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2010
Version 1.3 – 22 octobre 2010
ATLAS DE LA SANTE EN BASSE-NORMANDIE
Ressources régionales
statistiques et cartographiques
Ce travail a été réalisé à la demande de l’Agence régionale de santé de Basse-Normandie, dans le cadre de sa convention avecl’Observatoire régional de la santé.
Valérie DESQUESNE, adjointe au directeur de la Performance de l’ARS, est en charge du pilotage de la démarche.
L’animation des travaux a été confiée à Isabelle GRIMBERT, directeur d’études à l’ORS Basse-Normandie.
Un groupe de travail ad hoc a été mis en place, il associe :
François BOUTIN ARS Basse-Normandie – Direction de la Performance
Céline LEROY ARS Basse-Normandie – Direction de la Performance
Malika AISSANI-DELAUNAY ARS Basse-Normandie – Mission stratégie et projets transverses
Dr Stéphane RICAN Laboratoire Espace santé et territoires - Université Paris Ouest
Pascale DESPRES Directrice de l’ORS Basse-Normandie
Dr Lydia GUITTET Maître de conférences au CHU de Caen et présidente du conseil scientifique de l’ORS
SOMMAIRE
Introduction ______________________________________________________________________________ 1
Les déterminants de santé _________________________________________________________________ 3
Indicateurs démographiques _________________________________________________________________________ 5
Situations socio-économiques _______________________________________________________________________ 13
Les comportements à risques ________________________________________________________________________ 21
Risques et environnement ___________________________________________________________________________ 24
Mortalité et état de santé _________________________________________________________________ 31
La mortalité entre 2000 et 2007 ______________________________________________________________________ 33
Etat de santé _______________________________________________________________________________________ 62
Annexe méthodologique _________________________________________________________________ 72
Page 1
INTRODUCTION
La Basse-Normandie, comme la France, connaît depuis plusieurs années, une amélioration de l’état de santé de sa population. Des indicateursgénéraux en témoignent, au premier rang desquels l’augmentation de l’espérance de vie.Cependant, cette amélioration globale ne bénéficie pas à tous les bas-normands de manière homogène.Les études épidémiologiques ont permis de grandes avancées dans l’identification de facteurs de risque de certaines pathologies, notammentcelles liées à des comportements jugés à risques. Ces comportements individuels ne peuvent pourtant pas expliquer à eux seuls les écartsconstatés.
D’autres facteurs apparaissent liés à l’état de santé d’une population. Ces facteurs ou déterminants sont multiples, ils interagissent et parfois secumulent. L’Organisation mondiale de la santé dans son rapport consacré aux déterminants sociaux de la santé (rendu public en août 2008)souligne ainsi la complexité d’analyse des inégalités de santé et les difficultés à les prendre en compte dans des politiques publiques souventtrès cloisonnées.
Dans un récent discours1, la Ministre de la santé et des sports confirme que : « faire de la réduction des inégalités de santé une prioritépartagée, c’est faire prévaloir une approche moins cloisonnée, plus dynamique mais aussi plus interactive des questions de santé ».
Les Agences régionales de santé mises en place par la Loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé etaux territoires, ont à cœur de travailler dans ce sens au travers de leurs deux grandes missions :
- le pilotage de la politique de santé publique en région- la régulation de l’offre de santé
Dans ce contexte, les démarches d’observation de la santé et de ses déterminants sont fondamentales pour identifier puis combattre lesinégalités de santé.
Ce document se compose d’un ensemble de ressources statistiques et cartographiques sur les indicateurs de mortalité et d’état de santé, lesdéterminants de santé (indicateurs sociodémographiques, comportements à risques, risques environnementaux) et les recours au système desanté. Les outils utilisés relèvent essentiellement de la géographie et de la démographie. Ils sont présentés et développés dans l’annexeméthodologique.
1 Colloque "Réduire les inégalités de santé" - Discours de Roselyne BACHELOT-NARQUIN - Lundi 11 janvier 2010
Page 2
Page 3
LES DETERMINANTS DE SANTE
Page 4
Page 5
INDICATEURS DEMOGRAPHIQUES
I. DENSITE DE POPULATION
Nombre d'habitants au km2
[ 116.3 ; 4 295.7 ]
[ 56.3 ; 116.3 [
[ 39.7 ; 56.3 [
[ 17.5 ; 39.7 [
0 4020Source : INSEE, RP06
Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
DENSITE DE POPULATION EN BASSE-NORMANDIE
Basse-Normandie
Densité régionale 83 habitants/km2
Médiane descantons
56 habitants/km2
Source INSEE-Recensement de la population, 2006
Lecture :
Plus les cantons sont de couleur bleufoncé plus la densité de population aukilomètre carré est élevée.
Hors grandes villes2, la densité moyenneest de 69 habitants/km2.
2 Hors Caen, Lisieux, Bayeux, Saint-Lô, Cherbourg, Alençon et Argentan
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 6
II. EVOLUTION DE LA POPULATION CANTONALE ENTRE LES RECENSEMENTS 1999 ET 2006
Evolution en %
[ 8.0 ; 15.5 ]
[ 0.0 ; 8.0 [
[ -5.2 ; 0.0 [
[ -10.2 ; -5.2 [
0 4020
Source : INSEE RP2006
Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Evolution de la population cantonaleentre les recensements de 1999 et 2006 en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Evolution régionale +2,4%
Médiane descantons
+3,7%
Source : INSEE-Recensement de la population, 2006
Pour en savoir plus :
La population bas-normande en 2006La croissance des espaces ruraux rejointcelle des espaces urbains
Cent pour cent Basse-NormandieN°187, janvier 2009
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 7
III. PART DES 0-4 ANS DANS LA POPULATION TOTALE
Part des 0-4 ans (%)
[ 6.7 ; 8.3 ]
[ 6.0 ; 6.7 [
[ 5.4 ; 6.0 [
[ 3.2 ; 5.4 [
0 4020
Source : INSEE RP2006
Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part cantonale des 0-4 ans dans la population globaleen Basse-Normandie en 2006
Basse-Normandie
Part régionale 6%
Médiane descantons
6%
Source : INSEE-Recensement population, 2006
Lecture :
Plus les cantons sont bleu foncé plus lapart des moins de 5 ans est élevée.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 8
IV. INDICE DE VIEILLISSEMENT
Indice de vieillissement
[ 1.2 ; 1.9 ]
[ 1.0 ; 1.2 [
[ 0.8 ; 1.0 [
[ 0.5 ; 0.8 [
0 4020Source : INSEE, RP06
Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
INDICE DE VIEILLISSEMENTNombre de personnes de 60 ans et plus / nombre de jeunes de moins de 20 ans
Basse-Normandie
Indice régional 0,93
Médiane descantons
0,97
Source : INSEE-Recensement population, 2006
Lecture :
L'indice de vieillissement de lapopulation est le rapport entre lenombre de personnes âgées de 60 anset plus et les jeunes de moins de20 ans.
Plus l'indice est élevé (cantons lesplus foncés), plus le vieillissementest important.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 9
V. PART DES PERSONNES VIVANT SEULES A LEUR DOMICILE
V.A. Part des personnes vivant seules à leur domicile tous âges confondus parmi l’ensemble des ménages
Part en %
[ 31.9 ; 51.8 ]
[ 28.1 ; 31.9 [
[ 24.8 ; 28.1 [
[ 13.1 ; 24.8 [
0 4020
Source : INSEE RP2006
Réalisation : ORS Basse-Normandie, Mai 2010
N
Part des personnes vivant seules à leur domicileparmi l'ensemble des ménagesen Basse-Normandie en 2006
Basse-Normandie
Part régionale 32,3%
Médiane descantons
28,1%
Source : INSEE-Recensement population, 2006
Lecture :
Plus les cantons sont de couleur bleufoncé, plus la part des personnesseules dans l’ensemble des ménagesest élevée.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 10
V.B. Part des personnes âgées de 75 ans et plus vivant seules à leur domicile parmi la population du même âge
Part en %
[ 42.8 ; 53.4 ]
[ 38.6 ; 42.8 [
[ 35.1 ; 38.6 [
[ 19.7 ; 35.1 [
0 4020
Source : INSEE RP2006
Réalisation : ORS Basse-Normandie, Mai 2010
N
Part cantonale des personnes âgées de 75 et plus vivant seules à leur domicileen Basse-Normandie en 2006
Basse-Normandie
Part régionale 39,7%
Médiane descantons
38,6%
Source : INSEE-Recensement population, 2006
Lecture :
Plus les cantons sont de couleur bleufoncé plus la part des personnesâgées de 75 ans et plus vivant seulesest élevée.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 11
VI. ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE : EVOLUTION ENTRE 1990 ET 2007
Espérance de vie à la naissance par département (en année)
1990 2007
Hommes Femmes Hommes Femmes
Calvados 72,4 81,3 76,8 84,1
Manche 72,5 80,8 76,1 84,4
Orne 72,5 80,2 76,5 84,0
Basse-Normandie 72,5 80,9 76,5 84,2
France métropolitaine 72,9 81,0 77,5 84,3
Sources : Insee, fichier État-civil (données domiciliées), estimations localisées de population.
Définition (source INSEE) :
L'espérance de vie à la naissance (ou à l'âge 0) représente la durée de vie moyenne - autrement dit l'âge moyen au décès - d'une générationfictive soumise aux conditions de mortalité de l'année. Elle caractérise la mortalité indépendamment de la structure par âge.
Elle est le nombre moyen d'années restant à vivre au-delà de cet âge 0 (ou durée de survie moyenne à la naissance), dans les conditions demortalité par âge de l'année considérée.
Page 12
VII. PROPORTION D’AGRICULTEURS, D’OUVRIERS, D’EMPLOYES ET DE CADRES DANS LA POPULATION ACTIVE EN 2006
Part des agriculteurs exploitants Part des ouvriers
Part des employés Part des cadres
Sources : INSEE RP2006 - Réalisation :ORS Basse-Normandie, Février 2010
Agriculteursexploitants
Basse-Normandie
Part régionale 4,3%
Médiane descantons
9,6%
Ouvriers Basse-Normandie
Part régionale 28,1%
Médiane descantons
35,0%
Employés Basse-Normandie
Part régionale 28,9%
Médiane descantons
28,2%
Cadres Basse-Normandie
Part régionale 9,9%
Médiane descantons
7,1%
Source : INSEE-Recensement de la population, 2006
Page 13
SITUATIONS SOCIO-ECONOMIQUES
I. REVENUS FISCAUX
Revenus annuels en euros
[ 4 691.0 ; 6 509.0 ]
[ 4 119.0 ; 4 691.0 [
[ 3 687.0 ; 4 119.0 [
[ 1 692.0 ; 3 687.0 [
0 4020
Source : INSEE RP2006Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Note : Le premier décile est le revenu au-dessous duquel se situent 10 % des ménages
N
Fourchettes des revenus annuelsdes 10% des foyers fiscaux à plus bas revenus
par canton en Basse-Normandie en 2006
Basse-Normandie
Moyenne régionale 4 174 €
Médiane des cantons 4 111 €
Source : INSEE-Recensement de la population, 2006
Lecture :
Dans un canton de la couleur la plusfoncée, un foyer fiscal sur dix déclare desrevenus annuels compris entre 1 692 €et3 687 €.
Dans un canton de la couleur la plus claire,un foyer fiscal sur dix déclare des revenusannuels compris entre 4 691 €et 6 509 €.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 14
II. TAUX DE DEMANDEURS D’EMPLOI
Taux en %[ 9.6 ; 17.6 ]
[ 8.1 ; 9.6 [
[ 5.4 ; 8.1 [
0 4020
Sources : INSEE RP2006, Pôle Emploi Basse-Normandie 2009Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Taux de demandeurs d'emploi dans la population active en 2009
Basse-Normandie
Taux régional 10,2%
Médiane descantons
8,8%
Sources : INSEE- Recensement population, 2006Pôle emploi BN 2009
Lecture :
Les demandeurs d'emploi sontregroupés en cinq catégories enfonction du type d'emploi. La carte ci-contre représente les demandeursd’emplois de deux catégories :
Catégorie A : Demandeurs d'emploitenus de faire des actes positifs derecherche d'emploi, sans emploi ;+ Catégorie B : Demandeurs d'emploitenus de faire des actes positifs derecherche d'emploi, ayant exercé uneactivité réduite courte ;
Les effectifs moyens sur l’année 2009ont été rapportés à la populationactive de 15 ans ou plus (actifs ayantun emploi + chômeurs).
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 15
III. PART DES ALLOCATAIRES DE L’ALLOCATION ADULTE HANDICAPE
Part en %
[ 3.0 ; 8.7 ]
[ 1.9 ; 3.0 [
[ 0.5 ; 1.9 [
0 4020
Sources : CAF et MSA 2008, INSEE RP06Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des allocataires de l'AAH en 2008selon les cantons en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Part régionale 2,9%
Médiane descantons
2,3%
Sources : CAF-MSA 2008INSEE- Recensement de la population,
2006
Définition :
L’Allocation adulte handicapé (AAH)est une prestation sociale versée auxpersonnes âgées de 20 ans à 59 ans etprésentant un taux d’incapacité de80% ou plus.
Le taux d'incapacité est déterminé parla Commission des droits et del'autonomie des personneshandicapées (CDAPH).
La part représentée sur la carte est lerapport entre le nombre d’allocatairesde l’AAH et le nombre de personnesâgées de 20 à 59 ans dans lapopulation générale.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 16
IV. PART DES ALLOCATAIRES DU RMI
Part des allocataires du RMI
[ 2.2 ; 7.5 ]
[ 1.3 ; 2.2 [
[ 0.4 ; 1.3 [
0 4020
Sources : CAF et MSA 2008, INSEE RP06Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des allocataires du RMI en 2008selon les cantons en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Part régionale 2,6%
Médiane descantons
1,6%
Sources : CAF-MSA 2008, INSEE-RP2006
Définition :
Le Revenu minimum d’insertion (RMI)est une garantie minimale deressources pour toute personne de25 ans à 59 ans.
La part représentée sur la carte est lerapport entre le nombre d’allocatairesdu RMI et le nombre de personnes âgéesde 25 à 59 ans dans la populationgénérale.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 17
V. PART DES FAMILLES MONOPARENTALES
Part en %
[ 10.5 ; 21.9 ]
[ 8.3 ; 10.5 [
[ 6.8 ; 8.3 [
[ 3.2 ; 6.8 [
0 4020
Source : INSEE RP2006Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des familles monoparentalesparmi l'ensemble des familles
en Basse-NormandieBasse-Normandie
Part régionale 10,9%
Médiane descantons
8,2%
Source : INSEE-RP2006
Définition :
Une famille est la partie d'un ménagecomprenant au moins deux personnes etconstituée :
- soit d'un couple marié ou non, avec lecas échéant son ou ses enfant(s)appartenant au même ménage ;
- soit d'un adulte avec son ou sesenfant(s) appartenant au même ménage
Sont considérées comme famillesmonoparentales, les personnes vivantseules avec au moins un enfant à charge.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 18
VI. PART DES ALLOCATAIRES DE L’API
Part des allocataires de l'API
[ 7.1 ; 17.3 ]
[ 4.4 ; 7.1 [
[ 0.0 ; 4.4 [
0 4020
Sources : CAF et MSA 2008, INSEE RP06Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des allocataires de l'API en 2008selon les cantons en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Part régionale 7,7%
Médiane descantons
5,6%
Sources : CAF-MSA 2008, INSEE-RP2006
Définition :
L’allocation parent isolé (API) est versée :
aux mères qui attendent un enfantet qui vivent seules (divorcée,séparée, célibataire, veuve) ;
aux parents qui élèvent un ouplusieurs enfants et qui vivent seuls.
La part représentée sur la carte a étécalculée sur le nombre de famillesmonoparentales issu du recensement de lapopulation 2006.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 19
VII. PART DES BENEFICIAIRES DE LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE COMPLEMENTAIRE
Part en %
[ 5.8 ; 23.2 ]
[ 4.3 ; 5.8 [
[ 3.0 ; 4.3 [
[ 0.9 ; 3.0 [
0 4020
Source : ARS - ERASME, extraction 2010Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentairedans la population protégée du régime général en 2009 en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Part régionale 6,8%
Médiane descantons
4,2%
Source : ARS – ERASME, extraction 2010
Définition :
La couverture maladie universellecomplémentaire est une protectioncomplémentaire (comparable à unemutuelle) accordée sur critères deressources.
Les soins sont alors pris en charge à100 % sans avance de frais, y comprispour la part non remboursée par laSécurité sociale et le forfait journalierhospitalier.Source : www.ameli.fr
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 20
VIII. PART DES LOGEMENTS SANS BAIGNOIRE NI DOUCHE
Part en %
[ 2.5 ; 6.1 ]
[ 1.5 ; 2.5 [
[ 0.1 ; 1.5 [
0 4020
Source : INSEE RP2006Réalisation ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des logements sans baignoire ni douchedans l'ensemble des résidences principales
selon les cantons en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Part régionale 1,6%
Médiane descantons
1,95%
Sources : INSEE- Recensement population, 2006
Définition :
En France métropolitaine, aurecensement de la population de 2006,les logements sont regroupés en troiscatégories en fonction de leursinstallations sanitaires :ceux disposant de salle(s) de bains
(avec douche ou baignoire) ;les logements disposant d’une
baignoire ou d’une douche horspièce réservée ;
enfin, les logements sans baignoireni douche.
La part représentée sur la carte est lerapport entre le nombre de logementssans baignoire ni douche et le nombretotal de logements en résidenceprincipale.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
Page 21
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
I. INDICATEURS LIES A LA CONSOMMATION D’ALCOOL
BASSE-NORMANDIE
France Rang Calvados Rang Manche Rang Orne Rang
Nombre 3 297 137 083 19 2 012 23 1 034 54 251 99Pour 1 000 habitants de 20à 70 ans
3,7 3,4 13 4,8 29 3,5 54 1,4 96
Usage régulier d’alcool %à 17 ans (2) En % 14 12 10 19 ndNombre 2 882 89 396 13 1 093 27 1 331 22 458 64pour 10 000 habitants de 20à 70 ans 32,3 22,4 3 26,1 24 44,7 3 26 25
Nombre 157 6256 16 74 28 62 35 21 88
Part des accidents corporelsavec alcool dans ens.accidents corporels au tauxd'alcoolémie connu, en %
15,7 10,2 1 19,2 4 14,1 29 12,1 50
Nombre 209 7 051 13 92 24 91 25 26 78Pour 10 000 habitants de 40à 64 ans 4,4 3,4 6 4,2 21 5,6 8 2,7 62
ALCOOL
Nombre de buveurs venus consulter dansles centres spécialisés en alcoologie(CCAA) (1)
Interpellations pour ivresse sur la voiepublique (3)
Accidents corporels avec alcool (4)
Décès avant 65 ans attribuables àl’alcool (5)
Sources : (1) Rapports d’activité des CCAA 2007 ; (2) ESCAPAD (OFDT) 2005 ; (3) DGPN/DGGN/PP 2008 ; (4) ONISR 2008 ; (5-7-13) INSERM-Cépidc 2006 ; (6) ALTADIS Distribution 2008 ; (8-8bis) OCTRIS 2008 ; (9) Rapports d’activité Centre spécialisé de soins pour toxicomanes 2007 ; (10-11-12) SIAMOIS 2008 ; (14) INSEE 2007
Page 22
II. INDICATEURS LIES A LA CONSOMMATION DE TABAC
BASSE-NORMANDIE
France Rang Calvados Rang Manche Rang Orne Rang
Usage quotidien de tabac à17 ans (2) En % 40 33 -- 39 -- 45 -- nd --
En milliers 1 389 077 53 589 488 15 698 668 25 439 437 48 250 972 68par habitant (tous âges) 951 843 4 1 037 9 890 38 858 46En kilos 309262 7277370 11 137381 11 112402 20 59479 55
En nombre 281 11 485 16 152 27 78 58 51 76Pour 10 000 habitants de 40à 64 ans 5,9 5,6 10 7 11 4,8 75 5,2 64
TABAC
203,3 10
Ventes de cigarettes (6)
Ventes de tabac roulé(6)
par habitant (tous âges) 211,8 114,5 1
Décès avant 65 ans par tumeurde la trachée, des bronches oudes poumons(7)
203,8 9 227,8 1
Sources : (1) Rapports d’activité des CCAA 2007 ; (2) ESCAPAD (OFDT) 2005 ; (3) DGPN/DGGN/PP 2008 ; (4) ONISR 2008 ; (5-7-13) INSERM-Cépidc 2006 ; (6) ALTADIS Distribution 2008 ; (8-8bis) OCTRIS 2008 ; (9) Rapports d’activité Centre spécialisé de soins pour toxicomanes 2007 ; (10-11-12) SIAMOIS 2008 ; (14) INSEE 2007
Page 23
III. INDICATEURS LIES A LA CONSOMMATION DE DROGUES ILLICITES
BASSE-NORMANDIE
France Rang Calvados Rang Manche Rang Orne Rang
Usage régulier de cannabis à 17 ans(2) En % 12 11 12 11 ndNombre 2 339 132 349 19 1 325 26 472 71 542 64Pour 10 000 habitants de 15 à 44 ans 42,9 52,1 11 49,9 37 26,8 91 52,8 32Taux de croissance par rapport à l'annéeantérieure (%) 49 36,4 7 41,6 54 65,6 22 55,3 36
Nombre 1 589 100 182 21 600 56 707 50 282 86Pour 10 000 habitants de 20 à 39 ans 45,4 60 20 34,5 81 63,7 43 43,2 71En nombre d’unités 65 203 2 594 722 17 37 416 22 19 847 46 7 940 78Pour 1 000 habitants de 20 à 39 ans 18,6 15,5 7 21,5 22 17,9 36 12,2 69
Taux de croissance des ventes de Stéribox®par rapport à l'année antérieure (%) 0,6 -1,9 9 -5,4 63 12,5 9 4,4 24
En nombre de boîtes 62 573 3 854 847 19 34 128 37 16 539 66 11 906 77Pour 100 habitants de 20 à 39 ans 17,9 23,1 19 19,6 50 14,9 78 18,3 60Taux de croissance des ventes de Subutex®par rapport à l’année n-1 (%) -12,7 -10,2 15 -18 76 -11,6 57 4,9 16
En nombre de flacons 132124 7546782 20 70278 39 32795 67 29051 71Pour 100 habitants de 20 à 39 ans 37,7 45,2 16 40,5 53 29,5 63 44,6 45Taux de croissance des ventes deMéthadone ® par rapport à l’annéeantérieure (%)
58,92 12,65 1 60,08 4 76,34 2 40,76 15
En nombre 7 275 15 4 19 1 -- 2 38Pour 100 000 hbts de 20 à 39 ans 2 1,6 8 2,3 36 0,9 -- 3,1 19En nombre 187 12 873 19 91 41 68 51 28 72Pour 10 000 habitants de 20 à 39 ans 5,3 7,7 15 5,2 49 6,1 39 4,3 56Taux de croissance par rapport à l'annéeantérieure (%) 25,5 14,8 7 -6,2 69 74,4 24 115,4 16
Ventes de Méthadone®(12)
Décès par surdoses (13)
Interpellations pour usage d'héroïne, de
cocaïne et d'ecstasy(8bis)
DROGUES
Interpellations pour usage de cannabis(8)
Recours aux CSST (9)
Ventes de Stéribox® (10)
Ventes de Subutex®(11)
Sources : (1) Rapports d’activité des CCAA 2007 ; (2) ESCAPAD (OFDT) 2005 ; (3) DGPN/DGGN/PP 2008 ; (4) ONISR 2008 ; (5-7-13) INSERM-Cépidc 2006 ; (6) ALTADIS Distribution 2008 ; (8-8bis) OCTRIS 2008 ; (9) Rapports d’activité Centre spécialisé de soins pour toxicomanes 2007 ; (10-11-12) SIAMOIS 2008 ; (14) INSEE 2007
Page 24
RISQUES ET ENVIRONNEMENT
I. L’EAU
I.A. Qualité microbiologique des eaux distribuées en Basse-Normandie en 2008
Source : ARS – Direction santé publique – Santé-Environnement -2008
Page 25
I.B. Les pesticides dans les eaux distribuées en Basse-Normandie en 2008
Source : ARS – Direction santé publique – Santé-Environnement - 2008
Page 26
I.C. Les nitrates dans les eaux distribuées en Basse-Normandie en 2008
Source : ARS – Direction santé publique – Santé-Environnement - 2008
Page 27
I.D. Potentiel de dissolution du plomb dans l’eau de distribution publique
Source : ARS – Direction santé publique – Santé-Environnement – juin 2004
Page 28
I.E. Nombre de branchements en plomb
Source : ARS – Direction santé publique – Santé-Environnement – juin 2004
Page 29
II. LE RADON DANS L’HABITAT
Source : ARS – Direction santé publique – Santé-Environnement – Etude BRGM – juin 2006
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Source : ARS – Direction santé publique – Santé-Environnement – Etude BRGM – juin 2006
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MORTALITE ET ETAT DE SANTE
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LA MORTALITE ENTRE 2000 ET 2007
I. LES GRANDES CAUSES DE MORTALITE EN BASSE-NORMANDIE
Basse-Normandie Hommes Femmes
Nombre ICM Nombre ICM Nombre ICM
Mortalité générale 108 777 103,4 DS 56 417 106,2 DS 52 360 101,2 DS
Mortalité prématurée (avant 65 ans) 21 631 105,1 DS 15 281 108,3 DS 6 350 98,5 NS
Mortalité prématurée évitable liée à des comportements à risques 7 912 114,2 DS 6 330 116,9 DS 1 582 105,1 NS
Mortalité prématurée évitable liée au système de soins 3 058 96,4 PS 1 534 95,4 NS 1 524 97,7 PS
Mortalité par cardiopathies ischémiques 9 998 119,5 DS 5 482 118,6 DS 4 516 121,8 DS
Mortalité liée à une consommation excessive d’alcool 4 829 116,9 DS 3 939 122,3 DS 890 99,2 NS
Mortalité par suicide 2 768 134,3 DS 2 074 137,5 DS 694 125,5 DS
Mortalité par accident de la circulation 1 293 113,6 DS 943 111,3 DS 350 118,8 DS
Mortalité par maladies cérébrovasculaires 6 810 96,1 DS 2 900 99,2 NS 3 910 94,2 DS
Mortalité par cancer de la trachée, des bronches et du poumon 5 066 94,1 DS 4 173 97,7 NS 893 82,3 DS
Mortalité par cancer de la prostate -- -- 2 064 113,9 DS -- --
Mortalité par cancer du sein -- -- -- -- 2 325 103,4 NS
Mortalité par cancer de l’intestin 3 274 97,2 NS 1 739 98,7 NS 1 535 96,1 NS
Mortalité par leucémies 978 91,5 NS 529 92,0 NS 449 91,7 NS
Mortalité par pneumonie et broncho-pneumonie 2 116 100,7 NS 948 100,5 NS 1 168 102,3 NS
Mortalité par Broncho-pneumopathie chronique obstructive 1 981 97,7 NS 1 257 98,9 NS 724 98,7 NSNote : DS = Différence significative – NS = Différence non significative – PS = Différence peu significative
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II. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE GENERALE
Indice comparatif de mortalité générale à l’échelle des cantons de Basse-NormandieICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 103,4 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 106,2 (différence significative) ICM femmes = 101,2 (différence significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Définitions :L’Indice comparatif de mortalité (ICM) est un indicateur de mortalité standardisé sur la structure d’âge quinquennale de la populationfrançaise au recensement de 1999.
Lecture des cartes représentant des Indices comparatifs de mortalité :Un indice à 100 indique une mortalité comparable à celle de la France métropolitaine. Un ICM à 111 signifie que la mortalité dans la zone étudiée estsupérieure de 11% à la mortalité française, cette différence ne pouvant pas être expliquée par la structure d’âge de la population de la zone étudiée.
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Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Mortalité générale
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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Définition :Le taux comparatif (ou taux standardisé direct) estle taux que l’on observerait dans la région ou ledépartement, si la population de ce territoire avaitla même structure par âge qu’une population deréférence, en l’occurrence la population de laFrance métropolitaine telle que décrite par lerecensement.Il s'agit de calculer un taux de mortalité fictif pourchaque population étudiée permettant ainsi unecomparaison directe entre elles.
Entre 2000 et 2007, 108 777 bas-normands sontdécédés, soit en moyenne 13 597 décès par an :52% d’hommes pour 48% de femmes.
Lecture des courbes d’évolution de taux demortalité standardisés :Le couloir orangé représente l’évolution des tauxnationaux en tenant compte de l’écart-type.Le trait plein correspond à l’évolution du taux pourles hommes bas-normands, le trait discontinu àcelle pour les femmes.Illustration : sur 8 ans, les taux standardisés demortalité générale tendent à diminuer en Basse-Normandie comme pour le reste de la France.Cette diminution est plus accentuée chez leshommes. La mortalité masculine bas-normandereste cependant plus élevée qu’au plan national.
Page 36
III. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE PREMATUREE
Indice comparatif de mortalité prématurée (avant 65 ans) à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 105,1 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 108,3 (différence significative) ICM femmes = 98,5 (différence non significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Définition :La mortalité prématurée correspond à la mortalité avant65 ans.
Sur la période 2000 – 2007, on compte en moyenne 2 704décès par an de personnes de moins de 65 ans.
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Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Mortalité prématurée
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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Une partie de cette mortalitéprématurée est considéréecomme évitable :
soit par des actions visant àmodifier des comportements àrisques individuels (tabagisme,consommation excessived'alcool...),
soit par des actions sur lesystème de soins visant uneprise en charge plus précoce.50% des décès prématurés sontainsi qualifiés d'évitables.
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III.A. Indice comparatif et taux de mortalité prématurée évitable
Mortalité prématurée attribuable à des comportements individuels à risques
Indice comparatif de mortalité prématurée évitable liée à des comportements individuels à risques
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 989
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 114,2 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 116,9 (différence significative) ICM femmes = 105,1 (différence non significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 39
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Mortalité prématurée évitable liée à des comportements individuels à risques
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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Mortalité prématurée attribuable à l’organisation du système de soins
Indice comparatif de mortalité prématurée évitable reliée à l’organisation du système de soins
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 382
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 96,4 (différence peu significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 95,4 (différence peu significative) ICM femmes = 97,7 (différence non significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 41
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Mortalité prématurée évitable reliée à l'organisation du système de soins
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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IV. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE PAR CARDIOPATHIES ISCHEMIQUES
Indice comparatif de mortalité par cardiopathies ischémiques à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 1 250
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 119,5 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 118,6 (différence significative) ICM femmes = 121,8 (différence significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 43
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Cardiopathies ischémiquesEvolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardisés
sur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)(taux pour 100 000 personnes)
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V. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE LIEE A UNE CONSOMMATION EXCESSIVE D’ALCOOL
Indice comparatif de mortalité liée à une consommation excessive d’alcool à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 604
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 116,9 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 122,3 (différence significative) ICM femmes = 99,2 (différence non significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 45
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Maladies liées à l'alcool
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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VI. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE PAR SUICIDE
Indice comparatif de mortalité par suicide à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 346
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 134,3 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 137,5 (différence significative) ICM femmes = 125,5 (différence significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
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Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Suicide
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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VII. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE PAR ACCIDENT DE LA CIRCULATION
Indice comparatif de mortalité par accident de la circulation à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 162
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 113,6 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 111,3 (différence significative) ICM femmes = 118,8 (différence significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 49
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Accident circulationEvolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardisés
sur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)(taux pour 100 000 personnes)
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VIII. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE DES MALADIES CEREBROVASCULAIRES
Indice comparatif de mortalité par maladies vasculaires cérébrales à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 851
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 96,1 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 99,2 (différence non significative) ICM femmes = 94,2 (différence significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 51
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Maladies vasculaires-cérébralesEvolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardisés
sur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)(taux pour 100 000 personnes)
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IX. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE PAR TUMEUR
IX.A. Cancer de la trachée, des bronches et du poumon
Indice comparatif de mortalité par cancer de la trachée, des bronches et du poumon à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 633
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 94,1 (différence significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 97,7 (différence non significative) ICM femmes = 82,3 (différence significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 53
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Poumon
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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IX.B. Cancers de la prostate et du sein
Indice comparatif de mortalité à l’échelle des cantons de Basse-NormandieCancer de la prostate chez les hommes Cancer du sein chez les femmes
ICM hommes = 113,9 (différence significative)
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 258
ICM femmes = 103,4 (différence non significative)
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 291
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation : ORS Basse-Normandie Juin 2010
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Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Prostate
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Sein
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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X. INDICE COMPARATIF ET TAUX DE MORTALITE DES MALADIES RESPIRATOIRES
X.A. Mortalité par pneumonie et broncho-pneumonie
Indice comparatif de mortalité par pneumonie et broncho-pneumonie à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 265
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 100,7 (différence non significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 100,5 (différence non significative) ICM femmes = 102,3 (différence non significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 58
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : Pneumonie et broncho-pneumonieEvolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardisés
sur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)(taux pour 100 000 personnes)
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X.B. Mortalité par Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Indice comparatif de mortalité par BPCO à l’échelle des cantons de Basse-Normandie
Nombre moyen de décès par an sur la période 2000-2007 : 248
ICM Basse-Normandie (hommes et femmes) = 97,7 (différence non significative)
Chez les hommes Chez les femmes
ICM hommes = 98,9 (différence non significative) ICM femmes = 98,7 (différence non significative)
Sources : INSERM 2000-2007, INSEE RP99
Réalisation :ORS Basse-Normandie, Juin 2010
Page 60
Légende : les taux calculés sont représentés en trait plein pour les hommes et en trait discontinu pour les femmesles zones colorées représentent l'intervalle de fluctuation à 95% du taux standardisé français
Cause de décès : BPCO
Evolution entre 2000 et 2007 des taux de mortalité standardiséssur la population française (projections pour 2000 à 2006, puis RP06)
(taux pour 100 000 personnes)
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35
40
45
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Tau
xpo
ur10
000
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0
5
10
15
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25
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7
Taux
pour
100
000
per
sonn
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XI. LES AUTRES CAUSES DE MORTALITE
XI.A. Cancer de l’intestin
Entre 2000 et 2007, 3 274 personnes sont décédées d’un cancer de l’intestin (en moyenne 409 par an), 1 739 hommes et1535 femmes, soit 10% des décès par tumeurs et 3% de l’ensemble des décès.
L’indice comparatif de mortalité est de 97,2 (deux sexes confondus), différence non significative par rapport à la France. Ilest de 98,7 pour les hommes et 96,1 pour les femmes.
Les fluctuations aléatoires des taux de mortalité ne permettent pas de repérer de structures géographiques affirmées. Cesdonnées n’ont donc pas été cartographiées.
XI.B. Leucémie
Entre 2000 et 2007, 978 personnes sont décédées d’une leucémie (en moyenne 122 par an), 529 hommes et 449 femmes,soit 3% des décès par tumeurs.
L’indice comparatif de mortalité est de 91,5 (deux sexes confondus), différence non significative par rapport à la France(ICM de 92,0 pour les hommes et 91,7 pour les femmes).
Les fluctuations aléatoires des taux de mortalité ne permettent pas de repérer de structures géographiques affirmées. Cesdonnées n’ont donc pas été cartographiées.
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ETAT DE SANTE
I. SURPOIDS ET OBESITE DES ENFANTS 2007-2008L’indicateur utilisé pour évaluer la corpulence est l’indice de masse corporelle (IMC) qui correspond au rapport poids/(taille)2 expriméen kg/m2. À la différence des adultes, pour lesquels il existe une valeur unique de l’IMC pour définir le surpoids et l’obésité, les seuils chezl’enfant évoluent selon l’âge et le sexe en raison des variations de corpulence au cours de la croissance.Les seuils utilisés pour le surpoids sont ceux établis pour les enfants par un groupe de travail réuni sous l’égide de l’OMS. Ces seuils sontdéfinis pour chaque sexe et pour chaque tranche d’âge de 6 mois. Ils s’inscrivent sur des courbes qui rejoignent à 18 ans, les valeurs de 25et 30 qui correspondent respectivement au surpoids et à l’obésité chez l’adulte3.
Proportion d’élèves en surpoids et obèses 4 dans leur 6ème année en grande section de maternelle des écoles publiques
Centre médico-scolaire NB d’élèvesen surpoids
Part des élèves en surpoidsparmi les élèves vus en VM*
NB d’élèvesobèses
Part des élèves obèsesparmi les élèves vus en VM*
Bayeux 2 0,3% 2 0,3%
Caen Authie Nord 6 1,7% 1 0,3%
Caen Copernic 6 5,0% 0 0,0%
Caen Jean Moulin 7 1,0% 1 0,1%
Caen La Maladrerie 36 3,9% 11 1,2%
Deauville 37 14,2% 28 10,7%
Dives sur mer 4 2,5% 2 1,2%
Falaise 12 3,7% 6 1,8%
Hérouville-Saint-Clair 21 2,9% 18 2,5%
Lisieux 28 4,0% 24 3,4%
Ouistreham 11 2,2% 8 1,6%
Vire 7 2,5% 4 1,4%
TOTAL CALVADOS 177 3,1% 105 1,9%* VM = Visite médicale Source : Rectorat de Caen
3 INSERM, « Obésité, dépistage et prévention chez l’enfant », Expertise collective, 20004 En surpoids = Obésité de degré 1 ; Obèse = Obésité de degré 2
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Proportion d’élèves en surpoids et obèses 5 dans leur 6ème année en grande section de maternelle des écoles publiques
Centre médico-scolaire NB d’élèvesen surpoids
Part des élèves en surpoidsparmi les élèves vus en VM*
NB d’élèvesobèses
Part des élèves obèsesparmi les élèves vus en VM*
Avranches 18 4,3% 8 1,9%
Cherbourg 2 0,9% 2 0,9%
Coutances 34 6,2% 17 3,1%
Equeurdreville 20 3,2% 0 0,0%
Granville 15 2,5% 12 2,0%
Octeville 10 2,8% 20 5,6%
St Hilaire du Harcouët 4 1,5% 0 0,0%
Saint-Lô 14 4,2% 0 0,0%
Tourlaville 6 2,2% 2 0,7%
Valognes 7 1,3% 17 3,1%
TOTAL MANCHE 130 3,1% 78 1,9%
Alençon 13 2,6% 5 1,0%
Argentan 16 4,8% 4 1,2%
Flers 17 7,7% 3 1,4%
La Ferté Macé 13 4,4% 4 1,3%
L’Aigle 20 4,5% 5 1,1%
Mortagne-au-Perche 28 5,3% 6 1,1%
TOTAL ORNE 107 4,6% 27 1,2%
TOTAL ACADEMIE 414 3,4% 210 1,7%
* VM = Visite médicale Source : Rectorat de Caen
5 En surpoids = Obésité de degré 1 ; Obèse = Obésité de degré 2
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II. LE DIABETE
Part en %
[ 3.4 ; 9.6 ]
[ 2.9 ; 3.4 [
[ 2.5 ; 2.9 [
[ 0.4 ; 2.5 [
0 4020
Source : ARS - ERASME, extraction 2010Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des personnes ayant eu une prescription d'antidiabétiques orauxdans la population protégée du régime général en 2009 en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Part régionale 3,0%
Médiane des cantons 2,9%
Source : ARS – ERASME, extraction 2010
Lecture : Plus les cantons sont bleufoncé plus la part des consommateursd’antidiabétiques oraux dans lapopulation protégée du régime généralest importante.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
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III. PRESCRIPTIONS D’ANXIOLYTIQUES ET/OU DES HYPNOTIQUES EN 2008
Part en %
[ 20.0 ; 25.0 ]
[ 18.4 ; 20.0 [
[ 17.0 ; 18.4 [
[ 10.1 ; 17.0 [
0 4020
Source : ARS - ERASME, extraction 2010Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des personnes ayant eu une prescription d'anxiolytiques ou d'hypnotiquesdans la population protégée du régime général en 2008 en Basse-Normandie
Basse-Normandie
Part régionale 23,4%
Médiane des cantons 18,4%
Source : ARS – ERASME, extraction 2010
Lecture : Plus les cantons sont bleu foncéplus la part des assurés ayant eu uneprescription d’anxiolytiques et/ouhypnotiques dans la population protégéedu régime général est importante.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
Argentan
Flers
Falaise
L’Aigle
Page 66
IV. SITUATION DE HANDICAP CHEZ LES ENFANTS
Taux d'enfants handicapés
[15.1;60.1]
[10.4;15.1[
[8.2;10.4[
[3.1;8.2[
0 4020
Sources : CREAI, traitements exhaustifs des fichiers CDES(2003 - Calvados; 2004 - Manche; 2006 - Orne)
Exploitation : ORS Basse-Normandie - Juin 2010
N
Taux cantonal de prévalence des enfants reconnus ensituation de handicap en Basse-Normandie (2003-2004-2006)
pour 1000 enfants âgés de moins de 20 ans
Basse-Normandie
Taux régional 11,1‰
Médiane des cantons 10,4‰
Sources : CREAI 2003-2004-2006, INSEE-RP2006
Lecture : Plus les cantons sont foncés, plusle taux d’enfants reconnus en situation dehandicap est élevé.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
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V. LA SANTE AU TRAVAIL
V.A. Localisation des services de santé au travail, situation fin 2008
CMAICEffectif : 86 855Médecins : 25IPRP : 7Infirmières :43474 / ETP médecin
SIST LisieuxEffectif : 10 043Médecins : 2,3IPRP : 0,5Infirmières : 04366 / ETP médecin
AIPSTEffectif : 67 799Médecins : 19,6IPRP : 7,3Infirmières : 03459 / ETP médecin
SANTRAVIREffectif : 16 725Médecins : 6,7IPRP : 1Infirmières : 02 496 / ETP médecin
SANTE BTP 50Effectif : 16 882Médecins : 5,8IPRP : 1,6Infirmières : 02910 / ETP médecin
CIST 61Effectif : 46 031Médecins : 10,2IPRP : 5Infirmières : 04513 / ETP médecin
ASTIFEffectif : 14 274Médecins : 4,5IPRP : 1Infirmières : 03 172 / ETP médecin
SIST BTP 61Effectif : 7 124Médecins : 1,3IPRP : 1Infirmières : 05480 / ETP médecin
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V.B. Résultats de l’enquête SUMER 2003 (exploitation régionale)
L’enquête nationale SUMER 2003 a été réalisée par des médecins du travail volontaires auprès de salariés vus en visite périodique et tirésau sort à raison d’un salarié retenu sur 14 visites.
Une estimation des expositions des salariés en Basse-Normandie a été réalisée à partir des résultats de cette enquête et de la synthèse desdocuments établis par la DARES2 sur les expositions aux divers risques et pénibilités du travail.
Graphique 1 : Répartition des expositions aux divers risques et pénibilités
76%
54%
20%
35%
21%
19%
43%
56%
72%
49%
17%
32%
18%
15%
37%
42%
Pénibilité au travail
Station debout
Gestes répétitifs
Nuisances sonores
Bruits > 85 dBA
Exposition agents bio logiques
Nuisances chimiques
Abandon fréquent d'une tâche pour une autre nonprévue
Basse-Normandie France
Les résultats de cette enquête montrent que la région présente des expositions pour certains risques et pénibilités du travail supérieuresaux moyennes nationales.
2 Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques
Page 69
V.C. Les accidents de travail
L’indice de fréquence des accidents du travail en Basse-Normandie et de 43,4 pour 1000 salariés contre 39,1 au niveau national en 2006.L’indice des accidents mortels est de 0,034‰ dans la région contre 0,027‰ en France. La région enregistre des indices d’accidents detravail supérieurs aux moyennes nationales.
C’est dans le secteur du BTP que l’indice des accidents du travail est le plus élevé (94,7‰). De même, ce secteur cumule 20% des accidentsdu travail, 23% des Incapacités Permanentes Partielles et 14% des accidents du travail mortels.
V.D. Les maladies professionnelles
En Basse-Normandie, le nombre de maladies professionnelles a augmenté de 16% entre 2002 et 2005. En 2005, on enregistre 1618reconnaissances et indemnisations pour maladie professionnelle.
Les maladies professionnelles les plus déclarées : Affections péri-articulaires liées au travail (48%). Affections consécutives à l’inhalation des poussières d’amiante (37%). Affections chroniques du rachis lombaire (3%). Cancers broncho-pulmonaires liés à l’inhalation de poussières d’amiante (2,4%).
V.E. Enquête régionale sur le maintien dans l’emploi en 2003-2004
Réalisée par l’Inspection médicale régionale du travail et de la main d’œuvre et l’observatoire régionale de l’emploi des personneshandicapées auprès de 662 salariés vus par 97 médecins du travail au cours des visites médicales et présentant un problème de santépouvant entraîner des répercussions sur leur travail.
Parmi l’ensemble des salariés interrogés, 5% présentent un état de santé peu, voire pas compatible avec le poste de travail qu’ilsoccupent. Ce sont plus souvent les hommes et dans un cas sur deux des salariés âgés de plus de 45 ans.
Les pathologies ostéo-articulaires sont les plus fréquentes (56%) suivies par les pathologies mentales (12%).
Un tiers des salariés est déjà reconnu travailleurs handicapés ou sur le point de l’être et 10% bénéficient d’une pension d’invalidité.
Après avis médical du médecin du travail, un salarié sur deux quitte l’entreprise dans l’année. Pour ceux toujours présent dans l’entrepriseun an après, la moitié a obtenu un aménagement de poste et un sur cinq est reclassé sur un autre poste.
Pour les salariés ayant quitté l’entreprise, plus d’un quart ne cherche pas d’emploi.
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VI. LE DEPISTAGE ORGANISE DES CANCERS
Les pouvoirs publics proposent désormais, sur l’ensemble du territoire national, à travers des structures de gestion départementales, desactions de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal aux personnes de la tranche d’âge 50 à 74 ans inclus.
Les bas-normandes âgées de 50 à 74 ans sont invitées tous les deux ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein.
Elles peuvent ainsi bénéficier d’une mammographie prise en charge à 100 % par l’assurance maladie avec dispense d’avance de frais etsoumise à une double lecture.
Les résultats du dépistage du cancer du sein (clichés de la mammographie) sont adressés directement et personnellement à la patiente. Lemédecin généraliste est également avisé du résultat dont il pourra parler avec sa patiente.
Dans le cadre du dépistage du cancer colorectal, le test de dépistage est à retirer auprès du médecin traitant. Compte tenu de l’histoirepersonnelle de chacun, le médecin traitant détermine si ce test est approprié au suivi médical de son patient. Le médecin généraliste etson patient sont prévenus du résultat par un courrier du centre de lecture (IRSA).
VI.A. Les structures de gestion
Les structures de gestion sont chargées de la promotion, de la gestion et du suivi de ces dépistages selon les cahiers des chargesnationaux :
Calvados Manche Orne
Association MATHILDE
28 rue Bailey
14 000 CAEN
IRIS MANCHE
70 rue du Buot
50000 SAINT-LÔ
Régie départementale de la prévention et du suivides cancers
Conseil général de l’Orne
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VI.B. Recours aux depistages organises : Mammographie*
Part en %
[ 61.8 ; 71.8 ]
[ 57.5 ; 61.8 [
[ 53.2 ; 57.5 [
[ 40.4 ; 53.2 [
0 4020
Sources : URCAM 2008, INSEE RP2006Réalisation : ORS Basse-Normandie, Juin 2010
N
Part des femmes ayant bénéficié d'une mammographiedans le cadre du dépistage organisé
en Basse-Normandie en 2008Basse-Normandie
Part régionale 57,1%
Médiane des cantons 57,4%
Sources : URCAM 2008, INSEE-RP06
Lecture : Plus les cantons sont foncés plus lapart des femmes âgées de 50 à 75 ans ayantbénéficié d’une mammographie est élevée.
*Le taux calculé n’intègre pas lesmammographies de dépistage réalisées par lesétablissements de santé publics.
Caen
Cherbourg
Bayeux
Lisieux
Alençon
Saint-Lô
Granville
ArgentanFlers
Falaise
L’Aigle
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ANNEXE METHODOLOGIQUE
ECHELON GEOGRAPHIQUE
Les différentes études réalisées en matière de cartographie de santé en Basse-Normandie (Analyse des inégalités infrarégionales sanitaireset sociales, 2003, ORS Basse-Normandie), ont montré que le canton est une échelle pertinente pour rendre compte des inégalités spatialesde santé, notamment parce qu’un large volet d’indicateurs est disponible à cette échelle et que sa taille est le plus souvent compatibleavec les seuils de confidentialité en matière de traitements statistiques.
La région est découpée en 147 cantons et pseudo cantons.Pour les indicateurs d’offre de santé concernant les densités de soignants, le bassin de vie qui est défini par l’INSEE comme « le plus petitterritoire sur lequel les habitants ont accès à la fois aux équipements et à l'emploi » a été retenu pour la cartographie.S’agissant des cartes sur les risques environnementaux, l’échelon géographique n’est pas le canton mais l’unité de distribution.
CHOIX DES INDICATEURS
L’hétérogénéité géographique des caractéristiques sanitaires et sociales ne permet pas de tracer des relations simples entre lesphénomènes observés. De nombreux facteurs interviennent dans l’explication de cette diversité de situation : histoire locale,environnement physique, comportements traditionnels ou nouveaux, caractéristiques sociodémographiques.En fonction des données disponibles et actualisées, quatre grands groupes d’indicateurs ont été retenus :
Les déterminants de santé La mortalité et l’état de santé
Les données ont été recueillies auprès des différents producteurs régionaux et nationaux (INSEE, INSERM, CAF et MSA, ARS).Les indicateurs de mortalité ont été calculés sur une période de 8 ans (2000-2007) pour une meilleure estimation des moyennes.Les indices comparatifs de mortalité (rapport du nombre de décès observés au nombre de décès qui serait obtenu si les taux de mortalitépar sexe et âge étaient identiques aux taux nationaux) sont cartographiés. L’évolution des taux standardisés de mortalité par sexe, pour larégion et les trois départements est représentée graphiquement.Pour les autres indicateurs, les données correspondent à la dernière année disponible.
Page 73
TRAITEMENTS CARTOGRAPHIQUES
A l’exception des indicateurs de mortalité, la méthode de discrétisation privilégiée est celle d’un découpage de la distribution enintervalles inter quantiles. Dans la majorité des cas, quatre classes sont systématiquement retenues ayant pour limites le minimum et lemaximum de la distribution, puis les valeurs intermédiaires correspondant à 25%, 50% et 75% de la distribution. La majorité des cartes estreprésentée avec trois ou quatre classes.La cartographie de la mortalité a été réalisée à partir de l’indice comparatif de mortalité avec la France de base 100 comme référence,pour tous les cantons de la région, pour les hommes et les femmes. Plusieurs grandes causes de mortalité y sont représentées. Lasignificativité de l’indice par rapport à la France est représentée par une étoile.A noter : certains indicateurs démographiques n’ont pas pu être cartographiés au niveau des cantons. Ils sont représentés au niveaudépartemental et sous forme de tableau.
DISCUSSION
Au-delà de ce premier livrable, composé d’un ensemble de ressources statistiques et cartographiques sur la mortalité et l’état de santé, lesdéterminants de santé (indicateurs sociodémographiques, comportements à risques, risques environnementaux), l’offre et les recours au systèmede santé, il a été envisagé de compléter ces éléments descriptifs par une analyse des inégalités infra régionales face à la santé combinant cesmultiples variables.De nombreuses analyses statistiques multidimensionnelles ont été réalisées au cours de l’été 2010, à partir des données géo-localisées recueillies àl’échelle des cantons. Les résultats de ces analyses permettent certes de ressortir les principales caractéristiques des populations sur ces zones devie, mais ces dernières sont le plus souvent fortement corrélées entre elles donnant alors l’impression de décrire des évidences voire des banalités.Exemple : dans les cantons ruraux, la population vieillit, la part des moins de 5 ans est plus faible, et les agriculteurs sont plus nombreux.Le problème qui se pose dans ces analyses, c’est qu’un canton même très faiblement peuplé a le même poids qu’un canton très peuplé, ce quiimpacte fortement les résultats lorsque les travaux portent sur un petit nombre d’unités géographiques (141 cantons). De plus, ces traitementsstatistiques ont tendance à masquer des phénomènes très marqués mais ne concernant qu’une faible fraction de la population. Cette méthode decaractérisation des cantons ne permet donc pas de déduire directement les principales difficultés face à la santé rencontrées par les individusvivant sur ces territoires et donc les actions prioritaires à mettre en œuvre.Une autre méthode d’analyse, combinant les variables disponibles à l’échelle des individus, doit donc être envisagée pour répondre à cet enjeumajeur pour l’Agence régionale de santé. Chaque individu comptera ainsi pour un qu’il vive dans un canton fortement peuplé ou non.Ce nouveau travail d’analyse poursuivrait l’objectif d’identifier des zones géographiques sur lesquelles se concentrent des difficultés, que cesdernières soient le reflet de l’état de santé actuel des personnes ou qu’elles aient un impact sur leur santé future (déterminants). Pour le mener àbien, un nouveau partenariat INSEE/ORS/ARS est nécessaire.