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Bilan 2002 - perspectives 2003
Conférence de presse
20 février 2003
Police cantonale vaudoise
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
Bilan 2002
• La Suisse :– la perméabilité de ses frontières– son réduit national des richesses– ses villas mal protégées– ses magasins de luxe ostentatoires– ses salons permanents de l’automobile– ses vieillards bons et candides
Bilan 2002
• Gendarmes et voleurs
Bilan 2002
• La peur du gendarme
Bilan 2002
• Criminalité d’expression
Bilan 2002
• Les incivilités
Perspectives 2003
• Prévention • Respect autorité
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
Répartition géographique des délits
E s t O u e s t N o r d L s n e - r é g i o n L s n e - v i l l e T o t a l V D4 5 2 4 4 2 5 0 4 8 9 6 5 9 8 6 9 8 2 5 2 9 4 8 1
Est15%
Lausanne20%
Nord17%
Ouest14%
Ville Lausanne
34%
Nombre de délits par 1000 habitantsdécoupage par district
Nombre de délits par 1000 habitantsdécoupage par district
Homicides(sans tentatives)
4 4
78
6 65
6
11 11
0
2
4
6
8
10
12
1998 1999 2000 2001 2002
Homicides
Victimes
Homicides (y compris tentatives)dont ceux dans la cellule familiale
16
8
15
6
15
7
12
7
22
14
0
5
10
15
20
25
1998 1999 2000 2001 2002
TOTAL :
Tentatives
Réalisés
Cellule familiale
0
1000200030004000
50006000700080009000
10000
1998 1999 2000 2001 2002
TOTAL (effr+intro cland)
dont : commerces
dont : appartements
dont : villas
Cambriolages - évolution 1998 à 2002
Nombre de vols dans les appartements par 1000 habitants
Nombre de vols dans les villas par 1000 habitants
Vols, brigandages, appropriation illégitime évolution 1998 à 2002
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1998 1999 2000 2001 2002
Vol à la tire Vol à l'étalage Brigandage
Vol par astuce Vol à l'arraché Escroquerie
Appropriation illégitime (art 137)
Le nombre de dommages à la propriété augmente de 11 % par rapport à la moyenne 1998 - 2001
Dommages à la propriété - évolution144 Dommages à la propriété
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
144 Dommages à la propriété
Lésions corporelles + 44 % et voies de fait + 25 %entre la moyenne 1998 - 2001 et l’année 2002
Violence urbaine - évolution
0
100
200
300
400
500
600
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
126 Voies de fait 123 Lésions corporelles simples
Augmentation des extorsions, chantage, racket de 24 % et des injures de 16 %
Violence urbaine - évolution
0
20
40
60
80
100
120
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
156 Extorsion chantage, racket 177 Injure
Violence urbaine - évolution
0
50
100
150
200
250
300
350
400
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
180 Menaces 140 Brigandage
Augmentation des menaces de 34 % et des brigandages de 26 % par rapport à 2001
Utilisation frauduleuse d’un ordinateur(bancomat, postomat, etc)
212
290 278
368
309
0
50
100
150
200
250
300
350
400
1998 1999 2000 2001 2002
Représentation géographique de tous les incendies
Commune 221 222 autre Total
Lausanne 57 66 32 155
Yverdon-les-Bains 16 4 10 30
Vevey 10 8 6 24
Prilly 11 3 5 19
Pully 13 1 5 19
Morges 5 3 10 18
Montreux 7 3 8 18
Renens 3 6 4 13
Grandson 5 5 10
Nyon 1 1 8 10
Le Mont-sur-Lausanne 1 3 5 9
Ste-Croix 3 1 3 7
Crissier 2 5 7
Orbe 2 1 4 7
Commune 221 222 autre Total
Aigle 1 2 3 6
Bex 2 1 3 6
Echallens 3 3 6
Epalinges 2 4 6
Lutry 2 4 6
Gland 1 5 6
Payerne 4 2 6
Blonay 2 4 6
Villeneuve 1 1 3 5
Chexbres 1 4 5
Chavannes-près-Renens 3 2 5
Etoy 1 4 5
Chavornay 2 1 2 5
Le Chenit 2 3 5
Total Tableau 155 113 156 424
Total incendies 192 150 278 620
221: incendies intentionnels222: incendies par négligence
Représentation géographique de tous les incendies
Vols véhicules - évolution 1998 à 2002
Vols de véhicules ( y.c. vols d'usage )
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
Automobile Moto Cyclomoteur Cycle Plaque
1998
1999
2000
2001
2002
Hit-parade des marques de véhicules volés
19981999200020012002
VW 74 82 71 72 82
Opel 66 65 51 52 42
Ford 40 36 44 28 35
Audi 8 11 15 20 33
Peugeot 23 16 23 24 29
Fiat 18 14 22 17 27
Toyota 24 20 28 23 26
Renault 20 14 25 20 20
BMW 15 17 14 24 19
Mercedes-Benz 14 16 19 8 19
Honda 6 4 8 5 17
Citroen 10 7 12 7 9
Nissan 12 8 10 6 9
Mitsubishi 11 11 9 11 7
Subaru 13 10 7 9 6
Suzuki 2 2 2 7 6
Nombre de vols dans les automobiles pour 1000 habitants
Infractions contre les mœurs
111
34
121
57
107
40
103
36
107
88
0
20
40
60
80
100
120
140
1998 1999 2000 2001 2002
Acte d'ordre sexuel
Contraventionc/ intégrité sexuelle
Pyramide des âges des contrevenants à la LFStup
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
10
14
17
20
23
26
29
32
35
38
41
44
47
50
53
Femmes
Hommes
Décès liés à l'abus de produits stupéfiants
21
1210
14
10
0
5
10
15
20
25
1998 1999 2000 2001 2002
Évolution du nombre d’auteurs étrangers par pays d’origine
0
50
100
150
200
250
300
350
Portu
gal
Franc
e
Yougo
slavie
Italie
Kosov
o
Algérie
Bosnie
-Her
zégo
vine
Espag
ne
Turq
uie
Mar
oc
Rép d
ém C
ongo
Géorg
ie
Angola
Mac
édoin
e
Russie
Somali
eChil
i
1998
1999
2000
20012002
Répartitions des auteurs
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Proportion relative entre les auteurs confédérés, étrangers et requérants d'asile
Confédéré 1817 1465 1310 1189 1343
RA 388 360 233 180 246
Etranger 2144 1879 1531 1383 1598
1998 1999 2000 2001 2002
Aperçu global de la criminalité
En moyenne, il y a eu :
Un homicide, meurtre ou assassinat tous les 16.6 joursUne lésion corporelle grave tous les 21.5 joursUne lésion corporelle simple toutes les 17 heuresUne voie de fait toutes les 18 heuresUn viol ou contrainte sexuelle tous les 7 joursUn brigandage tous les 1,7 joursUn cambriolage d’habitation toutes les 3,2 heuresUn cambriolage de commerce toutes les 3,7 heuresUn vol d’automobile toutes les 20 heuresUn vol en général toutes les 30 minutesUn dommage à la propriété toutes les 90 minutes
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
2002 2001
Total 2’676 -4,3% 2’795
Cambriolages 1’805 -8,7% 1’977
Moyenne : - 1er semestre : 130 interventions par mois
- 2ème semestre : 171 interventions par mois
Remarque : forte augmentation habituelle des cambriolages en fin d ’année non constatée
en 2002
Interventions Identité judiciaire
210 auteurs identifiés 167 en 2001 (+25,7%)
122 empreintes
53 ADN
35 souliers
Collecte et exploitation des traces matérielles
2’025 personnes dactyloscopiées 1898 en 2001 (+6,7%)
1’007 prélèvements ADN (pers. arrêtées)
2’167 fiches (fiches d’empreintes et traces relevées envoyées à Berne pour
comparaison à la base de données AFIS)
22’512 tirages de photos signalétiques des personnes dactyloscopiées
Identification des récidivistes
382 (357 en 2001)
141 falsifications
= 37% des pièces contrôlées
Examen de documents d ’identité
Progression des moyens techniqueset pourtant,
Augmentation des identifications d’auteurs
persistance d’un sentiment d’insécurité marqué dans la population :
Perception de signaux inquiétants
Remise en cause de systèmes fiables,de valeurs sociales
Incidence sur le sentiment d’insécurité
A. Comportements non pénaux langage ordurier, agressif violence du ton crachats saleté tenue attroupements
B. Comportement pénaux graffiti dommages à la propriété (+5%) injures (+16%) voies de fait (+17%) lésions corporelles (+33%) brigandages (+26%) chantage, racket (+24%) incendies volontaires (+31%)
Signaux inquiétants
= Agressions « sans violences » avec effet retard
Vol à l’astuce : Accepter l’aide d’un tiers ou aider un tiers
Vol bancomat : Etre abusé par l’utilisation d’un système fiable
Remise en cause de valeurs, de systèmes
1. Cible/victimePrise en charge de la cible, de la victime
visibilité de l’action du policier et de son résultat accessibilité / écoute prise en compte de la situation de la victime (LAVI)
2. AuteursInterpellation de l ’auteur (interruption de l’activité)
performance rapidité des systèmes mobilité partenariat - CCPD
- CIPRO- Polices voisines- Partenaires non policiers : JAD
Double impératif pour la police
BUTS
Interpeller en flagrant délit les dealers de rue dans tout le canton
Constituer en 24 heures un dossier complet (perquisition et toutes recherches)
Intervenir au coup par coup sur les réseaux qui alimentent la rue
Juger de suite les auteurs et leur faire exécuter leur peine
STRADA 2002
Exemple 1 :STUPS
STRADA 2002
COMMENT
Forces de police spécialisées de la ville et du canton (stups, identité judiciaire, étrangers, etc.)
Intégration dans une chaîne continue des partenaires :
police juge d’instruction tribunal service pénitentiaire
Opération GENESIS
Dossiers traités 91
Personnes interpellées et interrogées 62
Abus manifestes 7
N° de carte inconnu ou faux 3
Partis à l’étranger ou dans un autre canton 12
Décédé 1
Déjà connus de la police et non interpellées 6
Exemple 2 :MOEURS
Opération GENESIS
Visites domiciliaires 61
Pièces saisies (PC, MAC ou disques durs) 83
26 personnes reconnaissent avoir téléchargé des fichierspornographiques pédophiles
Opération GENESIS
Professions des personnes interpellées
ingénieur - psychologue - conducteur travaux - juriste - architecte - chimiste - médecin psychiatre- avocat - économiste - électricien - conducteur de bus - mécanicien nautique - cuisinier - enseignant - informaticien - consultant - dispatcheur aérien - thérapeute en toxicomannies - cadreur TV - employé de commerce - graphiste - employé de gestion - employé postal - courtier - imprimeur - réviseur/expert comptable - employé CFF - infirmier - employé de banque - dessinateur en tôlerie - professeur de musique - retraité - étudiant.
Vol à l’astuce bancomatExemple 3
Police municipaleGendarmerieGroupes JudiciairesPJMPolice de sûreté
TERRAINTERRAIN
SPECIALISTESSPECIALISTES
PARTENAIRESPARTENAIRES
DIVECO / UJ
Police françaiseAutres cantons
Vol à l’astuce bancomat
DIVECO / UJ
Police françaiseAutres cantons
Police municipaleGendarmerieGroupes JudiciairesPJMPolice de sûreté
TRAVAIL PREVENTIF EN RUETRAVAIL PREVENTIF EN RUE
ARRESTATIONARRESTATION
DIFFUSION INFORMATIONDIFFUSION INFORMATION
IDENTIFICATIONIDENTIFICATION
ENQUETEENQUETE
ECHANGE D’INFORMATIONSECHANGE D’INFORMATIONS
Vol à l’astuce bancomat
Le système mis en place a permis
l’identification de 36 auteurs puis
l’arrestation de 16 d’entre eux, dont 14 en flagrant délit dans notre région.
Il s’agit de délinquants âgés de 22 à 27 ans, le plus souvent domiciliés dans la région de Marseille.
Vol à l’astuce bancomat en 2002
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
Violence urbaine
• DEFINITION :Exactions (incivilités et/ou infractions) commises en groupe par des adolescents ou de jeunes adultes, de manière ouverte et provocatrice et créant auprès de la population un fort sentiment d'insécurité
• TYPOLOGIECes actes peuvent être le fait de bandes relativement structurées ou d'attroupements spontanés et passagers.Ils sont commis dans un environnement à forte densité de population, permanente ou ponctuelle.
Violence urbaine
• FORMES DE LA DELINQUANCEIntimidation, provocation, injures, agression en rue ou dans les transports publics, brigandage / extorsion (racket), voies de fait, lésions corporelles simples, rixe, incendie volontaire, dommages à la propriété
• Il s'agit d'un phénomène "vivant" qui peut évoluer d'une manière tout à fait surprenante. Plusieurs indicateurs permettent d'en mesurer le degré de gravité. Selon Mme Lucienne Bui-TrongCommissaire de police
Vandalismeet
délinquanceen bande
Attaques furtivesverbales ougestuelles
contre l'autorité
Attroupementset
caillassages àl'encontre de
la police
Agressionphysiquescontre lespoliciers
Aggravationdes agressions
physiques et"jeux
meurtriers"
EMEUTE
Miniemeute
1 2 3 4 6
Agressionphysiquescontre les
représentantsde l'autorité
5
7
8
Lutte contre les incivilités et la violence en 2002
• Lieux :– concerts, disco-mobiles, bals matchs, établissements
publics, gares, transports publics
• Opérations coups de poing– contacts avec organisateurs– présence préventive et/ou dissuasive– contrôles personnes et véhicules– interpellation, arrestations des auteurs de délits
• Résultats– 66 engagements dans le canton– 950 personnes contrôlées et 220 interpellations
Lutte contre les délits sériels en 2002
• Infractions principales– cambriolages dans appartements, villas, commerces– vols par effraction dans les véhicules
• Actions– observation, surveillance– contrôles personnes et véhicules
• Résultats– Plus de 12 ’000 personnes contrôlées– Plus de 6 ’800 véhicules contrôlés
Répression - prévention
Temps
Effets
Répression
Prévention
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
ADN, conséquences de la nouvelle banque de données
20 février 02
A. Girod, Chef ID
Introduction• Les traces biologiques (ADN) constituent une des traces
physiques parmi d’autres collectées sur les lieux d’infractions.
• La concordance d’un profil ADN d’un suspect, avec des traces biologiques provenant d’un lieu de crime ne constitue jamais une preuve irréfutable d’une action.
• La qualité d’une trace physique dépend principalement de sa pertinence, c’est-à-dire de sa capacité à être consécutive à l’infraction.
Introduction• La concordance entre une trace et une personne permet la
sélection d’un suspect à la source d’une trace, ce qui constitue souvent un pas décisif dans l’élucidation d’une affaire - en évitant ainsi des soupçons tous azimuts contre une multitude de suspects potentiels qui peuvent être éliminés rapidement comme source de la trace.
• Le manque de concordance est tout aussi probant et permet d’exclure un suspect comme donneur potentiel de la trace. Ce seul fait a sauvé la vie de plusieurs condamnés à mort aux USA, dont la majorité avait été condamnée sur la base d’informations ou d’indices moins fiables.
Introduction• Les traces physiques ne sont exploitables que si elles peuvent être
confrontées à des banques de données de référence. D’où la nécessité de les créer et de les actualiser.
• La création de telles banques pose cependant des problèmes, tant techniques et scientifiques, que juridiques.
• Selon le projet de loi voté par le Conseil national et prochainement débattu au Conseil des États, seuls les profils et non pas les codes génétiques seront enregistrés dans la banque de données ADN.
• Cette banque centralisée au niveau fédéral permet une exploitation et une gestion efficaces tant des traces biologiques collectées que du matériel de référence (FMJ).
Nombre de Hits vaudois de juillet 2000 à fin 2002
Trace – Personne (Identifications)
2000 - 02
98
Trace - Trace (Relations) 111
49Trace - Trace inter-cantonaleTrace - Trace intra-cantonale 62
Répartition des identifications ADN selon les types d’infractions
7 homicides
5 viols 5 agressions
4 vols simples 4 vols d’usage
1 mort suspecte
72 cambriolages
n = 98
100
0
Relations Intra-cantonales / juillet 2000 - 31 déc. 2002
n = 62
Relations Inter-cantonales / juillet 2000 - 31 déc. 2002
BE FR GE NESérie de 10 cambriolages perpétrés dans le canton de Vaud, mis en relation avec 10 autres cas commis dans 4 autres cantons
BE GE SG SO ZH ZG1 vol de véhicule perpétrés dans le canton de Vaud,mis en relation avec plusde 50 cas commis danstoute la Suisse
BE FRSérie de 4 cambriolages perpétrés dans le canton de Vaud, mis en relation avec 8 autres cas commis dans 2 autres cantons
Matériel de comparaison / FMJ personnes
• 40 % des personnes dactyloscopiées à l’Identité Judiciaire ont eu leur profil ADN introduit dans la banque de données ADN.
Traces biologiques
• Sur les 416 traces biologiques collectées et ayant un profil ADN exploitable, 177 ont permis des identifications et/ou des liens, soit 43 % des traces collectées. Ce qui représente un résultat élevé.
• Certaines identifications effectuées n’ont été possibles que grâce à l’exploitation de l’ADN et de sa banque de données.
Analyses entre juillet 2000 et fin 2002
Nombre de Hits en Suisseà fin 2001 et fin 2002
Trace – PersonneNombre d’identifications
542
Trace - TraceNombre de relations
265
2001 2002
2’031
2’178
Répartition des identifications ADN en Suisse en 2001 et 2002 selon les types d’infractions
64
20
64 % vols par effraction
20 % vols simples
2
2 % contraintes sexuelles
1
3
2
1 % menaces, escroqueries
3 % infr. LF stup.
2 % Autres
1
25
1 % lésions corporelles
2 % homicides
5 % brigandages
Conclusion• La question la plus importante est de déterminer qui va figurer
dans la banque de profils ADN. Selon le projet du Conseil fédéral et la version adoptée par le Conseil national, y figureront en principe les condamnés pour crimes et délits.
• Cette solution est critiquée par plusieurs milieux qui la considèrent comme excessive, voire comme une atteinte aux droits fondamentaux.
• Il est cependant illusoire de penser que l’on pourra empêcher la commission de futurs crimes graves (agressions, viols, homicides, etc.), si l’on ne peut identifier leur(s) auteur(s) au stade de leur 1ère
infraction, voire de leur tentative.
Conclusion• En effet, souvent on partait de l’idée qu’il y avait des cambrioleurs,
des violeurs, dealers, pédophiles, criminels économiques, etc… qui au fil de leur carrière, restaient plus ou moins fidèles à leur penchant prépondérant.
• Par conséquent, on pensait qu’il suffirait de « ficher » les auteurs de crimes sexuels ou éventuellement de violences pour arriver à élucider un grand nombre d’infractions de ce genre.
• Or, différentes recherches ont démontré que les carrières criminelles de ces délinquants étaient polyvalentes et que la majorité d’entre eux avaient commis précédemment des infractions de gravité moindre. D’où l’intérêt d’enregistrer à ce stade déjà leur profil ADN dans la banque de données.
Conclusion• Une étude effectuée en Angleterre a démontré que la police aurait
plus de chances d’élucider le viol dont l’auteur est inconnu, en cherchant parmi des anciens cambrioleurs, car 71 % des viols sont commis par des hommes sans antécédent de délinquance sexuelle.
• Selon une étude effectuée dernièrement en Suisse auprès des jeunes hommes suisses, 80 % des violeurs et autres criminels violents ont avoué avoir commis d’autres délits sans connotation sexuelle ou violente, ceci sans compter les délits de LCR ou de Stup.
Conclusion
• Par conséquent, le choix du catalogue des infractions ne doit pas être uniquement politique, mais doit tenir compte de la réalité observée sur le terrain; respectivement de la probabilité que l’auteur d’un acte criminel grave se soit déjà manifesté par la commission d’autres infractions mineures antérieures.
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
MODIFICATIONS DE LA LOI sur l’AIDE AUX VICTIMES D’INFRACTIONS (LAVI)
CONSEQUENCESPOUR LA POLICE
MODIFICATIONS LAVI
• 01.01.1993 = entrée en vigueur de la LAVI.
Victime = toute personne qui a subi, du fait d ’une infraction, une atteinte directe à son intégrité corporelle,
sexuelle ou psychique.
• 23.03.2001 = adoption par l’Assemblée fédérale des modifications LAVI, suite à l ’initiative GOLL.
• Mars 2001 = mise en route d’un GT pour préparer l’introduction de ces modifications qui concernent les auditions de
victimes âgées de moins de 18 ans.
• 23.09.2002 = directives détaillées du JIC.
• 01.10.2002 = entrée en vigueur des nouvelles dispositions.
NOUVELLES CONDITIONS DE L’AUDITION
• L’audition fait l’objet d ’un enregistrement vidéo minuté.
• L’audition est menée par un policier spécialement formé.
• Présence d ’un spécialiste (psychologue) pendant l ’audition.
• Audition dans un endroit approprié (local LAVI).
MODIFICATIONS LAVI
NOUVELLES CONDITIONS DE L’AUDITION
• Victime ou son représentant légal peut refuser l’audition vidéo (droits à l ’image et la voix). Dans ce cas, audition audio ou procès-verbal avec psychologue.
• Si deuxième audition = mêmes conditions.
• Age pris en considération = au moment de l ’audition.
MODIFICATIONS LAVI
RÔLE DU PSYCHOLOGUE
• Encadrer la victime et l’observer.
• Veiller à la conformité de l’audition, prévenir la suggestibilité et la victimation secondaire.
• Proposer des questions complémentaires à la fin de l’audition.
• Etablir un court rapport.
• Système de permanence mis en place pour les psychologues.
MODIFICATIONS LAVI
DÉLITS CONCERNÉS
3 groupes
Groupe A : d’office
• crime manqué ou tentative de meurtre, assassinat
• séquestration ou enlèvement grave, prise d ’otage
• actes d ’ordre sexuel (AOS) avec des enfants, sauf exhibition
• viol, contrainte sexuelle, A.O.S personne incapable de résistance
• inceste
MODIFICATIONS LAVI
Groupe B : cas soumis au Juge d ’instruction ou Président-e du Tribunal des Mineurs qui décide en fonction de :
• jeune âge de la victime
• troubles de la santé mentale
• risques d ’altération des souvenirs
• victime très choquée
• victime indirecte (par ex. : enfant témoin d ’un meurtre)
DÉLITS CONCERNÉS
• lésions corporelles graves, simples, voies de fait, rixe, agression
• brigandage• séquestration et enlèvement
• affaires de mœurs moins graves
MODIFICATIONS LAVI
DÉLITS CONCERNÉS
Groupe C : renoncement d’office, saufs exceptions
• voies de fait, lésions corporelles simples
• omission de prêter secours
• brigandage avec lésions corporelles simples
• menaces et contrainte
• enlèvement de mineur
• LCR
MODIFICATIONS LAVI
AMÉLIORATIONS POUR LA VICTIME
QUOI
• accueil et audition
• environnement
• victimation secondaire limitée (nouveau traumatisme pour chaque récit des faits)
• nombre restreint d’auditions
COMMENT
• participation du psychologue
• local LAVI
• formation du personnel = psychologie de l’enfant, méthodologie de l’audition
• enregistrement vidéo
MODIFICATIONS LAVI
APPROCHE JUDICIAIRE AFFINÉE
QUOI
• technique d’audition
• état de la victime
• analyse de l’audition
COMMENT
• entretien avec questions ouvertes pour éviter la suggestibilité
• vidéo = message verbal et non verbal, état physique et psychologique de la victime
• enregistrement vidéo peut être vu par le Juge d’instruction et les parties au procès
MODIFICATIONS LAVI
ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
QUOI
• locaux
• mobilier
• système d’enregistrement son et image
COMMENT
• endroit convivial et chaleureux
• adapté notamment pour les enfants
• caméra fixe discrète dans le local LAVI et caméra portable pour l’extérieur
MODIFICATIONS LAVI
BILAN DES PREMIÈRES EXPÉRIENCES
• Depuis le 01.10.2002, 27 auditions de ce type.
• Questions des victimes ou leur famille sur la présence et le rôle du psychologue.
• Victimes pas gênées par la caméra et la présence du psychologue.
• Partage du point de vue entre psychologue et enquêteur positif.
• Organisation de l ’audition plus complexe.
• Gestion administrative plus lourde (rapport).
• Coût de la procédure plus élevé.
• Besoins en locaux supplémentaires.
• Formation continue par l’examen des enregistrements.
MODIFICATIONS LAVI
CONSÉQUENCES
• Coût plus élevé : psychologue = 160 francs de l’heure.
• Besoins en locaux supplémentaires.
• Premières expériences positives.
• Prise en charge de la victime encore améliorée !
MODIFICATIONS LAVI
Programme
Accueil et introduction Bilan 2002 et perspectives 2003
Eric Lehmann, Commandant de la Police cantonale vaudoise
Statistiques de la criminalité 2002 Jean-Christophe Sauterel, responsable communication
Bilan 2002 : police de sûreté Jacques-François Pradervand, Chef de la police de sûreté
Bilan 2002 : gendarmerie Maj Alain Bergonzoli, Commandant de la gendarmerie
ADN conséquences de la nouvelle banque de données Alexandre Girod, Chef de l’Identité Judiciaire
Nouvelles dispositions de la LAVI Jean-Pierre Deillon, Chef de la brigade des mineurs et mœurs
Conclusion
Conclusion
• La lutte contre les incivilités et la violence urbaine nécessite– volonté politique– moyens en personnels
pour justice, police, éducateurs, enseignants– d’accélérer les procédures– d’adapter les procédures pour les jeunes délinquants– des peines exemplaires par les tribunaux– des méthodes différentes de résolution des problèmes
approche étudiée par Police 2000– la collaboration de tous les intervenants– un large partenariat y compris des parents
Conférence de presse
20 février 2003
Police cantonale vaudoise