28
N° 17 - DEC 2016 Le Magazine qui connecte au coeur et au sens Au Nom du Corps Vivre sa Nature

Au Nom du Corps · Et je suis devenue aujourd’hui avant ... On s’est apprivoisé au fils de mes visites et sans vraiment se connaître on ... par mon instinct vers LE livre, l’objet

  • Upload
    buidien

  • View
    218

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

N° 17 - DEC 2016

Le Magazine quiconnecte aucoeur et au sens

Au Nom du Corps

Vivre sa Nature

Sommaire

3

8

14

24

17

ARTICLE

ARTICLE

POEME

LIVRE

POÈME

P 3. "Etre mère, une histoireextraordinaire ?" Caroline Gauthier

P 8. Grossesse en Conscience parDebbie

P 14 - "Être Mère", Par CarolineGauthier

P 17 Divin Quotidien par HuguesBelin

P 14 : Etre mère

TÉMOIGNAGE

P 24 : Par Nadine

Etre mère : Une histoire extraordinaire ?

Par Caroline GAUTHIER

ÊTRE MÈRE : UNE HISTOIRE EXTRAORDINAIRE ?

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 3 -

ÊTRE MÈRE : UNE HISTOIRE EXTRAORDINAIRE ?

Étant devenue une femme froide,campée dans son cerveau, où seules laréussite et l’action avaient del’importance, la vie s’est chargée de mefaire tomber de mon pied destale, pourme remettre dans mon corps et dansmes fondations. Et quoi de mieux que ce passage de lamaternité pour de nouveau « sentir » ceterritoire que j’avais déserté ? Moncorps de chair et de sensation ? Il faut savoir que devenir mère est unsacré passage et que nous sommesnous femmes, peu préparées à le vivre.Pourtant, il s’active là un processusessentiel et puissant de reconnexion ànotre corps. C’est comme une sorte de« revival » émotionnel. Un genre de «Eh… souviens-toi !... »

En fait, tout ce que nous avons refoulécomme émotions ou comme histoiresde notre enfance se réactivent juste àce moment-là. Et pourtant aucunaccompagnement n’est prévu dans lesmaternités. Personne ne nous informeque nous retraversons à cet instantprécis « la petite fille » de notre mèreque nous étions, avec tout ce que celacomporte comme émotions.

Pour réussir sa vie, il est essentiel deconnaître les grands principes quigouvernent le monde. Ces principessont des modèles simples etpuissants qui nous aident àcomprendre le fonctionnement del’univers et de la nature. Ces principesgénèrent les mêmes résultats à coupsûr, peu importe le lieu, la personneou le moment. À partir du moment où on appliqueces principes, notre vie fonctionne. Ilssont les principes mêmes de la vie…Ils sont issus du monde du vivant…Les suivre, nous rend plus vivants etplus heureux. Les ignorer, c’est vivrebeaucoup de déboires.

Lutter contre ces grands principes,c’est comme si vous luttiez contre leprincipe même de la gravité de laTerre. Et si vous luttez contre lagravité par exemple, la terre vousramènera fatalement etimmanquablement à elle.

Qu’est-ce qui m’a ramené dans materre à moi ? Qu’est-ce qui m’aramenée dans le principe même duvivant que j’avais oublié ? LaMaternité.

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 4 -

J’avais avant d’avoir mon premierenfant, tout misé sur le fruit, en oubliantla graine. J’avais oublié ce grandprincipe du monde du vivant qui veutque l’arbre plonge ses racines dans saTerre pour avoir les nutrimentsnécessaires à sa croissance. Et moij’avais appauvri mon sol en misant toutsur mon cerveau… Et avoir un enfantm’a permise de redécouvrir mon sol…

Ce passage de la maternité est doncsemé d’embuche… J’ai réussi a donnerà ce passage, une issue merveilleuse :la découverte de l’amour. D’autres n’ont pas eu cette chance,faute d’accompagnement solide auniveau émotionnel, faute deconnaissance de ce qui est à l’œuvre àce moment-là. Pour moi tout s’estécroulé autour de moi … Car j’avaisconstruit le mauvais arbre. Et lamaternité m’a remis dans ma graine etdans mon sol.

Seule avec mon enfant, j’avais toutperdu… Mais j’avais trouvé une choseessentielle : moi et mon vivant. Moi etmon vibrant… Le germe de monvéritable arbre.

Là seule chose qui nous accompagnedans notre société dans ce sacrépassage, ce sont des néons froids, etdes experts cérébraux du monde dumédical.

J’ai donc accouché de ma premièrefille… Et mon corps a tremblé dansses fondations. Je vivais un immensetsunami émotionnel… Je devenaismère et de je ne savais rien de ce quise tramait à ce moment-là… J’auraisadoré trouver quelqu’un quim’enseigne… Une sorte de femme desagesse qui puisse me dire qu’unprocessus était à l’oeuvre. Et moi, jedescendais seule du monde froid demon cerveau, vers le mondechaotique des émotions enfouies. Jene contrôlais plus rien, moi la reine dela maîtrise. J’accouchai de ma fille eten même temps de mes émotionsenfouies.

Il y a une phrase que j’adore deNIEZTSCHE qui dit « Tout le mondecroit que le fruit est l’essentiel del’arbre, quand en réalité, c’est lagraine » .

ÊTRE MÈRE : UNE HISTOIRE EXTRAORDINAIRE ?

- Au Nom du Corps- N°17 - Page 5 -

ÊTRE MÈRE : UNE HISTOIRE EXTRAORDINAIRE ?

J’ai alors découvert le monde duféminin et le monde de l’amour quej’avais oubliés… J’ai redécouvert laforce du corps, du désir, des élans, duvibrant et j’ai retrouvé mon corps quej’avais perdu. La maternité m’a faitredécouvrir le monde de la sensation,de la chair et du corps… La fonctionmaternelle est l’incarnation…L’absence de mère contenante conduità la fuite du corps… Et c’est tout unchemin initiatique pour le retrouver. Jene voulais être au départ qu’uneprofessionnelle… Et je suis devenueaujourd’hui avant tout une « mère »,une femme qui enfante de sescréations et une amante…

Je suis tout cela à la fois. Et je dis merci à la vie de m’avoirenseignée son principe de base : cegrand principe qui veut que l’arbreplonge ses racines dans la Terre pouravoir les nutriments nécessaires à sacroissance… Je n’oublierai plusjamais… Mon coeur et mon cerveaune seront plus jamais exsangues, maisirrigués par la force de mes élans, demes désirs et de ma terre… J’en fais lapromesse.L’arbre est contenu dans le germe. Etc’est là qu’il convient de descendrepour pouvoir éclore à sa vraie nature.

- Au Nom du Corps - N°6 - Page 6 -

Le monde du vivant m’a appelée endevenant mère… Et ce monde là nese trouve pas dans les cieux, maisbien sous terre. La maternité m’aconduite à m’explorer, à me dépouillersuccessivement des enveloppesconstruites qui me cachaient ma vraienature. J’ai été contrainte à fairetomber les « masques » et lepersonnage que j’avais érigés pourparaître. Ce chemin n’a pas été unchemin facile, car il m’a mise en facede ce que j’avais toujours voulucacher pour être aimable… Il m’a misface à mes ombres… dans la nappephréatique de mes émotions et demes sensations… J’ai exploré monmonde sous terrain … pour sentir legerme de qui j’étais ? Ce n’est qu’àpartir de là que j’ai pu vraimentpousser et grandir… et produire desfruits chargés de sève.

CAROLINE GAUTHIERAuteur du Roman initiatique à succès"Au Nom du Corps"

ÊTRE MÈRE : UNE HISTOIRE EXTRAORDINAIRE ?

- Au Nom du Corps - Page 7 -

GROSSESSE EN CONSCIENCE

J'ai rencontré Debbie et son histoire m'a touchée.Elle a crée un blog pour contribuer à ce qui l'anime au plus profond : aider les

femmes dans le magnifique passage de la maternité.Elle vous explique pourquoi et comment elle est arrivée à faire un métier qui

correspond à sa mission de vie.

www.reussirmagrossesse.com

GROSSESSE EN CONSCIENCE

Je suis Debbie, Maman de 2 enfants de

4 et 6 ans, Entrepreneuse et Coach

Professionnelle Spécialisée en

Maternité.

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 8 -

GROSSESSE EN CONSCIENCE

Mes pas m’emmènent dans maboutique préférée. Rien que le nom decet endroit est un voyage à lui tout seul.C’est une librairie qui s’appelle “Histoired’Être”. Un espace hors du temps oùl’on est bercé par une musique venued’ailleurs et un carillon métallique quidonne le ton dès que l’on passe la ported’entrée. Face a soi des portiques decartes postales aux citationsinspirantes. Je suis transportée dans unautre univers. Je salue le propriétaire des lieux: unhomme de taille moyenne aux lunettessobres, caractérisé par une odeur detabac froid qui accompagne chacun deses mots. On s’est apprivoisé au fils de mesvisites et sans vraiment se connaître ona pris l’habitude de se comprendre dansun regard. Ici j’écoute mon coeur, jelaisse mes yeux regarder sans pudeurles livres, les pierres, les objets, les jeuxde cartes, les symboles feng-shui.J’aime sentir la matière des couverturesdes ouvrages sous mes doigts, humerles bâtons d’encens et me laisser guiderpar mon instinct vers LE livre, l’objetdont j’ai besoin à ce moment précispour me développer.

Je suis Debbie, Maman de 2 enfantsde 4 et 6 ans, Entrepreneuse etCoach Professionnelle Spécialisée enMaternité. J’aide les femmesenceintes et les parents de jeunesenfants à vivre mieux leur grossesseet leur parentalité en se développantau cours de cette transition de vie.J’utilise pour cela les outils duCoaching, de la PNL, et des séancesà thèmes autour de la naissance et dela maternité. J’intègre aussi différentsoutils que j’ai développés suite à mapratique personnelle.

Je vais vous raconter mon histoire etcomment j’ai découvert ma missionde vie et décidé de me former pouraccompagner les femmes enceinteset les couples qui attendent un enfant.

Tout commence il y a quelquesannées. Nous sommes en 2008; C’estun samedi matin normal. Employéedans une Société Internationale lasemaine, je travaille dans un Centrede l’Écoute et du Langage pourEnfants le samedi. Ce matin-là, jeferme le Centre à midi et pars flânerdans une rue adjacente.

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 9 -

persuadé que ce petit être nous achoisis et que l’on va faire de notremieux pour honorer son choix. J’ai envie de faire des bonds dans tousles sens tellement je me sens investied’une mission extraordinaire! Je porteun Bébé! Je porte la Vie! Ne peut-il pas y avoir moment plusexcitant dans la vie d’un être humain; dejours plus féériques que ceux au coursdesquels notre enfant se nourrit, sedéveloppe, joue et se construit?! Je suis euphorique. Après les livres, je m’intéresse à toutesles approches de suivi pendant lagrossesse, comment font les autrespeuples à travers le monde, qu’est-cequi est important, les méthodestraditionnelles, celles alternatives, le bio,l’alimentation, le sommeil, les sens.. Masoif de connaissances est insatiable etje me porte vers des démarchesholistiques. Je découvre l’importance de bien sepréparer. Cela me semble asseznaturel! Devenir mère est une nouvellecompétence à acquérir et il me paraîtlogique de me former. ,

Ce matin-là, je repère un nouveaulivre. Sur la couverture de couleurvive, un couple des années 80 lesregards conjoints en direction duventre de la femme qui porte un bébé.Le synopsis parle de l’enfant in-utérocomme d’un être sensible et enréaction au milieu qui l’entoure. Portée par mon instinct et avantmême d’être enceinte, je me plongedans ses pages. C’est le départ d’un éveil qui ne mequittera plus. Premier de plusieurscentaines d’ouvrages et d’articles queje dévorerai avec passion sur ce sujet.Je découvre le monde prénatal, lasensibilité du foetus, l’impact desémotions et des ressentis sur sondéveloppement et surtout commenton peut déjà entrer en communicationavec lui.

Le papa de mes enfants et moi-mêmeadhérons complètement. Nousvivrons à chaque grossesse uneexpérience exceptionnelled’enrichissement à la fois personnel,de couple et familial. Nous sommesen 2010 et c’est dans cetteatmosphère d’éveil sacré que nousattendons notre premier enfant,

GROSSESSE EN CONSCIENCE

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 10 -

GROSSESSE EN CONSCIENCE

Je me déplace et suis une pléiade decours de préparations à la naissancealliant préparations physiques,théoriques et spirituelles. C’est à ce moment-là que je me rendscompte que je ne suis absolument plusen phase avec mon entourage del’époque. Critiques, jugements,conseils contradictoires, c’est commesi tout le monde conspirait à enlever lamagie que je sentais.Rien ne convenait, de l’annonce de magrossesse à mes intérêts pour lanourriture physique et spirituelle. Mafamille est a des centaines dekilomètres de chez moi et je me sensterriblement seule.

Le doute commence à se faire sentir,les craintes, je tremble de tout moncorps. À ce moment je dis “stop” et décide demettre de la distance avec lespersonnes qui n’ont pas la mêmerésonance que moi. J’écoute ma petitevoix qui est bien présente. Et s’il fallait au final remettre le divin àsa place dans cette attente sacrée.J’espère que mon bébé va bien, que jele traite bien qu’il ne risque rien. Lesrécits catastrophes desaccouchements des autres finissent dem’achever.

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 11 -

GROSSESSE EN CONSCIENCE

Alors des fois, je me dis qu’un jour jeserai cette personne pour les autresfemmes enceintes. Que je serai là pourles conforter dans leur choix, pour lesguider et les aider à se développer plusrapidement sans avoir à expérimentertoutes les erreurs qu’on faitcommunément pendant la grossessesans même le savoir. C’est là que je décide de choisir quiferait partie de mon entourage. Je me rapproche de personnes quipartagent les mêmes valeurs que moi etm’éloigne un peu plus de celles avecqui je ne partage plus rien. Nous sommes en 2012 et alors quej’attends mon deuxième bébé, je gagneun temps fou! Je sais quel cours suivre,à quel moment et pourquoi. Je suis entouré de moins de monde,mais ces personnes-là me soutiennent.Je choisis le matériel adapté à l’arrivéed’un deuxième bébé en ayant déjà unenfant en bas âge. Avec le papa de mes enfants, onprépare notre ainé à l’arrivée de sapetite soeur, on le rassure, on l’entoureet on l’accompagne dans sa transitiond’enfant unique à grand frère!

Je suis bouleversée par la joie d’êtreenceinte, la peur de ne pas faireassez bien pour mon bébé ou d’enfaire trop et la tristesse de me sentirseule à cette période où j’aimeraitellement partager avec des amies. Consciente de l’impact de mesressentis sur mon bébé, je culpabiliseet lui explique entre deux sanglotsque ce n’est pas sa faute, que jepleure de me sentir seule et que jel’aime. Et si mon instinct, ressenti partellement d’autres femmes enceintesqui s’autorisent elles aussi à seconnecter à leur moi profond, étaitvrai?! Et si c’était dans cetteexpérience unique et exceptionnelleque j’allais rencontrer non seulementl’âme de l’enfant, mais aussi mon âmeà moi?! Souvent, très souvent, je me dis quej’adorerai avoir quelqu’un vers qui metourner, une personne neutre, sansattache émotionnelle. Une personnequalifiée et expérimentée qui mesoutient, me guide et me dit “vas-ycontinu, tout va bien aller, aieconfiance en toi, tu es dans le juste”!

- Au Nom du Corps - Page 12 -

Alors qu’on a juste besoin d’êtrerassurée et confortée dans nos choixpour avancer. Dès lors tout faisait sens:les livres, les expériences, lesdécouvertes, les challenges, lesdifficultés… Tout cela allait m’aider àcontribuer à un meilleur accueil del’humanité de demain.Depuis 3 ans, j’accompagne ainsi lesfemmes enceintes et les couples à sedévelopper pour devenir les parentsqu’ils ont envie d’être et que méritentleurs enfants. Vous avez un projetd’enfant et êtes intéressée par cenouveau monde qui s’ouvre à vous?Vous attendez un enfant et voulezéconomiser des mois d’efforts et destress? Vous sentez que vous êtes faitpour devenir un parent extraordinairepour votre enfant? Visitez maintenantmon sitewww.reussirmaagrossesse.com pour profiter de 30 minutes de séanceofferte dans laquelle je vous livre desclés pour développer le meilleur devous même et avancer en confiance surle chemin de la parentalité. Je meréjouis de vous accompagner et voussouhaite tout le meilleur :-)

DEBBIE

J’ai appris à me reconnecter à mapetite voix intérieure et à être àl’écoute de ce que je ressentais. À l’approche de la fin de mon congéde maternité et voyageant beaucouppour un métier que j’adorais, je décidede poser mes valises pour passerplus de temps avec mes enfants. C’est à ce moment précis que jedécide d’aider les gens à vivre mieuxleur grossesse en les soutenant dansleur démarche avec authenticité etsans jugement.

Je veux devenir cette personnebienveillante qui les soutient danscette magnifique transition de vie. Libérée de mon travail, je me formeaux États-Unis, en France et enSuisse afin de me consacrer à ce quidevient ma mission de vie.

Je veux aider les femmes enceintes àmieux vivre leur grossesse parcequ’on peut se sentir tellement seul etqu’il peut être tellement difficile parfoisde faire ses propres choix sous lamontagne des conseilscontradictoires.

GROSSESSE EN CONSCIENCE

- Au Nom du Corps - Page 13 -

POÈME

POÈME : ÊTRE MÈRE

Être mère… comme cette belle terrenourricière

Mon Dieu, mais quel chemin !C’est là que j’allais trouver mon

propre destin ;

Mais, j’ai vécu tant de détour ;Pour enfin grâce à mes enfants,

naître à l’amour !

Voilà comment un jour tout acommencé ;

Dans cette expérience pleine et entièrede ma féminité.

Avant, Je pensais que cela allait êtrenaturel ;

Que j’allais connaître tout de suite cetinstinct maternel.

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 14 -

Qui nous enseigne à nous les femmesqui mettent bas ?

Le sacré du passage qu’il y a àtraverser à ce moment là ?

Dans ces cliniques, pleins de néons etde fil électrique

Qui nous font oublier que l’instant estbien magique.

En tout cas à ce moment là, J’aichuté…

de ma tête vers mes pieds.

A travers mon corps, une âme, puisdeux se sont incarnés

Et moi qui était auparavant que dansmon cerveau

J’ai pu de sentir les vibrations de moncorps à nouveau.

Grâce à la naissance de mes enfantsJ’ai quitté la raison,

Pour entrer dans mon corps et dans mavraie maison

J’en avais perdu les clés Car La société me l’avait fait oublié

Mais Grâce à mes enfants au sein demon corps j’ai pu le retrouver.

Et enfin naître à ma vraie féminité quej’avais délaissée.

Mais c’était sans compter avec ce quej’allais devoir dans ce passage sacré

à expérimenter. Car en étant Mère, c’est toute ma

propre terre qui s’est mise à trembler.

Un tsunami dans ma nappephréatique

Qui allait me faire naître à monauthentique.

Une descente dans mon corps quej’avais toujours fui

Mais que la naissance de mes enfantsà permis…

Une plongée dans ma chair, Dans ma matière.

Dans laquelle j’avais enfermé desblessures,

Derrière des murs…

Et tout cela est remonté à la surface, En pleine face…

POÈME

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 15 -

J’ai alors vécu un immense tsunamiémotionnel

J’ai même rencontré tous les dragonsque j’avais mis en sommeil

J’ai ainsi renaître à ma nature de femmecharnelle

Je n’étais plus alors qu’une femmecéleste

Mais bel et bien une femme terrestre.

Dans mon corps j’ai alors découvert laforce de l’amour

Que j’avais oublié dans la tour d’ivoired’un cerveau trop rempli

Caroline Gauthier Auteur du Roman initiatique à succès «

Au Nom du Corps »

POÈME

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 16 -

DIVIN QUOTIDIEN

LIVRE : DIVIN QUOTIDIEN

Le journal du bonheur

Je suis devenu un homme le jour où j’ai accepté mon côté féminin. Je suis devenu entier et fécond. Cettehypersensibilité qui m’avait fait douter de ma virilité s’est soudain révélée une partie essentielle de cette

dernière. Comme j’ai toujours aimé raconter des histoires, je suis devenu journaliste. Quand on estjournaliste, on écrit pour quelqu’un, on s’efforce de lui donner quelque chose qui justifie le prix qu’il paye

pour vous lire. Le journalisme est un don anonyme, parce qu’on ne sait jamais qui vous lit.

Un jour, j’ai un retour d’une Espagnolequi ne comprend pas comment jepeux prôner le non-jugement auregard de l’horreur des attentats deMadrid. Je marche sur des œufs maisje lui dois une réponse. Puis je me souviens que quand on esten amour, on n’a qu’une envie :partager, donner de l’amour à tout lemonde. J’en déduis donc que ceux qui tuentles autres (si ce n’est pas pourdéfendre leur vie) manquent d’amour.Et qu’il faut donc encore plus d’amourdans ce monde qui semble enmanquer. Pourtant, contrairement aupétrole, c’est une ressource infinie :plus on en donne, plus on en crée !

Ça fait drôle de parler d’amour quandon est un mec qui écrit sur des chosessérieuses (l’Europe et l’énergie). Sans que je m’en doute, mesmessages périodiques étaient en faitbourrés de valeurs dites « féminines »: empathie, ouverture, coopération,douceur, bienveillance. Mais j’ai assumé, il y en a bien quiparlent de politique et les gens lesécoutent ! J’y arrive grâce à un truc que j’aidepuis toujours : je me branche sur lecanal de l’intime quand je rencontrequelqu’un. J’aime voir les personnestelles qu’elles sont, qu’elles serévèlent.

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 17 -

LIVRE : DIVIN QUOTIDIEN

Le Livre

Quand j’ai eu une quarantaine decourriels « journal du bonheur », j’aidécidé de tenter l’expérience d’en faireun livre. Trouver un titre m’a pris un bon mois.Puis un jour, il s’est imposé de lui-même: Divin quotidien.

Je suis athée, donc sans divinité. Maisj’ai perçu le divin qu’on trouve dansl’instant. Peut-être est-ce venu de la vueextraordinaire que j’avais depuis machambre, qui donnait sur un pré à lalisière de la forêt. Je me souviens du jour où j’ai achetédes lunettes : je pouvais voir chaquefeuille des arbres de la forêt en face,quel bonheur ! Cette perfection, c’étaittout nouveau pour moi. En fait, il sepasse plein de choses sous notre nez, àcôté desquelles on passe si on ne prendpas le temps de s’arrêter, de lesregarder, ou plutôt de les voir. Bien après, j’ai lu Eckhart Tolle, quiparle du pouvoir du moment présent. Etlà, j’ai compris que mon livre avait étéécrit au présent, dans l’amour.

Peut-être est-ce pour cela que j’adoreles interviews, surtout après unedemi-heure, où on se lâcheimmanquablement.

Oui, une conversation ne vaut le coupque si on parle vraiment, que si ons’expose, on se met en danger, on semontre à découvert. Là, il y a de lasubstance. Je suis un mineur, en fait : j’aimecreuser. Et dès que je trouve un filon,ça me fait vibrer très fort. Un jour, il m’est même arrivé unechose assez incroyable : je discutaisavec une amante, qui s’étaitcomposée un visage, fait demaquillage et de mimiques. Nous avions une conversation trèsprofonde, et son masque estlittéralement tombé : j’ai vu son visagechanger, ce n’était plus le même.Pendant quelques minutes, je l’ai vuetelle qu’elle était, jusqu’à ce qu’elles’en aperçoive et qu’elle reprenne lecontrôle et son visage de tous lesjours. Ce fut une expérience saisissante.

- Au Nom du Corps - Page 18 -

Et qu’il parlait de trouverle bonheur là où on ne lesoupçonne pas : ici etmaintenant. Et que pourcela, il fallait laissertomber le contrôle, lesplans, les stratégies ets’ouvrir et accepter ce quiarrive. Vivre, quoi.

J’ai retravaillé les textesavec un ami auto-éditeurqui m’a édité (mais qui n’ajamais envoyé lesfactures aux librairies quiont vendu mon livre).Heureusement, j’ai aussivendu mon livre de lamain à la main et je mesuis aperçu qu’il touchaitbeaucoup plus lesfemmes. Mais je suistoujours resté sur l’idéeque le livre n’a jamais eula carrière qu’ilméritait. Car toutes meslectrices (elles sont lamajorité, ce sera donc auféminin, na !) l’ont aimé,mais ce n’était pas assezpour moi.

Lorsque j’ai pris ladécision, l’année dernière,de tout plaquer etd’arrêter de jouer lasécurité qui me permettaitde gagner de quoi toutjuste me faire vivre enfaisant le journalisteéconomique, je me suisposé une question: qu’est-ce qui comptevraiment pour moi ?

Et là, la réponse a étéimmédiate : Divinquotidien ! Ce qu’il y a dans ce livre,c’est toute ma vie : jeveux changer le monde.Et pour changer lemonde, je commence parbalayer devant ma porte. Même si, comme vous, jerâle de temps en temps,je sais bien que jouer à lavictime ne mène pas loin

LIVRE : DIVIN QUOTIDIEN

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 19 -

LIVRE : DIVIN QUOITIDIEN

Cette quête de « mots pour le dire » estle lot quotidien de tout être humain, quia un besoin vital de « digérer » tout cequi lui arrive. Chacun cherche des explications oudes repères pour extérioriser ce qu’ilressent, et l’articuler avec le monde quil’entoure, pour donner du sens à sa vie. Nous sommes tous « éveillés » lors denotre enfance. Nous prenons la viecomme elle vient, mus par notre seuldésir et l’excitation de la découverte dumonde. Ce désir est le seul repère, authentiquemais inconscient, à notre disposition.Mais au fur et à mesure que nousdevenons adultes, nous nous laissonsglisser dans une sorte de léthargie, dèsque nous avons des responsabilités, del’argent, du confort matériel, du pouvoir,des relations sexuelles ouprofessionnelles.

Etre éveillé, c’est ouvrir les yeux sur ceque voient les enfants : la beauté et lapoésie de toute chose qui nous entoure,la vérité toute nue de notre âme, ladivinité de toute chose, en fait.

et qu’il faut se prendre en main si onveut que quelque chose change

Alors j’ai décidé de rééditer ce livre,sans faire l’erreur de chercher unéditeur : il est sur Amazon, imprimé àla demande par CreateSpace. Pas de stock et disponible dans lemonde entier. Allez, j’ai encore quelques cartons dela première édition dans ma cave pourles irréductibles qui préfèrent éviterAmazon.Car le monde a bien changé depuisque je l’ai écrit : la révolution interneta permis l’essor des blogs, desnewsletters, des sites interactifs, desréseaux sociaux, de la vente enligne…

Bref, j’ai tous les outils à madisposition pour réaliser mon rêve :éveiller les consciences avec mespropres mots et donner toujours plusà toujours plus de personnes.

D’autres le font aussi, chacun à leurmanière, et c’est tant mieux, car celuiqui le souhaite peut ainsi trouver lavoix qui résonne en lui pour l’aider às’élever.

L’éveil

- Au Nom du Corps - Page 20 -

EXTRAIT : GRAINES

"Nous avons au moins un pointcommun avec les plantes : nousproduisons des graines. Toutes lesplantes de la Terre font des grainespour assurer la survie de l’espèce.Nous, nous pouvons semer une infinitéde graines d’amour autour de nous, etassurer la survie de notre « humanité ».Il ne faut pas grand-chose pour planterune graine d’amour : juste un sourire,une geste tendre, un pardon, une parolevraie, de l’écoute ou de l’aide. En fait, un véritable don, sans intérêt nicontrepartie, un authentique acted’amour, une partie de soi à laquelle onrenonce totalement pour la donner àl’Autre. Et le miracle peut s’accomplir. Bon,l’amour a besoin d’un terrain un peufertile, mais il y en a chez chacund’entre nous. A la surface, c’est parfoissec, il faut alors aller profond pourtrouver des conditions plus favorables. Celui qui plante une graine ne saitjamais si elle poussera, mais il fautquand même lui donner une chance.D’ailleurs, planter une graine en touteconfiance, c’est déjà lui donner un peud’engrais.

Et aussi sur l’immense besoin quenous avons d’être aimés et que noustransférons sur nos relations avec lesgens et les objets.

Etre éveillé, c’est être assez conscientpour pouvoir se regarder dans unmiroir et dire « je t’aime », c’est à toutmoment être assez ouvert pour nepas se juger ni juger les autres, c’estrefuser les notions convenues du bienet du mal, c’est être libre, heureux,avec l’envie de vivre et de partagerson bonheur, ici et maintenant. C’est surtout trouver au fond de soitout ce qu’on aimerait trouver autourde soi. C’est susciter l’ouverture plutôt que lejugement. Bâtir des ponts plutôt quedes murs. Créer de l’amour plutôt quede la haine. Car notre pouvoir decréation est immense, et je vouspropose de le révéler.

HUGUES BELINLe livre :www.amazon.fr/dp/1537371428 Lapage FB :www.facebook.com/divinquotidien/ Le blog : www.divinquotidien.com

LIVRE : DIVIN QUOTIDIEN

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 21-

LIVRE : DIVIN QUOTIDIEN

Oh ! Il ne faut surtout pas en faire unmétier ou une obligation : planter desgraines, ça vient un peu tout seul,comme ça, à l’occasion (elles nemanquent pas). Et peut-être qu’un jour, cette graine endonnera d’autres, ailleurs, commeavec les plantes. Une petite grained’arbre a l’air si dérisoire, face à lataille d’un arbre adulte, et pourtant,l’une a donné l’autre. N’ayez pas peurde semer chaque fois que vous lepouvez, même dans le désert le plusaride.

ll y a peut-être une faille où votregraine pourra pousser, et une bellefleur s’épanouir, mais ce n’est déjàplus votre affaire… "

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 22 -

TÉMOIGNAGE SUR LA FORMATION EN LIGNE « VIVRE SA NATURE »

Touchée par les mots de Nadine, je vous lespartage...

TEMOIGNAGE SUR LA FORMATION DE 8 MOIS

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 24 -

www.aunomducorps.fr

INFO SUR

Caroline est entrée dans ma vie enfaisant la roue. Habillée de peaux, bâtonde pluie en main, bracelet tintant auxchevilles...

Carrément. Devant l’écran, j’étais bouchebée. Cette blonde solaire débordanted’énergie, d’amour, de bienveillance meparlait, à moi, rien qu’à moi. Tout ce qu’elle disait résonnait dans moncorps. Une immense chaleurl’envahissait, d’abord le haut du dos, puisles bras, la poitrine, le ventre... Des larmes de bonheur sont venues àmes yeux. Aucune hésitation quant aufait qu’il était vital de la suivre sur lechemin d’ "Au Nom du Corps" et de"Vivre sa Nature ". Le mien avait dit oui.

La formation a débuté. De la théorie, jepassais à la pratique. Tout n’est passimple, croyez-moi ! Mon mental ne se laisse pas faire. Ilfreine des quatre fers. Trouve desexcuses. Ou n’en trouve pas. Il dit non. Ildit non parce qu’il sait qu’il perd duterrain.

L’abîme s’ouvre alors. Je suis mal,comme sur un bateau qui tangue.

La nouveauté est que je le sens.Je le vois. Et je peux donc agir.

Il faut des trésors de patience, devolonté pour se remettre à la tâche.Caroline est là. Elle accompagne.Au final, le chemin se fait. Je meretourne et je vois que déjà, lalibération est en marche.

Par petite touches. Ou à gros coupde pinceau.Et parfois, il se passe des chosesqui relèvent de la magie, alors queje sais qu’il n’en est rien. Le doute n’a plus sa place. J’ai eula chance de vivre ça. De sentir quela Mer rouge s’ouvrait devant moi etme lassait passer, puis serefermait. La route continue de l’autre côté.Elle sera peut-être rude, ardue.Mais elle est, d’ores et déjà, rempliedes joies."

NADINE

TEMOIGNAGE SUR LA FORMATION DE 8 MOIS

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 25 -

PLUS D'INFOS

Sur Amazon ou sur le Blog... Pour ceux qui sontprêts à tenter l’expérience, ce Roman exerceune action puissante sur ses lecteurs ! Toute saconstruction n’a qu’un seul but : mettre lelecteur en contact avec son vivant, sonessence.

FORMATION EN LIGNE DE 8 MOISPOUR VIVRE SA PLEINE NATURE

Info sur le site : www.aunomducorps.fr

DATES DES PROCHAINS STAGES EN PLEINENATURE À VENIR

MAI- JUILLET ET SEPTEMBRE.

Des Poèmes en vidéo et en musique.Des Textes.Des Articles. Des témoignages et Commentaires.Des vidéeos de formation www.aunomducorps.fr Contact : [email protected]

PLUS D'INFOS

"AU NOM DU CORPS" c'est plusieurs supports :Un Blog, Un Roman, Une Page Facebook Un Magazine, Une ChaîneYoutube, des Vidéos de formation.

"AU NOM DU CORPS" c'est : des Articles, des Stages, des Poèmes, Des Textes, Des Témoignages, Des Interviewsd'experts, Des Vidéos...

Et en ce moment : des formations en ligne chaque semaine !!!

Le Roman Initiatique

Actualité : FORMATION DE 8 MOIS SUR INTERNET ET STAGE PLEINE NATURE

"Au Nom du Corps " sur Face Book ou Youtube ou sur son Blog

- Au Nom du Corps - N°17 - Page 26 -