ASSEMBLÉE GÉNÉRALE (Séance de la matinée) LYON 22 …

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Assemblée générale ordinaire

LYON – 22 février 2014

FÉDÉRATION FRANÇAISE DU SPORT BOULES

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

(Séance de la matinée)

LYON – 22 FEVRIER 2014

1. Appel des membres

Pour le Comité Directeur :

Philippe COQUET, Brigitte COCHARD, Alain THEYSSIER, Jacques BRIFFAULT, Charles REYDELLET,

Chantal FIEUJEAN, Bernard CHÊNE excusé, Monique PRUDENT, Michel MISSONNIER, André MILANO,

Éric LOUAT excusé, Patrick POHIN, Bernard CHAMPEY excusé, Michel COUBLE, Denis DA COSTA,

Chantal FOUCHARD, Michelle GALLAND excusée, Christophe GARIN, Yves PIRIAC, Docteur Yves

GUILLOT excusé, Pascal HERNANDEZ, Robert JEANJEAN excusé, Serge OLIVIER, Roger PARMENTIER,

Joseph SBALCHIERO, Antony STANCO, Marc VALAYER, Christophe JACQUEMIER excusé.

Pour la D.T.N. :

Jacques FARESSE, Brigitte COSTE, Lionel ABERT, Fabrice VERNEY, Stéphane FOURNIER, Catherine

PROTON excusée, Michel TOURON, Hervé CLAUZIER, Richard D’ACUNTO.

Directeur administratif :

Xavier MAJOREL.

Pour la Commission Nationale des Finances :

Daniel RAMBAUD, Claude BRUN, François SIRABELLA.

Pour le Conseil national de discipline d’appel :

Claude BURLINCHON.

Pour la Commission Nationale Administrative :

André PADERI.

Pour la commission mixte F.F.G.T. / F.F.S.B. :

Vincent VALENTE excusé

Pour les Comités Sportifs :

Ain délégué André GODIN, Ardèche Marc VALAYER, Aquitaine François SIRABELLA, Auvergne

Marie-Claire BIELLI, BOURGOGNE Éric DASRE, Centre délégué Jean-Marie DEQUEVAUVILLERS,

Champagne Gilles MARTIN, Côte d’Azur Horace DI MAGGIO, Drôme André MERCIER, Franche-

Comté Michel MUTIN, Ile de France Philippe GRINDEL, Isère Michel GENTILE, Languedoc-Roussillon

Patrick CATHALA, Limousin Jean-François HOCHART, Loire Robert PEYRARD, Lorraine Joseph

SCOTTO, Midi-Pyrénées Jean-Pierre DÔ, Normandie Yves PIRIAC, Nord - Pas de Calais Jean-Marie

BONTEMPS, Pays de la Loire délégué Michel FOREAU, Picardie Marc SALOMON, Poitou Christian

DEMARCONNAY, Provence délégué Jean-Pierre EYRAUD, Rhône délégué Romano TIOLI, Rhône-

Alpes Jean-Pierre REYNAUD, Saône et Loire Philippe TRONCY, Deux Savoie Pierre BERTHET.

Pour les Comités départementaux :

Aisne Jean-Marc DE LIMA, Allier délégué Sébastien ROUBY, Alpes 04/05 Jean-Pierre EYRAUD, Alpes-

Maritimes Christophe GARIN, Ariège Gérald BLANCHARD, Aude Bernard PEREZ, Aveyron Erick ALET

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excusé, Bouches-du-Rhône Alain JOFFRE, Calvados Serge MONTEILS, Cantal-Lozère Serge PRADINES

excusé, Charente Josette PLINET, Charente-Maritime délégué Christian VIGNOT, Cher Jean-Marie

DEQUEVAUVILLERS, Corrèze Jean-Jacques BELLET, Côte d’Or Alain VORILLON, Dordogne Jean-

Charles TECHOUEYRES, Franche-Comté Nord Alsace Marc GALLET, Eure-Orne Jacki VALERY, Eure et

Loir Jean-Paul MASSELIN excusé, Gard Gilbert TRINTIGNAC excusé, Haute-Garonne Gérard

MORENO, Gers Marcel ESCALAS, Gironde Jean-Jacques GOUYOU, Hérault Guy VIGNAL, Indre

Maurice PERNAT excusé, Indre-et-Loire Délégué Jean-Marc PETIT, Jura Déléguée Nathalie ROYET,

Landes Pyrénées-Atlantiques Alain GREGOIRE, Haute-Loire Délégué Jacques ESPENEL, Loire-

Atlantique délégué Marcel ROUAULT, Loiret – Loir et Cher Jean-Claude LESPAGNOL excusé, Lot

Thierry ANDRE, Lot et Garonne Guerrino DE NADAI, Meurthe-et-Moselle Alain BLUEM, Moselle

Antoine VELASCO excusé, Nièvre Henri FOUCHARD, Nord Michel MARCHAND, Oise Délégué Marc

SALOMON, Pas-de-Calais Alain BOBKIEWICZ, Puy-de-Dôme Jean-Louis CHEMINOT, Hautes-Pyrénées

Daniel HORTA, Pyrénées-Orientales Vincent ROS, Sarthe Michel FOREAU, Savoie Délégué Claude

NIHOUARN, Haute-Savoie Roger BENZI, Paris Roger LAVIGNE, Seine-Maritime Jean-Claude LUCAS,

Seine et Marne Jean-Marc LEMAIRE, Yvelines Daniel RAMBAUD, Deux-Sèvres délégué Jean-Marie

SOULARD, Somme Gérard DEMETZ, Tarn Laurent CAILLOL-MATHIEU, Tarn et Garonne Délégué

Serge ROLLINI, Var Serge MACIET excusé, Vaucluse Raymond VICH, Vendée Henri MASETTI, Vienne

Alain PAILLOUX, Haute-Vienne / Creuse Sylvain REVEANE, Vosges Jean TORRES, Yonne Brigitte

COCHARD, Essonne André GENIBREL, Hauts-de-Seine Nicolas DEPREUX, Seine Saint Denis André

MILANO, Val de Marne Alain BONNEFOND, Val d’Oise Délégué Patrick POHIN.

Tous les CBR sont présents ou représentés. Pour les CBD, sont absents et non représentés les CBD

Aveyron (18 voix), Cantal (12), Eure et Loir (10), Gard (27), Indre (6), Loiret / Loir et Cher (13),

Moselle (5), Var (20) soit 111 voix au total.

Le nombre total des voix étant de 2 718, le nombre de voix correspondant aux votants à la

présente assemblée générale est de 2 718 – 111 = 2 607 voix.

2. Ouverture de l’Assemblée générale par le Président.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. salue l’assemblée et souhaite que la journée permette

des débats fructueux. André MILANO est chargé du suivi de l’ordre du jour et de la gestion du

temps. Il demande à chacun de faire preuve de discipline et d’être concis dans ses interventions.

Il excuse l’absence de Christian LACOSTE, Président de la FIB, de Jean-Claude POYOT, Président

d’honneur et de Bernard CHÊNE qui a subi une intervention sérieuse aux yeux qui va le tenir à

l’écart de la Fédération encore quelques temps, il lui souhaite un prompt rétablissement.

En revanche, il se réjouit de la présence de Pierre DESGOUTTES, Président d’honneur de la F.F.S.B.

Avant d’approuver le compte rendu de la dernière assemblée générale, le Président énumère les

disparus de l’année écoulée qui ont œuvré pour la cause du sport boules : Jean-Louis PAGNON

(Ain), Bernard JACQUES (Aisne), René MARTIN (Alpes 04/05), Pierre BOUE, René GARCIA, Claude

MAUREL (Alpes-Maritimes), Maurice VOCANSON (Ardèche), Jean-Claude COMBE, Jeannine MALLET

(Dordogne), Roger BERTHOIN (Drôme), Michel LLOP (Hérault), Roger ROYBIN, Lucien GUSATTO,

Bruno PACE, Gérard VERCHERIN, Virgilio DI PAOLO, Jean-Marc ROMEGOUX, Pierre GRENIER (Isère),

Fernand MALOSSI, Aldo PASCO, Gaston BENETAZZO (Meurthe et Moselle), Éric AYATS, Jacky

GRENIER (Pyrénées-Orientales), Gérard LONEGRO (Rhône), Louis GUILLOT, Jean CANNARD (Saône

et Loire), Christian SOLARO (Savoie), Jean-Marc BONTAZ (Haute-Savoie), Pascal GASNOT, Guy

SABATIER, Maurice COYRET (Seine et Marne), Robert DARQUE (Seine Saint Denis) et tout

récemment Jean VEDRINE, le père des clubs sportifs, un des artisans de la convention qui

continue à nous lier avec le Ministère des Sports et entraineurs des équipes nationales pendant

des décennies.

Le Président demande d’observer 1 minute de silence.

3. Approbation du procès verbal de l’Assemblée générale du 20 juillet 2013.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées fait remarquer que le compte rendu omet de

rapporter que lors d’un échange entre un cadre d’Etat et un élu, le cadre d’Etat a traité l’élu de

menteur.

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Jean-Pierre EYRAUD, Président du District Alpes 04/05 estime que le compte rendu manque de

transparence et d’objectivité. Il aurait dû être précisé que le vote sur le budget 2013 a été

demandé par les présidents de CBR et de CBD et il aurait été bon que le détail des votes

apparaisse.

Pour ces raison, le CBR de Provence et le District des Alpes 04/05 ne voteront pas l’approbation

de ce compte-rendu.

Pascal HERNANDEZ, Membre du Comité directeur indique qu’il n’a toujours pas eu de réponse

de la part du Président sur la question posée en page 9.

Jean-Marc LEMAIRE, Président du CBD de Seine et Marne demande que soit ajoutée

l’intervention du Président lorsqu’il s’est engagé à maintenir le budget du sport adapté, ce qui

d’ailleurs a été fait et ce dont il le remercie.

Le compte-rendu est soumis aux voix.

Contre : CBR Provence et District des Alpes 04/05

Le compte rendu est adopté à la majorité.

4. Rapport moral.

Brigitte COCHARD, Secrétaire générale de la F.F.S.B. :

Mesdames, Messieurs les Membres du Comité Directeur,

Mesdames, Messieurs les Présidents des comités régionaux, sportifs et départementaux,

Mesdames, Messieurs,

Nous souhaitons la bienvenue à :

- Christophe JACQUEMIER qui remplace Henri ESCALLIER au Comité Directeur

- Patrick CATHALA qui remplace Hervé CORMARY à la présidence du comité régional

Languedoc-Roussillon

- Marc GALLET qui remplace Christophe ROBEZ à la présidence du District Franche Comté

Nord Alsace.

Nous leur souhaitons pleines réussites dans leur nouvelle fonction et remercions leur

prédécesseur pour le travail accompli.

Nous voici au terme de la première année d’une mandature où chacun a dû prendre ses marques.

Malgré tout, vous avez pu constater à la lecture des différents rapports d’activité le travail

effectué par les uns et les autres. Vous avez été convoqués à deux assemblées générales. Le

Comité Directeur et le Bureau Fédéral se sont réunis quatre fois.

Nous n’avons pas atteint notre objectif en ce qui concerne les effectifs. Nous enregistrons encore

une baisse, 57978 licences en 2011-2012 contre 55870 en 2012-2013.

La répartition des effectifs est très préoccupante : 10 régions ont un effectif de moins de 800

licences. Sur 72 comités départementaux 37 ont un effectif inférieur à 250 licenciés : un a moins

de 100 licences, 3 ont entre 100 et 110 licences, 3 ont entre110 et 140 licences, 4 ont entre 140 et

160 licences et 26 ont entre 160 et 250 licences.

La France bouliste est très inégale dans sa répartition ce qui ne facilite pas les décisions fédérales.

Nous ne devons pas oublier que nous avons tous besoin les uns des autres.

Nous avons les structures pour nous développer mais avons-nous la volonté et les moyens pour le

faire ?

La première édition de la « semaine nationale du sport boules » n’a pas eu le succès espéré au

niveau des organisations mais nous ne pouvions pas attendre pour lancer cette opération de

promotion.

Tout n’est pas négatif :

- Les performances réalisées dans les compétitions internationales nous permettent de

rester parmi les meilleures nations mondiales. Nous adressons toutes nos félicitations aux

athlètes et leur encadrement.

- Nos engagements financiers ont été tenus.

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Nos remerciements iront :

- aux organisateurs et à leurs équipes de bénévoles pour toutes les organisations qu’elles

soient nationales ou locales.

- à nos partenaires et sponsors

- aux médias

- à tous nos salariés

- à vous tous qui œuvrez pour le sport boules.

Restons unis et avançons tous ensemble pour que vive le Sport Boules.

Je vous remercie de votre attention.

(Applaudissements)

Le rapport de la Secrétaire générale est soumis au vote.

Il est adopté à l’unanimité.

5. Rapport financier et présentation des comptes de résultats et bilan 2013.

Alain THEYSSIER, Trésorier général de la F.F.S.B. :

Le Trésorier général présente en préambule le nouveau Contrôleur de gestion : Hervé DI FELICE

qui travaille dans un cabinet d’expertise comptable.

Le mandat 2013 – 2016 a commencé avec la volonté de redynamiser notre discipline victime

comme beaucoup d’autres des difficultés économiques et du climat d’incertitude qui créent des

doutes et freinent les ardeurs du bénévolat.

Le budget 2013 a été voté au 7ème

mois de l’exercice, néanmoins, il n’a pas dérapé grâce à la

vigilance des nouveaux présidents de commissions qui ont bien compris l’importance d’un suivi

régulier du budget.

Les mesures mises en place ont permis d’obtenir des résultats positifs, il faut continuer à aller de

l’avant.

Alain THEYSSIER passe en revue le bilan 2013 qui n’amène pas de commentaire particulier par

rapport à celui de l’exercice précédent.

Dans le compte d’exploitation, les ressources associatives ont progressé de 2 094 €.

Les licences « Compétition » ont généré une rentrée financière de 1 415 072 contre 1 391 932 € en

2012, les licences « Loisir » ont rapporté 62 430 € contre 63 240 en 2012 et les licences

« Promotion » 8 442 contre 7 770 en 2012.

Les abonnements SBM sont en retrait de 3 163,33 € (137 082,50 € contre 140 245,83 en 2012).

La Boutique a fonctionné modestement en 2013, mais de nouveaux articles doivent permettre de

développer son chiffre.

Le sponsoring diminue de près de 13 000 € (41 769,71 € contre 54 766,49).

La vente d’imprimés administratifs a progressé en raison de l’augmentation des mutations, de

même que la cotisation d’assurance du fait de la hausse de 0,41 € à 0,60.

Au total les produits sont supérieurs de 16 739,51 € à ceux de 2012 (2 115 540,30 contre

2 098 800,79).

Les charges d’exploitation sont plus élevées en 2013 de 40 878,23 € par rapport à 2012

(2 059 556,99 contre 2 018 678,76)

Aucun dérapage n’est à déplorer pour cette première année de mandat, le suivi budgétaire et la

responsabilité des responsables de secteur en sont la raison.

Le poste « transport aérien » passe de 11 425,91 € à 54 678,14 en raison de l’éloignement des

championnats internationaux 2013 : les championnats du Monde Seniors en Argentine, les jeux

Méditerranéens en Turquie et le Jeux Mondiaux en Colombie.

Avec le passage du taux de TVA de 7 à 10 % pour l’hôtellerie et la restauration, l’incidence est de

6 000 €.

L’abattement sur la taxe sur les salaires passe de 6 000 à 20 000 € ce qui permettra une économie

intéressante.

A noter que les charges sur les salaires sont quasiment aussi importantes que les salaires bruts.

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Le résultat courant non financier est de 55 983,31 € et le résultat de l’exercice se traduit par un

excédent de 64 826,80 € et le Trésorier général se réjouit que l’argent n’ait été pas gaspillé, ni les

actions diminuées.

La capacité d’autofinancement progresse et suit la logique des bons résultats.

La synthèse de l’activité depuis 2009 montre qu’après une première année difficile, les exercices

suivants se sont déroulés sur un bon rythme.

En conclusion, Alain THEYSSIER estime qu’au terme de cette première année de mandat, des idées

ont vu le jour et il est nécessaire de les mettre en œuvre, de les développer, de les amplifier afin

que notre Sport Boules retrouve un dynamisme de façon à toucher de nouveaux publics. Il

conviendra d’accueillir ces personnes, de les initier, les faire jouer et les garder.

Dans de nombreux CBR, CBD et AS, des actions ont été menées avec succès dans les différentes

catégories, c’est un bon chemin qui prouve qu’il y a encore de la volonté pour agir et réussir.

De la Fédération aux CBR, CBD et AS, continuons à nourrir cette spirale d’optimisme afin que

notre discipline soit toujours une référence de développement individuel et collectif avec

convivialité dans le monde sportif.

Présentation analytique.

Alain THEYSSIER rappelle que l’élaboration d’un budget n’est pas chose évidente. D’un côté, il faut

évaluer les produits espérés et d’un autre côté, il faut estimer des charges faites de charges fixes

et de charges variables.

En produits, les licences rapportent 5 318 € de moins que prévu (1 489 023 pour 1 494 341),

l’aide aux actions du Ministère est supérieure de 10 520 € (209 519 pour 198 999 attendus), le

sponsoring s’élève à 9 733 € pour 14 956 attendus et le Super 16 est 6 500 € en dessous de la

prévision (30 500 pour 37 000) en raison de la perte d’un partenaire.

Les autres produits se montent à 145 979 pour 152 225 prévus, soit – 6 246 €.

SBM est quant à lui proche du produit attendu : 181 527 pour 182 800.

Globalement, les produits sont inférieurs de 14 040 € à la prévision.

En charges, quelques secteurs ont dépassé : le traditionnel + 9 055 € (96 055 contre 87 000) du

fait notamment des AS de 3&4, les clubs sportifs + 11 065 € (194 695 pour 183 630) sur le

fonctionnement, le médical + 12 260 (63 760 pour 51 500), la FIB + 13 407 (42 407 pour 29 000)

dus aux frais d’arbitres et de délégués sur les compétitions internationales.

A l’inverse d’autres secteurs n’ont pas réalisé leur budget : les jeunes – 16 860 € (163 140 pour

180 000) grâce à des économies réalisées sur le fonctionnement, la DTN – 51 235 € (438 965 pour

490 200) grâce à des économies sur le fonctionnement, sur les compétitions et en raison de l’arrêt

maladie d’un CTZ, les frais généraux administratifs – 13 469 € (327 131 pour 340 600) dus à des

arrêts maladie dans le personnel, l’informatique -32 861 € (51 839 pour 84 700),

Au total, les charges sont inférieures de 73 307 € à la prévision.

Le résultat courant est de 78 481 €.

Le résultat financier reste satisfaisant à 6 021 € pour 4 000 escomptés.

Le résultat exceptionnel est de – 19 675 €. En produit, nous avons une reprise sur provisions sur

exercices antérieurs concernant le logiciel informatique ASKAMON dont la commission médicale

ne s’est jamais servie.

Les charges comprennent la perte pour dépréciation de stock, la reprise des imprimés de

mutation aux CBD et l’impôt sur les sociétés (1 981 €).

Le résultat net de l’exercice s’établit donc à 64 827 € pour une prévision de 714. Le Trésorier

général précise qu’il s’agit pour l’essentiel d’économies réalisées sur le fonctionnement.

Sport Boules Magazine est excédentaire de 10 387 € (181 527 – 171 140), mais sans la rétrocession

de 0,50 € par licence, il serait largement déficitaire.

Le Super 16 est déficitaire de 3 337 € (30 500 – 33 837), mais depuis sa création, il reste

globalement excédentaire de plus de 10 500 €.

Alain THEYSSIER redit sa satisfaction sur le bon déroulement de l’exercice comptable 2013

notamment par rapport à la première année du mandat précédent qui avait été catastrophique.

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Les commissions sont en place et en ordre de marche, les efforts à fournir pour obtenir des

résultats positifs sur le terrain de même nature que ceux réalisés sur le plan financier sont

engagés. Cela n’est pas aisé compte tenu des obstacles à franchir : baisse des licences, du

sponsoring et des aides du Ministère. Néanmoins, le Trésorier général veut se montrer optimiste

et continuer dans la dynamique qui vient de s’amorcer pour le renouveau de notre Sport Boules. Il

est persuadé que tous ensemble nous réussirons.

(Applaudissements)

André MILANO, Vice-président reconnait que le budget du secteur traditionnel a effectivement

dépassé de 9 000 €, ce qui reste modeste pour avoir permis à tous les concours et à tous les

championnats de s’être déroulés dans un contexte de restrictions budgétaires.

6. Compte rendu de la Commission nationale des finances.

Daniel RAMBAUD, Président de la Commission nationale des finances : Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Présidents des C.B.R. et C.B.D., Mesdames et Messieurs.

La Commission nationale des finances va vous rappeler les règles qui régissent notre activité.

Conformément à l’Article 8-7-4 du R.I.A. la Commission des Finances est composée de trois

membres élus par l’Assemblée Générale. En règle générale, la Commission est responsable vis-à-

vis du Comité Directeur et des délégués à l’A.G. de la sauvegarde de l’actif de la Fédération.

Elle a pour rôle de comparer deux fois l’an, dont une obligatoirement en fin d’exercice le Budget

annuel prévu par rapport aux dépenses et recette réelles enregistrées.

ARTICLE 10 : Disposition concernant le C.B.R

Les C.B.D. dépendent directement des C.B.R. auprès desquels ils doivent déposer leurs comptes

annuels et en vérifier la sincérité. Les C.B.R. doivent adresser leurs comptes annuels à la F.F.S.B.

dans les trois mois de leur approbation accompagnés des comptes de leurs Comités

Départementaux ainsi que le P.V. de leur A.G.

Nous avons demandé de pouvoir vérifier deux comptes en allant jusqu’aux pièces justificatives.

Le Trésorier général nous a répondu que si on se réunit pour polémiquer, ce n’est pas la peine.

Nous avons souhaité de pouvoir consulter les pièces justifiant les Valeurs Mobilières de

Placement et les disponibilités.

Cette demande a été a été remise à plus tard dans la réunion.

Le trésorier général nous a annoncé qu’il souhaitait utiliser le vidéoprojecteur pour répondre à

nos interrogations.

Cette projection reprenait des états que nous avions sous les yeux (états papier). Par contre, pour

répondre dans le détail aux frais de Transport Aérien, il s’est positionné dans le grand livre. Il

nous a promis de le mettre en ligne dans notre Messagerie, ce qu’il a fait.

Le Compte N° 62510800 (transport aérien) s’élève à 54.678,14 € au total dont :

32 425,39 € pour le Mondial en Argentine

6 992,19 € pour les Jeux Mondiaux à CALI

5 834,94 € pour la Tournée en Chine

4 606,52 € pour l’Euro féminin

La commission a voulu savoir de combien de membres était composée la délégation française,

mais le Trésorier a répondu qu’il ne connaissait pas le nombre exact.

DETAIL BILAN – ACTIF

Valeurs Mobilières de Placement

Une SICAV (CM-CIC gestion 365) pour 55 484, 94 € a particulièrement retenu l’attention de la

commission car son rendement est nul et les renseignements que Daniel RAMBAUD a obtenus

auprès d’une agence du Crédit Mutuel ne sont pas bons en termes de risques.

Dans le compte rendu du trésorier, une information a été donnée sur les produits CIC-BFCM 5,5 %

pour 50 000 € et CIC117 Compte évolutif pour 100 000 €. La commission ne peut que s’en tenir

aux explications fournis dans ce procès-verbal.

Pour améliorer la qualité de nos placements, il serait bon :

de vendre la SICAV CM-CIC gestion 365 compte tenu de son rendement zéro et de son petit

risque,

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de rembourser en totalité par anticipation, si le contrat le permet, l’emprunt Lyonnaise de

Banque de 66 000 € qui nous coûte 4 %

Cela permettrait de se débarrasser d’un produit à zéro et d’une charge à 4.

La commission souhaite pouvoir participer à un échange d’avis pour un nouveau placement.

Pour respecter l’obligation de comparer le Budget Annuel prévu par rapport aux dépenses et

recettes enregistrées, les comparaisons entre le prévisionnel et le réalisé ne sont pas des

informations suffisantes.

La commission souhaite ajouter au règlement financier que soient définis les écarts et leurs

raisons, ce qui implique de remonter jusqu’à la pièce comptable.

Enfin, sur l’éventualité de l’augmentation du prix des licences, la commission se demande si cela

sert à minimiser la baisse du nombre de licences et si l’exercice 2014 est de nouveau

excédentaire, la commission souhaite être associée pour décider d’un nouveau placement.

Mesdames, Messieurs, je vous remercie.

(Applaudissements)

7. Rapport du Commissaire aux comptes.

Mme Pascale GENTIL, Commissaire aux comptes : en exécution de la mission qui m’a été confiée

par l’Assemblée générale ordinaire du 2 avril 2011, je vous présente mon rapport relatif à

l’exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

Le contrôle des comptes annuels de la Fédération Française du Sport Boules tels qu’ils

sont joints au présent rapport, hormis la ventilation analytique par activité qui ne fait pas

partie de ma mission,

La justification de mes appréciations,

Les vérifications et les informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Trésorier et soumis à la Commission des finances. Il

m’appartient, sur la base de mon audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS

J’ai effectué mon audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces

normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable

que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives.

Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les

éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste

également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la

présentation d’ensemble des comptes. J’estime que les éléments collectés sont suffisants et

appropriés pour fonder mon opinion.

Je certifie que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables applicables

en France, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de

l’exercice écoulé, ainsi que de la situation financière et du patrimoine de l’association à la fin de

cet exercice.

JUSTIFICATION DES APPRECIATIONS

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la

justification de mes appréciations, je vous informe que les appréciations auxquelles j’ai

procédées ont porté sur le caractère approprié des principes comptables appliqués et sur le

caractère raisonnable des estimations significatives relevées.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de ma démarche d’audit des comptes

annuels, pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de mon opinion exprimée

dans la première partie de ce rapport.

VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES

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J’ai également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en

France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Je n’ai pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels

des informations données dans le rapport financier établi par votre trésorier et dans les

documents adressés aux membres de la Fédération sur la situation financière et les comptes

annuels, hormis la ventilation analytique par activité.

RAPPORT SPECIAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES

En ma qualité de commissaire aux comptes de votre association, je vous présente mon rapport sur

les conventions réglementées.

Il m’appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui m’ont été données, les

caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont j’ai été avisées ou que j’aurais

découvertes à l’occasion de ma mission, sans avoir à me prononcer sur leur utilité et leur bien

fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il m’appartient selon les termes de l’article

R.612-6 du Code de commerce d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces

conventions en vue de leur approbation.

J’ai mis en œuvre les diligences que j’ai estimées nécessaires au regard de la doctrine

professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relatives à cette

mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui m’ont été

données avec les documents de base dont elles sont issues.

Conventions soumises à l’approbation de l’organe délibérant.

Je vous informe qu’il ne m’a été donné avis d’aucune convention passée au cours de l’exercice

écoulé à soumettre à l’approbation de l’organe délibérant en application des dispositions de

l’article L.612-5 du Code de commerce.


(Applaudissements).

8. Discussion et vote des comptes 2013.

Horace DI MAGGIO, Président du CBR Côte d’Azur a pris note que le déplacement en avion en

Argentine avait coûté 32 000 €, mais il aurait aimé connaitre le nombre de personnes concerné.

De même, il ne comprend pas que les 5 800 € de déplacement pour la Tournée en Chine

apparaissent dans le budget alors que le DTN a affirmé que ce coût était intégralement supporté

par le Ministère.

Jacques FARESSE, Directeur technique national confirme que la Tournée en Chine n’a rien coûté

à la F.F.S.B., le total des dépenses s’est élevé à 7 957 € et le Ministère a versé une aide de 8 000 €.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond que la délégation en Argentine était composée

de 17 membres : 6 athlètes, le DTN, 2 managers, le médecin fédéral, le kiné fédéral, 1 arbitre, 2

commissaires techniques, Bernard CHÊNE, chef de délégation, Philippe COQUET et son épouse

dont il a entièrement remboursé les frais de déplacement et de séjour.

François SIRABELLA, Membre de la Commission nationale des finances déplore avoir assisté à

une commission de finances qui n’a duré que 2 heures. Des questions ont été posées, mais sans

réponse.

Il rappelle que s’il a accepté de s’impliquer au niveau de cette commission, c’est pour travailler en

ayant accès aux comptes, au grand livre et aux pièces comptables, pas pour faire du tourisme.

Jean-Pierre EYRAUD, Président du District des Alpes 04/05 observe que le budget des jeunes

n’a pas été totalement dépensé, alors qu’il s’agit d’un secteur prioritaire et qu’on rencontre de

grosses difficultés à faire jouer les jeunes et à supporter les charges liés aux grands

déplacements.

Il est d’autant plus inquiet que le budget jeunes 2014 a été élaboré sur la base du réalisé 2013 et

non du prévisionnel. Il ne comprend pas que la Fédération lésine sur le budget Jeunes qui devrait

être la ligne clef de l’action fédérale. Les remboursements de la F.F.S.B. pour les compétitions

nationales représentent moins de 20 % du coût total. Les dirigeants et les bénévoles se

découragent de ne pas être pris au sérieux.

9



Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond que les Jeunes ne sont absolument pas

désavoués et l’intervention de le CNJ dans l’après-midi l’illustrera.

Guy VIGNAL, Président du CBD Hérault s’étonne de la faiblesse du budget féminin : 3 500 €

alors que c’est une ligne prioritaire.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. indique que dans le budget 2014, cette ligne est

sensiblement augmentée.

Monique PRUDENT, Vice-présidente ajoute que dans le budget 2013, seuls les frais de

fonctionnement de la commission nationale apparaissent dans le budget, les actions sont reprises

dans le budget développement.

Alain RAMOS, CBD Pyrénées-Orientales revient sur les jeunes et insiste auprès du Président pour

savoir ce qu’il va être fait car il avait promis de faire tout ce qui était possible en leur faveur.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond qu’il a toujours été un des premiers

défenseurs des jeunes. Aujourd’hui, 2 600 licences jeunes sont délivrées soit nettement moins

qu’il y a 10 ans et pour autant le poste Jeunes est une des rares lignes budgétaires qui n’a pas été

touchée.

Il trouve injuste d’affirmer que rien n’est fait pour les jeunes ou que les remboursements de la

Fédération sont insignifiants. La Fédération n’a pas pour vocation d’autofinancer les actions

jeunes. Ces actions doivent s’inscrire dans des budgets globaux qui sollicitent d’autres financeurs

tels que les collectivités territoriales.

André MILANO, Vice-président invite à comparer la courbe des effectifs Jeunes et cette du

budget que la Fédération leur consacre pour se rendre compte qu’elles ne sont pas parallèles.

Jean-Marc LEMAIRE, Président du CBD de Seine et Marne fait remarquer que le budget Jeunes

n’a pas été complètement consommé car la dépense a été freinée. Les réunions et la plénière

Jeunes se sont tenues a minima, pourtant on a besoin d’échanger sur ce sujet.

De même, il indique que le déplacement dans le Nord d’une équipe de son CBD en Clubs Jeunes -

15 a coûté 1 000 € et l’aide de la Fédération est de 250 € soit moins que ce qui avait été annoncé.

Selon lui, s’agissant d’un domaine prioritaire, le budget 2014 aurait dû être maintenu au niveau

du prévisionnel 2013 et non du réalisé, sinon il faut assumer la baisse.

Les comités font des efforts pour mettre en œuvre une politique de développement en direction

des futurs joueurs et dirigeants, la Fédération doit les soutenir sous peine de les décourager.

Il rappelle que l’effectif Jeunes correspond à 4 % de la population bouliste soit 5 fois moins que le

taux d’une fédération en bonne santé.

Horace DI MAGGIO, Président du CBR Côte d’Azur demande à quoi correspondent les 34 000 €

d’aides aux athlètes par le Ministère et il estime que la fédération devrait faire de gros efforts

pour moins se déplacer, le coût annuel atteignant 471 000 €.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond que des efforts significatifs ont déjà été

entrepris, ses frais de présidence sont passés de 30 000 € à 7 000 €, la location d’un appartement

a été stoppée et un poste de secrétariat a été supprimé.

Jacques FARESSE, Directeur technique national rappelle que les 34 000 € d’aides aux athlètes

sont une opération blanche pour la Fédération, puisque cette argent est géré et versé par le CNOSF

sous forme de remboursement d’employeurs pour les athlètes sélectionnés ou sous forme de

prime de résultats.

Marie-Claire BIELLI, Présidente du CBR Auvergne déplore le climat de suspicion qui s’instaure

chaque fois qu’on aborde le budget en assemblée générale et la raison tient au mauvais

fonctionnement de la Commission des finances.

S’il est normal que la Fédération exige les justificatifs de dépenses dans le cadre des contrats

d’objectifs signés avec les comités, il est également normal que le Trésorier général accepte de

produire les justificatifs de dépenses de la Fédération. C’est cette défiance qui entraine des

débats à rallonge et fait perdre du temps inutilement.

(Applaudissements)

10



Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. approuve cette intervention, mais rappelle tout de

même que la commission des finances a mis 1 an pour se réunir et parvenir à se parler. Il a

demandé à la commission de se prendre en charge pour devenir plus efficace et a demandé au

Trésorier général de coopérer de façon franche.

Alain THEYSSIER, Trésorier général de la F.F.S.B. assure qu’il a toujours fourni les informations

qu’on lui demandait, la Fédération n’a strictement rien à cacher et la commission peut venir

quand elle veut. Simplement, les pièces comptables ne doivent pas sortir de la Fédération, elles

sont consultables sur place.

André MILANO, Vice-président demande que le débat ne s’étende pas plus longtemps sur la

commission des finances qui a manifestement dysfonctionné cette année et qui ne s’est réunie

que le 11 février.

Daniel RAMBAUD, Président de la Commission nationale des finances nie les problèmes au sein

de sa commission, il faut surtout que cette dernière ait les moyens de remplir son rôle sur le plan

réglementaire. La commission n’a pas été à même de justifier compte tenu des pièces qu’on ne lui

a pas montrées.

Il ne souhaite pas polémiquer plus et annonce qu’il a communiqué au Président un planning de

travail à partir de juillet.

Serge OLIVIER, Membre du Comité directeur précise qu’il a été Trésorier général de 2005 à

2008. A l’époque, la commission des finances se réunissait sur une journée et demie, tout était

passé en revue et du coup, il n’y avait pas de remarque en assemblée générale.

Il rappelle aussi qu’il a rédigé un Règlement financier et de gestion qui contient un planning de

diffusion des informations financières, il suffit tout simplement de l’appliquer.

François SIRABELLA, Membre de la Commission nationale des finances constate que 3 postes

représentent plus de 50 % des fonds propres de la Fédération : voyages et déplacements, hôtel et

restauration. Il dénonce le dérapage de 5 ou 6 postes dans ces rubriques et s’en prend à

l’indemnité kilométrique des élus à 0,25 €, ainsi qu’au voyage en Argentine financés par

l’augmentation des licences des 4èmes divisions.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. s’insurge contre ce type de raccourcis qui témoignent

de la méconnaissance de l’activité et de la gestion de la Fédération. Les frais de déplacement et de

séjour sont loin de concerner les seuls élus, il faut d’abord défrayer les arbitres et les

commissaires sur l’ensemble des compétitions.

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. propose alors de refuser systématiquement

que la France participe aux compétitions internationales extérieures à l’Europe.

Michel GENTILE, Président du CBD de l’Isère estime que l’assemblée générale n’est pas le lieu

pour régler des problèmes internes entre une commission des finances et un trésorier général qui

ne s’entendent pas. Suffisamment de temps a été perdu, d’autres questions d’importance doivent

être traitées au cours de la journée.

André MILANO, Vice-président met aux voix les comptes 2013.

S’abstiennent les CBR Auvergne (16 voix), Côte d’Azur (7), Languedoc-Roussillon (15), Nord Pas de

Calais (3), Picardie (4), Poitou (5) et Rhône-Alpes (138), ainsi que les CBD de l’Aisne (16 voix),

Alpes 04/05 (49), Aude (20), Bouches du Rhône (19), Charente-Maritime (17), Hérault (57), Nord

(10), Pyrénées-Orientales (29), Savoie (71), Seine et Marne (23), Deux-Sèvres (4), Somme (8) et

Hauts de Seine (15) soit 526 voix au total et un taux de 20,18 %.

Les comptes sont approuvés à la majorité.

Robert PEYRARD, Président du CBD de la Loire dit se désolidariser de l’abstention du CBR

Rhône-Alpes. Il aurait aimé que le président régional évoque au préalable son vote avec les

présidents départementaux de son ressort.

11



Jean-Pierre REYNAUD, Président du CBR Rhône-Alpes répond qu’il s’est exprimé de façon

démocratique conformément au droit de vote qui est désormais accordé aux comités régionaux. Il

ne souhaite pas être considéré comme un sous-produit des départements.

9. Présentation et vote du budget prévisionnel 2014

Alain THEYSSIER, Trésorier général de la F.F.S.B. montre en préambule une situation des

licences au 15 février. 53 498 licences ont délivrées soit 2 423 de moins que chiffre définitif 2013

et le plus préoccupant est l’écart de 361 licences chez les jeunes. Chez les garçons -18, nous

avons 489 licences contre 561 la saison dernière et en filles -18, 89 licences contre 121.

Le total des produits espérés se monte à 2 067 323 €.

En charges, chaque responsable de secteur a construit son propre budget en fonction des actions

projetées et des contraintes économiques fixées.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées explique que dans son comité, il a embauché un

cadre technique pour accroître l’effectif Jeune. 181 licences étaient délivrées en 2010/2011, Midi-

Pyrénées en compte 35 de plus aujourd’hui soit + 20 %. Toutefois, il s’agit d’un emploi aidé qui

arrive aujourd’hui au stade de la pérennisation avec la nécessité de trouver un financement de 20

à 25 000 €.

Il est convaincu que la solution pour amener les jeunes à notre pratique passe par un

encadrement salarié, mais il faut que la Fédération apporte son aide.

Gérard MORENO, Président du CBD Haute-Garonne se fait confirmer que les produits de licences

ont été calculés sur la base des tarifs votés à la précédente assemblée générale.

Christian DEMARCONNAY, Président du CBR Poitou observe que l’augmentation du prix de la

licence de 1,10 € votée en 2013 correspond exactement à l’excédent dégagé. Or, dans le même

temps, le prévisionnel de la ligne « Projets de développement » passe de 121 000 € à 93 000 et la

ligne « Jeunes » passe 180 000 à 167 000. Il en déduit que l’augmentation sert uniquement à la

constitution d’un bas de laine.

Alain THEYSSIER, Trésorier général de la F.F.S.B. répond que l’augmentation du prix de la

licence ne suffira pas à combler la perte de licences qui est de plus de 2 400 à ce jour.

Michel GENTILE, Président du CBD de l’Isère demande où se trouve le budget de 28 000 € alloué

à la Rafa Volo (10 000 € pour les déplacements sur les compétitions internationales, 3 000 € pour

les frais de fonctionnement de la commission, 10 000 € pour l’organisation de tournois

internationaux et 5 000 de frais divers).

Par ailleurs, il s’étonne que le budget informatique augmente de 30 000 € en passant de 51 000 à

81 000 € et que les Projets de développement passent de 121 000 à 93 000 €.

Alain THEYSSIER, Trésorier général de la F.F.S.B. répond que l’augmentation du budget

informatique est due au renouvellement du matériel informatique.

Brigitte COCHARD, Secrétaire générale précise qu’en projets de développement, on ne trouvera

désormais que les contrats d’objectifs avec les CBR et les CBD. Tout ce qui concernait l’action

féminine ou des jeunes rejoint le budget du secteur concerné.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. confirme qu’aucun élément n’apparait dans cette

présentation de budget car il s’agit d’une structure autonome financièrement dont la F.F.S.B. ne

prend en charge que la cotisation annuelle à la fédération internationale. Ce budget de 28 000 € a

été voté à l’assemblée générale de la Rafle en janvier 2014 à Plaintel.

Jean-Marc LEMAIRE, Président du CBD de Seine et Marne s’inquiète de voir la ligne « Aides à

l’emploi » dans Projets de développement à 0. Il demande si cette aide est purement et

simplement supprimée et rappelle

Brigitte COCHARD, Secrétaire générale indique que cette aide est bien maintenue, elle a été

intégrée aux contrats d’objectifs des comités.

12



André MILANO, Vice-président met aux voix le budget prévisionnel 2014.

S’abstiennent : le District des Alpes 04/05 (49 voix) et le CBD Côte d’Or (12), soit 61 voix au total

et un taux de 2,34 %.

Votent contre : les CBR Bourgogne (13 voix), Languedoc-Roussillon (15), Picardie (4), Nord Pas de

Calais (3), Pays de la Loire (5) et Poitou (5), ainsi que les CBD de l’Aisne (16 voix), Charente-

Maritime (17), Hérault (57), Indre et Loire (6), Nord (10), Pas de Calais (13), Saône et Loire (84),

Seine et Marne (23), Deux-Sèvres (4), Somme (8) et Hauts de Seine (15) soit 298 voix au total et un

taux de 11,43 %.

Le budget est approuvé à la majorité.

10. Tarifs des licences 2014/2015.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. propose d’augmenter le tarif de toutes les licences de

1,50 € pour tenir compte de la baisse des effectifs, de la diminution des aides ministérielles et de

l’augmentation des charges consécutive à la hausse du taux de TVA.

Christian DEMARCONNAY, Président du CBR Poitou si cette augmentation concerne l’ensemble

des licences y compris jeunes et loisir.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. est disposé à discuter du tarif chez les jeunes même

s’il considère que ce n’est pas une bonne chose de vendre un produit pas cher, alors que nous

disposons de structures et d’un encadrement de qualité. Il invite à comparer le prix de la licence

Jeunes avec celui d’autres fédérations. Par contre, il trouve déraisonnable que certains comités

facturent 50 € une licence qui sort de la Fédération à 17,60 €.

Jean-Pierre EYRAUD, Président du District des Alpes 04/05 pense qu’il faut prendre en

considération les nouvelles instructions du CNDS. Pour bénéficier d’une aide, une association

sportive doit désormais justifier d’une action d’un budget d’au moins 1 500 €, alors que ce

plancher n’était que de 350 € il y a encore quelques années. Il est ainsi proposé aux comités

départementaux d’intervenir sur une prise en charge du prix de la licence.

Il craint donc que l’augmentation de la licence Jeunes se fasse sur le dos des comités.

Guy VIGNAL, Président du CBD de l’Hérault affirme que la hausse du prix des licences accentue

la perte des licences. Dans son comité, de gros efforts ont été faits pour transformer les cartes

sociétaires en licence loisir, mais le prix est passé de 5 à 11,50 € et à 13 € la saison prochaine si

bien qu’au niveau national, les effectifs Loisir régressent pour la première fois.

Il estime par ailleurs que le budget devrait s’ajuster au nombre des licences plutôt que de

s’acharner à vouloir le maintenir toujours au même niveau.

François SIRABELLA, Président du CBR Aquitaine est opposé à l’augmentation du prix des

licences et demande qu’avant tout la Fédération diminue ses dépenses.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. invite Monsieur SIRABELLA et d’autres s’ils le

souhaitent à venir éplucher les comptes avec lui pour lui indiquer quelles économies

substantielles il est possible de réaliser.

Michel GENTILE, Président du CBD Isère ajoute que concernant le CNDS, l’association qui

souhaite déposer un dossier doit justifier d’un effectif d’au moins 30 licenciés dont 10 licenciés -

18.

Alain VORILLON, Président du CBD Côte d’Or trouve injuste l’augmentation en valeur absolue

pour toutes les divisions. La hausse est de 7 % pour les 4ème

division, alors qu’elle est d’à peine 1 %

pour les 1ère

et 2ème

divisions et que c’est ce public qui a accès au plus grand nombre de

compétitions. Il préconise donc une hausse exprimée en pourcentage.

Il estime qu’une augmentation de cette ampleur dissuade les reprises de licence notamment de

ceux qui jouent peu ou en loisir.

13



Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond qu’il a été réfléchi à une augmentation en

pourcentage, mais pour simplifier les comptes c’est le calcul en valeur absolue qui a été retenu. Il

relativise néanmoins cette hausse qui n’est que de 1,50 € pour l’année.

Eric DASRE, Président du CBR Bourgogne observe que la Fédération augmente systématiquement

le tarif des licences tous les ans. Or, les comités comme la Fédération subissent les baisses des

aides d’Etat à travers le CNDS et se trouvent dans l’impossibilité de répercuter ce manque à

gagner du fait de la hausse substantielle de la F.F.S.B. Il estime que le rythme de hausse est trop

élevé et souhaiterait que la Fédération fasse une pause pendant 3 années pour permettre aux

comités de se refaire une santé financière.

Michel GENTILE, Président du CBD Isère indique que dans son comité, une hausse moyenne de

3,5 à 4 % se traduit par une augmentation de 7 % des licences de 1ère

et 2ème

divisions et de 10 % des

licences Loisir et la mesure est acceptée.

Gérard MORENO, Président du CBD Haute-Garonne observe qu’en 2009/2010 le prix de la

licence 3ème

division était de 27 €, il sera de 36,10 € en 2014/2015 et en 4ème

division, le prix de la

licence va passer de 24,20 à 29,10 €.

Serge OLIVIER, Membre du Comité directeur considère que le prix de la licence est un faux

débat. L’excédent 2013 correspond au produit de la hausse des licences et a donc servi à mettre

de l’argent en banque. Ce qui importe, c’est de mettre quelque chose en face de cette hausse, or il

n’y a pas de plan de développement pour proposer plus d’activité aux 3ème

et 4ème

divisions ou

encore aux licenciés loisir. Il est indispensable qu’un plan de développement fédéral soit mis en

place au niveau national, puis décliner au niveau local et là, les dirigeants se mobiliseront.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. propose donc une augmentation de 1,50 € sur toutes

les licences sauf pour les catégories Jeunes qui restent inchangées.

S’abstiennent : le CBR Languedoc-Roussillon (15) et le CBD Pyrénées-Orientales (29), soit 44 voix

au total et un taux de 1,69 %.

Votent contre : les CBD Aude (20), Cher (9), Côte d’Or (12), Hérault (57), Jura (31), Landes/Pyrénées

Atlantiques (12), Meurthe et Moselle (12), Seine et Marne (23) et Yvelines (13), soit 189 voix au

total et un taux de 7,25 %.

Le tarif des licences 2014/2015 est adopté à la majorité.

11. Intervention du Président

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. : Si vous me le permettez, je vais débuter mon

intervention en faisant un état des lieux de notre fédération et de notre pratique qui nous tient

tant à cœur. Et une fois n’est pas coutume, j’énumèrerai les points forts que nous avons parfois

trop tendance à oublier voire à ne pas suffisamment nous appuyer dessus.

Grâce à mes prédécesseurs et à leurs équipes respectives, notre fédération a été bien gérée. Que

ce soit financièrement ou administrativement, elle a répondu très souvent de façon heureuse à la

demande du bouliste ; Ce qui lui vaut de la part de son ministère de tutelle, les félicitations

régulières.

Notre fédération de haut niveau dispose depuis 1982 d’une direction technique nationale

composée de membres compétents, renforcée depuis 2005 par quatre C T Z. Je n’oublie pas les

conseillers départementaux pris en charge pas les départements qui bien évidemment contribuent

aux différentes actions de développement et de soutien.

Avec l’arrivée des épreuves sportives et techniques, elle a durant ces trente dernières années créé

tous les championnats nationaux s’y référant (Le championnat des clubs, des AS 3 et 4, des Clubs

jeunes, les championnats de simple et combiné, le France-Tirs, le championnat vétérans tout en

maintenant le Championnat doubles et bien sûr le championnat en quadrettes.

Je complèterai la présentation en ajoutant le Super 16 masculin et féminin sans oublier toutes les

nombreuses compétitions internationales que la FFSB a soutenues.

14



Une autre satisfaction m’interpelle. C’est le développement plutôt réussi de la pratique féminine.

Souvenez-vous, il y a encore quelques années, peu de femmes pratiquaient et souvent avec un

niveau technique faible. Aujourd’hui, près de 6 500 féminines pratiquent souvent à un bon niveau

dû notamment aux nombreux stages et interventions réalisés par nos cadres.

Parmi d’autres satisfactions, je pense que nous pouvons tous être fiers de ces évolutions qui ont

permis d’offrir une autre image de notre discipline, plus sportive, mieux reconnue auprès du

public et des instances même, il ne faut pas se le cacher, quelques mauvais exemples sont

constatés ici ou là.

J’ai bien conscience en déclinant ces quelques rappels que je ne vous ai pour la plupart rien

appris mais je crois qu’il est nécessaire de temps à autres de faire un arrêt sur image et sinon

d’apprécier, reconnaître le chemin parcouru de ces dernières années.

Alors, vous allez me dire ! Mais qu’est ce qui ne marche pas ? Pourquoi malgré tous ces efforts

déployés, ces innovations, ces moyens attribués, nous ne nous développons pas ? Pire ! Nous

avons perdu depuis 1970 110 000 membres et nous déclinons régulièrement pour atteindre à ce

jour un peu moins de 56 000 licenciés !

L’évolution de notre société libérale, la disparition des clos, la multiplicité des offres sportives et

autres, les mutations professionnelles, la technicité de notre pratique, le peu de médiatisation

sont autant de facteurs qui ont pénalisé une saine progression. Nous avons, vous l’avez bien

compris, pas ou peu de moyens pour changer ou inverser certaines tendances. En revanche, je

crois qu’il existe des solutions souvent simples qui peuvent contribuer à retrouver un

développement, un plaisir de jouer, une envie de diriger.

Tenez, par exemple, revenons un instant sur la Semaine Nationale du Sport-Boules.

Je ne vous le cache pas, cette semaine était pour moi dans un premier temps un test grandeur

nature pour mesurer quelle était notre capacité de réactivité sur une opération nationale simple et

dotée je pense d’outils de communication et d’information adaptés. Ce que je redoutais s’est

confirmé, cette semaine s’est soldée par un flop.

Après ma petite enquête, je me suis aperçu que de nombreux comités n’avaient même pas

communiqué sur le sujet. Le bilan est plus que décevant !

Après avoir demandé à chaque comité le compte rendu de son action et malgré deux relances, 25

comités départementaux sur 73 ont daigné répondre !

Je vous pose la question. Comment voulez-vous que l’on avance dans ces conditions ? Si nous

dirigeants responsables, les pierres angulaires de notre fédération, ne sommes pas présents, ne

sommes pas les animateurs, ne sommes pas les relais ?

Alors ne soyons pas surpris de l’échec de nos actions.

C’est d’autant plus rageant que les trop rares comptes-rendus nous apportent la preuve que ce

type d’opération fonctionne et délivre de nombreuses satisfactions à tous les niveaux.

Simplement un chiffre, sur les 77 actions recensées, 80 nouvelles licences ont été enregistrées.

Nous comptons à ce jour un peu moins de 2 000 associations actives. Imaginez un peu si…

Alors, j’ai une très bonne nouvelle à vous annoncer. Pour ceux qui ont connu la réussite, pour

ceux qui n’ont pas eu le temps de se préparer, pour ceux qui n’étaient pas convaincus, pour ceux

qui n’étaient pas au courant et enfin pour tous ceux qui veulent contribuer à une action collective

nationale, la Semaine Nationale du Sport Boules aura lieu du 13 au 21 septembre.

Si nous le voulons, nous le pouvons !

Une autre action a vu le jour. Le rapprochement de notre pratique avec le monde de l’entreprise.

Une commission animée par Robert JEANJEAN s’est rapidement mise au travail et fin novembre,

j’ai signé une convention nous liant avec la Fédération Française du Sport d’Entreprise. Michel

COUBLE interviendra cet après-midi pour vous en dire plus mais je reste convaincu que cet accord

doit aider à ce que notre sport retrouve dans le monde du travail la place qu’il n’aurait jamais dû

quitter.

Autre outil que je vous encourage d’utiliser : le sport santé.

Notre pratique intergénérationnelle est parfaitement adaptée à tous les âges et pour tous les

pratiquants. Fabrice VERNEY qui a réalisé un travail remarquable sur le sujet est à votre entière

15



disposition pour vous conseiller, vous guider et vous accompagner dans vos actions qui sont aux

yeux du ministère prioritaires.

Un nouveau concept vous sera présenté cet après-midi par Lionel ABERT : FORMABOULES.

Il aura pour objectif de vous aider dans vos démarches de formation notamment.

Mais, malgré tout ce que l’on peut mettre à disposition, le seul outil incontournable à toute

ambition reste l’homme.

Nous devons coûte que coûte renouveler nos dirigeants. Trop d’AS meurent faute de

combattants ! Il est vital de préparer et former vos futurs présidents d’AS avant qu’il ne soit

définitivement trop tard. A nous de les intéresser, de les initier, de leur faire confiance. C’est de

notre responsabilité.

Pour vous y aider, vous pouvez vous appuyer sur vos CTZ compétents et trop souvent sous

utilisés. Un CTZ n’a pas pour unique vocation l’animation jeunes. Il est le correspondant de la

FFSB et peut très bien intervenir sur d’autres sujets. En tous cas, c’est ce que je vais leur

demander.

Si j’insiste sur tous ces points, c’est que j’ai la conviction que nous ne mettons pas tout en œuvre

pour répondre à la grave problématique des effectifs et du renouvellement de nos dirigeants. Ces

deux points sont indissociables.

A l’heure où l’établissement du budget fédéral relève de l’acrobatie (Baisse régulière des licences,

ressource principale – Baisse sensible mais régulière des aides ministérielles, le DTN y reviendra

dans son allocution) et pourtant maintien de toutes les compétitions, d’aides diverses…….

Combien de temps pourrons-nous tenir à ce rythme sans augmenter exagérément le coût des

licences ?

Combien de temps, allons-nous pouvoir argumenter nos valeurs reconnues auprès du Ministère ?

Combien de temps allons-nous pouvoir assurer un encadrement de qualité que ce soit sur le

terrain ou le personnel du siège ?

Afin de pallier aux baisses de recettes, je vous propose plusieurs solutions.

Augmenter de façon significative la cotisation des Associations, cotisation d’un coût actuel

ridicule (10 € pour une AS de moins de 30 licenciés – 20 € pour une AS de plus de 30 licenciés).

Ex : 50 €. Exonérer de cette augmentation les clubs disposant d’un CFB disputant les Clubs jeunes

par ex.

Et reverser les sommes collectées aux CFB afin de les soutenir (récompenser notamment les

éducateurs jeunes).

Développer également les indemnités pour les moniteurs référencés le plus souvent aujourd’hui

récompensés par une poignée de mains. Un système de Bonus-Malus en quelque sorte.

Généraliser l’abonnement SBM à tous nos licenciés.

Comment peut-on ignorer près de 60 % de notre effectif, qui n’a pas forcément connaissance de

tout ce qui se passe au sein de notre fédération ? Nous avons dans notre population de 4ème

division, j’en suis persuadé, des gens qui méritent de mieux connaître notre sport sous toutes ses

facettes (l’abonnement s’élève à 10 € pour 9 numéros).

Instaurer une billetterie fédérale, travailler sur une nouvelle licence plus vendeuse en laissant une

place au parrainage (les sommes récupérées seraient allouées à des opérations de promotion).

Créer un Club France ayant pour but de valoriser nos Athlètes et fédérer auprès d’eux plus de

partenaires, sponsors et autres supporteurs (les sommes seraient versées aux éducateurs jeunes

et seniors).

Toutes ces mesures, vous pouvez accepter dès aujourd’hui de les appliquer. C’est vous qui

déciderez !

Ainsi, nous tous, prendrons l’engagement de tout mettre en œuvre pour qu’enfin, une grande et

belle action collective se réalise.

Je reste convaincu que vous êtes tous attachés à notre Sport, ses formes de pratiques, ses valeurs.

Je pense aussi que vous êtes souvent désabusés, lassés.

16



Je vous en conjure, ne baissez pas les bras, n’hésitez pas à vous servir des moyens logistiques et

humains que la FFSB met à votre disposition. Osez, Foncez, Impliquez, Faites adhérer à vos

projets

Alors, vous aurez rempli votre mission, vous aurez servi la cause du sport-Boules et là vous

pourrez en être fiers !

Vive le Sport-Boules !

(Applaudissements)

Conformément à l’engagement pris à l’Assemblée générale d’Evian, le Président revient sur le

devenir du Pôle National d’Albi qui n’est plus reconnu par le Ministère des Sports bien que

l’activité persiste avec de bons résultats scolaires et sportifs.

Un emploi est en jeu, celui d’Alexandre RABAUD, jeune dirigeant compétent et impliqué dans le

Sport Boules, il est membre de la CNJ depuis 5 ans et vient d’intégrer la commission des jeunes de

la FIB. Son employeur, le CBR de Midi-Pyrénées s’efforce de pérenniser son emploi, il a en partie

trouvé les ressources et a besoin d’une aide fédérale de 7 000 € par an pour boucler le montage

financier.

Compte tenu du dynamisme de ce comité régional sur le plan de l’activité des jeunes avec une

croissance des effectifs sur les 5 dernières années, le Président émet un avis favorable à cette aide

et demande à l’Assemblée générale de la valider.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées ne souhaite pas revenir sur la perte du label de

pôle espoir d’Albi qui a entrainé une perte d’aides de 16 700 € (7 000 du Ministère, 7 000 de la

DRJSCS et 2 700 du Conseil régional). Il envisage de transférer dès la prochaine rentrée scolaire la

structure sur Toulouse pour des raisons économiques (transport, déplacement du conseiller

technique, suivi médical et sportif,…). La structure deviendra un centre régional d’entrainement

et de formation destiné aux jeunes inscrits sur les listes de haut niveau. Auparavant, le fait

d’appartenir au Pôle d’Albi entrainait l’inscription automatique sur les listes de haut niveau.

Le seul problème reste la pérennisation de l’emploi au 1er

janvier 2015.

Nathalie ROYET, Déléguée du CBD Jura se fait confirmer que le centre d’entrainement n’est

ouvert qu’aux catégories jeunes.

Marc SALOMON, Président du CBR Picardie fait remarquer que si certains CTZ sont sous utilisés,

sa région en est dépourvue depuis que Catherine PROTON est en arrêt maladie et il a dû annuler

un stage BF 2 d’éducateur alors qu’il y a un manque, il a dû assurer par ses propres moyens un

stage féminin et il est inquiet pour un stage Jeunes programmé. Ces actions ont été inscrites dans

une convention d’objectifs avec le Conseil régional et il craint de perdre des aides. De même, si

les stages ne peuvent plus se tenir, cela va démobiliser la population bouliste.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. reconnait que l’absence prolongée de Catherine

PROTON pose problème et que la proposition de la remplacer ponctuellement par le CTZ Nord-

ouest n’est pas satisfaisante. Il invite néanmoins Marc SOLOMON à se rapprocher des

responsables de secteur concernés pour faire en sorte que les stages aient lieu

Il informe qu’il a reçu Catherine PROTON avec le DTN et le Directeur administratif 3 jours

auparavant, elle est malade et n’a plus la force de reprendre son emploi au sein de la Fédération.

Par ailleurs, elle a fait état d’un arriéré de congés payés et d’heures supplémentaires qui ne sont

toujours pas soldés à ce jour. Un courrier circonstancié doit suivre.

Concernant les CTZ, 3 sont financés sur les fonds propres de la Fédération et une réflexion

globale est en cours pour voir la façon la plus efficace de les utiliser, peut-être en leur confiant

des missions ponctuelles, compte tenu que leur positionnement géographique engendre des

déplacements parfois longs qui sont inclus dans leur temps de travail. La finalité est que toute la

France bouliste continue à être couverte.

Patrick CATHALA, Président du CBR Languedoc-Roussillon évoque le cas de Richard D’ACUNTO,

CTZ Languedoc-Roussillon qui part à la retraite le 1er

juillet 2014 et demande si un remplacement

est prévu.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond que Richard D’ACUNTO est un cadre d’Etat et

que le Ministère a confirmé le maintien de son poste, ce qui n’était pas acquis. Le Ministère a

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également informé qu’il diligentait un audit pour évaluer l’activité de tous les conseillers

techniques sportifs.

Jacques FARESSE, Directeur Technique National ajoute qu’en plus des 3 CTZ dépendant

directement de la Fédération, 5 cadres d’Etat sont mis à disposition par le Ministère dont 3 ont

des missions de CTZ avec interventions sur des zones géographiques en plus de leurs missions

nationales. Toutefois, la vocation des conseillers techniques nationaux n’est pas d’intervenir

directement dans les régions, mais d’assurer prioritairement des missions nationales. Il est donc

peu probable qu’un CTN soit affecté à Languedoc-Roussillon. Il faut par ailleurs attendre les

résultats de l’audit du Ministère avec le risque que le poste de Richard D’ACUNTO soit pourvu par

un conseiller étranger à notre pratique suite à redéploiement.

André MERCIER, Président du CBD Drôme demande où en est la signature de la convention

quadripartite entre la F.F.S.B., l’Education Nationale, l’USEP et l’UNSS car les conseillers techniques

de son département ne sont pas autorisés par l’Inspection académique à intervenir dans les écoles

tant que cette convention ne sera pas signée.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond que 2 réunions ont eu lieu au Ministère de

l’Education Nationale dont une en présence du Président de l’USEP et du Président de l’UNSS,

toutes les conditions sont réunies pour que cette convention voit le jour, il reste maintenant à ce

qu’elle soit signée par le Ministre de l’Education Nationale. Le DTN a déjà adressé plusieurs

relances pour savoir quand on peut espérer avoir le retour de la convention signée, mais nous

sommes suspendus au Ministre de l’Education Nationale.

Alain VORILLON, Président du CBD de la Côte d’Or revient sur les 4 pistes développées pour

augmenter les ressources de la Fédération. Il est plutôt favorable à l’augmentation de l’affiliation.

En revanche, il est opposé à une billetterie nationale qui va à l’encontre de la volonté de faire

connaitre notre pratique. De plus, il ne trouve pas normal de faire payer les spectateurs locaux

alors que pour le championnat de France Doubles qu’il organise en juillet prochain, le Conseil

général subventionne à 35 %. Il préfère se tourner vers la médiatisation et en particulier les

retransmissions sur Internet qui sont très suivies et qui intéressent les partenaires.

Enfin, il ne voit pas quelles retombées apportera la Club France et il assimile la généralisation de

Sport Boules Magazine à de l’étatisation, il vaudrait mieux l’améliorer pour le vendre mieux plutôt

que de l’imposer.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. considère que lorsqu’on organise un championnat, on

propose un spectacle, il n’est donc pas incohérent de faire payer et que cela profite à la fois à la

Fédération et à l’organisateur. Ce système fonctionne dans quasiment toutes les fédérations et

cela n’empêche pas non plus de faire les efforts sur la médiatisation.

Quant à SBM, il s’agit de notre principal outil de communication et il est regrettable qu’il soit tiré

à moins de 20 000 exemplaires pour 55 000 licenciés. 60 % de la population bouliste ne bénéficie

pas de l’information fédérale.

Le Club France est également un support de communication et la Président rappelle que pour le

dernier Mondial en Argentine, deux partenaires ont versé un sponsoring de 6 000 €.

Roger PARMENTIER, Membre du Comité directeur estime que ces pistes sont intéressantes, mais

qu’elles doivent être examinées de plus près et avec vigilance. Concernant les affiliations, il

convient que les montants actuels sont dérisoires, mais il fait remarquer que certaines AS sont

déjà très fragiles, 281 comptent moins de 15 licenciés dont 57 sont à 4 licenciés et moins, soit

2 620 licenciés au total.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. confirme que ces idées générales doivent être

développées et détaillées, puis elles feront l’objet d’une consultation électronique.

Philippe TRONCY, Président du CBD Saône et Loire informe qu’il a déjà doublé le montant des

affiliations dans son comité pour financer un plan de développement ambitieux et pour

rémunérer en particulier des vacataires diplômés d’Etat qui interviennent sur des actions

ponctuelles d’entrainement, de sport santé, sport adapté ou encore loisir. Il ne voit pas comment

il pourra demander une nouvelle augmentation à ses AS.

Concernant la pérennisation de l’emploi en Midi-Pyrénées, il y est tout à fait favorable, mais fait

remarquer que son comité aura également des besoins à faire valoir dans le contrat d’objectifs

signé avec la Fédération et espère qu’ils retiendront la bienveillante attention de la F.F.S.B.

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Véronique TECHOUEYRES, CBD Dordogne demande qu’elle sera la capacité du centre régional

d’entrainement de Toulouse.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées répond qu’il souhaite commencer avec un

effectif modeste inférieur à 12 jeunes de façon à mettre en place la structure qui va les gérer ainsi

que l’accompagnement. Ensuite, le centre sera ouvert à tous les jeunes de France inscrits sur les

listes de haut niveau intéressés.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. met aux voix l’attribution au CBR de Midi-Pyrénées

d’une aide de 7 000 € par an pour la durée du mandat.

Accord de l’Assemblée générale à l’unanimité.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées remercie l’ensemble des comités pour leur

soutien.

12. Présentation des championnats de France 2014.

Chantal FIEUJEAN, 1ère

Vice-présidente de la F.F.S.B. et Commissaire générale des compétitions

nationales officielles tient à remercier les organisateurs des championnats de France passés et à

venir pour tous les efforts déployés afin de faire en sorte que leur organisation soit parfaitement

réussie. La volonté de la Fédération est que ces championnats de France, qui sont l’objectif

majeur de la saison de tout joueur, soient de grandes fêtes des boules.

Elle invite les différents organisateurs des championnats de France 2014 à faire une présentation

de leur organisation.

+ Combiné jeunes à Valdoie

Christophe ROBEZ, District Franche-Comté Nord-Alsace remercie la Fédération pour avoir confié

au Secteur 90 le Championnat de Combiné pour la 2ème

année consécutive. L’objectif du comité

d’organisation est de faire au moins aussi bien que l’année dernière tant les messages de

satisfaction ont afflué.

La présentation de Valdoie ayant déjà été faite l’année dernière, il a décidé de projeter un power

point pour montrer en image comment se prépare un championnat de France en mettant

notamment en évidence le travail de la cinquantaine de bénévoles qui ont participé pleinement à

la réussite de l’édition 2013.

(Applaudissements).

+ Finales nationales des clubs jeunes à Sennecey le Grand

Philippe TRONCY, Président du CBD Saône et Loire est ravi d’accueillir le dernier championnat

de France créé destiné aux -15 et -18 dans une nouvelle formule cette année. 4 équipes dans

chacune des catégories se rendront donc à Sennecey le Grand les 7 et 8 mars.

Le CBD de la Saône et Loire compte 2 080 licenciés, pour la 3ème

année consécutive, les effectifs

sont en hausse en particulier chez les jeunes et un plan de développement ambitieux vient d’être

mis en œuvre.

Le CBD de la Saône et Loire a immédiatement adhéré au projet de l’AS de Sennecey le Grand

d’organiser ce championnat et a transmis cette candidature à la F.F.S.B. avec son entier soutien.

La ville de Sennecey le Grand se situe entre Tournus et Chalon-sur-Saône, elle dispose de toutes

les infrastructures pour accueillir les compétiteurs et les accompagnateurs.

La compétition se déroulera dans un boulodrome de moins de 10 ans, très clair, qui devrait

permettre à la graine de champion de s’exprimer dans les meilleures conditions.

(Applaudissements).

+ Finales nationales des clubs à Saint-Vulbas

Chantal FIEUJEAN, 1ère

Vice-présidente de la F.F.S.B. et Commissaire générale des compétitions

nationales officielles précise que ces finales devaient se dérouler à Saint-Chamond, mais suite au

désistement de la Municipalité pour causes d’élections, Saint-Vulbas s’est une nouvelle fois

dévoué pour accueillir cette compétition.

Les finales se dérouleront les 21, 22 et 23 mars dans le Boulodrome Jeannot VEDRINE

parfaitement adapté pour recevoir les 200 compétiteurs et 1 000 spectateurs. Le programme

technique reste le même, sauf la finale de National 4 qui est avancée de 16h00 à 15h00 le

vendredi.

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Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. indique que suite à la récente disparition de Jean

VEDRINE, le trophée Jean VEDRINE sera remis au vainqueur de la finale en Elite masculine et le

trophée Gilbert GASSENG sera remis au vainqueur de la finale féminine Elite, en hommage à ces 2

personnalités qui ont été les précurseurs du championnat des clubs et qui auront marqué

l’histoire du Sport Boules.

(Applaudissements).

+ France Tirs à Dardilly

Michel COUBLE, Président du CBD Rhône accueillera une nouvelle fois France Tirs par défaut,

faute de candidat à l’organisation. Il reconnait que l’installation est adaptée à la compétition mais

cela demande de mobiliser à chaque fois des bénévoles déjà très sollicité par les Tournois de

Pentecôte.

France Tirs est une compétition très particulière avec un timing très serré, peu de temps morts,

de la manutention de tapis et avec l’appréciable soutien de la DTN.

Cette année, un championnat de tir rapide en relais réunissant 4 clubs féminins et 4 clubs

masculins s’ajoute au programme.

La restauration sera assurée sur place et des conditions ont été négociées avec le parc hôtelier

voisin.

Il est probable que le championnat de Simples se déroule également à Dardilly car Nice renonce à

cette organisation. Le Président du Rhône est prêt à ouvrir les portes du boulodrome

départemental, mais il rappelle que les capacités humaines ont leurs limites et souhaitent que

pour les années à venir, ce championnat trouve d’autres candidats pour soulager le comité du

Rhône.

Enfin, il précise que l’organisation des Tournois Boulistes de Pentecôte est reconduite dans les

mêmes conditions, 650 jeux seront tracés sur 6 sites et 7 000 joueurs sont attendus sur 3 jours.

(Applaudissements).

+ Championnat de France Doubles à Talant

Alain VORILLON, Président du CBD de la Côte d’Or se réjouit d’organiser le championnat de

France Doubles les 12 et 13 juillet 2014 au Stade Gilbert RUDE de Talant, commune de 11 000

habitants située à côté de Dijon. En cas d’intempéries, le boulodrome Gilbert CHAUFFOUR sera

réquisitionné le dimanche.

Ce défi sera relevé grâce à la mobilisation du CBD de la Côte d’Or, de la Boule de la Cour du Roy

de Talant qui a 50 ans d’existence, des licenciés du Sport Boules, mais aussi de la Pétanque et

d’autres disciplines sportives et des élus sans oublier les services techniques municipaux.

Le fait que le championnat se déroule la veille du 14 juillet a posé quelques problèmes de

disponibilité de matériel et d’hommes, donc quelques surcoûts.

La ville de Talant a engagé pour 16 000 € de travaux pour aménager les jeux qui serviront aux

catégories jeunes.

Le comité d’organisation fait de son mieux pour promouvoir le championnat auprès des médias et

compte beaucoup sur l’audience des retransmissions assurées par Sport Boules Diffusion.

Concernant le séjour des compétiteurs, 3 zones hôtelières se situent dans un rayon de moins de

15 km des jeux, mais le même week-end ont lieu un congrès rassemblant 6 000 personnes et le

Tour de France de VTT féminin.

La restauration du midi sera assurée sur le site de 11h00 à 16h00 le samedi et de 11h00 à 15h00

le dimanche dans un gymnase distant de 7 mn à pied.

Plutôt que de faire payer les spectateurs, l’organisation a fait le choix d’une souscription.

Le président départemental remercie la F.F.S.B. pour ses nombreux conseils, le CBD de la Loire

pour son aide, le CBR Bourgogne pour le soutien administratif et toute l’équipe d’organisation.

Ce championnat apportera une bouffée d’air au Sport Boules en Côte d’Or et un espoir de regain

sportif.

Il conclut en reprenant une phrase de Philippe COQUET : « Qui a la volonté a la force » et assure

que tout le monde est attendu et sera le bienvenu à Talant.

(Applaudissements).

+ Championnat de France Quadrettes à Chambéry

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Pierre BERTHET, Président délégué de la Savoie et Commissaire général du Comité

d’organisation du championnat de France laisse le soin à Joseph SBALCHIERO de présenter le

championnat qui aura lieu du 18 au 20 juillet à Chambéry.

Joseph SBALCHIERO, Membre du Comité directeur de la F.F.S.B. s’exprime au nom de Michel

BOSCO, Président du CBD de la Savoie, pour assurer que le meilleur accueil sera réservé à tous à

Chambéry.

Le championnat se déroulera au Parc des expositions à côté du Phare, salle plurifonctionnelle

destinée au handball ou aux spectacles de variété.

L’accès au site est des plus simples, le Parc des expositions a sa propre sortie lorsqu’on arrive de

l’autoroute.

109 terrains seront tracés, 3 tribunes installées, 800 places de stationnement sont disponibles, les

buvettes et la restauration seront assurées à proximité. Côté hébergement, des tarifs ont été

négociés avec les hôteliers.

Chambéry, c’est le berceau et la capitale de la Savoie. Des rives du Lac du Bourget à la Combe de

Savoie, la Savoie des lacs, des villes et des vignobles affichent la douceur des paysages préalpins

qui séduisirent Lamartine et Rousseau.

La Savoie, c’est aussi une terre de boule. La boule est fortement ancrée dans ce département et

c’est un des comités les plus titrés de France. Aux Roissard et Reffet ont succédé en particulier de

nombreux joueurs d’Aix les bains.

Depuis 1931, la Savoie a organisé 14 championnats de France en comptant celui de cette année.

Le CBD de la Savoie remercie la F.F.S.B. pour la confiance accordée et le message du Président du

CBD de la Savoie est « et que la fête commence ! ».

(Applaudissements).

+ Championnat de France Quadrettes Vétérans et finale nationale des AS de 3ème

et 4ème

divisions à Epinal

Jean TORRES, Président du CBD des Vosges remercie tout d’abord la Fédération de lui avoir

confié ce championnat et Chantal FIEUJEAN et André MILANO d’être venu visiter le site et signer la

convention.

Le site de compétition sera aménagé en centre-ville sur la Place du Champ de Mars le long de la

Moselle où se sont déroulés d’innombrables concours pendant des décennies.

Les repas seront pris également en bord de Moselle à 5 mn du site.

L’accueil sera chaleureux, Epinal est une ville qui sait accueillir les touristes et tout sera fait pour

rendre le séjour agréable.

Des navettes seront mises en place pour permettre aux femmes de joueurs de découvrir Epinal et

les environs.

Le Président des Vosges souhaite par avance un bon séjour à tous et souhaite que chacun reparte

avec une bonne « image » d’Epinal.

(Applaudissements).

13. Remises de médailles.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. demande à Madame Josette PLINET de venir le

rejoindre sur l’estrade et donne lecture de son parcours résumé par Monsieur Alain MONTICO,

Secrétaire du CBD de la Charente :

« Aux côtés de son mari, Président du club de Gondeville, Madame Josette PLINET a commencé

son parcours associatif dans le sport boules au sein de ce club.

Elle occupa alternativement les fonctions de secrétaire, trésorière et n’hésitera pas à s’investir

dans la formation des jeunes.

Je ne passerai sous silence le domaine intendance, où avec les féminines de son club elle savait

accueillir autour d’une bonne table tous les boulistes participants aux concours du club.

Très vite, elle fut remarquée par le Président Départemental de l’époque, qui lui proposa le poste

de Secrétaire Départementale. Elle l’accepta cette fonction et assura un travail colossal. Elle prit

une part importante dans les commissions « communication » en tissant des liens étroits avec les

médias locaux et « jeunes » où elle donnera beaucoup de son temps pour les former, les encadrer

et les accompagner sur les terrains.

Durant cette période elle suivi de nombreuses formations, (BF1, délégué sportif,…) qu’elle mettra

très vite en application.

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En tant que Secrétaire Départementale, elle accompagnera le Président Départemental lors des

rencontres avec les élus départementaux.

Durant cette période elle assurera divers poste au sien des commissions du CBR.

Je n’oublierai pas la période du Grand Prix de la ville d’Angoulême où la mutualisation des

ressources Charentaises permit de réaliser cette grande compétition. Tout était à concevoir,

l’aménagement de la structure, les terrains, et bien sur l’intendance qui était dirigée par Josette

avec l’ensemble des féminines de la Charente.

Après toutes ces années passées au sein du comité départemental, en 2002 elle deviendra

Présidente Départementale. Très vite elle souhaite sortir de l’anonymat son CBD. Je prends pour

exemple ce coup maitre en 2004, « l’organisation du Championnat de France en doubles jeunes

sur Angoulême ». Cette manifestation grandiose qui fut une très grande réussite, a dû son succès

à l’ensemble des bénévoles Charentais mais aussi à son chef d’orchestre Josette PLINET, sans qui

rien n’aurait pu avoir lieu.

Avec l’arrivée des nouveaux outils de communication, elle comprend l’importance d’être présent

sur Internet. C’est ainsi, qu’en 2007, avec l’accord de son bureau directeur elle donne son aval

pour la création du site internet CBD16.

Josette est une Présidente dévouée qui a foi dans le monde bouliste et qui déplacerait les

montagnes pour y parvenir ».

Au nom du Ministre des Sports, le Président remet la Médaille de bronze de la Jeunesse et des

Sports à Madame Josette PLINET en précisant que la demande a été faite par Jean-Claude POYOT et

la félicite chaleureusement.

(Applaudissements)

Josette PLINET, Président du CBD Charente se dit surprise et émue d’une telle reconnaissance et

remercie Jean-Claude POYOT pour cette démarche. Elle a beaucoup apprécié travailler avec l’ex-

président de la F.F.S.B. et continue de communiquer avec lui.

Elle reconnait qu’elle s’investit beaucoup pour le Sport Boules grâce aussi à une bonne équipe qui

l’entoure et elle souhaite pouvoir le faire encore longtemps.

(Applaudissements)

14. Intervention de Pierre DESGOUTTES.

Pierre DESGOUTTES, Président honoraire de la F.F.S.B. : « Monsieur le Président, Mesdames,

Messieurs, chers amis, merci de votre invitation. J’ai beaucoup de plaisir à me retrouver parmi

vous ; mais comme beaucoup de mon âge, hélas avec quelques difficultés.

Pour moi c’est l’audition, ce qui m’a privé de venir plus souvent et qui m’empêche de participer

complètement à la vie associative et à ses nombreux débats, même si cela a parfois l’avantage de

m’éviter d’entendre des âneries ou de « flagrants délires ».

Si je devais vous délivrer un message, ce serait de vous remercier de votre engagement vis-à-vis

de ce sport, qui reste pour moi la passion d’une vie.

J’ai essayé, moi aussi, de lui apporter des évolutions et des règles adaptées à ces changements

permanents qui rythment notre époque.

Rien n’a été facile, rien n’a été parfait. Il reste cependant quelques bonnes choses qui aident à

assurer son activité et un peu de son rayonnement.

Mais nous n’avons pu, comme d’autres avant nous, et d’autres après nous, obtenir l’assurance

d’un renversement de la tendance qui permettait d’augmenter les effectifs.

Je crois cependant que les efforts des uns et des autres, les nouveautés de la modernité, de la

communication, la télévision, internet, le très haut niveau des performances réalisées par les

athlètes garçons et filles, dans nos compétitions de prestige - championnat des clubs en

particulier - porteront j’en suis persuadé, des fruits d’avenir.

Les jeunes, avec notre soutien, l’initiation, la formation voudront s’identifier à ce haut niveau qui

domine le boulisme et qu’ils voient sur ces supports modernes, grâce à des soutiens généreux

qu’il faut remercier. Cela est encourageant et doit donner confiance.

Et puis bien sûr il faut s’associer à toutes les réflexions, ce boulisme traditionnel que je m’étais

engagé à défendre et à servir.

C’est encore la foule des boulistes, c’est ces gens de bon sens qui veulent concourir, eux aussi des

sportifs qui méritent considération et qui apprécient nos règles, si elles sont simples, ce qui n’est

plus, hélas, la vertu première de notre règlement.

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Il ne faut plus, sous la pression, ou par une idée géniale du dernier qui a parlé, changer les

fondamentaux du boulisme en France et aller vers la médiocrité. On finit par diviser.

Tous vos choix doivent être au bénéfice de la très grande majorité. Il faut rassembler. Comme

savent se rassembler les plus fidèles de nos adhérents, les anciens, et de plus en plus souvent

dans des concours en semaine, à leur mesure, et dans une grande convivialité. Gardons toutes ces

valeurs, qui sont celles de notre grande famille bouliste.

Il reste sans doute beaucoup à faire.

-Des structures sportives à uniformiser.

-Une catégorisation par la seule valeur des joueurs et de leurs résultats qui devrait être la règle.

-Une saison bouliste à mieux échelonner dans le temps.

-Un programme officiel qu’il faudrait peut-être alléger.

Les concours nationaux que nous avions voulus, à la fois pour être une base rigoureuse de

qualification d’une partie de l’élite au championnat de France quadrettes, et une vitrine de

l’expression bouliste traditionnelle dans toutes nos régions, doivent conserver leur image

sportive et promotionnelle, et être valorisés par les joueurs et les organisateurs, et non aménagés

à la fantaisie des uns et des autres.

-Il faut aussi, que les villes d’accueil de nos grands évènements, puissent recevoir dans de bonnes

conditions. La multiplication des catégories, qui ne date pas d’hier, et des compétiteurs, c’est plus

récent, ne facilitent pas la tâche des organisateurs, et obligent même un bon nombre d’équipes à

faire du tourisme matinal, avant de rejoindre les aires de jeux.

-Il me semble que la gestion de notre discipline, dans sa très grande diversité, est usante pour le

monde bénévole du terrain. C’est un autre risque à surveiller, tout autant que les moyens

financiers des uns et des autres.

Mais je suis sûr, qu’au-delà de tout ce travail déjà commencé, de toutes ces contraintes ou

difficultés, il y aura toujours chez vous ce qui aide à franchir les obstacles « la passion ». Gardez-

la précieusement.

Alors, cher président, tu as eu le grand mérite de t’engager dans cette lourde tâche, qui est de

servir notre sport et ses valeurs. Pour l’avoir vécu à mes débuts, je sais que tu dois, parfois,

connaître le doute, mais parce que ton passé bouliste le prouve, et que les très grands

évènements boulistes que tu as dirigés ont connu le succès, tu as pour le sport boules un

attachement très profond et cela te permettra de surmonter toutes les difficultés.

Le sport boules demain, grâce à toi, et aussi grâce à vous tous, avancera, grandira et affirmera sa

place dans le mouvement sportif national.

Toute mon amitié et surtout bon courage ! »

(Applaudissements)

15. Tirage au sort du jeu parrainage « Le Sport Boules pour tous ».

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. demande à Pierre DESGOUTTES de tirer au sort un

bulletin de parrainage qui fera gagner 1 semaine pour 2 personnes à Hammamet en Tunisie.

270 bulletins de parrainage ont été validés pour ce grand jeu, c’est-à-dire que la F.F.S.B. a

enregistré au moins 270 nouvelles licences cette saison.

Le gagnant est Florent AMAR, Président de la CRO LYON Boules pour avoir parrainé Alexandre

GAUDRE.

Fin de la séance de la matinée à 13 H. 00

***************

1



FÉDÉRATION FRANÇAISE DU SPORT BOULES

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

(Séance de l’après-midi)

LYON – 22 FEVRIER 2014

1. Intervention du DTN

Jacques FARESSE, Directeur technique national, informe qu’en début d’Olympiade, la Fédération

doit négocier 2 gros dossiers avec le Ministère des sports : la Convention d’objectifs et le Parcours

d’Excellence Sportive (PES).

+ La convention d’objectifs 2013-2017

Cette convention négociée au niveau national pour la mandature conditionne également les

conventions que les comités négocient au niveau local.

4 axes prioritaires arrêtés par le Ministère doivent orienter nos actions vers :

Le développement de la pratique pour tous (santé, féminines, handicap, jeunes, loisir,…).

L’objectif est de maintenir nos effectifs et d’augmenter le nombre de licenciées féminines de

6 366 en 2013 à 6 700 en 2014 ainsi que le nombre des 14-20 ans en passant de 1 495 en 2013 à

1 650 en 2014.

Le nombre de clubs accueillant des personnes handicapées doit passer de 65 à 70 en 2014.

Des chiffres nous sont demandés sur les licenciés dans les zones urbaines sensibles (ZUS), mais

nous n’en disposons pas.

Le haut niveau (les collectifs France adultes et jeunes).

La F.F.S.B. doit maintenir le rang de la France dans le monde et notamment rester n°1 chez les

féminines au Mondial de 2014.

Le médical (suivi des athlètes de haut niveau et protection de la santé des pratiquants).

Cela concerne la lutte contre le dopage et l’obligation de suivre les athlètes de haut niveau, cette

obligation est remplie à 92 % à ce jour, il faut atteindre les 100 % en 2014.

La formation (dirigeants, arbitres, délégués, techniciens,…) avec délivrance de diplômes

d’Etat ou fédéraux.

La solidité financière des fédérations est également examinée à travers le ratio fonds propres sur

total du bilan, avec un taux de 70 %, la F.F.S.B. est en excellente santé financière.

Pour mettre en œuvre les objectifs, le Ministère négocie avec les fédérations des objectifs

partagés avec leurs propres indicateurs.

Le 1er

objectif partagé est l’emploi, en particulier le recrutement par le biais des emplois d’avenir.

Or, ce dispositif s’adressant à des jeunes non qualifiés, il ne correspond pas aux besoins de la

F.F.S.B.

Le 2ème

objectif partagé est le développement de la pratique loisir tous publics, nous avons délivré

6 857 licences loisir en 2013, il faut en délivrer 7 000 en 2014.

Le 3ème

objectif partagé est l’accompagnement dans leur fonction des nouveaux dirigeants en leur

proposant une journée de formation sur la base de 35 stagiaires.

Le 4ème

objectif partagé est la structuration de la pratique des jeunes de -9 à -13 en organisant 150

compétitions à travers les différents comités boulistes.

Le 5ème

objectif partagé est la réalisation du Parcours d’Excellence Sportive, il s’agit de la stratégie

mise en place pour rester n°1 mondial et gagner des titres dans les championnats du monde et

2



d’Europe en seniors masculins et féminins uniquement. L’indicateur de référence est le

classement des seniors garçons en tir progressif et en tir rapide en double sur ces compétitions.

Pour 2014, l’objectif est de finir au moins 3ème

dans ces 2 spécialités lors du prochain Euro et de

retrouver la 1ère

place en 2017.

Le 6ème

objectif partagé est le développement de la pratique du Sport Boules comme vecteur de

santé. Il s’agit d’inciter à la pratique sportive pour être en meilleure santé. L’indicateur est le

nombre de structures qui dispensent des séances de sport santé et le nombre de participants dans

ces structures. 4 structures fonctionnaient en 2013 avec une soixantaine de participants, la

volonté est de doubler ce chiffre.

Le dernier objectif partagé est favoriser l’accès aux fonctions d’encadrement (arbitres, délégués,

jeunes officiels ou éducateurs). L’objectif est de réunir au moins une cinquantaine de personnes

dans les différentes formations proposées en 2014.

Auparavant, nous avions 18 objectifs partagés, ils ont été considérablement diminués. Ils vont

nous guider pour les 4 années à venir et chaque année, un plan d’action doit être défini pour

atteindre les objectifs.

Le plan d’action pour chaque objectif partagé détermine le public concerné, la somme inscrite au

budget par la F.F.S.B., l’aide escomptée de l’Etat et au final, l’aide qui sera accordée.

Le DTN donne les exemples suivants pour 2014 :

OBJECTIFS

PARTAGES PLAN D’ACTION PUBLIC

BUDGET

FFSB

DEMANDE

AU MS

ACCORDE

PAR LE

MS

ACTION 1

DEVELOPPEMENT

Développement

de la pratique

Loisir tous

publics

Mise en place

d’actions

promotionnelles

Féminin 5 000 € 3 500 € 3 000 €

ACTION 2

HAUT NIVEAU

Réalisation du

Parcours

d’Excellence

Sportive

Mise en œuvre

des Contrats

Individuels

d’Entrainement

Tout

public

12 000

€ 8 000 € 8 000 €

ACTION 3

MEDICAL

Développement

de la pratique

du SB comme

vecteur de

santé

Rester en bonne

santé en

pratiquant le SB

Seniors 5 000 € 4 000 € 4 000 €

ACTION 4

FORMATION

Favoriser

l’entrée dans

des fonctions

d’encadrement

Formation

Continue des

Arbitres

Nationaux

Tout

public 6 500 € 3 500 € 2 000 €

Par ailleurs, chaque année, des demandes de financement peuvent être faites au niveau des

échanges internationaux. En 2013, un dossier a été déposé pour financer le déplacement de la

tournée en Chine que le Ministère a pris en charge à 100 %.

La Fédération a un budget de 2 000 000 € et bénéficie d’une aide de l’Etat de 175 000 € (240 000

en 2009), soit un taux de soutien de 8,75 %.

En moyens humains, la Fédération bénéficie de 2 contrats de haut niveau dont le coût annuel est

de 145 000 € et de 3 Conseillers techniques sportifs dont le coût annuel est 180 000 €, soit

325 000 € au total. Si on ajoute l’aide financière, ce montant atteint 500 000 € par an.

Toutes les actions validées conjointement avec le Ministère doivent faire l’objet d’un suivi étroit

des responsables de secteur et du DTN, qui en tant que représentant du Ministère, doit s’assurer

de la bonne utilisation des fonds publics. Il a d’ailleurs des comptes à rendre chaque année avec

justificatifs à l’appui.

Le budget prévisionnel de la DTN s’élève à 446 000 €. Si on retire les frais fixes (salaires, locations

véhicules CTZ,…), il ne reste plus que 183 600 € qui sont aidés à hauteur de 72 000 € par l’Etat. Le

fonctionnement de la DTN, à savoir, les équipes de France, le suivi professionnel des sportifs de

haut niveau, les stages ou encore la formation, coûte donc 110 000 € sur les fonds propres de la

Fédération.

3



Le DTN estime que notre sport est riche de ses nombreuses structures de qualité, de sa pratique

pour tous les publics et de la relative autonomie financière des AS. En revanche, l’accès au tir

reste difficile, nos boulodromes ne proposent pas assez d’activités sportives et nos AS ne sont

pas toujours ouvertes sur l’extérieur.

Il faut donc s’efforcer d’accueillir de nouveaux publics pour conserver nos boulodromes,

s’occuper davantage des joueurs licenciés et s’ouvrir à la pratique de la Rafle.

Pour ce faire, il faudrait augmenter le nombre de professionnels formés dans nos boulodromes,

être capable de créer de l’emploi en mutualisant les moyens et en recourant au CNDS qui devrait

aider l’emploi qualifié et donc les animateurs de boulodromes.

Nicolas DEPREUX, Président du CBD des Hauts de Seine fait part des difficultés qu’il rencontre

pour monter une équipe en -15 du fait de l’absence de moniteurs titulaires d’un brevet fédéral

valide. Des problèmes d’assurance se posent.

Jacques FARESSE, Directeur technique national, répond que l’intervention de Lionel ABERT à

suivre apportera des réponses à ces interrogations.

Jean-Marc PETIT, Délégué du CBD Indre et Loire, fait remarquer que son département étant

dépourvu de boulodrome couvert, il est très difficile de fidéliser des jeunes. Ces derniers partent

vers d’autres pratiques en période hivernale. Une structure couverte leur permettrait d’agir plus

efficacement.

Jacques FARESSE, Directeur technique national, admet que l’absence d’installations couvertes

est un handicap, mais la convention d’objectifs ne peut pas apporter une réponse à ce problème.

Tout au plus, la Fédération et le Ministère peuvent apporter leur soutien à un projet dans le cadre

du CNDS équipements sportifs.

Nathalie ROYET, Déléguée CBD Jura, est d’accord pour ouvrir les boulodromes et accueillir de

nouvelles personnes à initier, mais elle s’interroge sur la couverture de l’assurance en cas de

sinistre.

Jacques FARESSE, Directeur technique national, répond que le contrat responsabilité civile

souscrit par la Fédération offre des garanties qui couvrent les séances d’initiation. En revanche,

dès que la pratique devient régulière, il convient de licencier ces personnes.

Jean-Marie DEQUEVAUVILLERS, Président du CBD Cher, estime que la Fédération devrait faire un

rappel à cette règle car trop de joueurs et de responsables d’AS profitent du système et certains

pratiquants réguliers ne sont pas licenciés.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B., répond qu’il est de la responsabilité du président d’AS

de licencier tous les pratiquants réguliers qui fréquentent son installation sinon il s’expose à de

grands risques.

François SIRABELLA, Président du CBR Aquitaine, demande que le plan d’actions soit diffusé

rapidement car c’est un document qui est exigé dans le cadre des dossiers CNDS montés au

niveau local.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B., répond que la finalisation de la convention d’objectifs

s’est faite le 14 janvier au Ministère, la présentation vient d’être effectuée devant l’Assemblée

générale et dès la semaine prochaine, ce document sera diffusé à tous les comités.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées, demande que le parcours d’excellence sportive

soit également largement diffusé car la DRJSCS de Midi-Pyrénées n’en a pas connaissance, de

même qu’elle n’a jamais rencontré le DTN.

Jacques FARESSE, Directeur technique national, répond qu’il s’est rendu à 3 reprises à Albi et

qu’il a rencontré la responsable du haut niveau à la DRJSCS.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B., ajoute qu’il a rencontré dernièrement le directeur

régional Jeunesse et Sport de Midi-Pyrénées et qu’il a convenu d’organiser une entrevue entre lui

et le DTN.

4



Michel GENTILE, Président du CBD Isère, revient sur les assurances et souhaite que le cabinet

Bourille clarifie par écrit les conditions de couverture car bon nombre de boulodromes sont

fréquentés par toutes sortes de publics et lorsqu’arrive un sinistre dans le cadre d’une activité

sportive, la responsabilité civile personnelle renvoie vers la responsabilité civile de la licence

sportive.

Roger PARMENTIER, Membre du Comité directeur, approuve cette demande de clarification,

d’autant que les structures utilisatrices des installations peuvent souvent varier : AS, comité de

gestion du boulodrome, club sportif,…

Robert PEYRARD, Président du CBD Loire, précise que des arrêts de cassation reconnaissent la

responsabilité de la structure organisatrice en cas de sinistre.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B., prend bonne note de ces remarques pertinentes et

demande à la Secrétaire générale de les répercuter à l’assureur de la F.F.S.B.

2. Intervention des présidents de commission

+ Communication

Yves PIRIAC, Membre de la commission nationale communication : « Aujourd’hui plus qu’hier,

la communication est un vecteur d’importance. L’ensemble des moyens et techniques permet la

diffusion d’un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène. Elle a pour but

d’informer et de promouvoir l’activité auprès du public et aussi d’entretenir l’image d’une

structure par tout procédé médiatique.

Parmi ces moyens nos efforts se sont portés sur une nette meilleure exposition de notre sport

tant sur les chaînes de TV notamment gratuites et l’outil Internet. A cet effet, la chaîne

publique et gratuite « L’Equipe 21 » a diffusé du Sport Boule lyonnaise tant en traditionnel qu’en

sportif lors des fêtes boulistes de Pentecôte avec un reportage sur Barbara BARTHET et ce dans le

cadre du magazine « Tous passionnés ». Nous pouvons nous réjouir d’avoir convaincu le CNOSF

de relayer notre discipline auprès des médias nationaux. Pour preuve supplémentaire de ce relais

du CNOSF, ce clin d’œil sur Sébastien OGIER, champion du monde de rallye et ancien champion de

France de lyonnaise en double jeunes que l’on voit en action de Tir Sportif et dans la tenue de son

club d’origine, le Champsaur, aux côtés de ses amis de la CRO Lyon également en tenue, et ce sur

5’ de l’émission « Jour J par L’Equipe ».

Qu’il nous soit permis au passage de remercier Sébastien OGIER qui dans la quasi-totalité de ses

interviews radio-TV et presse écrite mentionne le Sport Boule lyonnaise comme ancien champion

en n’omettant jamais de préciser les apports – concentration et mental – exigés par ce sport et

qu’il souligne comme lui ayant servi dans le rallye. Une revue de presse sur Sébastien OGIER

mentionnant notre sport sera prochainement en ligne sur le site fédéral.

Il convient également d’ajouter un reportage toujours effectué par L’Equipe 21 à la CRO Lyon lors

du match de club sportif contre Aix les Bains et visible sur L’Equipe Vidéo – rubrique « autres

sports » à l’intitulé « La lyonnaise, l’autre jeu de boules ». Le lien sera également mis en ligne sur

le site Fédéral.

Cette chaîne, qui couvre actuellement les 2/3 de l’hexagone, pourra être captée sur la totalité du

territoire en 2015. D’un concept nouveau en matière de présentation, son audimat va grandissant.

Le CNOSF ne s’est donc pas trompé en ayant fait le choix de cette nouvelle chaîne comme

partenaire des Fédérations Sportives et qui a été lancée en décembre 2012. Nos disciplines sont

bien perçues par les journalistes de cette chaîne thématique « Sports »du type BFM TV, mais 100%

Sport et en continu, avec pour axe informations, magazines et événementiels. Enfin, il convient

d’ajouter en faveur de la médiatisation tant du traditionnel que du sportif les retransmissions

télévisées sur la chaîne « Sport + » du Trophée GDP Vendôme.

De plus, une plateforme numérique sur cette même chaîne a été mise en place en Juillet dernier

sur laquelle figure en replay l’ensemble des retransmissions des matchs de clubs sportifs Elite et

des Super 16 tant féminin que masculin effectués par Sport Boules Diffusion animé par

Christophe CAMPIGLIA et son équipe. Il convient de préciser que via Dailymotion, l’ensemble de

ces vidéos sont également visibles contribuant ainsi à une meilleure exposition de notre sport.

Cette plateforme pourra également être alimentée par des reportages tournés par notre partenaire

« Blue Vista Productions » qui couvre nos grands événementiels et qui répondent à une exigence

qualitative élevée voulue par cette chaîne. Pour se rendre sur cette plateforme, il suffit de saisir

l’adresse sur votre PC « sportvideo.l’equipe.fr ». Enfin sur le site du CNOSF, désormais figure une

page spéciale « Equipes de France » à l’intitulé « Esprit Bleu ». C’est le site des Equipes de France

où désormais figurent les performances réalisées par l’ensemble de nos athlètes avec

5



prochainement leurs palmarès et ce aux côtés de tous les autres athlètes des équipes de France

des autres sports, valorisant ainsi nos sportifs de haut niveau.

Quant à l’outil internet mis en application par l’équipe de Christophe CAMPIGLIA et Patrick

ALCARAZ, il permet les retransmissions en direct des grands rendez-vous boulistes : Matchs Elite

des clubs sportifs, Super 16 tant masculins que féminins ou autres événementiels notoires tel le

Béraudier. La qualité des retransmissions s’est très nettement améliorée par l’acquisition

notamment d’un matériel en Haute Définition et nous poursuivrons nos efforts dans cette voie.

Compte tenu de la qualité du travail effectué par Christophe CAMPIGLIA et son équipe, mais

également de la place prise par l’outil internet dans la communication de notre sport, plus de

10.000 visites par mois, notre réflexion se porte actuellement sur une fusion à terme de Sport

Boules Diffusion avec la communication Fédérale. Ceci nous a d’ailleurs été demandé par le

CNOSF. D’ores et déjà, comme vous pourrez le voir au budget, nous avons prévu une ligne pour la

prise en charge des déplacements liés au retransmissions internet.

Il est prouvé que la médiatisation a un impact direct sur la pratique, les jeunes filles ou jeunes

garçons ont besoin des champions modèles. L’outil internet, bien qu’indispensable pour des

stratégies de communication notamment en interne, est insuffisant en terme d’impact sur le

public. La télévision gratuite demeure le meilleur outil de communication pour l’exposition d’un

sport dit « Emergent » et pour son développement. Mais outre le manque d’équipement dans les

salles de sport, boulodromes compris, le principal frein à la diffusion à la télévision des sports

« sous médiatisés ou dits émergents » demeure les coûts de production. A titre d’information un

captage d’images, montage compris pour une retransmission en différé d’un format 52’ revient

selon l’équipement de captage dans une fourchette de 15.000/20.000 €.

Afin de lutter contre la sous médiatisation des sports et plus spécifiquement des sports féminins,

du Handisport et du Sport Adapté sur les écrans de télévision, madame la Ministre des Sports,

Valérie Fourneyron, vient de créer un fonds de soutien pour le financement de la production

audiovisuelle de ces pratiques sportives. A cet effet, une enveloppe d’1 million d’Euros par an

sera gérée par le CNDS. Ce fonds de soutien a été dimensionné pour accompagner le financement

d’une centaine d’épreuves par an.

En contribuant au financement des coûts de production de rencontres « Phares » du sport

féminin, handisport et sport adapté, ce fonds est conçu comme un investissement destiné à

initier un « cercle vertueux » : médiatisation sur une chaîne gratuite, développement de la

pratique sportive, développement des partenariats et in fine, développement du potentiel

économique du sport concerné. Ce dispositif sera opérationnel dès le second trimestre 2014 et

suite à une intervention auprès de la Ministre, il a été confirmé que le Sport Boule lyonnaise

entrait bien dans ce dispositif. Nous ne savons pas encore si le Mondial féminin 2014 pourrait se

dérouler en France, mais si tel était le cas, ce serait une belle opportunité à saisir pour bénéficier

de ce tout nouveau dispositif en faveur de la médiatisation du sport féminin et en l’occurrence du

Sport Boules Féminin.

Ainsi si nous ajoutons à ce fonds de médiatisation les moyens qui viennent d’être évoqués, nous

pouvons considérer que la communication en faveur de notre sport est concrètement en très net

progrès. Hormis un succès médiatique visant à exposer notre sport au grand public ces actions

n’auront atteint le plein succès que si elles contribuent au développement de la pratique de notre

sport par de nouveaux licencié(e)s. Pour cela faut-il que l’accueil et la formation de nouveaux

pratiquants dans nos boulodromes notamment couverts deviennent une généralité et non

l’exception de quelques clubs bien structurés à cet effet.

Mais les actions de la communication Fédérale ne se sont pas limitées qu’à cet aspect, certes très

important, de la médiatisation sous toutes ses formes de notre sport. La communication Fédérale

a été active pour :

L’élaboration des affiches des championnats de France,

par une aide à la réalisation de l’affiche du championnat du monde des jeunes -18 et -23

ans à Martigues.

La mise en place de conférence de presse avec dossier de presse pour les différents

championnats de France afin de présenter les villes organisatrices aux médias locaux et

nationaux.

L’Edition de 9 numéros de SBM avec mise en place d’un poster central dans tous les

numéros.

Très active sur la Semaine Nationale du Sport Boules du 14 au 22 Septembre avec

l’Elaboration d’affiches et de supports de communication (dépliant et 2 affiches au thème

de la marguerite avec les chiffres clés).

L’élaboration de la plaquette des Tournois de Pentecôte.

6



La communication Fédérale c’est également une présence sur les grands événementiels : 5 Super

16 : Andrézieux-Bouthéon les 17-18 Novembre 2012, Eybens les 26-27 janvier 2013, Saint-

Chamond les 9-10 Février 2013, Neuville Sur Saône les 2-3 Mars 2013, Lyon – Tournois de

Pentecôte – les 18-19 Mai 2013.

La communication Fédérale c’est également la reconduction du Sponsoring : PGE INFORMATIQUE –

GENERALI ASSURANCES – Et pour moitié GRAND FRAIS et PERNOD

C’est aussi le cérémonial de remise des récompenses aux vainqueurs du Super 16 à Evian-Thonon,

la préparation des Super 16 2013/2014, l’organisation du cérémonial de remises des récompenses

à nos athlètes médaillé(e)s d’Or aux championnats du monde – d’Europe – Jeux Méditerranéens et

Jeux Mondiaux, la préparation de la cérémonie des vœux 2014, la 3ème

édition de la journée

d’initiation de la Boule lyonnaise en Juillet avec l’Opac du Rhône au Parc de la Tête d’Or à Lyon.

Cette initiative ne sera pas reconduite pour 2014 à la demande de l’Opac du Rhône qui interrompt

son partenariat.

Sur le plan administratif, un travail important a été fait sur les retours de SBM qui n’ont pas été

envoyés à la bonne adresse ou qui reviennent pour différentes raisons.

Enfin la communication Fédérale s’est dotée d’une sono performante, de qualité et mobile.

Composée de 2 Enceintes de 1000 Watts chacune – équipées d’un lecteur MP3 et Micros HF, ce

matériel sono sera systématiquement présent sur les championnats de France contribuant ainsi à

des présentations, des défilés, des remises de récompenses sur podium de qualité. La constitution

d’une musicothèque de plusieurs dizaines de thèmes musicaux dynamiques et d’aujourd’hui,

jingles et hymne national, sur clé USB, valorisera ces instants inoubliables et magiques de la

montée sur podium de nos championnes et champions de France. L’image de notre Fédération en

sera grandie la mettant ainsi en phase avec notre siècle.

Comme vous pouvez le constater au travers de toutes ces actions et réalisations la

communication Fédérale a travaillé à l’amélioration de l’image de notre sport et à le faire

davantage connaître du grand public. Il nous faut remercier notre attachée de communication,

Anne-Pascale DELISLE pour la qualité de son travail et son professionnalisme, Marie-Thérèse et

Jacques BRIFFAULT pour la tenue de la boutique FFSB et également notre vice-président en charge

de la communication, Bernard CHÊNE, qui a fait un gros travail de valorisation de notre sport au

sein du CNOSF contribuant ainsi aux avancées concrètes citées dans ce rapport.

Merci de votre attention ».

(Applaudissements)

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B., en profite pour remercier la présence de Patrice

DEYMONNAZ, journaliste au Dauphiné Libéré et pour Sport Boules Magazine, mais aussi de

Philippe PERROUD et Bruno TOMMASONE du Progrès.

Philippe PERROUD, Journaliste au Progrès souligne que c’est la 1ère

fois qu’il entend parler de la

presse comme soutien à la médiatisation du Sport Boules.

+ Traditionnel

André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. chargé du secteur Traditionnel :

« Depuis l’élection de mars dernier et la mise en place des différents secteurs d’activité, la

commission du traditionnel s’est réunie à 4 reprises : au tournoi de Pentecôte à BELLECOUR en

mai 2013, au Puy en Velay en Juillet 2013 lors du CDF doubles, à la FFSB en novembre 2013 et fin

janvier 2014.

Pour des raisons de santé et professionnelles, quelques membres n’ont pu assister à toutes les

réunions, mais l’ossature de la commission était bien là, avec des gens d’expérience, connaissant

parfaitement le secteur traditionnel, soucieux de faire avancer notre discipline, pour le bien de

tous les pratiquants.

Je rappelle que les décisions sportives sont prises au niveau du Comité directeur et applicables si

adoptées par ce dernier.

7



A) Rappel des mesures votées et adoptées par le Comité Directeur pour application dès 2014

Point 1 : Concours doubles nationaux D2 :

Pour la saison 2014 : Le vainqueur d’un 32D (minimum 24 participants), le vainqueur et le

finaliste d’un 64D (minimum 48 participants), le vainqueur, le finaliste et 1 des ½ finalistes d’un

128D (minimum 96 participants), organisés lors des 2 dernières journées des concours doubles

sont directement qualifiés au championnat de France. Il est tenu compte du nombre d’équipes

demandées lors de l’homologation du concours et non pas du nombre d’équipes obtenues après

extension éventuelle. Pour cette saison, cela fait 9 doubles ainsi qualifiés. Ils sont pris sur les 32 à

qualifier dans les régions ou CS, ce qui laisse 23 places pour les qualificatifs organisés par les

comités régionaux ou les comités sportifs. Les 32 autres doubles sont qualifiés par le classement.

Il y aura donc à Talant au championnat de France doubles 2014 : 23+9+32 = 64 Doubles.

N.B. : Les qualifiés de la journée 3 ne peuvent pas participer à la journée 4 de doubles.

Point 2 : Vétérans :

Dans les comités dont l’effectif est inférieur à 1000 licenciés, les équipes qui ne disposent que de

3 joueurs appartenant à une même AS ou ESB pour disputer les qualificatifs au championnat de

France vétérans peuvent désormais évoluer à 5 joueurs à condition de coopter 2 autres joueurs

appartenant à la même AS ou ESB du même comité.

De même s’ils ne sont que 4, ils peuvent s’adjoindre les services d’un 5ème

joueur d’une AS ou ESB

du même comité.

B) Mesures votées et adoptées par le Comité Directeur pour application lors de la saison 2014-15

Point 1 : Concours doubles nationaux D2 :

Base de départ précédente : 32 qualifiés par le classement et 32 qualifiés par les CS ou CBR.

Dès la saison 2014-2015, il a été adopté de procéder aux qualifications pour le championnat de

France doubles en D2 de la manière suivante :

Lors des concours doubles des 2 premières journées de la saison, on établit un classement

et on qualifie les 8 premiers de ce classement en l’étendant à un maximum de 16 en cas

d’égalité de points entre les équipes. Si le nombre d’équipes ainsi obtenu est supérieur à

16, on applique les dispositions prévues dans le RS pour faire en sorte de n’avoir que 16

équipes maximum qualifiées de la sorte (8<x<16). Il restera à pourvoir par classement 32-x.

Lors des 2 dernières journées de la saison on applique les dispositions déjà mises en place

pour la saison 2013-2014 en qualifiant directement un nombre d’équipes (x’) vainqueurs,

finalistes ou ½ finalistes selon qu’il s’agisse d’un 32, 64 ou 128 Doubles. Le reste, soit 32-

x’ étant qualifié par les championnats fédéraux organisés par les CS ou CBR.

Par ailleurs, le classement continue de s’effectuer jusqu’à la fin de la 4ème

journée de

doubles afin de qualifier les équipes restant à qualifier (32-x) par le classement en tenant

compte de ce classement final.

Cette méthode permet de se qualifier au CDF Doubles en D2 de 4 manières possibles :

- par le classement après 2 journées (x)

- par le classement établi après 4 journées (32-x)

- par la qualification directe par le biais des concours (x’)

- par les qualificatifs organisés par les CS ou CBR (32-x’)

Soit x+(32-x)+x’+(32-x’) = 64

Il est bien entendu que les équipes qualifiées par le classement lors des 2 premières journées ne

peuvent pas participer aux journées 3 et 4 ; De même les équipes qualifiées lors de la journée 3

ne peuvent pas participer aux concours de la journée 4

Les inscriptions à ces concours doubles, ayant une finalité conduisant directement ou pouvant

conduire par classement au championnat de France, seront gérées par la FFSB.

8



Point 2 : Mutations en traditionnel :

La commission du secteur traditionnel avait souhaité dans une courte majorité (3-2) que soit à

nouveau instaurée la règle des 2 mutés maximum dans une composition d’équipe dès la saison

2014-2015. La proposition a été faite au Bureau fédéral, puis au Comité directeur. De ces débats

constructifs et passionnés, il ressort que dès la saison 2014-2015 les équipes composées et

déclarées en quadrettes ne pourront pas compter plus de 3 mutés.

Pour les doubles, formation libre, c’est à dire qu’un double peut être composé par 3 joueurs

mutés.

En revanche, le retour à la règle de 2 ans d’appartenance à l’AS avant possibilité de nouvelle

mutation sauf si accord de l’AS cédante, n’a pas été adopté. Le Comité directeur a argué du fait

que l’on ne peut et ne doit imposer à un joueur qui ne veut pas rester dans une AS ou dans une

formation déclarée, de rester par obligation.

Enfin, les dates limites suivantes pour les mutations et les déclarations d’équipes ont été

adoptées :

- pour les mutations des D1 et D2 le 31 juillet

- pour la composition des équipes déclarées le 25 août.

- pour les mutations des D3 et D4, pas de changement, soit date limite au 14 septembre

2014.

Complément de réflexion sur les Mutations en traditionnel pour décision

Maintien des équipes en 1ère

division :

Quel que soit le nombre de joueurs composant les équipes de 1ère

division l’année n,

(généralement 6, mais possible à 5 ou 4), pour se maintenir en D1 l’année n+1, une équipe doit

avoir 3 joueurs de base la composant la saison précédente. Cependant :

Dans l’éventualité où le chef d’équipe est muté, c’est l’AS qui conserve le droit de jouer en

D1 la saison suivante.

Si l’équipe se sépare mais reste dans l’AS, c’est le chef d’équipe de l’année n qui garde la

primeur de la composition de l’équipe de D1 pour l’année n+1.

Accession des équipes de D2 en 1ère

division :

Quel que soit le nombre de joueurs composant les équipes de 2ème

division (généralement 5, mais

possible à 4), candidates à l’accession en 1ère

division, une équipe doit avoir au moins 2 joueurs de

base la composant la saison précédente pour pouvoir accéder en D1. Cependant, comme cité

supra :

Dans l’éventualité où le chef d’équipe est muté, c’est l’AS qui conserve le droit de jouer en

D1 la saison suivante.

Si l’équipe se sépare mais reste dans l’AS, c’est le chef d’équipe de l’année n qui garde la

primeur de la composition de l’équipe de D1 pour l’année n+1.

Dans tous les cas, si ces conditions n’étaient pas remplies, les équipes dont il s’agit ne pourraient

pas évoluer dans la catégorie 1ère

division.

Point 3 : Nombre de qualifiés aux différents championnats de France :

Dès la saison 2014-2015, le nombre de qualifiés aux différents championnats de France, se

décline comme suit :

a) en quadrettes, maintien de 16 D1, 64 D2, 128 D3 mais passage de 160 à 128 en D4 avec

comme conséquences directes la suppression des poules de 5 et de la Coupe de la

Fédération.

b) en doubles, sans changement en D1, toujours 64 en D2 mais avec l’application du nouveau

régime des qualifiés lors des 4 journées des concours doubles, 32 en D3 et D4.

c) En simples, suppression de l’open en D1 et qualifier 32 en D2, 32 en D3 et 32 en D4 et 2

joueurs par équipe de D1 (soit 32).

d) En vétérans, maintien des 40 équipes en poules de 5 et de la Coupe de la Ville dans les

conditions actuelles.

9



Point 4 : Les concours nationaux

La commission propose d’élaborer impérativement un cahier des charges fixant les règles

essentielles devant être suivies par tous les organisateurs sur l’ensemble du territoire. D’ores et

déjà les points suivants peuvent être précisés :

- Feuille de demande de concours avec nombre de jeux dont dispose l’organisateur à

remettre dans le circuit.

- Fiche d’homologation pour la FFSB qui doit obligatoirement la valider.

- Première mouture du calendrier puis version définitive (éviter les inscriptions des équipes

avant la parution officielle du calendrier des concours nationaux).

- Harmonisation des tirages au sort, des horaires et du déroulement à participation égale,

sur l’ensemble du territoire.

- Dans tous les cas, l’arbitre est le représentant officiel de la FFSB sur le lieu du concours où

il officie et porteur des directives de cette dernière.

- Les extensions ne seront accordées que s’il y a accord entre les organisateurs qui sont

concurrents et environnants et si le nombre de jeux est compatible avec l’extension

demandée.

Point 5 : Réflexions à mener dans un avenir proche :

- Chantier des quotas des joueurs de D3 - Nombre de joueurs – Nombre de points –

Régionalisation des points : Un joueur doit savoir en fonction des points qu’il détient et

suivant la région dans laquelle il joue dans quelle division il évoluera la saison d’après. Un

groupe de travail va être mis en place dès le mois de mars pour réfléchir, travailler et faire

des propositions dans ce sens.

- Mener une réflexion sur le nombre d’équipes qui évoluent en D2 et se diriger vers une

diminution du nombre d’équipes (probablement autour de 160 équipes)

- Réglementation des AS 3 et 4 à réécrire avec la même rigueur que celle des clubs sportifs ;

mort subite à repréciser pour l’épreuve d’appui.

- Proposer à notre masse composée essentiellement des joueurs de 4ème

et 3ème

divisions, un

calendrier mieux ajusté et plus adapté, avec des concours plus attractifs

- Constat de progressivité des indemnités pour les concours Promotion et Propagande (1,8

promotion – 2 propagande) alors que dégressivité pour les concours nationaux (2,5 pour

un 64 ; 2 pour un 128 ; 1,5 pour un 256). Faut-il proposer une évolution dans un sens ou

dans l’autre ?

- Les 16 Q en région Rhône-Alpes doivent-ils être évités, voire prohibés ?

Autant de réflexions à mener dans l’intérêt du Sport Poules et de ses pratiquants dans un avenir le

plus proche possible.

Je tiens à remercier le président Philippe COQUET pour la confiance témoignée en m’ayant confié

un secteur sensible de notre fédération, Henri ESCALLIER pour tous les conseils prodigués,

notamment pour l’organisation des programmes techniques des différents championnats de

France, Chantal FIEUJEAN et Brigitte COCHARD, pour l’aide apportée et bien sur tous les membres

de la commission.


(Applaudissements)

Michel GENTILE, Président du CBD Isère estime que le mode de qualification des doubles en 2ème

division s’apparente à une usine à gaz qu’il va être très difficile d’expliquer aux secteurs et aux

AS. Il regrette que la décision de qualifier directement des doubles sur les 2 derniers week-ends

de nationaux doubles n’ait pas été connue avant le début de la saison car cela aurait incité

d’autres doubles à se constituer.

Il demande aussi à ne surtout pas toucher à la règlementation du championnat des AS de 3&4

divisions, cette compétition donnant entière satisfaction.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. rappelle que les qualifications directes sur les 2

dernières journées de doubles sont une réponse aux parodies de concours nationaux doubles

vécues sur les 2 dernières journées de la saison précédente. Cette nouvelle règlementation pas si

compliquée à comprendre est avant tout destinée à protéger les organisateurs, à ne pas les

décourager et à rendre les concours plus attractifs.

10



L’idéal serait d’avoir suffisamment d’organisateurs de concours en doubles pour satisfaire la

demande, mais pour l’heure, cette possibilité de se qualifier au championnat de France Doubles

de 4 façons n’est pas un si mauvais système.

André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. ajoute que concernant le championnat des AS de

3&4, il n’est pas question de le réformer, mais d’améliorer certains passages de la règlementation

qui ne sont pas assez précis.

André MERCIER, Président du CBD Drôme se réjouit que des mesures soient prises pour les 2

dernières journées de concours nationaux doubles, mais rappelle qu’il avait adressé un courrier à

Henri ESCALLIER il y a quelques années pour que tous les concours nationaux doubles soient

directement qualificatifs au championnat de France.

Il observe que dans l’intervention d’André MILANO, le projet d’officialiser le joueur isolé en

nationale a été supprimé.

Enfin, sur le passage du championnat de France quadrettes 4ème

division de 160 à 128, il souhaite

savoir où seront prises les 32 équipes à ôter.

André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. répond que le projet d’officialiser le joueur isolé en

nationale mérite d’être analyser plus finement par la commission, la question n’est donc pas

d’actualité.

Quant aux 32 places qualificatives à retirer pour le championnat de France quadrettes 4ème

division, elles se traduiront par la suppression des 17 qualifications régionales et ce sont

essentiellement les comités de Rhône-Alpes qui seront touchés par les 15 autres suppressions.

Véronique TECHOUEYRES, CBD Dordogne rapporte qu’un organisateur de concours nationaux de

son comité prend l’habitude de ne pas répondre à l’appel à candidatures avant le début de la

saison, puis en cours de saison propose directement à la Fédération d’organiser un concours

national.

Par ailleurs, avec le prochain système de qualification en doubles 2ème

division, elle craint que des

équipes qualifiées au terme des 2 premières journées se plaignent de ne pas pouvoir jouer les 2

dernières.

François SIRABELLA, Président du CBR Aquitaine répond que c’est le Bureau exécutif qui décide

au mépris de ce que pensent les CBR et CBD d’appartenance.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. indique que la compétition a été accordée en cours de

saison parce que l’offre de places dans les concours nationaux était insuffisante sur le week-end

demandé et parce que l’ajout d’un concours ne portait pas préjudice aux autres organisations de

la même journée.

L’idéal aurait été que cet organisateur demande son concours dans les temps, mais l’important est

de faire jouer les boulistes et dans de telles circonstances, la Fédération peut faire preuve de

souplesse.

S’agissant des doubles qui seront qualifiés au soir des 2 premières journées de concours

nationaux doubles, cela permettra à ces équipes de souffler et de faire des économies.

Guy VIGNAL, Président du CBD Hérault demande que les joueurs qui mutent en dehors de la

période règlementaire avec un motif recevable ne reçoivent plus une licence rouge qui les prive

de toutes les compétitions officielles.

Patrick CATHALA, Président du CBR Languedoc-Roussillon signale que 2 doubles de son comité

ont remporté un concours national en début de saison, mais pour autant, ils ne sont pas qualifiés

directement au championnat de France. Il considère que cette mesure prise en cours de saison est

illégale, inéquitable et indéfendable.

André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. répond que la décision a été prise en cours de

saison avec application immédiate car il y avait urgence à agir et une nécessité impérieuse de

protéger les organisateurs des 2 dernières journées de doubles.

Jean-Pierre EYRAUD, Président du District Alpes 04/05 fait remarquer qu’il a adressé plusieurs

courriers et mails à la Fédération, mais seul Eric LOUAT lui répond.

11



Il est défavorable à la possibilité pour une quadrette de 4 vétérans de prendre un 5ème

joueur d’une

autre AS/ESB du département car les équipes vont chercher à se renforcer en prenant un joueur

clé d’une autres AS/ESB et cela va nuire à la participation.

De même, il souhaite que l’obligation d’avoir 2 joueurs de 4ème

divisions dans l’équipe ne se limite

pas au dépôt de licence, mais à la présence physique sur le jeu.

André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. répond que la finalité n’est pas de faire de l’élitisme

en vétérans, mais de permettre à des AS de comités à faible effectif de pouvoir s’engager dans ce

championnat.

Jean-Pierre EYRAUD, Président du District Alpes 04/05 reproche aussi de faire débuter le

championnat vétérans le vendredi après-midi pour disputer parfois qu’une seule partie.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. rappelle qu’il a été décidé de maintenir le

championnat vétérans à 40 équipes avec des poules de 5 et que faire un championnat vétérans

sur 2 jours a été jugé trop dense.

Jean-Pierre EYRAUD, Président du District Alpes 04/05 désapprouve enfin la date limite des

mutations au 31 juillet qui est trop tôt et qui ne sera pas respectée.

André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. indique que le 31 juillet concerne les joueurs de 1ère

et 2ème

divisions car en toute logique, il fallait une date antérieure au dépôt des équipes déclarées

fixée au 20 août.

Jean-Pierre REYNAUD, Président du CBR Rhône-Alpes fait remarquer que le passage de 128 à

160 qualifiés en quadrettes 4ème

division était destiné à rétablir l’équité sportive en contrepartie de

l’abandon du quota de 440 licences dues par tous les CBD. Il se réjouit que cette mesure soit

acceptée par tous y compris par les CBD à fort effectif ce qui témoigne de la capacité de solidarité

dans la Fédération.

Il reste néanmoins à régler la question de l’équité à travers les votes pour que la voix d’un licencié

du Nord ait le même poids que celle d’un licencié de l’Ardèche.

Enfin en termes de parité, des efforts doivent encore être faits, il est anormal que les féminines

subissent une pondération des points qu’elles prennent avec les masculins si elles ne sont pas en

composition homogène.

Jean-François HOCHART, Président du CBR Limousin veut s’assurer que le retour en arrière

décidé pour le quadrette 4ème

division ne va pas impliquer le retour des quotas.

André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. assure qu’il n’y a aucune perversité derrière cette

mesure et qu’il s’agit seulement de supprimer les poules de 5 très décriées.

Roger PARMENTIER, Membre du Comité directeur se dit contrarié par cette diminution de la

représentation des 4èmes divisions au championnat de France. Cette mesure avait été prise par

une commission qui avait eu le grand mérite de mettre autour de la table des représentants de

comités à faible et à fort effectif. Les 4èmes divisions qui représentent 50 % des recettes de la

Fédération ne sont représentés qu’à 1,8 % dans le championnat quadrettes, alors que les 1ère

et 2ème

divisions dont le produit des licences est de 110 000 € sont respectivement représentés à 100 et

50 %.

Il aurait aimé que soit au moins étudiée la possibilité de faire des groupes de 5 plutôt que des

poules.

De même, la Coupe de la Fédération n’entraine pas un coût exorbitant pour la Fédération, la prise

en charge des tournées revient à 800 €.

Ce retrait de 32 quadrettes aura aussi une incidence pour les organisateurs en termes de recettes,

d’autant que les 4èmes divisions restent souvent toute la durée du championnat.

La poule de 5 permettait de mieux rentabiliser des terrains spécialement aménagés par les

collectivités pour la compétition.

Il demande aux comités de bien réfléchir à cette mesure et rappelle que pour un comité à faible

effectif, le coût moyen d’une quadrette qualifiée au championnat de France est de 2,31 € / licence

et de 1,71 € / licence pour les CBD à fort effectif.

12



André MILANO, Vice-président de la F.F.S.B. précise que la diminution du nombre d’équipes en

quadrettes 4ème

division a été votée par le Comité directeur et que la mise en place de groupe de 5

obligerait toutes les équipes à rester la nuit du vendredi au samedi.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. confirme que cette décision a été votée par le Comité

directeur à l’unanimité parce que la poule de 5 est inéquitable et parce que les comités à fort

effectif estiment qu’ils ont trop de qualifiés qui leur coûtent chers. Cela permettra aussi de limiter

les temps morts dans ce championnat.

Il prend néanmoins bonne note des observations exprimées.

+ Clubs

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. présente le rapport de la Commission nationale des

clubs en l’absence d’Éric LOUAT qui est souffrant.

Les propositions entérinées par le Comité directeur du 7 février 2014 pour application au 15

septembre 2014 sont les suivantes :

Suite à la mise à jour du tableau fiche technique n°5 relative à la formation des jeunes pour les

clubs Elite, une amende de 100 € par joueur manquant est décidée pour la saison 2013-2014. Pour

les saisons suivantes même amende de 100 €.

La Fédération désignera des délégués pour les matchs de clubs Elite 1 et 2 et Féminin Elite. Pour

toutes les autres catégories, le délégué du club officiera.

Equipes 2 : Les équipes 2 d’Elite et de National 1 évolueront au maximum en N2 et disputeront le

championnat jusqu’au bout sans pouvoir accéder à l’échelon supérieur.

Chez les féminines, les équipes 2 évolueront en FN 2.

Structure du championnat des clubs saison 2014-2015

Elite 1 : 8 clubs, matchs AR + finale (3 descentes)

Elite 2 : 6 clubs matchs AR + finale (1 montée, attention 3 descentes)

National 1 : 2 poules de 6 + demi-finale AR + finale (1 montée, 4 descentes)

National 2 : 2 poules de 6 (ou 7) ou 4 poules de 6 + demi-finale + finale (4 montées, 4 descentes)

National 3 : Poules de 6 ou 5 + phases finales (4 montées)

National 4 : poules géographiques + phases finales inchangées

Féminine Elite : 6 clubs, matchs AR + finale, (1 descente)

FN1 : 6 clubs, matchs AR + finale (1 montée, 1 descente)

FN2 : x poules géographiques (1 montée)

Tout club refusant la montée sera rétrogradé en FN2 avec interdiction de jouer les phases finales

l’année suivante

Structure du championnat des clubs saison 2015-2016

Elite 1 : 6 clubs, matchs AR + demi-finale AR + finale (1 descente)

Elite 2 : 6 clubs, matchs AR + demi-finale AR + finale (1 montée, 2 descentes)

National 1 : 2 poules de 6 + demi-finale AR + finale (2 montées, 4 descentes)

National 2 : 4 poules de 6 + quart de finale + demi-finale + finale (4 montées, 4 descentes)

National 3 : Poules de 6 ou 5 + phases finales

National 4 : poules géographiques + phases finales inchangées

Féminines : idem 2014-2015

Mutations, doubles licences

Le Président précise que personnellement, il était favorable à la double licence sur le plan

départemental ou régional, mais pas national. Pour autant, il admet que beaucoup de personnes

apprécient cette possibilité.

Tout joueur peut évoluer dans le club de son choix (même si son AS de Traditionnel possède son

propre club).

Extension licence pour tous les joueurs évoluant en club (licence à double volet) au prix de 20 €

(pas d’augmentation du prix d’engagement des clubs) permettant de participer au financement du

championnat des clubs.

Maximum de 3 mutés club par équipe sur la feuille de match.

13



Contenu des rencontres

E1 E2 N1 N2 N3 N4 F NE F N1 F N2

1er

tour

1 prog + 1 tir

rapide en

double

1 rapide + 1 tir rapide en double

1 prog

1 tir

rapide

en D

1 rapide (sur 1ère

alvéole) + 1 tir

rapide en D

2ème

tour 1 point de précision + 2 combinés + 2 tirs de précision en simple

3ème

tour 1 tir progressif + 1 tir rapide en double

4ème

tour 1 simple + 2 doubles + 1 triple

NB : en Elite les deux tirs progressifs devront être disputés par deux joueurs différents.

Un seul commissaire par club pour Points et Tirs de précision

Précisions sur règlement

Le repas des deux arbitres sera pris en charge par le club recevant (sans restriction kilométrique).

Report de matchs uniquement en cas d’indisponibilité de boulodrome ou sélection de deux

joueurs en équipe nationale

En résumé, le Président retient que les principales mesures adoptées à l’unanimité par le Comité

directeur sont le retour des rencontres aller/retour en Elite, la généralisation des groupe de 6,

l’introduction du point de précision, l’introduction d’un 2ème

tir rapide en double et le volet club

complétement dissocié du volet traditionnel. Ce dernier point permettant d’en finir avec

l’hypocrisie qui consiste à jouer en traditionnel avec une AS possédant un club sportif, mais en

prenant sa licence de traditionnel dans une autre AS de l’ESB pour pouvoir jouer en club n’importe

où ailleurs en France.

Marie-Claire BIELLI, Présidente du CBR Auvergne observe que la double licence sert davantage

les intérêts particuliers que l’intérêt général. Elle trouve absurde de permettre à un joueur qui

dispose d’un club sportif dans son AS de pouvoir choisir un autre club sportif. Cela complique en

plus le travail des dirigeants d’AS et de CBD qui doivent gérer ces multiples mutations.

Cette réglementation n’est pas adaptée aux comités modestes.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond que cette disposition permet aussi à un joueur

qui n’a plus sa place dans l’équipe de club de son AS de pouvoir évoluer ailleurs. Ce problème met

également en lumière les dérives des ESB.

Jean-Marc LEMAIRE, Président du CBD Seine et Marne se dit particulièrement contrarié d’avoir

dans son comité une équipe de club composée d’aucun joueur de l’AS auquel le club est rattaché.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond que l’AS en question accepte cette situation et

l’important est que les joueurs défendent loyalement les couleurs du club.

André MERCIER, Président du CBD Drôme évoque le cas de Monaco qui a été accepté dans le

championnat de France des Clubs en National 4, mais sans possibilité de remporter le titre de

champion de France. Cette équipe élimine d’autres équipes tout au long de la compétition et va

arriver en finale contre un adversaire qui sera champion de France avant de sortir les boules. Cela

fausse le championnat.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. précise qu’il a souhaité ouvrir le championnat des

clubs aux pays limitrophes sauf l’Italie pour donner la possibilité à ces nations de s’exprimer et

de dynamiser leur pratique. Il cite l’exemple de la Suisse qui grâce à son engagement dans le

championnat de France des clubs a vu la réouverture du boulodrome de Genève et il souhaite que

la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne ou encore l’Espagne en fassent de même. C’est une

volonté politique car tout le monde en retira des bénéfices.

14



Nathalie ROYET, Déléguée du CBD Jura demande comment sera gérée la limitation à 3 mutés car

informatiquement, le volet club nécessite de passer par le module mutation.

Elle s’interroge aussi sur les équipes 2 chez les féminines qui restent en National 2 sans

possibilité de monter et sur la possibilité pour les joueuses de jouer tantôt en équipe 1, tantôt en

équipe 2.

Brigitte COCHARD, Secrétaire générale de la F.F.S.B. indique que dès l’instant où la structure

« Club » de la saison N est la même que celle de la saison N-1, le M de muté n’apparaitra pas sur le

volet club. Au besoin, les services de la Fédération pourront supprimer manuellement ce M.

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. reconnait qu’il n’existe pas de règlementation

propre aux féminines pour la gestion des joueuses dans les équipes 1 et 2, mais il conviendra

d’en créer une en s’inspirant de ce qui se fait chez les masculins.

Gilbert MERCADIER, CBD Haute-Garonne se fait confirmer qu’un joueur qui change de club mais

pas d’AS de traditionnel doit remplir un imprimé de mutation club et aura le M de muté sur son

volet club.

Roger PARMENTIER, Membre du Comité directeur pose 2 questions de la part de Pascal

HERNANDEZ qui souhaite avoir plus de détail sur le déroulement de l’épreuve de point de

précision et qui s’interroge sur ce qui a motivé à changer le contenu des rencontres.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. répond qu’un support présentant la nouvelle épreuve

de point de précision sera bientôt diffusé. Cette épreuve est destinée à revaloriser les pointeurs

purs et à faire travailler sur ce compartiment de jeu qui explique souvent la médiocrité de

certains résultats internationaux.

Concernant le contenu des rencontres, le tir rapide qui est une épreuve de développement a été

retiré en Elite au profit d’un tir rapide en double, épreuve référencée au niveau international.

Pour conclure, le Président remercie Eric LOUAT pour son implication dans la gestion des clubs

avec la précieuse collaboration de Fabien AMAR.

(Applaudissements)

+ Féminines

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. chargée du secteur féminin :

« Depuis ma prise de fonction en tant que vice-présidente chargée du secteur féminin, j’ai

organisé ma mission autour de 4 thèmes : l’évolution de la pratique féminine, le fonctionnement

de la pratique existante, le suivi du haut niveau, la représentation de notre fédération.

Cette organisation sera le fil conducteur de mon intervention mais avant de vous développer ces

thèmes, je voudrais remercier les membres de la commission nationale féminine pour leur

investissement et leur efficacité. Cette commission composée à ce jour de 4 membres est

représentative de la France bouliste féminine. Une représentante de la région Ile de France :

Françoise COPARD, une représentante de la région Midi-Pyrénées : Marie Françoise LE DANTEC,

une représentante de la région Rhône Alpes : Josette CLAUDINON, elles sont toutes 3, présidentes

de la commission féminine de leur région et une sportive de haut niveau Floriane AMAR. La

commission s’est réunie trois fois depuis le début du mandat et a utilisé régulièrement les

moyens de communication moderne pour échanger.

L’évolution de la pratique féminine

Présente sur le terrain depuis de nombreuses années en tant que joueuse et dirigeante, j’étais

consciente que nos féminines étaient en attente d’une évolution de leur pratique. Il fallait

apporter des modifications mais elles devaient être au plus près des attentes de la base. C’est

pourquoi dès le mois de mai, tous les comités départementaux et régionaux ont reçu une enquête.

Le nombre de retours est décevant mais pas surprenant : 18 comités.

Deux types de réponse : des réponses collégiales émanant d’une commission féminine ou des

réponses individuelles nous ont conduites à un premier constat : dans les comités, des

commissions féminines fonctionnent effectivement, dans d’autres elles n’existent que sur « le

papier ».

Ce constat nous a conduites à retenir comme 1er

axe du plan de féminisation 2014/2017 : « les

dirigeantes » avec comme objectifs : la mise en place dans chaque comité d’une référente de

l’action féminine et l’augmentation du nombre de dirigeantes de l’AS au comité régional. Dès la

fin de la saison sera organisée dans chaque région ou regroupement de régions une plénière avec

15



la participation des présidents des commissions féminines régionales et départementales et les

présidents de CBD et CBR pour être à l’écoute des acteurs du Sport Boules au féminin, pour

présenter et expliquer les modifications des compétitions et de la réglementation dans un souci

de mutualiser les différentes pratiques.

L’analyse des concertations ont fait apparaître des demandes unanimes :

La correspondance entre les divisions féminines et les compétitions : nous proposons donc que

dès 2014/2015, il y ait en simple et en double un championnat de France par division. La

possibilité de se qualifier par des concours nationaux est maintenue pour les F2 et F3.

Autre demande : revoir l’accession trop rapide des F4 en F3. Une proposition : seules les équipes

participant à la finale accèdent automatiquement en F3. D’ailleurs le fait de séparer les divisions

devrait on l’espère inciter les féminines à viser l’accession à la division supérieure.

Une nouvelle composition du Super 16 féminin : suppression des équipes clubs. En fin de saison

2013/2014 : les 12 premières équipes sont maintenues qu’elles soient identifiées « trad » ou

« club », les 4 dernières sont remplacées par les 4 équipes en tête du classement F2/F3.

Si une équipe qui a obtenu son maintien en F1 ne repart pas, elle est remplacée par la 13ème

de F1,

si une équipe qui accède en F1 ne repart pas, c’est la 5ème

du classement de F2/F3 qui la remplace.

Les joueuses refusant l’accession se verront attribuer une licence rouge.

Il n’y a donc pas de changement pour les championnats de triples. La séparation des

championnats F2 et F3 nécessitera 8 jeux supplémentaires aux organisateurs et les concours

nationaux F4 peu prisés sont supprimés.

La pondération de 0,5 appliquée aux points pris par les féminines sur les concours masculins où

elles n’évoluent pas en formation homogène est supprimée.

La pratique existante

Comme vous le savez les concours féminins sont gérés en grande partie au niveau de la

fédération : la recherche d’organisateurs de concours, la déclaration des équipes, l’inscription

pour les F2/F3, les tirages, l’organisation et le déroulement du Super 16 féminin en collaboration

avec les organisateurs. C’est une part importante de la mission du responsable du secteur féminin

que j’effectue en collaboration étroite avec Xavier MAJOREL. Je voudrais le remercier pour son

efficacité dans le suivi de ces concours et sa réactivité pour enlever les grains de sable qui

peuvent en polluer le déroulement.

Je sais que l’inscription aux concours par internet n’est pas encore parfaite mais la commission

informatique a travaillé pour résoudre les problèmes. Le problème majeur de ces concours

nationaux, c’est le nombre de concours ! En F2/F3, il y a 85 équipes déclarées pour 25 concours

soit 400 places alors que pour une participation à 12 concours de toutes les équipes il en faudrait

1020 !

J’en profite pour vous demander d’être les ambassadeurs des féminines auprès des présidents

d’association pour ces concours. En effet, l’organisation d’un concours féminin n’est pas la

priorité pour de nombreuses associations car il n’est pas source de recettes ! Quelques pistes

pour inciter les dirigeants : une aide financière départementale déjà proposée par des comités, la

prise en charge par une ESB ou regroupement d’AS, l’organisation en parallèle d’un concours

masculin…

Le suivi du haut niveau

La France a l’issue des championnats d’Europe, auxquels j’ai assisté en tant que chef de

délégation est, avec l’obtention de 3 médailles d’or : Mélanie LILLE en précision, Barbara BARTHET

en progressif , Barbara associée à Mélanie FABRY en relais, une médaille d’argent en double pour

Gaëlle MILLET et Sabine LONGEFAY et une en bronze en simple pour Mélanie LILLE, première

nation européenne. On notera également la médaille d’or de Barbara en progressif aux Jeux

Méditerranéens en Turquie et les médailles d’argent en progressif de Barbara et en précision de

Gaëlle MILLET aux Jeux Mondiaux en Colombie. Le sport boules féminin est au plus haut niveau

international mais nous devons être vigilants car de nombreuses nations émergent. Nous devons

soutenir et encourager le travail mis en place par la direction technique nationale.

La représentation de notre fédération

La mission de représentation inhérente à la fonction de chargée du secteur féminin est bien sûr

une présence aux réunions, une présence sur les compétitions mais également une relation au

plus près des instances et des joueuses grâce à la communication par internet. Je ne vous parle

pas des réseaux sociaux où chacun déverse son fiel, qui sont capables de mettre à feu et à sang

notre fédération à partir d’un point de règlement mal interprété ou de rumeurs. Non, je vous parle

16



simplement d’une utilisation raisonnable et courtoise des courriels. Ils permettent de mettre en

relation directement les personnes concernées et l’apport de réponses écrites, donc d’une trace,

sur toutes les questions sportives. J’ai essayé d’apporter au plus vite une réponse, une explication

à toutes celles et tous ceux qui m’ont interpellée directement ou par le biais de la fédération. Nul

n’est parfait, j’ai pu faire des oublis. Sans réponse de ma part, n’hésitez pas à rééditer votre

demande car parfois la quantité de courriels ou une indisponibilité passagère peuvent engendrer

des oublis.

Je terminerai ce bilan d’activité en évoquant le développement de notre pratique féminine. Le

développement n’est pas oublié, c’est avec les dirigeantes, le sport de haut niveau un des axes de

notre plan de féminisation. Nous devons augmenter quantitativement et qualitativement le sport

boules au féminin. Quantitativement : avec la recherche de nouvelles licenciées en direction des

nouvelles retraitées sportives des fédérations qui n’ont pas notre chance de pratiquer

tardivement, du sport santé et du sport entreprise entre autres, mais aussi par une pratique

régulière de nos licenciées en diversifiant les compétitions, les épreuves proposées au niveau des

comités. Qualitativement : la fédération par le biais des CTZ doit permettre à toutes les licenciées

de progresser. Je sais que c’est déjà en place dans certains comités mais nous devons le

généraliser. Quelques actions nouvelles seront aidées financièrement comme : favoriser l’accès au

tir du plus grand nombre, mettre en place des actions promotionnelles, développer la pratique

par la mixité au niveau départemental ou régional. Puisque nous parlons de développement, je

vous confirme que les compétitions mises en place par Catherine PROTON auront toutes lieu

grâce au concours d’Hervé CLAUZIER. Je remercie toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour

que l’Open et le Trophée perdurent.

Je suis à votre écoute pour toutes les questions relatives au sport boules féminin, n’hésitez pas à

me contacter.

Je vous remercie pour votre attention et j’espère que nous aurons bientôt l’occasion d’échanger

lors de la plénière féminine décentralisée.

(Applaudissements)

Michel GENTILE, Président du CBD Isère se fait confirmer qu’une AS ne peut pas avoir plus de 2

équipes dans le Super 16 féminin et que cette compétition est financée par le budget

développement de la Fédération sachant que les organisateurs payent une redevance de 1 200 €

(compétition sur 1 jour) ou 1 400 € (compétition sur 2 jours) et que le Ministère verse une aide de

7 000 € au titre du développement du haut niveau.

Horace DI MAGGIO, Président du CBR Côte d’Azur demande que dans les championnats de

France traditionnels, une médaille de bronze soit remise aux ½ finalistes.

Il dénonce d’autre part les regroupements effectués pour les qualificatifs qui dissuadent les

féminines à participer.

Chantal FIEUJEAN, Vice-présidente de la F.F.S.B. répond que les médailles de bronze ont existé à

une époque, mais il fallait courir après les joueurs pour leur remettre et beaucoup n’étaient pas

intéressés.

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. ajoute que les regroupements sont inévitables

lorsque la population féminine d’un comité est trop modeste pour bénéficier d’une qualifiée et

cette situation n’est pas propre à la Côte d’Azur.

Guy VIGNAL, Président du CBD Hérault demande sur quels critères est distribuée l’aide au

développement. Il ne voit pas par ailleurs l’utilité d’imposer une référente féminine dans les

comités, il gère directement l’activité féminine et cela fonctionne bien.

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. répond qu’elle dispose d’une enveloppe de

3 500 € à consacrer aux actions de développement dans les comités et elle a reçu pour plus de

30 000 € de demandes. Il a donc fallu faire des choix et même ne rien donner à certains comités.

A compter de l’année prochaine, seules les actions nouvelles seront éligibles à ces aides, les

autres actions récurrentes pourront être valorisées dans les conventions de développement.

Quant au souhait d’avoir une référente féminine par comité, c’est pour permettre aux féminines

de prendre en charge leur propre sort.

17



Véronique TECHOUEYRES, CBD Dordogne indique que comme les féminines ont peu de

compétitions, son CBD organise un championnat départemental mixte qui est très prisé. Un

interdépartemental est prévu avec un CBD voisin et un championnat régional doit voir le jour à

terme. Elle demande à quand un championnat de France mixte.

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. répond qu’un championnat de France mixte

n’est pas d’actualité car ce type de compétitions n’est pas encore généralisé dans les comités. Elle

pense aussi qu’il y a déjà suffisamment de championnats de France et de dates officielles de

bloquées. La finalité du développement ne doit pas forcément être un championnat de France.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. fait remarquer que la mixité existe de fait puisque

règlementairement les féminines peuvent disputer les compétitions officielles sauf le simple avec

les masculins.

Jean-François HOCHART, Président du CBR Limousin réitère le souhait qu’une féminine soit

imposée dans chaque équipe engagée dans le championnat des AS de 3&4.

Il approuve totalement les méfaits des réseaux sociaux évoqués dans le rapport de la commission

féminine et pense qu’il faudra envisager des sanctions à l’avenir.

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. répond qu’elle n’est pas favorable à imposer

les féminines dans les championnats masculins, l’incorporation de féminines doit aller de soi.

Marie-Claire BIELLI, Présidente du CBR Auvergne félicite la commission féminine pour son

travail de clarification. Elle demande néanmoins que soit écrit dans la règlementation les

compétitions masculines auxquelles les féminines ont accès car des problèmes se posent

régulièrement avec le corps arbitral.

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. informe que ce travail est inscrit à l’ordre du

jour des prochaines commissions féminines.

(Applaudissements)

+ Sport scolaire

Monique PRUDENT, Vice-présidente de la F.F.S.B. responsable de la commission Sport scolaire

informe que la commission mixte F.F.S.B. / U.S.E.P. (enseignement 1er

degré) / U.N.S.S.

(enseignement 2ème

degré) s’est réunie le 20 février 2014 pour organiser le championnat de France

scolaire à Nice du 3 au 5 juin. Ce championnat sera plus étoffé que les éditions précédentes avec

plus d’équipes de collège et une représentation des lycées absents depuis 2 ou 3 ans.

Elle remercie tous ceux qui s’impliquent et qui font en sorte d’établir une passerelle entre le

public scolaire et les associations boulistes.

(Applaudissements)

+ Formation

Denis DA COSTA, Responsable de la commission nationale de formation :

« En préambule, la commission nationale de formation anime 5 secteurs :

- un secteur formation dirigeants

- un secteur formation de délégués

- un secteur formation d’arbitres

- un secteur formation éducateurs

- un secteur formation ‘’personnel technique et administratif’’ FFSB

La commission nationale de formation dispose d’un budget global concernant les différents

secteurs. Ce budget représentait pour 2013 la somme de 42 300 €.

Il a été décidé de privilégier des secteurs qui ont semblé prioritaires par rapport à d’autres et de

réserver un budget plus important, par exemple à la formation arbitres.

En effet, les deux années précédentes, seulement 50 nouveaux arbitres (nationaux, régionaux et

départementaux) ont été formés, alors que ceux-ci manquent cruellement dans les CBD.

Dans le même temps, sur les 4 dernières années, ont été formés 600 nouveaux moniteurs BF1, 90

nouveaux moniteurs BF2, 20 nouveaux moniteurs BEES, 150 nouveaux délégués régionaux et 20

nouveaux délégués nationaux.

Mais il y a une réelle demande sur la formation des délégués.

18



Pour preuve : le 29 et 30 juin à Macon : 4 délégués régionaux pour l’examen de délégué national et

11 candidats pour la formation de délégué régional.

7 et 8 septembre : stage de délégué régional à Toulouse : 13 candidats et à Valence : 10 candidats.

Pour les formations d’arbitres :

Le CBR de Franche-Comté a organisé une formation d’arbitre départemental, régional et un

recyclage pour les arbitres titulaires les 30 novembre et 1er

décembre.

Le CBR de Provence a organisé un examen d’arbitre départemental et régional les 14 et 15

décembre.

Pendant l’année 2013, la commission Nationale de l’arbitrage s’est réunie à Villeurbanne le 25

mai.

Le constat : le nombre d’arbitres de tous niveaux est en chute libre et devient très insuffisant. La

fonction d’arbitre n’attire plus les joueurs.

L’objectif : recruter de futurs arbitres.

Les propositions :

- créer des marchepieds à l’examen d’arbitre départemental, régional et national.

- Définir les contenus et formations des différents niveaux.

- Définir les passerelles entre les différents niveaux.

- Créer un groupe de formateurs d’arbitres.

Les marchepieds au nombre de 3 :

- l’arbitre local : il (ou elle) arbitre uniquement dans les concours Promotion ou Loisir (maxi

32 équipes) de son AS.

- Le délégué local (juge de ligne) : il (ou elle) assiste l’arbitre pour le tir de précision et les

courses

- le jeune officiel

La commission nationale de l’arbitrage s’est réunie les samedi 26 et dimanche 27 octobre à

Villeurbanne pour continuer son travail sur la préparation de la formation de formateur de

l’arbitre sur les thèmes de l’arbitre local, le délégué local et le jeune officiel.

La commission a travaillé sur le référentiel métier et sur le référentiel certification des échelons

d’arbitres : départemental, régional et national et l’identification des formateurs, tuteurs et

évaluateurs.

Cette commission a défini le contenu des acquis nécessaires à l’arbitre local compris dans cinq

rubriques :

- savoir mesurer un point en référence aux articles du RTI

- savoir reconnaître la validité d’une boule ou d’un point sur le terrain

- savoir gérer la fin d’une partie

- savoir gérer un coup de tir et savoir gérer un litige concernant l’annonce et le marquage

des raies de tir

- savoir repérer un coup nul, un point et un tir irrégulier.

Ce week-end s’est terminé par la présentation par Lionel ABERT du projet ‘’Formaboules’’.

Ce site internet a pour but de rassembler :

- tous les jeux de boules pratiqués dans le monde,

- les différentes pratiques (le point, le tir, le tir en navette)

- les différentes épreuves,

Ce sera un outil de formation destiné à l’ensemble des formateurs : contenus techniques,

formation à distance, ce sera un support de formation pour l’ensemble des formateurs.

Ce sera une plateforme de travail entre membres d’une même commission.

La commission nationale de formation s’est réunie le 14 octobre à Villeurbanne pour notamment

discuter sur les orientations à prendre pour 2014-2015.

19



Ces orientations ont été identifiées et seront :

- la formation de formateurs d’arbitres et l’officialisation de l’arbitre local, dans le but que des

vocations se révèlent et créent des arbitres départementaux ou régionaux.

- Concernant les délégués, deux examens seront proposés au cours de l’année 2014.

- Une formation ‘Nouveaux dirigeants’ sera mise en place dans le courant de l’année.

Enfin un site internet ‘’Formaboules’’ parallèle et complémentaire à celui de la Fédération devrait

devenir opérationnel progressivement dans les mois qui viennent.

Jean-Marie DEQUEVAUVILLERS, Président du CBD Cher demande si la remise à niveau des

arbitres est une obligation pour tous et à défaut, les arbitres peuvent-ils tout de même officier.

Lionel ABERT, Conseiller technique national répond que jusqu’en 2003, les diplômes étaient

validés à vie. Depuis 2003, la validité des diplômes est de 5 ans, donc des recyclages sont à

prévoir au niveau national pour les arbitres nationaux et au niveau local pour les arbitres

départementaux et régionaux. Les choses vont se mettre en place petit à petit, il faut donc faire

preuve d’un peu de souplesse et laisser officier les arbitres le temps que les recyclages se mettent

en place avec les comités.

Il précise que les comités qui ont besoin de formateurs peuvent en faire la demande à la

Fédération, seuls les frais de séjour du formateur sont à leur charge.

André MERCIER, Président du CBD Drôme demande qui est formateur pour les BF 1 et BF 2.

Lionel ABERT, Conseiller technique national répond que les conseillers techniques

départementaux sont aptes à assurer les formations BF 1, les formations BF 2 sont gérées au

niveau national par lui-même.

André MERCIER, Président du CBD Drôme fait remarquer que son CTD a été pris pour une

formation BF 2 alors qu’il y avait déjà 2 formateurs nationaux. Il trouve anormal que ce soit son

comité qui le rémunère et qui paye ses frais de fonctionnement pour des missions fédérales. Il

n’est plus d’accord pour le laisser à disposition.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées demande des précisions sur l’arbitre local.

Lionel ABERT, Conseiller technique national indique que le package de l’arbitre local sera

bientôt défini. Une expérimentation a été conduite dans les Bouches du Rhône pour essayer de

susciter des vocations et le résultat est plutôt concluant.

Nicolas DEPREUX, Président du CBD Hauts de Seine est titulaire du BF 1 depuis 1998, 7 ou 8

personnes sont également dans sa situation sur l’Ile de France, il demande quelle démarche

réaliser pour retrouver un BF 1 valide.

Lionel ABERT, Conseiller technique national répond qu’il suffit de faire une demande écrite à la

Fédération, il est possible que ce soit le CTZ de la région nord qui s’en charge.

Lionel ABERT présente le projet d’un site de formation sur lequel il collabore actuellement avec la

Pétanque : Formaboules.

Il s’agit d’un système internet de formation à distance pour préparer à des métiers.

L’intérêt du site est de présenter notre activité à partir de nos actions et de montrer les

animations qu’il est possible de réaliser pour toutes les boules avec des images et des

illustrations.

Des informations pratiques seront disponibles sur les installations et les clubs.

Un autre onglet traitera des différents publics que le Sport Boules peut toucher avec les

conventions signées par la F.F.S.B.

Des modèles de contenus de séances seront mis à disposition des animateurs suivant le public et

le niveau de pratique.

Il sera possible aussi de se former en ligne, les différentes fédérations boulistes concernées sont

en train de recenser les formations à intégrer.

20



La formation sera gérée à partir d’une plateforme intégrée au site où il sera possible de mettre des

contenus par spécialité.

Des formations à distance pourront être déclenchées sans avoir à atteindre un nombre minimal de

candidats, des accès seront attribués pour aller sur les contenus.

Il est question de créer aussi des parcours complets de formation avec des questionnaires dont

les réponses décident de l’évolution de la formation. Un calendrier des formations permettra de

s’inscrire en ligne.

Le site et la plateforme sont en construction. La CMSB, la FFPJP, la FIB et la FIPJP sont intéressées

par ce projet, elles doivent toutes confirmer par écrit qu’elles ont d’accord pour participer à son

financement.

Il précise enfin qu’un coût modique de 20 € sera mis en place pour celui qui se forme.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. félicite Lionel ABERT pour la qualité de son travail. Le

Comité directeur de la F.F.S.B., la FIB et la FIPJP ont d’ores et déjà donné leur accord pour

financer. La CMSB et la FFPJP devraient suivre.

Il souhaite que ce remarquable outil d’information et de formation soit pleinement utilisé à terme.

+ Jeunes

Michel MISSONNIER, Vice-président de la F.F.S.B. chargé du secteur Jeunes :

« La plénière organisée en collaboration entre la DTN et la CNJ s’est tenue les 14 et 15 décembre

2013. Elle a réuni les membres de la CNJ, les cadres techniques de la DTN et des responsables de

commissions jeunes des régions proposés par les conseillers techniques de zones à raison de

deux personnes maximum pour chacune.

Cette plénière a pu se tenir malgré sa non inscription au budget prévisionnel 2013 grâce à l’aide

financière dégagée par Jacques FARESSE DTN d’où le nombre limité de participants. Merci Jacques

pour ce précieux coup de main.

Beaucoup d’échanges, de demandes avec des propositions qui ne faisaient pas toujours

l’unanimité, des interventions musclées qui créaient des oppositions compliquées mais le tout

sans agressivité, dans un esprit sportif et convivial avec la volonté de faire avancer les travaux

pour inverser les courbes pour reconquérir de nouvelles licences chez les jeunes.

Merci aux trois personnes qui ont, tant bien que mal dans l’ambiance des échanges, réussi à

prendre des notes à partir desquelles je vous présente un condensé des remarques et

propositions.

Ces travaux qui ont été examinés par le Comité Directeur du 7 février 2014.

POINTS EVOQUES POUR LESQUELS LA CNJ NE PROPOSE PAS DE CHANGEMENTS :

Clubs jeunes -15 et – 18 : Cette compétition plait et est appréciée de l’ensemble des présents.

- Une demande : augmenter si possible le nombre de journées.

Réponse CNJ : Ce n’est pas possible compte tenu de la lourdeur du calendrier actuel – pas de

changement.

Calendrier lourd, il faut l’alléger pour dégager du temps pour le développement.

- Demande : ramener les multi épreuves de 4 à 3 journées.

Réponse CNJ: La FFSB continue de proposer 4 journées (pour être en conformité avec le double et

le simple) mais libre à chacun de n’en faire que trois.

Modifier le calendrier des clubs jeunes pour éviter d’avoir des clubs jeunes en même temps que

les adultes.

- Réponse CNJ : Après vérification, il n’y a pas de doublon pour la saison 2013/2014. Pour les

années suivantes, la CNJ veillera à ce qu’il n’y ait pas de doublons.

Les cadres et le bénévoles dans leur grande majorité préfèreraient des rassemblements

importants en double et tête à tête (dates fixées par la FFSB) qui permettraient de qualifier un

certain nombre de joueurs (ex 4 doublettes ou tête à tête par rassemblement) le restant des

qualifiés par CR ou CS au libre choix des CS, CD ou CR pour l’organisation de leurs propres

compétitions.

Redonner aux CS, CD et CR la responsabilité d’organiser les qualifications (déroulement,

organisation etc.) pour les différents championnats

21



Réponse CNJ pour ces 2 points : Pas de changement dans l’immédiat, ces projets ne font pas

l’unanimité et seront discutés lors d’une prochaine CNJ.

Tous ces points ont été validés par le Comité Directeur du 7 février 2014.

POINTS POUR LESQUELS LA CNJ PROPOSE DES AMELIORATIONS SANS MODIFICATION DES

REGLEMENTS :

Transition difficile lors du passage -13 à –15 :

- 20% de l’effectif peut envisager la transition sans trop de difficultés mais 80 % a du mal à s’y

retrouver. Il faut impérativement adapter nos compétitions.

Réponse CNJ : les départements ou régions ne doivent pas abandonner ces jeunes en difficultés.

Ils doivent mettre en place des entrainements plus adaptés. La qualité de l’encadrement doit aussi

être prise en compte.

Plus de stages de perfectionnement :

Réponse CNJ : Cette possibilité est laissée à l’appréciation des comités ou départements.

Multi épreuves : il semble que cette épreuve soit trop difficile pour une partie des -15 et -18.

Demande : laisser libre les CS, CD ou CR d’organiser des compétitions à plusieurs niveaux (dates

fixées par la FFSB pour prise en compte des performances).

Réponse CNJ : Pas de changement dans l’organisation actuelle. Il est conseillé aux organisateurs

de mettre en place une compétition par niveau (Midi-Pyrénées l’a déjà fait lors du dernier multi

épreuves). Faire remonter les résultats à la FFSB : performances pour le premier niveau (comme

actuellement) et nombre de participants pour les autres niveaux.

Développement :

- Les catégories -9 -11 -13 ne posent pas trop de problèmes. Chaque CD, CR ou CS s’adapte. Des

rassemblements sont régulièrement organisés et ça se passe plutôt bien. Certaines régions se

regroupent pour organiser des rassemblements.

- Les cadres et bénévoles sont toutefois demandeurs d’une trame fédérale pour l’organisation de

ces rassemblements - mise en place d’un modèle de « compétition ».

Réponse CNJ pour ces 2 points : La mise en place d’une bibliothèque fédérale proposant une

trame de compétition pourrait répondre à cette demande et ainsi aider les cadres et bénévoles.

Charge à la CNJ de mettre en place cette bibliothèque.

Triple : peut-on avoir une équipe de -15 ?

Réponse CNJ : pas de changement : trois -15 dernière année sont autorisés.

Tous ces points ont été validés par le Comité Directeur du 7 février 2014.

POINTS POUR LESQUELS LA CNJ PROPOSE DES AMELIORATIONS AVEC MODIFICATION DES

REGLEMENTS :

Clubs jeunes -15 : forte demande de modification du contenu des épreuves :

Arguments développés : tir de précision et progressif compliqués pour les moins bons.

Demandes exprimées : plus de points, des épreuves plus simples.

- Proposition CNJ :

1er

tour, sans changement : 2 combinés – 1 tradi-point – 1 simple.

2ème

tour : 1 tir de précision – 1 point de précision (le cadre sera proposé) – 1 double

(actuellement : 2 tirs de précision – 1 double).

3ème

tour : 1 tir progressif – 1 tir rapide – 1 tir en relais

(actuellement : 2 tirs progressifs – 1 tir en relais).

Clubs jeunes -18 : Modifications proposées compte tenu des modifications des épreuves adultes.

1er

tour, sans changement : 2 combinés – 2 simples

2ème

tour : 1 tir de précision – 1 point de précision (le cadre sera proposé) – 1 double

(actuellement : 2 tirs de précision – 1 double).

3ème

tour : 1 tir progressif – 1 tir rapide – 1 tir en relais

(actuellement : 2 tirs progressifs – 1 tir en relais).

Ces nouveaux contenus ont été validés par le Comité directeur du 7 févier 2014.

Difficultés du calendrier pour les F -18 qui évoluent en club féminin :

22



- Demande : ne peut-on pas prendre en compte les performances réalisées en tir progressif pour

les qualifications au France Tir ?

Réponse : suite à la modification du contenu « club féminin » - moins de progressif - peu d’intérêt

à modifier le règlement, la mesure concernerait peu de féminines.

Accord du Comité Directeur du 7 février 2014.

Championnat de France simple : demande d’intégrer une « Coupe de France » en complément au

Championnat et cela dès cette année.

- Proposition CNJ : inclure une « Coupe de France » dès cette année en complément au

Championnat de France.

Accord du Comité Directeur du 7 février 2014.

Sur classement des G -18 première année : c’est une demande forte d’une grande majorité des

cadres et bénévoles.

Proposition CNJ : Sur classement autorisé sous condition d’une visite médicale effectuée soit par

le médecin fédéral soit par un médecin du sport (obligation pour les parents d’en faire la

demande en utilisant l’imprimé FFSB).

Accord du Comité Directeur du 7 février 2014 avec la réserve suivante : « Ils ne pourront évoluer

en adultes si compétition jeune dans leur comité d’appartenance le même jour ».

Suppression du championnat de France combiné :

- elle est souhaitée par une grande majorité des présents : épreuve complexe pour les jeunes,

performances souvent faibles, économies si suppression, possibilité de gagner 2 dates pour le

calendrier.

Proposition CNJ : Suppression de ce championnat. Libre choix aux CBD, CS, CR d’organiser des

compétitions départementales ou régionales.

Décision Comité Directeur du 7 février 2014 : Proposition non retenue – refus à une grande

majorité.

POINTS DEBATTUS LORS DE LA CNJ DU 24 janvier 2014 ET SOUMIS AU COMITE DIRECTEUR :

Cadre féminin -18 et G-15 : à mettre en conformité (règlement sur internet).

Mise à jour des activités jeunes sur le site : créer un onglet développement

Proposition de brevets (boule : résine, bronze, argent et or) suivant le niveau et la technique du

joueur. Demande entendue à la plénière.

Réponse CNJ : liberté de mise en place est laissée aux départements ou régions avec remontée à la

CNJ pour publication.

POINTS QUI DOIVENT ENCORE ETRE TRAVAILLES :

Double : mode de qualification, mise en place d’un grand rassemblement ?

Multi épreuves : les épreuves officielles qualificatives championnat de France ?

Les épreuves aménagées développement ?

Formation des dirigeants et encadrants des AS : prendre contact avec la commission formation

pour les dirigeants et la DTN pour les cadres techniques. Projet FORMABOULES initié par la FFSB et

la FFPJP en préparation.

Mise à contribution de toutes les AS pour l’aide au financement des CFB.

D’UNE FACON PLUS GENERALE :

Manque cruel de bénévoles.

Peu d’intérêt de la part des AS pour les jeunes.

Que faire pour obtenir de nouvelles licences ?

Comment arriver à motiver les AS qui ne s’occupent pas des jeunes ?

Indemnisation des bénévoles et moniteurs ».

Jean-Pierre EYRAUD, Président du District Alpes 04/05 remercie Michel MISSONNIER pour le

retour de la plénière.

23



Il redit toute la difficulté d’être organisateur de journées de simples ou de doubles lorsqu’on est

excentré et qu’on n’a pas l’effectif. Même en proposant de prendre en charge les frais de séjour

des compétiteurs des autres comités, ils n’arrivent pas à réunir suffisamment d’inscrits pour que

les performances soient validées. Et lorsqu’ils n’ont d’autre choix que d’annuler, les jeunes du

comité ne trouvent plus de places ailleurs ou sont obligés de faire des déplacements coûteux.

D’autre part, le système n’est pas équitable quant à la prise de points car sur une même journée

les compétitions peuvent être basées sur 8, 16 ou 24 équipes.

Il demande également qu’en Clubs jeunes un même nombre de dates soit pris en compte pour

tous les jeunes car suivant le déroulement de la poule et le parcours de l’équipe, le nombre de

performances réalisées est variable.

Il souhaite aussi un blocage régional pour faire en sorte de protéger les concours pour que ce ne

soit pas toujours les mêmes qui fassent l’effort de se déplacer.

L’approche actuelle est selon lui trop élitiste et pas assez tournée vers le sport de masse.

Sur le plan financier, il dénonce l’indemnisation de la F.F.S.B. sur les clubs jeunes qui n’atteint pas

20 % et quant à l’idée de mettre à contribution toutes les AS pour financer l’activité des CFB, ce

principe est déjà en cours dans le District des Alpes 04/05.

Michel MISSONNIER, Vice-président de la F.F.S.B. comprend la difficulté rencontrée par les Alpes

04/05, mais fait état aussi de problème dans la transmission d’information sur les concours

organisés car des courriers ne sont jamais parvenus à certains CFB.

Brigitte COCHARD, Secrétaire générale de la F.F.S.B. précise que lorsque les concours sont

montés à 24, ils ne rapportent pas un nombre de points exorbitants, ils ne peuvent pas en

attribuer plus qu’un 16.

De plus, il est vrai que certains joueurs ont la possibilité de réaliser plus de performances que

d’autres, mais les dates butoir de prise de performances sont annoncées dès le début de la saison.

Jean-Pierre DÔ, Président du CBR Midi-Pyrénées estime aussi qu’il y a nécessité à mutualiser les

concours simple et double. En revanche, le fait de n’organiser que des concours basé sur 8

équipes n’est pas un handicap, des jeunes de son comité se sont qualifiés ainsi.

Il salue le courage du Comité directeur qui a sauvé le championnat de France Combiné alors que

les conseillers techniques ont poussé pour sa suppression.

Michel GENTILE, Président du CBD Isère se fait confirmer qu’un G -18 ne peut pas faire les

fédéraux avec les adultes, même si les qualificatifs jeunes ne sont pas le même jour.

Par ailleurs, il exprime son irritation quant à la manière avec laquelle le CFB de Vinay a été traité

dans le championnat des clubs jeunes. Suite à l’impossibilité de s’entendre avec Romans pour

déplacer la date d’une rencontre, la CNJ a demandé au CBD de l’Isère de trouver une solution alors

qu’il n’avait pas à le faire. S’agissant d’un championnat national, une commission des litiges

aurait dû être réunie et finalement Vinay a été sorti du championnat sans qu’aucun courrier

officiel n’ait été écrit. Il trouve cela inadmissible.

Sébastien ROUBY, Délégué du CBD Allier se fait confirmer qu’un G -18 1ère

année peut désormais

participer au championnat des AS de 3&4 sans être considéré comme un 4ème

division.

Véronique TECHOUEYRES, CBD Dordogne est convaincue que la grande majorité des comités

serait favorable à autoriser les G -18 à disputer les championnats traditionnels avec les adultes.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. rappelle qu’il y a 4 ans, les cadres techniques s’était

opposés au surclassement des G -18 1ère

année, aujourd’hui, il y a revirement, mais pendant 4 ans,

il a dû gérer la contestation et le mécontentement des parents notamment.

Ce surclassement est soumis au visa du Médecin fédéral ou d’un médecin du sport et à la

demande des parents.

+ Développement, Entreprise, Santé, Loisir

Michel COUBLE, Président du CBR Rhône informe en préambule qu’il ne fait pas partie de cette

commission mais il est chargé par Robert JEANJEAN de communiquer les résultats des actions

entreprises.

24



La commission qui a un an d’existence, s’est réunie une fois, pour établir le constat suivant : tout

développement passe par une structure accueillante dans les boulodromes et une structure

efficiente d’animation et de formation.

Il cite l’exemple de 2 entreprises qui sont venues dans le Boulodrome de Dardilly en décembre à

l’occasion du repas de fin d’année avec respectivement 55 et 95 salariés. Dans les 2 cas, les

personnes se sont initiées au Sport Boules pendant 2 heures avec un grand intérêt et ont réussi à

frapper quelques boules grâce aux conseils du CTD du Rhône. Certains ont souhaité poursuivre

dans l’association de leur commune, mais ils se sont plaints de l’absence d’accueil et

d’accompagnement pour continuer leur apprentissage.

Il est également nécessaire d’améliorer l’image et la visibilité du Sport Boules, de privilégier le

plaisir du jeu au détriment de la compétition, de réduire le dictat du tir et redonner ses lettres de

noblesse au POINT au niveau loisir et de revaloriser le travail des bénévoles (rémunération des

animateurs formés ?).

Les bénévoles ont tendance à rester trop longtemps, ce qui décourage les jeunes. Rien n’est prévu

non plus pour reconnaitre leur travail, une charte du bénévolat bouliste est souhaitable.

Le Sport Boules doit s’adapter au monde moderne, c’est une des rares disciplines sportives à ne

pas proposer de cours particuliers alors que la demande existe.

Concernant le plan entreprise, une enquête a été lancée pour avoir une Cartographie des actions

entreprises dans les CBD.

Seuls 20% des CBD ont répondu. Ce n’est pas normal.

Très peu d’activité. Seules 4 villes organisent un challenge corporatif.

Une autre enquête a été lancée auprès des grandes entreprises pour connaitre l’état de santé de

leur compétition. Les grandes entreprises sont en perte de vitesse dans l’organisation de leur

compétition et toutes se plaignent du manque de contact avec la F.F.S.B.

Michel COUBLE a appris dernièrement qu’un championnat de France des Sapeurs-Pompiers s’était

tenu à Lyon à l’insu des instances boulistes.

Des visites ont été effectuées dans quelques CBD (Ain, Isère, Drôme, Saône et Loire, Var, Hautes-

Alpes, Ardèche, Hérault, Bouches du Rhône) pour expliquer notre plan, proposer des documents

explicitant la méthodologie. A chaque fois, des personnes se sont portées volontaires, mais

malheureusement, les actions ne sont pas suivies, même si la commission a produit des

documents explicatifs pour support de l’action.

Les réalisations de la commission.

La signature de la convention avec la Fédération Française du Sport d’Entreprise (F.F.S.E.) a été

effective le 19 novembre 2013 avec

- mise en relation des représentants régionaux pour nous aider à ouvrir les portes des entreprises,

- participation aux Jeux Nationaux Entreprise en Mai 2014 à Biarritz (4 000 participants), qui est

une superbe vitrine de promotion, avec trois équipes SNCF, deux équipes EDF, une équipe de

Mâcon, deux équipes de la région Aquitaine, avec un règlement ludique et attractif. L’organisation

est confiée au CBR Aquitaine.

Nous nous sommes rapprochés des grandes entreprises boulistes (SNCF, EDF,…). Une coopération

a été actée pour que la FFSB développe la partie loisir et santé dans les clubs corporatifs. Une

rencontre FFSB-SNCF est programmée pour Mars 2014.

A titre d’expérience pilote, deux villes du CBD Rhône ont été sélectionnées pour lancer un

challenge inter-entreprises. Les Actions sont en cours.

Tout récemment, la commission « Entreprise » du CNOSF vient de valider le projet fédéral pour

nous aider à promouvoir les boules en entreprises. Le projet de 2 autres fédérations a également

été validé.

Le gouvernement reviendra sur cette priorité après les Jeux Olympiques, ce qui doit conforter

notre action.

La commission propose la nomination dans les CBR d’un référent DÉVELOPPEMENT qui serait de

fait membre de la commission et responsable des actions lancées par la Direction et la nomination

d’une personne pour s’occuper, avec l’aide de la Commission, de la promotion du Sport Boules

dans les instances liées au loisir.

25



La gestion des comités et une chose, mais le développement en est une autre, il faut

impérativement former, animer et promouvoir.

(Applaudissements)

Michel COUBLE demande enfin l’assentiment de l’Assemblée générale pour autoriser le

rattachement au CBD du Rhône d’une AS créée en Guadeloupe par Robert JEANJEAN en accord

avec la municipalité qui va aménager des terrains.

Accord unanime de l’Assemblée générale.

Fabrice VERNEY, Conseiller technique national confirme que l’enjeu de la Boule Loisir comme de

la Boule Santé est de former, animer et s’ouvrir aux autres.

Le programme Boule Santé est dans sa 3ème

année d’application. Il est né d’un appel à projets

validé par le Ministère des Affaires Sociales et financé par le Fonds d’Innovation Economique et

Social.

La finalité du Ministère est d’amener à la pratique sportive des personnes sédentaires et / ou

vieillissantes, afin de leur apporter du bien-être et ralentir leur perte d’autonomie.

La valeur ajoutée du Sport Boules est qu’il est accessible et ludique, il lie le physique au

psychologique et se pratique dans une atmosphère conviviale.

Il propose une dépense physique sans risques traumatiques.

La Boule Santé a nécessité d’aménager le Sport Boules avec la collaboration de la commission

médicale et de mettre en place toute une batterie de tests pour évaluer la capacité des

pratiquants.

L’enjeu est de placer la personne au centre du programme et de s’adapter pour procurer une

pratique modérée et régulière, c’est-à-dire des séances hebdomadaires encadrées. Il s’agit d’un

véritable programme de formation d’entrainement.

Sur le plan économique, le projet n’a coûté que la mise à disposition du Médecin fédéral et de

Fabrice VERNEY.

Les séances se déroulent sur 5 sites : Clermont-Ferrand, Grézy sur Aix, Thonon les Bains, Dardilly

et Châteauneuf.

Des tests physiques sont subis par les participants en début de cycle et ces derniers font l’objet

d’un suivi. Il faut que ces personnes y trouvent du plaisir, que la Boule Santé développe leur

capacité de marche, incite le mouvement et favorise le renforcement musculaire ainsi que

l’équilibre.

Des évaluations scientifiques, médicales et sportives ont été faites et mettent en exergue des

résultats significatifs au niveau du poids, de la souplesse ou encore de la force.

Cette action est labellisée au titre des actions régionales innovantes.

Un groupe de travail a été constitué avec les éducateurs et les dirigeants concernés.

Des documents pédagogiques et des formations sont à venir.

Une mallette contenant tous les documents et les informations sur la Boule Santé va être réalisée

avant le mois de juin, elle est destinée aux présidents d’AS en particulier.

Un week-end promotionnel sera organisé avec les partenaires en Savoie.

La Boule Santé va s’efforcer de poursuivre sa mission d’accueil dans nos structures, de formation

et d’aide à la professionnalisation.

Fabrice VERNEY adresse ses remerciements au Médecin fédéral, Yves GUILLOT, pour sa précieuse

expertise, ainsi qu’à Martine DUCLOS au Ministère qui a permis de valider tout le processus.

(Applaudissements)

+ Conventions pour le développement

Roger PARMENTIER, Membre du Comité directeur rappelle que 11 régions ont signé un contrat

d’objectifs pour des actions réalisées en 2012/2013, mais financées sur le budget fédéral 2014.

Ces contrats d’objectifs deviennent des conventions pour le développement avec une

simplification des rubriques qui passent de 10 à 5 :

Le développement de la pratique adulte

La formation

La promotion et la communication

Les compétitions féminines et

Le fonctionnement

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Une information sera adressée aux CBR fin mars, les comités intéressés retourneront leur dossier

pour la fin juin, les conventions seront signées par le Président avant fin septembre avec les

objectifs actualisés, les justificatifs sont envoyés à la Fédération avant fin décembre, le contrôle

des justificatifs sera fait en janvier février et les aides seront versées après le vote du budget

2015.

Les conventions sont signées pour 4 saisons, la saison 1 étant 2013/2014 financées sur le budget

F.F.S.B. 2015.

Il faut produire un projet de développement associatif, le même que celui demandé par le CNDS

pour la mandature sous réserve d’être conforme avec la convention d’objectifs du Ministère. Au

besoin, Roger PAREMNTIER propose son aide aux comités qui le souhaitent.

Il est demandé un état des lieux, l’inventaire de l’existant, les points forts, les points faibles, ainsi

que l’évaluation des moyens humains, logistiques et financiers.

La 2ème

partie concerne la mise en place des objectifs par axe, chaque comité va classer ses

priorités et définir ses orientations à court terme.

Une évaluation du projet sera effectuée sur les 4 saisons.

Des indicateurs seront mis en place pour permettre un suivi et la valorisation des actions.

L’aide fédérale ne peut pas dépasser 35 % de l’engagement financier.

Le contrôle de la Fédération se fait sur la base des rapports d’activité, des justificatifs et des

factures. Le prévisionnel est alors validé si les engagements sont tenus et tous les justificatifs

fournis.

Pour les saisons suivantes, les conventions sont actualisées par avenants et le même processus de

validation est repris.

Les comités sportifs de Saône et Loire et de Rhône-Alpes ont la possibilité de contractualiser de

telles conventions.

Les CBD conservent le mécanisme d’aide à partir de fiches d’action.

(Applaudissements)

+ Sport adapté / Handisport

Antony STANCO, Président de la commission nationale Sport adapté / Handisport constate qu’il y

a de plus en plus d’activité sur le plan du sport adapté. Une enquête menée auprès des comités et

à laquelle une trentaine a répondu montre qu’une centaine de journées découverte ont eu lieu et

que cela représente 800 participants.

Un 2ème

championnat de France Sport adapté aura lieu en Juin 2015 à Paladru dans l’Isère.

Le suivant se tiendra en 2017, un appel à candidatures sera lancé 2 ans avant et si plusieurs

candidats se manifestent, c’est la Fédération Française du Sport Adapté qui tranchera.

S’agissant des personnes atteintes d’un léger handicap mental ou physique qui sont licenciées en

Loisir ou en 4ème

division et qui sont titulaires de la licence Sport adapté ou Handisport, le Comité

directeur a donné son accord pour les autoriser à s’asseoir entre 2 mènes. Une circulaire sera

diffusée.

Pour le moment, aucune convention n’a été signée avec Handisport faute de pouvoir proposer

quelque chose dans le cadre d’un partenariat, ce projet est au point mort car la F.F.S.B. n’a pas

d’éducateur formé pour assurer l’accueil de ce public.

Enfin Antony STANCO remercie l’ensemble des personnes qui s’impliquent dans le Sport adapté et

qui contribuent à son développement.

(Applaudissements)

+ Administrative

André PADERI, Président de la commission nationale administrative fait une communication

sur les dispositions statutaires et règlementaires qu’il convient de mettre à jour sans avoir à

voter.

I- Les questions disciplinaires -

Alerté par Jean-Claude POYOT sur le disfonctionnement de certains conseils de discipline et ayant

constaté que plusieurs des 26 présidents de C.B.D. et C.B.R. concernés étaient nouvellement élus,

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nous avons mené une action pour leur faire connaître les documents mis à leurs disposition sur

notre site internet et attirer l’attention des présidents des commissions de discipline sur certains

risques de nullité pour vices de forme.

Dans le préambule du barème indicatif des sanctions disciplinaires, il convient de supprimer le

paragraphe relatif à la prise en charge par le licencié sanctionné disciplinairement des frais

occasionnés par la procédure disciplinaire :

« Enfin, tout licencié sanctionné disciplinairement pourra se voir condamné au surplus, au

paiement de tout ou partie des frais occasionnés par l'ensemble de la procédure disciplinaire.

Cette décision et son étendue seront laissées à l'appréciation du(des) conseil(s) de discipline

concerné(s) »

ceci n’ayant pas été jugé conforme par le Ministère l’an dernier.

Par contre il nous a paru logique de demander la prise en charge par le conseil de discipline qui la

convoque des frais subis par la personne (souvent l’arbitre) à l’origine de la plainte.

II- Le « toilettage » du R.I.A. -

Dans l’article 5.7.3, nous avons précisé que le tableau de répartition des voix se faisait tous les

ans en fonction du nombre réel de licences délivrées par chaque C.B.D. l’année précédente. Seul le

coefficient des voix attribuées aux C.B.D. de plus de 2 000 licences a été modifié pour maintenir

la parité 49 % pour de C.B.D. de plus de 2 000 licences et 51% pour ceux de moins de 2 000

licences :

« 5.7.3 - POUVOIRS VOTATIFS

Les représentants élus des associations sportives affiliées à la F.F.S.B., élus en assemblée générale

des Comités Boulistes Départementaux et Régionaux, conformément aux dispositions de l'article 10-

1 des Statuts, disposent, pour l’année 2014, d'un nombre de voix fixé comme suit, en fonction du

nombre réel de licences délivrées dans leur CBD en 2013.

- 5,85 % du nombre de licences (1) pour les C.B.D. de moins de 1 500 licences ;

- 4,185 % du nombre de licences (1) pour les C.B.D de plus de 2 100 licences ;

- 4,47 % du nombre de licences (1) pour les C.B.D entre 1 500 et 2 100 licences.

Le nombre obtenu par ce calcul est arrondi au nombre entier le plus proche (1)

Ces pourcentages sont révisés chaque année avant l’AG en fonction des modifications d’effectifs

licenciés en s’assurant le respect de la règle de base décrite à l’article 10-1 des statuts ».

Dans l’article 6.3, le choix a été fait de n’inviter aux séances du Comité Directeur que les

présidents des commissions nationales dont le président jugerait la présence utile. Auparavant le

Président de la commission des finances et le président de la commission administrative était

systématiquement invités. Cela va dans le sens des économies de fonctionnement à réaliser, de

même que le nombre de membres dans les commissions a été revu à la baisse.

« 6.3 - MEMBRES INVITÉS -

Seront invités aux séances du Comité Directeur, avec voix consultative, les présidents de

commissions nationales, non membres du comité directeur, dont le président de la F.F.S.B. jugera la

présence utile ».

III- Le « toilettage » des STATUTS de la F.F.S.B. -

Dans l’article 1.1, il convient de rajouter que notre fédération est signataire de la charte contre

l’homophobie dans le sport (on la trouve sur le site internet de la fédération à la rubrique

documentation) et qu’elle veille au respect de ces principes par ses membres, ainsi qu’au respect

de la charte d’éthique et de déontologie établie par la CNOSF.

« Elle s'interdit toute discrimination et est signataire de la charte contre l’homophobie dans

le sport proposée par le Ministère des Sports.

Elle veille au respect de ces principes par ses membres ainsi qu'au respect de la charte

d'éthique et de déontologie dans le sport établie par le Comité National Olympique et Sportif

Français et reprise par la FFSB dans un règlement spécifique ».

Dans l’article 10.2, il est précisé que lors des votes en assemblées générales, le nombre de voix

attribuées à chaque représentant des C.B.D. et C.B.R. est celui prévu par l’article 5.7.3. du R.I.A.

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« Dans tous les cas, le nombre de voix attribué à chaque représentant des CBD et CBR sera celui prévu

à l’article 5-7-3 du R.I.A ».

IV- Le « toilettage » des STATUTS des C.B.D., Districts et C.B.R.

Il convient de supprimer dans les articles 8.5 et 8.6 les références aux postes réservés qui ont été

supprimés et de ne mentionner éventuellement sur les listes de vote que « candidat sortant »,

« médecin » ou « féminine ».

Ancienne rédaction :

« 8.5 - Les candidats et candidates au Comité Directeur devront figurer sur une liste unique où les

noms seront classés par ordre alphabétique commençant par la lettre tirée au sort lors de

l'Assemblée Générale précédant les élections, et porteront éventuellement en regard la mention

« candidat sortant », « médecin », « arbitre », « féminine » ...

Les sièges prévus aux présents statuts seront attribués en commençant obligatoirement par les

catégories dont le nombre de postes à pourvoir est le plus faible.

8-6 - Les candidats et candidates qui se présentent au titre de l'alinéa 8.3, ne peuvent être élus

qu'au titre de leur catégorie.

Les sièges « réservés » étant ainsi pourvus, les autres candidats concourent à l'attribution des sièges

restants, en fonction du nombre de voix qu'ils ont recueillies ».

Nouvelle rédaction :

« 8.5 - Les candidats et candidates au Comité Directeur devront figurer sur une liste unique où les

noms seront classés par ordre alphabétique commençant par la lettre tirée au sort lors de

l'Assemblée Générale précédant les élections, et porteront éventuellement en regard la mention

« candidat sortant », « médecin », « féminine » ... ».

L’article 8.6 est supprimé.

Par ailleurs, André PADERI attend des informations plus précises sur la prochaine réforme

statutaire initiée par le Ministère. Il est question d’augmenter la représentation des féminines

dans les Comités directeurs, que la visite médicale devienne valable pour 2 ou 3 saisons ou

encore que les présidents de fédération soient limités à 3 mandats.

Il va également se poser la question du mode de scrutin en 2017 dont devra débattre l’Assemblée

générale 2015 : « Quel mode de scrutin choisir lors de la prochaine olympiade pour l’élection de

notre nouvelle équipe dirigeante ?

Maintien du scrutin de liste actuel avec des modifications ou retour à l’ancien scrutin majoritaire

uninominal ? »

Afin de préparer ce débat, il est demandé aux comités de faire part de leurs avis et réflexions à la

commission administrative.

Pour conclure, André PADERI adresse ses remerciements à Jean-Claude POYOT, auprès de qui il a

souvent pris conseil et qui lui a toujours apporté son aide pour le fonctionnement de cette

commission et à Xavier MAJOREL pour son aide efficace et précieuse dans les nombreux envois de

courriers et pour sa réactivité à lui procurer les documents demandés.

(Applaudissements)

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. précise que la prochaine AG élective se tiendra avant

le 31 décembre 2016 sur instruction du CNOSF. L’Assemblée générale 2015 traitera cette question

et au besoin une assemblée générale extraordinaire sera ouverte pour apporter les modifications

souhaitées.

Jean-Pierre REYNAUD, Président du CBR Rhône-Alpes demande à la commission administrative

de se pencher sur le dysfonctionnement de la commission des finances qui n’a pas pu travailler et

qui, du coup, a envenimé toute une partie de l’assemblée générale en jetant le discrédit sur la

Fédération. Des mesures doivent être envisagées dans les textes.

+ Arbitrage

Patrick POHIN, Vice-président de la F.F.S.B. chargé de l’arbitrage ne souhaite pas alourdir les

débats en revenant sur le bilan de son secteur depuis le début du mandat, il est contenu dans le

rapport d’activité qui a été diffusé à tous les comités.

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Il souhaite néanmoins faire part de 2 réflexions.

Il s’insurge contre le manque de considération témoignée aux arbitres par certains organisateurs

qui n’hésitent pas à fustiger l’arbitre alors que ce dernier fait son travail en disqualifiant une

équipe qui n’est pas en règle ou qui refusent d’appliquer le tirage dirigé fourni par la Fédération.

De même, des arbitres ne veulent plus officier dans certains clubs par ce qu’ils sont mal accueillis

et se sentent indésirables.

L’autre point noir est le nombre décroissant d’arbitres. Le dernier examen d’arbitre national a eu

lieu il y a 4 ans, 6 candidats avaient été reçus.

Le prochain examen se tiendra le 13 avril 2014 à Dardilly, 5 candidatures ont été déposées à ce

jour.

Patrick POHIN rappelle que dans tous les sports, il faut un ou plusieurs arbitres pour la régularité

des compétitions. Il manque de volontaires et désormais toutes les rencontres de clubs sportifs

ne peuvent plus être couvertes par des arbitres nationaux.

Les arbitres font beaucoup d’effort et de kilomètres pour officier. La plupart du temps, les

compétitions se déroulent sans problème, mais il suffit d’une erreur d’arbitrage pour que tout le

corps arbitral soit bon à jeter aux chiens.

Il continuera à défendre les arbitres lorsqu’ils sont dans leur bon droit mais continuera aussi à les

réprimander le cas échéant.

Enfin, Patrick POHIN remercie les arbitres et la Fédération en reconnaissant aussi que les arbitres

ont des devoirs vis-à-vis de cette dernière.

(Applaudissements)

+ Rafle

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. intervient au nom de Marcel ROUAULT, Président du

Conseil national de la Rafle pour informer que le premier championnat de France de Rafle aura

lieu en 2015.

Il a demandé à la Rafle de donner régulièrement des articles à diffuser dans Sport Boules

Magazine et de communiquer sa règlementation sportive pour mise en ligne sur le site internet.

Le Président s’est rendu à Plaintel pour rencontrer les dirigeants nationaux de la Rafle et visiter

des installations. Il assure que la Rafle à toute sa place dans notre fédération et qu’il s’agit d’une

pratique très intéressante qui mérite d’être développée.

(Applaudissements)

Serge OLIVIER, Membre du Comité directeur souhaite qu’un cahier des charges soit établi par la

commission des équipements sportifs pour la construction et l’aménagement de surfaces

destinées à la Rafle.

Philippe COQUET, Président de la F.F.S.B. conclue cette assemblée générale en remerciant toutes

et tous d’avoir pris une part active aux débats. Ces débats ont été parfois vifs, mais cela témoigne

aussi de la vitalité et de la réactivité des dirigeants boulistes. Il souhaite que les présidents de

CBR et CBD retournent dans leur comité résolument déterminés à dynamiser notre pratique.

Le Président leur demande de ne pas hésiter à recourir aux CTZ pour mener à bien leurs actions, à

faire part des difficultés qu’ils peuvent rencontrer et leur souhaite un bon travail pour l’année à

venir.

(Applaudissements)

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 20h10.

Le Président La Secrétaire générale

P. COQUET B. COCHARD

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