Gratuit

juillet 2009

allergies alimentaires

La santé en comprimés :

faire des choix éclairés

La levure de bière,

un champignon magique !

Apprenez à cultiver santé, vitalité et longévité

avec le qi gong !

Petit guide des

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sommairesanté - 4

Forme en bref 4

Santé en bref 5

Petit guide des allergies alimentaires 8

Apprenez à cultiver santé, vitalité et longévité avec le qi gong ! 14

La santé en comprimés : faire des choix éclairés 16

nUtRItIOn - 21

Nutrition en bref 21

La levure de bière, un champignon magique ! 22

COnsCIenCe glObale - 25

Matière à réflexion 25

L’art du Chi 26

tOUs les mOIs

Abonnez-vous 24

À découvrir 28

Les annonces classées 29

no 31 juillet 2009

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Le magazine Au Naturel est publié 10 fois l’an (Magazine Mieux-Être Inc.) TPS : 856342563 RT 0001

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Dépôt légal : Bibliothèque nationale du QuébecISSN 1918-414X

Le contenu du magazine ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Imprimé au Canada. Le magazine Mieux-Être se dégage de toute respon-sabilité concernant le contenu des publicités publiées dans ses pages. Les opinions exprimées dans les articles ne sont pas nécessairement partagées

par l’éditeur. Les informations contenues dans les articles de la section santé ne remplacent nullement l’avis d’un professionnel de la santé.

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SaNtÉ

Vivre dans les arbresVoici quelques endroits où se trouvent des parcours d’hébertisme aérien et de via ferrata.

• Arbre aventure : Eastman, 1 866 297-2659 ou www.arbreaventure.ca

• Palissades de Charlevoix : Saint-Siméon, 1 800 762-4967

• D’arbre en arbre – Le réseau d’aventure au Québec : Drummondville, Mont-Laurier, Cap-Chat, Saint-Pacôme, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Mirabel, Saint-Félicien, Sutton et Shawinigan, www.arbreenarbre.com

Manger et s’entraîner Les questions, les hésitations et les dilemmes sont nombreux quand on essaie de concilier entraînement et alimenta-tion. Pourtant, Nathalie Lacombe démystifie ces deux pôles, à notre grand bonheur, et nous confie trucs, conseils et recettes inédi-tes afin de nous simplifier la tâche pour que nos menus soient bien adaptés au type d’activité physique que l’on fait. Un seul mot à dire : merci ! Avec son guide Du plein air, j’en mange, on est vite rassuré et on y trouve de fabuleu-ses idées faciles à réaliser. Nathalie Lacombe, Du plein air, j’en mange, Éditions Vélo Québec, Collection Géo plein air, 2009, 29,95 $

ROUlez tout l’étéVélo Québec offre de nouveaux guides pratiques, rem-plis de bonnes idées de promenades en bécane ! • 15 circuits autour de Montréal. Ce guide présente 15 randonnées d’une journée (de 63 à 107 kilomètres) dans la grande région de Montréal, avec des cartes en cou-leur bien détaillées. (9,95 $) • Les voies cyclables au Québec. Une neuvième édition renouvelée du guide le plus complet, couvrant au total 75 municipalités du Québec et comprenant 185 cartes détaillées. En tout, pas moins de 8 000 kilomètres à dé-couvrir ! (19,95 $) En vente dans les librairies et sur www.velo.qc.ca

Un clic pour bOUgeR

En panne d’idées pour bou-ger cet été ? Faites un tour sur

le site de Kino-Québec (www.kino-quebec.qc.ca), qui répertorie des idées de sor-ties et d’activités à faire pour garder la forme et le sourire !

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SaNtÉrenforcez Votre résistance

Les effets bénéfiques du krill entier sur la santé ont, depuis 25 ans, fait leurs preuves par de nombreuses recherches en microbiologie, en génétique virale et en biochimie. Cet aliment naturel équilibre les réactions de l’organisme et aide au bon fonctionnement de toutes les articulations, en contrôlant les excès inflammatoires. C’est pourquoi Krilex soulage plusieurs personnes aux prises avec la polyarthrite rhumatoïde, une forme aiguë d’arthrite rhumatoïde.

« Le kril entier étant un aliment marin complet, riche en ingré-dients de valeurs nutritives et nutraceutiques, il fournit les ingrédients essen-tiels au fonctionnement équilibré des tissus de l’organisme. Il a notamment été démontré scientifiquement que les acides gras oméga-3 marins (AEP et ADH), contenus dans les poissons d’eau froide ainsi que dans le krill, favorisent le fonctionnement du cerveau, aident au développement de l’enfant, pendant la grossesse et l’allaitement, améliorent la souplesse des vaisseaux sanguins et mini-misent tous les risques d’inflammation (arthrite, rhumatisme, prostate) », précise Dr Michel E. Bégin, microbiologiste et virologiste spécialiste du métabolisme des acides gras essentiels.

Krilex est vendu dans les magasins de produits naturels Jean-Marc Brunet « Le Naturiste » et plusieurs pharmacies. www.krilex.com

Les 90 chandeLLes d’Antiphlogistine

C’était en 1919… Antiphlogistine était lancé sur le marché et allait deve-nir la marque d’analgésique

topique la plus recommandée par les consommateurs et les pharmaciens pour soulager les douleurs arthritiques. Ce produit québécois est

toujours fabriqué et emballé à son usine de Montréal !

Bon anniversaire !Pour plus d’informations :

www.churchdwight.ca

La mauvaise haleine, pourquoi ?

La mauvaise haleine, scientifique-

ment appelée l’halitose, est plus

Àsouvent qu’autrement d’origine

bucco-dentaire. Mais d’autres cau-

ses peuvent également être détec-

tées. Dans 85 % des cas, un bon

brossage des dents après le repas

fera disparaître la mauvaise haleine.

Toutefois, un problème digestif peut

être la source du problème. Il peut

s’agir de troubles gastro-intestinaux,

d’une inflammation de l’œsophage

ou d’un ulcère de l’estomac. Des sinu-

sites ou des rhinites à répétition peu-

vent également causer la mauvaise

haleine. Dans ces cas, la meilleure so-

lution demeure une visite chez votre

médecin traitant, qui fera les analy-

ses en conséquence.Source : Topsante.com

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le taUx de sURvIe aU CanCeR s’améliore au Canada

Même si le cancer continue de progresser tant au Québec qu’au Canada, les taux de survie face à cette terrible maladie s’améliorent. Les plus récen-tes statistiques de la Société canadienne du cancer sur le sujet démontrent que, depuis 1992, les chan-ces de survie aux différents types de cancer sont en progression. Des améliorations qui se notent chez le cancer du sein, ainsi que du côté du cancer colo-rectal. Pour tous les types de cancer confondus, on note un taux de survie à cinq ans de 62 %. Rappelons que l’on recense près de 200 sortes de cancer. Les cancers du sein et du poumon demeurent les plus meurtriers. Pour plus d’informations, consultez le site www.cancer.ca.

soulager les symptômes de la fibroMyalgieLe syndrome fybromyalgique demeure encore relativement obscur malgré les nombreuses recherches qui ont été menées ces dernières années. La fybro-myalgie est caractérisé par une sensation de douleur généralisée et de fatigue persistante. Voilà que les Laboratoires Nicar an-noncent le lancement d’un tout nouveau produit : FibroMyalgexMD, une première solution efficace pour soulager les symptômes de la fibromyalgie. Offert en vente libre, ce nouveau produit est offert dans la plupart des grandes pharmacies et se vend 29,95 $ pour une boîte contenant 60 capsules.

la VitaMine D contre la sclérose en plaques

Une importante étude menée par des chercheurs de l’Uni-versité de Toronto tend à conclure que des doses élevées de vitamine D réduiraient de façon spectaculaire le taux de re-chute chez les personnes atteintes de la sclérose en plaques. Selon les chercheurs, la vitamine D supprimerait les réponses auto-immunes auxquelles est attribuée la sclérose en plaques. D’autres recherches devront être menées, mais il s’agit d’une percée porteuse de beaux espoirs, selon les responsables de l’étude. Source : Psychomédia

Bien prendre soin de ses reins

On s’en préoccupe souvent moins que de notre cœur ou de nos poumons, mais nos reins sont pourtant tout aussi im-portants pour notre santé et le bon fonctionnement de notre corps. Quelques conseils pour des reins en pleine santé :• Éviter le surpoids et l’excès de cholestérol.• Ne pas manger trop salé, car le sel favorise l’hypertension.• Ne pas fumer. Le tabac est néfaste, et il est l’ennemi des artères.• Éviter la surconsommation de médicaments, plus particulièrement des laxatifs et des anti-inflammatoires.• Ne pas trop recourir aux régimes hyper-protéinés (qui fatiguent les reins).• Boire de l’eau fréquemment, mais dans les bonnes quantités : entre un litre et un litre et demi par jour.• Toujours se rappeler que les causes les plus fré-quentes d’insuffisance rénale sont le diabète et l’hypertension.Source : Topsante.com

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Progression des dépenses en médicaments Une récente étude dévoilée par l’Insti-tut canadien d’information sur la santé (ICIS) nous apprend que les dépenses en médicaments au Canada auraient atteint presque 30 milliards de dollars, ou l’équi-valent d’environ 900 dollars par Canadien. Toujours selon l’Institut, les dépenses en médicaments auraient ainsi représenté plus de 17 % de toutes les dépenses en santé en 2008, soit près du double du pourcentage de 1985. Toujours selon cette étude, les dépenses en médicaments prescrits ont augmenté au rythme de 9 %, alors que les dépenses en médicaments non prescrits ont augmenté de 4,6 %. Au cours des vingt dernières années, les médicaments sont demeurés parmi les principaux générateurs de coûts en santé, devant les dépenses en santé des hôpitaux, des médecins et des autres professionnels de la santé.Source : Presse canadienne

Des conseils pour mangeR santé et… mOIns CheRComment réussir à manger sainement pour moins cher ? Avec un principe de base simple : éviter les produits superflus, qui sont souvent et inutilement chers. Voici quelques autres règles fondamentales :1. Ne jamais faire les courses le ventre vide. Situation parfaite pour faire des achats compulsifs et superflus !

2. Préparer ses menus pour la semaine. Cela permet de diversifier et de mieux équilibrer ses repas. On évite aussi beaucoup de gaspillage.

3. Acheter directement chez le producteur et de préférence « bio ».

4. Préparez vous-même vos produits. On l’oublie souvent, mais on peut faire par soi-même un très grand nombre d’aliments et de plats. C’est meilleur, plus naturel et moins cher. Puis c’est bon pour l’estime de soi !

5. Vive le recyclage ! Pour éviter de jeter des aliments, deux possibilités s’offrent à vous : servir dans chaque assiette la juste quantité ou recycler les restes. Imagination à l’œuvre !Source : e.sante.fr

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Saviez-vous qu’il existe neuf aliments responsables de 90 % des allergies alimentaires ? C’est le cas des arachides, des noix, du poisson, des fruits de mer, du sésame, du lait, des œufs, du soya et du blé. Pour les 300 000 Québécois atteints d’allergies alimentaires, certains aliments ou plats alléchants constituent une véritable menace. Voici quelques directives pour suivre ces allergènes à la trace !PAR MARIE-JOSÉE RICHARD

Petit guide des allergies alimentaires

en cuisine avec les allergies alimentaires !Selon Mario Julien, chef exécutif au Club de golf Le Mirage à Terrebonne, il existe plusieurs façons de se prémunir contre les aller-gies alimentaires. Le truc, c’est de limiter les risques à la source. Voici huit de ses astuces en cuisine…

• Lisezlesétiquettesentouttemps;celadevraitêtreunréflexe intégréàvotreroutine.• Contrôlezlaqualitéetlaprovenancedesalimentsquevousachetez.• Retournezauxalimentsdebase.Finislesproduitstransformésetles viandesdéjàmarinées.• Trouvezdessubstitutsauxalimentsproscrits.Pasdeblé(gluten)? Avez-vousdéjàgoûtéauxpâtesdequinoaoudemaïs?Ceseraun délice, allergie ou pas !• Sivousêtesunrestaurateur,leresponsabledelacuisinedansune écoleouunegarderie,ousivouscuisinezfréquemmentpourdes groupes, sortez de votre cuisine les principaux allergènes. Parexemple, lesarachidesetl’huiled’arachidenedevraientplusseretrouversur vostablettes.• Favorisezune«cuisinesanté»simplifiée: les cuisines méditerranéennes, de santé ou de diète, les recettes de la bible, etc.• Ayezunecommunicationefficace:sachezexpliquerclairementen quoiconsistevotreallergieetquellessontseslimitations.Assurez- vousquevotreinterlocuteurauraunebonneécoute.Etvalidez: avez-vousbiencompris?Êtes-vouscertainà100%quejepeux mangertelplatoutelproduit?• Vousavezdécouvertuneboucherie,unrestaurantouundétaillant enalimentationquiestàl’écoutedevosbesoins?Retournez-y! Soyezroutiniers…Celalimiteralesrisques! Sivousdésirezensavoirplus,procurez-vousleManuel de gestion des allergies alimentaires en service de restauration, offert par l’Associationquébécoisedesallergiesalimentaires(AQAA).Cette association donne aussi des ateliers et des formations en cuisine enlienaveclesallergiesalimentaires.Votrecréativités’entrouvera stimulée! www.aqaa.qc.ca

Distinguer l’intolérance ali-mentaire de l’allergie sévère

L’allergie alimentaire est une réaction exagérée du système immunitaire à une protéine présente dans l’alimentation. En ce qui a trait à l’allergie alimentaire de type I, elle peut provoquer des réactions quasi immédiates d’une grande intensité appelée anaphylaxie. L’ingestion, l’inhalation ou un simple contact cutané avec l’allergène peu-vent être suffisants pour déclencher une réaction qui pourrait être mortelle. On ne ba-dine pas… avec les allergies alimentaires !

Un autre type d’allergie alimentaire est plus largement répandu et pourtant méconnu : celui de type III, soit l’intolérance alimentaire, aussi appelé hypersensibilité alimentaire.

« Environ 80 % de la population en serait atteinte sans le savoir », précise Danièle Henkel, présidente du Laboratoire scientifi-que d’intolérance alimentaire. Contrairement aux allergies de type I, la réaction n’est pas aussi immédiate ni aussi violente. Celle-ci peut se faire sentir environ 20 minutes après avoir ingéré l’aliment en question, mais sou-vent de 24 à 72 heures plus tard.

Les symptômes des allergies de type III sont plus insidieux que ceux du type I : des maux de ventre ou de tête, des ballon-nements, des migraines, de la fatigue, des yeux secs ou des paupières enflées, de la constipation ou, au contraire, des diarrhées, des dermatites cutanées (eczéma, psoria-sis, acné), etc. « Difficile alors de savoir

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si l’on ne se sent pas bien à cause d’un aliment en particulier ou si c’est dû au fait qu’on a été stressé toute la journée ! » lance Mme Henkel.

pourquoi tant d’allergies alimentaires ?

« On aimerait bien mettre la main sur un seul et grand coupable. Cependant, dans le cas des allergies alimentaires, il est bien question d’un phénomène multifactoriel », précise Daniel Crisafi, consultant scientifique pour le Laboratoire scientifique d’intolérance alimentaire. Selon lui, trois grandes causes peuvent être énoncées pour expliquer cette augmentation de cas dans les pays occiden-taux. L’antibiothérapie en est une (utilisation excessive d’antibiotiques); un environnement de plus en plus aseptisé en est une autre et finalement, il mentionne la surconsommation de certains aliments. C’est que tout aliment

consommé de manière excessive peut de-venir un allergène de type III. « De manière cumulative, l’infime présence de pesticides, d’insecticides et d’autres produits chimiques dans notre alimentation (graines, noix, fruits et légumes non biologiques) peut aussi être en cause. » D’où l’importance de consommer autant que possible des aliments biologiques.

une industrie sensible aux besoins contemporains

Les Québécois allergiques aux arachi-des, aux amandes, au lait et aux œufs peu-vent dorénavant manger en toute quiétude les aliments qui portent le sigle du Contrôle Allergène Certifié, soit le CAC. En mars 2006, l’Association québécoise des allergies alimentaires (AQAA) a lancé ce programme avec l’aide de différents organismes spé-cialisés en sécurité alimentaire, dont Santé Canada, le Bureau de normalisation du Québec, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, etc.

« Le CAC, c’est LA norme de sécurité pour les personnes atteintes d’allergies ali-mentaires. Il s’agit de la seule certification au monde validée par une tierce partie in-dépendante », soutient Paul-Guy Duhamel, directeur général de l’AQAA. Bien qu’en ce moment le signe CAC ne s’applique qu’à un nombre restreint d’allergènes, l’association compte bien intégrer d’autres allergènes à son programme de certification afin d’être ca-pable de détecter un plus grand nombre des substances allergènes au cours des prochai-nes années. Cela dépendra des avancées scientifiques et technologiques qui seront réalisées prochainement.

Des fournisseurs qui feront votre bonheur !

Depuis décembre 2006, Allergium – Le Carrefour des allergies alimentaires fournit une multitude de plats sans allergène aux quatre coins du Québec. Les allergies vi-sées ? Celles qui sont liées aux aliments tels que le gluten, le lactose, les œufs, les noix, les arachides, le soya, le maïs, etc. Entre les murs de cet établissement de Gatineau, aucun produit contenant gluten, noix ou ara-chides, kiwi, sésame, fruits de mer, poissons et agents de conservation n’est accepté. Au menu : soupes, gâteaux, pains, muffins, repas, etc. Durant le temps des fêtes, ses bûches de Noël et ses tourtières font fureur. Avec plus de 100 points de distribution au Québec, cette coop de solidarité fondée par Anick Hamel, elle-même allergique au gluten (tolérance zéro) et au lactose, fait bien des heureux.

Une autre entreprise bien de chez nous a aussi le vent dans les voiles; il s’agit des Aliments Ange-Gardien, dont les produits sans allergène sont distribués notamment dans tous les IGA, Metro et Metro Richelieu de la province. Leur spécialité ? Les desserts (gâteaux, biscuits, muffins, pains desserts) sans la moindre trace d’arachides, de noix, d’œufs, de produits laitiers, de sésame et de protéines bovines. Cependant, tous leurs produits contiennent du blé et du soya. Tenez-vous-le pour dit !

Bon appétit ! •ressourceswww.aqaa.qc.ca • www.certification-allergies.com www.intolerance-alimentaire.ca www.alimentsangegardien.com www.allergium.com

un test de détection des allergènesLe test Imupro permet de détecter si l’on est atteint d’intolérances alimentaires. Trois produits sont offertsauLaboratoirescientifiqued’intolérancealimentaire: la trousse Imupro 300 s’avèreêtrelapluscomplète(270alimentstestéspour 995$), puis viennent la Imu-Pro 200 (180aliments testéspour695$)et la Imopro 100 (les90aliments lesplus courants, testés pour 395$).Un questionnaire en ligne sur le site du laboratoire vous permettra deconnaître lequel de ces tests est le plusadéquatpourvous.

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Cette discipline chinoise, qui date de 3 000 à 4 000 ans avant notre ère, tend à nous connecter avec l’univers entier, tout en nous maintenant en lien étroit avec la fibre la plus personnelle de notre être. PAR MARIE-JOSÉE RICHARD

Apprenez à cultiver santé, vitalité et longévité avec le

qi gong !

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Étant bien plus qu’une gymnastique, le gi gong pourrait non seulement assainir notre corps (jing), mais aussi notre esprit (shen) ! Voulez-vous connaître une autre promesse du qi gong ? Il peut nous apporter santé, vita-lité et longévité… Assez pour vous donner le goût d’essayer ? À n’en point douter !

Le mot qi (prononcez tchi) fait référence à l’énergie vitale en chaque chose; il signi-fie « souffle de vie ». Quant au terme gong, il renvoie au travail, à la discipline et à l’activité. On peut donc dire que le qi gong, c’est l’art de cultiver et de maîtriser l’énergie ! Que ce soit par des mouvements doux, des exerci-ces respiratoires ou des techniques médita-tives, dont des visualisations, nous arrivons à mettre un frein à nos activités mentales in-cessantes pour enfin prendre conscience de l’énergie qui nous anime.

quand l’énergie va, tout va !« Avec le qi gong, on regarde le corps

d’un point de vue énergétique. On ne fait aucune distinction entre les muscles, le sys-tème nerveux, les émotions ou le rationnel ! » s’exclame Sean Laflamme, acupuncteur et professeur de qi gong à Montréal.

Bien que cette discipline se soit forgée au cours des siècles grâce aux théories boud-dhistes, taoïstes et confucéennes, un prin-cipe est resté immuable : celui selon lequel « tout est énergie ». Ce sont les blocages d’énergie dans le corps qui en viendraient à saper notre vitalité et à compromettre no-tre santé. Déjà, 250 ans avant Jésus-Christ, un médecin chinois nommé Hua Tuo par-lait ainsi de la longévité : « Quand le sang circule librement dans les veines, la maladie ne peut se fixer. Ainsi, le corps est comme une porte montée sur ses gonds, qui, lorsqu’elle est utilisée régulièrement, ne rouille jamais. » La santé est donc un art qui se cultive !

Des bienfaits qui enveloppe-ront tout votre être

« Le qi gong cible le rétablissement d’une bonne circulation énergétique; il vient har-moniser le système et s’assurer que le corps fonctionne de manière optimale », soutient Sean Laflamme. « Les séances peuvent avoir d’importants effets sur la qualité de vie des gens : rapidement, ils remarquent une amélioration de leur mémoire, de leur capaci-té d’attention, de leur niveau d’énergie, et de l’écoute qu’ils ont envers eux-mêmes. Avec le qi gong, on s’approprie une nouvelle façon de vivre », estime le spécialiste.

Dans son livre Qi Gong, l’auteure Davina Delor précise justement que « la pratique régulière du qi gong régénère, assouplit et renforce les tissus tendinomusculaires, libère les charnières osseuses, détend les courants nerveux, relance les circulations sanguine et lymphatique ». Il existerait une multitude de mouvements qui viennent aider à la circu-lation de l’énergie à des endroits précis du corps. À chaque maux, son remède !

De plus, mentionnons que le qi gong fait tranquillement son entrée dans les dé-partements d’oncologie de certains hôpi-taux des États-Unis. C’est que l’on aurait remarqué que la pratique de cet art plu-rimillénaire serait bénéfique pour traiter et prévenir le cancer.

un langage commun avec la médecine traditionnelle chinoise (MtC)

« L’étude du qi gong relève de la com-préhension des données physiologiques, psychologiques et philosophiques, selon la tradition millénaire chinoise. C’est la raison pour laquelle la médecine traditionnelle et le qi gong sont inséparables et complémentai-res », indique Davina Delor dans son livre. Il faut savoir que cette discipline est l’une des cinq branches de la MTC, qui comprend l’acupuncture, la diététique, le massage Tui Na, la pharmacopée et les exercices éner-gétiques (tai ji quan et qi gong).

Au cours des séances de qi gong, le professeur informe le néophyte des princi-pes fondamentaux de la MTC, comme celui des cinq éléments (eau, terre, feu, métal, bois), du yin et du yang, des trois principaux centres d’énergie du corps (dan tien), des méridiens, etc.

S’inscrire à des cours de qi gong

Vous avez le goût de vous lancer ? Sachez que les cours de qi gong convien-nent à tous les types de personnes, quels que soient la condition physique, l’âge et le sexe, à l’exception des femmes enceintes et des psychotiques. Les mouvements peuvent même être adaptés pour les gens en chaise roulante ou pour des personnes âgées qui désireraient rester assises. Il est fortement recommandé que votre instructeur soit un acupuncteur ou quelqu’un qui ait étudié la MTC pendant de nombreuses années.

« Dans le ciel, il y a trois trésors : le Soleil, la Lune et les étoiles. Chez

l’homme, il y a aussi trois trésors : le jing, le qi et le shen », raconte un vieux proverbe taoïste. Avec le qi gong, partez à la décou-verte de vos trésors enfouis ! •SourcesDavina Delor, Qi Gong, Éditions Marabout, Paris, 2008, 139 pages • Sean Laflamme, acupuncteur et professeur de qi gong à Montréal www.acu-puncturemontreal.com • Michel Angles, Siavoch Darakchan et Mian Sheng Zhu, Souffle et énergie – Le Qi Gong, Éditions du Rouergen, Rodez, 2007, 224 pages

« Alors qu’en acupuncture, le patient est plus passif, en qi gong, il prend conscience de sa responsabilité face à sa santé. »– Sean Laflamme, acupuncteur et professeur de qi gong à Montréal

SSi nous retrouvons dans notre assiette une

belle variété de végétaux, de grains entiers, de légumineuses, de noix et de gras sains, nos be-soins en substances nutritives sont en principe couverts. Les minéraux et les vitamines natu-rellement présents dans les produits frais sont bien assimilés par l’organisme, au contraire des nutriments de synthèse. L’analyse « Food, Nutrition and the Prevention of Cancer : a Global Perspective », portant sur plus de 4 500 études, conclut que la consommation de fruits et de légumes représente de loin le moyen le plus sûr de préserver sa santé.

Cependant, de plus en plus d’études révè-lent que ces aliments de consommation cou-rante ont perdu de 25 % à 97 % de leurs nutri-ments essentiels, selon le naturopathe Daniel Kieffer, auteur de Comment se régénérer pour bien vieillir (Sully, 2004). « Le choix optimal de-meure une grande variété de végétaux frais, dont une large part de crus, de biologiques, voire de biodynamiques, en considérant que les substances nutritives sont souvent détruites ou réduites lors de la culture, du stockage, du conditionnement ou de la cuisson. » Prendre un supplément est, à son avis, un geste pré-ventif des mieux inspiré.

Deux chercheurs de l’école médicale de Harvard, Kathleen Fairfield et Robert Fletcher, qui ont passé en revue les nombreuses études publiées depuis les années 60, en sont aussi arrivés à cette conclusion : « Les preuves sont relativement récentes, mais nous sommes tous plus ou moins à risque, et les déficits en micronutriments essentiels peuvent exposer à de nombreuses pathologies qui, pourtant, peuvent être prévenues. Il est rare de trouver un promoteur de santé offrant autant de béné-fices qu’une multivitamine », soutient Robert Fletcher.

Faire échec au stress oxydatif Le docteur Denham Harman, auquel on

doit la théorie radicalaire du vieillissement, a prouvé que les radicaux libres attaquent la structure des membranes cellulaires, créant ainsi des déchets métaboliques dont l’accu-mulation interfère avec la communication cel-lulaire, perturbe l’ADN, l’ARN et la synthèse des protéines, abaisse les niveaux d’énergie et entrave des processus chimiques vitaux. Le stress oxydatif demeure, selon lui, l’un des principaux mécanismes des maladies chroni-ques et du vieillissement.

Cet infatigable nonagénaire prend cha-que jour une multivitamine contenant du zinc, 100 mcg de sélénium, 200 mg de vitamine E et 30 mg de coenzyme Q10.

Paul Reilly, naturopathe, auteur et direc-teur clinique du Cancer Treatment Centers of America, affirme que les nutriments contenus dans les composés phytochimiques des plan-tes et une alimentation riche en antioxydants peuvent prévenir le cancer ainsi que réduire (jusqu’à 40 %) les effets indésirables des trai-tements conventionnels.

De nombreuses études cliniques (Nurses’ Health Study, SU.VI.MAX, etc.) démontrent également que l’apparition d’un grand nombre de maladies est en étroite relation avec un sta-tut antioxydant déficitaire. Le docteur Walter C. Willett, président du département de nutri-tion de l’École de santé publique de Harvard et professeur à la Faculté de médecine de la même université, auteur de l’ouvrage Eat, Drink and Be Healthy (Manger, boire et vivre en bonne santé, Éditions de l’Homme, 2004), recommande lui aussi une alimentation saine, abondante en fibres alimentaires et en végé-taux frais, ceux-ci regorgeant d’antioxydants, et une hydratation optimale. Selon lui, c’est la meilleure stratégie à adopter. Il compare les suppléments à une « police d’assurance », car ils ne fourniront jamais comme les végétaux des substances phytochimiques protectrices en abondance.

Complément ou supplément ?Les compléments alimentaires sont des-

tinés aux personnes ayant des besoins nutri-tionnels particuliers, notamment les femmes enceintes, les personnes âgées et les athlètes. Les suppléments visent un large éventail de besoins ou de buts précis : perdre du poids, contrer les effets d’habitudes néfastes, préve-

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Les quantités minimales de micronutriments essentiels, dont nous avons besoin pour prévenir la maladie ou la faire reculer, ne sont pas toujours tirées de notre alimentation. Les suppléments nutritionnels peuvent nous donner alors un solide coup de pouce, en autant qu’ils soient en accord avec la nature ! PAR LOUISE-MARIE BÉDARD

:faire des choix éclairés

nir ou soulager certains maux ou encore ralen-tir le vieillissement des cellules.

Les vitamines, exception faite de la vitamine D, ne pouvant être synthétisées par notre corps, nous devons les tirer de notre alimentation. Du côté des minéraux, le calcium, le fer, le sélénium, le zinc et le magnésium demeurent, comme les sup-pléments à base d’acides gras (oméga-3, par exemple) et d’acides aminés, les plus souvent recommandés. Les multivitamines et autres combinaisons, dont celles qui

sont préparées avec des plantes, souvent formulées en tenant compte de besoins précis, contiennent plusieurs éléments œu-vrant en synergie dans l’organisme pour obtenir un maximum d’effets.

Mais chaque personne représente un regroupement de facteurs uniques, tels que l’âge, le sexe et le style de vie. Il est alors essentiel d’établir judicieusement son programme de suppléments, d’autant plus si l’on souffre de troubles digestifs, d’intolé-rances alimentaires, d’allergies ou de pro-

blèmes chroniques de santé. Les diététistes sont formés pour évaluer les apports en élé-ments nutritifs provenant de l’alimentation et les suppléments appropriés pour combler les carences. L’alcoolisme, le tabagisme, la pollution, le stress et les efforts physiques soutenus peuvent occasionner des pertes en vitamines et en minéraux qui ont intérêt à être corrigées.

les risques de se suppléer à l’aveuglette

Les surdoses de vitamines peuvent être aussi dommageables que les carences.

Plusieurs des complexes multivitaminés que l’on retrouve sur le marché ne franchis-sent pas la barrière intestinale comme le font les aliments, d’où l’importance de décoder cer-tains symptômes (couleur foncée des urines, douleurs abdominales, nausées, etc.) qui peu-vent indiquer que le produit ne convient pas ou que la dose est supérieure aux besoins.

Les minéraux pris en excès sont, quant à eux, excrétés par les voies naturelles, mais on a observé des phénomènes de compéti-tion (des interactions) au niveau intestinal. Par exemple, le fer a tendance à bloquer l’as-similation du zinc et du manganèse; le zinc in-hibe l’absorption du cuivre, et le magnésium, celle du calcium. Ainsi, même si ce ne sont pas des médicaments, l’improvisation peut

◆ mise en GaRde 1 « je ne suis pas persuadé que des doses supérieures soient bénéfiques. au contraire, nos recherches montrent qu’un excès d’antioxydants peut perturber la production énergétique de nos cellules. » - Dr Denham Harman

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:

être très risquée, ce qui ex-plique que des chercheurs,

tels que le docteur Christian Gluud, de Rigshospitalet au

Danemark, insistent sur leur dan-gerosité. Ils se basent notamment sur les

lacunes scientifiques quant aux mécanismes de bio-transformation de micronutriments synthétiques, qui, selon leurs études, créent des interférences, court-circuitent des échan-ges métaboliques et provoquent la maladie.

Les suppléments naturels sous forme li-quide demeurent les mieux absorbés par l’or-ganisme, car le système digestif les assimile plus facilement. L’alcool dans les produits d’herboristerie, par exemple, aide à ouvrir la membrane cellulaire, ce qui permet un meilleur passage des principes actifs.

bien choisir ses supplémentsSelon Santé Canada et certaines études

sérieuses, les suppléments ne sont pas tou-jours formulés selon les normes les plus stric-tes. L’étiquette devrait préciser en outre les

ingrédients médicinaux et non médicinaux, les mises en garde, les contre-indications et les réactions indésirables connues. La mention « testé scientifiquement » n’est pas des plus fiable, puisqu’elle signifie que le fabricant fait lui-même ses tests.

La qualité des matières premières utili-sées peut sensiblement différer d’un produit à l’autre; il convient alors de comparer les produits et de distinguer les stratégies de marketing et de vente des données scien-tifiquement prouvées. Maints suppléments peuvent être de qualité douteuse et parfois même être dangereux ; on a donc intérêt à être extrêmement vigilant.

Observer les principes d’une saine alimen-tation a une incidence plus étroite sur la santé que la prise de suppléments, car aucun de ces derniers ne corrige ni ne protège des mauvais choix nutritionnels. Enfin, de plus en plus de chercheurs remettent sérieusement en ques-tion les bienfaits des formules synthétiques, preuve que l’homme, en cherchant à imiter la nature, n’est pas toujours bien inspiré… •

◆ mise en GaRde 2 ainsi, selon l’american Dietetic association, la vitamine b3 en excès peut entraîner des bouffées de chaleur et des palpitations; la vitamine a, des préjudices au foie et des malformations fœtales, et la vitamine b6, des dommages neurologiques.

◆ mise en GaRde 3 les suppléments non liquides sont moins efficaces.

◆ mise en GaRde 4 les formules économiques à l’achat peuvent contenir deux ou trois fois moins de nutriments et plus de liants et de sucre qu’une formule plus dispendieuse.

Les multivitamines et autres combinaisons, dont celles qui

sont préparées avec des plantes, contiennent plusieurs éléments

œuvrant en synergie dans l’organisme pour obtenir un

maximum d’effets.

Sources Denham Harman, M.D., Ph.D. : www.nebraska.edu • Paul Really, ND, Seattle Cancer Treatment & Wellness Center : www.cancercenter.com et www.seattlecancerwellness.com • Institut canadien d’infor-mation sur la santé : www.cihi.ca • Institut national de la recherche scientifique : www.inrs.uquebec.ca • « Les nouvelles tendances de consommation et l’information alimentaire », Rapport final du projet de recherche présenté au Bureau de la consommation d’Industrie Canada, l’Union des consommateurs, avril 2007 • Dr Dominique Rueff, La Bible des vitamines et des suppléments nutritionnels, Éditions Albin Michel, 2004 • Entretien avec Dr Rueff sur Nutranews : www.nutranews.org.

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NutritiONPLUS D’eSPACe De rANgeMeNTOn peut se faciliter la vie grâce à Starfrit et à sa collection d’accessoires de maison Collapsibles, tels que l’égouttoir à vaisselle extensible et « repliable », qui s’allonge afin de convenir à tous les types d’évier et qui peut contenir jusqu’à dix assiettes, 29,99 $. L’entonnoir compressible, offert en deux formats, 4,99 $. et la passoire extensible et « repliable », qui s’adapte elle aussi à tous les éviers, 19,99 $. Chez Canadian Tire, Home Hardware, Wal-Mart, Zellers, Jean Coutu et Metro. www.starfrit.com

À la bonne heure !Il est temps de mettre les pendules à l’heure… sur l’ali-

mentation ! « Le brie est plus gras que le cheddar », « Le pamplemousse brûle les graisses », « Plus on est mince, plus on est en santé », « Le vin est meilleur que la bière pour la santé »...

S’il vous est difficile de dire si ces affirmations sont vraies ou fausses, c’est l’heure de la mise au point sur les mythes et réalités en matière d’alimentation, avec le livre sympathique Manger des bananes attire les moustiques de la nutritionniste Julie DesGroseillers. Dans la mer d’informations sur l’alimentation et la nutrition qui nous tombent dessus, il est souvent difficile de départager le vrai du faux. Extrêmement bien vulgarisé, ce recueil de plus de 150 faits décorti-qués se lit très agréablement. On le referme chaque fois étonné… et on s’empresse d’en parler avec notre entourage. Des réponses claires, on aime donc cela ! Julie DesGroseillers, Manger des bananes attire les moustiques – et plus de 150 autres mythes et réalités en matière d’alimentation, Éditions La Presse, 2009, 24,95 $

la ferMe Marichel, on y va ! Une ferme pédagogique, bien fertile en valeurs humaines…

on adore ! On y trouve une production d’agneaux certifiée bio-logique, une production porcine sur litière sèche, un jardin, un verger, en plus de la forêt et des champs de soya et de céréales. Des animaux ? Bien sûr : des poules, une vache, un veau, des la-pins et des chèvres vivent aussi sur la ferme.

Sa mission ? Faire découvrir le milieu agricole et la vie rurale, éveiller les consciences, démontrer de façon concrète le lien reliant la terre et la qualité des aliments, et développer des ha-bitudes de vie écologiques et éthiques.

Depuis dix ans, la Ferme pédagogique Marichel offre des camps de vacances, des classes de ferme et des séjours fami-liaux. Des bâtiments sont aménagés pour accueillir élèves, en-fants ou familles.

Voilà une excellente façon de rapprocher les enfants de la nature et de les amener, tout comme les grands, à voir leur as-siette différemment. Avec son nouveau porte-parole, Ricardo Larrivée, la ferme Marichel rallie passionnés de la ferme et amoureux de la cuisine gourmande.Ferme Pédagogique Marichel, 809, rang Bois Franc, Sainte-Agathe-de- Lotbinière www.fermemarichel.com ou 418 599-2949

UN PeTIT verre De…Fuzion Orgánico, charnu, à la finale soutenue et dont on raffole des notes de fruits rouges, de fleurs et de confiture. three vines Shiraz, de Jacob’s CreekMD, intense et profond, aux accents de cerise et d’épices.inzolia era, un vin blanc vif, dont les parfums de pomme verte, d’herbes et d’agrumes sont mémorables !

Barbecue : oui, mais...Attention ! Consommer des ali-

ments carbonisés et de la viande cuite à haute température, presque brûlée, ac-croît les risques de cancer du pancréas de 60 %, selon une étude présentée à l’American Association for Cancer research. L’explication probable : la cuisson de la viande (surtout rouge) à de très hautes températures active la formation de substances cancérogènes, un processus qui ne survient pas à des cuissons plus douces.

du riz s. v. p.Les produits de marque Rice Universe sont mainte-nant sur le marché au Québec. Cette gamme de pro-duits comprend des riz biologiques à cuisson rapide, des boissons végétales bios, à base de riz thaï et de quinoa ou d’avoine, ainsi que des desserts crémeux au riz thaï bio et lait de coco. Biologiques et issus du com-merce équitable. On en redemande !

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Supplément nutritionnel par excellence, la levure de bière est historiquement reconnue

pour ses nombreux bienfaits tant en ce qui concerne la peau que les organes et leur fonctionnement. Utilisée depuis la plus haute antiquité (de 5 000 à 8 000 ans) à travers le monde pour ses nombreuses

propriétés, elle est aujourd’hui consommée par une part grandissante de la population

et parfois même sur avis médical. Mais qu’apporte- t-elle vraiment ? en quoi sa consommation améliorera- t-elle votre quotidien ? Nous répondons à ces questions.

PAR SOPHIE MARTINACHE

un champignon magique !

La levure de bière,

Tout comme la levure de boulangerie, la levure de bière appartient à la famille des Saccharomyces cerevisiæ (Saccharo veut dire « sucre », myces : « champignon », cerevisiæ : « cervoise », nom ancien de la bière). Elle est obtenue en brasserie à partir de la fermentation du malt.

Il s’agit d’un champignon microscopique unicellulaire qui, en l’absence d’oxygène, digère le sucre et l’amidon des céréales, créant ainsi « un milieu riche en protéines (de 35 % à 40 % de sa composition totale, com-prenant les huit acides aminés essentiels), en minéraux (calcium, cuivre, fer, magnésium, phosphore, potassium et soufre) et en vitami-nes, principalement celles du groupe B », comme le souligne Louise Desaulniers, diététiste à la Clinique de nutrition Louise Lambert-Lagacé et associées. D’ailleurs, la levure de bière est une des plus importantes sources naturelles de thiamine (vitamine B1), essentielle au métabolisme des glucides et des gras. Ce complément alimentaire apporte donc un cocktail nutritionnel et thérapeutique des plus complet.

Sur le marché, on retrouve différents types de levures de bière, le plus souvent proposées sous forme sèche (elles se gar-dent très mal sous forme fraîche) :

• La levure de bière enrichie est une levure de bière élevée dans un envi-ronnement saturé par un minéral particu-lier (chrome, sélénium, silice, magnésium), qui lui assure une forte concentration. Ce minéral sera ingéré par les micro-organismes, qui l’intégreront dans leur composition. Ainsi, le minéral associé aux protéines devient plus facilement assimila-ble par l’organisme.

• La levure inactive est la formule la plus communément retrouvée. Les cel-lules qui composent le champignon ont été brûlées lors d’un séchage à une tempéra-ture élevée. Provenant des résidus recyclés du brassage de la bière, elle contiendra les vitamines, les minéraux, les acides aminés et les polysaccharides de la levure active, mais non son activité probiotique.

• La levure active est spécialement produite à des fins thérapeutiques. Celle-

ci est certes plus onéreuse que l’inactive, mais elle est aussi bien plus complète.

quels sont les bienfaits réels de la levure de bière sur le bien-être et la santé ?

Selon Anne-Hélène Genné, docteur en naturopathie chez Corpus Diem, ils sont nombreux et variés. Ainsi, la consommation régulière de levure de bière améliore :• la résistance à la fatigue;• le système immunitaire;• la santé et l’apparence de la peau (acné, séborrhée) – elle est d’ailleurs souvent conseillée par les dermatologues;• l’état des cheveux et des ongles;• l’équilibre intestinal; • l’assimilation alimentaire;• l’humeur des femmes après l’accouche-ment (évite la fatigue et le baby blues).

En outre, Paul Bragg, un nutrition-niste américain, pensait même que la levure active avait la capacité de freiner le vieillissement cutané grâce à son impor-tante concentration en acide nucléique.

un champignon magique !de bière,

Aujourd’hui, on sait que ce com-posé coordonne

le renouvelle-ment cellulaire jusqu’à ce que le vieillissement lui fasse perdre

ses propriétés, altérant ainsi l’apparence

de la peau. En prescrivant ce complément nutritionnel à ses patients, il remarqua que leur peau était non seulement plus lisse et souple, mais aussi plus colorée, signe d’une bonne santé globale. Il n’a finalement fait que démontrer scientifiquement une utilisa-tion traditionnellement reconnue depuis des milliers d’années.

En somme, la consommation régulière de levure de bière active devrait être faite pour des mesures thérapeutiques autant que préventives, selon le Dr Fournat, de la Faculté de médecine de Lyon, en France, puisqu’elle permet à la fois d’éliminer les toxines sanguines, et d’améliorer le fonction-nement viscéral et cutané, tout en renforçant le système immunitaire dans sa globalité. L’ensemble du corps peut donc bénéficier de cet apport.

Contre-indications Attention : la levure de bière n’est

pas conseillée dans les cas de maladies inflammatoires de l’intestin, car elle pour-rait les aggraver. De plus, chez des per-sonnes fragiles, elle peut créer des maux de tête ainsi qu’une réaction allergique. Enfin, comme le rappelle Anne-Hélène Genné, la levure n’est pas recommandée aux personnes prenant certains antidé-presseurs ou narcotiques.

Pour protéger votre santé, demandez toujours un avis médical !

PosologieSelon Louise Desaulniers, deux

cuillères à soupe de flocons par jour vous apporteront un maximum de résultats. •ressources : Louise Desaulniers, diététiste à la Clinique de nutrition Louise Lambert-Lagacé et associées. • Anne-Hélène Genné, N.D., docteure en naturopathie, de la clinique Corpus Diem.

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CONSCieNCe GlObale

Le mot bien-veillance signifie « veiller sur le bien des autres ». Une personne bienveil-lante a du plaisir à faire en sorte que les autres se sen-tent bien, soit par une parole, un re-

gard ou une action. Elle le fait pour son propre plaisir, non parce qu’elle a des attentes. Elle agit ainsi de façon spontanée, sans penser à ce qu’elle recevra en retour, mais elle ne le fait surtout pas pour être aimée.

Prenez le temps de réviser la journée d’hier. Combien de fois avez-vous eu un geste de bienveillance envers une autre personne ? Cette décision d’être bienveillant peut se met-tre en pratique plusieurs fois par jour, autant avec les proches qu’avec les étrangers.

Un des effets positifs de cette bienveillan-ce est le bien-être vécu en sentant le bonheur qui se dégage de l’autre personne suite à vo-tre geste. Un autre bienfait consiste à recevoir ce que vous donnez; donc, peu à peu, vous

vous rendrez compte à quel point les gens sont gentils, bienveillants envers vous. Vous ne récolterez peut-être pas de la personne à qui vous avez démontré de la bienveillance, mais peu importe, la récolte fait partie d’une loi immuable.

De plus, il y a une autre conséquence po-sitive et physique, prouvée scientifiquement. En effet, ces actes de bonté et de bienveillan-ce augmentent la force du système immuni-taire ainsi que la production de sérotonine dans le cerveau. La sérotonine correspond à une substance naturelle dans le corps, qui nous aide à nous sentir merveilleusement bien, confortable et paisible.

Durant certaines recherches, on a même découvert que ce n’est pas seulement la per-sonne qui fait un acte de bienveillance qui bénéficie de cet effet positif physique, mais aussi la personne qui le reçoit, ainsi que les témoins : tous ont la même réaction physique de production de sérotonine.

Merveilleux, n’est-ce pas ? Si vous avez de la difficulté à croire tous ces bienfaits, pourquoi ne pas les vérifier par vous-même ? Vous ne pouvez pas vous trouver perdant à

le faire. Je vous assure qu’il n’y aura que des gagnants.

Cependant, soyez attentif à votre intention au moment où vous décidez de pratiquer vo-tre bienveillance. Pour recevoir tous les effets positifs, ce doit être un acte SANS ATTENTE de reconnaissance et fait par amour, non par peur de ne pas être aimé.

Vérifiez comment vous vous sentez lors-que vous avez un comportement hostile. Être hostile, c’est être froid, malveillant, inamical, s’opposer aux autres. Vous vous rendrez compte très vite du grand avantage de déci-der d’être bienveillant chaque jour. •Lise Bourbeau est l’auteure de 19 best-sellers et la fondatrice de l’école Écoute ton corps, l’école de vie pour un mieux-être. Depuis 1982, elle consacre sa vie à aider les gens de partout dans le monde à améliorer leur qualité de vie en devenant plus conscients de ce qui se passe à l’intérieur d’eux-mêmes, grâce à sa philosophie de vie simple, ac-cessible et applicable dans le quotidien de chacun.Lise Bourbeau donnera une conférence à Qué-bec, à Montréal et à Gatineau durant le mois de septembre. Information et billets : 1 800 361-3834.

ressourceDécouvrez d’autres chroniques sur www.ecoutetoncorps.com

PAR LISE BOURBEAU

MATIÈRE À RÉFLEXION

Choisissez la bienveillance plutôt que l’hostilité et changez ainsi votre vie !

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C’est une expérience marquante pour tout pratiquant de l’Art du Chi. Même après 25 ans de pratique, c’est toujours aussi mi-

raculeux. Le corps perd son poids et, loin de s’envoler, on se sent parfaitement enraciné. Nos mouvements se font alors avec une fa-cilité déconcertante, défiant la logique. Et sur-tout, il y a cette joie ! Nous nous retrouvons imbibés d’un bonheur gratuit qui ouvre tout : les poumons, la tête, le cœur… Non, je ne suis pas en pleine crise de romantisme, c’est même tout le contraire ! Je vous décris très sommairement une qualité de vie accessible à tous. Quand on l’a vécue, on sait que, loin d’être une utopie, c’est la condition même de l’existence !

Je sais, cela semble témoigner d’une légèreté, pour ne pas dire d’une étroitesse d’esprit ou d’un affligeant endoctrinement. Je sais, c’est offensant devant tant de malheurs, de misères, d’injustices, de guerres et de morts autour de nous. Je sais, cela paraît… inhumain !

Et pourtant ! C’est dans ces conditions que se pratique le Tai Ji Quan. C’est dans cet état de corps et d’esprit que l’on fait zazen ou que se prend une posture de yoga. Mais… Qui le sait ? Qui l’enseigne ? Qui le vit ?

* * *C’est pourtant simple et naturel. La clé ?

Le tantien – centre d’énergie vitale situé dans le ventre. Il ne s’agit pas de croyance ou de philosophie ! Le tantien, malgré ce que l’on enseigne dans les cours d’acuponcture, c’est aussi du concret, du physique. C’est le tantien

qui transforme l’effort en aisance. C’est le tan-tien qui fait qu’une pression vers le bas, vers le sol, devient une poussée, un élan vers le haut, ou qu’une détente musculaire, loin de nous faire tomber, nous redresse tout en nous ancrant.

C’est ce que nous apprend l’Art du Chi. Une attention au bas du corps et un travail – en force, mais aussi en finesse – des mus-cles de la ceinture maintiennent le bassin dans une position qui efface les problèmes de dos, aligne la colonne vertébrale, place les épaules, la tête, dégage la respiration et la digestion. Le tantien redevient alors pro-gressivement ce qu’il doit d’abord être : un point d’appui pour tout le corps. Avant de re-devenir, un jour peut-être, le centre de notre pensée puis la source de tout notre être.

* * *Regardez Le penseur de Rodin : quoique

fort et sain de corps, il souffre. Tel Hercule, il supporte héroïquement le poids du monde. Il ploie et se tord en soutenant… sa tête ! Dans l’Art du Chi aussi, la santé et la force physique ne suffisent pas. La perception du Chi non plus. Il faut le tantien. Prenez un brin d’herbe, une fleur, un arbre… Bien enracinés, ils font tous un pied de nez à la pesanteur en se dressant vers le ciel. Pourquoi est-ce si difficile pour l’homme ? À suivre… •Pierre Boogaerts, directeur du Centre P. Boo-gaerts, en Estrie, est formateur et responsable de l’École internationale de la Voie intérieure au Qué-bec. Vlady Stévanovitch lui a reconnu la qualité de Maître de Chi et de Tai Ji Quan.

www.artduchi.com/centrepb

« La vie se manifeste directement dans [le tantien]. C’est une joie permanente dont l’homme civilisé ignore presque tout. » – v. Stévanovitch, Le penseur redressé,

Éditions Bouteille à la mer, 1989PAR PIERRE BOOGAERTS

Le tantien

L’ART DU CHI

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