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RP opérationnelle
Nicolas CherbuinGRP - Institut de RadiophysiqueRue du Grand Pré 1 CH-1007 Lausanne
Notions de dose: Rappel
Dose Absorbée dans un tissuDT,R = J / kg Unité: Gray [Gy] Grandeur physique, dépot
d’énergie
Dose EquivalenteHT = Σ wR * DR Unité: Sievert [Sv]
Dose efficace E = Σ wT * HT Unité: Sievert [Sv] Grandeur synthétique du risque
de développer un cancer
Tissu ou organe WTICRP 103
Gonades 0,08
Moelle osseuse 0,12
Colon 0,12
Poumons 0,12
Estomac 0,12
Vessie 0,04
Seins 0,12
Foie 0,04
Œsophage 0,04
Thyroïde 0,04
Peau 0,01
Surface des os 0,01
Glande salivaire 0,01
Cerveau 0,01
Reste 0,12
Total 1,00
wR
wT
Dose effective vs limite de dose
Limite de dose efficace pour une personne professionnellement exposée:
Lim E = 20 mSv
Limite de dose équivalente pour un tissu particulier
Lim Hpeau = 500 mSv
E = Σ wT * HT
HT = Σ wR * DR
?
Le problème du rôti…
Comment régler la cuisson de la viande ?Réglage du four (30 minutes à 180°)
Coupe en tranche pour voir si la viande est cuite au centre
Utilisation d’un thermomètre à viande
Lien avec la radioprotection
Comment maîtriser l’exposition d’un individu ?Choix de la source, réglage des paramètres kV et mAs par exemple…
= Radioprotection lié à la source, NRD !
Utilisation de fantôme anthropomorphique = Evaluation directe de la grandeur limitée, dose effective !
Utilisation d’un dosimètre = Utilisation d’une grandeur opérationnelle ou grandeur de mesure pour estimer la grandeur limitée !
Définitions, au secours…
Voir aussi ORaP 2018, annexe 4…
7
Exposition externeUn homme qui séjourne à proximité d'unesource de rayonnements est soumis à uneexposition externe. L'exposition externe est dueessentiellement aux rayons gamma qui ne sontarrêtés ni par les vêtements ni par la peau.
Exposition interneSi l'homme inhale de l'air contaminé, s'il ingèredes aliments ou de l'eau contaminés, on dit qu'ily a une incorporation de la radioactivité et doncune exposition (ou contamination) interne deson organisme. L'exposition interne concernetous les types de rayonnements car il n'y a plusd'écran pour arrêter les alpha et les bêta.
Contamination externeSi la source est en contact direct avec la peau,on parle de contamination externe. Lacontamination externe est une sourced’irradiation externe et peut évoluer vers unecontamination interne si elle n’est pas traitée.
Types d’expositions
Grandeurs opérationnelles pour l’irradiation externe
Grandeur Opérationnelle Unité Grandeur de protection estimée
Type de surveillance
H*(10) Sv E de zoneHp(10) (abrégé Hp) Sv E Individuelle
H’(0.07) Sv Hpeau de zone
Hp(0.07) (abrégé Hs) Sv Hpeau individuelle
Hp(3) Sv Hcristallin individuelle
« de zone »=
Sphère ICRU
« individuelle »=
Fantôme anthropomorphique
Hp(d)
Etalonnage des instruments de mesures sur des fantômes anthropomorphiques
Equivalent de dose individuel(Personal Dose Equivalent)
d = profondeur (en mm)
Cha
mp
de r
adia
tion
Hp(10) et Hp(0.07) – surveillance dosimétrique
Hp(10) (ou Hp)Equivalent de dose individuel en Profondeur
Hp(0.07) (ou Hs)Equivalent de dose
individuel en Surface
Rayonnement pénétrant ! Rayonnement peu pénétrant !
peau
Dosimétrie opérationnelle
Mesure Hp(10) (+/- Hp(0.07))Pas d’obligation légale d’en porter…
11
MGP DMC3000
Mesure de Hp(d)
RADOS RAD60S MGP DMC3000
avec module de mesure béta
Bagues porteuses de dosimètres passifs
Mesurent Hp(0.07)Doivent être portées à l’endroit où la dose la plus haute est attendue.
IRA IRSN Landauer
Mesure de Hp(0.07) aux extrémités - Hextr
Dosimétrie passive
Mesurent Hp(3) pour la dosimétrie du cristallinPeu utilisé pour le moment, Hcristallin estimée à partir de Hp(0.07)…
Mesure de Hp(3) - Hcristallin
Dosimètre EYE-D™
RADCARD
Dosimètre cristallin
IRSN
Dosimètre cristallin Landauer
Dosimètre cristallin Dosilab
H*(d)
Modélisation simple d’un humain
Sphère ICRU
76.2% O11.1% C10.1% H2.6% N
30 cm
Equivalent de dose ambiante
Cha
mp
de r
adia
tion
H*(10)
Equivalent de dose directionnelle
H’(0.07)
Le débitmètre d’ambiance
Mesurent H*(10) (+/- H’(0.07))
Automess 6150 AD6
Mini SmartIon
Sour
ce:
http
://w
ww
.sout
hern
scie
ntifi
c.co
.uk/
cata
log/
prod
ucts
/aut
omes
s-61
50ad
-b
Automess 6150 avec sonde AD/b
Mesure de H*(d)
Valeurs directrices de débit de dose ambiante
Valeur qui est déduite d’une limite et dont le dépassement implique certainesmesures à prendre ou dont le respect garantit celui de la limite concernée.
Des valeurs directrices du débit de dose ambiante ont été établies à partir deslimites de dose et des scénarios d’occupation des locaux concernés.
Valeurs directrices hebdomadairesH*(10) max = 0.02 mSv/semaine (public) ou 0.1mSv/semaine (prof. ou public si séjour non-durable; Rx, Linac)
Valeurs directrices horairesH*(10) max = entre 0.1 et 25 µSv/h (sources radioactives)
Exemple d’utilisation des valeurs directrices de débit de dose ambiante – simulation Monte Carlo
Citernes de 15’000 litrescontenant des activitésvariables jusqu’à 20 GBq de I-131
Mur en béton de 25 cm
Zone accessible au public, sansséjour durable – valeurdirectrice H*(10) 2.5 µSv/h
Grandeurs d’appréciation de l’irradiation externe
Coefficient de dose équivalenteen profondeur
mSv/h à 1m d’une source radioactive de 1 GBq
Coefficient de dose équivalenteen surface
mSv/h à 10cm d’une source radioactive de 1 GBq
Coefficient de dose équivalente en surface due à une contaminationmSv/h pour 1 kBq/cm2 (moyenne sur 100 cm2)
h10
h0.07
hc0.07
+
10 mm pour h(10)0,07 mm pour h(0,07)
Sphère ICRU
Point de mesure
Source radioactive
1 m pour h(10)10 cm pour h(0,07)
Grandeurs d’appréciation de l’irradiation externe
Simple à utiliser…Donne des ordres de grandeurs…
Grandeurs d’appréciation de l’irradiation externe – exemple
Coefficient de dose équivalenteen profondeur
mSv/h à 1m d’une source radioactive de 1 GBqh10
• Gamma-knife (192 sources de haute activité)• 1 Source = 1.27 TBq (= 1270 GBq) de Co-60• Débit de dose ambiante à 3 m sans blindage ?
(1270 * 0.366)/(32) = 51.7 mSv/h !
Exemple d’utilisation des valeurs directrices de débit de dose ambiante et des grandeurs d’appréciation – calcul de
blindage
d = 3 m
= 4000 MBq de F-18
Estimation H*(10) au niveau du lit du patient:(A * h10) /d2 =(4 * 0.160) / 9 =0.071 mSv/h =71 µSv/h
Valeur directrice pour une chambre de patient (directive OFSP L-07-04):
Facteur d’atténuation du blindagenécessaire:F = 71/0.1 = 710
Pour le F-18, il faut 4 cm de plombpour obtenir cette atténuation !
Grandeurs d’appréciation de l’irradiation externe
( ) ( ) ⋅= ⋅
2
A tH* 10 h 10r
( ) ( )( )
⋅′= ⋅×
2
A tH' 0.07 h 0.0710 r
( ) ( )= ⋅ C SH' 0.07 h 0.07 A
Ordonnance sur la radioprotection ORaP (annexe3)
r [m]
E50 = Dose efficace engagée durant 50 anssuite à une incorporation, calculée àl’aide de modèles standards dumétabolisme
Grandeurs opérationnelles pour l’irradiation interne
E70 = Dose effective engagée durant 70 ans suite à une incorporation, calculée àl’aide de modèles standards du métabolisme pour les enfants.
Grandeurs d’appréciation de l’irradiation interne
coefficient de dose effectiveengagée due à l’inhalationDose maximum (Sv) /Bq inhalé
coefficient de dose effectiveengagée due à l’ingestion Dose maximum (Sv) /Bq ingéré
einh
eing
Grandeurs d’appréciation de l’irradiation interne
coefficient de dose effectiveengagée due à l’inhalation
= ⋅50 inh inhE A e = ⋅50 ing ingE A e
einh
Limites secondaires
Des limites secondaires d’activité ont été établies à partirdes grandeurs d’appréciation de l’irradiation interne:
Limites de libération LLLimites d’autorisation LALimites d’immission dans l’air LIair Limites d’immissiondans les eaux Lieaux
Limites de Libération (LL)
Valeur correspondant à la limite de l’activité spécifique (i.e.en Bq/g) d’une matière en dessous de laquelle samanipulation n’est plus soumise à autorisation et parconséquent à la surveillance.
La LL (usage international, développée par l’AIEA) remplace la notion deLimite d’exemption LE (particularité suisse…) utilisée actuellement…
ORaP 2018, annexe 3
Limites de Libération (LL)
Les limites de libération sont les concentrations d’activité minimum choisiessur la base de scénarios impliquant:
L’utilisation de paramètres réalistes, en appliquant une contrainte de doseeffective de 10 µSv/an; L’utilisation de paramètres très peu probables, en appliquant une contraintede dose effective de 1 mSv/année et de dose équivalente à la peau de 50mSv/an.
Exemple d’intérêt ?
Limites d’Autorisation (LA)
Valeur correspondant à la limite de l’activité absolue (i.e. en Bq) d’unematière au-dessus de laquelle sa manipulation est soumise àautorisation. Elles ne sont pas applicables aux NORM.
Dans un scénario de contamination interne par inhalation, l’inhalationd’une activité correspondant à la LA donne une dose de 5 mSv.
ORaP 2018, annexe 3
Limites d’Autorisation (LA)
LA I-131 = 0.5 MBq…LA Tc-99m = 20 MBq…Quels sont les éléments qui influence la LA ?A quoi sert-elle ?
Activité
Approche graduée en fonction du risque !
Limites d’Immission dans l’air (LIair) (dès 01.01.2018)
Les limites d’immission dans l’air sont déterminées de sorteque le séjour en continu (8766 heures par an = NH) à unendroit où la concentration radioactive de l’air correspond à lalimite d’immission du nucléide en question conduirait, parinhalation et immersion, à une dose annuelle de 0,3 mSv pourla personne critique .
ORaP 2018, annexe 7
Limites d’Immission dans les eaux (LIeaux) (dès 01.01.2018)
Les limites d’immission dans les eaux accessibles au publicsont déterminées de sorte que la personne critique, quicouvre son besoin total en eau potable avec une eau dont lacontamination correspond à la limite d’immission, recevraitune dose annuelle par ingestion de 0,3 mSv.
ORaP 2018, annexe 7
Consommation d’eau annuelleAdulte et enfant de 10 ans: 650 litresEnfant en bas âge (1 an) : 250 litres
Valeurs directrices
Valeur qui est déduite d’une limite et dont le dépassementimplique certaines mesures à prendre ou dont le respect garantitcelui de la limite concernée.
Des valeurs directrices ont été établies à partir des grandeursd’appréciation de l’irradiation interne:
Valeur directrice de contamination de l’air CA Valeur directrice de contamination de surface CS
Valeurs directrices CA
Valeur directrice pour l’activité durable dans l’air applicable auxpersonnes professionnellement exposées aux radiations (CA).L’inhalation d’air à une concentration d’activité CA pendant 40 heurespar semaine et 50 semaines par année provoque une dose efficaceengagée de 20 mSv.
Pour l’inhalation, on a:CA [Bq/m3] = 0,02 Sv / (einh * 2400 m3/année).
Les coefficients de dose d’immersion proviennent en général de la publicationCIPR119. Dans la plupart des cas, la valeur CA se rapporte au nucléide mère.
Valeurs directrices CS
Valeur directrice pour la contamination surfacique en dehors de secteurscontrôlés, moyenne sur 100 cm2 (CS). La valeur de CS se base sur lesscénarios suivants, le plus défavorable étant retenu:
une irradiation continue durant toute l’année (8760 heures) par lacontamination de la peau conduit à une dose équivalente de 50 mSv parannée (1/10 de la limite de la dose à la peau); une ingestion quotidienne de l’activité se trouvant sur une surface de10 cm2 conduit à une dose effective de 0,5 mSv par année; une inhalation unique de 10 % de l’activité se trouvant sur 100 cm2
conduit à une dose effective de 0,5 mSv (1/10 de la limite d’autorisation); une valeur maximale de 1000 Bq/cm2.
App de l’OFSPNuklidCalc… (pour IPhone et Smartphone Android)
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Quels sont les moyens de protection?
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
= ⋅ ⋅ ⋅ ⋅2
1H A h T tr
H : grandeur représentative de la dose reçue par la personne (H*(10), H’(0,07 , HT, E…)
A : grandeur représentative de l’intensité de la source (activité pour les sources radioactives, nombre de neutrons émis par seconde, charge dans un tube RX, …)
h : grandeur représentative du risque d’irradiation externe du type de source : « dose reçue à 1 m par unité de « A »
r : « distance » moyenne à la source (distance exacte dans le cas d’une source ponctuelle)
T : transmission à travers la matière (écran) placée entre la source et la personne
t : durée de l’exposition
« temps » , « distance » , « écran »
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Règles de radioprotection
Augmentation de la distanceRéduction du temps d’expositionInterposition d’un écranChoix de la source
= ⋅ ⋅ ⋅2
1"H" "A" "h" "T" t"r "
« temps » , « distance » , « écran »
Réduction de la dose par le choix de la source
Choix de la source agit surle type de radiations (→ action sur h)l’intensité de la source (→ action sur A)
Choix de la source ayant le rayonnement le moins pénétrant possible compatible avec l’objectif de son utilisation.ex: I–125 (g 35keV) plutôt que I–131 (g 360 keV) pour les marquages biologiques.
Réduction de l’intensité de la sourcei.e. rangement de la solution mère après dilution lors d’une application en chimie ou biologie
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Ecrans
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
• rayonnement α : couche morte de l’épiderme• rayonnement β : 1cm d’eau ou de plexiglas• rayonnement X ou γ : atténuation exponentielle
dépend de l’énergie de la radiationdépend du matériau de l’écran
µ−= xT e
Réduction de la dose par un blindage
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Isotope H-3 C-14 S-35 Ca-45 P-32 P-33 Sr-90
Période 12.3 a 5730 a 88 j 165 j 14.2 j 25.3 j 28.1 a
E max (MeV) 0.018 0.154 0.167 0.254 1.71 0.249 2.24
Air (cm) 0.6 30 30 60 600 58 870
Eau (cm) 0.00052 0.029 0.032 0.060 0.80 0.058 1.1
Caractéristiques des émetteurs β couramment utilisés
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
α
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Ecrans:=> Selon le type de rayonnement:β- => Plexiglas et/ou plomb, tungstèneγ => Plomb, tungstène
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Tc-99m Y-90
I-131 F-18
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Réduction de la dose par la distance
Loi de l’inverse du carré du rapport des distances
1 2
2 1
2H d=H d
Très important aux petites distances:ex. gain d’un facteur 10000 entre 1 mm et 10 cm⇒ Utilisation de pincettes dès que c’est possible!⇒ Favoriser la télémanipulation
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Réduction de la dose par la durée d’exposition
La durée d’exposition est tout simplement proportionnelle au temps d’utilisation de la source⇒ requiert une bonne planification du travail:
réduction des temps mortsrépétition à blanc
⇒ éviter les présences inopportunes
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
L’effet du temps sur l’activité d’une source
Méthodes de protection contrel’irradiation externe
Règles de protection contre l’ irradiation externe
distance la plus grande possibletemps d’exposition le plus petit possibleutiliser des écrans adéquatsactivité la plus faible possible (compatible avec l’utilisation)choix de la source, rayonnement le moins pénétrant possible
52
Exposition interneSi l'homme inhale de l'air contaminé, s'il ingèredes aliments ou de l'eau contaminés, on dit qu'ily a une incorporation de la radioactivité et doncune exposition (ou contamination) interne deson organisme. L'exposition interne concernetous les types de rayonnements car il n'y a plusd'écran pour arrêter les alpha et les bêta.
Contamination externeSi la source est en contact direct avec la peau,on parle de contamination externe. Lacontamination externe est une sourced’irradiation externe et peut évoluer vers unecontamination interne si elle n’est pas traitée.
Méthodes de protection contre la contamination externe et interne
Quels sont les moyens de protection?
Estimation de dose à la peau par contamination
Contamination d’ 1 cm2 de peau avec 10 MBq de phosphore-32 (P-32);Grandeur d’appréciation selon ORaP:
hc0.07 = 1.6 (mSv/h)/(kBq/cm2) (ici: 1 Sv = 1 Gy)H’ (0.07) = 16 Sv/hSeuil des effets tissulaire atteint en 8 minutes…
Contamination interne (incorporation) après contamination de la peau ou des surfaces de
travail
Comment s’en protéger ?
Règles de bases de la radioprotection opérationnelle contre l’irradiation externe:
Comment s’en protéger ?
Règles supplémentaires de la radioprotection opérationnelles avec les sources non-scellées:Confinement des sourcesMéthodes de travail
Confinement des sources – secteur surveillé
Confinement des sources – secteur contrôlé
Confinement des sources – secteurs de travail A, B et C
Radioprotection structurelle, équipement A B CRésistance au feuSol, paroi, plafond Portes, fenêtres intérieures Passage à travers les sols, parois, plafonds Clapets coupe-feu Décontamination des surfacesParois Transitions sols-parois Sols, surfaces de travail Ancrage du mobilier au sol AccèsEmplacement pour se changer Vestiaire Douche de décontamination Décontamination des personnesPoste de décontamination à proximité (lavabo) Robinet, distributeur de savon Essuie-mains à usage unique Ventilation / filtrationVentilation naturelle (Fenêtre) Ventilation artificielle Renouvellement d’air (5x par heure) Dépression Dépression garantie en cas de coupure de courant Filtration de l’air vicié des hottes d’aspiration Filtration de l’air évacué Eaux uséesInstallation de contrôle et de rétention des eaux usées radioactive
Confinement des sources – secteurs de travail A, B et C
Méthodes de travail applicables dans les secteurs de travail (cf. Ordonnance sur l’utilisation des matières radioactives).Habillement: Port de gants, sur-blouse, charlotte, babouches…Contrôles de contamination fréquents !
Méthodes de travail
Equipement de protection individuelle
Tout travail avec des sources radioactives non-scellées doit se faire avec des gants à usageunique et des habits adaptés.Lorsque le travail ne peut pas être fait derrièreune vitre de protection intégrale (boîte à gantsou cellule blindée), le port de lunettes deprotection, d’un masque jetable contre lesprojections et d’une charlotte peut être indiqué.Toute personne pénétrant dans un secteurpotentiellement contaminé s’équipera auminimum de gants, de sur-chaussures et d’unvêtement de protection adapté (type blouseverte jetable). Lorsqu’il existe des risquesd’éclaboussures, le port de lunette deprotection d’un masque jetable contre lesprojections et d’une charlotte est indiqué.
Moniteurs de contamination
A part le tritium, les isotopes courants sont facilement repérables à l’aide d’un moniteur de contamination adapté et vérifié !Le contrôle de la contamination des mains et des surfaces pendant et à la fin d’une manipulation de source radioactive non-scellée est très important !
64
Surveillance de l’exposition interne en MN
Autorités de surveillance
Médecine et recherche: Office fédérale de la santé publique - OFSPIndustrie: Caisse nationale d’assurance-accident - SUVA
Energie nucléaire: Inspection fédérale de la sécurité nucléaire - IFSN
Incorporation – modèles compartimentaux
65
Surveillance de l’exposition interne en MN
E50 = A * einhE50 = A * eing
Limites et grandeurs d’appréciation
66
Surveillance de l’exposition interne en MN
h10 Grandeur d’appréciation du débit de dose ambiante à 1m d’ 1 GBq , en mSv/h.
LA Limite d’autorisation en Bq. L’inhalation du activité correspondant à LA délivre une dose effective engagée de 5 mSv.
CS Valeur directrice de la contamination de surface, en Bq/cm2
Ordonnance sur la radioprotection, Annexe 3
Surveillance de l’incorporation – exigences légales
67
Surveillance de l’exposition interne en MNO
RaP
ODo
sim
L-06
-01
• Les mesures de l’incorporation, in-vivo ou in-vitro, sont complexes et peu adaptées aux isotopes utilisés en médecine nucléaire, qui ont le plus souvent des demi-vies relativement courtes…• Besoin d’une mesure simplifiée et économique exécutée directement dans le service de MN:
68
Surveillance de l’exposition interne en MN
Mesure de tri•Simple, rapide, économique, fréquente !
• En cas de tri positif, la mesure d’incorporation ne peut être effectuée que par un service de dosimétrie agréé.
Mesure de tri (screening) – Seuil de mesure
69
Surveillance de l’exposition interne en MN
s50 m(T /2)S=
( ) e⋅ creening
screening inh
EN T
S = seuil de la mesure de tri
E50 en général < 1 mSv
Tscreening = Intervalle de temps entre deux mesures de tri
N(Tscreening) = nombre de mesure par année
m(Tscreening/2) = fraction d’activité résiduelle dans le corps ou un organe à un temps Tscreening/2
selon CIPR 78
Généralement basé sur une incorporation par inhalation en considérant des scénarios conservatifs
Mesure de tri – Tc-99m et émetteurs de positrons
70
Surveillance de l’exposition interne en MN
Approximations:• L’essentiel de l’activité se situe dans l’abdomen quelques heures après une incorporation•La distance entre le détecteur et l’abdomen est de 7 cm
•Un facteur k=0.5 est assumé pour corriger la différence entre h10 (source ponctuelle) et la réalité (distribution dans le corps)
•N = nombre de jours travaillés par année = 200
⋅ ⋅⋅
2 2inh
h(10) E(50) h(10)H = A = N er r
Mesure de triMesure du débit de dose ambiante avec unradiamètre au niveau de l’abdomen. Le seuil de triest déduis de h10. OBLIGATOIRE pour le Tc-99m etle F-18.
Mesure de tri – Tc-99m et émetteurs de positrons
71
Surveillance de l’exposition interne en MN
Mesure de triMesure du débit de dose ambiante avec unradiamètre au niveau de l’abdomen. Le seuil de triest déduis de h10. OBLIGATOIRE pour le Tc-99m etle F-18.
Nucléides Intervalle de mesure
Seuil (µSv/h) E50 (mSv)
Tc-99m 12 h 1 5.3
C-11 4 h 1 5.0
F-18 4 h 1 4.8
NBSeuil arrondi pour diminuer les faux positifs (seuil de détection des instruments)
0-15: Surveillance de la contamination de l’air à la place de travail
Mesure de tri – iode radioactif
72
Surveillance de l’exposition interne en MN
Mesure de triMesure du seuil d’activité à l’aide d’un moniteur decontamination étalonné pour cet usage, au niveau dela thyroïde. OBLIGATOIRE !
Nucléides Intervalle de mesure
Seuil (Bq) E50 max (mSv)
I-123 1 jour 1400 1.0
I-124 7 jours 3000 11.5
I-125 30 jours 1400 1.0
I-131 7 jours 2000 10.5
NBPour 1 mSv: seuil(I-124) = 260 Bq; seuil(I-131) = 190 Bq
En dessous des limites de détection des moniteurs de contamination habituels
Mesure de tri – émetteur β- pur ou avec γ de faible intensité, Ra-223
73
Surveillance de l’exposition interne en MN
Mesure de triMesure de la contamination desmains après le retrait des gantsaprès une manipulation.
Nucléides Intervalle de mesure
Seuil (Bq/cm2) E50 (mSv)
Y-90 Après chaque usage 3000 1.0
Sm-153 Après chaque usage 3000 11.5
Lu-177 Après chaque usage 3000 1.0
NB. Seuil mesuré en moyenne sur 100 cm2.. Le scénario d’ingestion est utilisé.L’ingestion du seuil entraîne une dose efficace engagée d’environ 0.5 mSv. Un usage quotidien (200
jours/an) avec une ingestion d’ 1% du seuil entraîne une dose efficace engagée d’environ 1 mSv.
Exemple 1 – fiche dosimétrique pour l’I-131
74
Surveillance de l’exposition interne en MNO
rdon
nanc
e su
r la
dosim
étrie
indi
vidu
elle
Exemple 2 – fiche dosimétrique pour l’Y-90
75
Surveillance de l’exposition interne en MNO
rdon
nanc
e su
r la
dosim
étrie
indi
vidu
elle
Instruments de mesure
• Adaptation des moniteurs decontamination pieds-mains pour laSuisse
• Disponible avec sonde(s)supplémentaire(s) au niveau de lathyroïde et/ou de l’estomac.• Lecteur de carte pour identification dela personne qui se mesure.
• Vérification et étalonnage fixé par lalégislation pour les instruments utiliséspour les mesures de tri
• Uniquement par un laboratoire agréé.
76
Surveillance de l’exposition interne en MN
Compliances
77
Surveillance de l’exposition interne en MN
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
Nombre de mesures de tri dans un service de médecine nucléaire – bilan d’un semestre
Toutes
Médecins Manipulateurs Personnel administratif
Analyse des résultats – faux positif
78
Surveillance de l’exposition interne en MN
Heure Opérateur Main gauche Main droite Thyroïde Estomac Pied gauche Pied droit
16:57:06 524502 2.52 cps 2.799 cps 391.9 cps 0.009 uSv/h 0.469 cps 1.911 cps
16:59:36 524502 2.274 cps 3.735 cps 108.2 cps 0.024 uSv/h 2.696 cps 1.802 cps
17:04:27 524502 4.932 cps 4.123 cps 69.27 cps 0.112 uSv/h 1.879 cps 1.246 cps
17:08:05 524502 3.249 cps 0.457 cps 18.67 cps 0.085 uSv/h 0.32 cps 1.163 cps
Extrait de résultats mémorisés par le moniteur pieds-mains
• Mesures de 10 secondes• Dépassement du seuil de mesure mise en évidence au niveau
de la thyroïde…• Après suppression des sources à proximité, changement de
vêtements de travail et décontamination de la peau au niveau du coup retour de la mesure en dessous du seuil de tri
Anthropogammamétrie du personnel de MN
79
Surveillance de l’exposition interne en MN
Poste Détecteur utilisé
but de la mesure
seuil pour mesure de tri Bq
mesure estomac pos /neg
Isotopes mesurés
activité mesurée (kBq) einh (µSv) eing (µSv) Contamination
externe
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 258 7.482 5.676
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 77 2.233 1.694
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 45 1.305 0.99 x
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 18 0.522 0.396
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 332 9.628 7.304 x
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 18 0.522 0.396
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 118 3.422 2.596 x
Labo MN NaI tri 0.1 uSv/h neg Tc 99m 4.5 0.1305 0.099
Mesure de tri et anthropogammamétrie correspondante sur du personnel de médecine nucléaire après une semaine de travail
au laboratoire de médecine nucléaire• Toutes les mesures de tri sont négatives.
• L’anthropogammamétrie fait apparaître des faibles niveaux de contamination au Tc-99m. Certains sont des faux positifs
dus à la présence de contamination externe.
Conclusion I
• Le système suisse de surveillance de l’incorporation est basé sur un processus en deux étapes dont la première est la mesure de tri, suivie par la mesure d’incorporation en cas de tri positif.
• La mesure de tri est prévue pour être simple, économique, effectuée fréquemment avec le matériel de mesure présent dans les service de médecine nucléaire.
• Les incertitudes liées à la mesure sont compensées par le choix de scénarios conservateurs lors de la définition des seuils de tri afin de ne pas rater une incorporation significative.
• Les seuils sont parfois adaptés pour se conformer aux performances des instruments de mesure et éviter des faux positifs, donc des mesures d’incorporation inutiles.
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Surveillance de l’exposition interne en MN
Conclusion II
• La compliance dans les services de MN est relativement bonne et peut être facilement améliorée par des mesures très pratiques et l’utilisation d’appareils de mesure adaptés.
• Les mesures de tri en apparence positives sont le plus souvent la conséquence d’une contamination externe ou d’une sources à proximité de l’instrument de mesure. Le personnel doit être formé pour réagir en conséquence.
• Le principe de la mesure de tri doit s’adapter aux nouveautés en médecine nucléaire, tel que l’utilisation d’émetteurs α (Ra-223) ou la nature du contaminant ne suivant pas la biodistribution habituelle (Y-90 microsphères).
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Surveillance de l’exposition interne en MN
Transport de sources et déchets
Définitions
Champ d’application de la législation
Surveillance / contrôle des substances
radioactives/installations
Entrée dans le champ
d’application
Sortie du champ
d’application
LLLimite de libération
LELimite d’exemption
Limites d'application de l'ORaP 1994• solides / liquides
< LE (relatif ou absolu sans autorisation)Ou
< 100 x LE / mois (par autorisation)ET < 0.1 µSv/h à 10 cmET Contamination de surface plus petite que CS• Eaux usées
< 100 x LE / mois< 1/50 * LE/litre, valeur absolue /semaine selon
autorisation (si installation de contrôle)
LLLimite de libération
Limites d'application de l'ORaP 2018• solides / liquides
< LL (sans autorisation)Ou
< 1 Kg * LL (en valeur absolue, sans autorisation)Ou
< 10 Kg * LL / semaine (par autorisation)ET < 0.1 µSv/h à 10 cmET Contamination de surface plus petite que CS• Eaux usées
< LL (sans autorisation)Ou
< 10 Kg * LL /semaine (en valeur absolue, sans autorisation)Ou
< LIeaux selon autorisation (si installation de contrôle)
Transport de sources et déchets
Décroissance
Dilution dans l’environnement
Transport de sources et déchets
Période physique et décroissance
• T < 100 jours– Entreposage pour décroissance– Elimination normale
• T > 100 jours– Elimination normale si < LL– Campagne de ramassage annuelle organisée par l’OFSP → PSI– Zwilag
Le recyclage des sources non (ou plus) utiliséesest favorisé.
Transport de sources et déchets
LLLimite de libération
Transport de sources et déchets
Chaque récipient de déchets plein est fermé et muni d'un étiquetage comprenant au moinsles indications suivantes :
nom et adresse du producteur du déchet radionucléide(s) présent(s) dans le récipient activité(s) approximative(s) présente(s) date de fermeture du récipient nature physique et chimique du déchet
Les locaux de stockage de déchets radioactifs répondent à des exigences
similaires à celles des secteurs de travail
Transport de sources et déchets
déchets solides non agressifs de faible activité (gants, frottis dedécontamination, papier de protection souillé, etc)
déchets solides agressifs (aiguilles, bris de verre, scies à ampoules, etc).
déchets solides de forte activité (sources scellées en fin d'usage, flaconsd'origine ayant contenu la substance radioactive, etc);
déchets liquides aqueux de faible activité (résidus de dilutions, surnageant,etc).
déchets liquides de forte activité (soldes de solution-mère, produits périmés,etc).
déchets liquides en solutions organiques (liquides de scintillation).
déchets biologiquement instables (excrétions, déchets carnés, déchetsvégétaux, etc
Transport de sources et déchets
Campagne de ramassage OFSP/PSI
Transport de sources radioactives
Transport de sources et déchets
a) Irradiation externe γb) Irradiation externe β
c) Inhalationd) Contamination externe et
ingestione) Submersion
Activité transportable limitée en fonction du nuclide, A limite = A1 =
min(QA,QB,QC,QD,QE) Augmentation possible si la source
résiste aux accidents, A limite = A2 = min(QA,QB)
Transport de sources et déchets
Transport dans l'enceinte de l'entreprise
Dans le cadre de l'entreprise, l'ORaP fixe les conditions de transport des substancesradioactives. Les exigences suivantes doivent être remplies : emballage des substances radioactives empêchant toute fuite surveillance continue des sources radioactives transportées signalisation de la substance radioactive par le signe de danger débit de dose ambiante inférieur à 0,1 mSv/h à 1 m de la surface de
l'emballage et inférieur à 2 mSv/h à la surface contamination de la surface extérieure de l'emballage inférieure aux limites
ADR récipient incassable pour les sources sous forme liquide, gazeuse ou
pulvérulente pour les liquides, présence dans l'emballage de matériau absorbant pour
éviter la dispersion en cas de fuite éviter le stationnement des sources dans les zones non contrôlées (secrétariat,
corridor, bureaux, etc).
Le transport de sources radioactives non emballées peut s'envisager, maisuniquement sous la surveillance directe d'un expert en radioprotection.
Transport de sources et déchets
1 : explosifs2 : gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression3 : liquides inflammables4.1 : solides inflammables4.2 : matières sujettes à l'inflammation spontanée4.3 : matières qui, avec l'eau, dégagent des gaz inflammables5.1 : matières comburantes5.2 : peroxydes organiques6.1 : toxiques6.2 : matières répugnantes ou infectieuses7 : matières radioactives8 : matières corrosives9 : matières et objets dangereux divers
Indice de transport pour les matières dangereuses:
Transport de sources et déchets
http://www.unece.org/trans/danger/publi/adr/adr_f.html
• ONU• Accord européen relatif au
transport international de marchandises dangereuses par
route (ADR)• Edition 2011
Transport par la route
Transport de sources et déchets
• OTIF (OCTI)• Règlement concernant le transport international ferroviaire de
marchandises dangereuses (RID)• Edition 2001
Transport par train
Transport de sources et déchets
• ICAO– Technical Instructions
• IATA– Dangerous goods regulation
(DGR)– Edition annuelle
Transport par avion
Transport de sources et déchets
Transport par voie maritime Transport par voie fluviale
Transport de sources et déchets
http://www.ccr-zkr.org/Fr/
• CCNR• Règlement pour le transport de matières
dangereuses sur le Rhin(ADNR)
• Edition 2009
Transport sur le Rhin
Transport de sources et déchets
Réglementation suisse
Transport de sources et déchets
• A1/A2 ValuesUnder the current IAEA regulations, A1/A2 values are the activity
limits for each radioisotope. A1 is the maximum activity of special form* radioactive
material permitted in a Type A package.A2 is the maximum activity of normal form radioactive
material permitted in a Type A package.
– * Special Form Radioactive Material can be either an indispersible solid radioactive material or a sealed capsule containing radioactive material.
non susceptible de dispersion, normes de résistance, certificat
Accord européen relatif au transport international de marchandises dangereuses par route (ADR)
Transport de sources et déchets
Colis excepté Colis industriels (IP1, IP2, IP3)
Colis de type A Colis de type B(U) Colis de type B(M) Colis de type C
Type de colis
Transport de sources et déchets
colis excepté : le colis doit être solide, facilement manipulable et empêcher toute dispersion de la substance radioactive, dans les conditions normales de transport. Le
colis excepté peut recevoir une fraction (10-2 à 10-4) de l’activité limite A1 ou A2.
colis de type A : outre les conditions fixées pour les colis industriels, le colis de type A doit comprendre une enveloppe de confinement et résister à une série d'épreuves
mécaniques correspondant à de mauvaises conditions de transport. Le colis de type A est le colis habituellement utilisé pour le transport de sources radioactives. Il peut
contenir jusqu’à des activités A1 ou A2.
Transport de sources et déchets
colis de type B : les exigences de résistance sont plus sévères que celles du colis detype A. On distingue les colis de type B(U) satisfaisant à toutes les prescriptionsapplicables aux colis de type B, des colis de type B(M) ne remplissant pas toutes lesprescriptions fixées. Il est nécessaire d'obtenir des autorisations particulières lors del'utilisation d'un colis de type B(M). Le colis de type B résiste aux énergies mises enœuvre lors des accidents terrestres. Il permet de transporter des activités comprisesentre A1 ou A2 et 3000x A1 ou A2 par voie terrestre ou maritime.
colis de type C : les exigences de résistance sont encore plus sévères que celles ducolis de type B. Le colis de type C est destiné à résister aux énergies mises en œuvrelors d'accidents aériens. Ce colis est destiné au transport par avion d’activitéssupérieures à A1 ou A2, ou au transport terrestre ou maritime d’activités supérieures à3000x A1 ou A2.
Transport de sources et déchets
Transport de sources et déchets
RADIOACTIVEInhaltContenu
AktivitätActivitéAttività............................
7
Contenuto..................................................
1 m
Débit de dose en mSv/h x 100
Arrondi à la 1ère décimale
Indice de transport
Transport de sources et déchets
Marquage du colis:• expéditeur et/ou destinataire• numéro ONU précédé de l'indication "UN"• désignation officielle du transport• masse du colis (si elle dépasse 50 kg)• type de colis A, B(U), B(M), C• identification et numéro de série de l'emballage (pour les colis de type B
et C)• signe de danger "Radiations" résistant au feu et à l'eau (pour les colis de
type B ou C)• étiquette de danger
Transport de sources et déchets
• débit de dose maximum à la surface du colis : 5 µSv/h• indice de transport : 0 (< 0.05)
RADIOACTIVE
Inhalt Contenu
Aktivität Activité Attività............................
7
Contenuto..................................................
• débit de dose maximum à la surface du colis : 0,5 mSv/h• indice de transport max: 1,0
RADIOACTIVE
Inhalt Contenu
Aktivität Activité Attività............................
7
Contenuto..................................................
• débit de dose maximum à la surface du colis : 2,0 mSv/h• indice de transport max : 10,0
RADIOACTIVE
Inhalt Contenu
Aktivität Activité Attività............................
7
Contenuto..................................................
Transport de sources et déchets
Document de transport:• mention :
"La nature de la marchandise et l'emballage sont conformes auxprescriptions de l'ADR"
• numéro d'identification ONU et désignation de la matière• nom ou symbole de chaque radioisotope ou de l'isotope le plus important• forme physique et chimique de la matière• activité en Bq ou en multiples du Bq
De plus, pour les colis de type A, B ou C :• catégorie du colis : I / II / III• indice de transport• identification des certificats d'agrément (forme spéciale, colis de type B ou C,
etc.)• "Matières fissiles" le cas échéant• "Expédition sous utilisation exclusive" le cas échéant
Transport de sources et déchets
Type de matières No ONU
Matières radioactives, emballages vides comme colis exceptés 2908
Matières radioactives, objets manufacturés en thorium naturel, en uranium naturel ou en uranium appauvris, comme colis exceptés
2909
Matières radioactives, quantités limitées en colis exceptés 2910
Matières radioactives, appareil ou objets en colis exceptés 2911
Matières radioactives en colis de type A, qui ne sont pas sous forme spéciale, non fissiles ou fissiles exceptées
2915
Matières radioactives en colis de type A, sous forme spéciale, non fissiles ou fissiles exceptées
3332
Transport de sources et déchets
Véhicule
RADIOACTIVE
7 A l’avant et l’arrière
RADIOACTIVE
7
RADIOACTIVE
7
Les conducteurs de véhicule transportant des marchandises dangereuses sont instruits des particularités de ces transports. Ceux qui font fréquemment de tels transports reçoivent une
formation adéquate attestée par un certificat. Le certificat de formation est valable 5 ans et doit être renouvelé avant son échéance par le suivi d'un cours de répétition.
Aucune formation particulière n’est demandée si le chauffeur ne transporte que des colis exceptés.
SDR: Cours pour le transport de classe 7 (IRA, PSI, SUVA, 2 jours) A renouveler tous les 5 ans(IRA, PSI, SUVA, 1 jour)
Cours pour le transport des mat. Dangereuses (ASTAG, 3 jours)
Specialisation pour le transport de matirères radioactive Class 7 (IRA, PSI, SUVA, 2 jours)
A renouveler tous les 5 ans(ASTAG, 1 day + IRA, PSI, SUVA, 1 jour)
Transport de sources et déchets
• Only excepted package can be sent• A max = 1/5 A max (domestic shipment)
• A max = 1/10 A max (international shipment)• UN …., + Proper shipping name
• No further document