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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
HYGIENE ET SECURITE AU TRAVAIL : LA REGLEMENTATION
▪ Les obligations de l’employeur :
- Veiller à la santé et sécurité au travail de ses salariés en mettant en place
des actions de prévention (exemple : des formations)
- Evaluer les risques professionnels des postes de travail de ses salariés
- Respecter certaines règles d’aménagement et d’utilisation des locaux de
travail
Attention : en cas de non-respect, l’employeur engage sa responsabilité civile
et/ou pénale
COMPTE-RENDU
ATELIER HYGIENE ET
SECURITE
Date : 12/12/2017
Heure : 8h30 – 10h30
Lieu : Crédit Coopératif – ZI Saint Liguaire
Etaient présents :
- Anthony JOLLIVET (HUBECO)
- Jessica HEID (HUBECO)
- Johann BERTRET (APAVE)
- Sophie PANNIER (BANG)
- Rachel LEMARIE (MIPE 79)
- Sylvie MORNET (A LA MIE NIORTAISE)
- Lucile RICHARD (OXALIS)
- Françoise HOLFELTZ (POLYMONT IT SERVICES)
- Pascale CHAUMANDE (CONSULT EN VRAC)
- Sophie BONNET (SIST 79)
- Fanny CANTIN (SIST 79)
- Isabelle GUILHAUME (SIST 79)
- Michel XARDEL (SIST 79)
- Tatiana SCHOUMACHER (CMA 79)
Auteur : Jessica HEID
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
QUI EST CONCERNE ?
EMPLOYEURS :
- Employeurs privés
- Etablissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux
- Epic (Etablissements publics industriels et commerciaux), les Epa
(Etablissements publics à caractère administratif)
SALARIES :
- Intérimaires
- Stagiaires
- CDD
- CDI
PRINCIPES GÉNÉRAUX
▪ L’employeur doit analyser tous les risques auxquels les salariés peuvent
être exposés au travail, y compris les risques psychosociaux (stress,
harcèlement moral ou sexuel, violences au travail).
Le salarié doit bénéficier de la part de son employeur :
▪ D'actions de prévention des risques professionnels (par exemple, risques
de chutes, psychosociaux, agression et violence externe, etc.) et de la
pénibilité au travail (par exemple, le travail de nuit, bruit, températures
extrêmes, etc.) ;
▪ D'actions d'information et de formation (par exemple, des réunions ou
des formations relatives à la manutention) ;
▪ La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés (par
exemple, modifier les horaires de travail de nuit afin de diminuer
l'accidentologie d'un poste de travail ou encore faire bénéficier les
salariés d'équipements de protection individuelle (casque, gants,
chaussures antidérapantes etc.).
LES MESURES A PRENDRE
▪ Réalisation du Document Unique d'Evaluation des Risques
Professionnels (DUERP)
-> Ce document est obligatoire dans toute entreprise depuis 2001.
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
Le DUERP comporte :
▪ Un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de
l’entreprise ;
▪ Le classement de ces risques ;
▪ Les propositions d'actions à mettre en place.
▪ Le DUERP doit être actualisé une fois par an minimum. Il peut être
consulté notamment par les salariés, les représentants du personnel,
l'inspecteur du travail.
L’employeur doit aussi consigner en annexe du DUERP :
▪ Les données relatives aux facteurs de pénibilité (par exemple, travail de
nuit, bruit, etc.) ;
▪ La proportion de salariés exposés aux facteurs de pénibilité au-delà des
seuils prévus.
Le DUERP permet de penser sa démarche de prévention avec une vision
amélioration continue :
▪ Préparer sa démarche de prévention
▪ Analyser les activités (unités de travail homogènes)
▪ Identifier, Classer et Evaluer les risques par unité de travail
▪ Pondérer ces risques en fonction de la fréquence d’apparition et de la
gravité potentielle
▪ Définir un plan d’actions pour pallier au manque de protection si c’est
le cas
▪ Mettre en œuvre le plan d’actions
▪ Mettre à jour annuellement le DUERP pour vérifier l’état d’avancement
et de progrès en faveur de la Santé et Sécurité au travail !
Comment faire la différence entre le risque, le danger et l’exposition :
La confusion persiste entre les termes danger, exposition, risque et dommage.
Des travaux de l’INRS explicitent ces définitions :
▪ Le danger est la propriété intrinsèque d’un produit, d’un équipement,
d’une situation susceptible de causer un dommage à l’intégrité
mentale ou physique du salarié.
▪ Le risque est « une notion abstraite, inobservable directement, une
catégorie de statut intermédiaire entre celle des dangers et celle des
dommages ». C’est un évènement à venir, donc incertain. Cette
incertitude est fondamentalement irréductible mais elle est plus ou
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
moins grande selon la qualité des informations disponibles. La définition
suivante semble faire l’unanimité : le risque est l’éventualité d’une
rencontre entre l’homme et un danger auquel il est exposé. Deux
composantes caractérisent le risque :
- La probabilité de la survenance d’un dommage liée à la
fréquence d’exposition et/ou la durée d’exposition au danger et
la probabilité d’apparition du phénomène dangereux,
- La gravité du dommage.
▪ Le dommage est un évènement non souhaité.
Exemples de risques :
- Risque Activité physique
- Risques biologiques
- Addictions
- Bruit
- Cancers professionnels
- CMR – Agents Chimiques
- Champs électromagnétiques
- Risques Chimiques
- Chutes de hauteur
- Chutes de plain-pied
- Risques de déplacement (routier)
- Risques électriques
- Risques liés aux environnements spécifiques de travail (chaleur, froid,
espaces confinés, travail isolé)
- Risque d’incendie et d’explosion
- Risques mécaniques
- Nanomatériaux / nanoparticules
- Risques liés à l’organisation du travail (travail de nuit, travail isolé,
management)
- Perturbateurs endocriniens
- Risques psychosociaux (agression, violence, épuisement, burnout,
harcèlement, stress, etc.)
- Rayonnements ionisants
- Rayonnements optiques
- Vibrations
Vous trouverez des exemples de Documents Uniques facilement pour réaliser
celui qui correspond à votre entreprise.
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
MISE EN PLACE D'ACTIONS :
▪ Suite à cette évaluation consignée dans le DUERP :
- Mettre en œuvre des actions de prévention (par exemple, des
formations), ainsi que des méthodes de travail et de production
garantissant un meilleur niveau de protection de santé et sécurité des
salariés (par exemple, diminuer la répétition du travail).
Ces actions sont intégrées dans l'ensemble des activités de votre
établissement et à tous les niveaux d'encadrement.
-> Si plusieurs entreprises sont présentes sur le lieu de travail des salariés, les
employeurs coopèrent à la mise en œuvre d'actions de prévention.
➢ Aménagement des lieux de travail :
Les locaux de travail doivent être aménagés de façon à garantir la santé et
sécurité des salariés :
▪ Etre tenus dans un état constant de propreté, présenter les conditions
d'hygiène et de salubrité nécessaires et être dégagés de tout
encombrement.
Les installations et dispositifs techniques et de sécurité doivent être entretenus
et vérifiés périodiquement. L’employeur doit également respecter des normes
particulières concernant notamment :
▪ Aération et assainissement des locaux ;
▪ Eclairage (lumière naturelle suffisante dans les locaux de travail autant
que possible) ;
▪ Chauffage ;
▪ Protection contre le bruit ;
▪ Aménagement des postes informatiques (de manière à limiter le stress,
la fatigue visuelle, les troubles musculosquelettiques et les
rayonnements émis par les écrans) ;
▪ Protection contre le tabac ;
▪ Installations sanitaires ;
▪ Restauration du personnel ;
▪ Signalisation des zones de danger ;
▪ Matériel de premiers secours ;
▪ Prévention et lutte contre l'incendie et les risques liés aux installations
électriques.
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
LE NON RESPECT DES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR
➢ Droit et devoir du salarié :
▪ En la qualité de salarié, et conformément aux instructions données par
l’employeur, il incombe au salarié de prendre soin, en fonction des
formations reçues, de sa santé et sécurité. Malgré les instructions
données par l’employeur (par exemple, sur des moyens de protection
(casques, gants, etc.), il est possible au salarié d'engager la
responsabilité de l’employeur.
▪ Si le salarié a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail
présente un danger grave et imminent pour sa vie ou santé, il dispose
alors d'un droit d'alerte et de retrait. Ce droit s'exerce sous certaines
conditions.
➢ Contrôle et responsabilités de l'employeur :
Les règles de sécurité dans l'entreprise peuvent être contrôlées par
l'inspection du travail qui peut :
▪ Dresser des procès-verbaux et mettre en demeure l'employeur en cas
d'infraction ;
▪ Saisir le juge des référés en cas de risque sérieux d'atteinte à l'intégrité
physique d'un travailleur ;
▪ Prescrire toutes les mesures utiles et notamment, en cas de danger
grave et imminent, l'arrêt temporaire des travaux sur certains chantiers.
▪ En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, l’employeur
engage sa responsabilité civile. Il peut être également sanctionné
pénalement (amendes et/ou peines d’emprisonnement).
▪ Chaque infraction est passible d'une amende pénale de 3 750 € au
plus.
COMITE D’HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL
(CHSCT)
Constitué dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés, le
CHSCT a pour mission de :
- Contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés ainsi
qu’à l’amélioration des conditions de travail.
- Composé notamment d’une délégation du personnel, le CHSCT
dispose d’un certain nombre de moyens pour mener à bien sa mission
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
(information, recours à un expert…) et les représentants du personnel,
d’un crédit d’heures et d’une protection contre le licenciement. Ces
moyens sont renforcés dans les entreprises à haut risque industriel. En
l’absence de CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui exercent
les attributions normalement dévolues au comité.
Le comité contribue à la protection de la santé et de la sécurité des salariés
et à l’amélioration de leurs conditions de travail, notamment par :
- L’analyse des conditions de travail et des risques professionnels
auxquels peuvent être exposés les salariés et, en particulier, les femmes
enceintes ;
- La vérification, par des inspections et des enquêtes, du respect des
prescriptions législatives et réglementaires et de la mise en œuvre des
mesures de prévention préconisées ;
- Le développement de la prévention par des actions de sensibilisation
et d’information. Il peut, par exemple, proposer des actions de
prévention en matière de harcèlement sexuel ou moral ;
- L’analyse des circonstances et des causes des accidents du travail ou
des maladies professionnelles ou à caractère professionnel, par le biais
d’enquêtes.
Le CHSCT est notamment consulté avant toute décision d’aménagement
important modifiant les conditions d’hygiène et de sécurité ou les conditions
de travail et, en particulier :
- Avant toute transformation importante des postes de travail découlant
de la modification de l’outillage, d’un changement de produit ou de
l’organisation du travail ;
- Avant toute modification des cadences et des normes de productivité
liées ou non à la rémunération du travail ;
- Sur le plan d’adaptation lors de la mise en œuvre de mutations
technologiques importantes et rapides ;
- Sur les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien
au travail des accidentés du travail.
TEXTES DE REFERENCE :
▪ Code du travail : articles L4121-1 et L4121-5
Obligation de sécurité de l'employeur
▪ Code du travail : articles L4131-1 à L4131-4
Droits d'alerte et de retrait du salarié
▪ Code du travail : articles R4121-1 à R4121-4
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
Document unique d'évaluation des risques professionnels
SOURCES
▪ https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2210
▪ http://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/chsct-et-autres-
interlocuteurs/comite-d-hygiene-de-securite-et-des-conditions-de-
travail/qu-est-ce-qu-un-chsct/article/le-comite-d-hygiene-de-securite-
et-des-conditions-de-travail-chsct
▪ http://www.officiel-prevention.com/sante-hygiene-medecine-du-
travail-sst/service-de-sante-au-travail-
reglementations/detail_dossier_CHSCT.php?rub=37&ssrub=151&dossid=
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POUR ALLER PLUS LOIN :
▪ http://www.hst.fr/
▪ http://www.inrs.fr/
LES MUTUALISATIONS POSSIBLES
▪ Les achats d’EPI, de matériels de 1er secours (trousses), de
défibrillateurs, etc.
▪ Mutualisation des formations (coût mutualisé, lieu mutualisé, planning
des formations mutualisé)
▪ Mutualisation des outils de prévention des risques si nous les construisons
ensemble (DUERP, etc.)
CEZAM CREDES NOUVELLE AQUITAINE
Interlocuteur de proximité pour les représentants du personnel (Association
Loi 1901)
▪ Objectifs :
- Accompagner
- Informer
- Sensibiliser
- Former les représentants du personnel sur leur mandat
-> Agréés pour la formation CE et CHSCT
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
INTERVENTION DU SIST79
Votre contact :
Michel XARDEL
Directeur du Service Interentreprises
de Santé au Travail des Deux-Sèvres
Tél. 05 49 76 60 02
http://www.sist79.org/
LES MISSIONS ET L’ACCOMPAGNEMENT DES SERVICES DE SANTE AU
TRAVAIL
Article L. 4121-1 du Code du travail.
L’employeur est tenu d’une obligation de prévention à l’égard de la sécurité
et de la protection de la santé des travailleurs
Art. L. 4622-2. du Code du travail
Les services de santé au travail ont pour mission exclusive d’éviter toute
altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail
Quelques données chiffrées :
➢ 7 800 entreprises adhérentes (82% avec moins de 10 salariés)
➢ 90 000 salariés suivis
➢ En 2016 :
➢ 32 000 examens médicaux
➢ 9 200 entretiens infirmiers
➢ 800 actions en milieu de travail
➢ Fiches entreprises
➢ Etudes de postes
➢ Participation aux CHSCT
➢ Etudes métrologie
➢ …
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
4 missions au service d’une stratégie globale de prévention :
A cette fin, les SSTI :
➢ Conduisent les actions de santé au travail, dans le but de préserver la
santé physique et mentale des travailleurs tout au long de leur parcours
professionnel ;
➢ Conseillent les employeurs, les travailleurs et leurs représentants sur les
dispositions et mesures nécessaires afin d’éviter ou de diminuer les
risques professionnels, d’améliorer les conditions de travail, de prévenir
la consommation d’alcool et de drogue sur le lieu de travail, de
prévenir ou de réduire la pénibilité au travail et la désinsertion
professionnelle et de contribuer au maintien dans l’emploi des
travailleurs ;
➢ Assurent la surveillance de l’état de santé des travailleurs en fonction
des risques concernant leur sécurité et leur santé au travail, de la
pénibilité au travail et de leur âge ;
➢ Participent au suivi et contribuent à la traçabilité des expositions
professionnelles et à la veille sanitaire.
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
LA REFORME DE LA MEDECINE DU TRAVAIL : ARTICLE 101 DE LA LOI
TRAVAIL DU 8 AOUT 2016
Le 1er janvier 2017, les modalités de surveillance de l’état de santé des
salariés évoluent pour s’adapter à la fois au monde du travail et à la situation
de chaque salarié
Une nouvelle procédure de contestation devant le Conseil des Prud'hommes
La procédure de contestation des avis des médecins du travail se déroulera
dorénavant devant le Conseil des Prud'hommes.
LE MEDECIN DU TRAVAIL DEMEURE AU CENTRE DU DISPOSITIF AVEC
UN ROLE RENFORCE
Le médecin anime et coordonne une équipe pluridisciplinaire, qui comprend
:
- des collaborateurs médecins
- des internes en médecine du travail
- des Intervenants en Prévention des Risques
Professionnels (IPRP)
- des infirmiers
- des Assistantes en Santé et Sécurité au Travail (ASST)
L’équipe pluridisciplinaire du SIST79 :
➢ 20 médecins du travail
➢ 6 collaborateurs médecins
➢ 15 infirmiers
➢ 38 secrétaires médicales
➢ 14 assistantes en santé sécurité au travail
➢ 2 ergonomes
➢ 1 psychologue du travail
➢ 2 techniciens métrologues
➢ 2 chimistes – toxicologues
➢ 4 chargées de mission maintien dans l’emploi
LE SUIVI DE L’ETAT DE SANTE DES TRAVAILLEURS
Visite d’information et de prévention :
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
Tout travailleur bénéficie d’une visite d’information et de prévention par l’un
des professionnels de santé (médecin, infirmier, interne) dans un délai qui
n’excède pas 3 mois à compter de la prise effective du poste de travail.
LA VIP :
• Interroger le salarié sur son état de santé
• L’informer sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de
travail
• Le sensibiliser sur les moyens de protection à mettre en œuvre
• Identifier si son état de santé ou les risques auxquels il est exposé
nécessite une orientation vers le médecin du travail
• L’informer sur les modalités de suivi de son état de santé par le service
et sur la possibilité dont il dispose, à tout moment, de bénéficier d’une
visite à sa demande avec le médecin du travail
• Le professionnel de santé délivre une attestation de suivi au travailleur
et à l’employeur à l’issue de toute VIP
• Le travailleur bénéficie d’un renouvellement de la VIP initiale, selon une
périodicité qui ne peut excéder cinq ans
Le Suivi Individuel Renforcé (SIR) :
Tout travailleur affecté à un poste présentant des risques particuliers pour sa
santé ou sa sécurité ou pour celles des collègues ou tiers…bénéficie d’un suivi
individuel renforcé de son état de santé
Les postes à risque :
Les postes exposant les travailleurs :
1.- A l’amiante
2.- Au plomb
3.- Aux agents cancérogènes, mutagène ou toxiques…
4.- Aux agents biologiques des groupes 3 et 4
5.- Aux rayonnements ionisants
6.- Au risque hyperbare
7.- Au risque de chute en hauteur lors des opérations de montage et de
démontage d’échafaudages
8.- Risques particuliers : charges lourdes, CACES, Habilitation élect.
L’employeur peut compléter cette liste.
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Les acteurs du SIST :
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CONCLUSION
SYNTHESE DES ECHANGES
Il y a un manque de connaissance à l’égard des services du SIST79 tel que
l’accompagnement dans la démarche de prévention et dans la mise en
œuvre des outils d’amélioration continue.
Les entreprises peuvent voir la réglementation en matière de Santé et
Sécurité au travail telle une contrainte, or un Document Unique réalisé au
contact de tous les salariés d’une entreprise, devient un outil performant
d’amélioration continue. Impliquer les salariés dans cette démarche de
prévention des risques permet de les valoriser et de les écouter afin
d’organiser au mieux leurs conditions de travail.
Le SIST79 désire organiser des ateliers sur des sujets spécifiques, l’Eco Réseau
des Entreprises de la ZI de Saint Liguaire peut être un partenaire relai auprès
de ses adhérents.
Les risques psychosociaux sont notamment souvent négligés et pourtant à ce
jour une cause de plus en plus importante des arrêts maladies.
Voici le lien vers le site spécifique du RSI pour trouver tous les éléments de la
démarche de prévention :
https://www.rsi.fr/prevention-pro.html
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COMPTE-RENDU – ATELIER HYGIENE ET SECURITE – 12/12/2017
AGENDA
Prochain évènement : PETIT DEJEUNER EN FAVEUR DU TELETHON
• Organisé par Françoise HOLFELTZ, représentante de l’entreprise
POLYMONT It Services
Lieu : POLYMONT It Services
Date : 19/12/2017
Heure de début : 8h30
Heure de fin : 11h
2 € de participation par personne reversés au Téléthon
Pour chaque 2 € versés = 2 € reversés par POLYMONT It Services au Téléthon
-> Seront présentes les équipes d’AFM
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Eco Réseau piloté par :
En partenariat technique avec :
Avec le soutien de :