12
bloc notes ÉDITO Cette année à nouveau, l'académie de Rennes obtient les meilleurs résultats de France ; elle est au premier rang pour le pourcentage des reçus aux baccalauréats des séries générales, technologiques et professionnelles et au brevet des collèges. Ainsi, sont récompensés les efforts des élèves, l'ambition des familles et l'investissement des professeurs. Les objectifs de la Loi d'orientation de 1989 sont plus que jamais à l'ordre du jour. Il faut confirmer et approfondir cette réussite en veillant à ce que 80 % des jeunes puissent accéder au niveau IV et que tous acquièrent une qualification. La prise en compte de la diversité des formes d'intelligence qui passe tant par la valorisation des activités artistiques que par l'optimi- sation des voies professionnelles, comme la mobilisation pour la maîtrise des langages (langue française, autres langues vivantes, étrangères ou régionales, langues du multimédia) doivent nous permettre des progrès significatifs. Réaffirmant les ambitions académiques, nous affichons pour la rentrée 2001, une série d'actions prioritaires. Elles s'inscrivent dans une double stratégie. Sur le plan pédagogique, il s'agit d'une stratégie de réussite s'appuyant à la fois sur les nouveaux programmes, les nouvelles approches, notamment interdisciplinaires, et en appelant à nos capacités d'innovation. Sur le plan administratif, d'une démarche de progrès dont le but est d'améliorer notre fonctionnement au service de la réussite de tous. MARC DEBÈNE Recteur de l’académie de Rennes Chancelier des universités de Bretagne bloc notes LE MAGAZINE DE L'ACADÉMIE DE RENNES NUMÉRO 37 / SEPTEMBRE 2001 SOMMAIRE 2-3 PREMIER DEGRÉ - COLLÈGE - LYCÉE VIE SCOLAIRE OUVERTURES DE LA RENTRÉE 4-5 ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE ET PROFESSIONNEL ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR LANGUES VIVANTES LANGUES ET CULTURES RÉGIONALES 6-7 ARTS ET CULTURE - TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION ADAPTATION ET INTÉGRATION SCOLAIRE ÉDUCATION POUR LA SANTÉ 8-9 PILOTAGE ACADÉMIQUE - CARTE DES FORMATIONS GESTION DES RESSOURCES HUMAINES PERSONNELS D’ENCADREMENT : ARRIVÉES 10-11 BILAN DES MOUVEMENTS DES PERSONNELS PRÉVISIONS D’EFFECTIFS PUBLICS ET PRIVÉS SCIENCES ET TECHNOLOGIES TENDANCES DES DÉCISIONS D’ORIENTATION 12 BAC 2001 BREVET NATIONAL DES COLLÈGES

bloc notes - ac-rennes.frback.ac-rennes.fr/publica/BN/bn37.pdf · 051 du 21mars 2001.BO n°13 du 29mars 2001). Références ... ment, documentalistes et corps d’inspec- ... (TPE),deux

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bloc notes

ÉDITOCette année à nouveau, l'académie de Rennes obtient les meilleursrésultats de France ; elle est au premierrang pour le pourcentage des reçus aux baccalauréats des séries générales,technologiques et professionnelles et au brevet des collèges. Ainsi,sont récompensés les efforts des élèves,l'ambition des familles etl'investissement des professeurs.

Les objectifs de la Loi d'orientation de1989 sont plus que jamais à l'ordre dujour. Il faut confirmer et approfondircette réussite en veillant à ce que 80 %des jeunes puissent accéder au niveauIV et que tous acquièrent une qualification. La prise en compte de ladiversité des formes d'intelligence quipasse tant par la valorisation desactivités artistiques que par l'optimi-sation des voies professionnelles,comme la mobilisation pour la maîtrisedes langages (langue française, autreslangues vivantes, étrangères ourégionales, langues du multimédia)doivent nous permettre des progrèssignificatifs.

Réaffirmant les ambitions académiques,nous affichons pour la rentrée 2001,une série d'actions prioritaires. Elless'inscrivent dans une double stratégie.Sur le plan pédagogique, il s'agit d'unestratégie de réussite s'appuyant à la foissur les nouveaux programmes,les nouvelles approches, notammentinterdisciplinaires, et en appelantà nos capacités d'innovation. Sur le plan administratif, d'une démarchede progrès dont le but est d'améliorernotre fonctionnement au service de la réussite de tous.

MARC DEBÈNERecteur de l’académie de Rennes

Chancelier des universités de Bretagne

bloc notesLE MAGAZINE DE L'ACADÉMIE DE RENNES

◆NUMÉRO 37 / SEPTEMBRE 2001

SOMMAIRE2-3

PREMIER DEGRÉ - COLLÈGE - LYCÉEVIE SCOLAIRE

OUVERTURES DE LA RENTRÉE

4-5ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE

ET PROFESSIONNEL ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

LANGUES VIVANTESLANGUES ET CULTURES RÉGIONALES

6-7ARTS ET CULTURE - TECHNOLOGIES DE

L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATIONADAPTATION ET INTÉGRATION SCOLAIRE

ÉDUCATION POUR LA SANTÉ

8-9PILOTAGE ACADÉMIQUE - CARTE DES FORMATIONS

GESTION DES RESSOURCES HUMAINESPERSONNELS D’ENCADREMENT : ARRIVÉES

10-11BILAN DES MOUVEMENTS DES PERSONNELSPRÉVISIONS D’EFFECTIFS PUBLICS ET PRIVÉS

SCIENCES ET TECHNOLOGIES TENDANCES DES DÉCISIONS D’ORIENTATION

12BAC 2001

BREVET NATIONAL DES COLLÈGES

2/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

“C’est d’abord la maîtrise de la langue et deses pratiques au travers du Dire, Lire, Écrirequi permettra la réussite de tous”. Dans sondiscours du 20 juin 2000, référence de lacirculaire de préparation de rentrée scolaire2001 dans le premier degré, le ministre del’Éducation nationale a présenté les grandeslignes de ce qui est attendu de l’école pri-maire.Cette maîtrise doit trouver sa substance dansl’ensemble des champs disciplinaires ;l’accent étant mis sur l’enseignement d’une

langue vivante, la rénovation de l’enseigne-ment des sciences, l’éducation artistique etle développement de l’usage des TICE.

REPÉRER LES DIFFICULTÉS TRÈS TÔTLa maîtrise de la langue commence dèsl’école maternelle et impose de repérer lesdifficultés le plus tôt possible et de lesrésoudre rapidement.Ce traitement des difficultés précoces sup-pose un renforcement du travail en équipedes enseignants, personnels des réseaux

d’aide et de soutien aux élèves en difficulté(RASED), médecins de santé scolaire, infir-miers, en lien avec les familles et les collec-tivités, tout particulièrement pour l’accueildes enfants de deux ans.À des fins de diagnostic, les évaluations engrande section, CP et CE2 doivent être ana-lysées par les équipes éducatives et permettred’élaborer, dès que possible, des pro-grammes personnalisés d’aides et de pro-grès (PPAP).En décembre 2001, un bilan des réalisationssera effectué par circonscription.

UNE SECONDE LANGUEL’enseignement d’une langue vivante autreque le français doit s’intégrer à la culturescolaire ordinaire de l’école primaire. Cetenseignement doit être généralisé, dès larentrée, en CM2 et CM1.Cette généralisation s’appuiera sur l’élabo-ration d’une carte des langues de la mater-nelle au lycée alliant diversificationlinguistique et continuité dans les appren-tissages à l’échelle des bassins.De plus, les initiatives des équipes pédago-giques qui tenteront d’implanter l’appren-tissage d’une langue vivante dès la fin del’école maternelle seront soutenues.

SCIENCES, ARTSET NOUVELLES TECHNOLOGIESToutes les formes d’intelligence devront êtredéveloppées harmonieusement en renfor-

çant notamment l’enseignement des sciences,l’éducation artistique et l’utilisation des TICE.La rénovation de l’enseignement des sciencesaura pour but de permettre aux élèves des’approprier une démarche d’investigationraisonnée à partir d’opérations telles que “lamain à la pâte”.L’éducation artistique s’appuiera notam-ment sur les arts plastiques et l’éducationmusicale, particulièrement le chant choral,en développant des partenariats de qualité.L’utilisation des TICE devra être renforcéenotamment par l’accélération des équipe-ments et des connexions pour toutes lesécoles afin de tendre vers 100 % d’ici fin2002.

Tous ces points sont repris et détaillés dansce numéro de Bloc-Notes.

CONTACTBruno Wils, chargé de mission auprès du recteur - RectoratTél. : 02 23 21 73 06 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected].

Premier degré

MAÎTRISER “LE DIRE, LIRE, ÉCRIRE”

La déclaration du ministre de l’Éducationnationale sur le collège républicain a fixé lecap : le collège a toujours vocation àaccueillir l’ensemble d’une classe d’âge et àgarantir la cohésion sociale. Les grandespriorités ne sont pas remises en cause et lesorientations retenues sont le développe-ment d’une culture de l’évaluation, ladiversification des parcours, l’autonomierenforcée des établissements, la politiquedes langues, le rôle accru des arts et de laculture.

DES DISPOSITIFS D’AIDEPLUS LISIBLESC’est la classe de sixième qui sera, bien sûr,plus directement concernée cette année. Ils’agira de rendre les dispositifs d’aide pluslisibles, en privilégiant ceux qui se sontrévélés les plus efficaces : accompagne-ment des élèves dans leur travail personnel

et acquisition des méthodes privilégiantles apprentissages fondamentaux. Les ini-tiatives déjà prises en matière de liaisonCM2 - sixième montrent la voie à suivre :comment assurer la continuité nécessaire,tout en préservant les effets bénéfiques decette rupture que constitue l’entrée au col-lège ? L’accueil à l’entrée en sixième sera àcet égard une priorité pour cette rentrée : ilimporte que tous y soient associés.L’objectif est d’assurer la réussite de tous.Aussi, à travers les nouvelles modalités etles initiatives pédagogiques prises pourpermettre à tous les élèves d’accéder à uneculture commune, il convient de chercherà réduire les taux de redoublement, encoretrop élevés en fin de sixième. En particu-lier, l’utilisation pédagogique des résultatsde l’évaluation nationale de début d’annéesera renforcée.

DES ITINÉRAIRES DE DÉCOUVERTEEN 5e/4e

Dès la rentrée 2002, dans tous les collèges,des itinéraires de découverte pour lesclasses du cycle central seront proposés.Il est essentiel d’anticiper sur cette initiati-ve majeure et d’examiner le plus tôt pos-sible dans chaque établissement quellessolutions pourront être retenues, sans sepriver des acquis, même fragiles, des par-cours pédagogiques diversifiés ou des tra-vaux croisés. Les approches interdiscipli-naires ont montré leur efficacité, dès lorsqu’elles s’inscrivent dans un véritable pro-jet qui prend en compte les motivations etles centres d’intérêt des élèves. Ainsi, lechoix d’une troisième technologique àorientation professionnelle (TOP) doits’inscrire dans une démarche d’orienta-tion positive. Dans le même esprit, ilimporte de trouver des réponses indivi-

dualisées pour ceux qui sont en voie derupture avec l’école. Les classes relaisconstituent ainsi un dispositif intéressantdont il faudra évaluer l’efficacité.

CONTACTJoël Lesueur, IA-IPR de lettresinspection pédagogique régionale - RectoratTél. : 02 23 21 77 71 - Fax : 02 23 21 74 00Mél : [email protected]

Référence

Préparation de la rentrée scolaire 2001dans le premier degré (circulaire n° 2001-051 du 21 mars 2001. BO n° 13 du 29 mars2001).

Références

• Préparation de la rentrée 2001 dansles collèges (circulaire n° 2001-105 du8 juin 2001. BO du 24 juin 2001. BOn° 24 du 14 juin 2001).

• Rapport Joutard :http://www.education.gouv.fr/rapport/joutard/accueil.htm

Évaluation, diversification des parcours, autonomie renforcée des

établissements, politique des langues, rôle accru des arts et de la culture…

ces principales orientations ont été retenues pour l’année scolaire.

Collège

ACCUEILLIR ET MAINTENIRLA COHÉSION SOCIALE

Maîtriser les apprentissages fondamentaux, apprendre une langue étrangère, développer les sciences,

les arts et les nouvelles technologies… tels sont les objectifs assignés à l’école.

3/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

Lycée général et technologique

PLUS D’AUTONOMIEAu lycée, les démarches développant l’autonomie et la responsabilisation

des élèves, ainsi que le renouvellement des programmes vont se poursuivre.

La vie au sein des établissements scolaires estspécifique : elle a ses codes, ses règles, sesvaleurs, ses systèmes de relations… Elle estaussi fondée sur les organisations des tempset des espaces. Les pratiques développéesau service de la réussite des élèves s’appuientsur ces particularités.

POLITIQUE DOCUMENTAIRE,RESPONSABILISATION DES ÉLÈVES…Au cours de l’année 2001/2002, trois dimen-sions de la vie scolaire seront particulière-ment développées dans notre académie.L’évolution actuelle du système scolaireimpose à chaque établissement de construireune véritable politique documentaire auservice des apprentissages des élèves : desprojets documentaires seront élaborés, desséances de travail entre chefs d’établisse-ment, documentalistes et corps d’inspec-tion seront organisées…Pour aider les élèves à construire des repèresnécessaires à une démarche citoyenne, il est important de les faire participer à

l’actualisation des règlements intérieurs,aux instances représentatives… De même,impliquer les élèves dans les programmes deprévention de la violence et des conduitesaddictives leur permettent de réfléchir “acti-vement” sur les valeurs et les stratégies dechoix de vie.

Cette préoccupation éducative doit s’ap-puyer sur des expertises menées à l’inté-rieur de l’établissement et s’enrichir departenariats, notamment avec les familles.Chaque établissement utilisera à cet effetl’outil pertinent que constitue le comitéd’éducation à la santé et à la citoyenneté(CESC).Les besoins spécifiques de certains publics(lycées professionnels, SEGPA, EREA…)doivent aussi être pris en compte. Le cadrede vie doit ainsi bénéficier d’une attentionparticulière afin de concrétiser les réflexionsen cours sur les conditions d’accueil dans lesinternats éducatifs tout particulièrementceux de collège.

PILOTAGE DE PROXIMITÉCette impulsion forte donnée à la vie scolaires’accompagnera d’actions de formation etde conseils aux chefs d’établissement. Lebassin sera l’échelon d’animation et de participation des acteurs à cet engagementéducatif et le lieu du pilotage de proximitébasé sur la confiance et le contrat.

CONTACTRoger Fetter, Josiane Ballouard,Michel Ertaud, IA-IPR Vie scolaireInspection pédagogique régionale - RectoratTél. : 02 23 21 77 29 - Fax : 02 23 21 73 05.Mél : [email protected]

Rentrée 1999 : mise en place de l’aide indi-vidualisée en seconde, rentrée 2000 : géné-ralisation des travaux personnels encadrésdans les premières des séries générales. Pour2001, troisième année d’application de laréforme, la priorité sera de conforter lesacquis de ces évolutions, mais aussi de pour-suivre les démarches qui développent l’au-tonomie et la responsabilité des élèves, àtravers les pratiques pédagogiques et la vielycéenne, comme le préconise la circulairede préparation de la rentrée 2001 dans leslycées d'enseignement général et technolo-gique.

RÉDUIRE LE REDOUBLEMENTEN SECONDEL’aide individualisée a permis d’apporterdes réponses plus adaptées aux difficultésdes élèves. Il est essentiel de veiller à ce qu’ellebénéficie à ceux qui en ont le plus besoin.Elle doit être conçue en liaison avec lesmodules. L’efficacité du dispositif se tra-

duira par une baisse significative du tauxde redoublement en fin de seconde, actuel-lement deuxième orientation après la 1re S !

DES TPE EN OPTIONSur le dossier des travaux personnels enca-drés (TPE), deux nouveautés pour cette ren-trée. Les élèves de terminale des sériesgénérales pourront, s’ils le souhaitent, menerun TPE qui sera pris en compte commeoption facultative pour le baccalauréat. Ducôté des séries technologiques, on expéri-mentera ces TPE dans un nombre limitéd'établissements, en STT, STI et SMS. Lesthèmes retenus l’année dernière ont été pourl’essentiel reconduits. Il sera donc plus aiséde mettre à la disposition des élèves les res-sources documentaires dont ils ont besoin.

DES PROGRAMMESRENOUVELÉSParallèlement aux réformes qui touchent àl’organisation des enseignements, le renou-

vellement des contenus se poursuit selondes rythmes différents. C’est ainsi que desnouveaux programmes entreront en appli-cation en première ou en seconde pour laplupart des disciplines, en terminale pour cequi concerne la philosophie. Les consulta-tions de l’an dernier ont permis à chacun des’exprimer et les groupes d’experts ont pro-cédé aux ajustements nécessaires.

CONTACTJoël Lesueur, IA-IPR de lettresInspection pédagogique régionale - RectoratTél. : 02 23 21 77 98 - Fax : 02 23 21 74 00.Mél : [email protected]

Référence

Préparation de la rentrée 2001 dans leslycées d'enseignement général et techno-logique (circulaire n° 2000-083 du 11 juin2001. BO n° 24 du 14 juin 2001).

Références

• La vie lycéenne (BO HS 4 du 13 juin2000).

• Procédures disciplinaires et règlementintérieur (BO spécial 8 du 13 juin 2000).

NOUVELLES SECTIONS

LES OUVERTURES DE LA RENTRÉE

ÉTABLISSEMENTS PUBLICSPOST BAC– CPGE 2e année Économique et Commerciale option

scientifique : lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient.– BTS Technico Commercial Matériel Agricole, BTP,

Manutention, loisirs : lycée H. Avril à Lamballe.– BTS Technico Commercial Bois et dérivés : lycée

De l’Elorn à Landerneau.– BTS Fluides, Énergies, Environnements option D :

Maintenance et Gestion des Systèmes Fluidiqueset Énergétiques : lycée Mendès France à Rennes.

SECOND CYCLE LONG– Enseignement de détermination Arts Plastiques en

seconde : lycée B. Franklin à Auray.– Première littéraire Théâtre : lycée Jean Moulin à

Châteaulin.BAC PRO - BMA– Plasturgie en 1 an (FDD) : LP Chaptal à Saint-

Brieuc et SEP du lycée Jean Macé à Lanester.– Maintenance des Réseaux Bureautique et Télé-

matique en 1 an (FDD) : LP Coëtlogon à Rennes.– Maintenance des Systèmes Mécaniques Auto-

matisés : LP Maupertuis à Saint-Malo.– Réalisation d’Ouvrages Chaudronnés, Structures

Métalliques : LP J. Crozet à Port-Louis.– Bac Pro Exploitation des Transports : SEP du lycée

Brocéliande à Guer.– Bac Pro Logistique: SEPdu Lycée Brocéliande à Guer.– BMA Graphisme Décor option A : Lettres Décor :

LP B. Duguesclin à Auray.

BEP– Bâtiment : Métaux Verre et Matériaux de Synthèse

(option Métaluver) : LP de Pleyben et LP Ampèreà Josselin.

– Maintenance des Systèmes Mécaniques Auto-matisés : SEP du lycée Thépôt à Quimper.

CAP– Charpente (en 1 an) : LP Dupuy-de-Lôme à Brest.– Agent Polyvalent de Restauration : LP Saint Quay-

Portrieux, LP Lanroze à Brest.– Employé de Commerce Multispécialités (en 2 ans) :

LP Lanroze à Brest.– Menuiserie Agencement (en 2 ans) : LP Mendès

France à Rennes.– Arts et Techniques du Verre (en 2 ans) : LP E. Zola

Hennebont.– Carrelage Mosaïque (en 2 ans) : EREA de Rennes.– Vendeur Magasinier en Pièces de Rechange Auto :

LP “Bel Air” à Tinténiac.– Employé de Vente, Produits Équipements Courants :

LP J. Verne à Guingamp.MENTION COMPLÉMENTAIRE– Maintenance des Installations Oléohydraulique

et Pneumatique : LP E. Zola à Hennebont.– Technicien Équipement Audiovisuel Professionnel :

LP F. Le Dantec à Lannion.CLASSES TECHNOLOGIQUES– Troisième Technologique à Orientation Professionnelle:

LP Ker Siam à Dinan, LP de Loudéac, LP J. Moulin àSaint-Brieuc, LPP.Guéguin à Concarneau, LP“Bel Air”à Tinténiac, LP La Champagne à Vitré, LP d’Etel, LPJ. Guéhenno à Vannes.

ÉTABLISSEMENTS PRIVÉSPOST BAC– CPGE 2e année Lettres et Sciences Sociales : lycée

Saint-François Xavier à Vannes– BTS Esthétique, Cosmétique : lycée Notre-Dame

à Guingamp.– BTS Communication visuelle option Multimédia :

lycée Le Paraclet à Quimper.SECOND CYCLE LONG– 1re d’adaptation Génie Électronique : lycée Le Likès

à Quimper.– Spécialité Action et communication administrative

en terminale STT : lycée Sacré-Cœur à Saint-Brieuc.– Spécialité Action et communication commerciale

en terminale STT : lycée Marie Balavenne à Saint-Brieuc.

BAC PRO– Vente Représentation en 1 an (FDD) : SEP du lycée

De la Salle à Rennes.– Pilotage des Systèmes de Production Automatisés :

LP Sacré-Cœur à Saint-Brieuc.CAP– Agent Polyvalent de Restauration en 1 an (FDD) :

SEP du lycée La Mennais-Saint-Armel à Plœrmel.– Tailleur Homme en 1 an : LPBonne Nouvelle à Brest.– Agent Accueil Conduite Routière Voyage en 1 an

(FDD) : LP Saint-Gabriel à Pont-L’Abbé.– Agent Polyvalent de Restauration en 2 ans : LP Le

Porsmeur à Morlaix.– Employé de Commerce Multispécialités en 2 ans :

LP Saint-Louis de Gonzague à Saint-Quay-Portrieux.

– Cuisine en 2 ans : SEP du lycée Jeanne d’Arc,Saint-Ivy à Pontivy.

MENTIONS COMPLÉMENTAIRES– Styliste Visagiste : LP Montbareil à Guingamp.– Coloriste Permanentiste : LP Montbareil à

Guigamp.CLASSES TECHNOLOGIQUES– Troisième Technologique à Orientation Pro-

fessionnelle : SEP du lycée Saint-Étienne àCesson-Sévigné, LP Saint-Michel à Priziac.

CONTACTDivision de l’organisation scolaire (DOS) - RectoratTél. : 02 23 21 74 88 - Fax : 02 23 21 74 89Mél : [email protected].

Vie scolaire

ORGANISER LE TEMPS ET L’ESPACEProjets documentaires,

responsabilisation des élèves,

prise en compte des publics

spécifiques… l’impulsion

forte donnée à la vie scolaire

sera accompagnée de

formations et de conseils

aux établissements.

4/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

Les voies technologiques et professionnellessont des voies de réussite. Ainsi dans l’aca-démie de Rennes, parmi les titulaires deBEP, 4 élèves sur 5 poursuivent des études.Ceux qui choisissent une première d’adap-tation obtiennent, pour plus de 80 %d’entre-eux, le baccalauréat en deux ans et7 sur 10 poursuivent vers l’enseignementsupérieur, essentiellement en section detechnicien supérieur. Dans l’académie, l’in-sertion professionnelle des élèves diplômésau niveau V (CAP ; BEP) et au niveau IV(bac professionnel) est très favorable, laBretagne se situant au second rang enFrance (1), juste après l’Alsace qui bénéficied’une situation d’emploi exceptionnelle.Au concours général 2000-2001, les troispremiers prix obtenus dans l’académie (2)

l’ont été par des élèves des filières techno-logiques.Et pourtant, les lycées professionnels ontenregistré à la rentrée 2000 une diminutiondes effectifs de 1900 élèves, ce qui ne s’ex-plique pas uniquement par la baisse démo-graphique.Face à cette situation, notre académie adécidé de réagir en utilisant tous les moyenssusceptibles d’inverser les tendances consta-tées, dès la rentrée 2001, mais aussi à moyenterme de façon plus durable.

OPTIMISER L’ORIENTATION ETDÉVELOPPER L’INFORMATIONUn suivi de l’affectation dans chaque dépar-tement est mis en place. Un outil de suivirégulièrement renseigné permettra d’offrirà chaque élève une place correspondant à sesvœux et d’utiliser toutes les places vacantes.Le calendrier d’affectation des élèves, déjàavancé pour la rentrée 2001, sera encoremodifié à la rentrée 2002 pour permettre

d’affecter une majorité d’élèves le plus tôtpossible.L’information sur les filières d’enseigne-ment fait l’objet d’un travail conséquent auniveau académique, mais aussi dans les éta-blissements : renouvellement de la semainede l'enseignement technique, diffusion etprésentation en classe à tous les élèves de 3e

et à leur famille d’une plaquette “Choisir lavoie professionnelle aujourd’hui”, organi-sation de mini-stages pour les élèves de troi-sième.

AGIR SUR L’OFFREDE FORMATIONL’académie met en place une politiquevolontariste pour développer des classestechnologiques à orientation profession-nelle (TOP) et offrir à tout élève de BEP unaccès au baccalauréat professionnel ou tech-nologique en quatre ans.L’expérimentation menée dans sept classesde 3e TOP au cours de l’année scolaire 2000-2001 a montré tout l’intérêt pédagogiquede ces classes et la forte attente manifestéepar les familles. Conformément au contratd’académie signé avec le ministère de l’É-ducation nationale et au programme annueld’actions académiques (P3A), un travailsera effectué dans chaque bassin d’anima-tion de la politique éducative pour définir lescapacités d’accueil nécessaires, le rythmedes ouvertures, la localisation et le réseaudes collèges partenaires.La modernisation de l’offre de formationprofessionnelle se poursuit. De nouvellespossibilités de poursuite d’études sont pro-posées aux élèves de BEP avec la créationde six nouvelles préparations au baccalau-réat professionnel. Les voies d’accès à cesdiplômes sont aussi proposées aux élèves

de première et de terminale des lycées d’en-seignement général et technologique, ainsiqu’aux adultes en formation continue (uneplaquette d’information sera diffusée à larentrée dans tous les CIO, les points MGI,les missions locales…).L’académie s’engage dans une réflexion plusapprofondie, en relation avec le plan régio-nal de développement de la formation pro-fessionnelle des jeunes, ARIANE enBretagne, qui sera réactualisé en 2001-2002.Sur cette base, il s’agira de définir une pro-blématique d’évolution pluriannuelle danschaque bassin pour adapter l’offre de for-mation, en la modernisant et en la structu-rant autour de pôles reconnus, dans unevéritable logique de voie des métiers.Tous ces éléments constituent, avec la miseen place de nouvelles pratiques d’informa-tion et d’orientation, la trame du “disposi-tif réactif piloté” (DRP) académique. Cedispositif, qui ne doit pas être purementconjoncturel, sera approfondi et déclinédans chaque bassin.

CONTACTDélégation académique aux enseignementstechniques - DAET - RectoratTél. : 02 99 25 78 42 - Fax : 02 99 25 78 69Mél : [email protected]

Dans l'enseignement supérieur, les missionsdu recteur-chancelier des universités s'ins-crivent dans un calendrier au long cours.La coordination des formations post-bac-calauréat, le développement régional de l'en-seignement supérieur, la gestion dupatrimoine immobilier, impliquent un che-minement où les phases de concertation,de programmation et d'exécution se suc-cèdent. Le schéma “Université du TroisièmeMillénaire” (U3M), le contrat de plan État-Région et le schéma académique des for-mations post-baccalauréat ont défini lesorientations et les actions à mener sur lesprochaines années (cf. Bloc Notes spécialrentrée 1999 et 2000). Le temps de la réali-sation est maintenant venu.

LE CONTRAT DE PLAN ÉTAT-RÉGIONL'exécution des engagements du contrat deplan État-Région (2000-2006) s'effectue dansun contexte où la pression des effectifs étu-diants s'est sérieusement ralentie. Cette pause

permet d'achever des infrastructures de sou-tien des études et de recherche. Ainsi, en2001-2002, seront mis en service les biblio-thèques universitaires de Lorient, Vannes etRennes 2, le centre européen de documen-tation de la mer à Brest, ainsi que le bâtimentde recherche en chimie et le pôle micro-ondesradar de Rennes 1. À la rentrée, le nouveaudépartement d'IUT de Génie chimique - Géniedes procédés ouvre à Pontivy (UBS). Lesdépartements d'IUT de Saint-Malo et deSaint-Brieuc (UR1) deviendront IUT de pleinexercice en cours d'année. L'université deBretagne qui regroupe universités, IUFM etGrandes Écoles pour de nouvelles coopéra-tions, connaîtra une impulsion avec la miseen place d'une association.

CONTINUITÉ PÉDAGOGIQUEENTRE LE LYCÉE ET LE SUPÉRIEURLa continuité pédagogique entre les lycéeset l'enseignement supérieur sera renforcée.En 2001-2002, l'accent sera mis, dans l'aca-

démie, sur les poursuites d'études vers lessciences. Un groupe de travail réuniraacteurs de la pédagogie scolaire et universi-taires, autour des “parcours scientifiques ettechnologiques”de l'école primaire au supé-rieur, pour les filles comme pour les gar-çons, afin de remédier à la désaffection quel'on constate vis-à-vis de ces filières (1).À cette action académique, s'ajouteronttoutes celles du ministère, comme, parexemple, l'adoption du système européende crédits capitalisables, destinée à favoriserla mobilité étudiante en Europe, la diversi-fication des parcours et les reprises d'étudespour les adultes.(1) cf. article page 11.

CONTACTS• Marcel André, chargé de mission

pour l’enseignement supérieur - RectoratTél. : 02 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected].

• Universités (voir adresses en page 12).

Enseignement technologique et professionnel

FAIRE CONNAÎTRE CES VOIES DE RÉUSSITEAgir sur l’orientation, l’information, l’offre de formation et les relations école-entreprise,

tous les leviers doivent être utilisés pour inciter les jeunes à choisir ces voies de réussite.

Enseignement supérieur

LE TEMPS DES RÉALISATIONS

(1) Résultats de l’enquête “Insertion dans la vie active” du

ministère de l’Éducation nationale.

(2) Sylvain Hacques, ancien élève de BEP, en terminale génie

civil au lycée Mendès France à Rennes ; Joël Bourgault en ter-

minale S technologique industrielle au lycée Chaptal à Saint-

Brieuc ; Amandine Thévenon en terminale SMS au lycée

Dupuy de Lôme à Lorient.

L’information sur les métiers, l’adaptation dela carte des formations, la mise en œuvre dela formation professionnelle et technologiquenécessitent, à tous les niveaux (académique,bassin, établissement) un partenariat étroitet organisé avec les entreprises et les milieuxéconomiques. Les lycées professionnels et technologiquesconstituent un véritable potentiel de compé-tences techniques et économiques et appa-raissent, notamment par la densité de leurréseau, comme les partenaires les plus à mêmed’aider les PME-PMI dans une perspective dedéveloppement local, de consolidation del’emploi et donc de l’insertion professionnelle.Dans le cadre du programme annuel d’actionsacadémiques, les cellules de partenariat desétablissements coordonnées par un déléguéaux entreprises seront développées. Dans chaque bassin, un réseau local éduca-tion-économie constitué de chefs d’établis-sement, de délégués aux entreprises, depersonnels de l’information et de l’orienta-tion et coordonné par le correspondant del’ambition AVENIR du Projet académique tra-vaillera avec leurs partenaires locaux. Lesplates-formes technologiques (Pole Cristal,Cambium, PoleVisu@l, Plastipro, OptimaIndustries graphiques, Charpente Marine,Énergie du Bâtiment, Véhicules Industriels)continueront à se développer dans une pers-pective de mise en place progressive des lycéesdes métiers. Le double réseau ainsi constitué,par bassin et par métier, constituera le réseauBretagne éducation-économie (RB2E) qui seraanimé et coordonné au niveau académique.

Renforcer la relation école-entreprise

Références

• Enseignement professionnel : prépa-ration de la rentrée 2001 en lycée pro-fessionnel (circulaire n° 2001-094 du30 mai 2001. BO n° 23 du 7 juin 2001).

• Rapport Decomps :http://www.education.gouv.fr/rapport/descomps/accueil.htm

Mise en service de

nouveaux bâtiments,

de centres de

documentation et de

recherche, ouverture de

nouvelles formations

et création d’une

association regroupant les

universités de Bretagne…

telles sont les principales

opérations prévues dans

les prochaines années.

Après la signature en mai dernier du pro-tocole d’intégration des écoles Diwan parJack Lang, ministre de l’Éducation natio-nale, 2001-2002 sera une année importantequant à la prise en compte des langues etcultures régionales et l’enseignement dubreton, en particulier dans la filière bilingue.D’autres opérations seront égalementmenées : l’intégration effective des établis-sements Diwan ; la signature et mise enapplication des mesures inscrites dans l’ad-ditif au contrat de plan État-Région concer-nant le bilinguisme français-breton ; la miseen place du Comité académique ; l’établis-sement d’une carte de développement del’enseignement bilingue sous ses deuxaspects,“à parité”et “immersif”, (cf. lexique)et de l’enseignement du breton commelangue vivante dans le 1er degré ; l’in-formation des usagers (parents, élèves,enseignants…) et des collectivités sur l’en-seignement bilingue ; la formation des per-sonnels ; la préparation du concours spécial

de professeurs des écoles bilingues àl’IUFM ; l’intensification de la publicationd’ouvrages didactiques en breton par TES,la branche spécialisée du CRDP…Par ailleurs, l’enseignement optionnel dubreton, du gallo (LVII et/ou LVIII), de laculture régionale ne seront pas oubliés : unecirculaire ministérielle doit venir préciserles nouvelles modalités.

LEXIQUE :

Enseignement bilingue “à parité” : enseignement assuré dela maternelle au CM2 sur la base de la parité horaire (50 %du temps dans chaque langue) ; cette parité, rarement atteinteactuellement au-delà de la 6e, constitue l’un des objectifs dunouveau dispositif.Enseignement bilingue “immersif ” (type Diwan) : l’ensei-gnement est le breton ; la langue de vie, non exclusive, est lebreton ; l’enseignement en français est introduit à partir duCE1.

CONTACT• Premier degré : André Cornec, IEN

Bureau des inspecteurs - Rectorat• Second degré : Daniel Carré,

chargé de mission d’inspectionBureau des inspecteurs - RectoratTél. : 02 23 21 74 43 - Fax : 02 23 21 74 00 Mél : [email protected] ou

[email protected]

NOUVELLES OUVERTURESEN SECONDAIRE :• Collège le Chêne Vert à Bain-de-Bretagne.• Lycée Anne-de-Bretagne à Rennes.• Collège de Cleunay à Rennes.

Langue et culture gallèses

5/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

Après avoir généralisé l’enseignementdes langues vivantes dans le premierdegré en CM2 pendant l’année sco-laire passée, cet enseignement est main-tenant étendu en CM1. Ce développementse poursuivra jusqu’à la rentrée 2005 : tousles enfants apprendront alors une languevivante dès la grande section de maternelleet commenceront à apprendre une secondelangue vivante en 6e.Dans le cadre de ce développement sansprécédent, notre ambition est de favoriserune indispensable diversité. Cela impliqueun plan cohérent et ambitieux qui se tra-duira par l’élaboration d’une carte deslangues vivantes enseignées dans notre aca-démie en concertation avec tous les acteurs– enseignants, chefs d’établissement, col-lectivités territoriales notamment – et en

liaison avec lesInspections académiques.Dans chacun des treize bassins de l’académie,un pôle impliquant des écoles primaires, descollèges et un lycée, où l’allemand sera ensei-gné de la grande section de maternelle aubaccalauréat, devra être défini.Dans un bassin sur deux, un pôle similairepour l’enseignement de l’espagnol seraimplanté. Dans chaque département, un

pôle sera consacré à l’enseignement de lalangue italienne.Un pôle devra être ouvert dans notre aca-démie pour l’enseignement de l’arabe.Bien entendu, l’anglais sera offert à tous,sous forme d’une langue première ouseconde.

APPRENDRE ENPLUSIEURS LANGUES

Les langues vivantes doi-vent être pleinementconçues comme un outilpour communiquer etapprendre. Les sectionseuropéennes, 214 à la ren-trée 2001, où l’enseigne-ment de disciplines aussi

diverses que l’histoire ou lesmathématiques – parmi

d’autres – se fait pourpartie en langues

étrangères, illustrecette volonté de dé-senclavement. Les“Assises des sectionseuropéennes, régio-nales, orientales etinternationales de

l’académie de Rennes”qui se tiendront à Brest

les 29 et 30 novembre, en clôture de l’année2001,Année européenne des langues, témoi-gneront de la volonté de l’académie, et decelle de ses partenaires, de promouvoir l’em-ploi des langues vivantes dans toutes lessituations et en particulier dans les lycéesprofessionnels et technologiques. La thé-matique sera “Apprendre plusieurs langues= Apprendre en plusieurs langues”.

CONTACTLauro Capdevilla, IA-IPR d’espagnol,chargé de mission langues - Inspection pédagogique régionale - RectoratTél. : 02 23 21 74 12 - Fax : 02 23 21 74 00 Mél : [email protected]

Affirmer l’unité de la discipline “languesvivantes”, tel est le principe fondamental duprojet de charte académique pour l’ensei-gnement des langues vivantes. Cette chartea plusieurs objectifs.

• Faire des langues vivantes des instrumentsde connaissance et d’échange enrichissantl’enseignement de toutes les disciplines.

• Donner à tous les élèves, dans nos écoles,collèges, lycées professionnels, technolo-giques et d’enseignement général, uneouverture internationale.

• Favoriser la communication en développantles compétences orales pratiques et en fai-sant largement appel aux outils multimé-dia (CDRoms, Internet, etc…).

• Faciliter la mobilité et l’insertion dans uneEurope aux langues et cultures multiples.

• Développer la connaissance des langues etdes cultures afin de promouvoir l’ensei-gnement et le rayonnement du français cheznos partenaires.

Le breton, le gallo sont également concernéspar la Charte des langues vivantes car leslangues régionales obéissent à la même phi-losophie (priorité à la communication…) etparticipent à l’acquisition des compétencestranslangagières définies.Après une large consultation, cette chartesera promulguée dans sa forme définitive àl’occasion de la Journée européenne deslangues, le 26 septembre 2001.

Charte des langues

Références

• Un ensemble de textes réglementairesdestinés à remplacer la circulaire de 1995 (Enseignement des langues etcultures régionales - BO n° 16 du 20 avril1995) sont attendus.

• Protocole d’accord signé entre le MENet Diwan.

Charte des langues, carte des langues,

ces objectifs académiques contribuent

à faire des langues

vivantes des instruments

de connaissance et

d’échange.

PREMIER DEGRÉ• Finistère : un poste supplémentaire

à Lannilis et à Carhaix.

• Côtes-d’Armor : ouverture de maternelleà Saint-Brieuc (“Grand-Clos”).

• Ille-et-Vilaine : un poste supplémentaire à Rennes (“Les Gantelles”).

• Morbihan : ouverture de maternelle bilingueà Pont-Scorff et à Lorient (“Nouvelle-Ville”)et un demi-poste supplémentaire à Gourin(élémentaire) et Guidel (maternelle).

SECOND DEGRÉ• Finistère : ouverture d’une filière

bilingue au collège de Lannilis.

• Mise en place d’un pôle bilingue “tournant” à Landerneau et Plougastel-Daoulas.

• Ouverture d’un enseignement optionnel : collège de Portsall et collège de Rosporden.

• Morbihan : ouverture d’un enseignementoptionnel aux collèges Curie et Langevinà Hennebont et au collège R. Rolland à Pontivy.

• ouverture d’une filière bilingue au lycée Loth à Pontivy.

Du nouveau en bilingueà cette rentrée

Langues vivantes

LES LANGUESPOUR APPRENDRE

L’enseignement du

breton, en particulier

dans la filière bilingue,

constituera l’un des chan-

tiers de notre académie

durant les mois prochains.

Langues et cultures régionales

UNE ANNÉE DÉCISIVE

6/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

Le Plan quinquennal pour les arts et la cul-ture permettra de réorganiser et de déve-lopper l’ensemble des dispositifs artistiqueset culturels existant à l’École, de la maternelleà la classe terminale, dans une logique decohérence, de complémentarité et de conti-nuité avec les enseignements. Ce Plan doitêtre un levier efficace, dynamique, innovantet stimulant pour une relance effective desprojets d’école et d’établissements ; ainsi,qu’il s’agisse de classes à projet artistique etculturel, d’ateliers artistiques, d’ateliers scientifiques, de projets arts et culture et deprojets innovants spécifiques aux établisse-ments, un lien pourra être fait avec les par-

cours diversifiés, les travaux croisés, les iti-néraires de découverte en collège, les tra-vaux personnels encadrés au lycée, et lesprojets pluridisciplinaires à caractère pro-fessionnel en lycée professionnel.

DÉVELOPPER LES PARTENARIATSPour mener à bien ce plan ambitieux quivise à généraliser l’éducation artistique etculturelle à l’école, il est indispensable d’éta-blir des partenariats entre les différentsministères (Culture, Recherche, Ville), lescollectivités territoriales ainsi que le mondeassociatif, artistique et scientifique. Unensemble spécifique de convention avec

l’académie de Rennes est à réorganiser ou àreconstruire. L’année scolaire 2001-2002 ysera consacrée. La création de la Délégationaux Arts et à la Culture auprès du recteurd’académie doit permettre de faire évoluerles comportements et les fonctionnementsadministratifs et logistiques. Ceci au béné-fice du développement des projets d’école,d’établissements, voire des bassins d’ani-mation de la politique éducative (BAPE),lieux de réalisation des ambitions acadé-miques et ministérielles pour développerdes stratégies d’accompagnement pédago-giques et techniques.

CONTACTSJacques Chapuis, délégué aux arts et à la culture - DEAE RectoratTél. : 02 23 21 77 73 - Fax : 02 23 21 77 95Mél : [email protected]

Le premier plan triennal (1998-2001) dedéveloppement des usages des technologiesde l’information et de la communication(TIC) est achevé. L’académie aura dès ledébut de l’année scolaire à en tirer les prin-cipaux enseignements, et à prendre encompte ces évolutions technologiques dansles nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage (travaux personnels enca-drés (TPE), projets pluridisciplinaires à

caractère professionnel (PPCP), aide indi-vidualisée), les programmes et les pratiquesfaisant en effet de plus en plus appel auxoutils numériques.

TRAVAIL EN BASSINLe Projet académique, dans toutes ses ambi-tions, et en particulier dans l’ambitionmodernisation, sollicite particulièrementles TIC. L’aide au traitement des difficultés

des élèves, leur initiation à une réflexioncitoyenne, la mise en place d’indicateurs etde canaux d’information, l’accès de tous les

personnels aux nouveaux services àdistance, le développement du travail

collaboratif, s’appuieront de plusen plus pour leur développement

sur les bassins d’animation de la poli-tique éducative. Ces bassins serontégalement le lieu privilégié de la cohé-rence entre le premier et le seconddegré pour l’assistance aux utilisa-

teurs.

DU BREVET INFORMATIQUEAU CARTABLE ÉLECTRONIQUE

Parmi les projets qui seront lancés oupoursuivis en 2001-2002, notons en par-

ticulier :– la mise en réseau global des établissements :

la poursuite de l’équipement et du câblagepar les collectivités avec l’aide de l’État, ledéveloppement à l’usage de l’ensemble del’établissement des services de l’intranet(outils de gestion documentaire, d’infor-mation, de communication…).

– l’achèvement progressif de la connexiondes écoles à l’Internet,

– l’accentuation de la politique de facilita-tion des usages en établissement, avec ledébut du déploiement de logiciels de sécu-risation des réseaux et des postes, la pour-suite de la mise en place des espaces-ressources avec l’arrivée en nombre depersonnels ATOS.

– la poursuite de la mise en place du Brevetd’Informatique et d’Internet, qui doit pro-gressivement se généraliser au collège, ets’étendre aux écoles en fonction des ins-tallations disponibles et de la formationdes enseignants.

– la mise à la disposition des élèves de car-tables électroniques, pour l’aide scolaire oule travail dans l’établissement.

– le déploiement d’environnements per-mettant l’accès à distance des personnelsà des ressources diverses (bureau virtuel),la formation ou le travail collaboratif àdistance.

– le développement des ressources pédago-giques en ligne sur le site web de l'académie.

CONTACTService informatique académique - SERIA5 TICETél. : 02 23 21 76 77 - Fax : 02 23 21 75 95Mél : [email protected]

Les programmes et les pratiques font de plus en plus

appel à l’usage des outils numériques.

Références

• Les classes à projet artistique et culturel(circulaire n° 2001-104 du 14 juin 2001.BO n° 24 du 14 juin 2001).

• Les ateliers artistiques dans les collèges,les lycées d'enseignement général ettechnologique et les lycées professionnels(NS n° 2001-103 du 11 mai 2001. BO n° 24du 14 juin 2001).

Arts et culture

DES PROJETS AVEC LES COLLECTIVITÉS ET LES PARTENAIRES CULTURELSÀ travers de multiples projets et des partenariats,

l’éducation artistique et culturelle sera généralisée

dans le premier et le second degré.

Technologies de l’information et de la communication

S’APPROPRIER LES TECHNOLOGIESDÈS LE PREMIER DEGRÉ

En Bretagne, on constate une prévalencedes passages à l’acte suicidaire et la montéeen puissance de la consommation de pro-duits psychoactifs. Les comités d’éducationà la santé et à la citoyenneté (CESC), peu-vent permettre d’identifier la problématiquepropre à chaque établissement, de construiredes complémentarités de compétences tantà l’interne qu’à l’externe pour mieux adap-ter les réponses (la prévention prend encompte l'environnement scolaire et familial)et d’accompagner les élèves dans la réflexionet la construction de leurs choix de vie.

Pour prévenir les conduites suicidaires, leslieux de parole et d’écoute existant dansl’établissement doivent être mieux utilisés.Si nécessaire, il faut avoir recours au réseaudes compétences externes. Il est égalementnécessaire de gérer les situations de crises,traumatisantes pour la communauté sco-laire, après le suicide de l’un des siens.

LUTTER CONTRELES PRODUITS PSYCHOACTIFSPour lutter contre les consommations deproduits psychoactifs, il semble utile d’éta-blir un socle de références partagées dansle cadre de l’École entre tous les membres del’équipe éducative, au regard des enjeuxsanitaires, sociaux, juridiques, et d’endébattre avec les élèves. De même, leséquipes éducatives doivent chercher à res-pecter et faire respecter la Loi, à promouvoirle respect, l’estime de soi et les aptitudes à laresponsabilité des élèves, notamment à tra-vers l’optimisation de modes de commu-nication interactive.

FORMER ET ACCOMPAGNERLES ÉQUIPESAfin d’atteindre ces objectifs, l’académiedéveloppera cinq actions en 2001-2002 :1. Une formation-action d’équipes d’éta-

blissement dans le domaine des conduitessuicidaires des jeunes ;

2. L’accompagnement des élèves en souffrancepar une commission de suivi et de veille ;

3. La réalisation d’un document cadre pourla gestion des situations traumatisantespour la communauté scolaire ;

4. Un séminaire académique sur les conduitesaddictives et la prévention des consom-mations de produits psychoactifs ;

5. L’enrichissement du classeur “CESC”avecde nouvelles fiches thématiques.

CONTACTSClaire Maitrot, médecin conseiller technique du recteur Service médical académique - Rectorat Tél. : 02 99 38 71 91 - Fax : 02 99 36 57 01.Mél : [email protected]

(1) Réseau d’aide et de soutien aux élèves en difficulté.

(2) Réseau ou zone d’éducation prioritaire.

(3) Protection maternelle et infantile.

7/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

“Apporter une réponse plus efficace aux dif-ficultés des élèves”. Dans son discours du5 avril 2001, référence de la circulaire depréparation de rentrée scolaire 2001 dansles collèges, le ministre de l’Éducation natio-nale met l’accent sur cette nécessité. Il sou-ligne l’importance du renforcement de laplace des sections d’enseignement général etprofessionnel adapté (SEGPA) en collège etde leur spécificité car elles participent autraitement de la grande difficulté scolaire etannonce une nouvelle étape destinée à favo-riser l’accueil des élèves handicapés en col-lège, notamment au travers des unitéspédagogiques d’intégration (UPI).

Si le collège est le degré d’enseignement oùl’adaptation et l’intégration scolaires (AIS)doivent être renforcées en priorité, il paraîtnécessaire de concevoir une politique aca-démique d’ensemble dans ce domaine à desfins d’harmonisation et d’optimisation doncde plus grande efficacité.

PRÉVENIR L’ÉCHECL’adaptation scolaire, c’est-à-dire la pré-vention de l’échec et l’aide aux difficultésscolaires, s’appuie sur les SEGPA en collègeet aussi sur les Réseaux d’aides (RASED) etclasses d’adaptation à l’école primaire ainsique sur les établissements d’enseignementadapté (EREA) pour les élèves “d’âge lycée”.L’intégration scolaire, tout en laissant unelarge place aux établissements spécialisés,s’effectue de plus en plus sous forme d’in-tégration individuelle ou collective avec leconcours de services spécialisés. Elle s’appuiesur les unités pédagogiques d’intégration(UPI) en collège et sur les classes d’intégra-tion scolaire (CLIS) à l’école primaire. Ellesaccueillent de façon différenciée des élèveshandicapés physiques, sensoriels ou men-taux qui peuvent tirer profit, en milieu sco-laire ordinaire, d’une scolarité adaptée à leur

âge et à leurs capacités. Les affectations, ausein de ces dispositifs d’enseignement spé-cialisé, se font par le canal de commissionsd’éducation spéciale.

ANALYSER LES BESOINSPour poser les bases d’une politique aca-démique en ce domaine, il faudra, lors del’année scolaire 2001-2002, explorer lesquatre sujets suivants :1. Pour chaque bassin, mettre à plat la carte

des structures et emplois budgétairesconsacrés à l’AIS et voir s’ils sont en adé-quation avec les besoins ;

2. Analyser, par département, l’organisationet le fonctionnement des commissionsd’éducation spéciale à des fins d’harmo-nisation pour améliorer les modalités derecrutement et d’affectation ;

3. Évaluer et quantifier les besoins en for-mation initiale et continue des personnelsspécialisés à des fins d’optimisation ;

4. Dresser la liste des partenariats existantsà des fins de développement susceptiblesd’améliorer la prise en compte du han-dicap dans le système scolaire pour unemeilleure intégration.

CONTACTBruno Wils, chargé de mission auprès du recteur - RectoratTél. : 02 23 21 73 06 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected].

Éducation pour la santé

PRÉVENIR LES DIFFICULTÉSET LES CONDUITES À RISQUE

Réseaux d’aides (RASED),

SEGPA, classes d’adapta-

tion, EREA, CLIS, UPI, les

dispositifs de prévention

de l’échec scolaire vont

être renforcés.

Ces dernières années, de nombreusesmesures d’aides se sont succédées et sesont superposées sans toujours s’harmoniser.Dès la rentrée 2001, ces moyens seront inté-grés à la dotation horaire globale des éta-blissements, auxquels pourront s’adjoindredes dotations complémentaires relatives àune démarche de contractualisation, sansêtre enfermés dans un cadre réglementaireétroit. Ils permettront, notamment, de recher-cher des solutions au cas par cas pour lesélèves en voie de rupture avec l’école.De plus, des dispositifs tels que les inter-nats scolaires, les classes relais ou lesréseaux d’éducation prioritaire participent auprocessus de lutte contre les exclusions.Ils verront leur action améliorée par le ren-forcement d’une coordination académique.Dès la rentrée, un groupe de travail serachargé de concevoir cette coordination : il lui sera demandé d’établir le cahier descharges du futur centre académique de ressources consacré aux difficultés desélèves.

Mieux coordonner les dispositifs de lutte contre les exclusions

La maîtrise du langage écrit met en jeu desprocessus neurosensoriels et cognitifs aujour-d’hui bien identifiés et dont la combinaisonharmonieuse est nécessaire. La déficience del’un de ces processus - due à un simple retardde maturité neurologique ou liée à l’existenced’une anomalie constituée - est une source dedifficultés d’apprentissages, voire d’échecscolaire. Or, dans l’un comme dans l’autrecas, le pronostic évolutif dépend de la pré-cocité d’une prise en charge adaptée.L’objectif de l’académie est de réaliser le bilandes fonctions langagières des élèves degrande section de maternelle et de le confron-ter aux autres données de leur santé afin dedépister les enfants à risque.En tenant compte des besoins de la popula-tion cible et des moyens disponibles, certainspublics seront examinés en priorité. Il s’agitdes élèves en difficulté, repérés par les ensei-gnants ou le RASED (1), des publics fragilisésen termes de contexte socio-économique etéducatif (REP - ZEP(2), familles en voie de déso-cialisation, familles de cultures étrangères) eten termes d’accès aux soins primaires (dépis-tages PMI(3)). Un même outil de dépistage, leBSEDS 5-6 (Bilan de Santé pour l’Évaluationdu Développement pour la Scolarité - 5 à 6ans) a été choisi en raison de son adaptationaux objectifs visés.Des programmes d’entraînement adéquats(visuel, auditif, phonologique) seront ensuiteréalisés en classe pour les enfants présen-tant des retards de développement. Lesenfants porteurs de déficits avérés du lan-gage écrit (dyslexie) seront orientés et béné-ficieront d’une prise en charge adaptée.Ces objectifs se traduisent, pour 2001-2002,en quatre actions :

1. La poursuite de la formation des 9 médecinset 9 infirmières, formateurs académiquespour la pratique du BSEDS 5-6.

2. Le lancement d’un plan de formation à l’en-semble des médecins et infirmières sco-laires.

3. La sensibilisation des enseignants et desRASED aux questions de dysphasie/dys-lexie au regard des récentes connaissancesscientifiques, et aux types de remédiation.

4. L’articulation des ressources au sein duréseau des partenaires (PMI – médecinstraitants, orthophonistes, etc…).

Des outils de dépistage

Adaptation et intégration scolaire

DES RÉPONSES EFFICACES

Références

• Orientations générales pour la poli-tique de santé en faveur des élèves (circulaire n° 2001-012 du 12 janvier2001. BO spécial n° 1 du 25 janvier 2001).

• Plan d'action pour les enfants atteintsd'un trouble spécifique du langage :communiqué de presse du ministère del'Éducation nationale du 21 mars 2001.

Le dépistage précoce des difficultés d’apprentissages, la prévention des passages

à l’acte suicidaire et la lutte contre la consommation de produits psychoactifs sont les

priorités de l’académie.

8/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

Au-delà des moyens financiers, maté-riels, humains de base qui leur sontattribués, les établissements doiventdisposer d’une marge de manœuvrequi leur permette de construire et demettre en œuvre des stratégies adap-tées à leur population scolaire.Les services académiquesapportent actuellement desaides ponctuelles aux éta-blissements. Leur logiqued’attribution est verti-cale (chaque domaineest traité séparément),annuelle (avec desdates butoir contrai-gnantes) et unilatérale(décision au vu d’unedemande, le plus souventsans échange). Les besoinsd’un établissement ne sontjamais traités globalement.

DES ÉTABLISSEMENTSPLUS AUTONOMESFondés sur le projet d’établissement,le contrat académique de promotiondes lycées (CAPL) et le contrat régio-nal de développement des lycées(CRDL) sont élaborés en partena-riat. Le CAPL donne aux établisse-ments les moyens et l’autonomienécessaires à la mise en œuvre deleurs projets en s’engageant pour unedurée minimale de trois ans. Il s’agit

de substituer un pilotage par objec-tifs au contrôle a priori, d’ob-tenir des comptes rendus derésultats et de travailler encohérence et en complémen-

tarité avec les collectivités territoriales.

Deux contrats ontété signés avec deslycées en 2000/2001.Tous les lycées etlycées profession-nels sont invités à

entrer dans ce dispositif, sanscontrainte de calendrier, au fur et à

mesure de la maturité de leur projet.Parallèlement, chaque inspecteur d’aca-

démie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale

(IA-DSDEN) mettra en place un dispositifde contractualisation avec les collèges, opé-rationnel au plus tard à la rentrée 2002.

CONTACTMarie-Claire Garçon,secrétaire générale-adjointe - RectoratTél. : 02 99 23 21 73 08 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected]

Pour développer les échanges sur la carte

des formations, l’académie lance une démarche

prospective d’évolution des formations sur trois ans.

Avant la fin de l’année 2001, les circonscriptions

du 1er degré et les zones d’intervention des CIO

seront mises en cohérence avec les bassins.

Les bassins constituent le niveau essentielde réflexion et de mise en œuvre des orien-tations du Projet académique et du Pro-gramme annuel d’actions académiques(P3A). Pour asseoir leurs analyses, les bas-sins doivent pouvoir s’appuyer sur des indi-cateurs fiables.Ainsi, une batterie d’indicateurs a été consti-tuée pour chaque bassin d’animation de lapolitique éducative (BAPE). Issue des basesde données existantes dans les services aca-démiques, cette batterie sera actualiséerégulièrement, et pourra être complétée pardes données locales. Elle comprend des don-nées concernant les effectifs d’élèves, lesformations, les personnels, les résultats…,repérées et mises en forme par les servicesacadémiques, puis sélectionnées par ungroupe de travail, émanant des BAPE, qui aégalement proposé de nouveaux indicateurs.

DES INDICATEURS TRANSMISAUX ÉTABLISSEMENTSCette première batterie d’indicateurs, (ulté-rieurement enrichie en particulier dans lesdomaines concernant le 1er degré) seraenvoyée sous forme d’un dossier “papier” àchaque chef d’établissement, directeur deCIO, IEN 1er degré ; les fichiers correspondantsseront transmis aux coordonnateurs de bas-sins. Ces informations seront disponibles surl’intranet académique.Un tableau de bord académique sera ensuiteconstruit. Il regroupera les données majeuresdes BAPE et significatives au plan acadé-mique, afin de devenir l’outil de pilotage stra-tégique du recteur et de dialogue avecl’ensemble des partenaires.

Aider les bassins à établir des diagnostics

Harmoniser circonscriptions,CIO et bassins

Actuellement, chaque établissement sco-laire propose annuellement des ouverturesde filières ou de sections, sans référence auxorientations académiques, ou aux projetsdes établissements voisins. Les propositionssont étudiées dans un souci de cohérence etde gestion des moyens et des personnels.Cependant les décisions prises ne sont pastoujours explicites. L’évolution de la carte desformations doit être connue et partagée partous les acteurs : établissements, collectivitéterritoriale, autorité académique.

UNE OFFRE DE FORMATIONSCONCERTÉEL’académie a donc lancé une démarcheprospective d’évolution des formations pourles trois années à venir. Elle sera fondée surles propositions des bassins dans un soucide cohérence académique entre tous les éta-blissements publics et tous les réseaux d’en-

seignement. Après avoir obtenu l’accord denos partenaires – Région, professionnels –et créé des échanges ouverts avec les bassinset les établissements, cette démarche don-nera un cadre de développement de l’offrede formation en lycées général, technolo-gique et professionnel : filières, séries,options, spécialités. La procédure se dérou-lera désormais en deux temps intimementliés : d’une part, l’élaboration au niveau dechaque bassin d’un document d’évolutiondes formations sur trois ans et, d’autre part,des propositions annuelles d’ouverture oude fermeture de filière, section ou option,présentées par l’établissement.

CONTACTMarie-Claire Garçon,secrétaire générale-adjointe - RectoratTél. : 02 99 23 21 73 08 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected]

Le Projet académique a été élaboré sur lalogique des bassins d’animation de la poli-tique éducative.Après concertation, la carte des bassins aété arrêtée en tenant compte des parcours deformation des élèves, des données des obser-vatoires locaux “formation-emploi” et desindicateurs de l’INSEE en matière de démo-graphie, de bassin de vie et de zone de dépla-cements.La prise en compte de ces différentes don-nées a conduit à privilégier la logique édu-cative aux découpages territoriaux ouinfra-territoriaux existants.Les visites des bassins effectuées par le rec-teur en mars et avril 2001 ont mis en lumièrela nécessité de mettre en cohérence les cir-conscriptions des IEN-CCPD (inspecteurschargés des circonscriptions du 1er degré)et les zones d’intervention des CIO avec leslimites géographiques des bassins.Cette recommandation “d’un maillage ter-ritorial cohérent” a été formulée dans la cir-culaire n° 2001-114 du 20 juin 2001, publiéeau BO n° 26 du 29 juin 2001.

UNE ÉTUDE AU COURSDU PREMIER TRIMESTREAu cours du premier trimestre 2001-2002,l’inspecteur d’académie-directeur des services départementaux (IA-DSDEN) res-ponsable du bassin est chargé de piloter uneétude sur cette harmonisation.Il s’appuie sur un groupe de réflexion com-posé d’IEN, de CIO, des correspondantsModernisation des bassins et de représen-tants des services de l’IA.Ce groupe dressera un état des lieux et pro-posera des ajustements. Les limites du bas-sin seront, si nécessaire, modifiées à lamarge. Le regroupement de certains bas-sins dont la barre critique est insuffisantesera étudié, de même que la coopérationavec une zone de recrutement située horsacadémie (bassin inter-académique).

CONTACTSecrétariat général - RectoratTél. : 02 99 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected]

Pilotage académique

CONTRACTUALISERAVEC LES ÉTABLISSEMENTS

Carte des formations

UNE DÉMARCHEPROSPECTIVE

Tous les lycées et lycées

professionnels sont

invités à contractualiser

leurs moyens avec

l’académie sur la base

de leurs projets.

9/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

CHEFS D’ÉTABLISSEMENTCÔTES-D’ARMOR

Plemet, collège Louis Guilloux : Joëlle TheveninPléneuf Val-André, collège J. Richepin : Marcel QuillerouPlérin, collège J. Lequier : Arlette EplePlouasné, collège La Gautrais : Gil RiviereQuintin, LP Jean Monnet : Robert JosseRostrenen, LP. : Joël EuzenatSaint-Brieuc, collège Croix Lambert :Vincent EsteveSaint-Brieuc, LP J. Moulin :Jocelyne Tanguy-QuellecSaint-Brieuc, lycée Renan : Loïc GoupilSaint-Quay-Portrieux, collège Camille Claudel :Pascal CaroTréguier, collège Ernest Renan : Gérard Boudier

FINISTÈRE

Brest, lycée Iroise : Marie-Louise MalidinCarantec, collège Des Deux Baies : Philippe PorhelChateauneuf-du-Faou, collège de l’Aulne :Maryvonne EymardCrozon, collège Alain : Guy PecourtGuerlesquin, collège Roz Avel : Bernard FlantHuelgoat, collège : Jean-Yves Le BonniecLanderneau, collège Mescoat : Roland ChochoyLanmeur, collège aux Quatre Vents : Jean PaugamLannilis, collège P. des Abers : Gilles BénicMorlaix, collège Mendès France : Marcel BuraniPleyben, collège Louis Hemon : Robert MorerePlougasnou, collège François Charles :Jean-Yves LagouttePlougastel Daoulas, collège la Fontaine Blanche :Gérard GabrielPlouzané, collège K. Saliou : Françoise AuffretPont de Buis, collège François Collobert :Maryvonne CloirecQuimperlé, lycée Kerneuzec Quimperlé : Joseph KleinQuimperlé, collège La Villemarqué : Patrice GirardSaint-Renan, collège Kerzouar : Geneviève Touitou

ILLE-ET-VILAINE

Cancale, collège René Cassin : Martine Le GoffFougères, collège les Cotterets : Christian Le GoffLa Guerche-de-Bretagne, collège Les Fontaines :François CarnLe Rheu, collège G. Brassens : Yvette SauvageMelesse, collège Mathurin Meheut : Joëlle AlaïsNoyal-sur-Vilaine, collège J. Brel :Claudie BousquetRedon, collège Bellevue : Alain CauchardRedon, lycée Beaumont : François PerraultRennes, collège J. Moulin : Moigne Jean-JacquesRennes, collège Montbarrot : Maquet JacquesRetiers, collège la Roche au Fées : Serge GuillouRomillé, collège J. Prévert : Myriam Le DrezenSaint-Aubin-du-Cormier : James TarillonSaint-Méen-le-Grand, collège Camille Guérin :Patrice RomainTremblay, collège Pierre Perrin : Danielle Tiffreau

MORBIHAN

Etel, collège la Rivière : Tregouet MichelHennebont, collège P. et M. Curie : Alain MoinetHennebont, LP Zola : Jean-Pierre L’hotellierLanester, lycée J. Macé : Marc GenetLe Palais, collège M. Lotte : Michèle MartinLocminé, collège J. Moulin : Jean-Philippe GenonLocminé, LP Louis Armand : Martine PasgrimaudLorient, LP Marie-Lefranc : Marie-Françoise CarnotMalansac, collège René Guy Cadou : Éric AudoucetMauron, collège Mme de Sévigné :Stevenson MichèlePlouay, collège Marcel Pagnol : Lionnel PiquetPontivy, collège R. Rolland : Joëlle Carlac’hPontivy, lycée J. Loth : Michel CoussiVannes, lycée Lesage : Delaunois Marcel

CHEFS D’ÉTABLISSEMENT ADJOINTSCÔTES-D’ARMOR

Dinan, collège F. Broussais : Patrick KerbellecLamballe, lycée H. Avril : Guy BossardLannion, lycée F. Le Dantec : Claude PalabrePerros-Guirec, collège les Sept Iles : Laurence RiehlPlancœt, collège François de Chateaubriand :Laurence GauvinPlérin, collège Jules Lequier : Jacques PrigentPleumeur-Bodou, collège Paul Le Flem :Pascal HervéSaint-Brieuc, collège Beaufeuillage :Jocelyne CerinoSaint-Brieuc, collège Croix Lambert : Leslie NavarreSaint-Brieuc, collège J. Macé : Bernard Philippe

Saint-Brieuc, lycée Renan : J. Claude KolkowskiTréguier, collège Ernest Renan : Hervé Bielkiewick

FINISTÈRE

Brest, collège Kéranroux : Fabienne MoreauBrest, lycée Iroise : Dominique PierratCarhaix, LP du Poher : Yves EdwigeChateaulin, lycée J. Moulin : Christian Ernest Le GoffDouarnenez, collège J. Marie Le Bris : Christine MorissonFouesnant, collège Kervihan : Christian LebugleGuipavas, collège du Viziac : Yolande BonizecMorlaix, LP Tristan Corbière : Christian BlanchardMorlaix, lycée T. Corbière : Dominique TranvouezPlouzané, collège Kroas Saliou : Jean-Claude GounaudQuimper, collège Max Jacob : Xavier PivertQuimper, lycée Thépot : Frédérique Caffiers

ILLE-ET-VILAINE

Dinard, collège le bocage : Michel LaineFougères, collège les Cotterêts : Yann KerneauGuichen, collège Noël du Fail : Daniel TroadecLe Rheu, collège G. Brassens : Dominique ValléeMelesse, collège Maturin Meheut : Jean DesmaresMontauban-de-Bretagne, collège Evariste Gallois :Annie BablerMontfort-sur-Meu, collège Louis Guilloux :Jacques Le BrunMordelles, collège M. Lebesque : Chantal BortotRedon, collège Beaumont : Noëlle FabreRedon, collège Bellevue : André L’honoréRedon, LP. Beaumont : Bertrand CabiochRennes, collège La Motte Brulon : Philippe TetuRennes, collège Les Gayeulles : Catherine Le GoffRennes, collège les Hautes Ourmes : Loïc FouilletRennes, collège Montbarrot : Isabelle HenrySaint-Malo, collège Chateaubriand :Helène-Christiane StieglerSaint-Malo, collège Robert Surcouf :Jean-François KuspertVitré, collège Les Rochers Sévigné : Maryannick AvrilVitré, lycée B. d’Argentré : Françoise Meyer

MORBIHAN

Arradon, collège G. Gahinet : Estella UrbainHennebont, lycée Victor Hugo : Robert SauveLorient, collège J. Le Coutaller : Patricia JouannicPontivy, lycée J. Loth : Thierry CadartQuestembert, collège J. Loup Chrétien :Nathalie LefebvreVannes, LP Jean Guéhenno : Didier Menager

IA-IPR• Allemand : Jean-François Pasturel• Économie et gestion : Isabelle Verrieres• Vie scolaire : Josiane Ballouard, Michel Ertaud• Histoire-géographie : Jean François Le Borgne• Lettres : Arlette Proust• Mathématiques : Michel Daudruy, Boris Lazar• Sciences et vie de la terre : Michel Chouzier• Sciences physiques : Odile Le Cann

IEN-ET• Mathématiques : Joël Floricourt• Sciences et techniques industrielles :

Michel Le Bihan, M. Brunel

IEN PREMIER DEGRÉ• Dinan I : Dominique Bourget• Saint-Brieuc IV : Claude Tanguy• Landerneau : Catherine Gning• Questembert 2 : Muriel Nicot-Guillorel• Vannes 1 : Félix Chéreau• Fougères : Jean-Pierre Février• Rennes : Jean Hanry, adjoint de l’inspecteur

d’académie - DSDEN• Montfort-sur-Meu : Michel Micossi

IEN-IIO• Rennes, Inspection académique : Claire Engrand

CASU• Fougères, lycée Jean Guéhenno : François Guyomard• Quimper, lycée Yves Thépot : Jean-Marie Quentel• Rennes, lycée Ile-de-France : Josiane Gouezin• Rennes, rectorat : Marie-Josée Hélary• Rennes, Anne-de-Bretagne : Yvette Giner

CONTACTDivision des Personnels AdministratifsTechniques et d'Encadrement (DIPATE) - RectoratTél. : 02 23 21 75 02 - Fax : 02 23 21 75 00Mél : [email protected]

Personnels d’encadrement

ARRIVÉES

L’académie de Rennes dispose d’une palettede dispositifs destinés à prévenir la plupartdes difficultés professionnelles des person-nels et à y remédier. Toutefois, dans certainscas, la difficulté identifiée provient d’uneperte de compétences pour gérer des classes,d’une autorité défaillante de la part de l’en-seignant, ce qui nécessite des modalités deremédiation et d’accompagnement actuel-lement incomplètes.À la rentrée 2001, un dispositif d’accom-pagnement individualisé sera mis en œuvreà l’intention d’enseignants volontaires dontles difficultés pédagogiques entraînent poureux une souffrance professionnelle et pourles élèves une qualité détériorée de l’ensei-gnement.Ses objectifs sont de restaurer la confianceet le professionnalisme de l’enseignant etde diminuer les causes de dysfonctionne-ment dans les établissements.Le dispositif repose sur l’alternance : tra-vail dans la classe accompagné par un for-mateur-intervenant, regroupements destinésà l’analyse de pratique, stages de formationsur les aspects psycho-professionnels.

AMÉLIORERLE REMPLACEMENTLe remplacement des professeurs absentsest organisé en “flux tendu”, sans qu’uneréflexion préalable n’ait été organisée sur le

bien-fondé de certains remplacements, leurefficacité au regard de la scolarité des élèves,et les solutions alternatives possibles. Il enrésulte des tensions pour les établissements,des difficultés de gestion, des situations malvécues par les enseignants concernés.Afin de d’allier au mieux l’intérêt des élèves,la gestion des moyens et la satisfaction desenseignants, une recherche-action sera enga-gée au cours de l’année 2001/2002. Elle estbasée sur une hypothèse de travail : la dyna-mique créée au sein des bassins doit per-mettre d’élargir la réflexion, de prendre encompte tous les paramètres et l’apport detous les acteurs, de mutualiser les ressources.Les propositions produites par le groupede recherche seront validées en fonction deleur faisabilité et de leur transférabilité.Des chefs d’établissement représentants dif-férents bassins, des responsables de la ges-tion des moyens, des gestionnaires duremplacement, des personnels du rectoratet des représentants des corps d’inspectionparticiperont à cette recherche-action.

CONTACTClaudine Madelaine,directrice des ressources humaines - RectoratTél. : 02 99 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected]

Notre académie s’est fixée deux objectifs pour l’année

2001/2002 : renforcer les dispositifs d’accompagnement des

personnels et améliorer le remplacement des enseignants.

Gestion des ressources humaines

AMÉLIORER NOS DISPOSITIFS

Le protocole d’accord relatif aux person-nels de direction stipule que ces personnelsferont l’objet d’une évaluation profession-nelle, prise en compte pour l’avancement, lespromotions et les mutations. Cette évalua-tion s’appuiera sur la rédaction d’une lettrede mission résultant d’un entretien entre lerecteur ou l’inspecteur d’académie - direc-teur des services départementaux de l’Édu-cation nationale (IA-DSDEN) et le chefd’établissement. Au-delà de ce protocole,c’est l’ensemble de l’encadrement qui s’ins-crira dans cette démarche de gestion desressources humaines basée sur un diagnos-tic, une lettre de mission, une évaluation.

AMÉLIORER NOTRE FONCTIONNEMENTOutre les aspects de gestion qualitative, lalettre de mission a pour ambition d’amé-

liorer le fonctionnement global du systèmeéducatif en fixant aux personnels d’enca-drement, notamment à ceux affectés sur desemplois fonctionnels, comme à chaque res-ponsable d’établissement un cadre d’action,des objectifs ciblés et des axes de progrès.Au-delà de l’évaluation, elle s’inscrit pleinement dans la démarche de projet aca-démique, de projet d’établissement et d’ani-mation de bassin et relève bien de l’ambitionmodernisation de l’académie.

CONTACTSecrétariat général - RectoratTél. : 02 99 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05Mél : [email protected]

Au cours de l’année 2001/2002, les personnels

d’encadrement bénéficieront de lettres de mission.

Modernisation du système éducatif

DES LETTRES DE MISSION

Prévisions d’effectifs publics et privés

PREMIERDEGRÉ

Le mouvement 2001 des personnels ATOSse caractérise par un nombre globalementstable de demandes de mutation par rapportà l'an dernier.Le taux de satisfaction est supérieur à l'an-née 2000 chez les agents et adjoints en rai-son de la mise en place d'un mouvementunique. À l'inverse, on constate toujoursune grande difficulté pour que les person-nels de laboratoire puissent obtenir un deleurs vœux.Enfin, l'académie reste aussi attractive quel'an dernier avec un niveau de demandesd'entrées comparable.(1) SASU : secrétaire d’administration scolaire et universitaire.

CONTACTDivision des Personnels AdministratifsTechniques et d'Encadrement (DIPATE) - RectoratTél. : 02 23 21 75 02 - Fax : 02 23 21 75 00 Mél : [email protected]

10/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

PARTICIPANTS– Parmi les 2 900 demandes de participa-

tion au mouvement intra-académique,760 entrent par le mouvement inter-académique, dont 203 en tant que sta-giaires en situation ou IUFM.

– 768 candidats de l’académie obtiennentune nouvelle affectation.

– 2/3 des enseignants entrant dans l’acadé-mie sont affectés dans un établissement,1/3 dans une zone de remplacement.

– Sur les 929 titulaires en zone de rempla-

cement ayant participé au mouvement,252 quittent leur affectation pour allerdans un établissement et 68 rejoignentune autre zone de remplacement.

– 76 personnes sont nommées sur les 138postes à exigences particulières offerts aumouvement.

TAUX DE SATISFACTION– 69 % des personnels d’enseignement,d’édu-

cation et d’orientation souhaitant muterobtiennent un de leurs cinq premiers vœux.

AFFECTATION DES REMPLAÇANTSCommencées les 10 et 11 juillet 2001, lesopérations d’affectation et de rattachementadministratif des titulaires sur zone de remplacement et des maîtres auxiliairesgarantis de réemploi se sont poursuivies les23 et 24 août 2001. À l’issue de ces groupesde travail, un enseignant est affecté dans chaque classe. Les enseignants sont affectésà l’année sur des postes non pourvus dansle cadre du mouvement intra-académique ou sur des moyens provisoires. Ceux qui

assurent les remplacements de courte etmoyenne durée rejoignent leur établissementde rattachement le jour de la pré-rentrée.

CONTACTDivision des personnels enseignants (DPE)RectoratTél. : 02 23 21 78 07 - Fax : 02 23 21 78 00Mél : [email protected]

Bilan des mouvements

PERSONNELS ATOS

En Bretagne, les 2 782 écoles publiques etprivées ont accueilli 312 635 élèves à la ren-trée 2000, soit 476 élèves de plus par rapportà l’année précédente. Cette progression estliée à celle des effectifs de l’enseignementpré-élémentaire qui croissent de 1,9 % dufait de la reprise des naissances amorcéedepuis 1995. À l’inverse, les effectifs de l’en-seignement élémentaire baissent (- 1 %).Cependant, les évolutions géographiquesne sont pas uniformes. Deux départementsvoient leurs effectifs augmenter légèrement :l’Ille-et-Vilaine (+ 0,9 %) et le Morbihan(+ 0,1 %). En revanche, on enregistre unediminution dans les Côtes-d’Armor (- 0,4 %) et dans le Finistère (- 0,3 %).La prochaine rentrée devrait connaître unenouvelle augmentation des effectifs, soit2 140 élèves supplémentaires. Cette prévi-sion résulte de la poursuite de la hausse deseffectifs dans l’enseignement pré-élémen-taire (+ 1,5 %) combinée à un maintiendes effectifs dans l’enseignement élémen-taire (+ 0,1 %). En effet, l’arrivée de géné-

(1) en raison de la grève administrative des directeurs d’écoles, constat de la rentrée 2000 du secteur publicestimé par les inspections académiques.

PERSONNELS D’ENSEIGNEMENT

Tableaux des résultats du mouvement après CAPA. Voeux satisfaits uniquement sur des affectations à titre définitif. Les statistiques des

résultats de mouvement nationaux de CASU, AASU, techniciens et médecins ne sont pas connus au 15/07/2001.

CONTACTService statistique du rectorat (SSR)Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96Mél : [email protected]

rations de plus en plus nombreuses due à lahausse de la natalité depuis 1995 devraitcommencer à compenser la diminution des

effectifs en élémentaire. Par ailleurs, les évo-lutions seraient semblables dans les secteurspublic et privé.

CORPS EFFECTIFS NOMBRE DE CANDIDATS CANDIDATS MUTÉS TAUX DE SATISFACTION

Intra Inter Total Intra Inter Total Intra Inter TotalSASU (1) 900 136 13 149 62 13 75 46 % 100 % 50 %Adj/Agt Adm. 1 989 280 114 394 109 7 116 39 % 6 % 29 %Infirmières 349 69 20 89 15 6 21 22% 30 % 24 %Assistantes sociales 106 9 2 11 5 1 6 56% 50 % 55 %

Ouvrier d’ent. et d’acc. 3 157 602 154 756 184 11 195 31% 7 % 26 %Ouvrier professionnel 1 172 235 57 292 65 9 74 28% 16 % 25 %Maître ouvrier 428 57 32 89 20 5 25 35% 16 % 28 %Agt technique de labo. 20 2 0 2 0 0 0 0 % 0 % 0 %Aides laboratoires 202 19 15 34 3 1 4 16% 7 % 12 %Aides tech. de labo. 44 7 2 9 1 0 1 14% 0 % 11 %Agent de serv. tech. 18 0 2 2 0 0 0 0 % 0 % 0 %Agent chef 41 3 1 4 0 0 0 0 % 0 % 0 %

Total 8426 1419 412 1831 464 53 517 24% 19 % 22 %

NIVEAU ÉCOLES PUBLIQUES ÉCOLES PRIVÉES

effectifs (1) effectifs prévus variation effectifs effectifs prévus variation2000/2001 2001/2002 en nombre en % 2000/2001 2001/2002 en nombre en %

Côtes-d’ArmorPré-élémentaire 16 034 16 423 389 2,4 6 905 7 028 123 1,8Élémentaire 21 674 21 488 -186 -0,9 10 412 10 394 -18 -0,2

Total 37 708 37 911 203 0,5 17 317 17 422 105 0,6

FinistèrePré-élémentaire 24 164 24 318 154 0,6 13 150 13 226 76 0,6Élémentaire 32 897 32 658 -239 -0,7 19 567 19 433 -134 -0,7

Total 57061 56 976 -85 -0,1 32 717 32 659 -58 -0,2

Ille-et-VilainePré-élémentaire 26 140 26 647 507 1,9 15 069 15 510 441 2,9Élémentaire 35 223 35 522 299 0,8 22 116 22 267 151 0,7

Total 61 363 62 169 806 1,3 37 185 37 777 592 1,6

MorbihanPré-élémentaire 15 371 15 475 104 0,7 13 594 13 744 150 1,1Élémentaire 20 836 21 088 252 1,2 19 483 19 554 71 0,4

Total 36 207 36 563 356 1,0 33 077 33 298 221 0,7

AcadémiePré-élémentaire 81 709 82 863 1 154 1,4 48 718 49 508 790 1,6Élémentaire 110 630 110 756 126 0,1 71 578 71 648 70 0,1

Total 192 339 193 619 1 280 0,7 120 296 121 156 860 0,7

11/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

Notre pays manque actuellement de scien-tifiques. Ce déficit s’explique par une éro-sion, lente mais régulière, des orientationsdes élèves vers les filières scientifiques ettechnologiques. La proportion de filles choi-sissant ces options est toujours largementinférieure à 50 %. C’est sans doute danscette direction qu’il nous faut, plus parti-culièrement, accentuer nos efforts. Ceux-cipeuvent être déclinés à différents niveaux.

À L’ÉCOLELe plan de trois ans pour généraliser la réno-vation de l’enseignement des sciences et dela technologie, en commençant par les élèvesdu cycle 3, doit être poursuivi.Il s’agit de favoriser au niveau des maîtres ladiffusion des “fiches-connaissances” et desdocuments d’accompagnement des nou-veaux programmes.L’amélioration des équipements doit êtrepoursuivie et la mutualisation de ces moyensstimulée.Une politique volontariste de formation desprofesseurs des écoles et de liaison avec laclasse de sixième doit être développée.

AU COLLÈGEIl faut faire apparaître cette priorité dans lesprojets d’établissement en proposant, surdes thèmes scientifiques ou technologiques,des parcours pédagogiques diversifiés encinquième, des travaux croisés en quatrièmeou bien encore en anticipant, dès la rentrée2001, l’organisation d’itinéraires de décou-verte sur la nature et le corps humain ousur la création et les techniques.

AU LYCÉEÀ la fin de la seconde, il faut encourager lesélèves qui souhaitent s’orienter vers lesfilières scientifiques et technologiques par un

niveau d’exigence trop élevé. L’importancedu travail personnel n’a pas à être surévaluéepar rapport aux autres filières. Une actionspécifique est à envisager à ce niveau auprèsdes jeunes filles.

DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURPour entrer en section de technicien supé-rieur (STS), la priorité doit être donnée auxtitulaires des baccalauréats technologiques.Une meilleure transition entre l’enseigne-ment secondaire et l’Université doit êtreassurée en favorisant les échanges, par spé-cialité, entre les professeurs du cycle termi-nal des lycées et ceux du premier cycleuniversitaire.

Sciences et technologies de l’école au supérieur

FORMER PLUS DE SCIENTIFIQUESL’orientation des élèves vers les filières scientifiques et

technologiques doit être favorisée, dès l’école primaire et

tout au long du parcours scolaire.

Prévisions d’effectifs publics et privés

SECOND DEGRÉ, POST BACNIVEAU ÉTABLISSEMENTS PUBLICS ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS

effectifs effectifs prévus variation effectifs effectifs prévus variation2000/2001 2001/2002 en nombre en % 2000/2001 2001/2002 en nombre en %

Second degréCollèges + SEGPA 90 573 90 358 -215 -0,2 64 272 63 406 -866 -1,3Lycées professionnels 20 018 19 446 - 572 -2,9 16 298 15 801 -497 -3,0Lycées 44 848 45 309 461 1,0 29 475 29 305 -170 -0,6

Total 155 439 155 113 -326 -0,2 110 045 108 512 -1 533 -1,4

Enseignement postbacCPGE 2 507 2 507 0 0 629 629 0 0STS + autres 6 095 6 095 0 0 5 001 5 001 0 0

Total 8 602 8 602 0 0 5 630 5 630 0 0

À L'ISSUE DE LA 6e

Les orientations sont stables :• taux d’admission en 5e : 88,6 %

(88,5 % en 2000) ;• taux de redoublement : 10,7 %

(10,8 % en 2000) ;Le taux de redoublement aura diminuéde 2,7 points depuis 1997.

À L'ISSUE DE LA 4e

Peu d’évolution à ce niveau :• taux d'admission en 3e :

87 % ; soit 0,3 point deplus qu’en juin 2000. (+ 1 point depuis 1999) ;

• taux de redoublement : 10,9 %soit (0,2 point de moinsqu’en juin 2000).

À L'ISSUE DE LA 3e

Une évolution qui infirmele constat de juin 2000 :• le taux d'admission en 2nde générale

et technologique diminue de 0,9point et s’établit à 65,2 % (il avait

progressé de 3,1 points en juin 2000) ;• Parallèlement, le taux d'admission en

2nde professionnelle augmente de1,1 point et se situe à 24,9 % ;

• le taux de redoublement eststable : 6,6 %.

À L'ISSUE DE LA SECONDEComme en juin 2000 :• le taux d’admission en première diminue

légèrement (- 0,4 point) et retrouve leniveau de 1998 : 78,3 % ;

• Parallèlement, le taux de redoublementaugmente de 0,4 point ;

• le taux de réorientation en 2nde pro-fessionnelle est stable : 4,4 % ;

La répartition des flux d'orientationdans les différentes séries de pre-

mières connaît quelques évolutions :• + 0,6 point pour la 1re S

(+ 1,3 en 2000) ;• - 0,3 point pour la 1re L

(- 0,4 en 2000) ;• - 0,7 point pour la 1re ES

(stabilité en 2000).

CONTACTService académique d’information

et d’orientation (SAIO)Tél. : 02 99 25 11 12

Fax : 02 99 25 11 18Mél : [email protected]

TENDANCES DES DÉCISIONS D’ORIENTATIONBilan établi à partir de 90 % des données statistiques pour les niveaux 6e et 4e ;

95 % des données pour le niveau 3e et la quasi exhaustivité des données pour le niveau seconde.

La forte baisse des effectifs dans le 2nd degré sepoursuit. Elle est essentiellement concentréesur le secteur privé (- 1 533 élèves soit -1,4 %)alors que le secteur public est beaucoup moins touché (- 326 élèves soit - 0,2 %).Cette différence d’évolution au sein des deux secteurs se retrouve en collèges (- 215 élèvesdans le public contre - 866 dans le privé) eten lycées (augmentation de 461 élèves dansle public et diminution de 170 élèves dans leprivé). Par contre, la baisse des effectifs enlycée professionnel se perçoit tout autantdans le public (- 2,9 %) que le privé (-3,0 %).

CONTACTService statistique du rectorat (SSR)Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96Mél : [email protected]

CONTACTMichel Le Bellégard, IA-IPRInspection pédagogique régionale - Rectorat Tél. : 02 23 21 77 98 - Fax : 02 23 21 74 00.Mél : [email protected]

ADRESSES UTILESRECTORAT96, rue d’Antrain - 35044 Rennes CedexTél. : 02 23 21 77 77 - Fax : 02 23 21 73 05Adresse Internet : http://www.ac-rennes.fr

INSPECTIONS ACADÉMIQUES• Côtes-d’Armor : 6-8, Place du Champ de

Mars BP 2369 - 22023 Saint-Brieuc Cedex 1 Tél. : 02 96 60 70 22 - Fax : 02 96 60 70 21

• Finistère : 1, boulevard du Finistère 29558 Quimper Cedex 9Tél. : 02 98 98 98 98 - Fax : 02 98 98 98 00

• Ille-et-Vilaine : 1, Quai Dujardin35031 Rennes CedexTél. : 02 99 25 10 20 - Fax : 02 99 25 10 13

• Morbihan : Cité administrative13, avenue Saint SymphorienBP 506 - 56019 Vannes CedexTél. : 02 97 01 86 00 - Fax : 02 97 01 86 38

(Les sites Internet des inspections académiques sont accessibles à partir de l’adresse : www.ac-rennes.fr)

UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE3, rue des Archives - BP 808 - 29285 Brest cedexTél. : 02 98 01 60 20 - Fax : 02 98 01 60 01http://www.univ-brest.fr

UNIVERSITÉ DE BRETAGNE SUD• 4, rue Jean Zay - 56100 Lorient

Tél. : 02 97 87 11 20 - Fax : 02 97 87 11 21• Rue Yves Mainguy - 56000 Vannes

Tél. : 02 97 68 16 20 - Fax : 02 97 68 16 39http://www.univ-ubs.fr

UNIVERSITÉ DE RENNES 12, rue du Thabor - 35065 Rennes cedexTél. : 02 99 25 36 36 - Fax : 02 99 25 36 00http://www.univ-rennes1.fr

UNIVERSITÉ DE RENNES 2 HAUTE BRETAGNECampus de Villejean6, avenue Gaston Berger - 35043 Rennes cedexTél. : 02 99 14 10 00 - Fax : 02 99 14 10 15http://www.uhb.fr

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FORMATION DES MAÎTRES (IUFM)153, rue Saint-Malo - 35043 Rennes cedexTél. : 02 99 54 64 44 - Fax : 02 99 54 64 00http://www.bretagne.iufm.fr

12/ bloc◆notes SEPTEMBRE 2001

61 800 salariés dont 48 150 enseignants

14 milliards de budget682 700 élèves et étudiants

• Premier degré : 312 600 élèvesscolarisés dans 2 782 écoles(38,5 % dans le privé)

– Pré-élémentaire : 130 400– Élémentaire : 182 200

• Second degré : 266 000 élèves scolarisés dans 601 établissements(41,4 % dans le privé)

– Collèges : 155 400– Lycées généraux et technologiques :

74 300– Lycées professionnels (LP) : 36 300

• Enseignement supérieur : 104 100étudiants scolarisés sur 60 sites

– Universités : 59 200– Instituts universitaires

de technologie (IUT) : 7 300– Sections de techniciens

supérieurs (STS) : 15 700– Classes prépas : 3 300– Autres : 18 600

33 847 diplômés du brevet national des collèges

25 986 bacheliers32 500 diplômés de

l’enseignement supérieur

CONTACTService statistique du rectorat (SSR)

Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96Mél : [email protected]

L’ACADÉMIE EN QUELQUES

CHIFFRES

Cette année encore, notre académie sesitue au premier rang des académiespour la réussite au bac général et techno-logique.25 986 candidats ont obtenu leur bacca-lauréat cette année soit près de 1 800de moins qu’en 2000.– Bac général : - 1 266 (- 8,8 %)– Bac technologique : - 588 (- 6,6 %)– Bac professionnel : + 75 (1,7 %)

Le taux moyen de réussite subit un légertassement par rapport aux excellentsrésultats de l’année dernière :– Bac général : - 0,8 %

(de 86,3 % à 85,5 %)– Bac technologique : - 0,3 %

(de 86,6 % à 86,3 %)– Bac professionnel : - 0,1 %

(de 86,3 % à 86,2 %)

SÉRIES L ES S Total STI STL STT SMS HOT F11 Total Total TOTAL Bac Bac Bac GÉNÉRALgénéral techn. pro(*).

Participants 2 757 3 821 6 609 13 187 2 205 282 4 527 1 189 103 22 8 328 4 471 25 986

Admis 88,0 % 84,1% 85,3% 85,5% 87,5% 84,2% 85,0% 89,0% 93,6% 91,7% 86,3% 86,2% 85,9%

LES RÉSULTATS DU BAC 2001

LE BACCALAURÉAT GÉNÉRALIl comprend les séries Littéraire (L), Éco-nomique et Social (ES) et Scientifique (S).Forte diminution du nombre de candidatsprésentés (15 417 contre 16 738 en 2000)(-7,9 %).Les trois séries sont touchées : ES (- 6,7 %),L (-10,2 %) et S (-7,6 %).L’augmentation du taux de réussite en L(de 86,0 % à 88,0 %) permet de compenseren partie dans cette série la diminution dunombre de candidats. Mais la baisse dunombre d’admis reste malgré tout impor-tante (242 soit - 8,1 %).Dans les deux autres séries, la diminutiondes candidats présentés alliée à la baisse destaux de réussite (de 86,9 % à 84,1 % pourla série ES et de 86,2 % à 85,3 % pour lasérie S) provoquent des diminutions dunombre de bacheliers conséquentes : - 406(soit - 9,6 %) en ES et - 618 (soit - 8,6 %)en S.Quelle que soit la série, les filles réussissentmieux que les garçons. Toutes séries confon-dues, elles obtiennent un taux de réussitede 87,1 % supérieur de 3,6 points à celuides garçons (83,5 %).

LE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE :Il comprend les séries Sciences et Techno-logies Industrielles (STI), Sciences etTechnologies de Laboratoire (STL), SciencesMédico-Sociales (SMS), Sciences et Techno-logies Tertiaires (STT), Techniques de laMusique et de la Danse (F11) et Hôtellerie(HOT).9 648 candidats se sont présentés à l’exa-men du baccalauréat technologique soit 646de moins (- 6,3 %) qu’en 2000.

L’augmentation du taux de réussite en STIa permis de compenser en partie la dimi-nution du nombre de candidats présentés (- 8,1 % de présentés et - 5,0 % d’admis).Il en est de même pour la série SMS (- 2,5 %de présentés et - 0,8 % d’admis).Par contre, les moins bons taux de réussiteen STT et STL ont amplifié la diminutiondu nombre de bacheliers du seul fait de labaisse des candidats présentés :– en STT : - 6,3 % de présentés

et - 8,5 % d’admis.– en STL : -11,1 % de présentés

et - 14,8 % d’admis.Comme pour le bac général, les filles ontun taux de réussite global bien supérieur àcelui des garçons (respectivement 87,8 %et 84,7 %). Seule la série Hôtellerie est plusfavorable aux garçons (ce phénomène avaitdéjà été observé l’année dernière).La part des bacheliers technologiques surl’ensemble des bacheliers généraux et techno-logiques continue de croître : 36,6 % en 1999,38,1 % en 2000 et 38,7 % cette année.

LE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL :L’effectif présenté continue d’augmenter :+ 86 candidats (soit + 1,7 %). Le taux deréussite reste sensiblement le même (86,3 %en 2000 et 86,2 % en 2001).Dans le détail, les séries du domaine de laproduction améliorent leur taux de réus-site de 2,1 points alors que celles du domainedes services baissent de près de 2 points.

CONTACTService statistique du rectorat (SSR)Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96Mél : [email protected]

En 2000, l’académie

de Rennes se situait

de manière assez

exceptionnelle au premier

rang des taux de réussite

par académie aussi bien

pour le bac général que

pour le bac technologique.

* résultats provisoires.

bloc notes◆

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Marc DebèneRÉDACTEUR EN CHEF

Jacky Le GarsRÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE

Nathalie Le Garjean

ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO :Jean-Marc Lardoux (Service statistique du rectorat -SSR), Roger Fetter, Michel Ertaud, Josiane Ballouard (IA-IPR Vie scolaire), Lauro Capdevilla (IA-IPR Espagnol)Jacques Chapuis (délégué aux arts et à la culture),Gilbert Bottey (Service académique d’information etd’orientation - SAIO), Liliane Finez, Marie-ClaudeDesallangre (Division des personnels ATOS - DIPATE),Jean-Pierre Orhan (Délégation académique aux ensei-gnements techniques - DAET), Michel Le Bellégard (IA-IPR sciences de la vie et de la terre), Marcel André (char-gé de mission enseignement supérieur), Daniel Carré(chargé de mission langues et cultures régionales),Françoise Le Corvec (Division de l’organisation scolaire- DOS), Maurice Guernalec (Service informatique aca-démique - SERIA), Joël Lesueur (IA-IPR de lettres),Nicole Morfoisse (chargée de mission ressourceshumaines) - Bruno Wils (chargé de mission), GérardMoreau, secrétaire général, Marie-Claire Garçon, secré-taire générale-adjointe, Claudine Madelaine, directricedes ressources humaines.

PHOTOS : Nathalie Le Garjean, Tugdual Ruellan.RÉALISATION : Rectorat-Communication

SITE INTERNET : www.ac-rennes.frMÉL : [email protected]

Rectorat d’Académie96, rue d’Antrain

CS 3441535044 Rennes Cedex

CONCEPTION MAQUETTE : IkkonILLUSTRATIONS : Nono, Schvartz

IMPRESSION : Les Lices s.a.ISSN 1254-3640

LES RÉSULTATS DU BREVET NATIONAL DES COLLÈGESTAUX DE RÉUSSITEACADÉMIQUE : 84,6 %

39 964 présents, 33 847 admis• collèges : 86,3 %

(33 089 présents, 28 544 admis)• séries technologiques : 76,4 %

(4 430 présents, 3 383 admis)• série professionnelle : 78,5 %

(2 445 présents, 1 920 admis)

CÔTES-D’ARMOR : 84,7 %

• collèges : 86,4 %• série technologique : 77,9 %• série professionnelle : 73,4 %

FINISTÈRE : 85,6 %

• collèges : 86,7 %• série technologique : 80,2 %• série professionnelle : 79,7 %

ILLE-ET-VILAINE : 83,3 %

• collèges : 85,1 %• série technologique : 72,0 %• série professionnelle : 78,7 %

MORBIHAN : 85,4 %

• collèges : 87,1 %• série technologique : 75,4 %• série professionnelle : 79,8 %

Contacts• Service statistique du rectorat (SSR)

Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96Mél : [email protected]

• Inspections académiques :Voir adresses ci-contre