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Shonar Bangla septembre 2007 janvier 2008 Auditorium Guimet C. Bidot

Auditorium Guimet Shonar Banglatels que Mother India, 1942 : a love story ou Lagaan. Parmi les dix-neuf films programmés, onze inédits sont présentés grâce au soutien de l’Ambassade

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Shonar Bangla

septembre 2007 janvier 2008

Auditorium Guimet C.

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C y c l e d e f i l m s

Eté indien

5/9 à 12h15 3La ballade de Mangal Pandey Fiction de K. Mehta

14/9 à 12h15 6LagaanFiction d'A. Gowariker

17/9 à 12h15 7CharulataFiction de S. Ray

19/9 à 12h15 8Le 22 juin 1897Fiction de N. et J. Patwardhan

24/9 à 12h15 10Les joueurs d’échecsFiction de S. Ray

26/9 à 12h15 11La maison et le mondeFiction de S. Ray

28/9 à 12h15 12Chokher BaliFiction de R. Ghosh

1/10 à 12h15 13Mother IndiaFiction de M. Khan

3/10 à 12h15 14Gandhi Fiction de R. Attenborough

10/10 à 12h15 16NehruDocumentaire de S. Benegal et Y. Aldokhin

12/10 à 12h15 18Bose, le héros oubliéFiction de S. Benegal

15/10 à 12h15 19Tonnerre lointainFiction de S. Ray

17/10 de 12h15 à 17h30 20Obscurité Fiction de G. Nihalani

22/10 à 12h15 22Les murs Fiction d’A. Gopalakrishnan

24/10 à 12h15 231942 : a love storyFiction de V. Vinod Chopra

26/10 à 12h15 24Train to PakistanFiction de P. Rooks

29/10 à 12h15 25Vents chaudsFiction de M. S. Sathyu

31/10 à 12h15 et séance sup. à 20h30 26The making of MahatmaFiction de S. Benegal

C y c l e d e f i l m s Shonar Banga

7/11 à 12h15 27La roueFiction de M. Islam

14/11 à 12h15 29Mahasthan, cité oubliée du Bangladesh Doc. de V. Lhorme

16/11 à 12h15 31Teardrops of Karnaphuli Doc. de T. Mokammel

19/11 à 12h15 32Bangladesh : des rickshaws et des hommes Doc. d’A. Mandagaran

21/11 à 12h15 33DukhaiFiction de M. Islam

28/11 à 12h15 35Chittagong, dernière escale Fiction de L. Desclozeaux

30/11 à 12h15 37Carnet de route de Chittagong à Rulipara Doc. de C. Bidot

5/12 à 12h15 38The river named ModhumatiFiction de T. Mokammel

7/12 à 12h15 40Les oubliés du BangladeshDoc. d’A. Arham

12/12 à 12h15 41La musique selon Deben Bhattacharya Doc. de S. Jourdain

19/12 à 12h15 43BegumDoc. de R. Khondokar

Mohila, femme du BangladeshDoc. de M.-E. Guidée, J. Banerjee et J.-P. Issel

L’Eté indien est organisé avec le soutien de l’Ambassade de l’Inde en France.

Shonar Bangla est organisé avec le soutien de l’Ambassade de France au Bangladesh et de l’Alliance française de Dhaka.

C y c l e d e f i l m s

Eté indien

C y c l e d e f i l m s

Shonar Bangla

Remerciements particuliers à Pierre-Alain Baud, Laurent Jalicous et Magali Siaudeau.

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21/12 à 12h15 44Pour un dollar par jourDoc. de P. Benquet

Bostrobalikara : garments girls of BangladeshDoc. de T. Mokammel

9/1 à 12h15 45Sand and water Doc. de S. Dill-Riaz

11/1 à 12h15 46Le banquier des humbles Doc. d’A. Arham

16/1 à 12h15 47Les bateliers du Bengale Doc. de C. Bidot

23/1 à 12h15 49L’eau du diable Doc. d’A. Arham

25/1 à 12h15 50Les pêcheurs de Sundarbans Doc. d’A. Mandagaran

12/09 à 12h15 5L’Inde vers son indé-pendance en filmspar M. Armand

11/10 à 12h15 171947 : indépendance de l’Indepar C. Markovits

15/11 à 12h15 30Paharpur, le plus grand monastère bouddhique d’Asie du Sudpar V. Lefèvre

29/11 à 12h15 36Au-delà du pilleur de temple : la rencontre d’André Malraux avec le Cambodgepar N. Lemière-Delage

6/12 à 12h15 39De la libération à l’islamisation du champ politique au Bangladeshpar M. Selim

7 et 8/9 à 20h30 4

Bimbavati DeviDanse Manipuri

21/9 à 20h30 9T. V. GopalakrishnanChant carnatique

5/10 à 20h30 15MastanaQawwali du Rajasthan

19/10 à 20h30 21Jayita PandeyChants de l’Inde

9/11 à 20h30 28Huong Thanh TrioMusique traditionnelle du Vietnam

23 et 24/11 à 20h30 34Sharmila Sharma et Rajendra Kumar Gangani Danse Kathak

14/12 à 20h30 42Anup BaruaChants de Nazrul Islam, Bangladesh

18/1 à 20h30 48Chants des Bauls de Kushtia (Mausolée de Lalon Faqir, poète et maître Baul, Bangladesh)

Conférences Spectacles

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La quatrième édition de l’Eté indien marque le soixantième anniversaire de l’Indépendance de l’Inde (1947). Pour cet événement exceptionnel, nous vous proposons un parcours cinématographique en vingt séances, du 5 septembre au 31 octobre. Cette programmation, à la fois historique et romanesque, vous transportera de l’Inde coloniale de La ballade de Mangal Pandey à l’Inde indépendante du Mahatma Gandhi. De Charulata aux Joueurs d’échecs, de Chokher Bali à Mathilukal (Les murs), vous pourrez voir ou revoir les adaptations d’œuvres de grands écrivains tels que Rabindranath Tagore, Bhibhutibhusan Bannerjee, Munshi Premchand, Vaikom Muhammad Basheer ou Khushwant Singh, portées à l’écran par Satyajit Ray, Rituparno Ghosh, Adoor Gopalakrishnan ou Pamela Rooks. Vous retrouverez les figures historiques de l’Inde moderne, Gandhi d’Attenborough, ou encore The making of Mahatma, Nehru, et Bose le héros oublié, films inédits réalisés par Shyam Benegal, Tamas, une série télévisée de 5 heures de Govind Nihalani, 22 juin 1897, un film historique marathe, Vents chauds, l’émouvant film de M. S. Sathyu, sans compter quelques fleurons du cinéma populaire indien tels que Mother India, 1942 : a love story ou Lagaan. Parmi les dix-neuf films programmés, onze inédits sont présentés grâce au soutien de l’Ambassade de l’Inde à Paris.

Shonar Bangla (Bengale doré) est le titre d’un célèbre poème de Tagore devenu en 1971 l’hymne national du Bangladesh, un pays neuf, issu de douloureux conflits mais aussi d’une culture immémoriale qui se joue encore aujourd’hui des frontières.De novembre à février, nous parcourrons ce pays de terre et d’eau mêlées, nous rencontrerons les bateliers du Bengale et les pêcheurs de Surdarbans, les conducteurs de rickshaws et un banquier prix Nobel, des poètes et des musiciens, écrivains féministes ou fous de Dieu, mais aussi des figures singulières parmi quelques 150 millions de Bangladais ordinaires, des êtres sensibles, révoltés, passionnés, émouvants… Les plus grands cinéastes du Bangladesh seront représentés par leurs chefs-d’œuvre : La Roue, ou Dukhai (de Morshedul Islam), La rivière nommée Modhumati ou Lalon (de Tanvir Mokammel), L’oiseau d’argile (de Tareque Masud)… Les musiciens bangladais seront aussi sur la scène de l’auditorium célébrant le poète national Nazrul Islam ou réinventant les plus folles mélodies des Bauls, ces fous de Dieu libertaires et géniaux, désormais classés au patrimoine immatériel de l’Humanité.De Dhaka à Chittagong, de Rajshahi à Khulna, un pays aux richesses insoupçonnées.

Et, bien entendu, musiques et danses avec : Bimbavati Devi (danse Manipuri, Inde), T.V.G (T. V. Gopalakrishnan :chants carnatique et hindoustani, Inde du sud), Mastana (Qawwali du Rajasthan), Jayita Pandey (chant, Inde), Huong Thanh Trio (Vietnam), Sharmila Sharma et R. K. Gangani (danse Kathak, Inde), Anup Barua (chant, Bangladesh) et les Bauls de Kushtia (Bangladesh).

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Eté indienL’Inde vers son indépendance

M e r c r e d i 5 s e p t e m b r e à 12 h 15

La ballade de Mangal Pandey (The Rising) F i c t i o n d e K e t a n M e h t a , 2 0 0 5 , 2 h 5 4 ’ , V O h i n d i S T F, i n é d i t

Mangal Pandey, soldat indien du 5e régiment de la Compagnie des Indes, est à l’origine de la Révolte des Cipayes de �855 qui marque un tournant décisif dans l’histoire de l’Inde coloniale. Considérée comme la première guerre d’indépendance, cette muti-nerie entraîne l’éveil d’une conscience nationale et conduira l’Inde, moins d’un siècle plus tard, à sa liberté.

Ketan Mehta dont nous avions présenté Bhavni Bhavai lors de la première édition de l’Eté indien, a choisi de mêler des critères du cinéma hindi et la tradi-tion orale du folklore indien pour restituer cette légende historique. Film inédit en France produit par Bobby Bedi, musique de A. R. Rahman, avec Aamir Khan dans le rôle principal, Rani Mukherjee, Toby Stephens...

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Originaire de l’Etat du Manipur (nord-est de l’Inde) et pratiquée à l’origine dans les temples, le Manipuri est l’une des grandes danses classiques de l’Inde. Elle se caractérise au premier regard par l’extraordinaire costume des danseuses : très large robe sur laquelle sont posés des petits miroirs circulaires, voiles somptueux et plumes de paon. Plus théâtrale que les autres danses traditionnelles indiennes et basée sur un rythme lent, la danse se déroule tandis que le visage de l’artiste reste immobile. La danseuse est accompagnée d’un percussionniste qui danse lui aussi tout en jouant de son instrument, et comparée à celle de la danseuse, sa danse est beaucoup plus rapide,

plus rythmée, et accentue la théâtralité du moment.Fille de deux grands danseurs de

Manipuri, le gourou Bipin Singh et Smt Kalavati Devi, Bimbavati Devi a été

initiée aux subtilités de la danse et de la musique dès son plus jeune âge.Artiste complète, elle maîtrise aussi le Pung cholam (tambour

traditionnel du Manipur) et l’art martial Manipuri : le Thang ta.

C’est en tant que danseuse solo, mais aussi en tant que membre du Manipuri Nartanalaya, une des institutions

pionnières de la danse Manipuri fondée par ses parents et les célèbres sœurs Jhaveri, qu’elle a rapidement acquis une renommée internationale. Un moment rare.

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V e n d r e d i 7 e t s a m e d i 8 s e p t e m b r e à 2 0 h 3 0

Bimbavati DeviDanse Manipuri

a v e c G u r u K a l a v a t i D e v i e t D r a u p a d i D e v i ( c h a n t ) , T h . B r o j e n S i n g h ( p u n g : p e r c u s s i o n t r a d i t i o n n e l l e d u M a n i p u r i ) , G o u r P a l ( f l û t e ) , N i c h o l a ( s i t a r ) – E n c o p r o d u c t i o n a v e c S a m h a t i

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L’Inde vers son indépendance en filmsC o n f é r e n c e p u b l i q u e e t g r a t u i t e - M e r c r e d i 1 2 s e p t e m b r e à 1 2 h 1 5

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Martine Armand, qui réalise pour la quatrième année consécutive la programmation cinéma de l’Eté indien, abordera en détail chaque film programmé et rappellera les grandes étapes historiques de la marche de l’Inde vers son indépendance en �9�7. Elle illustrera sa conférence de nombreux extraits des �9 films sélectionnés parmi lesquels de nombreux inédits, et présentera des réalisateurs encore inconnus en France tels que Shyam Benegal, M. S. Sathyu, Govind Nihalani ou Ketan Mehta.

La conférence se terminera par la projection de Mukand and Riaz, un court métrage d’animation inédit produit par le National Institute of Design d’Ahmedabad, dont les dessins sont de Nina Sabnani et l’animation de Binoj John. 2005, �6’, VO anglais avec traduction simultanée.

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V e n d r e d i 1 4 s e p t e m b r e à 12 h 15

Lagaan (Once upon a time in India)F i c t i o n d ' A s h u t o s h G o w a r i k e r, 2 0 0 1 , 3 h 4 4 ’ , V O h i n d i / b h o j p u r i / a n g l a i s S T F

Dans la région de Champaner, dans l’Inde coloniale de la fin du XIXe siècle, le capitaine Andrew Russels oppresse la population de taxes (lagaan). Le Raja soucieux de son peuple lui demande de les alléger, mais le capitaine Russels ne cesse de l’humilier. Une terrible sécheresse rend les impôts encore plus lourds. Bhuvan, un simple paysan, défie alors le capitaine anglais qui promet d’annuler les taxes si le village le bat au cricket. Un incroyable match se prépare.Grand prix du public au Festival de Locarno en 200�, deuxième film indien nommé aux Oscars en 2002, Lagaan permit au public occidental de découvrir le réalisateur Ashutosh Gowariker et la forme Bollywood du cinéma indien.Musique de A. R. Rahman, paroles de Javed Akhtar, avec Aamir Khan dans le rôle principal.

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L und i 17 sep tembre à 12h15

CharulataF i c t i o n d e S a t y a j i t R a y, 1 9 6 4 , 1 h 5 6 ’ , n o i r e t b l a n c , V O b e n g a l i S T F

A Calcutta, à la fin du XIXe siècle, Charulata (Charu) est l’épouse intelligente et sensible de Bhupati, un intellectuel de la classe aisée représentant de la renaissance bengalie. Féru de discussions politiques sur les mouvements nationalistes, il se consacre entièrement à son journal politique, délaissant Charulata. Surgit Amal, le jeune et séduisant cousin de son mari,

qui comme Charulata est passionné de littérature. La poésie qu’écrit Amal pousse Charulata à révéler ses propres talents d’écrivain.D’après une nouvelle de Rabindranath Tagore, l’un des films favoris de Satyajit Ray et sans aucun doute l’un de ses chefs-d’œuvre. Avec Madhabi Mukherjee, Soumitra Chatterjee, Sailen Mukherjee...

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M e r c r e d i 1 9 s e p t e m b r e à 12 h 15

Le 22 juin 1897 (22 June �897)F i c t i o n d e N a c h i k e t e t J a y o o P a t w a r d h a n , 1 9 7 9 , 2 h , V O m a r a t h i S T F, i n é d i t

Le film évoque un chapitre historique de la ville de Pune où la peste s’abat en janvier �897. Le fonctionnaire local Walter Rand est chargé d’appliquer la loi martiale. Ses méthodes radicales d’évacuation et de fumigation soulèvent la colère. Il est assassiné le 22 juin �897 par les frères Chaphekar, militants hindous contre les Britanniques dans la lignée de Bal Gangadhar Tilak. Condamnés à mort par la Cour, ils sont considérés par beaucoup comme les martyrs d’un mouvement patriotique naissant. Inédit en France, c’est le premier film d’un couple d’architecte et cinéaste vivant à Pune. Le dramaturge marathe Vijay Tendulkar a signé les dialogues.

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La carrière musicale de T. V. Gopalakrish-nan est un véritable kaléïdoscope de virtuosité et d’enchantement. Ce septuagénaire, percussionniste de formation et virtuose du mridangam, fait, depuis trente ans, vibrer au son de sa voix un public international.Ses duos et ses échanges musicaux de type « jugalbandhi » avec les maîtres du tabla comme Pt. Chaturlal, Ustad Alla Rakha, Pt Shanta Prasad ont enthousiasmé les scènes du monde entier.Il a séduit des millions de spectateurs en tant que chanteur (répertoire classique carnatique et hindoustani), tout autant qu’en compagnie de musiciens illustres tels que George Harrison (The Beatles), Pandit Ravi Shankar, Pierre Favre, John Handy (il est l’un des fondateurs de

l’Indian Jazz) et beaucoup d’autres artistes asiatiques ou occidentaux.Le professeur T. V. Gopalakrishnan a toujours et partout œuvré pour la recon-naissance et la diffusion de la culture indienne.En dehors de ses concerts en Inde ou sur les scènes internationales, il partage son temps entre l’étude musicale et la poursuite de son rêve d’enfance : l’enseignement à l’école « Vidyaa Peetam », l’académie des arts de la scène et des musiques indiennes, école dédiée à son Gourou Chembai. Il est par ailleurs un grand maître de yoga.Musicien majeur, mais aussi figure emblé-matique du paysage culturel indien, T. V. Gopalakrishnan est aujourd’hui surnommé par tous ses admirateurs : TVG, The Versatile Genius.

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V e n d r e d i 2 1 s e p t e m b r e à 2 0 h 3 0

T.V.GT. V. Gopalakrishnan et ses musiciens

C h a n t c a r n a t i q u e – E n c o p r o d u c t i o n a v e c T r i v e n i

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L u n d i 2 4 s e p t e m b r e à 12 h 15

Les joueurs d’échecs (Shatranj Ke Khilari)F i c t i o n d e S a t y a j i t R a y, 1 9 7 7 , 1 h 5 3 ’ , V O o u r d o u S T F

En �857 Lucknow est la capitale du royaume

musulman d’Avadh. Le roi Wajid Ali Shah est davantage passionné de

poésie, de musique et de danse que de politique.

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Mais la Compagnie des Indes s’occupe de politique et Lord

Dalhousie veut instaurer la domination britannique dans le royaume d’Avadh. Bientôt

le général anglais Outtram

remet à Wajid Ali Shah un ultimatum, poussant le roi à abdiquer. Pendant ce temps, deux amis aristocrates, délaissant leurs épouses, continuent à assouvir leur passion pour les échecs.

Subtile reconstitution historique aux somptueux costumes, d’après une nouvelle de Munshi Premchand, avec Amjad Khan, Sanjeev Kumar, Saeed Jaffrey, Shabana Azmi, Richard Attenborough...

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M e r c r e d i 2 6 s e p t e m b r e à 12 h 15

La maison et le monde (Ghare Baire)F i c t i o n d e S a t y a j i t R a y, 1 9 8 4 , 2 h 2 0 ’ , V O b e n g a l i S T F

En �905, la politique de Lord Curzon consiste à diviser pour mieux régner et prévoit de partager le Bengale en deux terres : celle des hindous et celle des musulmans. Le peuple lance un mouvement nationaliste (Swadeshi) appelant à boycotter toutes les marchandises britanniques. Bimala est l’épouse de Nikhil, un aristocrate aux idées libérales. Dans ce turbulent contexte politique, elle vit dans ses luxueux appartements et n’a aucune envie de connaître le monde. Poussée par son mari, elle s’y aventure pourtant et fait la rencontre du charismatique Sandip, leader nationaliste.

Cette remarquable adaptation du roman de Rabindranath Tagore, lui-même partisan du mouvement Swadeshi, explore l’émergence d’une femme moderne tout en évoquant une situation politique complexe. Avec Soumitra Chatterjee, Victor Banerjee, Swatilekha Chatterjee, Jennifer Kendal...

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V e n d r e d i 2 8 s e p t e m b r e à 12 h 15

Chokher BaliF i c t i o n d e R i t u p a r n o G h o s h , 2 0 0 3 , 2 h , V O h i n d i S T F

Dans le Bengale secoué par les troubles politiques du début du XXe siècle, Binodini, jeune femme belle et éduquée, se retrouve veuve dès sa première année de mariage. Elle est invitée à vivre dans la maison d’une veuve aisée de Calcutta, la mère de Mahendra. Celui-ci a épousé Ashatala, après avoir refusé Binodini en mariage. Des histoires d’amitié et de passion naissent et s’entrecroisent, tandis que

Binodini aspire à se libérer de sa condition de veuve, le pays espère se libérer du joug des Britanniques.Rencontre d’une œuvre de Rabindranath Tagore écrite il y a un siècle et d’un cinéaste de la dernière

génération, Rituparno Ghosh, dont le cinéma brouille la ligne de démarcation entre cinéma d’auteur et Bollywood. Avec Aishwarya Rai, Raima Sen, Lily Chakrabarti...

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L u n d i 1 e r o c t o b r e à 12 h 15

Mother IndiaF i c t i o n d e M e h b o o b K h a n , 1 9 5 7 , 2 h 5 0 ’ , V O h i n d i S T F

Radha se souvient de son passé, son mariage avec Shamu, leurs trois enfants. Alors que le pays aspire à son indépendance, l’avenir pourrait leur sourire, mais leur terre a été hypothéquée

par le terrible usurier Sukhilada. Malgré leur travail très dur, ils ne parviennent pas à rembourser leur dette. Shamu a un accident et

Radha élève seule ses enfants. Adultes, ses deux fils Birju et Ramu ne partagent pas les mêmes valeurs morales et Birju s’oppose à sa mère.

Remake d’un précédent film de Mehboob Khan de �9�0, Mother India est l’un des grands classiques du cinéma populaire indien. Cet hommage au

courage féminin est le premier film indien nommé à l’Oscar du meilleur film étranger en �957. Avec Nargis et Sunil Dutt dans les rôles principaux.

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M e r c r e d i 3 o c t o b r e à 12 h 15

Gandhi F i c t i o n d e R i c h a r d A t t e n b o r o u g h , 1 9 8 2 , 3 h 0 8 ’ , V O a n g l a i s S T F

De l’Afrique du Sud à l’Inde profonde qu’il part découvrir, nous suivons le parcours exceptionnel de Gandhi et son action de non-violence. Grande fresque tournée dans des décors reconstitués et sur des lieux historiques, le film retrace les principales étapes de l’histoire personnelle et politique de Gandhi.

Nous découvrons l’homme face à ses interrogations, partageons son quotidien, son entourage, rencontrons ses amis et ses opposants.Film couronné par 9 Oscars, avec Ben Kingsley dans le rôle de Gandhi, Roshan Seth, Candice Bergen, Martin Sheen, Rohini Hattengadi…

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M e r c r e d i 3 o c t o b r e à 12 h 15

Gandhi F i c t i o n d e R i c h a r d A t t e n b o r o u g h , 1 9 8 2 , 3 h 0 8 ’ , V O a n g l a i s S T F

De l’Afrique du Sud à l’Inde profonde qu’il part découvrir, nous suivons le parcours exceptionnel de Gandhi et son action de non-violence. Grande fresque tournée dans des décors reconstitués et sur des lieux historiques, le film retrace les principales étapes de l’histoire personnelle et politique de Gandhi.

Nous découvrons l’homme face à ses interrogations, partageons son quotidien, son entourage, rencontrons ses amis et ses opposants.Film couronné par 9 Oscars, avec Ben Kingsley dans le rôle de Gandhi, Roshan Seth, Candice Bergen, Martin Sheen, Rohini Hattengadi…

Disciple d’Ustad Shahid Parvez, Ishak Ali Kawa aime à voyager à la croisée des chemins et des cultures. Bien que profondément ancré dans la tradition classique hindoustanie, il multiplie au fil des ans les expériences et les rencontres. C’est au sanctuaire d’un grand saint vénéré au Rajasthan, la Dargah Hajam Shakar War de Chirawa, qu’il s’initie aux subtilités du Qawwali.En 2000, il crée l’ensemble Mastana (en ourdou : sérénité), un groupe qui réunit des artistes issus des deux traditions, classique et Qawwali. La fusion de ces deux expressions donne le ton particulier de Mastana, puissant et sensible.Les qawwals (chanteurs) dévoilent peu à peu la mélodie de la chanson. Le rythme s’installe et les mots nous portent déjà, tournoyant continuel-lement. Leur chant impose un texte qui progres-sivement devient une évidence pour tous, bien

au-delà des frontières de la langue.Le Qawwali de Mastana possède la puissance d’une musique de transe mystique doublée de la finesse et du raffinement d’une musique de cour de l’Inde du nord (Khayal, Ghazal…) Un voyage inévitable et inoubliable.

V e n d r e d i 5 o c t o b r e à 2 0 h 3 0

MastanaQawwali du Rajasthan

A v e c I s h a k A l i K a w a ( d i r e c t i o n e t c h a n t ) , A l e r r u d D i n K h a n e t D e l i p K h a n ( c h a n t , h a r m o n i u m ) , S h a r i f K h a n e t A m a n a t A l i K a w a ( c h a n t ) , I l i a s K h a n ( c l a r i n e t t e , c h a n t ) , A m j a d A l i K a w a e t A s h i k A l i ( t a b l a )

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NehruD o c u m e n t a i r e d e S h y a m B e n e g a l e t Y u r i A l d o k h i n , 1 9 8 4 , 2 h 5 0 ’ , V O a n g l a i s S T F, i n é d i t

Divisé en trois parties, Eveil, Combat et Liberté, le film retrace la riche biographie du Pandit Jawaharlal Nehru, le Premier Ministre de l’Inde nouvellement indépendante. Il restitue l’évolution de sa vie et de son engagement. Disciple de Gandhi, engagé dans le processus de l’indépendance et dans la mise en place des fondations d’une Inde démocratique et moderne, son attachement à la liberté se retrouve jusque dans sa position de non-alignement. S’appuyant sur les textes de Jawaharlal Nehru

et sur ses discours, Shyam Benegal, l’un des grands réalisateurs indiens contemporains dont nous présentons ici trois films, fait ressurgir l’étonnante et attachante personnalité de Jawaharlal Nehru.

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1947 : indépendance de l’IndeSoixante ans après les événements, l’indépendance de l’Inde nous paraît un développement en quelque sorte « naturel » tandis que la partition du sous-continent, vue au Pakistan comme une libération, est encore perçue en Inde comme une tragédie. Cette conférence se propose de replacer ces évolutions dans leur contexte historique, à la fois global et indien, dans le but de faire sentir leur caractère contingent, et mettra l’accent sur le rôle de certains personnages, connus, comme Gandhi, Nehru ou Jinnah, ou oubliés comme Subhas Chandra Bose.

C o n f é r e n c e p u b l i q u e e t g r a t u i t e - J e u d i 1 1 o c t o b r e à 1 2 h 1 5

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L’Inde avant 1947.

P a r C l a u d e M a r k o v i t s , d i r e c t e u r d e r e c h e r c h e a u C N R S e t s p é c i a l i s t e d e l ’ h i s t o i r e d e l ’ I n d e m o d e r n e .

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V e n d r e d i 1 2 o c t o b r e à 12 h 15

Bose, le héros oublié (Netaji Subhas Chandra Bose, the forgotten hero)F i c t i o n d e S h y a m B e n e g a l , 2 0 0 5 , 3 h 4 4 ‘ , V O a n g l a i s S T F, i n é d i t

Netaji Subhas Chandra Bose, arrêté par les Britanniques à Calcutta, s’évade et s’échappe pa r l ’A fghan i s tan , se re t rouve en Allemagne puis dans un sous-marin en route pour le Japon. En désaccord avec Gandhi sur les méthodes pour combattre les Anglais, Bose fait le choix très controversé de s’allier avec l’Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale.Il prend alors la tête d’une

Armée Nationale Indienne (INA) de 80 000 hommes. Cette

reconstitution historique tournée au Ladakh, en Allemagne,

Ouzbékistan, Birma-nie et Malaisie, nous révèle les multiples visages du héros de la nation qui disparaît dans un mystérieux accident d’avion.

Musique de A. R. Rahman sur des

textes de Javed Akhtar, avec l’acteur

marathe Sachin Khedekar dans le rôle du bengali Netaji Subhas Chandra Bose.

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L u n d i 1 5 o c t o b r e à 12 h 15

Tonnerre lointain (Ashani Sanket)F i c t i o n d e S a t y a j i t R a y, 1 9 7 3 , 1 h 4 0 ’ , V O b e n g a l i S T F

L’action se situe au Bengale dans les années �9��-�� lorsque l’Empire britannique prive la population de nourriture pour l’envoyer sur le front de la Seconde Guerre Mondiale.

Cette famine créée par l’homme fait 5 millions de victimes.

Gangacharan est un Brahmane récemment installé dans un petit village avec son épouse Ananga. Il est le seul à savoir que le Japon a pris Singapour et pourquoi les avions sillonnent parfois

le ciel. Pour la population locale, la réalité est autre, le prix du riz grimpe et bientôt il n’y a plus de nourriture. Il faut survivre, par tous les moyens. Profondément sensible et émouvant, le film reçoit de nombreux

prix dont l’Ours d’or au Festival de Berlin en �97�. D’après le roman de Bibhutibhusan Bannerjee, avec Soumitra Chatterjee et Babita dans les rôles principaux. Et

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M e r c r e d i 1 7 o c t o b r e d e 1 2 h 1 5 à 1 7 h 3 0

Obscurité (Tamas) F i c t i o n d e G o v i n d N i h a l a n i , 1 9 8 7 , 5 h , V O h i n d i S T F, i n é d i t

Nathu et son épouse Kammo ont toujours vécu en bon voisinage entre hindous, sikhs et musulmans. Kammo est enceinte. Ils se retrouvent soudain confrontés à des affrontements communautaires qui les dépassent, à une montée de violence créée par des groupes fanatiques. Les émeutes s’intensifient, ils doivent à leur tour quitter leur maison.

Adaptation de l’émouvant roman de Bhishm Sahni, cette série télévisée de 5 heures nous plonge avec compassion dans l’évocation du drame de la partition. La série inédite en France reçut de nombreux prix, dont le National Award indien. Avec dans les rôles principaux Om Puri et Deepa Sahi.

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L’action se situe au Punjab, pendant les premières années qui suivent l’indépendance de l’Inde.

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Jayita Pandey est née avec une voix céleste. L’aisance et la fluidité avec lesquelles elle interprète des chants classiques ou modernes des diverses régions de l’Inde – du Punjab au Bengale – ont forgé très tôt sa réputation d’artiste exceptionnelle.Formée initialement par son père Ashish Kumar Pandey et son frère Jayanta Pandey, elle fut très vite reconnue comme jeune prodige et invitée, dès l’âge de 9 ans, à la Sangeet Research Academy de Calcutta où elle perfectionna son art auprès des plus grands maîtres dont Pdt Rajan Misra et Pdt Kishan Maharaj.Jayita Pandey aborde

V e n d r e d i 1 9 o c t o b r e à 2 0 h 3 0

Jayita Pandeyet ses musiciens

C h a n t s d e l ’ I n d e - e n c o p r o d u c t i o n a v e c S a m h a t i

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notamment tous les styles du chant classique : Khayal, Tappa, Thumri, Dadra, Kajri, Jhula, Chaiti, Hori, Ghazal… mais son art est sans limite.Lorsqu’elle aborde les chants dévotionnels, Bhajan ou chants soufis, Kafi ou chants populaires, sa passion irradie avec une intensité et une profondeur inégalées.De la joie à la mélancolie, c’est un bonheur absolu pour le spectateur hypnotisé.A travers sa musique, le plus grand désir de Jayita est de transmettre aux autres ce que son art lui a apporté de plus précieux : la paix.

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L u n d i 2 2 o c t o b r e à 12 h 15

Les murs (Mathilukal) F i c t i o n d ’ A d o o r G o p a l a k r i s h n a n , 1 9 8 9 , 2 h , V O m a l a y a l a m S T F, i n é d i t

Confiné dans sa prison au Kérala en tant que prisonnier politique, Basheer utilise son charme incontestable pour séduire les gardiens et se faire une vie supportable auprès de ses camarades prisonniers, luttant eux aussi contre les Britanniques. Basheer tombe amoureux d’une voix, celle de Narayani, une femme de la prison mitoyenne. Un grand mur les sépare et les empêche de se voir, mais ils trouvent d’ingénieux moyens de communiquer.

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Subtile adaptation d’une nouvelle autobiographique du romancier révolutionnaire Vaikom Muhammad Basheer emprisonné pour son appartenance au mouvement nationaliste anti-britannique au début des années �9�0, le film remporta le prix FIPRESCI et le prix UNICEF au Festival de Venise en �990. Mammootty y incarne avec finesse le rôle de Basheer.

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M e r c r e d i 2 4 o c t o b r e à 1 2 h 1 5

1942 : a love storyF i c t i o n d e V i d h u V i n o d C h o p r a , 1 9 9 4 , 2 h 4 0 ’ , V O h i n d i S T F, i n é d i t

Août �9�2. A cette époque, soit les Indiens travaillent pour les Britanniques, soit ils les combattent. Nareendra, alias Naren Singh, refuse d’appartenir à l’une ou l’autre des catégories. Issu d’une famille aisée, il est amoureux de la belle Rajeshwari Pathak, alias Rajjo, de milieu modeste. Leur histoire d’amour n’est pas sans entrave car le père de Nareendra brigue

un titre britannique, alors que celui de Rajeshwari est impliqué dans le mouvement pour l’indépendance.Cette histoire romanesque fut un grand succès populaire en Inde. Le scénario est signé Sanjay Leela Bhansali, la musique est de Rahul Dev Burman, et l’on retrouve Anil Kapoor et Manisha Koirala dans les rôles principaux.

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V e n d r e d i 2 6 o c t o b r e à 12 h 15

Train to PakistanF i c t i o n d e P a m e l a R o o k s , 1 9 9 7 , 1 h 5 0 ’ , V O h i n d i S T F, i n é d i t

Nous sommes au Punjab. En �9�7, Mano Majra est une petite ville où la majorité sikhe et la minorité musulmane vivent en paix depuis des générations. Alors que le mouve-ment nationaliste contre les Britanniques s’intensifie et atteint son paroxysme, la frontière devient le théâtre d’affrontements sanglants. La petite ville de Mano Majra garde

son calme jusqu’au jour où un train arrive inopinément du Pakistan chargé de dépouilles de sikhs et d’hindous. La petite ville devient alors un chaudron de violence et de haine.Pour son deuxième film, la réalisatrice indienne Pamela Rooks choisit d’adapter le roman du célèbre écrivain Khushwant Singh qui évoque avec humanité la tragédie de la partition.

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Nous sommes dans le vieil Agra où une famille musulmane fabrique des chaussures depuis des générations. Halim, son frère Salim et leur famille ont toujours vécu paisiblement et en bon voisinage jusqu’à ce que les vents brûlants de la partition soufflent sur l’Inde et le Pakistan. Halim décide de partir au Pakistan nouvellement formé. Son frère Salim Mirza veut rester dans leur maison ancestrale, mais les tensions grandissantes et l’arrivée des

réfugiés du Sind et du Punjab le poussent pourtant à quitter le pays. En chemin pour la gare, des manifestants appellent à l’intégration.

Adaptation vibrante de sensibilité d’une nouvelle d’Ismat Chugtai, scénario du poète Kafi Azmi et de Chaidi Zaidi, musique de Ustad Bahadur Khan, interprété par le grand Balraj Sahini dans le rôle de Salim Mirza, le film fut couronné par de nombreux prix dont celui pour l’intégration nationale en �97�.

L u n d i 2 9 o c t o b r e à 12 h 15

Vents chauds (Garam hawa)F i c t i o n d e M . S . S a t h y u , 1 9 7 3 , 2 h 2 0 ’ , V O o u r d o u S T F, i n é d i t

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M e r c r e d i 3 1 o c t o b r e à 12 h 15 e t s é a n c e s u p p l é m e n t a i r e à 2 0 h 3 0

The making of MahatmaF i c t i o n d e S h y a m B e n e g a l , 1 9 9 6 , 2 h 2 5 ’ , V O a n g l a i s S T F, i n é d i t

Cette reconstitution historique nous fait partager la vie de Mohandas Karamchand Gandhi qui après avoir étudié le droit en Angleterre se retrouve en Afrique du Sud colonisée par les Britanniques. Nous suivons les premiers pas du jeune avocat qui s’oppose à l’injustice et au racisme, se forgeant ainsi les armes de la désobéissance civile et de la non-violence. Nous assistons à la prise de conscience de l’avocat M. K. Gandhi et à sa transformation en Mahatma (Grande

âme) plaçant Satyagraha (la Vérité) au centre de son combat pour conduire l’Inde vers son indépendance.Adaptation du roman de Fatima Meer, le film fut presque entièrement tourné en Afrique du Sud. Inédit en France il fut primé dans de nombreux festivals. L’image est signée Ashok Mehta, l’acteur Rajit Kapoor incarne Gandhi et Pallavi Joshi son épouse Kasturba. Pour la séance de clôture de 20h30, l’entrée est libre dans la limite des places disponibles.

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M e r c r e d i 7 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

La roueF i c t i o n d e M o r s h e d u l I s l a m , 1 9 9 3 , 1 h 0 5 ' , V O S T F

Un village isolé du Bangladesh pendant la période des moissons. Deux charretiers se mettent en route à l’aube, ils transportent du riz. Ils sont arrêtés par un docteur qui leur confie le corps d’un jeune homme. On ne connaît que le nom de son village. Les charretiers parviennent au Bazar de Nabagram. Le corps n’est pas reconnu. Ils se dirigent alors vers le village le plus proche, Nabigram, que l’on confond souvent avec Nabagram. Les charretiers s’attachent peu à peu à cet homme qu’ils transportent. De village en village, ce corps n’est pas reconnu. N’étant pas sûr de la religion de cet homme, aucun villageois ne veut prendre le risque de l’enterrer...

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Situé au croisement de deux grandes civilisations, le Vietnam bénéficie de toute la richesse des sonorités venant d’une part de l’Inde et d’autre part de la Chine. La musique est son âme, le chant sa vie : on y chante pour exprimer ses souffrances, ses peines, mais aussi son bonheur, ses espoirs…Huong Thanh incarne les particularités du chant traditionnel vietnamien, riche en subtils ornements et précises inflexions, en finesse et diversité d’expressions et de timbres. Connue pour ses chants traditionnels du Vietnam arrangés de manière jazzistique par le guitariste Nguyen Lê qui a notamment produit ses

trois premiers albums – tous unanimement salués par la critique internationale, Huong Thanh revient avec ce trio à ses sources. Elle nous propose une interprétation de la musique

traditionnelle, si riche et si variée, des trois régions de ce pays : celle du Nord, voluptueuse et céleste, celle du Sud, nostalgique et touchante, en passant par celle du Centre, majestueuse et impériale. Ses chants sont accompagnés par des instruments aussi divers que le pipa (luth vietnamien) au son majestueux et grave, le t’rung des peuples de montagne aux notes oscillantes ou la mélancolie du monocorde, la gaieté de la cythare… Les charmes et les mystères de l’Asie dans toute leur splendeur. Un nouvel album produit par Nguyen Lê est prévu pour cet automne.

V e n d r e d i 9 n o v e m b r e à 2 0 h 3 0

Huong Thanh TrioMusique traditionnelle du Vietnam

A v e c H u o n g T h a n h ( c h a n t ) , H o n g N g u y e n e t T h u y T r a n g H o ( D a n T r a n h , D a n B a u , D a n N g u y e t , T ’ r u n g , D a n N h i , D a n T y B a S o n g l o a n , S e n h t i e n , D e d r u m )

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M e r c r e d i 1 4 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

Mahasthan, cité oubliée du Bangladesh D o c u m e n t a i r e d e V é r o n i q u e L h o r m e , 1 9 9 9 , 5 2 ’ , C N R S

Une équipe d’archéologues français de la Maison de l’Orient méditerranéen, en collaboration avec des collègues du Bangladesh, entame sa sixième campagne de fouilles (février �998) sur le site de Mahasthan au Bangladesh. Pendant plus de trois mois, ces chercheurs travaillent avec l’aide des villageois pour retracer l’histoire de cette antique capitale du Nord-Bengale, poste avancé du monde indien et haut lieu du bouddhisme, qui fut fondée au IIIe siècle avant notre ère.Au fil des campagnes, les archéologues ont inventé un système de référence, créant une grille stratigraphique du site et tentant de résoudre les problèmes de datation des objets, en particulier de la céramique. Les objets découverts enrichiront les collections du musée de Dhaka. Sh

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Paharpur, le plus grand monastère bouddhique d’Asie du Sud

C o n f é r e n c e p u b l i q u e e t g r a t u i t e - J e u d i 1 5 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

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Classé au patrimoine mondial de l’humanité (UNESCO) et principal site archéologique du Bangladesh, le monastère bouddhique de Paharpur a fait l’objet de plusieurs campagnes de fouilles, sans pour autant révéler tous ses mystères. Cette conférence se propose d’en retracer l’histoire et d’envisager quelques nouvelles interprétations.

P a r V i n c e n t L e f è v r e , c o n s e r v a t e u r a u m u s é e G u i m e t , c o m m i s s a i r e d e l ’ e x p o s i t i o n s u r l e B a n g l a d e s h

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V e n d r e d i 1 6 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

Teardrops of Karnaphuli

Les « Chittagong Hill Tracts » sont situées au sud-ouest du Bangladesh, aux confins du Myanmar et de l’Inde. Douze tribus ethniques, appelées la « Jumma Nation », y vivent. Les Chakmas, Marmas, Chaks et Tanchangyas sont dans leur grande majorité de religion bouddhiste.

Au début des années 60, la construc-tion d’un barrage a chassé �00 000 d’entre eux de leur terre… Puis en �979, le gouvernement facilita l’installation de Bangladais venus d’autres régions, des exactions furent commises contre les tribus ce qui déclencha un conflit armé qui se prolongea jusqu’en �997.

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L u n d i 1 9 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

Bangladesh : des rickshaws et des hommes D o c u m e n t a i r e d ’ A r n a u d M a n d a g a r a n , 2 0 0 0 , 5 2 ’

Dhaka, capitale du Bangladesh, est la ville la plus densément peuplée du monde. Ancienne colonie britannique, elle est parcourue par des milliers de rickshaws, vélos taxis à trois roues abondamment décorés, symboles de l’époque coloniale. Les peintures qui les ornent racontent l’histoire du pays.

Les autorités accusent leurs conducteurs, les Rickshawalah, de créer des embouteillages dans une circulation déjà chaotique. Qu’ils soient des travailleurs légaux ou pas, ces hommes n’ont pas le choix et pédalent chaque jour pour quelques pièces en transportant des charges dépassant souvent les 200 kg.

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M e r c r e d i 2 1 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

DukhaiF i c t i o n d e M o r s h e d u l I s l a m , 1 9 9 7 , 2 h 0 8 ’ , V O S T F

�970, au Bangladesh, Dukhai et sa famille perdent tous leurs biens dans l’effondrement des rives pendant une crue de la rivière. Ils trouvent refuge sur une bande de terre. Comme beaucoup d’autres, Dukhai vit une existence faite de plaisirs simples et d’amour pour sa famille. Un cyclone dévastateur s’abat, tuant des milliers de personnes et parmi elles tous les membres de sa famille. Mais la vie continue, il est désormais seul, luttant pour trouver de nouvelles raisons de vivre.

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Née à Jaipur, Sharmila Sharma commence dès son plus jeune âge l’apprentissage de son art auprès de sa mère, elle-même danseuse. Sharmila Sharma est disciple des maîtres et danseurs Pandit Rajendra Kumar Gangani, dans le style de la Jaipur Gharana et Shri Ram Mohan, ainsi que du célèbre Pandit Birju Maharaj, dans le style de Lucknow. Depuis 1983 elle a effectué de nombreuses tournées dans le monde entier avec la compagnie de Pt Birju Maharaj, puis avec Pt R. K. Gangani. Pionnière de l’enseignement du kathak en France, où elle vit aujourd’hui, elle se produit dans de nombreux festivals et théâtres prestigieux. Elle a participé avec son maître

R. K. Gangani à un spectacle de fusion Kathak – Flamenco et danse orientale qui a été donné dans toute l’Europe. Rajendra Kumar Gangani, né au sein d’une famille de danseurs du Rajasthan, est aujourd’hui l’une des plus grandes étoiles du kathak. Professeur à l’Institut du Kathak Kendra de Delhi, ses spectacles et chorégraphies pour troupes de danseurs lui ont rapidement apporté une renommée internationale.Artiste complet, il est aussi un chanteur et musicien accompli (tabla, harmonium, pakhawaj).Le maître et l’élève : un duo exceptionnel pour deux soirées d’exception.

V e n d r e d i 2 3 e t s a m e d i 2 4 n o v e m b r e à 2 0 h 3 0

Sharmila Sharma et Rajendra Kumar Ganganiet leurs musiciens

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M e r c r e d i 2 8 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

Chittagong, dernière escale F i c t i o n d e L é o n D e s c l o z e a u x , 1 9 9 9 , 1 h 2 0 ’

Chittagong, Bangladesh : dernière escale de l’Alhambra. La mort dans l’âme, Paul, capitaine français, vient d’abandonner son cargo aux ferrailleurs de la mer. Sans bateau, sans équipage, sans avenir, il prend le train pour Dhaka, la capitale, où son chemin croise celui d’un petit garçon, Moti, et sa mère, Alima. Par instinct ou par fascination, Paul détourne sa route et suit Alima et Moti jusqu’au village de Rulipara.

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Au-delà du pilleur de temple : la rencontre d’André Malraux avec le Cambodge

C o n f é r e n c e p u b l i q u e e t g r a t u i t e - J e u d i 2 9 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

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Bien souvent, on ne retient du séjour de Malraux au Cambodge en �92� que son procès pour avoir dérobé des statues dans le temple de Banteay Srei. Devenu écrivain de renom puis ministre, l’homme fut surtout soucieux de ne pas raviver le scandale du « pilleur de temple ». Malraux fut cependant captivé par un art et une civilisation que les circonstances ne lui permirent pas d’approfondir, mais que son intérêt grandissant, et bientôt prédominant, pour l’art confirma comme vecteur d’une métaphysique toujours privilégiée dans son analyse très personnelle des œuvres d’art.

p a r N a t h a l i e L e m i è r e - D e l a g e , a g r é g é e d e l e t t r e s m o d e r n e s , d o c t e u r è s l e t t r e s ( l i t t é r a t u r e c o m p a r é e à P a r i s - S o r b o n n e ) , p r o f e s s e u r d e l e t t r e s a u l y c é e C . G u é r i n d e P o i t i e r s , m e m b r e d e s A m i t i é s I n t e r n a t i o n a l e s A n d r é M a l r a u x

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V e n d r e d i 3 0 n o v e m b r e à 1 2 h 1 5

Carnet de route de Chittagong à Rulipara D o c u m e n t a i r e d e C h r i s t o p h e B i d o t , 1 9 9 9 , 5 2 ’

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Making-of de Chittagong, dernière escale. C’est l’aventure du premier film tourné intégralement au Bangladesh par une équipe de production française.

Tournage épique qui a traversé de terribles épreuves (maladies, autorisations de tournage monnayées, pluies diluviennes, inondations).

Une malédiction qui a fait perdre �0kg au metteur en scène qui a pourtant tenu bon…C’est aussi la découverte de lieux insolites

ainsi qu’une rencontre intime avec le jeune comédien du film.

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M e r c r e d i 5 d é c e m b r e à 1 2 h 1 5

The river named Modhumati (Nadir naam Madhumati)F i c t i o n d e T a n v i r M o k a m m e l , 1 9 9 4 , 2 h , V O S T F, i n é d i t

En �97�, pendant la guerre avec le Pakistan, dans un village près de la rivière Modhumati, Motaleb, mollah et chef local, collabore avec l’armée ennemie. Motaleb a épousé la femme de son frère décédé avec qui elle a eu un fils du nom de Bachchu qui va s’enrôler pour combattre l’armée

pakistanaise. Son unité est déployée sur l’autre rive de la rivière Modhumati. Sachant que le beau-père de Bachchu est Motaleb, ses frères d’arme hésitent à mener une action. Un soir, Bachchu, déterminé à agir, traverse la rivière.

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De la libération à l’islamisation du champ politique au Bangladesh

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Après une guerre de libération meurtrière – opposant deux peuples musul-mans – le Bangladesh devient indépendant en �97�. L’assassinat du « père de la nation » en �975 inaugure une série de gouvernements autoritaires, marqués par une surenchère sur l’identité islamique du peuple bengali. L’islamisation de la société ne cesse de croître, effaçant l’ancienne opposition entre les enjeux de la libération et ceux de la collaboration avec l’Etat pakistanais.

P a r M o n i q u e S e l i m , d i r e c t r i c e d e r e c h e r c h e à l ’ I R D , d i r e c t r i c e d e l ’ U R T r a v a i l e t M o n d i a l i s a t i o n

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V e n d r e d i 7 d é c e m b r e à 1 2 h 1 5

Les oubliés du BangladeshD o c u m e n t a i r e d ’ A m i r u l A r h a m , 2 0 0 0 , 5 4 ’

Au Bangladesh, �00 000 réfugiés de la province indienne du Bihar vivent dans des camps provisoires... depuis 27 ans. Victimes de la politique, privés de tout repère identitaire, linguistique, social, culturel, ils survivent dans un dénuement total

et dans l’indifférence générale. Pourtant, ils continuent de croire en un jour meilleur. Si les anciens rêvent d’un improbable départ vers le Pakistan, les jeunes, nés au Bangladesh, souhaitent la citoyenneté bangladaise.

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Depuis les années �950, Deben Bhattacharya a passé sa vie sur les routes, à enregistrer de la musique dans des dizaines de pays. Il a accumulé plus de 800 heures d’enregistre-ment de musiques traditionnelles du monde (de Bénarès aux Saintes-

Maries de la Mer, de Damas à Séville), �6 000 photographies, réalisé 2� films aux quatre coins de la planète, et publié une quinzaine d’ouvrages. Deben Bhattacharya retourne au Bangladesh, pays de ses origines. Chassé-croisé permanent entre les souvenirs et la réalité, entre le Nord et le Sud, entre l’anecdote et l’Histoire, ce documentaire retrace l’extraordinaire parcours de cet homme disparu en 200�.

M e r c r e d i 1 2 d é c e m b r e à 1 2 h 1 5

La musique selon Deben Bhattacharya D o c u m e n t a i r e d e S t é p h a n e J o u r d a i n , 2 0 0 2 , 5 2 ’

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Chanteur originaire de Chittagong (sud du Bangladesh), Anup Barua fut tout d’abord formé à la musique classique hindoustanie par de grands maîtres comme Ustad Mashqur Ali Khan.Aujourd’hui vocaliste renommé, il est aussi professeur à l’Institut Chhayanat et maître de chant à Parampara, le centre de la Bengal Foundation où il transmet à ses disciples un profond sens de l’héritage culturel bengali.Son premier album Jago Kholo Go Ankhi, consacré aux poèmes de Nazrul Islam, le poète national du Bangladesh, a été considéré par la critique comme « l’un des plus

V e n d r e d i 1 4 d é c e m b r e à 2 0 h 3 0

Anup Baruaet ses musiciens

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impressionnants de la production musicale de ces dernières décennies… Il allie différents styles d’interprétation des chants de Nazrul (kabyo geti, raag pradhan, bathyali, islami et baul) dans toute leur gloire. La musique est raffinée, tout en étant sincère face à ses racines. (…) une voix de velours coule vers l’infini… » (Karim Waheed, The Daily Star, Dhaka, Bangladesh)Dans sa tournée européenne, Anup Barua jouera de l’harmonium et sera accompagné d’un flûtiste et d’un joueur de tabla.Une voix superbe pour chanter les plus beaux vers du plus grand des poètes bangladais.

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M e r c r e d i 1 9 d é c e m b r e à 1 2 h 1 5 ( 2 f i l m s )

BegumD o c u m e n t a i r e d e R i b o n K h o n d o k a r, 2 0 0 5 , 2 8 ’ , i n é d i t

Histoire de « Begum », premier magazine féminin au Bangladesh et de Noorjahan Begum, son éditrice depuis 58 ans. Ce magazine initia une révolution silencieuse des femmes musulmanes bengalies en leur ouvrant une fenêtre sur le monde extérieur. Les femmes de la campagne, comme les citadines, commencèrent alors à participer à la société et même à y travailler.

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Mohila, femme du BangladeshD o c u m e n t a i r e d e M a r i e - E m m a n u e l l e G u i d é e , J o y B a n e r j e e e t J e a n - P h i l i p p e I s s e l , 1 9 9 5 , 2 6 ’

Shandaya Roy est coordinatrice pour une ONG dans une des régions les plus traditionalistes du Bangladesh. Cette militante passionnée des droits de la femme lutte pour un changement du statut de la femme dans un contexte de développement global de la société bangladaise.M

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V e n d r e d i 2 1 d é c e m b r e à 1 2 h 1 5 ( 2 f i l m s )

Pour un dollar par jourD o c u m e n t a i r e d e P a t r i c k B e n q u e t , 1 9 9 6 , 4 7 ’

Portrait rapproché de deux femmes qui ont travaillé ou qui travaillent pour la même firme. L’une, Marie-France, est française et vit en Vendée, l’autre, Rachida, est bangladaise et vit à Dhaka. Leurs vies ont été simultanément bouleversées : Marie-France a été licenciée de l’usine Newman qui est partie s’installer au Bangladesh, où, pour Rachida, ouvrière de cette entreprise, une nouvelle vie commence !

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Bostrobalikara : garments girls of BangladeshD o c u m e n t a i r e d e T a n v i r M o k a m m e l , 2 0 0 6 , 1 h , i n é d i t

Dans les rues de Dhaka il est un spectacle devenu quotidien : la parade des jeunes femmes qui vont et viennent des usines textiles. Environ deux millions de personnes travaillent dans ce secteur, le plus important économiquement au Bangladesh. Sur leurs épaules repose la vie de plusieurs millions d’autres… Aujourd’hui les ouvriers du textile prennent conscience de leurs conditions de travail et commencent à demander sécurité et salaires décents. Pour la première fois en juin 2006, ils se sont révoltés.

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M e r c r e d i 9 j a n v i e r à 1 2 h 1 5

Sand and water D o c u m e n t a i r e d e S h a h e e n D i l l - R i a z , 2 0 0 2 , 1 h 2 6 ’ , i n é d i t

« Le paradis mortel ». C’est ainsi que les Bangladais ont baptisé ces îles minuscules au milieu du Jamuna, l’un des fleuves majeurs du Bangladesh. A la mousson, le fleuve

inonde la plupart des îles, emportant au passage celles qu’il avait créées quelques années plus tôt, et fait émerger de nouvelles îles plus loin dans son lit. L’hiver venu, l’eau

se retire complètement, transformant le paysage en désert et confrontant les habitants à la sécheresse. Une petite communauté de fermiers combat vaille que vaille les caprices de la nature.

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V e n d r e d i 1 1 j a n v i e r à 1 2 h 1 5

Le banquier des humbles D o c u m e n t a i r e d ’ A m i r u l A r h a m , 2 0 0 0 , 5 2 ’

Au Bangladesh, Muhammed Yunus, économiste de renom, relève le défi de ne prêter qu’aux pauvres, sans préjugé économique ou politique. Il crée ainsi la première banque de micro-crédit, la Grameen Bank. Le principe est simple : permettre aux plus démunis, et en particulier aux femmes, d’accéder au capital pour financer leurs activités.

Cette formidable révolution silencieuse touche des millions d’individus en réinventant durablement le rapport entre le banquier et ses usagers. Enquête sur un homme remarquable, récemment « Prix Nobel de la Paix », ce documentaire offre un message d’espoir : et si la pauvreté n’était plus une fatalité ?

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M e r c r e d i 1 6 j a n v i e r à 1 2 h 1 5

Les bateliers du Bengale D o c u m e n t a i r e d e C h r i s t o p h e B i d o t , 2 0 0 4 , 5 2 ’

Cap sur la région du Bengale, au fil de la descente du Brahmapoutre, pour découvrir des activités et des modes de vie d’un autre âge au sein de son immense delta. Première escale : les chantiers navals de Nagarbarhi, qui n’existent qu’en période de basses eaux, entre deux moussons. Les Indiens de la caste des Shoutradhar, spécialistes de la construction et de la réparation des bateaux en bois, s’y installent avec leurs outils rudimentaires, les échafaudages et appareils de levage étant fabriqués sur place à l’aide de bambous et de cordes.

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Deuxième étape : Dhaka, au cœur d’un trafic fluvial très intense, où les bateaux venant de différentes provinces approvisionnent cette ville de treize millions d’habitants. Puis, découverte de Doubla Char, un lieu qui réunit eau salée et eau douce au cœur d’un écosystème très riche.

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Chef-d’œuvre du Patrimoine oral et immatériel de l’humanité, selon l’Unesco, les Bauls sont des ménestrels mystiques qui vivent en milieu rural, au Bangladesh et au Bengale occidental (Inde). Leurs chants dévotionnels dateraient du XVe siècle selon la littérature bengalie. Le mouvement baul qui a atteint son apogée au XIXe siècle – notamment autour du poète Lalon Faqir de Kushtia – connaît actuellement un regain de popularité au Bangladesh rural. Leurs musique et mode de vie ont influencé une grande partie de la culture bengalie dont les compositions de Rabindranath Tagore. Les Bauls peuvent tout aussi bien vivre en permanence à proximité d’un village qu'aller de lieux en lieux. Ils gagnent leur vie en chantant accompagnés de

l’ektara, du dugdugi, du dotara ou de diverses percussions. Les Bauls appartiennent à une tradition spirituelle hétérodoxe qui a été influencée par l’hindouisme vaishnave, le bouddhisme tantrique et l’Islam soufi, tout en se démarquant d’eux. Ne s’identifiant à aucune religion en particulier, ils ignorent le système des castes et des dieux. Considérant que le principe divin se trouve au cœur de chacun de nous, les Bauls n’éprouvent nullement le besoin de se rendre dans des temples, mosquées ou quelconque chapelle. Le corps étant pour eux réceptacle du divin, microcosme du monde, c’est lui qu’il s’agit de célébrer, dans

l’intimité de l’union des principes masculin et féminin ou dans l’universalité de l’amour éternel chanté aux quatre vents, à qui sait l’entendre…

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Chants des Bauls de Kushtia(Mausolée de Lalon Faqir, poète et maître Baul, Bangladesh)

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M e r c r e d i 2 3 j a n v i e r à 1 2 h 1 5

L’eau du diable D o c u m e n t a i r e d ’ A m i r u l A r h a m , 2 0 0 5 , 5 2 ’

Au Bangladesh, �9 millions de personnes sont contaminées par l’arsenic contenu dans l’eau qu’elles consomment quotidiennement. Mal informés, abandonnés, rejetés, des gens meurent dans l’indifférence générale. Face à cette catastrophe humanitaire, les réactions nationales et internationales s’avèrent désespérément inefficaces,

freinées par la bureaucratie, la corruption, le manque de compétences et de professionnalisme. A travers les témoignages d’Asma et de Najma, deux jeunes filles contaminées, et de Jamal, un scientifique luttant contre ce fléau, ce film souhaite contribuer à informer les populations et à préserver l’avenir de notre pays à tous, la Terre.

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V e n d r e d i 2 5 j a n v i e r à 1 2 h 1 5

Les pêcheurs de Sundarbans D o c u m e n t a i r e d ’ A r n a u d M a n d a g a r a n , 2 0 0 0 , 5 2 ’

Au cœur de la plus grande mangrove du monde émerge « la belle forêt », en bengali « Sundarbans ». Les pêcheurs qui y vivent perpétuent une ingénieuse technique de pêche. Dans une cage située à l’avant du bateau, ils embarquent des loutres domestiquées. Là, elles attendent que les hommes les lâchent dans l’eau. Mues par

leur instinct, elles rabattent alors les poissons vers les filets. Pour l’homme les belles prises, pour elles les petits poissons. Pendant ce temps, les femmes recueillent des alevins de crevette qu’elles vendent ensuite aux fermes d’élevage.

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C y c l e d e f i l m s E t é i n d i e n e t S h o n a r B a n g l a

Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée/exposition), pour les membres de la SAMG, les chômeurs et les moins de �8 ansAutres : � ou abonnement par cycle (Eté indien ou Shonar Bangla) : 25

S p e c t a c l e s

�6 et �0 , tarif réduit (�0 ) pour les membres de la SAMG, les chômeurs et les moins de 26 ans

G r oupes s c o l a i r e s , c en t r e s de l o i s i r s

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Auditorium du musée national des arts asiatiques - Guimet, 6, place d’Iéna, 75116 Paristél : 01 40 73 88 18fax : 01 40 73 88 11mél : [email protected]

Coupon détachable au dos de cette page

Direction artistique : Hubert Laot, 19 avenue d’Iéna, 75116 Paris

Jean-Claude Chemaouni (technique audiovisuelle)Anna-Nicole Hunt (relations presse)Véronique Prost (cinéma)Marc Saint-Sevin (administration)

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S . A . M . G . Fondée en 1926

Re connue d ’U t i l i t é Pub l i que en 1971

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En accord avec la réglementation fiscale, les versements supérieurs à 30 (45 pour un ménage) font l’objet d’un reçu fiscal ouvrant droit à une réduction d’impôt sur le revenu selon les dispositions en vigueur.

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