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L’HEBDO DU BASKETBALL JEUDI 28 OCTOBRE 2010 - N° 523 BasketNews n°523 - jeudi 28 octobre 2010 DOM avion : 4,20 - BEL : 3,60 - Port.cont : 4,30 www.basketnews.net 3:HIKNMF=WUXUU^:?a@p@c@d@k; M 03252 - 523 - F: 3,00 E DESFOUX … NANCY … WALSH… AGENTS VS J EANNEAU… DENAIN… AIX-MAURIENNE … MIAMI … E UROLEAGUE … F EIN PéTRO : « C’EST DE MA FAUTE ! » GOISBAULT : « LA COUPE N’INTéRESSE PERSONNE » Photos : Hervé Bellenger / IS, Pascal Allée / Hot Sports et Jennifer Pottheiser/NBAE via Getty Images DOSSIER PARIS LEVALLOIS QUEL POTENTIEL ? QUELLE IDENTITé ?

BasketNews 523

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L'hebdo du basket

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l’hebdo du basketball

JeudI 28 octobre 2010 - N° 523

basketNews n°523 - jeudi 28 octobre 2010 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 € www.basketnews.net3:HIKNMF=WUXUU^:?a@p@c@d@k;

M 03252 - 523 - F: 3,00 E

Desfoux… NaNcy… Walsh… ageNts Vs JeaNNeau… DeNaiN… aix-MaurieNNe… MiaMi… euroleague… feiN

Pétro : « c’est de Ma Faute ! »

GoIsbault : « la couPe N’INtéresse PersoNNe »

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03sommaire

BasketNewsDirecteur De la publication : Gilbert CARON Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])BasketNews est édité par NORAC PRESSE - 3 rue de l’Atlas - 75019 PARIS

RÉDACTION DE PARIS3 rue de l’Atlas, 75019 Paris / téléphone : 01-73-73-06-40 – Fax 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).

A COLLABORÉ À CE NUMEROYann CASSEVILLE.

Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artiStique : Thierry DESCHAMPS ([email protected]).MaquettiSte : Émilie CAILLAUD-HOUËL

ABONNEMENTS :Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 ParisPatrick GOHET (01-42-60-36-35), [email protected]ïc BOQUIEN (06.87.75.64.23), [email protected] IMPRESSIONROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry GarganRÉGLAGEÀ JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet) 04-88-15-12-41 ([email protected])COMMISSION PARITAIRE :1110 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parutionLa reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

08 DOSSIER SPÉCIAL :Paris Levallois• Deux victoires puis une énorme sortie de route contre Le Havre, à Coubertin. Que vaut réellement cette équipe du Paris Levallois, promu solide la saison dernière, au point d’accéder aux playoffs ? Où va le club ? Et Andrew Albicy, qui a lui aussi démarré en fanfare, où en est-il ? Veut-il vraiment partir en NBA la saison prochaine ? Nos deux reporters Florent de Lamberterie et Thomas Félix ont enquêté.

12 LA GAZETTE DE LA 3e JOURNÉE• Un conflit avec les arbitres qui a failli dégénérer, la succession de René Le Goff à assurer, les dossiers ne manquent pas pour Jean-Luc Desfoux, le nouveau président (intérimaire) de la LNB. Antoine Lessard lui a parlé... Nancy seul leader, c’est superbe. Mais la mauvaise nouvelle, c’est la blessure de Ralph Mims, out pour le reste de la saison… L’ASVEL recrute Matt Walsh et Strasbourg Aerick Sanders.

17 NATIONALE 1 : DENAIN• L’équipe de Marc Silvert est seul leader, avec deux victoires d’avance, de la N1. Le coach ne s’emballe pas mais le club nordiste pourrait renouer bientôt avec son glorieux passé.

18 PRO B : AIX-MAURIENNE• Quatre défaites en quatre matches, la cote d’alerte est atteinte et des joueurs sont menacés. Guillaume Quintard, le coach du club doyen de la Pro B, s’est confié à Yann Casseville.

20 INTERVIEW : Johan Pétro• Il reconnaît qu’il n’a pas su saisir sa chance jusque-là en NBA. Bel effort d’autocritique de la part du pivot français. Nanti d’un tout frais contrat de trois ans avec les New Jersey Nets, il a expliqué à Pascal Giberné comment il comptait s’y prendre pour lancer pour de bon sa carrière.

22 NBA : LES NOUVEAUX COACHES• Tom Thibodeau, Monty Williams et Larry Drew. Pas les plus connus des coaches NBA. C’est normal, ils débutent en tant qu’entraîneurs en chef, respectivement à Chicago, New Orleans et Atlanta. La pression est là. Jérémy Barbier analyse.

24 ÉCHOS NBA• Trop de franchises en NBA ? La crise économique pourrait obliger David Stern a prendre des décisions drastiques. Fred Gonella fait le point sur cela et sur toute l’actualité de la ligue américaine.

26 « ENTRE NOUS » : Jean-Pierre Goisbault• Le président de l’UCPB a passé un long moment avec Pascal Legendre. Sans tabou, il aborde tous les sujets, ceux qui font débat et ceux qui fâchent. La place du basket français en Europe, les réformes à mener, l’opposition avec la fédération Instructif. Et passionnant.

30 ÉCHOS EUROPE• Le croirez-vous ? Le Barça a perdu en championnat ! Et chez lui en plus, contre Saragosse ! Laurent Sallard explique.

31 SALUT ÇA VA, SHAUN FEIN

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« Alain (Weisz) a dit que son équipe ne joue pas bien. La mienne non plus. Mais la différence, c’est que la sienne a gagné. »Le Progrès du 25 octobre où Vincent Collet est… fataliste

Rumeurs, rumeursAprès les claques reçues par le champion en titre contre Gravelines puis en Euroleague contre Sienne, les rumeurs sont allées bon train dans les Mauges. Il s’est murmuré que Cholet négociait pour laisser partir Claude Marquis et récupérer... Ludovic Vaty, persona non grata à Orléans. Résultat Monsieur Claude passe 12 points, 5 rebonds pour 17 d’éval contre… Orléans, son meilleur match de la saison.

Fantasy LeagueParticipez sur BasketNews.net.

Pro A  Les vainqueurs de la 3e journée

Équipe Score

1 BB Cougar (Lil’Q) 212,5

2 Malinka winners (mademoiselleJo) 204,4

3 Cholet Bercy (Le PsB) 200,5

4 BCOCTOV (FRHAC) 200,0

5 vicking team (Vikoo) 197,0

6 equipePROAThithi (thithi) 196,2

Classement généralÉquipe Score

1 Mithlond Findus Basket (Gildaris) 535,2

2 Hoopers (JC4) 534,2

3 equipePROAThithi (thithi) 528,5

4 Les gars lactiques (Max cav) 523,0

5 BB Cougar (Lil’Q) 522,2

Pro B  Les vainqueurs de la 4e journée

Équipe Score

1 reuilly27 (ted27) 226,5

2 JDA TEAM (Dijonnais21) 224,5

3 Slucky (opli03) 216,8

4 fintan stack (greg-kite) 216,2

5 FANCCRB (fanyoda) 213,1

6 lakers 02 (kobe8) 212,1

Classement généralÉquipe Score

1 fintan stack (greg-kite) 714,2

2 JDA TEAM (Dijonnais21) 709,0

3 Bad Boy Team (baddddboyyyy) 702,2

4 reuilly27 (ted27) 702,1

5 DOCKER-FOS (Sheed 13) 691,7

E st-ce une bonne opération d’avoir diffusé Pau (3 fois) et Limoges (3 fois avec ce

week-end) autant depuis le début de la saison ?Dans l’absolu oui ! Parce que ce sont des noms qui parlent au grand public. Après, vu la physionomie des matches, avec des gros éclats et peu d’enjeu... Le seul regret, c’est le secteur intérieur de Pau qui est décimé mais ça on ne peut pas le savoir lorsque l’on prend la décision de les pro-grammer. Sur Limoges, je ne regrette rien. Le retour de Limoges en Pro A était incon-tournable, le Limoges-Pau impensable de ne pas le montrer et le derby avec Poitiers se justifie avec le match aux Arènes.

Avec ce constat, va-t-on revoir ces promus particuliers sur les écrans de Sport+ ?Évidemment ! Honnêtement, tout le débat m’ennuie un peu, on ne peut pas nous taxer de favoritisme ou de je ne sais quoi. Quel match de Limoges il ne faut pas montrer ? Son retour ? Le derby ? La programmation est délicate à faire et c’est une question de calendrier. J’avais en tête le retour de ces deux équipes hors normes et je savais que

l’ambiance dans ces deux clubs est normalement

particulière. Maintenant, tant que Pau ne sera pas compétitif ce sera loin d’être une priorité de les reprogrammer. Mais j’ai d’autres cas de conscience : faut-il diffuser Pau-Villeur-banne ? C’est quand même une affiche qui parle non ? Pourtant les deux équipes sont très mal en championnat et sportivement cela ne se justifie pas. Tiens, une autre question. On fait trois fois Le Mans au mois de novem-bre, alors j’aimerais savoir si on va encore nous taxer de favoritisme ? C’est compliqué de faire plaisir à tout le monde.

Quelle est ta réflexion justement pour la programmation future de la grille Sport+ ?C’est un ensemble de choses. J’essaye de trouver un équilibre, par exemple je remarque que sur le mois d’octobre nous avons diffusé 11 équipes sur 16 de Pro A alors que le championnat vient à peine de commencer, donc j’estime que ce n’est pas un drame si on suit le retour de Limoges et Pau d’un peu plus près. Ensuite, plusieurs choses rentrent en ligne de compte : les affiches historiques, les derbys référencés, la forme des équipes du moment. On peut aussi vouloir exposer des équipes dont

on pense que le parcours va être délicat et donc que l’on ne pourra pas diffusé plus tard. C’était le cas du Havre les saisons précédentes. Vichy par exemple n’a pas la cote, alors on va essayer de voir si on peut les montrer rapidement. Contre Villeurbanne c’est peut-être une bonne solution. On es-saye aussi de pointer les anecdotes, comme le Strasbourg-Gravelines fin novembre car il y a les frères Greer face à face. Lorsque nous avons des matches sportivement équivalents, on privilégiera le détail qui peut accrocher le téléspectateur... n

Propos recueillis par Thomas FÉLIX

TélévisionJeudi 28 octobre

07h30 Sport+ Cholet-Barcelone (Rediff)

11h30 Eurosport 2 Prague-Salamanque

14h30 ESPN NBA Wesneday

22h00 ESPN Classic 30 For 30 Winning : Miller / NY

23h30 ESPN Classic Grèce-USA (Mondial 2006)

Vendredi 29 octobre

01h55 Orange Sport Orlando-Washington

09h05 Orange Sport NBA Action

15h55 Orange Sport Orlando-Washington

20h45 Sport+ ASVEL-Nancy

Samedi 30 octobre

02h00 Canal+ Miami Heat-Orlando Magic

13h40 Canal+ Sport Miami Heat-Orlando Magic

12h00 Sport+ ASVEL-Nancy

20h45 Sport+ Poitiers-Limoges

Dimanche 31 octobre

02h25 Orange Sport Houston-Denver

19h30 Sport+ New Jersey-Miami

Lundi 1 novembre

12H45 Sport+ New Jersey-Miami

22h15 Eurosport 2 Panathinaikos-Dove

23H30 Eurosport 2 Olympiakos-AEK Athènes

Mardi 2 novembre

01h00 Orange Sport Portland-Chicago

Mercredi 3novembre

00h30 Orange Sport New York-Orlando

22h45 Sport+ Valence-Moscou (EL)

Lu, vu et entendu

Médias

Diffuseur de la Pro A, Sport+ a fait le choix de montrer Pau et/ou Limoges à chaque journée de championnat pour l’instant. Une exposition bien rare pour des promus qui n’en sont pas vraiment. David Cozette, le présentateur vedette de la chaîne, se justifie et nous révèle ses méthodes et ses dilemmes dans ses choix de programmation.

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« Impensable de ne pas les montrer »

Ludovic VatyClaude Marquis

http://www.youtube.com/watch?v=cdtejCR413c&feature=player_embedded

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LeBron James a décidé de quitter Cleveland et ses Cavaliers pour la chaleur de Miami et que vouliez-vous qu’il fasse ? Son équipementier a lui en tout cas trouvé un élément de réponse : de la pub et de la bonne, à voir sur Youtube.

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OuIPar Pascal LEGENDRE

L e SLUC est positionné à la 7e place dans les pré-dictions de début de saison de Maxi-Basket, mais c’est d’une telle densité dans la première moitié

de tableau de la Pro A que l’écart qui le sépare de ses rivaux dans la comptabilité des votes de la rédaction est extrêmement réduit. Et puis on n’est jamais à 3 victoires en 3 matches par hasard, tout comme on n’enregistre pas 3 défaites de rang uniquement à cause de « pas de chance. »

Les Lorrains ont d’entrée accroché deux poids lourds à leur tableau de chasse : Gravelines à Gentilly (+8) et Orléans sur les bords de la Loire (+9) avant de confirmer face à Poitiers (+7). Depuis le début de l’ère Monschau, Nancy est un habitué des avant-postes en saison régu-lière (2e en 2005-06 puis 1er, 2e, 4e et 5e la saison passée). L’effectif est assez stable puisqu’aux anciens Akingbala, Brun et N’Joya le coach a associé les revenants Badiane, Linehan et Samnick.John Linehan – le meilleur défenseur de l’histoire de la LNB – a amené une intensité extraordinaire sur le plan défensif et il est fonda-mental dans la réussite du SLUC en ce mois d’octobre surtout quand il compile 24 points face à Poitiers en plus de 7 interceptions ! Important de souligner aussi que ce n’est pas dans la douce EuroChallenge que les Nancéiens vont laisser des plumes. La 3e compétition européenne n’a pas généralement les effets destructeurs sur le physique et le moral de l’Euroleague. Surtout que le SLUC a été géographiquement ménagé avec une équipe française (Orléans) et deux Belges dans sa poule. Bien sûr, samedi, la grave blessure de Ralph Mims (21 puis 20 points) est venue faire fondre les sourires. Du bon choix de son remplaçant dépend pour une grande part la suite de la saison si bien entamée du SLUC. n

PAS SûR Du TOuTPar Fabien FRICONNET

A bsolument impossible de prévoir qui terminera en tête de la saison régulière. Alors pourquoi pas cette superbe équipe de Nancy ? Possible. Mais quelques

arguments plaident contre. En voici quelques uns :

1- La blessure de Ralph Mims, out pour la saison. Mims était non seulement le deuxième marqueur de l’équipe (Kenny Grant, avec un seul match, ne peut pas encore « compter » dans les stats) mais aussi son go-to-guy, son artificier, son recours, son accélérateur de jeu en attaque. Son substitut sera sûrement de qualité (il vous sera peut-être connu) mais il faudra s’adapter, et pas plus tard que demain soir à l’Astroballe, face à une ASVEL relookée et qui donnera tout. D’autant que…2- La rotation est solide mais assez courte, avec huit pros expérimentés et le (talentueux mais encore jeune) Saidou N’Joya (qui en plus passe derrière Linehan). Bientôt, le SLUC aura deux matches par semaine à gérer (un match de plus n’est jamais anodin). D’autant que…3- John Linehan, l’âme de cette équipe et son chef

d’orchestre, notamment en défense, est, physiquement, d’un naturel fragile. On ne veut surtout pas lui porter malheur mais il n’a plus fait une saison complète depuis 2005-06, et a même été absent durant tout l’exercice 2007-08. En cas de blessure… D’autant que…4- La concurrence est monstrueuse. Gravelines et Le Mans, pour ne citer qu’eux (car le tenant du titre choletais ou la Chorale ne sont pas mal non plus), ont des têtes très crédibles de « champion de saison régulière » et des rotations réellement denses. Une grande explication aura d’ailleurs lieu le 26 novembre à Antarès, après que Nancy aura joué l’ASVEL, Roanne, Pau et Le Havre, et le MSB Chalon, le PL, Cholet et Limoges. Là, on y verra plus clair. n

Prises de position

Nancy leader, cela va-t-il durer ?

Lu, vu et entenduSondage réalisé sur

www.basketnews.net (1.278 réponses,

décompte arrêté mardi)

60%

17%10% 8% 5%

Qui va remporter l’Euroleague ?

Jean-Luc Monschau, le coach nancéien.

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07édito

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CoUPER oU NE PAS CoUPER ?

Par Fabien FRiCoNNEt

N ous n’affirmons pas ici que les dirigeants de l’ASVEL songent

à démettre leur coach, Vincent Collet. Mais la question n’est pas criminelle, et elle a peut-être été en suspens. Ou l’est encore. Ou peut l’être en cas de défaite contre le SLUC, demain à l’Astroballe ; d’autant que, d’une part, la saison dernière a forcément laissé des traces et que, d’autre part, le calendrier proche va précipiter les événements, dans un sens ou dans l’autre : Nancy donc, puis un déplacement à Cholet, la réception d’Orléans puis les débuts de l’Eurocup. À 0-4 demain soir, l’ASVEL devrait se mettre en tête qu’elle joue le maintien. Cela ne serait pas nécessairement son quotidien jusqu’au printemps, mais à l’instant T, ça le serait. Alors, le jouer avec Collet ou pas ?Ce qui peut dissuader l’ASVEL d’écarter le technicien normand ? Déjà le fait que couper un coach n’apporte aucune garantie. On peut aligner les exemples et les contre-exemples, mais au

bout du bout, il s’agit d’un pari. Après le choc psychologique, à supposer qu’il ait lieu, que reste-t-il ? Parfois un changement de dynamique durable, parfois un retour à la médiocrité, une fois le souffle nouveau « dégonflé ».Les joueurs n’ont pas lâché leur coach. Virer l’entraîneur qui, en deux saisons, a offert deux titres à l’ASVEL (championnat en 2009 et As en 2010) est tout sauf neutre en termes d’image ; car même si la réputation de Vincent en prend forcément un coup actuellement, il ne viendrait à l’idée de personne de contester sa compétence et son investissement. N’oublions pas, en outre, que la manœuvre, si elle avait lieu, reviendrait, en partie, à voir Tony Parker désavouer son

entraîneur chez les Bleus, ce qui ne manquerait pas de poser d’autres questions ; certes remises à l’été prochain.Couper, c’est avouer la crise. En cela, c’est une forme de lucidité. Mais après ? Virer Col-

let, d’accord – en payant le prix financier de la chose – mais pour mettre qui à la place ? Quel coach français actuellement sur le marché peut attirer l’attention de l’ASVEL ? Quel coach étranger est disponible, et à quel tarif ? Enfin, si la mise à l’écart intervenait, elle serait en contradiction avec le précédent message envoyé par le club, à savoir la mise à pied de Vassallo, qui revenait à faire peser sur (au moins) un joueur la responsabilité de tout ou partie du malaise.

Casser la dynamiqueCeci étant dit, les arguments plaidant pour un changement ne manquent pas, à l’évidence. Et s’il ne s’agissait pas de

l’ASVEL et de Collet, ils sauteraient aux yeux et ne laisseraient pratiquement aucun choix aux dirigeants de Lyon-Villeurbanne.D’abord, il y a l’urgence. Le calendrier est sans

pitié et, si changement il doit y avoir, le temps presse, afin, au moins, de bénéficier du fameux choc psychologique avant de se retrouver dans une situation inextricable. Car, même si cela n’est en aucun cas un pronostic,

il n’est pas totalement impossible que l’ASVEL pointe à 0-6 d’ici trois semaines.Changer le coach, c’est créer une rupture, casser la routine d’un groupe qui s’enlise, casser un confort, renverser la charge de la pression vers les joueurs, les mettre face à leurs responsabilités. Un nouveau coach, c’est un homme neuf avec un regard neuf sur la situation, en mesure de créer brutalement la rupture en question, de bouleverser les statuts et la hiérarchie. Un homme vierge de l’affect et du passif vis-à-vis de son groupe. Bref, il pourrait remettre les comptes à zéro et redonner une chance à l’équipe.Enfin, et c’est l’évidence première, un autre coach, c’est une autre méthode. Une autre manière d’exploiter le talent individuel des individus. Car de révolte, d’esprit guerrier, cette équipe-là en a besoin, certes, mais le nouvel entraîneur devrait aussi imposer un nouveau fond de jeu. Celui de Vincent Collet aurait pu fonctionner mais, pour le moment, cela n’est pas le cas. À moins que l’arrivée de Matt Walsh et la blessure de Ralph Mims à Nancy ne permettent de relancer la machine demain soir. À suivre… n

Parfois un changement de dynamique durable, parfois

un retour à la médiocrité

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08 REPORTAGE/ANALYSE

S amedi dernier à Coubertin, un peu avant le début du match. Alors que les joueurs terminent

leur échauffement, la salle termine de se remplir, si l’on peut dire ça comme ça. 2.000 spectateurs ? Plus ? Moins ? Difficile de répondre à la question mais une chose est sûre, Coubertin et ses 4.800 places assises sonnent un peu creux. Ou plutôt, ça sonne à l’envers.Perchée dans les hauteurs, une vingtaine de supporters havrais a fait le déplace-ment et tout de rouge vêtus, ils crient à l’unisson pour encourager les leurs. Un peu

plus bas, une partie de la tribune reprend comme un écho ces encouragements à la gloire des visiteurs. Sauf que ceux d’en bas s’adressent plus particulièrement à l’un des hommes en rouge, en l’occurrence Yohann Sangaré. Originaire du Val d’Oise, l’ex-international est soutenu par tout un fan-club venu de Bouffémont, son fief. « Tous les gens de mon quartier sont venus pour me voir jouer, ils étaient plus de deux cents ce soir », révèlera Sangaré après le match. Assises au premier rang, une ribambelle de supportrices affiche fièrement leurs T-shirts customisés pour

l’occasion, une lettre de l’alphabet écrite en grand qui, mises côte à côte, forment le prénom YOHANN. Un drôle de décorum, qui semble plus acquis à la cause havraise qu’aux Parisiens. Pourtant, nous sommes bien au stade Pierre de Coubertin, en plein 16e arrondissement de Paris.

La plus grosse rouste depuis plus de trois ansCôté terrain, la crise d’identité aussi n’est pas bien loin. Après deux premiers matches convaincants, victoire contre l’ASVEL en ouverture puis à Poitiers la se-maine suivante, le PL et sa défense de fer (65,5 pts encaissés sur les deux premières journées) s’apprêtent à affronter Le Havre pour tenter la passe de trois. Sauf que dès les premières minutes, certains signes laissent à penser que ce soir, les Parisiens vont souffrir. « Dès la première action, je sentais que ça allait être compliqué parce que je demande un système qui n’est pas appliqué », dira après coup Jean-Marc Dupraz, l’entraîneur du Paris Levallois. « On était à l’envers. »Après trois premières minutes pas loin d’être insipides, les Parisiens sont pourtant en tête 4 à 0. Sauf qu’il ne s’agit que d’un leurre et que les Havrais ne vont pas tarder à se réveiller. Les Normands passent alors un 9-0 assez cinglant, Yohann Sangaré et Bernard King profitant tour à tour des largesses défensives du PL pour prendre les intervalles et filer vers le cercle. Paris recolle juste avant que les intérieurs normands, Wes Wilkinson et Joseph Jones, ne prennent le relai. 13-0 dans le deuxième quart (31-20), Paris n’est pas loin de craquer.Encore heureux que la bombinette balancée par Andrew Albicy, quelques secondes avant le buzzer, ait fait mouche.

Après un bon départ, le PL de Jean-Marc Dupraz a subi un coup d’arrêt face au Havre.

Un club partagé entre deux villes et deux salles. Une équipe qui souffle le chaud et le froid d’une semaine à l’autre (deux victoires puis une dérouillée contre Le Havre samedi, 57-88). Quatre ans après la fusion des deux entités, le Paris Levallois continue de se chercher. Reportage.

Par Florent de LAMBERTERIE, à Paris

SOIR DE MATCH AU PARIS LEVALLOIS

EN QUÊTE D’IDENTITÉ

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Grâce à cela, le PL n’est alors plus qu’à dix longueurs et, au moment de regagner les vestiaires, tout semble encore pos-sible. « J’y croyais encore à la mi-temps, on n’était qu’à -10 alors qu’on était à -12 contre Poitiers et qu’on a finalement gagné le match », déclarera le coach une fois le verdict tombé. « Mais quand j’ai vu les deux, trois premières minutes de la deuxième mi-temps… »En effet, le spectacle à la reprise n’est pas bien joli. Incapables de stopper l’adversaire, tant sur pick and roll que dans les duels, les Franciliens donnent le bâton pour se faire battre et c’est Wes Wilkinson qui prend le rôle du Guignol. Excellent ce soir-là (19 pts à 8/13, 5 rbds, 20 d’éval), le transfuge de Charleroi passe sept points d’affilée au PL, scotché lui à un zéro pointé depuis la reprise. Temps-mort pour Dupraz, histoire d’essayer de remettre les pendules à l’heure. En guise de réaction, un ballon perdu par David Noel sur la remise en jeu et trois points de plus dans l’escarcelle havraise.On croit alors avoir touché le fond quand, à la 36e minute, alors que l’écart est déjà de 27 points, Bernard King fait faute sur Sommerville. Impuissant jusque-là (6 pts à 2/8), l’intérieur parisien vient s’expliquer avec l’ailier havrais, lui balançant son poing en pleine face histoire d’appuyer le discours. Les deux joueurs n’auront pas le temps d’en venir véritablement aux mains, l’arbitre expulsant les bagarreurs sur le coup. Une tuile supplémentaire. « Je l’ai pris à l’image du match, une merde de plus », juge Dupraz. Le PL terminera battu 88-57. 31 points de débours au final, la plus grosse rouste enregistrée par le club depuis sa remontée en Pro A. Même lors

de la saison de la descente, le club n’avait jamais été corrigé de telle manière. Une sale soirée, surtout à domicile.

« J’ai laissé les pros assumer leur merde »C’est donc fort logiquement que l’on retrouve un Jean-Marc Dupraz bien cour-roucé au moment de débriefer la purge. D’autant plus que, visiblement, les signes avant-coureurs ne manquaient pas. « On a fait une semaine de merde », indiquait le coach en guise de préambule. « La cerise

Comme l’an dernier, une équipe

incapable de gagner plus de deux matches consécutifs

en championnat

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STRUCTURES

ARRIÈRE-BOUTIQUE DE QUALITÉ, VITRINE À DECOREROn a tendance à l’oublier mais le Paris Levallois est un tout jeune club. Issu de la fameuse fusion entre le club de Levallois et celui du Paris Basket Racing en 2007, sous l’impulsion de son président d’alors Essar Gabriel, il a sombré dès sa première saison en descendant en Pro B. Depuis, le club panse ses plaies petit à petit.

C e devait être l’année zéro, l’année du décollage. 2007,

pour grandir le Paris Basket Racing fusionne avec Levallois pour devenir un bastion de Pro A. De décollage il n’y en eu point, le nez de l’avion se planta en bout de piste et le crash amena le nouveau club à se ressourcer en Pro B. Nicolas Mathieu, actuel responsable marketing du PL, se souvient lors de son arrivée d’avoir trouvé un club dévasté. « Je suis arrivé en cours de saison de Pro B », raconte-t-il. « J’ai trouvé des personnes traumatisées par la descente. Les t-shirts portant le slogan du club ont été brûlés, plus personne ne voulait parler de ça. » Au fond du gouffre, le salut vient de la base de Levallois, Francis Flamme prend la présidence, Jean-Marc Dupraz le banc et le club retrouve des couleurs en gagnant sa remontée dans l’élite dès sa première saison.

Des bases solidesDans sa deuxième saison en Pro A, la Paris Levallois, maintenant dirigé par Francis Flamme, a réussi à se structurer. Organisé en Société Ano-nyme Sportive Professionnelle, le Paris Levallois est détenu à 51,95 % par le groupe Levallois, le groupe Paname (représenté par Solly Azar et Patrick Bensabat) représente lui 33,34 % et le reste, 14,71 %, est détenu par Marc Fleischer. « Le groupe Levallois est donc gestionnaire de la structure », précise Francis Flamme. « Mais tout le monde est représenté au conseil d’administration. Solly Azar

est toujours vice-président, Essar Gabriel toujours membre du conseil d’administration. »Avec l’arrivée d’Yvon Picard, ancien trésorier de Levallois, comme directeur exécutif, le Paris Levallois possède maintenant un staff dirigeant clair et établi. « On a remis le club sur de bons rails », admet le président Flamme. « La situation financière est acceptable (effacement de la dette à hauteur de 800.000 euros, ndlr) et les résultats sportifs ont été cohérents avec ce que l’on peut attendre d’un club évoluant en région parisienne. Maintenant, on repart sur un cycle de trois ans visant à pérenniser le club dans le haut de tableau de la Pro A.

Il nous reste tellement de travail, fédérer un public sur deux sites, monopoliser les forces de notre club, com-muniquer. »

Fidéliser le basketteurLe Paris Levallois est main-tenant un vrai club. Plus de 500 licenciés, une vingtaine d’équipes évoluant à tous les niveaux, un centre de forma-tion qui tourne, une équipe espoir qui a été finaliste du Trophée du Futur la saison dernière. « Reste à avoir des résultats avec l’équipe pre-mière pour nous permettre de drainer tout ça », souhaite le président Flamme.Pour le sportif, Jean-Marc Du-praz a fini par être reconduit pour une saison supplémen-taire. L’artisan de la remontée, des playoffs, a convaincu sa

direction, il possède la main sur la gestion de l’équipe, le choix des joueurs dans le cadre du budget du club, 4,076 millions d’euros dont

1,43 million de masse salariale. Reste que le club parisien n’est pas au bout de ses peines. Pour exister à Paris il faut communiquer, et Nicolas Mathieu rappelle que si le club est passé de 22 à 100 abonnés, le PL est un club atypique. « Vous rigolez mais 100 abonnés c’est inespéré pour nous », souligne-t-il. « On joue sur deux salles, avec deux publics différents et une étude de naming a montré que l’on est quasi invisible derrière le Stade Français, le Racing Métro (rugby) et le PSG (foot). Alors la ligne directrice est claire, fidéliser le basketteur parisien, notre cible, et on verra après. » n

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« Les t-shirts portant le slogan du club ont été brûlés »

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sur le gâteau c’était l’entraînement d’hier. On a fait plus court que d’habitude mais il n’y avait rien. Pas de concentration, pas d’intensité. On a le droit de perdre mais pas de cette manière-là. Il n’y en a pas un qui a relevé la tête, je n’ai pas ouvert le banc parce que je ne voulais pas associer les jeunes à ça, j’ai laissé les pros assumer leur merde. »Le mot est fort mais on peut le comprendre tant le PL a explosé samedi dernier. Des systèmes approximatifs, des relations intérieurs-extérieurs quasi inexistantes, des balles perdues en pagaille (18), une bouillie de basket. Mais c’est en défense que le con-traste est encore plus surprenant. Jusqu’ici redoutable dans sa moitié de terrain, le Paris Levallois a sombré.

Certes, les hommes de Jean-Manuel Sousa étaient dans un grand soir (56,9% aux shoots, dont 9/16 à 3-pts) mais le PL les a bien aidés. Les attitudes défen-sives, l’engagement, l’intensité, autant d’éléments qui jusque-là faisaient la force de l’équipe avaient ce soir-là disparu.

Et voilà le PL repartis sur les bases de l’an dernier, à savoir celles d’une équipe incapable de gagner plus de deux matches consécutifs en championnat. « Le pire c’est qu’on en a parlé avant le match entre nous, en tout cas avec ceux qui étaient là l’année dernière », reconnaissait le capitaine Wil-frid Aka à l’issue de la défaite. « On s’était dit qu’on avait enfin l’occasion d’accrocher une troisième victoire de suite mais on a beau le vouloir, quand on n’est pas bien préparé, c’est difficile. »Manque de considération à l’égard du Havre ? Suffisance après un bon début de saison ? Sans doute un peu des deux. Reste qu’après trois matches, l’identité de cette équipe semble bien difficile à cerner. Capable de faire tomber l’ASVEL assez autoritairement, de renverser une situation compliquée dans une atmosphère difficile aux Arènes à Poitiers et donc de sombrer à la maison contre une équipe havraise qui, jusque-là, avait plutôt du mal à marquer ses paniers (61,0 points marqués sur les deux premiers matches). De quoi se poser des questions sur le réel niveau de cette équipe. « C’est difficile à savoir, pour l’instant je ne sais pas trop », avoue Dupraz. « On est pour le moment dans les extrêmes alors où est la vérité ? » Probablement entre les deux.

Un bon 5 mais un banc faibleSeptième du championnat et qualifié en playoffs dès sa remontée en Pro A, le club avait alors surfé sur la vague d’une excel-lente saison de Pro B, ne modifiant que trois joueurs sur les dix de l’effectif. Ran-çon du succès, tous n’ont pu être retenus à l’intersaison et si le PL a pu conserver Lamont Hamilton, A.D. Vassallo et LaQuan Prowell sont partis voir ailleurs. Résultat, le groupe a été modifié cet été à 60% et continue d’apprendre à se connaître.De plus, le dernier arrivé, Bracey Wright, n’est encore, selon les dires de son coach, qu’à « 50% » de ses capacités. « Il est arrivé avec un petit peu de poids, il n’est pas en rythme et on n’a pas encore pu voir

jusqu’où il peut s’exprimer. Mais je ne m’en fais pas trop parce que c’est un joueur qui connaît le basket et qui a du talent. Il faut juste qu’il retrouve une forme physique. » Encore très en deçà des productions de son prédécesseur Vassallo (5,7 pts à 41,2% pour Bracey Wright), l’arrière est censé

constituer, à terme, une paire d’extérieurs complé-mentaire avec David Noel.Avec Hamilton et Som-merville dans la raquette et le buzz du moment, Andrew Albicy, à la mène, le PL affiche d’ailleurs

un cinq majeur assez sympathique. Côté banc en revanche, c’est une autre histoire. Jimmal Ball – qui débute les matches pour le moment – se fait vieux (32 ans), de même que Wilfrid Aka (31 ans). Jonathan Leria découvre tout juste le monde profes-sionnel et Nigel Wyatte la Pro A. Quant à Guillaume Yango, il sort de deux saisons très anecdotiques, partagées entre l’Italie, la Grèce et Le Mans l’année dernière. Au final, après trois matches, ces cinq hommes n’assurent que 13,3 points. C’est peu, et c’est une des raisons qui explique la présence d’Andrew Albicy sur le banc, histoire d’amener de l’impact sur les rota-tions.Une recette qui peut fonctionner mais qui n’assure aucune marge. Et lorsque l’investissement n’est pas maximal, comme lors du match contre Le Havre, la sanction tombe. « Oui mais en même temps pour franchir un palier, il faut plus de moyens, plus de travail sur le terrain et autour, plus de communication », plaide Jean-Marc Dupraz. Avec la 9e masse salariale (1.429.000 euros) d’après les derniers chiffres communiqués par la LNB, le PL n’a théoriquement pas tout à fait les moyens de ses ambitions, à savoir une présence en playoffs ainsi qu’à la Semaine des As.

Paris ou Levallois ?En quête d’identité sur le terrain sportif, le club l’est sans doute plus encore au niveau structurel. Des joueurs qui s’entraînent et vivent à Levallois mais qui jouent un match sur deux à Paris, à Coubertin. Une identité schizophrénique, d’autant plus que le public ne répond pas toujours présent à l’image du week-end dernier. À l’heure où l’on parle de futures grandes salles, le Paris Levallois joue la marche arrière et, en attendant, le mythe du « grand club parisien » reste une chimère. « Si on veut un grand club à Paris, ça passe forcément par là c’est certain », admet Jean-Marc Dupraz. « Mais après, c’est le serpent qui se mord la queue. Si on veut une grande salle, il faut des résultats et si on veut des résultats, il faut des moyens. » n

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Avec des pions comme David Noel (ci-dessous), Paris a un bon cinq majeur, mais à l’image de Jimmal Ball (en bas) vieillissant, le banc ne suit pas toujours.

« Si on veut une grande salle, il faut des résultats et si on veut des

résultats, il faut des moyens »Jean-Marc Dupraz

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LE PHÉNOMÈNE

VENI, VIDI, ALBICY

L a déroute a pris fin depuis déjà une bonne heure. Dans les travées de la salle Pierre de Coubertin, on arrive

pourtant à glisser deux mots à Andrew Albicy, le jeune meneur parisien ne s’est pas échappé. Simple, toujours d’humeur égale, Andrew répond franchement à toute les questions car il n’aime pas les « on dit » et ne pratique vraiment pas la langue de bois. Parce qu’il commence aussi à y être habitué depuis son été doré. « Je ne vois pas pourquoi je m’échapperais », pose-t-il. « Je n’ai rien à cacher, et même si ce n’est pas ma tasse de thé, les médias font partie du job, ça ne me dérange pas. »Attendu depuis ses performances estivales, le jeune Albicy n’a pas raté sa rentrée sco-laire avec le PL. Premier examen, et pas des moindres, Villeurbanne et son armada, le jeune meneur brûle les planches de la mai-son verte. 21 points à 5/8, 8 passes, 7 fautes provoquées, 2 rebonds, 28 d’évaluation.

« L’été a été une sorte de présaison de Pro A pour moi », explique-t-il. « J’ai vraiment envie d’exploser cette année, de montrer aux gens que ce que j’ai fait cet été je peux le refaire tout au long de l’année. Cet été, ce n’était pas du pipeau, j’ai pris de l’expérience, je veux le démontrer. »À Poitiers, le rival qui a suivi le PL de Pro B en Pro A puis en playoffs, Albicy enfonce le clou. 16 points, 8 passes, 6 fautes provoquées, 3 rebonds, 23 d’éval. Le gamin

joue juste et bien. « Il a franchi un cap », acquiesce Jean-Marc Dupraz, son coach. « Dans sa gestion du groupe surtout, et c’était ce qu’on lui demandait. Mais il est encore jeune, perfectible dans l’adresse, dans son shoot, dans son drive, dans la constance. Mais il a franchi un cap et l’échange est encore plus intéressant avec lui. »

La NBA comme point de mireAyité Ajavon, agent et ami de la bomba fran-çaise, a vu exploser son joueur cet été, à sa grande satisfaction mais sans s’en étonner. « Je l’attendais à ce niveau et c’est le bon mo-ment pour lui », dit-il. « Je le connais depuis très longtemps, il est en avance niveau maturité et son été lui a apporté la confiance qu’il lui fallait pour faire une grande saison. »Approché à l’intersaison, suite à son titre de MVP au championnat d’Europe espoir, par quelques clubs italiens et espagnols, AA est resté à Paris pour faire sa grosse saison, celle qui doit l’emmener directement en NBA, son rêve. « On ne va pas se cacher, c’est l’objectif de la saison », lance l’autre AA, Ayité Ajavon. « Tout se met en place autour de lui. Les médias, un temps de jeu plus important, des performances. Il doit confirmer son potentiel mais Portland s’est déjà montré intéressé par son profil. Pour autant, il n’a pas de pression car il a ce truc en lui de pouvoir assumer les grosses responsabilités. »

Petit mais costaudDepuis son été, Andrew avoue sans peine qu’il a faim de ballon, de jeu, mais très respectueux il ne demande pas non plus de reconnaissance, il veut simplement la gagner. « Ça ne me gêne pas du tout de ne pas commencer les matches. Mieux, je m’en fous », lâche-t-il. « Ce qui importe, c’est que mon temps de jeu ne diminue pas. Je suis un meneur pacifique moi, je ne gueule pas pour un oui ou pour un non, je sais ce que je peux apporter, mon énergie. »À Paris, Andrew a gagné quasiment 10 min-utes de temps de jeu (de 20 à 29 minutes) depuis le début de saison. Dans la déroute de samedi dernier, il a été l’un des seuls à ne pas sombrer totalement (8 pts, 5 pds, 5 fpr pour 11 d’éval) et n’en a pas voulu à son pivot, Lamont Hamilton, d’avoir annoncé à sa place un système de jeu. « Il voulait

tellement la balle parce qu’il jouait mal », soupire Andrew. « Mais en temps normal j’aurais demandé à ce qu’il sorte car c’est inac-

ceptable. » Car c’est ça aussi Andrew Albicy, petit, discret, souriant et bien élevé mais sachant faire preuve de fermeté avec ses troupes. Un plus indéniable pour un meneur dont le chemin vers la NBA passera par une rédemption à Roanne dès ce samedi.Reste à ne pas se griller en voulant aller trop vite… n

Il était dans les petits papiers de tous les observateurs mais, cet été, Andrew Albicy (1,78 m, 20 ans) a décidé de passer la seconde pour lancer sa carrière. Champion d’Europe espoir, MVP, il a terrassé l’Espagne et mis sur les fesses Ricky Rubio au Mondial senior, puis, rentré en France, il a commencé un championnat de Pro A en vitesse supersonique. Cette année, le gamin de Sèvre sait qu’il doit sortir la grosse saison pour n’avoir aucun regret.

Par Thomas FÉLIX

« Cet été, ce n’était pas du pipeau »Andrew Albicy

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Journée

Jean-Luc Desfoux succède à René Le Goff à la présidence de la LNB jusqu’aux élections prévues en juin 2011.

L e public basket ne vous connaît pas ou très peu. Qui êtes-vous ?

J’ai 54 ans. Je suis un vieux papa avec deux petits bouts, une fille de 11 ans, un garçon de 7 ans. J’ai joué au basket en Nationale 4 à l’époque à Évreux. J’ai entraîné en N2 à Ouistreham de 88 à 90. Ensuite, on est venu me chercher pour présider le Caen BC en Pro B, à l’époque où le club avait un déficit important. Je suis rentré à la ligue en 2002. J’en suis le président chargé des finances depuis 2003. Professionnellement, je suis notaire installé depuis 24 ans, patron d’une étude de 40 personnes à Caen. Ce qui m’a permis de rencontrer à plu-sieurs reprises le président Yvan Mainini. On a des rapports amicaux depuis de très longues années.

Est-il facile de concilier une activité professionnelle aussi prenante avec

cette nouvelle fonction ?(Il coupe) C’est impensable ! Une présidence de ligue, ce ne peut être qu’une personne qui y consacre un temps important. Aujourd’hui, le but est de mettre en place une structure qui fonctionne différemment de celle du président Le Goff (...) Notre grande force avec monsieur Goisbault est de ne pas être candidat à quoi que ce soit. Cela nous donne une grande liberté de parole. Notre seul intérêt est de faire avancer utilement le basket profession-nel ou de mettre les choses sur de bons rails.

Comment s’est déroulée votre élection ?Il n’y a pas eu de candidat, d’ailleurs je ne me suis pas présenté à la candidature ce matin (lundi, ndlr). Les prési-dents de clubs ne souhaitaient pas abandonner leur poste. Résultat, au comité directeur, ça a été un vote à l’africaine

puisqu’il y a eu 14 voix pour moi et un bulletin blanc. (…) On va essayer de se répartir les rôles. Dans un premier temps, monsieur Goisbault et monsieur Grall vont prendre en main les affaires europée-nnes en accord avec le comité directeur. Monsieur Juillot m’épaulera en termes de communication. Pour le reste, on conserve l’organisation des commissions telle qu’elle est aujourd’hui.

Quels sont les dossiers prioritaires de la LNB ?L’arbitrage. On s’est rendu compte avec stupeur, monsieur Goisbault et moi-même, qu’il y avait un fort mécontentement,

un réel mal être du corps arbitral. Un manque de reconnaissance, d’échange et une rémunération qu’ils n’estiment pas conforme avec le travail accompli. On est en discussion avec eux. Le basket français ne peut pas se payer le prix d’une grève.

Les arbitres ont dit qu’ils n’avaient rien à reprocher à la ligue. C’est plus un conflit entre eux et la fédération. Mais ce sont principalement les clubs qui sont ennuyés.

Les discussions ont déjà avancé ? Non, mais il y a eu une réunion vendredi. Il faut qu’un calendrier soit mis en place entre les différentes familles pour arriver, j’ose espérer, à une solution à l’amiable dans les quinze jours ou trois semaines qui viennent.

Les autres dossiers importants du moment….La mise en place d’un directeur général à la ligue. J’espère que cela va bien se passer avec monsieur Pouille qui est issu du rugby, qui a une grosse formation, qui est bien connu du monde sportif et qui devrait faire l’unanimité sur son nom au sein de la famille basket (…) On va lui demander d’être un peu plus qu’un exécutant. Ce n’est pas nécessairement aux élus de mettre systématiquement les mains dans le cambouis. C’était d’ailleurs un peu le problème aujourd’hui. Il y a aussi l’intégration de Jacques Monclar, on l’espère officiellement au mois de décembre. On essaiera d’utiliser au mieux ses réseaux, ses compétences, notamment dans les domaines de la communication et du marketing.

La ligue et donc le basket français entament un virage important. C’est également votre sentiment ?Il y aura une gouvernance différente à l’avenir. Le mode de gouvernance qui était celui de monsieur Le Goff, qui a fait terriblement avancer les choses, ne sera pas le même. Il y aura une présidence beaucoup plus politique avec un opération-nel plus important (…) Même si on n’a pas pu aller au bout des idées du Livre Blanc, il aura permis de faire mûrir certaines idées.

On se rend compte qu’il est difficile de travailler sans un outil – la salle – adapté au sport de haut niveau. Je crois beaucoup à l’augmentation de la valeur du produit basket dès l’instant où on aura quelques grandes salles

sur le territoire national. C’est un sujet presque prioritaire pour le haut niveau. Le jour où on aura quatre belles salles de 10.000 places en France, on changera l’économie générale du basket. nPropos recueillis par antoine LeSSaRD

JEAN-LUC DESFOUX, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA LNB

« UNe GOUVeRNaNCeDIFFÉReNte À L’aVeNIR »

« Un conflit entre arbitres et fédération »

DU BaSketet des chiffres

-1L’évaluation de Ricardo Greer (Strasbourg) contre Le Mans. 2/12 aux tirs, 1/4 aux lancers. Une rareté, et un accident puisque le Dominicain avait jusque-là signé 22 puis 18 à la « note ».

2Les arrières en galère dans le match Limoges-Pau. Cedrick Banks rend une copie à 1 d’évaluation (1/8 aux tirs) et Slaven Rimac à -3 (0/9 aux tirs). Depuis le début de saison, l’Américain et le Croate sont proches statistiquement : 8/30 pour Banks et 8/26 pour Rimac, et la même éval. (1,7) !

4Les catégories statistiques dominées par un Français. Alain Koffi est premier (ex aequo) aux points (19,0), contres (2,3) et évaluation (28,0), tandis que Kim Tillie est le joueur le plus adroit de Pro A (73,6%).

4 BISComme les matches soldés par 30 points d’écart ou plus depuis le début de saison. +31 pour Le Havre contre Paris, +36 pour Gravelines contre Vichy… et Cholet, et +38 pour Cholet contre Pau.

12Les rebonds du jeune intérieur chalonnais Joffrey Lauvergne (2,07 m, 19 ans) contre Roanne. Et 10 points avec ça. Une évaluation de 20. Trois records en carrière.

15La moyenne aux rebonds d’Akin Akingbala. Blessé au premier match, le pivot nigérian du SLUC a ensuite cueilli 16 puis 14 rebonds (Orléans et Poitiers).

25L’évaluation de Raphaël Desroses (Limoges) contre Pau (5/6 à trois-points). Son record en Pro A ? Non. En 2008-09, avec Besançon, RD était monté à 27 d’évaluation contre l’ASVEL, avec 6/6 à trois-points.

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S ixième minute du match Nancy-Poitiers. Les Nancéiens filent en contre-attaque. Ralph Mims tente de maitriser acrobatiquement

une passe mal ajustée de Tremmell Darden. La jambe droite de l’arrière américain se bloque. Mims grimace et file au vestiaire pour le reste de la première mi-temps. Il reviendra au bord du parquet avec des béquilles, puis une attelle, avant d’être transféré à l’hôpital. Le verdict tombe en fin de soirée : rupture des ligaments croisés. L’ex-Choralien sera opéré le 3 novembre. Sauf miracle, on ne le reverra pas sur les parquets cette saison.

Irremplaçable ?Une terrible nouvelle pour le SLUC qui perd son go-to-guy en attaque (meilleur marqueur avec 20,5 pts après deux journées) et son joueur le plus prolifique derrière l’arc. Son absence laisse un trou béant dans une rotation extérieure limitée en raison des coupes budgétaires. Sans Mims, le SLUC ne dispose plus que de trois pros expérimentés pour trois postes : John Linehan, irrésistible samedi (24 points et 7 in-terceptions !), le Franco-Suédois Kenny Grant, auteur d’une première sortie remarquée (16 points en 34 minutes) et Tremmell Darden. Il est inconcevable de

poursuivre la saison en l’état.Dès dimanche matin, Jean-Luc Monschau s’est mis à la recherche d’un joker médical présentant un pro-fil similaire à Mims pour ne pas perturber l’équilibre de son équipe. Mission impossible ? « Ce qui est sûr, c’est qu’on ne retrouvera pas un Ralph Mims », a-t-il déclaré dans L’Est Républicain. « Ralph avait cette qualité de scoreur à trois-points, animé d’une confiance inébranlable, capable aussi de se créer lui-même son shoot sur une possession difficile. »En début de semaine, Le Républicain Lorrain indi-quait que Nancy s’était positionné sur Matt Walsh, finalement recruté par l’ASVEL, prochain adversaire des Cougars ce vendredi. Faut-il comprendre que le SLUC possède une enveloppe intéressante pour recruter le remplaçant de Mims, annoncé à 170.000 dollars la saison ? Pour aligner son joker à l’Astroballe, Nancy devait déposer son dossier à la ligue mercredi au plus tard. Une course contre la montre était engagée à l’heure d’écrire ces lignes. Un autre malheur a frappé l’équipe. Victor Samnick a perdu son père et est parti aux États-Unis pour assis-ter aux obsèques. Son retour en France était espéré jeudi matin. Le leader est triste. n

antoine LeSSaRD

l Et si Teddy Gipson revenait en Béarn, une fois sa suspension purgée, en décembre ? C’est la possibilité soulevée par David Cozette et Jacques Monclar lors de la fessée reçue à Beaublanc (-27), qui faisait suite à celles administrées par Cholet (-38) puis Le Mans (-19), qui font de l’Élan le bon dernier de Pro A (-28,0). En l’état – surtout quand Marko Maravic et Georgi Joseph manquent, comme c’est le cas actuellement – « PLO » est en détresse en défense (88,6 points encaissés à 55,2%), mais aussi en déficit de création, d’énergie. L’Élan a besoin d’un coup de fouet, surtout que le calendrier s’éclair-cit légèrement (réception de Strasbourg vendredi puis déplacement à Toulon).Contre la SIG, les Palois auront face à eux Aerick Sanders (2,03 m, 28 ans), accueilli à bras ouvert par un Fred Sarre qui a constaté, contre le MSB, que sa raquette finissait par devenir minimaliste (20 points à 9/25 et 18 rebonds, contre 18 points à 7/10 et 13 rebonds pour le seul Alain Koffi) et que Ricardo Greer devait regagner son aile. Sanders n’est pas un génie mais son jeu tout en efficacité va faire un bien fou à Pervis Pasco et John McCord, d’autant que le nouveau venu connaît la LNB par cœur puisqu’il a déjà évolué à la SIG (2006-07) mais aussi à Dijon (2008-09) et Rouen (2009-10).

L’autre équipe qui a bougé, c’est l’ASVEL, avec l’arrivée de l’Améri-cain Matt Walsh (1,97 m, 27 ans). Une mentalité de battant et un beau pedigree que celui de ce Walsh, sorti de Florida en 2005 (il a donc été coéquipier de Joakim Noah pendant une saison), passé brièvement par la NBA (Miami) avant d’entamer une carrière européenne fruc-tueuse à Larissa (Grèce), Manresa (Espagne), Charleroi (Belgique), l’Aris (Grèce) et surtout à l’Olimpija Ljubljana l’an dernier, où il a cartonné en Euroleague : 17,3 points en 8 matches (3e marqueur de la première phase) à 23/60 à trois-points, 4,8 rebonds et 17,3 d’évalua-tion (8e). Il sera sur le pont dès demain contre Nancy.

Fabien FRICONNet

LE SLUC ORPHELIN DE RALPH MIMS

Le LeaDeR eSt tRISteEn s’imposant à domicile face à Poitiers, le SLUC Nancy a pris seul les commandes de la Pro A. De quoi se réjouir ? Pas vraiment. Le leader a en effet perdu pour la saison son meilleur marqueur, Ralph Mims.

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Page 14: BasketNews 523

14 CHIFFRES

PRO A3e journée

Vendredi 22 octobre

*Limoges bat Pau-Lacq-Orthez 90-63Samedi 23 octobre

*Hyères-Toulon bat ASVEL 74-66*Nancy bat Poitiers 76-69Roanne bat *Chalon 83-74Le Mans bat *Strasbourg 80-59Le Havre bat *Paris Levallois 88-57*Gravelines-Dk bat Vichy 84-48

Dimanche 24 octobre

*Cholet bat Orléans 75-67

Prochaine journée

4e journéeVendredi 29 octobre

ASVEL – Nancy, 20h30 direct sur Sport+Pau-Lacq-Orthez – Strasbourg

Samedi 30 octobre

Poitiers – Limoges, 20h45 direct sur Sport+Le Havre – Hyères-ToulonLe Mans – ChalonOrléans – Gravelines-DkRoanne – Paris LevalloisVichy – Cholet

Boxes-scores22/10 *Limoges bat Pau-Lacq-Orthez 90-63Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Desroses* 27 6-8 5-6 3-4 1 3 4 - - 20Z.Wright* 3 7-12 0-1 3-5 3 10 1 - 6 17K.Souchu 24 5-11 3-6 2-2 5 2 - - - 15C.Massie* 28 6-10 - 2-5 6 2 - - - 14X.D’Almeida 17 3-5 1-1 1-2 3 4 - - 1 8A.Salmon 23 2-3 2-3 - 9 - - - 3 6R.Guinn* 15 2-3 1-2 - 3 1 1 1 - 5F.Weis 14 1-2 - 1-2 5 - - - - 3C.Banks* 22 1-8 0-7 - 2 6 1 - 3 2Total - 33-62 12-26 12-20 37 28 7 1 13 90Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Mendy* 34 7-15 0-2 2-3 6 1 2 - 2 16T.Bryant* 3 7-14 0-1 2-3 9 - 2 1 1 16M.Bauer* 31 4-9 0-5 1-2 5 3 2 - 4 9T.Ford 15 4-7 - - 5 1 - - 4 8L.Sciarra* 31 2-4 2-4 - 5 7 - - - 6D.Bennett* 3 2-10 2-7 - 3 6 2 - 1 6S.Rimac 2 0-9 0-6 2-3 4 - 2 - 1 2F.Moncade 8 - - - 1 1 - - 1 -M.Var 1 - - - - - - - - -Total - 26-68 4-25 7-11 38 19 10 1 14 63

23/10 *Gravelines-Dk bat Vichy 84-48Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsY.Bokolo* 31 8-10 2-3 2-2 5 5 4 - 3 20J.Greer 17 4-7 4-5 0-2 - - 1 - - 12C.Akpomedah* 27 4-6 2-4 0-1 8 3 - 2 - 10J.Johnson 19 4-7 0-3 2-2 2 - 1 - 1 10J.Rousselle 7 3-4 1-1 2-2 - 1 - - 1 9B.Woodside* 27 2-10 0-6 3-4 3 6 1 - 1 7D.Issa* 17 3-6 - 1-1 9 1 - 1 3 7C.Owens 13 1-4 0-1 5-8 5 - - - - 7M.Fraser 19 1-2 - - 9 1 - 1 2 2R.Jomby* 19 0-2 0-1 - 3 1 - - - -F.Zerbo 4 - - 0-2 4 - - - 1 -Total - 30-58 9-24 15-24 48 18 7 4 12 84Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Shuler* 25 5-12 0-4 - 1 - - - 2 10T.Larrouquis 24 3-8 0-3 3-4 4 1 - - 1 9A.Eito 21 2-6 1-4 4-6 1 1 1 - 2 9C.Sumpter* 25 3-9 0-2 2-4 7 1 - 1 1 8F.Elegar* 29 3-9 - 1-2 6 - - 2 1 7J.Aka 8 1-1 - 1-2 - - - - 1 3K.Reid* 33 1-8 0-2 - 2 6 4 - 1 2E.Brower* 31 0-8 0-2 - 7 - 1 - 1 -N.De Jong 4 0-1 - - 1 - - - - -Total - 18-62 1-17 11-18 29 9 6 3 10 48

23/10 *Hyères-Toulon bat ASVEL 74-66Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Fein 28 7-13 3-6 4-5 1 1 3 - 1 21R.Hughes* 36 4-9 - 7-7 7 2 1 2 - 15K.Houston* 4 7-17 0-6 1-2 7 4 1 - 4 15T.Washam* 29 4-10 1-2 1-2 7 2 3 - 5 10J.Flowers* 17 4-8 0-1 0-2 3 1 2 - 2 8D.Krupalija* 25 1-4 0-3 3-6 7 - 2 - 1 5V.Masingue 19 0-3 - - 3 1 - - - -N.Boungou Colo 6 0-2 - - 1 - - - - -Total - 27-66 4-18 16-24 36 11 12 2 13 74ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Hammonds* 35 9-17 1-4 1-3 7 1 1 1 4 20M.Gelabale* 33 4-8 0-3 2-3 4 3 1 2 4 10K.Tillie 21 4-7 0-1 - 6 1 2 1 - 8D.Jefferson* 17 4-7 - - 3 2 - - 1 8A.Zizic 24 3-11 - - 1 2 - - 1 6E.Jackson* 18 3-7 0-3 0-1 1 2 3 - 1 6B.Fofana* 17 2-4 - 2-5 7 1 - 1 1 6L.Westermann 17 1-5 0-2 - 2 1 - - 1 2N.Bogavac 18 0-3 0-3 - 4 1 - - 2 -Total - 30-69 1-16 5-12 35 14 7 5 15 66

23/10 *Nancy bat Poitiers 76-69Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Linehan* 39 7-13 2-5 8-8 3 3 7 - 2 24K.Grant 34 4-9 2-5 6-7 1 2 - - 1 16A.Akingbala* 3 4-7 - 3-6 14 - 1 - 1 11S.Brun 24 3-7 2-5 - 3 - 3 - 2 8V.Samnick* 2 2-9 0-1 3-3 3 - 1 - 4 7T.Darden* 35 1-7 0-2 2-4 8 4 2 1 4 4M.Badiane 6 1-3 - - - - - - 1 2R.Mims* 6 1-3 0-2 - - 1 - - 1 2S.N’Joya 6 0-2 0-1 2-2 1 2 - - - 2Total - 23-60 6-21 24-30 33 12 14 1 16 76Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Younger* 31 8-12 0-2 4-5 6 3 - - 3 20R.Wright* 29 5-13 0-5 2-2 4 2 1 - 4 12P.Guillard 25 5-8 1-2 - 7 1 2 - 3 11T.Gunn* 23 2-4 2-3 4-4 - 3 2 - 2 10P.Badiane* 23 4-7 - 1-1 7 1 - - 1 9G.Costentin 19 2-3 1-2 - 2 4 1 - 1 5C.Ona Embo 19 1-6 0-3 - 2 1 - - 2 2C.Gomez* 23 0-3 0-1 - 1 2 - - 3 -E.Fournier 7 0-2 0-1 - 1 - - - 1 -Y.Devehat 1 - - - - - - - - -Total - 27-58 4-19 11-12 30 17 6 - 20 69

-23/10 Le Havre bat *Paris Levallois 88-57Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Hamilton* 28 6-10 1-3 2-2 8 - 1 - 2 15A.Albicy 31 2-7 2-5 2-2 2 5 2 - 1 8B.Wright* 32 2-8 2-5 1-2 1 1 2 2 2 7D.Noel* 26 3-7 1-4 - 3 1 - - 5 7M.Sommerville* 24 2-8 0-3 2-2 4 - - - 3 6N.Wyatte 12 2-3 - 1-2 - 1 - - 1 5J.Ball* 22 2-8 0-1 - 3 5 1 1 - 4W.Aka 15 1-2 1-2 - 3 2 - - 2 3G.Yango 1 1-3 - - 2 - - - 1 2Total - 21-56 7-23 8-10 26 15 6 3 17 57Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsW.Wilkinson* 33 8-13 3-4 - 5 1 1 - 1 19N.Pope 26 6-13 3-5 2-2 7 6 2 - - 17J.Cox* 23 4-9 1-3 2-2 2 3 1 - 1 11J.Jones* 27 5-8 - 0-1 8 1 3 - - 10Y.Sangare* 37 4-9 0-2 1-3 4 5 2 1 4 9B.King* 23 4-6 1-1 - 5 4 2 - 3 9O.Camara 19 4-5 - 0-2 5 - 2 1 2 8G.Pitard 11 2-2 1-1 - - 1 - - 1 5F.Paschal 1 - - - - - - - - -Total - 37-65 9-16 5-10 36 21 13 2 12 88

-23/10 Le Mans bat *Strasbourg 80-59Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Hawkins* 26 7-12 1-3 4-5 2 - 2 - 2 19J.McCord* 29 4-7 - 0-1 9 1 1 - 2 8A.Jeanneau* 26 3-7 2-4 - - 5 1 - 5 8A.M’Baye 2 3-5 0-2 1-1 1 2 1 - 2 7P.Pasco* 32 3-6 - - 4 1 4 - 1 6R.Greer 27 2-12 1-5 1-4 5 2 1 - 2 6A.Digbeu* 26 1-3 0-2 3-3 - 3 - - 1 5S.Essart 14 0-3 0-3 - 1 1 - - 1 -Total - 23-55 4-19 9-14 22 15 10 - 16 59Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Dewar* 33 7-9 5-7 - 3 2 1 - 2 19A.Koffi* 29 7-10 0-1 4-4 13 1 2 1 1 18M.Pellin 29 5-9 2-3 - 2 4 - - 1 12A.Acker* 25 4-9 1-2 - 5 5 1 - 2 9J.Batista* 19 4-4 - - 3 1 - - 2 8R.Covile 22 1-4 - 4-6 3 1 1 - 2 6C.Lombahe-Kahudi 1 1-3 1-2 1-2 1 1 2 - 2 4A.Diot* 2 1-6 0-3 - 2 4 2 - 3 2T.Rupert 1 1-2 - - 1 - - 1 1 2H.Kahudi 3 0-1 0-1 - - - - - - -Total - 31-57 9-19 9-12 33 19 9 2 16 80

-23/10 Roanne bat *Chalon 83-74Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Haynes* 31 5-15 4-9 2-2 3 3 1 - - 16I.Evtimov* 26 6-10 3-7 - - 1 5 - - 15J.Lauvergne 23 3-5 0-1 4-4 12 2 1 - 3 10B.Schilb* 3 4-9 1-3 1-1 5 3 - - 1 10B.Smith 13 2-4 - 5-5 2 - - - - 9B.Jean* 16 4-6 - - 4 2 - - 1 8S.Tchicamboud* 31 2-7 0-2 - 4 7 - - 3 4A.Aminu 15 1-6 - - 3 - 1 - 1 2N.Lang 15 0-4 0-2 - 3 - - - - -Total - 27-66 8-24 12-12 36 18 8 - 9 74Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Rivers* 31 7-16 4-9 1-2 3 - - - 1 19U.Nsonwu-Amadi* 31 7-8 - 3-5 9 1 2 - 1 17P.Amagou* 29 4-8 2-6 4-4 3 4 1 - 1 14S.Diabate* 26 2-9 2-6 6-6 2 7 2 - 2 12L.Bogdanovic* 31 3-7 1-5 2-2 5 2 1 - 1 9J.Mipoka 1 2-5 2-4 - - - - - 1 6P.Braud 11 1-4 1-3 - 1 - - - 1 3A.Tanghe 7 1-1 - - - - - - - 2A.Dunn 11 0-1 - 1-2 8 - - - 1 1A.Gordon 13 0-3 0-2 - 3 3 - - 1 -Total - 27-62 12-35 17-21 34 17 6 - 10 83

24/10 *Cholet bat Orléans 75-67Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Mejia* 35 5-16 1-4 8-8 8 5 1 - - 19A.Robinson* 33 4-6 2-3 4-4 5 1 - 1 - 14D.Nelson* 25 4-6 1-2 3-5 1 3 - 1 3 12C.Marquis* 2 5-7 - 2-2 5 - 1 2 1 12F.Causeur* 29 3-6 1-4 - 7 6 1 - - 7V.Avdalovic 25 2-12 1-6 2-2 1 2 1 1 1 7R.Falker 28 2-3 - - 6 1 1 2 1 4M.Diarra 5 0-2 0-1 - - - - - 1 -Total - 25-58 6-20 19-21 33 18 5 7 7 75Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsZ.Moss* 27 6-14 - 2-2 9 1 - - - 14A.Moerman* 31 5-13 2-5 1-1 14 2 - - 1 13T.Bell 25 3-7 3-5 2-4 5 1 2 1 2 11J.Reynolds* 31 3-10 3-6 1-3 4 5 1 - 1 10A.Curti* 25 4-7 1-3 - 2 4 1 - 3 9J.Smith 17 2-5 - - - - - - 2 4M.N’Doye 19 1-2 1-2 - - - - - - 3M.Lebrun 4 1-1 1-1 - - - - - - 3A.Sy* 21 0-3 0-1 - 2 3 1 - 3 -Total - 25-62 11-23 6-10 36 16 5 1 12 67

PRO B4e journée

Vendredi 22 octobre

Évreux bat *Clermont 104-99*Antibes bat Boulazac 84-81Nanterre bat *Nantes 86-61*Châlons-Reims bat Fos 91-73

Samedi 23 octobre

*Dijon bat Lille 70-55*Rouen bat Saint-Vallier 89-70*Boulogne bat Aix-Maurienne 80-74*Quimper bat Bourg 80-73*Charleville bat Le Portel 82-75

Prochaine journée

5e journéeVendredi 29 octobre

Fos – CharlevilleÉvreux – RouenBourg – ClermontLille – BoulogneAix-Maurienne – Nantes

Samedi 30 octobre

Le Portel – DijonSaint-Vallier – AntibesNanterre – QuimperBoulazac – Châlons-Reims

Boxes-scores22/10 *Antibes bat Boulazac 84-81Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Ho You Fat* 18 8-13 0-2 1-3 3 2 - - - 17D.Ramseyer 18 7-8 - 2-2 3 - - 1 - 16J.Ingram* 4 5-9 2-4 3-4 4 7 2 - 1 15L.Sambe 23 4-9 4-8 1-2 - 3 - - 1 13M.Bojovic* 24 4-11 2-5 - 3 5 - - - 10J.Casseus 9 3-4 - - 2 - - - - 6L.Bengaber* 31 1-5 1-4 2-2 - 3 2 - - 5S.Massot* 35 1-5 0-1 - 11 6 2 1 2 2M.Courby 2 0-1 - - - - - - - -Total - 33-65 9-24 9-13 26 26 6 2 4 84Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.McKenzie* 32 9-16 1-1 7-12 14 4 1 - 2 26M.Badiane* 24 5-10 - 2-2 8 2 - 1 2 12T.Dubiez* 32 3-7 1-4 3-3 2 2 2 - - 10C.McIntosh* 26 3-14 0-3 4-5 7 5 - - 1 10F.Adjiwanou 18 1-1 - 6-10 4 - 1 - 2 8W.Gradit* 3 3-7 1-3 - 1 - - - 2 7A.Kerckhof 14 2-3 1-1 - 4 4 - - 1 5Y.Gaillou 18 1-2 - 1-1 1 - - - - 3D.Diarra 6 0-1 - - - - - - - -Total - 27-61 4-12 23-33 41 17 4 1 10 81

22/10 *Châlons-Reims bat Fos 91-73Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsG.Chathuant* 29 7-10 3-4 4-5 3 4 4 - 2 21D.Wilson* 24 6-10 - 5-8 3 - 1 - 1 17G.Radonjic 24 4-9 2-5 2-2 1 1 2 - 1 12N.Diakite 24 5-8 - 1-3 1 1 - 1 2 11B.Mullins* 29 5-10 - 0-1 2 7 1 - - 10C.Daniels* 25 4-9 - 2-2 8 4 - 1 2 10H.Jalce* 22 3-5 - 1-2 7 - - - - 7J.Bestron 8 1-2 - - 3 - 1 - 1 2K.Joss Rauze 4 0-1 0-1 1-2 - - - - 1 1B.Mangin 11 0-1 0-1 - 1 1 - - 1 -Total - 35-65 5-11 16-25 29 18 9 2 11 91Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Cummard* 36 5-10 2-5 2-2 5 2 - - 4 14M.Hachad* 29 7-14 0-2 0-2 7 1 3 - 3 14C.Humbert 23 4-5 1-1 1-3 3 1 - - 1 10L.Labeyrie 11 4-6 - 1-2 2 1 - - 1 9S.Gay* 26 3-8 - 2-2 6 - - 1 2 8M.Dia* 2 3-10 0-2 2-2 4 1 - 1 2 8K.Atamna 15 2-4 2-4 - 2 1 1 - - 6B.Cisse 13 - - 3-4 - 6 - - 2 3Z.Bah* 23 - - 1-2 - 3 - - 3 1A.Hamza 4 - - - - - - - - -Total - 28-57 5-14 12-19 29 16 4 2 18 73

-22/10 Évreux bat *Clermont 104-99Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Bouldin* 36 9-14 5-8 9-9 6 1 - - 3 32O.Bassett* 37 9-13 4-6 2-2 - 4 - - 6 24S.Cisse* 29 7-14 1-3 4-7 4 6 1 - 4 19M.Guichard 17 3-7 2-5 - 3 2 - - - 8M.Drame 16 0-2 - 5-6 3 2 1 - 1 5X.Delarue* 13 1-1 - 1-2 1 1 1 - 1 3R.Wilson 8 1-3 1-2 - 2 1 - - 1 3P.Beye 1 1-2 - 1-3 3 - 1 - 1 3A.N’Diaye 8 1-1 - - 3 1 - - 1 2K.Ouattara* 26 0-2 - 0-2 6 2 1 - - -Total - 32-59 13-24 22-31 31 20 5 - 18 99Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Reed* 32 12-17 1-1 6-6 8 1 2 2 2 31C.Watson* 35 11-17 1-4 3-6 - 4 5 - 3 26P.Da Silva* 34 4-7 2-3 4-6 4 11 2 - 1 14D.Davis* 28 4-5 1-1 4-4 1 5 2 - 1 13L.Chelle 2 3-5 3-4 1-2 - 1 - - 2 10T.Maizeroi 21 3-9 3-9 - 4 2 1 - - 9S.Traore* 24 0-4 - 1-4 4 3 1 - 3 1K.Dahak 3 - - - 1 - - - 1 -A.Dia 3 - - - - - - - - -Total - 37-64 11-22 19-28 22 27 13 2 13 104

-22/10 Nanterre bat *Nantes 86-61Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Cel 28 8-11 0-2 1-2 9 2 2 1 1 17A.Charles* 21 7-13 0-3 1-2 2 1 - - 2 15F.Sahraoui* 34 3-9 1-5 4-4 - 7 4 - 5 11O.Bardet* 34 3-6 1-4 2-2 2 1 - - 3 9K.Barber* 28 3-5 - 1-3 9 1 - 1 1 7D.Gonzalvez* 29 1-9 0-2 - 3 5 1 - 1 2N.Gayon 21 0-6 0-2 - 3 2 - - 2 -B.Pierard 5 - - - - 1 - - - -Total - 25-59 2-18 9-13 28 20 7 2 15 61Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Riley* 33 7-11 3-5 2-2 7 2 2 1 3 19W.Daniels 23 6-12 0-2 2-2 7 - 1 - 1 14G.Pons 19 4-5 3-4 - 3 2 3 1 2 11J.Passave-Ducteil* 16 2-5 - 7-12 4 2 3 - - 11N.Carter* 33 4-8 2-2 0-1 4 1 1 - 3 10M.Judith 16 2-4 1-3 - 3 - 1 - 1 5L.Akono* 2 2-6 1-4 - 1 5 1 - 2 5A.Gomis 8 1-2 - 2-2 - - - 1 - 4X.Corosine* 28 1-3 1-2 - 1 4 - - - 3A.Desespringalle 2 1-1 - - - 1 - - - 2J.Nzeulie 2 - - 2-2 - - - - - 2Total - 30-57 11-22 15-21 30 17 12 3 12 86

-23/10 *Charleville bat Le Portel 75-62Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Rouse* 39 8-18 0-2 3-7 13 4 - - 4 19K.Morlende* 37 4-9 3-4 5-6 6 7 2 - 2 16J.McClark* 35 7-17 2-10 - 10 3 - - 6 16G.Florimont 21 5-11 - 3-4 4 2 - - - 13Y.Zachee 11 3-3 - 1-2 2 1 - - 1 7D.Jean-Joseph* 16 3-4 - - 1 1 1 - - 6D.Kaba* 26 2-7 0-3 1-2 4 1 1 - - 5J.Doyne 9 0-1 - - 1 - - - - -Y.Akinocho 6 0-1 - - 1 - - - - -Total - 32-71 5-19 13-21 42 19 4 - 13 82Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Davis* 36 9-19 2-8 5-7 6 2 1 1 3 25E.Choquet 25 4-10 3-5 1-2 3 2 1 - 1 12M.Labeyrie* 27 3-8 1-4 4-6 3 - - - 1 11T.Williams* 28 4-7 1-3 - 4 8 2 - - 9M.Campbell 28 4-6 - - 6 2 - 1 3 8I.Sy* 28 2-9 1-4 - 6 - 2 - 4 5G.Leburgue 14 1-3 1-2 - - - - - - 3J.Ludon* 11 1-2 0-1 - 3 - 1 - - 2C.Copin 3 - - - - - - - - -Total - 28-64 9-27 10-15 31 14 7 2 12 75

23/10 *Dijon bat Lille 70-55Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsE.Craven* 24 5-10 1-1 10-11 3 5 2 1 2 21E.Mendy* 26 7-9 1-2 0-3 4 1 2 - - 15J.Leloup* 31 2-8 1-7 5-6 2 5 - - 3 10E.Bing* 27 3-5 - 2-8 9 1 1 - 3 8D.Melody* 33 2-7 0-3 1-2 3 1 2 - 1 5J.Tornato 12 1-2 - 3-6 5 3 1 1 1 5S.Dia 14 1-4 1-4 1-2 2 - - - - 4F.Prenom 1 - - 2-2 - - - - - 2B.Monclar 16 0-1 - - 1 1 - - - -A.Christophe 16 0-2 0-2 - 3 - - - 1 -Total - 21-48 4-19 24-40 32 17 8 2 11 70Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Harris* 34 6-15 - 1-2 3 2 2 - 3 13S.Barnette* 31 4-8 0-2 1-2 2 2 2 - 3 9K.Bradley* 23 3-8 2-4 - - 3 - - 3 8O.Gouez 9 3-5 - 1-1 4 - - - 3 7N.Taccoen* 22 2-3 - 2-2 5 - 1 - 1 6A.Defoe 15 2-4 0-1 1-1 4 - 1 - - 5B.Gillet 19 1-5 1-5 - - 2 - - 1 3R.Chery* 2 1-4 0-2 - 4 - - - 2 2M.Sy 1 1-1 - - 2 1 2 - - 2R.Malet 17 0-3 - - 4 2 - - 2 -Total - 23-56 3-14 6-8 28 12 8 - 18 55

-23/10 *Rouen bat Saint-Vallier 89-70Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Taylor* 36 8-11 1-2 5-5 3 9 1 - 2 22J.Siggers* 29 8-15 2-7 2-2 4 1 4 2 1 20D.Giles* 34 6-8 1-1 3-4 13 2 2 1 3 16P.Poupet 26 5-8 4-6 - 6 2 2 - 3 14D.Williams* 36 5-8 0-2 1-1 7 5 1 - 1 11C.Thioune* 2 3-8 0-4 - 1 1 - - 2 6M.Diakite 9 0-1 0-1 - - - - - - -W.Soliman 1 0-1 - 0-2 3 1 - - 1 -Total - 35-60 8-23 11-14 37 21 10 3 13 89Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Denave 23 6-12 2-3 3-3 3 3 1 - 2 17C.Bronchard* 31 4-11 1-1 3-4 4 1 1 - - 12M.Tensorer* 29 4-6 0-1 4-4 3 1 - - 1 12B.Vounang* 18 5-12 - - 2 - - - 1 10K.Bichard* 23 3-8 2-5 0-2 3 3 2 - 3 8Y.Holland 23 2-3 - 2-4 5 - - - 1 6K.Shiloh* 32 2-8 0-2 1-1 1 7 2 - 1 5Y.Zonnet 9 - - - 1 1 - - - -P.Landy 2 0-1 0-1 - - - 1 - 1 -F.Tortosa 1 0-1 0-1 - - - - - 1 -Total - 26-62 5-14 13-18 22 16 7 - 11 70

-23/10 *Quimper bat Bourg 80-73Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Toto N’Koté* 35 7-8 3-3 10-10 4 2 1 - 4 27M.Jefferson* 39 9-14 - 4-6 11 1 - 1 2 22M.Runkaukas* 25 3-7 1-4 4-4 1 2 - - 1 11A.Rigaux* 29 1-6 1-6 6-8 - 4 1 - - 9J.Volcy* 19 3-4 1-2 - 3 2 - - 1 7G.Lessort 21 2-4 - - 2 - - - 2 4F.Thibedore 25 0-6 0-4 - 3 3 1 - - -J.Bernage 5 - - - 1 - 1 - 1 -W.Molas 2 - - - - - - - - -Total - 25-49 6-19 24-28 25 14 4 1 11 80Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Koma* 24 4-5 2-3 4-6 4 - 1 - 2 14A.Tsagarakis 22 5-8 3-6 1-1 2 2 1 - 2 14J.James 28 4-5 - 4-5 6 - - 1 2 12D.Coleman* 28 2-6 - 4-4 5 1 - - - 8C.Ferchaud* 28 3-11 1-8 1-3 1 - 1 - 3 8K.Corre* 19 4-4 - 0-1 1 1 - 1 1 8J.Delhomme 22 1-4 1-3 3-4 2 3 2 - 2 6P.Bitee* 18 1-4 0-1 1-1 1 3 - - 1 3O.Da Silveira 6 0-2 0-1 - 3 - 1 - - -J.Sanchez 5 - - - - 1 - - - -Total - 24-49 7-22 18-25 25 11 6 2 13 73

-23/10 *Boulogne bat Aix-Maurienne 80-74Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Milbourne* 36 9-10 - 7-12 3 - 5 1 1 25T.Stanley* 4 6-16 4-10 2-4 7 1 3 - 1 18D.Monroe* 26 5-7 - 7-10 6 3 1 - 2 17L.Kante* 19 3-9 0-3 1-1 3 3 - - 2 7E.Plateau 19 1-8 0-4 4-4 4 2 2 - 1 6K.Patiejunas* 32 1-3 0-1 3-6 2 2 2 - 1 5M.N’Diaye 9 1-3 0-1 - 2 - - - 2 2F.Raposo 14 0-3 - - 2 1 - - - -K.Mondesir 4 0-1 - - 1 - 1 - - -R.Ba 1 - - - - - - - - -Total - 26-60 4-19 24-37 30 12 14 1 10 80Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Sneed* 29 10-13 - 4-6 6 1 - - 1 24M.Sonko* 35 8-11 - 1-4 9 2 3 - 7 17J.Ekanga-Ehawa* 26 4-9 4-7 - 4 2 2 - - 12C.Matthews 15 3-9 2-6 - 1 - - - 2 8M.Traoré 1 2-3 - 2-2 4 2 - - - 6J.Hoyaux 9 1-2 0-1 1-2 - 2 1 - 1 3T.Yvrande* 17 1-1 - - 2 1 1 - 1 2E.Andre 3 1-2 - - 1 - - - 2 2S.Darnauzan* 33 0-2 0-2 - 1 4 1 - 4 -E.Joldersma 23 0-5 0-2 - 4 4 1 - - -Total - 30-57 6-18 8-14 32 18 9 - 18 74

PRO A : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Nancy 3 3-0 2-0 1-0 76,7 68,0 +8,7 3 v. 3-02 Le Havre 3 2-1 0-1 2-0 70,0 61,3 +8,7 1 v. 2-1- Roanne 3 2-1 1-0 1-1 83,3 74,3 +9,0 2 v. 2-1- Gravelines-Dk 3 2-1 2-0 0-1 80,7 59,3 +21,4 2 v. 2-1- Le Mans 3 2-1 0-1 2-0 74,0 61,7 +12,3 2 v. 2-1- Chalon 3 2-1 1-1 1-0 74,0 72,0 +2,0 1 d. 2-1- Strasbourg 3 2-1 1-1 1-0 71,3 72,0 -0,7 1 d. 2-1- Hyères-Toulon 3 2-1 2-0 0-1 72,7 76,0 -3,3 1 v. 2-1- Paris-Levallois 3 2-1 1-1 1-0 72,3 73,0 -0,7 1 d. 2-1- Cholet 3 2-1 2-0 0-1 72,0 68,7 +3,3 1 v. 2-1

11 Vichy 3 1-2 1-0 0-2 63,0 72,7 -9,7 1 d. 1-2- Orléans 3 1-2 0-1 1-1 70,3 74,0 -3,7 2 d. 1-2- Limoges 3 1-2 1-1 0-1 73,0 71,3 +1,7 1 v. 1-2

14 Poitiers 3 0-3 0-1 0-2 65,3 73,0 -7,7 3 d. 0-3- ASVEL 3 0-3 0-1 0-2 67,0 80,3 -13,3 3 d. 0-3- Pau-Lacq-Orthez 3 0-3 0-1 0-2 60,7 88,7 -28,0 3 d. 0-3

PRO B : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Dijon 4 4-0 2-0 2-0 76,8 57,3 +19,5 4 v. 4-0- Évreux 4 4-0 2-0 2-0 87,8 78,0 +9,8 4 v. 4-03 Nanterre 4 3-1 2-0 1-1 79,8 69,3 +10,5 2 v. 3-14 Saint-Vallier 4 3-1 2-0 1-1 82,5 77,5 +5,0 1 d. 3-1- Antibes 4 3-1 2-0 1-1 76,8 75,0 +1,8 1 v. 3-1- Lille 4 3-1 1-0 2-1 69,8 69,0 +0,8 1 d. 3-1- Rouen 4 3-1 2-0 1-1 77,3 78,0 -0,7 1 v. 3-18 Boulazac 4 2-2 2-0 0-2 77,5 72,0 +5,5 1 d. 2-2- Fos 4 2-2 2-0 0-2 79,3 75,5 +3,8 1 d. 2-2- Boulogne 4 2-2 2-0 0-2 80,0 78,3 +1,7 1 v. 2-2- Châlons-Reims 4 2-2 2-1 0-1 71,3 76,5 -5,2 1 v. 2-2

12 Le Portel 4 1-3 1-1 0-2 78,8 77,0 +1,8 1 d. 1-3- Quimper 4 1-3 1-1 0-2 75,0 77,3 -2,3 1 v. 1-3- Bourg 4 1-3 1-1 0-2 76,5 78,5 -2,0 1 d. 1-3- Clermont 4 1-3 1-1 0-2 76,5 84,5 -8,0 1 d. 1-3- Charleville-Mz 4 1-3 1-2 0-1 67,0 76,5 -9,5 1 v. 1-3

17 Aix-Maurienne 4 0-4 0-1 0-3 72,0 84,3 -12,3 4 d. 0-4- Nantes 4 0-4 0-2 0-2 63,8 83,8 -20,0 4 d. 0-4

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CHIFFRES 15

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ESPOIRS3e journéePau-Lacq-Orthez bat *Limoges 77-68*Chalon bat Roanne 71-64*Nancy bat Poitiers 71-55*Cholet bat Orléans 61-58*Paris Levallois bat Le Havre 85-65*Gravelines-Dk bat Vichy 91-67*Hyères-Toulon bat ASVEL 66-63*Strasbourg bat Le Mans 78-70Classement : 1- Nancy (3-0), 2- Gravelines-Dk, Chalon, Roanne, Cholet, Pau-Lacq-Orthez, Hyères-Toulon, Paris Levallois (2-1), 9- ASVEL, Strasbourg, Le Mans, Orléans, Limoges, Le Havre, Poitiers (1-2), 16- Vichy (0-3).

NATIONALE 18e journéeRoche bat *Saint-Étienne 77-70Denain bat *Brest 76-73Bordeaux bat *Blois 90-84*Angers bat Sorgues 76-69*Saint-Chamond bat Souffelweyersheim 81-72*Orchies bat Le Puy 70-69*Challans bat Liévin 80-66*Denek Bat bat Saint-Quentin 92-69GET Vosges bat *Centre Fédéral 81-60Classement : 1- Denain (8-0), 2- Bordeaux (6-2), 3- Saint-Etienne, Blois, Brest, Saint-Chamond, Sorgues, Saint-Quentin (5-3), 9- GET Vosges, Angers, Challans (4-4), 12- Souffelweyersheim, Denek Bat, Orchies, Roche (3-5), 16- Le Puy, Liévin (2-6), 18- Centre Fédéral (0-8).

LIGA ACB4e journée*Real Madrid bat Valence 75-63

Saragosse bat *Barcelone 71-70*Gran Canaria bat Fuenlabrada 71-70*Badalone bat Manresa 82-67Menorca bat *Alicante 61-59*Valladolid bat Bilbao 68-60*Malaga bat Séville 82-76*Saint-Sébastien bat Estudiantes Madrid 75-59Vitoria bat *Grenade 85-81Classement : 1- Real Madrid (4-0), 2- Vitoria, Barcelone, Badalone, Saint-Sébastien, Fuenlabrada, Valladolid, Malaga (3-1), 9- Bilbao, Séville, Saragosse, Menorca, Gran Canaria (2-2), 14- Valence (1-3), 15- Estudiantes Madrid, Grenade, Manresa, Alicante (0-4).

LEGA2e journée*Sassari bat Caserte 92-87*Brindisi bat Bologne 87-84*Sienne bat Montegranaro 93-82*Milan bat Trévise 80-65*Cantu bat Crémone 77-75*Avellino bat Varèse 85-69*Pesaro bat Rome 76-69*Biella bat Teramo 79-70Classement : 1- Milan, Sienne, Biella (2-0), 4- Trévise, Montegranaro, Rome, Bologne, Avellino, Pesaro, Varèse, Brindisi, Cantu, Sassari (1-1), 14- Crémone, Caserte, Teramo (0-2).

EUROLEAGUEGROUPE A1e journée*Khimki Moscou bat Gdynia 82-76*Kaunas bat Partizan 73-62*Vitoria bat Maccabi Tel-Aviv 94-78

2e journéeJoué le mercredi 27 octobre

Gdynia – VitoriaPartizan Belgrade – Khimki Moscou

Jeudi 28 octobre

Maccabi – Kaunas

GROUPE B1e journée*Olympiakos bat Real Madrid 82-66*Rome bat Bamberg 83-65*Malaga bat Charleroi 84-732e journée

Joué le mercredi 27 octobre

Bamberg – OlympiakosJeudi 28 octobre

Charleroi – RomeReal Madrid – Malaga

GROUPE C1e journée*Fenerbahçe bat Lietuvos rytas 86-69*Barcelone bat Cibona Zagreb 80-66*Sienne bat Cholet 76-442e journée

Joué le mercredi 27 octobre

Lietuvos rytas – SienneCholet – Barcelone

Jeudi 28 octobre

Cibona Zagreb – Fenerbahçe

GROUPE D1e journée*Olimpija Ljubljana bat Efes Pilsen 95-90 a.2p.Milan bat *CSKA Moscou 88-73Panathinaikos bat *Valence 72-562e journée

Joué le mercredi 27 octobre

Efes Pilsen – Valence

Jeudi 28 octobre

Panathinaikos – CSKA MoscouMilan – Olimpija Ljubljana

FémininesLFB

2e journéeBasket Landes bat *Mondeville 68-64Bourges bat *Charleville 60-47*Villeneuve d’Ascq bat Calais 82-76*Lattes-Montpellier bat Toulouse 73-51Challes - Tarbes reportéHainaut - Nantes-Rezé reportéAix - Arras reporté3e journée*Basket Landes bat Calais 60-53*Bourges bat Challes 85-44Villeneuve d’Ascq bat *Toulouse 71-55*Tarbes bat Mondeville 66-61*Aix bat Lattes-Montpellier 55-54*Nantes-Rezé bat Charleville 72-59*Arras bat Hainaut 61-52Classement : 1- Bourges, Basket Landes (3-0), 3- Nantes-Rezé, Aix, Tarbes (2-0), 6- Villeneuve d’Ascq (2-1), 7- Challes, Arras (1-1), 9- Lattes-Montpellier, Mondeville (1-2), 11- Hainaut (0-2), 12- Charleville, Toulouse, Calais (0-3).

L27e journée*Rennes bat Aplemont 78-69*Limoges bat Dunkerque 83-72*Roche bat Pau-Lacq-Orthez 59-56*Angers bat Perpignan 60-54*Lyon bat Pleyber Christ 93-52*Reims bat Armentières 62-52

PETITES ANNONCES

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Voiron bat *Centre Fédéral 88-41*Nice bat Strasbourg 92-69Classement : 1- Lyon, Reims (7-0), 3- Roche (6-1), 4- Limoges (5-2), 5- Voiron, Angers (4-3), 7- Pleyber Christ, Nice, Rennes, Armentières, Dunkerque (3-4), 12- Perpignan, Centre Fédéral, Strasbourg (2-5), 15- Aplemont, Pau-Lacq-Orthez (1-6).

EUROLEAGUE1e journée

GROUPE AJoué le mercredi 27 octobre

Mondeville – CracovieJeudi 28 octobre

Pecs – RigaTarente – Kosice

GROUPE BJoué le mercredi 27 octobre

Gospic – EkaterinbourgJeudi 28 octobre

Gdynia – SopronMadrid – Fenerbahçe

GROUPE CJoué le mercredi 27 octobre

Prague – SalamanqueKaunas – Spartak Moscou

Jeudi 28 octobre

Galatasaray – Tarbes

GROUPE DJoué le mercredi 27 octobre

Orenbourg – ValenceBourges – Gorzow

Jeudi 28 octobre

Schio – Brno

Page 16: BasketNews 523

16 CHIFFRES

1- NANCY (3-0)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

John Linehan 3 36 14-28 50,0 4-10 95,0 3,3 5,3 5,0 - 2,0 17,0

Kenny Grant 1 34 4-9 44,4 2-5 85,7 1,0 2,0 - - 1,0 16,0

Ralph Mims 3 27 13-39 33,3 9-25 88,9 2,7 1,3 1,3 - 1,7 14,3

Tremmell Darden 3 38 16-32 50,0 4-9 55,6 10,7 2,7 0,7 1,3 2,7 13,7

Akin Akingbala 2 30 7-13 53,8 - 76,9 15,0 - 1,0 1,0 1,0 12,0

Victor Samnick 3 23 11-32 34,4 0-3 72,7 3,0 0,7 0,3 0,3 3,3 10,0

Stephen Brun 3 25 8-20 40,0 3-13 - 7,0 3,0 1,0 0,3 2,3 6,3

Moussa Badiane 3 12 2-10 20,0 - - 3,3 - - 0,3 1,7 1,3

Saidou N’Joya 3 7 0-3 - 0-2 100,0 0,7 1,3 - - 0,7 0,7

Total 3 - 75-186 40,3 22-67 81,7 43,0 15,0 9,0 3,0 15,7 76,7

2- LE HAVRE (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Wes Wilkinson 3 26 15-31 48,4 7-15 100,0 6,0 0,7 0,3 0,7 1,3 13,7

Bernard King 3 32 11-32 34,4 3-14 57,1 5,3 5,3 1,3 0,3 2,0 9,7

Joseph Jones 3 24 14-25 56,0 - 11,1 8,7 0,3 1,7 0,3 0,3 9,7

John Cox 3 26 8-29 27,6 3-13 80,0 2,0 2,3 1,3 - 1,3 9,0

Yohann Sangaré 3 35 11-31 35,5 1-10 42,9 3,7 3,0 2,0 0,3 2,0 8,7

Nicholas Pope 3 25 10-30 33,3 3-13 75,0 6,0 2,3 0,7 - 1,0 8,7

Maxime Zianveni 2 16 5-12 41,7 - 75,0 5,0 - 1,0 - 3,5 6,5

Ousmane Camara 3 15 5-10 50,0 - - 3,3 - 0,7 0,3 1,3 3,3

Gédéon Pitard 2 7 2-2 100,0 1-1 - 0,5 0,5 - - 0,5 2,5

Fabien Paschal 2 3 2-4 50,0 - - 1,5 - - 0,5 0,5 2,0

Total 3 - 83-206 40,3 18-66 55,3 45,0 14,3 8,7 2,3 12,7 70,0

3- ROANNE (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

K.C. Rivers 3 29 21-44 47,7 11-26 25,0 3,0 1,0 0,3 0,3 2,7 18,0

Pape Philippe Amagou 3 25 13-27 48,1 6-14 91,7 1,7 4,0 0,7 - 1,0 14,3

Luka Bogdanovic 3 29 11-26 42,3 6-19 100,0 6,3 2,0 0,7 - 1,0 11,7

Uche Nsonwu-Amadi 3 27 10-11 90,9 - 55,6 7,3 1,0 1,7 - 1,3 8,3

Souleyman Diabate 3 23 7-18 38,9 3-10 87,5 2,3 7,0 2,7 0,3 1,7 8,0

Alex Dunn 3 14 7-12 58,3 - 80,0 7,3 1,0 0,7 1,0 1,3 6,0

Jean-Michel Mipoka 3 11 5-13 38,5 2-6 100,0 1,7 - - - 1,3 4,7

Alexis Tanghe 3 10 5-7 71,4 2-2 28,6 1,7 0,3 0,3 0,3 0,3 4,7

Philippe Braud 3 15 5-17 29,4 2-10 - 1,7 - 0,7 - 1,3 4,0

Alex Gordon 3 16 2-12 16,7 1-9 100,0 1,7 3,0 - - 1,3 3,7

Total 3 - 86-187 46,0 33-96 75,0 37,3 19,3 7,7 2,0 13,7 83,3

4- GRAVELINES-DUNKERQUE (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Yannick Bokolo 3 31 20-32 62,5 5-11 66,7 5,7 5,7 2,3 - 2,3 17,0

Cyril Akpomedah 3 29 17-31 54,8 5-12 50,0 6,3 2,0 0,3 1,7 1,7 14,7

Ben Woodside 3 31 11-30 36,7 3-11 81,8 2,3 4,3 1,0 - 2,3 11,3

Juby Johnson 3 16 9-19 47,4 3-12 100,0 1,3 - 0,7 - 1,3 8,0

Chris Owens 3 16 6-16 37,5 0-3 71,4 4,7 0,3 0,3 - 1,0 7,3

Dounia Issa 3 23 9-15 60,0 - 42,9 9,7 2,0 0,3 1,0 2,0 7,0

Rudy Jomby 3 21 7-21 33,3 2-11 - 4,3 2,0 1,0 - 1,3 5,3

Jeff Greer 3 18 5-15 33,3 4-10 25,0 2,7 0,7 1,3 - 0,7 5,0

Jonathan Rousselle 2 5 3-4 75,0 1-1 100,0 - 1,0 - - 0,5 4,5

Mike Fraser 2 14 2-4 50,0 - - 4,5 0,5 - 0,5 1,5 2,0

Fréjus Zerbo 3 3 1-3 33,3 - - 2,0 - - - 0,3 0,7

Chrislain Cairo 1 1 0-1 - - - 1,0 - - - - -

Total 3 - 90-191 47,1 23-71 62,9 46,7 18,0 7,3 3,0 16,0 80,7

5- LE MANS (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Alain Koffi 3 30 23-36 63,9 0-1 78,6 12,0 1,0 1,0 2,3 2,0 19,0

Benjamin Dewar 3 31 15-27 55,6 9-20 - 2,3 0,7 1,3 - 1,0 13,0

Alex Acker 3 26 10-25 40,0 5-10 100,0 4,3 4,0 1,7 0,3 2,3 9,7

Marc-Antoine Pellin 3 25 10-17 58,8 2-4 33,3 3,0 4,3 0,7 - 1,3 8,0

Ryvon Covile 3 20 7-16 43,8 - 66,7 4,3 1,0 0,3 0,3 1,3 7,3

Joao Paulo Batista 3 21 7-17 41,2 - 50,0 3,7 1,0 - 0,3 1,7 5,0

Antoine Diot 3 23 5-19 26,3 3-12 50,0 1,7 3,0 2,0 - 2,0 4,7

Charles Lombahe-Kahudi 3 14 4-7 57,1 2-4 66,7 1,7 0,3 0,7 - 2,0 4,7

Thierry Rupert 3 9 3-6 50,0 - - 0,3 0,3 - 0,3 0,7 2,0

Henri Kahudi 2 3 1-2 50,0 0-1 - - - - - - 1,0

Total 3 - 85-172 49,4 21-52 67,4 36,0 15,7 7,7 3,7 14,3 74,0

6- CHALON (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Blake Schilb 3 32 13-34 38,2 2-8 100,0 5,3 5,3 1,0 0,3 2,0 13,3

Steed Tchicamboud 3 31 11-21 52,4 2-8 76,9 4,3 6,0 0,7 - 2,3 11,3

Marquez Haynes 3 28 11-32 34,4 6-15 100,0 2,3 2,0 1,0 - 0,7 10,7

Ilian Evtimov 3 28 10-27 37,0 6-18 100,0 4,0 1,3 2,3 - 1,7 10,0

Michel Jean-Baptiste Adolphe 3 18 11-18 61,1 - 100,0 3,7 0,7 0,3 0,7 0,3 8,0

Joffrey Lauvergne 3 19 7-16 43,8 1-4 60,0 6,0 1,3 1,0 0,7 1,3 7,0

Nicolas Lang 3 19 5-15 33,3 3-8 100,0 3,3 1,0 0,7 0,3 0,3 5,0

Alade Aminu 3 16 6-18 33,3 - 75,0 4,3 0,3 0,7 1,0 1,3 5,0

Bryant Smith 3 9 3-8 37,5 0-2 100,0 2,0 - 0,3 - 0,3 3,7

Jordan Aboudou 1 1 0-1 - 0-1 - - - - - - -

Total 3 - 77-190 40,5 20-64 85,7 37,7 18,0 8,0 3,0 11,0 74,0

7- STRASBOURG (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Justin Hawkins 3 24 16-33 48,5 3-8 80,0 3,3 1,7 2,3 - 2,3 14,3

Ricardo Greer 3 31 16-35 45,7 5-16 44,4 5,3 1,7 2,0 - 1,7 13,7

Abdoulaye M’Baye 3 19 10-19 52,6 3-9 85,7 1,3 1,0 1,0 - 1,0 9,7

Alain Digbeu 3 27 8-17 47,1 5-14 58,3 1,3 3,0 1,7 0,7 2,0 9,3

John McCord 3 29 12-26 46,2 0-1 66,7 7,7 0,3 1,0 - 1,7 8,7

Pervis Pasco 3 31 9-19 47,4 - 40,0 7,0 1,0 2,7 1,0 0,7 7,3

Aymeric Jeanneau 3 25 5-17 29,4 2-8 100,0 2,0 5,7 0,3 - 2,7 4,7

Steeve Essart 3 15 4-12 33,3 3-9 - 0,7 2,7 0,3 - 1,3 3,7

Issife Soumahoro 1 1 0-1 - 0-1 - - - - - - -

Total 3 - 80-179 44,7 21-66 62,3 32,7 17,0 11,3 1,7 13,7 71,3

8- HYÈRES-TOULON (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Rick Hughes 3 34 20-37 54,1 - 100,0 7,3 1,7 1,7 0,7 1,7 19,0

Kevin Houston 3 33 18-48 37,5 2-12 57,1 5,3 3,3 1,0 - 3,3 14,0

Tony Washam 3 29 13-42 31,0 3-12 55,6 7,7 1,7 2,3 0,3 3,0 11,3

Jonte Flowers 3 25 11-24 45,8 1-3 50,0 3,7 1,3 1,7 0,3 2,0 8,7

Damir Krupalija 3 32 8-23 34,8 4-14 55,6 7,0 2,3 1,0 - 1,3 8,3

Shaun Fein 3 16 8-17 47,1 4-9 80,0 1,7 1,3 1,7 - 0,7 8,0

Paccelis Morlende 2 11 2-6 33,3 0-1 - 1,5 1,5 1,0 - 2,5 2,0

Vincent Masingue 3 11 1-5 20,0 - 33,3 2,3 0,3 - - 0,3 1,0

Nobel Boungou Colo 3 11 1-5 20,0 - 100,0 1,7 0,3 0,3 0,7 0,7 1,0

Laurent Legname 1 4 0-1 - - - - - - - - -

Total 3 - 82-208 39,4 14-51 70,2 40,7 13,3 10,3 2,0 15,3 72,7

9- PARIS LEVALLOIS (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Lamont Hamilton 3 26 19-28 67,9 1-4 75,0 7,0 0,7 0,7 - 1,7 16,0

Andrew Albicy 3 29 11-22 50,0 6-11 100,0 2,3 7,0 1,7 - 1,7 15,0

David Noel 3 33 15-27 55,6 7-14 42,9 4,3 1,7 1,0 0,7 4,0 13,3

Marcellus Sommerville 3 31 10-28 35,7 3-13 75,0 5,7 2,3 0,7 0,3 2,0 9,7

Bracey Wright 3 27 7-17 41,2 2-8 50,0 1,0 0,7 0,7 1,0 1,3 5,7

Jimmal Ball 3 20 6-20 30,0 1-4 - 2,3 3,0 0,7 0,3 1,0 4,3

Guillaume Yango 3 12 3-7 42,9 - 85,7 2,7 0,3 0,3 1,0 0,3 4,0

Nigel Wyatte 3 10 3-11 27,3 0-1 33,3 0,7 0,7 0,7 - 0,7 2,3

Wilfrid Aka 3 13 2-4 50,0 1-3 - 2,3 1,0 - - 1,0 1,7

Jonathan Leria 1 2 0-1 - - 50,0 1,0 - - - - 1,0

Total 3 - 76-165 46,1 21-58 73,3 31,3 17,3 6,3 3,3 14,3 72,3

10- CHOLET (2-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Samuel Mejia 3 29 16-39 41,0 2-12 91,7 5,3 3,7 1,7 - 0,7 15,0

Antywane Robinson 3 27 14-29 48,3 2-7 100,0 5,3 1,3 0,3 0,3 1,0 11,3

Fabien Causeur 3 26 14-27 51,9 5-9 33,3 4,7 2,7 1,0 - 1,0 11,3

DeMarcus Nelson 3 21 9-20 45,0 2-8 66,7 1,7 3,3 1,0 0,3 2,0 8,7

Vule Avdalovic 3 23 6-23 26,1 3-12 100,0 0,7 2,7 1,7 0,3 1,7 7,0

Luc-Arthur Vebobe 2 22 5-9 55,6 0-2 50,0 7,0 2,0 1,5 1,5 2,5 6,0

Romain Duport 1 14 3-7 42,9 - - 5,0 - - 1,0 1,0 6,0

Claude Marquis 3 10 6-11 54,5 - 66,7 2,7 0,3 0,3 0,7 0,7 4,7

Randal Falker 3 24 6-12 50,0 - 25,0 5,7 1,3 1,3 1,3 1,0 4,3

Mamoutou Diarra 3 12 3-10 30,0 1-6 - 0,3 - - - 0,7 2,3

Christophe Leonard 2 13 2-5 40,0 0-2 - 2,5 0,5 - - 1,0 2,0

Mérédis Houmounou 1 3 - - - - - 1,0 - - - -

Total 3 - 84-192 43,8 15-58 73,3 35,7 17,3 8,3 4,3 12,0 72,0

11- VICHY (1-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Frank Elegar 3 33 14-27 51,9 - 75,0 7,3 - 1,0 2,0 2,3 11,3

Curtis Sumpter 3 26 10-28 35,7 1-7 81,8 5,3 1,0 0,3 1,0 2,0 10,0

Kareem Reid 3 33 11-29 37,9 3-11 50,0 2,3 7,3 2,0 - 2,0 9,0

Thomas Larrouquis 3 22 8-21 38,1 4-11 62,5 2,7 1,7 0,7 - 1,0 8,3

Jamal Shuler 3 28 11-29 37,9 2-12 - 3,0 1,7 0,7 0,3 1,0 8,0

Etienne Brower 3 32 9-30 30,0 1-6 40,0 7,0 1,3 1,0 0,7 1,0 7,0

Jonathan Aka 3 10 3-6 50,0 - 87,5 2,3 0,3 0,3 0,3 1,0 4,3

Antoine Eito 3 13 3-13 23,1 1-10 66,7 1,0 0,7 0,3 - 0,7 3,7

Jimmy Djimrabaye 1 1 - - - 100,0 - - - - - 2,0

Nicolas De Jong 2 4 1-3 33,3 - - 1,0 - - - - 1,0

Total 3 - 70-186 37,6 12-57 71,2 34,3 14,0 6,3 4,3 11,3 63,0

12- ORLÉANS (1-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Troy Bell 3 27 12-28 42,9 8-15 76,5 4,0 2,3 1,0 1,0 2,7 15,0

J.R. Reynolds 3 27 13-31 41,9 7-15 77,8 4,0 3,7 1,0 - 2,7 13,3

Adrien Moerman 3 26 11-27 40,7 4-9 100,0 8,3 0,7 0,7 - 1,0 9,7

Maleye N’Doye 3 22 10-22 45,5 6-12 - - 0,3 1,3 - - 8,7

Zach Moss 3 20 10-24 41,7 - 100,0 6,7 1,3 0,3 - - 7,3

Aldo Curti 3 24 7-22 31,8 3-11 - 2,3 2,3 0,7 - 1,3 5,7

Jamar Smith 3 22 7-22 31,8 0-2 50,0 5,3 1,7 2,0 - 2,0 5,3

Amara Sy 3 25 4-15 26,7 1-5 66,7 2,7 1,7 1,7 0,3 2,0 3,7

Maël Lebrun 2 5 2-2 100,0 1-1 - 0,5 - 0,5 - 0,5 2,5

William Hervé 1 7 0-1 - 0-1 - - - - - - -

Total 3 - 76-194 39,2 30-71 76,3 34,7 14,0 9,0 1,3 13,3 70,3

13- LIMOGES (1-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Chris Massie 3 30 19-37 51,4 - 50,0 8,3 2,0 0,7 0,7 0,3 15,0

Raphaël Desroses 3 26 11-21 52,4 8-14 80,0 3,0 1,3 2,0 - 1,7 12,7

Zack Wright 3 27 15-29 51,7 0-1 58,3 3,3 6,7 1,0 - 5,0 12,3

Aurélien Salmon 3 17 8-16 50,0 7-12 - 3,7 - 0,3 - 2,0 7,7

Cedrick Banks 3 28 8-30 26,7 4-23 - 2,3 3,3 0,3 - 3,7 6,7

R.T. Guinn 3 20 8-18 44,4 4-8 - 5,0 1,7 0,7 1,0 1,7 6,7

Karim Souchu 3 15 6-14 42,9 3-8 50,0 2,7 1,3 - - 0,7 5,7

Xane D’Almeida 3 21 5-9 55,6 2-3 50,0 2,3 4,0 0,7 - 1,0 4,7

Frédéric Weis 3 11 2-4 50,0 - 50,0 4,0 - - 0,7 0,3 1,7

Travarus Bennett 1 11 0-2 - 0-1 - 2,0 - - - - -

Total 3 - 82-180 45,6 28-70 58,7 39,7 20,3 5,7 2,3 16,7 73,0

14- POITIERS (0-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Kenny Younger 3 30 16-29 55,2 1-8 73,3 3,7 3,3 0,3 - 1,3 14,7

Tommy Gunn 3 25 12-27 44,4 4-9 87,5 2,0 1,3 2,3 0,7 2,3 11,7

Rasheed Wright 3 29 12-40 30,0 3-20 100,0 3,3 1,3 1,0 - 4,0 10,3

Pierre-Yves Guillard 3 22 13-20 65,0 4-7 50,0 5,7 0,3 1,3 - 2,3 10,3

Pape Badiane 3 25 9-22 40,9 0-1 60,0 5,7 0,3 0,3 1,3 1,0 7,0

Embo Carl Ona 3 21 8-24 33,3 2-11 100,0 4,3 1,7 1,3 - 3,0 7,0

Guillaume Costentin 3 15 4-7 57,1 3-6 - 1,7 1,7 0,3 - 0,3 3,7

Yann Devehat 3 3 1-1 100,0 - - - - - - - 0,7

Cédric Gomez 3 23 0-5 - 0-3 - 1,7 5,0 0,3 - 1,7 -

Evan Fournier 3 7 0-4 - 0-2 - 1,3 - - - 1,0 -

Total 3 - 75-179 41,9 17-67 78,4 33,0 15,0 7,3 2,0 18,0 65,3

15- ASVEL (0-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Cliff Hammonds 3 33 18-34 52,9 3-10 50,0 5,3 2,7 0,7 1,3 2,3 13,7

Davon Jefferson 3 25 16-26 61,5 - 66,7 6,7 1,0 1,0 0,3 1,0 12,0

Kim Tillie 3 21 14-19 73,7 1-2 62,5 5,0 1,7 1,3 0,3 1,7 11,3

Mickael Gelabale 3 29 8-21 38,1 1-7 60,0 2,7 2,7 0,3 1,3 3,0 6,7

Andrija Zizic 3 21 8-25 32,0 - 100,0 3,0 1,7 0,3 - 1,0 6,0

Edwin Jackson 3 14 3-15 20,0 0-6 80,0 3,0 1,3 1,0 - 1,7 3,3

Bangaly Fofana 3 9 2-4 50,0 - 57,1 3,7 0,3 - 0,7 0,3 2,7

Paul Lacombe 2 16 2-7 28,6 0-4 25,0 1,5 3,0 1,0 - 0,5 2,5

Léo Westermann 3 11 1-8 12,5 0-5 100,0 1,0 1,3 - - 1,0 1,3

Nebojsa Bogavac 1 18 0-3 - 0-3 - 4,0 1,0 - - 2,0 -

Angel Daniel Vassallo* 2 30 8-29 27,6 3-15 85,7 5,0 1,5 2,5 1,0 4,0 12,5

Total 3 - 80-191 41,9 8-52 66,0 39,3 16,0 7,0 4,7 16,3 67,0

16- PAU-LACQ-ORTHEZ (0-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts

Antoine Mendy 3 32 18-42 42,9 2-10 66,7 3,0 1,0 1,3 - 1,3 14,7

Travon Bryant 2 30 11-21 52,4 0-1 60,0 7,0 0,5 1,5 0,5 1,0 12,5

Tremaine Ford 2 12 7-12 58,3 - 100,0 2,5 1,0 - - 2,0 7,5

Slaven Rimac 3 20 8-26 30,8 1-10 75,0 2,3 - 1,0 - 2,0 6,7

Demetric Bennett 3 26 7-28 25,0 4-16 100,0 2,7 4,3 2,0 - 2,0 6,3

Michael Bauer 2 25 5-14 35,7 1-9 50,0 3,5 2,0 1,0 0,5 4,0 6,0

Jean-Frédéric Morency 2 15 5-10 50,0 0-3 50,0 1,5 1,5 0,5 - 1,5 6,0

Mickael Var 3 16 5-13 38,5 0-2 50,0 3,0 0,7 1,0 - 1,3 4,0

Laurent Sciarra 3 29 3-9 33,3 3-9 - 3,7 5,3 1,0 - 1,3 3,0

Tanguy Ramassamy 2 14 3-6 50,0 - - 2,0 1,5 0,5 0,5 - 3,0

Frédéric Moncade 3 14 3-7 42,9 2-3 - 1,3 1,7 0,7 - 0,7 2,7

Total 3 - 75-188 39,9 13-63 63,3 29,3 17,3 9,3 1,0 15,0 60,7

stats cumulées (après 3 journées)PRO a

Page 17: BasketNews 523

échos FRANcE 17

D enain leader de N1, c’était déjà le cas en octobre 2009. Le

promu avait surpris son monde en signant sept victoires lors des huit premières journées. Record battu cette année. Pour démarrer pied au plancher, Marc Silvert a conservé la même recette : une préparation intensive de six semaines, entre piste et musculation, qui permet à « Voltaire » de prendre régulièrement le dessus physiquement sur ses adversaires. L’ancien entraîneur de l’USVO ne s’en cache pas. C’est pendant la période estivale que se construit, pour l’essentiel, le succès d’une équipe. Par une bonne préparation donc, et un recrutement réussi. Avec un budget de 700.000 euros, « il a fallu faire des paris gagnants », dit-il. Des paris, vraiment ? Julien Sauret, Desmond Quincy-Jones, Renaud Brocheray, Boakai Lalugba. Autant de noms estampillés Pro B. Lalugba y avait brillé avec Bourg il y a deux ans avant de se blesser. « Sans quoi », souligne Silvert, « Boakai ne serait jamais arrivé chez nous. Tu vas aussi chercher des joueurs revanchards comme Renaud, par rapport à sa saison dernière (à Fos). » Et puis, ajoute-t-il, « quand on me parle de l’école de Ljubljana, j’écoute.» Son ailier slovène, Jernej « Jerry » Mihalic l’a fréquentée pendant six ans (13,4 pts l’an passé en D1 avec Luka Koper). Sans surprise, il domine à ce niveau.

La pression du favoriAjoutez les trois anciens de la maison, Fred Minet, Antoine Belkessa (15,5 pts l’an passé)

et Amadou Gacko ; Denain est bien outillé avec ces huit joueurs interchangeables. Mais pas forcément plus que les grosses machines bordelaises, brestoises ou stéphanoises, également à forte consonance Pro B. La différence au classement vient peut-être de l’esprit d’équipe qui anime les Denaisiens. « Un groupe génial », résumait Desmond Quincy-Jones, dans La Voix du Nord. « On 

s’entend aussi bien sur le parquet qu’en dehors. Notre force, c’est le fait que l’on ne sait jamais qui va sortir du lot dans une rencontre. » Le danger vient de partout en effet. Six joueurs entre huit et quinze points par match. « Il y a une synergie, beaucoup de générosité, d’envie », abonde Silvert « mais il faut être vigilant, se remettre en question chaque jour. La confiance ça se gagne en gouttes et ça se perd en litres. » Denain doit composer avec une étiquette d’épouvantail qui ne correspond pas forcé-ment à son standing. Ce qui a tendance à agacer Silvert. « On ne voit plus que cela dans les journaux ! » Nicolas Faure (Blois) a déclaré il y a peu que Denain irait au bout. « Il y a au moins six équipes qui sont là pour gagner le Graal », corrige Silvert, « mais on va essayer d’assumer, de ne pas se cacher. On ne fait pas du Guy Roux non plus. » Dans un coin de sa tête, Marc Silvert rêve de ramener le club de son enfance, ce bastion historique du basket français, au plus haut-niveau. Trente ans de marasme ne s’effacent pas en un jour. Le

complexe Jean Degros n’affiche pas encore complet mais l’entraîneur est confiant. « Si on monte en Pro B, on va ramener l’ensemble des amateurs de basket à la salle. Et puis, c’est presque plus facile de monter un budget en Pro B qu’en N1. » Pas de doute, l’ambition est là. n

Antoine LEssARD

Avant de se rendre à Brest samedi dernier, Marc Silvert avait prévenu. « si demain, on gagne, c’est un exploit pour nous. » Les Denaisiens l’ont fait. Loin des gros budgets de la division, « Voltaire » est solidement installé en tête de la Nationale 1 (8v-0d) avec deux victoires d’avance sur ses poursuivants. Les recettes d’un succès tout sauf inattendu.

EN BREFLA sIG RETRoUVE sANDERsLa SIG va mettre à l’essai Aerick Sanders (2,02 m, 28 ans) pour le poste de pivot vacant depuis la fuite de Leon Williams. Un retour

en Alsace pour l’Américain, 4e du championnat avec la SIG en 2006-07 (12,0 pts et 6,9 rbds). Intérieur léger aux bras télescopiques, bon défenseur, ce « 4-5 » est également passé par Dijon (12,4 pts et 7,7 rbds) et par Rouen la saison dernière (9,6 pts et 4,4 rbds en 20’). Sa valeur ne fait aucun doute mais Sanders revient d’une rupture des ligaments croisés, contractée au mois de janvier. D’où la précaution de le mettre à l’essai.

LE BcM DoIT choIsIRLe BCM n’a pas les moyens de conserver ses deux intérieurs US, Chris Owens (photo) et Mike Fraser. C’est ce qu’a déclaré Hervé Beddeleem dans La Voix des Sports :

« Fraser a un mois d’essai, on a au moins un mois pour voir (…) À moins de l’arrivée d’un gros partenaire, il va falloir choisir. » Christian Monschau dispose actuellement de cinq intérieurs dans son effectif.

A.L.

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DENAIN LEADER INVAINCU DE NM1

UNE sURPRIsE, VRAIMENT ?

« La confiance ça se gagne en gouttes et ça se perd en litres »

Marc silvert

Page 18: BasketNews 523

18 échos FRANcE

C ’est un peu comme se réveiller après un lendemain de fête ; le mal de crâne, la fatigue, tout

semble s’acharner sur votre personne. En l’occurrence, Aix-Maurienne sort d’une sacrée soirée, avec un exercice 2009-10 remarquable, marqué par une 4e place et une demi-finale de playoffs (perdue contre Pau 1-2). Une soirée un peu innatendue, et le lendemain est d’autant plus douloureux.Aujourd’hui, le club savoyard attend tou-jours son premier succès. Bien sûr, l’excuse du calendrier difficile tient plutôt la route, avec deux déplacements à Nanterre, saig-nant à domicile, puis Dijon, grand favori, suivis d’une réception de Lille, coupeur de têtes avéré. Mais la défaite du week-end dernier à Boulogne, promu, nuance ce constat. D’ailleurs Guillaume Quintard ne se cache pas : « Il n’y a pas que la qualité des adversaires. À Nanterre ou à Dijon, les 

prestations ne sont pas bonnes, contre Lille c’est clairement une mauvaise performance et à Boulogne on a fait des bonnes choses mais on a perdu le fil. »Perdre le fil, c’est devenu une ritournelle languissante pour l’ASMB, qui, contre chacun de ses adversaires, a connu un trou noir d’un quart-temps voire plus : 11-23 dans le dernier quart à Nanterre, 13-25 dans le 2e à Dijon, 29-46 en 2e mi-temps contre Lille et, le pire pour la fin, 9-29 dans le dernier acte à Boulogne. Avec les défaites, au manque de constance s’est ajouté un « manque de confiance qui vient peut-être des deux premiers matches », commente Quintard. « On a du mal à accepter ce qu’on a pris (-18 à Nanterre, -16 à Dijon). »Privé de « solution miracle », le coach est sûr d’une seule chose : c’est la défense

qui ouvrira les portes d’un premier succès. Mais pour l’instant, ce mot ne fait pas partie du dictionnaire savoyard, l’ASMB encaissant en moyenne 84,3 points (seul Clermont fait pire avec 84,5). « On ne veut pas subir, on veut prendre l’initiative mais la moindre erreur coûte alors très, très cher. On a plusieurs armes dans notre panel défensif, mais à partir du moment où on perd les duels, on peut faire n’importe quelle stratégie, si on se fait passer en 

un-contre-un, qu’on n’a pas de repli, il faut arrêter de se branler ! », appelle à la révolte Quintard.

« Des joueurs sont menacés »Forcément, l’automne à peine commencé, l’état d’alerte n’est pas ouvertement déclaré, mais l’avalanche couve en Savoie. « Il y a des joueurs qui sont menacés », reconnaît le coach, qui, fidèle à sa réputa-tion, préfère mettre le groupe devant ses

responsabilités plutôt que de clouer un joueur au pilori. « Je n’ai aucune satisfac-tion individuelle, ce qui compte c’est ce que l’équipe produit. L’année dernière, on a toujours voulu me faire dire c’est grâce à Moussa Badiane, à Chris Dunn, mais j’ai toujours répondu c’est grâce à toute l’équipe, à Fields, Dramé, ou Ramseyer, parce que c’est ce qui permet de jouer 40 minutes et de gagner. Je ne vais pas dire maintenant que c’est à cause d’un seul ! »

En tous les cas, Aix-Maurienne, autour de son trio Dillion Sneed (18,5 pts, 6,5 rbds)-Moses Sonko (13,5 pts, 8,8 rbds)-Joachim Ekanga-Ehawa (13,5 pts), épaulé par Simon Darnauzan (8,5 pts, 3,8 pds), sans

oublier le rookie américain Chris Matthews, décevant jusque-là (5,8 pts à 28,1% en 23 min), aurait intérêt à ne pas griller un nouveau joker demain. Car la réception de Nantes, seule équipe à tenir compagnie à l’ASMB avec quatre défaites, vaut chère ; ensuite suivront Quimper et Clermont, deux équipes également dans la seconde partie de tableau. De quoi engranger quelques succès vitaux pour ne pas se retrouver nu en hiver. n

Yann cAssEVILLE

Guillaume Quintard, coach d’Aix-Maurienne, hausse le ton.

c’est la défense qui ouvrira les portes d’un premier succès...

AIX-MAURIENNE AU POINT MORT

« IL FAUT ARRÊTER DE sE BRANLER »Demi-finaliste la saison écoulée, Aix-Maurienne, le doyen de Pro B, a raté son départ pour 2010-11 : 4 matches, 4 défaites. Guillaume Quintard attend une réaction de ses joueurs avec la réception demain de Nantes.

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Page 19: BasketNews 523

échos FRANcE 19

«  Lors de l’interview qui lui est accordée dans le BasketNews du 14/10/2010, 

Monsieur Jeanneau, Président du SNB remet en cause de façon inacceptable le professionnalisme de l’ensemble des agents français en déclarant : « L’agent, il ne dit rien car il va placer d’autres joueurs dans le club et il ne va pas se battre contre lui. » L’Association des Agents Français de Basket-ball (AFAB) dément vigoureusement ces accusations gratuites et dommageables.Par ailleurs, elle s’interroge sur les capacités de M. Jeanneau à pouvoir se battre, entre autre:- Pour le maintien intégral du salaire d’un joueur blessé jusqu’à la fin du 

contrat. Alors que nos membres avaient l’habitude de négocier avec succès ce type de clause fondamentale pour la protection de nos joueurs, le SNB a accepté dans la convention collective un maintien intégral des salaires pour une durée de 3 mois seule-ment. Une incroyable marche-arrière qui selon certains observateurs reste la pire des négociations obtenue par un syndicat dans l’histoire du sport professionnel !- Pour une modification du règlement JFL parfaitement illégal et immoral. Certains ex-internationaux Français ont du scandale-usement batailler tout l’été pour bénéficier de ce nouveau statut alors que d’autres se le sont carrément vus refuser !L’AFAB informe M. Jeanneau qu’elle se tient à la disposition du SNB pour échanger ses différents points de vue visant l’intérêt et la protection des joueurs en espérant une approche plus constructive que celle regrettablement utilisée par le Président du SNB. » n

L’AFAB (Association Française des Agents de Basket-ball)

INTERVIEW AYMERIC JEANNEAU

LEs AGENTs RéAGIssENT !À la suite de l’entretien d’Aymeric Jeanneau, président du syndicat des joueurs, publié dans le BasketNews n° 521, l’AFAB (Association Française des Agents de Basket-ball) a tenu à réagir.

-www.lo

ran-g.co

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7249

DÉCOUVREZ NOTRENOUVEAU PARRAIN :

NICOLASBATUM

Comme moi en 2002 et 2003,qualifie ton équipe et retrouve moi

aux finales à St Jean de Monts

AP BASKET NEW 235X152 SEPT 2010 30/09/10 14:31 Page 1

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le club et de partir en Pro B afin d’avoir plus

de temps de jeu. Le gars voulait connaître

mon expérience personnelle et puis aussi le

ressenti du syndicat. J’ai pu l’orienter vers

d’autres joueurs, d’autres entraîneurs pour

qu’il puisse prendre la bonne décision.

Qui représente le syndicat au bureau

de la ligue ?

Théoriquement, c’est moi en tant que

président, mais c’est souvent Yann qui me

représente. En juin, j’y vais, mais durant la

saison, c’est le lundi et ce n’est pas possible.

Même s’il est aussi embauché par la fédé,

Yann fait du très bon travail et quand il

représente le syndicat, il le fait parfaitement.

Êtes-vous bien accueilli à la ligue ?

On commence à nous considérer… On

essaye aussi parfois de nous abuser, genre

« le syndicat des joueurs a dit ceci » alors

qu’en fait, on n’a rien dit du tout, ce qui

tend à prouver que l’on a un certain poids

dans les décisions. On a une représenta-

tivité qui devient importante.

Combien y a-t-il d’adhérents au

syndicat ?

220 l’année dernière et là, avec les dernières

visites, on va battre des records. Bien sûr, on

a fait un travail pour les JFL (Joueurs Formés 

Localement), mais on ne défend pas que les

Français. Et quels sont les joueurs qui ont le

plus besoin d’être protégés ? Les étrangers,

que l’on coupe, que l’on paye quinze jours et

puis à qui l’on dit « va-t’en ! ». L’agent, il ne

dit rien car il va placer d’autres joueurs dans

le club et il ne va pas se battre contre lui. Il

suffit d’être adhérent, de payer sa cotisation

pour être défendu. On ne veut surtout pas que

les étrangers soient lésés.

Que proposez-vous aux joueurs ?

Des pôles de reconversion. L’aspect

juridique pour se protéger. On se bat pour

améliorer la convention collective afin que

les joueurs soient le mieux possible dans

leur championnat. On est attentifs aux

contrôles anti-dopage. Bien sûr, nous som-

mes pour les contrôles, mais des contrôles

inopinés où les joueurs sont tirés au sort.

Pas prendre un joueur à qui on oblige de

remplir un tas de paperasserie. Je l’ai fait

l’année dernière en tant que capitaine

de l’ASVEL, c’est très contraignant. Les

capitaines de chaque équipe étaient

concernés et là, c’est un joueur tiré au sort.

Il faut donner son emploi du temps sur trois

mois, avec les entraînements, les déplace-

ments, les vacances, donner une heure

chaque jour où l’on est chez nous et donc

susceptible d’être contrôlé. C’est une sorte

de contrôle continu, sans prises de sang

régulières, mais les contrôleurs peuvent

venir chez nous n’importe quand. S’ils se

présentent trois fois à notre domicile et

AYMERIC JEANNEAU(STRASBOURG, PRESIDENT DU SYNDICAT NATIONAL DES BASKETTEURS)

« LE BON NOMBRE,

ÇA SERAIT DEUX

NON-JFL EXTRA

EUROPÉENS »

Qu’est-ce qui t’a amené en

décembre 2009 à la présidence

du syndicat des joueurs ?

Je suis rentré au bureau du syndicat

comme vice-président. Le président, c’était

Yann Barbitch qui avait la double casquette

car il était aussi à la fédé. Il y a eu aussi

Momo Sy qui a pris des responsabilités à

Fos-sur-Mer. Il fallait changer de président.

J’étais là depuis longtemps, j’avais une

image un peu plus importante dans le bas-

ket français. Le syndicat a voulu se servir

de ça pour sa communication. C’était aussi

un investissement qui m’intéressait car je

touche à des domaines que l’on ne connaît

pas lorsqu’on est joueur, notamment le

relationnel avec la fédé, la ligue.

En quoi consiste ton job ?

Être la personne qui prend la parole au nom

du syndicat. Aymeric Jeanneau, c’est un

nom qui parle un peu. Je suis au sein du

bureau du SNB, même si je ne m’investis

pas comme j’aimerais le faire. Je n’ai pas le

temps d’être à Paris chaque semaine pour

les réunions. J’ai la chance d’être super

bien entouré avec Jeff Reymond (NDLR : le 

responsable du développement du syndicat)

et Yann Barbitch qui font un énorme travail.

Je suis donc là pour l’image mais je parti-

cipe aussi au dossier. Jeff et Yann me font à

chaque fois le compte-rendu des réunions,

j’échange avec eux, on prend des décisions

ensemble, à l’écoute des autres joueurs qui

font partie du syndicat. Nous sommes une

quinzaine de membres au bureau du SNB,

Pape Badiane, Sacha Giffa, Vincent Mas-

ingue, Pierrick Poupet, Karim Souchu, etc.

On se réunit une fois tous les deux mois sur

Paris, un dimanche. Il n’y a que deux heures

et quart en TGV de Strasbourg à Paris,

certains joueurs comme Vincent Masingue

prennent l’avion.

Le syndicat des joueurs était tombé en

décrépitude. Tu as fait partie de ceux

qui l’ont remonté ?

Non, c’est Maurice Beyina qui l’a bien

relancé. Quand il a lâché, c’est Yann

Barbitch qui a pris la suite. Il a alors pris

encore une vitesse supérieure. Je suis arrivé

en 2007 au bureau, mais j’ai toujours cotisé

même à l’époque d’Ostrowski lorsque j’étais

jeune espoir. Je n’étais pas syndicaliste,

mais je comprenais l’intérêt, l’assurance

que cela me donnait, de faire partie du

mouvement des joueurs même s’il n’y avait

pas grand-chose à l’époque, quand plus

personne ne dirigeait réellement. Beaucoup

de joueurs ignoraient même que le syndicat

existait. Maurice Beyina s’est vraiment battu

pour communiquer, obtenir des subventions,

mettre des idées et un bureau en place,

protéger les joueurs.

Quel est le rôle de Jean-François

Reymond ?

Il est à plein temps au syndicat et Yann

à mi-temps puisqu’il est aussi dans

l’événementiel à la FFBB. Jeff est pointu sur

tous les dossiers. Il est en train de visiter

tous les clubs, il le fait deux fois chaque

année. Pro A, Pro B, N1 et même quelques

clubs de la ligue féminine. Aujourd’hui

les joueurs viennent vers le syndicat pour

demander une formation, avoir une aide, ré-

soudre un problème avec leur club. Jeff est

aussi au syndicat européen. C’est surtout lui

qui est en contact avec les joueurs. J’ai la

chance de jouer contre toutes les équipes

de Pro A, aussi les joueurs me demandent

souvent des infos après les matches. Ils

m’appellent aussi de temps en temps, à

propos du nombre de chaussures qu’ils ont

par le club ou des trucs plus importants.

L’autre jour, j’ai reçu le coup de fil d’un

joueur à qui le président proposait de quitter

Le meneur de Strasbourg est aussi hors des terrains le président du syndicat des joueurs.

Chômage, règle des Joueurs Formés Localement, dopage, paris en ligne, il passe en revue les

sujets de préoccupation des basketteurs en France.

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Strasbourg

« La FIBA Europe va obliger

les équipes disputant les

coupes d’Europe à ne pas

aligner plus de deux non-

Européens par équipe »

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20 ENTRETIEN

A s-tu été surpris quand les Nets t’ont contacté ?

Oui, je ne savais pas que je les intéressais.

Pensais-tu après ta petite saison à Denver que ta

carrière NBA avait du plomb dans l’aile ?Non. Mmm… (Il hésite) Je ne pensais pas que c’était carotte car je savais que Denver voulait me re-signer. Mais à 24 ans, après six ans dans la ligue, je ne voulais

pas être dans la quatrième rotation.

J’ai d’autres choses à faire. Donc, sachant cela, j’espérais plus, sans savoir ce que j’allais avoir.

Beaucoup d’équipes étaient après toi ?Six. J’ai choisi les Nets car je pensais avoir plus

d’opportunités chez eux et que leur offre était la meilleure. Dès le début, ils m’ont dit que j’étais pivot remplaçant de Brook (Lopez). Donc 15 à 20 minutes de temps de jeu minimum, plus s’il fait des fautes. Moi, c’est le genre

d’opportunité dont j’ai toujours voulu et je ne vais pas cracher dessus.

Pensais-tu être à ce niveau après six années dans la ligue et quelle est ta part de responsabilité dans le déroulement de ta carrière ? Non, je ne pensais pas en être là et c’est de ma faute, c’est de ma faute. J’ai eu des op-portunités… (Il souffle)… J’ai eu les balles dans les mains et je les ai laissées partir.

Pourquoi ?Aucune idée. T’expliquer maintenant, comment et pourquoi… Aucune idée. Ma première année, j’ai « starté » 41 matches et après rien. Pourquoi ? (Il réfléchit) J’étais avec mon coach à Seattle cet été, Bob Hill, et il m’a expliqué qu’en fait ce n’était pas vraiment moi, mais qu’il fallait changer quelques choses après 41 matches pour donner une nouvelle dynamique à l’équipe. Quand tu changes une rotation, la per-sonne qui devient titulaire est motivée et la personne qui est sortie veut démontrer qu’elle avait encore sa place. Et moi, j’étais jeune, j’avais encore beaucoup de défauts, je faisais des fautes, donc j’étais quand même limité et je ne pouvais pas jouer autant de temps que je le voulais.

Ta dernière année saison à Denver n’a pas été facile…Cela a été dur, hein ? En janvier, j’ai dit à mon agent (Sam Goldfeder) : cherche-moi des places en Europe pour j’aille me refaire. Mentalement, physiquement, il fallait que je me refasse. Parce que je ne suis pas venu en NBA pour être 15e homme

et ne pas jouer. Et là, il y a eu des blessés à Denver. Et le truc avec moi c’est que, quoiqu’il arrive, je continue de bosser. Je continue d’aller aux entraînements, et cela a payé, j’ai retrouvé du temps de jeu en fin de saison avec Denver et c’était reparti.

Dans quel état d’esprit étais-tu après avoir signé avec les Nets ?J’ai coupé le basket puis j’ai repris l’entraînement à la mi juillet avec Bob Hill à Dallas. Il connaît bien Avery Johnson (ndlr : le nouveau coach des Nets) et savait donc ce qu’il allait attendre de moi. Et dès le mois d’août, je suis venu m’entraîner avec Avery Johnson tous les jours. Il m’a fait beaucoup bosser individuellement.

On a l’impression que tu as moins de peps, tu jaillis moins vite qu’avant, non ?Tu as l’impression que je suis plus lourd, hein ? Le fait de moins jouer ces dernières années m’a fait perdre un peu au niveau du timing. Et puis, quand tu t’entraînes contre des types comme Néné ou Kenyon (Martin), tu réalises que tu ne vas pas pouvoir dunker tout le temps sous les panneaux. Donc tu joues plus au sol, tu t’apaises un peu plus. Tu te reposes moins sur tes qualités athlétiques, sur ton physique. Mais il faut que je retrouve ça parce que j’adore ça.

Tu penses avoir perdu le côté instinctif de ton jeu ?Mmm… Il m’a foutu un peu dans la merde aussi à mes débuts, le côté instinctif. Je pense qu’il faut que j’arrive à faire la part des choses, car l’instinct tu en as besoin. Tu ne peux tout robotiser. Aujourd’hui, je prends un rebond et je pense à ressortir au meneur, c’est moins frais, c’est moins spectaculaire, mais c’est souvent plus efficace.

Je te dis car, plusieurs fois, tu as reçu la balle sous les panneaux et tu ne montes pas tout de suite. Tu sembles hésitant. Tu sais, je me suis rendu compte en regardant des films qu’à chaque fois que je veux monter tout de suite, je ne monte pas de façon équilibrée, car le plus souvent tu ne prends pas la balle de façon très assurée, tu montes donc légèrement décalé, et bêtement tu ne peux pas la dunker tout le temps. Et quand tu veux lâcher la balle, tu dois te tourner, et à

cause de cela j’en ai ratés des paniers faciles. De l’extérieur, on se demande comment j’ai fait pour rater ce panier et j’en

ai marre car ce sont des points que je ne mets pas sur mon quota. Et là, maintenant, j’essaye de finir ce genre d’action. Pendant le training, on m’a donné un livre avec une liste de mes points faibles et, en premier, on soulignait ma finition près du cercle. Donc là, j’essaye d’être bien campé et de poser la balle dedans. Mais cela va revenir, j’ai encore les jambes lourdes avec les deux entraînements par jour.

Physiquement, si tu devais te mettre une note de 0 à 10, tu te situes à combien ?Je dirais 6. J’ai toujours cru que j’étais trop fin pour la NBA et j’ai voulu prendre du poids. Mais tu n’en as pas besoin en NBA quand tu cours comme une gazelle. Maintenant, je suis

« C’est de ma faute, c’est de ma faute »

Nouvel élément des Nets, l’intérieur guadeloupéen arrive dans le Garden State après deux saisons anecdotiques à Denver. Ayant pendant un temps songé repartir en Europe, Johan Pétro avoue être re-motivé après avoir signé un surprenant contrat de dix millions de dollars sur trois ans avec la franchise du New Jersey.

Propos recueillis  par Pascal GIBERNÉ  à Newark 

JOHAN PÉTRO À LA QUESTION

« DANS UNE POSITION OÙ JE NE PEUX PAS FOIRER »

Jennifer Pottheiser/NBAE via Getty Images

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ENTRETIEN 21

plus imposant qu’à mon arrivée et je peux me poser dans la raquette, mais j’ai perdu en timing. Donc j’ai envie de retrouver cela en perdant du poids, encore 6 à 7 kilos, et je devrais y arriver d’ici la fin des matches de pré-saison (ndlr : entretien réalisé avant la fin de la pré-saison). J’en ai déjà perdu dix, là. Moi, je ne suis pas un gars qui attaque face au panier et pour cela il faut que mon premier pas soit vif. C’est mon style de jeu. Je ne suis pas efficace dos au panier. Là on repart sur le Johan d’avant mais avec ses connaissances de maintenant.

Comment est-il avec toi, Johnson ?Il me gueule dessus quand je ne fais pas ce que je suis censé faire,

mais il gueule sur tout le monde et celui qui en prend le plus c’est Brook. C’est un coach qui va me faire progresser. C’est le seul coach qui m’a dit : on sait ce que tu sais faire de bien et on va jouer là-dessus. On t’a choisi et on veut que tu joues sur tes capacités. Ne te prends pas la tête, joue ton basket. Il ne m’a pas dit : on ne veut pas que tu fasses ça, on veut que tu fasses ça.

Il nous a dit que tu étais l’un des meilleurs pivots shooteurs de la ligue à mi-distance.C’est bien mais attention ! Car une fois

que tu as mis un tir de loin, tu peux tomber amoureux du shoot. Et tu veux pouvoir shooter la balle quand tu le désires. Moi, je ne veux pas que l’on enlève ce plaisir de tirer sous prétexte que je ne ferais que ça et que les défenses s’adapteraient.

Beaucoup de gens aux États-Unis et en France ont un peu tiré une croix sur Johan Pétro. Tu penses pouvoir surprendre pas mal de monde, toi y compris, cette année ? C’est chaud de me surprendre car je sais de quoi je suis capable et je sais ce que j’ai

raté avant. Là on m’a mis dans une position où j’ai tout, où je ne peux pas foirer.

Donc si tu te plantes, ce sera de ta faute ?Là, c’est moi oui ! Là c’est moi ! J’ai trois ans de contrat. Comment tu fais pour donner trois ans à un gars après la petite saison qu’il vient d’avoir si tu ne crois pas en lui ? Donc cela veut dire que tu lui fais confiance. Dès que je fais un truc pas bien avec les Nets on me le dit tout de suite. C’est pas le genre, on ne me dit rien et on se dit dans sa tête : putain il est relou lui ! Là, on me dit tout de suite : fais atten-tion Jo, le mouvement là il fallait le faire comme ça.

Tu penses que cette équipe des Nets peut faire quelque chose dès cette année ? (Il montre Brook Lopez) Je pense que lui, s’il commence à jouer comme il doit jouer et si Troy (Murphy) se remet bien, l’équipe peut être dangereuse. Si tu fais prise à deux dans la raquette, comment tu fais pour garder les shooteurs de ouf que l’on a ? Le meneur que l’on a (ndlr : Devin Har-ris), tu le stoppes comment ?

Les playoffs ?Bien sûr ! À l’Est là, mais oui, mais oui ! Après, c’est à nous de le faire. On part de zéro, aucune pression. Rien. Personne n’attend les Nets. Qu’est-ce qu’ils ont fait l’an passé ? Rien ! On s’en fout de nous. C’est ça qui est frais. C’est pareil pour moi. On s’en fout d’un Johan Pétro. Donc moi je suis là, je fais mon petit boulot tranquille-ment, je travaille, je fais ce que j’ai à faire. Et il faut que ça paye maintenant. Il est temps que ça paye. n

« Mon côté instinctif m’a foutu dans la merde, au début »

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LE ROOKIE DERRICK FAVORS• « Il n’est pas frustre au niveau du jeu. Il peut partir en dribble. Il se rapproche d’un Stoudemire, mais après c’est le caractère qui est différent. Stoudemire, s’il veut t’en mettre 40, il te les mettra. Lui, pour l’instant, il est encore trop timide. Physiquement, dans la raquette, il arrive à faire pas mal de choses. Il est costaud. Le premier entraînement, je ne m’attendais pas de voir un mec de 19

ans aussi physique. Il est en avance sur son âge. Il fait plus mal en percussion qu’un Hilario par exemple car il est plus puissant. Il des cannes hallucinantes, il monte vite, il a un bon second rebond, car il re-saute vite et en plus il est long. Mais c’est un bon gars. Et pour être dominant dans cette ligue, il ne faut pas être gentil sur le terrain. Mais il est tou-jours à fond. Le truc trompeur, c’est qu’il ne laisse paraître aucune expression sur son visage. Mais il fait le travail. »

Propos recueillis par P.G.

« EN AVANCE SUR SON ÂGE »JOhAN PéTRO

JOHAN PÉTRO À LA QUESTION

« DANS UNE POSITION OÙ JE NE PEUX PAS FOIRER »

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22 ANALYSE

«  Quand vous êtes assistant, votre boulot est de donner au coach autant d’informations que vous

le pouvez. Son job est de les assimiler et de décider ce qu’il veut utiliser. » Quatorze années de travail de l’ombre résumées en deux petites phrases, Larry Drew ne regrettera visiblement pas son ancien job. Pour montrer qu’il est dorénavant le premier décisionnaire, le nouvel entraîneur des Hawks a pris immédiatement ses distances avec Mike Woodson, son supérieur direct au cours des six dernières saisons. « Je pense que tous les assistants ont fait ce qu’ils avaient à faire et Mike utilisait ce qu’il voulait. Je ne le blâme pas pour ça. »Grand artisan de la montée en puissance des Hawks depuis 2004, Woodson a payé au prix fort quelques tensions avec son front office et, surtout, un sweep histo-

rique (-25,3 points en moyenne) contre Orlando au printemps dernier. Malgré un bilan meilleur d’année en année, Atlanta a estimé que « Woody » était allé au bout de ses idées. Ironie du sort, c’est face au Magic que son successeur a concédé sa plus belle rouste en présaison (73-102). Une défaite anecdotique mais, à n’en pas douter, les Hawks ont pris un risque en installant un technicien novice aux com-mandes d’une grosse cylindrée.En poste sur le banc des Hawks depuis 2004, Drew n’a d’ailleurs pas été le choix naturel de ses employeurs. Avant de lui offrir le minimum salarial, la franchise avait d’abord longtemps sondé Avery Johnson et Dwane Casey, deux candidats plus expérimentés mais également trop gourmands pour une franchise qui perd de l’argent depuis deux ans. L’investissement fait en parallèle sur Joe Johnson est pour-

tant un signe fort : Atlanta n’abandonne pas ses rêves de finale de conférence. 

Drew s’énerve déjà ! Avec Josh Powell et Etan Thomas comme seuls renforts, Drew devra donc assurer 50 victoires et un meilleur parcours que son prédécesseur en phases finales. Un challenge compliqué qui exigera le soutien inconditionnel des cadres de la franchise. « Il y a incontestablement une relation de confiance », promet Josh Smith. « Quand quelqu’un avait un problème sur le terrain, nous avions l’habitude de solliciter ses conseils. Il sait ce que chacun aime faire. »Surtout, l’ancien professionnel croit savoir que les joueurs n’adhéraient plus à la philos-ophie offensive imposée par Woodson. « Je suis ici depuis un moment, je connais les gars et j’ai déjà un certain feeling pour cette équipe. Ce que je souhaite mettre en place

Finis les training camps, Larry Drew (Atlanta), Monty Williams (New Orleans) et Tom Thibodeau (Chicago) entament leur 1ére saison de coaching en NBA.

Tous les trois nommés à la tête de franchises ambitieuses, Larry Drew (Atlanta), Tom Thibodeau (Chicago) et Monty Williams (New Orleans) n’ont pas le droit à l’erreur. Malgré l’inexpérience des techniciens, leurs employeurs respectifs exigent des résultats probants dès cette année. Les trois novices ont-ils les épaules assez solides pour remplir leurs objectifs ?

Par Jérémy BARBIER, à Chicago

TROIS NOUVEAUX COACHES EN NBA…

PREMIER JOB, PRESSION ÉNORME

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ANALYSE 23

valorisera encore plus le jeu de Joe. »Bien décidé à exploiter davantage les qualités athlétiques de sa troupe, Drew veut bannir autant que possible l’attaque sur demi-terrain au profit d’un jeu plus rapide et, surtout, moins dépendant de la créativité de Joe Johnson. « La balle circulera, il y aura du mouvement plutôt que l’attaque en isolation que nous exécutions la plupart du temps », explique Zaza Pachulia. « Of-fensivement, nous savons que nous avons des gars très athlétiques, des joueurs qui peuvent courir. Il est plus facile pour nous de briller dans ce genre de système. » L’intuition du Géorgien restait encore large-ment à vérifier au terme d’une préparation inquiétante tant dans le fond (5 défaites en 7 matches) que dans la forme (87,0 points marqués en moyenne). Une dernière fessée reçue de la main des Bobcats (66-99) obligeait même Larry Drew à piquer sa première grosse colère. « C’est totale-ment, totalement inacceptable. Nous sommes payés pour jouer et laisser tout de ce que nous avons sur le terrain chaque soir. Nous ne l’avons pas fait du tout. » Au même moment, à Chicago, c’est dans un climat bien plus serein que les Bulls ter-

minaient également leur preseason. « Plus que jamais, nous pensons que nous avons pris la bonne direction », assurait le GM, Gar Forman. Pour guider une équipe largement renouvelée autour du tandem Rose/Noah, les dirigeants font entièrement confiance à Tom Thibodeau, technicien unanimement reconnu par ses pairs dans le microcosme NBA.Scout puis assistant depuis 21 ans, Thibodeau a particulièrement soigné sa réputation à Boston ces trois dernières années. Coordinateur de la défense des Celtics, cet ancien disciple de Jeff Van Gundy – il était son assistant à New York puis Houston – avait même été désigné par Doc Rivers comme le grand responsable du succès des C’s en 2008. « C’est un work ad-dict », jugeait récemment Paul Pierce. « On le trouve toujours en train de travailler dans son bureau, à regarder des vidéos. Il est certainement le coach le mieux préparé que j’ai jamais vu. » Méticuleux, Thibodeau a appris au contact de ses aînés l’importance à accorder au moindre détail. « Nous voulons acquérir les habitudes d’une équipe championne. C’est très rhétorique, mais les équipes sérieuses s’y préparent chaque jour. Vous le voyez dans la façon dont elles s’entraînent, comment elles se préparent physiquement, comment elles étudient leur jeu et celui de l’adversaire. C’est dans tous les aspects du jeu. » 

Thibodeau harcèle ses joueursAujourd’hui seul maître à bord, l’ex-assistant veut garder un œil sur tout. Lorsque les journalistes demandent aux Bulls de décrire en un mot leur nouveau coach, « formateur » est celui qui revient le plus souvent. Dans l’attitude, le nouveau chef a conservé des ré-flexes d’assistant. En septembre, il avait ainsi reçu en personne les premiers joueurs revenus s’entraîner à Windy City. « Coach Thibodeau me faisait lui-même travailler chacun de mes

exercices », révèle Joakim Noah. « Il y a des jours ou j’aurais voulu l’éviter en venant au gymnase pendant la nuit, mais malheureuse-ment, il y était du matin jusqu’à très tard le soir. » Et à en croire Derrick Rose, c’est jusque 

sur le parking du Berto Center que le coach distille ses conseils. « Si vous ne l’interrompez pas, il parlera pendant deux ou trois heures. Vous devez avoir un bon mensonge sous la main pour écourter la conversation. »Malgré leurs boutades, les leaders des Bulls 

ne perdent jamais une occasion de dire tout le bien qu’ils pensent de leur nouveau technicien. « Il a toujours eu un très bon relationnel avec les joueurs, surtout les stars », estime Jeff Van Gundy. « Il est hon-nête et direct mais il a aussi un très bon sens de l’humour. » Sans enfoncer ouvertement Vinny Del Negro, tous les « anciens » avouent sans mal préférer largement le nouveau style imposé. Reste maintenant à obtenir des résultats. « Avec Derrick à la mène et nos capacités athlétiques, nous allons tenter de courir et produire le maximum de jeu rapide », explique le coach. « Nous devons également développer notre jeu sur demi-terrain. Grâce à Carlos au poste, nous allons construire autour du pick-and-roll. »Sans leur recrue phare, absente jusqu’à fin novembre, coach « Thib » et les Bulls feront le dos rond pour traverser sans trop de dom-mages un premier mois de compétition corsé (déplacements à Boston, San Antonio, Dallas, Denver et Los Angeles). Une fois son roster au complet, il sera en revanche demandé au nou-veau sheriff de nager dans les mêmes eaux que les plus dangereux prédateurs de l’Est. En quête d’une finale de conférence depuis leur dernier titre NBA, les patrons des Bulls ne se satisferont pas d’une année à moins de 50 victoires et, déjà, la qualification au deuxième tour apparaît comme le minimum syndical. 

Williams inspiré par Pat RileyDu côté de New Orleans, les dirigeants n’en 

demanderont certainement pas tant à Monty Williams. À 38 ans, le plus jeune coach de la ligue doit déjà remettre dans le sens de la marche une franchise gangrénée par des difficultés financières et les envies 

de départ de son franchise player, Chris Paul. Un poil moins médiatisé que ses homologues débutants, Williams n’a pas non plus le même C.V. Joueur jusqu’en 2003, il n’a passé qu’une petite saison dans le coaching staff 

des Spurs avant d’être embauché par Nate McMillan pour s’occuper du développement individuel des jeunes Blazers. Les progrès rapides de LaMarcus Aldridge ou Nicolas Batum témoignent de son savoir-faire.« Monty est un futur coach star », assurait 

McMillan avant le départ officiel de son assistant. « Il a toute la panoplie. Il comprend la NBA et il comprend les joueurs.» Bien que très proche de ses anciens mentors, 

Williams avoue sans hésiter vouloir suivre l’influence de Pat Riley, son premier entraî-neur en NBA. « Les rookies n’avaient droit qu’à deux jours de congés : le 1er janvier et une autre journée au hasard. Les jours d’entraînements, nous soulevions des poids pendant 45 minutes puis nous faisions encore 45 minutes d’exercices physiques. C’est seulement ensuite que nous allions nous entraîner pendant trois heures avec l’équipe. En termes d’investissement dans le travail, Pat Riley m’a donné le ton. Il m’a inculqué quelque chose que personne ne pourra m’enlever. »Ce goût de l’effort, Williams souhaite aujourd’hui le transmettre à des Hornets un brin fainéants. Autrefois réputés pour la qualité de leurs fortifications, les frelons ont laissé les portes grandes ouvertes en 2010 (102,7 points encaissés). « Je ne veux pas manquer de respect aux personnes qui étaient ici avant, mais nous devons faire de gros changements », estime Williams. « Les chiffres montrent que nous devons exiger plus de la part de nos gars dans ce secteur. »Malgré toute la bonne volonté des role play-ers, rien ne pourra se faire sans l’implication totale de Chris Paul. Très proche de Byron Scott, CP3 a vécu comme une trahison le licenciement de son mentor l’an dernier. Mé-content puis blessé, le joueur aurait réclamé, en vain, son transfert pendant tout l’été. On imagine mal le meneur se contenter de l’arrivée de Trevor Ariza et, a priori, il faudra que Williams développe de vraies qualités de diplomate pour apaiser le courroux de sa star. En attendant, le coach prône la patience. « Nous avons commencé à travailler et parler ensemble il y a seulement trois mois et tout le monde attend que nous nous comportions déjà comme des frères. Cela ne marche pas comme cela. » La loyauté de son point guard, l’entraîneur ne la gagnera qu’en lui offrant des systèmes capables de redonner des am-bitions aux Hornets. En sera-t-il capable ? n

« Nous voulons acquérir les habitudes d’une équipe championne »

Tom Thibodeau

« Nous devons faire de gros changements »

Monty Williams

TROIS NOUVEAUX COACHES EN NBA…

PREMIER JOB, PRESSION ÉNORME

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24 échos NBA

EN BREFIVERsoN FRANchIT LE PAsAprès plusieurs semaines de tractations, l’ancien MVP aurait finalement donné son accord pour défendre les couleurs du club turc du Besiktas. Le GM du club stambouliote s’est s’envolé pour les États-Unis en cours de semaine pour rencontrer le joueur et régler les derniers détails du contrat, qui s’élèverait à 4M$ sur 2 saisons. Seule la première année du deal serait toutefois garantie. Iverson pourrait donc faire ses débuts en ligue turque le 6 novembre puis évoluer à l’Astroballe de Villeurbanne le 30 novembre en Eurocup. Avis aux amateurs…

AJUsTEMENTs À PoRTLANDLa franchise de l’Oregon a procédé à quelques modifications dans son effectif juste avant le coup d’envoi du championnat. Afin de compenser l’absence sur blessure de trois intérieurs (Oden, Przybilla, Pendergraph), les Blazers ont d’abord engagé le vétéran argentin Fabricio Oberto (35 ans), en provenance de Washington. Ils ont ensuite expédié le jeune guard Jerryd Bayless (22 ans, 8,5 pts) à New Orleans en échange d’un futur premier tour de Draft. Une transaction plutôt surprenante mais qui indique la confiance que la franchise place en Rudy Fernandez, qui devrait finalement rester en place.

sPIKE LEE ENTREMETTEURSelon le New York Post, le célèbre réalisateur aurait joué un rôle de « go between » entre son ami Carmelo Anthony et la franchise des Knicks, dont il est le plus grand fan. Après plusieurs conversations téléphoniques avec Melo, Lee aurait ainsi informé le président new-yorkais Donnie Walsh de l’ardent désir d’Anthony de rejoindre Big Apple. « Carmelo veut à 100% rejoindre les Knicks », selon une source citée par le quotidien. Mais pour l’heure, il est toujours à Denver.

F.G.

LA RIGUEUR SELON STERN

DEs FRANchIsEs RAYéEs DE LA cARTE ?Afin de rétablir la santé financière de sa ligue, David Stern demande une baisse d’un tiers des salaires des joueurs. Une éventuelle réduction du nombre de franchises est également évoquée.

S ur le terrain, la saison qui s’est ouverte mardi avec le choc entre Miami et Boston s’annonce pleine

d’histoires et de rebondissements. La réunion des trois superstars à Miami, la quête d’un troisième titre par les Lakers et la montée en puissance du Thunder de Kevin Durant sont autant de sujets qui passionnent déjà la presse et les fans, aux États-Unis et ailleurs. « Sur le plan sportif, nous allons vivre une bonne année », annonce Stern. « Mais cela ne change en rien les dynamiques économiques sous-jacentes. »Malgré une augmentation du nombre d’abonnés et des affluences prévues à la hausse, la NBA s’apprête en effet à enregistrer un nouvel exercice déficitaire sur le plan finan-cier. Après avoir perdu 380 millions de dollars la saison passée – un chiffre contesté par le syndicat des joueurs – la grande ligue prévoit cette année un passif avoisinant les 350 M$. C’est dans ce contexte que le commissionner a dévoilé les grands axes du plan de rigueur qu’il souhaite voir adopté l’été prochain, lors de la signature du nouvel accord collectif.Le premier point concerne la baisse des salaires des joueurs. « Easy Dave » souhaite une réduction progressive de l’ordre de 33%, ce qui permettrait à terme aux franchises de faire une économie globale de 750 à 800 M$. « Nous voulons un retour à la profitabilité », indique le commissionner. « C’est notre posi-tion et nous allons la défendre. » Une mesure pour le moins drastique jugée « regrettable » par Billy Hunter, le patron du syndicat des joueurs (NBPA). Lequel syndicat encourage déjà les joueurs à se préparer sérieusement à un lock-out l’été prochain.

charlotte, Memphis et New orleans en danger ?L’autre déclaration choc de Stern concerne l’éventuelle « contraction » du nombre de fran-chises en compétition. À son arrivée en 1984, la NBA comptait 23 équipes. En deux décen-nies, l’ancien avocat new-yorkais a porté ce chiffre à 30, la « taille » jugée adéquate pour une ligue pro aux Etats-Unis (la NHL et la MLB comptent également 30 franchises ; la NFL, la plus puissante, en possède 32). Mais face aux difficultés économiques actuelles, le moment

est peut-être venu de faire machine arrière.« C’est un sujet sensible pour moi, parce que cela fait 27 ans que je travaille non seule-ment pour assurer le maintien de toutes nos équipes, mais aussi pour en ajouter quelques unes », admet le big boss. « Je pense que c’est un dossier qui sera sur la table des négociations avec les joueurs pour voir quelle est la façon optimale de présenter notre jeu, et quelles équipes n’arrivent pas à s’en sortir dans le contexte actuel. »Stern s’est évidemment abstenu de citer les franchises visées, mais les noms de Charlotte, Memphis et New Orleans reviennent dans les rumeurs. Pas vraiment une surprise tant ces trois organisations peinent sur le plan économique depuis leur arrivée – assez ré-cente – dans la ligue. Une telle perspective ne plaît évidemment pas au syndicat des joueurs

puisqu’elle signifierait la perte de plusieurs dizaines d’emplois potentiels. L’ancien meneur des Lakers Magic Johnson n’y voit en re-vanche aucun inconvénient. « Si vous enlevez quelques équipes, je pense que le niveau augmentera, et que la ligue en profitera, donc je ne vois aucun problème là-dedans. La clé est de proposer un bon produit sur le terrain. »Moins de neuf mois avant l’expiration de l’actuel accord collectif (30 juin 2011), les positions des propriétaires et des joueurs restent quoiqu’il en soit assez éloignées pour ne pas prendre au sérieux l’éventualité d’un lock-out. Les négociations qui seront menées en coulisses dans les mois à venir s’annoncent décisives. « Nous aurons une idée assez claire de la situation, qu’elle soit bonne ou mau-vaise, vers la fin février », prévoit Stern. n

Frédéric GoNELLA

« Nous aurons une idée assez claire de la situation vers la fin février »

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échos NBA 25

MIAMI ToUJoURs EN chANTIER

J usqu’à la semaine passée, la marque « Athletic Propulsion Labs », originaire de Los Angeles, était à peu près

inconnue dans l’univers des équipementiers. Fondée il y a peu par deux jumeaux de 23 ans, l’entreprise a cependant reçu un gros coup de pouce de la part de la NBA jeudi dernier lorsque celle-ci a publié un communiqué prévenant qu’elle interdisait les baskets « Concept 1 », censées augmenter la détente grâce à un ressort placé dans l’avant de la semelle. « En vertu des règles de la ligue, les joueurs n’ont pas le droit de porter des chaussures qui créent un avantage compétitif excessif », a précisé la NBA.Une interdiction en forme de bénédiction pour les deux jeunes entrepreneurs qui, dès le lendemain, ont vu leur site Internet exploser sous un nombre trop importants de visites. Un buzz très largement relayé par la toute presse américaine, y compris le prestigieux New York Times, qui a consacré un long article au phé-

nomène. « En terme de marketing, c’est probablement ce qui aurait pu nous arriver de mieux », explique Adam Goldston, l’un des jumeaux créateurs de la chaussure, qui est commercia-lisée au prix de 300 dollars.

Un coup marketingAnciens joueurs de complément de l’université de Southern California (USC), les frères Goldston baignent de longue date dans l’univers des « sneakers. » Leur père Mark est l’ancien pré-sident de la marque LA Gear et un ancien haut responsable de Reebok, à l’origine notamment de la « Pump » dans les années 1990. Selon eux, de nombreux joueurs NBA se seraient renseignés sur la nouvelle paire de baskets durant l’intersaison, dont « 30 % de la promotion

rookie. » Des chiffres impossibles à

vérifier. « Aucun joueur ne nous a demandé de porter

ses baskets, donc c’est un faux

problème », rétorque une porte-parole de la NBA. « Toutefois,

nous avons déterminé qu’elles ne se conformaient pas à nos règles, sur la base de la présentation qu’en fait la marque. »Car le plus beau dans cette histoire, c’est évidemment que personne ne semble vraiment savoir si les baskets augmentent effectivement la détente. Disponibles uniquement sur Internet, et dans un seul point de vente à New York, les « Concept 1 » ne sont pour l’heure rien de plus qu’un coup marketing tenté par deux petits malins. Tenté, et déjà réussi. n

Frédéric GoNELLA

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INSOLITE

LEs sEMELLEs À REssoRTs INTERDITEs

• Grands favoris de la conférence Est, les Floridiens ont démarré la phase régulière en ordre dispersé à l’issue d’une préparation plus chaotique que prévue. Dernier avatar en date, la fracture du pouce droit du shooteur Mike Miller, blessé en cours de la semaine passée à l’entraînement alors qu’il défendait sur LeBron James (en photo). Un pépin qui le tiendra éloigné des terrains jusqu’en janvier. « C’est frustrant. J’ai attendu toute ma carrière une opportunité comme celle-là et ça démarre un peu sur une mauvaise note. Mais

la saison est longue », a commenté l’infortuné.Pour le remplacer, Pat Riley a appelé au pied levé le vétéran Jerry Stackhouse (36 ans), qui a rejoint le groupe dimanche dernier, 48 heures seulement avant le coup d’envoi du championnat. Au sortir d’une demi-saison positive à Milwaukee (42 matches, 8,5 pts, 2,4 rbds), l’ancien ailier All-Star s’est engagé pour le minimum syndical. Son arrivée rajoute encore un peu plus d’expérience à une équipe qui va toutefois rapidement devoir trouver des automatismes sur le terrain.En raison des soucis de Dwyane Wade (blessure

et bataille juridique pour la garde de ses enfants), le coach Erik Spoelstra n’a en effet pu aligner ses trois vedettes que 3 minutes au total en présaison. Pas vraiment de quoi construire un collectif solide, même si LeBron juge que l’expérience acquise en sélection américaine avec D-Wade et Bosh facilitera les choses : « Je pense que c’est une donnée sous-estimée. On sait déjà jouer les uns à côté des autres, et le reste de l’équipe va pouvoir suivre notre exemple. »

F.G.

La NBA a interdit l’utilisation d’une nouvelle paire de baskets utilisant un système de ressorts pour augmenter la détente.

PRésAIsoNToP sTATsPointsJoueur Moy.Amaré Stoudemire (New York) 27,1LeBron James (Miami) 24,2Monta Ellis (Golden State) 21,1Arron Afflalo (Denver) 20,4Brook Lopez (New Jersey) 20,3Kevin Durant (OKC) 18,3Kevin Love (Minnesota) 17,8Vince Carter (Orlando) 17,2Pau Gasol (Lakers) 17,0Roy Hibbert (Indiana) 17,0Derrick Rose (Chicago) 16,9Jeff Green (OKC) 16,9LaMarcus Aldridge (Portland) 16,7Kevin Martin (Houston) 16,4Chris Bosh (Toronto) 16,3Rodney Stuckey (Detroit) 16,1Luol Deng (Chicago) 16,0Chris Kaman (Clippers) 16,0Austin Daye (Detroit) 15,9

Réussite aux tirsJoueur Pct.Dwight Howard (Orlando) 63,0Robin Lopez (Phoenix) 61,5Marc Gasol (Memphis) 61,1Vince Carter (Orlando) 60,7Blake Griffin (Clippers) 59,7

RebondsJoueur Moy.Dwight Howard (Orlando) 11,7Kevin Love (Minnesota) 11,4Lamar Odom (Lakers) 10,7David Lee (Golden State) 9,7Roy Hibbert (Indiana) 9,7Joakim Noah (Chicago) 9,3Udonis Haslem (Miami) 9,2DeJuan Blair (San Antonio) 8,7DeMarcus Cousins (Sacramento) 8,7J.J. Hickson (Cleveland) 8,1

Passes décisivesJoueur Moy.Chris Paul (New Orleans) 8,4John Wall (Washington) 7,9Rajon Rondo (Boston) 7,7Steve Nash (Phoenix) 6,3Raymond Felton (New York) 6,1

contresJoueur Moy.Dwight Howard (Orlando) 2,83Serge Ibaka (OKC) 2,80JaValee McGee (Washington) 2,43

InterceptionsJoueur Moy.James Harden (OKC) 2,57Toney Douglas (New York) 2,14Rajon Rondo (Boston) 2,14John Wall (Washington) 2,14

évaluationJoueur Moy.Blake Griffin (Clippers) 24,5LeBron James (Cleveland) 24,3Amaré Stoudemire (New York) 22,7Carmelo Anthony (Denver) 22,6Kevin Love (Minnesota) 22,5Dwight Howard (Orlando) 20,8David Lee (Golden State) 19,4Pau Gasol (Lakers) 19,2Arron Afflalo (Denver) 19,1Roy Hibbert (Indiana) 19,0

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JEAN-PIERRE GOISBAULT (PRÉSIDENT DE L’UCPB)

« QUE VEUT-ON FAIRE DE NOTRE SPORT ? »

V ous êtes président de l’UCPB. C’est une association qui a pour objectif d’être une force

de propositions ?C’est une instance de propositions qui vivotait depuis sa création en 1995, on se réunissait une ou deux fois par an. En prenant la présidence, je me suis rendu compte que ce poste était prenant. Mon prédécesseur Hervé Beddeleem, qui est aussi directeur exécutif de Gravelines, n’avait pas le temps de faire les deux. Je suis aussi indépendant, je ne suis plus le président d’un club, je ne suis pas là pour défendre ma paroisse. Je suis allé tout de suite au charbon et mon premier combat, ça a été les droits TV.

Sur dix-huit membres au comité directeur de la Ligue Nationale, il y a, en plus de vous, sept présidents ou directeurs exécutifs de clubs. N’est-ce pas disproportionné avec un seul représentant des joueurs et un seul pour les coaches ?Si on était hyper représentés, on aurait la majorité. Ce n’est donc pas le cas. Depuis quelque temps, de par les circonstances, le

foisonnement d’idées se fait davantage à l’UCPB qu’à la ligue. J’ai eu des discussions très dures avec René Le Goff mais il faut reconnaître qu’il a fait de la LNB une ligue professionnelle, avec le management qui était le sien. Un gros travailleur, très intel-ligent, qui voyait tout, qui organisait tout et qui décidait de tout. Depuis sa maladie, il était bien évidemment moins présent, ce qui a fait que l’UCPB a pris en charge un certain nombre de dossiers. Cela m’a d’ailleurs valu quelques frictions amicales avec Yvan Mainini qui m’a dit un jour en tête à tête, « j’en ai marre de l’UCPB, vous voulez diriger le basket français, ça commence à bien faire ! » Je lui ai répondu que j’avais simplement une mission de quatre ans et qu’au bout de mon mandat, il n’entendrait plus parler de moi. Notre seule volonté est d’être une composante du basket français et que l’on tienne compte de notre avis.

Revenons à René Le Goff. On n’imagine pas au foot ou au rugby un président malade qui dirige la ligue de son lit ?Non, mais nos statuts nous interdisaient de changer de président, même malade, si lui-même ne le voulait pas. Il a toujours dit

qu’il ne démissionnerait jamais. Pourquoi ? Il savait très bien qu’il était condamné et la seule chose qui le tenait en vie, c’était de s’occuper de la ligue. On savait ça et personne n’aurait osé aller lui dire : « René, il faut que vous partiez. » En novembre 2009, j’ai pris la décision d’aller le voir sur son lit de souffrances et j’ai demandé à Jean-Luc Desfoux (alors vice-président de la LNB) de venir avec moi. On a discuté deux heures et je lui ai dit, « René, votre mandat arrivera à terme en juin 2011, il faut préparer votre succession. » Je lui ai dit qu’il fallait em-baucher un vrai directeur général, un patron de la ligue, comme l’ont le foot, le rugby, le hand. Il m’a répondu « je suis d’accord ». Jean-Luc a pris contact avec un cabinet de recrutement spécialisé dans le sport. Au bout du compte, Arnaud Pouille a été retenu. Il a 36 ans et il a été pendant deux, trois ans le DAF du Stade Français rugby, le bras droit de Max Guazzini. C’est un garçon de haut niveau, qui a un cursus long comme le bras. Sa venue sera officialisée au comité directeur lundi prochain (l’interview a eu lieu mercredi 20 octobre) et il va entrer en fonc-tion au 1er décembre. C’est lui qui va diriger la ligue et le président présider.

Cet ancien international et président du Mans Sarthe Basket dirige l’Union des Clubs Professionnels de Basket, dont le rayonnement s’est accru avec la longue maladie de René Le Goff, le président de la ligue récemment décédé. Jean-Pierre Goisbault balaye avec nous sans langue de bois les sujets d’actualité.

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, au Mans

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« Avec Yvan Mainini, on s’est levé tous les deux de notre siège comme des

coqs. Je me suis dit “on va se taper sur la gueule, ce n’est pas possible” »

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L’UCPB a poussé Jacques Monclar à entrer au comité directeur de la ligue. Vous étiez favorable à ce qu’il soit candidat à la présidence ?C’est moi qui ai pensé à Jacques Monclar. J’en ai parlé à mon bureau de l’UCPB, tout le monde a estimé que c’était une bonne idée et je suis allé voir Jacques. Jacques, à la place de René Le Goff, ça ne le fait pas, ce n’est pas un homme de dossiers. Mais si j’ai pensé à lui, c’est que le basket n’a pas d’image et Jacques en a une très bonne dans le milieu du basket, des mé-dias, il connaît merveilleusement le basket, il a des idées, des réseaux. Jacques avec un DG, ça fonctionnait. Mardi, j’ai déjeuné avec lui et Jean-Luc Desfoux à Évreux et il m’a annoncé qu’il préférait garder son poste à Sport+. On a alors envisagé de faire rentrer Jacques au comité directeur de la ligue à l’occasion d’une assemblée générale ordinaire en décembre, à la place de René Le Goff, comme 17e membre et 3e “personnalité qualifiée” présentée par l’UCPB. Il faut qu’il soit élu, bien sûr. C’est pour cela qu’en septembre on avait anticipé en faisant élire Jacques comme “personnalité qualifiée” lors de l’AG de l’UCPB. Jacques ne sera pas président mais il va nous apporter son savoir, ses idées, il sera l’homme de la com’ de la ligue.

Et la présidence de la ligue ?Si on voulait élire un nouveau président, il faudrait que les membres actuels du comité directeur acceptent de démission-ner, faire une AG extraordinaire, réélire un comité directeur, puis un président. Mais dans six mois, on recommencerait tout ! C’est pourquoi on va élire un président par intérim et, à mon sens ça ne fait aucun doute, ce sera Jean-Luc Desfoux, quelqu’un de bien qui fait un excellent travail, mais qui ne peut pas être président car il n’aurait pas le temps nécessaire. Il est accaparé par son étude de notaires située à Caen qui est la plus grande de l’Ouest. Pour le seconder pendant six mois, on va se répartir les rôles. En juin 2011, on recommence tout. Je ne serai pas candidat. On me l’a déjà proposé, j’ai dit non. J’aurai 70 ans en 2012, il sera temps de m’en aller. Dominique Juillot y réfléchit. Si ça l’intéresse, il faudra qu’il démissionne de la présidence de son club. D’autres personnes peuvent se présenter. Je pense juste qu’il faut que le président soit issu du milieu du

basket pro et qu’il nous présente en amont un programme.

Il n’y a cette saison qu’un seul représentant français en Euroleague, Cholet. Les clubs français ne sont plus compétitifs en Europe. Est-ce irréversible ?Non. C’est à nous de prendre ça à bras le corps, pas à la fédération, à quiconque. On est à l’orée d’un nouveau cycle. Le 25 septembre, à l’AG de l’UCPB, on a eu un débat sur l’organisation de la ligue, son avenir. Depuis, je travaille sur un dossier « que veut-on faire de notre sport, com-ment le développer ? » Le 2 novembre, on va le présenter au bureau de l’UCPB. Nos constats, nos objectifs, nos moyens. Le dossier sera ensuite envoyé à tous les clubs avec des questions ouvertes, chacun doit s’exprimer. Au retour, des groupes de travail pour la Pro A et la Pro B seront organisés. Il y aura deux réunions avant la Semaine des As avec une synthèse de façon qu’à ce moment-là, on ait les résultats des questionnaires et que l’on ait un débat précis pour savoir où aller.

Les audiences sur Sport+ sont-elles satisfaisantes ?Oui, puisque les matches du vendredi tourn-ent autour de 100.000 téléspectateurs avec des pointes à 150. C’est un peu moins bon le samedi du fait que l’horaire est fluctuant contrairement au vendredi. On fait deux ou trois fois plus que la moyenne d’audience sur la chaîne. Mais 100.000 téléspectateurs quand on a 450.000 licenciés, c’est faible

si l’on songe que le rugby possède 300.000 licenciés et fait 250.000 téléspectateurs, voire plus. Ils arrivent à mobiliser l’ensemble de leurs licenciés alors que nous, seule-ment un quart regarde. Ne nous faisons pas d’illusion. Quand notre contrat avec Canal arrivera à son terme en 2013, qui s’intéressera au basket à part eux ? Per-sonne. On ne pourra pas leur demander 15 millions d’euros. On n’aurait plus personne pour nous diffuser. On est condamné à bien s’entendre avec eux.

La ligue vient d’annoncer que la situation nette positive cumulée des

clubs de Pro A est de 2,5 millions d’euros. Une fierté ?Oui, il n’y a pas un seul club en déficit cette année en Pro A. C’est un point fort qui rejaillit sur l’ensemble du basket français. Pourquoi Le Mans a-t-il pu, par exemple, récupérer Dee Spencer après son passage en Italie ? Pourquoi Gelabale est-il resté en

France ? Les joueurs savent qu’en France ils sont payés le 30 du mois. Deux pays ont une santé financières excellentes, la France et l’Allemagne. Même en Espagne, dans la deuxième moitié du tableau, c’est loin d’être joli. Ils

vivent à crédit, comme le Real et le Barça d’ailleurs. Je pense que, dans les quatre ans à venir, la moyenne de spectateurs va se développer de façon importante avec des nouvelles salles à Gravelines, Orléans, Rouen, Villeurbanne, plus celle de Roanne qui va passer à 5.000 places, Vichy qui a aussi un projet.

Est-ce que la France a un poids à l’Euroleague ou est-ce que finalement toutes les décisions sont prises par Jordi Bertomeu et son entourage proche sans concertation ?Non, on n’a pas de poids… Si on inté-

resse encore l’Euroleague, c’est qu’il y a un marché. La moyenne de spectateurs dans les clubs français qui disputent l’Euroleague est dans les plus fortes. Et puis il y a la télé. Lorsque Le Mans est arrivé en Euroleague, Canal+ donnait 2 millions d’euros sur lesquels l’Euroleague prenait 30%. Le reste était partagé entre les clubs, il y en avait deux. Le Mans pouvait inscrire 700.000 euros sur son budget Euroleague. Ça a diminué, le contrat n’est plus qu’à 800.000. Pour notre dernière année d’Euroleague au Mans, on était passé à 290.000, ce n’était plus pareil. Cette année, le contrat de Canal+ est toujours de 700.000 euros mais il n’y a plus qu’un seul club, Cholet, qui a ramassé le pactole, soit à peu près 560.000 euros. Il y a des pays où la télévi-sion ne donne rien ! C’est ce qui fait que l’Euroleague ne laisse pas tomber la France. L’Euroleague aujourd’hui, ce n’est pas l’Eldorado. Pourquoi a-t-elle créé la Licence A pour 13 clubs ? C’est que chacun d’eux apporte un droit d’engagement, du cash. Ça permet de faire vivre l’Euroleague. Le fait de n’avoir qu’un club, Cholet, correspond à la vérité du terrain. Faudrait-il des clubs domi-nants en France qui seraient compétitifs en Euroleague, plutôt que d’en avoir dix qui peuvent être champions de France ? C’est la question qui se pose. Faut-il par exemple

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« Si on ne faisait pas ça, le basket professionnel serait tombé entre

les mains de la fédération »

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favoriser les clubs qui sont en Euroleague en leur donnant l’ensemble des droits télé du championnat ? C’est un choix, à nous de le faire. (…) Jordi Bertomeu, c’est un homme de qualité, mais de ce que je vois, qui bosse tout seul, qui décide de tout tout seul.

Pendant des années, vous avez souhaité que la fédération délègue à la ligue le droit de négocier ses propres droits TV. Vous êtes monté au créneau. Avez-vous obtenu satisfaction ?J’entendais ça depuis des années « on veut les droits télé ! » et il ne se passait rien. Je suis arrivé et la première chose dont je me suis occupé, c’est de ça. La fédération négociait les droits télé et prenait 20% dessus. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais ça a été d’une violence extrême. J’avais été délégué par la ligue pour négocier. En amont, j’avais déjeuné avec Yvan Mainini (le président de la fédéra-tion). Il m’avait répondu « on verra ça dans quatre ans. » J’avais répondu : « non, tout de suite. » Le lundi, au comité directeur de la ligue, il y avait les représentants de la fédération, j’avais pris la parole et dit « c’est très simple, lundi prochain, on va voir 

Canal+. Si jeudi soir on n’a pas la délégation officielle écrite du président de la fédéra-tion, je n’irai pas à la négociation à Canal, vous pourrez conclure tous les contrats que vous voulez, on ne les respectera pas. Si Cholet-Villeurbanne est prévu le vendredi à telle heure, nous, on jouera le samedi. » J’avais le soutien de tous les présidents. Le jeudi soir, j’avais la délégation. Je suis retourné au clash en 2009 à propos d’une convention administrative et financière valable pour quatre ans (...) Avait été rajouté subrepticement un article qui stipulait que c’était désormais la fédération qui aurait la responsabilité de la réglementation du bas-ket professionnel. Je suis devenu fou ! (…) Finalement, cette convention a été adoptée

par la fédération mais il fallait aussi que le comité directeur de la ligue la signe. On a tous été d’accord à l’UCPB pour ne pas le faire tant que cet article du texte n’était pas retiré. Au mois de juillet, on a organisé avec Jean-Luc Desfoux un rendez-vous avec Yvan Mainini pour en discuter. J’ai dit à Jean-Luc « on va aller au clash, cette affaire-là va se 

terminer devant le ministre ! » Je ne suis pas quelqu’un de calme, j’explose. Yvan Mainini part aussi. On s’est levé tous les deux de notre siège comme des coqs. Je me suis dit « on va se taper sur la gueule, c’est pas possible. » Jean-Luc nous disait de nous calmer. On se rassoit. Yvan Mainini appelle Didier Domat, l’avocat de la fédération qui était dans le bureau d’à côté. On est allé déjeuner avec Jean-Luc en bas de la fédé, on a relu le texte point par point, et, à 14h, on est remonté dans le bureau de Didier Domat. On a conclu un accord. Si on ne faisait pas ça, le basket professionnel serait tombé entre les mains de la fédération.

Certains militent pour une Pro A à 18 ou 20 clubs. Quelle est la position officielle de l’UCPB ?Le président de l’UCPB est contre ce projet et je suis en désaccord avec beaucoup de mes collègues. Il faut arrêter de dire que financièrement c’est un atout, que deux clubs de plus ça fait deux recettes supplé-mentaires. Le résultat net, c’est peanuts. Si on veut redonner de la vigueur au basket français, il faut des équipes de qualité. Rappelez-vous, le rugby était à 80 clubs, on ne savait pas qui jouait contre qui. Un mec est arrivé et a dit « Top 14 » ! Les meilleurs joueurs se sont regroupés dans ce Top 14, le niveau a augmenté, le public est venu, la télé s’y est intéressée. C’est pour ça que le Livre Blanc sur lequel René Le Goff avait travaillé était une bonne idée. Vous ne pouviez pas être en Pro A si vous n’aviez pas 3 millions d’euros de budget, une salle de 5.000 places, il fallait être en société. Et en plus, dans la ligue espagnole, il faut déposer un chèque de caution. Le jour où on aura 18 salles de 5.000 places, pourquoi pas, mais aujourd’hui on n’en est pas là.

Quelle est la position des présidents de clubs vis-à-vis de la Coupe de France ?

Là aussi, je suis allé au combat. J’ai demandé à rencontrer Jean-Pierre Siutat et les gens de la fédération. Si on met la finale à part, cette compétition n’intéresse personne et bouche le calendrier.

Les affluences sont catastrophiques, le tirage fait que Gravelines peut jouer à Antibes et c’est le club qui paye sans récupérer un sou. On avait émis différentes solutions : un tirage régional jusqu’aux 16e de finale, médiatiser le tirage des 8e au lieu de le faire dans un bureau perdu de la fédération à 11h du matin, et revoir la

répartition financière. C’était en octobre 2009, il ne s’est rien passé depuis. Si rien ne change, soit on accepte de continuer sans rien dire, à contrecœur, soit on la boycotte ou on envoie des équipes secon-daires.

On va vers la suppression de la finale du championnat sur un match à Paris et un retour à des playoffs classiques. Est-ce cela que vous souhaitez ?Ça va être bientôt acté. Nous, les prési-dents de clubs, on veut avoir pour la saison 2011-2012 des quarts et des demi-finales de playoffs en trois manches et une finale en cinq manches. Mais le basket survit dans la presse nationale avec trois événements, le All-Star Game, la finale de la Coupe de France et la finale du championnat. Alors si on en supprime un, il faut le remplacer par un autre. C’est pourquoi je milite pour que la Semaine des As se déroule à Paris. Les clubs pourraient mettre la main à la poche pour la subventionner. On pourrait organiser les quarts à Coubertin et les demi-finales et la finale à Bercy. Il faudrait aussi un

intérêt à cette Semaine des As. Aujourd’hui, le vainqueur est qualifié pour l’EuroChallenge. Il faut redis-tribuer les rôles.

Pourquoi la France est-elle le seul pays au Monde ou presque à faire encore des playoffs en deux manches gagnantes ?Il y a deux raisons. Premièrement, le calendrier. Je reviens à la Coupe de France qui nous prend cinq journées. On est le seul pays d’Europe à l’avoir conservée. Si vous rajoutez des demi-finales et des finales en cinq manches, vous allez terminer fin juin. Deuxièmement, si vous regardez les quarts et les demi-finales, la saison dernière, les salles n’étaient pas pleines. Un finaliste pourrait jouer jusqu’à six matches en 15-18 jours. Quel est le public qui va dépenser six fois 10 ou 15 euros ? Je suis sûr que ça ne le fait pas. C’est la raison pour laquelle on a préféré dans un premier temps faire les demi-finales en trois manches. Et il y a un troisième élément : la télé n’aime pas les playoffs car ils ne peuvent pas faire une programmation. Ce sont les Américains qui nous ont dit que la culture du basket, ce sont les playoffs ! Avant, on disputait bien des championnats avec une poule unique comme au football et ça fonction-nait. Je serais très curieux que l’on fasse un référendum sur tous les publics de France et que l’on demande quel serait le champion-nat idéal. Compte tenu des spécificités françaises, les gens diraient « juste une saison régulière » ! n

« Je milite pour que la Semaine des As se déroule à Paris »

En 2009 après la victoire du MSB en Coupe de France avec Christian Balzer l’ex-président du Mans et Christophe Le Bouille, l’actuel.

« Si on met la finale à part, la Coupe de France n’intéresse personne et bouche le calendrier »

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EN BREFDIAWARA DécIsIFLe promu Brindisi a battu dimanche la Virtus Bologne 87-84, remportant son premier succès de la saison grâce notamment aux 20 points et 4 rebonds de Yakhouba Diawara. Rome, avec Ali Traoré

(8 pts, 5 rbds) et Hervé Touré (4 pts, 5 rbds), s’est en revanche incliné 69-76 à Pesaro. Vainqueurs respectifs de Montegranaro (93-82), Trévise (80-65), et Teramo (79-70), Sienne, Milan et Biella sont les seules formations encore invaincues.

sPAhIJA TéMoIGNENeven Spahija a été interrogé en qualité de témoin à Split dans une affaire de torture remontant à 1992 et concernant des civils serbes. Le coach du Fenerbahçe

faisait à l’époque partie de la police militaire croate à Sibenik, et aurait été présent sur les lieux où des civils étaient torturés. Plusieurs de ses anciens collègues ont déjà été arrêtés.

TRANsFERTsAprès avoir essuyé deux refus de la part de Fabricio Oberto, Efes Pilsen a engagé Nikola Vujcic (2,11 m, 32 ans) jusqu’à la fin de la saison… Suite à la blessure de son meneur Jerry Johnson, le Lietuvos rytas a signé Khalid El-Amin (1,78 m, 31 ans), qui va découvrir l’Euroleague.

L.s.

EUROLEAGUE

choLET BIZUTé À sIENNELe champion de France a entamé jeudi dernier sa saison d’Euroleague par une défaite 44-76 à Sienne, avant de recevoir hier mercredi – en dehors de nos délais de bouclage – Barcelone, tenant du titre.

A près une première victoire laborieuse en championnat à Crémone le week-end précédent,

on pensait Sienne encore en rodage suite à un profond remaniement de son effectif à l’intersaison. Mais la Montepaschi a montré qu’elle évoluait encore malgré cela à un tout autre niveau que Cholet. Après avoir concédé un premier éclat en début de match (8-20), les champions de France ont toutefois réussi à égaliser à 26 partout avant la mi-temps, notamment grâce à une zone 2-3 sortie du chapeau d’Erman Kunter. Mais le second coup d’accélérateur des Toscans après la pause a laissé Cholet sur place, les Maugeois comptant 15 points de retard à l’issue du troisième quart, puis 36 en fin de match.« Il faut être clair, on n’a pas le niveau aujourd’hui, ce n’est pas la peine d’aller chercher plus loin », constatait, amer, le technicien turc dans L’Équipe. Inquiétant, donc, avant la réception hier mercredi de Barcelone, malgré la victoire de CB diman-che face à Orléans. Les Choletais gardent

toutefois bien à l’esprit que les matches importants en vue de la qualification pour le Top 16 seront les deux suivants, jeudi prochain face au Lietuvos rytas, puis une semaine plus tard sur le parquet du Cibona Zagreb. Deux équipes qui se sont logique-ment inclinées lors de la première journée, respectivement dans l’antre du Fenerbahçe (69-86) et à Barcelone (66-80).

Le csKA défait à domicileLa grosse surprise de cette première journée est venue de Moscou, où Milan a battu le CSKA 88-73. Auteurs d’un véri-table tir de barrage en première mi-temps (9/13 à 3-pts), les Milanais comptaient 23 points d’avance à la pause, et se sont contentés ensuite de gérer. Dans ce même groupe D, l’Olimpija Ljubljana est venu à bout de l’Efes Pilsen 95-90 après deux prolongations, à chaque fois décrochées par l’ancien Clermontois Kevinn Pinkney pour le club slovène. n

Laurent sALLARD

Liga

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LIGA ACBBARcELoNE sURPRIs PAR sARAGossEl Le promu a mis fin à la série de 26 victoires consé-cutives à domicile en saison régulière du Barça en s’imposant 71-70 après prolongation. Le Belge Sam Von Rossom (10 pts, 3 rbds et 5 pds) a inscrit au buzzer le panier à trois-points de la victoire. La défaite des Catalans bénéficie au Real Madrid, qui prend seul la tête du classement grâce à son succès 75-63 face à Valence, privé de Nando De Colo, toujours blessé à un orteil. Première défaite également pour Fuenlabrada, battu 70-71 à Gran Canaria sur un trois-points à la sirène de Davor Kus. Terrell McIntyre a marqué deux paniers à trois-points décisifs dans la victoire de Malaga 82-76 sur Séville, alors qu’il n’a joué que 6 minutes afin de reposer son aponévrose plantaire.

L.s.

GRÈCELE coNFLIT s’ENVENIMEM algré la grève des joueurs grecs, la

première journée du championnat de première division s’est tenue le week-end

dernier, avec une semaine de retard, suite à la pression exercée par la ligue, la fédération et les dirigeants des clubs. Mais seuls le Panathinaikos et l’Olympiakos ont réussi à contraindre leurs joueurs nationaux à enfiler les baskets. Alors que la grève avait été votée à 89,5% par le PSAK, le syndicat des joueurs, son vice-président Yannis Bourousis, pivot des Reds, a disputé la rencontre face à l’Aris Salonique, ce qui l’a amené à démissionner de son poste. Les autres formations n’ont aligné que leurs joueurs étrangers et des espoirs, offrant ainsi un bien triste spectacle.Encore plus pathétique furent les images des membres du PSAK, et de son président Lazaros Papadopoulos, évacués samedi et dimanche de parquets qu’ils tentaient d’occuper afin d’empêcher la tenue des matches. Dimanche à la Hellenicon Arena, les joueurs grecs ont été frappés par des policiers anti-émeute dans une bousculade qui a duré plusieurs minutes. Papadopoulos a annoncé qu’il ne jouerait pas cette saison pour le PAOK Salonique, et qu’il rejoindrait probablement un club étranger, ne voulant pas « jouer au basket avec des chaînes autour du coup. » Une délégation du PSAK devait être reçue mercredi au ministère des sports.. n

Laurent sALLARDRo

berto

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NiKos Zizis (Siena) déborde Vule Avdalovic (Cholet).

Saragosse a tapé le grand Barça

Page 31: BasketNews 523

SHAUN FEIN

(HYÈRES-TOULON)

Salut ! Ça va ?

Bon, alors Saint-Quentin ?Ah, ça c’est 02.

Exact. Bon c’est pas mal quand même ! tu n’as jamais songé à écrire un guide touristique pour étrangers ?Moi non, mais ma femme elle pourrait. Elle connaît bien la France aussi, et elle écrit mieux que moi.

D’après toi, dans quelle ville mange-t-on le mieux ?Ici à Toulon, c’est pas mal. J’aime beaucoup les salades de chèvre chaud mais pas les fromages trop forts. Le fromage bleu, le Roquefort, je n’aime pas trop ça.

les meilleurs vins ?Je dirais Pau. J’aime beaucoup le Jurançon et quand j’y jouais, on avait été visiter un domaine de Saint-Émilion. J’aime beaucoup le vin.

la meilleure ville pour faire la fête ?Peut-être Nantes, parce que j’y suis arrivé vers 22, 23 ans et il y a beaucoup d’étudiants là-bas, l’ambiance est sympa. Je sortais

beaucoup en boîte, dans les bars mais maintenant, c’est fini !

la meilleure ville pour le basket ?Pour moi c’est Quimper. J’y ai joué deux saisons, la salle était toujours chaude et j’ai fait une finale à Bercy contre Vichy, des bons souvenirs.

Maintenant que tu es un vrai Français, tu comptes faire grève ?D’après ce que j’ai compris, l’âge de la retraite est à 60 ans et le gouvernement veut le passer à 62. Mais quand je vois les étudiants bruler des voitures, ça me paraît de la folie.

De toute façon, alain Weisz ne te laisserait pas faire grève.(Rires) Non ! Mais pour nous les basketteurs, c’est différent, on arrête le basket bien avant 60 ans !

Bon, et la neuvième ville, ce sera quoi ?J’espère rester à Toulon parce que j’aime la ville, je suis bien installé et j’aime bien le Sud de la France.

tu y prendras ta retraite donc ?Oui, du moins j’espère ! n

S alut Shaun, ça va ?Oui, ça va bien. Je suis en forme et prêt pour le

match demain. (Entretien réalisé vendredi, avant la réception de l’ASVEL)

En comptant Hyères-toulon, où tu joues cette année, peux-tu me dire dans combien de clubs tu as joué ?Ouh ! Alors Nantes, Évreux, Reims, Quimper, Pau, Saint-Quentin, Fos et maintenant Toulon, ça fait huit. Ça fait beaucoup, non ?!

En effet, d’ailleurs, tu es officiellement le joueur en lNB qui a fait le plus de clubs différents.Ah ouais ? Ben écoute, je ne le savais pas.

tu te rends compte que tu connais sans doute mieux la France que pas mal de tes coéquipiers qui sont pourtant français de naissance ?Oui, bien sûr parce que j’ai joué partout, je connais le Nord, le Sud, l’Ouest… J’ai habité dans beaucoup de villes.

tu es donc un expert en géographie française.(Rires) Non, pas vraiment, je connais bien la France mais c’est pas mon point fort.

On va voir ça. tu peux me dire le département du Htv ?Oui, c’est le Var, 83.

Bravo. Et Quimper ?Ouh ! C’est la Bretagne… Attends, je sais ! Je sais ! (Hésite longuement) Je ne retrouve plus le nom…

Propos recueillis par Florent de laMBERtERIE

« ON aRRÊtE lE BaSKEt  

BIEN avaNt 60 aNS ! »

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SAISON2010-2011 GUIDE UNIQUE DE 176 PAGES

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Damir KRUPALIJA #

2,05 m. Né le 13/06/79.

Poste 4-5. Bosniaque.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 : Dijon

Tony WASHAM #

1,98 m. Né le 07/01/82.

Poste 3. Américain.

Saison en LNB : 0.

Club 2009-10 :

Elitzur Maccabi Netanya (ISR)

Kevin HOUSTON #

1,79 m. Né le 21/06/85.

Poste 1. Américain.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 : Rouen

Jonte FLOWERS #

1,96 m. Né le 12/04/85.

Poste 2. Américain.

Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 : Vichy

Rick HUGHES #

2,04 m. Né le 22/08/73.

Poste 5. Américain.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Apoel Nicosia (CHY)

photos : Bellenger/IS/FFBB

Le5

Majeur

Alain WEISZ

Né le 29/05/53.

Saison en LNB : 11.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

COACH :

14

HYÈRES-TOULON

Adresse : Palais des Sports de Toulon 420

avenue Amiral Aube – 83000 Toulon

Tel : 04 94 15 15 94

Fax : 04 94 15 15 95

Site Internet :

www.htv-basket.com

E-mail :[email protected]

Salle : Palais des Sports de Toulon (4500 places)

et Espace 3000 à Hyères (2200 places)

Président : Philippe Aubry

General Manager : Francis Beaux

Coach :Alain Weisz

Assistant coach :

Miguel Calero

Hyères Toulon Var Basket

photos : Bellenger/IS/FFBB

SIGNE LE

LIVRE D’OR...

Laurent LEGNAME #9

1,85 m. Né le 13/08/77.

Poste 1-2. Français.

Saison en LNB : 14.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Vincent MASINGUE #13

2,04 m. Né le 31/01/76.

Poste 5. Français.

Saison en LNB : 16.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Shaun FEIN #

1,91 m. Né le 13/07/78.

Poste 2-3. Américain.

Saison en LNB : 9.

Club 2009-10 :

Fos (Pro B)

Nobel BOUNGOU COLO #10

2,02 m. Né le26/04/88.

Poste 2. Franco-congolais.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Paccelis MORLENDE #

1,89 m. Né le 19/04/81.

Poste 1-2. Français.

Saison en LNB : 7.

Club 2009-10 :

Kevin Houston (Rouen),

Paccelis Morlende (-),

Shaun Fein (Fos, Pro B),

Jonte Flowers (Vichy),

Tony Washam (Elitzur Maccabi

Netanya, ISR),

Damir Krupalija (Dijon),

Rick Hughes (Apoel Nicosia, CHY)

Hrovje Perincic (Zadar, CRO),

Florent Tortosa (Saint Vallier, Pro B),

Derrick Obasohan (Trabzonspor,

TUR), Pierre Pierce (Aris, GRE),

Mouhamed Sene (Charleroi, BEL),

Curtis Millage (Khimik, UKR),

Thomas Terrell

Entrées :

Départs :

p08a39_ProA-OK.QXP_LFB 16/09/10 13:15 Page1440

CalendrierSAISON 2010-2011

1re JOURNÉE : 9 OCTOBRE 2010

CHALON - VICHY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . -

CHOLET - PAU-LACQ-ORTHEZ . . . . . . . . -

HYÈRES-TOULON - POITIERS. . . . . . . . . -

LE MANS - LE HAVRE . . . . . . . . . . . . . . . -

LIMOGES - ORLÉANS . . . . . . . . . . . . . . . -

NANCY - GRAVELINES-DUNKERQUE . . . -

PARIS LEVALLOIS - ASVEL. . . . . . . . . . . -

STRASBOURG - ROANNE . . . . . . . . . . . . -

Classement V D DIFF. PTS

1 _____________________________________

2 _____________________________________

3 _____________________________________

4 _____________________________________

5 _____________________________________

6 _____________________________________

7 _____________________________________

8 _____________________________________

Classement V D DIFF. PTS

19 ____________________________________

10 ____________________________________

11 ____________________________________

12 ____________________________________

13 ____________________________________

14 ____________________________________

15 ____________________________________

16 ____________________________________

2e JOURNÉE : 16 OCTOBRE 2010

ASVEL - STRASBOURG. . . . . . . . . . . . . . -

GRAVELINES-DUNKERQUE - CHOLET . . -

LE HAVRE - CHALON. . . . . . . . . . . . . . . . -

ORLÉANS - NANCY . . . . . . . . . . . . . . . . . -

PAU-LACQ-ORTHEZ - LE MANS . . . . . . . -

POITIERS - PARIS LEVALLOIS . . . . . . . . -

ROANNE - HYÈRES-TOULON . . . . . . . . . -

VICHY - LIMOGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . -

Classement V D DIFF. PTS

1 _____________________________________

2 _____________________________________

3 _____________________________________

4 _____________________________________

5 _____________________________________

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Classement V D DIFF. PTS

19 ____________________________________

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11 ____________________________________

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15 ____________________________________

16 ____________________________________

p40-54 Calendrier_LFB 16/09/10 13:11 Page40

71

NANTERRE

Adresse : 14 avenue du Maréchal Joffre

92000 Nanterre

Tel : 01.47.24.31.85

Fax : 01.47.24.64.58

Site Internet :

www.jsfnanterre.com

E-mail :

[email protected]

Salle : Palais des Sports

(1500 places)

Président : Jean Donnadieu

Général Manager : Pascal Donnadieu

Coach :

Pascal Donnadieu

Assistant coach :

Franck Le Goff

Jeunesse Sportive des Fontenelles de Nanterre

Le 5 Majeur

Marc JUDITH #5

1,93 m. Né le 19/01/87.

Poste 2. Français.

Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 :

Nanterre

Loïc AKONO #6

1,76 m. Né le 01/06/87.

Poste 1. Français.

Saison en LNB : 6.

Club 2009-10 :

Nanterre

Antoine GOMIS #7

2,05 m. Né le 02/04/89.

Poste 4. Français.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Nanterre

Johan PASSAVE DUCTEIL #13

2,00 m. Né le 13/07/85.

Poste 5. Français.

Saison en LNB : 7.

Club 2009-10 :

Limoges

Alexis DESEPRINGALLE #12

1,92 m. Né le 31/01/91.

Poste 2. Français.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

NanterreWills DANIELS #15

2,03 m. Né le 21/04/86.

Poste 3-4. Américain.

Saison en LNB : 0.

Club 2009-10 :

Bakersfield (NBDL)

Nate CARTER #4

1,99 m. Né le 27/11/83.

Poste 5. Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Nanterre

Mykal RILEY #10

1,98 m. Né le 14/07/85.

Poste 3. Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 :

Nanterre

Guillaume PONS #8

1,98 m. Né le 13/11/79.

Poste 2-3. Saison en LNB : 10.

Club 2009-10 :

Nanterre

Xavier COROSINE #9

1,83 m. Né le 12/03/85.

Poste 1-2. Saison en LNB : 8.

Club 2009-10 :

Nanterre

Johann Passave Ducteil

(Limoges),

Will Daniels

(Bakersfield, NBDL)

Entrées :Zeb Cope (arrêt),

Malick Badiane (Boulazac),

Jonathan Tornato (Dijon),

Evan Fournier (Poitiers, Pro A)

Départs :

p58A75-ProB_LFB 16/09/10 13:16 Page71

107

BOURGES

Adresse :

6 rue du Pré Doulet – 18000 Bourges

Tél : 02.48.70.13.29

Fax : 02.48.70.53.37

Site Internet :

www.bourgesbasket.com

E-mail : [email protected]

Salle :Palais des Sports du Prado (3100 places)

Président :

Pierre Fosset

Coach :Pierre Vincent

Assistant Coach :

Hervé Bouty

Bourges Basket

Anaël LARDY

1,70 m. Née le 24/10/84.

Poste 1. Française.

Saison en LFB : 5.

Club en 2009 : Bourges

Paoline SALAGNAC

1,76 m. Née le 13/03/84.

Poste 2. Française.

Saison en LFB : 7.

Club en 2009 : Bourges

Jennifer DIGBEU

1,90 m. Née le 14/04/87.

Poste 3-4. Française.

Saison en LFB : 5.

Club en 2009 : Bourges

Ilona BURGROVA

1,96 m. Née le 15/03/84.

Poste 5. Tchèque.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 : Bourges

Margaux GAILLOU-LOKO

1,82 m. Née le 12/04/93.

Poste 3. Française.

Saison en LFB : 0.

Club en 2009 : Bourges

SIGNE LE

LIVRE D’OR...

Catherine JOENS

1,80 m. Née le 12/02/82.

Poste 2. Américaine.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 :

Rivas Ecopolis (ESP)

Le 5 Majeur

Endéné MIYEM

1,88 m. Née le 15/05/88.

Poste 4. Française.

Saison en LFB : 4.

Club en 2009 : Bourges

Emmeline NDONGUE

1,90 m. Née le 25/04/83.

Poste 5. Française.

Saison en LFB : 10.

Club en 2009 : Bourges

Maja MILJKOVIC

1,75 m. Née le 11/04/88.

Poste 1. Serbe.

Saison en LFB : 0.

Club en 2009 : Sopron

(HON)

Styliani KALTSIDOU

1,88 m. Née le 12/01/83.

Poste 3. Grecque.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 : Bourges

photos : Bellenger/IS/FFBB

P107_Bourges.QXP_LFB 16/09/10 13:11 Page107

BULLS

Derrick ROSE#1

1,91 m. Né le 04/10/1988.

Poste 1. Américain.

Saisons NBA : 2.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Omer ASIK#3

2,13 m. Né le 04/07/1986.

Poste 5. Turc.

Saisons NBA : 0.

Club 2009-10 :

Fenerbahçe (Turquie).

Carlos BOOZER#5

2,06 m. Né le 20/11/1981.

Poste 4. Américain.

Saisons NBA : 8.

Club 2009-10 :

Utah Jazz.

Keith BOGANS#6

1,96 m. Né le 12/05/1980.

Poste 2-3. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

San Antonio Spurs.

Luol DENG#9

2,06 m. Né le 16/04/1985.

Poste 3. Britannique.

Saisons NBA : 6.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Jannero PARGO#2

1,85 m. Né le 22/10/1979.

Poste 2. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Kyle KORVER#26

2,01 m. Né le 17/03/1981.

Poste 2-3. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

Utah Jazz.

Ronnie BREWER#11

2,01. Né le 20/03/1985.

Poste 3. Américain.

Saisons NBA : 4.

Club 2009-10 :

Memphis Grizzlies.

Joakim NOAH#13

2,11 m. Né le 25/02/1985.

Poste 5. Français.

Saisons NBA : 3.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Taj GIBSON#22

2,06 m. Né le 24/06/1985.

Poste 4. Américain.

Saisons NBA : 1.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

C.J. WATSON#32

1,88 m. Né le 17/04/1984.

Poste 1. Américain.

Saisons NBA : 3.

Club 2009-10 :

Golden State Warriors.

Ronald MURRAY#

1,91 m. Né le 29/07/1979.

Poste 1-2. Américain.

Saisons NBA : 8.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

135

Adresse :United Center, 1901 West Madison Street,

Chicago, Ilinois, 60612, USA

Site Internet :

www.chicagobulls.com

Salle :United Center (21.711 places)

Président : Jerry Reinsdorf

General Manager :

Gar Forman

Coach : Tom Thibodeau

CHICAGO BULLS

photos : D.R.

P132a161NBA Complet.QXP_LFB 16/09/10 13:13 Page135

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