Au phare de Brest : « Ici se termine l’ancien monde ; voilà son point le plus avancé, sa limite extrême.

Derrière vous est toute l’Europe, toute l’Asie ; devant vous, c’est la mer et toute la mer. »

Gustave Flaubert

Par les champs et les grèves, Éditions Chasse-Marée

2007

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Au phare de Brest : « Ici se termine l’ancien monde ; voilà son point le plus avancé, sa limite extrême.

Derrière vous est toute l’Europe, toute l’Asie ; devant vous, c’est la mer et toute la mer. »

Gustave Flaubert

Par les champs et les grèves, Éditions Chasse-Marée

2007

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La mer en héritage,la mer par excellence

À LA POINTE DE LA BRETAGNE ET DE L’EUROPE, BREST MÉTROPOLE, FORTE DES 400 000 HABITANTS DE SON BASSIN DE VIE ET BORDÉE PAR UNE RADE EXCEPTIONNELLE DE 180 KM2, OCCUPE UNE POSITION STRATÉGIQUE FACE À LA MER ET SES IMMENSES RICHESSES.

Première métropole océanogra-phique européenne, Brest est classée dans les dix premières au monde, pour les sciences et les technologies de la mer.

Plus de 1 800 chercheurs y déve-loppent des travaux d’excellence.

Premier site français pour l’entre-tien de la flotte militaire et pour la réparation navale, Brest est dotée de cinq ports, rassemblant les cinq marines  : militaire, scienti-fique, marchande, de pêche et de plaisance.

Premier centre nautique en voile légère, Brest forme des géné-rations de scolaires et de jeunes compétiteurs qui lui ont rapporté trois médailles olympiques, un score inégalé.

C’est en partant de Brest que les explorateurs du XVIIIe siècle sont allés explorer le monde et sa diversité. Ils ont rapporté de précieux échantillons de la faune et de la flore, et une connaissance accrue d’autres cultures et d’autres continents.

C’est en partant de Brest que les grands navigateurs et les cher-cheurs scientifiques du XXIe siècle sillonnent les océans, utilisant des matériaux et des technologies de pointe, développés dans ses laboratoires.

Cette vocation maritime a forgé son identité et préservé une culture commune, plaçant aujourd’hui Brest, ville hauturière, au cœur de l’expertise maritime internationale.

BIENVENUE À BREST MÉTROPOLE OCÉANEBrest, où fut créée l’Académie de Marine en 1752, s’est ainsi toujours préoccupée de la mer : l’explorer, la rendre plus sûre à la navigation, la valoriser, en exploiter durablement les ressources et en préserver la diversité.

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JEAN-FRANÇOIS DE GALAUP, COMTE DE LA PÉROUSEJean-François de Galaup, Comte de La Pérouse, l’Albigeois qui fit ses études à Brest, entra à 15 ans dans la Marine, participa notamment à la guerre d’indépendance des États-Unis et explora l’océan Pacifique (1785-1788), chargé par Louis XVI de compléter les découvertes de James Cook.

« UNE VILLE SANS ÂGE ET DANS SA FORCE, VASTE, ROYALE ET D’UN CARACTÈRE ALTIER, UN BASTION QUI VEILLE… » André Suarès

Idéalement abritée par sa rade, Brest occupe une place straté-gique pour la surveillance des côtes. En 1631, Louis XIV charge Richelieu d’y implanter un arsenal. Son développement est poursuivi par Colbert et bénéficie du génie de Vauban : bassin de radoub, casernes, magasins, hôpital…

En 1690, le Comte de Tourville appareille depuis Brest à la tête d’une imposante flotte et remporte la victoire de Béveziers sur une flotte anglo-néerlandaise, tandis qu’en 1780 c’est le Comte de Grasse qui quitte à son tour le port du Ponant et remporte la bataille de la Chesapeake sur les Britanniques, victoire décisive pour l’indépen-dance des colonies américaines. Au XVIIIe siècle commence l’âge d’or des grands voyages où s’illustrent de célèbres explorateurs au départ de Brest : Bougainville, Kerguelen, La Pérouse puis d’Entrecasteaux.

Brest conserve précieusement la trace de ces grands voyageurs qui ont découvert la diversité du monde : le Jardin des Explorateurs, le Port du Château, le Conservatoire National Botanique - dont le travail pour la préservation des espèces en voie d’extinction est mondialement reconnu - ou le Musée de la Marine…

Les naturalistes et découvreurs d’aujourd’hui sont océanologues, physiciens, biologistes, géologues ou géographes. Leurs navires se nomment Pourquoi pas ? (Ifremer/ SHOM), Atalante ou Thalassa (Ifremer), Antea (IRD), Curieuse, Astrolabe ou Marion Dufresne (IPEV), La Pérouse ou Beautemps-Beaupré (SHOM) ou encore Vagabond, le voilier polaire. De nombreuses missions continuent d’être initiées depuis Brest. Elles contribuent à mieux connaître et à mieux comprendre les océans.

Un vaste bastionouvert sur le monde

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QUELQUES DONNÉES

24 000 étudiants en septembre 2010.

1 200 étudiants internationaux accueillis à l’UBO en 2010.

1 Master des Sciences de la mer et du littoral décliné en 7 spécialités.

Une école doctorale unique en France : l’École Doctorale des Sciences de la Mer.

8 grandes écoles (Télécom Bretagne, École Navale, ENSTA Bretagne, ENIB, Esmisab, Isen Brest, ESC Brest, ESAB).

1 Mastère spécialisé en Énergies Marines Renouvelables.

50 % DE LA RECHERCHE FRANÇAISE.

Classée parmi les dix premières métropoles maritimes mondiales, Brest est aussi le premier site européen pour les sciences et technologies de la mer.

La ville concentre ainsi plus de 50 % de la recherche française dans ses grandes écoles, à l’Uni-versité de Bretagne Occidentale (UBO) ainsi que dans ses instituts de recherche tels que l’IUEM (Institut Universitaire Européen de la Mer), l’Ifremer (Institut Français de Recherche pour l’Exploita-tion de la Mer) ou encore l’IPEV (Institut Paul-Émile Victor) dont les missions sont concentrées sur les régions polaires des deux hémisphères.

Ses scientifiques y travaillent en réseau dans une approche pluri-disciplinaire et d’excellence de la recherche.

Cette excellence s’est vue reconnue et confirmée par l’État : c’est de ces interactions au meilleur niveau de la science qu’est né le Laboratoire d’Excellence sur la Mer, le LabexMER «  a changing ocean », en 2011.

Porté principalement par l’IUEM et l’Ifremer, ce laboratoire est un défi de connaissance lancé pour dix ans. Les questions qu’ils s’en-gagent à traiter sont au cœur des questionnements internationaux, elles touchent à la compréhension de l’océan global, aux grandes profondeurs et aux scénarios du futur pour le littoral.

Outre l’obtention du LabexMER, des Equipex NAOS et IAOOS ou encore de l’Institut d’Excellence pour des Énergies Décarbonées « France Énergies Marines », Brest a été désigné site secondaire de l’Institut de Recherche Technologique B-com.

Brest est également à l’initiative de Sea Tech Week, la semaine internationale des sciences et technologies de la mer, et de Safer Seas, colloque international pluridisciplinaire consacré à la sécurité et à la sûreté maritime (voir page 9). Ces deux événe-ments rassemblent à Brest, à la pointe de la Bretagne, des milliers d’experts.

Au top des scienceset technologies de la mer

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PÔLE MER BRETAGNE : DÉVELOPPER L’ÉCONOMIE MARITIME ET L’EMPLOI PAR L’INNOVATIONPorté par la richesse des ressources marines et maritimes, le Pôle de compétitivité Mer Bretagne, basé à Brest, fédère un réseau d’acteurs composé de grandes entreprises, PME, centres de recherche et d’enseignement supérieur.

Sa mission : détecter et favoriser l’émergence de projets collaboratifs innovants destinés à satisfaire les nouveaux marchés.

Acteurs modernes du monde maritime, les partenaires des projets puisent dans la mer et valorisent dans leur travail en réseau, les idées qui se transforment en produits et services durables.

Le Pôle en quelques chiffres :

Cinq thématiques de travail : sécurité et sûreté maritimes, naval et nautisme, ressources énergétiques marines, ressources biologiques marines, environ-nement et aménagement du littoral.

Près de 350 adhérents dont plus de 50 % de PME.

146 projets labellisés (septembre 2012) par le Pôle Mer Bretagne représentant un budget global de 491 M€.

LA DYNAMIQUE DU TECHNOPÔLE BREST-IROISEOuverte vers la mer et sur le monde, Brest métropole océane a su capitaliser et fédérer des compétences innovantes.

Sur le site du Technopôle Brest Iroise, les science et technologies de la mer et les technologies de l’information sont à l’honneur  : 6 300 personnes y travaillent en PME et grandes entreprises - dont THALES - en écoles d’ingé-nieurs, universités et instituts de recherche.

Créé en 1988, Le Technopôle Brest Iroise privilégie le travail en réseau et vise à dynamiser le développement économique des entreprises à haute valeur

technologique. Ses équipes accompagnent et animent quo-tidiennement les échanges et les collaborations, régionales, nationales et internationales afin de pérenniser les actions innovantes qui émer-gent du territoire.

Le Technopôle Brest Iroise initie et participe à des événements qui favorisent la coopération européenne et internationale et apportent des opportunités d’ouverture, de synergies et d’information à ses partenaires.

Dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC), Brest réunit des entreprises et des laboratoires de recherche de pointe (télécommunications optiques, communications mo-biles, hyperfréquences, traitement de l’information et du signal, réalité virtuelle).

EXEMPLES DE PROJETS LABELLISÉS PAR LE PÔLE MER BRETAGNE DANS LA THÉMATIQUE « SÉCURITÉ, SÛRETÉ MARITIMES »

ASEMAR : le drone autonome et intelligent.

COMET : robots sous-marins autonomes et compétitifs opérant en groupe.

MODENA : surveillance maritime, de l’addition des regards à l’intelligence de la vision.

GEODESIC/MEDUSA : la surveillance maritime high-tech intègre le comportement humain.

METANE : modéliser, pour la sécurité de l’exploration et l’exploitation sous-marine profonde du pétrole et du gaz.

NEMO : un simulateur multi-capteurs pour la détection et le suivi des menaces en mer.

Source - Pôle Mer Bretagne - 2012

[Im@gin LabPlate forme (implantée sur le site du Technopôle) pour expérimenter les services autour de l’image s’appuyant sur les réseaux de demain. Elle associe : Brest (Internet Haut débit sans fil 4G/LTE), Lannion (Internet du futur), Rennes (Images en mobilité).

« La mer, source d’innovation et de développement économique »

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RITMI : LE « RÉSEAU INTERNATIONAL DES TERRITOIRES MARITIMES INNOVANTS »

Il s’est constitué à Brest le 13 juillet 2012 sous l’impulsion de territoires aux réalités géographiques et socio-économiques très variées, mais capables de mobiliser leurs réseaux locaux et partenaires scientifiques, publics et privés. Il s’agit pour ses membres de relever le défi d’une croissance économique « durable » : une croissance bleue au bénéfice de ses territoires, respectueuse de l’environnement et plaçant l’innovation au cœur de ses dynamiques, l’érigeant en levier par excellence du développement pérenne des connaissances et de l’économie maritime.

Le réseau est ouvert et est actuellement composé des territoires suivants :

Europe : Brest, Kiel (Allemagne), Plymouth (UK), Galway (Irlande), Porto (Portugal), Vigo et Barcelone en Espagne et les Îles Canaries, Constanta (Roumanie).

Amérique du Nord : Rimouski (Canada), San Diego (USA).

Amérique Centrale : Vera Cruz (Mexique).

Amérique du Sud : Comodoro Rivadavia (Argentine).

Asie : Qingdao et Shanghaï (Chine), Haïphong (Vietnam), Jakarta (Indonésie).

ASSURER LA SÛRETÉ ET LA SÉCURITÉ EN MERMieux observer l’océan, c’est mieux le comprendre ; mieux le comprendre, c’est le préserver et le rendre plus sûr. Sous l’eau, dans les airs ou depuis l’espace, Brest est à la pointe des technologies d’observation de l’océan.

Brest constitue un site hautement stratégique où sont implantées la base des sous-marins de la Force Océanique Stratégique (FOST), et la Préfecture Maritime de l’Atlan-tique. La sécurité en mer dépend du Préfet maritime, qui a toute la latitude nécessaire pour réqui-sitionner les moyens techniques appropriés.

Outre ses fonctions navales, le Préfet maritime coordonne les moyens de l’Action de l’État en Mer comme le sauvetage des personnes et des biens ou la lutte contre les pollutions marines.

Il peut également compter sur les compétences d’organismes dédiés tels que le CETMEF (Centre d’études techniques maritimes et fluviales), le SHOM (Service hydrographique et océanogra-phique de la Marine), ou le CEDRE (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux).

VIGISAT UN OUTIL AU SERVICE DE LA SURVEILLANCE DES OCÉANSImplanté à Brest, VIGISAT effectue la surveillance des océans en temps réel : actes de piraterie ou de pêche illégale, pollution accidentelle ou intentionnelle, surveillance des mouvements de la banquise… Des acteurs et services opérationnels sont ainsi mis à la disposition des États riverains du littoral.

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UN HAUT NIVEAU D’EXPERTISEBrest est à l’initiative d’une manifestation unique d’envergure internationale : Safer Seas, née à la suite de la catastrophe de l’Erika, et consacrée aux enjeux de la sûreté et de la sécurité maritimes.

Conçu sur une base pluridisci-plinaire et transnationale, Safer Seas est devenu le rendez-vous incontournable pour saisir la portée des politiques européennes et internationales mises en œuvre, s’informer sur les innovations et opportunités technologiques au service de mers plus sûres et plus propres.

L’atout majeur de Brest est de s’appuyer sur les évolutions technologiques actuelles : outils de surveillance et d’aide à la navigation, développement de la veille satellitaire, conception des navires. Ces évolutions représentent des enjeux pour la gouvernance maritime de demain.

À côté du transport maritime, la mer devient le support de

multiples activités économiques et de dispositifs en lien avec l’émergence de nouveaux enjeux globaux : connaissance et protection du milieu marin, développement des énergies marines renouve-lables, croisières, trafics illicites en mer, piraterie. Ces évolutions viennent bousculer le concept même de sécurité et sûreté maritime.

Ainsi l’édition 2011 de Safer Seas était-elle placée sous le signe du changement climatique, des nouveaux risques et défis pour la navigation en mer.

PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ DE L’ENVIRONNEMENT MARINLa préservation de l’environne-ment marin et de sa diversité, la surveillance et la modélisation des climats, l’étude de la circulation océanique, la pêche durable ou l’aménagement du littoral sont à l’honneur à Brest pour une connais-sance toujours plus approfondie du monde marin. Pour que cette richesse perdure, il faut mobiliser et construire des échanges et des actions pluridisciplinaires mobilisant de nombreux chercheurs avec des collaborations internationales.

C’est ainsi qu’est né l’Europôle-Mer, groupement d’intérêt scientifique regroupant l’ensemble des établissements du champ des Sciences et Technologies Marines à l’Ouest de la France. Dynamisant les recherches interdisciplinaires de pointe, animant la prospective en sciences marines en France et en Europe, l’Europôle-Mer est devenu un consortium aujourd’hui incontournable.

Le consortium Eur-Oceans (GIS) est lui dédié aux sciences du climat : depuis le début de l’année 2009, il prolonge à Brest le travail du programme européen Eur-Océans. Rassemblant une vingtaine d’organismes scientifiques de neuf pays européens, il étudie le rôle du changement climatique et des activités humaines sur les écosystèmes marins.

Le droit maritime s’est organisé autour de cette notion de risque. Derrière l’expression « fortune de mer », existe le risque de tempêtes, d’avaries ou d’abordages. Aujourd’hui, le transport croissant de matières dangereuses et polluantes fait apparaître de nouvelles menaces. Il ne suffit plus de protéger le navire contre la mer, il faut désormais protéger la mer du navire et de sa cargaison.

Le TGI (Tribunal de Grande Instance) de Brest est l’un des cinq tribunaux français du littoral maritime spécialisé, compétent en matière de répression des pollutions volontaires. Ses condamnations sont fortement dissuasives.

La rade de Brest est site Natura 2000 en deux endroits, un troisième étant à l’étude, notamment parce qu’elle joue un rôle majeur dans l’accueil des populations d’oiseaux marins (Baie de Daoulas, Anse de Poulmic, Rivière de l’Elorn).

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Financé par des partenaires publics et géré par Brest’aim société d’économie mixte, cet équipement a été voulu à Brest, bastion de l’océanographie européenne.

Océanopolis accueille tout au long de l’année 440 000 visiteurs faisant de ce centre de culture scientifique un équipement métropolitain de premier ordre de l’agglomération Brestoise.

Le siège de l’Agence des aires marines protégées est également à Brest. Le premier Parc naturel marin a vu le jour en 2007, à quelques encablures de la métropole océane, en mer d’Iroise.

La pêche, dont le Finistère est le premier département français, s’inscrit aussi dans le contexte

mondial de la gestion de la ressource halieutique. La conchy-liculture, la récolte des algues, l’aquaculture ainsi que le dragage des coquilles Saint-Jacques et des praires en rade de Brest font partie de cette culture maritime vivante.

OCÉANOPOLIS BREST, PARC DE DÉCOUVERTE DES OCÉANS : UNE FENÊTRE SUR LA MER

DÉCOUVRIR ET COMPRENDRE LES DIFFÉRENTS ÉCOSYSTÈMES MARINS DE LA PLANÈTE POUR MIEUX LES PRÉSERVER

Depuis son ouverture à Brest en 1990, Océanopolis raconte au public l’histoire naturelle des océans vue par les scientifiques et accomplit une importante mission de vulgarisation avec rigueur, pédagogie et créativité.

Ce parc de découverte est unique en Europe : trois pavillons proposent un tour du monde des océans à travers des milieux tempérés, polaires et tropicaux reconstitués. C’est un voyage parmi les faunes et flores marines au fil de 55 aqua-riums et de 8 000 m2 de surface d’exposition, le tout rythmé par des décors de grande qualité et un propos scientifique rigoureux.

LE SPECTACLE TOUJOURS RENOUVELÉ DE L’ÉMOTION ET DU SAVOIR

Par une politique de grandes expositions qui se renouvellent régulièrement, Océanopolis s’efforce de conjuguer l’émotion et le savoir pour faire comprendre les interactions entre les différents écosystèmes et sensibiliser aux grands enjeux de la biodiversité. C’est ce que confirme la nouvelle exposition 2012 « Voyage Abyssal » qui plonge dans l’ambiance du tréfond des mers. La prouesse du caisson pressurisé «  AbyssBox  », illustre aussi l’expertise scienti-fique d’Océanopolis. À la suite d’une campagne scientifique menée avec l’Université Pierre et Marie Curie et l’Ifremer, Océanopolis présente pour la première fois au monde la vie là où elle semblait improbable, à 1 800 mètres de profondeur.

Et bientôt, printemps 2013, la création d’un ensemble de bassins à loutres d’Europe et du Pacifique est prometteuse. Les conditions terrestres et aquatiques ainsi que les paysages dans lesquels évoluent ces espèces seront reconstitués avec fidélité et amélioreront le cheminement des visiteurs sur l’ensemble du site.

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Le port de plaisance de Brest est le premier port de plaisance de Bretagne avec 1 460 anneaux. Les capacités d’accueil de Brest se sont accrues avec 700 places supplémentaires au nouveau Port du Château.

Le Centre nautique de Brest, crée en 1976, réunit 120 organismes partenaires et 8 500 pratiquants. À son actif, 3 médailles olympiques.

« IL N’Y A PAS DE PLUS BEL ENDROIT POUR REVENIR ET POUR REPARTIR D’UN TOUR DU MONDE ». Olivier de Kersauson

D’illustres navigateurs sont partis de Brest, port des records, pour effectuer le tour de la planète à la voile.

Inauguré en 2009, le port de plaisance du Château est idéalement situé, en centre-ville et à vingt minutes de l’aéroport international Brest-Bretagne, pour accueillir les équipes de course au large. Bon nombre d’innovations technologiques dont bénéficient les voiliers de course ont été développées dans les laboratoires de recherche brestois.

UNE RADE UNIQUE AU MONDELa rade de Brest forme un site nautique hors du commun, de 180 km2. De ses hauteurs, les Brestois assistent aux départs et aux arrivées des grands naviga-teurs, aux régates, et suivent le

sillage de milliers de bateaux qui viennent y évoluer lors des grands rassemblements maritimes.

En 2012, la métropole océane a fêté les vingt ans de cette fête internationale, nommée désormais les Tonnerres de Brest. Organisée en juillet, tous les quatre ans, elle rassemble à chaque édition plus de 2 500 embarcations et réunit près d’un million de spectateurs.

Le port de plaisance du Moulin Blanc forme un très beau lieu de promenade. Entre terre et mer, vert et bleu, le paysage s’ouvre vers le goulet de Brest sur l’horizon Atlantique.

Ici, on peut pratiquer tous types de sports et d’activités nautiques : des cours d’initiation pour les scolaires jusqu’aux entraînements sportifs de haut niveau.

Brest, la citéaux cinq ports

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La Conférence des Villes Portuaires Européennes Périphériques : créé à l’initiative de Brest en 1992, ce réseau constitue un outil de réflexion et d’action collaboratif européen et s’inscrit dans la cohésion territoriale du Livre Vert de la Commission européenne. Partenaires : Brest, Plymouth, Cadix, Tarente, Cork, Kiel, Dun Laoghaire, Constanza, Îles Canaries.

Près de 90 % du commerce extérieur de l’UE est maritime et, chaque jour, 150 navires doublent la pointe de la Bretagne. Le rail d’Ouessant est l’une des routes maritimes les plus fréquentées et les plus surveillées au monde.

L’ABEILLE BOURBON, LE REMORQUEUR SENTINELLECréé en 1859, le port de commerce de Brest est un lieu très prisé des Brestois : criée aux poissons, bassin des chalutiers, restaurants, boutiques, animations et concerts s’y côtoient. Toute une popula-tion d’hommes d’affaires comme de marins, de touristes comme d’étudiants s’y croisent. Amarrée

au bout du quai Malbert, l’Abeille Bourbon est le remorqueur le plus puissant au monde.

Le port de commerce compte un trafic annuel de 2,9 millions de tonnes de marchandises. Il est spécialisé dans le vrac agroalimentaire et, surtout, dans la maintenance et la réparation navale.

UNE PLATE-FORME D’ACCUEIL DES ÉOLIENNES OFFSHOREDevenue propriétaire des infras-tructures du port de Brest, la région Bretagne investit dans l’aménagement du polder, vaste surface inutilisée en bord de mer. Le polder devrait accueillir, à court terme, des lots de construction et d’assemblage d’éoliennes offshores et d’hydroliennes, notamment le démonstrateur Winflo.

LA MARINE EN HÉRITAGELe port militaire est inscrit dans l’héritage maritime de la Royale, fortement ancrée à Brest. La Marine nationale poursuit actuel- lement un programme de renouvellement de ses bâtiments, dont les porteurs industriels en sont DCNS ainsi que Thales. Depuis 2009, Brest a été désignée comme la grande base de défense de l’Ouest. Forte de ses 18 000 salariés, plus les unités de Lorient qui lui sont rattachées, elle totalise 22 500 actifs et se classe comme l’une des plus grandes bases de défense française.

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Un projet national d’Institut d’Excellence en Énergies Décarbonées (IEED) est coordonné depuis Brest par l’Ifremer et porte sur le développement des Énergies Marines Renouvelables, avec 3 grands axes :

La recherche sur les EMR.

La coordination de sites d’essais en mer avec un site consacré aux hydroliennes, au large de Paimpol - Bréhat, et un site consacré à l’énergie houlomotrice, au large du Croisic.

La création d’un Centre de ressources et de formation.

France Énergies Marines regroupe 55 structures, acteurs publics (Ifremer, UBO, CNRS…) et industriels (DCNS, Technip, Sabella, Nass & Wind, Alstom, EDF…).

DANS SES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT, BREST MÉTROPOLE OCÉANE S’EST POSITIONNÉE SUR LES SECTEURS INNOVANTS QUI PRENNENT APPUI SUR LA MER.

L’IMMENSE POTENTIEL DES ÉNERGIES MARINESAlors que les énergies fossiles se réduisent et deviennent de plus en plus coûteuses, les énergies marines renouvelables (EMR) représentent un immense potentiel pour la pla-nète bleue, recouverte à 71 % par les océans : capter l’énergie des courants, des vagues, des marées, du vent sont autant de projets en développement qui commencent à être développés et qui seront générateurs d’emploi. Brest, plate-forme technologique nationale dédiée à la recherche et à la production des EMR, présente toutes les compétences pour les mettre en place et les expérimenter : de l’étude de la corrosion à l’ingénierie de pointe, des télécommunications à la climatologie, de la connaissance du cadre réglementaire évolutif à l’aménagement du littoral.

Seul industriel présent sur quatre technologies (éoliennes flottantes, hydroliennes, énergie thermique des mers, houlomoteurs), DCNS a installé à Brest un incubateur permettant de regrouper et d’accroître les investissements de recherche et développement du Groupe dans ce domaine.

D’ores et déjà, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) a retenu trois projets de construction de démonstrateurs qui vont voir le jour à Brest : Winflo avec un démons-trateur d’éolienne flottante, Sabella et Orca pour leur pro-jet de démonstrateur hydrolien. Brest dispose donc de tous les outils pour assumer son rôle d’acteur majeur de la filière EMR en Bretagne et contribue ainsi à imposer notre région parmi les leaders européens des énergies marines.

Des perspectivesmarines d’avenir

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LE DÉVELOPPEMENT DES BIOTECHNO- LOGIES MARINESIssues de la recherche en biologie marine, les biotechnologies marines identifient les molécules et les mécanismes cellulaires et moléculaires à l’œuvre dans la faune et la flore marine.

Forte de son industrie agro- alimentaire, Brest développe ce secteur, à forte valeur ajoutée, et

qui s’applique dans de nombreux domaines : de la nutrition à la sécurité alimentaire, de la cos-métique aux applications thé-rapeutiques, avec, notamment, les médicaments issus de la mer.

Ces domaines sont porteurs des métiers de demain : chercheur en bio molécules marines, bio informaticien.

Plusieurs établissements d’enseignement supérieur et de recherche en Bretagne y ont une part active (IUEM/UBO - Ifremer - École supérieure de Microbiologie et Sécurité alimentaire - Centre Hospitalier Universitaire - Bretagne Technologies Végétales - CEVA, Centre d’étude et de valorisation des algues, Station Biologique de Roscoff…), ainsi que les industries et PME qui les développent.

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UNIVERSITÉ ET RECHERCHE

Université de Bretagne Occidentale : www.univ-brest.fr

Institut Universitaire Européen de la Mer : www-iuem.univ-brest.fr

Ifremer : www.ifremer.fr

Institut de Recherche pour le Développement : www.ifremer.fr/ird

Institut polaire français Paul-Emile Victor : www.institut-polaire.fr

LabexMER : www.labexmer.eu

GRANDES ÉCOLES

École Navale : www.ecole-navale.fr

École Nationale Supérieur de Techniques Avancées Bretagne: www.ensta-bretagne.fr

École Nationale d’Ingénieurs de Brest : www.enib.fr

Télécom Bretagne : www.telecom-bretagne.eu

École Supérieure de Commerce Bretagne Brest : www.esc-brest.fr

ISEN Brest : www.isen.fr

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT - INNOVATION

Pôle Mer Bretagne : www.pole-mer-bretagne.com

Technopôle Brest Iroise : www.tech-brest-iroise.fr

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

Centre Européen de Réalité Virtuelle : www.cerv.fr/fr/cerv.php

SURETÉ ET SÉCURITÉ MARITIME

Préfecture maritime de l’Atlantique : www.premar-atlantique.gouv.fr

Marine nationale : www.defense.gouv.fr/marine

Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux : www.cedre.fr

Service Hydrographique et Océanographique de la Marine : www.shom.fr

Centre d’Études Maritimes et Fluviales : www.cetmef.equipement.gouv.fr

Safer Seas : www.saferseas-brest.org

ENVIRONNEMENT- CULTURE SCIENTIFIQUE

Agence des Aires Marines Protégées : www.aires-marines.fr

Conservatoire du littoral : www.conservatoire-du-littoral.fr

Océanopolis : www.oceanopolis.com

Plaisance : www.portmoulinblanc.com

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Mairie de Brest : www.brest.fr

Brest métropole océane : www.brest.fr

Bretagne Développement Innovation : www.bdi.fr

Invest in Bretagne : www.invest-in-bretagne.org

Liens utileset ressources sur internet« Les Brestois sont passés maîtres, non seulement dans l’art de naviguer, de glisser sur la peau de l’eau, mais dans celui d’explorer l’océan, d’étudier les fauves qui s’y déploient, l’ordure et la vie, les monstres et les créatures infinitésimales qui s’y mélangent. »Hervé Hamon - Écrivain de Marine - Un amour de Brest - Éditions Dialogue - 2008.

hippocampe.com - 031067 - Crédit photos : P. Contin - M. Mochet - Marine Nationale/A. Monot - D. Leroux - Institut Universitaire Européen de la Mer / Université de Bretagne Occidentale - Pôle Mer Bretagne - T. Joyeux - R. Tanguy - DCNS - E. Amice - J.Y. Guillaume - O. Dugornay - F. Betermin - P. Péron - ADEUPa - Brest métropole océane - Hydrohelix & SAIPEM SA - EDF - Océanopolis - J. Ogor - A. Dol - Thinkstock.