ATELIER « VERS UNE STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE DES NORMES INTERNATIONALES SUR LES STATISTIQUES

ECONOMIQUESILE MAURICE, DU 06 AU 09 JUILLET 2010

M. ZEPO BALIE RENE

PLAN

I-HISTORIQUE II-ORGANISATION DE LA BANQUE

DES DONNEES FINANCIERES III- ACTIVITES DU SERVICE DE LA

BANQUE DES DONNEES FINANCIERES

IV- LE CONTENU DE LA CENTRALE DE BILANS

I-HISTORIQUE La Banque de Données Financières (BDF) a été créée en 1972 afin

de répondre aux besoins des utilisateurs de données de l’entreprise ; elle a pour missions : créer et mettre en place un plan Comptable Ivoirien (PCI) réceptionner et contrôler toutes les Déclarations Statistiques et

Fiscales des entreprises recycler les professionnels de la comptabilité afin de passer au

nouveau plan comptable réaliser des études d’ordre statistique, économique ou financier sur le

secteur moderne de l’économie (entreprises) publier toutes les études réalisées à travers un document dénommé

CENTRALE DE BILANS De service autonome du trésor public,la Banque de données

financières a été rattachée à la direction générale des impôts en 1984, puis au ministère de l’industrie pour enfin fusionner en 1991 avec la Direction de la Statistique pour donner un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial appelé Institut National de la Statistique (INS).

II-ORGANISATION DE LA BANQUE DE DONNEES FINANCIERES Le service de la Banque de Données

Financières comprend trois (03) cellules : une cellule qui organise et supervise les travaux du

service ; elle traite aussi les demandes d’informations une cellule qui réceptionne, effectue les contrôles de

cohérence et codifie les DSF suivant la Nomenclature d’Activités des Etats Membres d’Afristat (NAEMA)

une cellule animée par des opératrices de saisie dont le rôle est d’enregistrer les DSF lors de la réception de celles-ci et de superviser la saisie de masse pendant la les travaux de production de la centrale de bilans.

III- ACTIVITES DU SERVICE DE LA BANQUE DE DONNEES FINANCIERES Les différentes activités de la banque

de données financières retracent la procédure d’élaboration de la Centrale de Bilans.

A. Réception et contrôle des DSF de l’année n-1

B. Enregistrement des DSF de l’année n-1

C. Production de la Centrale des bilans

III- ACTIVITES DU SERVICE DE LA BANQUE DE DONNEES FINANCIERESA. Réception et contrôle des DSF de

l’année n-1

• Toutes les entreprises modernes exerçant sur le territoire ivoirien ont obligation de déposer leur DSF de fin d’exercice comptable à la BDF. La réception de ces états financiers de fin d’exercice nécessite un contrôle de cohérence comptable préalable de la part des agents de la BDF.

III- ACTIVITES DU SERVICE DE LA BANQUE DE DONNEES FINANCIERESB. Enregistrement des DSF de l’année n-1• Les opératrices de saisie de la BDF procèdent

à un enregistrement partiel des informations contenues dans les états financiers réceptionnés. En outre, à l’aide d’un module informatique d’archivage conçu, elles saisissent les variables telles le N° de compte contribuable, le N° de Registre de commerce, le N° du casier d’archivage de l’état financier, le Chiffre d’affaires, le résultat net et la valeur ajoutée réalisés par l’entreprise.

III- ACTIVITES DU SERVICE DE LA BANQUE DE DONNEES FINANCIERESC. Production de la Centrale des bilans

La production de la centrale de bilans s’effectue en cinq (05) phases :

Codification : cette étape consiste à préparer les états financiers pour la phase de saisie masse. en codifiant les différentes activités des entreprises et les nationalités des actionnaires selon la Nomenclature d’Activité des Etats d’Afristat (NAEMA) 

Saisie de masse : les opératrices de saisie (opératrices contractuelles) sont chargées de saisir l’ensemble des pages contenues dans les liasses fiscales « BILANS » par le biais du module informatique de saisie de la BDF.

Exploitation informatique des DSF : cette exploitation consiste à parcourir individuellement l’ensemble des entreprises du fichier stock par le biais du module informatique d’exploitation de la BDF.

III- ACTIVITES DU SERVICE DE LA BANQUE DE DONNEES FINANCIERESC. Production de la Centrale des bilans (suite)

Déversement dans le fichier historique : la phase de déversement demeure une seconde phase de contrôle de cohérence des données exploitées. Elle s’effectue également à l’aide du module informatique d’exploitation et demeure en fait une étape de contrôle qualité des données avant leur stockage dans le fichier historique. 

cette étape permet également de détecter la présence d’éventuels doublons dans le fichier et aussi de s’assurer de la présence de certaines entreprises importantes dans la base de données. A l’issue de cette étape, on dispose d’une base de données propre et prête pour le lancement des programmes informatiques de production de la centrale de bilans et de ses sous produits sectoriels.

III- ACTIVITES DU SERVICE DE LA BANQUE DE DONNEES FINANCIERESC. Production de la Centrale des bilans (fin)

Les travaux de mise en forme et de publication : les différents tableaux obtenus à l’issue du lancement des programmes de production feront l’objet d’une analyse de cohérence en vue d’justement le cas échéant. Après quoi, on procède à la mise en forme de ces tableaux conformément à la maquette de production de la centrale de bilans.

IV- LE CONTENU DE LA CENTRALE DE BILANS La centrale de bilans est composée de

quatre (04) principales parties: Le classement des 600 premières entreprises

en fonction de la valeur ajoutée, Les documents de synthèse (synthèse des

états financiers de toutes les entreprises) La synthèse par branche. (synthèse des états

financiers des entreprises par branche d’activité)

Les documents d’analyse Les documents sectoriels

Merci de votre attention

FIN