BARBE-BLEUEULTIME SUPPLIQUE, CRÉATION MONDIALE DE ROLAND AUZET,

TEXTE D’OXMO PUCCINO

LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE, OPÉRA EN UN ACTE DE BÉLA BARTÓK,LIVRET DE BÉLA BALÁZS

VENDREDI 25 MAI 2018 | 20H

CD :

•Béla BartÓk : Bluebeard’s Castle ; Le Mandarin merveilleux . Orchestre philharmonique de Munich, James Levine. Oehms classics, 2013.

•Paul Dukas/Béla BartÓk : Ariane et Barbe-Bleue. BBC Symphony Orchestra, Leon Bostein. Telarc, 2007.

•Béla BartÓk : Duke Bluebeard’s Castle. London Symphony Orchestra, Istvan Kertesz.

DVD :

•Béla BartÓk : Bluebeard’s Castle : opera in one act par Miklos Kovats et Miklos Szinetar.

•Béla BartÓk, musique populaire et musique savante par Marie-Christine Gambard et Jean-François Zygel.

LIVRES :

•Allegro barbaro : Béla BartÓk et la modernité hongroise : 1805-1920. Hazan, 2013

•Claire Delamarche : Béla BartÓk. Fayard, 2012.

•Pierre Citron : BartÓk. Le Seuil, 1994.

•Ariane et Barbe-Bleue. Avant-scène opéra, 149/150

Disponibles à la BFM de Limoges

ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LIMOGES

IDYLLEWagner | Schumann

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BARBE-BLEUE

Ultime supplique, flirt-opéra au Château de Barbe-Bleue de Roland Auzet, texte d’Oxmo PuccinoCréation mondiale, commande de l'Opéra de Limoges

Le Château de Barbe-Bleue, opéra en un acte et un prologue de Béla BartÓk, livret de Béla Balázs Créé le 24 mai 1918 à l’Opéra de Budapest

Version de concert mise en espace

Robert Tuohy, directionElisabeth Brusselle, cheffe de chantRoland Auzet, mise en espaceBernard Revel, mise en lumière

Csilla Borross, JudithSzemerédy Karoly, Barbe-BleueOxmo Puccino, récitant

Orchestre de l’Opéra de Limoges

Production de l’Opéra de LimogesRoland Auzet est en résidence à l’Opéra de Limoges

Chanté en Hongrois, surtitré en Français - Environ 2h avec entracte

Le bar de l’Opéra de Limoges est ouvert et vous propose boissons fraîches, café, bières, vins blanc et rouge ainsi que du champagne. Paiement par CB accepté sans montant minimum.

« Musiques d’aujourd’hui : servir la création sur un plateau »Rencontre ouverte au public le ven. 25 mai 2018 à 13h30

Retrouvez Roland Auzet dans le Festival des Francophonies en Limousin le 1er et le 2 octobre 2018 à l'Espace Noriac, Ecoutez nos défaites. Texte de Laurent Gaudé, adaptation Agathe Bioulès, mise en scène Roland Auzet

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ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES

ULTIME SUPPLIQUE

Note d'intention par Roland Auzet, composition et mise en espace

A propos du concept de « Flirt opéra »

Le « Flirt Opéra » est un format d’ouvrage qui prend la main des opéras dits «  courts » du répertoire. Il renvoie à une relation amoureuse empreinte de légèreté, dénuée de sentiments profonds. Il est un moyen de rompre la glace entre lui et un ouvrage inconnu et peut-être de s’engager dans une relation d’amitié ou d’amour durable ?Il s’agit donc de s’approcher d’un opéra du répertoire, sans le toucher, mais en respirant l’air d’aujourd’hui à travers certaines vapeurs de l’ouvrage en question. Le « flirt opéra » est aussi là pour montrer à l’autre qui on est, combien la création peut être un contrepoint aux siècles passés, lorsqu’on se donne la peine de lui donner une place juste, à l’ombre des grands maîtres…

ULTIME SUPPLIQUE est un « Flirt Opéra » à Barbe-Bleue de Béla BartÓk

Cette pièce est le fruit d’une collaboration avec Oxmo Puccino. La dernière porte du Château de Barbe-Bleue va s’ouvrir sur des réalités contraires à nos équilibres et nos certitudes. Il y a donc un homme et une femme et les personnages du conte de Perrault.Oxmo Puccino a tissé un récit qui croise les destinées des uns et des autres et organise une trajectoire commune entre tous. Barbe-Bleue parle de mise en culture de notre société. La question centrale du désir se joue, se marchande. Des dialogues de solitudes enfermées par la question sous-jacente à tout échange : « Que me veux-tu ? ». Obliger l’autre, par tous les moyens à se dévoiler, à répondre au manque fondamental, à cracher un peu de sa vérité… Chacun vit au piège qu’il tend à l’autre, dans une affinité sans fin, qui doit durer jusqu’à la fin de ses forces. Comme dit Jean Baudrillard “Chacun veut son autre”. Dans l’impétueux besoin de le réduire à merci, et dans le vertige de le faire durer pour le «déguster».

Avec Oxmo Puccino, nous avons déjà travaillé sur STEVE V, opéra créé en 2014 commandé par l’Opéra de Lyon. Notre complicité est là, et les portes de Charles Perrault s’ouvrent et se ferment… La complicité entre l’auteur / poète et le compositeur est totale, échanges et confrontation ont nourri le récit.

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ULTIME SUPPLIQUE

Extrait du texte d'Oxmo Puccino

1 (à elle)

(Déclaration d’amour…)

je te laisserai liret'ensevelirai de livresParcourir des kilomètres le long de ta nuqueM'arrêter quand ton coeur s’allume

Mais sais-tu ce que je cache ?

Ouvre si tu veux ou ferme.Mais prends garde, prends bien garde pour toi, pour toi, prends garde…La guerre… Des armes ensanglantées.

Tu trembles ?La clarté pénètre, la lumière brille !Prends garde à nous !

Ne m’interroge pas

2 (à lui)

Si nous étions amis ?

tu es délivré de ces mots empoisonnés dont les fous s’équilibrent dans leur monde cloisonné

tu ne fais pas tes nuits ni ne supportes la compagnie,une seule femme t’ennuie, alors tu les multiplies

à défaut de me rendre la considération que je te portelaisse-moi te poser la question la plus importanteà vrai dire de cette question, je n’attends aucune réponse en retour

je souhaite juste que tu l’écoutes afin que tu te lareposes à ton toursi ma maladresse te paraît trop brutale sois clémentrien de pire qu’une question qui s’annonce

as-tu déjà aimé quelqu’un ! vraiment ?

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LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE

Le prologue

Seul en scène, un récitant annonce que l’histoire de cet opéra est mystérieuse. Le prologue place d’emblée le conte sur un plan symbolique : « Le rideau de nos cils se lève : où est la scène : dehors ? dedans ? »

Acte unique

Barbe-Bleue introduit sa nouvelle épouse Judith dans sa demeure. Il lui propose de laisser la porte du château ouverte. Pour le suivre, elle a tout quitté : famille et fiancé ; elle l’aime, est déterminée à rester toute sa vie avec lui. Barbe-Bleue ordonne alors que la porte donnant sur le monde extérieur soit refermée. L’obscurité, l’humidité et la tristesse de l’endroit la saisissent, et elle exprime le désir de faire entrer la lumière dans sa nouvelle demeure. Face à eux, les seules ouvertures du château sont les sept portes intérieures, closes. Elle n’aura de cesse d’en obtenir les clés.

Devant l’insistance de Judith, Barbe-bleue lui tend la clé de la première porte. Judith l’ouvre. Une lumière rouge sang s’échappe de la salle. Judith, interdite, décrit les objets qu’elle voit : chaînes, poignards, pieux acérés. Barbe-Bleue présente sa salle de torture. Satisfaite par le rayon de lumière, Judith demande aussitôt les autres clefs, malgré les mises en garde de son époux. Il cède à nouveau, la seconde porte s’ouvre sur la salle d’armes du maître des lieux. Judith remarque que les armes sont ensanglantées, mais s’effraye déjà moins. Barbe-Bleue, qui tente de lui résister, lui propose finalement trois clefs, à condition qu’elle regarde sans poser de question.

Derrière la troisième porte : la salle des trésors dégage une lumière non plus rouge mais dorée. L’admiration de Judith est interrompue par la vue du sang sur les bijoux. L’ouverture de la quatrième porte dévoile un magnifique jardin fleuri, mais Judith découvre du sang au pied des rosiers qu’elle décrit. Barbe-Bleue presse sa femme vers la cinquième porte qui s’ouvre dans un déluge de lumière. Il lui révèle le contenu de la pièce : rien moins que son immense territoire qu’il offre à Judith. À nouveau, elle constate la présence du sang, projeté cette fois par les nuages. Barbe-Bleue lui fait remarquer que la lumière inonde désormais le château, et la supplie d’arrêter. Mais Judith s’obstine. Barbe-Bleue tend la clé suivante, qui ouvre sur un lac morne, une vallée de larmes. Judith l’interroge alors sur ses amours passées. Comme Barbe-Bleue se dérobe, elle ordonne que la dernière porte soit ouverte, pensant trouver les cadavres des épouses précédentes qui ont été assassinées. Barbe-Bleue lui tend alors la dernière clé. Elle ouvre la porte de la pièce d’où sortent, vivantes et richement parées, les trois épouses précédentes. Barbe-Bleue les présente : la première vint à l’aurore, la seconde dans la chaleur de midi, et la troisième dans l’ombre du crépuscule. Judith, elle, est venue au cœur de la nuit. Elle pénètre à son tour dans la septième pièce. L’obscurité croît.Barbe-Bleue referme sur elles la septième porte, reste seul, et se fond à son tour dans les ténèbres.

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REPÈRES

Béla Bartók n’a consacré qu’une part restreinte de son œuvre à la musique vocale, et Le Château de Barbe-Bleue est son seul opéra. Composé en 1911 et présenté à deux reprises à des concours de composition, l’opéra ne fut joué qu’en 1918. Sans action à proprement parler, un couple comme seuls protagonistes, une thématique sombre et portée sur les dimensions symboliques et psychanalytiques, un format condensé en une heure : l’œuvre a dérouté le public. Après des débuts difficiles, Le Château de Barbe-Bleue s’impose comme une des œuvres lyriques majeures du XXème siècle.

Le conte de Perrault transformé en drame existentielBéla Balázs s’inspire du conte de Perrault tout autant que de l’opéra Ariane et Barbe-Bleue de Paul Dukas, sur un livret de Maurice Maeterlinck, auquel il assiste en 1907 à Paris. Une différence fondamentale entre le conte originel et l’œuvre qui nous intéresse : Barbe-Bleue est présent au côté de sa femme, et c’est lui qui conduit Judith dans les salles de son château. Loin d’être un monstre sanguinaire, il apparaît comme un homme aimant et prévenant. C’est en fait du côté féminin que vient le danger. Séductrice, insensible aux offrandes de son époux, sourde à ses mises en garde, elle reste tournée vers le passé de Barbe-Bleue.

A chaque porte, une part intime de l’homme Le château est une allégorie de la vie intérieure et de l’âme de son propriétaire, et de la vie humaine en général. L’œuvre met en avant plusieurs thèmes propres au symbolisme et joue sur la lumière, la vérité éclairant le passé que renferme la sombre demeure. Miroirs de

nos tourments personnels, les portes cachent les éléments de la vie : la torture que nous subissons, les armes que nous sommes obligés de prendre, les richesses que nous envions, la tendresse du jardin secret, l’ambition de la possession et de la puissance. La porte des larmes permet d’entrevoir la fragilité, le désespoir et les blessures intimes, tandis que la dernière porte ouvre sur les amours passées et la mémoire.

Une métaphore de la solitude radicaleLa difficulté du rapport amoureux entre homme et femme constitue le cœur de l’œuvre. Par sa curiosité fatale, Judith tue l’amour. Le personnage semble indiquer que la méconnaissance du véritable amour et la fascination des apparences détruisent tout sentiment profond. Nous sommes face à une spirale de la destruction, dans laquelle Judith, au nom de son amour, va tuer l’être aimé. C’est ainsi que BartÓk et Balázs décrivent, dans un pessimisme misogyne, la mort inéluctable de tous les couples.

Une musique qui fusionne avec le texteL’œuvre impressionne par l’efficacité de sa dramaturgie, amplifiée par une formidable imagination sonore. Dans une atmosphère de mystère et d’appréhension, la musique explicite ce qui relève du non-dit et rythme un cheminement oppressant de porte en porte, jusqu’à la catastrophe finale. La musique de Bartók est faite de ruptures, de saillies brusques où de longues nappes chromatiques traduisent l’eau qui suinte, ou l’eau qui stagne, ou encore le sang qui, tel un fil rouge, parcourt toute la partition.

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ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES

Robert Tuohy, direction

Le chef d’orchestre irlando-américain Robert Tuohy est directeur musical de l’Opéra de Limoges depuis 2013, où il a notamment dirigé Carmen, Der Freischütz, Così fan tutte, Eugène Onéguine, Madama Butterfly, Pelléas et Mélisande, et Les pêcheurs de perles. Il a récemment dirigé au Bolshoi Théâtre, à l’Orchestra della Fondazione dell’Arena di Verona, à l’Orchestra del Teatro Lirico di Cagliari, à l’Opéra de Reims, ainsi qu’un début très remarqué à l’Opéra de Marseille avec Lakmé en mai 2017. Parmi ses futurs projets figurent une nouvelle invitation à l’Opéra de Marseille ainsi que ses débuts au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Orchestre National de la Russie, et au Teatro San Carlo di Napoli.

Robert Tuohy s’est fait connaître en France comme chef assistant auprès de Lawrence Foster à l’Opéra National de Montpellier. À la tête de l’ONM, il a notamment dirigé des représentations de Rusalka et La Chauve-souris, des productions très acclamées de Lakmé et Manon Lescaut ainsi que deux concerts du nouvel an et un gala concert à l’Opéra Royal du Château de Versailles.

Robert Tuohy étudie la direction d’orchestre au Royal Academy of Music de Londres auprès de Colin Metters et Sir Colin Davis. Il obtient son diplôme avec mention très bien et reçoit le prix de direction d’orchestre « Ernest Read », ainsi que le prix DipRAM.

Roland Auzet, composition et mise en espace

Roland Auzet est metteur en scène et compositeur lauréat de plusieurs conservatoires nationaux et prix internationaux (Darmstadt…). Il est directeur de TOTEM(s) - Académie « jeunes artistes » de la Chartreuse de Villeneuve les Avignon (Rencontres d’été - Festival d’Avignon) et intervenant -« projets artistiques et spectacle vivant » - à l’Université de NYU de New York à Abu-Dhabi, à UCSD Univesité de San Diego, à Mac Gill University de Montréal et à l’Université de Banff (Canada).Officier de l’Ordre des Arts et Lettres en 2016, lauréat de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la vocation, musicien soliste diplômé de plusieurs conservatoires nationaux et internationaux, artiste en résidence à l’IRCAM, récompensé par l’Académie Charles Cros et titulaire du Diplôme d’Etat de professeur et du Certificat d’Aptitude à l’enseignement musical supérieur, ses activités s’articulent aujourd’hui autour de l’écriture, la conception et la création de projets artistiques (une vingtaine d’ouvrages de théâtre musical ou d’opéras) développés en partenariat avec différents théâtres et festivals en France et à l’étranger : Opéra de Limoges, Réseau des scènes nationales, réseau des centres dramatiques, Théâtres à Hambourg, Berlin, Théâtre Vidy- Lausanne, Théâtre de Neuchâtel, Théâtre De Singel – Anvers, Théâtre des Amandiers Nanterre, Théâtre National de Taipei, Juilliard School New York, Théâtre des Bouffes du Nord, Comédie Française, Opéra national de Lyon, Opéra-Comique, Maison de la Danse à Lyon, Théâtre du Châtelet, Festivals d’Avignon, de Montpellier, Les Nuits de Fourvière…En parallèle à l’ensemble de ses activités, il construit et partage une réflexion sur le plan institutionnel avec le Ministère de la Culture et plusieurs collectivités territoriales, afin d’apporter un regard actuel sur l’évolution des métiers artistiques au sein des réseaux culturels pluridisciplinaires en France et à l’International.

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Oxmo Puccino, auteur et récitant

Vingt ans de carrière, huit albums, de multiples collaborations, deux victoires de la musique, Oxmo Puccino est un artiste complet. Un de ceux qui sont passionnés par les mots et la musique. La principale singularité d’Oxmo Puccino réside dans son écriture, fondée sur les métaphores et les phrases chocs. Ce lien à la chanson française lui vaut le surnom de «Black Jacques Brel».Ces premières apparitions sur disque datent de 1995 puis s’enchainent de très nombreux projets musicaux. C’est en 1998 qu’Oxmo Puccino se fait connaître du grand public grâce au titre Mama Lova. En 2010, il gagne une Victoire de la musique pour L’arme de Paix. En 2013, grâce à l’album Roi sans Carrosse, il gagne une deuxième Victoire de la Musique du meilleur album de Musique Urbaine. Fin 2015, il publie son dernier album intitulé La Voix lactée. Il a collaboré avec la quasi-totalité des grands noms du rap français. Oxmo écrit pour d’autres chanteurs, et travaille dans différents univers artistiques.

Csilla Borross / Judith - soprano

Csilla Borross se forme à l’Académie de musique Liszt Ferenc à Budapest. Depuis 2003, elle est artiste permanente de l’Hungarian State Opera – Erkel Theatre.En 2009, elle reçoit le prix Thalie pour sa performance exceptionnelle dans Madama Butterfly, ainsi que le prix Diva par le Brno Theatre.Dès 2010, sa carrière prend une dimension internationale avec les rôles de : Violetta (La Traviata) ; Abigaille (Nabucco) au Palm Beach Opera House, à l’Opéra de Pittsburg, à Genève, à Rome, au Washington National Opera, au Philadelphia Opera House ; Manon (Manon Lescaut) à l'Opéra de Montpellier ; Tosca au Festival international de Macao, au Caracalla de Rome ; Lady Macbeth au Palm Beach Opera, au Muscat Royal Opera House, à l'Opéra de Marseille ; Norma à l'Opéra Teatro Massimo de Palerme ; Aida à Rome ; Amelia (Un Ballo in Maschera) au Melbourne Opera ; Sœur Angelica et Giorgetta (Il Tabarros) à l’Opéra de Lyon ; Odabella (Attila) à Shanghai…En 2016, elle reçoit l’Ordre de mérite hongrois pour ses performances exceptionnelles à l'étranger et en Hongrie.

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Szemerédy Karoly / Barbe-Bleue – baryton basse

Szemerédy Károly découvre le chant à onze ans dans le choeur d’enfants de l’Opéra National de Budapest. Il étudie à l’Université Corvinus de la ville, avant d’être diplômé de l’Ecole supérieure de chant de Madrid. Il est lauréat du Concours International de Choeur de Budapest, du Concours Maestro Guerrero de Madrid, et reçoit le 3e prix du Concours Operalia de Québec en 2008.Il fait ses débuts au Teatro Real à Madrid en 2007 en tant que Levitsky dans Boris Godounov, avant d’y interpréter plusieurs autres rôles.Ses rôles les plus récents sont : Barbe-Bleue (Le château de Barbe-Bleue) à l'Opéra-Théâtre de Metz Métropole, et à l'Opéra Grand Avignon ; Dr. Kolenaty (l'Affaire Makropoulos) à l'Opéra Vlaamse ; Escamillo (Carmen) à l'Opéra national hongrois, au Teatro Regio à Turin, au Théâtre National de Varsovie et à la Fenice de Venise ; Prince Yeletsky (La Dame de pique) et King Solomon Die Koenigin ; Orest (Elektra) à l'Opéra de Prague…

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LES ÉQUIPES ARTISTIQUES

Violon solo, super soliste : Elina KUPERMAN

Violons 1 : Albi BINJAKU, co-soliste / Athéna BANDINI / Martial BOUDRANT*/ Valérie BRUSSELLE / Alexandre CARDENAS / Thomas CARDINEAU / Jean-Sébastien GONTHIER* / Héléna LYDA-MONDÉSIR / Nina MILLET* / Junko SENZAKI / Christiane SOUSSI

Violons 2 : Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque, soliste / Jelena ESKIN, co-soliste / Nathalie BOULLANGER / Claire HONORAT* / Jérôme LYS* / Alain MASSON* / Sylvie MÉRIOT / Anaïs PONTY* / Marijana SIPKA / Yves TISON

Altos : Jean-François SALIES, alto solo / Brigitte BORDEDEBAT / Francis CHAPEAU / Estelle GOURINCHAS * / Audrey MONFILS / Lise PATHÉ * /Martine SOUKAL * / Fatiha ZELMAT*

Violoncelles : Julien LAZIGNAC, violoncelle solo / Philippe DEVILLE / Grégoire CARPENTIER*/ Éric LYDA / Antoine PAYEN / Denys VIOLLET*

Contrebasses : Mathieu MARTIN, contrebasse solo / Thierry BARONE / Dominique ROCHET* / Pierre BOUFIL*

Flûtes : Chloé NOBLECOURT, flûte solo / Nina POLLET*, flûte / Jean-Yves GUY-DUCHÉ, piccolo solo / Odile GÉRARD*, piccolo

Hautbois : Jacques ZANNETTACCI, hautbois solo / Flavien SAUVAIRE* / Vincent ARNOULT, cor  anglais solo

Clarinettes : Juncal SALADA CODINA* clarinette  solo & clarinette mi b / Théo FUHRER*, clarinette & clarinette mi b / Gérard TRICONE, clarinette basse solo

Bassons : Frank VASSALLUCCI, basson solo / Antoine ABOYANS-BILLET* / Sandrine CHARLUET* / Maxime DA COSTA, contrebasson solo

Cors : Pierre-Antoine DELBECQUE, cor solo / Olivier BARRY / Éric HULIN / Benoît PROST*

Trompettes : Guillaume THORAVAL*, trompette solo / Grégoire CURRIT / Johann NARDEAU* / François PETITPREZ *

Trombones : Hervé FRIEDBLATT*, trombone solo / Laura AGUT * / Patrick IVAGNES / Dylan VAURIS*, trombone basse

Tuba : Quentin DUTHU*

Percussions : Pascal BROUILLAUD, timbalier solo  / Alain PELLETIER, premier percussionniste / Benoît POLY* / Guillaume SÉRÉ*

Harpes : Aliénor MANCIP* / Alexandra LUICEANU*

Piano, orgue, célesta : Élisabeth BRUSSELLE

*Artistes surnuméraires

Orchestre de l’Opéra de Limoges

@operalimoges | www.operalimoges.frS’INFORMER, S’ABONNER, ACHETER EN LIGNE SUR OPERALIMOGES.FR

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PROCHAINEMENT

LA HUITIÈME FEMME DE BARBE-BLEUEProjection du film de Lubitsch

Jeu. 31/05/2018 à 18h30 - BFM

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LES FORAINS, BALLET URBAINSpectacle chorégraphiqueReprésentation à l'Opéra Sam. 30/06/2018 à 20h

Soirée évènement (restitution d'ateliers, projection du spectacle en direct, bal électro) Sam. 30/06/2018 dès 19h, place de l’Evêché à Limoges

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OUVERTURE DE LA SAISON 18/19

LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ Performance musicale et visuelle

Juliette Deschamps / Orchestre National de Bordeaux AquitaineVen. 14/09/2018 - 20h

>> Abonnement 18/19 et mécénat en ligne sur operalimoges.fr