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BOHEMIAN RHAPSODY Gábor Boldoczki / PKF – Prague Philharmonia | dimanche 3 décembre 16h | symphonique

BOHEMIAN RHAPSODY - Auditorium · lui fit travailler le piano-forte, si bien qu’il peut ... clairement établie et d’un équilibre parfait dans . Le — Bohemian Rhapsody, , PKF

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BOHEMIAN RHAPSODYGábor Boldoczki / PKF – Prague Philharmonia| dimanche 3 décembre 16h | symphonique

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František Benda (1709-1786)Symphonie pour orchestre à cordes n° 2, en sol majeurI. Allegro – II. Andante – III. Presto

[8 min]

Jan Křtitel Jiří (Johann Baptist Georg) Neruda (v. 1708-1780)Concerto pour trompette, cordes et basse continue en mi bémol majeur (original pour cor naturel) I. Allegro – II. Largo – III. Vivace

[14 min]

Antonín Dvořák (1841-1904)Nocturne pour orchestre à cordes en si majeur, op. 40, B.47[8 min]

Johann Nepomuk Hummel (1778-1837)Introduction, thème et variations pour bugle et orchestre en fa mineur, op. 102 (original pour hautbois)[14 min]

– Entracte –

Jan Křtitel (Johann Baptist) Vaňhal (1739-1813)Symphonie en sol mineur, Bryan g1 I. Allegro moderato – II. Adagio – III. Menuetto – IV. Finale : Allegro

[15 min]

Antonín DvořákValses pour orchestre à cordes op. 54 (extraits)– N° 1, en la majeur : Moderato

– N° 4, en ré majeur : Allegro vivace

[8 min]

Jan Křtitel (Johann Baptist) Vaňhal Concerto pour bugle en fa majeur (original pour contrebasse en mi bémol majeur)I. Allegro moderato – II. Adagio – III. Finale : Allegro moderato

[22 min]

PKF – Prague Philharmonia Jan Fišer, premier violon solo Gábor Boldoczki, trompette

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de

Lyon, subventionné par l’État. Licences n° 1064009–1064010–1064011

Photo couverture : Gábor Boldocski © Marco Borggreve

Interlude propose un service de bar et de restauration légère avant et après

le concert et pendant l’éventuel entracte. Nous vous rappelons néanmoins

qu’il est interdit d’emporter toute boisson et toute nourriture en salle.

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Librairie incontournable pour les amateurs de littérature, Le Bal des Ardents

est une fenêtre ouverte sur l’actualité des arts.

Ouverte au moment des concerts, elle propose une offre pluridisciplinaire

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certains concerts.

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Chapelle de la cour (Dresdner Kapellknaben). Ayant mué, il se consacre à l’étude du violon et mène une vie aventureuse avec une troupe de musiciens ambulants. Il occupe ensuite divers emplois, successivement à Vienne, en Pologne, à Dresde. Enfin, il est recruté en 1733 comme violoniste lors de la fondation de l’orchestre du prince héritier Frédéric de Prusse à Ruppin, puis à Postdam, lorsque le prince accède au trône en 1740 sous le nom de Frédéric II. Le souverain est ami des lettres et des arts, musicien lui-même, et Benda a pour collègues d’éminents musiciens comme le flûtiste Johann Joachim Quantz, le violoniste Carl Heinrich Graun ou Carl Philipp Emanuel Bach (deuxième fils de Jean-Sébastien), qui est premier claveciniste. À la mort de Graun en 1771, Benda est nommé directeur des concerts de la cour (Konzertmeister) et, après celle de Quantz en 1773, il devient le maître de musique de Frédéric II, charges qu’il conservera jusqu’à sa mort. Compositeur fécond, particulièrement pour son instrument, Benda est un membre de ce qu’on appelle l’école de Berlin, qui a participé à la création d’un genre nouveau  : la symphonie. Celle qui ouvre ce programme est encore fort modeste, dans sa brièveté et sa fraîcheur ingénue. Composée pour orchestre à cordes, elle illustre le style galant international fortement italianisé, alors à la mode dans les cours européennes, qui constitue les prémices du style classique.

De la même génération que František Benda, Jan Křtitel Jiří neruda est beaucoup moins connu. Né en Bohême d’une famille de musiciens, il étudia le violon à Prague et fut engagé en 1750 à la Chapelle de la cour de Dresde, qu’il dirigea jusqu’en 1772. Sa production comprend dix-huit symphonies, quatorze concertos pour divers instruments solistes, des sonates, des œuvres sacrées et un opéra.

Le Concerto en mi bémol était écrit à l’origine pour corno da caccia, c’est-à-dire un cor de chasse ou

cor naturel (sans pistons) joué dans son registre aigu de clarino. De nos jours, ce concerto est le plus souvent joué à la trompette, dont il met bien en valeur les qualités mélodiques et la clarté de timbre.

Johann nepomuK hummel n’est pas un musicien tchèque. Bien que né à Presbourg, alors dans le royaume de Hongrie (devenue aujourd’hui Bratislava, capitale de la Slovaquie), il est de nationalité autrichienne. Fils d’un chef d’orchestre militaire, il se révéla vite enfant prodige. Quand la famille s’installa à Vienne en 1786, Mozart accueillit l’enfant sous son toit et lui fit travailler le piano-forte, si bien qu’il peut donner son premier concert à Dresde en 1787, à l’âge de neuf ans. Son père l’emmena ensuite pour une série de tournées européennes pendant plusieurs années. Revenu à Vienne, il poursuivit ses études de composition avec Albrechtsberger (le maître de Beethoven), Salieri et Haydn. Successivement maître de chapelle à Eisenstadt, Stuttgart et Weimar, il effectua de nombreuses tournées à travers l’Europe, étant aussi réputé comme interprète et improvisateur que comme compositeur et pédagogue du piano, faisant le lien entre l’époque classique et le premier romantisme de Beethoven et Weber.

De nos jours, il est un peu oublié. On ne connaît plus ses nombreux opéras et sa musique religieuse. On ne joue plus guère non plus ses œuvres pour piano (pourtant admirées par Schumann et Chopin) ou sa musique de chambre. Il n’a pas composé de symphonie, mais ses nombreux concertos pour piano ou divers instruments eurent en leur temps un très grand succès. Le seul qui est couramment joué actuellement est celui pour trompette et orchestre (1803), faisant suite à celui de Joseph Haydn. Pourtant, ce n’est pas l’œuvre que nous entendrons dans ce programme, mais une page concertante moins connue écrite en 1823-1824 pour un hautbois solo et un orchestre symphonique où les vents sont ad libitum. Pour l’interpréter, Gábor

On a longtemps transmis l’idée qu’avant la génération des «Éveilleurs» de la culture tchèque, représentée notamment en musique par Bedřich Smetana, «il n’y avait pas de musique tchèque, seulement des musiciens tchèques». Mais une meilleure connaissance des compositeurs de Bohême et Moravie des siècles passés met à mal cette opinion hâtive. Il est vrai que la culture tchèque, liée à la langue natale, a longtemps été étouffée, et les terres de Bohême et Moravie réduites à n’être que des provinces de l’empire austro-hongrois.

Malgré les courants d’influences contrastés dont ce pays slave a été traversé (la culture germanique et le rayonnement artistique méridional représenté par l’art baroque venu d’Italie), il a su préserver une sensibilité originale, même lorsque les temps voulaient que la culture populaire soit reléguée dans les «ténèbres». Une pratique musicale locale était restée vivace, notamment dans les campagnes, grâce à des générations de cantors, ces instituteurs-organistes qui transmettaient à leurs élèves le goût de chanter les cantiques dans la langue maternelle. Beaucoup de jeunes enfants étaient également recrutés comme enfants de chœur dans les maîtrises des couvents ou des principales églises de Prague, ce qui leur permettait d’accéder à une culture musicale complète.

Grâce à ce terreau fertile, les musiciens tchèques, le plus souvent d’origine rurale, étaient si nombreux au xviiie siècle qu’on a parlé de leur pays comme du «conservatoire de l’Europe». Ces musiciens formés en grand nombre jusqu’à un niveau professionnel accompli ne trouvaient pas sur leur terre natale de possibilités de carrière à la mesure de leur talent  ; ils devaient donc s’exiler pour trouver des conditions matérielles leur permettant de vivre de leur art et une notoriété dépassant les limites de leur province reculée. Beaucoup d’entre eux étaient violonistes, d’autres étaient des claviéristes, virtuoses du piano-forte. Ils tentèrent leur chance soit dans la

capitale de l’empire, Vienne, soit dans différentes cours allemandes, comme Dresde, Berlin ou Mannheim. Certains, plus tentés par l’opéra, voyagèrent en Italie. D’autres se produisirent à Paris, centre musical cosmopolite, ou encore en Russie. À cette époque, ces musiciens aventureux et voyageurs ne cherchaient pas à exporter leurs spécificités tchèques  : ils ne revendiquaient pas une originalité nationale dans leur style ou dans les genres pratiqués. Au contraire, ils se montraient capables d’épouser la musicalité des pays d’accueil, pour rejoindre et nourrir le courant principal de la musique européenne de leur temps (ce qui ne les empêchait pas, bien sûr, de conserver leur individualité).

Il faudra attendre le milieu du xixe siècle pour voir l’émergence d’un style national original, avec la naissance d’un opéra en langue tchèque (ce sera l’œuvre de Smetana), et l’introduction d’éléments de musique populaire nationale (mélodies et rythmes de danses) dans la musique instrumentale et symphonique, comme le fera notamment Dvořák. Mais plus généralement, il émane des terres de Bohême et Moravie (qui forment de nos jours la République tchèque) une douceur de vivre qui imprègne l’inspiration musicale, même quand les influences populaires nationales ne sont pas évidentes, dans un riche creuset d’influences occidentales et slaves.

FrantišeK Benda illustre parfaitement le destin aventureux de nombreux musiciens tchèques au xviiie siècle : fils d’un tisserand et ménétrier joueur de hautbois d’un village de Bohême, il est l’aîné d’une famille de six enfants dont cinq deviendront musiciens (son frère Jiří – ou Georg – Benda obtiendra une notoriété certaine en promouvant le mélodrame et le singspiel à la cour allemande de Gotha). František est d’abord petit chanteur au couvent jésuite Saint-Nicolas de Prague. Sa voix est si appréciée qu’il est envoyé à Dresde pour entrer au prestigieux chœur de la

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Boldoczki troque sa trompette pour un bugle, cuivre de la famille des saxhorns au son plus doux que la trompette, capable d’une très grande souplesse et agilité dans les traits de virtuosité.

Dans l’introduction, les accents sombres et dramatiques de l’orchestre laissent place à une cantilène d’opéra jouée par le soliste, puis apparaît soudain un thème plaisant d’allure toute classique. Celui-ci donne lieu à une série de variations dans différents climats expressifs, de la joie insouciante, la mélancolie rêveuse, à l’expression extravertie d’une virtuosité acrobatique et débridée dans le tempo di valse final.

Contemporain de Haydn et Mozart, Jan Křtitel Vaňhal est l’un des musiciens tchèques les plus inspirés de la période classique. Issu d’une région rurale de l’est de la Bohême, il étudia l’orgue et le violon. Il arriva en 1761 à Vienne, où il étudia la composition avec Karl Ditters von Dittersdorff, l’un des fondateurs de l’école symphonique viennoise. Après avoir voyagé en Italie, il revint en 1780 se fixer à Vienne, où il n’occupa aucun poste officiel, vivant de concerts, de leçons et de l’édition de ses œuvres (connues jusqu’à Paris). Cela fait de lui l’un des tout premiers musiciens indépendants, devançant la tentative de Mozart à Vienne. Sa production instrumentale est fort abondante et de qualité. Il est l’un des pionniers des genres classiques de la symphonie et du quatuor à cordes. Parmi ses quelque 73 symphonies composées avant les années 1780, plusieurs sont dans le mode mineur (ce qui était rare à l’époque), marquées par l’esthétique préromantique dite «Sturm und Drang». Ainsi la Symphonie en sol mineur de ce programme (v. 1768) forme-t-elle avec la Trente-neuvième Symphonie de Haydn (1768) et la Vingt-cinquième Symphonie de Mozart (KV 183, 1773) une intéressante trilogie dans la même tonalité.

L’esthétique "Sturm und Drang" se manifeste dans cette symphonie de Vaňhal par un ton

tourmenté, une rythmique nerveuse, des contrastes accusés, dramatiques. Bien que les proportions restent concises, la forme sonate caractéristique du style classique est déjà clairement établie et d’un équilibre parfait dans le premier mouvement et le finale. L’Adagio, quant à lui, laisse s’épancher une mélodie d’allure vocale particulièrement expressive.

Vaňhal composa une trentaine de concertos pour divers instruments (clavecin, flûte, alto, basson…), parmi lesquels on trouve un rare concerto pour contrebasse, l’un des tout premiers écrits pour cet instrument, avec les deux concertos de son maître Dittersdorff, celui de Joseph Haydn (qui est perdu) et celui du compositeur d’origine tchèque Carl Stamitz (1745-1801). Avec ces œuvres classiques, la contrebasse, dont le rôle se limitait jusque-là à doubler les violoncelles de l’orchestre à l’octave grave, est mise en valeur en soliste. Le registre grave de la contrebasse étant difficile à projeter d’une manière satisfaisante dans une grande salle de concert, ces concertos exploitent souvent le registre aigu de l’instrument, ce qui les rend difficiles à jouer et requièrent donc des interprètes chevronnés.

Le problème d’équilibre sonore avec l’orchestre disparaît si l’on fait appel aux chaudes sonorités du bugle pour lequel le concerto de Vaňhal a été arrangé avec bonheur. La redécouverte de cette œuvre plaisante vaut bien un petit anachronisme (le bugle étant un instrument mis au point en France par le facteur belge Adolphe Sax dans les années 1840).

Au xixe siècle, le compositeur tchèque le plus connu est à juste titre antonín dVořáK. Fils d’un boucher-aubergiste d’un village de Bohême, aux environs de Prague, il arrive dans la capitale à seize ans pour parfaire ses études musicales (violon, piano, orgue) et devient en 1862 altiste à l’orchestre du Théâtre national provisoire de Prague. C’est ainsi qu’il a pu jouer

les opéras de Smetana sous la direction du compositeur. Il commence alors à composer, mais peine à se faire connaître et jouer en public. Son goût marqué pour la musique de chambre le porte vers les genres sévères du quatuor ou du quintette à cordes, et bientôt il écrit sa première symphonie (1865).

Le Nocturne pour orchestre op. 40 trouve sa source dans les pages composées à cette période. Sa première version se trouve dans le long passage central («Andante religioso») de son quatrième quatuor à cordes (v. 1870), partition restée inédite de son vivant. Dvořák souhaitait sauver cette musique qui n’avait pas eu de création publique  ; il l’adapta pour une formation en quintette (avec contrebasse) pour l’inclure dans une nouvelle œuvre, le Quintette à cordes en sol majeur op. 77 (1875). Mais il se rendit compte que cette œuvre longue pâtissait de la présence de deux mouvements lents, et supprima finalement son ajout. Finalement, il remania son «Andante religioso» en 1883 pour en faire une œuvre autonome pour orchestre à cordes, dans un tempo molto adagio (très lent).

Cette page romantique de caractère extatique révèle une influence dont Dvořák se détachera bientôt  : celle de Wagner, sensible par son temps musical très étiré et ses longues lignes mélodiques ondulantes. Toute la première moitié de l’œuvre est construite sur une note tenue des violoncelles (pédale de dominante) qui produit un effet de suspension et d’immobilité. Cette pédale se résout enfin sur la tonique (note principale) en un point culminant expressif beaucoup plus animé et très lyrique (section qui n’existait pas dans le quatuor à cordes initial). La coda récapitulative repose de nouveau sur une note pédale  ; mais, cette fois-ci, il s’agit de la tonique, qui apporte sérénité et repos.

La composition des huit Valses op. 54 de Dvořák (1879-1880) découle à l’origine d’une commande du Casino national de Prague, pour son trentième

bal annuel. Le compositeur s’aperçut vite que les valses qu’il avait composées n’étaient pas assez dansantes ; il en fit un recueil pour piano (qu’il arrangea également pour quatuor à cordes) et composa autre chose pour le bal du Casino (les Valses de Prague). Dans la foulée du succès des Danses slaves qui avait révélé Dvořák au grand public en 1878, son éditeur Simrock voulait les appeler «Valses tchèques». En effet, ces valses n’évoquent aucunement les riches lambris, les lustres de cristal et les toilettes somptueuses d’un bal viennois. Elles ont un caractère champêtre, détendu et chantant qui évoque davantage une terrasse en plein air d’auberge de village, avec quelques gazouillis d’oiseaux en arrière-plan.—Isabelle Rouard

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Gábor Boldoczki, trompetteLe Hongrois Gábor Boldoczki est salué par la presse internationale comme l’un des trompettistes les plus exceptionnels de sa génération. Après des études au Conservatoire Leó-Weiner et à l’Académie Franz-Liszt de Budapest, il a suivi les classes de maître de Reinhold Friedrich puis a embrassé une carrière internationale de soliste, se révélant au grand public en remportant le prestigieux prix de l’ARD, à Munich. Il a reçu ensuite le grand prix de la Ville de Paris au Concours international Maurice-André. Il joue en tournée à travers l’Europe avec des orchestres tels que l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, l’Orchestre symphonique du Théâtre Mariinski, l’Orchestre national de Russie, l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin, l’Orchestre philharmonique tchèque, l’Orchestre symphonique de Vienne et des orchestres de chambre réputés. Il donne en outre des récitals avec Edita Gruberova.Boldoczki a été le premier trompettiste au monde à jouer les concertos pour trompette de Michael Haydn au Festival de Salzbourg. Il est l’invité régulier du Musikverein de Vienne, du Concertgebouw d’Amsterdam, de la Philharmonie de Berlin, du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, du KKL de Lucerne, du Palais des arts de Budapest et du Conservatoire de Moscou. Il a joué également en Amérique du Sud, au Japon et en Chine.Gábor Boldoczki enregistre exclusivement chez Sony Classical. Outre Bohemian Rhapsody, il a publié notamment Tromba veneziana, Bach, Italian Concerts, ainsi que les concertos de Haydn et Hummel. Son album Oriental Trumpet Concertos lui a valu le prix ICM du Meilleur Enregistrement contemporain et le prix ECHO Klassik de l’Instrumentiste de l’année. Il a créé les concertos de László Dubrovay, Fazil Say et Krzysztof Penderecki. Professeur à l’Académie Franz-Liszt, il joue des instruments B&S.

PKF – Prague PhilharmoniaLe PKF – Prague Philharmonia, appelé à l’origine Prague Philharmonia, a été fondé en 1994 à l’initiative du célèbre chef d’orchestre tchèque Jiří Bělohlávek (1946-2017). Peu après sa création, le PKF – Prague Philharmonia a été reconnu comme l’un des principaux orchestres tchèques et a imposé son nom en Europe et sur les autres continents.Le PKF – Prague Philharmonia est apprécié pour sa sonorité particulière, forgée par le répertoire dont il s’est fait une spécialité  : le classicisme viennois (Haydn, Mozart, Beethoven). Mais l’orchestre élargit également son répertoire jusqu’à la musique moderne et contemporaine music, et aborde également les compositeurs tchèque, avec – grâce à Jiří Bělohlávek – une prédilection pour Bohuslav Martinů.En 2015/2016, le chef français Emmanuel Villaume a pris la tête de l’orchestre à la suite de Jakub Hrůša, qui en a été le chef principal et directeur musical pendant sept saisons. De 2005 à 2008, le PKF – Prague Philharmonia a eu pour second chef principal le chef et flûtiste suisse Kaspar Zehnder. Jiří Bělohlávek est resté à sa tête jusqu’en 2005, année où il a été nommé chef honoraire.Le PKF – Prague Philharmonia est l’invité régulier des principaux festivals internationaux, collaborant avec des artistes du renom d’András Schiff, Thomas Hampson, Isabelle Faust, Sara Chang, Mischa Maisky, Rolando Villazón ou Anna Netrebko.L’orchestre a enregistré plus de 80 CD, publiés notamment chez Deutsche Grammophon, Decca, Supraphon, EMI, Warner Classics et Harmonia Mundi. Plusieurs d’entre eux ont reçu des récompenses internationales comme le Diapason d’or.Le PKF – Prague Philharmonia est financé par le ministère de la Culture de la République tchèque et par la Ville de Prague.

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PKF – Prague Philharmonia © Petr Králík

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ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95

| ma. 5 & me. 6 déc. 20hciné-concertsLES TRIPLETTES DE BELLEVILLE

Sylvain Chomet Les Triplettes de BellevilleFrance, Canada, Belgique, 2002, 1h20, coul. / film d’animation – Musique de Benoît Charest

Benoît Charest, guitares et chant Dan Thouin, claviers et accordéon Michael Emenau, percussions et vibraphone Morgan Moore, basse Bryan Head, batterie Bruno Lamarche, saxophone, flûte, clarinette Maxime Saint-Pierre, trompette Sheffer Bruton, trombone

En coproduction avec Jazz à Vienne et l ’Institut Lumière. Tarif : de 10 € à 38 € / réduit : de 8 € à 31 €

| sa. 9 déc. 15h & 18hciné-concert jeune publicLE BONHOMME DE NEIGE

Le Bonhomme de neige [The Snowman]Royaume-Uni, 1982, 26 min – Dessin animé de Dianne Jackson d’après une histoire de Raymond BriggsMusique d’Howard Blake Projection précédée d’extraits de Pulcinella d’Igor Stravinsky

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| je. 14 déc. 20h & sa. 16 déc. 18hsymphoniqueTCHAÏKOVSKI SYMPHONIE «PATHÉTIQUE»

Carl Maria von Weber Ouverture du FreischützRobert Schumann Concerto pour piano en la mineur, op. 54Piotr Ilyitch Tchaïkovski Symphonie n° 6, en si mineur, op. 74, «Pathétique»

Orchestre national de Lyon – Nikolaj Znaider, direction Saleem Ashkar, piano

Tarif : de 16 € à 48 € / réduit : de 8 € à 41 €

www.auditorium-lyon.com

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Les Triplettes de Belleville © Didier Brunner