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SECRETARIAT D'ETAT A L'HYDRAULIQUE
DŒECTICN DES ETUDES DE MILIEU
ET DE LA RECHERCHE HYDRAULIQUE
Sous - Direction des Ressources en Eau
Service Hydrologie
FORl\ŒATION PERMANENTE
DES TECHNICIENS HYDROLOGUES
LE LIMNIGRAPHE PNEUMATIQUE
A }'J'SBlT D'AIR
1 ère Partie :
Principe généralEtudes de détails
Pannes et anomalies
G. JACCONM. TOURNEHydrologues de l 'ORSTOM
Note technique 59/SHYL
Date Mars 1975
INTRODUCTION
Dans le stage de formation qui s'est déroulé en Novembre
et Décembre 1974 à la DEMRH, la limnigraphie a pris une place impor
tante, sous la forme de l'exploitation des bandes des Telimnip NEYRPIC,
Une logique nouvelre de dépouillement s'est dégagée à l'issue de ce stage
l'objet de cette note est de la présenter, en l'illustrant d'exemples
concrets. La deuxième partie sera consacrée à cette tâche.
Mais avant de dépouiller des bandes de limnigraphes, il
faut d'abord les OBTENffi, ensuite les INTERPRETER.
L'analyse des données Lirnnîgr-aphfques qui parviennent
au Service Central, montre que la plupart des Chefs de Secteurs et de
leurs adjoints ONT UNE TRES BONNE PRATIQUE DU TELIMNIP
NE YRPIC. En général, quelques mois de tête à tête avec cet appareil
d'aspect compliqué, amènent une virtuosité remarquable dans sa mani
pulation: remise à zéro, purge, calage, avance ou retard. La dextéri
té d'un Chef de Secteur est pour le visiteur, tout à fait impressionnante.
L'interprétation et le dépouillement du diagramme sont
très loin d'atteindre la même qualité.
Nous avons constaté en Décembre 1974 que très souvent,
les principes de fonctionnement de l'appareil n'étaient pas bien compris:
il en résulte soit une INCAPACITE, soit une FAÇON ERRONEE
D'INTERPRETER L'ENREGISTREMENT.
- 2 -
'Cette 1 ère partie reprend donc un certain nombre de pomta
parfois évidents, qu'il est nécessaire de connal'tre et d'avoir bien compris.
Une note technique sur le dépouillement des LIMNIGRAMMES
NEYRPIC TELIlVINIP avait été publiée en Mai 1970 sous le NO 279/HC.
Les principes généraux décrits dans cette note ancienne ne sont pas
MODIFIES par les orientations nouvelles données dans celle-ci. L'expé
rience de cinq années nous a conduit à apporter les simplifications et les
améliorations indispensables.
Cette note n'est pas un cours. La question des limnigraphes
est traitée dans le manuel de TECHNOLOGIE du COURS de FORMATION
Notre propos ici est essentiellement pratique et orienté vers une amélio
ration effective de la connaissance du Telimnip NEYRPIC dont plus de
200 exemplaires fonctionnent actuellement en Algérie, en vue d'obtenir
d'eux un rendement OPTIMAL.
- 3 -
1. PRINCIPE DU TELIMNIP NEYRPIC
n s'agit d'un limnigraphe pneumatique (c'est à dire qu'il
fonctionne avec de l'air comprimé) et à débit d'air (c'est à dire que l'air
comprimé est constamment renouvelé).
1.1 Une expérience simple illustre bien cette double définition. Elle
est représentée sur le graphique 1 a ci-après.
Schéma 1 :
Un tube en verre a son extrémité libre immergée dans
l'eau contenue au fond d'un récipient. Un manomètre sensi
ble lVI mesure la pression. Dans cette position, le manomè
tre indique 0 (ou la pression atmosphérique suivant le
type de manomètre utilisé).
Schéma 2 :
On verse progressivement de l'eau dans le récipient. On
constate alors :
que l'eau monte beaucoup plus vite à l'extérieur qu'à
l'intérieur du tube.
que la pression augmente dans le tube
l'air se comprime. Inversement, si l'on siphonne
l'eau, la pression diminuera.
ON A DONC CREE UN APPAREIL PNEUMATIQUE
(compression d'air) et LIMNIMETRIQUE puisqu'il existe une rela
tion entre les variations de hauteur d'eau et de pression.
Schéma
- 4 -
~ ..., .Si on fait pénétrer trè s lentement par le robinet R de
l'air comprimé (à une pression P suffisante), l'eau est
chassée du tube et des bulles d'air s'échappent à la base.
Les variations de hauteurs d'eau continuent d'entrafner des
variations de pression : notre appareil est un limnimètre
pneumatique à débit d'air.
Si on l'étalonne et si on Iernunit d'un système d'enregistre
ment graphique, il deviendra un limnigraphe pneumatique
à débit d'air.
Remarque très importante
Si l'on verse rapidement une forte quantité d'eau dans le
récipient, on pourra observer :
1 . que l'eau monte dans le tube jusqu'à une certaine hauteur
puis baisse lentement.
2. que les bulles d'air cessent de s'échapper jusqu'à ce que
1i eau soit à nouveau chassée du tube.
3. que la pression au manomètre n'atteindra sa valeur défini
tive (correspondant à ce nouveau niveau d'eau) qu'au mo
ment de la réapparition des btùles d'air.
Nous reviendrons sur cette question plus loin avec la
"Vitesse de poursuite".
EXPLICATIONS COMPLEMENTAffiES A L'ATTENTION DES
TECHNICIENS INTERESSES.
Schéma 1 :
La pression mesurée par M est la pression atmosphéri
que PA.
_wn.,...._....., ..--------~ _ ..".~...'"_~...__~JI,........~_~..,.;r'_...w~.................~•••QIl~.........·~..~,.._._...iIil_._. _
Air comprim~
( p >p'
)op,~---,1 ~ .
'"lù -
.' __ . 1
.' '.' i . '.
· f.L~~
1b Pf!jt!C[Pt:.'
Air conlprim!a
n
1 il)[
r- ~: Hw ~t,J = hu; IiqUi~
/J.J = poids spédfiqu~
----..--1- 0- __• __ •• • •••,}.
1'1
- .__._. "r--- _.--,... -.. ·-l-·! --
SERVICEDEfv1RHKHOUAS w~
HYOR,(.,L0 ou: ------ NT. /V"S9 SHYL 7S ,I!î".u-_..J) GRAPHIQUE 1ar- œ -71; Vir...---- ...~_ ....,,~"~~~~"~ ._Ir..:......;;..._..... ·I
- 5 -
Schéma 2 :
L1eau monte et exerce sur l'air .une pression
p = PA + hw
11
VI
=
=
charge hydro statique (voir schéma)
poids spécüique = 1 kgfdm3 pour l'eau pure à 4g •
donc quand h augmente, p augmente.
L'air suit - approximativement - dans sa compression la
loi PV = Constante (pour une masse d'air déterminée).
donc si p croit, le volume diminue : l'eau monte dans le
tube.
Schéma 3 :
Liinjection progressive d'air compense la dirninution de
volume (par une augmentation de la masse d'air dans le tube)
h croit, donc p croit aussi.
1.2 Le Telim.nip NEYRPIC
Pour mettre en pratique notre expérience ci-dessus, la
Société NEYRPIC a utilisé un manomètre à mercure. pour mesurer
les pressions et un limnigraphe à flotteur pour en enregistrer les
variations.
Le graphique 1 . 6 montre ces modüications. Le principe
du TELU!IT'TIP NEYRPIC est parfaitement illustré par ce schéma
très simple.
Le mercure a été choisi en raison de son poids spécifique
très élevé: 13.6 fois celui de l'eau pure. Une dénivelée d'eau H
est donc représentée par une hauteur de mercure 13,6 fois plus pe
tite.
- 0 -
EN RESUME
UN LIlVINIGRAPHE PNEUMATIQUE A DEBIT D'Am ENREGISTRE LES
VARIATIONS DE PRESSION D'UN GAZ (AIR ou AZOTE), PLUS OU
MOINS COl\œRIME PAR LES VARIATIONS DU NIVEAU DE L'EAU.
LE DEBIT D'Am EST ASSURE PAR UNE INJECTION PERMANENTE
(BOUTEILLES) .
CHEZ NEYRPIC, L'ENREGISTREIVœNT DES VARIATIONS DE PRES
SION, EST FAIT PAR UNE COLONNE DE MERCURE ET UN PETIT
LIl'v!NIGRAPHE A FLOTTEUR.
CHEZ OTT, ON UTILISE UNE CAPSULE MANOMETRIQUE ET UNE
BALANCE DE PRESSION (1)
(1) Un appareil de ce type est actuellement à l'essai à la Station de
LAKHDARIA.
- 7 -
2. DESCRIPTIONS DETAILLEES
L'objet de ce paragraphe est d'étudier un certain nombre
de points qui sont, à notre avis. insuffisamment décrits dans les notices
du fabricant et dans le cours de technologie.
Nous supposons néanmoins que le lecteur connait bien la
description générale et l'utilisation des deux modèles actuellement en
service dans le Réseau.
Nous appellerons
Ancien modèle (Ref. 3226). l'appareil à coffret métallique.
Nouveau modèle (Ref. 3227). l'appareil à coffret plastique.
Le graphique 2 ci-après montre la différence fondamenta
le entre ces deux modèles.
Nous ne parlerons pas dans cette partie des tables d'enre
gistrement. Nous ne distinguerons donc pas les anciens modèles à table
mécanique et à table électrique et il ne sera pas question d'écriture et de
diagrammes.
Afin de bien préciser le sens des termes techniques nous
avons donné en ANNEXE (au verso de la couverture). une reproduction
des schémas du fabricant avec la liste des pièces.
2.1 Introduction de l'air comprimé dans le circuit
Les questions généralement posées sont les suivantes
NANIPULATi(,;N POLIR LA MISE A ZERO
,
l! vers p,..lsp. d« pN.'$!ÛOn
."2
- 8 -
1) Pourquoi utilise-t-on une pression de 3 bars (à peu près
3 kgf crnz) ?
2) Quelle est la pression dans le "circuit'''? Autrement dit comment
passe-t-on de cette pression de 3 kg/cm 2 à la pression de tra
vail ?
3) A quoi sert le visua1isateur ?
REPONSES
1) La pression de 3 bars correspond à une hauteur d1eau
d1environ 30 mètres (un peu moins si l'eau est très chargée).
L'amplitude maximale du Telimnip étant de 18 mètres et compte
tenu d1inévitables chutes de pression, la valeur de 3 bars s'explique
facilement. MAIS ELLE N'EST ABSOLUMENT PAS INDISPENSA
BLE POUR LE BON FONCTIONNEMENT DE LIAPPAREIL : IL
SUFFIT QUiELLE SOIT SUPERIEURE A LA PRESSION MAXIMALE
POSSIBLE DE L'EAU A LA STATION CONSIDEREE POUR PERMET
TRE D'ENREGISTRER LES PLUS HAUTES EAUX.
Par ailleurs, le fabricant a sans doute pensé aux purges
il faut que la pression de purge soit suffisante pour être efficace.
~~PE~ : La poignée du détendeur de la bouteille doit être
entièrement desserrée pour changer une bouteille. Les nombreux
mano-détendeurs hors aer-vice, qui encombrent l'atelier de répara
tion, montrent que cette consigne est loin d'être toujours respectée.
2) La pression dans le "circuit" est facile à calculer à partir
de la hauteur d'eau au-dessus de la prise de pression (orifice de
sortie des bulles d'air). Par exemple si l'eau est peu chargée et si
le niveau d'eau est à 1,50 m au-dessus de la prise de pression,
- 9 -
la pression dans le circuit d'air est de 0,1 50 kg/cm 2.
(1 kgfCE'l 2 pour h = 10 mètres - calcul faclle à faire sachant que
le poids spécüique de l'eau est de 1 kg/dm 3).
Comment passe-t-on de 3 kg/cm 2 à 0,150 kg/cm 2 ?
Par l'intermédiaire du robinet (R) de réglage du débit d'air, situé
au-dessus du visualisateur. Ce robinet amène une chute de pression
énorme équivalente par exemple à celle d'un robinet d'évier qui fuit
" goutte à goutte".
3) Les bulles d'air sont comptées dans le visualisateur. C'est
lui qui permet de régler le débit d'air qui dounern . à la fois un
parfait fonctionnement et une faible consommation d'air.
La pression de l'air dans le visualisateur est celle que l'on
a dans tout le circuit principal, depuis la prise de pression jusqu'à
la cuve du manomètre à mercure.
2.2 Le manomètre à mercure
C'est une partie de l'appareil un peu mystérieuse et in
quiétante. ~~ui, en effet, n'a pas fait une erreur de manipulation et
vu le flotteur sortir de son tube comme un "boulet de canon" ?
Le fabricant ne donne pas dans sa notice un schéma de la
coupe verticale du manomètre à mercure. Nous en avons fait sur
le grap.hique N' J ci-après, une interprétation vraisemblable.
Le fonctionnement de ce manomètre est très facile à
comprendre: l'augmentation de la pression dans le circuit d'air,
reA'oule progressivement le mercure et par suite le flotteur.
c--J,~;,·rj)Tf i,~E t'Ff::'·,;9C·(J.r~f:.·- ..,....... _ •...• .~ .. _ ."_4-' .. ~~ ...._ ....._.~ _"", ~ __ o ....-_
1
1
11
1
1
1
i1
! 1
Lorsque le niveau du mercure affleure la partie supérieure de l'ori
fice C. l'air peut s'échapper à travers la colonne de mercure .
On se trouve alors en position maximale: TOUTE AUGIVŒNTATION
OE PRESSION DUE A LA MONTEE DES EAUX OU A L'ENVASEMENT
DE LA PRISE DE PRESSION NE CHANGERA PLUS RIEN (elle aug
mentera seulement le débit d'air à travers le mercure).
Le poids de mercure à mettre dans la cuve du manomètre
est donc fixé par l'amplitude maximale choisie pour l'appareil. na été calculé une fois pour toutes par le fabricant et est donné sur
toutes les notices.
CONTROLE DE LA QUANTITE DE MERCURE
n suffit de faire monter progressivement la pression dans
le circuit en éliminant son exutoire habituel : la prise de pression.
n faut pour cela :
1) enlever la plume en verre (pour éviter de la casser).
2) retirer l'embout "prise de pression" (ref. 20 du schéma général).
3) Ancien modèle
Obstruer avec le pouce l'orifice marqué "Prise de pr-easron",
d'où l 'on vient de retirer l'embout.
Nouveau modèle
Ne rien faire d'autre (une soupape ferme automatiquement la
sortie d'air).
4) On peut augmenter le débit d'air (nombre de bulles) pour accélé
rer l'opération mais il ne faut surtout pas ouvrir complètement
le robinet: l'essai doit être fait dans les conditions de travail
normales (pression de 0.6 kg pour 0.6 m par exemple) et non
avec une pression trop élevée.
- 11 -
Le support de la plume se déplace rapidement vers l'extré
mité droite du diagramme, oü elle oscille autour de sa position
maximale.
ATTENTION: Sous prétexte de préserver les plumes, de nombreux
limnigraphes contiennent des quantités de mercure insuffisantes.
n en résulte que leur amplitude d'enregistrement REEL est réduite
de plusieurs mètres quelquefois.
POURQUOI ARRIVE -T-IL QUE LE FLOTTEUR SOIT VIOLEMMENT
EXPULSE ?
Cet accident ne peut provenir que d'une mauvaise manipu
lation : une forte pression (3 kg/cm 2 en général) est brutalement
établie dans le circuit, le plus souvent parce que la prise de pression
est bouchée et que la purge a été inefficace. Nous verrons plus loin
que le résultat est catastrophique, surtout avec les anciens modèles
(voir paragraphe 2. 4) .
IL FAUT EVITER ABSOLUMENT UNE MONTEE RAPIDE DU
MERCURE (qui se traduit par un déplacement très rapide de la
plume de gauche à droite) : en raison de sa grande densité, le mer
cure mis en mouvement rapide se comporte comme un corps solide
(énergie cinéttque très élevée),
2.3 La Vitesse de poursuite: Utilité de la Chambre de Prise de Pression
Le fabricant vend avec son appareil une boite rectangulaire
(ancien modèle) ou semi-circulaire (nouveau modèle), munie d'un
tamis ou d'une plaque perforée à sa base et percée latéralement d'un
petit orüice, appelé TROU DE BULLAGE.
- 12 -
NE YRPIC précise que ce trou doit être placé perpendiculairement
au courant. Cette boite est la Chambre de prise de Pression.
Le trou de bullage sera le ZERO du limnigraphe.
Quelle est l'utilité de la chambre de prise de pression ?
Là encore, le fabricant est assez discret à 'ce sujet. Son
rÔle essentiel est de constituer une réserve d'air qui sert d'amor
tisseur aux variations brutales de pression . Ces variations bru
tales sont dues :
- en général à des montées très rapides du plan d'eau (augmenta
tion rapide de pression),
- quelquefois à des dépressions liées à une accelération des vitesses
d'écoulement au niveau du trou de bullage (dépression provisoire).
LA CHAMBRE DE PRISE DE PRESSION AMELIORE CONSIDERABLE
MENT LA VITESSE DE POURSUITE POUR UN DEBIT D'AIR DONNE,
OU REDUIT BEAUCOUP LA CONSOMMATION D'Am POUR UNE
VITESSE :CE POURSUITE DONNEE.
On appelle VITESSE DE POURSUITE, la vitesse maximale
de montée du plan d'eau, que le limnigraphe peut enregistrer en res
tant dans les limites de précision de l'appareil (! 1 cm pour des+amplitudes de 2, 5 à 6 m, - 2 cm pour des amplitudes de 7, 5 et
12,5 m) ,
Cette vitesse est fonction du débit d'air (ou "débit des
bulles", en langage usuel). COMME NOUS L'AVONS EXPLIQUE
DANS LE PREMIER PARAGRAPHE (page 4 - graphique 1. a) et
du volume total du circuit : visualisateur, cuve du manomètre à
mercure, tuyauteries, chambre de prise de pression.
- 13 -
Le fabricant a calculé une fois pour toute les débits d'air
pour un modèle donné (amplitude - longueur des tuyaux) et une
vitesse de poursuite donnée (ou vitesse de montée du plan d'eau).
Nous donnons le tableau des valeurs et le graphique 4 que
nou:~vons extrait à la page suivante. Ces chiffres concernent l'an
cien modèle. NE YRPIC ne donne pas de tableau similaire pour le
nouveau modèle, mais les valeurs du débit d'air doivent être un peu
plus faibles (visualisateur, manomètre et chambre sont de dimen
sions plus réduites).
COMMENT LA CHAMBRE DE PRISE DE PRESSION PER1VŒT -ELLE
DE REDumE LE DEBIT D'AIR?
L'expérience illustrée par le graphique 5 ci-après permet
d'en comprendre la manière. n s'agit de l'expérience présentée au
début (graphique 1.a) avec une variante : le tube a été équipé d'une
chambre de prise de pression.
- en 5 a le dispositif est préparé. Nous supposerons que le débit
d'air comprimé est très faible, et que le tube vertical est très
long (plus de 10 mètres).
- en 5 b le niveau d'eau dans le vase est presque instantanément
porté à la cote H . Que se passe-t-il ?
Chaque dispositü a une certaine masse d'air occupant des volumes
V et V' peu différents. En effet le volume de la chambre est fai
ble par rapport au volume total si le tuyau est long (le calcul peut
être fait facilement sachant que le diamètre intérieur du tuyau est
de3 mm. et que le volume des circuits dans le limnigraphe est
d'au moins 500 cm 3). Soumis à une pression H, ces deux volu
mes diminuent par compression d'une valeur dV à pau près
égale.
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reL/MNI? D !/\MPLlrUDE 6 m__..'__.4-..,-. ....~Jo-.~.L._*........_..~; ~ • __
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m~r·f.< J di'r.·iJ'~·5 În!érittursC:..J limnigraphe.
. ,Air comprlfnt!
Sb-
1 a"
- 14 -
Mais ce volume dV va être occupé par l'eau sur des hauteurs
très différentes dans les 2 cas (ces hauteurs sont inversement
proportionnelles aux sections, à savoir moins de 0,2 cm 2 pour
le tube et 40 cm 2 pour la prise de pression .) : leur rapport
est de l'ordre de 1 à 200.
n en résulte, toujours à l'instant t = 0 que la pression
dans le tube sans prise, est égale à hw, très inférieure à la
pression Hw qui devrait être enregistrée, alors que dans le
tube avec chambre, la pression est h'vv très voisine de la pree
sion Hw.
- en 5 c le débit d'air en augmentant la masse volumique a re
foulé l'eau et dans les deux cas le pression dans le tube est Hw.
REMARQUES:
1) Le temps mis pour "rattraper" cette pression H\"V
dans les deux cas est à peu près la même. (Même volume dV à
compenser) .
2) Mais le résultat sur le diagramme (graphique 6) est
très différent : au temps t = 0 le limnigraphe indiquera :
- une cote très inférieure à la cote H réelle dans le tube seul
. (plusieurs dizaines de centimètres).
- une cote à peine inférieure à la cote H dans le tube avec chambre
de prise de pression.
3) Le temps T que met le limnigraphe pour rattraper la
cote (autrement dit pour compenser dV) est directement propor
tionnel au débit d'air.
ON VOIT DONC PARFAITEMENT APPARAITRE LE ROLE DE LA
CHAMBRE DE PRISE DE PRESSION : ELLE PERMET DE SUIVRE
'1
\;
!,l
totolement-c:
cote
>·""_,_<~",,,,,_,,.,,,,,_,,,,,,,-,,,~,_"""'~C,,,,,~~~_,,,,,,,,,,,,,>,-_~,,,,>"~_"~b'~"S'''''''---''''''~-''~--'''''''-'·'''''''''''''''''.''''''''''.-''''''''1
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!\
- 15 -
LES CRUES AVEC LA PRECISION DESIREE TOUT EN IVUùNTENANT
UN DEBIT D'AIR FAIBLE (compatible avec un temps de fonctionne
ment raisonnable d'une bouteille).
NOTA : De très nombreuses stations ont été équipées de limnigra
phes sans chambre de prise. de pression, pour des raisons de com
modité d'installation. C'était une erreur pour les oueds à variation
de niveau rapide (bassins versants inférieurs à 500 km 2 surtout).
Le retard dans la poursuite est facile à. observer durant les crues.
Dans ce cas, il faut:
1) faire augmenter le débit d'air par l'observateur,
2) installer dès que possible une chambre de prise de pression.
IL FAU'r AUSSI RESPECTER LA POSITION DE LA CHAMBRE DE
PRISE PA.R RAPPORT AU COURANT pour éviter les dépressions
passagères, qui s'inscrivent sur le diagramme par des baisses anor
males de niveau, en général au début des crues.
2.4 La mise au Zéro et la Purge
Ce sont deux opérations différentes bien que très souvent
confondues.
La Mise au Zéro consiste à mettre le limnigraphe en posi
tion de repos c'est à dire à introduire la pression atmosphérique dans
le circuit: le manomètre à mercure s'équilibre, la plume se stabi
lise vers la gauche (en "bas") du diagramme sur le "ZERO" de
l'appareil.
- 16 -
C'est ce qui se passe naturellement lorsque le trou de
builage est hors d'eau (étiage).
Cette opération est destinée
- à contrôler le calage du zéro de 11 appareil
- à connaîtr-e la cote échelle du trou de bullage si l'appareil est
bien calé.
Elle doit être pratiquée à chaque visite d'un technicien du Secteur .
Mais il ne faut jamais laisser longtemps un limnigraphe en
position "ZERO" durant une crue (envasement immédiat de la
chambr-e, colmatage du tube d'amenée d'air). n est déconseillé de
faire une Mise à Zéro durant les crues ; la remise en pression du
circuit (temps de rattrapage) après cette opération peut durer plu
sieurs heures (suivant le débit d'air).
La Purge consiste à envoyer vers la prise de pression,
de l'air à une pression de 3 kg/cm 2. Ceci afin de déboucher une
prise colmatée.
Cette opération n'est à faire que dans le cas où l'on consta
te une anomalie dans le fonctionnement de l'appareil. En effet elle
consomme beaucoup d'air et est parfaitement INUTILE si l'appa
reil marche bien.
En pratique, nous rappelons les manipulations à faire
ANCIEN l\/IODELE
- Mise à zéro : débrancher l'embout N° 20. L'absence de soupape
met le circuit d'air intérieur à la pression atmosphérique
(voir graphique 2).
- 17 -
- Purge: brancher l'embout W 20 sur la prise marquée IlPURGE Il
après l'avoir retiré de sa position normale. Ouvrir le robinet
N°2 1!:. Durant la purge, l'appareil est en position de repos (ZERO).
ATTENTION : Si la prise de pression est bouchée, une pression de
3 kg/cm 2 s'établit dans le circuit extérieur et est directement ap
pliquée au manomètre à mercure lorsque l'embout N° 20 est remis
dans sa position initiale . La détente qui en résulte chasse 2 fois
sur 3 , le mercure hors de son logement.
IL FAUT DONC OBLIGATOIRE:t.ffiNT ENFONCER LA SOUPAPE DE
L'EMBOUT N° 20 AVEC UNE LAMB LE TOURNEVIS, AVANT DE
LE REPLACER SUR LA POSITION "ARRIVEE D'AIR".
NOUVEAU MODELE
- Mise à Zéro : débrancher l'embout W 20.
Enfoncer la pièce prévue pour cela, et dont le rôle est de repous
ser la soupape.
- Purge: Retirer l'embout W 20 et le brancher sur "PURGE"
IL N'Y A PAS DE ROBINET A OUVRIR.
Durant cette opération, le débit d'air se poursuivant par le visua
lisateur, la pression augmente et la plume se déplace vers la
droite. Elle se stabilisera en position maximale si l'on maintient
cette situation suffisamment longtemps.
Si, comme précédemment, la prise de pression étant bou
chée, une pression de 3 kg/cm 2 est appliquée au circuit sans pré
caution, ON RISQUE BEAUCOUP MOINS DE VOIR LE MERCURE
SORTm DE LA COLONNE : en effet cette forte pression sera appli
quée au manomètre en position maximale (ou presque) : l'effet de
choc sera donc beaucoup moins violent. IL FAUT TOUTEFOIS
EVITER, LA AUSSI, CE GENRE DE fv1ANIPULATION DANGEREUSE
ET PURGER LE CIRCUIT AVANT REMISE EN PLACE DE L'EMBOUT.
- 18 ..
3. PRINCIPJ:..LES PANNES
Nous ne parlerons pas ici de tous les problèm.es liés à la
table déroulante : vitesse de déroulement" avance ou retard" pannes
d 'horlogerie" problèmes des pUes électriques. Ces questions seront
traitées dans la deuxième partie de la note, non pas sous l'aspect sup
pression de ces inconvénients, mais correction au niveau du diagramme.
3.1 Les pannes du système pneumatique lui-même ont en général une
seule et unique cause LA FUITE D'AIR .
~lle est soit permanente soit accidentelle.
Dans le premier cas, la fuite existe au moment de l'instal
lation (mauvais raccord en général). Dans le second (le plus fréquent)
elle se crée au moment de crues ou de travaux dans la section. Une
fuite d'air se traduit par des anomalies très variables sur le dia.
gramme" suivant son importance et sa position: elle est toujours
gênante et doit être réparée.
On peut assimiler à cette panne" les ruptures de tuyauterie
au moment des crues : ceci revient à une baisse brutale de niveau
si la rupture est noyée ou à une mise à zéro si la rupture est hors
d'eau.
3.2 n arrive qu'une prise de pression soit arrachée mais reste attachée
au tuyau d'amenée d'air. Dans ce cas la prise peut varier de cote
suivant le niveau d'eau et les vitesses : il en résultera des variations
de calage de l'enregistrement sur le diagramme (Zéro variable) 1
- 19 -
d'un diagnostic très délicat et souvent inexploitables.
3.3 Une autre anomalie fréquente est l'envasement progressif de la
chambre de prise de pression : ceci se traduit par un diagramme
en dents de scie. En effet. l'air trouve un obstacle à sa sortie et la
pression augmente jusqu'à ce qu'elle puisse chasser cet obstacle
le tracé reprend alors instantanément la bonne cote puis remonte
progressivement avec la pression. Nous avons vu un limnigraphe
fonctionner avec un mètre de boue non tassée. sur la prise de
pression.
n ne faut pas confondre ces variations anormales de hauteur
sur le diagramme avec des fiuctuations normales dOes à une mau
vaise implantation de la prise de pression : il arrive en crue que
le niveau de l'eau oscille de plus ou moins 50 centimètres par rap
port à la cote moyenne sur des piles de ponts ou autres obstacles.
Le Itmnrgrephe enregistre ces variations rap id es (période de quel
ques dizaines de secondes) mais en général la consommation d'encre
est mUe que le papier est imbibé et se déchire.
3.4 n arrive (rarement) qu'un limnigraphe dans certaines conditions
fonctionne en thermograph e, c'est à dire enregistre les variations
de température entre le jour et la nuit. Ceci se produit quand la
quantité d'air dans le circuit reste constante pour une raison ou
pour une autre (bouteille vide en général et prise bouchée).
La dili~on de l'air sous l'action de la température entra1'ne des va
riationo de pressions qui apparaissent sur le diagramme par des
montées. quelquefois importantes entre 6 h et 8 h 00 du matin et
une baisse vers 16 hOO. Ces variations doivent être différenciées
des baisses artüicieUes du débit de l'oued. dOes à une dérivation
ou à un pompage temporaire.
- 20 -
On pourra trouver dans les Archives du Service Central :
- un exemple de thermogramme sur les diagrammes de la Station
de TIJ,"RSDIT1 (Code 15.01.06) durant l'année 1969 - 70.
- un exemple de l'influence des pompages à la station de BORDJ
GHOBRINI (Oued HACHEM).
3. 5 Les incidents de fonctionnement au niveau du manomètre à mercure
et du Hmnigraphe à flotteur sont assez rares. il arrive néanmoins :
- que le contrepoids soit gêné dans son mouvement par suite de la
non verticalité de son tube -guide.
- que les cablettes glissent sur les poulies, en cas de mou vements
brusques (position maximale du manomètre et débit d'air à tra
vers le mercure).
3. 6 En général toute panne peut être décelée et par suite corrigée à la
suite d'un raisonnement simple sur le comportement anormal de l'ap
pareil. Les düférents éléments théoriques exposés au paragraphe
2 doivent permettre de faire ce raisonnement.
L1analyse des diagrammes" objet du chapitre suivant
(2 ème :?artie) sera basée sur la même logique.
SECRETARIAT D'ETAT A L'HYDRAULIQUE
DmECTION DES ETUDES DE MILIEU
ET DE LA RECHERCHE HYDRAULIQUE
Sous .. Direction des Ressources en Eau
Service - Hydrologie
FORMATION PERMANENTE
DES TECHNICIENS HYDROLOGUES
LE LIMNIGRAPHE PNEU1Vf.ATIQUE
A DEBIT D'Am
2 ème Partie :
Exploitation des diagrammesInterprétation et Dépoulllement
Note Technique 59/SHYL.G. JACCON
M.TOURNEDate Mars 1975
- 1 -
INTRODUCTION
Le véritable objectif de -cette Note sur les aspects de
la limnigraphie, basée sur le TELIMNIP NEYRPIC, est de DEFINIR
AVEC PRECISION UNE METHODE, HOMOGENE DANS L'ENSEMBLE
DES SECTEURS, D'EXPLOITATION OPTIMALE DES ENREGISTRE
:MENTS.
La première partie s'est attachée à étudier un certain
nombre de points sur la technologie particulière du TELIMNIP, dans
le but de faciliter l'interprétation du diagramme (chapitres 1 et 2) et
à donner l'inventaire des principales difficultés rencontrées dans sa
mise en oeuvre (chapitre 3).
Dans cette seconde partie, nous étudierons en détail
la phase de dépouillement, à savoir :
- le calage dans le temps du diagramme (chapitre 4)
- l'INTERPRETATION du diagramme
- le dépouillement proprement dit
(chapitre 5)
(chapitre 6) .
Les exerciées présentés au stage de formation du
mois de Décembre 1974, sont donnés en annexe avec leur solution.
- 2 -
4. CALAGE DANS LE TEMPS DU DIAGRAMME
4.1 RAPPEL
Nous considèrerons tout au long de cette note que la
gestion du limnigraphe est normale, c'est-à-dire :
- que les diagrammes sont mis en place en début de mois et retirés
en fin du mois par un technicien du secteur : les pointages dans le
temps et en hauteur sont donc bons aux deux extrémités du diagramme.
- que les diagrammes sont pointés au moins une fois en cours de
mois par un technicien du secteur.
- que l'observateur effectue correctement son travail avec les moyens
dont il dispose : un crayon à bille pour le pointage journalier et un
réveil plus ou moins bien régié (sur le soleU'?)
Ceci ne signifie pas que l'observateur soit compétent et ne fasse
aucune erreur de lecture d'échelles.
Les lectures d'échelles - 3 fois par jour en temps normal et
très souvent en crue - sont portées sur le cahier.
Si ces règles de gestion ne sont pas respectées, il
peut être impossible de suivre les consignes que nous donnons plus
loin. Comment, en effet. peut-on caler un diagramme si 1'011 n'a
aucun repère sÜr ? Considérant que 'Il'erreur est humaine li, nous
admettrons qu'une erreur de calage ou de pointage par un technicien
d'O" secteur hydrologique responsable EST EXCEPTIONNELLE et qu'
elle ne peut se reproduire plus d'une fois sur un diagramme mensuel.
.../...
- 3 -
4. 2 PLIAGE du diagramme
Les consignes données dans la Note Technique n° 279/
HC de Mai 1970 sont inappliquées, parce que difficilement applicables.
Cette note demandait de prendre comme axe de pliage un changement
réel de journée APRES CALAGE DU DIAGRAMME. Ceci imposait de
reporter chaque jour le repère "0 heure" (ou 24 heures).
il est donc préférable que les rares techniciens cons
ciencieux qui appliquaient cette consigne l'abandonne, et fasse le
pliage du diagramme sur les 11 0 heures" (ou 24 heures) du papier.
C'est la première chose à faire: un diagramme en
rouleau est inexploitable si l'on ne dispose pas d'une table de 15 mè
tres de longueur~
En Résumé PLIAGE DU DIAGRAMME SUIVANT LES TRAITS 24
r heures. Entre deux plis externes, on aura:"1
\i- 1 journée pour une vitesse de déroulement de 20 mm/h
- 2 journées " " " Il " " 10 mm/h
[ 1 - 4 journées Il " " " " Il 5 mm/h
4.3 Vérification du calage de l'enregistrement par rapport aux divi
sions verticales du papier
il faut vérliier :
1. le calage au départ (pose du diagramme)
2. le calage à la fin (dépose du diagramme)
3. le calage au cours du mois lors des pointages du secteur
- 4 -
LES INDICATIONS DE L'OBSERVATEUR NE SONT PAS PRISES
EN CONSIDERATION DANS CE CONTROLE.
En principe~ il doit y avoir CONCORDANCE entre les
heures indiquées par le secteur et les heures du papier.
Si il Y a eu erreur de calage au départ, le décalage
doit se retrouver jusqu'au pointage suivant.
L'expérience de 5 années montre que les tables d'enre
gistrement du TELIMNIP ont une vitesse de déroulement parfaite SI
TOUTES LES CONDITIONS SUIVANTES SONT REUNIES
diagramme bien placé
piles électriques en bon état
humidité inférieure à 100 %!nettoyages périodiques (12 à 18 mois)
Donc si une table déroule trop vite ou trop lentement~ il faut :
1. faire un essai de réglage à l'aide du levier "AVANCE-RETARD"
2. faire nettoyer la table en cas d'insuccès.
n arrive néanmoins~ assez souvent~ que l'on se trouve
devant un diagramme où il y a DISCORDANCE entre certaines heures
de pointage et les heures du papier : il faut alors savoir calculer
l'heure exacte d'une crue.
4.4 Calage horaire d'une crue sur un diagramme à vitesse de dérou
lement non conforme
La méthode de calcul a été donnée dans la Note Tech
nique n· 279/RC. Nous la reprenons ci-dessous sous une forme ...
.../ ...
- 5 -
. .• légèrement différente qui conduit au même résultat mais par des
calculs plus simples.
4.4.1. Raisonnement Théorique - voir le graphique 1 ci-après.
La crue se situe entre deux pointages horaires du
secteur, considérés comme sOrs.· Soient Hl et H2 les heures corres
pondantes. Nous cherchons à trouver Hc, l'heure, par exemple, du
maximum de la crue.
Aux heures réelles Hl, H2 et Hc correspondent des
"heures-papier" H'l' H'2 et H'c qu'fi est facile de lire sur le dia
gramme.
Nous connaissons aussi la vitesse théorique V' de
déroulement de la table: 5, 10 ou 20 mm. en une heure.
n est donc favile de calculer :
1) la longueur de papier déroulée entre les deux pointages et par
suite la vitesse réelle de déroulement V.
En effet, la longueur de pa.pier L est égale à
V' X TI avec T' = Hl2 - Hl1
donc la vitesse réelle de déroulement est
avec T = H2 - Hl .
Ceci est évident puisque le papier a été imprimé ainsi.
LV = -
T
2) L'heure exacte du maximum de la crue est elle aussi déduite
de la longueur de papier l à partir de l'un des pointages (on
prendra plutôt Hl pour éviter une soustraction).
1 = V' x t' avec t l = Hic - H'l
, .. /...
lt =
Vavec t = Hc - Hl
et Hc = Hl + t
4.4.2. Exemple.
n est illustré par le graphique 1 ci-après.
NOTA. Les symboles Hl' H2 etc•.• désignent des dates en jours,
heures et minutes.
IL EST INDISPENSABLE DE PRENDRE L'HABITUDE
DE FAmE LES CALCULS SOUS LA FORME UTILISEE CI-DESSOUS
QUI EST SIMPLE ET EVITE DES ERREURS,
L'exemple ci- après, est traité en suivant exactement
l'ordre du raisonnement théorique précédent.
1Q) a. LONGUEUR DE pAPIER entre les deux pointages
Ht2 = 21 14 20
H' = 12 9 401
T' = 9 4 40 = 9 jours 4 heures 40 mn =220 h 40 mn,
sachant que 1 minute = 1,66 centième d'heure
40 minutes = 66,4 centièmes d'heure
donc T' = 220,66 heures en valeur . décimale
VITESSE THEORIQUE V' = 10 mm/h
donc L = 220,66 x 10 = 2206,6 mm,
... /...
o•fit1
3:,:li1X1
\Il
".,<n
"
VITESSE DE DEROULEMENT THEORiQUE =10 mm{beurc
2'
. t··". -\ .,~,~.
'. , ~---~- ~~ '..:~. -: :::: _:~ ..~: "...Jo"?_"'.'""·
1 13
"." ......
~ ..' .~ .• '.......... ",
...
1111
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20.Jours ct •21•he'I~LoItft:: ....h.20papier ··1
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"
..
- , -
b. VITESSE REELLE '~e DEROULElVIENT V.
H2 .0 20 8 10 ---;::. 19 31 70
Hl = 11 17 40 11 17 40
T = 8 14 30
soit T = 8 jours 14 heures 30 minutes = 2061 5 heures
donc V =22061 6 = 101 686 nun/heure.20615
LA VITESSE REELLE DE DEROULEMENT est de 101 686 mmLh
2°) He.ure du maximum de la CRUE.
H'c = 16 22 00
H'l = 12 9 40
t' = 4 12 20 = 108 heures 20 mn = 108 1 33 heures
l = 108,33 x 10 = 10831 3 r.am
t = 1083 1 3 = 101 136 heures101686
soit t = 4 jours 5 heures et 22 minutes
et Hl = 11 17 40
+ t = 4 5 22
He = 15 23 02
~e ~um de la crue a el;1lieu le 15/5 à 23 H 02'.
4. 4. 3. Commentaires.
1. On voit l'importance du décalage, même pour une vitesse
de déroulement réelle l peu différente en apparence l de
la vitesse théorique (+ 0 1 7 mm/hl.
... / ...
- 8 -
2. Dans cet exemple Hl et H'l sont différents. En gênéral,
le pointage de départ se trouvant au dêbut du diagramme
Hl = H'l, ce qui ne change rien au calcul.
3. Les calculs sont très simples s'ils sont faits methodique
~ent.
IL EST ESSENTIEL QUE TOUT CHEF DE SECTEUR SA
CHE FAIRE UN CALCUL SIlY.ULAIRE SANS ERREUR.
Nous conseillons de toujours présenter le "problème"
sous une forme graphique comme nous l'avons fait.
4. IMPORTANT. Pour dépouiller correctement la crue donnée
dans l'exemple ci-dessus, il faut impérativement tenir
compte de la vitesse réelle de déroulement. Pour cela,
on fabrique une réglette d'une longueur réelle de 24 ou
48 heures sachant q~e sa longueur sera égale à :
V x 24 (ou 48),
Exemple : 10,686 x 24 = 25,646 cm
ou 10,686 x 48 = 51,293 cm.
Cette longueur sera divisée en 48 ou 96 parties égales,
ch..acune d'elles correspondant à 1/2 heure.
Si la vitesse réelle de déroulement ne diffère de la vitesse
théorique que de 0,2 mm/h en plus ou en moins, ON NE TIENDRA
PAS COMPTE DE CETTE DIFFltRENCE APRES AVOIR CALCULE
L'HEURE EXACTE DU MAXIMUM SI LA CRUE DURE MOINS DE
24 HEURES et dans ce cas seulement.
~ .. / ...
- 9 -
4. 5 Conclusion du chapitre 4
La lecture de ce chapitre montre combien il est im
portant de surveiller et si nécessaire de régler correctement l la
VITESSE REELLE DE DEROULEMENT DU PAPIER. Cela évite beau
coup de problèmes.
La phase préparatoire du dépouillement d'un limni
gramme comprend les étapes suivantes:
1. PLIAGE SUR LES TRAITS VERTICAUX 24 heures
2. CONTROLE DE LA VITESSE REELLE DE DEPOUILLEMENT
3. CALCUL EVENTUEL DE CETTE VITESSE REELLE ET DES
HEURES DE MAXIMA DE CRUE.
CONSTRUCTION EVENTUELLE D'UNE REGLETTE.
.. 10 -
5. INTERPRETATION DE L'ENREGISTREMENT
C'est la phase fondamentale du dépouillement.
C'est l'étape la plus difficile car elle demande la prise en compte
de plusieurs hypothèses qU'il faut analyser et dans lesquelles il faut
faire un choix logique : NUL N'EST PLUS QUALIFIE QUE LE CHEF
DE SECTEUR RESPONSABLE de la station concernée, pour faire ce
TRAVAIL.
Nous donnons en annexe deux exemples de diagrammes
à interpréter, choisis parmi ceux présentés lors du stage de FOR
MATION DE Décembre 1974. Ces exercices ont été discutés et exé
cutés par les 25 hydrologues (stagiaires et professeurs) qui ont par
ticipé à ce stage: l'interprétation présentée ici, n'est donc pas seu
lement celle des auteura de cette note.
Les deux exemples ont reçu les numéros A et B :
nous y ferons souvent référence dans les explications qui suivent
et nous conseillons au lecteur d'avoir ces deux amiexes sous les
yeux pour faciliter sa lecture.
5.1 Préparation du diagramme (suite)
Après pliage et calage l il faut immédiatement reporter
tou~es les lectures d'échelle de l'observateur sur le diagramme (en
tenant compte de la '1tesse réelle de déroulement s'il jO a décalage),
Ceci est absolument nécessaire pour faire l'interprétation.
.../ ...
.. 11 -
REMARQUE IMPORTANTE
Les lectures d'échelle des observatetU-s sont :
- souvent erronées, même si l'observateur est compétent.
Ceci dépend des conditions de lectures : distance de l'échelle,
obscurité, vagues, bl"anchages, etc... et de l'assiduité de
l'observateur (il est bien rare qu'un observateur n'ait pas
un remplaçant certains jours de marché... ).
raren1.ent faites à l'heure indiquée. fi est dilficile de croire
qu'un observateur puisse faire à longueur d'année des lectures
à 8 H 00, 12 H 00 et 17 H 00 et pourtant, il y en a beaucoup
si l'on en croit les relevés!
Ceci est extrêmement important. En pratique, nous nous
baserons TRES RAREMENT sur une lecture isolée: 'lOUS utiliserons
presque toujours la tendance moyenne de plusieurs lectures.
5. 2 Interprétation
Trois cas se présentent suivant l'allure générale du liron!-
gramme:
CAS 1.
CAS 2.
CAS 3.
diagramme complet, d'allure régulière
di1lgramme incomplet, d'allure régulière
diagramme complet ou incomplet, présentant des anoma
lies de fonctionnement : paliers horizontaw:: rectilignes
ou en "dents de scie'l, brusques variations verticales,
etc•..
... / ...
- 12 -
Dans le premier cas l nous distinguerons trois types de concor
dance tracé-lectures d'échelles
a. bonne concordance
b. discordance systématique l constante ou nonI mais toujours
dans le même sens : les lectures d'échelle sont soit au
dessus l soit au-dessous du tracé
c. discordance non systématique : les lectures d'échelle sont
plus ou moins dispersées autour du tracé.
Dans les deux autres cas (arrêts ou anomalies), on cherchera tou
jours à revenir au Cas 1, en général par Reconstitution du dia
gramme.
Cas 1: diagramme complet d'allure régulière.
1 a: bonne concordance entre le tracé et les lectures d'échelle.
CE DEVRAIT ETRE LE CAS GENERAL.
L'interprétation est immédiate, on peut passer au dépouille
ment.
REM.A.RQUE Le terme "bonne concordance" ne signifie
pas que toutes les lectures d'échelle sont exactement sur le
tracé. Ceci est normal l étant donné les réserves faites sur
la qualité des lectures de l'observateur.
Mais les écarts restent faibles l de part et
d'autre du tracé. Une ou deux lectures peuvent même être
assez différentes, surtout dans les parties du limnigramme
à forte pente (heure de lecture approximative).
Voir ANNEXES A (secteur Al A2) et B (BI B2)•
.../...
- 13 -
RAPPEL. Nous supposons que le limnigraphe est muni d'une cham
bre de prise de pression et que le débit d'air est suffisant pour as
surer une bonne poursuite (voir la 1ère partie de cette note). S'il
n'en est pas ainsi, il faut s'inquiéter de toute discordance - même
faible - dans les parties à forte pente ascendante.
1 b discordance systématique.
Plusieurs cas sont à envisager, suivant la position des
éc.belles et de la chambre de prise de pression (P. P).
1 b 1 - Echelles limnimétrigues et p. P ~~~ns :une même section
transversale de l'oued et sur la même rive.~-.I
En pratique le t~au d'air de P.P. est fixé sur le fer U
des échelles.
En théorie la concordance devrait être parfaite, mais on
observe en fait un ECART CONSTANT.
Hypothèses d'interprétation de l'anomalie
- mauvaise manipulation de l'observateur (purge ou essai
de réglage) - CAS TRES FREQUENT.
- r.ilauvais calage, tt'ès souvent lié au fait que le trou de
b tiliage de P. p. n'est pas au zéro de l'échelle et que
la p. p. est hors d'eau au moment du réglage.
Par exemple, si la P. P est à la cote 50 et que la
plume ait été réglée en bas du diagramme, il y aura
une discordance systér.aatique de 50 cms. Pour une hau
teur de 0,60 m, le limnigraphe indiquera 0,10 m •
.... / .. ,
- 14 -
Ce cas peut être accidentel: fuite d'air w.J.portante à
une hauteur plus ou moins grande au-dessus de P. p. Si
cette fuite se produit quand P. P est hors d'eau, il sera
ir.npossible de s'en apercevoir avant la crue suivante.
Cas des échelles inclinées (voir paragraphe 1 b 3).
1 b 2 - Echelles li~nimétriques et P. p. dans une même section---- ~..~- -traE!sversàle z,nais face à face, sur les deux rives.
La discordance n'est pas obligatoire dans ce cas -là,
mais elle est fréquente. Elle provient :
soit du fait que la section se trouve dans une courbe la
pente transversale de la surface de l'eau croit avec la
hauteur,
Cas de la station de ROCI-IER des PIGEONS (oued el
Harrach) - anciennes échelles (1968 - 1971)
- soit, à cause de l'existence d'un obstacle (rocher, arbre)
sur une seule des deux rives.
Cas de la section de LP.:..K-l-IDARIA (oued Isser) - an
cienne prise de pression (1968 - 1974),
La discordance apparait en général pour des cotes im
portantes et croit avec la hauteur à l'échelle.
1 b 3 - Echelles limnimétriques et p. p. dans des sections trans-I- U, 1 • (Ii
versales différentes, sur une même rive ou non.~ ,.
La discordance se produit presque toujours, sauf si
l'oued est à . pente régulière et section transversale cons
tante. Mais dans ce cas, échelles et P. p. sont installées
dans la même section, ..
... /...
- 15 -
C'est la cas de nombreuses stations équipées de seuils
naturels ou artificiels (seuils en col de cygne en particulie~
pour lesquels la prise de pression est nécessairement ins
tallée sur le seuil pour des raisons de stabilité et d'ensa
blement (en général avec un élément d'échelle) et les échel
les de crue sont implantées à l'amont.
La discordance apparait dès que les lectures sont faites
sur la batterie d'échelles "amont".
Dans ce cas. on établit un graphique de correspondance
entre les lectures d'échelle et les cotes enregistrées par
le limnigraphe. lues sur le limnigramme.
Le graphique 2 ci-après donne un exemple extrait de
l'annexe A (partie A2 AS)' A cette station. la batterie
d'échelle est double: de 0 à 2.50 m elle est fixée sur une
ancienne culée de pont et elle porte le tuyau de la chambre
de prise de pression. Au dessus de 2.50 m. les éléments
sont implantés dans la rive à 6 mètres à l'amont. On lit
si...ïlultanément 250 sur l'échelle aval et 261 sur l'élément
amont. La courbe de correspondance ab (qui est presque
une droite) est établie à partir des enregistrements des
hauteurs supérieures à 2.50 m.
Cas des échelles inclinées.
En général la P. P est fixée sur le support de l'échelle.
Le limnigraphe enregistre des hauteurs verticales alors que
l'observateur lit sur l'échelle des hauteurs obliques : si les.
graduations de l'échelle sont centimétriques (il existe des
échelles à graduations corrigées suivant l'angle d'inclinai
son)• il Y aura discordance systématique pour toutes '.••
.../ ...
~ÇE COTES EC~gLbE5-ÇOTES UMN~RAPHE
( Ex~mpleo de- ,10 ~btjm deo l'om~xeo A )
6Z cfS6J
'IlU
tlr.s t:4ftIJ'elttI"ltIs lu.,
.'d apres d tlutres cru,,",
Hamdouche1&/3/1975
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CONNENTAI1f6&
- -[7 8ATTEfUE D'€CHELLES DOtl.
V 6Z: Q·Z'O( ml",...ccIID'"
L- B 11: 250- 600 cl /'tun(""I.
7 On lit simu/fdn.m.nf Z5fJ sur
-----f- sur 86.
700-.
-~-- --- --.-f- /'a pluti. CI.' csf.ftllJ/l. J ptll".
V 81Z .Ides Iraufcurs c"rn1U''''- ~u,. 1. 1i1ff/,igrtt",,,,•.
V )( d~pr.~ AnnMe A• , , •1
2
.0 E M R H Service Hydrologie
1 c :
- 16 -
• .• les hauteurs sauf une : celle du trou de b uUage de la
p. P (en principe zero de l'échelle) .
La courbe de concordance est une droite" facile à tra
cer si l'on connait l'angle d'inclinaison 0( ou quelques va
leurs simultanées cote échelle - cote limnigram.me.
On a ; cote limn!. = cote échelle x cos Of
C'est le cas des stations de LAKHDARIA (nouveau limHiNtnigraphe) et d'OUED el ABTAL (oued ~).
En résumé, dans les cas 1 b 2 et 1 b 3, la discordance
nlest qu'apparente.
LE LIlVINIGRAMME EST EXACT.
1 c 1 - Si les 3 ou 4 pointages du secteur montrent que le diagram
me est bien calé en hauteur,
si les reports des lectures de l'observateur sont correcte
ment faits,
on peut affirmer que l'observateur est d'une compétence
douteuse ou d'une assidUité périodique.
Dans ce cas, le limnigramme est correct et les lec
tures d'échelles de l'observateur ne sont pas prises en
compte. TI faut par contre s'occuper de l'observateur lui-
même•..
... /...
! - 17 -'
1 c 2 - Si les pointages ne sont pas en accord avec le limnigramme
(à part le pointage du début),
si la situation de l'équipement dans le lit ne permet pas de
se ramener à un cas précédent,
il faut envisager les hypothèses suivantes
vitesse de poursuite insuffisante
fuite d'air
pression d'air insuffisante
prise de pression "flottante" (voir 1ère partie
paragraphe 3.2)
point-bas et condensation dans le tuyau de la prise
de pression,
etc••.
Quoi qu'il en soit, si la dispersion est forte, l'ob
servateur est mauvais car les différentes causes d'anomalies
indiquées ci-dessus conduisent à des variations progressives.,
plutOt que brutales, assimilables à des changements de la
cote de la chambre de prise de pression.
Ce cas est, le plus souvent, très délicat à interpré
ter et ·le limnigramme est difficilement exploitable. Par
contre, il doit entrainer une intervention immédiate du chef
de secteur, sur le terrain.
Cette situation est, en pratique, très rare : en gé
néral, les anomalies se traduisent sur le diagramme par
des arrêts ou des paliers que nous étudions ci-dessous dans
les cas généraux 2 et 3.
... / ...
- ... 0 -
5.2.2. CAS 2. diagramme incomplet, d'allure régulière.
Ce cas était fréquent lorsque les observat~urlt n'avaient
pas reçu la consigne IMPERATIVE de ne jamais arrêter le limnigra
phe (mise à zéro - arrêt du débit d'air "pour éviter le débordement
du mercure").
Mais il peut se produire par suite d'une panne d'écri
ture par exemple, ou pour toute autre raison (rupture accidentelle
du circuit d'air).
Dans ce cas
- la partie existante du diagramme est analysée comme dans le
CAS 1 ci-dessus.
- la partie manquante est RECONSTITUEE à partir des lectures
d'échelle de l'observateur. Suivant le nombre et la qualité de
ces lectures, I.e tracé de la partie reconstituée sera plus ou
moins précis. On en tiendra compte lors du dépouillement
(code qualité).
5. 2. 3. CAS 3. diagramme complet, ou incomplet, présentant
des anomalies.
Ce cas est parfmtement illustré par les deux annexes
A et B.
Nous distinguerons les paliers horizontaux (Annexe B
partie B2 B3 par exemple) et les traits verticaux (annexe B - en
B5 par exemple).
5.2.3.1 - Paliers horizontaux.
Le cas le plus fréquent est celui représenté sur l'an
nexe B parties B2 B3 et B4 B5•
... /...
- 19 -
n ne s'agit pas d'une anomalie: le limnigraphe se
trouve en position d'enregistrement maximal (voir 1ère partie
paragraphe 2. 2).
En principe ce palier "en dents de scie" se trouve tout
en haut du limnigramnle, si la quantité de mercure est correcte.
Dans l'exemple de l'annexe B, l'insuffisance de mercure
fait que le limnigraphe a une amplitude réelle de 4, 80 m seule
ment~
A noter que ce palier CODlmence en général à une hau
teur supérieure: tout se passe corn.me si la 1ère bulle d'air
8ttalt une certaine difficulté pour traverser la colonne de mercure.
Puis, celle-ci, étant mise en œouvement par ce 1er passage,
l'air circule plus facilement. Les fluctuations de la colonne de
mercure entrainent des variations de pression d'où les "dents
de scie'l.
On observe beaucoup plus rarement des paliers rigou
reusement horizontaux sauf évidemment quand le limnigraphe est
au repos (prise de pression réelle ou artificielle par rupture du
tuyau, hors d'eau). La seule cause de palier horizontal rectiligne
que nous connaissons, provient d'un mauvais fonctionnement du
systèn1.e d1enregistrement : contrepoids du flotteur coincé à
l'entrée de son guide ou crinelle bloquée et patinant sur les
poulies.
Ce cas est très rare.
Du point de vue interprétation, tous les paliers hori
zontaux sont identiques à des arrêts de l'appareU et impliquent
une RECONSTITUTION.
... 20 -
5. 2. 3. 2 ... Traits verticaux.
Nous ne tiendrons pas compte ici des purges ou mise S
au zero volontaires, indiquées sur le diagramme. Nous rappe
lons que ces contrôles sont très déconseillés durant les crues,
sauf nécessité absolue.
Les traits verticaux sont presque toujours dus à des
changements accidentels de la cote du trou de b uUage de la
prise de pression, par rupture du tuyau d'amenée d'air.
Les autres origines beaucoup plus rares sont :
- décalage volontaire mais incorrect de l'obsertateur
- panne brutale d'arrivée d'air (bouteille fermée) concordant
avec une montée du niveau de l'eau toute aussi brutale.- '2J--:. .... -Il
On pourrait imaginer d'autres raisons rarissimes
mais qui n'apporteraient rien à notre analyse.
Les annexes A et B montrent en A3, BS des traits
verticaux imputables à des fuites d'air et en A4 Ut"'l déréglage
consécutif à une purge faite par l'observateur.
Du point de vue interprétation, fi est important de
connaitre les effets consécutifs à ces traits verticaux. On voit
en A3 que le tracé reprend une allure régulière avec un déca-cn./
lage et /BS que le tracé est horizontal: le limnigraphe n'enre-
gistre plus rien. n en résulte une lacune qu'il faut cor.apenser
par RECONSTITUTION.
... /...
~ 21 -
5.3 Conclusion du chapitre 5
La très longue analyse qui précède est absolument
nécessaire si l'on veut comprendre un enregistrement et le dépouil
ler correctement. La plupart des diagrammes sont exploitables dans
la mesure évidemment où ils portent un minimum d'indications exac
tes (voir paragraphe 4.1 du chapitre précédent).
Si la phase d'interprétation est correctement faite, le
dépouillement ne présente aucune difficulté. Nous en rappelons les
règles dans le chapitre suivant.
- 22 -
6. DEPOUILLEMENT DU LIMNIGRAMME
6.1 Nous ne reprendrons pas ici la présentation des bordereaux
de dépouille:t.nent :
fiches mensuelles -,) code 461
fiches journalières --t code 471
.. 481
il 491
(1/2 heure)
(1 heure)
(2 heures)
La rédaction de ces bordereaux est bien assimilée actuellement.
Nous rappelons seulement :
- que le choix du pas de temps dem.ande un peu d'attention
MIEUX VAUT PRENDRE UN PAS TROP PETIT QUE L'INVERSE.
- que lion peut changer de pas de temps au coure d'une crue
- qu'il faut écrire lisiblement
- qu'un contrôle sérieux doit être fait par le Chef du secteur
avant expédition au Service Central.
6.2 La méthode de dépouillement doit par contre être modifiée dans
l'ensemble des secteurs, conformément aux instructions données au
stage de formation de Décembre 1974.
Nous avons mis en évidence dans le chapitre précédent qu'un
limnigramme peut présenter trois aspects différents
1 . allure normale et bon calage en hauteur
2. allure normale mais décalage en hauteur systématique
3. arrêt ou palier horizontal d'où RECONSTITUTION.
... /...
- 23 -
-REGLE IMPEliATIVE
DANS LES CAS 1 et 2 CI-DESSUS ON NE DOIT JAMAIS RE
THACER UN NOUVEAU LIMNIGRAMME AU CRAYON SUR LE
DIAGRAlVIl\IIE .
LA RECONSTITUTION NE DOIT ETRE FAITE QUE DANS LE
CAS D'UNE ABSENCE DE LIIVl:N"IGRAMl\IIE
(les oal.iers horizontaux étant assimilés à une absence) •..
PRATIQUE DU DEPOUILLEl\IIENT.
CAS 1 : les hauteurs sont lues sur le limnigramme et reportées
directement sur les bordereaux, suivant le pas de temps
adopté.
CAS 2 nous considerons ici le cas d'un décalage systématique
puisque dans les autres cas le limnigramme est correct
(accord limnigramme - lectures d'échelles"par la courbe
de correspondance - voir paragraphes 1 b 2 et 1 b 3).
il faut dl abord calculer· le décalage.----- " .... ...... ...
Pour cela. on utilise une réglette en papier sur la
quelle on porte à partir d'une origine 0 quelconque tous les écarts
entre le tracé et les lectures d'échelles qui ont été reportées sur le
diagramme.
L'origine de la réglette est posée exactement sur le
point représentant la lecture d'échelle et le bord de la réglette est
placé parallèlement aux traits verticaux du diagramme : il swfit de
pointer l'intersection du bord de la réglette avec le tracé de la plu
me du limnigraphe. Le grap~que J ci-après illustre cette technique.
.../...
EST/HAT/Off DU DECAL.AGE HOYER AVEC
'-'A/DE D'UNE REGLE"€' ElY PAPIER
J--- -----0
.ti'b
~ ~~ e~ ~"a ~\!) .....
~ ~... ~
~ ~~ 6
.... ---- -------'1==~~~ =:_~~-:~__ ._2
---''-''-POJ.NJ:If.~'E;...D_I..;.;~_.=Pi;~;_7!-_::~_~i!f..;.:;.;:-~_:_~?:_•..----- ------10-.---- -------- 9------ -- 5
I,N
~/I'fNIORAH/"1E
I.CCrVRE05 d'ECHELl.E'
- ._---- ._- .... ----- ------ ---- ,-
- ·---+--1--- o ••_----
---1---- .--...- .. ----- '---" .------
Dtms ce' .xemp/6, daceI/t75_ positif, ~!p/ d+ 54 cm pt'Jur une dmp/ltude D - 6 m
-- ----- ._•. - ---- _._-- --- r- - - ~~i ~~ \
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l''~ -4~ l ! .- ... 1 ~I' l.N ..~- r- --: 1- r- c---l - 1 - 1 .....~ - 3 '-- I....+-t--t----t--~-
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-0- E-/'f- R-H- SlIrv/c/! Hydra/ogIe rOURNE.11 HTI59ISHY~/'5- VISA14/8/1915 GRAPHII/lI4 :$
- 24 -
On obtient en général de nombreux traits-repères très
rapprochés et quelques traits isolés correspondant à des lectures
d'échelles fausses ou mal calées dans le temps.
LE DECALAGE MOYEN EST LA DISTANCE, COMPTEE EN
CENTIlV.iETRES DE HAUTEURS D'EAU (suivant l'échelle du dia
gramme) ENTRE L'ORIGINE DE LA REGLETTE ET LE TRAIT
MEDIAN - c'est-à-dire le trait tel qu'il y en a autant de part
et d'autre.
On aura ainsi parfaitement tenu compte de la tendance
"moyenne" des lectures d'échelle et non plus d'une seule lecture.
L'exercice peut être fait sur l'ANNEXE A (parties
A 3 A4 et A!J, A 5).
Le décalage sera positü si les lectures d'échelles
sont au-dessus du limnigramme, négatü dans le cas inverse.
Pour le dépouillement, on procedera alors ainsi :
1) lire des hauteurs sur le lirnnigramme et les reporter dans
la colonne "observations" de la fiche de dépouillement
2) ajouter le décalage et porter les hauteurs calculées dans la
colonne "hauteur" de la même fiche.
CAS 3: les hauteurs sont lues sur la partie reconstituée et re
portées sur la fiche de dépouillement.
... /...
- 25 -
CODES QUALITE. fis doivent être portés par les Chefs de secteur"
beaucoup plus qualifiés pour le faire que les techniciens du
Service Central" qui souvent ne connaissent pas les stations.
Les cas 1 et 2 ci-dessus conduisent nécessaire
ment à un code QUALITE 7 •
D ans le cas d'une reconstitution" seule la pré
cision des données utilisées pour l'effectuer permet de faire un choix.
En général" si la pointe de crue est m.al déterminée (hauteur ou heure)
le code qualité sera obligatoirement 8. Dans les décrues régulières"
il ne faut pas hésiter à accorder le code qualité 7 .
En cas de doute" il faut le signaler sur la fiche
de présentation du limnigramme et prendre l'avis du Chef du bureau
Hydrométrie.
FICHE DE PRESENTATION.
Cette fiche" collée sur le premier feuillet du
limnigramme" pour en constituer l'entête doit conteIÙr les
résultats de l'interprétation du lirnnigramme faite avant le
dépouillement.
diagramme correct - bon calage
décalage horaire
décalage en hauteur
arrêts - reconstitution
pannes ou détérioration de l'équipement (échelles" pri
se de pression).
Cette fiche est indispensable.
- 26 -
CONCLUSION GENERALE
Le limnigraphe pneumatique "TELIMNIP NEYRPIC"
constitue actuellement la base essentielle du réseau hydrométrique
algérien. C'est un appareil assez compliqué dans son principe comme
dans son utilisation mais il donne d'excellents résultats si 11 est bien
exploité.
Les mises au point contenues dans cette note, séparées
en deux parties en raison de l'abondance du sujet, étaient nécessaires.\ !;.·.H··/'
Malgré 1 complexité à certains passages, il nous parait essentiel
qu'elles soient lues et comprises par tous les techniciens responsables
de secteurs ou chargés de la limnigraphie.
La valeur des séries de données hydrologiques dépend
directement de la qualité de la gestion et de l'exploitation des 200
limnigraphes actuellement en service. L'effort de chacun est large
ment justifié par l'énorme investissement financier et la quantité des
efforts apportés à leur installation.
TELIMNIP" NEYRPIC.: PLAN REPERTOIRE, DU NOUVEAU MODELE(MOD.3227)!
21
15 .
DETAIL BRANCHEMENT
27
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TELIMNIP' NEYRPIC : PLAN REPERTOIRE. DE L'ANCIEN MODELE· (E.3226 ) ,
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.6-E- M -R-H ~ Service.~'Hydrolo giel ' . '-' . . '.' ,
. \. . .' .. ' ..' , . -.:. -, ,..
Mbd~le3226(ancièn )
NOMENCLATURE
-{ Mate Mod· 32 26// \'
,Connecteur Pûrge,Femelle Couto-obturateûrlMod. 3227
, ,Arr:-ivée d 'otr- cornp r-rrné Ct"O l';ntêrieur du coFFret 1 Mod.3227Départ d'air_. v«;rs,~anomctre am~rcure(24lManomètre à, rnér-cure ' , 'Tube .pou'r,contre -poidsTube de" prise de présslonlZl 4/6CI/Indre ou' pJst~h .cor-r-ecteur- . "Ç.hambre de .prise' de présslon.
VI'?> .de regbge du' tube du, rnanomèird"17 1VIS de blocage ~u,·manomètre. .'.Boulons de' r: eglage ,çje la vechcohté .Bouteille d '.OIr comprimé et son robinet
..Modele 3227{nouve'aul
"
.", . ..De srqno non '
{
3226 Métallique,CoFfret de l'appareil' ,,' ", , ". " ..
'. 3227 Pla shqu e. .
Poulie d'enregistrerDent ' ., Poulie dU Flotteur:' et du contre -poids
'~Crinelle d'enr-eqrstr-e rnent ..cr-ineüe du Flotteur et contr-e-p oid
Ressort de tension de la cr;nelle(4l'Contre poidsFlotteurSùpport de 'plume enr-eqrstr-euse
Plume 'engistreuse '
, Tabfeenr:'egistreuse (Platine d 'enr-eçistr-ernenr 1Bloc vrsuohsoteur- de débit. d'air ( bullel
Ro btne} de règlage du 'déb;t d'air ( bul.' e )Robm e r ,de purge (sur Modele 3226 uruquern ent l
, ',..', {" Mâle Modére 3226-Conreeteur "Serv;ce·."',Pr;se-de '~réssion·:' " . ' .
, ." , Femelle (auto. obturateur lMod. 3227Tubed'alimentati6n de l'appareil'" 4/6
Tube du manomètre à mercure" 4/6
'Manomètre' détendeur de préss;on
-Robm e t du mono. détendeur
{
Fe m e lle , Modèle 3226n " .. ~.' .
Connecteur' 'Prise de pression" .
Male(qutoobturateurl Mod 322.7
2223242526272829303132
20
1617
18
19
N°
1 5
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"Hômdouche, N T/59/SHYlflJ~:~~I GRAPHIÇ>UE11/3/1.975·, " .. \/-, _..
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C' j":".',.... .---' '
----- '.
D· E -M Co R- H -". Service Hydrologiez: u.....: .~
Jaccon Gilbert, Tourné Maurice.
Le limnigraphe pneumatique à débit d'air. 1ère partie :
principe général, études de détails, pannes et anomalies.
2ème partie : exploitation des diagrammes, interprétation et
dépouillement.
Alger : Secrétariat d'Etat à l'Hydraulique, 1975, 20 + 26 p.
multigr. (Note n°59/SHYL).