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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 17 JANVIER 2018 - N°4771 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Près de 40 millions de DA dérobés Page 6. TIZI-OUZOU H OLD - UP À LA POSTE DE T IMIZART «Finaliser le transfert de la gestion de l’eau des APC à l’ADE» Page 4. AOKAS BLOCAGE DE L ’APC SANTÉ A U 2 E JOUR DE LA GRÈVE Ça ne se calme pas chez Benghabrit ÉDUCATION G RÈVE DU C NAPESTE À B ÉJAÏA ET SIT - IN DES CONSEILLERS D ORIENTATION À B OUIRA La nouvelle ère Saâdi a commencé ! JS KABYLIE A LORS QUE B ELKALEM A ÉTÉ QUALIFIÉ , G UITOUNE PAS ENCORE Page 24. Mobilisation chez les paramédicaux Les élus chargent le nouveau maire Page 5. Page 5. Page 2. CINQ PROJETS D’ALIMENTATION EN GAZ DÉGELÉS Page 3. RAMDANE HAOUCHÈNE DIRECTEUR DE L ’ADE DE B OUIRA BÉJAÏA APRÈS LA PLAIDOIRIE DE HATTAB CHEZ LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE

APRÈS LA PLAIDOIRIE DE HATTAB CHEZ LE … · BÉJAÏA APRÈS LA PLAIDOIRIE DE HATTAB CHEZ LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE. RTS ... sables kabyles n’ont pas ... convenu que l’enfant

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 17 JANVIER 2018 - N°4771 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

SN

111

2-38

42

Près de 40 millions de DA dérobésPage 6.

TIZI-OUZOU HOLD-UP À LA POSTE DE TIMIZART

«Finaliser letransfert de lagestion de l’eaudes APC à l’ADE»

Page 4.

AOKASBLOCAGE DE L’APC

SANTÉAU 2E JOUR DE LA GRÈVE

Ça ne se calme paschez Benghabrit

ÉDUCATION GRÈVE DU CNAPESTEÀ BÉJAÏA ET SIT-IN DES CONSEILLERSD’ORIENTATION À BOUIRA

La nouvelle ère Saâdi a commencé !JS KABYLIE ALORS QUE BELKALEM A ÉTÉ QUALIFIÉ, GUITOUNE PAS ENCORE

Page 24.Mobilisation chezles paramédicaux

Les élus chargentle nouveau maire

Page 5.

Page 5.

Page 2.

CINQ PROJETS D’ALIMENTATIONEN GAZ DÉGELÉS

Page 3.

RAMDANE HAOUCHÈNEDIRECTEUR DE L’ADEDE BOUIRA

BÉJAÏA APRÈS LA PLAIDOIRIE DE HATTAB CHEZ LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 18 Max : 17 Max : 17 Max : 13

Min : 06 Min : 04 Min : 02 Min : 03QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONMERCREDI 17 JANVIER 2018 N°4771

Et pour cause, les respon-sables kabyles n’ont pasenvoyé son dossier à temps

à cette instance faute de…connexion inter net. Par consé-quent, le joueur n’a pas été quali-fié, contrairement a Belkalem, quia été pour tant le dernier à avoirsigné avant-hier dans la soirée.Une situation pour le moins inat-tendue, mettant les dir igeants duclub le plus titré d’Algér ie dansl’embar r as. A signaler que ledéfenseur, qui a pr is par t à laséance d’entraînement d’hier, n’a

été mis au courant de sa non-qua-lification qu’au début de l’après-midi d’hier.

«Je compte sur

les dirigeants et

la compréhension

de la FAF»

Voulant connaître l’avis du joueursur cette question, nous avons pr isattache lui : «Que voulez-vous queje vous dise… Cette affaire estd’ordre administratif et je comptesur les dir igeants pour trouverune solution. Je compte aussi surla compr éhension de la FAF.J ’espère que le problème ser ar églé», souhaite l’ex-joueur deTadjenanet.

Benabderrahmane

en appelle à la FAF

Le président intér imaire, NassimBenabder rahmane, n’est pas resté

les bras croisés concernant le casGuitoune. En effet, aussitôtinformé de la non-qualification dujoueur, il a sollicité la Fédérationalgér ienne de football ( FAF) ,pour tenter de trouver une issue àce problème. Joint au téléphoneau début de l’après-midi d’hier,Benabder r ahmane indique :«Guitoune n’a pas été qualifié, carson dossier n’a pas été envoyé àtemps. Faute de connexion, lesecr étaire a dû patienter pourpouvoir transmettre le dossier dujoueur à la LFP. Je saisirai la FAF,pour demander une dérogation».

Saadi a dirigé sa

première séance hier

Au plan spor tif, après la séance dela repr ise effectuée avant-hier, lesKabyles se sont entr aînés hiermatin au stade du 1er Novembre.La séance a été marquée par la

présence du nouvel entraîneur desJaune et Ver t, Nouredine Saâdi,qui a pr is le temps de s’entreteniravec ses poulains, avant d’enta-mer le boulot. Côté effectif, AliGuitoune, a effectué sa toute pre-mière séance d’entraînement avecses nouveaux coéquipiers. En revanche, l’autre nouvellerecrue, Essaïd Belkalem, ne s’estpas entraînée avec le groupe. Il aeu une discussion avec le coachSaâdi au terme de laquelle il a étéconvenu que l’enfant de Meklacommencera ce matin le travail.En effet, les Kabyles s’entraîne-ment encore aujour d’hui etdemain, avant d’affronterl’USMB at home, vendredi à par -tir de 16 heures.

Regroupement demain

Par ailleurs, à l’issue de la derniè-re séance, prévue demain jeudi,les Kabyles rentreront en regrou-pement au niveau d’un hôtel de laville, en prévision du match del’USMB. Un duel lors duquel leséquipier s de Redouani doiventimpérativement sor tir le grandjeu, pour espérer s’extirper duventre mou du classement et gla-ner des marches.

Réunion direction -

staff technique

aujourd’hui

Sur un autre plan, les dir igeantsde la JSK se réuniront aujour -d’hui avec les deux entraîneursNouredine Saâdi et HakimBoufenar a. Selon une sourceproche de la direction, plusieurssujets seront abordés entre lesdeux par ties lors de ce conclave, ycompr is les contr ats des deuxconcernés avec le club. Selon tou-jour s notre source, Saâdi etBoufenar a devront signer descontrats qui courent jusqu’à la finde cet exercice spor tif.

M. L.

L’ÈRE SAADI A COMMENCÉ !JS KABYLIE Alors que Belkalem a été qualifié, Guitoune pas encore

Le coureur algér ien YoucefReguigui a pr is la 3e place de

la première étape de la coursecycliste La Tropicale AmissaBongo au Gabon (15-21 janvier ),longue de 146 kilomètres entreKango et Lambaréné. Le sociétai-re de l'équipe algéro-belge Sovac-Natura4Evera a franchi la lignéed'ar r ivée au spr int avec un tempsde 03h41:52, der r ière Adr ien Petit(FRA/Direct Energie) et le vain-

queur de l'étape l'Allemand LucasCarstensen (GER/Bike Aid), avecle même temps. La deuxièmeétape sera disputée mardi entreNdendé et Fougamou (175 km).La for mation algéro-belge" Sovac-Natura4Ever" , classée endivision UCI Continentale, s'estfor tement renforcée avec la pré-sence des coureur s de renomscomme Youcef Reguigui qui cou-rait jusque-là au sein de la forma-

tion Wor ld Tour" Dimension Data" . Cetteéquipe est formée de sixcoureur s : YoucefReguigui (Algér ie),Islam Mansour i(Algér ie), MohamedBouzidi (Algér ie),Evr ar d Laurent(Belgique), AlexanderGeuens (Belgique) etDer iaux Flor ian (France).

Tropicale Amissa Bongo (1ère étape)

Le Comité de mise en œuvre installé

Le président de la Fédérationalgér ienne de football (FAF),

Kheireddine Zetchi a procédé celundi à l’installation du Comitéde mise en œuvre et de suivi desrecommandations du Symposiumsur le renouveau du footballalgér ien, a indiqué l' instancefédérale sur son site officiel. ' 'Ce comité se veut comme leprolongement du symposiumqui s’est déroulé les 11 et 12décembre 2017 dont les recommandations issuesdes ateliers sont appeléesà être mises en œuvre avec leconcours des pouvoirs publics' ' ,a écr it la FAF. Selon la mêmesource, le Comité est présidé par Rachid Gasmi, membre duBureau fédéral et président ducomité d’organisation dusymposium. ' 'Le comité estcomposé de Reda Abdouch,Yacine Ould Moussa, AbdennourHamici, Djamel Rachedi,Mourad Boutadjine et HakimHemaïdi. Ce comité ne seracependant pas fermé et resteraouver t à toutes les compétencesissues du monde du football etdes institutions nationales' ' aajouté la même source. Le président de la FAFa rappelé les espoirs et attentesde la famille du football algér iennés du Symposium sur le renou-veau du football algér ien et lanécessité de veiller à leur concré-tisation. ' ' Il a recommandé lanécessité de distinguer les recom-mandations relevant des compé-tences du Bureau fédéral decelles qui relèvent de l’assembléegénérale de la FAF et de cellesdont la mise en œuvre nécessitela collaboration des pouvoirspublics' ' a fait savoir l' instancefédérale. De son côté, Gasmi arappelé à l’assistance ' 'qu’uneréunion a déjà eu lieu la semainepassée afin de déblayer le ter rainet qu’un plan de travail a été missur pied avec des tâches dévoluesà chacun des membres ducomité' ' . Le Comité tiendra desréunions cycliques et présenterades rappor ts pér iodiques au pré-sident de la FAF et au Bureaufédéral.

FAFSymposium surle foot algérien

CYCLISME

Youcef Reguigui à la 3e place

Nouvellementrecruté par la JSK,

Guitoune n’a pas été qualifié par

la LFP, du moinsjusqu'à hieraprès-midi.

GUITOUNE hier lors de la séanced’entrainement matinale au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou.

BÉJAÏA Faute de cohabitation

En effet, bon nombre d’exécutifs com-munaux n’ont toujours pas été ins-tallés, entre autres à El-Flaye,

Taour ir t Ighil, Adekar, Tamridjt, Aokas,Fenaia et Tichy. Concernant la communede Boudjellil, le vote fut annulé à cause,pour rappel, des évènements qui ont secouécette localité le jour du scrutin. Côté admi-nistration, on rétorque : «Le wali ne peutintervenir dans ce genre de situations et ilappar tient aux élus de s’entendre sur lacomposante de l’exécutif dans l’intérêt deleurs concitoyens qui les ont élus». C’estdire que les amendements du code commu-nal de 2016 et le retour du fameux ar ticle65, momentanément bloqué en 2012 suite àune modification dans la loi organique por -tant régime électoral, n’auront finalementr ien réglé. Et si le ministre de l’Intér ieur amaintes fois insisté sur la démocratie par ti-cipative concernant la future révision ducode communal, prévue pour le premiersemestre 2018, le blocage, qui minent lamajor ité des communes, demeure un pro-blème kafkaïen qu’il est urgent de régler.Plusieur s maires furent élus, le 23novembre, avec des major ités relatives etsont contraints de tisser des alliances afinde constituer leur équipe communale. Ils seretrouvent ainsi - et c’est le cas dans plu-sieurs municipalités de Béjaïa - avec desvice-présidents et des présidents de com-missions issus des autres listes. Et c’est ceblocage qui caractér ise beaucoup d’APC

puisque aucun maire n’accepte que sa listesoit marginalisée par une «coalition» desautres membres. Résultat, plusieurs APC se

trouvent toujours sans exécutif communaldans la wilaya.

Rachid Z.

Près de deux moisaprès les élections

locales du 23 novembredernier, le spectre des

blocages refait surfacedans plusieurs APC de

la wilaya de Béjaïa.

Mercredi 17 janvier 2018L’ÉVÉNEMENT2

Plusieurs municipalités sans exécutifs communaux

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Les présidents des commissions permanentes installésLes présidents des neuf commissions per -

manentes de l’APW de Béjaïa ont étéinstallés, avant-hier, par les mandataires decette institution élue lors d’une session ordi-naire, a-t-on appr is d’un communiqué signépar le P/APW, Mehenni Haddadou, d’obé-dience FFS. Le vieux par ti de l’opposition,disposant d’une major ité relative avec 21sièges sur les 43 que renferme l’APW deBéjaïa, s’est emparé de la présidence de sixcommissions, à l’issue d’une opération devote qui s’est déroulée au siège de l’APW, enprésence des élus des autres formations poli-tiques, selon le même document. Le FLN,qui a obtenu 7 sièges à l’APW de Béjaïa lorsdes élections locales du 23 novembre dernier,der r ière le RCD (10 sièges), présidera, quantà lui, les trois commissions restantes. AzibiMebrouk, d’obédience FFS, est le plus jeuneélu à l’APW de Béjaïa à être installé par sespaires à la tête d’une commission. Agé de 34ans, il assurera la présidence de la commis-sion de l’Éducation, enseignement supér ieuret formation professionnelle. Cinq autresélus FFS présideront, respectivement, lescommissions Économie et finances; Jeunesse,spor t, culture, affaires cultuelles et sociales;Aménagement du ter r itoire et transpor t;

Développement local, équipement, investisse-ment et emploi et Communication et techno-logie de l’information. Quant aux troisautres commissions, à savoir Urbanisme ethabitat; Santé, hygiène et protection de l’en-vironnement; Hydraulique, agr iculture,forêts, pêche et tour isme, elles seront pré-sidées par des élus du FLN. Pour rappel,l’exécutif de l’APW de Béjaïa est composé dedeux vice-présidents issus de la formationpolitique du FFS et d’un autre élu du FLN.Avec le parachèvement et la mise en placedes structures de l’APW de Béjaïa, les prési-dents des commissions permanentes se met-tent au travail pour rattraper le grandretard qu’accuse la wilaya en matière dedéveloppement local. L’achèvement des pro-jets structurants, à l’instar de la pénétranteautoroutière et de l’échangeur des Quatrechemins, ou encore le raccordement en gazde ville et la concrétisation des milliers deprogrammes de logement, toutes formulesconfondues, sont autant de dossiers sur les-quels la nouvelle APW doit veiller. Elle estaussi appelée à plaider pour la levée du geld’autres projets impor tants, comme le CHUde Béjaïa et le complexe pétrochimique.Boualem S.

APW de Béjaïa

AOKAS Blocage

à l’APC

Cela fait près de deux mois depuis que lesélections municipales ont eu lieu et pour-

tant, plusieurs assemblées communales n’ontpas encore leurs exécutifs faute de consensus.Parmi celles-ci, la station balnéaire d’Aokasdont le président, d’obédience RCD, a été ins-tallé dans ses fonctions durant la premièresemaine du mois de décembre dernier. Il s’estemparé du poste de maire car sa liste a obtenutrois sièges et quelques voix de plus par rap-port à celles du FFS et de l’alliance TAJ, quiont obtenu le même nombre de sièges. Aprèsavoir tenté d’installer son exécutif, deuxsemaines après son installation, l’édile commu-nal a été désavoué par une douzaine d’élus surquinze qui composent l’assemblée qui se sontconstitués, implicitement, en groupe d’opposi-tion. Moins d’une semaine plus tard, deux élusdélégués par leurs pairs ont déposé, sur lebureau du maire, une proposition dans laquelleils lui suggèrent une gestion collégiale avecl’implication de neuf élus issus de quatre listesdifférentes dans l’exécutif, la délégation et laprésidence des commissions permanentes.N’ayant reçu aucune réponse à leur offre,quelques élus commencent à faire du bruitpour convaincre la population de leurs bonnesintentions. C’est le cas des élus de la liste del’alliance TAJ qui ont placardé, avant-hier, unedéclaration dans laquelle ils reprochent aumaire «de vouloir faire dans la temporisationpour tenter de dresser la population contre tousles élus afin de les amener à accepter qu’ilimpose ses colistiers dans l’exécutif. Ceci nepourra en aucun cas marcher, feront-ils remar-quer, car il y va de l’intérêt suprême de lapopulation à laquelle ils font, soulignent-t-ils,le serment d’être vigilants et à ses côtés pouréviter la dilapidation de la commune.» Le len-demain, c’est au tour des élus du RND d’affi-cher, à la vue de la population, une déclarationdans laquelle ils dénoncent «le comportementdu maire qui fait la sourde oreille et continue àfaire perdre un temps précieux à la commune,car cela ne travaille pas l’intérêt de la popula-tion d’Aokas.» Cette réaction des élus de l’op-position est venue suite à la sortie médiatiquedu maire qui avait déclaré à un confrère que lesélus ne veulent pas travailler avec lui maisqu’ils veulent aller vers le blocage. Dans moinsd’une semaine, cela fera un bimestre depuisque les nouveaux élus à l’APC d’Aokas sontconnus et pourtant le bout du tunnel est appa-remment loin pour qu’ils entament tousensemble le travail auquel ils ont été désignéspar la population.A Gana.

Le maire pointé du doigt

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BÉJAÏA Après la plaidoirie de Hattab chez le ministre de l’Énergie

Mercredi 17 janvier 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

Cinq projets de gaz dégelés

Une rencontre dur antlaquelle les projets encours ou en suspens de

ce secteur ont été passés enrevue. Selon la chargée de com-munication, «c’est suite à l' in-tervention du wali auprès duministère de l'Energie, à qui il aprésenté un rappor t détaillé surle secteur et dans lequel il avaitargumenté l’urgence de raccor -der au gaz naturel les localitéssituées en zones de montagne,que cinq projets ont été dégeléssur les 16 suspendus». Une nou-velle qui ne peut que réjouir lespopulations des dites com-munes. Par ailleur s, l’année2017 a été marquée par le relan-cement du projet de raccorde-ment au gaz naturel des localitésde Souk El-Tenine, Melbou etZiama Mansour ia, qui était àl’ar rêt depuis 2005. Douze opé-rations de mise en service du gazont également été effectuées auprofit de 7 314 foyers. Selon lesstatistiques mises en ligne par lacellule de communication de la

wilaya, le nombre de communesraccordées au gaz naturel dansla wilaya est désormais de 22.La longueur du réseau de distr i-bution posé est de 3 515 Km et lalongueur du réseau de distr ibu-tion en cours est de 1 610 Km.

Pour r appel, le ministre del’Intér ieur a accordé, égalementsur demande du wali MohamedHattab, une rallonge de 100 mil-liar ds de centimes pour lawilaya, dans le cadre des com-pléments des distr ibutions

publiques et du programme deslotissements sociaux, le constatayant été fait sur le retard qu’aenregistré Bejaïa en matière deraccordement, notamment desvillages, au gaz et à l’électr icité.

Rachid Z.

Le secteur del'énergie dans la

wilaya de Béjaïa aété examiné, hier,lors d'un conseil

de wilaya présidépar le wali

Mohamed Hattab.

Le blocage de certaines APC, pourquoi ? d’ordrePointS. Ait Hamouda

L’électeur ça sert à quoi à part jeter sonbulletin dans l’urne quand il n’est pas

suivi à travers les promesses dont il a étéinondé durant la campagne électorale ?Eh bien ! Visiblement, à pas grand chose.Combien d’APC sont bloquées parégocentrisme politicien. Ce qui laissesubodorer une bagarre sans enjeux, sinoncelui de sanctionner le citoyen. Commentexpliquer autrement cette mascarade ?Certainement par une fanfaronnadevigoureuse qui peut coûter chère au citoyen

et partant à toute la commune. Pourquoibloquer lorsque le suffrage a été clair et sanstache, de l’avis des oppositions en coursecomme de la majorité. Que l’on s’arrêteun moment à ce qui fait agiter bien descommunes dans les wilayas de Tizi-Ouzou,Bouira et Béjaïa. La première, est d’ordre«boulitique», pas politique, pour la simpleraison d’empêcher l’APC de fonctionnernormalement, sans moi il n’existe pasd’exécutif communal. La deuxième estplutôt liée à la mentalité de certains élus qui ont une image farfelue de ce qu’estune commune. Et enfin, la troisième, la

personnalité de ces gus à vouloir bloquerpour bloquer et tant pis pour tout le monde.Ce qui revient à dire que ce beau mondes’en tape des considérations économiques,sociales, culturelles qui font le pied de grueen attendant que ça se débloque. Il arrive que par vanité des partis et même desindépendants, se soient crus indispensablesau point de coincer leurs APC, afin de nelui permettre de prendre aucune décision.Aucune assemblée ne peut fonctionnernormalement tant qu’elle n’a pas réussi àdesigner paisiblement son ossature exécutive.Pire, elle ne peut ni délibérer, ni valider, ni

annuler un marché. Elle est paralysée pardes opportunistes qui ne veulent pas du tout le bien à leur localité. Ils laissent leurcommune dans la panade et bombent letorse, comme des coqs, quand ils rencontrentleurs électeurs. Réalisons que lorsqu’il y amaldonne dans la confection des listes dès le départ, certes, mais qu’ils fassent bon cœurcontre mauvaise fortune et reviennent à laraison en rendant leurAPC opérationnelleet le reste viendra tout seul…S. A. H.

Collectivités locales

L'inspecteur général du ministère del'Intérieur, des Collectivités locales

et de l'Aménagement du territoire, SadiniAbderrahmane a indiqué lundi qu'une ren-contre nationale regroupant les présidentsd'APW et d'APC sera organisée jeudi pro-chain au centre international des confé-rences Abdelatif Rahal à Alger, pour exa-miner les axes stratégiques relatifs audéveloppement local durable. Dans lecadre des festivités de célébration de la51e Journée nationale de la commune quicoïncide avec la promulgation de la loirelative à la commune le 18 janvier 1967,"le ministre de l'Intérieur, des collectivitéslocales et de l'aménagement du TerritoireM. Noureddine Bedoui, présidera une ren-contre nationale d'orientation au profit desprésidents d'APW et d'APC issues des dernières élections municipales du 23novembre dernier, où seront examinés les axes et les grandes lignes stratégiquesdevant être suivis par les élus locaux pourrelancer le développement local durable",a déclaré M. Sadini à l'APS. Cette ren-contre qui marque le début du mandat desprésidents d'APW et d'APC en présence deministres de plusieurs secteurs, est "impor-tante" d'autant que plusieurs présidentsd'APW et d'APC exercent pour la premièrefois leurs fonctions à la tête d'assembléesélus", a souligné le même responsable. La rencontre permettra, selon M. Sadini,de mettre l'accent sur "la poursuite del'amélioration du fonctionnement des ser-vices de la commune", notamment "l'acti-vation de la fonction économique" de lacommune, outre "l'attachement aux nou-veaux principes du développement localdurable basés sur l'utilisation des énergiesfavorables à l'environnement", et l'accélé-ration du processus de modernisation desservices communaux et des infrastructurespubliques. A l'occasion de la Journéenationale de la commune, un programme"riche" sera mis en place au niveau de lacommune de Berraki (à l'ouest d'Alger),mercredi prochain. Le choix de cette com-mune est dicté par des considérations"symboliques" notamment les sacrificesénormes qu'elle a consentis au cours de ladécennie noire" outre le fait qu'elle symbo-lise la réussite de la Charte de paix et deréconciliation nationales" initiée par leprésident de la République, AbdelazizBouteflika en 2005, à travers l'adhésionde ses citoyens à cette démarche". Sadini aajouté qu'il sera procédé, à cette occasion,au "lancement" du service du guichet élec-tronique unique au niveau de la communede Berraki et à l'inspection de plusieursstructures au niveau du quartier de BenTalha qui "a vécu des évènements drama-tiques dans les années 90 et qui est aujour-d'hui un bel exemple de développement".

Rencontrenationale desprésidents d'APWet d'APC demain

L’industrie, les services et le BTPH ont le plus embauché

19 900 chômeurs placés par l’AWEM en 2017En 2017, les secteurs de l’industr ie, des

services et du BTPH sont, selon l’agencede wilaya de l’emploi de Béjaïa, les pluspourvoyeurs de postes de travail. «Durantl’année 2017, 20 683 offres d’emploi ont étéenregistrées dans le cadre classique, dont : lesecteur d’activité de l’industr ie avec 7076postes d’emploi offer ts, soit 34.21% , les ser -vices 6790, soit 32.83% , le BTPH 6464, soit31.26% et l’agr iculture avec 353 postesoffer ts, soit 1.71% », indique l’agence dewilaya de Béjaïa de l’emploi dans son bilanannuel 2017. Dans le même document, il res-sor t que le secteur pr ivé tend à détrôner lesecteur public avec des offres d’emploi deplus en plus impor tantes dans tous les sec-teurs d’activité. «Le secteur pr ivé reste lepremier secteur pourvoyeur de postes d’em-ploi avec 17 915 offres, soit 86% . Le resteprovient du secteur public avec 1682 offresd’emploi, soit 8% . 5% du secteur pr ivéétr anger repr ésentant une offre de1086postes», ajoute-t-on de même source.

Pendant la même pér iode, poursuit-on, cesont au total 19 900 demandeurs d’emploisqui ont été placés, dont 16 845 dans le cadreclassique (494 CDI et 16 351 CDD). «1434demandeurs d’emploi ont été or ientés versle secteur public et le reste est dir igé vers lesecteur pr ivé national (15 033) et étranger(378)», précise-t-on. En matière d’inser tionprofessionnelle, l’AWEM de Béjaïa faitsavoir que «1592 demandeurs d’emploi, àsavoir 1088 en contr at d’inser tion desdiplômés (CID), 449 dans le cadre ducontrat d’inser tion professionnelle (CIP), 55en contrat formation-emploi (CFI) et 1463dans le cadre des contrats de travail aidés(CTA) ont été r éalisés durant la mêmepér iode». Il reste, cependant, que plus de lamoitié des demandeurs d’emplois à Béjaïan’ont jusqu’à maintenant pas la chanced’être placés, soit dans le secteur pr ivé oupublic. Ainsi, dur ant l’exercice écoulé,quelque 28 306 demandeurs d’emplois ontété enregistrés par les services de l’AWEM

de Béjaïa, qui précise que pas moins de 2189offres d’emploi sont restées insatisfaites. Lamême agence offre également un nouveauservice aux demandeurs d’emploi à mêmede les aider à mieux maitr iser les techniquesde recherche d’emploi. Dans ce chapitre, descentaines de demandeurs d’emploi ont étéinitiés aux techniques de rédaction de CV oude lettres de motivation et à la préparationd’entretien d’embauche. Il faut dire au pas-sage que les chiffres communiqués par cetorganisme sont loin de refléter la réalité duter rain. Avec les cohor tes des nouveauxdiplômés des universités et des centres deformation, le nombre de jeunes sans emploipeut allègrement dépasser les statistiques del’AWEM. Cela malgré tous les dispositifsmis sur pied par les pouvoirs publics dansl’optique d’inverser la courbe du chômage,notamment dans les régions où l’investisse-ment, qu’il soit public ou pr ivé, est quasi-inexistant.

F.A.B.

M. RAMDANE HAOUCHÈNE, directeur de l’ADE de Bouira

La Dépêche de Kabylie :Lainsser Averkane a, depuistoujours, été très mal exploitée. Avec l’ADE, pourrait-on espérer unemeilleure rationalisationde cette ressource ?

Ramdane Haouchène : Assurément,le débit de la source LainsserAverkane est très impor tant encette pér iode hivernale et le wali adécidé de confier la gestion decette source à l’ADE, une initiati-ve que nous saluons.Actuellement, l’ADE est sur le ter -rain pour gérer équitablement laressource hydr ique. Qui dit géreréquitablement dit éviter les déper -ditions et assurer une distr ibutionpour tous les villages et communesalimentés par la source. Nousessayerons de faire le maximumavant l’été et nous nous attelons àpréparer la pér iode estivale dèsmaintenant. La Direction des res-source en eau a demandé un dia-gnostique complet au Contr ôletechnique hydraulique (CTH), dela source jusqu’à l’utilisateur,pour appor ter des améliorationsdu captage et des conduites.Cer tains tronçons et des vannessont à remplacer et nous sommes àpied d’œuvre pour les refaire,pour préparer l’ar r ivée de l’été.Nous avons, également, recensétous les villages en amont de cettesource dans la région de Sahar idj.Des localités qui sont alimentées àpar tir de la conduite pr incipale etdont nous devons rationnaliser laressource. Nous ne sommes pascontre le fait de fournir de l’eau àdes foyers mais la plupar t des

habitants de cette contrée, de parle fait qu’ils ne paient pas l’eau, nedisposent même pas de robinetschez-eux. L’eau se déverse et serépand dans la nature alors quede notre côté, nous tentons d’assu-rer l’équité dans la répar tition dece précieux liquide.

Avez-vous entamédes travaux de réfectionsur les différents réseaux AEP ?

Nous sommes à pied d’œuvre pourattr ibuer à chaque village sonquota, en réalisant une conduitevers un nouveau réservoir qui esten train d’être construit au niveaude Sahar idj. Ce nouveau réservoirde 1 000 m3 va énormément nousfaciliter la gestion. Actuellement,toutes les localités sont alimentéesà par tir de la conduite pr incipalemais dor énavant, ces villagesseront raccordés à ce réservoiravec une conduite disposant d’unevanne. Nous pourrons, ainsi, maî-tr iser le volume alloué pourchaque village et chaque commu-ne. Toute l’eau sera, ainsi, stockéeau niveau du réservoir et la distr i-bution sera effectuée de manièreéquitable. Pour la saison hiverna-le, le problème ne se pose pas étantdonné que l’impor tant débit de lasource suffit à couvr ir les besoinsde toute la région de la daïra deM’Chedallah, y compr is Raffour.D’ailleurs, nous sommes actuelle-ment en train de faire des essaispour la commune de Chorfa, afinde la r accor der ver s LainsserAverkane. C’est impor tant pournous de maîtr iser cette eau qui estgravitaire et donc, on ne dépensepas d’énergie pour l’acheminerdans les foyers. Des couts onéreuxcomme pour les eaux du bar ragede Tilesdit, où les transfer ts sefont pr incipalement par pompageet refoulement, en plus du traite-ment de l’eau. Pour l’eau de sour -ce, ce n’est pas le cas, il suffit justede faire des appoints de javellisa-tion et de contrôler la qualité.Ainsi, pratiquement sur les douze

mois de l’année, nous aurons pen-dant neuf mois une eau à un coûtmoindre pour toutes ces com-munes.

Les deux communes serontdonc desservies exclusivementà partir de LainsserAverkane ?

Oui, mais avec des appor ts d’ap-points, comme pour la pér iodeestivale, nous serons obligés d’éla-borer un programme de distr ibu-tion parce que, comme l’été der -nier, à cause de la faible pluviomé-tr ie des années précédentes, ledébit de cette source a vraimentdiminué. Lorsque le débit est enbaisse, nous sommes contraints defaire un plan de distr ibution quiest salutaire, sur tout à par tir duréservoir de 1 000 m3 car nouspourrons ainsi par faitement maî-tr iser la distr ibution avec lesconduites desservant ce réservoir.Chose que nous ne pouvons pasfaire aujourd’hui, car la totalitédes foyer s sont r accordés à laconduite pr incipale, sans vannesni autres équipements. Nousdevons assurer, de manière péren-ne et rationnelle, l’alimentation eneau potable.

La pose des compteursest alors imminente ?

Effectivement, nous allonsreprendre la gestion au détail endotant tous les foyers de comp-teurs. Ainsi, le consommateur seraincité à faire des économies etpayer son eau. Lorsque le consom-

mateur fait des économies, c’estun gain pour l’ADE, car cette eaupourra servir à alimenter d’autresvillages. Voici en gros notre pro-gramme et notre plan d’actionque nous allons mettre en œuvrepour assurer un été sans pénur ied’eau potable pour la région Estde la wilaya de Bouira et plus pré-cisément, les deux communes dehaute montage de Sahar idj etd’Aghbalou. D’ailleurs, la com-mune d’Aghbalou sera raccordéeincessamment à travers la stationde Bouaklane, à par tir de LainsserAver kane. Der nièrement, nousavons tenu une réunion avec lessages du comité de village deSelloum et les travaux décidés parle wali sont d’ores et déjà entaméspar la Direction des ressources eneau, et le réservoir de Selloum esten cours de réalisation. Une foisces ouvrages réalisés, nous effec-tuerons le piquage d’Aghbalou àpar tir de la source. Étant donnéque le village voisin deTiksir idène, dans la commune deChorfa, est raccordé au bar ragede Tilesdit, le quota de ce villagerenforcer a celui d’Aghbalou.L’ADE prendr a, également, encharge la réhabilitation de la chai-ne des six stations de pompageexistantes et il y aura un forage enplus qui sera réalisé. De mêmepour les raccordements entre lesforages vers la SPE, une conduitetrès ancienne en amiante qui doitimpérativement être réhabilitée.Cela va permettre de préparer

sereinement le transfer t de la ges-tion vers l’ADE. Une fois toutesces stations réhabilitées, nous ins-tallerons notre personnel qualifiépour la maintenance, car le plusimpor tant c’est la maintenance duréseau et des équipements. Nousavons par le passé réhabilité cesstations, mais l’APC n’a pas pufaire la maintenance, et despannes r épétitives sur gissentr égulièrement. Notre objectif àl’ADE est de réhabiliter ces sta-tions et de mettre notre personnelsur place pour la maintenancepréventive et pour la maintenancecurative, pour qu’on puisse assu-rer la distr ibution de l’eau jusqu’àla SP3 à par tir des forages et jus-qu’à la SP4, pour que le village deBeni Hamdoune soit raccordé àpar tir de la nouvelle station. Nousaurons, ainsi, le captage dessources d’Aghbalou, la source deLainsser Aver kane plus lesforages. Cela permettra d’assurerun été sans pénur ie d’eau potableavec une eau de qualité, mais nousdevons impér ativement r éaliserces travaux ces mois-ci pour êtreau rendez-vous dès le mois de maiou juin prochain.

Donc, maintenant il fautconvaincre vos futursabonnés de s’acquitterdes factures d’eau…

L’ADE toute seule ne peut pasfaire grand chose si les comités devillages, les sages, le mouvementassociatif et sur tout les nouveauxprésidents d’APC ne s’associentpas à notre programme. Il fautque les citoyens soient sensibiliséssur la nécessité de s’acquitter del’eau qu’ils consomment. Je vousassure que Monsieur le wali, ainsique la Direction des ressources eneau ont mis les moyens nécessairespour soulager les citoyens desaffres de la soif. Sur le ter r itoirede la wilaya, nous comptons 45communes, dont 43 sont géréespar l’ADE. Il reste les communesde Sahar idj et Aghbalou et avectous les travaux que nous allonsfaire et avec le travail de sensibili-sation qui sera mené, nous ar r ive-rons à les inclure dans notre pro-gramme. Nous installerons pro-gressivement les compteurs indivi-duels et c’est la seule solution pourentamer, dans de bonnes condi-tions, le transfer t de la gestion deseaux par les communes ver sl’ADE.

Hafidh Bessaoudi

M. RamdaneHaouchène,directeur de

l’Algérienne DesEaux de Bouira,

explique dans cetentretien que

l’ADE a mis enœuvre unimportant

programmepour résoudre

définitivement leproblème des

pénuries d’eaupotable auquel

font face, chaqueannée et ce depuisdes décennies, les

populations dehaute montagne.

Mercredi 17 janvier 2018ACTUALITÉ4

«Finaliser le transfert de la gestion de l’eau des APC à l’ADE»

Au sujet de la sourcede Lainsser Averkane�Située sur les hauteurs de Saharidj, Lainsser Averkane

est une source très importante de par son débit qui,même en périodes sèches, peut atteindre allégrement les150 litres par seconde. Cette source alimente la quasi-totalité des communes de la daïra de M’Chedallah. Aumois d’octobre dernier, M. Mustapha Limani, wali deBouira, s’était rendu sur les lieux et avait décidé d’attri-buer la gestion de cette source à l’Algérienne Des Eauxpour que cette eau puisse alimenter correctement et de

manière pérenne les deux communes de Saharidj etd’Aghbalou, seules communes, sur les 45 que comptela wilaya, desservies exclusivement à partir des stationsde traitement des barrages de Tilesdit à Bechloul et deKoudiat Acerdoune à Lakhdaria. Pour l’ADE, faire adhé-rer ces deux communes à son programme «n’est paschose aisée, car les habitants sont réticents quant à l’ins-tallation des compteurs et au paiement des factures».H. B.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

SANTÉ 2ème jour de la grève des paramédicaux

Mercredi 17 janvier 2018 ACTUALITÉ 5

La détermination du person-nel paramédical reste intac-te pour un seul et unique

objectif : faire valoir sa plate-forme de revendications. La majo-r ité des établissements de santépublique ont été paralysés, hier, etils le seront encore aujourd’hui,hormis le service minimum qui estassuré par les grévistes. En effet,la grève est perceptible au niveaudes hôpitaux et des centres de soinde proximité de santé publique.Ce débrayage est accentué par lagrève illimitée des médecins rési-dents qui se poursuit, depuis plu-sieurs semaines. Contacté hier, leprésident du SAP, Lounes Ghachi,a indiqué que «le taux de par tici-pation au niveau national à cetteaction de contestation est le mêmeque celui enregistré au premierjour de la grève, soit 85% , à l’é-

chelle nationale». Ce syndicalistes’est félicité de la grande mobilisa-tion des paramédicaux qui, selonlui, ont réussi à maintenir intactela mobilisation, dans le but d’exi-ger la satisfaction de leur plate-forme de revendications. Il a tenu,par la suite, à réitérer la volontédu personnel paramédical à pour -suivre son mouvement de grève,«puisque r ien de concret n’a été

fait sur le ter rain». Néanmoins,Lounes Ghachi espère que la ren-contre qui regroupera, aujour -d’hui, les représentants du SAP etceux de la tutelle appor tera sesfruits. En outre, ce syndicaliste aexpliqué que plusieurs rassemble-ments ont eu lieu à l’intér ieur desétablissements hospitaliers à tra-ver s tout le ter r itoire national,notamment le centre hospitalo-

universitaire Mustapha Pacha, oùles paramédicaux étaient au ren-dez-vous, pour obser ver leurpiquet de gr ève. Regroupé aucentre de cet établissement hospi-talier, les protestataires ontdénoncé les agissements duministre de tutelle qui, selon eux,«ne fait que dans les promesses».Ces derniers ont réitéré leur atta-chement à leur plate-forme derevendications qui se résume à«l’application effective des acquisdu statut par ticulier, à savoir ler attachement de la for mationpar amédicale à l’enseignementsupér ieur (formation LMD), lerespect du cahier des charges duministère de tutelle et le respectdes amendements appor tés au sta-tut, notamment le volet se rappor-tant au plan de progression decar r ière». Ils réclament également«l’application des bonificationsdes postes supér ieurs, comme sti-pulé par les dispositions du décretexécutif, por tant promulgation dustatut par ticulier de la corpora-tion paramédicale».

L.O.Challal

Les paramédicauxont, hier,

massivementadhéré au motd’ordre d’une

grève cyclique detrois jours, initiée

par le Syndicatalgérien des

paramédicaux(SAP).

Les enseignants des trois paliers confondus,affiliés au Cnapeste de Béjaïa, ont déclen-

ché une gr ève illimitée, hier, pour faireentendre leurs revendications. Selon SlimaneZenati, coordinateur du Cnapeste de Béjaïa, letaux de suivi de la grève a atteint 81% . Pourdonner du poids à cette grève, cette dernièresera suivie d’un rassemblement d’enseignants,aujourd’hui, devant le siège de la direction del’Éducation. Pour le coordinateur du syndicat,cette grève, lancée hier, a été décidée, car lesresponsables de la direction de l’Éducationn’ont pas tenu leurs engagements consignésdans un PV, signé par les deux par ties. «Nosrevendications, dont la justesse est reconnuepar le DE, le wali et la commission d’enquêtedu ministère, ont été posées depuis des annéeset n’ont pas encore connu un début de satisfac-

tion». Il est à rappeler que les enseignants affi-liés à ce même syndicat ont déjà observé unepremière grève, le 23 novembre dernier, qui aduré 17 jours. Concernant la grève du 23novembre, un accord a été conclu entre la DEet le Cnapeste, explique Slimane Zenati. Cedernier souligne que les enseignants se sontengagés à récupérer les journées de grève,pour ne pas compromettre la scolar ité desélèves, si aucune ponction n’est effectuée surleurs salaires. Cependant, à leur grande sur -pr ise, les enseignants ont constaté qu’ils ontfait l’objet d’une retenue sur salaire. La fédé-ration des parents d’élèves de la wilaya deman-de aux uns et aux autres de faire preuve desagesse, car toutes ces per turbations ont uneffet négatif sur la scolar ité des élèves qui, sou-ligne-t-on, commencent à s’inquiéter quant

aux examens de fin d’année. Il est à rappelerque les compositions du 1er tr imestre, danscer tains établissements, ne se sont pasdéroulées comme prévu. Les parents d’élèves,qui déplorent le fait que les syndicalistes ne lesaient ni associés à leur décision ni informés dudéclenchement de la grève, indiquent qu’ils nesont pas restés les bras croisés puisque, mer-credi passé, la ministre de l’Éducation a assuréque les salaires et les reliquats seront régula-r isés et virés dans les comptes des enseignants,dans une semaine, au plus tard. Tout en expr i-mant leur inquiétude quant à l’avenir de leursenfants, les parents d’élèves souhaitent que lesenseignants reviennent à de meilleurs senti-ments.

B Mouhoub.

BÉJAÏA Grève dans le secteur de l’éducation

Le Cnapeste satisfait de l’écho de son appel

Plusieurs dizaines de conseillersen or ientation et de guidance

scolaire ont obser vé un sit-indevant le parvis de la direction del’Education pour inter peler leministère de tutelle sur " l’inéga-lité et la discr imination" dont ilsse disent victimes par rappor t àleur s autres collègues del’Education. Répondant ainsi àl’appel de leur bureau nationalpour organiser des sit-in à traversl’ensemble des directions del’Education, les 85 conseillers etconseillères de la wilaya de Bouiraaccompagnés du pr ésident dubureau de wilaya du syndicatUNPEF, M. Zer deb Menouar.«Depuis hier (lundi, Ndlr ), noussommes en grève et aujourd’hui(mardi, Ndlr ) nous organisons un

sit-in devant la direction del’Education, une action coor -donnée à travers tout le ter r itoirenational pour revendiquer nosdroits (…)», indique M. Zerdeb.Pour ce dernier, il est inconce-vable que le conseiller soit ainsi" spolié de ses droit" . En évoquantune «dégr adation ar bitr airedepuis son intégration dans le sta-tut 12/240», le pr ésident dubureau de wilaya de l’UNPEF esti-me qu’il s’agit là d’une classifica-tion inéquitable, et de ce fait, lesconseillers se retrouvent interditd’accéder à des promotions auxgrades supér ieurs et autres postesde responsabilités. «Le ministèrede l’Education a négligé lesconseillers d’or ientation dans lestatut par ticulier des fonction-

naires de l’Education, et l’actionde protestation d’aujourd’hui viseà dénoncer cette marginalisationsubie dans le statut de l'Educationnationale n°08/315 de 2008»,indique-t-il. Les conseillers inter -rogés sur les lieux exigent, parailleurs, la création d’un statutpar ticulier pour le gr ade de" conseiller d’excellence" en accé-dant ainsi à la catégor ie 16, caractuellement, précise-t-on, ils sontbloqués à la catégor ie 12 etquelques uns à la 13. «Nousdemandons à Mme Nour iaBenghebr it de revoir urgemmentnotre statut par ticulier, car ils’agit là d’une mar ginalisationflagrante de notre profession, quinous pr ive de toute oppor tunitéd’évolution dans notre car r ière

contr airement à nos collèguesenseignants qui disposent delicences et qui, eux, peuvent pré-tendre à devenir directeurs d’éta-blissements ou avoir accès à despostes d’inspecteur s. Ce n’estmalheureusement pas le cas pourles conseillers d’or ientations», faitsavoir une conseillère de Bouira.Ceci dit, les protestataires évo-quent également les pr imes dedéplacements et d’encadrements,le droit aux logements, entreautres, qui demeurent autant de«vœux pieux dans l’attente deredonner ses lettres de noblesse àl’or ientation et la guidance scolai-re».

Hafidh Bessaoudi

BOUIRA Sit-in devant la direction de l’éducation

Les conseillers d’orientation interpellent Benghabrit

La mobilisationne faiblit pas

TIZI-OUZOULa RN12 ferméehier par desprotestataires

Les usagers de la RN12 ontencore une fois souffer t le

mar tyr, hier matin, à cause de lafermeture de cet axe routier parun groupe de jeunes au niveau deChamlal, à Oued Aissi. Très tôtdans la matinée, ils ont été sur -pr is par un encombrementmonstre qui s’étalait sur le longdu trajet qui relie notamment lesdaïra d’Azazga et de Mekla auchef-lieu de la wilaya. Au niveaude Chamlal, c’était complètementbloqué. Un groupe de jeunesavait entravé la route, usant depneus brûlés et différents objetshétéroclites. Un grand nombred’automobilistes ont dû emprun-ter les routes qui mènent versOuadhias ou Ouaguenoun pourrallier leurs destinations. Quantaux usagers des transpor ts encommun, ils ont été contraints decontinuer à pied pour cer tains ouretourner chez eux pour d’autres.La colère et l’exaspération étaientpalpables sur les visages. «Cetteculture de fermeture des routesdoit cesser, nous avons ras-le-bold’être pr is en otages pourquelque revendication que cesoit», tonneront plusieurs voya-geurs. Et l’on apprendra que lesjeunes manifestants protestaientcontre l’ar restation précédem-ment d’un autre groupe de jeunespar la police dans un bar clandes-tin.K. H.

Colère desusagers

UNIVERSITÉAkli MohandOulhadj

Des jeunes se proclamant del’UGEL ont bloqué hier

matin les deux ar rêts des bustranspor tant les étudiants del’université Akli MohandOulhadj. Cette action de protes-tation est interprétée par les étu-diants du dépar tement de Langueet culture amazighes comme unaffront pour empêcher les acti-vités de la commémoration deYennayer. «Ce blocage estl’œuvre de quelques individus del’UGEL qui sont décidés à ce queles activités de Yennayer ne sedéroulent pas dans de bonnesconditions. Nous avons interpelléla DOU sur ces dépassements etattendons que le recteur prenneles mesures qui s’imposent poursanctionner ces fauteurs detroubles. Nous ne voulons pascréer de problème ni semer lazizanie entre étudiants pendantces activités de Yennayer, maisnous n’allons pas nous taire surces manœuvres malfaisantes quinuisent à l’université et à la cohé-sion entre les étudiants», indiqueun des initiateurs des activitésorganisées au sein de l’universitéAkli Mohand Oulhadj de Bouira.H. B.

L’UGELbloquele transportdes étudiants

«Durant la pér iodeallant du 7 au 14janvier, les élé-

ments de la protection civileont effectué 1656 inter ven-tions suite à 878 accidents dela circulation ayant entrainé ledécès de 31 personnes et desblessures à 966 autres indivi-dus, traités et évacués vers lesstructures hospitalières», lit-on dans le bilan rendu public,hier, par la direction généralede la Protection civile. Le

bilan le plus lourd a été enre-gistré au niveau de la wilayade Bouira avec trois personnesdécédées et 29 autres blessées«pr is en char ge par nossecours, puis évacuées vers lesstructures hospitalières, suiteà 24 accidents de la route», aencore ajouté le même docu-ment. Il est utile de rappelerque les services de la sûreténationale ont enregistr é 13mor ts et 242 autres ont étéblessées dans 222 accidentsenregistr és dans les zonesurbaines survenus durant la

pér iode allant du 2 au 8 jan-vier. «Le facteur humain est àl' or igine de 97,30% de cesaccidents, en sus d'autres élé-ments liés au véhicule et àl' environnement», selon lamême source. Par ailleurs, lesunités d’interventions de laprotection civile ont enregis-tré, durant la même pér iode,20 311 appels de secours émispar les citoyens, suite à desaccidents de la circulation,accidents domestiques, éva-cuation sanitaire, extinctiond’incendies et assistance

diverses, etc. Concernant lesecours aux personnes, 12 861inter ventions ont été effec-tuées qui ont permis la pr iseen char ge de 1298 blessés«traités par les secours médi-calisés sur les lieux d’acci-dents et l’évacuation de 11 282malades ver s les str ucturessanitaires». En outre, lessecours de la protection civileont effectué 950 interventionspour procéder à l'extinctionde 595 incendies ur bains,industr iels et autres.

Samira Saïdj

Accidents de la circulation routière

Les services dela protectioncivile ont fait

état de 31personnes

qui ont trouvéla mort et plus

de 900 blessées,suite à plus de

800 accidents dela circulation

routièreenregistrés en

une semaine, auniveau national.

Mercredi 17 janvier 2018ACTUALITÉ6

31 morts et plus de 900blessés en une semaine

TIZI-OUZOUHold-up à la poste

de Timizart

Le bureau de poste du chef-lieu de la communede Timizart, à quarante kilomètres au nord-est de

Tizi-Ouzou, a fait l'objet, hier, d'un hold-up, suiteauquel une somme de 40 millions de dinars aurait étévolée, a-t-on appris de sources sécuritaires locales. Cevol à main armée a été commis, juste à l'ouverture dece bureau de poste, par un groupe de quatre indivi-dus cagoulés, dont trois ont fait irruption à l'intérieurdes locaux et se sont emparé de l'argent se trouvantdans la caisse, avant de prendre la fuite à bord d'unvéhicule où un quatrième complice les attendait, aprécisé la même source.APS

40 millions de DA dérobés

Les propriétaires de fourgons de transportspublics appelées "capsules" et assurant la des-

serte Bouira à Ras-Bouira sont entrés depuis hieren grève pour dénoncer l’octroi de 4 lignes surcette même desserte. «Nous avions eu les garantiesde l’ex-directeur des Transports que cette desserten’obtiendra pas d’autres propriétaires de fourgons.Force est de constater que ces garanties n’ont pasété respectées, et aujourd’hui, nous nous disputonspour les quelques clients existants. Nous exigeonsde la direction des Transports qu’elle annule ladécision d’octroi de ces 4 nouvelles lignes», décla-re Ahmed, un des transporteurs grévistes. Auprèsde la direction des Transports de la wilaya deBouira, on affirme que les nouvelles lignes attri-buées sont en fait, «d’anciennes demandes exis-tantes au niveau de la direction des Transportset qu’aucune autre nouvelle autorisation ne seraaccordée pour cette desserte». En attendant, lespropriétaires des taxis sont unanimes à déclarerqu’ils camperont sur leur position en refusant d’as-surer le transport sur cette ligne jusqu’à ce que lesautorités de wilaya annulent les 4 nouveaux venussur cette desserte.H. B.

Grève des transporteurs de Ras-Bouira

Terrorisme

Un terroriste en possession un pistoletmitrailleur de type Kalachnikov et trois char-

geurs garnis s'est rendu mardi aux autorités mili-taires en 6ème Région militaire à Tamanrasset, tan-dis qu'un élément de soutien aux groupes terroristesa été arrêté par un détachement combiné de l'Arméenationale populaire (ANP) à Bouira, indique uncommuniqué du ministère de la Défense nationale(MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste etgrâce aux efforts permanents fournis par les Forcesde l'Armée nationale populaire, un terroriste s'estrendu, ce matin du 16 janvier 2018, aux autoritésmilitaires en 6e Région militaire à Tamanrasset, en sa possession un pistolet mitrailleur de typeKalachnikov et trois (3) chargeurs garnis. Il s'agitde A. Sid Ben Ali, qui avait rallié les groupes terro-ristes en 2012", précise le communiqué. Dans lemême contexte et "grâce à l'exploitation efficace derenseignements, un détachement combiné de l'ANPa arrêté, à Bouira (1e RM), un élément de soutienaux groupes terroristes", ajoute la même source.D'autre part et dans le cadre de la lutte contre lacontrebande et la criminalité organisée, des déta-chements de l'ANP "ont intercepté à Bordj BadjiMokhtar et In Guezzam (6e RM), deux (2) contre-bandiers et saisi un camion, un véhicule tout-ter-rain, 800 litres de carburant et 304 comprimés psy-chotropes", note le communiqué. De même, des éléments de la Gendarmerie nationale "ont appré-hendé, à Biskra (4e RM), un contrebandier en pos-session de 8.400 unités de différentes boissons, tan-dis que 31 immigrants clandestins de différentesnationalités ont été interceptés à Tamanrasset etTipaza", souligne la même source.

Arrestation d'unélément de soutienà Bouira

Bouira

Pour la deuxième fois depuis mardidernier, d’ex-agents de sécur ité ont

observé, hier, un sit-in devant le siège dela wilaya, exigeant d’être réintégrés parl’Agence Nationale des Bar rages et desTransfer ts. Pour rappel, ces agents, aunombre de 120 éléments issus des groupesde légitime défense, avaient été mis à ladisposition de l’ANBT, pour assurer lasécur ité du personnel étranger employésur des chantiers mobiles conduits parune entrepr ise étrangère, pour la duréedu projet reliant Koudiet Acerdoune àM’sila. Les responsables de l’agence

quant à eux avaient expliqué : «Il a étéconvenu dès le dépar t, avec les autor itéscompétentes et ces agents de sécur itérecrutés, que les prestations de gardien-nage seront assurées uniquement durantla phase des travaux. Ceux-ci ont pr is finle 31 décembre 2017, date d’expiration deleur s contr ats d’engagement à dur éedéterminée, et par conséquent, ces élé-ments ont été libérés après avoir perçu latotalité de leurs droits». Se retrouvantsans emploi, ces ex-agents de sécur itéinterpellent donc les autor ités de wilayaet les élus de l’APW sur leur sor t : «J ’ai

per sonnellement demandé audienceauprès du directeur général de l’ANBT,mais je n’ai pas reçu de suite. Nousn’avons d’autres choix désormais que desolliciter l’aide des autor ités de wilayapour trouver une solution…», dir aKamel, un de ces ex-agents de sécur ité,qui affirme avoir été blessé par balles auniveau de sa jambe durant l’exercice deses fonctions en sécur isant l’escor te desétrangers. Des représentants des protes-tataires ont été reçus par M. HamidChachoua, vice-président de l’APW deBouira, et par le chef de cabinet du wali.Il a été convenu avec les autor ités dewilaya que des cour r iers seraient adressésaux responsables des entrepr ises pr ivéeschargées de la sécur ité, afin de trouverd’autres emplois à ces ex-agents surd’autres chantier s. Pour r appel, uneautre société de gardiennage pr ivée acti-vant pour le compte de l’ANBT s’étaitelle aussi séparée de 300 de ses agents, etc’est grâce à l’intervention de l’APW, viason vice-président, que des solutions ontété trouvées. Soulignons par ailleur squ’avant-hier, sur l’un des nombreuxsites de la société pr ivée de gardiennage,un tirage au sor t a été effectué pour repê-cher des agents de sécur ité dont lescontrats étaient ar r ivés à terme le 31décembre dernier.

Hafidh Bessaoudi

Des agents de sécurité en sit-in devant la wilaya

du jour

Ce texte a fixé la validité del'extrait du registre de com-merce, pour cette catégor ie

de commerçants, à deux annéesrenouvelables. Ainsi, le CNRC aavisé les opér ateur s concer nésqu' ils disposent d'un délai de sixmois pour se conformer à ce nou-veau dispositif, à compter de ladate de publication du texte dansle Journal officiel. «Les extraits

du registre de commerce nonconformes deviennent sans effet etla société commerciale concernéedoit demander sa radiation, dansle cas où elle exerce uniquementl' activité d’impor tation pour larevente en l'état», lit-on sur cetexte réglementaire. Toutefois, cetar rêté précise que «la société doitprocéder à la modification de sonregistre de commerce, en suppr i-

mant l'activité concernée, dans lecas où elle exerce plusieurs acti-vités. À défaut, la radiation duregistre de commerce est

demandée par les ser vices decontrôle habilités». Par ailleurs,au cas où la société commercialesouhaite renouveler son registre

de commerce pour l'exercice desactivités d’impor tation dematières premières, produits etmarchandises destinées à la reven-te en l’état, «elle dispose, avantl'expiration de sa durée de vali-dité, d'un délai de quinze jourspour procéder à son renouvelle-ment», explique le même texte. Deson coté, M. Chelloul Lounes, ledirecteur du CNRC Azazga, affir -me : «J ’appelle les opérateurs éco-nomiques, détenteurs de registresde commerce et exerçant les acti-vités, relevant de l’impor tation, àmettre en confor mité leurregistres de commerce avec lesnouvelles dispositions, selonl’ar r êté du ministère duCommerce, publié le 02/11/2017,dans le Journal Officiel et mis enapplication par le CNRC, qui afixé à deux ans la durée de la vali-dité de l’extrait du registre decommerce pour l’exercice des acti-vités d’impor tation. Les opéra-teurs concernés ont, jusqu’au 13juin 2018, pour se conformer à cesnouvelles dispositions».

Rachid A.

Mercredi 17 janvier 2018 KABYLIE 7La

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Page 09

MÂATKAS ATH MANSOURBOUHAMZA

Page 10

La production oléicole en net recul

La crise du lait subventionné persiste !

Du commerceinformel aux abordsde la pénétrante

Page 08

Le Centre national du registre decommerce (CNRC), antenne d’Azazga,

a appelé l'ensemble des opérateurséconomiques, important des matières

premières, à se conformer auxnouvelles dispositions, publiées dans le Journal officiel, le mois

de novembre dernier.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:17 12:54 15:35 17:58 19:22FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:12 12:50 15:30 17:54 19:18Bouira 06:17 12:54 15:35 17:55 19:22

Les opérateurs appelés à s’y conformer

AZAZGA Nouvelles dispositions d’importation de matières premières

Frikat

Le doyen et centenaire d'Imazgharène,Mohamed Azzi, du hameau d'Iâzithène, a

tiré sa révérence, dans la nuit de dimanche àlundi, après une longue maladie. Né le 13décembre 1915, Mohamed Azzi, âgé plus pré-

cisément de 103 ans, n'était atteint d'aucunemaladie chronique grâce à sa bonne hygiène devie. Dda Moh, comme l'appellent les habitantsde Frikat «peut tenir des heures et des heures àvous raconter sa vie et celle de tous les villa-geois avec force détails. Lui qui a vécu prati-quement toute sa vie dans son village connaîttoute l'organisation du mouvement national,jusqu'au déclenchement de la guerre de libéra-tion nationale», dit un octogénaire du villagequi l’a côtoyé durant des années. Dda Moh aadhéré dans le mouvement, où il occupa le rangde Moussabel. Durant la révolution, raconte-t-on, il rencontra Krim Belkacem et AmarOuamrane, et organisait des refuges aux moud-jahidine», nous confie l'un de ses petits-fils.«Ce centenaire a gagné sa vie, en s'occupantdes champs. Même lorsqu'il avait un âge tropavancé, il ne s'arrêta pas de veiller sur ses ver-

gers et ses champs. Il était un vrai paysan»,poursuit un autre de ses petits-fils. «C'étaitquelqu'un qui aimait aussi parler aux jeunes etleur faisait faire part de son expérience de vie.Il traitait de la même manière les enfants, lesjeunes et les grands. Il donnait à chacun de l'im-portance», souligne un autre villageois. «Noussommes peinés par sa disparition. Cependant,nous sommes aussi satisfaits de ce que nousavons fait pour lui. Même lorsqu'il était alité,nous avions fêté son 102ème anniversaire»,raconte un autre membre de sa famille avec unepointe d'amertume. Pour rappel, MohamedAzzi fut enterré, avant-hier, dans son village enprésence d'une foule nombreuse, venue luirendre un dernier hommage. «Repose en paixJidi Moh», dit Dalil Makhloufi, président del'association Tagmats de Lyon (France).Amar Ouramdane

Le doyen d'Imazgharène tire sa révérence

Mercredi 17 janvier 2018BÉJAÏA8

AMIZOUR Le phénomène gagne du terrain

Des mendients auxquatre coins de la ville

Ce fléau de la mendicitéest, sans nul doute,symptomatique du

nivellement par le bas, affectantde larges pans de la société. Dela pr écar isation à lapaupér isation, ces individussont réduits à tendre la sébilepour survivre. Ils sont de plusen plus nombreux, tous âges etsexes confondus, à se planqueraux quatre coins de la ville,pour se disputer la générositédes passants. Postée à l’entréedu marché hebdomadaire, une

femme mal nippée fait laplanche, flanquée de samarmaille. Un peu lus loin, unvieillard drapé dans des loquesinfamantes, cr ie famine à laface d’une foule impassible.Plus valides et plus aler tes,d’autres mendigots sillonnentles rues de la ville, et cer tainss’introduisent même dans lesboutiques pour quêter pitance.Hirsutes et plus dépenaillés quejamais, des cohor tes de

subsahar iens écument, euxaussi, les dédales de la citéurbaine. Cependant, de raresâmes char itables leurconsentent quelques piécettes.Mais le plus souvent, ils fontface à l’obstinée insouciance dela plèbe, et par fois même, à sonsplendide dédain. «Notre destinn’a r ien à envier à celui de cessubsahar iens. Que peut-ondonner quand on a besoind’une main secourable, afin de

remplir le couffin de course ?»,s’inter roge un citadin, sur unton goguenar d. «Beaucoupparmi ces gens sont de fauxmendiants, pas plus pauvresque le commun des citoyens. Ilsont simplement trouvé laparade pour vivre au détr imentdes autres, comme despar asites», ajoute un autrecitoyen d’Amizour.

N. Maouche

Si l’image pathétique de cesmendiants, brisés

par la précarité et les aléas du

destin, n’est pasinédite à Amizour,

leur nombre a, en revanche,

augmenté sensiblement.

Bouhamza

Mercuriale d’hiver

Les oléiculteur s de la commune deBouhamza voient leurs espoirs contra-

r iés par une olivaison qui s’avère être endeçà des espérances. Pour de nombreux vil-lageois, l’olivier repr ésente la seule etunique r ichesse. «Aussi loin que l’on puisseremonter dans le temps, je ne me souvienspas avoir vécu une olivaison aussi chiche,aussi cour te. Dans cer taines localités de lacirconscr iption, la cueillette a été boucléesitôt avoir été entamée, tant la fructificationn’est pas au rendez-vous. La sécheresse et ler échauffement du climat ont ruiné nosespoirs», témoigne un sexagénaire du villa-ge Ifigha, sur les hauteurs du chef-lieu.«L’année dernière, tout le monde s’estplaint des mauvais résultats enregistrés àl’issue de la campagne. Cette année, nous

avons réussi à faire pire», ironise un exploi-tant du village Mahfouda, assurant avoirperdu près de 30% en volume par rappor tà l’olivaison précédente. «Le déclin desrécoltes engrangées est général. Même lerendement a sensiblement baissé», affirmeun oléiculteur du village Tansaout. La pro-ductivité, a-t-on précisé, a plafonné à 25litres par quintal, alors que par le passé, ellese jaugeait autour de 35 litres par quintal. Ilest à r appeler que le parc oléicole deBouhamza est peuplé exclusivement de lavar iété Azeradj, qui se distingue par desbaies volumineuses et gorgées d’huile. Larécolte de cette année, signale-t-on, est rela-tivement épargnée par le Dacus (mouche àolive), un parasite qui se nour r it de la chai-re des fruits, tirant vers le bas le rendement.

Par ailleurs, des paysans font état de la per -sistance des méthodes traditionnelles derécolte, comme le gaulage et le stockagedans des emballages inappropr iés. Cettepratique, cependant, contr ibue à perver tirl’oléagineux, en faisant gr imper son tauxd’acidité. Alors que la campagne oléicolen’est pas totalement achevée à Bouhamza,des propr iétaires d’oliveraies se voient,d’ores et déjà, contraints de recour ir aumarché pour combler le déficit et tenir, jus-qu’à la prochaine olivaison. Pour l’heure, lelitre d’huile, issu de la présente cuvée,apprend-t-on, est disponible à 700 DA, alorsque les autres millésimes sont cédés à 600DA.

N. M.

La production oléicole en net recul

Ighil Ali

Les accotements de la RN106,qui passe par Ighil Ali, sont

transformés en lieux de beuve-r ie, un fléau qui touche de pleinfouet cette localité. À la sor tiedes agglomérations, notammenten allant du chef-lieu communalvers la bourgade de Bouni sur25 kms, des individus, souventvéhiculés, garent sur les abordsde la RN106 pour s'adonner à laconsommation de boissons et destupéfiants. Cette pratique, tantdécr iée dans cette région quigarde encore les coutumes et lestraditions ancestrales, s'accen-tue sur tout durant les jours derepos, à savoir le vendredi et le

samedi, où des personnes, seulesou en groupes, organisent sou-vent des pique-niques, en ar ro-sant le tout avec du vin ou de labière. Cette route dense en cir -culation, communiquant entreles chefs-lieux de wilayas deBéjaïa et Bordj Bou Arrer idj,est bordée, de par t et d'autre,de pins d'Alep. Ces dernier ssont agressés par ces individusqui mettent le feu sur les lieuxafin de faire des gr illades, lais-sant les flammes dévorer le tissuvégétal. Comme si cela ne suffi-sait pas, ils laissent des restes derepas et des emballages de bois-sons alcoolisées sur les accote-

ments et les pentes, longeant laRN106. Ces amoncellementsenflent à chaque fois, polluantet enlaidissant les lieux. «Cesindividus ne craignent person-ne. Ils s'adonnent à la consom-mation de boissons alcooliséessur les accotements de laRN106, où des familles passenten voiture, écorchant leurpudeur. Ce n'est pas tout, il y aaussi de la débauche dans ceslieux transformés en boui-boui.Les accotements de cette routesont devenus un réceptacle dedéchets, notamment des embal-lages de boissons alcooliséescomme la bière et le vin. Ces

pollueurs, pour qui l'environne-ment ne veut absolument r iendire, devr aient, au moins,empor ter avec eux leurs saletéset les jeter dans les poubelles,afin de laisser les lieux propres.Les autor ités devraient interve-nir pour ar rêter ce massacrecontre la nature et la pudeur»,déplore un habitant d' Ighil Ali.Il est à signaler également lecompor tement de cer tains auto-mobilistes qui, tout en condui-sant, consomment de la bière,jetant ainsi par les fenêtres deleurs voitures les bouteilles etautres canettes.

Syphax Y.

Les accotements de la RN106 transformés en bouis-bouis

Les haricots vertsà 400 DA le kilo !

En cette période hivernale, les mercuriales,à Béjaïa, s’installent de manière durable

sur le plus haut échelon de l’échelle des prix.Les haricots verts sont affichés à pas moins de 400 DA le kilo, voire plus dans les maga-sins de fruits et légumes. L’hiver n’est, certes,pas la saison des haricots, mais il serait utile de mettre en place des garde-fous, pour freinerl’ascension vertigineuse des prix. La pommede terre, qui est un produit de large consomma-tion, coûte entre 60 et 75 DA. Les oignons, roide la marmite, dont aucune mère de famille nepeut se passer, sont cédés à un prix, variantentre 40 et 60 le kilo. Les petits pois font leurpremière apparition de la saison à 200 DA,voire 240 DA le kilo, et les artichauts, qui lesaccompagnent généralement en jardinière, sontproposés entre 100 et 140 DA le kilo, selon laqualité et la fraicheur du produit. Les fèvessont proposées, dans les marchés, à 100 DA lekilo. La laitue, qui est aussi indispensable pourles personnes souffrant de maladies chroniqueset tous ceux qui observent une hygiène de vie,coûte entre 100 et 200 DA le kilo. Le prix descarottes et des navets est fixé autour de 80 DAle kilo. Les courgettes, qui agrémentent bien lasauce du couscous, sont vendues à un prix quiva de 100 à 150 DA, selon leur fraicheur. Lespoivrons verts qui regorgent, parait-il, de vita-mine C, et qui, par leur volume, emplissent lesétals des marchands de fruits et légumes, sontcédés à 120 DA le kilo. La tomate, quant àelle, qui apporte un bon goût à toutes lessauces et qui se mange aussi en salade, estcédée entre 80 et 120 DA le kilo. Les produitsles moins chers en cette période d’hiver sont,selon toute vraisemblance, les choux, leschoux-fleurs et les fenouils; leurs prix oscillent entre 60 et 90 DA le kilo. B. Mouhoub

CHEMINI Posed’une charpenteà l’école FrèresDjerroudLes parentsd’élèves prennenten chargeles travaux

En raison de la détérioration avancéede la toiture de l’école primaire

des Frères Djerroud, dans le village deSemaoune perché à plus de 900 m d’altitu-de, l’association des parents d’élèvesprocède à la pose d’une charpente. C’est,en effet, dans une ambiance bon enfantque les travaux avancent et les volontairesne lésinent guère sur les efforts, pour ter-miner les travaux dans les meilleurs délais.Il est à signaler que l’APC de Chemini aégalement pris part aux travaux de réfec-tion avec le matériel nécessaire. Les tra-vaux de réparation de la charpente et de la toiture, qui sont sérieusement dété-riorées, sont une condition sine qua nonpour les enseignants et les élèves. Leseaux pluviales qui s’infiltrent par cette toiture vétuste perturbent le déroulementdes cours, surtout en hiver. Ainsi, cetteopération vise à assurer un enseignementde qualité pour les écoliers. «La préven-tion en vue d'éviter des dégâts déplorablessur la santé des enfants urge, notammentavec les éventuels aléas climatiques»,explique un membre de l’association desparents d’élèves. Il ajoute : «Les parentsd’élèves ont un même objectif : quechaque enfant réussisse sa scolarité. Quand l'éducation est partagée, il estimportant d'installer un véritable lien entre les familles et l'école et de construi-re, ensemble, une relation de confiance».Bachir Djaider

Mercredi 17 janvier 2018 TIZI-OUZOU 9

OUAGUENOUN En raison d’une panne de chauffage

Menace degrève des lycéens

Force est de constaterqu’un autre mouve-ment de gr ève des

lycéens se profile à l’hor izon.En effet, les élèves se plai-gnent de l’absence de chauf-fage dans les classes. En cesjours hivernaux au froid gla-cial, les lycéens grelotentchaque matin à l’entrée descours. Les élèves affirment

que les premières heures dela matinée sont par ticulière-ment insuppor tables. À cespremier s instants de l’ar -r ivée en classe, il est prati-quement impossible de s’as-soir sur les chaises tellementelles ont givré durant la nuit.En tout cas, les conditionssont difficiles pour pour -suivre un cur sus sereins.C’est l’avis par tagé par l’en-semble des lycéens. Cer tainsparents d’élèves affirmaientque la chaudière de l’établis-

sement est encore en panne.Les responsables de l’établis-sement ont tenté de réparerl’avar ie, mais il semble quece sont les canalisations quisont rouillés. Leur remplace-ment ser ait indispensablemais les coûts seraient endessus des moyens du lycée.Ainsi, après la longue grèvedes enseignants, les élèves dulycée d’Ouaguenoun r is-quent de faire «l’école buis-sonnière» durant ce deuxiè-me tr imestre. Les parents

d’élèves craignent sér ieuse-ment pour les résultats deleurs enfants aux examens dubaccalauréat. Les r isques nesont pas à craindre sur lesexamens uniquement. Bienplus encore, les ar r êts decours sont pédagogiquementun vér itable frein à l’évolu-tion du cursus d’apprentissa-ge de l’élève. Après des moisde grèves, il serait difficiled’achever le progr ammearrêté par le ministère.

Akli N.

La reprise descours après la grève desenseignantsinitiée par le

Cnapeste a étébien accueillie

par les parentsd’élèves qui

voyaient le spectre de l’année

blanche pesersur l’avenir deleurs enfants.

Fête de Yennayer

Le prix du concours du meilleur plat traditionnel,organisé samedi dernier à la salle de sports de l’ex-

Michelet, lors de la célébration de yennayer 2968, estrevenu à Mme Rosa Hadj Messaoud de Tillilit, un villa-ge de la commune d’Aïn El Hammam. Il devient de plusen plus fréquent de voir les associations culturelles pré-senter au public des plats traditionnels préparés par desvillageoises, comme depuis la nuit des temps. À based’herbe ou de graines concassées à l’aide de vieux mou-lin de pierre, ces mets sont souvent l’objet de l’admira-tion et de l’engouement de ceux qui y goutent, et qui netarissent pas d’éloges sur leur qualité gustative et nutri-tionnelle. Le public présent lors du concours du meilleurplat traditionnel, a eu à découvrir et à gouter certainsmets que l’on prépare de moins en moins dans lesfoyers. L’un des plus anciens qui tient toujours le hautdu pavé, est sans conteste «le couscous aux chardonsd’Espagne», appelé chez nous «Seksou Tghediwt» quia encore de beaux jours devant lui. Ce qui ne diminueen rien la saveur des autres préparations. Il était difficileaux membres du jury de départager les participantes auconcours tant les mets étaient aussi délicieux les uns queles autres. La lauréate qui a reçu un sac et un diplômecomme récompense pour son «couscous s’tghediwt»(couscous aux chardons d’Espagne) a concouru égale-ment avec plusieurs autres plats, notamment pour lagalette de glands. C’est le moment choisi pour les hôtesde Aïn El Hammam de disserter sur l’huile d’olive etles autres ingrédients qui garnissaient la nourriture denos aïeux. La longévité et la force de nos anciens vien-draient, selon nos concitoyens, de ces aliments sansproduits chimiques. Sommes-nous en train de revenirà la nourriture saine de nos anciens ? On parle de plusen plus de manger «des produits bio». Dans certainesfamilles, particulièrement des paysans en contact avecles champs d’où ils rapportent diverses herbes, quelquesplats anciens garnissent périodiquement leur table.Cependant, d’aucuns se demandent si dans les foyers quiavaient participé au concours du meilleur plat tradition-nel, les membres de la famille se nourrissent de coucousd’orge et de blé, de «avazine» de «aghighach», dont lapréparation demande beaucoup de temps. «Dès fois, onmange «aghroum icherwan», du couscous de son, etc.Mais ce ne sont que des caprices passagers», dira unvisiteur. Nul doute qu’une fois les festivités passées, on se surprend à revenir aux frites, aux ragouts et autresjardinières. Les plats traditionnels redeviennent alors un luxe que la famille se permet à l’occasion des fêtesreligieuses particulièrement.A.O.T.

Les plats traditionnels àl’honneur à Aïn El Hammam...

� Et grandiose célébration à Aghribs

Boufhima

Les pré-bénéficiaires de logements RHP inquiets

«Nous sommes balancés entre uneadministr ation et une autre.

Cela devient pour nous un problèmeépineux. Pour tant, lorsque nous avonsorganisé un sit-in devant la daïra enseptembre dernier, on nous avait promisque les décisions définitives ne tarde-raient pas à ar r iver», dixit un représen-tant de l' association des pr é-bénéfi-ciaires de la cité des 160 logements RHPaccosté devant le siège de la daïra deDraâ El-Mizan. Et un autre d'élever lavoix: " On exige la liste définitive" .Selon nos inter locuteurs, la liste n'estpas encore approuvée. «Au niveau desresponsables locaux, on nous dit qu'elleest à l'OPGI. Dans cette direction, onnous a répondu qu' ils n'ont r ien reçu.Vraiment, nous ne savons pas à qui nousadresser», fulmine un autre membre du

groupe approché à ce sujet. Les 160familles dont les pré-affectations ont étéremises en mai dernier sont inquiètes.Inter rogé si les travaux du réseau d'as-sainissement étaient déjà lancés, unautre intervenant dira que les travauxont été lancés. «L'entrepr ise est surplace. Espérons que cette opérationar r ive à bon por t», souhaite un autremembre du même groupe. Les membresde ladite association interpellent les res-ponsables concer nés à suivre aussiattentivement les autres commodités.«Ces logements ne sont pas encore rac-cordés aux réseaux d'électr icité, de gaznaturel et d'eau potable. Pour l'électr i-cité, il manque encore les transforma-teurs», souligne-t-on. À entendre cesprotestataires, leur relogement ne sefera pas de sitôt, car ces opérations traî-

nent en longueur si elles ne sont paspr ises en charge de manière soutenue. Ilest à souligner que ces 160 logementsont été achevés depuis plus de quatreans. D'ailleurs, l’on peut constater quela peinture extér ieure a déjà perdu deses couleurs d'une par t, et d'autre par t,de nombreux lampadaires ont été sac-cagés d'autant plus que ce site n'est pasgardé. «Nous vivons dans des conditionsmisérables dans nos taudis. Les eauxpluviales tombent sur nos tempes lors-qu'on est au lit. À quand une vie décen-te?» Se demande un père de famille. «Sicette liste définitive n'ar r iverait pasincessamment, nous ser ions contraints àmener une action de rue», menacent-ils.

Amar Ouramdane

Mâatkas

La crise du lait subventionné persiste !

Se procurer du lait àMâatkas relève d’un par -

cour s de combattant, enchaque saison hiver nale.Même s’il est de notor iétépublique que ce produit delar ge consommation estrationné au niveau de la laite-r ie de Draâ Ben Khedda, iln’en demeure pas moins queles quantités servies par lesdeux distr ibuteurs de la cir -conscr iption sont jugées insi-gnifiantes par r appor t aunombre d’habitants que

compte la daïra et qui frôle les50 000. De longues queues seforment très tôt les matinéesau niveau de l’ensemble dessuperettes et autres boutiquesd’alimentation générales dansla commune de Mâatkascomme dans celle de Souk El-Ténine. Des r ixes naissentquelques fois même entrecitoyens pour avoir leur spar ts (2 ou 4 sachets parfoyer ). Dans cette région trèsproche de l’Ex-Mirabeau, onne comprend toujour s pas

comment les communes limi-trophes d’Ath Zmenzer,Mechtras, Tirmitine et Tizi-Ouzou, cette cr ise de lait n’estpas ressentie aussi sévèrementque dans ces deux communesde la daïra de Mâatkas. Ilmér ite de signaler que la com-mune de Mâatkas compte àelle seule plus de 35 000 habi-tants. Autrement dit, une révi-sion en hausse de la quantitéréservée pour cette région estvivement souhaitée sur toutpar les citoyens de cette loca-

lité. En outre, concernant lespr ix, au niveau des chefs-lieuxet des villages longeant leCW147, le litre est cédé à 25dinars. En revanche, dans lesautres villages, les citoyens lepaient à 27 ou 28, voire 30dinars car le distr ibuteur neparvient pas au niveau de cesvillages, ce sont ainsi les com-mer çants qui l’acheminentdepuis le centre-ville deMâatkas.

Amayas Idir

Pour cette année, la célébration de Yennayer est mar-quée par son officialisation, et ce par décret du prési-

dent de la République, comme journée nationale chôméeet payée. À cet effet, cette journée historique a été mar-quée par des activités culturelles à l’échelle nationale,visant la réconciliation du pays avec son identité millé-naire. Ainsi, plusieurs associations ont pris part à cetévénement culturel, pour fêterAmenzu N’ Yennayer.Samedi dernier, dès 9 heures du matin, les exposants des différentes associations étaient déjà prêts pouraccueillir les visiteurs venus de toute la région. Uneexposition fut organisée dans le hall d’un lycée, mettanten avant la richesse et les potentialités culturelles etpatrimoniales de toutes la Kabylie, comme les objetsd’artisanat, les produits du terroir, l’art culinaire et leshabits traditionnels (burnous et robes kabyles). Parailleurs, un concours de repas traditionnels, comme lecouscous de Yennayer, fut également organisé, suivid'une «waâda». Les citoyens ont partagé dans la convi-vialité un couscous avec des parts de poulets servi àcette occasion. D'autres activités ont été aussi organisées,durant cette journée nationale, notamment un spectaclede chants, de la chorale, de la poésie et du théâtre. À lafin de cette manifestation, une tombola a été égalementorganisée et des diplômes d'honneur ont été attribués auxparticipants. «Nous avons fait de grands efforts, pourenfin arriver à marquer cette événement, et ce malgré lemanque de moyens. C'est grâce à la participation de nosjeunes bénévoles, les commerçants de la ville d'AguniOucherki et les bienfaiteurs que ces activités ont étéorganisées. Notre objectif est de réunir nos jeunes de lacommune, de tisser des liens fraternels et de travaillerpour le développement de notre commune», affirme unmembre fondateur de l’association.Ali Iber

Mercredi 17 janvier 2018BOUIRA10

Il s'agit d'un refoulement del'eau sur la conduite du capta-ge El Ainser Averkane (source

noire) en amont du br ise-charge etdu r épar titeur. Actuellement,l'eau qui surgit à flot de cet ouvra-ge qui surplombe la route secon-daire reliant Sahar idj àM'Chedallah via Ath Yevrahim anon seulement dénudé ce répar ti-teur qu' il a sensiblement fragilisé,mais aussi et sur tout s'est attaqué

à un tronçon de quelques 200mètres de cette route. Cette der -nière a été récemment revêtue enbitume bitumineux. Pis encore, unouvrage d'ar t a été entraîné encontrebas de la chaussée par unglissement de ter r ain provoquépar l'érosion du sol. Il est utile depréciser qu’une commission tech-nique communale s'est déplacéesur les lieux pour la deuxième foisconsécutive pour évaluer les dégâts, mais sans que r ien ne soit

entrepr is à l’heure actuelle pour ymettre un terme. De leur côté, lesresponsables de l'ADE deM’Chedallah inter rogés sur laditeavar ie évoquent l' élabor ationd'un dossier en vue de confier lestravaux de restauration de l'ou-vrage de l'AEP. Selon une sourceproche de cette institution, le pro-jet en question est au stade d'avisd'appel d'offre et collecte des sou-missions. Et cela suppose que ledossier r isque de prendre encoredu temps avant que ne soit dési-gnée l'entrepr ise de réalisation.L’avar ie en question est un pointnoir qui s'aggrave au fil du temps

et qui nécessite des mesuresur gentes. Elle doit en toutelogique être confiée sur le chapitredu gré à gré pour pallier au plusurgent et limiter les dégâts. Il fautpréciser qu'en plus de ces dégâtscités, les villages alimentés parcette conduite AEP de la sourcenoire sise sur les hauteur s deSahar idj qui sont Ath Yevrahim etles cités pér iphér iques reçoiventde l'eau une journée sur deux,selon plusieur s villageois. Unapprovisionnement qu’ils jugentinsuffisant et qu’ils souhaitentvoir renforcer. À ce titr e, lesgrandes quantités d’eau qui s’é-chappent de la conduite en raison

de l’avar ie pourraient constituerun appor t non négligeable pourdes centaines de foyer s d’AthYevrahim et sa pér iphér ie. Donc,les organismes étatiques directe-ment concernés par le problème àsavoir l'APC, l'ADE et les servicesde l'hydraulique doivent agir auplus vite et adopter une autresapproche pour mettre un terme àune avar ie qui perdure depuisplusieurs semaines et qui est àl’or igine de dégâts sur lesouvrages publics et des désagré-ments pour les populations.

Oulaid Soualah

Une avarie survenue depuis plus dedeux mois au niveau du brise-charge

de Taqidunt à la sortie nord du villageAth Yevrahim s'est aggravée depuis

quelques jours et a déjà provoqué desdégâts sur de nombreux ouvrages.

M'CHEDALLAH Une importante avarie d'AEP en est la cause

Érosion du sol et dégâts sur les ouvrages publics

DRAÂ EL BORDJQuartier des 18 logementsLa route en piteux état

Le commerce informel semble ne pas avoir de" frontières" ni d'endroits spéciaux. Et ce ne sont

pas seulement les chemins et autres routes nationalesqui sont pr is d'assaut par les marchands ambulantspour écouler leurs marchandises, bien au contraire,même les autoroutes connaissent une avancée ahur is-sante de cette pratique préjudiciable à l'économienationale. Quelques mois seulement après sa mise enservice, le tronçon Akbou-Ahnif de la pénétrante

autoroutière Béjaïa-Ahnif semble donner des idées àcer tains vendeurs informels. Il a été constaté l' im-plantation de quelques étals de vente de fruits etlégumes sur les accotements de ce tronçon. Desjeunes, apparemment en proie au chômage, installentchaque jour des points de vente de produits agr icolessur les abords de la pénétrante autoroutière. Àl'exemple de cet étal de for tune aménagé sur l'un desaccotements dudit tronçon pr ès de la localitéTihemamine, dans la commune d'Ath Mansour. Unepersonne n'a pas trouvé meilleur endroit que d'amé-nager un petit " fast-food" sur l'un des bas-côtés ens'adonnant à la restauration rapide. Pis, des automo-bilistes marquent des haltes pour s'approvisionner ensandwichs préparés in situ. Au delà de cette pratiqueinformelle et interdite, ce " restaurateur" en instal-lant son point de préparation de sandwichs sur l'undes abords de la pénétrante, provoque à chaque foisdes per turbations de la circulation automobile, en cesens que des automobilistes stationnent sur les acco-tements en mettant dans la gêne les autres conduc-teurs. Il est utile de noter que les routes nationalestraversant la wilaya de Bouira, les RN5 et 15 par ti-culièrement sont envahies par le commerce informel.Le plus imposant et sur tout le plus ancien sitedemeure incontestablement celui situé à Chorfa auxabords de la RN15. En effet, sur plus d’un kilomètre,des étals de fruits et légumes y sont installés depuisplusieurs années. Chaque jour, des embouteillagesmonstres se forment sur ce tronçon de route nationa-le et rendent la circulation automobile difficile. Endépit des opérations coup de poing lancées par lesservices de sécur ité pour éradiquer les sites, le phé-nomène prospère toujours.

Y. S.

Du commerce informel aux abords de la pénétrante

El-Adjiba

Le site histor ique et archéologiqueTachachit, situé à proximité du villa-

ge Crête Rouge (Taour ir t Tazougaght)dans la commune d’El-Adjiba, ne béné-ficie toujours pas d’une pr ise en chargeadéquat pour le pr éserver. Laissé àl'abandon sans aucune protection, cesite r isque de disparaître si r ien n'est faitpour le revalor iser. Ce lieu qui est en faitdes vestiges romains datant de l'époquede la présence de ladite civilisation enAfr ique du Nord possède de vér itables" tr ésor s" archéologiques qui sontconstitués de mosaïques, de poter ie, depresses d'olives, de pans de murs, depier res tombales sculptées. Brefs, tout cequi indiquerait qu' il y avait là probable-ment un site aménagé par des vétéransde la légion romaine. Des études nonappuyées ont été faites sur cet endroit

mais r ien de concret jusque là. Les ves-tiges sont laissés aux quatre vents sansaucune protection. «C'est malheureuxque de constater le tr iste sor t réservé àce site d'une valeur archéologique inesti-mable. C'est un vér itable musée à cielouver t qui nous fait voyager dans letemps à travers les vestiges romains. Lesite ne bénéficie malheureusement pasde protection, ni d'études afin de déter -rer et découvr ir la vie que menaient desvétérans de la légion romaine, leur sfamilles ainsi que leurs ouvr iers. Il estvraiment urgent de prendre en chargece site avant qu' il ne soit détruit par leshommes et les aléas de la nature», pré-conise un habitant de la Crête Rouge. Ilutile de signaler que les services de ladirection de la Culture ont réper tor ié lesite comme patr imoine archéologique. Il

y a une décennie, il était même questionde le restaurer et de le protéger. Maisdepuis, le site est remis aux calendesgrecques. C' est malheureusement leconstat affligeant de tous les sitesarchéologiques et autres monuments àtravers la wilaya de Bouira qui pâtissentde cette négligence et incur ie. Excepté leBordj Hamza de la ville de Bouira qui abénéficié d’une opération de restaura-tion ces dernières années, le tombeau deTacfar inas d’El Hakimia et une grandepar tie des ruines de Sour El Ghozlane,ex-Auzia sont délaissés et livr és àl’abandon et à la dégradation. La seuleville de Sour El Ghozlane avec samuraille, for tifications et ses fameusespor tes, recèle un immense patr imoinemais qui tarde à être pr is en charge.

Y. S.

Le site des vestiges romains de Tachachit à l'abandon

Ath Mansour

La route menant à la cité des 18 Logements de Draâ El Bordj dans la villede Bouira est en piteux état. Selon les habitants de cette cité, la route est

impraticable et la circulation automobile est laborieuse. Sur le tronçon enquestion, long de près d’un kilomètre, situé en parallèle du boulevard ZighoutYoucef, la chaussée est défoncée et parsemée de nids-de-poule et trous béants.D’après les habitants, la situation se corse plus en hiver quand il pleut. «Laroute est boueuse en hiver et les nids-de-poule et autres trous béants se trans-forment en marres d’eau géantes. Les habitants du quartier, piétons et automo-bilistes vivent un véritable calvaire et en pâtissent de cette situation. Ces der-niers jours de pluie nous avons vraiment souffert», confie un résident du quar-tier. Selon ce dernier, cet état de fait perdure depuis maintenant deux anssans qu’une solution ne soit apportée. Pourtant, font savoir les habitants, desrequêtes ont été à maintes reprises adressées aux services de la commune pourles alerter de la situation mais en vain. Ce qui contrarie le plus les habitantsde ce quartier c’est le fait que leur cité se trouve à une centaine de mètres du siège de la wilaya. Selon eux, le quartier est situé au cœur de la ville deBouira laquelle est censée être une vitrine de la wilaya. Les habitants trouventaussi anormal le fait que les autres voies d’accès au niveau du quartier deDraâ El Bordj et à travers la ville soient, d’ailleurs, aménagées et pas cellemenant à leur cité. «Dans la ville de Bouira, la plupart des voies d’accès sonten bonne état. Mais ce n’est pas le cas dans notre quartier», souligne un rési-dent des 18 Logements. Devant l’état dégradé de la route, les habitants duquartier interpellent les responsables de la commune de Bouira pour inscrireune opération de revêtement et mettre ainsi un terme à un clavaire qui n’aque trop duré.D. M.

Alor s qu'un froid glacialsévissait dans les r uesenneigées de la capitale

russe, l'ambiance était, à l'opposé,chaleureuse dans la grande sallede la " Francothèque de Moscou" .Des étudiants algér iens, anima-teurs de l'événement, ont réussi,un tant soit peu, à faire connaîtreà leurs invités russes -- accompa-gnés pour la plupar t de leur senfants -- la culture algér iennedans sa diversité et sa pluralité. Leprogramme était r iche. Un atelierpour l’apprentissage de la trans-cr iption ber bère Tifinagh, uneexposition de tenues vestimen-taires traditionnelles amazighes,bijoux, livres, photogr aphies,poter ie, tout a été soigneusementmis en place pour mettre envaleur la r ichesse du patr imoine

culturel algér ien. Un documentai-re sur les paysages de l'Algér ie,sur fond de musique du ter roir, aété attentivement suivi par lesinvités russes. L'ar t culinaire n'é-tait pas en reste. Le Couscous, plattr aditionnel par excellence, aconstitué, pour les convives, lasurpr ise de la soirée. Agrémentéde viande et d'une sauce auxlégumes, ce met délicieux a étépar ticulièrement savouré par lesinvités moscovites. L'animateurpr incipal de cette soirée, SalemAmmour, résident à Moscou, aprononcé une allocution danslaquelle il a expliqué aux invitésles or igines de la fête de Yennayerqui représente, a-t-il dit, " un pan

de l' identité et du patr imoine algé-r iens et qui vient d'être consacrée,par le pr ésident AbdelazizBouteflika, comme une fête natio-nale célébr ée le 12 janvier dechaque année" . " Cette fête est unesource de fier té par tagée par l'en-semble des Algér iens. Elle a plu-sieurs significations dont notam-ment l'ancrage de l’identité natio-nale chez les jeunes générations etla mise en exergue de la r ichessedu patr imoine culturel amazigh" ,a indiqué M. Ammour, ajoutantque la célébration de Yennayervise également " la promotion del'unité nationale, la cohésion de lasociété et la consolidation del’identité dans sa diversité " .

Mercredi 17 janvier 2018 CULTURE 11

Les Algériens ont marqué l’événement

Yennayer à Moscou ! La capitale russea vibré au rythmedes festivités du

nouvel an berbère.Profitant du jourdu week-end, les

Algériens deMoscou ont

célébré dansune ambiance

conviviale la fêtede Yennayer, le

nouvel an berbère,partageant des

moments de joieavec leurs invités

russes ravis dedécouvrir des

facettes du richepatrimoine

algérien,représentées à

travers sa culture,ses traditions etsa gastronomie.

Le Maghreb fête le nouvel an berbère

Si Alger a décidé de rendre fér iée cettejournée du calendr ier amazigh, lesdroits de la communauté, disséminée

dans tout le Maghreb, ont peu avancé.C’est une première au Maghreb. L’Algér iea décrété jour fér ié le Nouvel An berbère,appelé Yennayer, fêté cette année le vendre-di 12 janvier, selon le calendr ier berbère. Sichaque année des fêtes ont lieu dans lespr incipales régions berbérophones, c’est lapremière fois qu’un pays officialise la célé-bration de ce Nouvel An.Présents dans plusieurs pays du Maghreb etau Sahara, les Berbères regroupent despopulations autochtones d’Afr ique duNord. Célébrant l’an 2968, leur présence estantér ieure à l’arabisation et à l’islamisa-tion. Ils se nomment eux-mêmes imazighen,plur iel d’amazigh, qui signifie « hommelibre » dans leur langue, le tamazight, diffé-rente de l’arabe. S’ils ont réussi à obtenirplus de droits au fil des années, les Berbèrescontinuent de revendiquer une plus largereconnaissance de leur identité. Revue dedétails.

AlgérieLe pays compte 10 millions deBerbérophones, soit environ un quar t de lapopulation et lutte de longue date pour desrevendications identitaires, longtemps niéespar l’Etat qui s’est construit autour del’arabité. Major itairement concentrés enKabylie, à l’est d’Alger, les Berbères sont

également présents dans le centre, l’est et legrand sud. Le tamazight est devenu ladeuxième langue officielle avec l’arabe dansla Constitution de 2016.

Maroc

Le Maroc compte 8 millions de Berbères etplus de sur 33 millions d’habitants qui par -lent l’un des trois pr incipaux dialectesberbères du pays (le tar ifit, le tamazight etle tachelit). De nombreuses voix réclamentde rendrefér ié le jour du Nouvel An ama-zigh dans le royaume, alors que ceux descalendr iers musulman et grégor ien le sontdéjà. Les militants s’appuient sur la recon-naissance par la nouvelle Constitution(2011) de leur langue comme idiome officielau côté de l’arabe. L’une des conséquencesles plus notables de cette officialisation a étél’appar ition de l’alphabet tifinagh sur lesbâtiments publics, en plus de l’arabe et dufrançais. Depuis 2010, une chaîne de la télé-vision publique marocaine, Tamazight TV,est consacrée à la promotion de la cultureamazigh. Un projet de loi, en cours d’exa-men par le gouvernement, prévoit de diver -sifier l’apprentissage des langues dans lesécoles, avec notamment une généralisationde la langue amazigh. Il y a quelquesannées, des députés avaient fait sensationen s’expr imant en berbère au Par lement.L’administration marocaine continue toute-fois de refuser sporadiquement d’inscr iredes prénoms berbères dans les registres de

l’Etat civil. Le drapeau amazigh, dont l’em-blème représente les Imazighen, constitueun marqueur for t lors des manifestationsdans les régions berbérophones, comme leRif, dans le nord du pays.

Libye

Persécutés sous la dictature de MouammarKadhafi, qui niait leur existence, lesImazighen s’estiment marginalisés et récla-ment le « droit » à l’officialisation de leurlangue, au même titre que l’arabe, et à unereprésentation équitable au Par lement. Ilsreprésentent 10 % de la population etvivent notamment dans les montagnes àl’ouest de Tr ipoli ou dans le sud déser tique.Depuis la chute du régime en 2011, leursrevendications se font de plus en plus pres-santes. Le drapeau amazigh flotte sur tousles bâtiments publics au côté du drapeaulibyen, et souvent seul dans leurs régionsd’or igine. Des manuels scolaires en langueamazigh ont vu le jour, même s’ils ne sontpas homologués par le ministère de l’éduca-tion (du GNA, gouvernement internationa-lement reconnu). Les Imazighen réclamentdes mécanismes leur permettant de fairevaloir leurs spécificités culturelles dans lafuture Constitution. Dans le projet deConstitution entér iné au Par lement, quiattend d’être soumis à r éférendum, leslangues par lées par les différentes commu-nautés, dont tamazight, sont reconnuescomme faisant par tie du patr imoine cultu-

rel libyen. Mais l’arabe reste pour l’instantla seule langue officielle.

Tunisie

En Tunisie, le poids démographique desImazighen est méconnu, les statistiques parethnie ou langue étant interdites. Outre leszones du sud, la major ité réside à Tunis, dufait de l’exode rural.Les Berbères se disent victimes de margina-lisation, d’exclusion et de déni de leurs spé-cificités culturelles de la par t d’un Etat quis’identifie dans sa Constitution commeétant de langue arabe et de religion musul-mane. Selon le président de l’associationtunisienne de la culture amazigh (ATCA),Jalloul Ghaki, si 50 % des Tunisiens sontd’or igine berbère, moins d’un pour centpar le encore le dialecte (chelha). « Il n’y apas de volonté de l’Etat de préserver lepatr imoine culturel amazigh, quasimentabsent des programmes scolaires », déploreun autre militant, Nour i Nemri.La major ité des militants souhaitent « desréformes à petits pas », dans le but que « lepeuple tunisien reconnaisse la culture ama-zigh comme une par t de l’identité tunisien-ne », avec par exemple « un espace dans lesmédias ». Depuis la révolution de 2011, cesmédias et la société civile se montrent plusouver ts. Le ministre des droits de humainsavait marqué le Yennayer en 2017 en sou-haitant bonne année à ses concitoyensberbères.

Andres Alejosexpose à Oran

Similitudes entre l'Algérieet le Mexique

Le Musée public national"Ahmed Zabana" d’Oran

abrite depuis avant-hier uneexposition de photos du mexi-cain Andres Alejos mettant enexergue des similitudes de siteshistoriques et naturels entrel'Algérie et le Mexique.L'exposition, qui se poursuivrajusqu'après-demain, comprendune vingtaine de photographiesen noir et blanc prises par l'ar-tiste lors de sa visite à Oran etsa tournée à Tlemcen, Ghardaiaet Constantine. Le photographeAndres Alejos a axé ses photossur les similitudes entre lesdeux pays pour ce qui est dessites dans certaines régions de l'Algérie le long de la côteKristel (Oran) et leurs sem-blables au Mexique, notammentà Guadalajara, a-t-il fait obser-ver. Ces œuvres artistiques pré-sentent des points similairesentre les deux pays qui appa-raissent clairement dans lesmonuments historiques et natu-rels, même dans la sculptureutilisée en artisanat et en archi-tecture en dépit de la distanceet les différences de culture, descoutumes et traditions, selonM. Alejos. Ces similitudesremontent aux époques d'occu-pation espagnole et française enAlgérie et au Mexique, a expli-qué l'artiste qui est aussi archi-tecte. Andrés Alejos exposeraau Mexique les photos prisesdans des sites archéologiques à Oran, qu'il compte publierdans un ouvrage. L'artiste aexposé dans plusieurs paysdont les Etats unis d'Amérique.

Coin cuisine

Le père dit à Djamel : Tusavais que les feuilles d’oli-vier sauvage étaient bonnes

pour la régulation de la tensionar tér ielle, depuis longtemps en taqualité de spécialiste des plantes,et ce n’est qu’aujourd’hui que tume les ramènes. Pourquoi ?Pour des raisons qu’il ignorait,Djamel avait décidé de ne pas par -ler de Djamila à ses parents. Ilvoyait en elle la femme de sa vie,cer tes, mais en réalité, il ne laconnaissait pas du tout. Aussi,réfléchit-il rapidement et trouva-t-il une réponse qu’il jugea adéqua-te :- Tu as ton traitement, père. Untraitement qui était efficace jus-qu’à aujourd’hui. C’est pourquoije n’ai pas jugé utile d’ajouter cesfeuilles.

- En fait, ce traitement est efficacetant que ta sœur ne m’énerve pas.- Ah ! À propos, où est Nacéra ?- Elle est dans sa chambre.- Dans sa chambre ! Elle n’y seraplus dans un moment. Il est quelleheure maintenant ?Il regarda la pendule du salon et ilvit que ses aiguilles indiquaient20h55.- Je l’emmène chez son mar i, déci-da Djamel.- Non, non, Djamel, s’opposa lavieille mère. Cela ne se fait pas. Detoutes les manières, elle dor t et tusais bien que r ien au monde nepeut réveiller Nacéra quand elledor t. Demain, tu appelles son mar iet tu lui demandes de venir lachercher. Comme tu t’entendsbien avec lui, explique-lui quec’est pour faire baisser la tension

ar tér ielle de ton père.- Oh ! maman, tu ne trouves pasque lui par ler de la tension de monpère serait maladroit ?- Oui, tu as raison Djamel, inter -vint le père. Ta mère est exper te enkhalouta. Demain matin, tuemmènes ta sœur chez ses beaux-parents. Il est inutile de dérangerson mar i. Tu sais bien qu’il est trèsoccupé ces jours-ci. Il t’a expliquépour tant une fois que les mois demars et avr il sont des mois trèspénibles pour les comptables enraison des bilans de fin d’année.- Oui. C’est vrai père, et noussommes à la mi-avr il. La dernièreligne droite. Et contrairement à ceque l’on pourrait croire, c’est l’é-tape la plus difficile.- Alors, il est inutile de le déran-ger. C’est quand je me suis rappelé

que nous sommes le mois d’avr ilque ma tension a un peu baissé,parce que j’ai réalisé que si Tarekne vient pas récupérer son épousece n’est pas parce qu’il est en colè-re, c’est juste parce qu’il est trèspr is par les bilans de ses clients.Le lendemain matin, Djamel télé-phona à Tarek au sujet de Nacéraet celui-ci lui dit :- Djamel, s’il te plait, si Nacéraveut revenir à la maison, ramène-là si tu veux ou envoie-la dans untaxi. Moi, je n’ai pas une seuleseconde à moi.- D’accord, je m’en occupe.Djamel décida d’accompagner sasœur chez ses beaux-parents. Ilignorait quelle incroyable surpr isel’y attendait.

NNS (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous

(3ème partie)

Sagesse et éducation ancestralesSept sœurs au fond d’un puits

Mercredi 17 janvier 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (9ème partie)

Rabah regarda son épouse avec desyeux dilatés par la stupeur et la

frayeur, et celle-ci répéta ce qu’elle venaitde lui dire :- Oui, mon cher mar i. Tu dois choisir entretes filles et moi. Sinon, je retourne chezmes parents.- Oh ! Non, non, ne retourne pas chez toi,ne retourne pas chez toi. Si tu ne veux pasque je retourne chez moi, ar range-toi pourque je n’aie plus tes filles autour de moi.- Tu ne les auras pas toujours autour detoi. Sois patiente, elles finiront par semar ier toutes et tu te retrouveras seuledans cette maison.- Ah ! mon cher époux, tu es en train de temoquer de moi. Tu veux que tes fillesvivent avec moi jusqu’à leur mar iage ?Jusqu’à ce que je devienne une vieillefemme ? Je veux que tu les fasses par tird’ici demain.- Demain ? Mais comment ?- Tu n’as qu’à les emmener dans les pro-fondeurs de la forêt et de les y abandonner.Elles ne retrouveront jamais leur cheminet elles s’y perdront. L’ogre ou des fauves

affamés finiront par les trouver et ils nousen débar rasseront pour toujours.- Mais ce que tu me demandes est mons-trueux.- Très bien, puisque ce que je te demandeest monstrueux, je retourne chez moi sur lechamp, je vais préparer mon baluchon.- Non, ne t’en va pas, laisse-moi réfléchirun peu.- Tu veux réfléchir un peu ? D’accord, jet’accorde un petit délai, jusqu’à demain àla mi-journée. Alors, là, je te conseille debien réfléchir parce que si je prends laroute en direction de la maison de monenfance c’est pour ne jamais revenir.

Rabah réfléchit toute la nuit. Et le lende-main matin quand il se fut levé, sa décisionétait pr ise : il avait choisi de garder sonépouse.Dès que ses filles se furent réveillées, il lesappela et leur dit en simulant la bonnehumeur :- Aujourd’hui, mes filles, vous êtes sou-

lagées de toutes les tâches ménagères.Mettez vos chaussures, je vais vous emme-ner en promenade. Et emmenez avec vousde la nour r iture parce que cette promena-de durera toute une journée. En guise de réponse, les sœurs sautèrent dejoie à l’exception d’Amina la plus jeune.Elle trouva très cur ieux que son père leurpropose une promenade à laquelle iln’avait même pas fait allusion du vivant deleur mère. Elle réfléchit et se dit que cettepromenade avait peut-être été suggéréepar leur belle-mère. Et si c’était vraimentle cas, elle et ses sœurs devraient fairepreuve d’une très grande prudence. Maiselle n’osa pas leur par ler de son inquiétudeparce que si son inquiétude s’avérait injus-tifiée, elle se sentirait r idicule devant ellespar la suite. Que faire ? Demander à sessœurs de refuser cette promenade ? Oui, ceserait une bonne idée mais quel argumentutiliser pour justifier ce refus ?

NNS (à suivre…)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait

d’Oran où il participait àun salon professionnel. À

Chlef, l’un des pneus desa voiture éclate et il n’apas de roue de secours.Alors qu’il se demandait

ce qu’il y avait lieu defaire pour poursuivre sa

route vers Alger où ilhabite, quelqu’un

d’inattendu se propose del’aider : une jeune et très

belle automobiliste.Celle-ci lui offre un pneuavec une jante neuve et

lui apprend que son pèrevend des pneus et des

pièces détachéesautomobiles. En lui

offrant cette roue, encontrepartie, elle

compte sur lui pourlui communiquer

régulièrement l’état de son usure pour les

besoins d’une étudequ’elle mène sur les

produits que sonpère commercialise.

Arrivée devant un barragede police, la jeune fille

téléphone à Djamel.Celui-ci répond sans

réfléchir et il se fait retirerson permis de conduite.

Mais à sa grandesurprise, la jeune fille

intervient et parvient à lesauver une seconde fois

d’une situation trèsdélicate.

Résumé

Rabah, père de sept filles est triste. Sa fille ainée le

remarque et lui en demande laraison. En guise de réponse,

elle a droit à des proposambigus. Pis, la tristesse du

père s’aggrave parce que sa fillen’a pas deviné les raisons de samélancolie. Puis, il explique à sa

fille que sa tristesse est due aufait qu’il n’ait pas de fils. La

tristesse du malheureux pères’aggrave lorsque son épouse

meurt. Il se remarie avec unefemme qui s’avère méchante

avec les sept sœurs.

Résumé

(Un conte de l’Est algér ien)

Mais sur l’ensemble desmatchs disputés depuisl’entame de la saison, les

poulains de Chikhi Hocine n’ontpas été réguliers dans leurs résul-tats, ce qui s’est répercuté sur leurposition au classement génér al.Cependant, le plus dur reste àaccomplir, sachant qu’il reste enco-re quinze duels à disputer, c'est-à-dire 45 points en jeu. Tout reste,néanmoins, possible. L’équipepeut, en effet, remonter la pente etprétendre à un meilleur classementen fin de saison. Totalisant jusque-là 18 unités seulement, les garsd’Azazga peuvent réaliser un par -cour s meilleur durant la phaseretour.

L’attaque rassure, ladéfense maillon faibleLor s de la première moitié del’exercice spor tif en cours, les atta-

quants ont été à la hauteur en cra-chant le feu à 19 repr ises, faisantdu compar timent offensif de laJSA l’un des meilleurs en cham-pionnat, en témoigne la deuxièmeplace qu’elle occupe, der r ièrel’OMR El Annasser, qui, elle, tota-lise 24 réalisations. S’agissant, enrevanche, de la défense, cette der -nière ne rassure pas et le staff tech-nique est appelé à vite trouver dessolutions, pour pr étendre à demeilleurs résultats lors de la phaseretour. Sur les 15 matchs joués, lecompar timent défensif a encaissé

20 buts. En somme, la défense a étéle maillon faible de l’équipe durantcette première moitié du cham-pionnat.

4 victoires, 5 défaites et 6 nuls Sur les 15 confrontations jouées,les protégés de Hocine Chikhi ontréussi à ne gagner qu’à quatreduels, alor s qu’ils ont fait sixmatchs nuls. Les Azazguis ontlaissé des plumes à cinq repr ises.

Beaucoup de points per dus austade Tirsatine, ce qui a influencésur le classement de l’équipe. Lorsde la phase retour, les joueurs sontappelés à rebondir et à faire leplein à domicile, tout en tentant derécolter le maximum de points del’extér ieur, pour éviter de revivreles scénar ios des précédentes sai-sons, durant lesquelles ils ont souf-fer t le mar tyre pour assurer leurmaintien en inter-régions (groupeCentre-est).

Massi Boufatis

Mercredi 17 janvier 2018SPORT22

INTER-RÉGIONS L’équipe a terminé l’aller à la 11e loge

La JS Azazga doit rebondir

La JS Azazga a terminé la

première partiedu championnat

à la 11e place.Lors de la dernière

journée de cettepremière manche,les camarades de

Benmokhtaront arraché unprécieux point

en déplacementface au DRB

Baraki (2 - 2).

Sidi-Aïch

Une nouvelleassociation sportive est née

La commune de Sidi-Aïchaura, désormais, une nou-

velle association spor tivedénommée Espérance spor tivede Sidi-Aïch (ESSA). En effet,en présence de plus de 25 ex-spor tifs, une assemblée consti-tutive s’est tenue le weekenddernier, au niveau du complexespor tif de proximité, situé surles hauteurs de la ville, où il aété procédé à la création d’uneassociation spor tive dénomméeEspérance spor tive de Sidi-Aïch (ESSA). C'est une associa-tion communale à caractèrespor tif, qui aura, dans un pre-mier temps, une seule discipli-ne : le Karaté-Do. Il est égale-ment prévu, dans le program-me d’action, la créationd’autres activités à l’avenir.Au terme des travaux, unbureau, qui sera chargé de lagestion et le fonctionnementde l’association, a été voté. Lesmembres ont, à leur tour, dési-gné M. Malek Oukaci prési-dent de ladite association, qui sera secondé par AchourZema, vice-président, KamelYakouben, secrétaire général,Kar im Gougam, trésor iergénéral, et Berkani Lounis, trésor ier Adjoint. «Désormais,la commune de Sidi-Aïch s’en-orgueillit d’avoir une autreassociation spor tive qui vients’ajouter aux autres déjà exis-tantes, et on se doit de satisfai-re le vœu des centainesd’amoureux du Karaté, encréant cette association quifera par ler d’elle, à l’échellerégionale et nationale», déclarele président de cette associa-tion. «L'objectif n'est pas decréer la concur rence avecl'autre club de la ville, mais de permettre à d'autres jeunesd’étaler leur talent puisqu’ilssont nombreux à vouloir prati-quer ce spor t», a affirméMalek Oukaci. «Dans quelquesmois, on fera des championsd’Algér ie, pourvu qu’on nousappor te de l’aide et du sou-tien», a-t-il conclu.Samy H.

Tizi-Ouzou

Dans le cadre de la détection des jeunestalents, la direction technique régionale

d’Alger a instruit toutes les directions tech-niques de wilaya, relevant de ses prérogativeset susceptibles de rejoindre les différentes sélec-tions nationales, pour procéder à une largeprospection chez les U17, U15 et U13. Ces pros-pections seront, selon la directive, suivies pardes regroupements des catégor ies concernées, àl’issue desquelles seront ar rêtées les sélectionsqui représenteront la région au championnatinter-wilaya et au festival des jeunes footbal-leurs. Aussi, nous avons appr is que le program-

me du championnat inter-wilaya pour les U17et les U15 a été déjà communiqué aux diffé-rentes ligues. À cet effet, c’est la ligue deBoumerdès qui devrait ouvr ir le bal avec l’or -ganisation de la première journée, le 18 mars2018, avant que Bouira n’accueille la 2èmejournée, le 25 Mars 2018. La troisième sor tieaura lieu à Tizi-Ouzou, le 14 avr il 2018, et la4ème journée sera abr itée par la wilaya deBéjaïa. L’ultime journée de ce championnatinter-wilaya se déroulera à Alger, le 05 mai2018. Concernant les U13, le festival aura lieuen début mai, ou après le mois de Ramadhan

dans un lieu qui reste à désigner. Les modalitésde par ticipation devraient être communiquéesdans les prochains jours aux différentes ligues,afin de prendre toutes les dispositions pourassurer le bon déroulement de cette fête defootball qui se veut grandiose. Aussi, dans lesouci d’assurer une bonne prospection, la liguede football de Tizi-Ouzou a mis en place uneéquipe de techniciens expér imentés pour unelarge prospection qui s’étalera sur un mois. Lessélectionneurs retenus ont, déjà, entamé leursor ties sur les ter rains de la wilaya, depuis deuxsemaines. S. K.

Un championnat inter-wilaya pour les U17 et U15

HONNEUR TIZI-OUZOU Hamid Mezioudène, président du FC Tadmaït

«Le titre de champion d’hiver est amplement mérité»

La Dépêche de Kabylie : Vousavez terminé la phase aller avecune nouvelle victoire en battant(2 à 0) la JSC Ouacifs, avecau finish le titre honorifiquede champion d’hiver. Un commentaire ?

Hamid Mezioudène : J e pensequ’on a terminé cette phase allersur une bonne note, avec une nou-velle victoire sur le score de 2 à 0face à une bonne équipe deOuacifs. On a aussi terminé enhaut de la pyramide à la premièreplace, avec trois points d’avancesur notre dauphin, l’OlympiqueTizi Gheniff, qui compte un matchde retard. Ce titre honor ifique dechampion d’hiver est amplementmér ité. Il galvaniser le groupepour la deuxième moitié de la sai-son.

Un mot sur le parcoursréalisé jusque-là par l’équipe ?

Il a été positif, puisqu’on s’est dis-tingués par des résultats probants.Sur les 14 matchs disputés, on en a

gagné 10. On a donc fait 2 matchsnuls et essuyé deux défaites. Pourvous dire que le parcours est posi-tif. On aurait même pu faire leplein, n’étaient les défaites sur -pr ises face à l’ES Assi Youcef lorsde la première journée et celleconcédée à Tizi Gheniff, qu’onaurait pu éviter si l’arbitre nenous avait pas pr ivés de deuxpenaltys flagrants. On a égale-ment aussi r até deux pr écieuxpoints à domicile face à la JSBoukhalfa. Mais dans l’ensemble,je dirais que le FC Tadmaït a réa-lisé le parcours d’un champion.

Pensez-vous que le FCT a lesmoyens de jouer l’accessioncette saison, après l’avoir ratéela saison dernière ?

Trois années après la création duclub, on est sur la bonne voie. EtInch’Allah, on accédera cette sai-son. Je pense qu’on a les moyenshumains, matér iels et financierspour atteindre cet objectif.Actuellement, on profitera de latrêve, pour que l’équipe rechargeses batter ies et prépare, comme ilse doit, la phase retour.

Quelles seraient, selon vous,les équipes qui pourraientvous concurrencer pourle ticket de la montée?

La course pour l’accession serarude et ser rée pendant la phaseretour. Quatre ou cinq équipespeuvent prétendre à cet objectif.Je peux citer l’Olympique TiziGheniff, la JS Boukhalfa, le CA

Fréha, la JSC Ouacifs, et, à undegr é moindre, le KCTaguemount Azzouz et le RCBetrouna. Mais on est confiants etoptimistes et sur tout déterminés àne pas rater la montée cette sai-son, sur tout qu’on aura un calen-dr ier favor able pendant lamanche retour avec 8 matchs àdisputer au stade Ahcène Aiboudde Tadmaït et 6 déplacements seu-lement. On devra juste continuerà faire le plein à domicile, tout ennégociant, comme il se doit, nossor ties à l’extér ieur. L’accessionne nous échappera pas inch’Allah.

Entretien réalisé par M. B.

Le premier responsabledu FC Tadmaït, HamidMezioudène, revient danscet entretien sur le par-cours de l’équipe lorsde la première manchedu championnat honneurde Tizi-Ouzou et de seschances d’accéder enRégionale 2.

La repr ise, qui s’estdéroulée sans les Mouhliet Cheklam, blessés, a été

précédée d’une réunion de ladirection avec le staff techniqueet les joueurs, pour présenter,notamment, le nouveau coachau groupe. Celui-ci a pr is laparole pour exposer les grandeslignes de sa politique et saméthode de travail. Pour revenirà la séance d’entr aînementd’avant-hier, celle-ci a été mar-quée aussi par la présence desquatre nouveaux Cr abes, àsavoir Hichem-cher if, Meziane,Benkouider et Semahi, qui sontqualifiés pour le prochain matchcontre le RCK, progr ammépour vendredi prochain au stadede l’UMA à 16 heures. En prévi-sion de ce duel, le coachBouarata est appelé à composer

un onze per for mant capabled’entamer la nouvelle aventureavec un succès, pour renoueravec les victoires et garder laplace au podium, sur tout qu’ilaura à sa disposition tous lesjoueurs, à l’exception des deuxblessés précités.

Belhani Amar nouvel entraîneurdes gardiens

Après le limogeage de MustaphaBiskr i et l’ar r ivée de RachidBouar ata, Moussa M’Barek,

entraîneur adjoint, et BelhaniAmar, ancien gardien de l’ESSétif et entraîneur des gardiens,ont intégré le staff technique. Cedernier, qui a raté la séance derepr ise, devait débuter hier sontravail, pour préparer la pro-chaine confrontation. Z. H.

Le MOB a reprisavant-hier les

entraînementsau stade de

l’Unité maghrébine, sous la houlette

du nouvelentraîneur,

Rachid Bouarata,et de son adjoint,Moussa M’barek.

Mercredi 17 janvier 2018 SPORT 23

MO Béjaïa

La reprise dansune bonne ambiance

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KHALLIL SEMAHI, milieu de terrain

La Dépêche deKabylie: Quel estvotre sentiment après

avoir signé auMOB?

Semahi Khallil:J e suis tr èsc o n t e n td’avoir optépour ungr and clubcomme leMO Béjaïa.

Je n’ai pas hésité à répondre favorablementau premier contact de la direction du club.J ’espère, maintenant, être à la hauteur desattentes des dir igeants et du public du MOB.

Peut-on connaître vosobjectifs avec votre nouveau club ?

Je suis venu pour contr ibuer à l’accession duMOB, qui possède le potentiel pouratteindre son objectif en fin de saison. LeMO Béjaïa ne se refuse pas. Et tout joueurambitieux souhaite jouer et défendre ses

couleurs, sur tout après le parcours qu’il aréalisé en coupe d’Afr ique. Avec la contr ibu-tion de tout le monde, on peut replacer leclub dans le palier supér ieur.

N’avez-vous pas peur dela concurrence au milieu du terrain ?

Non pas du tout, au contraire, ça m’encou-rage à travailler plus pour m’imposer. Jevais faire de mon mieux pour gagner maplace et donner le plus escompté.

Un message aux supporters…La galer ie du MOB est connue au niveaunational. Nous allons faire le maximum pourprocurer de la joie aux suppor ters et main-tenir le club sur le podium, synonyme del’accession en fin de saison. Je les appelle àrester der r ière l’équipe et soutenir lesjoueurs dans les moments difficiles, pourque tous nos effor ts convergent en fin de sai-son vers un seul objectif : la montée.

Propos recueillis par Z. H.

«Contribuer à l’accession du MOB»

Ballon d’or 2017

Ghoulam meilleurjoueur algérien

Le défen-seur

internationalalgérien duSSC Naples(Serie A ita-lienne),FaouziGhoulam, aremporté leBallon d`or 2017 du meilleur footballeuralgérien, à l'occasion du sondage organisé parles quotidiens sportifs "Le Buteur et El-Haddaf", lundi soir à l'Opéra "BoualemBessaih" d'Alger. Ghoulam qui succède ainsiau palmarès des distinctions à Ryad Mahrez(Leicester City), sacré du ballon d'or 2016, areçu sa récompense des mains de l'ancienlatéral gauche du Milan AC (Italie), PaoloMaldini, l'invité de marque de cette 17e édi-tion de Ballon d'or. La cérémonie de remisedes trophées a été rehaussée par la présencedes ministres de la Jeunesse et des Sports, ElHadi Oud Ali, de la Culture, AzzedineMihoubi, de la Communication, DjamelKaouane et des Ressources en eau, HocineNecib, ainsi que le Wali d'Alger, AbdelkaderZoukh et plusieurs personnalités sportives."Aujourd'hui, tout ça conforte mon choix etje suis vraiment très heureux de partager detels moments dans mon pays. J'ai vraimentpassé de très bons moments et je vous enremercie encore. Je ne peux pas dire que jem'y attendais à être sacré, notamment avec lablessure contractée le mois de novembredernier. J'étais vraiment déterminé et je n'airien lâché. Là maintenant, je ne peux dire queDieu merci, mais je sais que le plus dur débu-te à peine. A moi de confirmer et progresserdavantage", a encore ajouté l'internationalalgérien de 26 ans. "Ce premier trophée duBallon d'Or me donne plus d'envie et de forcepour progresser et aller de l'avant. Toutes cesrécompenses personnelles me procurent unimmense bonheur, mais le plus importantreste le collectif. Je remercie tous ceux quiont contribué à la réussite de cet évènement,en particulier El Heddaf, sans oublier mesparents. C`est une grande récompense pourma jeune carrière de footballeur et en pré-sence de l'un des meilleurs arrières gauchesde l'histoire de football, à savoir PaoloMaldini". Le prix spécial de cette 17e éditiona été attribué à quatre athlètes de la sélectionalgérienne handisport, à savoir les frèresBaka Abdelatif et Fouad, respectivement,champion du monde et médaillé d'argent du1500m (T13) à Londres, à Nassima Saifi,championne du monde du lancer de poids(F57) à Londres et Mohamed Berrahal,champion du monde du 400 mètres fauteuildes mondiaux de para-athlétisme de Londresen classe T51. Cette cérémonie a été l'occa-sion pour rendre un vibrant hommage à titreposthume aux défunts, Rachid Khelouati,l`ancien président de la première Ligue natio-nale de football (LNF) et de l`USM Alger etAmar Rouai, l'ancien joueur et figure emblé-matique de la glorieuse équipe du Front delibération nationale (FLN). Le trophée dumeilleur gardien a été remis à AbdelkaderSalhi (CR Belouizdad), alors que celui dumeilleur joueur local est revenu au milieu deterrain de l'ES Sétif, Abdelmoumen Djabou.L'attaquant du NA Hussein-Dey a reçu le tro-phée du meilleur buteur (14 buts). Le milieuinternational de Naples, Adam Ounas et lemilieu de terrain du FC Empoli (Serie B ita-lienne), Ismaël Bennacer, ont reçu les tro-phées "Révélation de la sélection", alors quele défenseur international, Youcef Attal (KVCourtrai/Belgique), a été désigné meilleurjoueur espoir de la saison.

Après avoir paraphé uncontrat de 18 mois au

MOB, Semahi Khallil faitpart de ses ambitions.

JSM Béjaïa

La direction du club, de concer t avecle coach en chef, Mounir Zeghdoud,

vient de décider de garder tout le restede l’effectif de JSM Béjaïa, après le sus-pense entretenu autour d’autres éven-tuels éléments à libérer cet hiver, aprèsla récente résiliation des contrats desdeux por tiers, Belhani et Benmeddour,ainsi que de l’attaquant Moussi. Àcontrar io, les Béjaouis ont réussi às’offr ir officiellement les services desdeux gardiens de but, Khedaïr ia et

Merzougui, et des deux défenseurs,Ouchène et Ziane Cher if. A bien analy-ser les cr itères ayant présidé aux choixde renforcer l’ar r ière-garde de l’équipe,l’on s’aperçoit que cela n’était nullementune surpr ise de la par t des responsablesdu club. Ceci quand on sait que ce com-par timent, qui avait encaissé 19 butsdurant la phase aller, avait donné du filà retordre à la direction du club et austaff technique. B Ouari.

Deux gardiens et deux défenseurs en renfort