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Annexe B : Pratiques exemplaires en matière de prévention de la transmission des infections aiguës des voies respiratoires dans tous les établissements de soins de santé Comité consultatif provincial des maladies infectieuses (CCPMI) Révisée mars 2013

Annexe B : Pratiques exemplaires en matière de ... · de pépaation aux situations d’ugene en santé et ... pour aider les organismes de soins de santé à améliorer la qualité

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  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires

    dans tous les tablissements de soins de sant

    Comit consultatif provincial des maladies infectieuses (CCPMI)

    Rvise mars 2013

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    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 i

    LAgence ontarienne de protection et de promotion de la sant (Sant publique Ontario) est une socit de la Couronne voue la protection et la promotion de la sant de lensemble de la population ontarienne, ainsi qu la rduction des ingalits en matire de sant. En tant quorganisation pivot, Sant publique Ontario met les connaissances et les renseignements scientifiques les plus pointus du monde entier la porte des professionnels de la sant publique, des fournisseurs de soins de sant de premire ligne et des chercheurs. Sant publique Ontario offre un soutien scientifique et technique spcialis en matire de maladies infectieuses et transmissibles, de surveillance et dpidmiologie, de promotion de la sant, de prvention des maladies chroniques et des traumatismes, de sant environnementale et de sant au travail, de prparation aux situations durgence en sant et de services de laboratoires de sant publique dans le but daider les fournisseurs de soins de sant, le systme de sant publique et les ministres partenaires prendre des dcisions et des mesures en connaissance de cause en vue damliorer la sant et la scurit de la population de lOntario.

    Le Comit consultatif provincial des maladies infectieuses sur la prvention et le contrle des infections (CCPMI-PCI) est un comit multidisciplinaire compos de professionnels de la sant possdant de lexpertise et de lexprience en matire de prvention et de contrle des infections. Le comit conseille Sant publique Ontario en matire de prvention et de contrle des infections associes aux soins de sant, en prenant en compte le systme de sant dans son ensemble, des fins de protection des clients/patients/rsidents et des fournisseurs de soins de sant. Le CCPMI-PCI prpare des produits de connaissance sur les pratiques exemplaires qui sont fonds sur des donnes probantes dans la mesure du possible, pour aider les organismes de soins de sant amliorer la qualit des soins et la scurit des clients/patients/rsidents.

    Avis de non-responsabilit lgard des documents sur les pratiques exemplaires Le prsent document a t prpar par le Comit consultatif provincial des maladies infectieuses sur la prvention et le contrle des infections (CCPMI-PCI). Le CCPMI-PCI est un organisme consultatif multidisciplinaire scientifique qui conseille Sant publique Ontario en se fondant sur des faits probants relatifs plusieurs aspects de lidentification, de la prvention et du contrle des maladies infectieuses. Les travaux du CCPMI-PCI reposent sur les meilleures preuves existantes et sont mis jour selon les besoins. Les outils et les documents sur les pratiques exemplaires que le CCPMI-PCI produit sont lexpression de lopinion gnralise de ses membres relativement aux pratiques quils jugent prudentes.

    Modle propos pour citer le document : Agence ontarienne de protection et de promotion de la sant; Comit consultatif provincial des maladies infectieuses; Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires, annexe des Pratiques de base et des prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de soins de sant, Toronto, ON, Imprimeur de la Reine pour lOntario, 2013.

    Initialement publi : septembre 2005

    2ime rvision : aot 2006 3ime rvision : mars 2008

    4ime rvision : mai 2010

    NOTES : Le prsent document vise uniquement tablir des pratiques exemplaires. Nous invitons les tablissements de soins de sant faire le ncessaire pour mettre en uvre ces pratiques afin damliorer la qualit des soins.

    Comit consultatif provincial des maladies infectieuses (CCPMI) Agence ontarienne de protection et de promotion de la sant www.oahpp.ca | Tl. : 647 260-7100 | Courriel : [email protected]

    Le prsent rapport peut tre reproduit sans autorisation, en totalit ou en partie des fins ducatives seulement. Imprimeur de la Reine pour lOntario, 2013 ISBN : 978-1-4606-1939-1

    mailto:[email protected]

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    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 ii

    Annexe des Pratiques de base et des prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de soins de sant

    Ce document est jour en date de fvrier 2013. Le nouveau contenu inclus au document est surlign en mauve dans le texte. Rsum des rvisions importantes :

    Page

    Rvisions

    4 Renseignements supplmentaires sur la grippe et limmunisation

    4-5 Ajout de contre-indications en matire dimmunisation contre la grippe

    6 Nouvelle information sur la coqueluche et limmunisation

    8 Nouvel encadr illustrant la diffrence entre les dmarches active et passive de

    dpistage/surveillance

    9 Information additionnelle sur la faon de procder la surveillance dans les milieux de soins

    actifs et foyers de soins de longue dure.

    11 Nouveau Tableau 1 rsumant lapplication des types de dmarches de dpistage et de

    surveillance des IAVR

    13-14 Nouvelle information sur la dtection des personnes ayant la grippe

    15 Nouvelle information sur la dure des prcautions supplmentaires

    16-17 Rvisions au Tableau 2

    17 Nouvelle section sur les politiques en matire de milieux de travail sains

    24 Rvisions lAppendice A : Algorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus

    des voies respiratoires Prise de dcisions initiale concernant les personnes qui prsentent

    des symptmes

    26 Rvisions lAppendice C : Exemple daffiche utilise pour le dpistage passif des infections

    aigus des voies respiratoires lentre des tablissements de soins de sant

    27-28 Rvisions lAppendice D : Exemple daffiche lintention des visiteurs des tablissements

    de soins de sant

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    Table des matires PRAMBULE .................................................................................................................................................. 2

    INTRODUCTION ............................................................................................................................................ 3

    EXIGENCES GNRALES ................................................................................................................................ 4

    A. Immunisation des fournisseurs de soins de sant ........................................................................... 4

    1. Vaccination antigrippale ............................................................................................................... 4

    2. Immunisation contre la coqueluche ............................................................................................. 6

    B. Surveillance et signalement des infections aigus des voies respiratoires ...................................... 7

    1. Dpistage et surveillance des infections aigus des voies respiratoires ...................................... 8

    2. Consignation et signalement des rsultats de la surveillance .................................................... 12

    C. Interventions pour la prvention et le contrle des infections aigus des voies respiratoires .... 13

    1. Prcautions supplmentaires relatives aux infections aigus des voies respiratoires ............. 13

    2. Politiques en matire de milieux de travail sains ....................................................................... 17

    D. Sommaire des recommandations relatives la prvention et la transmission des infections

    aigus des voies respiratoires (IAVR) dans tous les tablissements de soins de sant ................. 19

    APPENDICES ................................................................................................................................................ 24

    Appendice A : Algorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires

    Prise de dcisions initiale concernant les personnes qui prsentent des symptmes ........................ 24

    Appendice B : Exemple de formulaire de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies

    respiratoires larrive en milieu de soins (dmarche active) ............................................................... 25

    Appendice C : Exemple daffiche utilise pour le dpistage passif des infections aigus des voies

    respiratoires lentre des tablissements de soins de sant ............................................................... 26

    Appendice D : Exemple daffiche lintention des visiteurs des tablissements de soins de sant ...... 27

    Appendice E : Exemple doutil de signalement et de surveillance quotidiennes des infections aigus

    des voies respiratoires pour les rsidents admis en milieu rsidentiel .................................................. 29

    RFRENCES ................................................................................................................................................ 30

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    Abrviations supplmentaires pour la prsente Annexe

    Voir le document intitul Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de soins de sant pour connatre les autres abrviations qui ne figurent pas dans la prsente annexe. IAVR Infection aigu des voies respiratoires PEH Pneumonie extrahospitalire ASPC Agence de la sant publique du Canada RCP Raction en chane de la polymrase

    Glossaire de termes supplmentaires pour la prsente Annexe

    Voir le document intitul Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de soins de sant pour connatre les autres termes qui ne figurent pas dans la prsente annexe. Infection aigu des voies respiratoires (IAVR) : Toute nouvelle apparition d'une infection respiratoire aigu qui pourrait tre transmise par des gouttelettes (par les voies respiratoires suprieures ou

    infrieures), dont les symptmes consistent en une fivre et l'apparition ou l'aggravation d'une toux ou

    d'un essoufflement (anciennement connue sous le nom de maladie respiratoire fbrile ou MRF). Il

    convient de noter qu'il se peut que les personnes ges et immunodprimes ne manifestent pas de

    raction fbrile une infection respiratoire. Dpistage : Mthode normalise de contrle de maladies contagieuses consistant dployer des efforts minutieux pour identifier les personnes qui sont infectes ou qui peuvent ltre. Grappe : Groupement de cas de maladie pendant une priode donne dans une rgion prcise, Ce qui laisse supposer lexistence dune association possible entre les cas eu gard la transmission. closion : Pour les besoins du prsent document, une closion est une augmentation du nombre de cas suprieure au nombre de cas qui surviennent normalement dans un tablissement de soins de sant particulier pendant une priode dfinie.

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    Prambule

    Propos De La Prsente Annexe La prsente annexe sajoute en complment du document du CCPMI intitul Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de soins de sant et porte spcifiquement sur les activits de surveillance et de signalement, et les interventions particulires associes la prvention et au

    contrle des infections aigus des voies respiratoires transmises par gouttelettes dans tous les secteurs des soins de sant, y compris, mais sans sy limiter, les milieux de soins prhospitaliers, les tablissements

    de soins actifs , de soins continus complexes, de radaptation, de soins de longue dure et de soins

    chroniques, les cliniques externes, les organismes de soins domicile, les centres et les cliniques de sant

    communautaires, les cabinets de mdecins, de dentistes et d'autres professionnels de la sant

    rglements, les tablissements de sant autonomes (ESA) et les locaux extrahospitaliers (LEH). La gestion des activits de prvention et de contrle des infections aigus des voies respiratoires est prsente la Section 2.B de Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de soins de sant

    1.

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    Introduction

    Risques et rpercussions des infections aigus des voies respiratoires dans les tablissements de soins de sant

    Les maladies respiratoires infectieuses, comme le rhume, la grippe et la pneumonie, constituent une cause

    majeure de maladie, dabsentisme, de perte de productivit et de dcs. Les closions de grippe et dautres virus respiratoires ont un effet considrable sur les taux de morbidit et de mortalit, les soins prodigus aux clients/patients/rsidents ainsi que le mouvement des clients/patients/rsidents. Des closions de coqueluche sont survenues dans des tablissements de soins de sant, les adultes

    reprsentant la source principale dinfection pour les nourrissons et les enfants hospitaliss5. On a observ

    des cas dacquisition et de transmission de la coqueluche par des fournisseurs de soins de sant lors de plusieurs closions2-4, 6, 7.

    Au Canada, la grippe et la pneumonie extrahospitalire (PEH) entranent 60 000 hospitalisations et 8 000

    dcs par anne, et constituent la principale cause de dcs par suite dune maladie infectieuse8. De nouvelles

    mthodes diagnostiques, par exemple, la raction en chane de la polymrase (RCP), ont dmontr que

    ltiologie virale de la PEH est peut-tre sous-estime9 et que les virus respiratoires surviennent souvent en

    combinaison avec des agents bactriologiques comme le streptococcus pneumoniae10.

    Dans tous les tablissements de soins de sant, il existe un risque important de transmission dIAVR aux

    patients/rsidents et aux fournisseurs de soins de sant, en raison des facteurs suivants :

    le grand nombre de personnes (p. ex. patients/rsidents, membres de la famille, bnvoles,

    visiteurs, fournisseurs de soins de sant) qui circulent dans ces tablissements; la facilit avec laquelle les maladies respiratoires transmises par gouttelettes peuvent se propager

    dune personne une autre11;

    le fait que de nombreux clients/patients/rsidents soient atteints dautres maladies les rendant

    plus susceptibles de souffrir de complications dcoulant dinfections respiratoires; le grand nombre de personnes qui demandent des soins relativement une maladie respiratoire

    ou qui en contractent une dans ces tablissements.

    Le risque pour les clients/patients/rsidents est plus lev dans les tablissements institutionnels, tout

    particulirement :

    dans les foyers de soins de longue dure, qui constituent des milieux ferms o vivent pendant de

    longues priodes de nombreux rsidents gs et fragiles qui souffrent de maladies chroniques;

    dans les units des hpitaux de soins actifs o se trouvent de nombreux patients risque lev.

    Le risque pour le personnel est plus lev dans les tablissements o :

    les gens se prsentent en premier avec leurs symptmes (p. ex. cabinets mdicaux, centres et

    cliniques de sant communautaires, services des urgences); le personnel excute des interventions risque lev pouvant crer des pulvrisations, des

    claboussures ou des arosols (p. ex. thrapies avec arosol de nbulisation, aspiration).

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    Exigences gnrales

    A. Immunisation des fournisseurs de soins de sant Limmunisation contre les maladies vitables par la vaccination fait partie intgrante de tout programme de sant et de scurit au travail. Il a t dmontr que la vaccination antigrippale des fournisseurs de soins de sant rduisait la mortalit et la morbidit chez les clients/patients/rsidents sous leur garde et

    labsentisme chez les fournisseurs de soins de sant pendant la saison grippale12-14.

    Tous les tablissements de soins de sant devraient adopter des politiques de vaccination des fournisseurs

    de soins de sant, qui doivent tre conformes au document Influenza Surveillance Protocol for Ontario

    Hospitals labor conjointement par lOntario Hospital Association et lOntario Medical Association. Ces

    politiques devraient faire de la vaccination antigrippale annuelle une norme de soins et noncer les

    mesures prendre pour protger les patients/rsidents et les fournisseurs de soins de sant (p. ex. rappeler

    aux fournisseurs de soins limportance de se faire vacciner chaque anne, consigner ltat vaccinal de

    chaque personne et exclure du lieu de travail les fournisseurs de soins de sant non vaccins pendant les

    closions).

    Les protocoles de surveillance des maladies transmissibles de lOHA/OMA (en anglais) sont

    accessibles : http://www.oha.com/Services/HealthSafety/Pages/CommunicableDiseasesSurveillanceProtocols.aspx.

    Pour obtenir des renseignements supplmentaires sur les exigences en matire dimmunisation des fournisseurs de soins de sant, voir le document du CCPMI intitul Pratiques exemplaires pour

    les programmes de prvention et de contrle des infections en Ontario, accessible : http://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/FR-infection-prevention-and-control-programs-in-ontario-in-all-health-care-settings-3rd-edition.html

    1. Vaccination Antigrippale La vaccination est la premire ligne de dfense contre la propagation de la grippe. En Ontario, la vaccination est gratuite pour tous les rsidents, fournisseurs de soins de sant et tudiants et peut rduire de faon considrable lincidence et la prvalence de la grippe si elle est administre un pourcentage important de la population15. Des tudes ont rvl que la vaccination antigrippale :

    permet de prvenir la grippe confirme en laboratoire chez environ 70 % ou plus des personnes en bonne sant;

    rduit les symptmes et la dure de la grippe chez les personnes ges16; permet de prvenir au moins 60 % des hospitalisations dues la pneumonie et la grippe chez

    les personnes ges vivant dans la collectivit17; permet de prvenir de 50 60 % des hospitalisations et jusqu 85 % des dcs chez les

    personnes ges vivant en foyer de soins de longue dure12-14, 18.

    Un grand nombre de personnes prsentant un risque lev de complications lies la grippe14 (p. ex. les

    adultes et les enfants atteints daffections chroniques, les personnes ges de plus de 65 ans, les enfants de moins de cinq ans, les personnes souffrant dobsit morbide, les peuples autochtones, les rsidents de foyers de soins de longue dure, les femmes enceintes) reoivent des soins dans des tablissements de

    http://www.oha.com/Services/HealthSafety/Pages/CommunicableDiseasesSurveillanceProtocols.aspxhttp://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/FR-infection-prevention-and-control-programs-in-ontario-in-all-health-care-settings-3rd-edition.htmlhttp://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/FR-infection-prevention-and-control-programs-in-ontario-in-all-health-care-settings-3rd-edition.html

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    soins de sant ontariens. On a dmontr que la vaccination des fournisseurs de soins de sant rduit la

    mortalit, les affections pseudo-grippales et les cas de grippe confirms par srologie chez lensemble des

    clients/patients/rsidents 19. Quatre essais contrls alatoires confirment que les campagnes de

    vaccination grande chelle des fournisseurs de soins de sant sont associes une rduction des infections nosocomiales et notamment du taux de mortalit chez les rsidents de foyers de soins de longue dure12, 13, 18, 20. En soins actifs, deux tudes dobservation ont rvl que des taux plus faibles de vaccination des fournisseurs de soins de sant taient associs un nombre plus lev de cas de grippe dorigine hospitalire confirms en laboratoire21, 22.

    Pour ces raisons, il est tout particulirement important que les fournisseurs de soins de sant soient

    immuniss. Le Comit consultatif national de limmunisation (CCNI) recommande que les personnes risque lev et ceux qui leur prodiguent des soins se fassent vacciner chaque anne

    14. Les organismes de soins de sant devraient avoir un programme dimmunisation des fournisseurs de soins de sant . Les taux de vaccination parmi les fournisseurs de soins de sant en Ontario restent infrieurs 50-60 %

    (donnes du MSSLD), malgr les efforts considrables dploys pour amliorer ces taux. Un nombre croissant d'organisations ont dmontr que les exigences institutionnelles en matire de vaccination au sein des organismes de soins de sant entranent des hausses soutenues des taux de vaccination jusqu plus de 90 %, avec une rduction naturelle minimum du personnel23-26. Des donnes rvlent galement que des consquences plus lourdes entourant le refus de vaccination sont associes des taux de vaccination plus levs chez les fournisseurs de soins de sant27, 28. La vaccination annuelle contre la grippe devrait constituer une condition pour continuer dtre employ ou

    pour tre embauch au sein dun organisme de soins de sant29. La vaccination antigrippale des fournisseurs de soins de sant qui prodiguent des soins directs aux clients/patients/rsidents (notamment les mdecins,

    infirmiers, intervenants durgence, employs des tablissements de soins de longue dure qui ont des

    contacts avec des rsidents, fournisseurs de soins de sant domicile, infirmiers visiteurs et bnvoles) est

    une norme de soins. En labsence de contre-indications au vaccin, le refus de se faire vacciner contre la

    grippe constitue un manquement lobligation de diligence des fournisseurs de soins envers les

    clients/patients/rsidents 14.

    Les milieux de soins de sant, les services de sant au travail et les professionnels devraient unir leurs

    efforts pour amliorer le taux de vaccination des fournisseurs de soins de sant. Afin daider autant que possible le personnel se conformer aux politiques en matire de vaccination antigrippale, les

    tablissements de soins de sant auraient avantage mettre des cliniques de vaccination leur disposition

    sur le lieu de travail30. On devrait encourager les visites rgulires aux tablissements de soins de longue

    dure ou autres milieux qui hbergent des patients sur de longues priodes pour assurer limmunisation annuelle contre la grippe.

    CONTRE-INDICATIONS EN MATIRE DIMMUNISATION CONTRE LA GRIPPE Parmi les contre-indications au vaccin contre la grippe figurent14 :

    toute raction anaphylactique une dose antrieure ou un composant du vaccin; OU

    tout pisode de syndrome de Guillain-Barr confirm par le pass dans les six semaines suivant lobtention du vaccin contre la grippe.

    Les personnes qui ont une allergie aux ufs peuvent ne pas pouvoir recevoir certains types de vaccin en toute scurit14. Il est conseill de consulter un expert.

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    Les fournisseurs de soins de sant prsentant des contre-indications la vaccination contre la grippe

    devraient tre raffects ou se plier dautres mesures afin de protger les clients/patients/rsidents et les

    fournisseurs de soins de sant (p. ex. porter un masque dans les lieux de soins aux

    clients/patients/rsidents) pendant la saison de la grippe29.

    La grossesse ou lallaitement ne sont pas des contre-indications la vaccination antigrippale. On recommande par ailleurs aux femmes enceintes ou qui allaitent de se faire vacciner, puisque les femmes enceintes et les

    nouveau-ns prsentent un risque lev de complications lies la grippe14, 31-33.

    CLOSIONS DE GRIPPE Pendant les priodes dactivit grippale saisonnire, les taux dinfection clinique varient de 10 30 % dans la population en gnral et dpassent les 50 % dans les populations fermes, comme les patients et les rsidents des hpitaux ou de foyers de soins de longue dure. Afin de protger les patients et les rsidents vulnrables durant une closion, il est indispensable dinterdire tout le personnel atteint ou souponn dtre atteint de grippe ou nayant pas t vaccin et ne prenant pas de prophylaxie antivirale de se prsenter au travail19. La prophylaxie antivirale ne doit pas remplacer la vaccination antigrippale annuelle.

    2. Immunisation Contre La Coqueluche La coqueluche est une maladie vitable par la vaccination. Au cours des dernires annes (2004 - 2009), lincidence de la coqueluche a augment en Ontario; les adultes sont de plus en plus considrs comme un rservoir principal de linfection par la coqueluche, surtout pour les nourrissons en milieu hospitalier34. La documentation fait tat dclosions de la coqueluche dans les tablissements de soins de sant2-4, 6, 7. Dans plusieurs cas, des fournisseurs de soins de sant ont t la fois lorigine et victimes de ces closions2, 3, 5-7, 35-37. Limmunisation prcdente contre la coqueluche et des antcdents dinfection naturelle par la coqueluche nentranent pas une immunit la coqueluche la vie durant. Il nexiste aucun test rgulier danticorps permettant de dterminer le statut dimmunit dune personne contre la coqueluche. Tous les fournisseurs de soins de sant qui travaillent avec des clients/patients/rsidents peuvent tre jugs risque dexposition la coqueluche et devraient tre considrs comme des personnes vulnrables38. Il est recommand dadministrer une dose de vaccin contre le ttanos/ la diphtrie/ la coqueluche acellulaire (dcaT) tous les adultes, y compris les fournisseurs de soins de sant.

    Recommandations

    1. La vaccination annuelle contre la grippe devrait constituer une condition pour continuer dtre employ ou pour tre embauch au sein dun organisme de soins de sant. [AI]

    2. La vaccination contre la grippe devrait tre facilement accessible. On devrait en faire la promotion au travail. [AII]

    3. Tous les tablissements de soins de sant devraient adopter des politiques de vaccination des fournisseurs de soins de sant, qui doivent tre conformes au document Influenza Surveillance Protocol for Ontario Hospitals labor conjointement par lOntario Hospital Association et lOntario Medical Association.

  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires

    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 7

    4. Tous les adultes, y compris les fournisseurs de soins de sant, devraient recevoir une dose de vaccin contre le ttanos/ la diphtrie/ la coqueluche acellulaire (dcaT).

    B. Surveillance et signalement des infections aigus des voies respiratoires

    Tous les tablissements de soins de sant devraient adopter et maintenir des pratiques appropries de surveillance, de prvention et de contrle des infections afin de prvenir et de limiter la propagation dinfections respiratoires. Ces pratiques devraient tre aussi courantes que les autres mesures de sant et scurit mises en place dans le milieu de travail.

    Les mesures de surveillance et de signalement des infections aigus des voies respiratoires permettront :

    de prvenir la transmission des infections respiratoires transmises par gouttelettes aux autres

    clients/patients/rsidents et aux fournisseurs de soins de sant; daider les tablissements de soins de sant dtecter et localiser rapidement les grappes

    et les closions dinfections respiratoires courantes; daider les tablissements de soins de sant dtecter et localiser les nouveaux micro-

    organismes ou les micro-organismes virulents lorigine des infections aigus des voies

    respiratoires.

    En 2005, le ministre de la Sant et des Soins de longue dure a mis jour le rglement 56939 de la Loi sur

    la protection et la promotion de la sant40, qui nonce clairement le type de renseignements que les

    hpitaux et les autres tablissements de soins de sant sont tenus de dclarer en ce qui a trait aux

    closions dinfections respiratoires.

    Voir la Loi sur la protection et la promotion de la sant, R.R.O. 1990, Rglement 569, accessible : http://www.e-laws.gov.on.ca/html/regs/french/elaws_regs_900569_f.htm

    En cas dclosion dIAVR, les tablissements de soins de sant devraient prendre les mesures de contrle

    appropries et communiquer avec leur bureau local de sant publique (voir la section B.2. intitule

    Consignation et signalement des rsultats de la surveillance) et suivre les procdures de gestion des closions appropries.

    Voir le document du ministre de la Sant et des Soins de longue dure intitul A Guide to the

    Control of Respiratory Infection Outbreaks in Long-Term Care Homes41 (en anglais) pour des

    directives concernant la prvention, la dtection et la gestion des closions dinfection respiratoire. Accessible ladresse : http://www.health.gov.on.ca/english/providers/pub/pubhealth/ltc_respoutbreak/ltc_respoutbreak.html.

    http://www.e-laws.gov.on.ca/html/regs/french/elaws_regs_900569_f.htmhttp://www.health.gov.on.ca/english/providers/pub/pubhealth/ltc_respoutbreak/ltc_respoutbreak.html

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    1. Dpistage Et Surveillance Des Infections Aigus Des Voies Respiratoires

    Des clients/patients/rsidents, fournisseurs de soins de sant ou visiteurs peuvent introduire des IAVR dans un milieu de soins. Le but du dpistage et de la surveillance est didentifier les personnes porteuses dIAVR qui pourraient constituer un risque pour autrui de faon prendre des mesures prventives pour rduire ou liminer les risques de transmission.

    Les mesures requises relatives au dpistage et la surveillance peuvent tre intgres un algorithme afin

    daider les fournisseurs de soins de sant aiguiller les clients/patients/rsidents et sassurer que les

    mesures prventives sont prises afin de protger les fournisseurs de soins de sant et les autres personnes.

    Voir lAppendice A Algorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires pour connatre lalgorithme de dpistage et de surveillance.

    DPISTAGE DUNE IAVR DANS UN TABLISSEMENT DE SOINS DE SANT

    Le dpistage et la surveillance peuvent tre effectus selon deux types de dmarches : la dmarche passive

    et active (Encadr 1). Chaque milieu de soins de sant devrait laborer des systmes de surveillance fonds

    sur ces deux dmarches.

    ENCADR 1 : Type de dmarche de dpistage/surveillance

    Dmarche de dpistage/surveillance active

    On demande aux clients/patients/rsidents et fournisseurs de soins de sant sils ont des symptmes dinfection ds leur arrive ltablissement de soins de sant.

    La personne qui pose les questions initiales devrait se tenir au moins deux mtres de distance du client/patient/rsident ou fournisseur de soins, ou se protger au moyen dune barrire en verre ou en plexiglas.

    Dans les units rsidentielles ou de soins aux personnes hospitalises des tablissements de sant, on vrifie quotidiennement les symptmes respiratoires des patients/rsidents et on maintient un dossier sommaire des personnes ayant des symptmes.

    Dmarche de dpistage/surveillance passive

    On demande aux clients/patients/rsidents et fournisseurs de soins de sant de sauto-valuer et de sauto-identifier en suivant les consignes indiques sur des affiches.

    Voir lAppendice B Exemple de formulaire de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires pour un modle de formulaire de dpistage et de surveillance pouvant tre adapt selon les besoins de ltablissement de soins de sant.

    Voir lAppendice E : Exemple doutil de signalement et de surveillance quotidienne des infections aigus des voies respiratoires pour un modle de formulaire sommaire de surveillance active pouvant tre adapt selon les besoins de ltablissement de soins de sant.

    Voir lAppendice C Exemple daffiche utilise pour le dpistage passif des infections aigus des voies respiratoires pour un exemple daffiche pouvant tre adapte aux besoins de ltablissement de sant.

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    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 9

    Certains tablissements de soins de sant adoptent la fois la dmarche active et la dmarche passive : ils

    installent des affiches conseillant aux patients/clients/rsidents qui prsentent des symptmes de prendre

    certaines prcautions et chargent les fournisseurs de soins de sant de ltablissement qui constituent le

    premier contact de poser certaines questions afin de confirmer que les clients, les patients ou les rsidents

    ont bien lu et compris les affiches. Ces questions sont tout particulirement importantes lorsque lge, la

    langue ou une invalidit pourrait empcher les clients/patients/rsidents de lire une affiche et de suivre les

    directives. La dcision prise par un tablissement de soins de sant quant la dmarche adopter dpendra de

    lamnagement du bureau ou de la clinique, du type de soins dispenss et des risques de transmission (p.

    ex. un tablissement o les contacts avec les clients/patients/rsidents ont trs rarement lieu en face face

    peut dcider dutiliser une dmarche passive de dpistage et de surveillance). Certains tablissements choisiront dadopter une telle dmarche lorsquil ny a pas dalerte mdicale lchelle mondiale ni dactivit grippale au sein de la collectivit et de privilgier une dmarche plus active lorsque le nombre de cas dIAVR augmente. Les tablissements de soins de sant devraient tre conscients des virus respiratoires actifs dans la collectivit locale.

    Consulter le bulletin sur les virus respiratoires en Ontario (en anglais) pour obtenir des renseignements sur lactivit de ces virus en Ontario. Le bulletin est accessible : http://www.oahpp.ca/resources/ontario-respiratory-virus-bulletin.html.

    Voir le Tableau 1 pour un rsum des types de dpistage/surveillance par population/milieu de soins.

    COMMENT PROCDER LA SURVEILANCE DES IAVR DANS LES TABLISSEMENTS DE SOINS DE SANT

    Entretien initial Il est ncessaire dvaluer chaque patient, rsident ou client durant lentretien initial ltablissement de soins de sant afin de dtecter des symptmes dIAVR et de consigner le fait que lvaluation a eu lieu. Il nest pas ncessaire dinscrire cette information dans un document distinct. Lintensit de la surveillance pourrait augmenter diffrents moments de lanne, selon lactivit des IAVR au sein de la collectivit. Certains tablissements prfrent utiliser un questionnaire (voir lAppendice B Exemple de formulaire de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires) pour consigner leurs activits de dpistage et de surveillance. Dautres prfrent inscrire une note au dossier dun client/patient/rsident lorsque celui-ci est atteint dune IAVR et que des mesures de prvention ont t prises. Surveillance quotidienne continue Les tablissements de soins de sant doivent laborer un processus dvaluation continue pour les rsidents et les patients admis conformment lvaluation des risques relatifs aux pratiques de base, pour identifier

    toute nouvelle apparition de symptmes dIAVR. Un outil de signalement ou de surveillance dinfection simplifiera lidentification et le suivi des rsidents et des patients souffrant dune IAVR. Parmi les autres mthodes de dpistage figurent les rapports du personnel infirmier, les examens de dossier, les rondes de personnel de prvention et de contrle des infections dans les units de soins infirmiers, lutilisation doutils de surveillance dans les units de soins infirmiers, les rapports de laboratoire ou de radiologie, lexamen des traitements et les observations cliniques.

    http://www.oahpp.ca/resources/ontario-respiratory-virus-bulletin.html

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    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 10

    Voir lAppendice E Exemple doutil de signalement et de surveillance quotidiennes des infections

    aigus des voies respiratoires pour un modle de fiche pouvant tre utilise afin de suivre

    lvolution des IAVR dans un tablissement de soins de sant. Chaque nouveau cas dIAVR dclar dans ltablissement de soins de sant doit donner lieu une enqute. Lorsquun nouveau cas dIAVR est identifi chez un patient/rsident, il faut dterminer si linfection a t acquise dans ltablissement et les mesures appropries doivent tre prises pour contenir linfection et vrifier sil y a dautres cas. Dpistage des IAVR chez les fournisseurs de soins de sant Les fournisseurs de soins de sant qui ont des symptmes dIAVR devraient aviser leur gestionnaire et le signaler au service de sant et scurit au travail ou autre service dsign. Les gestionnaires qui font face des grappes de fournisseurs de soins de sant atteints dIARV devraient en aviser le service de sant et scurit au travail et le service de prvention et de contrle des infections.

    DPISTAGE DUNE IAVR EN MILIEU DE SOINS DOMICILE Le dpistage et la surveillance chez les personnes recevant des soins domicile devraient seffectuer de faon suivie laide dun certain nombre de mthodes. Par exemple :

    Lorsquun patient ncessitant des prcautions accrues en matire de prvention et de contrle des infections reoit son cong de lhpital, le personnel hospitalier devrait veiller ce que ce renseignement soit transmis lorganisme fournissant des soins domicile et demander au patient ou un membre de sa famille den informer le fournisseur de soins domicile.

    Lorganisme charg des soins devrait tlphoner tout nouveau client dans les 24 heures

    prcdant la premire visite pour lui demander sil prsente des symptmes dIAVR et lui

    demander daviser le personnel de soins domicile si des symptmes respiratoires apparaissent. Si

    lorganisme ne peut joindre un client par tlphone, le fournisseur de soins de sant devrait alors

    lui poser ces questions avant de lui offrir ses services. Au cours des visites ultrieures, on pourra demander au client (ou un membre de sa famille) de

    sauto-valuer afin de dtecter des symptmes dIAVR et daviser le fournisseur de soins domicile

    lorsque celui-ci se prsente au domicile. Le personnel peut galement commencer chaque visite en

    demandant au client sil prsente des symptmes dIAVR. Le type de dmarche adopte par un organisme dpendra de lanciennet du client (patient nouveau ou de longue date) et de sa capacit (ou de celle de sa famille) de sauto-valuer. Lorsquun client bnficiaire de soins domicile prsente les symptmes dune IAVR, le personnel doit utiliser des mesures de prvention

    appropries, y compris des prcautions contre la transmission par gouttelettes ou par contact (voir le

    Tableau 2).

    Voir la section 2.B du document Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les

    tablissements de soins de sant pour des dtails concernant les prcautions contre la transmission

    par gouttelettes ou par contact. Accessible : http://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/routine-practices-and-additional-precautions.html.

    http://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/routine-practices-and-additional-precautions.htmlhttp://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/routine-practices-and-additional-precautions.html

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    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 11

    Tableau 1 : Sommaire de lapplication des types de dpistage/surveillance des IAVR

    MILIEU DE SOINS DE SANT/POPULATION

    SURVEILLANCE SYSTMATIQUE

    (en labsence dclosion)

    CLOSION OU INCIDENCE DIAVR AU SEIN DE LA COLLECTIVIT

    APPENDICE RFRENCE

    ACTIVE (p. ex.

    dossier, outils crits)

    PASSIVE (p. ex.

    affiche, auto-

    valuation)

    Soins prhospitaliers Surveillance active B

    Service des urgences

    Surveillance passive larrive, surveillance active au moment du triage

    B, C

    Soins actifs units de soins aux personnes hospitalises

    Surveillance active E

    Soins de longue dure, Soins continus complexes, tablissement de radaptation

    Surveillance active pour la dure de lclosion/incidence accrue

    E

    Soins ambulatoires (p. ex. cliniques, cabinets de mdecins)

    Surveillance active pour la dure de lclosion/incidence accrue

    C

    Visites domicile Surveillance active B

    Adultes Surveillance passive (auto-dclaration)

    C

    Visiteurs Surveillance passive (affiche et auto-dclaration)

    C

    Recommandations

    5. Le dpistage et la surveillance peuvent tre effectus selon une dmarche active, passive ou combine. [CIII]

    6. Tous les tablissements de soins de sant devraient sassurer de pouvoir recenser les cas dIAVR et de dtecter les grappes ou les closions dIAVR. [CIII]

    7. Tous les clients, les patients et les rsidents qui se prsentent un tablissement de soins de sant devraient faire lobjet dune valuation relative aux symptmes dIAVR au moyen de lalgorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires . [CIII]

    8. Les clients qui reoivent des soins leur domicile devraient faire lobjet dune valuation relative aux symptmes dIAVR au moyen de lalgorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires . [CIII]

    9. Les tablissements de soins de sant devraient effectuer des valuations quotidiennes continues des patients hospitaliss/rsidents afin de dceler la prsence de symptmes dinfection aigu des voies respiratoires. [BII]

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    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 12

    2. Consignation Et Signalement Des Rsultats De La Surveillance

    Le signalement est ncessaire pour sassurer que les tablissements de soins de sant, les fournisseurs de

    soins de sant et les responsables de la sant publique dtiennent linformation dont ils ont besoin pour

    prvenir la propagation des IAVR et contrler ces infections. Chaque tablissement de soins de sant doit

    laborer un cadre de signalement afin de sassurer que les exigences en matire de signalement sont

    respectes.

    SIGNALEMENT DES CLIENTS/PATIENTS/RSIDENTS AUX PRISES AVEC UNE IAVR

    Les mdecins et administrateurs/directeurs dtablissement doivent aviser les responsables de la sant publique des clients/patients/rsidents qui ont ou pourraient avoir une maladie dclaration obligatoire et des closions dIAVR39. Le personnel infirmier/les units de soins aux personnes hospitalises devraient rapporter les nouveaux cas dIAVR parmi les patients hospitaliss/rsidents au service de prvention et de contrle des infections. Les tablissements de soins de sant qui font face une closion dIAVR doivent transmettre linterne et

    lexterne linformation sur ses activits de surveillance lorsquun patient/rsident est transfr un autre

    milieu de soins. Les responsables de la sant publique doivent tre aviss rapidement des situations suivantes en milieu de soins de sant :

    grappes inusites de cas dIAVR; cas isols dIAVR lorsque le patient a voyag dans un pays o un avis a t mis par lAgence de la

    sant publique du Canada; cas isols dIAVR lorsque le patient est entr en contact avec une personne ayant voyag dans un

    tel pays.

    Une communication efficace avec les responsables de la sant publique aidera cerner rapidement une

    closion.

    Pour en savoir plus sur les renseignements dclarer aux responsables de la sant publique, consulter le Rglement 569 pris en application de la Loi sur la protection et la promotion de la sant, accessible : http://www.search.e-laws.gov.on.ca/en/isysquery/c5473138-a93a-48For 13-867b-9bcf4f15ec6d/1/frame/?search=browseStatutes&context=

    Pour en savoir plus sur les conseils de sant aux voyageurs de lAgence de la sant publique du

    Canada, consulter : http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/notices-avis/index-fra.php

    SIGNALEMENT DES PROFESSIONNELS DE LA SANT AUX PRISES AVEC UNE IAVR Un contact troit entre la PCI et la SST est essentiel la gestion aprs lexposition et la gestion des

    closions, et notamment au dpistage des contacts29. Afin de protger le droit des fournisseurs de soins de

    sant la confidentialit, les services de sant et de scurit au travail dclareront les grappes de

    fournisseurs de soins de sant de faon non nominative au service de prvention et de contrle des

    infections.

    http://www.search.e-laws.gov.on.ca/en/isysquery/c5473138-a93a-48For%2013-867b-9bcf4f15ec6d/1/frame/?search=browseStatutes&context=http://www.search.e-laws.gov.on.ca/en/isysquery/c5473138-a93a-48For%2013-867b-9bcf4f15ec6d/1/frame/?search=browseStatutes&context=http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/notices-avis/index-fra.php

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    Les services de sant et de scurit au travail ou un service dsign doivent aviser les responsables de la

    sant publique des fournisseurs de soins de sant qui ont ou pourraient avoir une maladie dclaration

    obligatoire et des closions dIAVR parmi les fournisseurs de soins de sant40. Si lIAVR a t acquise en

    milieu de travail, on doit aussi en informer le ministre du Travail et la Commission de la scurit professionnelle et de lassurance contre les accidents du travail (CSPAAT).

    Voir la Loi sur la protection et la promotion de la sant pour connatre les exigences de signalement prvues par la loi. La loi est accessible : http://www.e-laws.gov.on.ca/html/statutes/french/elaws_statutes_90h07_f.htm.

    Voir la Loi sur la sant et la scurit au travail pour connatre les exigences de signalement des IAVR acquise en milieu de travail. Accessible : http://www.e-laws.gov.on.ca/html/statutes/french/elaws_statutes_90o01_f.htm.

    Recommandations

    10. Ltablissement de soins de sant veillera ce que tous les fournisseurs de soins de sant qui ont des contacts avec un client, un patient ou un rsident souffrant de symptmes dIAVR sachent quils doivent prendre des prcautions contre lexposition aux gouttelettes et les contacts. [BII]

    11. Chaque tablissement de soins de sant devrait avoir une politique autorisant un professionnel des soins de sant assujetti la rglementation de prendre les prcautions supplmentaires appropries ds lapparition des symptmes et de maintenir ces prcautions jusqu ce que le laboratoire fournisse les rsultats confirmant ou infirmant le diagnostic. [BII]

    12. Une fois que la ncessit de mettre en uvre des mesures de prcaution contre les gouttelettes et les contacts a t tablie, on doit en informer toutes les units recevant des patients/rsidents et tous les services de diagnostic. [CIII]

    C. Interventions pour la prvention et le contrle des infections aigus des voies respiratoires

    1. Prcautions supplmentaires relatives aux infections aigus des voies respiratoires

    Afin de protger les fournisseurs de soins de sant, les clients/patients/rsidents et toute autre personne

    qui se trouve lintrieur dun tablissement de soins de sant, on doit grer le cas des personnes qui se

    prsentent avec des symptmes lis une IAVR selon les pratiques de base et prendre les prcautions

    appropries contre la transmission par gouttelettes et contacts. On doit se rappeler que certaines personnes ayant une IAVR pourraient ne pas avoir de fivre, qui dpend de lhte et de facteurs pathognes42. Les fournisseurs de soins de sant devraient rester trs conscients du fait que, durant la saison de la grippe, les personnes qui ont des maladies cardio-pulmonaires aigus dapparence non infectieuses (p. ex. maladie cardiaque, maladie pulmonaire obstructive chronique exacerbe ou asthme) pourraient

    http://www.e-laws.gov.on.ca/html/statutes/french/elaws_statutes_90h07_f.htmhttp://www.e-laws.gov.on.ca/html/statutes/french/elaws_statutes_90h07_f.htmhttp://www.e-laws.gov.on.ca/html/statutes/french/elaws_statutes_90o01_f.htmhttp://www.e-laws.gov.on.ca/html/statutes/french/elaws_statutes_90o01_f.htm

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    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 14

    avoir la grippe43-47 et que seulement la moiti des patients admis lhpital pour la grippe prsentent des symptmes classiques47. Les mesures spcifiques de PCI relatives aux pratiques de base et prcautions contre lexposition aux gouttelettes et les contacts incluent ce qui suit :

    fournir un dsinfectant pour les mains base dalcool, des masques et des mouchoirs aux

    comptoirs de rception;

    demander au client/patient/rsident de pratiquer lhygine des mains (p. ex. se laver les mains avec

    un dsinfectant pour les mains base dalcool); demander au client/patient/rsident de respecter ltiquette respiratoire lorsquil tousse ou ternue :

    dtourner le visage des autres; se couvrir le nez et la bouche laide dun mouchoir; jeter immdiatement dans la poubelle les mouchoirs aprs leur utilisation; se laver les mains immdiatement aprs avoir jet les mouchoirs.

    Sil peut le tolrer, demander au client/patient/rsident de porter un masque afin de protger les

    autres clients/patients/rsidents ou les fournisseurs de soins de sant dans les aires dattente

    communes : toutefois, tous les clients/patients/rsidents ne supportent pas le port du masque (p. ex. les

    enfants, les personnes ayant des problmes respiratoires chroniques, les personnes atteintes

    de dmence); si des masques ne sont pas disponibles ou sils ne sont pas tolrs, on encouragera les

    clients/patients/rsidents employer dautres mthodes pour se couvrir le nez et la bouche

    lorsquils ternuent ou toussent (un mouchoir en papier par exemple).

    Maintenir une sparation spatiale d'au moins deux mtres : isoler le client/patient/rsident dans une pice spare loin des aires dattentes bondes;

    maintenir une distance dau moins deux mtres avec les autres clients/patients/rsidents.

    Les patients qui reoivent des soins actifs devraient dans la mesure du possible tre placs dans

    une chambre individuelle. Si aucune chambre individuelle nest disponible, voir la Section 2.B. et

    lAnnexe C du document Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les

    tablissements de soins de sant pour les prises de dcisions concernant un autre type

    dhbergement. Les personnes ayant une IAVR ne devraient pas visiter de patients/rsidents.

    Le Tableau 2 rsume les prcautions supplmentaires en matire de prvention et de contrle des infections requises pour soccuper des clients/patients/rsidents souffrant dune IAVR en milieu de soins de sant. Pour des informations dtailles, consulter le document Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de soins de sant.

    Voir lAnnexe N du document Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les

    tablissements de soins de sant pour connatre la liste des infections qui ncessitent la prise de

    prcautions contre les contacts et lexposition aux gouttelettes : http://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/routine-practices-and-additional-precautions.html.

    http://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/routine-practices-and-additional-precautions.htmlhttp://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/routine-practices-and-additional-precautions.html

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    DURE DES PRCAUTIONS Les prcautions supplmentaires devraient tre maintenues en place jusqu ce que le risque de transmission du micro-organisme ou de la maladie soit limin. Lorsque les priodes de transmissibilit sont connues, les prcautions peuvent tre interrompues au moment appropri. Maintenir les prcautions supplmentaires jusqu ce quon ait accs ltiologie de lIAVR. Au moment dobtenir ltiologie, adopter les prcautions supplmentaires appropries (voir l'Annexe N, intitule Syndromes cliniques, tats de sant et niveau de prcautions ncessaires, dans le document Pratiques de base et prcautions supplmentaires dans tous les tablissements de sant : http://www.oahpp.ca/fr/resources/pidac-knowledge/best-practice-manuals/routine-practices-and-additional-precautions.html). Si on ne peut dterminer dtiologie, rvaluer quotidiennement et cesser les prcautions quand : le patient vient dun tablissement qui fait face une closion dinfection respiratoire, na pas de

    symptme et na pas eu dexposition au microorganisme depuis la fin de la priode dincubation; le patient a reu un diagnostic autre quune infection respiratoire qui explique ses symptmes (p. ex.

    bactrimie, urosepsis confirme); ltat du patient samliore (p. ex. toux, essoufflement, exigences relatives la FiO2, respiration

    sifflante, expectoration) et la fivre est passe

  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires

    pour tous les tablissements de soins de sant | mars 2013 16

    Tableau 2 : lments qui composent les prcautions contre les contacts et lexposition aux gouttelettes dans le cas dinfections aigus des voies respiratoires (les interventions numres sajoutent aux pratiques de base)

    lment Soins actifs Soins continus complexes

    Soins de longue dure

    Units de soins ambulatoires/ cliniques

    Soins domicile

    Hbergement Possibilit douvrir la porte Sans objet

    Chambre individuelle dote dinstallations de toilette individuelles et dun vier privilgie

    Le patient/rsident doit, dans la mesure du possible, demeurer dans sa chambre ou l'espace du lit ou porter un masque (s'il le tolre) s'il tousse moins de deux mtres des autres patients/rsidents, et ce, jusqu' ce qu'il ne soit plus contagieux.

    Il faut loigner le client/patient de la salle dattente et le placer le plus tt possible dans une chambre individuelle, ou maintenir une distance de deux mtres entre lui et les autres personnes.

    Le regroupement en cohorte des personnes ayant une infection confirme par le mme agent infectieux peut tre acceptable.

    Tirer le rideau rparateur Le patient doit porter un masque tout le long de la visite et se laver les mains.

    Le patient doit tre confin dans sa chambre, sauf des fins diagnostiques, thrapeutiques ou d'ambulation.

    Affichage Oui Sans objet

    Protection du visage

    deux mtres du clients/patient/rsident

    Gants Pour toutes les activits accomplies dans la chambre/l'espace

    Pour les soins directs (voir le glossaire)

    Blouse Pour toutes les activits au cours desquelles la peau ou les vtements entreront en contact avec le patient ou son environnement.

    Pour les soins directs (voir le glossaire)

    Matriel et objets dans lenvironnement

    rserver au patient si possible

    Nettoyer et dsinfecter les objets partags Selon les pratiques de base Le dossier du patient (papier ou lectronique portatif) ne doit pas tre plac

    dans la chambre.

    Nettoyage de lenvironnement

    Nettoyage prvu. Nettoyer frquemment les surfaces qui ont t touches dans la salle de bain et lespace du lit avant darrter les mesures de prcaution pour un client/patient/rsident ayant une infection virale des voies respiratoires confirmes.

    Nettoyage mnager ordinaire

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    lment Soins actifs Soins continus complexes

    Soins de longue dure

    Units de soins ambulatoires/ cliniques

    Soins domicile

    Enlever et faire nettoyer tous les rideaux (rideaux sparateurs, rideaux de douche) lorsquils sont visiblement souills, et pour le nettoyage suivant le cong ou le transfert.

    Transport Limiter le transport, moins quil ne soit ncessaire pour pratiquer des procdures diagnostiques ou thrapeutiques

    Sans objet

    Le client/patient/rsident doit porter un masque durant le transport. Le personnel de transport porte des gants et une blouse pour les contacts directs avec les client/patient/rsident durant le transport. Nettoyer et dsinfecter le matriel utilis pendant le transport aprs lutilisation.

    Communication

    Les prcautions prendre avant le transfert doivent tre communiques de manire efficace au patient, aux familles, aux autres services, aux autres tablissements et aux services de transport avant le transfert.

    2. Politiques en matire de milieux de travail sains

    Les programmes de PCI et de SST doivent reposer sur une troite collaboration pour diminuer le risque

    dinfections associes aux soins de sant chez les clients, les patients, les rsidents et les fournisseurs de

    soins de sant29.

    La grippe et les autres virus respiratoires (p. ex. VRS, mtapneumovirus, coronavirus, rhinovirus), qui pourraient causer des symptmes du rhume chez les adultes en sant, peuvent causer des infections des voies respiratoires infrieures chez les clients/patients/rsidents ayant une comorbidit, les nourrissons/les jeunes enfants et les personnes ges frles48-51. Les fournisseurs de soins de sant qui ont une IAVR et travaillent auprs de clients/patient/rsidents peuvent causer et faire perdurer des closions.

    Les politiques de gestion de la prsence au travail devraient permettre aux fournisseurs de soins de sant de rester la maison lorsquils sont atteints dune IAVR susceptible de se propager dans le milieu de soins de sant. Tous les tablissements de soins de sant devraient expliquer clairement que les fournisseurs de soins de sant ne devraient pas se prsenter au travail lorsqu'ils prsentent des symptmes dIAVR. Si un fournisseur de soins commence avoir des symptmes alors quil est au travail, il devrait rentrer la maison. Les gestionnaires ou superviseurs qui souponnent une IAVR chez un membre de leur personnel devrait aiguiller le membre vers le service de sant et de scurit au travail ou le renvoyer la maison.

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    Recommandations

    16. Les tablissements de soins de sant devraient avoir tabli des mthodes pour aviser le service de prvention et de contrle des infections de ce qui suit : a) la prsence des patients ou rsidents qui sont admis avec une IAVR ou qui contractent une

    IAVR, de sorte quil puisse surveiller la situation; b) toute grappe dIAVR chez les fournisseurs de soins de sant ou des patients/rsidents. [BII]

    17. Les fournisseurs de soins de sant qui manifestent des symptmes dIAVR devraient signaler leur tat aux services de sant et de scurit au travail ou au service dlgu. [BII]

    18. Le service de prvention et de contrle des infections alertera les services de sant et de scurit au travail en ce qui concerne les grappes de cas dIAVR chez les patients/rsidents de sorte quils puissent surveiller les fournisseurs de soins de sant. Les services de sant et de scurit au travail alerteront (de faon non nominative) le service de prvention et de contrle des infections au sujet des grappes de cas dIAVR au sein des fournisseurs de soins de sant. [BII]

    19. Les employeurs sont tenus de dclarer au Comit mixte de la sant et de la scurit ou la personne dlgue toute infection acquise en milieu de travail.

    20. Les administrateurs dtablissements de soins de sant, les laboratoires, et les mdecins communautaires et traitants devraient faire un signalement au mdecin hyginiste local lorsquun client/patient/rsident a une nouvelle IAVR, ET a voyag rcemment dans un pays o une alerte mdicale a t lance par lAgence de la sant publique du Canada; OU contact avec une personne qui a une IAVR et a voyag rcemment dans un pays o une alerte mdicale a t lance. REMARQUE : il nest pas ncessaire dobtenir une confirmation en laboratoire avant de procder au signalement.

    21. Les administrateurs dtablissements de soins de sant, les laboratoires, et les mdecins communautaires et traitants sont tenus de faire un signalement au mdecin hyginiste local dans les situations suivantes :

    a) ltiologie dune infection aigu des voies respiratoires est une maladie dclaration obligatoire;

    OU b) il existe une closion ou une grappe de cas dinfection aigu des voies respiratoires dans un

    tablissement de sant. 22. Si un fournisseur de soins de sant contracte une infection acquise en milieu de travail, son

    employeur doit dclarer le cas au ministre du Travail conformment aux lois sur la sant et la scurit au travail.

    23. Si un fournisseur de soins de sant contracte une infection acquise en milieu de travail, son employeur doit dclarer le cas la Commission de la scurit professionnelle et de lassurance contre les accidents du travail (CSPAAT) dans les trois (3) jours ouvrables suivants.

    24. Toutes les mthodes de signalement externe doivent respecter les lois pertinentes, y compris la Loi sur la protection et la promotion de la sant, la Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la sant, la Loi sur la sant et la scurit au travail et la Loi de 1997 sur la scurit professionnelle et lassurance contre les accidents du travail.

  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires pour tous les tablissements de soins de

    sant | Mars 2013 19

    D. Sommaire des recommandations relatives la prvention et la transmission des infections aigus des voies respiratoires (IAVR) dans tous les tablissements de soins de sant

    Ce tableau rcapitulatif vise soutenir lautovaluation interne du lieu de soins des fins damlioration de la qualit. Ce rsum pourra tre utilis titre doutil de vrification de la conformit.

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    A. IMMUNISATION DU PERSONNEL

    1. La vaccination annuelle contre la grippe devrait constituer une condition pour continuer dtre employ ou pour tre embauch au sein dun organisme de soins de sant. [AI]

    2. La vaccination contre la grippe devrait tre facilement accessible. On devrait en faire la promotion au travail. [AII]

    3. Tous les tablissements de soins de sant devraient adopter des politiques de vaccination des fournisseurs de soins de sant, qui doivent tre conformes au document Influenza Surveillance Protocol for Ontario Hospitals labor conjointement par lOntario Hospital Association et lOntario Medical Association.

    4. Tous les adultes, y compris les fournisseurs de soins de sant, devraient recevoir une dose de vaccin contre le ttanos/ la diphtrie/ coqueluche acellulaire (dcaT).

    B. SURVEILLANCE ET SIGNALEMENT DES INFECTIONS AIGUS DES VOIES RESPIRATOIRES

    5. Le dpistage et la surveillance peuvent tre effectus selon une dmarche active, passive ou combine. [CIII]

    6. Tous les tablissements de soins de sant devraient sassurer de

  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires pour tous les tablissements de soins de

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    pouvoir recenser les cas dIAVR et de dtecter les grappes ou les closions dIAVR. [CIII]

    7. Tous les clients, les patients et les rsidents qui se prsentent un tablissement de soins de sant devraient faire lobjet dune valuation relative aux symptmes dIAVR au moyen de lalgorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires . [CIII]

    8. Les clients qui reoivent des soins leur domicile devraient faire lobjet dune valuation relative aux symptmes dIAVR au moyen de lalgorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires . [CIII]

    9. Les tablissements de soins de sant devraient effectuer des valuations quotidiennes continues des patients hospitaliss/rsidents afin de dceler la prsence de symptmes dinfection aigu des voies respiratoires. [BII]

    10. Ltablissement de soins de sant veillera ce que tous les fournisseurs de soins de sant qui ont des contacts avec un client, un patient ou un rsident souffrant de symptmes dIAVR sachent quils doivent prendre des prcautions contre lexposition aux gouttelettes et les contacts. [BII]

    11. Chaque tablissement de soins de sant devrait avoir une politique autorisant un professionnel des soins de sant assujetti la rglementation de prendre les prcautions supplmentaires appropries ds lapparition des symptmes et de maintenir ces prcautions jusqu ce que le laboratoire fournisse les rsultats confirmant ou infirmant le diagnostic. [BII]

  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires pour tous les tablissements de soins de

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    12. Une fois que la ncessit de mettre en uvre des mesures de prcaution contre les gouttelettes et les contacts a t tablie, on doit en informer toutes les units recevant des patients et tous les services de diagnostic. [CIII]

    C. INTERVENTIONS POUR LA PRVENTION ET LE CONTRLE DES INFECTIONS AIGUS DES VOIES RESPIRATOIRES 13. On devrait demander aux clients/patients/rsidents souffrant de

    symptmes dIAVR qui se prsentent un tablissement de soins de

    sant pour y recevoir des soins de pratiquer lhygine des mains, de

    porter un masque, de pratiquer ltiquette respiratoire et dattendre

    dans un endroit distinct ou de se tenir une distance dau moins

    deux mtres des autres clients/patients/rsidents et du personnel. [AII]

    14. Dans la mesure du possible, les patients prsentant des symptmes dIAVR qui sont hospitaliss devraient tre placs dans une chambre individuelle et les prcautions contre les contacts et lexposition aux gouttelettes devront tre prises. [AII]

    15. Dans le cas des rsidents bnficiaires de soins de longue dure qui ne sont pas logs dans une chambre individuelle, il faut prendre des prcautions contre les contacts et lexposition aux gouttelettes, et tirer les rideaux sparateurs. (AII) Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires pour tous les tablissements de soins de sant de lOntario (mai 2010. [AII]

    16. Les tablissements de soins de sant devraient avoir tabli des mthodes pour aviser le service de prvention et de contrle des infections de ce qui suit : a) la prsence des patients ou rsidents qui sont admis avec une

  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires pour tous les tablissements de soins de

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    IAVR ou qui contractent une IAVR, de sorte quil puisse surveiller la situation; and

    b) toute grappe dIAVR chez les fournisseurs de soins de sant ou des patients/rsidents. [BII]

    17. Les fournisseurs de soins de sant qui manifestent des symptmes dIAVR devraient signaler leur tat aux services de sant et de scurit au travail ou au service dlgu. [BII]

    18. Le service de prvention et de contrle des infections alertera les services de sant et de scurit au travail en ce qui concerne les grappes de cas dIAVR chez les patients/rsidents de sorte quils puissent surveiller les fournisseurs de soins de sant. Les services de sant et de scurit au travail alerteront (de faon non nominative) le service de prvention et de contrle des infections au sujet des grappes de cas dIAVR au sein des fournisseurs de soins de sant. [BII]

    19. Les employeurs sont tenus de dclarer au Comit mixte de la sant et de la scurit ou la personne dlgue toute infection acquise en milieu de travail.

    20. Les administrateurs dtablissements de soins de sant, les laboratoires, et les mdecins communautaires et traitants devraient faire un signalement au mdecin hyginiste local lorsquun client/patient/rsident a une nouvelle IAVR, ET a voyag rcemment dans un pays o une alerte mdicale a t lance par lAgence de la sant publique du Canada; OU contact avec une personne qui a une IAVR et a voyag rcemment dans un pays o une alerte mdicale a t lance.

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    REMARQUE : il nest pas ncessaire dobtenir une confirmation en laboratoire avant de procder au signalement.

    21. Les administrateurs dtablissements de soins de sant, les laboratoires, et les mdecins communautaires et traitants sont tenus de faire un signalement au mdecin hyginiste local dans les situations suivantes : a) ltiologie dune infection aigu des voies respiratoires est une

    maladie dclaration obligatoire; b) OU il existe une closion ou une grappe de cas dinfection aigu des voies respiratoires dans un tablissement de sant.

    22. Si un fournisseur de soins de sant contracte une infection acquise en milieu de travail, son employeur doit dclarer le cas au ministre du Travail conformment aux lois sur la sant et la scurit au travail.

    23. Si un fournisseur de soins de sant contracte une infection acquise en milieu de travail, son employeur doit dclarer le cas la Commission de la scurit professionnelle et de lassurance contre les accidents du travail (CSPAAT) dans les trois (3) jours ouvrables suivants.

    24. Toutes les mthodes de signalement externe doivent respecter les lois pertinentes, y compris la Loi sur la protection et la promotion de la sant, la Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la sant, la Loi sur la sant et la scurit au travail et la Loi de 1997 sur la scurit professionnelle et lassurance contre les accidents du travail.

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    pour tous les tablissements de soins de sant | Mars 2013 24

    Appendices

    Appendice A : Algorithme de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires Prise de dcisions initiale concernant les personnes qui prsentent des symptmes

    * Il se peut que les personnes ges et les personnes immunodficientes naient pas de raction fbrile une infection respiratoire, ainsi la prsence dun nouveau problme de toux ou dessoufflement peut tre suffisante pour inciter prendre plus de prcautions. Les fournisseurs de soins de sant devraient rester conscients du fait que durant la saison de la grippe, les personnes qui prsentent des symptmes de maladie cardio-pulmonaire aigu ou dasthme sans symptmes dinfection respiratoire pourraient avoir contract la grippe. ** Vous trouverez la liste jour des conseils de sant aux voyageurs ladresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/pub-fra.php.

    Prendre des prcautions contre la transmission par gouttelettes ou par contact (hygine des mains, protection du visage, gants blouse)

    Souffrez-vous dune toux ou dun essoufflement nouveau ou plus grave que dhabitude?

    Vous sentez-vous fivreux?

    Demander au patient de :

    se laver les mains

    porter un masque pendant quil attend dtre examin, sil le tolre

    dattendre dans une zone isole si possible ou de se tenir deux mtres des autres patients ou des fournisseurs de soins de sant

    valuation des risques lis au voyage : Avez-vous voyag au cours des 14

    derniers jours? O?**

    Avez-vous t en contact avec une personne malade qui a voyag au cours des 14 derniers jours? quel endroit cette personne a-t-elle voyag?

    Signaler immdiatement aux services de sant publique par tlphone tout cas de dplacement dans un pays o un avis mdical t mis et/ou lorsquil y a une closion possible dinfections aigus des voies respiratoires

    Remettre plus tard toute intervention non urgente qui produit des gouttelettes (p. ex. soins dentaires)

    Prendre les prcautions appropries si la procdure est ncessaire (c.--d. urgente)

    valuation

    Dpistage

    Signalement

    Traitement/Prcautions

    Non une ou aux deux questions

    Prodiguer les soins selon les pratiques de base

    Oui lune ou lautre des questions lies au voyage

    Oui aux deux questions

    Oui aux deux questions*

    http:///www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/pub-fra.php

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    Appendice B : Exemple de formulaire de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires larrive en milieu de soins (dmarche active)

    Questionnaire de dpistage et de surveillance des infections aigus des voies respiratoires

    (i) Avez-vous une toux ou un essoufflement nouveau ou plus grave que dhabitude?

    Dans la ngative, mettez fin au dpistage (aucune autre question). Dans laffirmative, posez la question suivante.

    (ii) Au cours des 24 dernires heures, vous tes-vous senti dans un tat fivreux*, avez-vous eu des tremblements ou des frissons?

    Dans la ngative, prenez la temprature; si elle est suprieure 38 C, posez les questions suivantes, sinon mettez fin au dpistage (aucune autre question).

    Dans laffirmative, prenez la temprature et posez la question suivante.

    *REMARQUE : Il est possible que certaines personnes, comme les personnes ges ou les personnes immunodprimes, ne souffrent pas de fivre.

    Si la rponse aux deux questions (i) et (ii) est affirmative ou si la rponse la question (i) est affirmative et que la temprature est suprieure 38 C, prenez les

    prcautions contre la transmission par gouttelettes ou par contact et avisez le service de prvention et de contrle des infections

    (iii) Est-ce que lun des noncs suivants est vrai?

    Avez-vous voyag au cours des 14 derniers jours? quel endroit**?

    Au cours des 14 derniers jours, avez-vous t en contact avec une personne malade qui a voyag? quel endroit cette personne a-t-elle voyag**?

    **Pour une liste des pays faisant actuellement lobjet dalertes mdicales par lAgence de la

    sant publique du Canada, consultez :

    http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/notices-avis/index-fra.php

    Pour des renseignements supplmentaires, consultez votre bureau local de sant publique.

    Le service de prvention et de contrle des infections doit aviser par tlphone les responsables de la sant publique dans le cas o une personne atteinte aurait voyag dans un pays o est survenue une alerte mdicale ou lorsquil y a une possibilit dclosion ou de grappe de cas.

    http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/notices-avis/index-fra.php

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    Appendice C : Exemple daffiche utilise pour le dpistage passif des infections aigus des voies respiratoires lentre des tablissements de soins de sant

    REMARQUE : Toutes les affiches installes dans un tablissement de soins de sant devraient tre

    traduites dans toutes les langues prdominantes ou courantes de la collectivit en question.

    Veuillez lire attentivement

    Avez-vous une toux ou un essoufflement NOUVEAU ou PLUS GRAVE que dhabitude?

    Vous sentez-vous fivreux?

    Si vous avez rpondu OUI ces DEUX questions et tes un patient : Lavez-vous les mains

    ET Si vous avez la toux, mettez un masque ou un papier mouchoir devant

    votre bouche quand vous toussez ET

    Parlez-en immdiatement une rceptionniste ou une infirmire

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    Appendice D : Exemple daffiche lintention des visiteurs des tablissements de soins de sant

    ATTENTION VISITEURS Cet tablissement est aux prises avec une

    closion de maladie respiratoire.

    NE RENDEZ PAS VISITE UN PATIENT SI VOUS TES MALADE.

    Si vous avez le rhume ou des symptmes pseudogrippaux comme de la fivre, des coulements nasaux, une toux ou des douleurs musculaires, ne

    rendez pas visite un patient tant que vos symptmes nont pas cess.

    LAVEZ-VOUS LES MAINS.

    Lavez-vous les mains avant et aprs votre visite.

    Veuillez utiliser le dsinfectant pour les mains base dalcool offert.

    PRSENTEZ-VOUS LA RCEPTION DS VOTRE ARRIVE.

    Rapportez-vous au personnel infirmier ds votre arrive dans une unit.

    LIMITEZ VOS VISITES UNE PERSONNE.

    NOUS VOUS REMERCIONS DE VOTRE COLLABORATION!

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    ATTENTION VISITEURS Notre collectivit connat une hausse du taux de

    maladies respiratoires.

    NE RENDEZ PAS VISITE UN PATIENT SI VOUS TES MALADE.

    Si vous avez le rhume ou des symptmes pseudogrippaux comme de la fivre, des coulements nasaux, une toux ou des douleurs musculaires, ne

    rendez pas visite un patient tant que vos symptmes nont pas cess.

    LAVEZ-VOUS LES MAINS.

    Lavez-vous les mains avant et aprs votre visite.

    Veuillez utiliser le dsinfectant pour les mains base dalcool offert.

    LIMITEZ VOS VISITES UNE PERSONNE.

    NOUS VOUS REMERCIONS DE VOTRE COLLABORATION!

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    Appendice E : Exemple doutil de signalement et de surveillance quotidiennes des infections aigus des voies respiratoires pour les rsidents admis en milieu rsidentiel

    Date : ___________________ Unit du patient : _______________ Page ____ of _____ Le prsent formulaire doit tre mis jour chaque quart de travail. Toute NOUVELLE apparition de symptmes de la fivre* ET de toux ou dessoufflement, ou tout NOUVEAU diagnostic clinique/radiologique de pneumonie chez des rsidents doit immdiatement tre dclar au mdecin traitant et au service de prvention et de contrle des infections.

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    http://www.oahpp.ca/resources/documents/pidac/RPAP_2012%20Revision_ENGLISH_2012-12-

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  • Annexe B : Pratiques exemplaires en matire de prvention de la transmission des infections aigus des voies respiratoires

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