pratique. Pour sonder aussi des éléments plus subjectifs tels que leur auto sentiment sur l’évolution de leur inclusion sociale.


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L’évaluation prospective de fin de projet :

Cette évaluation pourra être menée, soit par l’équipe de contrôle du projet, soit déléguée au réseau européen mis en place sur la phase C. Distincte de l’évaluation intermédiaire directement liée aux retombées du challenge HFEC, cette évaluation aura pour fonction d’établir un état des lieux européen au moment des travaux de création de l’organisation internationale (fin janvier 2017 lors de la réunion annuelle de la CIP). L’objectif sera de mesurer la dissémination de la pratique HandiFly en comparant la réalité de la pratique entre avant la mise en place du projet (début 2016) et le résultat un an après. L’objectif sera aussi d’établir une cartographie précise de cette pratique (grâce à la plateforme européenne). Il s’agira notamment d’identifier quelle est la pratique réelle des personnes handicapées et le fonctionnement des structures du réseau dans ce secteur, le nombre et le type d’activités pratiquées par les personnes handicapées depuis la manifestation, si des besoins nouveaux ont émergé, si le matériel utilisé à évolué suite à l’augmentation de la pratique, et aussi quels sont les souhaits pour l’avenir (fréquence des rassemblements européens….).

H.2. Impact escompté du projet

Veuillez décrire l’impact potentiel du projet: sur les participants et les organisations participantes,

durant le projet, après le projet,

en dehors des organisations et des personnes participant directement au projet au niveau local, régional, national et/ou européen.

H.2.1 : Impact général escompté du projet :

L’impact général escompté du projet coïncide avec ses objectifs. Il s’agira de provoquer un regard, ou un regard nouveau, sur l’existence et l’accessibilité des pratiques de parachutisme sportif au bénéfice des personnes en situation de handicap moteur. Pour tous les publics qui à un moment ou à un autre auront connaissance du projet, le but est de véhiculer un sentiment de progrès, d’évolution et de structuration. Faire en sorte que demain, dans les états de l’UE toute entière, un public le plus large possible sache que le HandiFly existe, qu’il est moderne, adapté à toutes les personnes en situation de handicap moteur, et qu’il est accessible, à un coût acceptable, quelque part pas très loin dans le pays, organisé par la fédération nationale de parachutisme sportif de l’état.Nous espérons que cette dynamique attirera l’attention et l’intérêt des acteurs qui, de près ou de loin, sont impliqués ou intéressés par l’inclusion sociale des personnes handicapées. Ils pourront alors, s’ils le souhaitent et à hauteur des possibilités des uns et des autres, s’impliquer avec nous.

H.2.2 : Impact spécifique escompté du projet sur les participants au challenge HFEC :

Impact commun à tous les participants non PSHM (les organisateurs, les bénévoles, les jeunes adolescents participants et le public spectateur) :

- Leur permettre de mieux appréhender et mieux connaître la réalité du handicap au travers des conférences et des rencontres vécues durant le challenge ;


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- Les aider à tirer des enseignements positifs et un enrichissement personnel de ce moment de partage avec des PSHM ;

- Créer des liens et un réseau amical durable, entre les personnes valides et les personnes handicapées.

Impact sur les délégations participantes :

- Leur permettre de mieux connaître et mieux maîtriser les méthodes et procédures de HandiFly afin d’enclencher un élan européen commun de synchronisation ;

- Les encourager à développer dans leur pays d’origine un réseau d’offre de pratiques et des partenariats avec des structures spécialisées dans le handicap ;

- Les encourager à adhérer au réseau et à la plateforme européenne ; ainsi qu’à l’organisation européenne pour ce qui concerne les NAC ;

- Leur faire connaître grâce aux séminaires et aux expériences menés les axes possibles de développement des épreuves de compétition et d’évolution des équipements et méthodes ;

- Leur donner de la motivation par un esprit d’appartenance commun afin de susciter leur dynamisme et leur coopération durable une fois de retour dans leur état d’origine.

Impact sur les PSHM participantes :

- Leur faire vivre un séjour inoubliable porteur de sens et de motivation pour la suite de leur vie ;

- Leur permettre de se rencontrer, entre pairs européens, afin de se confronter amicalement sur une épreuve sportive ou simplement de s’initier, et de favoriser un sentiment d’auto regroupement identitaire ;

- Leur permettre aussi de partager leur handicap et de se mélanger entre pairs « parachutistes » avec les personnes valides afin de favoriser en parallèle le sentiment d’appartenance à une communauté sportive sans frontières de handicap.

H.2.3 : Impact spécifique escompté du projet sur l’extérieur :

Impact commun à tous les non participants (dont le grand public européen) :

- Leur faire connaitre le déroulement et leur faire prendre conscience des résultats obtenus lors du challenge ;

- Leur faire connaitre l’existence et l’accessibilité de HandiFly, et faire évoluer dans l’imaginaire de beaucoup de gens cette image fausse d’un sport qui, sous prétexte qu’il se déroule dans un environnement spécifique extrême, serait seulement réservé à des individus entièrement valides, voire un peu « casse-cou ».

Impact sur les NAC européens non présents au challenge HFEC :

- Les informer des tutorats et aides proposés afin de les aider à mettre en place la pratique du HandiFly dans leur pays ;

- Susciter leur adhésion ultérieure au réseau, à la plateforme et à l’organisation européenne ;

- Susciter leur recherche de partenaires spécialisés dans le handicap.

Impact sur les PSHM européennes et les structures spécialisées :

- Leur faire connaître le déroulement et leur faire prendre conscience des résultats obtenus lors du challenge ;

- Les informer des aides possibles, de l’existence du réseau et de la plateforme européenne ;

- Susciter leur pratique future, et l’adhésion des structures spécialisées au réseau.


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H.3. Diffusion des résultats

Veuillez décrire: le plan de diffusion et les mesures envisagés pour faire connaître les résultats du

projet au sein des organisations participantes et à l’extérieur de celles-ci, la qualité des mesures permettant de garantir la visibilité et la couverture médiatique

de l’événement et du soutien apporté par l’UE (réponse à fournir par les candidats à la manifestation sportive européenne sans but lucratif uniquement) et, le cas échéant, dans quelle mesure le matériel, les documents et les supports produits seront mis gratuitement à disposition et promus au moyen de licences ouvertes (réponse à fournir par les candidats dans le cadre d’un projet de collaboration uniquement),

les plans permettant de garantir la durabilité du projet en montrant la capacité de celui-ci à pérenniser l’impact et à produire des résultats après que la subvention de l’UE a été utilisée (réponse à fournir par les candidats dans le cadre d’un projet de collaboration uniquement).

Le challenge HFEC étant le cœur d’un projet dont la vocation est la dissémination européenne des pratiques HandiFly, ainsi que l’inclusion sociale dont elle est porteuse, il est dans dans l’essence même du projet de prévoir une exploitation maximale des résultats obtenus sur chacune de ses phases.

S’il est en effet question d’activer des « savoir-faire » tout au long du projet, il est aussi prévu sur les trois phases A-B-C de ne pas négliger le « faire savoir ». Une attention très particulière sera déployée afin de faire connaître le déroulement et les résultats du projet.

C’est pour garantir cela que nous avons placé les activités n°5 et 6 transversalement, sur la durée entière du projet.

L’activité n°5 (voir § G.1.1) prévoit la mise à disposition durant un an d’une équipe exécutive de 15 personnes chargée d’organiser le retour d’information et de documentation au fur et à mesure de l’accomplissement des actions du projet.Ce flux d’information une fois compilé puis synthétisé sera formulé afin d’être mis à la disposition des organisations et publics participants, ainsi que des différents médias en liaison avec l’agence de communication Phoebus (activité n°6). Pour les images et photographies qui seront proposées libres de droits, la méthode de transmission utilisée sera le stockage sur un serveur de type Dropbox. Pour ce qui concerne le rédactionnel, des communiqués de presses seront réalisés par l’agence à l’issu de chaque action majeure (ou groupes d’actions).Une fois parvenu aux organisations participantes, ce flux sera aisé à diffuser dans la mesure où ces organisations ont l’habitude de faire de la communication interne en direction de leurs adhérents. Lors de la phase C, la mise en place de la plateforme européenne d’échanges constituera un support supplémentaire de diffusion.Pour atteindre puis convaincre les médias européens extérieurs d’utiliser nos flux d’information, il faudra un engagement approfondi de notre part, d’où la mise à disposition d’une personne dédiée (Monsieur JOUINOT). L’agence de communication Phoebus détient déjà un fichier national de contacts très important et déjà alerté. Les travaux à venir vont consister à étendre ce fichier vers les autres états de l’UE en ciblant spécifiquement sur des contacts susceptibles d’être intéressés par les différents thèmes de notre projet. Dans cette démarche, en plus de nos actions en direct, les NAC participants au challenge HFEC seront sollicités afin de partager leurs fichiers et provoquer des opérations de médiatisation au sein de leur pays d’origine. Il a déjà été expliqué au § F.3.3 (analyse des risques d’échec du projet) en quoi les thèmes portés par le projet possèdent une valeur attractive. Le handicap Développement européen du parachutisme, de l'ascensionnel et du vol en soufflerie en faveur

des personnes en situation de handicap moteur / HFECPage 74 sur 75

et l’inclusion sociale sont des sujets nobles et le parachutisme sportif un sujet choc. Le HandiFly possède de bons atouts afin de franchir la barrière des rédactions. Un autre atout d’importance serait d’obtenir le soutien européen Erasmus+Sport. Associé aux thèmes d’inclusion sociale et d’égalité des chances de notre projet, il renforcerait la crédibilité de nos flux médiatiques. Tout sera mis en œuvre dans ce cas afin de garantir la visibilité du soutien apporté par l’UE.

Les diverses actions qui seront mises en œuvre par l’agence de communication ne sont pas détaillées dans la liste descriptive du projet du § F.1.2, mais elles sont synthétisées dans l’action 6.1. Il est important de rappeler que ces actions seront régulières tout au long des trois phases. L’action 6.1 prévoit l’établissement d’un contrat de sous-traitance entre la FFP et l’agence Phoebus en vue d’établir le plan de communication du projet, de rédiger les communiqués de presse, de diffuser via les web médias de la FFP, d’alimenter les médias en rédactionnels, photographies et films, et plus largement d’assurer la couverture médiatique complète de l’ensemble du projet. Ce contrat prévoit notamment la présence de l’agence lors des évènements championnat de France HandiFly (phase A) et challenge HFEC (phase B). Ainsi que la coordination européenne de toute la post communication du HFEC (phase C).Il est important de préciser que le financement intégral de cette activité n°6 (action 6.1) sera entièrement assumé par la FFP qui investira 5.040€ dans le contrat de sous-traitance.

Parmi les actions destinées à optimiser la couverture médiatique de l’événement, il convient de mentionner aussi l’action 3.16. (« fourniture de rushs aux médias et tournage de reportages sur l'HFEC ») et l’action 4.1. (« post médiatisation du HFEC »). Ces deux actions, en complément du contrat avec Phoebus, permettront de produire des messages de communication de grande qualité. Les reportages qui seront produits sont un facteur essentiel qui contribuera à la diffusion du projet. Ces reportages permettront aussi une appropriation des thèmes par l’ensemble des acteurs ciblés. Les pratiquants handi, les NAC et les structures du réseau européen y verront un renforcement du sens porté par l’activité HandiFly. Les NAC non encore convertis et les publics extérieurs non pratiquants y trouveront de bonnes raisons de s’engager. Enfin les structures spécialisées dans le handicap pourront être tentées de rejoindre le réseau européen de partenaires.


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Documents

Annex Project Descriptionguides.semc.sports.gouv.fr/.../HandiFly-dossier-erasmus.docx · Web viewAchat auprès du sous-traitant : société Adventure. Tarif unitaire (avec accessoires)