Audit des plateformes logistiques

Gestion plates formes et Entreposage

Audit des plates formes logistiques

SommaireIntroduction ............................................................................................................................... 2 Axe I : Gnralits sur daudit ................................................................................................ 3I. 1. 2. 3. 4. 5. II. 1. 2. Dfinitions et concepts : .............................................................................................................. 3 Dfinition daudit .................................................................................................................... 3 Types daudit .......................................................................................................................... 3 Les auditeurs............................................................................................................................ 4 Les rfrentiels daudit ........................................................................................................... 4 Grands rubriques auditer ..................................................................................................... 5 Mthode et outil daudit .......................................................................................................... 6 Mthode daudit ...................................................................................................................... 6 Outils daudit .......................................................................................................................... 7

Axe II. Dcomposition des grandes rubriques de laudit des Plateformes ............................ 7I. II. Audit de la conception ................................................................................................................ 7 Laudit de la rception des travaux .......................................................................................... 11

III. Intgration la Supply Chain ................................................................................................... 13 IV. Laudit de la scurit ................................................................................................................ 16 V. Laudit de lexploitation ........................................................................................................... 18

VI. Laudit du logiciel de gestion .................................................................................................... 24 VII. Laudit des tableaux de bord ..................................................................................................... 28 VIII. Laudit des terminaux radio ..................................................................................................... 33 IX. Laudit didentification automatique & signaltique ................................................................ 34 X. Laudit du suivi de budget ........................................................................................................ 39

XI. Laudit des actions de progrs .................................................................................................. 41

Conclusion ............................................................................................................................... 47 Bibliographie ........................................................................................................................... 48

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Introduction Dans le primtre doptimisation, de progrs, dvaluation de la plateforme logistique, le thme quon sera port lucider sinscrit dans un cadre qui fait lapanage de performance structurelle et organisationnelle. Il sagit de laudit des plateformes logistiques, une dcision qui se revt en rponse du besoin dessor, de veille et de positionnement prsentant ainsi de multiples possibilits de progrs dans de nombreux centres logistiques, qu'il s'agisse d'amliorer la qualit ou la productivit. Conduire son site au niveau le plus performant demeure lobjectif primordial. Ceci dit, on devra puiser sur des principes de base, des outils mthodologiques disponibles voire un moyen d'auto-valuation avec son rfrentiel. Lobjet de cette thmatique est de prsenter le rapprochement audit / plateformes logistiques, une synergie consquente. A travers, la premire partie sera ddie au concept audit, avanant dfinition, mthode, pour pouvoir initier le sujet. Se prsenteront par la suite les diverses rubriques qui font lobjet daudit au sein de plateformes logistiques, rvlant des conclusions que par la suite enchaineront la finalit du progrs.

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Axe I : Gnralits sur dauditI.1.

Dfinitions et concepts :Dfinition daudit

Un audit est une procdure qui consiste vrifier la qualit dune fonction ou dun service lintrieur dune entreprise. La dfinition de la norme ISO 8402 dfinit laudit comme tant Un examen mthodique et indpendant en vue de dterminer si les activits et rsultats relatifs la qualit satisfont aux dispositions prtablies et si ces dispositions sont mises en uvre de faon efficace et aptes atteindre les objectifs. Dans laudit de la plate-forme logistique, il va sagir de vrifier que pour chacune des fonctions, rception, mise en stock, prparation des commandes, etc. tous les principes doptimisation ont t mis en uvre, que les moyens les mieux adapts sont utiliss et que toutes les rgles de scurit sont respectes. 2. Types daudit :

On peut faire une distinction entre les audits imposs et les audits spontans. Les audits imposs peuvent ltre par un client, par un organisme ou par les instances suprieures de la compagnie. Un client peut vouloir vrifier que lentreposage en gnral correspond bien la qualit quil attend de son prestataire; il sintressera notamment aux protections contre le vol, aux dispositions prises pour assurer la traabilit ou la gestion en FEFO, etc. Un client peut aussi vouloir aider son prestataire obtenir une meilleure productivit afin quil baisse le montant de ses services. Cette dernire dmarche se rencontre souvent dans lindustrie automobile notamment. Des audits peuvent aussi tre diligents par des organismes de contrle pour le compte des gouvernements afin de sassurer que toutes les prcautions sont prises pour protger le consommateur. Sont particulirement concerns par ce genre daudits les tablissements stockant des produits alimentaires ou des mdicaments. Dans ce cas, lorganisme charg de ces audits est lAgence franaise de scurit sanitaire des produits de sant. Quelquefois des assureurs pratiquent des audits en sintressant exclusivement aux dispositions prises pour liminer ou, au moins, minimiser les risques de toutes sortes. Des directions gnrales ou des holdings de grands groupes exigent parfois que les performances de leurs sites logistiques soient rgulirement analyses pour maintenir ou accrotre les niveaux de qualit et / ou de productivit. ENCGT 2010/20113



Des audits peuvent aussi tre mens la seule initiative du responsable de lentrept qui dsire amliorer le fonctionnement de son unit. Il est des centres de distribution qui, pour tre certains de rester toujours au top, droulent deux audits par an, le premier interne, le second externe avec chaque fois des auditeurs diffrents. 3. Les auditeurs

Un audit doit tre conduit par quelquun de comptent dune part et dindpendant dautre part si lon veut respecter la dfinition de la norme ISO 8402. Lon distingue gnralement les audits internes et les audits externes. Les audits externes sont pratiqus par des experts des clients, des organismes, des assureurs ou par des consultants extrieurs, indpendants ou faisant partie dun cabinet spcialis. Les audits internes sont pratiqus par des spcialistes faisant partie du sige de la compagnie. Pour les audits spontans on fait appel le plus souvent des consultants extrieurs moins que lon pratique soi-mme une autovaluation. Dans ce dernier cas, la notion dindpendance dont parle la norme ISO 8402 nest plus respecte, mais lexercice peut nanmoins rester trs profitable et lutilisation de ce manuel devrait tre particulirement utile. 4. Les rfrentiels daudit :

Pour accomplir la mission de laudit, lauditeur a besoin de se baser sur un rfrentiel. Un rfrentiel est un systme dvaluation compos de normes auxquelles sont rapports les indicateurs de lentreprise audite ou diagnostique. Il constitue une base de comparaison indispensable la formulation du jugement. Le systme de rfrence la base de l'valuation de la performance peut tre les performances de l'entreprise leader, celles des principales entreprises concurrentes du secteur ou encore les ratios calculs partir d'un panel d'entreprises. Nous distinguons les rfrentiels gnralistes qui peuvent tre utiliss dans plusieurs secteurs et les rfrentiels mtiers ou spcialiss. Rfrentiels ASLOG EVALOG/ (OLE) ENCGT 2010/2011 Odette Logistics Secteur dapplication ou nature Evaluation des pratiques de la Supply Chain Evaluation Renforcer la relation client fournisseur dans le secteur de lautomobile4

Gestion plates formes et Entreposage SCOR MS 9000 / QS 9000 Mthode de ROUX et LIU GLOBAL MMOG/ LE Outil dvaluation du systme logistique (O.E.S.L)

Audit des plates formes logistiques Supply Chain Systme logistique et qualit Plates-formes logistique Supply Chain Secteur de la sant

Outil dvaluation des indicateurs logistiques Secteur de la sant (OEIL) BILL BELT/ OLIVER WIGHT Logistique / Gestion de production

Donc comme il est remarqu, les rfrentiels qui concernent le domaine de la logistique sont : ASLOG pour lvaluation des pratiques Supply Chain logistique EVALOG/Odette Logistics valuation : Publi en 1999, EVALOG a t dvelopp par les constructeurs et les quipementiers de l'automobile. Cest un guide d'valuation commun aux fournisseurs et aux clients du secteur, mais peut tre utilis dans d'autres industries. Modle Scor : Rfrentiel mondial ayant pour finalit loptimisation des processus de logistique, il est aussi, une dmarche mthodologique structure, rassemblant de nombreux acteurs de la chane logistique. Global MMOG / LE16 : C'est un rfrentiel mondial standard pour l'valuation logistique. La mthode de Roux & Liu18 : audit de plate-forme Cette mthode est base sur plusieurs centaines de questions classes en une dizaine de familles. 5. Grands rubriques auditer :

Les grandes familles de questions que lon doit aborder dans laudit dune plateforme logistique sont les suivantes : Les principes qui ont prsid la conception du site ; La ralisation et la rception des travaux ; Les dispositions de scurit ; Lintgration du maillon plate-forme dans la chane logistique ; Les rgles dexploitation ; Le logiciel de gestion dentrept ; ENCGT 2010/20115

Gestion plates formes et Entreposage Les tableaux de bord ; Lusage des terminaux radio ; Lusage de lidentification automatique ; La signaltique ; La gestion des budgets en cours ou programms ; Les actions de progrs en cours.


Ces diffrentes familles de questions vont tre abordes dans le dtail, une par une, dans les chapitres qui suivent.

II.

Mthode et outil daudit

1. Mthode daudit 1.1 Doit-on prparer laudit? Dans lidal, laudit ne doit pas tre un examen qui se termine par un verdict; il devrait sinscrire dans une dmarche de progrs. Il semble donc judicieux que lentit auditer connaisse lavance les diffrents points qui seront abords et le rfrentiel associ afin de prparer les rponses. Nanmoins, il arrive quelquefois que lon ait affaire des tricheurs qui vous bricolent, la nuit prcdant laudit, quelques tableaux de bord ou qui ont fait la veille une descente chez le libraire de la ville pour constituer la sauvette un embryon de bibliothque technique. Laudit, effectu dans ces circonstances, perd un peu de son sens. Mais, positivons! Il aura peut-tre fait quand mme un peu avancer les choses. 1.2 Comment conduire laudit? Les chapitres qui vont suivre proposent plusieurs centaines de questions classes en une douzaine de familles. Ces questions peuvent tre sans objet pour certains sites et donc il ny aura pas lieu de les prendre en compte bien sr. Pour la plupart des questions, quatre rponses sont proposes correspondant chacune un niveau de qualit ou de performance. Ces rponses sont assorties dun nombre de points allant de 0 3. Quelques questions nont que deux rponses possibles, car celles-ci ne peuvent tre que oui ou non, sans nuance. Suivant lusage que lon dsire faire de cette valuation, il peut tre intressant de personnaliser la grille de notation en pondrant les questions. Un site peut vouloir accorder une importance particulire certains points, en fonction de ses spcificits. ENCGT 2010/20116



Lorsque lon aura rpondu toutes les questions dune rubrique, lon additionnera la somme des points obtenus. Cette somme pourra tre compare la somme maximale quil aurait t possible dobtenir, en liminant les questions sans objet. Cette comparaison permettra de mesurer les efforts dployer pour tre dans les meilleurs de la classe. Cette somme pourra aussi tre compare la somme obtenue six mois plus tt afin de mesurer les progrs accomplis. Il est tellement motivant de voir les choses avancer! Si lon dsire avoir une vue plus synthtique, il est possible de faire un total gnral mais, dans ce cas, il est conseill de pondrer aussi limportance de chaque famille de questions. Cette importance relative variera en fonction des caractristiques propres chaque site. 2. Outils daudit : Un guide est associ a cet expos. Il comporte un fichier au format Excel qui contient toutes les questions. Lauditeur pourra lutiliser : en invalidant les rubriques sans objet pour le site sur lequel il travaille ; en compltant la grille avec des rubriques quil pense judicieux de rajouter ; en pondrant les questions suivant limportance quil leur accorde pour le site concern ; en attribuant une note pour chacune des questions, que ce soit celles qui sont proposes ici ou les nouvelles que lon aura ajoutes en sommant les rsultats pondrs obtenus ; en pondrant chaque famille de questions dans le rcapitulatif comme on la fait prcdemment pour chaque question lmentaire ; en comparant ces rsultats au maximum que lon puisse obtenir ou, mieux, aux rsultats du prcdent audit.

Axe II. Dcomposition des grandes rubriques de laudit des Plateformes :I.

Audit de la conception :

Il est encore trs frquent de voir la dfinition du btiment prcder la conception du processus logistique qui doit y tre install. Si des investisseurs sont dans lobligation de construire des entrepts avant de savoir quelles activits prcises y seront pratiques, cela nest pas le cas gnral. Une dmarche logique, pour un industriel, est de commencer par la dfinition de ses besoins puis de procder ltude des surfaces, des volumes et des quipements les mieux adapts son mtier de logisticien pour enfin se pencher sur la boite dont les dimensions et les ENCGT 2010/20117



caractristiques conviendront le mieux. Cette dmarche vite de caser tant bien que mal un processus dans un btiment conu a priori. Les questions qui suivent vont permettre de vrifier la mthodologie utilise lors de la conception et la rigueur avec laquelle elle a t applique. 1. Lanalyse des familles logistiques a-t-elle t effectue? Une famille logistique est lensemble cohrent des rfrences qui ncessitent la fois les mmes modes de manutention, les mmes modes de stockage et les mmes modes de prparation de commande. Par exemple, on classera dans une mme famille logistique les rfrences qui sont toujours : livres en palettes Europe 80 x 120 donc manutentionnes avec un chariot fourche, donc stockes en palettier, et livrables en palettes compltes, en PCB et lunit. Cette famille darticles prsente bien simultanment les trois mmes caractristiques. Des rfrences qui ne seraient livrables que par palettes compltes devraient constituer une autre famille logistique ou au moins une sous-famille car leur mode de prparation est diffrent. Ces rfrences ne se trouveront pas dans les zones picking. Ce classement est indispensable si lon veut procder correctement au dimensionnement statique comme dfini au paragraphe suivant, puis plus tard au dimensionnement dynamique. 2. Comment le dimensionnement statique a-t-il t ralis? Le dimensionnement statique consiste calculer le volume du stock accueillir dans le futur entrept puis en dduire les capacits de stockage prvoir. Ce calcul doit tre fait mode de stockage par mode de stockage, au sol, en racks, en casiers, etc. Le dimensionnement statique soppose au dimensionnement dynamique qui, lui, consiste dfinir comment les produits vont transiter : quelle vitesse, avec quels moyens, etc. Il sagit ici de savoir comment lentreprise a fix le dimensionnement statique ? Est ce que lentreprise a pris en considration les phnomnes de saisonnalit ? Et est ce quelle a dfini le coefficient dextrapolation ? 3. Comment le dimensionnement dynamique a-t-il t ralis? Le dimensionnement dynamique consiste, comme dit prcdemment, dfinir comment les produits doivent transiter : quelle vitesse, avec quelles contraintes, avec quels moyens, etc. Ce ENCGT 2010/20118



calcul doit tre fait famille logistique par famille logistique, puis lintrieur de chaque famille rfrence par rfrence. Le dimensionnement dynamique va permettre de calculer les zones de picking, les types dorganisation les mieux adapts, les modles de chariots et / ou les moyens transitiques adquats, les effectifs, etc. A ce niveau, on doit mettre en lumire : La base de donnes dynamique utilise ; Etude des phnomnes de saisonnalit ; Dfinition des coefficients dextrapolation dynamiques ; Lanalyse des taux de rotation ; Dfinition du temps opratoire. 4. Quelles rflexions sur lautomatisation a-t-on menes? Lentrept voit des transferts de charges souvent lourdes et quelquefois encombrantes longueur de journe. Lautomatisation de certaines tches peut trouver de nombreuses justifications par des gains : En ergonomie ; En scurit ; En productivit ; En ractivit ; En qualit (suppression de nombreuses erreurs et gestion de la traabilit). Lautomatisation concerne aussi bien les flux physiques que les flux dinformations. 5. La notion de disponibilit a-t-elle t prise en compte? La disponibilit dun quipement ou dune installation est la qualit de cet quipement ou de cette installation qui lui permet dtre oprationnel lorsque lon a besoin de les utiliser. La disponibilit est une fonction de la fiabilit (aptitude ne pas tomber en panne) et de la maintenabilit (aptitude tre rapidement remis en service). A cette notion de disponibilit, sajoute la notion de survivabilit qui est laptitude permettre une certaine exploitation mme lors de lindisponibilit dune partie de linstallation, quitte ce que cette exploitation soit moins performante, cest pourquoi on utilise quelquefois le terme de marche dgrade.

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Une loi bien connue nonce que Tout ce qui peut tomber en panne, tombera un jour en panne; cest lors de la conception que lon doit trouver les parades aux dfaillances possibles pour que linstallation soit la plus robuste possible. 6. La notion dvolutivit a-t-elle t prise en compte? Une dfinition prcise des coefficients dextrapolation doit permettre de concevoir un centre logistique capable de satisfaire les besoins pour plusieurs annes. Mais au-del de cette priode, il faudra peut-tre procder des agrandissements ou faire face, plus ou moins rapidement, des modifications qualitatives ou quantitatives de lactivit. A cette notion dvolutivit se rattache la notion de phasabilit. La conception du site doit permettre deffectuer les travaux dextension en plusieurs tranches. Les volutions concernent les flux physiques mais peuvent aussi concerner les flux dinformations. A t-on rflchi une automatisation progressive? La conception doit tenir compte de ces volutions prvisibles ou imprvisibles afin que les adaptations requises de loutil industriel ne remettent pas en cause la totalit du site et / ou rendent son exploitation problmatique pendant lexcution des travaux de ramnagement. 7. Comment a-t-on labor la conception finale? Il faut sassurer que durant la phase de la conception quon a tudi plusieurs organisations et implantations. Comme il faut mettre laccent sur la mthode de comparaison des diffrents scenarios possibles. 8. A-t-on procd une analyse de risques? Un certain nombre derreurs peuvent tre commises lors de la conception dun projet : mauvais recueil de donnes de base, mauvais dimensionnement, mauvais choix de solutions techniques, mauvais choix de fournisseurs et dinstallateurs, mauvaise planification des transferts, etc. Lors de la conception, tous ces risques doivent tre envisags afin de les liminer ou leur trouver une parade. Ltude des risques doit aussi porter sur les risques encourus lors de lexploitation future. Elle permettra notamment de dfinir les solutions adopter dans le domaine de la circulation des personnes, de la protection incendie, du contrle daccs, etc.

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Gestion plates formes et Entreposage II.


Laudit de la rception des travaux :

Le terme de rception est le terme le plus souvent utilis mais quelquefois on parle de recette. Ltymologie des deux mots est la mme comme leur signification. Il va sagir de vrifier quune fourniture est recevable. Une rception de travaux est un constat contradictoire entre un fournisseur et son client. Ce constat doit permettre de vrifier que la fourniture livre ou linstallation ralise rpond bien toutes les exigences du cahier des charges. Pour effectuer mthodiquement une rception, il est ncessaire de rdiger auparavant un cahier de recette. Il sagit dun document qui rcapitule toutes les vrifications et tous les essais effectuer en dcrivant prcisment les conditions de lessai et les rsultats attendus. Chaque page de ce document correspond une mesure ou un essai. A cot de ce document, il doit exister des feuilles danomalies qui seront remplies pour chaque contrle qui ne savrerait pas satisfaisant. Si le planning le permet ainsi que les comptences disponibles, il est souhaitable que les cahiers de recette soient rdigs en mme temps que les cahiers des charges de consultation. Le fournisseur potentiel saura donc ainsi parfaitement les essais prvoir, essais qui peuvent exiger un matriel spcifique comme des charges talonnes, des appareils de mesure, etc. Un certain nombre de points critiques doivent absolument tre vrifis avant de mettre en service un nouveau site et parmi ceux-ci : les sols, tout particulirement si lutilisation de chariots grande hauteur en alles troites est prvue ; les quipements de stockage ; les ventuels systmes transitiques ; le logiciel de gestion dentrept (WMS) ; les dispositifs associs, systmes didentification et terminaux radio notamment.

Un essai de rception peut tre satisfaisant (le plus souvent heureusement!) ou donner lieu des rserves. Ces rserves peuvent tre mineures, cest dire quelles ninterdisent pas la mise en exploitation et quelles pourront tre corriges pendant celle-ci. Elles peuvent tre majeures, et cest le cas notamment de toutes celles qui touchent la scurit. Dans ce cas elles doivent tre imprativement corriges avant toute mise en service. Suivant les rgles de lart de lingnierie, une rserve donne lieu la cration dune fiche danomalie qui permettra de faire le suivi des corrections et de noter le dtail de la correction.

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1. Comment a-t-on rceptionn les sols?On entend couramment quil y a deux faons de rater un entrept : rater les sols ou rater le logiciel de gestion dentrept. Sil est possible de corriger les bogues dun logiciel (mme si cela est toujours pnible), il est, par contre, pratiquement impossible de corriger les dfauts dun sol mal ralis. Cest dire le soin que lon doit apporter son excution puis son contrle. Il est impossible de vrifier la qualit dun sol lil nu. Il doit tre fait appel des spcialistes de la mtrologie disposant des appareils de mesure adquats.

2. Comment a-t-on rceptionn les palettiers?La rception dun palettier doit sintresser aux points suivants : la documentation le contrle visuel, prsence de tous les lments et contrle daspect la signaltique les caractristiques dimensionnelles

3. Comment a-t-on rceptionn le systme transitique?Un systme transitique se compose dune partie lectromcanique et dune partie automatismes au sens large du terme. Plus le systme transitique est important plus la rception doit tre complte et rigoureuse. Il est infiniment plus facile de corriger les invitables petites erreurs de conception et / ou de ralisation avant la mise en exploitation quaprs. A ce stade, il faut mettre laccent sur les questions suivantes : Que contient un cahier de recette de systme transitique? La documentation est-elle complte? Le contrle visuel est-il satisfaisant? Les dispositifs de scurit sont-ils satisfaisants? Les quipements lectriques sont-ils conformes? Comment les essais ont-ils t organiss? Toutes les fonctionnalits ont-elles t testes? Toutes les performances ont-elles t testes? La formation a-t-elle t dispense? La disponibilit de linstallation a-t-elle t mesure? ENCGT 2010/201112



4. Comment a-t-on rceptionn le logiciel de gestion dentrept?Il nest gure pensable aujourdhui de grer un entrept, mme de petite importance, sans laide dun logiciel adapt, WMS. Ce serait un peu comme si lon demandait une secrtaire de taper une lettre sans traitement de texte! Ce logiciel est charg de lautomatisation de toutes les tches administratives, de loptimisation des transferts physiques et des changes dinformations. Il est donc vital pour lexploitation du site, aussi est-il recommand de procder des essais approfondis avant la mise en service. Ce logiciel peut tre un progiciel ou un programme dvelopp spcialement pour lapplication. Dans ce dernier cas, les tests devront tre plus pousss car personne naura essuy les pltres avant lunique utilisateur.

5. Comment a-t-on rceptionn les systmes annexes?Pour tre complet, il convient dajouter les rubriques qui pourraient concerner les systmes annexes comme les terminaux radio en suivant la mme mthodologie. III.

Intgration la Supply Chain :

Dans une chane logistique complte, lon rencontre au moins une ou deux plates-formes, souvent beaucoup plus. Il arrive encore bien souvent que ces maillons naient pas fait lobjet dune rflexion globale; ils se contentent de sinterfacer, de faon plus ou moins improvise, avec lamont et laval. De nombreux points mritent pourtant dtre harmoniss pour optimiser lensemble de la chane, que ces points concernent le flux physique ou le flux dinformations.

1. La gestion des stocksLobtention des stocks au plus juste fait appel tous les maillons de chane logistique : fournisseurs, acheteurs, marketing, transporteurs, etc. Cette dmarche se trouve donc, sans conteste possible, entre les mains du responsable de la Supply Chain. A ce niveau, il faut rpondre aux deux questions suivantes : Le stock est-il au plus juste? Le stock est-il rgulirement nettoy?

2. Les livraisons sont-elles organises?ENCGT 2010/201113



Pour quune livraison se passe dans les meilleures conditions possibles, il est souhaitable quelle ait lieu une heure convenue et quelle soit accompagne des documents ncessaires permettant des saisies automatiques. Do la ncessit de mettre en place une gestion des rendez-vous Afin dviter les files dattente de camions aux a bords de lentrept et les surcharges des quipes de rception sur les quais et de vrifier les documents accompagnant la livraison.

3. A-t-on mis en place une politique darrondi?Prparer une commande de 111 articles peut comporter une palette de 10 cartons de 10 articles plus un carton de 10 articles plus un article unitaire. Cette prparation va demander de se dplacer vraisemblablement dans trois zones diffrentes de lentrept, la gnration de 3 tiquettes dexpdition, la confection dun carton pour larticle unitaire, etc. Si une concertation avait lieu entre les responsables de la Supply Chain des deux parties, le fournisseur et le client, ils se seraient certainement mis daccord pour arrondir cette commande une palette en mmorisant ce manque de 11 articles afin den tenir compte, la semaine suivante, pour le traitement de la prochaine commande. Les frais logistiques auraient certainement t diviss par 4 ou 5 chez les deux partenaires, sans que la gestion des stocks du client en soit sensiblement perturbe. A noter que pour adoucir les scrupules de certains gestionnaires de stocks clients, le fournisseur a propos, en plus, une petite ristourne correspondant une partie des conomies ralises sur les cots logistiques. Bien sr, de telles dispositions ne peuvent se concevoir quavec des clients rguliers et relativement importants.

4. La taille des PCB et SPCB est-elle rflchie?Dans le mme esprit que ce qui vient dtre dit dans le paragraphe ci-dessus, il peut tre judicieux de dimensionner la taille des PCB (nombre d'UVC par unit de manutention) et de SPCB (nombre d'units de ventes par consommateur par unit de manutention) de telle faon quelles demandent le minimum de manipulation de la part des prparateurs. Une simulation peut tre faite pour trouver la contenance optimale des cartons standards qui correspond un minimum de picks de la part des prparateurs. La taille des cartons ne doit pas non plus tre trop rduite aussi est-il souvent judicieux de mettre en place un conditionnement intermdiaire le SPCB que lon appelle aussi parfois cartouche (par rfrence lindustrie du ENCGT 2010/201114



tabac) ou fardeau. Saisir une cartouche de 10 paquets de cigarettes demande un temps opratoire presque dix fois infrieur au temps ncessaire la saisie de 10 paquets individuels. Le responsable de la Supply Chain a-t-il rflchi cette disposition et sest-il retourn vers les sources pour obtenir ces dispositions : modification de la contenance des cartons et / ou confection de SPCB par fardelage ou cellophanage? Si le responsable de la Supply Chain ne peut obtenir satisfaction auprs de ses sources, il peut savrer judicieux de constituer des SPCB lentre du magasin, au moins pour les rfrences fort taux de rotation.

5. Les Colis Sont-Ils Correctement tiquets?Le traitement rapide et sans erreur dun colis larrive dans lentrept dpend en grande partie des indications quil porte. Limportance de ltiquetage a donn lieu la cration de normes dont les plus connues sont celles concernant la grande distribution. A ce niveau, il faut sassurer que les tiquettes portent les informations ncessaires et si elles sont au bon emplacement.

6. Comment Gre-T-On Les Numros De Lot?Le souci constant damliorer les niveaux de qualit gnralise les besoins de traabilit dans des industries toujours plus nombreuses. Cette traabilit ncessite de grer les numros de lot de fabrication. Cette gestion nest pas toujours exemplaire et encore moins automatise mme dans les mtiers qui ont t les premiers tracer. Le responsable de la Supply Chain a-t-il rclam aux acteurs de lamont les informations ncessaires cette gestion et sest-il assur du respect de cette exigence. Pour savoir la manire de gestion des numros de lot, lauditeur doit poser aux responsables les questions suivantes : Les numros de lot sont-ils indiqus? Les numros de lot sont-ils cods? Comment la traabilit est-elle gre?

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7. Utilise-t-on lEDI?Ce type dchange, lre dInternet, permet dacclrer et surtout de fiabiliser le transfert des donnes. Il permet notamment de planifier, danticiper ou de synchroniser bon nombre doprations logistiques. Le responsable de la Supply Chain a-t-il rflchi cet aspect des choses et quel volume dchanges a-t-il fait mettre en place? IV.

Laudit de la scurit :

1. Comment la scurit en gnral est-elle prise en compte? Aujourdhui, les rglementations sont multiples et varies, il parat indispensable quune personne soit charge temps plein ou temps partiel, de suivre les problmes de scurit. Cette fonction est dailleurs obligatoire, depuis peu, pour tout ce qui touche au transport des matires dangereuses. Pour rpondre toutes les exigences rglementaires, il faut, dune part, possder les textes de rfrence avec les dernires mises jour et les connatre dautre part. 2. Comment la scurit gnrale du site en est-elle assure? Lauditeur doit sinformer sur les diffrentes rgles gnrales en matire de scurit. Il peut sinterroger sur : La rglementation ICPE est-elle respecte? Comment est tenu le registre de scurit? Le protocole et livret de scurit existent-ils? Existe-t-il un local dattente pour les chauffeurs? Les parkings du personnel sont-ils correctement protgs? Les entres du site sont-elles correctement protges? Les quais sont-ils correctement quips? Les consignes de scurit sont-elles affiches? Les extincteurs rpondent-ils aux exigences rglementaires? Les exercices dvacuation sont-ils pratiqus? Les issues de secours sont-elles conformes? La cohabitation des pitons et des engins est-elle satisfaisante? Les portes coupe-feu sont-elles conformes? ENCGT 2010/201116



La protection incendie est-elle correctement gre? Le systme de contrle daccs est-il oprationnel? 3. La scurit des palettiers est-elle assure? Les palettiers ou racks palettes sont des quipements beaucoup plus techniques quils peuvent en avoir lair. Si certaines dispositions ne sont pas respectes un palettier peut scrouler comme un chteau de cartes avec tous les risques que lon peut imaginer pour les hommes comme pour les marchandises stockes. Plusieurs mesures obligatoires doivent tre prises en compte pour assurer la scurit dun palettiers. Lors de la mission daudit, on doit vrifier la compatibilit de la ralit des palettiers avec ses mesures. 4. Comment seffectue la gestion des matires dangereuses? Les matires dangereuses doivent avoir un suivi quotidien et rigoureux. Lauditeur doit sassurer que toutes les mesures scuritaires ont t prises au sein de la plate forme. Il peut sinterroger sur : Existence des fiches de scurit concernant les matires dangereuses ; La gestion des incompatibilits des produits entre eux ou avec leau ; La conformit de stockage des matires dangereuses ; Le suivi du volume des matires dangereuses stockes ; La conformit de lexpdition des matires dangereuses ; Lexistence des accessoires et dispositifs obligatoires pour la manutention des matires dangereuses ; La formation du personnel pour prvenir les risques lis aux matires dangereuses. 5. Comment la scurit lie aux chariots est-elle prise en compte? Les obligations de scurit concernent les chariots proprement dits et la salle de charge batteries sont : Tous les chariots doivent avoir un carnet dentretien ; Inspection des chariots quotidiennement par leur cariste ; Ralisation des contrles hebdomadaires ; La ralisation des contrles priodiques obligatoires ; ENCGT 2010/201117



Tous les caristes doivent avoir leur CACES (Certificat dAptitude la Conduite En Scurit) ; Existence dune salle de charge des batteries des chariots ; Conformit de la salle de charge. 6. Quelles dispositions ont t prises concernant le personnel? Une fois que les dispositions matrielles ont t parcourues, il convient de regarder ce qui a t fait pour le personnel quil sagisse de formation ou dquipements. Lors de laudit, on doit mettre laccent sur : Formation de personnel aux postures de la manutention ; Formation du personnel la lutte contre lincendie ; Formation des secouristes ; Existence dun service de scurit ; Distribution des consignes de scurit propres chaque poste ; Distribution des quipements de scurit adquats ; Le nombre darrts de travail ; Le nombre daccidents du travail. V.

Laudit de lexploitation :

Cette partie sintresse lusage que lon fait de loutil logistique.Dans ce cadre on sera port rpondre diverses interrogations sur la gestion du personnel dont il faut mettre le point sur lorganigramme de lquipe, les niveaux hirarchiques, sur la dfinition des postes, sur la polyvalence grer, etc. Ce dune part, et dautre part sur lorganisation gnrale, les quipements, les colis dtail, lentretien gnral des locaux, etc. 1. 1.1 Quelle est la gestion du personnel ? Dispose-t-on de lorganigramme des quipes?

Le fait de disposer de lorganigramme du site est important car cela dmontre que lon a tudi lorganisation et que chacun sait ce quil doit faire et qui il doit sadresser pour telle ou telle question. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence de ce document et sa tenue jour.

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Gestion plates formes et Entreposage 1.2 Combien y a t il de niveaux hirarchiques?


Les spcialistes du management estiment quun responsable oprationnel peut animer efficacement des quipes comprenant entre 6 et 10 individus. Cette fonction dencadrement nexclut pas, mi-temps par exemple, deffectuer des tches oprationnelles. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la pertinence du nombre de niveaux. 1.3 Chaque poste est-il clairement dni?

Une bonne dnition des postes prouve dj que lorganisation gnrale a t pense; elle peut servir ensuite lancer des recrutements ou chercher puis intgrer des agents intrimaires. Cette dnition des postes est obligatoire pour obtenir une certication ISO. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la qualit des dnitions et leur diffusion. 1.4 Gre-t-on la polyvalence?

La charge de travail dans un entrept ou un centre de distribution subit souvent des variations importantes et dun autre ct les effectifs peuvent galement varier, avec ou sans pravis (vacances dt ou pidmie de grippe).

Une des meilleures rponses ce problme consiste dvelopper une certaine polyvalence dans les quipes de telle faon que les personnes aient les comptences ncessaires pour pouvoir tenir plusieurs postes. Sur certains sites, une partie du personnel est polyvalente dans chacune des quipes; sur dautres sites il existe une quipe particulire dont les membres sont affects, chaque matin, en fonction de la charge et en fonction des effectifs disponibles ce jour l. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la faon dont est gre la polyvalence. 1.5 Comment gre-t-on le recours du personnel intrimaire?

Les dispositions prises en terme de polyvalence, mme si elles sont efficaces, ne suffiront certainement pas assurer les pics dactivit les plus importants et lon devra faire appel du personnel intrimaire. ENCGT 2010/201119



Ce recours occasionnel peut se faire sans aucune prparation, mais on peut aussi mettre en place un vritable partenariat avec un ou deux prestataires. Cette collaboration sera dautant plus apprcie que le process logistique du site ncessite un savoir-faire particulier ou doit respecter une rglementation svre : on pense notamment la distribution des mdicaments. Si le personnel intrimaire tait nouveau chaque intervention, le temps pass en formation deviendrait vite rdhibitoire. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la politique mise en place. 1.6 Quel est le taux dabsentisme?

Le taux dabsentisme, si lon exclut des comptes les arrts de longue maladie et les congs de maternit, est un excellent indicateur du moral et de lengagement des troupes. Il est le reet direct des conditions de travail et de la qualit du management. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au taux constat. 1.7 Quelle est la pyramide des ges du personnel?

Lquipe idale est celle qui conjugue lexprience des anciens et le tonus des juniors. Lon observe souvent deux attitudes qui semblent contradictoires mais qui se rejoignent dans leurs effets. En cas de ncessaires ajustements des effectifs, les socits ont quelquefois tendance se sparer des lments les plus gs. Cest souvent une erreur de management car un savoir-faire disparat ainsi brutalement sans avoir eu le temps dtre transmis. A linverse dautres socits limitent les embauches et conservent le personnel le plus ancien. Un jour, un nombre important de personnes partiront simultanment, ou presque, la retraite avec les mmes inconvnients que ci-dessus. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au prol de la pyramide. 1.8 Quel est le turn-over de lquipe?

Ce terme anglo-saxon dsigne le pourcentage des personnes qui quittent annuellement lentreprise, quelles soient licencies ou quelles partent de leur plein gr et qui doivent donc tre remplaces. Les priodes de crise conomique et donc de sous-emploi ne favorisent pas les mouvements de personnel.

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Un ratio trop lev indique que les conditions de travail et / ou de rmunration sont mal acceptes. Un ratio trop faible peut conduire une certaine sclrose de lquipe. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la valeur du ratio. 1.9 Quelle est la pyramide des anciennets de lquipe?

La pyramide des anciennets est fortement corrle avec le turn-over mais pas directement. En effet cela peut tre les derniers entrs qui partent les premiers ou inversement (LIFO ou FIFO!). L encore, il est souhaitable que la pyramide soit harmonieuse pour viter les phnomnes de sclrose. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au prol de la pyramide. 2. 2.1 Quelle est lorganisation gnrale ? Le site est-il certi ISO 9000?

Il existe des sites irrprochables qui nont pas prouv le besoin de se faire certier. A ct de ceux-l, il existe de nombreux tablissements que la certication a fait progresser notamment par lobligation de formaliser les procdures et les postes. En dehors de cette amlioration, la certication assure le client dune certaine qualit de service. Quelquefois mme, ledit client naccepte de travailler quavec des partenaires certis. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lobtention ou non de la certication. 2.2 Existe-t-il des procdures?

Cette question est sans objet si le site est certi ISO. Sil nest pas certi, il peut nanmoins avoir rdig ses procdures. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence de ces procdures crites. 2.3 A-t-on rdig des Bonnes Pratiques?

Certaines activits possdent des Bonnes Pratiques qui ont t rdiges soit par des organismes gouvernementaux comme pour les mdicaments, soit par les professionnels euxmmes comme pour les produits prissables en ux tendu.

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Cependant, la grande majorit des activits ne disposent pas dun tel document, aussi certains sites lont rdig eux-mmes. Il sagit dune sorte de manuel, qui reprend lessentiel des procdures mais qui indique aussi ce quil ne faut pas faire. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence de ces Bonnes Pratiques. 2.4 Connat-on les attendus?

De nombreux entrepts dcouvrent ce quil leur est livr seulement larrive des transporteurs. Dans ces conditions, il est impossible de prparer les documents de rception, ou de prparer le cross dock, ou dadapter les effectifs au ux du jour. Dautres sites, mieux organiss, connaissent la grande majorit de leurs livraisons 12 heures voire 24 heures lavance. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lefficacit de cette mesure. 2.5 Les rendez-vous avec les transporteurs sont-ils grs?

La connaissance des attendus permet dj un ordonnancement efficace des rceptions. Pour les sites ayant une forte activit, le ux de camions est suffisamment important pour que lon tche de procder plus nement. Lentrept peut grer au mieux laffectation des ressources quil sagisse des ressources humaines ou des quais. Les transporteurs trouvent aussi des avantages cette planication car le temps dimmobilisation des vhicules devient minimal. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lefficacit de cette mesure. 2.6 Sait-on faire du cross-docking?

Les exigences conjugues de diminution des stocks et de raccourcissement des dlais de livraison conduisent une demande accrue en terme de cross-docking ou dclatement. Les difficults de gestion de ce type dopration viennent plus souvent des systmes informatiques de niveau 2 (WMS) ou niveau 3 (gestion des stocks et gestion commerciale) que des contraintes physiques. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond laptitude traiter ce genre dopration. 2.7 Comment gre-t-on les inventaires?

Le code du commerce exige que les activits commerciales procdent un contrle dinventaire2 au moins une fois par an3. Il ne dit pas comment procder.

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Certaines socits effectuent ce comptage en une seule fois quitte cesser toute autre activit pendant ce comptage; cest linventaire annuel. Dautres sites prfrent, pour ne pas trop perturber lexploitation, effectuer des contrles journaliers sur une petite partie du stock; cest linventaire tournant. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la procdure adopte et la rigueur de son application. 2.8 Quels sont les carts dinventaire?

Un cart dinventaire est la diffrence observe, lors du contrle, entre le stock rel et le stock thorique. Il faut parler ici dinventaire logistique o les erreurs en plus ne corrigent pas les erreurs en moins. Dans lcart comptable, au contraire, les plus et les moins sannulent. Cet indicateur, compte tenu de la remarque prcdente, donne une excellente ide de la faon dont le site est manag. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond aux rsultats obtenus.

2.9

Gre-t-on la traabilit?

Les Anglo-saxons, plus prcis que nous, diffrencient le tracking qui consiste savoir o se trouve prcisment un objet un moment donn et le tracing qui permet de retracer la biographie complte de lobjet. La traabilit, au sens de tracing, est obligatoire dans un certain nombre dactivits comme la pharmacie, lalimentaire, les pices de scurit de lautomobile, laronautique, etc. Dans la recherche constante de la qualit et du risque zro, les exigences de traabilit deviennent de plus en plus frquentes et de plus en plus contraignantes. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la prcision du suivi. 2.10 Comment gre-t-on la traabilit?

Quand on gre la traabilit, on peut le faire de faon prdictive, ce qui prsente des risques de non abilit dus notamment aux carts dinventaire toujours possibles, ou de faon dclarative, ce qui est parfaitement sr. La traabilit prdictive consiste affecter, une commande ou un colis, le N de lot donn par la gestion des stocks. La traabilit dclarative consiste noter, lors du prlvement, le N de lot effectif du conditionnement dans lequel on puise la prparation.

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Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la mise en place des moyens permettant cette traabilit. 3. Les quipements correspondent ils aux besoins ?

Les quipements optimaux de stockage ou de manutention doivent tre choisis en fonction dun certain nombre de critres : Famille logistique (dimensions, poids et nature de rfrences) Volume du stock Intensit des ux Amplitude du site, 8, 16 ou 24 heures

Le choix de ces quipements ntait pas forcment le plus pertinent lors de la conception, peuttre aussi de nouveaux quipements plus performants ont pu apparatre ou, tout simplement, lactivit a chang. Aussi faut-il sassurer que ladquation entre les moyens et les besoins est toujours optimale. 3.1 Les moyens de stockage sont-ils adquats?

Les modes de stockage sont multiples, au sol, en masse, en palettiers grande hauteur, en alles larges ou troites, en accumulation, etc. Chaque besoin peut trouver une rponse adapte. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au niveau dadquation. 3.2 La capacit de stockage est-elle suffisante?

Le taux doccupation optimal dun entrept est de lordre de 80 %. Ce taux permet daccueillir des pointes instantanes, de procder des ramnagements, dexploiter le classement ABC, etc. Depuis la cration du site, le volume du stock accueillir a pu notablement varier ; la capacit de stockage est-elle encore suffisante? Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au taux doccupation du magasin. VI. Laudit du logiciel de gestion Dans ce cadre, on parle daudit dun ensemble dapplications informatiques charges dautomatiser un grand nombre de tches habituelles sur un site logistique. Il sagit de saisies, de mmorisations, de calculs divers, doptimisation, de contrles, dtablissement de statistiques, dchange de donnes, etc.

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Gestion plates formes et Entreposage 1. Le site dispose-t-il dun WMS ?


Cette question est primordiale car si le site ne dispose pas de WMS toutes les questions suivantes deviennent bien sr sans objet. Si ctait le cas, la pondration de cette rubrique devrait tre trs leve car la marge de progrs devient considrable. Le site peut ne disposer daucun outil informatique, il peut aussi utiliser le module spcique de son ERP ou avoir investi dans un vritable WMS adapt son activit. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence de fonctions informatises. 2. La base de donnes logistiques est-elle complte?

La base de donnes logistiques contient, pour chaque rfrence, les caractristiques qui sont ncessaires des fonctionnalits plus ou moins performantes. La richesse de cette base va permettre une sophistication plus ou moins grande des fonctionnalits. 3. Existe-t-il des fonctions dordonnancement?

Tous les logiciels de gestion de production possdent un module dordonnancement depuis plusieurs dcennies. Il est curieux de constater que seuls quelques rares WMS proposent depuis peu ces fonctions pourtant utiles pour des sites dune certaine importance. 4. Quelles sont les fonctions dinventaire?

On entend par inventaire, dans cette rubrique, le chier des rfrences thoriquement en magasin. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au nombre de cls daccs. 5. Comment les rceptions sont-elles gres?

Rceptionner les marchandises est la premire opration de lentrept. Le WMS peut faciliter grandement la tche des magasiniers et surtout la rendre beaucoup plus rapide avec toutes les retombes que lon peut imaginer : ractivit, tension des ux, inventaires plus prcis, etc. 5.1 Le WMS connat-il les attendus?

Connatre les attendus permet un ordonnancement des tches plus efficace et de prvoir ventuellement des oprations de cross-dock. Il sagit de voir laide apporte par le systme informatique. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond laide apporte au rceptionnaire. ENCGT 2010/201125

Gestion plates formes et Entreposage 5.2 Le WMS gre-t-il les rendez-vous?


Il sagit de voir laide apporte par le systme informatique la notion de rendez-vous. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lassistance apporte la planication. 5.3 Comment les livraisons sont-elles saisies?

Une livraison est arrive sur le quai ; la gestion commerciale, la gestion des stocks, le service achats, la comptabilit, la gestion de lentrept doivent tre au courant. Il est minemment souhaitable que cette mise au courant soit la plus rapide possible et comportant le minimum derreurs. Plus la saisie sera automatise mieux on atteindra ce but. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au type de saisie utilis. 5.4 Le WMS gre-t-il les oprations de contrle?

Il est frquemment obligatoire deffectuer un contrle larrive des marchandises dans lentrept. Ces contrles peuvent tre de natures trs diffrentes : Contrle du bon tat des colis an de vrier extrieurement quils nont pas souffert pendant le transport

Vrication du bon nombre de colis Vrication de la nature des marchandises, diagnose1 Vrication du bon nombre de pices dans le colis Envoi systmatique vers un laboratoire extrieur capable deffectuer des tests qualitatifs pousss comme lanalyse chimique ou la vrication de tolrances mcaniques. Cet envoi peut tre systmatique ou par chantillonnage. Des surveillances particulires peuvent tre souhaites pour des marchandises donnes ou pour des fournisseurs nouveaux ou problmes. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la gestion effectue. 5.5 Le WMS gre-t-il le cross-docking?

Il sagit de vrier ici le rle du WMS dans ce type dopration; il peut linterdire en lignorant, il peut la freiner en rclamant de multiples manipulations mais il peut aussi la suggrer. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au traitement effectu.

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Gestion plates formes et Entreposage 6. 6.1


Quelles sont les fonctions concernant lexpdition? Les quais sont-ils affects automatiquement?

Sur les sites sige dun fort trac et ne disposant que dun nombre rduit de quais, il est judicieux de procder une affectation dynamique des quais en fonction des heures, du plan transport et des commandes du jour. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond aux fonctionnalits offertes. 6.2 Le WMS dite-t-il les documents dexpdition?

Une expdition doit saccompagner dun certain nombre de documents : bordereau dexpdition, bordereau de livraison, lettre de voiture et dautres ventuellement comme dans le cas dun port d dune livraison contre remboursement. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond ldition automatique ou non de ces documents. 6.3 Le WMS dite-t-il les tiquettes de danger et les ches de scurit transport?

Au del de certaines quantits, les colis contenant des matires dangereuses doivent porter les tiquettes de danger normalises et tre accompagns des ches de scurit. Il est possible de disposer dun stock de ces documents sous forme papier mais il est plus sduisant dditer ces documents en temps rel. Les risques domission ou de rupture de stock sont diablement rduits. Seuls quelques WMS offrent cette fonction aujourdhui. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond aux fonctionnalits offertes. 6.4 Comment le WMS gre-t-il la traabilit?

Comme indiqu au chapitre exploitation, la traabilit se dcompose en tracking et tracing. Si la premire fonction est une assistance la logistique, la seconde fonction est une fonction de scurit, obligatoire dans certaines activits. 6.5 Le WMS assure-t-il des fonctions de tracking?

Certains WMS peuvent suivre la trace un produit depuis son arrive lentrept jusqu son dpart, dautres ignorent cette notion de suivi. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la prcision du suivi. 6.6 Le WMS connat-il les numros de lot?

Le numro de lot est la pierre angulaire de la traabilit au sens de tracing. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la prsence ou non de cette fonctionnalit. ENCGT 2010/201127

Gestion plates formes et Entreposage VII.


Laudit des tableaux de bord

Les tableaux de bord constituent des outils indispensables de management et de progrs. Leur existence, leur richesse et la pertinence des indicateurs choisis vont tre les premiers points regarder. Un bon tableau de bord contient des indicateurs qui peuvent tre regroups en familles comme suit : les indicateurs dtat les indicateurs dactivit les indicateurs de productivit les indicateurs de qualit les indicateurs derreurs les indicateurs de scurit

1.

Comment sont les tableaux de bord?

Cest limportance de cette question qui la fait mettre en tte, mais peut tre sera-t-il plus judicieux dy rpondre aprs avoir parcouru lensemble dinterrogations pour avoir une ide plus claire des indicateurs quil est intressant de suivre. 1.1 Quelle est la richesse du tableau de bord? Les tableaux de bord peuvent tre trop pauvres ou, paradoxalement, trop riches (ce qui peut les rendre quelquefois inexploitables et consommateurs de trop de temps pour leur laboration!). Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au nombre dindicateurs suivis. 1.2 Quelle est la pertinence des indicateurs suivis? Pour quils puissent aider la motivation des quipes, Il est essentiel que les tableaux de bord ne contiennent que des donnes dont le personnel est responsable. Par exemple, si le taux de service du tableau prend en compte les dfaillances de la gestion des stocks, ou les carences des fabricants ou les manquements des transporteurs comment sensibiliser les magasiniers sur leurs propres performances que lon ne connatra pas prcisment.

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Le taux de service global prsente un intrt certain pour le dirigeant de lentreprise ou pour le directeur de la qualit mais pas pour le magasinier. En lui donnant uniquement le taux global, on risque de le dresponsabiliser. 1.3 Comment sont construits les tableaux de bord? Les tableaux de bord sont encore btis la main sur certains sites. Ailleurs, ils sont quelquefois entirement cres par le WMS. Il est bien vident quune construction automatique apporte la fois des gains de productivit et une prcieuse exactitude. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au mode de construction. 1.4 Existe-t-il des tableaux de synthse? Il est ncessaire de donner un responsable des documents qui lui permettent daller immdiatement lessentiel. Si des anomalies apparaissent, et seulement dans ce cas, il sera utile de rentrer dans les dtails. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de ces tableaux.

2.

Quels sont les indicateurs dtat suivis?

Les indicateurs dtat donnent une image statique de lentrept un moment donn. Cest un peu une photo instantane. 2.1 Connat-on le taux doccupation de lentrept?

La connaissance de ce taux est importante. Sil est trop faible peut-tre faudra-t-il chercher de nouveaux clients; sil est trop lev de faon durable peut-tre faudra-t-il penser une extension du site, externaliser tout ou partie de lactivit ou prospecter des magasins de dbord. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi de cet indicateur et sa prcision. 2.2 Connat-on linventaire par rfrence?

Il peut paratre basique de connatre avec prcision le contenu de lentrept mais dans certains cas, rares il est vrai, le site fait une conance aveugle la gestion des stocks. Cette pratique manque de abilit et risque de poser de srieux problmes lors du comptage dinventaire; do viennent les carts? Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi de cet indicateur et sa prcision.

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Gestion plates formes et Entreposage 2.3 Connat-on linventaire par adresse?


Ce type de consultation est linverse du type prcdent. Il est utile de connatre quelle rfrence est stocke tel endroit notamment lors de ramnagements ou lors des contrles dinventaires. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence de ce mode dinterrogation ou non. 2.4 Connat-on linventaire par famille logistique?

La connaissance des familles logistiques prend une importance capitale. Rappelons que la rglementation impose des mesures de scurit qui varient en fonction de la nature des produits concerns et de leur masse prsente un moment donn. Il est donc essentiel de suivre rgulirement ces masses pour sassurer que les seuils rglementaires ne sont pas dpasss. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi de cet indicateur et sa prcision.

3.

Suit-on les indicateurs dactivit? Quels sont-ils?

La connaissance de lactivit est bien sr primordiale pour piloter le site, lamliorer, ladapter. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence de ce suivi et sa prcision. 3.1 Connat-on le nombre de rceptions effectues? Cet indicateur doit permettre de connatre lactivit du quai arrive. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur. 3.2 Connat-on le nombre de vhicules de livraison accueillis? Cet indicateur doit permettre de rguler lactivit du quai arrive et ventuellement, en cas de surcharge par exemple, de mettre en place une politique de rendez-vous. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur.

3.3 Connat-on le nombre de commandes traites?Cet indicateur est gnralement connu mais ce nest pas le plus intressant car les commandes peuvent tre trs diverses et prsenter des caractristiques logistiques trs diffrentes. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur.

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Gestion plates formes et Entreposage 3.4 Connat-on le nombre de lignes traites?


Cet indicateur est plus rarement connu. Logistiquement parlant il est beaucoup plus signicatif de lactivit de lentrept. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur. 3.5 Connat-on le nombre de colis expdis? Cet indicateur peut tre extrmement utile pour analyser puis ensuite matriser les deux activits conditionnement et transport. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur. 3.6 Connat-on le nombre dexpditions effectues? Cet indicateur est ncessaire pour dnir linterface entrept/transport. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur.

4.

Suit-on les indicateurs de productivit? Quels sont-ils?

Pour obtenir une efficacit optimale il est ncessaire de disposer dun instrument de mesure. Il sagit toujours l dun sujet dlicat. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence de ce suivi et sa prcision. 4.1 Suit-on le taux dengagement des quipements? Cet indicateur est gnralement peu connu. Il permet cependant de mesurer la pertinence du dimensionnement des quipements de manutention, voire des systmes transitiques. Cette analyse peut conduire de nouveaux investissements ou au contraire des dsinvestissements. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur. 4.2 Le prsentisme est-il suivi? Le prsentisme est lun des indicateurs les plus signicatifs de la sant dune quipe au sens propre comme au sens gur. Pour avoir du sens, il convient nanmoins de purger les donnes des arrts pour longue maladie et des congs de maternit. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au suivi ou non de cet indicateur.

5.

Suit-on les indicateurs de qualit? Quels sont-ils?

Il nest pas besoin dinsister sur la mesure de la qualit si lon dsire apporter ses clients le service quils attendent. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de ce suivi. ENCGT 2010/2011

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Gestion plates formes et Entreposage 5.1 Suit-on les carts dinventaire?


Il sagit l dun indicateur tout fait signicatif de la bonne gestion du site. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cet indicateur. 5.2 Suit-on le nombre de retours?

Le ux retour est gnralement trs perturbant. Ce problme est suffisamment important pour quon lui trouve un nouveau nom : reverse logistics.). Il est noter que certains retours font partie de la politique commerciale; il ne faut donc pas les imputer une quelconque dfaillance de la logistique. La diminution du nombre de retours peut faciliter la vie du centre aussi les retours dus des erreurs sont intressants suivre. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cet indicateur. 5.3 Suit-on les litiges?

Comme prcdemment, ce sont les litiges justis imputables au site qui seuls doivent tre pris en compte. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cet indicateur. 5.4 Suit-on le nombre de retards dexpdition?

Souvent les services marketing font du dlai de livraison un argument commercial fort. Un retard de livraison de pices dtaches qui immobilise un avion au sol peut mme coter une vritable petite fortune. Les retards dus aux transporteurs ne doivent pas tre pris en compte. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cet indicateur.

6.6.1

Quels sont les indicateurs de scurit suivis?Suit-on la dlivrance des ches de scurit?

Lorsquun chargeur remet des produits dangereux un transporteur il doit lui remettre galement les ches de scurit correspondantes. Les contrles routiers tant la fois plus frquents et plus rigoureux, il peut tre intressant de suivre les dfaillances dans ce domaine pour y remdier le cas chant (dition automatique des ches par le WMS par exemple). Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cet indicateur.

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Gestion plates formes et Entreposage 6.2 Suit-on les arrts de travail?


Cet indicateur permet de mesurer principalement lergonomie des postes de travail. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cet indicateur. 6.3 Suit-on les accidents du travail?

Cet indicateur permet de mesurer principalement la formation du personnel, lorganisation gnrale du site (plan de circulation notamment), la vtust des quipements, etc. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cet indicateur. VIII.

Laudit des terminaux radio :

Linstallation de terminaux radio en complment dun WMS reprsente un grand pas dans la recherche de la qualit et de la productivit dans lentrept. Les avantages sont nombreux : Rduction drastique du nombre dcritures (et de saisies clavier si association avec les codes barres) ; Rduction sensible du nombre derreurs, en cas derreurs, diagnostic et traitement de lanomalie en temps rel ; Suppression des trajets vide pour aller chercher de nouvelles consignes ou donner des comptes-rendus ; Rduction des temps dattente par envoi dune nouvelle mission ds que la prcdente est termine ; Affectation des moyens (hommes et chariots) plus efficace grce la connaissance du lieu o ils se trouvent ; Exactitude amliore de linventaire ; Tracking sans faille.

1.

Le site est-il quip en terminaux radio?

Les avantages voqus ci-dessus montrent bien lintrt pour un entrept dutiliser un tel systme. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lutilisation de terminaux radio.

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2.2.1

Quelles sont les fonctions assures par les terminaux?L'identication des colis entrants est-elle transmise?

La reconnaissance dun colis larrive permet une uidication des ux du quai et un traitement plus rapide des litiges ventuels. Bien sr, cette identication est encore plus efcace lorsquelle se fait laide des codes barres du colis. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lutilisation de cette fonction. 2.2 Transmet-on les instructions aux caristes?

Cest la fonction la plus basique des terminaux radio. Le terminal peut recevoir des missions dapproche, de casage, de prlvement, etc. Cette fonction est dautant plus apprciable que le WMS est capable de gnrer des missions combines. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lutilisation de cette fonction. 2.3 Transmet-on les adresses de casage?

Lors dune mise en stock, le cariste peut se tromper dadresse, aussi est-il conseill de lui demander de lire le code barres, du gisement dans lequel il vient de placer le colis ou la palette. Sil y a discordance entre ladresse choisie par le WMS et ladresse lue, le magasinier pourra en tre averti immdiatement et corriger son erreur. Par ailleurs, cette lecture indiquera au WMS la n de la mission; une nouvelle tche pourra tre achemine. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lutilisation de cette fonction. 2.4 Transmet-on lidentication des produits prlevs?

La meilleure faon de contrler que larticle prlev est bien celui que lon dsirait consiste lire le code barres de cet article pour autant, bien sr, que celui-ci soit barrre-codable et barrecod. L encore, le terminal radio peut immdiatement signaler une anomalie de telle faon quelle soit rectie sans retard et sans nouveau dplacement. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lutilisation de cette fonction. IX. Laudit didentification automatique & signaltique Lidentification automatique apporte des avantages bien connus dans toutes les activits industrielles et commerciales. Brivement il est possible de les rsumer une extrme rapidit de la saisie et une suppression quasi totale des erreurs. ENCGT 2010/201134



Cest sans doute dans lentrept quelle donne le meilleur delle-mme. Toutes les entits peuvent tre identifiables automatiquement si on le dsire, quil sagisse des hommes, des quipements des emplacements physiques, des agrs, des colis ou des articles. Lidentification automatique est intimement corrle avec le logiciel de gestion dentrept, WMS et avec les terminaux radio. Rappelons quil y a deux grandes familles technologiques qui apportent des solutions aux problmes didentification automatique: les codes barres et les tiquettes lectroniques. La technologie du code barres est mature, elle possde ses normes internationales et elle est souvent gratuite (simplement quelques caractres supplmentaires ajouter sur une tiquette existante). La technologie des tiquettes lectroniques nest pas encore arrive sa pleine maturit. Les premires normes permettant une utilisation inter sites commencent seulement apparatre. Le cot des tiquettes, mme sil baisse dune faon remarquable, nest pas nul et ne le sera jamais. Limportance de la signaltique de lentrept commence tre reconnue. Une signaltique russie doit la fois viter les pertes de temps ou les erreurs et ne pas provoquer une fatigue mentale inutile aux magasiniers. Une bonne signaltique doit constituer un tout cohrent, logique et capable de sadapter aux modifications ventuelles de lentrept. Elle doit, bien sr, permettre de travailler en adressage banalis.

1.1.1

Quel usage fait-on de lidentification automatique?Les livraisons sont-elles identies?

Si lexpditeur dun colis ou dune palette appose un code barres sur son envoi en tant mis daccord auparavant sur les informations coder, sur la symbologie utiliser etc. Que de temps gagn et que derreurs vites larrive! Il nest pas toujours possible dobtenir, de ses fournisseurs, le codage que lon dsire, notamment des fournisseurs trangers. Pour sauter cet obstacle, certaines socits adressent leurs fournisseurs, en mme temps que la commande, les tiquettes que ceux-ci devront apposer sur leurs envois. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication. ENCGT 2010/201135

Gestion plates formes et Entreposage 1.2 Les rfrences sont-elles identies?


Si dans la grande distribution, la majorit des articles sont barrecods, il nen va pas de mme dans le domaine industriel. Cette identication est quelquefois difficile pour de petits articles (composants lectroniques, visserie, etc.) ou des articles trs peu chers. On est alors oblig de recourir des artices pour proter quand mme des avantages de lidentication automatique (codage des sachets, des boites, etc.). Cette identication, dans un centre de distribution, est notamment utile pour le contrle des prlvements et pour la consolidation des colis en organisation Pick then pack. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication. 1.3 Les N de lot sont-ils identis?

Indispensable pour la bonne traabilit de certaines familles logistiques, le N de lot nest que trs rarement barrecod aussi paradoxal que cela puisse paratre. Quand il existe, ce code est le plus frquemment port uniquement par le PCB ou la palette. Le code EAN 128 prvoit un champ pour le N de lot mais il sagit bien dune tiquette tudie pour les colis ou les palettes. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication. 1.4 Les engins de manutention sont-ils identis?

La reconnaissance des chariots peut rendre plusieurs types de services comme : Autoriser lvolution dans certaines zones accs rglement, chambres froides

par exemple ; Alerter si le chariot nest pas ressorti de la chambre froide dans un dlai

raisonnable (risque dhypothermie du cariste) ; Commander louverture automatique de portes ou de barrire, etc.

Quand lidentication automatique des engins de manutention est utile, le meilleur moyen de la raliser est de les quiper dtiquettes lectroniques dites hyperfrquence car elles peuvent tre lues au vol des distances plus que respectables (2 3 mtres). Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication.

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Gestion plates formes et Entreposage 1.5 Les caristes sont-ils identis?


Lidentication automatique des caristes peut remplacer lidentication des engins de manutention dans certains cas comme autoriser laccs aux zones rglementes. Elle peut aussi, par exemple, interdire lutilisation de chariot qui nest pas habilit. Lidentication des hommes se fait aujourdhui le plus souvent laide de badges. Dans un proche avenir, ceux-ci seront remplacs par des tiquettes hyperfrquence. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication. 1.6 Les prparateurs sont-ils identis?

Lidentication des prparateurs leur sert principalement signer la commande quils viennent de terminer. Cette identication se fait soit par badge soit plus souvent, en se loguant sur leur terminaux. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication. 1.7 Les colis sont-ils identis?

Lidentication des colis est absolument indispensable dans les centres de distribution dune certaine importance. Cette identication est souvent double. La premire identication est interne. Elle va permettre dautomatiser la prparation dtail. La lecture de ce code va permettre notamment de : De diriger les colis vers les stations concernes dans une organisation en Pick

and pack ; light ; Effectuer un contrle pondral ; Orienter le colis vers un poste de contrle conditionnel ; Trier les colis en n de chane de prparation (consolidation des commandes ou Commander lactivation des micros terminaux dans une organisation en Pick to

consolidations des expditions).

La seconde identication est celle du transporteur concern. Elle va lui permettre de trier les colis en fonction des destinations. Comme la profession ne sest pas encore mis daccord sur un ENCGT 2010/201137



codage normalis, chaque transporteur a son propre codage ce qui ne simplie pas la vie des chargeurs, il faut bien le reconnatre. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication. 1.8 Les gisements sont-ils identis?

Lidentication automatique des gisements sert : Valider les mises en stock ; Valider les prlvements ; Mener plus srement le contrle dinventaire.

Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette identication.

2.2.1

Quelle est la qualit de la signaltique?Comment le reprage est-il structur?

Le reprage idal dun emplacement rpond la structure suivante : Zone, cellule ou btiment Range1 Trave2 Niveau (de la lisse ou de la tablette) Position (de la palette sur la lisse ou du bac sur la tablette)

Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au soin apport la structure des informations. 2.2 Comment la signaltique intrieure est-elle ralise?

Pour tre ergonomique, la signaltique doit prendre en compte de nombreux lments comme ceux qui suivent : Segmentation de linformation ; Lettres interdites ou fortement dconseilles comme le I ou le O qui se

confondent si facilement avec les chiffres ; ENCGT 2010/201138

Gestion plates formes et Entreposage Couleurs de fond et de caractres ; Taille des caractres ;


Casse : elle se rfre ici lemploi des majuscules ou des minuscules ; Police.

Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond aux soins apports la ralisation des panneaux. 2.3 Comment la signaltique extrieure est-elle ralise?

La signaltique extrieure est destine guider des gens qui sont trangers la socit et qui ne viendront peut-tre quune seule fois sur le site, il faut donc quelle soit particulirement explicite. Outre les panneaux emprunts la circulation routire (sens obligatoires, limitation de vitesse, hauteur limite, etc.), cest surtout le reprage des portes de quais qui est concern. Si le site est vaste et comporte plusieurs btiments, peut-tre mme faut-il envisager des solutions de tlpancartage avec lutilisation de panneaux messages variables. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond la qualit de la signaltique. X. Laudit du suivi de budget Si lactivit logistique veut tre reconnue comme une activit conomique part entire, il est indispensable que lentrept possde son propre budget et que celui-ci soit suffisamment analytique pour permettre un management vritablement industriel. Cette remarque ne vaut pas pour les prestataires logistiques bien sr mais pour les magasins qui font partie intgrante dune unit de production. Dans de nombreux cas le budget de lentreposage est noy dans le budget gnral avec tous les inconvnients qui sen suivent et tout particulirement une rpartition non quitable des budgets investissement ou formation. Lactivit logistique ne deviendra rellement mature que si elle est considre (et se considre elle-mme) comme un centre de profit lgal de la production.

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1.

Le site possde-t-il son budget propre?

En plus dune gestion raisonne et rigoureuse, la connaissance prcise de ce que cote lentrept permettra de vrier le bien fond dune ventuelle externalisation. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au degr dindpendance budgtaire du site.

2.

Quelle est la structure de ce budget?

La prcision des lignes budgtaires est ncessaire non seulement pour une bonne gestion du centre mais aussi pour dtecter les axes prioritaires de recherche dconomies et de productivit. Cette prcision permet galement de mesurer les efforts accomplis et les progrs raliss. 2.1 Existe-t-il une ligne particulire pour les salaires?

Sur les sites industriels, les salaires des magasiniers sont souvent la seule ligne budgtaire distincte. Cest effectivement un poste important. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette ligne. 2.2 Existe-t-il une ligne particulire pour le personnel intrimaire?

Frquemment, ces dpenses font partie dun pot commun avec les dpenses quivalentes des autres dpartements de la socit. Une gestion rigoureuse exigerait que ce poste soit bien connu, aussi bien que celui correspondant aux salaires du personnel xe. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette ligne. 2.3 Existe-t-il une ligne particulire pour la formation?

Ce point est particulirement important. Les entreprises ont lobligation de consacrer un certain budget la formation de son personnel. Quand il nexiste pas de ligne budgtaire distincte pour le personnel de lentrept, souvent, hlas, des activits rputes plus nobles consomment lessentiel, voire la totalit de ce budget formation. Or si lentrept veut progresser, il doit investir dans des formations thoriques et pratiques mais aussi sabonner des revues professionnelles, acqurir des ouvrages techniques, participer des congrs ou des colloques, etc. Mme si elles sont rapidement amorties, ces dpenses ne sont pas ngligeables aussi est-il intressant de les prvoir et de les suivre. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette ligne.

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Gestion plates formes et Entreposage 2.4


Existe-t-il une ligne particulire pour les matires consommables?

Un centre de distribution consomme de grandes quantits de matires consommables, cartons, lm, palettes, matriau de calage, tiquettes, etc. Lexamen de ce poste, sil est distinct des autres et non pas cach sous une rubrique divers, peut inciter des rexions riches en espoirs dconomies. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette ligne. 2.5 Existe-t-il une ligne particulire pour la scurit?

Les textes rglementaires concernant la scurit en gnral sont multiples et varis. Les modications de textes anciens ou lapparition de nouveaux textes conduisent souvent lexplosion des budgets. Raison de plus pour les suivre de prs! De nombreuses exigences rglementaires concernent spciquement les entrepts, do lintrt davoir un budget distinct du budget gnral de la socit. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette ligne. 2.6 Existe-t-il une ligne particulire pour les frais de maintenance?

Mme si lon est attach son vieux matriel, il arrive un moment o les frais de maintenance sont tels quil devient plus raisonnable de sen sparer et de le remplacer par un neuf. Une connaissance prcise des cots de maintenance, que celle-ci soit faite en interne ou quelle soit assure par un prestataire extrieur, peut aider convaincre une direction nancire de la ncessit dun remplacement de matriel.Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette ligne. 2.7 Existe-t-il une ligne particulire pour les audits?

Si cette ligne existe dans le budget, cette dpense pourra tre prvue. Ainsi lon risque moins de se retrouver en n danne avec un budget puis qui ne permette plus cette dmarche de progrs. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond lexistence ou non de cette ligne. XI. Laudit des actions de progrs Qui ne progresse pas rgresse. Mme si une unit est performante dans les domaines de la productivit et de la qualit, elle doit rester vigilante pour garder et amliorer son niveau. ENCGT 2010/201141



Ne pas mettre en uvre une dmarche de progrs risque de conduire un doux assoupissement dans le train-train quotidien.

1.

Se tient-on bien inform de lactualit de la profession?

Il sagit l de sources dinformations incontournables : Logistiques Magazine, Stratgie Logistique, Interfaces Logistiques, le Journal de la Logistique, Transport Actualits, Le Monde du Transport et de la Logistique, EDG Logistique, etc.. Elles permettent notamment de se tenir au courant des dernires mesures rglementaires, dtre averti de la sortie de nouveaux quipements, de connatre les runions professionnelles, de dcouvrir des ralisations exemplaires prsentes par leurs utilisateurs ou par leurs constructeurs. 2.8 Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au nombre de

sources dinformations que lon consulte.

2.

Dispose-t-on des rfrences thoriques?

Si lon veut ne pas trop sloigner des basiques, il est plus quutile de pouvoir se rfrer de temps en temps aux ouvrages de base, quel quen soit le sujet : outils mthodologiques, chiffres, temps lmentaires, grands principes dorganisation, etc. Ces ouvrages pourront par ailleurs, tre fort utiles pour les nouveaux embauchs ou les stagiaires qui pourront ainsi complter leur formation. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au contenu de la bibliothque.

3.

Participe-t-on aux vnements professionnels?

La participation des colloques, assises, congrs logistiques, salons professionnels, etc. permet de rencontrer des confrres et des partenaires. Les gens qui frquentent ces meetings ont tous des envies de progrs quils les aient dj raliss ou quils cherchent les raliser. Ce sont des lieux dchange qui permettent de sinformer et de souvrir dautres points de vue, dautres types de solutions. Les ralisations prsentes sont le plus souvent exemplaires. On y ctoie frquemment les experts de la profession, praticiens, universitaires ou consultants. Des contacts peuvent se nouer qui engendreront des changes dexpriences ou des visites dautres sites toujours enrichissants. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au nombre de participations annuelles. ENCGT 2010/201142



4.

Fait-on partie dun club professionnel?

Une faon de rendre plus systmatiques ces rencontres avec dautres professionnels est de participer un club de logisticiens. Le plus connu dentre eux est certainement lASLOG encore que cette association ne sintresse que relativement peu aux centres de distribution aujourdhui. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au nombre de sources dinformations que lon consulte.

5.

Visite-t-on dautres sites?

La visite dautres sites est aussi un exercice extrmement enrichissant ; il offre les mmes avantages que la participation un congrs mais la puissance N, pour autant que lon ait bien choisi le site, car gnralement une visite seffectue en tout petit comit ce qui permet dintensier et de personnaliser les changes. Comme pour le benchmarking, les visites de sites comparables ou ddis des activits dun mme mtier ne sont pas les plus fconds car dans certaines industries encore un peu riches on ronronne de conserve. Mieux vaut aller voir des gens qui doivent faire face une forte concurrence et donc doivent tre les meilleurs pour survivre. Bien sr, les solutions vues dans des sites lactivit diffrente ne seront pas transposables par simple homothtie mais elles permettront srement de sexciter les neurones. Le nombre de points accorder pour cette rubrique correspond au nombre de visites annuelles.

6.

Utilise-t-on le benchmarking?

6.1 Quest-ce que le benchmarking? Procder un benchmark cest stalonner en termes de performances technico-conomiques par rapport des confrres ou des entreprises qui ont une activit comparable. Cest mesurer lcart qui spare le site concern des autres sites. Cet cart peut tre positif ou ngatif. Le benchmarking permettra de poser les questions suivantes. Si lentrept est le plus performant, comment le rester? Si lentrept ne fait pas partie du peloton de tte, comment rattraper les meilleurs, puis les dpasser? Le benchmarking peut savrer extrmement fructueux mais il prsente deux difficults importantes.

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La premire difficult est davoir accs au rfrentiel. Tout le monde nafche pas ses performances sur la place publique! La faon la plus simple de rsoudre ce problme est de recourir la longue exprience dun consultant. La seconde difficult est de mesurer ses propres performances

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Audit des plateformes logistiques