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Bulletin de la Section de Québec
Avril 2012
Le C.A. du GPB pour 2012-2013 1-2
Ordre du jour de l’AGA 3
Espérer pour le mieux, se préparer au pire 3
La cause Indalex 5
Questions juridiques en cas de faillite 5
Les médicaments à 65 ans 7
Saviez-vous que… 8
DANS CE NUM ÉRO :
Au moment de publier ce bulletin, on prévoyait un change-
ment parmi les présidents des 5 sections du GPB. Après
plus de cinq ans à la présidence de la section de Montréal,
Yvan Dutrisac quittera ses fonctions au mois de juin. Il
continuera cependant d’être impliqué dans les activités de
la section à titre d’ancien président et responsable du recru-
tement.
Pour le remplacer, le Comité des mises en candidature du
GPB propose la candidature de Robert Guay. Robert a pris
sa retraite en 2010 après 29 années de service. Au cours de
sa carrière, il a occupé divers postes de direction dans les
Ventes et les groupes de Soutien aux Ventes. Il a travaillé
tant à Montréal qu’à Québec, où il dirigeait l'équipe respon-
sable du compte du gouvernement du Québec. Robert a été
élu au Conseil d’administration du GPB en juin 2010 et est
membre du Comité des mises en candidature.
NOUVEAU PRÉSIDENT À LA SECTION DE MONTRÉAL
Assemblée générale annuelle le 30 mai 2012
Notre prochaine assemblée générale annuelle aura lieu le
mercredi, 30 mai 2012, au Montmartre Canadien.
Comme par le passé, nous avons invité plusieurs conféren-
ciers qui aborderont des sujets qui vous touchent de près.
Notamment, Madame Judith Gagnon, de l'Association
québécoise des retraités, qui sera en mesure de nous dire où
on doit s'adresser pour obtenir les informations ou l'aide
dont des personnes retraitées et vieillissantes peuvent avoir
besoin à un moment donné de leur vie.
Monsieur Daniel McDonald, du Conseil d’administration
national du GPB livrera le « message du président » et fera
un tour d’horizon des activités du GPB au cours de la der-
nière année et des priorités à venir.
Monsieur Richard Vanslette, représentant des retraités du
Québec au Comité d’information sur le Régime de retraite
(CIRR), traitera des plus récents résultats du Régime de
retraite de Bell et nous donnera un compte-rendu de sa si-
tuation financière.
Vous trouverez l’ordre du jour détaillé de notre assemblée
annuelle à la page 3 de ce bulletin. Cette rencontre vous
permettra de vous mettre au fait des plus récentes informa-
tions concernant votre Régime de retraite, tout en profitant
de l’occasion pour revoir vos anciens collègues. Mettez
donc la date du 30 mai bien en évidence dans votre agenda
et assurez-vous de ne pas manquer ce rendez-vous.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU GPB POUR 2012/2013
Vous trouverez à la page suivante la liste des candidats pro-
posés pour siéger au Conseil d’administration du GPB en
2012-2013.
Les règlements du GPB font en sorte que le Conseil com-
porte une représentation provinciale proportionnelle au
nombre de membres. Compte tenu du nombre de membres
en date du 31 décembre 2011, 60% des membres du
Conseil devraient provenir de l’Ontario (11 administra-
teurs) et 40% du Québec (7 administrateurs).
Les 5 présidents de section (3 de l’Ontario et 2 du Québec)
sont membres d’office du C.A. Il reste donc à pourvoir 8
administrateurs de l’Ontario et 5 du Québec. La liste sui-
vante affiche un total de 7 administrateurs pour l’Ontario :
le Comité de mise en candidature est à la recherche d’un 8e
candidat.
2
Un bref C.V. est inclus pour les trois nouveaux candidats. On demandera aux membres du GPB d’approuver à main levée
l’élection de ces bénévoles dévoués lors des prochaines assemblées générales.
Roberte Cadieux - Roberte a pris sa retraite de Bell à la fin de 2011 après 32 années de service. Formée comme termino-
logue, elle a amorcé sa carrière aux Services linguistiques où elle a contribué à l’établissement de la terminologie des télé-
communications liée aux systèmes téléphoniques et aux systèmes de gestion de l’exploitation. En 1992, elle s’est jointe à
l’équipe des Communications où elle a occupé divers postes aux Affaires publiques, aux Relations gouvernementales et aux
Communications internes. Elle a été la rédactrice en chef des publications imprimées destinées aux retraités et aux em-
ployés : En contact, Journal Bell et Chez Bell. Elle a aussi piloté le projet du livre souvenir du 125e anniversaire de Bell. Au
moment de sa retraite, Roberte était responsable de la révision et de la diffusion des communications transmises par les ca-
naux de communications internes de l’entreprise.
Penny Gilray - Penny a pris sa retraite de Bell Canada en 2001 après 37 années de service. Elle a occupé une grande varié-
té de postes chez Bell, y compris – Chef divisionnaire, nouveaux produits; Chef divisionnaire, transformation de l'entrepri-
se. Elle a également travaillé à la Gestion du réseau, des centraux et du réseau de données, au Service à la clientèle, à la
Conception des systèmes, au groupe de Performance régionale, aux Services d’affaires et au Service des téléphonistes. Elle
est actuellement impliquée, en tant que bénévole, dans plusieurs organismes à but non lucratif
Louise Touchette - Louise a pris sa retraite de Bell en décembre dernier, après 30 ans de service. Au cours de sa carrière,
elle a eu l’opportunité de desservir les clients de tous les marchés de Bell : Consommateurs, PME et Grandes entreprises.
Elle a occupé plusieurs postes de directrice générale tant au Service à la clientèle que dans les équipes Marketing, chez Bell
Québec et dans les groupes corporatifs. Marquée par la concurrence et l’évolution rapide de la technologie, cette période en
fut une de défis constants au niveau de la gamme de produits pour conserver nos clients et développer de nouveaux mar-
chés. Elle était responsable du programme de loyauté chez Bell Télé au moment de sa retraite.
Administrateurs actuels
ONTARIO QUÉBEC
Robert Bartlett Michel Doyon
Sue Dawes Jean-Luc Geha
Robert Farmer Daniel McDonald
Linda Gervais
Lancy Hum
Ron Hunt
Nouveaux candidats
ONTARIO QUÉBEC
Penny Gilray Roberte Cadieux
Louise Touchette
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU GPB POUR 2012/2013
3
Assemblée générale annuelle 2012
L’assemblée générale annuelle de l’année 2012 de la Section de Québec du Groupe des pensionnés de Bell aura lieu:
Mercredi le 30 mai 2012, de 12h00 à 15h30
Ordre du jour
13 :00 Mot de bienvenue Yvan Pacaud
13 :05 Ordre du Jour Yvan Pacaud
13 :10 Présentation du Conseil d’administration 2012-2013 Yvan Pacaud
Approbation du Vérificateur 2012-2013
Approbation des Administrateurs Corporatifs
13 :15 Présentation des états financiers 2011 Jacques Turgeon
Approbation des états financiers 2011
Présentation du budget 2012
Approbation du budget 2012
13 :30 Conférencier Judith Gagnon
14 :00 Période de questions
14 :10 Mot du Président du GPB Daniel McDonald
14 :20 Régime de retraite (CIRR) Richard Vanslette
15 :00 Période de questions des membres Yvan Pacaud
15 :30 Levée de la réunion Yvan Pacaud
La réunion aura lieu au Montmartre Canadien
1679 Chemin St-Louis, Québec
Vous êtes invités dès 12:00 à prendre dessert et breuvages avec vos collègues. La réunion comme telle débutera à 13:00.
Comme par le passé, une période de questions a été prévue pour permettre à ceux qui le désirent d’échanger avec les con-
férenciers.
Bénévoles recherchés Le Conseil du GPB Section Québec a un urgent besoin de nouveaux membres pour assurer la relève des généreux bé-
névoles qui œuvrent depuis de nombreuses années.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous.
Par courriel : [email protected]
Par téléphone : sur la boite vocale au 418-626-7825
mailto:[email protected]
4
Faits saillants
La faillite d'un employeur peut avoir un impact majeur sur les pensions.
La priorité du GPB a été d'influencer la réglementation gouvernementale portant sur les pensions: nous essayons
de renforcer les droits des retraités en cas de faillite de l'employeur.
Nous tentons également d'influencer l'évolution de la jurisprudence en intervenant dans la cause Indalex devant
la Cour suprême.
Les retraités face à la faillite d’un employeur: Espérer pour le mieux, se préparer au pire
D’entrée de jeu, le GPB tient à assurer ses membres que notre travail visant à protéger les pensions ne devrait pas être perçu
comme un signe de la faillite imminente de Bell Canada, ou même une allusion à cet effet. En fait, notre vœu le plus cher
est que nos efforts pour améliorer la situation des retraités en cas de faillite d’un répondant ne s’appliquent jamais à
Bell Canada et à ses retraités. Cependant, parce qu'on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve, et parce que les faillites
de répondants ont été nombreuses ces dernières années, nous poursuivrons nos efforts en vertu de l’adage qui dit
« d’espérer pour le mieux, mais se préparer au pire ».
Jetons d’abord un coup d’œil sur l'impact potentiel de la faillite d'un employeur. La pension d'un
retraité n’est pas nécessairement sécurisée lorsqu'un employeur (répondant) fait faillite. Si le régi-
me est entièrement capitalisé, par définition, il y a suffisamment d’actifs pour couvrir les obliga-
tions du régime. Ceci signifie que toutes les pensions peuvent être entièrement payées, même si le
répondant cesse d'exister.
Toutefois, si le régime n'est pas entièrement capitalisé lors de la faillite, les paiements de pen-
sion sont réduits: le manque à gagner du régime est réparti entre tous les participants, ce qui entraî-
ne une baisse des pensions.
Pour cette raison, la priorité du GPB a été d'influencer la réglementation gouvernementale sur les
régimes de retraite afin que les chances de sous-financement soient minimes. C’est pourquoi nous
préconisons des règles de financement plus exigeantes auprès des gouvernements et nous continuerons à le faire.
Nous avons également examiné la position que les retraités occupent lorsqu’un régime est déficitaire au moment de la
faillite de l'employeur faillite. Il existe des obstacles juridiques à la protection des pensions dans la législation qui régit les
régimes de retraite et dans celle portant sur les faillites. Ces obstacles de même que les efforts mis de l’avant par le GPB et
d’autres groupes pour les contrer, sont traités dans l'article ci-après qui porte sur les questions juridiques en cas de faillite de
l'employeur.
Comme cet article le démontre, nous essayons de renforcer les droits des retraités en cas de faillite de l'employeur. Un
moyen de le faire est de tenter d'influencer l'évolution de la jurisprudence. L’autre article qui suit, intitulé les droits des re-
traités et la cause Indalex, décrit une belle opportunité pour intervenir. Le GPB, comme membre de la Fédération canadien-
ne des retraités, interviendra devant la Cour suprême du Canada afin de faire respecter une décision qui confère des droits
additionnels aux retraités.
Bob Farmer
Président - Groupe des pensionnés de Bell
Ce bulletin est préparé pour les membres de la Section de Québec. Veuillez adresser vos commentaires ou suggestions au conseil d’administration en appelant sur la boite vocale au 418 626-7825 ou par courriel à: [email protected]
L’inclusion de toute publicité dans ce bulletin ne constitue pas une recommandation du GPB.
www.groupepensionnesbell.ca
5
L'an dernier, la Cour d'appel de l'Ontario a infirmé une dé-
cision d’un tribunal inférieur et, ce faisant, a déterminé que,
sous certaines conditions, les régimes de retraite de-
vraient recevoir un traitement prioritaire dans une pro-
cédure de faillite. Ce cas est connu comme la décision In-
dalex, d'après le nom de l'employeur dont les régimes de
retraite étaient en cause.
Cette décision est importante pour les retraités, pour
deux raisons.
Tout d'abord, les régimes de retraite bénéficient générale-
ment d’une faible priorité, avec tous les créanciers non ga-
rantis. Cette situation laisse peu de chance aux régimes de
retraite déficitaires de combler leur déficit. Une meilleure
priorité, par contre, augmente les chances de ramener un
régime déficitaire à une pleine capitalisation. La décision
Indalex est importante car elle confère un statut prioritaire
aux régimes de retraite en cause.
Deuxièmement, la décision renforce l’obligation qu’ont les
employeurs, comme administrateurs de régimes, d'agir dans
les meilleurs intérêts des participants. Dans la cause Inda-
lex, la Cour a conclu que l'employeur ne s’était pas acquitté
correctement de ses devoirs envers les membres de ses ré-
gimes de retraite.
Les droits des retraités et la cause Indalex
Questions juridiques en cas de faillite d’un employeur
L’objectif du GPB est de s'assurer que le Régime de retraite de Bell soit le plus près possible d’une capitalisation à 100% et
que tout manque à gagner soit éliminé le plus rapidement possible. Les plus récentes données disponibles indiquent qu’au
31 décembre 2010, le Régime de retraite de Bell avait un déficit de solvabilité de 11,5%. Cela signifie que, en cas de faillite,
nous pourrions subir une réduction de plus de 10% des pensions qui nous ont été promises. À la fin de 2008, le déficit de
solvabilité était de plus de 20%. Même si Bell a versé des contributions volontaires de 2 milliards de dollars depuis 2009, le
Régime affiche encore un manque à gagner.
La faillite d'un certain nombre de régimes à prestations déterminées au cours des dernières années, notamment celui de Nor-
tel, a amené le Conseil du GPB à prioriser la protection de la pension de nos membres dans la législation sur les faillites
ainsi que dans la loi et la réglementation fédérales sur les pensions. Au départ, nous avons réalisé que c'est un domaine com-
La Cour suprême du Canada (CSC) a autorisé l’appel de la
décision Indalex. Les appelants cherchent à renverser la
priorité conférée par la Cour de l’Ontario au régime de re-
traite. La Fédération canadienne des retraités (FCR), dont
fait partie le GPB, s’est vue accordé le statut d'interve-
nant dans la cause. Les services d’un avocat ont été retenus
par la FCR, pour nous représenter devant la Cour suprême.
Au nom de tous les retraités des régimes à prestations dé-
terminées, la FCR insistera sur les points suivants:
Assurer la transparence et l'équité dans le traitement des obligations des régimes de retraite en faillite.
Veiller à ce que l'employeur, comme administrateur du régime, ne prenne pas de mesures préjudiciables aux inté-
rêts des bénéficiaires des régimes. Ceci comprend le devoir
de s'assurer d’une pleine capitalisation du régime.
S'assurer que les mesures appropriées soient prises pour régler les conflits d'intérêts.
Mettre en place des mesures correctives efficaces en cas de violation des obligations fiduciaires.
La FCR soumettra ses représentations par écrit à la
Cour suprême le 9 mai, et la Cour entendra toutes les
parties le 5 Juin. Le GPB évaluera l'impact de la décision
de la Cour suprême quand elle sera publiée.
Faits saillants
Le Régime de retraite de Bell est déficitaire malgré les cotisations volontaires.
Les déficits des régimes de retraite devraient occuper un rang plus élevé sur la liste des créanciers.
Le GPB soutient le projet de loi C-331, qui vise à améliorer la position des retraités.
Des changements sont nécessaires à la Loi sur les prestations de pension (LNPP).
6
Questions juridiques en cas de faillite d’un employeur (Suite)
plexe, parfois contradictoire et qui peut porter à confusion. L'été dernier, nous avons posé un certain nombre de questions
par écrit à nos avocats, Koskie Minsky LLP (la même firme qui représente les retraités d’Indalex dans leur lutte), afin d’ob-
tenir une meilleure compréhension de la loi actuelle et de mieux nous préparer dans nos efforts visant à améliorer la situa-
tion des retraités.
Les réponses que nous avons reçues, ainsi que les discussions que nous avons eues avec Koskie Minsky, ont fait ressortir
les points suivants:
La façon la plus efficace pour améliorer la situation des retraités de Bell, en cas de faillite, est de donner aux déficits des
régimes de retraite un rang plus élevé parmi les créances sur les actifs des employeurs en faillite.
A l’heure actuelle, les régimes de retraite à prestations déterminées en situation de déficit sont au bas de la liste des créan-
ciers, après les fournisseurs, les créanciers garantis (tels que les détenteurs d'obligations), les employés et les vendeurs à
commission, les municipalités (taxes dues) et les propriétaires (arrérages de loyer). Les régimes à prestations déterminées se
retrouvent avec l’ensemble des créanciers non garantis qui se partagent les actifs qui restent (le cas échéant), une fois que
les réclamations des créanciers garantis et des créanciers privilégiés non garantis ont été respectées.
Afin que les déficits des régimes de retraite obtiennent une priorité plus élevée, nous soutenons les efforts du NPD qui a
déposé des projets de loi privés à cet effet devant le parlement fédéral. L'an dernier, nous avons soutenu le projet de loi C-
501. Ce projet de loi n'a pas été adopté mais, en s’inspirant des leçons apprises au cours des discussions portant sur le projet
de loi, Wayne Marston (ancien employé de Bell), député de Hamilton Est-Stoney Creek et porte-parole du NPD sur les
pensions, a déposé, le 28 Octobre 2011, le projet de loi privé C-331. Il s’agit de la «Loi modifiant la Loi sur la faillite et
l'insolvabilité et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (régimes de retraite) », aussi désignée com-
me la Loi sur la protection des pensions. Si elle était adoptée, cette loi placerait les déficits des régimes de retraite en haut
de la liste des créanciers privilégiés - peut-être même avant la plupart des créanciers garantis.
Le 1er novembre 2011, Bob Farmer et Sue Dawes ont rencontré M. Marston. Il a expliqué que le projet de loi C-331 se
trouvait au bas de la liste des projets de loi privés ayant été déposés (tel que déterminée par un vote). Toutefois, cette priori-
té pourrait changer si les circonstances l’exigent. Sous un gouvernement majoritaire conservateur, toute modification à la
législation sur les faillites n'est pas une mince affaire. Il faudrait que le NPD soit en mesure d’obtenir le soutien de députés
conservateurs favorables au projet. On demandera peut-être au GPB de mobiliser ses membres afin d'inciter les députés à
appuyer cette mesure. Nous travaillerons en étroite collaboration avec la Fédération canadienne des retraités pour parler
d’une seule voix.
Comme la législation sur les faillites est de compétence fédérale, l’adoption du projet de loi C-331 permettrait d'améliorer la
situation des retraités en cas de faillite d’un répondant, tant au niveau fédéral que provincial.
Des changements doivent être apportés à la Loi fédérale sur les normes de prestations de pension (LNPP) afin d’exclure,
en cas de faillite, les actifs nécessaires à l’élimination des déficits des régimes de retraite des actifs disponibles pour dis-
tribution aux créanciers.
La réglementation fédérale sur les pensions permet actuellement aux répondants de renflouer le déficit d’un régime au
moyen de « cotisations spéciales » sur une période qui peut dépasser 15 ans (à notre avis cette période ne devrait pas être de
plus de 5 ans). Une disposition de la LNPP, appelée «fiducie présumée», prévoit que tous les arrérages de ces cotisations
spéciales doivent être exclus des actifs disponibles à la distribution dans une procédure de faillite. Cependant, suite à une
récente modification à la LNPP, la «fiducie présumée» ne couvre pas les cotisations spéciales qui ne sont pas encore arri-
vées à échéance. Dans ses interventions futures auprès du gouvernement au sujet des changements à apporter à la LNPP, le
GPB plaidera en faveur de l’inclusion dans la «fiducie présumée» de tous les actifs nécessaires à l’élimination du déficit
d’un régime de retraite.
Le Conseil du GPB croit qu'il est important d’explorer toutes les façons de protéger nos pensions en cas de faillite.
Sue Dawes
Présidente - Comité des pensions du GPB
7
RAPPEL IMPORTANT CONCERNANT LES MÉDICAMENTS À 65 ANS
À chaque année, nous recevons de nombreuses questions concernant la couverture des médicaments offerte par Manuvie
(Émergis) et le Régime d'assurance médicament de la RAMQ, quand on atteint 65 ans.
Voici les points importants dont il faut se souvenir:
À 65 ans, la très grande majorité des retraités de Bell doivent adhérer au Régime d'assurance- médicaments de la RAMQ car le programme de soins de santé de la compagnie est un régime privé complémentaire.
À la pharmacie, la RAMQ devient le 1er payeur alors que le Programme de soins de santé de la compagnie devient le 2e payeur, par exemple pour la partie des frais non remboursée par le régime public. (tant qu'il vous reste un solde dans
votre régime)
Vous devez payer la prime annuelle du Régime d'assurance-médicaments de la RAMQ en complétant l'Annexe K de votre rapport d'impôt.
Voici des explications plus détaillées :
Lorsque vous (le/la retraité(e) atteignez 65 ans
Vous et les personnes à votre charge admissibles êtes inscrits automatiquement au Régime public d'assurance médica-
ments de la Régie de l'assurance maladie du Québec. Vous n’avez donc aucune démarche à faire pour bénéficier de la cou-
verture de ce régime.
Il est à noter que:
Cela n'a aucune incidence sur le reste de la protection offerte par le Programme de soins de santé de la compagnie (Soins médicaux et soins dentaires). Vous continuerez aussi, le cas échéant, de payer les primes pour les personnes à
charge couvertes en vertu du Régime B.
Vous pouvez continuer d'utiliser votre carte médicaments à paiement direct Assure. Vous devez demander au phar-macien d'enregistrer Émergis comme 2e payeur pour vos médicaments.
Comment ça fonctionne?
Inscription
Six (6) mois avant votre 65e anniversaire, la RAMQ vous fera parvenir un avis confirmant votre inscription.
La prime annuelle
Le montant de la prime annuelle (entre 0$ et 563$ par personne, au 1er juillet 2011) est déterminé selon votre revenu et vo-
tre situation personnelle ou familiale. Pour le calculer, lors de votre déclaration d'impôt, il faut remplir l'annexe K de la
déclaration de Revenus du Québec. À moins que vous soyez couvert par une assurance privée équivalente au Régime public
(par l'intermédiaire de votre conjoint, par exemple), vous devez payer votre prime annuelle en complétant l'Annexe K de
votre déclaration d'impôt (même si vous ne consommez pas de médicaments).
La contribution à l'achat de médicaments: La franchise, la coassurance et la contribution mensuelle maximale
Chaque mois, lorsqu'une personne achète des médicaments couverts, elle paie la première tranche du coût. Il s'agit de sa
franchise (établie à 16,00$ au 1er juillet 2011).
Une fois la franchise payée, la personne assume seulement une partie (c'est-à-dire un pourcentage) du coût des médicaments
couverts. C'est ce qu'on appelle la coassurance (soit 32% du coût des médicaments au 1er juillet 2011).
Il existe un montant maximal qu'une personne peut payer par mois pour obtenir des médicaments couverts. Il s'agit de la
contribution mensuelle maximale. Ce montant comprend la franchise et la coassurance et est établi à 80,25$, soit 963$ par
an.
8
Note: Manuvie vous remboursera 90%* ou 80%** de la franchise et de la coassurance, tant et aussi longtemps qu'il vous
restera un solde dans votre Programme de soins de santé (50 000$* ou 75 000$**)
* si retraité avant le 1er juillet 2000
** si retraité depuis le 1er juillet 2000
Pour de plus amples renseignements veuillez communiquer avec:
Programme de soins de santé (Financière Manuvie): 1-800-749-5953
Assurance-médicaments de la RAMQ : 514-864-3411 (Montréal), 418-646-4636 (Québec), 1-800-561-9749 (ailleurs au
Québec, sans frais) ou visitez le site: http://www.ramq.gouv.qc.ca/fr/citoyens/assurancemedicaments/index.shtml
SAVIEZ-VOUS QUE…
Politique sur les médicaments génériques On retrouve l’énoncé suivant sur le site des avantages sociaux de Bell:
Si un médicament générique ("équivalent chimique") peut satisfaire votre ordonnance, le Régime de
remboursement des frais médicaux remboursera le coût du médicament générique seulement, sauf si
votre médecin atteste par écrit qu'un médicament de marque déposée est nécessaire et la raison de la non-
substitution (p. ex., allergie au médicament générique, médicament générique contre indiqué, etc.).
Pour toutes questions concernant votre cas particulier, appelez Manuvie au 1-800-749-5953
La Capitale assurances générales a développé un programme privilège d'assurance unique qui vous en offre plus pour vos
assurances automobile, habitation et véhicules récréatifs et voyages.
Cette entente pour les membres GPB de la section de Québec prévoit les rabais suivants :
· 12% pour votre assurance auto
· 10% pour votre assurance habitation
· 5% pour votre assurance voyage
Il faut préciser que cette entente, prise avec la Capitale en 1999, n’a toujours eu qu’un seul objectif, soit d’offrir à nos mem-
bres un service qui, sur une base de groupe, pourrait devenir plus avantageux.
Il est évident qu’aucun membre ne doit se sentir obligé ou engagé par cette entente. Chaque membre est libre de ma-
gasiner ses assurance
http://www.ramq.gouv.qc.ca/fr/citoyens/assurancemedicaments/index.shtml