17

Banque - Assurance - Crédit Mutuel

  • Upload
    ngomien

  • View
    224

  • Download
    2

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Banque - Assurance - Crédit Mutuel
Page 2: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

SOMMAIRE

BÂTIR VOTRE PROJET

Quelles questions se poser afin de faire mûrir votre projet ? p 2Comment bâtir votre plan de développement ? p 3Comment estimer la rentabilité de votre projet ?

Comment établir votre plan de financement ?

VOTRE PARTENAIRE, LE CRÉDIT MUTUEL

Comment financer votre installation ? p 4Quels sont les éléments qui composent le financement de votre projet ? Comment fonctionne un crédit ? Que propose le Crédit Mutuel ? p 6

LES AIDES ET LE PARCOURS À L’INSTALLATION

Comment bénéficier des aides publiques ? p 8Quelles sont les aides à l’installation ? p 9Quelles sont les différentes étapes de l’installation ? p 11

LES DÉTAILS PRATIQUES

Quelles sont les démarches à ne pas oublier ? p 14Pour en savoir plus ! p 15Lexique p 16

Page 3: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

Devenir agriculteur, c’est un projet de vie. Il s'agit de mettre toutes les chances de son côté pour réussir. Dès le début, il est particulièrementimportant de confronter vos objectifs professionnels avec votre projet de vie. Votre conseiller bancaire peut vous aiderà vous poser les bonnes questions.N’hésitez pas à contacter votre agenceCrédit Mutuel ! Des spécialistes de l’agriculture sont disponibles pour vous écouter et vousconseiller. Ils se déplaceront chez vous ou sur votre future exploitation. Quels que soient votre projet d’installationet son avancement, ils sont là pourrépondre rapidement à vos besoinsimmédiats et futurs.

Avec l’aide du Crédit Mutuel et l’appui des autres partenaires de l'installation, nous vous accompa-gnerons à chaque étape de votre parcours :

� Votre projet permet-il de valoriser votre expérience professionnelle ?

� Votre projet est-il adapté à votre vie familiale et à vos centres d’intérêts ?

� Quel est votre objectif de revenus ?

� Le marché et les caractéristiques de l’exploitation permettent-ils de développer

les productions choisies dans des conditions optimales ?

� Quels investissements réaliser pour vous garantir les conditions de vie que vous recherchez ?

� La valeur de l’exploitation reprise correspond-elle à la rentabilité espérée ?

� Quel est le plan de financement le plus adapté ?

� Les ressources prévisionnelles dégagées par l’exploitation couvrent-elles vos besoins privés

et professionnels ?

� Le statut juridique envisagé est-il le mieux adapté ?

� Les choix sont-ils adaptés à la conjoncture ?

� Etc.

L’étude de chaque projet est personnalisée. Votre conseiller ne compare pas votre projet à des « modèles » préétablis.

POUR VOUS AIDER, REMPLISSEZ LES FICHES CORRESPONDANTES(N°1 ET 2) AVEC VOTRE CONSEILLER CRÉDIT MUTUEL.

BÂTIR VOTRE PROJET

QUELLES QUESTIONS SE POSER AFIN DE FAIRE MÛRIR VOTRE PROJET ?

2

Page 4: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

L'élaboration d'un plan de financement consiste à mettre les ressources financières nécessaires en face du coût généré par l'installation. Voici quelques notions de comptabilité agricole qui vous aideront à bâtir ce plan.

COMMENT ESTIMER LA RENTABILITÉ DE VOTRE PROJET ?

L’EBEL’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) est la ressource d'exploitation (après paiement des charges de personnel mais avant amortissement)dégagée par l'activité principale de l'entreprise. C’est de cette ressourceque l’agriculteur tire son revenu. L’EBE est un indicateur de rentabilité de l'exploitation. Pour évaluer l’origine et le niveau de rentabilité de votre future exploitation, il est indispensable de calculer l’évolution de votre EBE sur plusieurs années en fonction des paramètres techniques et économiques de votre projet.

Après avoir clarifié vos objectifs, il convient de les formaliser en bâtissant votre plan de développement. Le « business plan » de votre projet ! La réalisation d’un plan de développement de l’exploitation sérieux, c’est la quasi-certitude d’une installation réussie.

GRÂCE À CES NOTIONS,COMPLÉTEZ LA FICHE N°3.

COMMENT BÂTIR VOTRE PLAN DE DÉVELOPPEMENT ?

COMMENT ÉTABLIR VOTRE PLAN DE FINANCEMENT ?

LA CAPACITÉ DE REMBOURSEMENT :C’est le montant maximum de mensualités que vous êtes capable de rembourser, comptetenu de vos charges et des revenus que vousdégagez de l’exploitation après déduction de vos prélèvements privés. La capacité deremboursement se mesure à partir de l’EBE

prévisionnel et de son utilisation.

LA CAPACITÉ D’ENDETTE-MENT :La capacité d'endettement représente la possibilité pour votre exploitation de recourir à l'emprunt.Elle découle de l’estimation de la capacité de remboursementet dépend également des carac-téristiques du ou des prêts (durée et type d'amortissement) nécessaires à vos projets.

LE FONDS DE ROULEMENT :Le fonds de roulement est la trésorerie nécessaireau financement des opérations quotidiennes entrele moment où les fournisseurs sont payés et le moment où les clients payent leurs factures.

Si le fonds de roulement est positif, vous disposezde moyens financiers à moyen et long terme pour financer toutes vos immobilisations ainsiqu’une partie des biens du cycle de production(stocks notamment).Si le fonds de roulement est négatif, vous financezvos immobilisations par des sources de finance-ment à court terme. C’est une situation instable qui peut entraîner des difficultés de trésorerieimportantes si ces ressources à court termefinancent des investissements à long terme. Il fauttrouver des ressources stables : soit en augmentantla part de l’endettement à moyen et long terme,soit en renforçant les capitaux propres (apportspersonnels).

LE BUDGET DE TRÉSORERIE :Le budget de trésorerie est un très bon outil de prévision qui donne les moyens de suivre efficacement les entrées et les sorties d’argentmois par mois. Il tient compte des dates de règlement (entrées effectives d’argent) ou de paiement de vos factures et non des dates de vente ou d'achat. Le budget de trésorerie doit être réalisé sur la durée du cycled’exploitation et régulièrement actualisé au coursde l’exercice réel.

ASTUCE

Utilisez les références technico-économiques de votre département ou région en voussituant par rapport à ces données.Ces références sont disponiblesauprès de la Chambre d’agriculture ou d’un centre de gestion.

N’hésitez pas à combiner différentes ressources pour arriver à finaliser votre projet.Quand un déséquilibre importantapparaît entre les besoins et les ressources, il faut analyser les différentes compo-santes du projet et déterminers’il est possible d’améliorer la rentabilité, réduire les coûts,etc.

ASTUCE

3

Page 5: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

Dès que votre projet prend forme, contactez votre conseiller Crédit Mutuel. Vous définirez ensemble, à partir de votre plan de développement, le financement optimal pour votre réussite.

QUELS SONT LES ÉLÉMENTS QUI COMPOSENT LE FINANCEMENT DE VOTRE PROJET ?Le financement se compose de votre apport personnel ou familial, de subventions et de concours bancaires. Les ressources personnelles, que l’on appelle autofinancement, permettent de limiter les charges d’intérêts et de remboursement de capital. Votre épargne personnelle, l’aide de votrefamille ou, peut-être, le salaire différé pourront y contribuer. Ils seront éventuellement complétés par des aides publiques comme la DJA (Dotation Jeune Agriculteur) ou les prêts bonifiés à tauxréduits à 1% ou 2,5% (voir pages 9 et 10). L’essentiel du financement d’une installation repose sur les prêts bancaires. Votre conseiller Crédit Mutuel saura vous accompagner pour trouver la solution de prêt adaptée au plan de développement de votre projet.

COMMENT FONCTIONNE UN CRÉDIT ?Un crédit est caractérisé par différents éléments qui sont décrits ci-dessous :

DURÉE :La durée est adaptée à votre capacité de remboursement.Pour les prêts à moyen terme, elle est fonction de la durée d’utilisation prévue du bien financé.

MODALITÉS DE REMBOURSEMENT :Selon les crédits, il existe différentes formes de remboursement. Le plus souvent, les échéances sontconstantes.

PÉRIODICITÉ :� Les prêts à moyen terme :

Le remboursement est mensuel, trimestriel, semestrielou annuel.

� Les prêts à court terme :Le plus souvent, le capital est remboursé en une seule fois.Les intérêts sont généralement payés périodiquement.

� L’ouverture de crédit en compte courant :Les intérêts sont prélevés trimestriellement.

TAUX :� Fixe : le taux reste identique pendant toute la durée du prêt.� Variable : le taux peut varier en fonction de l’évolution

d’un indice défini dans le contrat.

VOTRE PARTENAIRE,LE CRÉDIT MUTUEL

COMMENT FINANCER VOTRE INSTALLATION ?

ASTUCE

Le choix de la périodicité de rem-boursement d’un prêt à moyenterme est fonction de votre cyclede production. Par exemple, enproduction laitière, la périodicité mensuelle est plus adaptée.

4

Page 6: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

� Le Taux Effectif Global (TEG) :Le TEG est le taux d’intérêt majoré de l’incidence en taux des frais annexes (frais dedossier, assurances des emprunteurs et frais de garantie). Lorsque le taux est variable,le TEG prend en compte le taux fixé pour la première période.Le TEG permet de comparer plusieurs propositions de financement sur une base identique.

� Le taux capé :Le taux capé est un taux révisable mais plafonné conçu pour protéger le client d'unetrop forte hausse des taux. Le taux du prêt est révisé périodiquement mais il ne peutdépasser un cap ou plafond défini lors de la signature du contrat.

GARANTIES :Des garanties peuvent vous être demandées :

� la caution d’une personne qui s’engage à rembourser en cas de défaillance,� une garantie réelle (hypothèque sur les terres et les bâtiments, nantissement du matériel d’exploita-

tion, warrant sur les produits ou le cheptel, gage d’un véhicule, cession de créance).

Les garanties ont un coût qui peut être fixe ou proportionnel au montant du crédit.

ASSURANCE :L’assurance décès invalidité et incapacité temporairede travail prend en charge les échéances en casd’accident dans les conditions fixées par le contrataprès prise en compte des franchises et selon lesgaranties souscrites.

ASTUCE

Lorsque vous optez pour un prêtà moyen terme à taux variable,préférez une version prévoyant une protection contreles fortes hausses de taux.

Pensez-y : le Crédit Mutuel vous assure ainsi que votre famille et vos biens.

Premier bancassureur (IARD), le Crédit Mutuelassure votre habitation, votre voiture et propose aussi des contrats santé, retraite et prévoyance.

LES + DU CRÉDIT MUTUEL

5

Page 7: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

Après détermination du niveau d’autofinancement, votre conseiller vous proposera une offre personnalisée en privilégiant, si possible, les prêts à taux réduit bonifiés par l’Etat (MTS-JA...).

Il vous présentera les engagements JA+ du Crédit Mutuel : des aides au démarrage, des conditions tarifaires préférentiellessur l’Eurocompte, un entretien annuel avec votre conseiller, desinformations sur les nouveautés réglementaires en matière de prêtsbonifiés...

Le Crédit Mutuel vous propose également toute une gamme de prêts complémentaires adaptés à vos projets.

Pour répondre à la variabilité de votre capacité de remboursement d’emprunts, liée à l’évolution forte des prix ou à des événements climatiques, le Crédit Mutuel propose Modul’Agri, le prêt à rem-boursement modulable : vous pouvez moduler vos échéances à lahausse ou à la baisse.

Pour financer vos matériels d’exploitation, votre concessionnaire vous proposera Actimat, une formule de prêt à taux préférentiel. Vous pouvez aussi contracter un crédit-bail mobilier. La filiale spécialisée du Crédit Mutuel achète le modèle que vous avez choisi et vous le loue pendant une durée déterminée. Cette formule permet de financer 100% de la valeur du bien, TVA et frais compris.

En complément du financement des investissements, les prêts à court terme couvrent les besoinsliés à des décalages dans le temps entre les rentrées et les sorties d’argent.Les besoins sont déterminés à l’aide d’un budget prévisionnel de trésorerie.

IL EXISTE PLUSIEURS TYPES DE CONCOURSDE TRÉSORERIE SELON LA NATURE ET LA DURÉE DE VOS BESOINS :

� les prêts à court terme pour couvrir des besoinsponctuels (attente de remboursement de la TVA),

� les crédits de campagne accordés en fonctiondu cycle de production comme Agridispo,

� l’ouverture de crédit en compte courant pour desbesoins récurrents de trésorerie de courte durée,

� l’escompte, la cession de créance « Dailly »ou l’affacturage pour anticiper les règlementsde vos clients.

RÉFÉREZ-VOUS À LA FICHE N°4.

VOTRE PARTENAIRE, LE CRÉDIT MUTUEL

QUE PROPOSE LE CRÉDIT MUTUEL ?

ENSEMBLE,RÉUSSISSONS !

Les conseillers spécialisés enagriculture sont compétents pourdes questions liées à la transmission d’exploitation. Ils peuvent aider le cédant et le jeune repreneur à se poserles bonnes questions et à monterensemble un projet solide.

6

LES + DU CRÉDIT MUTUEL

L’agriculture est de plus en plus exposée aux aléas,le Crédit Mutuel vous propose une série de produits pour les affronter :

� Modul’Agri, le prêt à échéances modulables, vouspermet d'adapter vos échéances à la hausse ou àla baisse.

� Tonic Agri vous permet de constituer une épargnede précaution et de bénéficier d’une déductionfiscale dans le cadre de la “Déduction Pour Aléas”(DPA).

� Préviris vous donne accès aux marchés à terme,pour anticiper votre prix de vente et vos marges.

Page 8: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

2ème banque de l’agriculture, 1ère banque des associations, avec une implantation rurale forte, le Crédit Mutuel contribue significativement à l’économie de l’agriculture et du monde rural. Depuis 1990, fin du monopole de distribution des prêts bonifiés, le volume global des prêts àdestination des agriculteurs progresse chaque année.

LE CRÉDIT MUTUEL MET EN ŒUVRE TOUT SON SAVOIR-FAIRE POUR VOTRERÉUSSITEAujourd’hui, preuve de son savoir-faire, le Crédit Mutuel finance en moyenne une installationsur quatre dans de nombreux départements. Le Crédit Mutuel met à votre disposition, sur tout le territoire, des conseillers spécialisés en agriculture, à votre écoute afin d’assurervotre réussite.

LE CRÉDIT MUTUEL AU PLUS PROCHE DES AGRICULTEURSLe Crédit Mutuel s’engage sur un partenariat privilégié avec chaque jeune agriculteur et pourlongtemps. La réussite de vos projets constitue notre ambition.En outre, avec la Fédération du Crédit Mutuel Agricole et Rural (FCMAR), structure nationaleréunissant les sociétaires élus de profession agricole,le Crédit Mutuel est particulièrement à l’écoute du secteur agricole et de ses évolutions.

7

Notre service de banque à distance vous permetde gérer votre trésorerie en temps réel. Vous pouvez interroger vos comptes et réaliserdes opérations par Internet et téléphone.

LES + DU CRÉDIT MUTUEL

POURQUOI CHOISIR LE CRÉDIT MUTUEL ?

7

Page 9: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

CONDITIONS RELATIVES AU BÉNÉFICIAIRE :�Être âgé de moins de 40 ans.� Être agriculteur à titre principal ou à titre secondaire.� Valider un Plan de Professionnalisation Personnalisé (PPP), si vous êtes né après

le 01/01/1971.� Réaliser un Plan de Développement de l’Exploitation (PDE).

CONDITIONS RELATIVES À L’EXPLOITATION :� Dégager un revenu personnel suffisant (au minimum 1 SMIC*).

(au-delà d’un niveau de revenu supérieur à 3 SMIC, le jeune agriculteur peut seulementbénéficier des prêts MTS-JA et pas de la DJA).

� Constituer une unité économique indépendante (nécessitant au moins une unité de travailet une assise foncière minimale).

ENGAGEMENTS :� Tenir une comptabilité de gestion pendant 5 ans.� Exercer dans un délai d’1 an et pendant 5 ans la profession d’agriculteur à compter

de la date d’installation.� S’engager à effectuer les travaux de mise en conformité des équipements repris dans

un délai de 3 ans.

* 1 SMIC pour un agriculteur à titre principal et 1/2 SMIC pour un agriculteur à titre secondaire. Le revenu minimal peut être modulé par la CDOA.

LES AIDES ET LE PARCOURSA L’INSTALLATION

COMMENT BÉNÉFICIER DES AIDES PUBLIQUES ?

ENSEMBLE,RÉUSSISSONS !

Le parcours à l’installation est à réaliser dans le cadre d’une installation aidée.Si vous n’avez pas accès aux prêts MTS-JA et à la DJA, votre installation peut, toutefois,être possible. Dans ce cas, prenez contact avec votre conseiller Crédit Mutuel qui vousaidera, avec l’appui d’autres partenaires,à étudier votre projet d’installation.Il vous informera également sur les autres aides, celles de collectivités locales par exemple,dont vous pourriez bénéficier.

8

Page 10: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

LES PRÊTS À MOYEN TERME SPÉCIAUX D’INSTALLATION CONSENTIS AUX JEUNES AGRICULTEURS (MTS-JA) :

zone de plaine

TauxDurée de bonificationDurée maximum du prêtPlafond de subvention équivalente

2,5 %7 ans15 ans11 800 €

zone défavorisée

1 %9 ans15 ans22 000 €

Le montant de ces prêts aidés est plafonné. Le plafond varie en fonction des taux moyens du marchéet est exprimé en subvention équivalente. La subvention équivalente est la différence d'intérêts del'emprunt entre le taux du marché et le taux bonifié, qui sera financée par l'Etat et l’Union européenne.Elle est versée à la banque auprès de laquelle vous contractez les prêts bonifiés. Subvention équivalente = Intérêts au taux du marché - Intérêts au taux bonifié

Par exemple pour un taux de marché de 5% : � En zone de plaine, pour un prêt de 100 000 € d’une durée de 12 ans, bonifié pendant 7 ansavec un taux de 2,5%, la subvention équivalente est de 11 403 €.

� En zone défavorisée, pour un prêt de 100 000 € d’une durée de 12 ans, bonifié pendant9 ans avec un taux de 1%, la subvention équivalente est de 20 004 €.

Il existe également d’autres plafonds en fonction de ce qui est financé par le prêt (voir tableau ci-dessous).

Investissements finançables Plafonds supplémentaires

Installationreprise de capital d’exploitation, achat de cheptel (si bâtimentrepris), investissements de mise aux normes, matériel de remplacement.

Mise à niveauconstruction, extension, aménagement de bâtiment, plantation,amélioration foncière, accroissement de cheptel, achat de matériel nouveau.

Besoin en fonds de roulement

Sous-plafond foncier

néant

néant

20% de la subvention équivalente

20 000 € et dans la limite de 10% du coût total de l’installation **

Les prêts MTS-JA doivent être réalisés dans un délaimaximum de 5 ans à compter de la date d’installation.

** sauf dérogation à 46 000 € accordée par le préfet après avis

de la CDOA.

QUELLES SONT LES AIDES À L’INSTALLATION ?

ENSEMBLE,RÉUSSISSONS !

Votre conseiller Crédit Mutuel vous aidera à opti-miser vos prêts bonifiés.

9

Page 11: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

VOUS VOUS INTALLEZ EN SOCIÉTÉ :

Pour avoir accès aux aides, le jeune agriculteur doit, soit remplacer un associé exploitant, soit s'installer en supplément (dans ce dernier cas, le projet d'installation doit entraîner une modification significative de l'exploitation : développement d'une activité, création d'un atelier de transformation...).

Les prêts MTS-JA peuvent être accordés uniquement dans les cas suivants :

� achat de parts sociales existantes créées avant le dépôt du PDE(Plan de Développement de l’Exploitation),

� création de nouvelles parts sociales en contrepartie de laréalisation d'un investissement.

Le montant de la subvention équivalente d'un prêt MTS-JA doit, dans le cas d'une installation en société, être prioritairement utilisé pour le rachat et/ou la souscription de parts de la société dans laquelle le jeuneagriculteur s'installe avant tout autre investissement.

L’EARL peut recevoir directement tout ou partie des prêts MTS-JA. Le JA transfère alors son droit à prêt vers l’EARL. Les plafonds peuvent être additionnés si plusieurs JA s’installent (déduction faite des montants des prêts déjà accordés à titre individuel).

Un prêt MTS-JA peut financer les investissements réalisés par un GAEC si le JA transfèrepartiellement ses droits dans la limite de 50% du montant de la subvention équivalente.

LA DOTATION D’INSTALLATION AUX JEUNES AGRICULTEURS (DJA) :

Zone de plaineZone défavoriséeZone de montagne

8 000 €10 300 €16 500 €

17 300 €22 400 €35 900 €

LA DOTATION D’INSTALLATION AUX JEUNES AGRICULTEURS (DJA) :

Le montant moyen de la DJA varie en fonction de la nature du projet et de la zone dans laquelle se situe l’exploitation.A l’intérieur de chaque zone, l’aide est modulée sur la base des critères fixés par la CommissionDépartementale d’Orientation de l’Agriculture (CDOA).

LES AIDES ET LE PARCOURS À L’INSTALLATION

ENSEMBLE,RÉUSSISSONS !

Votre conseiller vous aidera àidentifier toutes les aides dis-ponibles en relation avecvotre projet.

10

Montant minimum Montant maximum

Page 12: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

LES AUTRES AIDES :

Les jeunes agriculteurs bénéficiant d’aides à l’installation (MTS-JA, DJA) imposés selon un régime de bénéfice réel, peuvent prétendre d’un abattement sur les bénéfices imposables de 100% l’année de perception de la DJA et 50% les 4 années suivantes. Certaines taxes liées au fonciersont également réduites en fonction des décisions locales. Une exonération partielle des cotisations sociales est accordée,sous certaines conditions : 65% la première année, 55% la deuxième, 35% la troisième, 25% la quatrième et 15% la cinquième année. Il existe également de nombreuses aidesaccordées par les collectivités locales.

FORMATION :Il est nécessaire de vérifier que votre niveau de formation vous permet de bénéficier des aides publiques.

PLAN DE PROFESSIONNALISATION PERSONNALISÉ (PPP) :Le PPP constitue une étape importante du parcours à l’installation.

� Si vous êtes né à compter du 01/01/1971, vous devez vous rendre au Point Info Installation afinde réaliser un document autodiagnostic. Ce document sera examiné par 2 conseillers qui prescrirontun Plan de Professionnalisation Personnalisé. Ce plan comportera au minimum un stage collectifde 21h. Une fois le PPP validé par le préfet, réalisez-le ou les stage(s) prévu(s).

� Les candidats nés antérieurement n’ont pas obligation de réaliser un PPP mais sont encouragésà effectuer le stage de 21h.

RÉALISATION DU PLAN DE DÉVELOPPEMENT DE L’EXPLOITATION (PDE) ET DU PLAN DE FINANCEMENT :Le PDE constitue la seconde étape de ce parcours. Il précise notamment l’état de l’exploitation reprise,la situation financière de départ, les besoins de trésorerie, les prévisions en matière d’investissement,de production et de commercialisation... Il comprend une étude économique sur les 5 premières annéesd’exploitation.Le plan de financement est un élément indispensable à l’élaboration du volet économique de votre PDE.Réalisez-le en concertation avec votre conseiller Crédit Mutuel qui recherchera avec vous une solution optimale.

ASTUCE

Pour faire face aux éventuelsimprévus et apporter de la souplesse à la trésorerie,n’intégrez pas la DJA dansvotre plan de financement.

QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE L’INSTALLATION ?

11

Page 13: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

ASTUCE N°3

ASTUCE N°2

ASTUCE N°1PARCOURS À L’INSTALLATION

ELABORATION DU DOCUMENT AUTODIAGNOSTIC

ENTRETIEN AVEC 2 CONSEILLERS

AGRÉMENT DU PPP

VALIDATION DU PPP

DEMANDE DES AIDES ET RÉALISATION DU PDEAVEC VOTRE CONSEILLER CRÉDIT MUTUEL

Prescription réalisée par 2 conseillers du CEPPP

Vous n’avez pas de diplômeagricole requis ? De nombreuses solutionssont offertes pour acquérirles équivalences sansrepasser par les bancs de l’école.Parlez-en à votre Point InfoInstallation.

Le Point Info Installation est un lieu d’accueil pourtous ceux qui ont le projetde créer une entrepriseagricole. Il en existe danspresque tous les départe-ments. Ce service est gratuit et facilite lesdémarches des candidats à l’installation en agriculture.

Il convient de bien anticiper votre installation,les démarches prenantgénéralement plus de six mois.

LES AIDES ET LE PARCOURS À L’INSTALLATION

Vous

Point Info Installation

CEPPPCentre d’élaboration de PPP

DDT/DDTM

Réalisation du PPP

Préfet

Vous

12

Page 14: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

Crédit Mutuel Vous ASP

demande des aides avec votre conseiller Crédit Mutuel

demande de la mise en place des prêtsau Crédit Mutuel

mise en place des prêts après autorisation de la DDT/DDTM

versement de la DJA

Vous présentez votre dossier de demande d’aides (DJA et prêts bonifiés) à la DDT/DDTM. Ce dossier est élaboré avec votre conseiller Crédit Mutuel ainsi que les autres partenaires de l'installation.

La Commission Départementale d’Orientation de l’Agriculture (CDOA) est composée de représentantsdes administrations, des organisations professionnelles agricoles, de l’enseignement et du finance-ment. Elle analyse la cohérence globale du projet et émet un avis sur la demande.

Après avis de la CDOA, la DDT/DDTM décide de la suitedonnée à la demande et vous informe, ainsi que le Crédit Mutuel et l’Agence des Services et de Paiements(ASP), pour le versement de la DJA.

Enfin, vous sollicitez la mise en place des prêts auprès de votre conseiller Crédit Mutuel.

13

ENSEMBLE,RÉUSSISSONS !

Quel que soit le niveau d’avancement de votre projet, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller Crédit Mutuel.

CIRCUIT DU DOSSIER DE DEMANDE D’AIDES À L’INSTALLATION

ASTUCE

Les démarches à l’installation peuvent vous paraître complexes. Nousvous invitons à les considérer commeun dispositif d’accompagnement pourvous aider à réussir votre installation. Elles sont conçues pour permettre unaccompagnement “sur-mesure”.

Vous

DDT/DDTM

CDOA

Préfet

ASTUCE

Si vous cherchez une exploitation àreprendre, contactez le Point InfoTransmission de votre département,et/ou la Chambre d’Agriculture. Vous trouverez également une banquede données nationales, des offres d’exploitations et un outil de recherched’associés sur le site Internet :http://www.repertoireinstallation.com

13

Page 15: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

La date réglementaire d’installation est celle retenue pour le début de la période de 5 ans pendantlaquelle vous aurez accès aux prêts MTS-JA.Pour une installation sous forme individuelle, c’est la date d’effet des baux.Dans le cadre d’une société, c’est la date d’immatriculation en cas de création de société ou la dated’enregistrement des mutations de parts en cas d’entrée dans une société déjà existante.

LORS DE L’INSTALLATION :� Demander une autorisation d’exploiter auprès de la DDT-DDTM.� S’inscrire au CFE (Centre de Formalités des Entreprises).� S’inscrire à la MSA dans le mois qui précède ou qui suit l’installation.� S’assujettir à la TVA dans le mois de l’installation à la recette des impôts du lieu d’exploitation.� Signer les baux et les faire enregistrer.� Contracter les assurances agricoles.� Changer la carte grise des tracteurs et automoteurs à la Préfecture.� Faire les branchements ou les relevés de compteurs d’eau et d’électricité.� Faire le nécessaire pour le courrier et le téléphone.

APRÈS L’INSTALLATION :� Démarrer une comptabilité dès le début de l’installation. � Si vous optez pour le bénéfice réel, avertir l’administration fiscale dans les 4 mois suivant l’installation.� Pour bénéficier de l’abattement « centre de gestion agréé », s’inscrire dans les 3 mois qui suivent

l’ouverture de l’exercice comptable ou du début de l’activité en cas de 1ère adhésion.� S’informer auprès de la mairie sur la possibilité éventuelle

de dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti.

DÉMARCHES PARTICULIÈRES POUR LA CRÉATION DE SOCIÉTÉS :� Pour une EARL, un commissaire aux apports doit vérifier la

cohérence entre l’estimation des biens et la valeur réelle sauf siles apports en nature représentent moins de la moitié du capitalet si aucun apport en nature n’a une valeur supérieure à 7 500 €.

� Pour les GAEC, le projet de statut doit être examiné par unecommission départementale d’agrément des GAEC.

LES DÉTAILS PRATIQUES

QUELLES SONT LES DÉMARCHES À NE PAS OUBLIER ?

ENSEMBLE,RÉUSSISSONS !

Votre conseiller du Crédit Mutuelvous informera sur vos possibilitésd’accès aux prêts MTS-JA pendantles 5 ans qui suivent l’installation.

ASTUCE

N’omettez pas de réaliser les différentes démarches en temps voulu. Dans certains cas, vous vous exposez à des risques importants.

14

Page 16: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

La formation

Les aides publiques à l’installation Dotation Jeune AgriculteurPrêts bonifiés par l’EtatAides régionales et départementalesAutres aides

Financement - Epargne - Assurance

Recherche d’exploitation à reprendre

Recherche de foncier

Mises aux normes et réglementation environnementale

Aspects juridiques

Comptabilité - Fiscalité

Protection sociale

Demain je serai paysanwww.demainjeseraipaysan.comLes métiers de l’agriculturewww.metiersdelagriculture.frChambre d’Agriculturewww.chambres-agriculture.frEnseignement agricolewww.portea.fr

Point Info Installation/Chambre d’agriculturewww.repertoireinstallation.comwww.adasea.netDDT/DDTMwww.agriculture.gouv.frCollectivités locales

Crédit Mutuelwww.creditmutuel.comVotre conseiller Crédit Mutuel

Chambre d’Agriculturewww.repertoireinstallation.comObservatoire de l'installation et de la transmission :www.installagri.net

SAFERwww.safer.frChambre d’Agriculturewww.repertoireinstallation.comAdministrateur de biensExpert agricole et foncier

Chambre d’Agriculturewww.chambres-agriculture.frDSVwww.agriculture.gouv.frMSAwww.msa.frDDT/DDTMwww.agriculture.gouv.frADEMEwww.ademe.fr

Centre de gestion Chambre d’Agriculturewww.chambres-agriculture.frDDT/DDTMwww.agriculture.gouv.frNotaire - Conseiller juridique et fiscalCrédit Mutuelwww.creditmutuel.com

Centre de gestion - Expert Comptable Expert agricole et foncier

MSAwww.msa.fr

Dans presque tous les départements, il existe un « Point Info Installation ». Cette structure pourravous renseigner sur des informations générales et vous orienter vers les organismes profession-nels spécialisés.

Vous souhaitez en savoir plus sur : Votre contact :

POUR EN SAVOIR PLUS !

15

Page 17: Banque - Assurance - Crédit Mutuel

ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie.

ASP : Agence de Services et de Paiement.

BEPA : Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles.

BTA : Brevet de Technicien Agricole.

CDOA : Commission Départementale d’Orientation de l’Agriculture.

CEPPP : Centre d’Élaboration des Plans de Professionnalisation Personnalisés.

CFE : Centre de Formalités des Entreprises.

DJA : Dotation Jeune Agriculteur.

DDT : Direction Départementale du Territoire.

DDTM : Direction Départementale du Territoire et de la Mer.

DSV : Direction des Services Vétérinaires.

EARL : Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée.

GAEC : Groupement Agricole d’Exploitation en Commun.

MSA : Mutualité Sociale Agricole.

MTS-JA : Prêts à Moyen Terme Spéciaux d’installation consentis aux Jeunes Agriculteurs.

PDE : Plan de Développement de l’Exploitation.

PPP : Plan de Professionnalisation Personnalisé.

SAFER : Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural.

SMIC : Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance.

TEG : Taux Effectif Global Il intègre, en sus des intérêts, l’ensemble des frais obligatoires pour l’obtention du prêt,connus ou estimés (frais de dossier, primes d’assurance obligatoire, frais de garanties),et permet de comparer plusieurs propositions de financement sur une base identique.

UTH : Unité de Travail Humain, soit l’équivalent d’une personne travaillant à temps plein.

LES DÉTAILS PRATIQUES

LEXIQUE

16