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BASSE LOIRE Diane Burin des Roziers 4eA octobre 2011

Basse Loire

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Voyage d'étude, découverte de Saint nazaire, marais salants, l'île de Nantes

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BASSE LOIREDiane Burin des Roziers 4eA

octobre 2011

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Saint NazaireSorte de ville fantôme peuplées de

grues, hangars et conglomérats d’in-frastructures où l’industrie portuaire est encore maîtresse des lieux.Le port est né avant les chantiers mais chaque bâteau qui est partit de Saint Nazaire n’est jamais revenu. Ces chantiers ont pris la place du port mais aussi empêcher son agrandissement. Les chantiers prennent alors place dans les zones humides.

La ville se reconstruit peu à peu, on note un début de nouveau quartier, esplanade minérales, nouveaux com-merces, innovations architecturales...On recherche un équilibre entre respect de l’histoire et la cohabitation forcée, et du dynamisme culturele et économique de saint Nazaire depuis quelques années : Dans les années 80, la ville décide d’ex-ploiter ses vestiges et de valoriser ces espaces si particuliers.

Entre 1995 et 2000, le projet ville-port 1 voitl le jour. L’idée est de rappro-cher Saint Nazaire de son port, délaissé depuis la guerre. L’ambition était de transformer une vaste friche pour la mettre au service du développement de la ville tout en regardant de nouveau vers la mer. Une véritable métamorphose urbaine s’est opérée : réhabilitation de la base sous-marine, installation d’une rampe

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d’accès à son toit, aménagement des abords, implantation de nouvelles activités nautiques et touristiques (Es-cal’Atlantic, CinéVille...), création de 350 logements. Le projet Ville-port 2, dans la continuité veut renforcer l’aspect culturel.

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Nous pénétrons ensuite dans la base sous marine. Cette ancienne base sous marine allemande, espèce de friche militaire a été construite très rapide-ment à la seconde guerre mondiale mais non achevée. Elle a résistée aux bom-bardements alors que la ville elle-même a été rasée. Il y a un projet de réha-bilitation de cette base. Le paysagiste Gilles Clément a déjà réalisé un projet de jardin du tiers paysage.

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Parc naturel de la Brière

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Le parc couvre une superficie de 49 000 Ha sur 18 communes et 3 associées. C’était un grand leiux de commerce et de construction. Le PNR est caractéri-sée par son marais de 17 000 Ha, d’eau douce et d’eau salée. Une caractérstique rare en France, les habitants du parc sont propriétaires de ces 7 000 Ha. Aujourd’hui, il y a environ 150 000 pro-priétaires, mais il existe de nombreux conflits d’usages.

Il faut savoir que la Brière ets le grand gisement de tourbière de la France. Au 19e siècle, on assite à l’exode rural vers Saint Nazaire, à l’époque des chantiers. le territoire s’est vidé et le marécage évolue vers la roselière, puis vers une aulnaies associées aux bou-leaux. ona tteint ensuite l’état climacique de chê,naie. Vers 1970, on veut sauver le marais, le PNR naît.

Le parc est doté en 2000 d’une charte paysagère qui reste un outil de dialogue entre tous les actiers concernés directement par le site, c’est à dire les élus, les agriculteurs, les promoteurs, les habitants, et enfin les responsables du parc. C’est un document qui doit être renouvélé tous les deux ans et qui vie à préserver le milieu. Cette préservation passe par plusieurs activités, des activi-tés qui interviennent directements sur le paysage et ses milieux. On distingue

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ainsi l’agriculture, l’urbanisme, l’études des milieux naturels, l’architecture...

Cette charte est décisive pour le futur, elle permettra par la suite de protéger certaines espèces végétales, une typologie particulière d’habitat traditionnel comme les chaumières et dictera certaines zones à urbaniser plutôt que d’autres. Cela permet d’orienter l’urbanisation, de la réguler et de mieux la gérer, elle vise à un maintien de l’agriculture et de la circulation des chalands, (barques à fond plat).

De nombreuses industries se sont implan-tées progressivement autour du territoire du parc ce qui a eu pour conséquences d’importantes pressions foncières sur le site.

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Le chalan

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Le Croisic est localisé sur une presqu’île, un site fragile qui se trouveêtre raccordé au continent par une unique route et une simple voie férrée. Elle représente 4 000 habitants, même s’il on comptabilise plus de 55% de rési-dences secondaires. la population est donc multipliée par 7 en saison estivale.

C’est sa position par rapport au continent et sa géomorphologie quien font un site d’exception qu’il est es-sentiel aujourd’hui de préserver.Nous avons pu constater que la gestion de la presqu’île est tout à faitrespectueuse de son patrimoine naturel et bâti. C’est en effet le tourismeet la surfréquentation de l’île qui la rend peu à peu vulnérable. C’est pourquoi le

Croisic est aujourd’hui inscrit au sein d’une ZPPAUP (depuis 2006). C’est un outil de protection qui permet de ré-pondre aux actuelles préoccupations de la commune et aux contraintes naturelles et patrimonialles du site. Le territoire se délimite ainsi en plusieurs zones. par exemple, l’ouest rocheux, non constructible, ouvert sur l’océan et ses vents puissants, une zone fortement protégée. C’est une

Le Croisic

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entité du territoire trés fréquentée, ce qui la rend d’autant plus vulnérable, au coeur des préoccupations des élus.La commune tente d’allier dynamisme économique, social et culturel, pour éviter que l’es activités ne periclitent, actrac-tivité touristique, et préservation des paysages, du patrimoine architectural et urbain.le Croisic a également postulé au statut de "Petite cité de cractère" qui valorise et subventionne les villes pour la restau-ration du patrimoine.En 1986, la côte est protégée par la loi littorales. Mais certaines zones y échap-pent actuellement totalement. Une partie proche du centre ville encore préservée dont l’urbanisation reste un point clé pour un développemnt sain et bénéfique pour la presqu’île.

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De petites ruelles dans le centre, peu d’activités apparentes, même la pêche n’est plus d’actualité sur la presqu’île, activité qui periclite petit à petit depuis quelques années. Les jeunes ont déserté le territoire, un poissonnier à pri place devant l’ancienne mairie, bâtisse remarquable, l’ancien a quitté les lieux. Le paysage est magnifique et l’isolement perceptible. La côté rocheuse dévoile sa rudesse, les embruns froids et puissants de l’ouest balaient le visage. Le coeur de l’île, paysage ouvert où paîtrent les bêtes, platitude de verdure où l’homme à fait parfois son nid. Le continent n’est pas loin et pourtant, l’in-sularité et la position exceptionnelle de ce territoire en ont fait un lieu unique.Au loin le cormoran fait sécher ses ailes.

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Les Marais salants

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Au coeur des marais salants de Mes, une pratique traditionnelle et ances-trale de la récolte du sel. C’est l’homme qui a su s’adapter au conditions natu-relles particulière de ce milieu exception-nel pour produire un produit sans altérer son milieu. Le métier de paludier se vit au rythme de la mer, des courants marins, des marées et des saisons. Il y a alors une corrélation forte entre

la préservation d’un milieu et une aquaculture de qualité, c’est un équilibre fragile que l’homme se doit de préser-ver. C’est cette activité traditionnelle qui permet de conserver ce binome et son paysage associé et inversement. Dans ce milieu c’est l’agriculture qui entre-tient les paysages. En effet, les salines sont l’exemple même d’un developpement durable d’un territoire, des centaines

d’années d’activité, reproduisant strictement les mêmes techniques qui ont permis de ne jamais boulverser les paysages et les habitants qui les peu-plent. Comprendre cette symbiose entre paysage et homme est alors essentiel à la lecture d’un tel territoire.

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Mer

fards

fards

fards

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Cobier

Vasière

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Le metier de paludier est aujourd’hui un métier relativement fragile, il dé-pend beaucoup des conditions climatiques et des nombreux facteurs urbains qui deviennent de plus en plus menaçant pour ces larges territoires convoités que sont les salines. C’est la coopérative qui rémunère les paludiers, un revenu correct, non luxueux mais qui permet encore à ces passionnés d’exercer leur métier.

Quelques mots sur le fonctionnement des salines:

VASIÈRE: réserve d’eau qui est stockée pendant les marées hautes.

FARRES: bassins de chauffe.

OEILLETS: bassins de 70 m² dans lesquels est récolté le sel. Les récoltes se font en été et sont quotidiennes. L’eau relachée depuis les vasières, en passant par les cobiers, jusqu’aux oeillets est récoltée.

Pendant les journées les plus chaudes les récoltes peuvent atteindre jusqu’à 50kg/jour/oeillet. Tout au long de l’année le paludier entretien ses salines, les petits ouvrages d’argile qui permettent la cir-culation des eaux et son évaporation.

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Nantes, ...Notre voyage se termine à Nantes,

face aux remparts du château pour la visite du musée de l’histoire de la ville de Nantes, chef lieu de Loire Atlantique et ancienne ville industrielle (usine LU, les conserveries, les biscuits nantais..). C’est une ville qui au fil des siècles a su profiter de sa situation géogra-phique et stratégique à l’intérieur de l’estuaire de la Loire. Parcourir l’histoire de Nantes c’est retracer une histoire

glorieuse, économique mais surtout commerciale. ce fut longtemps la der-nière porte avant l’océan, une ville entre mer et terre qui tire son identité par les cultures mais également par l’océan. Son essor économique provient cependant d’une époque moins glorieuse, celle de la traite négrière, période peu reluisante qui a pourtant largement contribué à la richesse de la ville.

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Les chantiers navals connaissent ensuite un développemnt fulgurant, au 19e siècle. Situés sur l’île de Nantes, à présent en pleine reconversion, ils ne peuvent alors plus répondre à la de-mande de l’époque. De ce fait, ce sont les ports alentours, plus proches de l’em-bouchure qui se développent, dépassant rapidement le rythme effréné de de Nantes. C’est alors que Saint Nazaire multiplie les activités et se spécia-lise petit à petit radicalement dans la construction navale (cf premières pages du dossier). Face au développemnt de la ville côtière, Nantes se reconvertit et tente de devenir le chef lieu culturel de Loire Atlantique.

Le musée de la ville de Nantes m’a paru très bien agencé, la muséographie, l’éclairage et le parcours sont très bien réalisés. La mise en scène du château et sa rénovation sont bien faites. De plus, une part intéractive bien gérée, car les nouveaux musée en font souvent trop.

Liza Marcault Derouard«L’abolition de l’escalavage«

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...et son Île

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Ville née de son port il y a 3000 ans, place forte du commerce, puis de laconstruction navale, Nantes a connu une histoire mouvementée dans sa rela-tion avec son fleuve. Une histoire qui l’a progressivement vue s’en détourner jusque dans les années 80 quand Nantes pensait son développement urbainvers le nord, autour de l’Erdre, affluent de la Loire. Le choc de la fermeture des derniers chantiers navals en 1987 a marqué une rupture. En laissant au coeur de la ville un vaste espace

de friches industrielles, il a conduit Nantes à réinterroger sa relation au fleuve. En parallèle, les années 90 a vu l’émergence d’une volonté politique af-firmée de penser le développement du grand territoire. La Loire est ainsi de nouveau au coeur du projet métropolitain, et plus particulièrement du projet urbain nantais. C’est ainsi qu’au fil du temps et des nouveaux aménagements, la Loire retrouve progressivement sa place dans la ville.Entré en phase opérationnelle en 2000,

le projet de l’Ile de Nantes consti-tue le premier projet urbain majeur pour Nantes, dans sa volonté d’affir-mer un projet de ville autour du fleuve. Un projet qui porte l’ambition d’une ville durable, au coeur de la métropole. Cette première phase de projet a été dé-buté selon un Plan Guide élaboré par A. Chemetoff et est encore actuellement en cours de réalisation.Un projet global qui restructure complé-tement l’île tout en concervant les traces de son histoire.

L’île au 19e siècle

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On peut diviser l’île en quatre grandes parties: la zone industrielle, le faubourg, la ZAC des années 60-70 et le bout de l’ile au paysage ligérien.

La première phase du projet urbain a été mise en place par l’équipe Cheme-toff-Berthomieu, le PLAN GUIDE.Ce plan doit alors répondre à trois ob-jectifs :Créer un nouveau centre métropolitain, au coeur de la ville, confortant le centre historique.Retrouver la Loire et son estuaire, axe de développement de la ville et de la métropole.Fabriquer la ville dans la diversité des populations et des usages .L’espace disponible sur l’île pour effec-tuer cette transformation est alors de 150 ha. Les principaux travaux com-mencent en 2005.

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Nous passons notre dernière après midi en basse Loire avec les "Ma-chines de l’île". Un projet artistique né de l’imagination de François Delarozière et Pierre Orefice, il se situe à la croisée des mondes inventés de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site des anciens chantiers navals.

Une manière vivante et artistique de faire revivre l’île de Nantes, dans le processus de réhabilitation des ces ter-rains emplis d’histoire et de traces du passé.

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ConclusionOriginaire des pays de la loire, je

connaissais pourtant peu l’estuaire de la Loire. J’ai été agréablement surprise de voir que chaque site découvert montre l’adaptation de l’homme aux traces du passé, son intégration dans l’évolution et du temps. Deux échelles se font face, d’une part la tradition et le respect des terres préservées, et d’autre part cette course folle à l’industrie et au déve-loppement effréné, le progrés par le respect et le progrés par la force. Des paysages aux identités fortes et af-firmés qu’il est aujourd’hui nécessaire de préserver.