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UNE HISTOIRE AU PLURIEL LE RÉSEAU BATIGÈRE

Batigère, Une histoire au pluriel

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Carré Blanc Éditions présente son nouvel ouvrage « Le Réseau Batigère, une histoire au pluriel » dans la collection « Mémoires d’entreprise ».

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Page 1: Batigère, Une histoire au pluriel

une histoire au plurielLe réseau Batigère

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“ Se réunir eSt un début, reSter enSemble eSt un progrèS, travailler enSemble eSt une réuSSite. ”

Charte des présidents du réseau batigère

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avant-propoS

F in 2011, les sociétés du groupe Batigère et celles detenues par Cilgère se sont rap-

prochées, donnant naissance au réseau Batigère. En franchissant cette nouvelle

étape, nous avons souhaité inscrire notre mission dans une dynamique d’avenir. Car, si le

Réseau Batigère est aujourd’hui un acteur de premier plan dans le domaine du logement

social, il tire sa force dans sa capacité à s’adapter en permanence. En quelques années,

Batigère s’est transformé plus radicalement que dans toute son existence passée. Parce

que les mutations sociales et économiques s’accélèrent, répondre aux besoins des popu-

lations et aux nouveaux enjeux des territoires impose des objectifs ambitieux.

En fédérant une grande diversité d’acteurs du logement social : entreprises sociales de

l’habi tat, associations, coopératives qui partagent une éthique et des valeurs communes

autour du logement social, le réseau Batigère se donne les moyens d’apporter une réponse

plus complète en faveur du logement et du dynamisme économique des territoires.

Cette ambition a toujours porté les sociétés qui composent le Réseau Batigère. Les milliers

de logements construits, locatifs sociaux ou en accession à la propriété, par les bailleurs

sociaux ou les coopératives confrontées aux changements des modes de vie, des aspira-

tions, exposées aux aléas de l’économie, témoignent de leur volonté d’anticiper l’évolu-

tion des besoins. Issu de la fusion progressive, en son sein, de ces nombreuses traditions,

le Réseau Batigère dispose ainsi du potentiel remarquable de sociétés qui ont associé leur

nom à de nombreuses initiatives pour loger les plus modestes sur l’ensemble du territoire

français. Si chacune s’appuie sur son histoire, toutes poursuivent leurs efforts au sein

du Réseau Batigère, apportant leur fort ancrage local et leur expérience, au service d’un

projet commun : participer de façon plus significative encore à la production de logements

sociaux, renforcer les liens avec les territoires et, avec Cilgère, contribuer au soutien de

l’emploi en facilitant le logement des salariés.

Stéphane Buffetaut Président de Cilgère

Hervé Semin Président de Batigère

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Un ancrage régional

“L’amélioration du logement populaire constitue le carrefour de toutes les lois sociales.” Georges Risler, 1920

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Un ancrage régional

Jusqu’au début des années 1980, l’histoire de Batigère se

confond avec celle de ses deux sociétés fondatrices : la

Mosellane d’Hlm et l’Immobilière Thionvilloise. De leur

création respective à leur rapprochement, ces sociétés

à l’origine de Batigère tirent leur unité dans une culture

commune, le bassin sidérurgique lorrain, dans leur métier et

la construction de logements ouvriers. Mais sur l’ensemble

du territoire français, les initiatives pour loger les plus

modestes se multiplient. Parmi elles, des sociétés dans

le Nord, en région parisienne ou ailleurs, dont le chemin

croisera bien plus tard celui de ses consœurs mosellanes.

La cité des Provinces, Laxou.Photo Charles André.

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un ancRaGe RéGional

INauguraTIoN De la lIgNe ParIs - sTrasBourg eN 1852

le développement du chemin de fer et les commandes de rails font exploser la production. Pour satisfaire à la demande, les Wendel qui emploient déjà cinq mille personnes à Hayange et Moyeuvre, implantent une nouvelle usine dans le petit hameau de stiring. À la fois proche de la houille et du minerai, elle se situe à quelques pas de la voie ferrée qui relie désormais la France à la Prusse. C’est pour conserver l’exclusi-vité de la production de rails pour tout le nord-est de la France, qu’une partie de la famille Wendel quitte la lorraine annexée pour s’installer à Joeuf, côté français, à moins de cinq kilomètres de leur usine de Moyeuvre-grande, en terre allemande. le destin de Joeuf bascule. la présence de minerai de fer à Joeuf et dans tout le bassin de Briey se révèle une des plus importantes d’europe !

| L’exploitation du minerai de fer et sa transformation ont profondément et

durablement transformé le paysage du bassin lorrain dans l’Est de la France.

Au-delà des grands sites d’exploitation, des usines et leurs hauts fourneaux, des

réseaux d’infrastructures, les industriels de la sidérurgie ont laissé au territoire

un héritage social exceptionnel. En effet, les cités ouvrières qui ponctuent encore

la région, sont un livre ouvert sur l’histoire de l’habitat patronal, de la naissance

de l’hygiénisme à l’avènement de l’architecture moderne en passant par l’inven-

tion des cités-jardins.

aU pays dU fer,

les premières cités

oUvrières

■ Hayange, vue générale. Carte postale.

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la CITé De gouraINCourT À loNgWy, uN vérITaBle vIllage ouvrIer

À longwy, dans la lorraine demeurée française après 1870, la construction de la cité de gouraincourt par la société des aciéries de longwy s’est opérée en plusieurs étapes entre 1882 et 1930. Bâtie sur un plan reflétant la hiérarchie de l’usine par catégories professionnelles, différents secteurs sont affectés aux ouvriers, employés, contremaîtres ou ingénieurs. un groupe scolaire est construit en 1892, une salle de fêtes en 1900, l’église saint-Jules en 1913, une garde-rie d’enfants en1928 et une école professionnelle en 1931.

À l’aube du XIXe siècle, alors que la

France engage sa révolution indus-

trielle, le développement du chemin

de fer, la construction des grands

équipements urbains, les ponts, les

viaducs ou encore le métropolitain

reposent plus que jamais sur l’exploi-

tation du minerai de fer. Aussi, La

Lorraine est-elle passée du stade

artisanal de la forge à l’industrie sidé-

rurgique. Des Aciéries de Longwy

aux usines de Neuves-Maisons en

passant par les vallées de la Fensch

et de l’Orne, les complexes sidérur-

giques sortent de terre, provoquant

l’afflux des hommes.

La pénurie d’effectifs est, dans cette

région, une hantise permanente, liée

tant à l’accroissement rapide des

besoins des entreprises qu’au noma-

disme des ouvriers. Dans les petits

bourgs agricoles où s’implantent les

usines, bon nombre de patrons se

contentent d’y juxtaposer des loge-

ments de type “casernes”, modèle

déjà dénoncé par les “hygiénistes”

soucieux tant de salubrité que de

bonne moralité. Alors que la concur-

rence que se livrent les entrepreneurs

pour attirer la main-d’œuvre est rude,

les réflexions sur l’urbanisme, la qua-

lité du logement, la ville, touchent

peu à peu les constructeurs.

Cités ouvrières, pavillons ou premiè-

res cités-jardins : les réalisations

d’habi tat ouvrier à l’initiative patro-

nale se multiplient. L’Est de la France,

ballotté de part et d’autre d’une

frontière qui coupe la Lorraine en

deux, est un véritable laboratoire du

logement social, inspiré des cultures

tantôt française tantôt allemande.

On voit naître alors les réalisations

pionnières des grands manufactu-

riers tels que Schneider au Creusot,

Dollfuss à Mulhouse, de Dietrich

dans les Vosges du Nord ou encore

Godin à Guise. La pratique d’une poli-

tique sociale paternaliste, adossée à

l’habitat, instaure alors un “système

Vue aérienne des aciéries de Longwy et de la cité de Gouraincourt.

Carte postale.

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THysseN, uNe CITé ouvrIère MoDèle

Dans la lorraine sous occupation allemande, la cité construite à partir de 1910, pour accueillir la population ouvrière de l’usine sidérurgique Thyssen est un modèle du genre. la “colonie” comme on l’appelait alors, avait pour mission d’accueillir une population d’ouvriers, employés et cadres allemands, pour pallier au déficit de main-d’œuvre et “germaniser” les territoires conquis. À Hagondange, ces migrants, plus ou moins volontaires, étaient originaires des régions polo-naises, sous contrôle du reich allemand. guillaume II souhaitait en effet qu’ils soient catholiques comme les lorrains, afin de favoriser leur intégration. la “colonie” de Hagondange combine à la fois les progrès de la construction et les théories urbanistiques en vogue alors en allemagne, celle de l’architecte autri-chien Camillo sitte ou de l’allemand Josef stübben, auteur du plan d’extension de la ville de Thionville en 1902. D’inspiration “germanique”, les maisons sont dotées de tout le confort, certaines chauffées par l’eau chaude des turbines à vapeur de l’usine. Mais c’est en matière d’urbanisme que cette colonie ouvrière inspirera bon nombre d’architectes, à l’origine des cités-jardins anglo-saxonnes notamment, avec ses effets de perspective urbaine, ses cheminements piétons, ses espaces de jeux et bien sûr, les jardins attenants aux maisons. en 1919, la Cité abrite 2 750 personnes dans 617 logements répartis dans 248 maisons.

les HBM De MaNgINI ou le logeMeNT PHIlaNTHroPIque À lyoN

en 1886, Félix Mangini (1836-1902), riche industriel lyonnais, fonde avec le concours de la Caisse d’épargne, la “société civile des logements économiques et d’alimentation”. Ce catholique libéral et philanthrope souhaite en effet fournir aux familles ouvrières des logements sains et bon marché et leur permettre de se nourrir à moindre frais. Il crée deux restaurants populaires qui serviront rapidement plusieurs milliers de repas peu coûteux par jour. Mais cet ingénieur, issu de l’école des Mines est surtout l’auteur d’un principe constructif de logement ouvrier qu’il met au point et nomme le “type Mangini”. Il s’agit de petites maisons de 4 à 5 étages, dispo-sant parfois de commerces au rez-de-chaussée et à chaque étage, deux logements de 2 ou 3 pièces, d’environ 40 à 50 m2. avancée remarquable en matière d’hygiène pour l’époque, Mangini est le premier à placer des toilettes sur chaque palier. Il applique ce modèle à toutes ses construc-tions et utilise des matériaux économiques, mais solides et durables. soucieux du respect de l’esthétique urbaine, il s’adjoint le concours de l’architecte M. Thiollier et bâtira, jusqu’à la fin de sa vie, 130 immeubles soit 1 500 logements et quelque 8 000 personnes logées.

social d’entreprise” doté d’un arsenal

d’avantages sociaux destiné à fidéli-

ser les ouvriers tout en faisant de la

cité ouvrière un “espace d’ordre”. De

1894 à 1912, le système français du

logement social pose ses fondements

institutionnels. Son principal promo-

teur, Jules Siegfried, député du Havre,

permettra notamment aux sociétés

d’Habitations à Bon Marché de béné-

ficier de prêts avantageux de la Caisse

des dépôts et consignations et des

Caisses d’Épargne, assortis d’exoné-

rations fiscales. Le socle législatif se

met en place, la production de loge-

ments peut démarrer. Rue Richard, Lyon 3e.

Batigère Rhône-Alpes.

Cité Thyssen, Bergstrasse. Carte postale.

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L’invention d’une poLitique pubLique du Logement

| Dans les années 1920, de nom-

breuses personnalités chercheront

de nouvelles pistes pour résoudre

la crise de l’habitat : Louis Loucheur,

ministre de la Reconstitution indus-

trielle puis ministre des régions libé-

rées, est ainsi entouré de divers

parlementaires et hommes poli-

tiques, Raoul Dautry, Alexandre Ribot,

Jules Siegfried, Paul Strauss, Louis

Bonnevay, Henry Sellier, Georges

Risler, puis Le Corbusier… auxquels

s’ajoutent des industriels influents

tels Alfred Lambert-Ribot, membre

du comité des Forges ou Henri de

Peyerimhoff, secrétaire du comité cen-

tral des Houillères de France. Tous sont

conscients de la faiblesse des fonds

publics investis jusqu’alors dans la

promotion des HBM. Personnages

politiquement modérés, fins politi-

ques et bons connaisseurs du monde

des affaires, ils marqueront l’histoire

de la législation sur le logement social.

Les conditions nécessaires à l’émer-

gence de nouvelles formes urbaines

se mettent en place. Dans tous les

domaines, la nouveauté explose : l’art

nouveau, dada, le surréalisme et le

cubisme traduisent la volonté de faire

table rase du passé.

Électricité, pétrole, automobile, tous

les secteurs de l’industrie se déve-

loppent et, avec elle, le monde ouvrier

qu’accompagne la croissance des

villes. C’est le début d’un processus

au long cours de stabilisation et de

protection des salariés : l’État s’efforce

de procurer un logement décent et éco-

nomiquement abordable aux familles

ouvrières non-propriétaires que les

insuffisances du marché immobilier

condamnent à l’univers des taudis.

Trois impératifs sous-tendent cette

action : fournir un logement décent qui

permette l‘épanouissement du foyer

familial, en autoriser l’accès à un coût

raisonnable, enfin fournir un logement

durable pour lutter contre l’instabilité

ouvrière traditionnelle. Paris et sa

région sont représentatives des débats

qui agitent, dès les années 1920,

les acteurs du logement social. La

résorption des taudis, l’étalement

pavillonnaire déjà incontrôlable, le

développement anarchique des ban-

lieues vont guider la réflexion des archi-

tectes, des urbanistes et de l’État vers

des projets d’ensembles de logements

collectifs, dont certains font date.

d’Une gUerre à l’aUtre

■ Cité d’Orgemont à Argenteuil, pose de la première pierre en 1928 par Louis Loucheur, ministre du travail.

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Batigère, conjuguer des cultures et des métiers

“L’histoire est la science des changements et, à bien des égards, la science des différences.” Marc Bloch, 1937

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Batigère, conjuguer des cultures et des métiers

En constituant le Réseau Batigère, Cilgère et Batigère ont

rassemblé au sein d’un même pôle immobilier l’ensemble

des entreprises sociales de l’habitat dont ils sont action-

naires. Ce réseau, ouvert à toute société souhaitant le

rejoindre est issu de la fusion progressive, en son sein,

de nombreuses traditions. Il dispose ainsi d’un potentiel

remarquable qui ne doit rien au hasard… ■

La convention Batigère en 2012.

Page 12: Batigère, Une histoire au pluriel

Batigère, conjuguer des cultures et des Métiers

Un RésEaU aU sERvICE dE l’haBItat, dEs tERRItoIREs Et dEs EntREpRIsEs

aujourd’hui comme hier, chacune des sociétés membre du Réseau Batigère exerce son métier sur son territoire d’implantation, préservant ainsi son autonomie et un fort ancrage local. Mais, elle béné-ficie également des moyens et des compétences du réseau et pourra renforcer son implantation grâce aux projets initiés par le réseau. Un réseau lui-même ouvert à tout nouveau partenaire qui voudra inscrire son action dans une dynamique de progrès au service du logement.

autour de la volonté de loger…

autant d’histoires et d’expériences

singulières

| Les sociétés qui composent le Réseau Batigère se sont vues confrontées aux

changements des modes de vie, des aspirations, exposées aux aléas de l’éco­

nomie. Les milliers de logements construits, locatifs sociaux ou en accession

à la propriété, par les bailleurs sociaux ou les coopératives témoignent de leur

volonté de prendre en compte ou même d’anticiper l’évolution des besoins et

des modes de vie.

Se pencher sur chacune des composantes du Réseau Batigère, c’est comprendre

les réponses qui ont été apportées aux problèmes de logement rencontrés par

les habitants de ces différents territoires. Si chacune peut s’enorgueillir d’une

longue histoire, toutes poursuivent leurs efforts aujourd’hui et s’inscrivent

dans les programmes de renouvellement urbain, la solidarité territoriale et une

plus grande mixité sociale. Mieux appréhender les spécificités de chacun, c’est

mieux connaître les ambitions sociales qui les ont motivées et qui enrichissent

aujourd’hui le Réseau Batigère.

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lEs EntREpRIsEs soCIalEs poUR l’haBItat (Esh) dU RésEaU BatIgèRE

autour de 14 Esh, une association, aMlI et deux coopératives, la Moselle Maison-Familiale et la Maison dunker quoise, le Réseau Batigère est présent dans sept régions en France.

ses quelque 1800 collaborateurs ont pour vocation de faciliter l’accès au logement du plus grand nombre. le parc locatif du Réseau Batigère compte près de 100 000 logements sur le territoire national.

Île-de-FranceBatIgèRE ÎlE-dE-FRanCE

ERIgèRElE logEMEnt URBaIn

FIaClEs CItés-JaRdIns dE la RégIon paRIsIEnnE

RésIdEnCEs lE logEMEnt dEs FonCtIonnaIREssoval

nord-pas-de-calaisMaIson FlaMandEla MaIson dUnkERqUoIsE

lorraineBatIgèRE saREl BatIgèRE noRd-Est pRésEnCE haBItat aMlI la MosEllE-MaIson FaMIlIalE

alsaceBatIgèRE noRd-Est

BourgognelogIvIE

rhône-alpesBatIgèRE RhônE-alpEs

aquitaineCIlIopéE haBItat RésIdEnCEs lE logEMEnt dEs FonCtIonnaIREs

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Batigère, conjuguer des cultures et des Métiers

OpératiOns de réhabilitatiOn / requalificatiOn des quartiers

| Les Jardins de Cronenbourg,

Strasbourg (67)Architecte : Cabinet DRLW.

Projet architectural et urbain global

inscrit dans le cadre d’un PRU (Projet

de Rénovation Urbaine), la restructu­

ration de l’ensemble “Les Jardins de

Cronenbourg” a abouti à la renais­

sance d’immeubles obsolètes et

dégradés, à la revalorisation d’espa­

ces extérieurs et à la sécurisation des

cheminements et voies de circula­

tion à l’intérieur du site. Le maintien

à domicile des personnes âgées et à

mobilité réduite a également été une

Avec plus de 19 000 logements, Batigère Nord­Est, participe activement

à la politique de l’habitat social en Meurthe­et­Moselle et en Alsace.

Historiquement implanté en Meurthe­et­Moselle, le patrimoine de l’entre­

prise s’est constitué autour de Longwy, Briey ou Nancy, dans le sillage

de la sidérurgie et de l’industrialisation du bassin lorrain. Cités ouvrières

anciennes, cités d’urgence puis grands ensembles et ZUP dans les années

1960, Batigère Nord­Est s’est trouvée confrontée de plein fouet aux restruc­

turations économiques et sociales des trente dernières années, impactant

fortement le logement social. Très investie dans l’amélioration et la valorisa­

tion de son parc immobilier, notamment au travers de programmes de valo­

risation énergétique, Batigère Nord­Est est également partie prenante dans

de grands projets de renouvellement urbain dans la Communauté Urbaine

du Grand Nancy, à Mont­Saint­Martin, Longwy, Strasbourg ou Mulhouse.

Les constructions neuves, 387 en 2012, intègrent toutes les préoccupations

de développement durable tant dans le bâti et la qualité paysagère que

dans la volonté affirmée d’offrir un logement adapté à tous les besoins.

Une fibre très sociale, qui avec l’aide de l’AMLI, association spécialisée

dans l’action sociale, permet de loger et d’accompagner les plus fragiles

dans leur logement ou résidence.

en lorraine et dans l’est, le creuset de l’haBitat ouvrier

Batigère nord-est

Territoire d’activité : Meurthe-et-Moselle et Alsace Logements : 19 373 Agences : 10Salariés : 255

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priorité lors de ce chantier, puisque

30 % des 250 logements existants ont

été adaptés à ce public fragile. Avec

cette opération, Batigère Nord­Est

a ainsi participé à l’amélioration du

cadre de vie de nombreux habitants

et plus globalement de l’image de

tout un quartier.

| Balcons de Velchée,

Malzéville (54)Architecte : Cabinet André-Moulet Architecture.

Dès leur construction au début des

années 1980, les 187 logements des

Balcons de Velchée se distinguent par

une volonté d’innovation, notamment

avec la présence de la technologie

solaire. La modernisation des bâti­

ments en 2007 a été l’occasion pour

Batigère Nord­Est d’apporter son

savoir­faire patrimonial en matière

de développement durable en équi­

pant cette résidence de chaudières à

condensation et de pompes à chaleur.

■ Les Jardins de Cronenbourg, Strasbourg.

Animation sculpture aux Balcons de Velchée,

Malzéville.

Balcons de Velchée, Malzéville.

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Batigère, conjuguer des cultures et des Métiers

OpératiOns de recOnversiOn

| Rivétoile, Strasbourg (67)Architecte : BIK Architecture.

Une vaste opération immobilière a vu

le jour sur le site de l’ancien port de

Strasbourg regroupant de l’habitat, un

complexe commercial et des services

culturels. L’opération de constructions

neuves de Batigère Nord­Est, a permis

de renforcer la diversité sociale d’un

secteur où une majeure partie du parc

de logements était en accession à la

propriété, l’ouvrant ainsi à une nou­

velle vitalité. Anticipant la réglementa­

tion, une réflexion sur la performance

énergétique a été menée : isolation

renforcée par l’extérieur, chaufferie

collective à condensation au gaz,

capteurs solaires pour l’eau chaude

sanitaire. Ces réalisations apportent

aux occupants un confort et une

qualité de vie indéniable.

| Une nouvelle affectation pour

la caserne Lefebvre, Mulhouse (68)Architecte : TOA Architectes.

Batigère Nord­Est a relevé un beau

défi en rénovant une ancienne caserne

militaire de 1877 à l’abandon depuis

plusieurs années. Ce bâtiment d’avant­

guerre laisse place aujourd’hui à un

ensemble résidentiel d’exception

offrant ainsi 108 nouveaux logements

atypiques à proximité immédiate du

centre­ville. L’enjeu de cette opération

a consisté à faire de la contrainte du

bâti, un atout, afin de réinventer un

cadre de vie à la mesure des attentes

et des modes de vie d’aujourd’hui. ■ Rivétoile, Strasbourg.

■ Le patio de l’Espace Lefebvre, Mulhouse.

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Une attention particulière a, de plus,

été portée au volet thermique et éner­

gétique. La production de chaleur

des appartements (chauffage et eau

chaude) est notamment assurée par

un dispositif de récupération de cha­

leur des eaux usées. Cette rénovation

s’inscrit dans un projet plus global por­

té par la ville de Mulhouse et la SERM

(Société d’Équipement de la Région

Mulhousienne) qui vise à construire

près de 800 logements neufs, à créer

33 000 m² d’espaces verts et à rénover

près de 300 logements dans l’agglo­

mération mulhousienne.

| Les Jardins de Nabecor, Nancy (54) Architectes : André-Moulet-Bourdon/ François & Henrion/Malot et associés.

Le projet d’urbanisme et d’architec­

ture des Jardins de Nabecor prend

racine sur l’ancien site industriel des

Constructions Électriques de Nancy.

Sur une emprise de 17 000 m², la

reconversion de l’îlot entamée en

2004 comprend trois alignements

d’immeubles, à l’architecture sobre

et contemporaine, qui entourent un

cœur d’îlot de 14 maisons de ville,

de jardins et de terrasses à usage

privé. Cette opération immobilière

de 172 logements a fait le pari réussi,

d’être diversifiée et équilibrée entre

habitat collectif et individuel, en loca­

tion ou en accession à la propriété.

■ L’accueil des nouveaux habitants de l’Espace Lefebvre, Mulhouse.

Les Jardins de Nabecor, Nancy.

Page 18: Batigère, Une histoire au pluriel

Batigère, conjuguer des cultures et des Métiers

OpératiOns en cœur de ville

| L’Espace Mozart,

rue du Maréchal Foch et rue Mozart,

Lingolsheim (67) Novembre 2013 / Cabinet DRLW.

Batigère Nord­Est réalise un program­

me immobilier favorisant la mixité

socia le par la diversité des program­

mes engagés : habitat collectif, indi­

viduel, professionnel sur une artère

principale de la ville de Lingolsheim.

D’un côté le terrain accueillera un

immeuble d’angle de 53 logements et

de l’autre 10 maisons individuelles

accolées. Des dispositions particu­

lières ont été retenues telles qu’une

isolation par l’extérieur, un chauffe­

eau thermosta tique, des panneaux

solaires… Afin de permettre au pro­

gramme d’être labellisé HP&E Option

BBC Effinergie et d’offrir aux futurs

locataires un confort optimal tout

en réduisant leurs charges. Le rez­

de­chaussée de l’immeuble collectif

sera réservé quant à lui à des cellules

commerciales et des locaux tertiaires.

Une opération complète qui reflète

précisément les ambitions et la straté­

gie patrimoniale de Batigère Nord­Est.

Projet de maisons individuelles à l’Espace Mozart, Lingolsheim.

Projet d’habitat collectif à l’Espace Mozart, Lingolsheim.

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Batigère, conjuguer des cultures et des Métiers

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| Les Petits Hauts, tranche 2,

quartier des Petits Hauts, Briey (54) Architecte : Hervé Graille.

Après une première tranche de 19 loge­

ments livrés en 2010, la société pour­

suit son développement immobilier

à Briey avec 22 nouveaux pavillons

individuels de type 4 et 5 dans le

quartier des Petits Hauts. Outre des

prestations de qualité, Batigère Nord­

Est a souhaité déployer une véritable

démarche environnementale afin d’of­

frir le meilleur aux futurs résidants

(consommation d’énergie et d’eau

réduites, confort et santé au cœur du

projet architectural…). Une sensibili­

sation aux gestes écocitoyens et un

accompagnement au bon entretien de

son logement sont également prévus

par l’équipe de proximité afin de

responsabiliser chacun sur les enjeux

écologiques .

Les pavillons individuels de la tranche 1 du quartier des Petits Hauts, Briey.

Projet de la tranche 2 du quartier des Petits Hauts, Briey. Livraison mai 2014.

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Le réseau Batigère avec ciLgère action Logement

Le Réseau Batigère : partager des valeurs et mettre en œuvre un projet stratégique commun.

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Le réseau Batigère avec ciLgère action Logement

Batigère et ciLgère

“Se réunir est un début”, annonce en préambule la Charte

du Réseau Batigère. En effet, la constitution d’un véritable

réseau marque l’entrée de Batigère et Cilgère dans un

nouveau cycle de croissance. En 2012, en effet, les deux

partenaires historiques ont tout naturellement décidé

de coordonner l’activité de leurs filiales pour travailler

ensemble au sein d’un réseau commun.■

L’Atrium : les locaux du GIE Amphithéâtre.

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Le réseau Batigère avec ciLgère action Logement

AppREnToiT, un ToiT pouR AppREndRE Architecte : Sylvie Raoux, Cabinet Archi-Conseil.

dotés de faibles revenus, les apprentis doivent, en milieu rural, effectuer de longues distances entre domicile familial, lieu de formation et entreprise. Baptisée Appren-Toit, cette opération, est lauréate du plan d’investissement d’Avenir (volet Forma-tion du Grand Emprunt) et a été conçue en partenariat avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Lot-et-Garonne. Elle contribue à maintenir et développer l’acti-vité économique rurale en concevant des logements abordables pour les apprentis, dans des bâtiments existants de centre bourg, à proximité de leurs entreprises. Les logements, réhabilités par Ciliopée Habitat, seront gérés par la Chambre des Métiers du Lot-et-Garonne. Tous deux s’engagent à ne pas dépasser 100 € de loyer pour deux logements durant la période d’apprentissage. Ainsi, depuis la rentrée 2013, les apprentis ont la possibilité de se loger dans de petits villages, Astafort, Mézin ou des villes comme Fumel à deux pas de leur entreprise sans pour autant renoncer à leur logement sur leur lieu d’étude…

Inauguration du programme Apprentoit, relayé par Ciliopée et la Chambre des Métiers.

Territoire d’implantation des logements dédiés aux jeunes apprentis.

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Un habitat de qUalité poUr toUs

Reconnu comme un droit fondamen-

tal et un objectif à valeur constitu-

tionnelle, l’accès au logement est

aujourd’hui une exigence d’intérêt

général. C’est la possibilité de choisir,

d’obtenir et de se maintenir dans un

logement quelles que soient ses res-

sources ou ses conditions d’existence.

Le logement social s’avère aujourd’hui

plus que nécessaire. Au fil des décen-

nies, les évolutions démographiques,

sociales, sociologiques, conjuguées

avec la diminution de l’offre foncière,

ont transformé la demande en une

mosaïque de besoins de plus en plus

fine appelant des réponses techniques

et architecturales multiples, des adap-

tations du parc locatif et une réflexion

sur les services associés.

Acteur du logement social, le Réseau

Batigère s’inscrit dans cette démarche

et développe une offre de logements

adaptée à tous les besoins. L’objec-

tif : permettre à des jeunes entrant

dans la vie active de prendre posses-

sion de leur premier logement à loyer

modéré, permettre à des apprentis de

se loger à proximité de leur lieu de

formation, permettre à des personnes

âgées ou des personnes en situation

de handicap de continuer à vivre à

proximité des commerces et des lieux

de vie, permettre aux familles les plus

modestes de vivre dans la dignité et le

confort, s’adapter à l’évolution de la

cellule familiale. Fortes de plus d’un

demi-siècle d’expériences du loge-

ment social, les sociétés du Réseau

Batigère ont développé progressi-

vement de nouvelles approches qui

ouvrent plus largement encore leur

implication dans la cité.

Page 24: Batigère, Une histoire au pluriel

Le réseau Batigère avec ciLgère action Logement

un SiTE induSTRiEL En MuTATion : LA BoyAudERiE dE LA CouRnEuvE (93)Architecte : C1d Carril.

Le réaménagement des friches urbaines - territoires en mutation en attente d’une nouvelle affectation - relève également de la politique de renouvellement urbain. À la demande de la ville, pour répondre à la forte demande de logements, Fiac entreprend une opéra-tion spectaculaire, transformant la plus ancienne manufacture de cordes et cordages de la Courneuve en un ensemble résidentiel de 99 logements locatifs sociaux. une belle reconversion pour cet ancien site industriel fondé en 1870, abandonné depuis 1987. Le projet a par ailleurs fait l’objet d’une exposi-tion retraçant l’histoire de la manufacture avant sa métamorphose. Les logements sont créés dans trois bâtiments caractéristiques de l’architecture indus-trielle du XiXe siècle, soigneusement conservés et restaurés. Trois corps de bâtiments neufs complètent l’ensemble et viennent s’intégrer dans le bâti ancien. L’ensemble s’articule autour d’une cour arborée. 65 places de stationnement sont réalisées en sous-sol.

Le projet de reconversion de la Boyauderie de la Courneuve.

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Le réseau Batigère avec ciLgère action Logement

Garantir la diversité de l’habitat dans la ville

La politique de la ville a toujours eu

vocation à privilégier la mixité sociale

sur ses territoires. Érigée en principe

directeur des programmes de réno -

va tion urbaine, l’introduction d’une

plus grande mixité urbaine est un

des objectifs de Batigère qui conforte

son rôle d’opérateur de premier plan.

Batigère et Cilgère ont fait de la mixité

des produits de logement, déclinée

du projet urbain à la parcelle, une clé

pour parvenir à une mixité d’occupa-

tion sociale. Depuis quelques années

déjà, la vision plus large de l’avenir de

la ville impose un urbanisme de projets

qui implique de multiples paramètres

portant les objectifs et les exigences

de la collectivité. Logements en acces-

sion libre, logements en accession

sociale, logements locatifs, équipe-

ments publics, commerces et bureaux :

autant d’éléments qui demandent

à être toujours redéfinis. Un mixage fin

d’une large palette de types de loge-

ments pour répondre à la demande

du plus grand nombre. Cet objectif

se mêle à des enjeux forts en matière

de qualité architecturale de manière

à traduire en projets urbains de grande

qualité dans des contraintes finan-

cières très serrées.

MiXiTé ET équiLiBRE SoCiAL dE L’HABiTAT : LE quARTiER dE LA GouTTE d’oR À pARiS Architectes : Arch’as, H. d’Aviau de Ternay, i. Biro, M. Guthmann, p. Roux, l. Tequi, uaps, E. veit.

En partenariat avec la ville de paris, Batigère Île-de-France s’est fortement impliquée dans le programme de rénovation mené par la Semavip (socié-té d’économie mixte la ville de paris) dans le quartier Château-Rouge. Tissu urbain dégradé, îlots insalubres, ce vaste projet transforme sans le dénaturer, un des quartiers les plus populaires de paris. Batigère île-de-France y a construit près de 130 logements auxquels s’ajoutent depuis 2010, 19 logements fami-liaux, 57 logements étudiants, deux locaux d’activi-tés et un centre social au sein de quatre immeubles distincts. d’autres chantiers sont à venir qui

illustrent le savoir-faire de Batigère Île-de-France en matière d’intervention fine, en capacité de proposer un habitat diversifié parfaitement intégré au tissu bâti préexistant. dans ce quartier de la Goutte d’or, les chantiers se poursuivent et confirment l’engagement de Batigère sur ce site : réhabilitation d’un immeuble de 20 logements rue des Gardes, construction d’une résidence sociale de 52 logements rue polonceau, construction d’un immeuble de 12 logements à l’angle de la rue Myrha et de la rue Affre.

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16-18 rue Myrha, Paris 18e arrondissement.

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“ Si je rêve tout Seul, c’eSt un rêve. Si nouS rêvonS enSemble, c’eSt le début de la réalité. ”

Proverbe persan

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PoStface

Si le logement social a changé de visage, sa vocation est restée intacte. Apporter une

réponse adaptée aux besoins en logement du plus grand nombre de nos concitoyens,

surtout les plus sensibles aux contrecoups économiques et aux accidents de parcours : notre

mission sociale est plus que jamais renforcée. Elle est le moteur de notre activité et les sociétés

et organismes du Réseau Batigère en ont fait la démonstration tout au long de leur histoire.

Elles ont développé progressivement de nouvelles approches qui ouvrent, plus largement

encore, leur implication dans la cité. Logements, équipements, cadre de vie, entreprises,

emploi… La complexité est inséparable de la qualité urbaine et la transformation de la ville

doit contribuer à relever les défis posés par l’évolution des modes de vie.

L’ambition du Réseau Batigère est aujourd’hui d’intervenir là où les besoins sont les plus forts,

dans les zones tendues mais aussi pour soutenir les collectivités dans leur développement

économique, grâce à une politique de logement adapté… C’est aussi en qualité d’entreprise

socialement responsable, de donner une place au logement très social, d’être le garant d’une

forme de sécurité dans l’habitat, d’accompagner les plus fragiles…

Dans ce vaste chantier, les entreprises sociales de l’habitat sont en première ligne. Pour

le Réseau Batigère, les pistes à investir sont nombreuses. Elles imposent une logique

de projets portant les objectifs et les exigences de la collectivité, dans un rapport étroit

avec celles et ceux qui y vivent. Elles nécessitent des solutions renouvelées, un dialogue

perma nent et une connaissance de plus en plus pointue des métiers du logement social.

En se constituant en Réseau, Batigère et Cilgère se sont dotées d’un ensemble dynamique

de dimension nationale en capacité de répondre aux enjeux de la société dans le domaine

de l’habitat social. Une ambition, commune à tous les acteurs du réseau, qui se traduit sur

les territoires par des actions concertées, la mutualisation des moyens, des talents et des

expériences.

Dominique Duband Président exécutif du Réseau

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