7

AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU

  • Upload
    doantu

  • View
    222

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU
Page 2: AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU

Avant-propos

Cette nouvelle édition recense les pathologies les plus fréquemmentrencontrées dans le bâtiment, classées par famille d’ouvrages. Cette miseà jour propose des fiches sur les désordres apparus récemment du fait del’arrivée des techniques liées à l’efficacité énergétique. Centrées sur l’exa-men des pathologies actuelles, elles n’anticipent pas sur des désordres queles experts n’auraient pas encore constatés, pas plus qu’elles ne traitent dela sécurité des personnes.

À partir de constats d’experts construction, les fiches établissent le diag-nostic de la pathologie concernée, et mettent en valeur les bonnes prati-ques destinées à prévenir ces désordres. Les interfaces de chantier, lesmodalités d’acceptation des supports, l’entretien des ouvrages, pointsimportants à l’heure de la performance énergétique, sont mis en exergue.

Ces fiches sont actualisées régulièrement. Elles citent les Règles de l’artapplicables aujourd’hui, et sont disponibles sur les sites de l’Agence QualitéConstruction et de la Fondation Excellence SMA ; cette version en ligneest complétée par des liens lexicaux, documentaires et réglementairesactualisés. Une version mobile (tablette et smartphone) est associée afin derendre cette information disponible plus directement sur les chantiers et,pour tous les publics.

Destinées aux professionnels en activité, mais aussi aux futurs profes-sionnels et à leurs formateurs, les informations contenues dans ce classeursimple, condensé et clair, contribuent à améliorer la qualité des ouvragesen prévenant les désordres, mission que poursuivent l’Agence QualitéConstruction et la Fondation Excellence SMA depuis plus de vingt ans.

Gérard LaurentPrésidentFondation Excellence SMA

Philippe EstingoyDirecteur généralAgence Qualité Construction

FEUILLETS 1 et DER-BAT 12/08/13 15:11 Page 1

Page 3: AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU

Sommaire

A. Fondations et infrastructuresA.1 Mouvements de fondations des maisons individuelles

Première partie : tassements courantsA.2 Mouvements de fondations des maisons individuelles

Seconde partie : retrait - gonflement des argilesA.3 Affaissement de dallage de maisons individuellesA.4 Effondrement de murs de soutènement en maçonnerieA.5 Désordres des fondations profondes par pieuxA.6 Colonnes ballastéesA.7 Désordres dans les voiries et réseaux diversA.8 Assainissement non collectif

EXE.INTERCAL.2011 13/08/13 8:13 Page 1

Page 4: AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU

B. Structures et gros œuvreB.1 Fissures « structurelles» des maçonneries de maisons individuellesB.2 Humidité en sous-sol des bâtimentsB.3 Corrosion des armatures du béton armé en façades des bâtimentsB.4 Défauts d’étanchéité des façades en briques apparentesB.5 Désordres de dallages à usage industriel

Première partie : affaissements, fissurations…B.6 Désordres de dallages à usage industriel

Seconde partie : soulèvementsB.7 Désordres affectant les balconsB.8 Les défauts de traitement des boisB.9 Désordres des piscines privatives

B.10 Désordres dans les constructions boisB.11 Remontées capillairesB.12 Termites

C. Toitures et charpentesC.1 Infiltrations par points singuliers de couvertures en tuilesC.2 Condensation en sous-face des couvertures métalliquesC.3 Toitures-terrasses, le point faible : les relevésC.4 Déformations de fermettes industriellesC.5 Déformations de charpentes en bois assemblées sur chantierC.6 Charpentes en lamellé-collé : de la fissuration à la ruptureC.7 Effondrement des couvertures légères sous le poids de l’eauC.8 Points faibles de la protection lourde en toitures-terrasses accessiblesC.9 Transformation d’une charpente pour aménagement de combles

C.10 Écran de sous-toiture : désordres possibles d’infiltrationC.11 Fuites de couvertures de grands éléménts : toiture sèche

D. Enveloppes et revêtements extérieursD.1 Désordres des enduits monocouchesD.2 Infiltrations d’eau par les liaisons menuiserie extérieure/gros œuvreD.3 Infiltrations d’eau par seuil de porte-fenêtreD.4 Désordres après reprise sur des ravalements de façades en plâtreD.5 Dégradations des revêtements d’imperméabilité de façadeD.6 Systèmes d’isolation thermique des façades par l’extérieur (ETICS)D.7 Micro-organismes en façadesD.8 Structures à risques multiples : les vérandas D.9 Dégradation des lasures et peintures sur menuiseries extérieures en bois

D.10 Désordres des revêtements de façades posés au mortier-colleD.11 Chute de pierres minces attachées

EXE.INTERCAL.2011 13/08/13 8:13 Page 2

Page 5: AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU

E. ÉquipementsE.1 Condensations dans les logementsE.2 Chauffage par le sol à eau chaudeE.3 Chauffage par le sol par Plancher Rayonnant Électrique E.4 Fuites de canalisations en cuivre incorporées dans les dallesE.5 Désordres touchant les conduits de fumée (bistrage et souche)E.6 Corrosion des circuits d’eau sanitaire en acierE.7 Embouage et corrosion des circuits de chauffageE.8 Défauts d’isolation acoustiqueE.9 Cheminées à foyer fermé et inserts

E.10 Installations photovoltaïques raccordées au réseau et intégrées au bâtimentE.11 Désordres affectant les chauffe-eau solaires individuelsE.12 Pompe à chaleur air/eauE.13 Pompe à chaleur air/airE.14 VMC simple flux/double fluxE.15 Pompe à chaleur géothermique

F. Aménagements intérieursF.1 Décollement de revêtements de sols souples collésF.2 Fissuration et décollement des carrelages de sol dans l’habitatF.3 Infiltrations d’air parasitesF.4 Désordres des sols industrielsF.5 Reprises d’humidité dans les coins douchesF.6 Dégradations par l’eau des douches carrelées dites « à l’italienne »F.7 Parquet et risques liés à l’humiditéF.8 Désordres sur peintures de solF.9 Désordres des systèmes de peinture sur métaux

F.10 Décollement de peinture sur plafonds neufs en béton

EXE.INTERCAL.2011 13/08/13 8:13 Page 3

Page 6: AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU

Mouvements de fondations des maisons individuellesPremière partie : tassements courants

Fondations et infrastructures

Fiche A.1

Les maisons individuelles sontgénéralement fondéessuperficiellement par dessemelles en béton armé.En présence d’un sol déformable,ces fondations peuvent subir desmouvements susceptiblesd’entraîner des dommagesimportants.

La déformabilité du sol sousl’effet des charges apportéespeut ainsi favoriser l’apparition defissures ou lézardes sur les murs.Les aménagements intérieurs,surtout s’ils sont en dur (cloisonsen carreaux de plâtre, carrelage),peuvent aussi subir lescontrecoups de cesmouvements.

Un tassement différentiel desfondations de l’ordre ducentimètre peut suffire à induireces phénomènes.

Reproduction interdite sans autorisation des éditeurs©2013 Agence Qualité Construction,Fondation Excellence SMA

Les maisons individuelles concernéesont généralement été construites enmaçonnerie (briques ou blocs debéton), sans sous-sol complet, surdes fondations en béton armé de fai-ble profondeur (en général entre0,50 m et 1 m).

Ces fondations ont pour fonction dediffuser les charges du bâtiment (poidsdes matériaux et charges d’exploita-tion) dans le sol jusqu’à une profon-deur qui ne dépasse pas, en principe,3 à 4 m sous leur niveau d’assise (voirschéma).

Si, dans ces limites, le terrain est com-posé d’éléments rocheux de façonhomogène, aucun incident grave n’està craindre. Le pavillon risque, en

revanche, de subir les conséquencesde mouvements du sol si celui-cicontient de manière aléatoire desinclusions rocheuses ou comporte unecouche déformable (argileuse, limo-neuse, sableuse). À noter : le risquespécifique retrait/gonflement des argi-les est abordé dans la fiche A.2.

Trois conditions doivent être réunies pourdéclencher la fissuration• Un sol compressible sous le niveaud’assise des fondations. La présencede sols compressibles dans cettelimite d’influence des fondations peutamener le sol à se déformer trop forte-ment sous le poids des structures. Ladéformation du sol n’est pas uniforme.

• Des charges irrégulièrement répar-ties aux fondations. Ce déséquilibredes efforts sur le sol provoque un tas-

2. Le diagnostic

1. Le constat

Q2

Q1

Q3

S3S2S1p2p1 p3

Terre végétale

Couche peu épaissede gravier sableux

compact

Couchecompressible épaisse

(argile, marne ou limon argileux)

Courbes « limites » d‘influence des charges dans le sol« BULBES DES PRESSIONS »

Maçonneriede pignon

fortement chargée Poteauxen BA

peu chargés

TD INÉVITABLEentre S1, S2 et S3

TD NÉGLIGEABLEentre S2 et S3

Schéma de transmission des charges (Q) d’un pavillon au sol

Semelles en béton armé(p1 > p 2 ou p 3)

Q 1 est ici plus grande que Q 2 et Q 3

TD = Tassement Différentiel

A-EXE 13/08/13 7:32 Page 1

Page 7: AQC - Fiches pathologie bâtiment - Édition 2013 · ficielles fixées par le DTU 13.11. • Dans le cas de constructions en ... • DTU 13.11: Fondations superficielles. • DTU

Mouvements de fondations des maisons individuelles

Fiche A.1

sement différentiel. Le sol se déformeradonc plus ou moins selon les pointsd’appui (voir schéma). C’est aussi lecas lorsque des fouilles importantessont faites à proximité immédiate defondations existantes.

• La fragilité de la superstructure.Les déformations différentielles du solsont pour la superstructure des dépla-cements imposés, qui engendrent descontraintes de traction et de cisaille-ment dans la superstructure. Lespoints les plus faibles et notammentles joints de maçonnerie seront lespremiers à ne pas résister à cescontraintes.

Les autres causes de désordres• L’implantation du bâtiment sur unsol hétérogène, renfermant des inclu-sions rocheuses qui constituent autantde points durs ou, au contraire, desdébris végétaux (tourbe) ou desmatières organiques en décomposi-tion (vase) qui forment des zonescompressibles.

• L’implantation de la maison directe-ment sur la terre végétale ou à si fai-ble profondeur que le sol n’est pas àl’abri du gel (se référer au FD P 18-326 «Zones de gel en France»).

• La présence juxtaposée de deuxremblais d’âge différent sous les fon-dations : un ancien, peu compressible,et un récent, mal compacté lors destravaux.

• La création ultérieure d’une plate-forme contre une façade du pavillon.Elle crée une charge parasite exces-sive au droit de la semelle de ce mur.

• La rupture d’une canalisation enter-rée ou d’un regard d’eau pluviale,voire simplement la chute de précipi-tations dans les fonds de fouilles lors

de l’exécution. Elle provoque une arri-vée d’eau qui change localement laconsistance du sol en pied de mur.

• La présence proche de certainsarbres.

• Faire une étude de sol qui doit tenircompte de la construction projetée etindiquer les valeurs de tassement pré-visibles. C’est à partir de ces valeursque le BET structures sera à même dedimensionner son ouvrage.

Les sols compressibles ou argileuxnécessitent une vigilance toute parti-culière et l’adoption de mesures spé-cifiques (voir fiche A.2 déjà citée).

• Ne pas utiliser en fondation les pro-cédés avec béton de fibre, qui relèventd’un Avis Technique, sans avoir informél’assureur.

• Bien décaper et nettoyer le fond defouilles.

• Reporter le coulage des fondationsen cas de pluies trop abondantes.

• Respecter les autres conditions demise en œuvre des fondations super-ficielles fixées par le DTU 13.11.

• Dans le cas de constructions enpente, respecter la pente maxi entredeux semelles successives, qui estlimitée à une pente de 3 pour 1.

3. Les bonnes pratiques

• NF P 94-500 :Missions d’ingénierie géotechnique -Classification et spécification.

• XP P94-011 :Sols : reconnaissance et essais- Description. Identification.Dénomination des sols - Terminologie.

• DTU 13.11 :Fondations superficielles.

• DTU 13.12 :Règles pour le calcul des fondations superficielles.

• NF DTU 20.1 :Ouvrages de maçonnerie en petits éléments.

Agence QualitéConstruction29, rue de Miromesnil75008 Paris

Reproduction interdite sans autorisation des éditeurs©2013 Agence Qualité Construction,Fondation Excellence SMA

4. À consulter

Pour en savoir pluswww.qualiteconstruction.comwww.smabtp.fr

Mise

en

page

s: M

iche

l Hou

eix

L’essentiel

• Faire une étude de sol

• Mettre en œuvre conformément

aux prescriptions du BET struc-

tures (armatures, dimensionne-

ment, profondeur).

Fondation Excellence SMA114, avenue Émile Zola75739 Paris Cedex 15

A-EXE 13/08/13 7:32 Page 2