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N°2016/03 Février 2016 « l’information est un droit, informer est une obligation» Archi L’ Avenir des Villes Africaines Plume

ARCHIPLUME FEVRIER 2016

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N°2016/03 Février 2016

« l’information est un droit, informer est une obligation»

Archi

L’ Avenir des Villes Africaines

Plume

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Sommaire

L’Editorial .............................................................................................................................................

gfhf Le point d’Info.......................................................................................................................................

Le point d’Actu.......................................................................................................................................

Dossier de Redaction..............................................................................................................................

Vie Professionnelle..............................................................................................................................

La Revue Urbaine.................................................................................................................................

Le Saviez-Vous?......................................................................................................................................

Images d’Architectures......................................................................................................................

Archicelebre.......................................................................................................................................

Tradition.................................................................................................................................................

Post Scriptum........................................................................................................................................

Com’rage................................................................................................................................................

Opinion.................................................................................................................................................... Page 21

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EQUIPE DE REDACTION

COORDINATION

Coordonnateur : N’Guessan Kouakou Daniel, licence 2 architecture

Coordonnateur Adjoint : Allarané Ghislain, licence 1 Urbanisme

READACTRICE EN CHEF

Koudessi Hanielle, Master 1 Architecture

RESPONSABLE DU GRAPHISME

Zeus Leandry Junior Jieutsa, licence 3 Urbanisme

RESPONSABLE COMMUNICATION DIFFUSION ET VENTE

Rodolphe Tchindebe Ndari, licence 2 Urbanisme

TRESORERIE

Ouattara Mama, Licence 1 Urbanisme

Point d’info :

Jieutsa Junior, Licence 3 Urbanisme

Point d’actu :

Boris Djoufack, Licence 2 Urbanisme

Dossier de la rédaction :

Koudessi Hanielle, N’guessan Daniel,

Daly Parfait

Revue Urbaine :

Djako Exaucé, Allarané Ghislain ,

Licence 1 Urbanisme

Image d’architecture :

N’guessan K. Daniel licence 2

Architecture

Archi Célèbre :

Kéré Laslo Master 1 Architecture

Traditions :

Ignazoumi Philidor licence 2

Architecture

Vie professionnelle :

Da Silveira Charles

Le Saviez-vous :

Hamadou H. Souley licence 1 Gestion

Urbaine

Com’rage :

Awanto Éric Master 1 Architecture

Blagues et Caricatures :

Kini Simplice Master 1 Architecture

Ndzana Biolo Licence 2 Architecture

Post-scriptum :

Koudjo Audace Master 1 Architecture

RESPONSABLES DES RUBRIQUES

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Editorial

Chers lecteurs, Chères lectrices, comme promis, Archiplume vous présente sa toute nouvelle parution. Nous espérons que la fête de St valentin fut belle. Le thème retenu pour cette parution est l’avenir des villes africaines. En effet, en tant que futurs bâtisseurs de notre cher et beau continent, cette question devrait rester au cœur même de nos réflexions. L’Afrique de demain se construit. Des villes qui, il y a quelques années n’étaient encore qu’à l’état embryonnaire fleurissent. Malheureusement, les édifices majeurs ne sont souvent pas l’œuvre des africains eux-mêmes mais celui des puissances étrangères. L’enjeu ne porte qu’un nom : les intérêts. L’Afrique est devenu le garde-manger des puissances étrangères et la monnaie d’échange constitue ces édifices, qui ne s’inspirent point de notre patrimoine culturel, qui ne correspondent point à notre identité culturelle, et qui, au contraire, porte une marque qui ne nous ai point familière. Et il en est de même dans tous les grands domaines. Les nouvelles pages de l’avenir de l’Eldorado s’écrivent. Mais pas par les concernés. Chers lecteurs, chères lectrices, l’Afrique de demain se construit, et nous devons y participer afin que notre patrimoine soit transmis aux générations futures. Gardons à l’esprit que notre culture est la clé qui ouvrira les portes de notre développement.

Archiplume vous souhaite une très bonne lecture et vous donne rendez-vous très prochainement pour une toute nouvelle parution encore plus intéressante.

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Point d’InfoSéminaire de formation sur les énergies renouvelables

Dans le souci d’assurer un développement durable et de préserver les ressources énergiques épuisables du Togo, il a été organisé du 9 au 11 février 2016, un séminaire de formation sur les énergies renouvelable dans l’enceinte de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU). Ce séminaire de formation a vu la présence de nombreux docteurs et représentants de l’université de Lomé ainsi que le Directeur Général de l’EAMAU, et comme participants, 25 étudiants de l’EAMAU et un groupe d’étudiants de l’université de Lomé et de Kara.Après deux jours d’apprentissage théorique, les participants ont effectués une visite guidée dans une école primaire ayant bénéficiée du projet «Ecole solaire» initié par l’UNESCO en connivence avec le gouvernement togolais .Le troisième jour de la formation fut consacré à une journée porte ouverte organisée en trois tables rondes précédées par un mot venant du représentant de l’UNESCO, du Directeur Général de l’EAMAU et de celui du Ministre de l’enseignement Supérieur et de la Recherche .La journée fut clôturée par une visite des stands suivi d’une photo de famille et d’un cocktail. Le séminaire s’est achevé par un dîner de Gala suivi d’une remise de certificats de participation.

Jieutsa Junior5

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Des Etudiantes de l’EAMAU remporte le premier prix au concours ARCHIGENIEUR 2015

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La Ville verte de Benguerir au Maroc

A l’heure où la tendance est le développement durable, l’Afrique, notre terre, semble cette fois-ci décider à être un modèle planétaire. En tout cas c’est ce que laisse croire de nombreux projets ambitieux comme «La ville verte Mohammed VI», lancé à Benguerir en 2009 par le Roi Mohammed VI. La ville est parmi les premières à se doter d’un tel modèle sur le continent africain. Placée sous le signe d’une ville nouvelle du savoir, de l’innovation, de l’environnement et du développement durable, la nouvelle cité a été conçue selon un cahier de charges conforme à la plus haute certification internationale en la matière: Leadership in Energy and Environmental Design for Neighborhood Développent. L’objectif est de mettre en place un espace et un cadre de vie qui répondent aux critères du respect de l’environnement et de la promotion du développement durable. En effet le projet offre une belle part à la végétation qui occupe les 1/5e de la superficie totale du site (soit 200ha) et au savoir, à travers l’université polytechnique Mohammed VI qui se situe au centre de la ville. Cette ville prône un nouveau modèle de planification urbaine qui replace la nature et le savoir au cœur de la cité. La ville est aussi caractérisée par de nouvelles conceptions architecturales fondées sur les matériaux bioclimatiques et un nouveau mode de gouvernance des services urbains fondés sur les énergies renouvelables. Destinées à accueillir près de 100 000 personnes réparties dans 23 000 logements, l’échéance du projet est fixée en 2020. Sources : les sites cityscapes.MA, Challenge.ma, EMINES

Point d’Actu

Boris Djoufack, 7

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Transformer une belle route, en centrale électrique : c’est le pari osé de la start-up israélienne Innowattech. Grâce à des cristaux de matériaux piézoélectriques (qui se chargent en électricité sous l’effet d’une contrainte mécanique) incorporés dans le bitume, un tronçon d’un kilomètre produit 200 kilowattheures à raison de 500 voitures par heure. En Italie, une autoroute Venise-Trieste utilise ainsi cette technologie pour alimenter l’éclairage des signalisations. Dans le même esprit, la start-up française toulousaine Viha Concept (revendue en 2012 à une entreprise américaine) a inventé le trottoir producteur d’énergie. Les passants alimentent les lampadaires en marchant tout simplement sur des dalles spéciales. SOURCE : le monde. fr

PRODUIRE DE L’ELECTRICITE AVEC LE TRAFIC ROUTIER

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WELLBEING CTY est un projet de construction d’une ville nouvelle de 500 logements. Elle se situe sur la Nationale N°1 à 15 kilomètres du centre-ville de Lomé. Elle est à proximité de la Nouvelle Ecole de Police et du nouveau port sec en développement sur le site de la SAZOF d’ADETIKOPE.La vision prospective de WELLCITY anticipe l’urbanisation de demain avec - L’optimisation spatiale et l’étalement maîtrisé,- Des espaces collectifs à dominance piétonnière,- L’intégration d’énergies douces et renouvelables (solaire, éolien, biomasse…),- La mixité sociale, la mixité des usages et du mode d’habiter,- La réduction maximale de l’empreinte écologique de chaque habitant.WELLCITY intègre trois fondamentaux :- Connectivité performante,- Solutions, technologies et procédés durables,- Gestion intégrée et participative des habitants.La ville nouvelle est constituée - de 4 types de villas duplex (O7 pièces avec piscine, 05 pièces, 04 pièces, 03 pièces) - des appartements 04 pièces et 03 pièces, - des hôtels : la première phase WELLCITY 01 intègre un Hôtel MICE (MEETING INCENTIVE CONFERENCE AND EVENTS) spécialisé en plus de l’hébergement en organisation structurée de réunions d’affaires, séjours de gratification d’entreprises, conférence, évènementiels,- Un Shopping Mall de 2000 m² avec un SPA, et 50 boutiques,- Un marché privé d’une capacité de 100 commerces et hangars, - Un complexe scolaire de 20 classes (maternelle primaire et collège) avec un pensionnat de 100 places et un complexe sportif,- Une polyclinique d’une capacité de 50 lits avec blocs opératoires,- Un parc technologique incubateur d’une capacité de 10 unités de transformations légères avec une cantine d’entreprise, un incubateur technologique d’une capacité de 100 Start-up, 10 unités de montage et un pensionnat de 100 places.WELLCITY est un projet lancé par le holding Derou and Partners Group, à travers sa filiale Confortis International. Derou and Partners a été créé par l’architecte – urbaniste Dontou Hiloukou DEROU , diplômé de l’EAMAU et de l’école d’ Architecture de Nancy.

WELLBEING CITYUne ville nouvelle de 500 logements

Dossier de Redaction

9 Hanielle KOUDESSI

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Le travail d’équipe appelé aussi le management collectif est devenu un des outils les plus efficaces pour l’entreprise. Il permet de relier les personnes entre elles, et de partager des idées, des valeurs, ainsi que la culture de l’organisation, et ce, à condition d’être bien encadré, organisé et supervisé, et de ne pas s’éloigner des objectifs communs et de l’intérêt général.Travailler en équipe n’est pas toujours aisé ; l’on est souvent confronté à des problèmes de compréhension et d’organisation. Nombreux sont ceux qui sont habitués au travail individuel depuis les bancs d’école. Il est alors difficile pour eux d’intégrer une équipe, de se faire écouter et de partager leurs idées et points de vue.Comment travailler en équipe ?- La communication dans une équipe est un élément indispensable pour toute collaboration. La circulation de l’information est la base même du travail en équipe. Il faut savoir écouter avant tout, et tout faire pour se faire comprendre, c’est pour cela qu’il est tout aussi important de parler le même langage. Les membres doivent partager leurs idées, pour être complémentaires, pour que rien ne soit laissé au hasard. - Travailler en équipe, c’est se concentrer sur un objectif commun. Il est important que chacun s’investisse dans le projet et qu’il s’engage personnellement pour atteindre cet objectif.- La confiance est une condition nécessaire à la circulation du savoir au sein de l’équipe. Sans confiance, on ne sait pas résoudre les problèmes difficiles, on ne peut pas gérer les conflits et on ne peut innover. La confiance motive les personnes à partager ce qu’elles savent et à apprendre des autres. - Avoir l’esprit d’équipe, c’est être solidaire, et aider son collaborateur lorsqu’il est face à un obstacle ou qu’il éprouve des difficultés à accomplir une tâche. - Il faut savoir gérer les conflits en maintenant la cohésion du groupe, car être une équipe veut aussi dire s’accepter les uns les autres, et se maîtriser ; travailler dans un climat chaleureux et détendu pour développer chez les membres de l’équipe une motivation forte, le plaisir et la volonté de travailler avec un groupe avec qui l’on se sent bien.

Vie Professionnelle

Le Travail d’Equipe

Charles Da SILVEIRA10

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URBANISMEBrazzaville est la capitale économique et administrative de la république du Congo. Elle se situe dans le sud du Congo, sur les rives du fleuve Congo, sur la rive nord du lac Pool Malebo en face de Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo. La ville couvre une superficie de 263,9 km2 avec une population de 1 696 392 habitants et une densité de 6 428 habitants par km2. Depuis une trentaine d’années, l’explosion démographique de Brazzaville est telle qu’elle a engendré une extension spatiale sans précédent de la ville. L’urbanisation des zones rurales périphériques s’est faite par une «mitage» de l’habitat et des activités.

ARCHITECTUREFondée officiellement en 1880, alors qu’il n’y avait que quelques baraquements; la ville fut vite capitale du moyen Congo puis de l’AEF, avant de devenir la capitale du Congo indépendant. A ce titre, elle a bénéficié de l’implantation d’édifices remarquables qui furent des jalons de la modernité citadine. Certains témoignent de réelles innovations architecturales, beaucoup ont été remarquablement préservés.

Revue Urbaine

La ville de Brazzaville

Charles Da SILVEIRA Ghislain Allarané et Gali Exaucé11

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L’énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire. L’énergie produite par une centrale solaire photovoltaïque est dite renouvelable, car sa source est considérée comme inépuisable à l’échelle de temps humaine.Cette énergie n’est cependant pas totalement renouvelable, car la fabrication des panneaux photovoltaïques, leur installation et leur exploitation consomment de l’énergie issue en grande partie de sources non renouvelables ; mais un système photovoltaïque produit entre 20 et 40 fois plus d’énergie que ce qui a été utilisé pour le fabriquer.La cellule photovoltaïque est la composante électronique de base. Elle utilise l’effet photoélectrique pour convertir les ondes électromagnétiques émises par le soleil en électricité. Plusieurs cellules reliées entre elles forment un module solaire photovoltaïque. Plusieurs modules regroupés forment une installation solaire. L’électricité est soit consommée ou stockée sur place, soit transportée par le réseau de distribution et le réseau de transport.

Modules photovoltaïquesIl existe plusieurs types de modules solaires photovoltaïques :•les modules solaires monocristallins possèdent le meilleur rendement au m² et sont essentiellement utilisés lorsque les espaces sont restreints. Le coût, plus élevé que celui d’autres installations de même puissance, contrarie le développement de cette technique ;•les modules solaires poly cristallins ont actuellement le meilleur rapport qualité/prix, c’est pourquoi ce sont les plus utilisés. Ils ont un bon rendement et une bonne durée de vie (plus de 35 ans) ;•les modules solaires amorphes auront certainement un bon avenir car ils peuvent être souples et ont une meilleure production par faible lumière. Cependant, le silicium amorphe possède un rendement divisé par deux par rapport à celui du cristallin, cette solution nécessite donc une plus grande surface pour la même puissance installée. Toutefois, le prix au m2 installé est plus faible que pour des panneaux solaires composés de cellules cristallines.Emplois L’industrie photovoltaïque employait directement environ 435 000 personnes dans le monde en 2012, dont 265 000 personnes en Europe, selon l’EPIA

Énergie solaire photovoltaïque

Le Saviez-Vous ?

Souley HAMADOU12

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N’guessan Daniel

La villa Hajdo, conçue par les architectes Istvan BENEDEK et Arnold MACALIK en Roumanie s’inscrit parfaitement dans son milieu naturel. La toiture se présente comme une continuité du sol qui vient contraster avec la topographie du site. La villa est orientée de sorte à profiter d’une vue panoramique sur la ville et la nature environnante.L’espace de vie est organisé autour de la terrasse plein sud-ouest, rappelant vaguement la maison traditionnelle organisée autour d’une cour centrale.

La villa Hajdo est conçue en tenant compte des apports solaires. La terrasse partiellement ombragée constitue une barrière solaire en été pour la grande paroi de verre qui sert d’ouverture mais, elle bénéficie d’une chaleur considérable en période froide.

L’aspect du bâtiment au travers de sa forme géométrique traduit l’idée d’ouverture de l’espace et de recherche d’équilibre.

Les matériaux utilisés sont le bois, le verre, la pierre, le béton.

Image D’architecture

Villa Moderne et écologique

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Frank Owen Goldberg, dit Frank Owen Gehry est un architecte américano-canadien né le 28 février 1929 à Toronto dans une famille d’origine juive polonaise. Professeur d’architecture à l’Université Yale, il est considéré au début du XXème siècle comme un des plus importants architectes vivants. Ses constructions sont généralement remarquées pour leur aspect original et « tordu ».Ses nombreuses créations, y compris sa propre résidence, sont devenues des attractions touristiques au niveau mondial. Ses œuvres sont citées parmi les œuvres les plus importantes de l’Architecture contemporaine dans le World Architecture Survey. L’architecte lui-même, selon le magazine Vanity Fair, a été étiqueté comme l’« architecte le plus important de notre époque ».Formation et carrièreLors de ses études à Toronto, l’ingénierie et le génie chimique sont ses domaines de prédilection. Il a étudié à l’université de Californie du Sud à Los Angeles (1949-1954). Il change son nom de Frank Owen Goldberg pour celui de Frank Owen Gehry en 1954. Après une courte incursion à la Harvard Graduate School of Design d’Harvard de 1956 à 1957, il commence un immense voyage d’études, notamment à Paris chez André Remondet.Fraîchement diplômé d’architecture de l’université de Los Angeles, il côtoie peintres et sculpteurs et découvre la culture européenne (des églises romanes à Le Corbusier), qu’il oppose à une « architecture californienne » sans respect pour l’environnement. Des années plus tard, il résumera : « J’étais un libéral engagé et j’aimais l’art, et ces deux faits réunis ont fait de moi un architecte. »Il travaille dans de nombreuses agences, celle de Welton Becket & Associates (1957-1958) et Victor Gruen (1958-1961) à Los Angeles ainsi que chez André Remondet (1961) à Paris. Il créa ensuite son agence, la « Frank O. Gehry and Associates Inc. » à Los Angeles en 1962.Prix et récompensesIl a obtenu le prix Pritzker en 1989.Il a reçu la médaille de l’ordre de Charlemagne de la principauté d’Andorre, en 2008, il la refusa. Il obtient le Prix Prince des Asturies des Arts en 2014.Principales réalisations1989-1992 : Festival Disney (Disney Village) à Marne-la-Vallée1989 : Walt Disney Concert Hall à Los Angeles1997 : Musée Guggenheim de Bilbao.2009: Cleveland Clinic à Las Vegas 2012 : Opus Hong Kong à Hong Kong2014 : Fondation Louis-Vuitton pour la création à Paris2014 : Musée de la biodiversité, dans le quartier Amador de Panama

Frank Owen Goldberg

Archicelebre

Laslo KERE14

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Apres les Wés de la Côte d’Ivoire, Archiplume vous présente cette fois-ci un bref aperçu sur les pratiques vaudou.Le mot Vaudou ou vodou est l’adaptation par le fon d’un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne l’ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l’affirmation d’un monde surnaturel, mais aussi l’ensemble des procédures permettant d’entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Ajas (dont les Fons, les Gouns, les Ewé… et dans une certaine mesure les Yoruba).C’est une religion originaire de l’ancien royaume du Dahomey (Afrique de l’Ouest). Avec la traite négrière, la culture vaudou s’est étendue en Amérique, aux îles caraïbes, en Haïti, aux Antilles et en Europe. Elle se caractérise par les rites d’ »incorporation », les sacrifices d’animaux, la croyance aux morts vivants et en la possibilité de leur création artificielle ainsi que la pratique de la sorcellerie sur des poupées vaudou.Le dieu suprême du vodou est le couple Mawu-Lisa. Mawu est le fils de Nana Buluku, et le frère jumeau de Lisa. Il est associé à la lune. Il est indissociable de Lisa, sa sœur jumelle, qui lui est complémentaire. Lisa est la déesse du soleil, de la chaleur, du ciel et du pouvoir. Le panthéon vaudou est avant tout constitué des forces de la nature. Les vaudous et leur relation renvoient aux puissances naturelles (la foudre, la mer…). Mais le culte vaudou s’intéresse aussi à d’autres entités surnaturelles telles que les ancêtres divinisés. Le panthéon vaudou est fait d’une multitude de Lwas, qui sont des esprits, des divinités pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. L’une des plus importantes est Ezrulie, la déesse de l’amour. On trouve aussi Gu, dieu de la guerre et des forgerons, Sakpata, dieu de la variole, Damballa esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hevioso, dieu de l’orage et de la foudre. Le vaudou est aussi une culture, un héritage, une philosophie, un art, des danses, un langage, un art de la médecine, un style de musique, une justice, un pouvoir, une tradition orale et des rites. Malgré la place que prennent les religions étrangères dans les sociétés, le vaudou reste une religion très pratiquée. Pour sauvegarder la culture du vaudou, le Benin a par exemple instauré la fête du vaudou qui a lieu chaque 10 Janvier.Peut –on estimer que le vaudou est un sujet tabou ou d’actualité ? A vous de voir ! Une surprise vous attend dans le prochain numéro !

Laslo KERE

Tradition

IGNAZOUMI Philidor

Le Vaudou : Pratique Traditionnelle

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Depuis quelques années, on assiste au grand retour de la Chine sur la scène internationale, et en Afrique particulièrement. Motif d’inquiétude pour les uns, opportunités pour les autres, la réalité de cette présence chinoise en Afrique doit être ramenée à sa juste mesure. Au-delà des clichés et idées préconçues, la présence chinoise sur le continent, que cache-t-elle ?La politique africaine de la RPC (République populaire de Chine) s’inscrirait dans le cadre plus large d’une stratégie d’affaiblissement des puissances occidentales ou assimilées et principalement des Etats- Unis. Pékin tentera alors d’imposer en opposition directe avec les modèles occidentaux et japonais de coopération et d’aide, son propre modèle auprès des pays africains. Ce modèle de développement est fondé sur un découplage voulu entre développement économique et réformes politiques, dans une stratégie de survie des régimes autoritaires.C’est dans ce sens que la RPC a donc développé une stratégie très agressive de prise d’intérêts et de marchés dans les domaines clés de l’énergie, des minéraux, du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) en Afrique. Pour elle, l’Afrique présente le double intérêt d’être un réservoir et un vaste marché accessible aux produits chinois…Aux delà des échanges commerciaux, le continent apparait comme une cible privilégiée des investissements chinois, une sorte de tremplin dans la stratégie de mondialisation des grandes entreprises chinoises.La présence de la Chine en Afrique constitue –t-elle un plus pour le développement du continent ? Oui et Non ! La réponse doit être teintée de nombreuses nuances. Sous certains aspects, cette politique est préférable aux politiques européennes. Si certains en Afrique, à l’instar du président Sud-africain Mbeki dénoncent le néocolonialisme chinois et estime que la Chine dispose d’un agenda caché pour le continent, beaucoup pensent au contraire, que les relations avec la Chine sont plus avantageuses qu’avec l’occident. Leur présence en Afrique fait naître entre partenaires du développement une concurrence salutaire.Malgré le dynamisme de la stratégie chinoise et son principe de <<non-ingérence>> qui s’oppose aux choix des puissances occidentales ou du japon, cette stratégie peut-être fragile sur le long terme. Le soutien ouvert à des régimes particulièrement discutables (cas du Zimbabwe) met la RPC en porte- à- faux avec l’ensemble de la communauté internationale, et entre donc en contradiction avec le discours officiel de Pékin sur l’émergence pacifique et le rôle de grande puissance intégrée qu’elle prétend occuper. L’offensive économique de la RPC suscite les inquiétudes de certains de ses partenaires africains et fait du continent un immense terrain d’exploitation pour un pouvoir chinois qui s’exerce à la globalisation selon ses propres termes. L’Afrique et ses politiques ont donc fort à faire pour ne pas laisser le continent sombré dans un partenariat qui ne l’arrange guère.

Post Scriptum

Audace koudjo

LA Chine en Afrique

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Chères lectrices! Chers lecteurs !

Enragé, Dérangé et Dépassé vous saluent et vous souhaitent la bienvenue au Village des Bâtisseurs.

Et comme dans tout Village, les choses simples sont les plus complexes. Par exemple, un Comité, selon notre vieux dico, c’est une réunion de personnes chargées de discuter et de régler des affaires. Mais notre comité-là n’a pas encore régler question d’étudiants ou d’élèves. Choisissons donc kléba-kléba entre: « Comité étudiant des élèves » et « Comité élève des étudiants ». Voilà comment villageois règle son affaire !

Entre-temps, affaire d’Assemblée Générale est compliquééé dè! AG-présentation d’activités du Comité…Personne ! AG-Bilan… gbô ! le monde est là ! les grandes bouches, spectateurs, gros durs, croque-morts, les nazes qui mettent la main au cœur pour gâter hymne de l’école … et même passants. Pardon si t’as pas parlé dans activités-là, faut pas embrouiller les gens dans bilan. Tu as compris ! Tchroum !

On dirait que c’est à l’EAMAU qu’on a tué Valentin avant qu’il ne devienne saint. Femelles limitées – mâles délimités par la clôture à l’éclairage mal étudié-là. Et voilà pour se rattraper on dit « vous allez charretter en ce jour saint ». tchéééé … CHaaaaaRRETTE sauveur ! Et voilà ils ont encore tué charrette le jour-là. Les gens sont restés raides sans mourir pendant que Valentin et Charrette mourraient ensemble ce soir !!

Voilà encore une période bizarre dans notre Village. Projet ?? Tu dis « réunion », il dit « y a projet » ; « aide-moi », il dit « y a projet » ; « va te laver », il dit « y a projet », « vient-on sort » pardon ça là il refuse jamais… « va dormir », il dit « y a projet, je charrette». Tout ça comme si c’est projet on mange. Projet-là a achevé tellement d’ordi on peut même pas compter. Et c’est là on voit les paresseux avec planche sous aisselle puant, faisant aller-retour dans le Sahara de l’EAMAU comme si c’était leur chemin de croix. On les entend crier à haute voix, style choco « moi j’charrette », « charrettons »…pfuiii ! C’est dans charrette-là on va ramasser votre projet et brûler au grand feu que certains indiens de l’école-là font souvent (on sait même pas pourquoi ils font ça).

Et puis une dernière chose, on a trop entendu dans cette école, énergies renouvelables par-ci, énergies renouvelables par-là. Maintenant il faut faire, on va voir. Trop parler c’est sida (entre-temps qui existe toujours pour ceux qui l’auraient oublié).

Faut pas fâcher, hein ! Nous s’amuser !

Enragé, Dérangé et Dépassé pour vous servir !

Com’ rage

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POUSSEU Rodrigue

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Opinion

Que pensez –vous de l’intervention de la chine dans la construction des villes africaines ?

De l’autre côté par exemple les chinois exigent qu’il y ait un quota d’architectes, ingénieurs… ressortissants de chine dans les cabinets étrangers qui gagnent des marchés de constructions sur le sol chinois…cela a été le cas lors des JO. Par ailleurs il faut noter que le monde aujourd’hui se retrouve dans ce que les anglais appellent le « soft power »: influencer à travers les idées, la culture. L’Afrique doit se débattre et arriver à s’affirmer d’elle-même. Enfin aux acteurs des métiers de la ville, il faut retenir que la technologie est universelle, vous devez être confiant en ce qu’on vous apprend et enfin oser aller vers les partenaires techniques, participer activement aux différents travaux et se faire « agressifs »: s’affirmer.

M. Moussa DEMBELEDirecteur Général de l’EAMAU

La question relative à la présence des chinois sur le continent est d’actualité, et a d’ailleurs été au centre d’un débat à la dernière réunion de l’Union des Architectes Africain qui s’est tenue à Nairobi. En effet, la présence très remarquée des chinois révèle l’une des facettes du phénomène de la globalisation où les continents s’interconnectent et s’échangent. C’est dans cette optique qu’on remarque les chinois qui, il faut le dire, proposent des projets tout fait, de la conception à la réalisation, à des prix abordables.En tant qu’architectes, il ne faut pas se limiter au bâtiment(…) Commencer à accepter ce phénomène de la globalisation dans un premier temps et songer dans un second temps à influencer notre présence sur la scène, collaborer avec les chinois et renforcer de ce fait les capacités africaines ; s’assurer qu’ils ont leur

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L’intervention des chinois dans la construction des villes africaines nous renvoie à l’histoire de leur boom économique (…) les chinois disposent d’offres plus alléchantes et plus accessibles pour les dirigeants africains (…) les pays africains ne peuvent plus continuer d’ignorer l’impact culturel de ces partenariats dans la construction de leurs villes (…) En tant que membre de la future classe de l’élite africaine, le combat n’est pas celui du dénigrement et de l’opposition aux concepts chinois(…) Toute révolution se prépare. Cette classe doit s’imprégner des technologies et de l’art chinois pour façonner son environnement et transmettre à son tour son savoir. Patrick SOMY

Etudiant en Master I Urbanisme

La présence des chinois sur le marché de la construction des villes africaines se traduit sous forme de coopération, à priori gagnant-gagnant à condition que les tenants et les aboutissants soient clarifiés. Aussi, les chinois offrent des prix défiant toute concurrence (…). En termes de qualité, il faut signaler que même les produits qu’on retrouve en Europe, en Amérique sont fabriqués, sinon montés en Chine. La qualité, ça s’exige (…) contrairement aux préjugés, à ce que beaucoup pensent, il y a de « très bonnes choses » qui se passent en Chine. Il faut penser à y aller, observer, apprendre et revenir acclimater le savoir-faire dans le contexte africain afin de développer nos pays.

M. GAKE KOMLA Enseignant à

l’EAMAU

(….) Nous pouvons dire que la Chine aide au développement des villes africaines toutefois elle cherche plus à servir son propre intérêt économique. Elle est une prédatrice. Pour construire les villes africaines, nous devons nous baser sur les ressources endogènes.

AMUZU ELSAEtudiante en Master II Gestion Urbaine

Gilford GBOSSOU

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Jeune étudiant et passionné. Rejoins vite, l’équipe d’Archiplume

pour partager ta vision!!!!!!!!

Page 23: ARCHIPLUME FEVRIER 2016

ARCHIPLUMERECRUTE

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