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Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Ville Verte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

ETUDE D’IMPACT

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Unités paysagères du Gard (source : DREAL LR)

Les garrigues de Nîmes (sous-unité paysagère n°17)

Les garrigues de Nîmes, unité paysagère 17

Projet

Projet


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Le massif des garrigues de Nîmes, composé de calcaire Urgonien dur, domine largement les plaines alentours, dont il compose les horizons particulièrement lisibles de loin : plaines autour d'Uzès au nord et plaine de la Costière au Sud. Ses flancs sont occupés de façon très dissymétrique :

au Sud, sur les pentes bien exposées et protégées du mistral, l'urbanisation de Nîmes marque le paysage et s'étend largement, rejoignant des villages implantés sur des replats cultivables (Lédenon, Cabrières) ;

au Nord les pentes du massif apparaissent naturelles, occupées par la garrigue et par quelques espaces agricoles sur le bas des pentes, avec des villages qui occupent des sites particuliers comme Vic, point haut entre deux plaines, et plus souvent des sites liés au Gardon, lorsque, pris dans les gorges, il rencontre briévement la plaine et facilite le passage des voies de communication : à Russan (entrée des gorges), à Remoulins (sortie des gorges), à Saint-Nicolas-de-Campagnac et à Collias.

Le massif est essentiellement couvert par la toison gris-vert de la garrigue, qui présente des faciès différents selon les dates de passage du feu :

garrigue rase et râpeuse, couverte d'un tapis de chênes kermès et plus ou moins colonisée par les pins d'Alep vers le Nord-Ouest (bien visible entre Nîmes et la Calmette autour de la RN 106, par exemple) ;

garrigue plus ancienne et plus haute, dominée par le chêne vert en d'autres endroits.

Garrigue rase vue depuis la RN 106

C'est surtout au printemps que la garrigue montre sa diversité végétale, avec une floraison brève mais parfois spectaculaire de la strate ligneuse ou herbacée basse : fragon, chèvrefeuille, sarriette, cyclamen des Baléares, euphorbes, salsepareille, asperge, brachypode rameux, buplèvre ligneux, garou, chardon, thym, lavande, romarin, asphodèle, grande férule, clématite, orchidées, ophrys, violettes, narcisses à feuilles de jonc et douteux, iris, garance voyageuses, cistes. La plaine de Vallongue, est longée au Sud par la RD 907. Le manteau de garrigue laisse par endroits la place à quelques espaces agricoles, notamment dans les dépressions souvent linéaires que l'on peut rencontrer, à la faveur des vallats formés par le creusement des eaux, vers l'ouest, ou en profitant des maigres dépôts limoneux et sableux sur les plateaux de Dions, Poulx, Cabrières et Lédenon (Mandre, Saint-Privat, Plaine de Meirige, Vailloubanès, ...).


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Plaine de la Vallongue le long de la RD907

Largement soumis à la pression de l'urbanisation nîmoise, toute proche, les espaces agricoles apparaissent souvent en friches, notamment autour des routes vers l'ouest et le nord-ouest de Nîmes : RN 106, RD 907, RD 999. Le Camp des Garrigues, terrain militaire au Nord de Nîmes, génère quelques espaces maintenus ouverts dans le manteau boisé. Le terrain militaire du Camp des Garrigues, largement développé sur plus de 5 000 ha au cœur du massif, génère également la présence d'espaces ouverts pour les besoins des manœuvres d'entraînement. Interdit d'accès, il contribue à protéger le massif. Hormis ses flancs sud, partiellement conquis par le développement de l'urbanisation de Nîmes, le massif reste non bâti sur des milliers d'hectares, constituant un espace d'évasion d'envergure. Quelques opérations d'urbanisme ont toutefois été tentées, en particulier celle de Poulx, qui, en pleine garrigue à 10 km du centre de Nîmes, s'est développée sur plus de 300 hectares à partir d'un minuscule village, ou celle des Hauts de Nîmes, à proximité du Puech Méjean.

Nîmes et les rebords de garrigues (sous-unité paysagère n°7). Le rebord de la Garrigue Nîmoise s’allonge sur une quarantaine de kilomètres, entre le Gardon à l’est (Remoulins) et le Vidourle à l’ouest (Villevieille/Sommières). Il sépare le pays d’Uzès au nord de celui de Nîmes et de la plaine de la Costière au sud. Sur ses marges ouest, les découpages complexes du Vidourle, ajoutés à la large plaine de la Vaunage, dessinent des paysages particuliers, différents de ceux des garrigues proprement dites. De même ses pentes sud, largement prises par Nîmes et son urbanisation, tournées sur la plaine de la Costière, composent là encore d’autres paysages. Le paysage des garrigues proprement dit s’étend ainsi sur une trentaine de kilomètres pour 5 à 10 kilomètres de largeur.


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Nîmes et le rebord des garrigues, unité paysagère n°7

Limitée à l'aval dans son développement de l'habitat par la présence des grandes infrastructures et des terres inondables liées au Vistre, la ville a choisi de s'agrandir sur les pentes, au-dessus de la ligne de chemin de fer, offrant aujourd'hui un paysage habité de quartiers résidentiels remarquable, fait de reliefs, d'arbres et de murs de pierre. Les pentes urbanisées composent toutefois aujourd'hui une vaste périphérie résidentielle, avec peu d'espaces publics de respiration séparant les quartiers les uns des autres (notamment dans les vallats autour du passage de l'eau) et des accès et parcours peu hiérarchisés et labyrinthiques.

Photographie du chemin de Tholozan illustrant les quartiers résidentiels nichés dans la garrigue

La charte de la garrigue : La charte de la garrigue souligne la présence de plus de 12 000 enclos dans les environs de Nîmes délimités par 2 500 kilomètres de murs en pierre. Ces murs structurent le paysage et font partie intégrante du patrimoine Nîmois. Les capitelles font aussi l'objet d'une attention particulière dans ce document. En effet, ces bâtiments très spécifiques édifiés dans l’enclos pour servir d’abris aux hommes et aux récoltes, présentent une couverture en forme de chapeau et sont bâties selon une technique de construction datant des temps préhistoriques. Ce sont des cabanes en pierre sèche (sans mortier et ciment), de petites dimensions, qui servaient au stockage provisoire des récoltes, la remise des outils ou du bois. Ce document n'a cependant pas de valeur règlementaire.

Projet


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La charte de la garrigue est un document réalisé par la ville de Nîmes en 2006 dans le but de préserver le paysage et le patrimoine de la ville (Cf. § 3.2.1.4 page 49). Ce document décline la garrigue en trois unités qui rassemblent les mêmes caractéristiques paysagères :

les vallons larges occupés par l'agriculture et offrant des perspectives ouvertes. Ces vallons sont tout de même dominés par des reliefs et font l'objet d'un intérêt particulier.

les vallons étroits. Ce sont des sites fermés très pittoresques qui aboutissent le plus souvent à des fonds de combes.

les plateaux qui sont les moins accueillants. C'est le paysage le plus sensible car le plus exposé aux vues. Ce document présente aussi les quatre ambiances paysagères que l'on peut trouver dans la garrigue :

l'ambiance "maset" regroupant le vieux bâti (murs de pierre sèche, chemins étroits, enclos,…),

l'ambiance "agricole" (viticulture, maraichage, cultures en terrasse, …)

l'ambiance "boisement" (pinèdes, bois de chênes, …),

l'ambiance "garrigue basse" présente en majorité dans le paysage de la garrigue. La monotonie de ce paysage le rend peu accueillant.

La photographie ci-dessous illustre l'ambiance "garrigue basse", très présente dans le secteur de l'étude. Cette photographie a été prise au niveau du lieu-dit "les Chênes" à environ 1 600 mètres au Sud-Ouest de l'emprise du projet dans une zone faiblement urbanisée.

Photographie représentative de l'ambiance "garrigue basse" (Source : ATDx)

Exemple de capitelle


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3.3.1.3 Protection des sites et du paysage Les enjeux paysagers du secteur sont, en premier lieu, les sites protégés inventoriés dans le secteur d'étude :

La carrière romaine, dite de Barutel, enregistrée dans l'inventaire de Monuments Historiques située à 2,1 km au Nord-Ouest du projet le long de la RN106.

La Tour Magne classée Monument Historique sur la liste de 1840 (en photographie ci-contre). L’emprise du projet n’est pas située dans le rayon de protection de 500 mètres autour du monument mais il faut constater et estimer l’impact paysager potentiel depuis ce point du vue très fréquenté par les touristes.

Les capitelles. Ces édifices font l'objet d'une protection particulière dans le PLU (Art.13.1). Ce texte impose la conservation, la restauration et la mise en valeur des capitelles (voir volet urbanisme). Dans le cas où les capitelles recensées par le PLU sont sur l'emprise du projet, la modification du PLU nécessaire à la réalisation du projet, comprendra une autorisation exceptionnelle à la déconstruction de capitelles. Celles en bon état de conservation seront reconstruites à l’identique, si possible, dans un lieu permettant leur mise en valeur, conformément aux exigences des services instructeurs et des architectes urbanistes de la ZAC. Une partie de ces pierres, provenant des capitelles en mauvais état de conservation, sera réutilisés pour des mesures d’ordre écologique. Selon l'inventaire des capitelles à protéger du PLU, dix capitelles seraient sur l’emprise du projet. En réalité les reconnaissances de terrain ne recensent que trois capitelles en bon état (cf. photographies sur la figure en page suivante) les autres points étant en mauvais état de conservation, des murs en pierres sèches ou des clapas.

D'après la charte de la garrigue éditée en 2006, le respect et la valorisation de la diversité des paysages de la garrigue passe par différentes actions :

Préserver des espaces ouverts en fond de vallon,

Renforcer les boisements sur les pentes exposées au Nord,

Dégager les crêtes,

Harmoniser les futures constructions dans le paysage existant,

Eviter le morcellement des sites. Enjeux de préservation des unités paysagères : Comme l'illustre la carte en Figure 31 page 77, l'enjeu le plus proche du site du projet, sensibilise à la protection et à la préservation du paysage routier de la RD 418 (route de Russan). Les actions conseillées par l'Atlas des paysages de la région Languedoc Roussillon sont :

Préservation des échelles modestes des routes,

Préservation et la gestion de la végétation qui accompagne les routes,

Préservation, restauration, mise en valeur du patrimoine construit (bergerie, mur, muret, chemin, route, aqueduc, moulin, barrage, mas, prieuré, château,…)

Protection des garrigues et de la pression de l'urbanisation Nîmoise notamment autour des routes traversées,

Préservation et gestion des espaces cultivés et pâturés, création d'espaces ouverts de lutte contre l'incendie.

Le paysage cultivé de la plaine de Vallongue fait aussi l'objet d'un enjeu de protection et de préservation. L’ouvrage hydraulique Ouest est susceptible d’impacter ce paysage. L’atlas des paysages de la région souligne la nécessité de protéger les espaces ouverts de la pression urbaine et de préserver des espaces cultivés et pâturés. L’implantation d’un projet tel que présenté ici doit contribuer au développement durable et harmonieux de la ville de Nîmes dans le respect de sa charte paysagère.

Photographie du côté Nord de la Tour Magne

0 200 400100Mètres1:7 000

²

LOCALISATION ET ETAT DU PETIT PATRIMOINE BATI SUR LE SITE

LégendeLimite ICPELimite DUP / Loi Eau

!( Capitelles servitudes PLU

Projet de bassin des AntiquaillesNîmes (30)

Service pluvial de la ville de Nîmes

A - Vestiges de capitelles

B - Ruine d'un bâtiment récent

D - Vestige de capitelle

E - Mur en pierres sèches (taille réduite)

F - Clapas envahis pas la végétation

G - Capitelle en bon état envahie par la végétation

H - Capitelle en continuité de clapas

I - Capitelle en continuité de clapas en bon état

Carrières romaines de Barutel

Usine de chaux et ciment hydraulique

0 500 1 000250Mètres1:20 000

²

ENJEUX PAYSAGERS DU SECTEUR DU PROJET

LégendeEnjeux linéairesEnjeux ponctuelsEnjeux surfaciques

ZADLimite ICPELimite DUP / Loi Eau

cW Monument historique




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Enjeux liés à la création de la ZAD "Porte Nord" Une Zone d'Aménagement Différé (ZAD) est un outil juridique stratégique dans le développement de l'agglomération Nîmoise. La création d'une ZAD permet de constituer des réserves foncières et d'éviter la spéculation sur un secteur de développement privilégié pour la ville de Nîmes. La Porte Nord de Nîmes constitue un secteur à enjeux stratégiques avec la convergence de grandes infrastructures routières et ferroviaires existantes ou en projet (doublement de l'axe Alès-Nîmes, contournement Ouest et Nord, modernisation de la liaison ferroviaire Alès-Nîmes, projet urbain de la Communauté d'Agglomération Nîmes Métropole). Le périmètre de la ZAD "Porte Nord" a été défini par l'arrêté préfectoral du 4 juin 2010 et est présenté sur la carte en Figure 31. Le titulaire du droit de préemption instauré sur le périmètre de la ZAD est la Communauté d'Agglomération Nîmes Métropole. La ZAD a donc été créée dans l'idée de réguler et d'harmoniser l'étalement urbain sur ce secteur, en construisant notamment des habitations (projet d'éco-cité) et des infrastructures de communication. Ces projets sont en cours de définition mais d'après les premiers schémas d'urbanisation réalisés par le bureau d'architectes Siz'-ix, l'emprise définie pour le bassin des Antiquailles se situe en limite Nord de la ZAD, au sein du pôle multimodal de la porte Nord de Nîmes. Cette première zone a pour objectif de devenir un secteur dense en activités, en habitations, et en voies de communication. La seconde partie "Mas de Vallongue" le long de la RD907, gardera son caractère naturel et agricole actuel avec une zone de transition paysagère entre ces deux parties. On parle de 100 logements par hectare au niveau du carrefour entre la RN106 et la RD907. La création de cette ZAD appelle à une croissance forte de ce secteur (urbanisation, maillage plus serré des axes de communication, hausse de la densité de la population et des activités,…). Ce développement augmentera la sensibilité paysagère du projet vis-à-vis de la population, des activités et, des infrastructures de communication. Une analyse des visibilités depuis des zones en passe de devenir urbanisées doit être réalisée.

3.3.1.4 Paysage à l’échelle du site du projet

3.3.1.4.1 Description L’emprise du projet des Antiquailles (bassin et de ses ouvrages hydrauliques) se situe sur des terrains occupés différemment, comme l’illustre la Figure 5 page 21. L’occupation des terrains des ouvrages hydrauliques projetés sont énumérés ci-dessous [code CORINE Biotopes]. L’ouvrage hydraulique Ouest s’étale sur :

Une friche rudérale [87.2],

Boisement de chênes verts et pins d’Alep [42.84],

Des clapas, murets, bories [84],

La RN106 (routes principales), [87.2]. L’ouvrage hydraulique Nord situé le long du bord Est de la RN106, occupe des terrains comprenant :


Pelouse xérophile subnitrophile pâturée [34.81],

La RD907, la RN106 (routes principales), des sentiers, des pistes et chemins [87.2]. L’ouvrage hydraulique de transfert est situé sur :



Des pistes et des sentiers [87.2] L’ouvrage hydraulique Est comprend des terrains occupés par :


Pelouse pastorale xérophile à brachipodes [34.5],

La RD418 (route principale), des pistes et chemins [87.2]. L’emprise du projet de bassin est un espace ouvert occupé par :




Des sentiers, [87.2]. Comme l'illustrent les vues ci-ensuite.


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L'habitat est très dispersé : trois Mas sont recensés dans le secteur : Ponge, Granon et Guiraudon. Les lieux-dits "les Hauts de Nîmes", "les Chênes", et « Villeverte » au Sud du projet, présentent un habitat plus dense et sont susceptibles de se développer dans les années à venir par le projet de la ZAD Porte Nord. Ces quartiers ont conservé l'espace naturel que constitue la garrigue. L'habitat est globalement compartimenté par des clôtures en pierres sèches qui bouchent complètement la vue. Ce secteur fera l'objet d'une attention plus particulière. Au Nord du projet, le camp des garrigues présente les caractéristiques typiques de la garrigue (végétation sclérophylle, strate arbustive dominante, sol caillouteux,…). La vue n°1 montrant l'emprise du projet, illustre l’ambiance de garrigue du site. Cet espace est entouré principalement par une végétation sclérophylle (sur le camp des garrigues), une forêt de feuillus et une forêt de conifères implantées sur les légers reliefs qui dominent le site à l’Est. Selon la charte de la garrigue, le site se situerait dans l'unité paysagère "vallons larges" combinée à une ambiance mixte de « garrigue basse » et « maset ». Le point de vue n°2 donne une vue d'ensemble sur l'unité paysagère "vallons larges". Les espaces cultivés se situent en fond de vallon et les reliefs boisés ferment la vue. Ici, certains reliefs sont occupés par des habitations notamment "les Hauts de Nîmes" et "les Chênes".

Vue n°1 prise le 05/09/2012 depuis la RN 106 vers l’emprise du bassin (Source : ATDx)

Vue n°2 prise le 22/07/10 depuis le sommet de la route de Galoubet en direction du Sud (Source : ATDx)

La photographie suivante illustre le type d'habitation dans le secteur du projet. Les habitations des "Hauts de Nîmes" et de "les Chênes" sont des maisons isolées. Elles sont généralement clôturées par les murs en pierre sèche typiques de la région. Plusieurs de ces enclos ont conservé leur capitelle. Les maisons récentes se sont parfois implantées dans ces enclos ancestraux comme l'illustre la photographie ci-dessous. La croissance de l'urbanisation de la ville de Nîmes requiert certains terrains dans le secteur du projet pour construire de nouveaux lotissements (exemple du lotissement "pointe Nord du paratonnerre" dans la charte de la garrigue). La création de la ZAD "Porte Nord" concernée par l'emprise du projet, amène à penser que l'urbanisation et l'implantation de nouvelles activités sur cette zone s'intensifieront dans les années à venir.


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Photographie prise sur le chemin de la capitelle pointue, quartier "les Chênes", illustrant le type d'habitat

3.3.1.4.2 Eléments structurants Les éléments structurant le paysage peuvent être classés selon leur nature :

Les axes de communication avec les RN 106 à l'Ouest, RD 418 en limite Est, RD 907 au Sud-Est et la ligne de chemin de fer Nîmes-Alès à 350 mètres au Sud du projet. Une piste militaire (Chemin des Cercles) qui longe la limite Nord et Est du projet et rejoint la RD 418 à la RN 106.

La topographie. La zone projetée pour l'implantation du bassin des Antiquailles se situe sur une zone plane à environ 140 mètres NGF. Ce petit plateau a pour limites, au Nord la limite Sud du camp des garrigues, la RD 418 à l'Est, le croisement entre la RD 418 et la RD 926 au Sud, et à l'Est, la zone de cultures entourant le Mas de Granon. Au-delà de cette surface plane, de petits reliefs couverts de végétation bouchent la vue. Au Nord, la bigue du Galoubet forme une colline à 190 mètres NGF sur le territoire du camp des garrigues, à l'Est et au Sud-Est, une ligne de crête oscille entre 190 et 180 mètres NGF jusqu'au lieu-dit "Creux de l'Assemblé", au Sud-Ouest une petite colline culmine à 188 mètres NGF, elle est occupée par le lieu-dit "les Hauts de Nîmes", et à l'Ouest une ligne de crête est également occupée par de la végétation et oscille entre 190 et 180 mètres NGF.

L'occupation des sols. Le secteur d'étude est principalement occupé par la végétation typique de la garrigue. Les zones d'habitation situées au Sud et Sud-Est du projet sont fondues dans une végétation assez dense. Seules les parcelles au Nord du projet et les terrains agricoles autour du Mas Granon offrent un paysage ouvert.

Voir Figure 32 page 82, illustre les éléments structurant du paysage.

3.3.1.4.3 Enjeux Au titre des sites protégés : La Tour Magne ne possède aucune visibilité du projet. La tour domine la ville de Nîmes mais le panorama est orienté vers le Sud. Un mur bouche la vue si l’on veut regarder vers le Nord et vers le projet. Les capitelles recensées dans le PLU et présentes sur le site projeté pour l'installation du bassin et des ouvrages hydrauliques de collecte, ne pourront pas être conservées. Le PLU devra être modifié en conséquence. Neuf capitelles recensées par le PLU sont situées sur l’emprise projetée pour le bassin et les ouvrages hydrauliques. En réalité trois capitelles en bon état sont présentes sur l’emprise du projet, les autres étant en mauvais état. Il n’y a aucune co-visibilité du projet avec le site archéologique "la carrière romaine de Barutel ». La distance au projet, la végétation dense ainsi que la topographie font qu’il n’y aura aucune visibilité entre ces deux sites. Au titre de la chartre de la garrigue : L'impact du projet sur le morcellement des sites sera faible étant donné que la zone d'étude est déjà morcelée (zone agricole, zone de garrigue naturelle, mitage de la garrigue par des habitations, bassin d'Anduze, …). De plus le site du projet sera ouvert et se trouvera en continuité avec la zone au Nord et la zone agricole à l’Ouest de la RN106. Le projet de bassin, contribuera à la préservation des espaces ouverts. L'étude paysagère a pour objet d'harmoniser le projet avec le paysage initial. Le projet de bassin et d’ouvrages hydrauliques sera conçu en tenant compte du paysage et un travail d'intégration paysagère sera réalisé.


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Au titre de l'unité paysagère : L'enjeu concernant la préservation, la restauration, et la mise en valeur du patrimoine construit sera impacté. Les capitelles présentes sur l'emprise du projet, seront déconstruites lors du décapage de l’emprise du projet (elles seront reconstruites telles qu’elles si possible, pour celles dans le meilleur état de conservation, ou réutilisées à des fins écologiques). La préservation des échelles modestes de la RD 418 sera respectée. Néanmoins, les activités liées à la création du bassin induisent la création d'un accès au site et d'un trafic de poids-lourds supplémentaire sur les routes. Deux variantes d’aménagement de l'accès au projet sont proposées pour raccorder le bassin à la RN106 : une variante carrefour à feux tricolores, une variante à carrefour giratoire. Une fois la phase travaux du bassin terminée, les aménagements serviront à l’entretien du bassin et au développement urbain de la zone. La végétation qui accompagne les routes, notamment celle de la RN 106, sera conservée (voire renforcée). L'écran végétal constitué par la haie, réduit la visibilité du projet depuis la route. L'étude paysagère ainsi que les modélisations, permettront de définir si la mise en place de haies ou de bosquets supplémentaires sera efficace pour diminuer l'impact paysager du projet. Le projet de bassin contribue à la création d'espaces ouverts de lutte contre l'incendie. Le secteur du projet est relativement sensible à ce risque (comme tout le secteur de garrigue au Nord de Nîmes). Le 30 août 2010 un incendie s'est déclaré le long de la RN 106. La création d'un tel projet assurerait le bon entretien du site et réduirait la vulnérabilité de ce secteur en passe de devenir urbanisé (projet de ZAD porte Nord). Développement de la ZAD : L'actuel projet de la ZAD "Porte Nord" appelle à l'accroissement de la densité de l'habitat, des activités et des axes de communications dans le secteur très proche du projet de bassin des Antiquailles. Les études en cours pour l'urbanisation de la ZAD ne tiennent pas compte du projet de bassin des Antiquailles. Une concertation a été mise en place entre la ville de Nîmes et l'agglomération de Nîmes Métropole, afin que le projet bassin des Antiquailles soit pris en compte dans le développement périurbain de la ville. Pour rappel, ce projet doit être perçu comme un atout pour le développement serein de la ville de Nîmes. Le bassin de rétention permettra de protéger la ZAD vis-à-vis du risque inondation. Le projet d'urbanisation de la ZAD "Porte Nord" n'est qu'à l'état d'étude pour le moment.

RN 106

Nîmes-Alès

RD 907

RD 418

RD 926

RD 907

RD 926

0 500 1 000250Mètres1:20 000

²

ELEMENTS STRUCTURANTS LE SECTEUR DU PROJET

LégendeLimite DUP / Loi sur l'EauLimite ICPELignes de crêtes - écrans topographiques

Axes de transportRDRNVoie ferréechemin




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3.3.2 Perceptions visuelles

3.3.2.1 Facteurs de sensibilité visuelle L’évaluation du degré de visibilité du site mêle différents critères. Elle se base essentiellement sur la présence de l’objet étudié (l'emprise du projet) dans le champ visuel qui varie en fonction :

de la distance de perception,

de la présence d’écrans visuels (naturels et/ou aménagés) et de cônes de vision,

des déplacements (perception dynamique éventuellement alternée de l’objet),

de la position du point d’observation (haut : vue en plongée, objet dominé ; bas : vue en contre plongée, objet dominant).

L'étude de la topographie a permis de déterminer le périmètre de l'étude paysagère. Ce périmètre correspond à un bassin visuel potentiel qui est délimité par les lignes de crêtes et par la distance au projet. Le secteur est dominé par la végétation. Cette végétation crée des écrans visuels qui morcellent le bassin visuel topographique. Ces écrans visuels naturels peuvent être changeants selon la saison, la gestion du propriétaire, les modifications du PLU, le développement de l'urbanisation, … Les infrastructures de communication telles que les routes et voies de chemin de fer, sont en général des points d'observation privilégiés mais peuvent parfois créer des écrans visuels. L'étude des points d'observation de terrain appuiera l'étude paysagère théorique par des photographies les plus représentatives. Le secteur de la ZAD sera soumis au développement de l'urbanisation de la ville de Nîmes. Cette urbanisation nouvelle induira de nouvelles visibilités qui ne sont appréhendables qu'approximativement pour le moment. Néanmoins, les visibilités du quartier de Villeverte et des Hauts de Nîmes feront l'objet d'une attention plus particulière y compris sur les parcelles non construites, afin de cerner au mieux, les enjeux paysagers actuels et, les futurs enjeux dans la mesure du possible. Aucun point de vue remarquable n'est concerné par une visibilité du présent projet. Il se situe néanmoins à proximité de la RN 106 qui est un axe fréquenté : 27 538 véhicules par jour y circulent en moyenne (source : DIRMED, données 2010). Cet axe fera, lui aussi, l'objet d'une attention particulière. Les visibilités depuis les routes RD 907, une petite portion de la RD 926 et la RD 418 seront analysées. Des vues depuis les habitations isolées : Mas de Granon, Mas de Ponge et les habitations au Sud du projet, seront prises afin d'évaluer leur sensibilité visuelle vis-à-vis du projet. Le camp des garrigues ne présente aucune sensibilité visuelle au projet (espace non urbanisé et interdit d'accès au public). La figure en page 90 illustre les visibilités du bassin d’une part et les visibilités des ouvrages hydrauliques projetés d’autre part. L'emprise du projet est complètement fondue dans le paysage du fait de son occupation des sols analogues aux terrains environnants. Les visibilités de cette zone sont donc assez difficiles à localiser par la vue rasante depuis de nombreux points. En revanche, le champ de tir situé au Nord du projet se démarque bien par son contraste dans le paysage et son relief (le champ de tir est un espace dégagé occupé par de la pelouse dans un environnement de garrigue et de forêt) et constitue un point de repère. Les autres éléments qui aideront à localiser le projet sont les pistes et buttes situées au Nord et à l'Est du projet.


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3.3.2.2 Analyse de la perception visuelle

3.3.2.2.1 Visibilité du bassin L’étude des visibilités du bassin a permis de réaliser la carte en Figure 33. Des sensibilités visuelles ont été attribuées dans 7 zones en tenant compte des écrans visuels naturels et anthropiques et selon les critères suivants présentés dans le tableau ci-contre. L’étude sur le terrain a permis par la suite de conclure sur les sensibilités actuelles du projet. Bien que la Figure 33 présente certaines habitations en sensibilité « supposée », l’étude de terrain montre qu’elles sont en général entourées de végétation plus ou moins dense, qui limite fortement la visibilité. Cette densité de végétation est appelée à disparaitre avec le développement urbain de la ville de Nîmes.

Tableau présentant les critères de définition des sensibilités visuelles vis-à-vis du projet de bassin

Zone Sensibilité visuelle Critères

Distance (m) Vue 1 moyenne 900 Plongeante

2 moyenne 600 Plongeante

3 moyenne 0 Sur l’emprise du projet et ses abords immédiats

4 supposée 2600 Rasante



7 faible 700 Plongeante

a) RN 106 La RN 106 relie Nîmes à Alès en passant en limite Ouest du projet de bassin, dans un axe Nord-Ouest/Sud-Est. Cette route est fréquentée par plus de 25 000 véhicules par jour (données 2010) ce qui augmente sa sensibilité au projet. La vue dynamique vers l'emprise du bassin à travers la végétation accompagnant la RN106 est impossible. Il n’y pas de vue directe et ouverte depuis la RN 106 vers l'emprise du bassin. .En venant de Nîmes, la végétation (la garrigue puis des haies d'arbres) bouche complètement ou partiellement la vue. En venant d'Alès, ce sont la topographie et la densité de la végétation qui obstruent la vue. De plus, la visibilité est réduite par son caractère dynamique, la route est limitée à 90 km/h. La visibilité est moins forte dans le sens Nîmes/Alès car le projet se trouve à 90° à la droite puis à l'arrière de l'observateur. Le conducteur voit l'emprise du projet seulement au niveau du carrefour avec la RD907. Dans le sens Alès/Nîmes, l'observateur peut observer un bosquet dont l’intérieur sera défriché pour y créer un bassin. L'observateur découvre le site du projet à sa gauche et plutôt devant lui. En continuant vers Alès, la route est occupée de part et d'autre de boisements. Le site archéologique des carrières romaines de Barutel ne possède aucune visibilité avec le projet des Antiquailles. De plus, ce site n'est pas fréquenté par le public (aucune infrastructure d'accueil).

b) Les habitations les plus proches Depuis le Mas de Granon et le Mas de Ponge, aucune visibilité du projet n'est recensée. La vue rasante et la végétation ne permettent pas d'avoir de vue sur l’emprise du bassin ou sur la future excavation. Mais la faible distance au projet augmente la sensibilité visuelle de cette habitation pour des éléments en hauteur (stocks, installations, talus,…), ainsi que pour le trafic et les nuisances générées (poids-lourds, envols de poussières,…).Le Mas de Granon n'est pas orienté vers le projet : la majorité des portes et fenêtres de cette habitation se font du côté opposé au projet. Les habitations situées au Sud du projet, entre la RD 418 et la RD 926, sont complètement intégrées dans une forêt de conifères opaque. Ces habitations sont situées à 160 mètres de l’emprise du projet pour la plus proche, sur une zone plane en continuité celui-ci.

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ZONE DE VISIBILITE DE L'EMPRISE DU BASSIN

Légende!( Prise de vue

Bassin des AntiquaillesLimite ICPELimite DUP / Loi EauEcrans topographiques

Sensibilitémoyennefaiblesupposée




ETUDE D’IMPACT

ATDx 86

c) Les Hauts de Nîmes

Les Hauts de Nîmes est un quartier situé à 2 600 mètres au Sud-Ouest du projet. C'est un quartier récent implanté sur la colline du "Puech Mejean" qui culmine à 188 mètres NGF. Ce quartier regroupe des habitations et un complexe sportif (tennis-études) qui, d’après la topographie, n’ont pas de vue sur l’emprise du projet. Seules quelques habitations avec un étage et des ouvertures orientées vers le projet sont susceptibles de voir véritablement le projet. La vue rasante, le léger relief entre le site du projet et le quartier "les Hauts de Nîmes", ainsi que la végétation assurent que l'emprise du projet est invisible au pied des habitations. Néanmoins, on voit que certaines de ces habitations possèdent des fenêtres en hauteur qui sont orientées dans l'axe du projet. Il n'est pas impossible qu'une visibilité faible, compte-tenu de la distance au projet, soit présente au niveau de ces habitations.

d) Les Chênes Le quartier des Chênes est situé à environ 1 400 mètres au Sud-Ouest du projet. Les habitations de ce quartier sont principalement situées de part et d'autre de la rue de la capitelle pointue. Cette rue évolue entre les altitudes 174 et 185 m NGF (au niveau du quartier de Villeverde). Plusieurs maisons situées sur des parcelles « dégagées », sont susceptibles de présenter une vue vers le projet des Antiquailles. Seule la végétation fait écran. Si elle venait à disparaitre dans les années à venir, la topographie ne permettrai qu’une vue très rasante et on devinerait la présence du bassin uniquement par l’absence de végétation (le projet ne serait pas visible).

e) Quartier Villeverte Le quartier de Villeverte ne possède aucune sensibilité visuelle vis-à-vis du bassin depuis les chemins et les routes (chemin de la cigale, chemin de la capitelle pointue, ancienne route d'Anduze, chemin de la préfecture, chemin des Caçaires, boulevard des français libres et chemin des Mégalithes). Il en est le plus souvent de même depuis les habitations, en raison de leur isolement dans une garrigue très dense. La topographie très plane de ce quartier et l’altitude similaire à celle du projet, ne permettra aucune visibilité de l’emprise du projet et de l’excavation. On peut en revanche redouter une visibilité si les écrans végétaux sont supprimés et que des installations en hauteur s’implantent.

f) RD 418, RD 926 et RD 907 La RD 418 passe à une vingtaine de mètres à l'Est au plus près du projet. C'est une route peu fréquentée et en mauvais état qui traverse le camp des Garrigues dans axe Nord / Sud. La visibilité depuis cette route est quasiment nulle grâce à une végétation dense et peu entretenue. Elle surplombe néanmoins le site et pourrait avoir une vue plongeante sur l’emprise du bassin des Antiquailles si les écrans visuels naturels venaient à disparaître. La sensibilité de cette route seraint importante par sa vue plongeante sur une courte distance, par la faible distance au projet. Cette route fait l’objet d’un enjeu de protection des paysages routiers par l’atlas paysager de la DREAL Languedoc-Roussillon (cf. Figure 31 : Carte des enjeux page 77). Cette zone concerne environ 400 m linéaires de la RD 418 entre le carrefour avec le chemin des Cercles et les premières habitations au Sud du projet. Le chemin militaire des Cercles est aussi susceptibles de présenter une vue rasante sur le projet de bassin. Cela n’est actuellement pas permis grâce à des écrans de végétation denses. Les vues depuis les différentes routes entourant le projet sont faibles soit grâce à une vue rasante, soit grâce à des écrans visuels naturels. La RD 907 se situe en fond de vallon et possède une vue très rasante du projet. La sensibilité du projet depuis cette route est faible. Le tronçon de la RD 926 qui aurait pu avoir une sensibilité, entre la RN 106 et la RD 418, n'en a aucune car cette route ainsi que les habitions situées en bordure, sont protégées par des boisements. Aucune vue n’est susceptible d’apparaitre au niveau de la RN 106 à hauteur du Bois des Espeisses. Le projet est en face du conducteur en provenance de Nîmes, il aperçoit actuellement le champ de tir du camp des Garrigues. Le projet est situé juste en dessous de celui-ci et est occulté par la végétation et la topographie.

g) Pont SNCF (point M)

La passerelle enjambant la voie ferrée Nîmes/Alès ne peut être empruntée qu’à pied. La vue vers le bassin depuis ce point est plongeante et assez proche (700 m). L’emprise du bassin est camouflée dans la végétation. Ce point est celui qui a la meilleure vue sur l’emprise du bassin (hauteur, vue dégagée, proximité, situé entre le projet et les zones urbanisées sensibles) mais d’après cette vue on ne peut que deviner l’emprise du bassin.


ETUDE D’IMPACT

ATDx 87

3.3.2.2.2 Visibilité des ouvrages hydrauliques Les OH sont des ouvrages de collecte qui peuvent être aérien ou souterrain. Nous traiterons ici, que des OH dans leur partie aérienne (les impacts en phase chantier sont traités dans le paragraphe 4.1.6.2 en page 162). Les OH dans leur partie aérienne se présentent sous forme de fossés ou en de U béton. Ce sont des éléments longilignes qui les rendent discrets dans le paysage. Ils sont déjà présents le long des routes et sont parfois très larges, notamment au Sud de Nîmes en prévision de l’évacuation de grande quantité d’eau pluviale lors d’évènements cévenols. Ces éléments qui sont devenus banals dans la ville de Nîmes peuvent ressortir du paysage dans un environnement de garrigue. Une intégration paysagère des parties aériennes des ouvrages hydrauliques est donc nécessaire. La zone d’impact visuel des parties aériennes des OH Ouest, Nord et Est, est présentée sur la Figure 34 en page suivante. La partie aérienne de l’OH Ouest présente une zone d’influence qui concerne :

La RN 106 et la RD 907,

Une partie du bassin d’Anduze,

La passerelle SNCF,

Une partie du camp des garrigues,

Une partie de la plaine du Mas de Granon,

Les habitations proches au Sud-Ouest du bassin (à l’Est de la RN 106). La partie aérienne de l’OH Nord impacte sur :

La RN 106 et les abords de cet axe sur environ 200 ml maximum. La partie aérienne de l’OH Est, est potentiellement visible depuis :

La RD 418,

La garrigue. La largeur du fossé ou du U béton varie (justification des dimensions des OH dans l’annexe 12 de l’étude d’impact : Note de dimensionnement hydraulique). Plusieurs solutions hydrauliques sont proposées pour les OH mais les objectifs fixés dans le but de sécuriser la ville de Nîmes vis-à-vis des inondations imposent une largeur en gueule minimum des parties aériennes des OH de 8 m. La largeur de l’ouvrage est proportionnelle à l’impact paysager. L’impact paysager d’un OH aérien est bien moindre que celui d’un bassin car :

L’excavation est nettement moins importante (profondeur entre 2 et 3 m sauf à l’entrée du bassin),

Certaines parties de l’OH sont enterrées, d’autres sont soulignées d’un muret en pierres sèches (cas de l’OH Ouest),

Les ouvrages hydrauliques sont des éléments courants du paysage nîmois,

Leur emprise est longiligne est donc moins imposante dans le paysage. L’emplacement des OH le long ou traversant des axes routiers plus ou moins fréquentées offrent des vues proches et plongeantes sur de courtes distances. Les vues sont donc dynamiques et localisées sur des petites zones mais fortes. Les vues lointaines des OH sont rares et faibles en raison des dimensions raisonnables des OH.

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ZONE DE VISIBILITE DE L'EMPRISE DES PARTIES AERIENNES DES OUVRAGES HYDRAULIQUES ET DU BASSIN D'ANDUZE

LégendeLimite ICPELimite DUP / Loi Eau

!( Prise de vueLignes de crête - écrans topographiquesBassin de vision des parties aériennes des OH




ETUDE D’IMPACT

ATDx 89

3.3.3 Conclusion sur les zones de visibilité Les zones de visibilité du projet global sont présentées dans la Figure 35 page 90. Les écrans de végétation obstruent quasiment la totalité des vues. Les zones sensibles résiduelles sont :

Aux abords immédiats et sur les emprises du bassin et des parties aériennes des OH,

Sur la RD418 le long du bassin et au niveau du croisement avec la partie aérienne de l’OH Est,

La RN106 au niveau des parties aériennes des OH Ouest et Nord et dans le prolongement de ce dernier sur une distance d’environ 100m,

La RD907 au niveau de la partie aérienne de l’OH Ouest et dans le prolongement de celui-ci sur environ 100m,

Deux zones sur les accès en hauteur (interdites au public) du camp militaire des garrigues au niveau de la Bigue du Galoubet,

La passerelle SNCF possède une vue directe sur la partie aérienne de l’OH Ouest. Cet ouvrage est emprunté par le GR700,

Une partie des habitations des Hauts de Nîmes dont les fenêtres en hauteur peuvent avoir une faible visibilité du bassin,

Quelques maisons de Villeverte et les Chênes qui, ponctuellement, peuvent avoir une vue lointaine sur le bassin,

Des hauteurs du Mas de Ponge, environ 5 habitations sont concernées par une vue lointaine et rasante supposée.

D'après ces conclusions, les coupes topographiques les plus pertinentes ont été réalisées afin de confirmer les éventuelles vues et sensibilités des bassins de visibilité (habitations). Ces coupes sont présentées sur la Figure 36 page 91. Commentaires sur les coupes : Trois coupes sont présentées :

- Coupe A-A’ : depuis les Hauts de Nîmes à plus de 3 km à l’Ouest du bassin, jusqu’à la RD418 en limite Est du bassin ;

- La coupe B-B’ : depuis le Col de Barutel à environ 1 400 m au Nord du bassin, jusqu’au Mas de Guiraudon ; - La coupe C-C’ : depuis les habitations au Nord du Mas de Ponge situées à environ 1500 m à l’Ouest du

bassin, jusqu’au quartier « la Bégaunie » à plus d’1 km à l’Est du bassin. Les carrés gris représentent les bâtiments d’environ 10 m de hauteur. Les traits verts représentent les écrans visuels naturels (Végétation). A noter que les échelles verticale et horizontale sont différentes afin de rendre mieux compte du relief du site étudié. Cela exagère légèrement l’amplitude des reliefs et maximise les vues vers le bassin. L’affouillement des OH n’a pas été représenté car anecdotique à l’échelle représentée. Il ressort de l’analyse des coupes présentées en page précédente qu’une vue depuis les habitations des Hauts de Nîmes est possible à 10 m de hauteur mais reste très rasante (seuls les fronts réaménagés pourront être vue même si les écrans naturels sont amenés à disparaître). La vue du bassin depuis le Col de Barutel est impossible en raison de la topographie ainsi que des écrans visuels naturels. Depuis le Mas de Guiraudon, le bassin ne sera pas perceptible en raison de l’écran naturel qui longe la RD418. Les habitations au Nord du Mas de Ponge n’étant pas accessibles, une coupe topographique nous permet d’estimer la sensibilité de ces habitations vis-à-vis du projet des Antiquailles. Ces habitations sont « noyées » dans la végétation et ne sont pas très haute. D’après la coupe, une vue sur les premiers fronts depuis ces habitations est possible. Dans la réalité, il est plus probable que les écrans naturels bouchent partiellement ou même complètement la vue. Les modélisations 3D du projet réaménagé confirmeront ou infirmeront cette hypothèse. Les habitations situées dans le quartier « la Bégaunie » ne sont pas susceptibles de présenter des vues vers le projet en raison de la végétation très présente et de la distance au projet et de la topographie trop plane.

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ZONE DE VISIBILITE DE L'EMPRISE DU PROJET

LégendeLimite ICPELimite DUP / Loi EauEcrans topographiques

Bassin visuel des parties aériennes des OH Sensibilitémoyennefaiblenulle




ETUDE D’IMPACT

ATDx 92

3.4 Milieu Humain L’emprise du projet est principalement située au lieu-dit « Ville Verte » sur la commune de Nîmes à environ 2 km au Sud des communes de Sainte-Anastasie et Dions, à environ 4 km au Sud-Est de la commune de la Calmette, et à 4 km de Caveirac situé au Sud-Ouest du projet. Les autres communes partageant des limites avec Nîmes et qui sont situées à plus de 5 km du projet, sont : La Rouvière, Poulx, Marguerittes, Rodilhan, Bouillargues, Caissargues, Saint-Gilles, Générac, Milhaud, Caveirac, et Pérignargues. Elle est localisée dans les garrigues de Nîmes en amont de la ville dans une zone peu habitée. Au Nord, le camp militaire des garrigues n’est pas habité et ailleurs l’habitat est très dispersé. Aucune habitation n’est concernée par le rayon de 3 km du projet sur les communes de Sainte-Anastasie et Dions (domaine du camp de garrigues).

3.4.1 Population et données démographiques Les données relatives à l'évolution de la population sur les 3 communes concernées par le rayon des 3 km autour du projet sont présentées dans le tableau ci-dessous (source : INSEE) :

Commune Recensement Année 1990

Recensement Année 1999

Recensement Année 2008*

Superficie (km²)

Densité Année 2008 (hab/km²)

Nîmes 128 471 133 424 140 267 161,5 869

Sainte-Anastasie 1 028 1 274 1 617 43,6 37

Dions 453 523 557 11,3 49

*Population légale 2008 entrée en vigueur le 1er

janvier 2011

Tableau 8 : Recensements de la population sur les communes concernées par le rayon d’affichage (Source :INSEE)

D’une manière générale, la population des communes susnommées augmente depuis 1990. La croissance de Nîmes, préfecture du Gard, induit la construction de logements sur son territoire, mais aussi sur les communes alentours. La ville de Nîmes se veut un pôle attractif à un niveau régional et doit pour cela, se donner les moyens d’assurer la sécurité de cette nouvelle population.

3.4.2 Activités économiques Le tourisme est la première ressource économique gardoise avec 915 millions d’euros de chiffre d’affaire, 1415,34 euros dépensés en moyenne par séjour et foyer touristique, et près de 14 000 emplois touristiques directs et induits. En ce qui concerne la ville de Nîmes, la feria de Pentecôte attire 1 million de visiteurs durant les cinq jours de festivités. L’Histoire romaine et le patrimoine romain de la ville attire de plus en plus (l’amphithéâtre, la Tour Magne, la Maison Carré, les jardins de la Fontaines, la tauromachie, …). En 2011, la ville de Nîmes pouvait accueillir les visiteurs dans 1356 chambres sur 33 hôtels, et dans 236 emplacements de camping. En 2007, l’INSEE recensait 1438 chambres et 259 emplacements. Le camping s’est donc développé au détriment de l’hôtel. L’établissement de tourisme le plus proche est le Mas de Ponge (Gîte, suites d’Hôtes, salle de réception) qui se situe à environ 1 700 mètres à l’Ouest du projet de bassin.

Voir photographie du bâti et des activités humaines (en page suivante)

Les édifices prestigieux du secteur ont été construits avec les matériaux de qualité. Les carrières romaines de Barutel et de Roquemaillère ont contribuées à l’économie locale en fournissant la matière première aux chantiers des arènes de Nîmes, du Pont du Gard, de différents centres villes… « C'est des carrières de Barutel que les romains ont extrait les grandes masses de pierre qui ont servi à la construction du bel amphithéâtre de Nimes : toutes les décorations extérieures, une partie des gradins et le revêtement du Podium de la première et de la seconde précinction, ainsi que quelques portiques intérieurs, sont construits avec ce calcaire. La pierre de Barutel résiste très-bien aux influences des agents atmosphériques et à la pression lorsqu'elle est posée sur son lit de carrière. […] On se sert aussi de la pierre de Barutel pour paver les édifices publics : on la débite à cet effet en dalles minces aux scieries de Nimes et de Montpellier. En 1856 l'église de Sainte-Marthe, à Tarascon, a été pavée avec ce calcaire qui est tout à fait semblable à celui du Teil.

Forêt communale des Lauzières

Bois des Espeisses

Golf de Nîmes Vaqueyrolles


Carrière de Roquemaillère

TERREIL (EURL)

CARRIERE ROMAINE ROQUEMALLIERE Nimes

CARRIERE LAUTIER ROQUEBLAVE

La Calmette

NIMES

CAVEIRAC

GAJAN

SAINTE-ANASTASIEDIONS POULXLA ROUVIERE

CLARENSAC

LA CALMETTE

PARIGNARGUES

Mas de Ponge

Les hauts de NîmesTennis club des hauts de Nîmes

Restaurant "Mille et une nuits" MarouaniParc Auto Nimois

0 500 1 000250Mètres1:50 000

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CARTE DES ACTIVITES HUMAINESProjet de bassin des Antiquailles

Nîmes (30)Service pluvial de la ville de Nîmes

Bassin des AntiquaillesLimite ICPELimite DUP / Loi EauRayon d'étude de 3 km autour de la limite DUP/Loi Eau

Limites de l'agglomération nîmoiseLimites communales

$ Autres#* ICPE !2 Activité touristique

CarrièresZones de loisirsCamp militaire des Garrigues


ETUDE D’IMPACT

ATDx 94

Les couches qui constituent la partie supérieure du troisième étage néocomien sont aussi exploitées sur plusieurs points du département comme pierres de taille, surtout aux environs de la ville de Nimes. Les constructeurs et les ouvriers maçons de cette ville désignent sous le nom général de pierre de Roquemaillère toutes les pierres dures néocomiennes qu'on extrait aux alentours de Nimes. » (Source : Statistique géologique, minéralogique, métallurgique et paléontologique du département du Gard, Emilien Dumas (1876) documents AGAR 2003 (http://www.geolales.net)).

L’agglomération nîmoise est un pôle économique de la région Languedoc-Roussillon avec 15 000 entreprises et 80 000 emplois. L’offre de formation de la commune de Nîmes attire 10 000 étudiants. Les établissements classés ICPE recensées par l’inspection des installations classées dans un rayon de 3 km autour du projet sont :

EURL TERREIL François. Dépôts de ferraille. Rubriques ICPE 284 et 286. Situés à 500 m au Sud du projet de bassin des Antiquailles, au croisement des routes départementales 926 et 418,

CARRIERE ROMAINE ROQUEMAILLERES NIMES. Carrière. Rubriques ICPE 1432, 1434, 2510 et 2930. Située à environ 1 100 mètres au Sud du projet de bassin le long de la RN 106.

Dans le secteur du projet, on trouve peu d’établissements exerçant une activité économique, hormis la société MAROUANI & Fils, vente de pièces neuves et d’occasion, situé en face de la société TERREIL, sur la route de Russan, à 500 m de l’emprise du futur bassin environ, et la société Parc Auto Nimois, vente de voitures, situé chemin de Villeverte à 80 m du projet environ. Le hangar « Richard Diffusion », situé le long de la RN 106, à 190 m environ du futur bassin des Antiquailles, est désaffecté depuis plusieurs années. Il est à noter l’activité militaire qui est pratiquée sur le camp des garrigues, de l’autre côté du chemin des cercles par rapport au futur bassin. Les établissements liés au tourisme les plus proches sont :

Le restaurant « les mille et une nuits », situé chemin de Villeverte, à 30 m du bassin d’Anduze environ, et à 260 m du projet (OH Ouest),

Le Mas de Ponge distant de 1 700 mètres à l’Ouest du projet. 3 chambres d’hôtes, un gite pouvant accueillir une dizaine de personnes, et une salle de réception,

Les hébergements saisonniers des Hauts de Nîmes,

Le Bois des Espeisses, espace de promenade et de loisirs.

3.4.3 Activités touristiques et de loisirs Nîmes est l’un des pôles touristiques du Gard avec un patrimoine très riche, de nombreux évènements durant la saison estivale, un large choix d’activités dans les alentours. Les monuments incontournables de Nîmes sont les Arènes, la Maison Carrée, et la Tour Magne et sont visitables toute l’année. L’attractivité de la ville est aussi due à de nombreux évènements comme les différents festivals (flamenco, biographie…), les ferias, les nuits des jardins, les salons, les évènements sportifs …. On recense sept musées à Nîmes, trois galeries d’exposition, deux théâtres, cinq piscines, et beaucoup d’autres équipements. Les garrigues de Nîmes dans le secteur du projet, sont également fréquentées par les promeneurs et les randonneurs :

le GR 6 longe les Gorges du Gardon à environ 6 km au Nord du projet, Le Bois des Espeisses (bois communal de 90 ha) situé à environ 1,5 km au Sud du projet, offre quatre

parcours de découverte, Le Clos Gaillard (bois communal de 300 ha) à environ 4,6km au Nord-Ouest du projet, est fréquenté par

les chasseurs, Le canton des Lauzières (bois communal de 450 ha qui s’étire le long de la voie de chemin de fer des

Hauts de Nîmes jusqu’à la commune de Gajean.) situé à environ 2,6 km à l’Ouest du projet, est apprécié des chasseurs,

Le GR 700 ou voie Régordane qui passe par le Mas de Ponge puis le quartier Villeverte à 1,4 km à l’Ouest de l’emprise du bassin. Ce chemin relie le Puy en Velay à la commune de Saint-Gilles dans le Gard.

Voir carte des itinéraires de randonnée et des équipements de loisirs (en page suivante)

Le Gard est aussi visité pour son terroir : les vignobles (Pays d’Oc, Costières de Nîmes), l’oléiculture (huile d’olives, olives, tapenades, …), la gastronomie, et les spécialités culinaires régionales.

http://www.geolales.net)/

Mas de Ponge

Les hauts de NîmesTennis club

des hauts de Nîmes

NIMES

GAJAN

CAVEIRACCLARENSAC

DIONSSAINTE-ANASTASIE

PARIGNARGUES

LA ROUVIERELA CALMETTE POULX

GR 700

GR 63

Forêt communale des Lauzières

Bois communal du Clos Gaillard

Bois des Espeisses

Golf de Nîmes Vaqueyrolles

0 500 1 000250Mètres1:50 000

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CARTE DES INTINERAIRES DE RANDONNEES ET DES EQUIPEMENTS DE LOISIRSProjet de bassin des Antiquailles


Limite DUP / Loi EauLimite ICPE Rayon d'étude de 3 km autour de la limite DUP/Loi Eau

Limites communalesLimites de l'agglomération nîmoiseChemins de grandes randonnées (GR)

Zone de loisirs!2 Equipements d'hébergement touristique!O Equipements sportifs


ETUDE D’IMPACT

ATDx 96

Les activités de chasse sur le territoire de Nîmes sont restreintes à la garrigue et hors du camp militaire. La chasse est autorisée dans le secteur du Clos Gaillard et du canton des Lauzières. Les chasseurs fréquentent également les domaines privés comme le Mas de Granon. Les périodes de chasse sont règlementées par arrêté préfectoral. Deux associations de chasseurs sont déclarées en préfecture sur la commune de Nîmes : la « Fédération des chasseurs du Gard » et la « Société communale des chasseurs nîmois ». Une association de pêche « Union des pêcheurs Nîmois », est inscrite sur la commune de Nîmes. L’aérodrome de Nîmes-Courbessac est situé à environ 7 km au Sud-Est du projet. Cet aérodrome offre des formations de pilotage et des baptêmes de l’air. Des baptêmes en ULM et des sorties en parapentes sont aussi proposés. Le flux touristique du secteur du projet, est concentré dans le centre-ville de Nîmes et au niveau des Gorges du Gardon. La zone de garrigue dans le secteur d’étude du projet, est concernée par des lieux de promenades (Clos Gaillard et le Bois des Espeisses) et de loisirs (la chasse notamment). L’emprise du projet impact très peu sur ces lieux puisque seul l’ouvrage hydraulique Est se situe sur une zone de chasse. Le projet des Antiquailles est localisé néanmoins, entre deux zones touristiques : le centre-ville de Nîmes et les Gorges du Gardon. La RN 106 est une des routes possibles pour rejoindre ces deux zones touristiques. Cette route nationale relie également Nîmes à la commune d’Alès et à la région des Cévennes. L’équipement de sport et de loisirs « Tennis Club des Hauts de Nîmes », avec plus de 200 adhérents et 29 terrains extérieurs est situé à environ 2,8 km au Sud-Ouest du projet de bassin.

3.4.4 Agriculture et sylviculture Les chiffres les plus récents de l’INSEE concernant l’agriculture sur la communauté d’agglomération Nîmes Métropole, datent de 2000. On comptait 1252 exploitations avec une SAU (Surface Agricole Utilisée) de 21 ha en moyenne dont 658 exploitations professionnelles avec une SAU moyenne de 35 hectares. Ces exploitations agricoles ont nettement diminuées car en 1988, 2087 exploitations avec une SAU de 16 hectares en moyenne étaient présentes sur l’agglomération de Nîmes dont 954 étaient professionnelles (SAU moyenne de 31 ha). Globalement le nombre d’exploitation a diminué de moitié en 12 ans, mais les SAU moyenne par exploitation ont augmenté de 5 hectares. Les données concernant l’agriculture et l’élevage sont fournies par Agreste, recensement agricole de 2000, pour les 3 communes du rayon d’affichage :

Surface agricole (ha)

Nombre d’exploitations

Nombre total

d’actifs en UTA3

Terres labourables

(ha)

Superficie toujours en herbe (ha)

Nombre total de vaches

Nîmes 2950 139 433 1325 279 c

Sainte-Anastasie 884 39 50 319 15 0

Dions 231 17 16 93 c 0

C : donnée confidentielle, en application des règles du secret statistique.

Le secteur n’est pas concerné par la sylviculture. La commune de Nîmes recense 181 postes dans les secteurs de l’agriculture, sylviculture et de la pêche pour l’année 2008. La ville comptait 217 entreprises dans ces mêmes secteurs en 2008. Les cultures sont typique de la méditerranée : viticulture, maraichage, oléiculture,… La commune de Nîmes est incluse dans plusieurs aires d’appellation d’origine contrôlée (AOC) et d’indication géographique protégée (IGP) :

AOC « Costières de Nîmes» blanc, rosé, rouge (vin),

AOC « Languedoc » blanc, rosé, rouge (vin),

AOC « Languedoc primeur ou nouveau » rosé, rouge (vin),

AOC « Olive de Nîmes »,

AOC « Huile d’olive de Nîmes »,

AOC « Taureau de Camargue »,

AOC « Pélardon »,

3 Equivalent temps plein


ETUDE D’IMPACT

ATDx 97

IGP « Volailles du Languedoc »,

IGP « Miel de Provence »,

IGP « Gard » blanc, rosé, rouge (vin),

IGP « Gard primeur ou nouveau » blanc, rosé, rouge (vin)

IGP « Pays d'Oc » blanc, rosé, rouge (vin),

IGP « Pays d'Oc primeur ou nouveau », blanc, rosé, rouge (vin).

IGP « Pays d’Oc gris» (vin),

IGP « Pays d’Oc gris de gris » (vin),

IGP « Pays d’Oc mousseux de qualité » blanc, rosé, rouge (vin),

IGP « Pays d’Oc mousseux de qualité » gris, gris de gris (vin),

IGP « Pays d'Oc sur lie » blanc, rosé, rouge (vin),

IGP « Pays d'Oc surmûris » blanc, rosé, rouge (vin),

IGP « Pays d'Oc surmûris » gris (vin),

IGP « Pays d'Oc surmûris » gris de gris (vin). Les AOC viticoles citées ne sont pas concernées par le projet (AOC Costières localisée dans le Sud de la commune uniquement ; AOC Languedoc localisée à 3 km environ au Sud-ouest du projet). Sur l’emprise du projet se trouve une oliveraie en friche. Les zones cultivées autour du projet sont, principalement, des champs de céréales, à l’Ouest et au Nord du Mas de Granon, et quelques oliveraies au Nord-est du Mas de Guiraudon, et au Nord-Ouest du Mas de Granon. Les vignes les plus proches du projet sont situées au lieu-dit « Fonbespierre », le long de la RD 907, à plus de 3 km à l’Ouest de l’emprise du projet, et à 3,6 km de l’emprise du bassin.

3.4.5 Patrimoine culturel, historique et archéologique

3.4.5.1 Patrimoine archéologique Suite à la demande de renseignement auprès des services archéologiques de la DRAC Languedoc-Roussillon, le service de l’état nous indique dans sa réponse du 28 août 2012 que le projet fait partie d’une ZPPA

4. On en

recense une dizaine dans le rayon de 3 km autour de l’emprise du projet. La ZPPA concernée par le projet recense un site gallo-romain dont la localisation est incertaine, et 3 sites modernes localisés. Le projet recoupe la ZPPA sur environ 2,3 ha au niveau des ouvrages hydrauliques à l’Ouest du bassin. La sensibilité du projet vis-à-vis des vestiges archéologiques est possiblement forte voire très forte comme tous les projets réalisés sur la commune de Nîmes.

Voir le courrier réponse du Service régional de l’archéologie de la DRAC en annexe 5. D’après l’article L524-3 du Code du Patrimoine, le projet, en tant qu’affouillement rendu nécessaire pour la réalisation de travaux pour la prévention d’un risque naturel, n’est pas soumis à la Redevance d’Archéologie Préventive (RAP).

3.4.5.2 Monuments historiques La commune de Nîmes est extrêmement riche en monuments historiques, depuis l’Antiquité jusqu’au 20

ème siècle.

Une grande majorité de ces monuments protégés sont situés dans le centre historique de Nîmes, à plus de 3 km du projet. Seuls deux monuments historiques sont présents dans un rayon de 3 km autour du projet :

Les carrières de Barutel, à Nîmes, à 2,1 km au Nord-ouest du projet (monument historique inscrit),

L’usine de chaux et ciments hydrauliques, chemin de Pareloup, à 2,4 km au Sud-Est de l’emprise du projet (versé à l’inventaire des Monuments Historiques).

Le site du projet n’est pas compris dans la zone de protection de 500 m de ces Monuments Historiques. On peut noter également la présence, bien qu’au-delà du rayon de 3 km, de la Tour Magne, à environ 3,2 km au Sud-est du projet.

4 Zone de Présomption de Prescriptions Archéologiques


ETUDE D’IMPACT

ATDx 98

On précisera par ailleurs qu’il n’existe aucune ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager) dans un rayon de 3 km autour du projet. La Direction Régionale des affaires culturelles Languedoc-Roussillon nous indique que la carrière romaine de Barutel est un site archéologique datant du premier siècle et qui est protégé au titre des monuments historiques. Ce site ne sera en aucun cas impacté par le projet.

« Ce sont des carrières de Barutel que les romains ont extrait les grandes masses de pierre qui ont servi à la construction du bel amphithéâtre de Nîmes : toutes les décorations extérieures, une partie des gradins et le revêtement du Podium de la première et de la seconde précinction, ainsi que quelques portiques intérieurs, sont construits avec ce calcaire. La pierre de Barutel résiste très-bien aux influences des agents atmosphériques et à la pression lorsqu'elle est posée sur son lit de carrière ; malheureusement les Romains n'ont pas toujours pris cette précaution : aussi voyons-nous les pieds-droits et une assez grande quantité de pierres de parements des portiques extérieurs entièrement décomposés et effeuillés soit par l'effet du temps, soit par celui du poids des constructions supérieures. Tous les murs du temple de Diane, les corridors, le stylobate, les piédestaux des colonnes, la façade, les voûtes, les escaliers, les rampes et la couverture sont également en pierre de Barutel.» (Source : Association Géologique d’Alès et de sa Région)

Voir carte des monuments historiques (en page suivante)

De nombreux édifices et bâtiments sont par ailleurs inscrits ou classés au titre des monuments historiques sur la commune de Nîmes (centre-ville). Ce projet n’aura aucun impact sur ceux-ci, mis-à-part, d’améliorer leur protection vis-à-vis des inondations.

3.4.5.3 Autre patrimoine Certaines capitelles sont situées à proximité ou sur l'emprise du projet. Ces édifices font l'objet d'une protection particulière dans le PLU (Art.13.1). Ce texte impose la conservation, la restauration et la mise en valeur des capitelles (voir volet urbanisme). Leur destruction n'est explicitement interdite qu'au niveau du lieu-dit "le saut du lièvre" en zone AU. Le déplacement de capitelles exceptionnelles présentes sur l'emprise du projet peut être envisagé. Dans le cas où les capitelles recensées par le PLU sont sur l'emprise du projet, la modification du PLU nécessaire à la réalisation du projet, comprendra une autorisation exceptionnelle à la destruction de capitelles. Selon l'inventaire des capitelles à protéger du PLU, dix capitelles seraient sur l’emprise du projet. En réalité les reconnaissances de terrain ne recensent que trois capitelles en bon état les autres points étant des murs en pierres sèches ou des clapas. Le PLU sera amené à être modifié puisque des capitelles sont recensées sur l’emprise du projet (voir étude paysagère). Cette modification profitera aussi aux différents projets d’infrastructures du secteur (contournement Nord et Ouest entre autres). Une dérogation de destruction de ce petit patrimoine bâti peut aussi être envisageable.

Voir courriers de la DRAC en annexe 5

3.4.6 Riverains, habitats et bien matériels Les riverains les plus proches se trouvent au Sud, le long de la RN106 et au Sud de la voie ferrée. Il s’agit de villas individuelles groupées en petits « lotissements » ou plus ou moins isolées. L’habitation la plus proche se situe au sud à environ 160m du projet de bassin. C’est une habitation secondaire non raccordée au réseau d’eau potable. Le long de la RN106, les habitations sont implantées à proximité de locaux professionnels : Richard Diffusion (locaux à l’abandon), Parc auto Nîmois (vente de voitures d’occasion), et Terreil Eurl (casse auto classée ICPE dans la zone urbaine nommée « Route de Russan »). Ce type d’habitation regroupe une quinzaine de foyers à proximité du projet. A l’Ouest, le Mas de Granon est scindé en plusieurs appartements isolés dans un environnement agricole. De même, le Mas de Guiraudon occupé par un unique foyer, à l’Est, est isolé dans la garrigue. Au Sud les zones urbaines de Villeverte, Nîmes Nord et Route de Russan marquent le début de la ville de Nîmes.

NIMES

CAVEIRAC

GAJAN

DIONSSAINTE-ANASTASIE

CLARENSAC

LA ROUVIERE

PARIGNARGUES

LA CALMETTE POULXSAINTE-ANASTASIE


Usine de chaux et ciment hydraulique

0 500 1 000250Mètres1:50 000

²

CARTE DE LOCALISATION DES MONUMENTS HISTORIQUESProjet de bassin des Antiquailles


Limite DUP / Loi EauLimite ICPERayon d'étude de 3 km autour de la limite DUP/Loi Eau

Limites communalesLimites de l'agglomération nîmoise

cW Monument historique


ETUDE D’IMPACT

ATDx 100

Les riverains du projet dans un rayon de 500 m sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Zone Type Commune Nom du lieu-dit

Distance riverain /

emprise limite ICPE du projet

Distance riverain / emprise

limite DUP et Loi eau

1 Habitation secondaire Nîmes Villeverte 150 150

2 ≈ 3 habitations RN 106 200 190

3 1 habitation +

1 hangar (Richard Diffusion)

Ville Verte 200 100

4 Mas de Guiraudon

(1 foyer) 500 80

5 Mas de Granon

(5 foyers) Le Mas de Granon 730 190

6 1 habitation + Centre

vente occasion auto

RN 106 et Chemin de

Villeverte 280 50

7 Zone urbaine (≈

10 habitations/ha) Villeverte 350 190

8

Zone urbaine (≈ 15 habitations +

1 entreprise de

recyclage de ferrailles)

Route de Russan 210 50

9 Zone urbaine (≈

15 habitations/ha) Nîmes Nord 870 480

Tableau 9 : Eloignement des habitations et zone urbaines dans un rayon de 500m autour du projet L’habitat le plus proche, occupé par un tiers, est constitué par l’habitation secondaire au Sud du projet de bassin qui en est distante de 160 m. L’habitation la plus proche du projet est située à 50 m de l’ouvrage hydraulique Est.

Voir la carte de localisation des riverains ci-après Plusieurs associations de riverains sont présentes dans le secteur du projet sous forme de comités de quartier. Le plus proche d’entre eux est le comité de quartier Villeverte dont la présidente se nomme Claudine SCHWEYER. Le but de cette association est de défendre les intérêts des habitants du quartier.

Coordonnées du comité de quartier Villeverte : Adresse : 1477, chemin de la capitelle pointue 30900 Nîmes Mél : [email protected] ; [email protected] Tel : 04 66 23 45 05 http://villeverte.over-blog.com/

D’autres associations et comités de quartier peuvent être invités à donner leur avis sur le présent projet :

Comité de quartier de Camplanier ;

Comité de quartier de la Cigale ;

Comité de quartier Garrigue Nord ;

Union des comités de quartier Nîmes métropole ;

Fédération départementale des chasseurs ;

Société communales des chasseurs nîmois.

Le camp militaire des garrigues est le riverain le plus proche du projet. En effet, le bassin-carrière se situe en limite Sud du camp militaire. Le chemin des cercles qui accède à l’emprise du projet est une piste militaire qui donne également accès au champ de tir. Sa superficie est d’environ 4782 hectares et permet l’entrainement tactique des différents stages d’application de l’école de l’infanterie de Montpellier. Des entrainements de tirs et de manœuvres y sont effectués fréquemment (une à plusieurs fois par semaine) par le Régiment de Génie. La convention de 1963 établi un bail emphytéotique accordé au Ministère de la Défense par la Ville de Nîmes pour une durée de 99 ans. Dans les faits, on peut considérer que le Camp des garrigues appartient au Ministère de la Défense en raison d’une absence de consolidation juridique des contrats et conventions (documents contractuels anciens, incomplets voire erronés).

mailto:[email protected]

mailto:[email protected]

65

4

3

21

MarouaniTerreil Eurl

Parc auto Nîmois

Richard DiffusionNIMES

7-Villeverte8-Route de Russan

9-Nîmes Nord

0 100 20050Mètres1:7 000

²

CARTE DE LOCALISATION DES RIVERAINS ET DES ZONES URBAINES PROCHESProjet de bassin des Antiquailles


Limite DUP / Loi EauLimite ICPEHabitations proches

_̂ Activité Industrielle ou commerciale Zones urbaines définies par le PPRICamp militaire des Garrigues


ETUDE D’IMPACT

ATDx 102

Les établissements recevant du public dans un rayon de 3 km autour du projet sont recensés par le conseil général du Gard (source : http://infogeo.cg-gard.fr/) :

Un collège / lycée sport étude sur les Hauts de Nîmes à 2,8 km à l’Ouest du bassin ;

Deux écoles primaires dans les quartiers de l’Eau Bouillie à 2200 m au Sud du bassin et Planette à 2400 m au Sud du bassin.

La voie ferrée reliant Alès à Nîmes passe à 350 m au Sud du site du projet, le long de la RD907 puis de la RN106. Il n’y a pas de voisinage sensible (école, hôpital, maison de retraite…) ou d’établissement recevant du public à proximité immédiate du site.

3.4.7 Servitudes et réseaux

3.4.7.1 Servitudes

SERVITUDES D’URBANISME 1 SERVITUDES RELATIVES A LA CONSERVATION DU PATRIMOINE Commune Site

1.1 PATRIMOINE NATUREL

Forêt

A1 : Forêt soumise X

A7 : Forêt de protection

EBC : Espace boisé classé

A8

Littoral EL1, Elq, P.M.

Eaux A4 : Entretien des cours d’eau X

AS1 : Protection eau potable

Réserves naturelles et parcs AC2, AC3, E310 , P.M.

1.2 PATRIMOINE CULTUREL

Monuments historiques AC1, classés X

AC1, inscrits X

Monuments naturels et sites AC2, classés X

AC2, inscrits X

Patrimoine architectural et urbain AC4

1.3 PATRIMOINE SPORTIF JS1

2) SERVITUDES RELATIVES A LA DEFENSE NATIONALE Sécurité de navigation Ar2

Magasin munitions Ar3 X

Fortification Ar5

Abords champ de tir Ar6 X

3) SERVITUDES RELATIVES A LA SALUBRITE ET L’HYGIENE PUBLIQUE

3.1 SALUBRITE PUBLIQUE

Int1 : Cimetières X

AS2 : Conchyliculture

3.2 SANTE PUBLIQUE

EL2 : Surface submersible

PM1 : Servitude PER


ETUDE D’IMPACT

ATDx 103

SERVITUDES D’URBANISME 4) SERVITUDES RELATIVES A L’UTILISATION DE CERTAINES RESSOURCES ET EQUIPEMENTS 4.1 ENERGIE

Electricité I4 X

Gaz I3 X

I7 : Stockage souterrain

Energie hydraulique I2

Hydrocarbures I1/I1 bis : Pipeline

I8 : Périmètre de stockage

Chaleur I9

4.2 MINES ET CARRIERES Application code minier I6

4.3 CANALISATIONS

Produits chimiques IS

Eau et assainissement, canalisation AEP A5

Canalisation irrigation A2 X

Curage canaux A3 X

Eau de drainage A6

4.4 COMMUNICATION

Cours d’eau EL3

Navigation intérieure EL8 / AV1

Voies ferrées T1, T3 X

Réseau routier EL5, EL6, EL7, EL11 X

Circulation aérienne

T5 : Dégagement X

T4 : Balisage

T7 : Autres

Remontées mécaniques P.M. T2, EL4

4.5 TELECOMMUNICATIONS

Radio-électriques PT2 : Obstacles physiques X X PT1 : Obstacles électromagnétiques

X

Réseau Télécom PT3 X

Servitudes d’élagage PT4 X X Tableau 10 : Servitudes présentes dans le PLU de Nîmes (Source : 8

ème modification du PLU)

A ces servitudes s’ajoutent, dans le secteur du projet, les emplacements réservés suivants :

Pour l’Etat : Emprise n° 7 E : aménagement de la RN 106 en route express à 2x2 voies et création de

deux échangeurs. L’emprise concerne 1 035 630 m2 du carrefour avec la RD 907, jusqu’à la limite de la

commune de La Calmette,

Pour le Département : Emprise n° 1D : élargissement de la RD907. L’emprise concerne 40 400 m2 de la

RN 106 jusqu’en limite de commune,

Pour la Ville de Nîmes : Emprise n°28C correspondant au bassin d’Anduze (54 700 m2).

Pour le Conseil Général : zone d’étude L111-10 pour la déviation ouest et la rocade nord. La limite DUP / Loi eau du projet empiète légèrement sur l’emplacement réservé pour les élargissements de la RD 907 et de la RN 106. Les ouvrages hydrauliques ouest et nord, par contre, ne seront pas créés dans ces emplacements réservés. L’emplacement réservé du bassin Antiquailles (n°31C) est situé plus au nord du projet actuel. L’emplacement réservé sera donc à déplacer, dans le cadre de la modification du PLU, prévue en tant que pièce constitutive de la DUP.


ETUDE D’IMPACT

ATDx 104

La zone d’étude pour la rocade nord et la déviation ouest est située sur l’emprise du projet. Une concertation à eu lieu entre Ville de Nîmes et le Conseil Général du Gard concernant le positionnement du bassin et du projet de rocade nord. Les faisceaux d’étude prévus pour la Rocade nord a ainsi légèrement été dévié vers le Nord afin de permettre le positionnement du bassin juste au sud.

Voir Courrier du Conseil Général dans le cadre de la concertation publique (en annexe 5) Concernant le projet de contournement ouest, le faisceau d’étude de raccordement à la rocade nord, fourni par la DIR, a été remonté, par rapport à celui inscrit dans le PLU au niveau du chemin des cercles (le raccordement était auparavant prévu au niveau de la RD 907) et n’est donc pas impacté par le projet de bassin des Antiquailles.

Voir page suivante le plan de localisation des emplacements réservés Voir 2ème page suivante le plan de localisation des servitudes

Ces 3 emplacements réservés seront donc à déplacer, dans le cadre de la modification du PLU, prévue en tant que pièce constitutive de la DUP (cf. chapitre 9.1 en pages 318 et suivantes). Enfin, à ces servitudes et emplacements réservés s’ajoutent les dispositions générales du PLU concernant l’environnement (article 13), concernant les capitelles notamment (voir la localisation des capitelles sur le secteur du projet en page 76). Ces dispositions seront également à changer dans le cadre de la mise en compatibilité du PLU conséquente à la DUP, puisque les capitelles situées sur l’emprise du projet ne pourront être conservées sur place. Les capitelles seront déconstruites, les pierres soigneusement stockées afin d’en permettre la restitution, soit à l’indentique dans un lieu permettant leur mise en valeur, conformément aux exigences des services instructeurs et des architectes urbanistes de la ZAC Porte Nord, soit sous une autre forme (réutilisation à vocation écologique).

3.4.7.2 Réseaux Il n’y a aucun réseau présent sur l’emprise ICPE du projet. Les réseaux présents sur l’emprise DUP / Loi Eau sont :

Le réseau Orange avec une artère souterraine qui traverse la RD 907 et l’emplacement du futur ouvrage hydraulique ouest (à l’ouest de la RN 106), et une artère aérienne qui bord le bassin d’Anduze, au nord et à l’est,

Le réseau ERDF avec une ligne HTA aérienne actuellement située au niveau du futur aménagement routier et de l’ouvrage hydraulique ouest, qui sera à déplacer, et une ligne BT aérienne torsadée localisée au droit du carrefour RN 106 / RD 907, et à l’est du bassin d’Anduze.

Voir 3ème page suivante le plan de localisation des réseaux

3.5 Accès au site et infrastructures de communication

3.5.1 Infrastructures routières du secteur L’accès le plus direct à l’emprise du bassin des Antiquailles se fait actuellement par la RN 106. En effet, aucun chemin ou accès n’est actuellement créé pour accéder à l’emprise du projet de bassin. Les infrastructures de communication présentes dans la zone d’étude, sont :

La RN 106 qui se situe à l’Ouest du projet de bassin-carrière dans un axe Nord-Sud. Cette route est en travaux pour devenir « voie express » d’Alès à Nîmes. Actuellement, le tronçon Alès-La Calmette est terminé. Le tronçon La Calmette-Nîmes (jusqu’au carrefour avec le RD 907) sera bientôt soumis à des travaux d’élargissement, il est actuellement en deux voies, parfois trois (tronçon de doublement dans les montées),

La RD 907 dite Ancienne route d’Anduze qui se raccorde à la RN 106 à la hauteur du projet. Cette route est orientée dans axe Nord-Ouest/Sud-Est,

La RD 926 qui permet la liaison entre la RN 106 et les quartiers de l’Eau bouillie et du creux de l’Assemblée, au sud de l’emprise du projet,

La voie de chemin de fer qui relie Nîmes à Alès qui longe la RD 907 puis la RN106.

NIMES

0 350 700175Mètres1:15 000

²

CARTE DE LOCALISATION DES EMPLACEMENTS RESERVESProjet de bassin des Antiquailles


Limite ICPE Limite DUP / Loi Eau

Réservation SNCFEmplacement réservé EtatEmplacement réservé Ville de NîmesZone Non Aedificandi (ZNA)

!( Capitelles servitudes PLUFuseaux d'étude rocade nord et rocade ouest (Dernière version du Projet)Zone d'étude inscrite au PLU

Documents

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