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Aux morts de la guerre 1914-1918 À Notre Dame Des Millières Juste en face de la mairie se trouve le monument aux morts, colonne de marbre blanc, de forme pyramidale surmontée de la croix de guerre, sur une de ses faces, sont inscrits les héros de la première guerre mondiale. Le 1 août 1914 fut affiché sur les murs l’ordre de la mobilisation générale. Sur les murs des communes de France apparaissent les affiches "Par décret du président de la République, la mobilisation des armées de terre et de mer est ordonnée, ainsi que la réquisition des animaux, voitures et harnais nécessaires au complément de ces armées. Le premier jour de la mobilisation est fixé au 2 août 1914. » Tout Français soumis aux obligations militaires doit, sous peine d’être puni avec toute la rigueur des lois, obéir aux prescriptions du fascicule de mobilisation (pages colorées placées dans son livret. La guerre n’était pourtant pas une surprise, la tension était grande entre les principaux belligérants, la France et l’Allemagne. Le conflit va priver la terre de ses hommes Le souvenir de 1870 est encore présent dans les mémoires La région de la Combe de Savoie étant essentiellement agricole, subira une pénurie de main d’œuvre Tout le monde espère une guerre rapide, celle-ci durera quatre ans. En 1918 pour ceux qui survivront estropiés, moralement atteint par ce qu’ils auront vu et vécu, le retour était synonyme de brutal changement. On allait dorénavant rejoindre l’usine, on abandonnait les terres, qu’il fallait vendre pour subsister, les vieux allaient rester seuls! Pour les villages comme le nôtre. Le nombre de ceux qui ne sont pas revenus affectera à jamais la mémoire des hommes. . A l’inverse de ce que l’on peut croire sur la prétendue tranquillité de l’arrière ! un problème se pose avec angoisse pour beaucoup de famille dorénavant, comment cultiver sa terre si le mari, le frère, le fils est absent ? Comment nourrir les enfants en bas-âges ou les nouveaux orphelins. Il n'est pas nécessaire dans ce petit fascicule de reprendre la chronologie des faits, mais de citer quelques moments de cette terrible guerre Cette petite notice s’adresse particulièrement aux jeunes qui voudront bien se souvenir des trente-sept Millièrains 'Mort pour la France’ et à tous ceux qui recherchent l'histoire de leurs ancêtres….. A Notre Dame des Millières comme dans les autres communes de Savoie, les mairies annoncent aux familles les premières mauvaises nouvelles déjà un mois après la déclaration de guerre, certains enfants du village ne reviendront pas sur leurs terres natales La mairie recevait un télégramme ……. " J'ai l'honneur de vous informer que le dénommé (x) a disparu le …… En vous priant de bien vouloir en informer la famille, habitant votre commune, avec tous les ménagements désirables."

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Aux morts de la guerre 1914-1918

À

Notre Dame Des Millières

Juste en face de la mairie se trouve le monument aux morts, colonne de marbre blanc, de forme pyramidale surmontée de la croix de guerre, sur une de ses faces, sont inscrits les héros de la première guerre mondiale. Le 1 août 1914 fut affiché sur les murs l’ordre de la mobilisation générale. Sur les murs des communes de France apparaissent les affiches "Par décret du président de la République, la mobilisation des armées de terre et de mer est ordonnée, ainsi que la réquisition des animaux, voitures et harnais nécessaires au complément de ces armées. Le premier jour de la mobilisation est fixé au 2 août 1914. » Tout Français soumis aux obligations militaires doit, sous peine d’être puni avec toute la rigueur des lois, obéir aux prescriptions du fascicule de mobilisation (pages colorées placées dans son livret. La guerre n’était pourtant pas une surprise, la tension était grande entre les principaux belligérants, la France et l’Allemagne. Le conflit va priver la terre de ses hommes Le souvenir de 1870 est encore présent dans les mémoires La région de la Combe de Savoie étant essentiellement agricole, subira une pénurie de main d’œuvre Tout le monde espère une guerre rapide, celle-ci durera quatre ans. En 1918 pour ceux qui survivront estropiés, moralement atteint par ce qu’ils auront vu et vécu, le retour était synonyme de brutal changement. On allait dorénavant rejoindre l’usine, on abandonnait les terres, qu’il fallait vendre pour subsister, les vieux allaient rester seuls! Pour les villages comme le nôtre. Le nombre de ceux qui ne sont pas revenus affectera à jamais la mémoire des hommes. . A l’inverse de ce que l’on peut croire sur la prétendue tranquillité de l’arrière ! un problème se pose avec angoisse pour beaucoup de famille dorénavant, comment cultiver sa terre si le mari, le frère, le fils est absent ? Comment nourrir les enfants en bas-âges ou les nouveaux orphelins. Il n'est pas nécessaire dans ce petit fascicule de reprendre la chronologie des faits, mais de citer quelques moments de cette terrible guerre Cette petite notice s’adresse particulièrement aux jeunes qui voudront bien se souvenir des trente-sept Millièrains 'Mort pour la France’ et à tous ceux qui recherchent l'histoire de leurs ancêtres….. A Notre Dame des Millières comme dans les autres communes de Savoie, les mairies annoncent aux familles les premières mauvaises nouvelles déjà un mois après la déclaration de guerre, certains enfants du village ne reviendront pas sur leurs terres natales La mairie recevait un télégramme ……. " J'ai l'honneur de vous informer que le dénommé (x) a disparu le …… En vous priant de bien vouloir en informer la famille, habitant votre commune, avec tous les ménagements désirables."

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§Chevrot Émile Alphonse : Né à NDM le 22/11/1888 fils de Louis Michel et de Dardel Claudine Soldat de 2ème classe matricule 812, classe 1908 du 20ème RI, commandé par le colonel Detrie, Emile Alphonse, Emile décède le 28/09/1914 entre Hurlus et Le Mesnil dans la Somme, en essayant de franchir une crête tenue par les allemands ils habitaient au hameau de Moncoutin ------------------------------------------------------------------- §Humbert-Galland Jean Adrien: Né le 19 juin 1890 à NDM, fils de François et Julie Gros, caporal au 5ème bataillon du 3ème Régiment de Zouaves, commandé par le lieutenant-colonel Sarda, les zouaves viennent de rentrer de Tunis .Jean-Adrien rejoint son régiment au camp de Sathenay près de Lyon le 14 août ,le 15 direction Laon et Soissons Le 18 on franchit la frontière Belge à Gué d'Hossu, halte à Cauvin pour le repas et le 19/08 / 1914. Arrivé sur le front après avoir passé Philippeville et premier combat à Arcimont . Il décède à Oret au sud de Charleroi (Belgique) le 24 08 1914 Son matricule 07632, il était de la classe 1910. ‘Les troupes Alpines, les Chasseurs alpins’: Lors de leur recrutement, ces hommes ont été choisis pour leurs caractéristiques physiques habitant la montagne, ils sont rudes et vigoureux. Du point de vue vestimentaire on les appelait ' Les vitriers' car le havresac qu'ils portaient dans le dos, brillait à force d'être ciré et entretenu. Au début du conflit, Ils sont reconnaissables par leur tenue bleue et la fameuse tarte qu’ils portent sur la tête. Leur parcours militaire ressemble à beaucoup d'autre avant d'aller au front et avant de rencontrer l’enfer il faut s’entraîner. Le cadre montagneux qui nous entoure est parfait pour s'aguerrir. Plusieurs missions leurs seront confiées, comme par exemple la garde de la ligne de chemin de fer entre Fréterive et Frontenex, d’autres surveilleront la frontière avec l’Italie. Plus tard ils seront envoyés sur le front via le chemin de fer. Au contact de l’ennemi les chasseurs alpins connaîtront pour leurs grands malheurs des terres inconnues, les Vosges, l’Alsace et bien d'autres. Considérés comme troupes de chocs nombreux sont nos anciens qui ne reviendront pas de cette horrible boucherie. L’année 1915 sera l’une des plus cruelle près de 20000 hommes tués en Savoie dont certains nés ou originaire de Notre Dame des Millières. Parmi les régiments des troupes alpines le 22ème Bataillon de chasseurs alpins il a quitté la caserne ' Montfort' de Montmélian il fait partit du 1er groupe Alpin ainsi que le 33ème ,le 28ème , et le 30ème que commande le lieutenant-colonel Brissaud-Desmaillets ( faisant parti de la 46ème division) surnommés les ‘schwarze teufel’ par les prussiens 'La fin tragique de trois chasseurs du 22ème BCA Le bataillon est embarqué en train le 9 août 1914 à Bourg Saint Maurice et il atteint la gare de Bussang, le 11 les chasseurs sont tout près de la ligne de feu. Le 22ème BCA, est commandé par le lieutenant-colonel Gratier.

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Depuis le début des hostilités, le bataillon a déjà perdu la moitié de ses hommes et qui sont progressivement remplacé par des réservistes, car c’est une vraie hécatombe dont, l’un des nôtres. Grange Émile : Né à NDM le 15/05/1892, fils de Jacques et de Victorine Dentroux- Soldat de 2ème classe sera blessé le 11/02/1915 Emile meurt le 20/02/1915 en Haute Saône à Wissembach . Le combat se poursuit, le 18 février, à 9h30, un bombardement de gros calibre, très violent en même temps que très méthodique, s'abat sur le front du bataillon. C'est sans doute la préparation d'une attaque. Les deux compagnies de réserve sont alertées et viennent renforcer les lignes à Wisembach et à Croix-le-Prêtre. Le chef de bataillon craint une explosion de mine à la côte 607, où l'on a découvert depuis quelques jours que l'ennemi se livrait à un mystérieux travail souterrain. L'explosion se produit en effet, et, comme au signal, l'attaque allemande déferle vers nos lignes. Elle est brisée avant de parvenir au réseau de barbelés. Deux autres tentatives, effectuées au cours de la matinée du 19, subissent le même sort, et le front du bataillon demeure envolé. Cent soixante-treize cadavres allemands sont dénombrés sur le terrain, alors que les pertes du bataillon ne sont que de dix-sept tués et quatre-vingt-huit blessés y compris sans doute Émile Grange L'ennemi a compris, aucune affaire importante ne se produira jusqu'à la relève du bataillon par le 62ème B.C.A. Metzeral Depuis la fonte des neiges, les Allemands ont renforcé leurs positions dans la vallée de la Fecht et du village de Metzeral. Des attaques locales leur ont permis d'occuper le Schepfenried et le Sillacker, respectivement au sud-ouest et au nord-ouest de Metzeral, menaçant ainsi les communications entre les 47ème et 66ème divisions. D'avril à mai, une première série d'opérations permet de réoccuper ces deux sommets, de même que le village de Mittlach, situé entre eux. Mais les avant-postes immédiats de Metzeral sur la rive gauche, le Braunkopf et la côte 830, tous deux puissamment fortifiés, restent aux mains de l'ennemi. Le 15 juin, après une intense préparation d'artillerie sur les lignes allemandes, le 133ème régiment d'Infanterie, un régiment de l'Ain, qui était déjà aux côtés du 22ème dans l'affaire de la 'Béhouille', soutenu par sa musique régimentaire qui participe à l'assaut et joue La Marseillaise, s'empare de la côte 830. La grosse caisse en redescendra, éventrée, sur le dos d'un prisonnier allemand. Le scénario se répète face au Braunkopf, pour les 6ème et 24èmebataillons alpins, qui attaquent aux accents de la Sidi-Brahim sonnés par leurs fanfares, tandis que le 23ème s'en prend au bois d'Eichwald, entre Sillacker et Braunkopf. L'artillerie lourde allemande, aussitôt alertée, pilonne nos positions de départ, tandis que nos batteries de 220 ripostent. Attaques et contre-attaques se succèdent. Le commandement fait appel au 22ème BCA pour porter un coup mortel à l’ennemi, le 18 Les rives de la Fecht sont atteintes à Steinabruck, à deux kilomètres de Metzeral. ---------------------------

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§Bourgin Jean François Auguste: Né à Albertville, le 03/01/1883 il habite notre village lors de sa mobilisation, soldat de 2ème classe n° de matricule 05911/925, habitant de NDM Jean François Bourgin décédera pour la France loin de sa région natale le 19 juin 1915 en Alsace à Altenhof . Ce jour-là, le 22ème s'empare d'Altenhof. Le 20 juin au soir les sections de têtes atteignent les lisières de la ville. Durant la nuit les allemands, incendient Metzeral ou ils ne laissent que quelques groupes de mitrailleuses pour protéger leur repli Le 21 malgré l'incendie et les mitrailleuses, les chasseurs s'emparent de Metzeral et prennent position aux sorties sud- et sud-est de la ville ------------------------------- §Tresallet Jean Maurice : Né à NDM, le 11/09/1894, il décédera le 21/06/1915 Soldat de 2ème classe, matricule N°3881 de la classe 1914 'Tué à l'ennemi' à Metzeral (Alsace) fils de Ambroisine Tresallet ------------------------------------------------------------------------------------------- Notes : Ces hommes courageux sont pour une grande partie originaire d’Albertville et de ses environs La ville d’Albertville est entourée par un ensemble de forts qui doit permettre la défense de la vallée dont ils en avaient la garde, les ouvrages défensifs ont été réalisés en 1870. Beaucoup de Souvenirs pour les Albertvillois qui côtoyaient les chasseurs alpins ils s'entraînaient souvent dans un grand champ nommé 'Champ de Mars'. Le chemin qui menait au Champ de Mars s'appelait au début le chemin du jardin public, puis en 1885 Avenue du Stand et, enfin, en 1918 Avenue des chasseurs alpins. En 1921 le 22 ème chasseur quittera ses bases d’Albertville, il sera remplacé par le 7ème BCA, -N’oublions pas la territoriale dont les hommes faisaient partie de la troisième ligne leur rôle : réparer les routes , s’occuper de l’approvisionnements etc.… Le 3 janvier 1959 la caserne d’Albertville qui abritait le 7ème BCA a été détruite à la dynamite § Henri de Parisot de Durand de la Boisse, était l'un des plus jeunes chefs de corps de l'armée dont le 22ème fait partie lors du déclenchement de la guerre § Un monument départemental situé en Franche-Comté a été érigé à 'La Fontenelle', pour les soldats morts dans les Vosges. Le monument aux morts fut déplacé lors de la construction du groupe scolaire et installé face à la mairie

-------------------------------------------------- §Metraux Maxime Seraphin : Fils d'Edouard et de Metraux Antonine Soldat de 2ème classe du 62ème bataillon de chasseurs alpins, constitué à Albertville et commandé par le capitaine Clair. Maxime Séraphin était né à NDM le 05/09/1886 décédé le 15/03/1915 à Shwelz Wasers en Alsace). Le 25 février le bataillon est regroupé à Ampfersbach, où il prend en charge la défense du secteur. Participe le 6 mars à une nouvelle attaque du Reichakerkoff elle est exécutée la nuit, elle échoue. Le 7 et 8 mars on se retrouve dans les tranchées de départ. Maxime décède lors d’une nouvelle attaque sur le Reichakerkoff. ----------------------- §Baudin Alfred, Leon : Fils de Marie Désiré et de Bouzon Marie-Eléonore, né à NDM, le 30 /10/1892 soldat de 2ème classe matricule 971, faisant partie du 11ème BCA, dirigé par le commandant Au sujet de la 3ème Cie du lieutenant Temporal, le régiment est caserné à Annecy, Alfred fait partie de la

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classe 1912, il est inhumé à Saulay sur Meurthe à la nécropole nationale sur la tombe N°68. Le 22-02-1915, il est grièvement blessé à Metzeral, emporté à l’hôpital de Gerardmer. Le régiment venait relever le 22ème BCA, le 18 il venait de passer le col de la schlucht. ---------------------------------------------- § Baudin Jean-Marie : Né le 04/10/1880 à NDM, fils de Jacques et de Santiquet Marie-Joséphine soldat du 297ème RI caserné à Chambéry matricule n° 1767, le 7 janvier 1915 le régiment est à Thann (Alsace ) côte 425 il se lance à l’attaque des tranchées allemandes entre Steinbach et Sandozwiller , l’opération est une victoire au prix malheureusement de beaucoup de pertes dont son chef le lieutenant-colonel Bonnelet , 11 officiers et 425 soldats tués dont Jean-Marie avant la guerre il résidait à Marthod ,à noter que l'historique régimentaire existe d'un auteur inconnu, , numérisé par Jean Claude Poncet --------------------------------------------------------------- §Brunier-Coullin Honoré, Eugène : Né à NDM le 09/02/1894 ; Soldat de 2ème classe du 18ème bataillon de chasseurs à pied caserné à Longuyon, dirigé par le commandant de Torquet, matricule 43 de la classe 1914, décédé le 27/08/1915 durant le combat de la tranchée de Calonne lors de son transport en ambulance ------------------------------------------------------------------- §Gonthier Joseph : Caporal au 12ème bataillon de chasseurs à pied caserné à Besançon, né à NDM le 28/09/1888 - décédé le 31/08/1915, disparu lors des combats au Lingekopf, fils de François et de Chiron Marie Thérèse, habitait Grésy sur Isère avant le conflit. ----------------------------------------------------------------- §Velat- Mansord Camille Pierre : Cultivateur fils de Joseph et d’Eléonore Metraux Soldat de 2ème classe du 2ème bataillon de chasseurs alpins, caserné à Lunéville, né à NDM le 09/08/1878- décédé le 31/07/1917 au chemin des dames. Inhumé à Vailly, près de Soissons au cimetière militaire. ------------------------------------------------------- §Tresallet Auguste : Cultivateur, fils de Tresallet et de Caroline, Soldat du 51ème bataillon de chasseurs alpins, matricule 1145, caserné à Annecy, né à NDM le 8 mars 1887. Le 18 /07/ 1918, le bataillon reçoit une citation à l'ordre du corps d'armée. Jean Auguste décédera deux jours après le 20/07/1918 lors des combats de Mounbos dans l'Aisne inhumé dans la nécropole nationale de Neuilly saint Front (Aisne) N° de la tombe (632). --------------------------------------------------------------------- § Gonthier François : Caporal au 41ème régiment d'infanterie coloniale, commandé par le lieutenant-colonel Berger, caserné à Ivry sur Seine, né à NDM, le 21 février 1885, il habitait Paris avant d’être mobilisé, il décède le 17 octobre 1915 à l’hôpital militaire N°11 à Angers, inhumé à la nécropole ‘Angers est’ carré N°42, rang 3, tombe N°36.

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Plaque de marbre en l’honneur de nos morts glorieux ---------------------------------------------------------------------- § Groseille Eugène Marie : Soldat de 1er classe matricule N° 737 de la 10ème compagnie du 158ème RI (régiment alpin de la brigade régionale de Lyon), né à NDM le 14/11/1890 fils de Franceline-Marie Chevrier et de Pierre Groseille (né en 1843) à NDM décède le 02/06/1918 dans l’Aisne, inhumé à Soupir dans la nécropole nationale tombe N°933). --------------------------------------------- § Nantet Jean-Baptiste : Né à NDM le 05/03/1868, fils d'Antoine et Françoise Gumery, soldat au 108ème RI, caserné à Bergerac, faisant partie de la 24ème DI. Quelques jours avant sa mort, le 15 juin il est transporté avec son régiment vers Amiens, le 19 dirigé en camions vers Sus-Saint Léger, il décède le 22/06/1915 inhumé à la nécropole nationale de Saint-Acheul, tombe N°1765. Ses ancêtres sont originaires de Celliers ----------------------------------------- § Meugnier François: Né à NDM le 29/04/1893, fils de Joseph et de Humbert-Galland Euphrosyne soldat du 20ème BCP, dirigé par le commandant Michaud puis par le commandant Fabre. François avait comme matricule le numéro 1372, décède la 11/06/1916 et inhumé à Tahure (somme) tombe individuelle n° 1136. Un monument a été érigé à Orfeuil pour les morts du régiment. Le 97ème régiment d'infanterie Le régiment appartient à la 77ème division et au 14ème corps d’Armée, de Lyon, basés à Chambéry, commandés, depuis septembre 1914 par le général Baret. Ce régiment a Rejoint en 1914 la brigade régionale de Lyon crée en 1889, cette brigade a pour vocation de défendre les vallées alpines et de constituer une protection face à la frontière des alpes. En 1914 le régiment était composé de près de 4000 hommes presque tous originaires de Savoie. Le 9 juillet 1914 le régiment part en manœuvre à Cusi en compagnie des 11ème, RI, le 22ème et le 30ème BCA, ainsi que le 9ème hussard A la mi - décembre 1914, le régiment fait ses classes à Donzère dans la Drôme. Pour rejoindre le front, ils prennent le train à 14 heures et devaient arriver en Alsace à Colmar .Mais le pays est déjà envahi par les allemands le convoi se dirigera vers Saint Die. Les soldats ont encore le temps d’écrire quelques dernières lettres.

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Le 97ème régiment d'infanterie, était commandé par le colonel De Combarieu par le général Gérald Pau ainsi que lieutenant-colonel Georges Tissier qui perdra la vie en 1918. Le régiment recevra la fourragère le 19 août 1918. « C’était un beau régiment : quatre bataillons, de plus de quatre mille hommes " Le 97ème RI monte vers le nord ; ses éléments forment une longue colonne d’où partent parfois, des cris, des chants joyeux , où règne également le silence au passage d’un blessé ou d’une famille en pleurs. Impressions fugitives : Le soleil est chaud, l’étape est longue, peu importe, on traverse allègrement les villages, on franchit avec enthousiasme la frontière que marque un poteau renversé. Chacun n’a qu’un désir, se mesurer à l’adversaire, »Objectif faire flotter nos couleurs en Alsace ». Nos millièrains sont Parmi les premiers à tomber aux champs d’honneur.

----------------------------------- § Cibillon Victor François: Né le 4 juillet 1896 à Monthion, fils de pierre et de Martin Françoise il décédera en Alsace le 17 août 1914, habitant de Notre Dame Des Millières, il travaillait avec le meunier avant la déclaration de la guerre -----------------------------------------------------------

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§ Collombier Louis Emile: Né le 12/11/1891, fils de Joseph Marie et de Louise Marie Coulin, il a le grade de sergent le 03/09/1916, décède le 15/071917 à Chambéry. ------------------------------------------------------------ § Bourgeois Martin Auguste: Fils de Pierre et Marie Grange, soldat de 2ème classe né le 18 décembre 1896 à Pallud, habitant de NDM, décédé le 17 juin 1915 au Souchez (Pas de Calais) Numéro de matricule 110, inhumé dans la commune de Neuville-Saint-Vas, dans la nécropole nationale ‘La Targette’ , tombe N°3768. ------------------------------------------------------------- §Grange Auguste Joseph: Né à NDM, le 13 mai 1882, fils de Pierre cultivateur âgé de 44 ans et de Tantolin Louise âgée de 42 ans, il est marié avec Marie Dupré et résidait avec son épouse à Ollières (69) hameau de la Poncette lui aussi recruté à Chambéry, son N° de matricule 2920 soldat de 2ème classe , il fait partie de la classe de 1902, le 6 mai déplacement du régiment dans la nuit du 7 au 8 mai, les tirs d’artillerie font rage une attaque se prépare le 8 mai 1915 Auguste est mort au combat de Waucourt (Pas de Calais) 'tué à l'ennemi' son numéro de matricule régimentaire 13018180 ; inhumé à Mouchy le Preux . -------------------------------------------------------------- §Tantolin Louis Auguste: Né le "juillet 1851 à NDM, fils de Clément cultivateur et de Brunnier Coulin Marie âgés respectivement de 32 et 34 ans, Louis Auguste fait partie de la classe de 1901, matricule 551, il est mort pour la France le 19 juin 1915 au combat du Souchez, un jour où les duels d'artillerie étaient incessants, les escarmouches étaient régulières, il perdit la vie comme tant d'autre enterré à la nécropole de Notre Dame de Lorette soldat de 2ème classe ,N° de matricule 12495, il a été recruté à Chambéry. ------------------------------------- § Prieur Louis Edouard: Né le 16 août 1882 à NDM, fils de Jean Auguste, âgé de 20 ans cultivateur et de Hortense Métraux âgée de 17 ans, au recrutement de Chambéry il est de la classe de 1902 son numéro de matricule 1896. Il fait partie de la 11ème compagnie du même régiment que ses compagnons d'infortune du 97ème RIA, et il est décédé le 12 octobre 1915 'tué à l'ennemi’, son numéro de matricule régimentaire 019450 Mort au Souchez Pas de Calais. Inhumé dans la commune d’Ablain- Saint-Nazaire dans la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette tombe N° 12223, carré 62, rang 2. ------------------------------------- § Humbert Joseph : Né le 14/02/1881 à NDM, fils de Léon et de Marie Vorger recruté à Chambéry avec le matricule 598, soldat de 2ème classe ‘mort pour la France’ au Souchez Pas De Calais le 09/05/1915. Année 1916 Verdun de mars à décembre le 30ème d’Annecy et le 97ème de Chambéry ce retrouvent souvent côte à côte lors des combats.

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Les mairies reçoivent beaucoup de sollicitations venant d’abord de leurs administrés qui ont besoin de secours en particulier les familles nombreuses qui attendent une aide financière ou le retour de leurs maris. En cette année, on déplore la perte de sept de nos compatriotes qui étaient incorporés à d'autres régiments comme §Chevrot Maurice Emile : Fils de Joseph et de Cret Perriolat Antonine, Soldat de 2ème classe du 275ème RI, matricule N° 719, caserné à Romans dans la Drome, Joseph est né à NDM, le 26/09/1891 - décédé le 14/02/1916 à Flirey, Meurthe et Moselle. Enterré dans la nécropole nationale de Noviant aux Prés, tombe N°1051. --------------------------------------- §Collombier Alfred : Fils de Collombier Angeline Soldat de 2ème classe, matricule 1117, caserné au 17ème RI basé à Lyon recruté à Chambéry, Alfred est né à NDM, le 18/06/1894 - décédé le 19/03/1916 à Revigny dans la (Meuse) inhumé à Revigny sur Ornain dans la nécropole nationale, sa tombe porte le N°201. ----------------------------------------------------- §Prieur Michel François : Avant-guerre, il a exercé la profession de maçon fils de Siméon et de Julienne Coulin, soldat de 2ème classe du 119ème régiment d'infanterie territorial 4ème compagnie , commandé par le lieutenant -colonel Bois , appartenant au XVème corps d'armée; Michel François est né à ND M le 7 août 1872 et décède à Moteuil (somme) mort de maladie en service commandé le 25 août 1916. Un monument a été érigé en l'honneur du régiment il est situé à Couroyles -Hermonvilles au bord de la N44 près de Reims. ----------------------------------------- §Collombier Pierre, Albert : Soldat de 2ème classe du 2ème bataillon territorial de chasseurs alpins, matricule (649,ou 849) né à NDM, le 10/08/1878 - décédé le 23/06/1916 , blessé grièvement à Friaize fils de Charles et de Marie Humbert, inhumé au cimetière de Friaize. ---------------------------------------------------------- §Curtet Alphonse, Célestin : Fils de Ferdinand et de Mélanie Humbert, né à NDM le 12-11-1884 Soldat de 2ème classe au 297ème RI caserné à Chambéry, commandé par le lieutenant-colonel Bouffy, faisant parti de la 46ème DI .Alphonse décède le 07/01/916 en Alsace ; avant-guerre, il habitait Moutiers. -------------------------------------------- § Grange Aimé Joseph : Fils de Pierre et de Cahier d'Héry Marie, né le 25/07/1892 à NDM, Soldat de 2ème classe, matricule 993 qui fait partie du 133ème régiment d’infanterie 'Les lions' qui fait partie lui-même du 1er corps d’armée colonial du général Berdoulat, il participe à la seconde phase de la bataille de la Somme en 1916 , avec son régiment lors d’une marche de progression il franchit le village de Frise ,il est présent à la prise du bois de Hem, et à la ferme de Monacu , les allemands font des ravages avec leurs mitrailleuses Aimé n’atteindra pas Bouchavesnes fauché comme tant d’autre durant cette terrible guerre, il décède le 20 juillet 1916. ------------------------------------------------------------------

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§Metraux Honoré, Joseph, Louis : Fils de Céline Laurent et de Jean Marie Metraux a exercé le métier de maçon avant la guerre, Soldat de 2ème classe, matricule N°537, du 414ème RI , commandé par le lieutenant-colonel Choulot, Honoré est né à NDM le 20/05/1895 – transporté vers le front en avril 1915, depuis la fin du mois de janvier, il se trouve dans le secteur de Seppois-Pfittohouse , il décède le 03/03/1916 à Seppois en Alsace, en participant à la charge pour enlever les tranchées allemandes, avec ses camarades. ------------------------------------------------ §Grange Ephrim,Antoine : Né à NDM, le 20/11/1894, fils de Jacques et Dentroux Victorine et frère d’Emile, il décède en 1915 ; Soldat de 2ème classe, matricule 515 du 115ème bataillon de chasseurs– décédé le 05/09/1916 au Forest (Somme) , plus précisément dans l’ambulance qui le transportait dans le secteur 151 à Estinchone, inhumé à Etinhem, nécropole nationale « La côte 80 ». Extrait de l’historique du bataillon : « Le régiment s’installe le 30 août devant Maricourt. Le 3 septembre, l’attaque se déclenche, le bataillon dépasse dans un ordre parfait le 24ème BCA qui vient d’enlever le chemin creux. Sa marche sur le Forest est restée un exemple. Le village du Forest et la ferme ‘L’hôpital’ sont enlevés d’un seul élan. 300 prisonniers, 6 mitrailleuses, un nombreux matériels restent entre nos mains, mais le succès nous coûte cher, le bataillon a perdu 6 officiers, 45 tués et 280 blessés Année 1917 §Prieur Joseph Alfred: Né à NDM, le 17 mars 1893, fils de Louis et de Pauline Bozon; avant la guerre a exercé la profession de maçon, soldat de 2ème classe du 133ème régiment d'infanterie ,7ème Cie, caserné à Belley, mort le 16 avril 1917, tué à l’ennemi dans les environs de Reims, il faisait partie de la classe 1903 ,il sera enterré à Cormiey dans la Marne à la Nécropole nationale 'La maison bleue' tombe N°2510. Le régiment reçoit une citation à l'ordre de l'armée Les 16 et 18 avril 1917 sous le commandement du colonel Baudrand, a enlevé avec ses camarades, avec un enthousiasme superbe , une position puissamment fortifiée, un village solidement organisé (De Loivre) et a franchi un canal malgré des feux violents de mitrailleuses de front et d'écharpe, atteignant ainsi tout l'objectif qui lui était assigné et capturant plus de mille prisonniers , dont 12 officiers , 15 mitrailleuses, un minenwerfer et un matériel considérable. Note: Un monument en l'honneur du régiment a été érigé en leur mémoire. ------------------------------ § Taillefer Frédéric : Aucune indication sur son régiment d’affectation, aucun renseignement sur son lieu de décès.

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Année 1918 § Gonnessat Maurice Adolphe: Soldat du 97ème RI, matricule 989 .Cause de la mort :’blessures de guerre’ le 30 mars 1918, il sera enterré dans la nécropole nationale de Catenoy dans l’Oise, le régiment a subi d’énormes pertes depuis le 28 mars. Il était né le 17 janvier 1898 à Sainte Hélène sur Isère, fils de François- Louis et de Grange Antoninine mais habitait Notre Dame Des Millières avant la guerre. ------------------------------------------------------------------- § Meunier François Joseph: Au 335ème RI, recruté à Rouen, né le 1 avril 1886 à Saint Martin sur Chambre, décédé le 14 septembre 1918 à Vauxaillon (Aisne),inhumé à Ambleny à la nécropole nationale ‘Bois-Roger tombe N°267. ------------------------------------------------------------------ §Baudin Maurice, Léon : Né le 10/06/1891 , fils de Jacques et de Santiquet Joséphine, Soldat de 2ème classe du 204ème RI, caserné à Auxerre; - Après avoir était blessé le 17 août à Moulins, il décédera le 22/08/1918 à Pierrefonds dans l’Oise et sera enterré à Compiègne dans la nécropole nationale 'Royallieu' tombe N°14, carré 1.Un monument a été érigé pour la mémoire du 204ème RI à Ecrouves (54). --------------------------------------------------------------- §Beauchamps Léon: (ci -dessus fiche du SGA) fils de Antoine et de Marianne Cardon, inhumé au cimetière militaire de Cottenchy. (Note : la commune de Castel se trouve à côté du village de Moreuil). le 261ème RI était caserné à Aix. ------------------------------------------------------------------ §Tresallet Michel : Cultivateur, fils de Caroline, soldat au 159ème RI, caserné à Briançon; né à NDM le 28/11/1888 – décédé le 04/10/1918 au 'Bois sans nom' dans la Marne, lors de son décès le régiment était commandé par le lieutenant-colonel Rat. Michel avait comme matricule le numéro 02798, inhumé à Jonchery sur Suippe (Marne) tombe N° 2733: l'historique régimentaire a été réalisé par mr Chapelet - En octobre des rumeurs de paix circulent - Le 11 novembre 1918 la France apprend la fin du conflit Cette guerre a finalement fait disparaître 38 milliérains de naissances ou d’adoptions. - Lors de la déclaration de guerre le maréchal Lyautey avait dit : » c’est la plus monumentale ânerie que le monde est faite » Le 97ème RIA sera démobilisé au début de l’année 1919’. Soulignons que le monument aux morts n'a pas été le seul à immortaliser les noms de nos poilus, une plaque de marbre a été aussi installé dans l'église. Fait à Notre Dame des Millières le 13 juillet 2014 Abbatucci Charles René

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