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Bonjour à tous, Je suis très émue après la lecture du récit de l'aventure des "Fleurs du Vivant". Je suis maman de 4 enfants de 8 à 26 ans, et lorsque j'ai découvert ces jeunes emplis de soleil à Chardenoux au dernier festival "Lumières de l'Inde", je me suis dit : "comme les parents de ces jeunes doivent être fiers de voir leurs enfants si épanouis et aimants !" Je les ai beaucoup observés, avec tellement de plaisir et de tendresse, ils me rappelaient par moments mes enfants dont je suis aussi très fière et qui développent de belles qualités. Ils me rappelaient ma propre jeunesse lorsque je me suis engagée à 18 ans dans la vie communautaire d'un mouvement religieux...j'aurais presque aimé revivre cette aventure aujourd'hui avec eux parmi vous... Mes deux aînés ont choisi de s'engager dans les Compagnons du Devoir, ils terminent leur tour de France. Je retrouve dans leur choix les valeurs que vous développez également dans les "Fleurs du vivant" : partage et vie en communauté, transmission des aînés aux plus jeunes, amour et passion du travail, excellence, créativité, le goût d'aller au bout de ses talents et de se donner sans compter... J'aime les voir prendre cette direction, la seule chose qui leur manque encore pour l'instant, c'est le besoin de spiritualité, cela viendra peut-être, avec les expériences de la vie... Je vous embrasse tous très fort, et vous prends dans mes bras avec beaucoup d'affection. Je connais Terre du Ciel depuis une douzaine d'années, et chaque stage ou forum ou festival m'a ouvert tellement de portes et d'horizons intérieurs que je vous remercie chaque jour. Je suis la maman d'Enzo, 8 ans, dont vous vous êtes si bien occupés pendant le festival "Lumières de l'Inde", et qui ne fait que réclamer de revenir à Chardenoux !... Que vous souhaiter ? De continuer à rayonner comme vous le faites sur cette si belle route que vous vous êtes tracée. Je ne peux que vous dire MERCI et BRAVO ! Une maman qui vous aime. Véronique 5 juin 2012

Bonjour à tous, Je suis très émue après la lecture du ... · ouvert tellement de portes et d'horizons intérieurs que je vous remercie chaque jour. Je suis la maman d'Enzo, 8

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“ Bonjour à tous,

Je suis très émue après la lecture du récit de l'aventure des

"Fleurs du Vivant". Je suis maman de 4 enfants de 8 à 26 ans,

et lorsque j'ai découvert ces jeunes emplis de soleil à

Chardenoux au dernier festival "Lumières de l'Inde", je me

suis dit : "comme les parents de ces jeunes doivent être fiers

de voir leurs enfants si épanouis et aimants !" Je les ai

beaucoup observés, avec tellement de plaisir et de tendresse,

ils me rappelaient par moments mes enfants dont je suis aussi

très fière et qui développent de belles qualités. Ils me

rappelaient ma propre jeunesse lorsque je me suis engagée à

18 ans dans la vie communautaire d'un mouvement

religieux...j'aurais presque aimé revivre cette aventure

aujourd'hui avec eux parmi vous...

Mes deux aînés ont choisi de s'engager dans les Compagnons

du Devoir, ils terminent leur tour de France. Je retrouve dans

leur choix les valeurs que vous développez également dans les

"Fleurs du vivant" : partage et vie en communauté,

transmission des aînés aux plus jeunes, amour et passion du

travail, excellence, créativité, le goût d'aller au bout de ses

talents et de se donner sans compter... J'aime les voir prendre

cette direction, la seule chose qui leur manque encore pour

l'instant, c'est le besoin de spiritualité, cela viendra peut-être,

avec les expériences de la vie...

Je vous embrasse tous très fort, et vous prends dans mes bras

avec beaucoup d'affection. Je connais Terre du Ciel depuis une

douzaine d'années, et chaque stage ou forum ou festival m'a

ouvert tellement de portes et d'horizons intérieurs que je

vous remercie chaque jour.

Je suis la maman d'Enzo, 8 ans, dont vous vous êtes si bien

occupés pendant le festival "Lumières de l'Inde", et qui ne fait

que réclamer de revenir à Chardenoux !...

Que vous souhaiter ? De continuer à rayonner comme vous

le faites sur cette si belle route que vous vous êtes tracée. Je

ne peux que vous dire MERCI et BRAVO !

Une maman qui vous aime.

Véronique

5 juin 2012 “

Un seul mot : BRAVO ! Je suis heureuse que Terre du

Ciel ait eu cette initiative pour les jeunes.Il en faudrait

des centaines d'autres pour venir au secours de notre

jeunesse qui n'a plus de place dans notre société et qui

souffre.

Merci à toute l'équipe de Terre du Ciel.

Monique Leverger

5 juin 2012

““

Cher Alain

Un grand merci pour ton action avec les jeunes.

Merci aussi de me faire participer, avec mes humbles

moyens, à ton action.

Amitiés

Père Gérasime

Moine orthodoxe

11 septembre 2012

““

Bonjour,

Je viens de lire le rapport des « Fleurs du vivant » et

je le trouve absolument extraordinaire. Enseignante de

français en collège et maman de 4 ados, je me dis que

vous êtes très justes dans votre approche et cela

résonne vraiment en moi.

Bien cordialement

Florence Charbonnet

Professeur de français

7 juin 2012

““

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À toute l'équipe des Fleurs du Vivant,

votre joie, votre disponibilité, votre enthousiasme, mais

aussi votre délicatesse et votre amitié, nous ont laissé à

tous un goût de "encore".

Aussi, avec beaucoup de remerciements très sincères et

très profonds, je tiens à vous dire que vous serez toujours

chez vous au Val de Consolation, car les traces que vous

avez laissé sont maintenant indélébiles, sur les murs de

François d'Assise, mais aussi dans notre coeur.

Avec mon amitié et celle, je le sais car ils me l'ont dit..., de

tous les Artisans de Paix.

alors: à toujours...

Alain

12 juin 2012

Alain Michel

Président dela Fondation

“Hommes de Parole”

Cher Alain,Je souhaite évoquer la transformation que j’ai constatée chez

les jeunes en formation au sein de l’association de Terre du

Ciel depuis une année, car je trouve les résultats

remarquables.

Je les ai vu arriver, se cherchant, pas structurés mais avec une volonté de

grandir, de croitre, de se trouver , ce qui n’est pas chose facile pour la

jeunesse d’aujourd’hui, en quête de valeurs.

Comme je viens régulièrement animer des formations au domaine de

Chardenoux, je t’ai vu pendant plusieurs mois tôt le matin les prendre

en charge, les former à travers ton enseignement et je me demandais où

ça allait les mener, attendant de voir.

A ma grande surprise, ces jeunes se sont transformés lorsqu’il leur a

été proposé d’entrer en apprentissage pratique, accompagnés par les

professionnels de Terre du Ciel que ce soit à l’accueil, à la cuisine, à la

gestion, à la plonge, à la décoration intérieure, à l’administration, à la

communication, au jardin, tous les postes qui doivent être connus et

investis pour quelqu’un qui gère un centre d’accueil.

Certains des jeunes hommes, arrivés avec des cheveux longs, des dread

lochs, traînant un peu leur corps, pas très intéressés par les autres

personnes, et pour l’un ou l’autre timide, ne regardant pas les autres

dans les yeux, sont aujourdhui redressés physiquement, droits, les

cheveux courts, ouverts au monde, souriants, heureux.

La proposition de les confronter à des responsabilités pendant l’été a

été extrèmement formatrice, leur donnant la possibilité de se mesurer à

la vie, à leur capacité de répondre aux situations, à leurs limites aussi, afin

de pouvoir se dépasser et progresser. Ceci les a renforcés, c’est visible.

Cette mise en responsabilité, à mon sens, n’ a porté ses fruits que grâce

au travail préparatoire de formation théorique, philosophique, humaine

qui leur a été dispensée et qu’ils ont pu mettre en pratique au sein de la

vie professionnelle.

Je ne m’attendais pas du tout à ce résultat..

J’espère que cette formation va se perpétuer car je la considère comme

une véritable formation humaine autant que professionnelle, ce qui est

très rare aujourd’hui.

Je peux comprendre néanmoins que cette démarche ne soit pas

toujours comprise. J’ai été enseignante de l’éducation nationale

pendant 11 ans, et je suis au fait aujourd’hui de la souffrance des

professeurs, des jeunes et des parents qui subissent les lois d’une

structure qui ne tient justement pas compte de l’humain, de la prise en

charge, de la véritable autonomisation, quoiqu’en disent les textes. Le

changement des mentalités est toujours lent .

Ce serait intéressant de recueillir les témoignages des jeunes dans le

but d’améliorer ce qui est doit l’être car tout est toujours à améliorer, à

adapter dans les professions qui relèvent de l’éducation et de la

formation.Le genre d’initiative innovante que tu as mise en place pour former ces

jeunes me parait très importante aujourd’hui et pourra servir

d’impulsion et de modèle dans l’avenir pour d’autres formations de ce

type.

Avec toute ma gratitude et mon respect pour ce beau travail.

Mireille MARIE

9 octobre 2012 “intervenante

Au cours de l’été 2012 j’ai animé des stages de

développement personnel au Val de Consolation, dans le

Doubs. Des apprentis de l’école de formation « Fleurs du

Vivant » de Terre du Ciel ont participé à l’organisation de ces

stages.

J’ai été agréablement surpris par leur capacité à gérer le site de

stages multiples (6 stages simultanément) avec une grande fluidité et

un professionnalisme évident et mais aussi avec un grand

humanisme.

J’ai pu constater qu’ils résolvaient les quelques problèmes qui se

présentent toujours dans ce genre d’évènements avec bonne

humeur et célérité et à mon sens ils apportent à Terre du ciel grâce

à leur formation une grande qualité humaniste que l’on aimerait

rencontrer plus fréquemment dans le monde professionnel.

Pierre Montel 9 octobre 2012 animateur de stages de développement personnel “

intervenant

Construirons-nous un monde nouveau avec, ou contre vous ?

La formation des « fleurs du vivant » est aujourd’hui menacée de perdre sa reconnaissance offi-cielle en tant que formation. C’est bien sûr dommage, mais cela ne m’étonne pas ! « Les fleurs duvivant » ne se déroule pas sur une forme similaire aux formations reconnues établies en amont enfonction des critères institutionnels. Ici la démarche est originale, elle répond à une demande con-sidérable au sens premier du mot : à considérer. Notre société est en crise. Notre modèle montre ses limites : écologiquement, humainement, poli-tiquement... et humainement à de nombreux niveaux. L’éducation et la transmission sont égale-ment en crise, défaillantes, absentes même ! Ce modèle moderne peut-il générer ses propresvaleurs, et que celles-ci soient saines, durables et équilibrées ?Nous sommes une génération hors-sol. Cette formation a le mérite de considérer le désarroi danslequel est une partie d’entre nous, et de répondre à nos aspirations alternatives et spirituelles.C’est un travail pédagogique de longue haleine où la forme particulière de la formation soutient etpermet ce processus de transformation et d’acquisition de nouveaux repères. La formation combleles carences de notre système éducatif et de notre société. Elle nous permet de nous structurer, denous éprouver et donc de nous construire petit à petit en nous donnant des fondements que lasociété ne peut plus offrir. Je vois 5 points majeurs qui lui donnent sa force :1 – un apprentissage en trois temps : un enseignement philosophique universel livrant les clés d’uneaction juste ; avec la possibilité de l’expérimenter dans l’action, dans des mises en situations ; per-mettant son intégration.2 – Un parcours au sein d’une œuvre concrète fonctionnant au quotidien, portée par une équipeprofessionnelle expérimentée qui a su dégager des savoirs faire précis et rigoureux dans son do-maine.3 – Une immersion dans un cadre protecteur, permettant la mutation interne nécessaire pour in-carner le changement que l’on veut prendre dans sa vie4 – Un accompagnement par un formateur référent bienveillant ouvrant sur une relation de confi-ance pour un accompagnement personnel et professionnel de qualité.5 – Un facteur temps important nécessaire pour la maturation des points ci dessus.

Alors oui, « les fleurs du Vivant » est une formation originale qui utilise d’autres outils que ceuxconventionnellement reconnus. Pouvons nous le lui reprocher en cette période qui nous appelle auchangement ? Evidemment, cela demande à l’administration d’élargir ses cases. Qu’y a-t-il à perdre ?De l’argent public ? Aucun centime public n’a jusque là était sollicité. Une perte de crédibilité ?Nous – les jeunes, les orphelins de ce monde moderne - nous avons à perdre ! Pourquoi nouspriver de cette expérience unique en son genre qui ne fait que du bien ? Regardez-nous, nous enredemandons ! Plus de 15 jeunes ont déjà frappés à la porte pour l’année prochaine alors qu’il n’ya rien d’officiel à gagner. Car nous savons, nous sentons que cette formation a bien plus de valeurque les diplômes actuels ! Je suis convaincu que cette initiative va exploser. Elle pourrait s’étendre et servir encore plus de jeunes. Les institutions et administrations n’ont elles pas pour objet de servir la société ? Alorsqu’en dire quand elles vont à son encontre ? Que se cache-il derrière cette gêne et cette froideur ?Oeuvrons nous vraiment pour le bien commun ? Notre période nécessite du courage. Alors, construirons nous un monde nouveau avec, ou contre vous ?

CharlieStagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Avin, le 8 octobre 2012

Madame, Monsieur,

Je suis sous le choc et outré en apprenant, il y a quelques jours, que la formation « Les

Fleurs du Vivant » dont je fais partie et organisée par l’association Terre du Ciel n’entre pas

dans les conditions requises pour être reconnue formellement sous le titre de « formation »

par l’Etat Français.

Cette formation visant à l’insertion professionnelle est, pour moi, l’une des plus grandes

expériences de ma vie. Durant cette année, j’ai eu l’occasion d’expérimenter divers secteurs

d’activités et ainsi cerner d’avantage l’activité professionnelle que je souhaite entreprendre, et

cela dans un cadre propice.

En général, nous sortons de nos études secondaires et devons directement opérer un choix

d’étude ou de travail. Ce choix est bien souvent pris rapidement, sans mûre réflexion, et a des

conséquences importantes sur notre avenir. Les jeunes sont actuellement oppressés par la

société dans leur choix d’avenir et de carrière. Cette oppression est due à la peur de se

retrouver au chômage, par le rail sociétal « conventionnel » études secondaires-études

supérieures ainsi que par les parents entrainés dans cette spirale et que ne fait qu’augmenter le

stress de l’étudiant dans son choix d’avenir.

J’ai moi-même été confronté à cela et c’est pour cela que je désire en témoigner

aujourd’hui.

En entrant dans cette formation « Les Fleurs du Vivant », l’association Terre du Ciel m’a

donné l’occasion et le temps (ce qui n’est pas négligeable dans notre société où tout va trop

vite) de me construire intérieurement afin d’opérer un choix juste et réfléchi concernant mon

avenir et mon insertion dans la société.

Grâce à cette formation, je me suis découvert une passion pour la cuisine et j’ai pu ainsi

bénéficier d’une formation auprès des professionnels de la cuisine. En outre, j’ai pu

expérimenter divers métiers et acquérir une expérience et des bases stables.

Je suis maintenant capable de gérer une cuisine de collectivité avec toutes les

responsabilités que cela comporte. Quelle formation, aujourd’hui, permet cela en un peu moins

d’un an ?

Ajoutez à cela que l’association, en plus de l’accompagnement professionnel, offre aussi un

accompagnement personnel de l’individu dans sa démarche évolutive d’indépendance, nous

permettant de nous construire et de devenir des hommes, des femmes, des citoyens

responsables. Cet accompagnement prend en compte le fait que chaque être humain est

différent, qu’il a des besoins et des aspirations différentes. Bien peu d’institution à l’heure

actuelle offrent un tel suivi ! Dans le cycle d’études supérieures, bien souvent, les étudiants ne

sont que des « numéros » et peuvent se sentir délaissés, incompris, ce qui met sérieusement

en péril leur désir d’apprendre et leurs études. Et même, une fois que nous sommes entrés

dans le monde du travail, nous ne sommes souvent que peu considérés. Ce que fait

l’association Terre du Ciel à travers la formation « Les Fleurs du Vivant » mais aussi dans son

mode de fonctionnement, c’est remettre l’individu, l’être humain à sa juste place, au centre.

Comment voulez-vous qu’un être humain se sente heureux et utile dans ce qu’il fait s’il n’est

pas reconnu à sa juste valeur, en tant qu’individu unique ?

J’ai donc été soigneusement accompagné dans mon évolution, en me sentant écouté et

compris, me sentant ainsi utile, motivé et efficace dans mes réalisations.

J’ai pu aussi développer ma créativité, notamment culinaire, mais aussi à travers diverses

activités complémentaires telle que le chant, la danse, le yoga, le karaté et d’autres disciplines.

La méditation m’a aussi permis de me recentrer, de me revitaliser, de me sentir détendu et

d’être ainsi beaucoup plus présent et actif dans mes entreprises.

Et tout cela en nous offrant la possibilité de vivre en permanence dans le cadre d’une

association avec son fonctionnement quotidien, nous mettant dans une situation permanente

d’apprentissage.

Durant cette année dans cette formation, j’ai grandi, je suis devenu adulte, responsable de

moi-même et occupant pleinement ma place dans ce monde.

Je suis de nationalité belge et je suis très reconnaissant envers cette association française de

m’avoir permis de m’expérimenter. Mais je suis profondément déçu de l’État français qui ne me

semble pas capable de donner à sa population, ses jeunes, le choix d’un avenir plus radieux,

d’une vie meilleure. Et votre décision est pour moi le reflet de cela. Le reflet d’une France

exploitant sa population, l’abrutissant dans un rail routinier sociétal absurde, faisant de celle-ci

des moutons, des personnes dépendantes.

Je peux vous paraître bien cru, révolté et incendiaire, mais c’est le sentiment qui monte en

moi devant de telles actions. Ne croyez pas que je ne respecte pas la France et l’état français,

bien au contraire, je le respecte profondément. Mais j’aimerais seulement rendre à cette nation

le « slogan » qui lui appartient : liberté-égalité-fraternité.

Peu de formations telles que « Les Fleurs du Vivant » existent actuellement et cela est

bien regrettable pour la jeunesse en soif de sens que nous incarnons. Pourquoi croyez-vous

qu’il y a tant de jeunes délinquants, de petits voyous prêts à n’importe quoi pour mettre un

peu de piment dans leur vie ?

Ces jeunes sont perdus, ils n’ont plus de repères dans cette société. Ils tombent alors dans

l’errance, qui n’est pas toujours visible extérieurement. Allez demander aux jeunes dans la rue

si leur vie a un sens, s’ils se sentent bien, heureux dans ce monde, s’ils se sentent utile pour la

société ?! Combien d’entre eux vous répondront qu’ils se sentent heureux ?

Grâce à cette formation, j’ai repris goût à la vie et je lui ai donné un sens. Je sais maintenant

où je vais et cela n’a pas de prix. Je me sens heureux, à ma place, responsable et acteur de ma

vie.

Alors si, dans ces paroles, vous ne remarquez pas un individu transformé positivement et

cela avec la participation active de l’association Terre du Ciel et de sa formation « Les Fleurs du

Vivant », si vous ne voyez pas l’utilité sociale et éducationnelle de cette dernière, je ne peux

que vous encourager à vous remettre profondément en question.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée

Corentin Crutzen

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Avin, le 11 octobre 2012.

Concerne : la formation «Les Fleurs du Vivant » organisée par l’association « Terre du Ciel »

Chère Madame, cher Monsieur,

Quand Corentin a commencé cette formation, il était très déstabilisé suite à une impasse

peu et mal expliquée dans des études supérieures entreprises depuis une année complète et

remise en question non pas pour cause d’échec mais de critères de sélection flous.

Ensuite, ne souhaitant pas rester inactif, il avait commencé à travailler en tant que serveur dans une

brasserie, un des seuls emplois disponibles assez rapidement sur le marché du travail, pas très grati-

fiant et avec des horaires coupés. Eh oui, c’est le genre de travail où l’on se sent un pion que l’on

prend puis que l’on jette quand il ne convient plus.

Ne se sentant pas à sa place, il a trouvé cette formation (« Les fleurs du Vivant ») qui lui semblait

correspondre sur plusieurs points à ses aspirations.

Nous avons rapidement vu un changement positif. Il se sentait bien et beaucoup plus

épanoui. Il était heureux de nous parler de ce qu’il faisait et de l’entente qui régnait dans le groupe

d’étudiants. Car c’est une formation qui prend en compte l’individu tel qu’il est en l’intégrant égale-

ment dans une dynamique de groupe et donc d’un savoir vivre en société. Ce qui est relativement

rare dans une société où trop d’apprentissages sont axés sur la compétition, le succès, orientés le

plus souvent vers un matérialisme individuel défaillant d’humanité.

Au fur et à mesure, il a trouvé un plaisir à cuisiner et à faire partager sa passion aux autres.

Il a, en plus, pu mettre en pratique et se confronter à la gestion complète d’une cuisine de collec-

tivité. Ce n’est pas aisé, à 20 ans, de gérer les commandes de nourriture, de réaliser des plats pour

un grand nombre de personnes avec des menus variés et ce dans un timing bien précis.

En outre, il a pu apprendre à gérer le stress grâce à diverses techniques apprises au sein de la

même formation.

Que demander de mieux, en tant que parent, que de voir son enfant heureux et s’épanouir

peu à peu ! Nous espérons que ces quelques lignes pourront vous faire comprendre qu’une forma-

tion comme « Les Fleurs du Vivant » est un véritable cadeau pour nos jeunes en mal de repères

dans une époque reconnue par maints éducateurs comme difficile. Tant d’exemples et d’évène-

ments nous le démontrent à plusieurs degrés. Plus nos jeunes seront équilibrés, moins la société en

souffrira à tous les niveaux (judiciaire, social, familial, professionnel…).

Nous vous demandons de reconsidérer votre décision au vu du témoignage concret que

nous avons jugé essentiel de vous décrire dans cette lettre, sans non plus nous attarder trop

longuement. Nous restons à votre disposition si vous le souhaitez.

Une reconnaissance de l’Etat français témoignerait de l’importance et de l’ouverture que celui-ci

accorde à ses jeunes générations qui sont, ne l’oubliez pas, vos (et nos) fondations de demain et

après demain.

Merci d’avoir accordé du temps à nous lire. Nous osons espérer en votre bienveillante attention et

votre utile soutien.

On juge un arbre à ses fruits et nous ne pouvons que constater en l’occurrence qu’ils sont de pre-

mier choix.

Isabelle et Vincent Crutzen

parents de Corentin

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Madame, Monsieur,

Ce courrier pour témoigner en tant que mère de Soline qui a suivi avec Terre du Ciel la

formation depuis Décembre dernier.

Ma fille avait arrêté ses études et ne savait plus ou était sa voie. Elle était découragée.

Depuis qu'elle a suivi ces mois de formation, je la trouve pleine d'élan, elle a repris le goût de faire

et semble affiner un projet personnel qui la motive. La densité des journées proposées,

structurantes et riches en enseignements, – les rencontres avec les intervenants, et les nombreuses

visites de lieux lui ont permis d'entendre des points de vues de différentes cultures et des façons

de vivre diverses et lui ont ouvert des pistes pour son évolution personnelle.

Elle pense aujourd'hui s'orienter vers la gestion, projet qu'elle n'avait aucunement envisagé

auparavant.

Elle a appris l'effort du travail bien fait grâce à l'apprentissage direct sur tous les postes du centre

(jardinage, cuisine, accueil, comptabilité, standard, …). tout ce qui touche à la communication

bienveillante, au savoir être, notamment avec la CNV.

L’expérience de la vie en collectivité a aussi fait partie des points très structurants

développant écoute, tolérance, et un art du « savoir vivre ensemble ».

Je suis pleine de gratitude pour cette année qu'elle a passée au sein des « Fleurs du Vivant »

que je conseillerais très vivement aux jeunes déstabilisés et découragés par cette période de crise

que nous traversons, ou en recherche de leur voie professionnelle.

A votre disposition pour tout complément d'information.

Recevez Madame, Monsieur l'expression de mes sincères salutations.

Catherine Loir

Mère de Soline

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Madame, Monsieur,

J'écris ici pour témoigner sur l'année qui vient de

s'écouler pour moi dans l'association Terre du Ciel au sein de la

formation « Les Fleurs du Vivant ». Je suis vraiment déçue

qu'elle ne puisse pas être considérée officiellement comme une

formation. Car ce serait pour moi un immense progrès de

notre société que de proposer de telles formules à des jeunes

en recherche d'une voie qui leur corresponde et qu'ils ne

peuvent pas trouver dans les systèmes actuels, peut être trop

institutionnalisés pour s'y sentir exister. Par « de telles

formules » j'entends un apprentissage basé sur l'adaptation au

fait que nous sommes tous différents, et que c'est par

l’expérience directe et la prise en compte des divers besoins

humains que nous pouvons développer notre motivation à agir

et à nous investir dans un travail.

Ici j'ai pu me sentir accompagnée d'une manière juste, jamais

trouvée auparavant, qui s'adaptait à mes besoins et mes

compétences pour développer mon potentiel et me donner

confiance. Tout ce que j'ai fait, jamais je n'aurais pensé en être

capable avant, mais avec la confiance et la grande liberté qui

m'étaient accordées j'ai pu m'épanouir en osant prendre des

responsabilités. De plus, l'art et l'expression étaient au cœur de

nos activités : nous avons pratiqué le chant, la danse, le karaté,

le yoga, la méditation, … et cela m'a permis d'explorer et de

développer mes centres d’intérêt de manière très large et ainsi

de me sentir plus complète et structurée. Je pense également

que le climat fraternel que j'ai pu ressentir dans cette

formation m'a permis d'ancrer en moi tout ce que j'y ai appris

au delà d'une connaissance théorique.

Je me sens maintenant capable de choisir une direction puisque

j'ai pu essayer concrètement de m'investir dans des domaines

très différents en étant encadrée par des professionnels

salariés qui m'expliquaient les choses au fur et à mesure : la

cuisine collective, le standard téléphonique et le suivi des

inscriptions des stagiaires, le jardin, le secrétariat, la gestion

administrative et l'intendance de lieux collectifs, le ménage, la

comptabilité, la vente et suivi client en librairie, la

communication visuelle (affiches), …

Auparavant, durant ma scolarité (Bac ES et faculté), je n'arrivais

pas à trouver de motivation à apprendre une théorie sans en

voir l’utilité et je me décourageais très vite. Mais ici, la théorie

étant mêlée à la pratique et l'enjeu de l'action étant réel, j'ai

trouvé beaucoup d’intérêt à chaque activité. J'ai vraiment appris

à aimer travailler, à aller jusqu'au bout des choses et à travailler

en équipe. Trois choses qui m'étaient plutôt inconnues ou

désagréables auparavant !

J'ai comme projet d'occuper un poste de gestion de

collectivité. De toute évidence, ces 9 mois de formation ont

été pour moi ce que j'ai vécu de plus enrichissant dans ma vie.

J'ai enfin trouvé une motivation pour agir : gérer un lieu de

manière à ce que les gens s'y sentent bien, puissent se détendre

et se ressourcer. Je vois autour de moi beaucoup de jeunes qui,

comme moi un an plus tôt, « traînent des pieds » et n'ont

aucune motivation pour s'investir dans un travail. C'est pour

cela, et par soutien pour la qualité de ce qui m'a été proposé,

que je choisis de témoigner à quel point cette année fût

formatrice pour moi. J'espère que même un petit témoignage

comme celui-là pourra peut être changer quelque chose.

Je vous remercie de votre attention, espérant que mon

témoignage vous apportera quelques éléments

complémentaires sur cette formation.

Je vous prie d’agréer Madame, Monsieur, l'expression de mes

respectueuses salutations.

Soline Berthet

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Parents de Aude

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil, le 11 octobre 2012

Madame, Monsieur,

La nouvelle du refus d’agrément de notre formation au titre de l’insertion

professionnelle m’a profondément perturbée.

Lorsque j’ai entamé cette formation, après un cursus scolaire interrompu fin

première ES et trois années passées à l’école de théâtre classique de monsieur Jean-Laurent

Cochet, je souhaitais me préparer à m’engager dans une vie professionnelle. Je puis dire au

terme de ces neuf mois, que je me sens maintenant prête à entrer dans la vie active. La

formation repose sur une meilleure connaissance de soi et de ses capacités, talents, sur

l’aptitude à échanger, travailler et créer en équipe, et sur une progression dans la prise de

responsabilités conduisant à l’autonomie dans les divers domaines de la gestion d’une

collectivité recevant du public, ou pour des évènements (accueil, organisation,

administration, comptabilité, intendance).

Je voudrais par ailleurs souligner que cette formation riche et exaltante, qui s’est

déroulée dans un cadre intègre, dynamique et performant, nous a été offerte, portée par

l’ensemble des salariés de l’association, des intervenants-formateurs et des donateurs, et que

nous avons pu ainsi vivre pendant 9 mois en pension complète pour 12 €/jour, sachant que

l’association n’a reçu aucune aide publique.

Je souhaite ardemment que, comme mes 6 camarades et moi, beaucoup d’autres je-

unes puissent bénéficier de ce palier d’insertion pour prendre leur envol.

Je vous prie madame, monsieur, d’agréer mes salutations distinguées.

Aude de Commarque

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Tout d'abord je dois vous dire que je suis vraiment très satisfaite et heureuse du temps,

presque un an, que Charlie a passé au sein de votre Association.

Je vais essayer de vous le dire avec mes mots.

Charlie pendant plusieurs années a cherché sa voie dans diverses Associations. Il était à cer-

tains moments incapable d'avoir un but dans sa vie.

Je pense qu'il a hésité avant de vous rejoindre car, selon moi, il avait peur d'une structure

trop bien établie et structurée.

Mais il a fait le pas, et tout de suite j'ai compris qu'il se sentait bien à Chardenoux. Ce cadre

"bien établi" lui a permis de prendre conscience de ses possibilités, de retrouver confiance

en lui, de devenir adulte et, ainsi il s'est épanoui. Il est redevenu joyeux mais, surtout il s'est

investi. Il a aussi accepté des règles de vie qui ne lui pésent pas, bien au contraire.

Je me suis rendue à Chardenoux et j'ai vécu avec les jeunes de la formation pendant

plusieurs jours puisqu'ils m'ont accueillie à leur table et dans leurs discussions avec une

grande gentillesse. Tout cela grâce à vous.

J'ai vraiment été heureuse de partager leur temps, mais j'ai compris qu'ils étaient tous im-

pliqués dans cette formation parce qu'elle leur apportait la sérénité en plus d'un enseigne-

ment, d'un savoir faire. Ils étaient intéressés, curieux, lucides.

Puis en juillet, je suis allée au Val de Consolation. Charlie était sur le terrain, bien en face des

réalités.

Il participait à la gestion d'un groupe important et relativement exigeant en stage, avec

plusieurs intervenants, mais aussi dans les relations de tous les jours avec l'Association qui

assurait l'hôtellerie.

Je peux vous assurer que durant cette petite semaine que j'ai passée au Val de Consolation,

Charlie a fait preuve de professionnalisme, montrant qu'il était capable de gérer les diffi-

cultés qui se présentaient tout en gardant son calme, sa gentillesse coutumière et sa bonne

humeur.

Ces mois de formation lui ont apporté savoir-faire, équilibre, confiance en lui. Bref, il s'est

trouvé.

(J'ai agi ainsi parce que j'avais besoin de connaître, en tant que Maman, l'endroit, la structure

où mon fils vit, je suis revenue de mes deux séjours convaincue

que Charlie ne fait pas fausse route et, aussi très confiante dans l'Association Terre du Ciel).

Je souhaite donc que cette formation puisse continuer à aider des jeunes qui sont pleins

d'enthousiasme. Qu'ils trouvent avec votre appui un sens à leur vie...

Merci à tous.

Sylvie Aubert

Mère de Charlie

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

Le mot formation est féminin. Il a trois sens très différents. Il a celui :- d'élaboration ou étapes de développement : il est possible de parler de la formation d'un humain,voire d'un être humain.- de regroupement : formation aérienne (armée, oiseaux) ; ensemble musical.- et celui plus répandu et auquel il est convenu de penser lorsque l'on parle à une personne de saformation ou d'un séminaire ou stage de formation : d'apprentissage, d'éducation, soit la formationinitiale, de perfectionnement, formation continue, soit la formation professionnelle.

« définition wikipédia »

Les 9 derniers mois à Terre du Ciel incluent ces trois définitions :

C’est un regroupement de jeunes avec un point commun, le mal-être dans la société

actuelle avec une incompréhension de où est leur place dans la vie active.

La première partie de la formation nous permet de nous situer ; de nous structurer grâce

au cadre qui est autant physique ( le lieu ) que mental.

Il nous apprend à aimer le travail quel qu’il soit. La suite, grâce aux différents salariés de

Terre du Ciel, est une mise en pratique de cet apprentissage. Chacun nous apprend, nous

éduque sur le travail qu’il fait. Ce qui permet d’appréhender différents postes avec un esprit

clair et sans la motivation ou préoccupation pécuniaire.

La formation est faite de telle sorte que tout le monde avance en fonction de ses capacités

et ses connaissances.

Il y a des étapes et des partages qui permettent de suivre le développement de chacun.

Le but n’est pas de produire des moutons avec des cours appris par cœur mais de dévelop-

per le meilleur de chacun en fonction de ses intérêts.

Il est certain que je ne suis pas le même qu’à mon arrivée en décembre 2011.

Hormis la technique acquise aux différents postes proposés ici, j’ai réappris et vécu les défi-

nitions de discernement, d’adaptabilité, de confiance, de responsabilité, d’autogestion, de

créativité, de perfection et autres adjectifs qui me semblent essentiels pour aborder le

monde du travail efficacement.

J’ai une vision beaucoup plus claire de comment je peux me rendre utile pour la société

avec les appréhensions en moins.

J’ai bien plus appris en 9 mois ici que dans mes 5 dernières années scolaires. Alors

« OUI ! », je suis dans une formation qui m’a formée à quelque chose d’utile et concret

pour mon avenir professionnel.

Thomas

Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »

7 décembre 2012 Jean-Luc Champougny Ancien Cadre d’entreprise Formateur

En tant qu'intervenant, j'ai côtoyé les jeunes en formation en situation réelle encadrée pendant les programmes de Terre du Ciel: stages, rencontres et forum. J'ai été impressionné tant par l'efficacité et le professionnalisme de ces jeunes que par leur soif d'apprendre auprès des intervenants. Les résultats et la motivation dont il font preuve dans leur apprentissage montrent à elles seules l'intérêt de l'approche développée par Terre du Ciel. Sur la base de mes 21 ans d'expérience en tant qu'ingénieur et manager d'équipes dans l'industrie en France et aux Etats-Unis, je considère que les qualités humaines et relationnelles, souvent représentatives de l'état d'esprit et de la maturité personnelle, priment sur les compétences techniques qui restent bien sûr indispensables. A l'embauche, j'ai toujours recherché des jeunes professionnels qui seraient pro-actifs. C'est à dire qui sauraient écouter, s'exprimer, prendre un certain recul, faire face aux difficultés et proposer des solutions créatives. J'ai constaté que les jeunes de la formation "Les fleurs du vivant" ont à la fois les compétences et la préparation personnelle nécessaire à ce type de comportement, fait rare pour des personnes de leur âge selon mon expérience professionnelle. La pédagogie expérientielle de Terre du Ciel s'apparente d'ailleurs à l'approche américaine de la formation professionnelle. Je soutiens donc vivement le programme et la pédagogie innovante que Terre du Ciel développe dans le cadre de cette formation.

ARTISANS DE PAIX – VAL DE CONSOLATION Association Loi 1901

25 390 Consolation-Maisonnettes tel : 03 81 43 67 67

[email protected]

Association Artisans de Paix – Val de Consolation 25390 Consolation-Maisonnettes. Tel : 03 81 43 67 67 Courriel : [email protected]

Siret : 528 946 197 00019 TVA Intra Communautaire : FR 83 52 89 46 197 APE 9499Z

Alain Chevillat Terre du Ciel Chardenoux

Consolation, 10 septembre 2012, Cher Alain,

Les activités de Terre du Ciel que nous avons hébergé durant ces deux mois d’été viennent juste de

se terminer et je ne veux pas attendre pour te dire à quel point nous sommes heureux, cette année encore, de notre collaboration.

Effectivement, aucune difficulté majeure n’a vu le jour, l’enthousiasme, la bonne humeur et la

qualité des rencontres qui se sont déroulées n’ont jamais laissé de place aux problèmes qui auraient pu voir le jour en raison des multiples contrariétés qui ne peuvent pas ne pas surgir lorsque plus de 100 personnes qui ne se connaissent pas cohabitent pour la première fois dans un lieu nouveau, des conditions de confort relatives, des caractères différents etc. Nous avons parlé à plusieurs reprises de la formation « Les Fleurs du Vivant » que Terre du Ciel dispense depuis cette année et je tiens à te dire que les jeunes qui ont passé leur été avec nous, avec la très lourde charge d’encadrer vos stagiaires, ont été des acteurs majeurs de cette réussite.

Par leur disponibilité, leurs compétences presque toujours professionnelles, leur esprit d’initiatives, leur sens des responsabilités et la permanente bonne humeur qu’ils ont exprimé tout au long de ces deux mois, souvent éprouvants, avec nous, ils ont fait l’admiration de toute notre équipe. Je tenais à te le dire, afin de lever tous les doutes que tu pourrais avoir (dont certains que tu avais exprimé) en ce qui concerne cette nouvelle formation. Elle va bien au-delà de ce que j’imaginais.

Ils ont très fréquemment fait référence aux enseignements reçus à Terre du Ciel pour expliquer leur sérénité, leur volontarisme et surtout leurs compétences dans tous les domaines qu’ils avaient en charge.

En tous cas, remercies les encore de notre part. J’ai, et nous avons tous, l’espoir que tu poursuivra et

développera cette formation professionnelle, car elle synthétise toutes les valeurs que nous portons en commun.

Nous avons été très surpris, car nous nous attendions à ce qu’ils soient encore très apprentis, alors qu’ils ont fonctionné comme des vrais pros.

Avec amitié

alain, pour toute l’équipe d’Artisans de Paix

19 novembre 2012 Jacques Cariou Ingénieur à la retraite Quand une démarche de formation comme la vôtre est mise en cause, on ne peut pas ne pas intervenir. Je comprends qu'un regard un peu rapide ne puisse accéder à la richesse du contenu qui dénote de l'habituel. Au moins les résultats sont là et dépassent même, il me semble, les espoirs mis dans cette formation. J'ai pour ma part co-animé une semaine et j'ai eu le plaisir de la vivre avec cette équipe de jeunes. Je reconnais avoir rencontré des jeunes inscrits dans une dynamique personnelle qui elle aussi dénote de l'ambiance actuelle. Je les ai senti mieux armés pour affronter un monde professionnel qui se fait de plus en plus difficile. Ils ont, si j'en crois leurs témoignages, reçu des outils pour construire leur avenir professionnel et, en prime, cela je l'ai constaté, une meilleure assise personnelle, ce qui est tout aussi important. J'ai trois enfants et j'aurais bien aimé leur offrir en cadeau cette formation, c'est hélas trop tard. Cela leur aurait sans doute permis de mieux gérer leur vie professionnelle un peu erratique en raison de difficultés face auxquelles ils n'étaient pas armés. Limiter une formation professionnelle à l'acquisition de connaissances techniques ou scientifiques, c'est continuer d'alimenter une dérive qui mène de nombreux jeunes sur les marges d'une société qui élimine les faibles. C'est pourquoi je continue d'espérer que l'administration qui juge reconnaîtra la qualité de la prestation et j'espère même la voir inspirer d'autres acteurs.

15 novembre 2012 Daniel le Deffaud Thérapeute Bonjour, Adhérente de Terre du Ciel âgée de 66 ans, mère de famille et thérapeute, j'ai été frappée par la gentillesse, la disponibilité et la gaîté qui émanaient des jeunes présents à Chardenoux lors d'un premier stage effectué à Pentecôte 2012, que ce soit à l'accueil, lors de la distribution des repas... etc. ; dans toutes les occasions de rencontres, j'ai pu constater leur bonne entente et leur efficacité chaque fois que quelque chose leur était demandé. Et puis cet été, au Domaine de Sagnol, j'ai côtoyé quotidiennement, pendant une bonne semaine, Claire, Corentin et Soline, en responsabilité sur le site, et j'ai été très admirative de leur travail, car ce n'est pas rien de « faire tourner » une structure (administration, intendance, cuisine...) et d'accueillir plus de 20 personnes efficacement, dans le calme, la bonne humeur, pour qu'elles puissent profiter pleinement de leur stage, car c'est ainsi que tout s'est déroulé. Il me semble donc que ces jeunes ont en main d'excellents atouts pour entrer dans la vie professionnelle : ils sont motivés, dynamiques, compétents, ont le sens de leurs responsabilités et on sent une confiance en eux-mêmes, ainsi que beaucoup de sérénité et de joie de vivre. Il faut dire que dans le cadre de Terre du Ciel ils ont, en plus de leur formation, l'occasion de fréquenter les personnalités exceptionnelles de tous les intervenants qui y donnent leurs enseignements, d'en bénéficier et c'est une grande opportunité de pouvoir s'ouvrir à la dimension spirituelle qui donne un sens à nos existences à tous ; or c'est ce qui semble manquer cruellement à beaucoup de jeunes aujourd'hui. C'est pourquoi il me semble que bien des parents seraient certainement heureux de voir leurs propres enfants faire une telle formation et s'épanouir de cette façon. J'ai revu Claire, Corentin et Soline le week-end dernier lors du Forum de Terre du Ciel à Aix-les-Bains, et je peux témoigner de leur présence rayonnante.

4 novembre 2012 Yannick Lapierre Consultant-formateur en leadership et mieux-être au travail Co-dirigeant d’Arolla Partners Madame, Monsieur, J’ai fréquenté le lieu de Chardenoux en tant que co-animateur de stage. A cette occasion, j’ai pu évaluer combien les jeunes des « Fleurs du Vivant » qui étaient en formation trouvaient là de quoi se former pour repartir dans la vie et œuvrer notamment dans la gestion de collectivité. Cela faisait plaisir à voir que des jeunes puissent ainsi relier acquisition de compétences professionnelles dans la gestion de collectivité et trouver un nouvel élan pour œuvrer dans leur vie professionnelle future. De telles initiatives doivent être soutenues à l’heure où beaucoup de jeunes gens voient leur avenir de manière assez sombre. J’espère que vous pourrez réexaminer attentivement vos premières conclusions et trouver avec Terre du Ciel les moyens de pérenniser cette action. Bien cordialement 4 novembre 2012 Monique Herrmann Mère de Claire En décembre 2011, Claire a intégré la formation « Les fleurs du Vivant », et aujourd’hui je suis infiniment reconnaissante à Alain et à toute l’équipe pour la formation humaine, spirituelle et professionnelle que ma fille a la grande chance de vivre à Chardenoux. Bien cordialement

2 novembre 2012 Claire Herrmann Master en Géographie « Gestion des Espaces Ruraux et développement local » Stagiaire à la formation « Les fleurs du Vivant »

J’écris ici et maintenant, avec le recul qui m’a semblé nécessaire pour aborder cette question essentielle : ai-je été formée à quelque chose pendant ces neuf mois de formation ? Je l’ai portée pendant toute la durée de la formation. Ayant fini un cycle complet d’études, je ne suis à priori pas venue dans cette formation pour son aspect professionnel. Cela étant dit, j’ai le sentiment d’en sortir avec un bagage qu’aucune autre formation professionnelle faite durant mes études en master de Gestion des Espaces Ruraux et Développement local, ne m’as permis de connaître. Cette richesse se mesure avant tout à la possibilité qui m’est offerte à l’heure actuelle de m’adapter aux besoins de la structure. Nous sommes, depuis la période estivale, tous plus ou moins polyvalents et autonomes dans la structure ; ce qui permet une certaine fluidité dans la gestion du lieu, gage de la qualité de toute structure accueillant du public et qui se doit de faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. La formation ayant été organisée en différentes phases, dans les premiers mois, des postes de services nous ont été attribués en fonction de nos affinités avec les différents services. En fonction des besoins des postes, des tuteurs ont suivi notre travail, et il est certain que certains postes nécessitent davantage d’autonomie que d’autres. Pour ma part, j’ai passé une bonne partie de cette première période dans les bureaux où sont gérés administrativement les inscriptions aux stages, aux forums, les adhésions, les abonnements aux revues ainsi que la librairie. J’ai donc pu approcher ces différentes tâches, là où étaient les besoins. J’ai été particulièrement suivie par deux tuteurs, Hubert qui s’occupe de la communication ainsi que des abonnements aux revues, ainsi que par Michèle qui gère la librairie, le stock et les commandes. Ces deux espaces de travail forment un tout cohérent dans lequel j’ai évolué pendant quelques mois. On ne peut pas dire que j’ai été lâché sur ces postes avec une obligation de résultats, ce qui compte c’était la concentration, l’application dont j’ai pu faire preuve dans les tâches qui m’ont été confiées. Dans toute structure qui accueille des stagiaires, l’autonomie de la personne est à la fois particulièrement appréciée, mais à la fois le statut de stagiaire atteste que la responsabilité du travail revient aux tuteurs en question, et je me dois d’affirmer que mon travail à toujours été vérifié par l’un de mes deux tuteurs. Dans la seconde partie de notre formation, il nous a été proposé d’œuvrer sur d’autres lieux, pour mettre en application ce que nous avions appris, notre savoir-faire et notre savoir-être. Ayant œuvré sur le domaine de Sagnol, dans la Drôme provençale, je peux attester de la joie qui a régné sur le lieu avec les différents groupes de stages. Nous étions autonomes et responsables, et je suis particulièrement heureuse d’avoir eu cet espace, qui nous a permis, à Soline, Corentin et moi, de faire nos preuves, de nous accomplir personnellement dans la gestion d’un lieu dans sa totalité. Et je suis particulièrement reconnaissante envers Terre du Ciel et Alain Chevillat pour la confiance qui nous a été donnée. Aujourd’hui, cette atmosphère de confiance est toujours de mise et c’est une clé précieuse que je trouve dans cette association. Aujourd’hui, je peux dire que je me sens pleinement accomplie, et que je souhaite continuer à collaborer aux côtés de Terre du Ciel. Je remercie également tous les témoignages qui nous sont parvenus et qui attestent que cette formation des « Fleurs du Vivant » dont je fais partie est une nécessité pour les jeunes d’aujourd’hui et une grande réussite : avec tout mon cœur, pourvu que cela dure !!

29 octobre 2012 Anne-Françoise Marzio Ressources humaines Bonjour, c'est la première fois que je vous écris alors que je bénéficie assez régulièrement des stages que vous organisez, mais la situation le justifie : je suis à la fois surprise, préoccupée et choquée d'apprendre que la formation des « Fleurs du Vivant » est remise en cause. Alors je ne serai pas longue, mais je dirai juste qu'il me semble au contraire qu'elle représente une forme extrêmement avancée de développement pour les jeunes qui la suivent, et que j'ai même intérieurement regretté qu'elle n'ait pas existé plus tôt pour moi-même ou pour ma fille. Ces jeunes qui, dès le début de leur vie d'adulte, peuvent à la fois travailler pour la communauté, réaliser de nombreux apprentissages, expérimenter une vie écologique et bénéficier d'enseignements philosophiques de premier plan me semblaient bien privilégiés ! Et les échanges que j'ai eus avec eux, notamment avec la jeune femme qui s'occupait de la librairie lors de mon stage de mai à Chardenoux, m'ont montré combien ils se nourrissaient de leur participation à ce cursus, combien ils appréciaient leur chance, et à quel point cette expérience leur apportait. J'ajoute qu'évidemment la qualité de leur sourire et de leur contribution au quotidien à la vie du centre (voire le nombre de leurs fous rires !) ne peuvent laisser aucun doute sur le plaisir qu'ils y trouvaient. Je ne comprendrais pas que l'on prive cette proposition novatrice de ses moyens, de ses possibilités de déploiement. Je crois au contraire qu'elle devrait être étendue et démultipliée. Exerçant dans les ressources humaines dans un grand groupe depuis de nombreuses années, je pense être en mesure de me prononcer valablement sur ce point. Croyez donc à ma préoccupation et en tout mon soutien en cette circonstance, Bien sincèrement

26 octobre 2012 Phil ippe David Conservateur à l’université de Lorraine Bonsoir, J'ai participé à deux stages cet été 2012 sur le site jurassien de Consolation ; j'y ai été accueilli, puis guidé ou aidé (pour différents problèmes matériels, d'information, de relation avec Chardenoux, de communication dans ce lieu isolé...) par Aude, puis Charlie dont j'ai apprécié la disponibilité, la compétence, la courtoisie. J'ai pu constater qu'ils ne se cantonnaient pas exclusivement dans leurs tâches assignées (dont les horaires affichés témoignaient qu'ils disposaient de pauses raisonnables), mais savaient aussi profiter au mieux tant du cadre magnifique, propice aux randonnées (ce qui les aidait aussi à inciter à la découverte), que de certaines soirées des stagiaires correspondant à leur goût, simplement savourées ou spontanément co-animées selon leurs compétences (musicale notamment) ; ceci de façon souriante et détendue... Je suis heureux de trouver une nouvelle occasion de les en remercier, en espérant voir au mieux s'épanouir encore d'autres « Fleurs du Vivant ». Cordialement 27 octobre 2012 Christine Gautheron Durant le mois d’août 2012, j’ai eu l’occasion de côtoyer trois personnes engagées dans la formation « Les fleurs du Vivant », lors d’un chantier-ressourcement que j’ai effectué à Chardenoux. Ces jeunes étaient en charge de l’administration du lieu, en l’absence d’Alain Chevillat en déplacement sur un autre site. La mise en situation professionnelle en autonomie fait partie de la formation et j’ai pu constater toute l’efficacité et la compétence des stagiaires dans leur rôle d’accueil et de gestion. Leurs qualités de présence, d’ouverture et d’engagement, témoignent par ailleurs de la profondeur de l’enseignement qu’ils reçoivent. Il me semble particulièrement bienvenu qu’un enseignement ne se limite pas à des savoir-faire, mais accompagne aussi un savoir-être, et c'est ce que j'ai trouvé chez ces trois jeunes.

18 octobre 2012 Marie-Ange Gacherieu Chanteuse et enseignante de chant Cher Alain et toute l’équipe des « Fleurs du Vivant », Je tenais à vous féliciter pour ces « Fleurs du Vivant », pour certains revenus de loin, que j’ai vus s’activer avec professionnalisme et enthousiasme cet été à Val de Consolation. J’en ai été très impressionnée, surtout connaissant les parcours de quelques-uns, très problématiques et plus proches de la destruction que de la vie. Vous avez réussi là, humainement et socialement, une véritable performance en les aidant ainsi à s’intégrer, et à travailler dans la société. Merci pour eux, Marie-Ange

25 octobre 2012 Madeleine Lacour Professeur de 1971 à 2007 Formatrice Bonjour Alain, J’avais envie de témoigner pour cette formation des « Fleurs du Vivant » en tant qu’enseignante, formatrice d’enseignants, formatrice d’adultes pendant dix ans et en ayant travaillé les trois dernières années de ma vie professionnelle au Rectorat de Lyon à la formation continue des professeurs. Ce qui surprend, bien sûr, pour quelqu’un qui doit évaluer votre formation, c’est qu’administrativement, vous ne fonctionnez pas comme l’Éducation Nationale ! Et je dois dire que pour cela c’est plus qu’une grande chance… Imaginez qu’avant de choisir cette équipe de jeunes qui va se former à la Vie, car c’est bien de cela dont il s’agit, vous avez en face de vous un référentiel comme nous avons, nous comme enseignant, et auquel nous devons nous référer et valider les compétences acquises par les apprenants. Cela peut se comprendre quand ça se passe au niveau d’une nation et qu’on sache sur quoi on travaille, c’est même nécessaire. Mais vous avez la chance d’être une petite structure, qui travaille dans la bienveillance tout en maintenant la rigueur, dans l’appréciation de la justesse de ce qu’il est bon de faire au moment présent, tout comme expliquait mardi soir 23 octobre, Isabelle Peloux qui gère l’école des Amanins, lors de la conférence sur l’éducation en présence de Philippe Meirieu, Patrick Viveret et des Kogis. Elle expliquait comment à l’école c’était la Nature qui commandait lorsqu’il fallait faire les plantations au jardin et non le cours de maths ou de français… Quelles transmissions pour quelle société ? Quels types d’enfants voulons-nous laisser à notre planète ? Il est bien évident qu’en fonction de mon expérience de dix ans de formations d’adultes et de validation des acquis de l’expérience, il est aisé de cocher tout ce que ces jeunes ont acquis, et bien acquis, et dans tant de domaines différents qu’il faudrait quasiment une armada d’inspecteurs pour valider tout ça. Le plus, la cerise sur le gâteau, c’est que ces acquis se sont faits dans le plaisir… et c’est une denrée tellement rare et précieuse actuellement dans nos écoles, collèges et lycées ! Le désir, le besoin d’apprendre, le plaisir de connaître ! Comment organiser un référentiel de compétences là-dessus ? Comment noter que ces jeunes sont, après cette formation, mieux dans leur peau, mieux avec les autres, mieux dans toutes sortes de communications… Si je veux simplement cocher dans le référentiel de Première Sciences et Techniques de Gestion avec spécialité Communication, ces jeunes ont abordé la majorité du programme concernant, sans rentrer dans les détails :

• Le comportement des individus ; • Notions de base de communication ; • La communication interpersonnelle ; • L'organisation.

Et j’allais dire, que les ayant vus à l’œuvre, soit à Chardenoux, soit dans l’organisation des forums, conférences, etc., ils peuvent déjà avoir validés les compétences contenues dans ces chapitres. Je suis certaine qu’il peut en être de même dans d’autres « matières » comme la cuisine, le jardinage et même les compétences concernant la formation d’agent d’entretien…

Cette formation ultra-polyvalente est donc une vraie formation professionnelle qui peut permettre à un jeune de s’adapter à de multiples tâches, d’avoir également une ouverture d’esprit et une souplesse d’adaptation, de faire preuve de créativité, car il aura dû se confronter à tellement de tâches différentes, tout en ayant compris que l’accueil de l’autre est primordial, que le fait de se centrer dans son travail est capital. Quel enseignant de nos jours oserait demander toutes ces facultés à ses élèves ? C’est certainement ce qu’il souhaite, mais il n’a pas le contexte pour pouvoir le faire. Or c’est justement là où cette formation des « Fleurs du Vivant » peut offrir tous ces atouts… Je ne peux donc qu’encourager cette forme d’enseignement et d’apprentissage, c’est une chance pour nous, une chance pour eux, une chance pour la société ! Gardons-la et encourageons-la de partout où c’est possible !

24 octobre 2012 Mirei l le Faure Professeur agrégé de lettres Ancienne conseiller culturel au Rectorat de Nice Je voudrais apporter mon témoignage et mon soutien à la formation "Fleurs du Vivant", organisée par Terre du Ciel. Il se trouve que j'ai pu participer avec les jeunes à une semaine de stage "Pédagogie initiatique", en juin, à Pierre Chatel, animé par le pédagogue et thérapeute Pierre-Yves Albrecht, qui a un long passé de formateur auprès des jeunes, en Suisse, reconnu dans son pays par les institutions officielles. J'ai trouvé cette équipe de jeunes très investie, très disponible et ouverte sur de multiples champs d'expériences. En juillet, j'ai à nouveau participé à une semaine de rencontres, à Val de consolation, toujours dans le cadre de Terre du Ciel, semaine encadrée par deux jeunes, responsables de l'accueil et de la logistique : Charlie et Aude. J'atteste qu'il ont accompli leur tâche avec le professionnalisme souhaité. Je suis personnellement à même d'apprécier ce type de formation, pour avoir pendant six années été responsable de formations dans le cadre de l'Action Culturelle du Rectorat de Nice, et avoir organisé moi-même des formations théâtre en direction des enseignants de l'académie de Nice, au titre de la formation continue. Je pense que la formation "Fleurs du Vivant" dispense des savoir-faire et va même plus loin, en développant des savoir-être, ce qui, dans les activités que ces jeunes exerceront dans le monde professionnel, s'avèrera un atout essentiel. 25 octobre 2012 Brigitte Sénéca Intervenante à Terre du Ciel Formatrice en Art-Thérapie Travaillant régulièrement à Terre du Ciel, j’ai vu le groupe Fleurs du Vivant évoluer au cours de leur formation. Ils se sont engagés avec un grand enthousiasme dans les différentes pratiques proposées. Je les ai vu apprendre vite, agir avec rigueur et s’épanouir, prendre une belle assurance. Il serait dommage que cette formation ne continue pas, car il est très important de former des jeunes à cette ouverture d’esprit : le service et l’espoir en une nouvelle humanité.

25 octobre 2012 Marie Dumez Salariée à Terre du Ciel Madame, Monsieur,

Je suis employée polyvalente au Domaine de Chardenoux et j'effectue diverses fonctions, principalement la plonge et le ménage. Je côtoie ainsi les jeunes en formation « Fleurs du vivant » aux postes de cuisinier, maître de maison, plongeur et technicien de surface. Ils ont appris à effectuer les tâches qui leur étaient demandées auprès des professionnels employés à l'association Terre du Ciel. Au fil des mois, ils se sont perfectionné et j'ai constaté qu'ils pouvaient accomplir le travail demandé avec une grande conscience professionnelle et dans les délais imposés. Actuellement, certains d'entre eux sont capables de préparer des repas équilibrés pour 30 à 50 personnes en temps et en heure. Les maîtres de maison sont capables : d'accueillir les stagiaires, de régler les insatisfactions avec sourire et amabilité, d'assurer la répartition des stagiaires dans les chambres, de préparer les plannings hebdomadaires pour les employés de maison, d'effectuer toutes les commandes dans les délais impartis (linge de maison, produits alimentaires et produits d'entretien). Tous les jeunes ont aidé en cuisine, appris à utiliser le lave-vaisselle, nettoyer les surfaces et assurer le ménage dans les chambres. Lors de grandes manifestations ponctuelles organisées par l'association et accueillant une centaine de personnes, tous les jeunes ont été mobilisés pour assurer le service des repas, la plonge et le ménage avec efficacité, simplicité et amour du travail bien fait. A l'issue de cette formation, les jeunes sont capables d'occuper un poste de façon autonome, avec une grande conscience professionnelle, dans un esprit d'entraide, de solidarité et de respect d'autrui. Cette formation convient tout à fait pour des jeunes souhaitant travailler au sein d'une association. Beaucoup de jeunes ne trouvent pas leur place dans le monde du travail actuel et partent à la dérive alors qu'ils aspirent à se réaliser pleinement et donner un sens à leur vie. La notion de travail se traduit par un besoin de servir au sein de structures privilégiant l'épanouissement de la personne. C'est pourquoi les jeunes ont besoin d'une formation telle que « Les fleurs du Vivant ». L'agrément formation professionnelle est indispensable pour qu'elle puisse se poursuivre et pour permettre aux jeunes de valoriser leur apprentissage et de trouver un emploi en concordance avec leurs aspirations.

23 octobre 2012 Solal Valentin Bonjour, Comment vous dire quelle a été ma joie et celle de tous mes amis lorsque nous avons appris qu'une telle école allait enfin exister en France. Aujourd'hui, un nouveau courant de société semble émerger, davantage tourné, vers « tous ensemble ». Je pense que l'association Terre du Ciel répond à ce courant. Les stages proposés à Terre du Ciel ne s'intéressent pas à l'avoir mais à l'être, et nous conduisent « au dépassement de soi ». Les formations de Terre du Ciel nous permettent d'accéder à l'immense potentiel de notre ouverture de conscience. Aujourd'hui, beaucoup de jeunes vivent un mal-être parce que ce que la société leur propose ne leur convient pas. Les perspectives d'avenir ne semblent sourire qu'à certains, les plus "brillants", scolairement parlant. Je ne parle pas des jeunes qui ont « la vocation » dès leur plus jeune âge, mais je parle de ces jeunes qui sont perdus au moment de choisir leur filière d'orientation professionnelle. Ils choisissent souvent avec l'angoisse au ventre, car ils savent qu'ils choisissent leur futur métier, donc une grande partie de leur vie. On leur dit : « Allez ! Vas-y ! Choisis maintenant, tu dois choisir maintenant ! » Alors qu'ils ne savent même pas encore qui ils sont. Mon fils, comme beaucoup d'adolescents, est en quête de l'essentiel, du pourquoi il est ici... Il est en première, ne sait toujours pas comment orienter sa vie. Il va être obligé de choisir brutalement. Il a d'ailleurs déjà choisi une filière, forcé et contraint. Comment voulez-vous que nos enfants s'épanouissent lorsqu'ils sont forcés et contraints ? Comment voulez-vous qu'ils soient heureux ? Comment voulez-vous qu'ils participent contraints et forcés à la construction d'une société meilleure ? « Fleurs du Vivant » permet à nos jeunes d'aller vers ce qu'ils sont dans le respect de ce qu'ils sont. J'ai déjà effectué deux stages à Terre du Ciel. Ce centre respecte l'être dans toutes ses dimensions. Je conseille ce centre à tous mes amis et l'école à tous les jeunes qui comme mon fils sont en attente d'autre chose. Les propositions d'avenir professionnel doivent s'élargir, se démultiplier, afin que nos enfants ne puissent pas dire : « Je sens que ce n'est pas fait pour moi, mais je n'ai pas le choix. » Je pense qu'une société qui laisse ses jeunes en souffrance est une société malade. « Fleurs du Vivant » est une alternative pour les jeunes, une possibilité de choisir leur chemin de vie autrement. Il existe des écoles alternatives maternelles, élémentaires, secondaires. Il est urgent qu'il existe aussi des écoles alternatives pour les étudiants plus âgés. Bien à vous

23 octobre 2012 Nelly Coltel Sœur de Thomas, participant à la formation « Les fleurs du Vivant » Ayant appris la décision négative de l’administration concernant l’agrément demandé par Terre du Ciel pour que la formation « Fleurs du Vivant » soit reconnue comme professionnelle, je vous fais parvenir quelques lignes pour exprimer ma déception et mon désaccord sur cette décision. Je ne me suis personnellement pas rendue sur le lieu de formation et ne mentionnerai donc dans ce courrier que ce dont je peux témoigner sans aucun doute, à savoir l’évolution que j’ai pu constater concrètement dans la vie de mon frère Thomas depuis qu’il a intégré la formation « Fleurs du Vivant ». Mais quelle évolution ! Rien qu’au bout de quelques semaines passées à Chardenoux, je l’ai trouvé changé lors de son premier retour pour nous rendre visite un week-end. Il était plus présent, plus apaisé, plus souriant, presque serein et ouvert aux autres. J’étais convaincue, comme de nombreuses personnes qui le connaissent bien, de la bonté d’âme qu’il a, de ses qualités humaines et personnelles… et pourtant très frustrée de voir la vie qu’il menait avant cette formation, tout simplement parce qu’il ne semblait pas s’y sentir heureux, ou en accord avec lui-même. Je pense que cette formation lui a permis d’affronter les questionnements qu’il redoutait, semble lui avoir apporté un cadre protecteur et bienveillant afin de se sentir libre de se respecter, de s’assumer et de faire ses propres choix. Il semblait très difficile pour lui de devoir décider arbitrairement d’une voix professionnelle à suivre, de se lancer sur le long terme dans une formation « devant déboucher sur un emploi » – pression de la société oblige –, car il ne savait pas vraiment quelle voie serait la sienne. Les divers domaines d’activités proposés à Chardenoux (jardinage, cuisine, gestion administrative, relations humaines, accueil du public, etc.) lui ont permis de « toucher » à tout, de ne pas se sentir enfermé et catalogué définitivement dans un secteur, et ainsi de laisser l’opportunité, sans pression, sans obligation, à une éventuelle envie particulière de naître en lui. Il est, à mes yeux, primordial de réaliser que, pour des jeunes qui peinent vraisemblablement à trouver leur place dans cette société en mutation, faire le choix de cette formation parce qu’ils en ressentent le besoin, est un investissement sur leur vie professionnelle à venir, et non une perte de temps ou d’argent. Aujourd’hui, la plupart des jeunes un peu « perdus » perdent tout simplement toute motivation, ne souhaitent plus s’investir dans rien, et surtout pas dans le développement de leurs potentiels… Ils finissent par se contenter de se rendre chez Pôle Emploi souvent par obligation, sans grand espoir de changement, par dégoût de devoir se conformer et pour permettre le maintien d’allocations nécessaires à la Vie. Désolée de décrire les choses de manière si abrupte, mais je suis jeune moi aussi et je me sens concernée et touchée par les initiatives innovantes qui permettent d’ouvrir de nouvelles possibilités d’avenir. Je suis consciente qu’il doit être difficile pour l’administration de « quantifier », d’évaluer le chemin professionnel parcouru par ces jeunes, mais il me paraît également complètement injuste de ne pas laisser l’opportunité à une telle formation innovante, différente, de continuer de semer les graines qu’elle a commencé à répandre ! Quelles meilleures preuves de la qualité de l’enseignement pourrions-nous fournir que de constater justement les changements positifs que la formation a entraînés sur les « élèves » ? Pourquoi, après la

première année, condamner cette initiative avant même de lui laisser porter ses fruits pour un plus grand nombre ? Son succès serait-il craint ? A mon avis c’est justement la combinaison des divers enseignements proposés dans cette formation, qui ne couvrent pas « seulement » l’apprentissage pratique nécessaire à la réalisation de tâches bien déterminées, mais qui accordent aussi beaucoup d’importance à l’Être, à l’Individu unique que chacun est, qui constitue sa force. L’apprentissage de la vie en collectivité, le respect des autres et de l’environnement dans lequel ils évoluent, le sens des responsabilités qu’ils semblent aussi développer au fil de la formation sont des valeurs importantes qui leur seront très utiles pour s’insérer dans la vie professionnelle à l’issue de ce parcours. La reconnaissance de cette formation comme professionnelle est d’autant plus importante qu’il serait bien dommage que l’obstacle financier que représente la perte d’allocations pourrait mener certains jeunes à se détourner de ce choix, à se passer de cette formation qui leur apporterait pourtant une vraie chance de changements et la base d’une construction professionnelle solide. Bien que le changement puisse impressionner, ou faire naître des craintes, je suis contente que mon frère ait saisi l’opportunité qui lui a été présentée de participer à cette formation, malgré les difficultés matérielles qu’il a fallu affronter (liées à l’administration, justement). Je ne pense pas l’avoir déjà vu si apaisé, si confiant en lui et en l’avenir, si fort et prêt à s’investir, pour lui et pour les autres. Il a « grandi » et c’est un vrai plaisir de savoir qu’il veut continuer dans cette direction. Je souhaite donc à d’autres jeunes de pouvoir participer à ce programme dans de bonnes conditions et que l’État fasse preuve de plus de flexibilité dans ces décisions qui paraissent parfois si arbitraires et éloignées de la réalité du terrain. Bonne continuation à la formation !

23 octobre 2012 Monique Vignane-Duhard Ressources humaines Avec l'expérience de 30 ans dans la gestion des « Ressources Humaines » en entreprises de 400 à 500 personnes, j'ai pu constater que c'était bien un enseignement qui était dispensé par Terre du Ciel aux étudiants. Lors de plusieurs séjours à Chardenoux j'ai eu l'occasion de converser avec ces jeunes et de voir qu'ils n'étaient pas des stagiaires exploités.

23 octobre 2012 Sabine Michelin-Pigeon Intervenante à Terre du Ciel Alain, Cette année 2012, j’ai animé une journée avec le groupe des jeunes en formation à Terre du Ciel, « Les fleurs du Vivant » : je leur ai donné un bref aperçu des techniques de communication et de gestion du stress. J’ai constaté leur enthousiasme sur ce que leur propose Terre du Ciel. D’autre part, à chaque fois que je suis venue animer d’autres stages, je les ai vus à l’œuvre, dans les différentes fonctions qui leur étaient attribuées, et j’ai apprécié leur implication. Cette formation, visiblement, leur donne une structure. Je ne comprendrais pas que celle-ci ne puisse pas se renouveler. Je propose mes stages dans le cadre de Terre du Ciel depuis 2001, et je formule à nouveau tout le bien que je pense de cette entreprise que vous avez créée, Evelyne et toi. Même si j’anime des stages dans de nombreuses autres structures, j’apprécie particulièrement Terre du Ciel. Je te remercie de la confiance que vous m’avez accordée en acceptant la proposition que je vous ai faite, alors, de venir y animer des stages. Merci de me tenir informée de la suite des événements. Toute mon amitié

23 octobre 2012 Patrice Collard Enseignant Madame, Monsieur, Je viens à Chardenoux depuis un an pour y suivre la formation Yoga Sadhana. J’y ai rencontré à chacun de mes séjours les jeunes de la première formation des « Fleurs du Vivant ». En discutant avec eux ainsi qu’avec Alain Chevillat, j’ai compris qu’ils étaient dans des difficultés d’ordres divers qui auraient pu les amener dans un parcours chaotique avec des comportements rebelles, contestataires ou inadaptés. Or il n’en a absolument rien été. Dès le départ, j’ai rencontré des jeunes gens charmants, ouverts et communicatifs, conscients de leur situation et parfaitement engagés dans la voie qu’ils ont choisie. Ils ont toujours été d’un abord très simple et agréable. Je les ai vu évoluer au cours de cette année et ils ont fait un parcours qui me semble extraordinaire et exceptionnel. En effet, ils ont toujours été parfaitement engagés dans leur formation et ont pris des responsabilités à mesure que le temps passait. Ils se sont approprié le Domaine de Chardenoux et contribuent à la gestion et à la vie de ce lieu au point de devenir des référents fiables à qui nous pouvons nous adresser pour le bon déroulement de nos séjours. Je les ai encore vu penser à leur avenir et s’engager dans des projets de vie sérieux et réfléchis, signes de la qualité de leur cheminement et de leur évolution qui sont marqués par la détermination autant que par leur sérénité. Je trouve à présent des jeunes gens qui ont merveilleusement mûri et qui ont trouvé un équilibre ainsi qu’une force qui leur faisaient défaut. Un tel sens de l’engagement et des responsabilités, une telle évolution rapide et profonde, de tels résultats n’auraient pas pu être possibles sans une formation solide et rigoureuse ainsi qu’un encadrement de qualité, pensé en fonction des besoins spécifiques de ce groupe si particulier. Il me semble qu’aucune autre structure connue ou reconnue n’aurait été en capacité de les prendre en charge, ni de répondre à leurs attentes et à leurs besoins. Seul Alain Chevillat a réussi dans cette entreprise sensible et généreuse. Or, aujourd’hui, j’apprends que cette formation est menacée parce qu’elle ne répond pas aux critères des formations professionnelles. Je suis abasourdi par cette nouvelle, car je ne comprends pas comment, au vu des résultats obtenus, il est seulement pensable de la contester et de refuser de la pérenniser. Il me semble absolument essentiel que de telles initiatives soient prises en compte et développées, car parfaitement adaptées à leur public et à notre monde. Les bienfaits de cette formation dépassent le domaine professionnel, ils touchent aussi la sphère personnelle et sociale. C’est pourquoi je fais appel à votre bienveillance et vous demande de bien vouloir reconsidérer votre position afin de donner une suite favorable à la demande de validation de Terre du Ciel. Je suis sûr de votre souci d’œuvrer pour un monde où chacun trouve sa place et ai confiance dans votre décision. Je vous remercie de prendre en compte ma requête et vous prie d’accepter mes salutations sincères et cordiales.

23 octobre 2012 Sophie Hélis Enseignante Je suis très inquiète que l’on puisse conclure que les jeunes que j’ai côtoyés au Forum et rencontres Terre du Ciel cette année ne soient pas considérés en “formation professionnelle”, déjà ne serait-ce que par le fait que cette association délivre des prestations professionnelles irréprochables, et c’est cela qui fait son succès d’ailleurs. Je voudrais faire un parallèle avec les métiers du tourisme, ayant un lycée hôtelier à côté de chez moi et des amis qui tiennent des gîtes touristiques. “L’accueil” est le maître-mot des politiques touristiques locales, et on ne sait pas l’enseigner, Terre du Ciel, lui, le fait et réussit. On apprend pourtant aux futurs professionnels : la “communication”, le “marketing”, et autre “marchandising”. Je suis stupéfaite que sous prétexte d’efficacité commerciale, on va apprendre sans scrupules et dans des organismes certifiés, à des jeunes, à manipuler, tromper, maquiller des idées, des images, des produits, pour accroître une clientèle et “faire de l’argent”. Comme si il y avait là une valeur professionnelle par opposition à l’activité qui consisterait à faire “bien du bien”, à “élever les consciences”, à “rendre plus intelligent et plus fraternel”, qui, elle, serait suspecte… Regardons le combat d’une autre époque, où les Français se sont battus pour une école laïque, car l’instruction était menacée de rester embrigadée dans des vues religieuses propres au dogme catholique. Mais aujourd’hui l’école publique française, si elle est menacée (et à mon avis elle l’est très fortement), c’est par une autre religion : celle de l’argent. Le dogme de la “croissance économique” et son bras armé de “productivité” comme indicateur de bonheur humain est tout aussi embrigadant pour les consciences. Plus récemment, notre société s’est adaptée à de nouveaux métiers, comme par exemple : “l’animateur socio-culturel”, que je connais pour y avoir été formée (DUT), et dont mes professeurs m’ont raconté à quel point ils ont dû se battre dans les années 1970 pour que “animation” (littéralement “apporter la vie”) soit reconnue comme valeur professionnelle, et ils ont réussi. Autre domaine : l’humanitaire. A la fin des années 1980, le docteur Mérieux s’est posé la question de la professionnalisation des jeunes qu’on envoyait dans des pays en difficulté ou en guerre pour assurer le bon acheminement des médicaments ou vaccins et il a créé “Bioforce” (“les forces de la vie”), et c’est aujourd’hui un centre de formation agréé. J’interviens à travers ce témoignage pour poser la question des valeurs défendues à travers nos choix de société. La France s’est développée dans le refus de l’obscurantisme religieux, mais pour autant s’est coincée les pieds dans le tapis du capitalisme qui aujourd’hui nous embrigade tous dans plus d’individualisme, de compétition, de mécanisation… Les jeunes le ressentent et s’en défendent. L’humanité a besoin de se « re-verticaliser » pour retrouver et défendre les valeurs de la VIE (bien commun, coopération-entraide et relations humaines). Nous sommes à une époque charnière, qui annonce que “rien ne sera jamais plus comme avant”, mais faut-il pour autant en avoir peur ? Les grilles d’analyse que nous utilisions par le passé ne peuvent-elles pas évoluer pour s’adapter à notre société en mutation ? Sommes-nous condamnés à ne devoir vivre rien d’autre que ce qu’ont connu nos parents et dans des conditions de plus en plus désastreuses ? Et sans rien dire ? Les “Fleurs du Vivant” sont des “graines”, qui feront demain des professionnels préparés à bâtir une société plus humaine à l’image de ce que nous offre Terre du ciel dans ses prestations de qualité.

22 octobre 2012 Eva Wissenz Ancien professeur d’université Bonjour, Je viens de lire attentivement le dossier que vous commencez à constituer pour défendre la formation des « Fleurs du Vivant » et je souhaiterais apporter un témoignage qui vaut ce qu'il vaut. Il y a 15 ans, j'étais en doctorat à La Sorbonne où j'ai enseigné 3 ans. Parallèlement, je faisais du soutien scolaire pour des enfants et des adolescents en difficulté, à domicile et en LEP. Dans ma famille, j'étais de la première génération à pouvoir faire des hautes études. Tchernobyl avait eu lieu, le Mur de Berlin était tombé, Internet faisait son apparition dans les foyers, le chômage augmentait, le sida menaçait les amours, le monde changeait de plus en plus vite, et rien de ce que j'apprenais à ces jeunes gens ne les préparait à une vie épanouissante. Tous sans aucune exception cherchait « un boulot » pour se sentir financièrement en sécurité et presque tous, à 20 ans, me parlaient déjà de leur retraite. Et pourtant... Dès que je m'écartais des sentiers battus et rebattus du programme, dès que j'expérimentais autre chose que la compétition, alors autre chose en eux se faisait jour sous forme de questions. Autour de l'art et de la littérature (qui étaient alors mon domaine), ils ont ainsi ponctuellement expérimenté la coopération, l'entraide, découvert la valeur de leur imaginaire, et le plaisir de progresser. Je me souviens d'une jeune adolescente en grande difficulté qui est passée ainsi au-dessus de la moyenne en orthographe à la grande surprise de son professeur de français. En découvrant la réalité d'apprendre par cœur (par le cœur donc), elle avait simplement pris confiance en elle. Mais, très vite, nos échanges étaient emportés par leur grande anxiété face à ce qui les attendait... Tous sentaient que quelque chose clochait dans le monde qui les attendait, mais aucun-e ne sentait le courage d'y changer quoi que ce soit. J'ai pensé que ça valait la peine de trouver des manières de leur dire qu'on pouvait changer les choses. Depuis, j'ai donc quitté l'enseignement et toutes les inquiétudes de ces jeunes n'ont cessé de m'accompagner. J'y réponds par l'écriture (fictions, ateliers) et anime depuis 2 ans bénévolement LaSeiche.net – un site entièrement dédié à des alternatives fiables et destiné aux jeunes en recherche de réponses pour aller vers un monde différent. Terre du Ciel fait partie des références que j'ai sélectionnées dans la rubrique « Spiritualités  ». Actuellement, le site reçoit entre 200 et 300 visites par jour par le seul bouche-à-oreille. Un récent partenariat de communication vient de se faire avec les Jeunes Reporters de l'Environnement. Prochainement, un blog animé par 2 élèves en lycée agricole va voir le jour. Maintenant que j'ai posé un cadre solide, mon but est de donner la parole à ces jeunes. Alors votre demande d'aide pour les « Fleurs du Vivant » me devance, car j'avais dans l'idée de vous contacter pour mettre en avant la formation durant l'hiver et la faire connaître via ce site. En effet, si quelques structures pédagogiques intègrent déjà des éléments dans des cursus de formations, il me semble extrêmement important qu'une formation telle les « Fleurs du Vivant » puisse continuer à être proposée à des jeunes gens.

– Quelle chance de pouvoir apprendre au contact de personnalités connues, mondialement reconnues pour certaines ! – Quelle chance de pouvoir avoir accès à une formation transversale qui ne réduit pas l'apprentissage à du gavage mental, mais qui amène chaque personnalité à expérimenter à sa façon la découverte progressive d'un métier ! – Quelle chance que cette formation ne passe pas par une sélection par l'argent ! – Quelle chance enfin que l'association qui la propose puisse se targuer d'une expérience si riche qu'elle pourrait proposer à ces jeunes, par la suite, d'intégrer professionnellement la structure ! A l'heure où les chiffres du chômage explosent, c'est tout de même une bonne nouvelle. Tenez bon !

22 octobre 2012 Agnès Gil le Jane Anne Christine Guyonneau, Jacqueline Aguilera Association Ac’Création Madame, Monsieur, Membres de l’association Ac’Création, nous souhaitons témoigner de l’action pédagogique de Terre du Ciel. Ac’Création a pour objectif d’accompagner la personne vers son potentiel créateur en utilisant des outils d’ouverture vers l’altérité. Notre expérience associative et humaine de plusieurs années nous fait entendre l’importance de votre formation « Les fleurs du Vivant ». Nous sommes particulièrement sensibles à la question de l’intégration et de la socialisation des jeunes personnes dans la société actuelle. Ces propositions de formation pour la personne dans sa globalité devraient être reconnues par des pouvoirs publics qui souhaitent agir avec les citoyens les plus motivés dans le but de restaurer le tissu social dans sa vraie qualité humaine. La formation proposée par Terre du Ciel "Les fleurs du Vivant" est fondamentale pour aider les jeunes à se réaliser et à entrer dans la vie professionnelle avec confiance en eux dans une époque où l'être humain n'est souvent considéré qu'en termes de rentabilité. N’y a-t-il rien de plus important que de trouver sa juste place ? Et le plus tôt n’est-il pas le mieux ? Combien de jeunes finissent leurs cycles de formation quand ils les finissent, sans motivation ni avenir ? La formation de Terre du Ciel nous paraît juste et exemplaire et nous souhaitons vivement que notre témoignage puisse contribuer à maintenir "Les fleurs du Vivant" en vie. En vous remerciant de votre attention et bienveillance, nous vous prions de recevoir l’expression de notre sincère amitié.    

20 octobre 2012 Marguerite Kardos Ancien professeur d’université Chère Équipe, Je comprends l’étonnement des Inspecteurs devant une pédagogie holistique innovante. Certes, le nom de la Formation professionnelle, Les Fleurs du Vivant, semble insolite, voir trop poétique au premier abord. Mais quand on voit le programme solide de plus près et que l’on constate sur les bénéficiaires les transformations bienheureuses, une profonde reconnaissance et même une admiration s’accaparent de nous. Merci d’écouter mon témoignage avec bienveillance. Parmi les huit stagiaires en Formation professionnelle, je connais particulièrement Aude. Depuis de nombreuses années je suis proche de sa famille. Comme une fleur infiniment précieuse à la recherche d’un climat et d’un terreau sains pour s’épanouir, Aude était exigeante et lucide, mais, déstabilisée, elle ne trouvait pas sa voie dans une société aride. J’ai bien vu son mal-être, et, quand elle a abandonné ses études, je craignais qu’elle ne dérive. Heureusement, elle a rencontré cette Formation professionnelle auprès d’Alain Chevillat. Elle a rapidement découvert qu’il y est visé l’harmonie du corps-âme-esprit, dans une belle cohérence, incarnée dans la vie pratique des enseignants et des participants, en plus dans une convivialité joyeuse. Je constate combien cette Formation professionnelle l’a ouvert psychologiquement, culturellement et spirituellement. Autant à la société, aux autres, qu’à elle-même. La confiance qu’Alain lui a accordée, les tâches de responsabilité qu’il lui a progressivement confiées, l’ont faite grandir. Aude a retrouvé sa joie de vivre et sa beauté, son enthousiasme et sa curiosité. Elle est une Fleur épanouie. Elle a désormais confiance en elle-même et cherche à servir le Vivant. Elle tisse de beaux projets pour son avenir. En avril 2012, Aude a participé activement à mon stage à Pierre Chatel – Soline était à la cuisine cette fois-ci, et en juillet 2012 Aude était « Maîtresse de maison » au Val de Consolation, pendant notre colloque. Elle a accompli ce rôle avec Charlie, à merveille. Toujours avec le sourire, la disponibilité et la bienveillance. Leur spontanéité et leur humour, leur convivialité et leur polyvalence étaient très appréciés par tous les participants. Excellente preuve de la réussite de la Formation professionnelle Les Fleurs du Vivants, qui opère une transformation intérieure avec une efficacité extraordinaire dans la vie pratique. En si peu de temps ! À Pâques 2012, Les Fleurs du Vivants ont dynamisé, coordonné et ont pimenté notre Forum à Aix-les-Bains. Leur écoute attentive et leur délicatesse, leur disponibilité et leur intervention lors de la clôture, avec des propos sincères et chaleureux, nous ont remplis de joie. Oui, profonde joie et gratitude envers Alain Chevillat qui a su leur proposer ce Compagnonnage, cette Formation innovante, qui a su ressusciter des valeurs éthiques et de l’exigence professionnelle. Avec la valorisation du bon travail et la vie en communauté, la générosité et l’engagement, le don gratuit et la sincérité, éveillant le meilleur d’eux-mêmes. Dans un esprit de non-concurrence, de tolérance et de respect de l’autre. Leur facilité relationnelle, leur équilibre psychologique, leur joyeuse présence nous redonne l’espoir dans l’avenir. Lors de mon stage en juillet 2012 à Chardenoux, nous avions Jérémie comme Maître de

Maison, Thomas était à la cuisine. Leur professionnalisme, leur gentillesse, leur sens pratique à la tête sur les épaules nous ont enchantés. Je suis étonnée de l’efficacité de cette Formation professionnelle, qui sait responsabiliser les Fleurs qui ne trouvent pas leur place dans les vieux schémas et qui nous obligent à inventer de nouveaux paradigmes. Merci à Alain Chevillat d’avoir inventé cette pédagogie active intégrée, qui a des résultats éclatants. Merci de son accompagnement attentif. Grâce à son expérience personnelle, Alain a structuré cette Formation professionnelle holistique avec des dimensions humaines et sacrées. Il a su éveiller et élargir la conscience de ces jeunes Fleurs, en ouvrir le cœur et l’esprit, tout en donnant un excellent métier. Quoi de mieux ? Devenu très polyvalent et multifonctionnel, chacun accomplit son rôle avec dignité et responsabilité, avec attention et respect, tout en collaborant avec les autres, dans un bon dynamisme de groupe. Ils savent tout faire, jardiner et chanter, être chauffeur et devenir maître de maison, organiser stages et colloques, cuisiner et discuter de philosophie, dessiner et jouer, dans une créativité joyeuse. Tout en gardant leur caractère personnel, leur discernement et leur liberté. La formation professionnelle Les Fleurs du Vivants est un cadeau inespéré pour notre époque et doit faire école, servir de modèle. Elle doit semer ses grains en France et à l’étranger, pour former, éveiller et faire épanouir d’autres jeunes Fleurs ! J’espère de tout cœur que l’Inspection va reconsidérer sa décision pour valider et agréer favorablement la formation professionnelle Fleurs du Vivants. C’est une pédagogie innovante et parfaitement adaptée à la jeunesse actuelle, avec une autonome financière unique en son genre. C’est une pédagogie active et intégrée, elle est efficace sur le terrain. Elle inspire dignité et confiance. Bien cordialement

16 octobre 2012 Rachel Colombe 17 ans, musicienne Apprenant à ce jour que la formation les « Fleurs du Vivant » créée et gérée par l’Association Terre du Ciel s’était vu priver du statut de « formation professionnelle », je m’empresse de vous écrire à quel point cette décision me semble aberrante et surtout, pourquoi. Après quelques recherches, afin d’être certaine de ne pas me méprendre sur les termes, je crois pouvoir dire que le nom de « formation professionnelle » désigne une formation destinée à conforter, améliorer ou acquérir des connaissances professionnelles et visant bien souvent soit l’amélioration du travail d’un salarié, soit l’insertion professionnelle d’un individu. Cet été, j’ai eu l’occasion par le biais de Terre du Ciel, de découvrir le Domaine de Chardenoux (Bresse) et le Val de Consolation (Doubs) et, ainsi, j’ai côtoyé durant trois semaines au total, des jeunes formés au sein des « Fleurs du Vivant ». J’ai pu les voir dans des contextes divers, face à des difficultés variées… Et quelle ne fut pas ma surprise ! Et mon admiration, également. Ces personnes, d’horizons, de sexes, d’âges, d’expériences et de projets hétérogènes, sont capables de tant de choses ; de la cuisine, à l’accueil et à l’organisation, en passant par les tâches « hôtelières » et par l’entretien des bâtiments et des espaces naturels… J’ai pu les observer, rigoureux, patients, attentifs, aux côtés des professionnels qui les encadrent, organisés dans leur indépendance, responsables et le sourire aux lèvres en toutes circonstances. Ayant beaucoup échangé avec eux sur leurs impressions, leurs démarches et leurs progressions, je n’ai pu voir que de la satisfaction et un épanouissement remarquables. Vous ne pouvez nier qu’à notre époque, au milieu de ce qu’il convient de nommer « crise », de nombreux jeunes sont absolument perdus et désemparés quant à leur orientation professionnelle. J’ai pu constater dans mon entourage que ceux qui s’interrogeaient, dans la crainte de se retrouver sans structure, sans apprentissage ou plus tard sans emploi, finissaient bien souvent par choisir des voies hasardeuses qui ne leur correspondaient pas du tout. L’inconvénient majeur des formations les plus connues et fréquentées est qu’elles ne proposent qu’une discipline principale, et un secteur d’activité et d’intérêt unique. Mais que reste-t-il pour ceux qui se cherchent ? « Mais qu’est-ce que je vais pouvoir faire de ma vie ?! » N’est-elle pas légitime cette question, en 2012, lorsqu’on est jeune et en pleine construction ? « Les fleurs du Vivant « est une formation qui propose un apprentissage par la transmission, l’expérience, sur plusieurs domaines et activités, avec des professionnels référents ; le tout doublé de la possibilité d’un travail sur soi et d’un épanouissement… n’est-ce pas une réponse pertinente aux doutes de la génération envahie par une pression folle et une peur panique du « chômage » et de la « crise » ? J’ajouterai, pour conclure, qu’Alain Chevillat, fondateur de cette formation, a su déceler chez ces jeunes ce besoin de reconnaissance en tant qu’individus que réclament tant de jeunes personnes. Il a vu leur potentiel, et a trouvé le moyen de dire à ces êtres fragiles et parfois errants, en croissance et en construction, que la société avait besoin d’eux, et qu’ils avaient une place dans le monde. La formation des « Fleurs du Vivant » est une occasion certaine d’apprendre à travailler, sur le terrain, dans le sérieux, la vérité, l’engagement, l’ouverture et la responsabilité.

J’espère que vous saurez songer à nouveau à ce qu’un être « formé professionnellement » devrait être dans le monde que nous construisons et habitons. Eux, vous et moi. Au-delà des textes et des étiquettes. Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

19 octobre 2012 Bénédicte Havet Sculpteur, art-thérapeute et ancienne enseignante J'ai tout d'abord été très heureuse d'apprendre que Terre du Ciel offrait la possibilité de cette formation et de suite j'en ai parlé autour de moi, à tous les jeunes que je côtoie, trouvant superbe cette initiative ! Ensuite j'ai pu voir au cours du Forum sur le thème "Incarner l'Utopie" combien ils savaient être efficaces, pragmatiques, simples et bien dans leur peau, au service de tous, ouverts, joyeux, réalisés pourrions-nous dire, comme si ils avaient enfin trouvé une formation qui répondait à toutes leurs attentes ! Il n'y avait en eux aucune trace de morosité ou d'amertume !... Je les revois entourant Alain Chevillat sur le podium : ils étaient beaux, contents de s'accomplir! Merci messieurs les inspecteurs de savoir le reconnaître! P.S c'est une formation que moi-même j'aurais aimé recevoir!....

21 octobre 2012 Thibaut Chatelain Frère de Charles, stagiaire formation « Feurs du Vivant » Madame, Monsieur, Mon frère a suivi la formation de jeunes des « Fleurs du Vivant » à Terre du Ciel. Ayant appris que cette formation était remise en cause pour les années suivantes, je tiens à apporter ici mon témoignage. Ma démarche a évidemment pour but que cette formation puisse être maintenue pour les prochaines années et ainsi permettre à de nombreux jeunes de pouvoir bénéficier de l'expérience dont a pu bénéficier mon frère. J'ai aujourd'hui 31 ans (3 ans de plus que mon frère Charlie). J'ai suivi un parcours scolaire classique (bac+2), travaillé dans diverses entreprises et associations. J'ai également voyagé et fait du bénévolat à l'étranger. Je travaille actuellement au sein d'une PME dans le domaine de l'environnement à Paris. Mon frère et moi sommes proches et pouvons comparer nos parcours personnels et professionnels. Nous nous sommes l'un comme l'autre longtemps « cherché », tout comme nous avons cherché notre place au sein de la société. J'ai ainsi pu constater que le suivi, l'écoute et la qualité de l'apprentissage dont il a pu bénéficier au sein de sa formation à Terre du Ciel sont bien supérieurs à ce que j'ai moi-même pu rencontrer au cours de mes expériences scolaires et professionnelles. Je n'ai jamais eu la chance d'avoir de suivi personnalisé, à un moment ou à un autre de mon parcours. Nous sommes bien trop souvent une ligne, un nom parmi tant d'autres. La formation des « Fleurs du Vivant » a, elle, réussi à apporter à Charles des valeurs professionnelles tout en approfondissant ses valeurs humaines. La formation telle qu'elle est construite permet d'approfondir les motivations de chacun et d'orienter le stagiaire vers les activités qui lui correspondent. Cela n'est possible que grâce à une connaissance de chaque jeune par leur formateur, à un suivi et une attention toute particulière. Charlie a retrouvé au cours de ces mois le goût du travail, l'envie de s'investir et de s'engager, des éléments malheureusement bien trop rares à trouver dans la jeunesse d'aujourd'hui. Cela me porte à croire que la qualité de la formation professionnelle suivie par Charlie à Terre du Ciel est en de nombreux points un modèle à suivre pour les formations des jeunes en France. Pour ceux qui « cherchent leur voie », ceux qui cherchent un lieu où la dimension humaine passe avant le reste, la formation des « Fleurs du vivant » répond à une demande forte. Cette formation sort des sentiers battus, et c'est exactement ce qui en fait aujourd'hui tout son intérêt. Elle permet à des jeunes d'acquérir tout le professionnalisme nécessaire au travail dans des centres d'animation tels que Terre du Ciel. C'est une formation rare et précieuse. Au lieu de voir disparaître cette formation, je pense qu'il serait bien plus utile à notre société et à ses jeunes de voir des formations telle que celle proposée par Terre du Ciel se multiplier.

21 octobre 2012 Marie-Laure Hairie Cadre en entreprise Cher Alain, Je suis désolée d'apprendre l'annulation d'agrément de formation professionnelle à votre programme les « Fleurs du Vivant ». Je me souviens l'année dernière avoir pris connaissance du programme de cette formation dans la brochure Terre du Ciel et m'être formulée à moi-même : « Comme j'aurais aimé moi suivre une telle formation, comme cela m'a manqué de ne pouvoir accéder à une approche globale, bienveillante et confiante de construction de ma sphère professionnelle à l'entrée dans l'âge adulte, comme j'aurais aimé pouvoir me découvrir à travers différentes activités professionnalisantes, qu'elles soient corporelles, manuelles, administratives, organisationnelles, pour pouvoir envisager sereinement ma place dans le société et décider ensuite d'une spécialisation éventuelle. » C'est pour cette raison que je souhaite ajouter mon témoignage à ceux déjà tellement parlants des jeunes et de leurs parents. En participant au stage de Yoga du mois de juillet cette année au domaine de Sagnol, j'ai pu enfin rencontrer trois des jeunes que je savais avoir rejoint cette première promotion des « Fleurs du Vivant ». Et j'ai découvert trois jeunes professionnels, responsabilisés dans la gestion du lieu tant dans sa dimension logistique que d'accueil : préparation des chambres avant notre arrivée, approvisionnement et préparation des repas et des pauses, accueil à l'arrivée, disponibilité pour résoudre les petites demandes personnelles des stagiaires, coordination de notre participation aux tâches quotidiennes, tenue de la librairie, entretien des espaces collectifs intérieurs et extérieurs, etc. J'ai été impressionnée par la qualité du service que nous avons reçu de leur part : la merveilleuse cuisine de Corentin, surprenante, belle, nourrissante et délicieuse, l'implication efficace et discrète de Soline et de Claire dans l'accueil et la tenue impeccable des lieux, propreté de la cuisine, préparation des salles de repas et de pause, gestion des plannings et des repas, tenue de la librairie, etc. Et surtout j'ai été conquise par leur gentillesse, leur simplicité, leur présence à la fois professionnelle et amicale, leur grande disponibilité. Ayant moi-même l'expérience de l'organisation de formations et d'événements, je sais à quel point la réussite d'un stage comme celui-ci ne tient pas au hasard mais à une véritable discipline professionnelle et une grosse implication personnelle. Je sais également pour fréquenter des lieux de stages professionnels ou de loisirs divers et variés, que ces qualités ne sont pas toujours au rendez-vous. Enfin, je sais en tant que recruteur qu'il est malheureusement trop rare de rencontrer des jeunes Français dotés comme Corentin, Soline et Claire, d'une pleine capacité à s'investir dans la tâche qui leur incombe et à se positionner aisément dans une équipe ou dans un groupe. J'ignore si chacun de ces jeunes aura trouvé son métier à l'issue de cette formation, mais je sais que chacun aura acquis auprès de toi et dans le cadre professionnalisant qu'offre Terre du Ciel, des compétences spécifiques et une attitude professionnelle qui leur permettront de poursuivre leur chemin, comme tout un chacun, mais avec un atout que toutes les formations ne donnent pas : la force intérieure, la confiance en soi et dans le futur, la

capacité à s'adapter, à se ressourcer et à rebondir. J'espère que de nombreux jeunes auront la chance de trouver la formation « Les fleurs du Vivant » sur leur chemin dans les années à venir, et je souhaite ardemment que cette formation professionnelle puisse être reconnue comme telle et permettre ainsi peut-être d'inspirer d'autres programmes. Notre société a grand besoin de ce renouveau pédagogique. Avec toute mon amitié

21 octobre 2012 Chantal Charron Sage-femme Sage femme et stagiaire de Terre du ciel, J’ai été très touchée par tous les jeunes en formation en ce lieu ! Tous étaient si lumineux, à l’écoute des stagiaires et invités ! Il émane de leur visage paix et sérénité, ils possèdent tous cette beauté intérieure !! En cette période de sinistrose touchant encore plus particulièrement les jeunes, voilà un VRAI LIEU de FORMATION où chacun est accueilli tel qu’il est, avec ses faiblesses, ses doutes, ses peurs... Voilà un lieu où on les aide à transformer leurs peurs en Force d’ AMOUR !!! En tant que sage-femme, je me suis souvent posé des questions sur le sens de la vie... Voilà un lieu et des formateurs qui enseignent le respect, le service aux autres !! N’est-ce pas la plus belle des formations pour devenir des ouvriers d’un avenir qui rimera enfin avec sourire !!!!! Je souhaite à tous de TRES BELLES ENERGIES DE CONFIANCE ET DE PAIX

20 octobre 2012 Sophie Rouel-Brax Psychiatre et psychothérapeute J'ai eu l'occasion de fréquenter les stagiaires de la formation "Les fleurs du Vivant" environ un week-end par mois, sur la durée de leur formation. En effet, participant moi-même à une autre formation, nous nous retrouvions sur le même site. Nous les avons vite surnommés entre nous "les petites Fleurs", tant nous les avons vus s'épanouir en quelques mois. Personnellement, mais aussi en tant que psychiatre et psychothérapeute, j'ai été passionnée de voir cette formation se dérouler en partie sous mes yeux, et impressionnée de la métamorphose progressive des jeunes, et des fruits récoltés en si peu de temps. De par mon métier, je suis bien trop régulièrement interpellée pour accompagner des adolescents et jeunes adultes mal dans leur peau, mal dans la société, souvent déprimés, en quête d'eux-mêmes et d'un sens. Ils errent d'une tentative d'étude à une autre, pour choisir à l'aveuglette un métier qui ne leur correspond guère au final. Je vois aussi bien trop souvent ces ex-jeunes, en pleine crise de la quarantaine ou usés par une longue période de chômage, qui voient dans un bilan de compétences et/ou une thérapie la dernière opportunité pour enfin se construire un avenir humain et professionnel conforme à qui ils sont... Avec cette fois-ci de bonnes chances d'y trouver leur épanouissement, et une vraie place, utile pour eux comme pour tous, dans la société. Alors quelle chance rare a eu ce petit groupe de jeunes de bénéficier de la formation "Fleurs du Vivant" avec Terre du ciel! Ils ont eu le temps, en étant accompagnés au jour le jour, de découvrir qui ils étaient, et qui ils n'étaient pas, ce qui les épanouissait, et ne les épanouissait pas. Ils ont pu tester différentes fonctions dans la durée, et éprouver leur patience et leur ténacité, ainsi que leur sens de l'engagement, face aux contraintes et aux limites imposées par la réalité, qualités indispensables dans n'importe quelle profession. La diversité des postes proposés a élargi leur horizon, car il est rare qu'à 25 ans l'on ait eu l'occasion de voir beaucoup plus loin que l'univers familial et social proches. Là ils se sont concentrés autant sur la gestion administrative que sur la cuisine, autant sur l'accueil qui nécessite sourire et disponibilité, que sur de petites tâches subalternes qui supposent discrétion, efficacité et humilité. Les dizaines de rencontres qu'ils ont pu faire, riches d'échanges et de témoignages, ont nourri leur réflexion et les ont aidé à se projeter dans des projets concrets. Cela a été tout simplement beau de voir s'opérer sous mes/nos yeux la métamorphose de grands adolescents "en quête", dont certains très en souffrance, en jeunes adultes, plus structurés, droits dans leurs baskets, prêts à s'inscrire aujourd'hui en tant que professionnels dans un engagement mûri, avec toute l'adaptabilité acquise ces derniers mois. Puissent beaucoup d'autres jeunes avoir la même chance dans les mois et années à venir !

20 octobre 2012 François Buzzetti Ancien matelot du bateau-école du Père Jaouen Lors de mon premier passage à Chardenoux, les stagiaires suivant la formation des « Fleurs du Vivant » n’étaient là que depuis cinq mois. Je les rencontrais chaque jour dans le domaine et j’ai été littéralement émerveillé. Quelle ouverture d’esprit ! Quelle capacité à communiquer ! Quelle qualité d’écoute ! Quel respect envers l’autre, aussi différent soit-il ! Je les observais avec leurs enseignants : ils ne cessaient de poser des questions, de faire des propositions, de prendre des initiatives. Le niveau de compétence dont ils faisaient déjà preuve dans tous les métiers était étonnant, et leur engagement était total. Ils rayonnaient de bonheur ! Pourtant, tous me racontaient les souffrances qu’ils enduraient encore quelques mois plus tôt dans le système éducatif traditionnel, dans lequel ils n’arrivaient pas à trouver leur place. Cela résonnait profondément en moi. J’étais, à leur âge, exactement comme eux. À l’époque, je n’ai pas eu la chance de rencontrer une structure de formation telle que celle de Terre du Ciel, et pendant des décennies j’ai dû avancer dans la vie en tâtonnant. Un lent cheminement sans but connu, éclairé par quelques belles rencontres dont je n’arrivais pas vraiment à tirer profit, entrecoupé de profondes dépressions… Comment de si jeunes gens pouvaient-ils m’apprendre tant de choses sur moi-même tout en accueillant mes expériences ? Rarement des échanges m’avaient autant nourri et questionné. J’ai mis plus de cinquante ans (je suis un vieux monsieur !) pour en arriver au point où ils en sont au bout de quelques mois, pour enfin trouver un sens à ma vie… Et la qualité de cette formation pourrait ne pas être officiellement reconnue ? En tant que citoyen (et en tant que contribuable), je n’ose pas penser que ce soit possible ! Ne serait-il pas temps pour nos élus et nos administrations d’ouvrir enfin les yeux et de remettre en question un système qui fonctionne de plus en plus mal ? Ma fille était l’an dernier en apprentissage de pâtissière dans une école privée très réputée, à Paris. Elle y a passé son temps à préparer des cocktails et des réceptions données par d’importantes sociétés commerciales : une grande partie des cours théoriques n’étaient pas assurée, et comme de nombreux élèves refusaient de se prêter à ce jeu et rentraient chez eux, les professeurs et le personnel administratif rejoignaient les cuisines pour terminer les prestations payantes à temps… Et pourtant, je suis certain que là, toutes les réglementations étaient appliquées ! Qu’il y a un règlement intérieur rédigé par des juristes (dont pas un élève ne pourrait citer ne serait-ce qu’un article), de jolies feuilles d’émargement (très utiles pour la responsabilité de l’établissement, vu le taux d’absentéisme…), de belles salles de classe à peine utilisées, de nombreux cours polycopiés que les élèves entassent dans des dossiers sans même les lire et une comptabilité impeccable… Tout cela uniquement pour satisfaire des obligations administratives vidées de leur sens. Quelle mascarade !

Les élèves se sentent mal, s’ennuient, chahutent et se révoltent, les professeurs font de leur mieux mais se sentent agressés, sont malheureux et démotivés… Quel gâchis ! Et ce lieu de formation, reconnu et réputé, est loin d’être le seul à fonctionner de la sorte. Je crains même qu’il ne reflète assez fidèlement la majorité des établissements… De tout temps, il a fallu pour faire bouger les choses que des précurseurs prennent des initiatives, proposent et expérimentent des solutions innovantes. Elles sont d’abord vivement critiquées, puis deviennent tellement évidentes qu’elles semblent être là depuis toujours. Il est certain que l’éducation et la formation des nouvelles générations vont devoir s’adapter aux changements du monde. Les réponses aux besoins seront diverses et variées. Il n’est pas moins certain que la formation dispensée à Terre du Ciel répond déjà à ce défi. En cette période de nécessaires économies, l’argent public ne serait-il pas mieux dépensé en utilisant le personnel du ministère du Travail pour encourager ce type d’initiatives plutôt que pour les détruire ? Le travail de Terre du Ciel est utile, profitable à la société et autofinancé. Aucun argent public n’est requis pour son bon fonctionnement. La forme juridique adéquate peut probablement être trouvée dans les réglementations existantes, avec l’aide des fonctionnaires compétents, agissant comme conseillers et non comme liquidateurs. Au besoin, il faudra tôt ou tard aménager les règles actuelles – voire en créer de nouvelles –, car de telles initiatives vont se multiplier : notre monde en mutation en a besoin et rien ne pourra les empêcher de surgir. Ne serait-il pas plus sage de les accueillir ? Je le souhaite de tout mon cœur.

20 octobre 2012 Nelly Pachoud Postulante aux « Fleurs du Vivant » J’ai prévu de faire partie de la prochaine session de formation intitulée « Les fleurs du Vivants » qui commencera en décembre 2012. Et je viens d’apprendre que l’agrément de formation professionnelle lui a été refusé. J’en suis profondément triste et révoltée pour plusieurs raisons. Je considère cette opportunité de formation qui s’offre à moi à 27 ans comme un complément nécessaire à mon parcours passé (personnel, universitaire et professionnel) pour être – enfin – capable de m’insérer de manière constructive et durable dans la vie active et la société dans laquelle je vis. Mon parcours scolaire s’est déroulé classiquement, je dirais même avec réussite. Après un bac scientifique, j’ai suivi des études supérieures en gestion de projets touristiques et aménagement du territoire. Il s’agissait d’une formation dite « professionnalisante », censée faire la transition entre la formation théorique universitaire et le monde du travail avec des stages en entreprises. Lors de ma quatrième et dernière année d’études supérieures, je me suis sentie totalement incapable de mener à bien un stage professionnel de 6 mois. Démunie, j’étais incapable de prendre des responsabilités. Malgré les examens théoriques réussis, je n’ai donc pas su être opérationnelle sur le plan professionnel. Voilà maintenant 4 années que je bute, trébuche et essaie de me relever pour essayer de mettre un pied dans le monde professionnel. Or je me trouve réellement en difficulté dans les différents emplois, de courte durée, que j’occupe. Pour m’aider à surmonter ces difficultés dans le but de construire un projet professionnel, j’ai été accompagnée par plusieurs conseillers institutionnels du Pôle Emploi. Je viens il y a quelques semaines d’être accompagnée dans une démarche de bilan professionnel. J’y ai appris que 3 types de compétences étaient nécessaires à mobiliser dans une activité professionnelle : les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. Personnellement, j’en dégage que j’ai très peu développé le savoir-être et c’est notamment sur ce point-là que je dois travailler. C’est ce point en particulier que je viens chercher et travailler dans cette formation. J’ai pu constater par moi-même que les 3 types de compétences étaient présents dans la pédagogie choisie : apprentissage de savoirs, de savoir-faire, et de savoir-être. Je considère donc cette formation comme une formation professionnelle. J’ai passé 3 semaines cet été au domaine de Chardenoux, où a lieu la formation et la majorité des activités de l’association Terre du Ciel. J’ai donc pu rencontrer les jeunes qui sont en formation cette année, ainsi que les salariés qui les ont côtoyés et à l’aide de qui les jeunes se sont formés. J’ai entendu les besoins et les constats faits par les jeunes avant cette formation. J’ai vu qu’aujourd’hui ils travaillent de manière efficace et réaliste, en confiance. Et je les ai sentis prêts à avoir une activité professionnelle constructive, au sein de Terre du Ciel ou dans n’importe quelle entreprise. Ce qui me semble être l’objectif d’une formation professionnelle. C’est cela qui m’a donné envie de bénéficier de la pédagogie mise en œuvre dans cette formation. Comparativement à la formation plus « classique » que j’ai suivi à l’université qui m’a apporté certaines compétences (notamment en savoirs et savoir-faire), je vois que cette formation peut m’aider à développer d’autres compétences qui se situent plutôt au niveau du savoir-être, indispensables également, et qui me font défaut pour m’insérer dans le monde professionnel.  

19 octobre 2012 Patrick Baudin Docteur en médecine, psychothérapeute, praticien EMDR pour le traitement du Syndrome de Stress Post-Traumatique, formateur Animant régulièrement des stages de psychothérapie de groupe dans le cadre de l’Association Terre du Ciel, j’ai été amené de nombreuses fois cette année à fréquenter les jeunes qui faisaient la formation intitulée « Les fleurs du vivant ». Durant l’année, je n’ai pu constater que leur bonne humeur, qui n’avait d’égale que leur enthousiasme à suivre les différentes propositions que tu leur as faites avec Terre du Ciel, qui me semblaient offrir aux jeunes une éducation et une formation enfin dignes de ce nom, pas seulement orientées sur le savoir-faire, mais tout autant focalisées sur le savoir-être. J’ai trouvé passionnante la démarche avant-gardiste consistant à enseigner la philosophie au même niveau que le nettoyage des sanitaires, la gestion, la comptabilité ou le jardinage. Ainsi, j’ai pu voir comment ils se succédaient aux différents postes clés de l’Association, certains bougeant moins que les autres, ayant trouvé chaussure à leur pied dans une activité particulière, comme la cuisine, ou l’informatique, ou l’enseignement du yoga. Tout cela en se présentant d’humeur égale, souriante, ouverte et accueillante, ce qui est plus que précieux dans un contexte analogue à celui des hôtels et des restaurants, des congrès et séminaires, qui nécessitent d’allier disponibilité, amabilité, intelligence et compétences. Durant les quelques moments où j’ai été à amené à rencontrer ces jeunes, je n’ai donc pu apprécier que leur bonne volonté exemplaire. Mais, cet été, j’ai animé un stage de 9 jours et un autre de 5 jours, toujours pour Terre du Ciel. Seulement trois des jeunes gens formés s’occupaient du lieu de stage de A jusqu’à Z. Quelle n’a pas été ma surprise de voir deux jeunes filles d’à peine plus de vingt ans, Soline et Claire, jouer à la perfection le rôle de maîtresses de maison, assurant l’accueil des stagiaires, le placement dans les chambres, la distribution du linge, le ménage, la formation des stagiaires, gérant les problèmes et les imprévus dans la bonne humeur et avec le sourire ! On pourrait dire le cœur en joie et les pieds bien sur terre ! Quelle n’a pas été ma surprise de voir un jeune homme de 20 ans, Corentin, préparer des repas pour 28 personnes tous les jours dans la bonne humeur, la ponctualité, la qualité gastronomique et une irréprochable qualité diététique ! D’une manière rigoureusement professionnelle, ces 3 jeunes personnes ont assuré un service qui n’était pas facile de manière absolument impeccable, en adultes parfaitement responsables et avec en sus le don gratuit de leur sourire. Il est très clair pour tout observateur attentif que les 9 mois de formation au Domaine de Chardenoux ont transformé très efficacement ces jeunes en professionnels de l’accueil, et l’un en cuisinier. Faut-il en dire plus sur la nécessité aujourd’hui d’inventer de nouvelles formations, puisque de nouvelles formes d’activités apparaissent ? J’espère que ce témoignage servira à cautionner l’honnête créativité de l’Association Terre du Ciel, qui montre constamment toutes les qualités d’une association qui mériterait d’être reconnue d’utilité publique, tant elle fait preuve de dévouement, de désintéressement, dans des propositions de formation qui ne visent aucun autre but que celui d’améliorer la vie personnelle et la vie sociale en général en apprenant à ceux qui en ont besoin non seulement un savoir-faire, mais également en leur apprenant le sens des choses, la fraternité, le don de soi et le service, le tout dans un professionnalisme absolument exemplaire. Si ce n’est pas une formation, qu’est-ce que c’est ? Pour faire valoir ce que de droit, le 19 octobre 2012

18 octobre 2012 Véronique Blanchard Bonjour, Je viens ici vous apporter mon témoignage en ce qui concerne votre formation "Les fleurs du Vivant". Mes premiers contacts avec Terre du Ciel datent du Forum des 7-8-9 avril 2012. Lors de ce forum qui rassemblait un millier de personnes, j'ai remarqué quelques jeunes reconnaissables à leur coiffe colorée qui visiblement participaient à l'organisation de cette vaste manifestation. Avec un professionnalisme hors pair, ils répondaient avec efficacité et gentillesse aux besoins des uns ou des autres. J'ai découvert par la suite qu'il s'agissait des jeunes formés dans le cadre des « Fleurs du Vivant ». Je peux attester que cette formation, en plus de tout ce que je n'ai pas eu l'occasion de découvrir, puisqu'elle semble couvrir un champ de compétences important, en fait des jeunes tout à fait capables d'encadrer un événement d'une grande ampleur. Des spécialistes de l'événementiel seraient sans doute heureux de recourir à leurs compétences. Je souhaite donc par mon témoignage soutenir cette formation dont la disparition serait fort regrettable. Vous pouvez donc utiliser ce témoignage pour soutenir votre défense. Bien cordialement. 19 octobre 2012 Paul Coenen Artisans de Paix – Val de Consolation Bonjour, Je n'ai pas participé à la formation des « Fleurs du Vivant ». Mais j'ai côtoyé l'équipe des jeunes dans leur travail. J'ai échangé avec deux d'entre eux pendant leur passage au Val de Consolation. Je peux dire que c'est une véritable formation qui donne toute sa place à l'expérience, à la mise en situation et au partage de connaissances avec des personnes qui allument la flamme de l'enthousiasme et qui ouvrent les yeux sur le monde. La société a besoin de cet enthousiasme et de cette conscience. La formation des « Fleurs du Vivant » mérite d'être reconnue. 18 octobre 2012 Daniel le Colin Docteur en médecine J'ai été en contact avec les étudiants des « Fleurs du Vivant » au cours de l'année 2012. Ces jeunes participaient aux formations avec beaucoup d'intérêt, ils étaient très présents au milieu de notre groupe, très actifs, avaient développé des qualités relationnelles et humaines que j'ai eu l'occasion d'apprécier. Les échanges avec eux étaient aussi très enrichissants et ils semblaient très motivés par leur futur travail dans un contexte différent.

19 octobre 2012 Antoine Marie Bonjour Evelyne et Alain, Bonjour à tous, Ces quelques mots pour vous complimenter et vous assurer de mon soutien dans votre demande de maintien de l'agrément de la formation professionnelle que vous proposez aux jeunes avec des résultats extrêmement probants dès la première promotion, ce qui n'est pas si courant. Votre dossier est convaincant et les témoignages visiblement sincères et spontanés confirment la justesse de vos propositions et de vos réponses aux questions souvent mal exprimées de ces jeunes. Personnellement, j'aurais aimé avoir ce genre d'opportunités au départ de mon développement professionnel, lequel a suivi beaucoup de zigzags, et, à 50 ans, après de nombreuses expériences et plusieurs métiers à mon actif, je sais reconnaître la valeur d'un enseignement et des possibilités de travail qui en découlent. Peut-être l'administration considère-t-elle que cette formation ne correspond pas complètement aux besoins des infrastructures qu'elle a traditionnellement pour mission d'encadrer? Les propositions faites à ces jeunes, ces "changements de paradigmes" selon vos termes, répondent précisément, intuitivement, au nécessaire renouvellement de ces infrastructures à travers des ouvertures correspondant clairement à leurs attentes. Je vous souhaite de continuer ce projet dans les meilleures conditions, et si je peux me permettre un conseil, soyez souples dans la forme, restez ferme sur le fond : acceptez les ajustements structurels et matériels suggérés par l'administration afin de maintenir la reconnaissance et le soutien dont vous avez besoin, et offrez aux jeunes que vous accueillez les contenus dont ils ont besoin. Avec mes sentiments les plus cordiaux

18 octobre 2012 Nadine Deswasières Professeur à HEC Executive, à l’ENA et à l’Institut catholique de Paris Ancienne directrice générale chez Nestlé Bonjour Alain, Je vois avec étonnement la position prise par la Préfecture, concernant la formation que tu donnes aux jeunes. Comme tu le sais, après avoir beaucoup formé "sur le tas" en tant que Directeur Général chez Nestlé, je suis moi-même professeur, à HEC Executive, à l'ENA et à l'Institut Catholique de Paris. Je peux attester que la pédagogie que tu utilises et dont nous avons largement parlé, correspond tout à fait à une approche de formation et d'apprentissage à la vie réelle pour des jeunes. Beaucoup de jeunes sont en quête de sens et pas seulement des marginaux, les jeunes et moins jeunes que je côtoie dans mes formations sont rarement des enfants défavorisés. Pour te donner une idée, dans mes formations HEC, on m'a maintenant demandé de donner plus de place à une réflexion en profondeur sur ce qui fait un leader : éthique et gouvernance... et aussi, maîtrise de soi, lutte contre l'avidité et la corruption, identification d'idéaux nobles, recherche du bien commun, lutte contre l'égoïsme et l'égocentrisme, travail gratuit pour la communauté... Dans les entreprises aussi, j'interviens pour former les administrateurs (Thalès par exemple, la Fédération des Experts-Comptables...) et aussi j'interviens pour mettre en relation les entreprises comme Danone, Total... avec des ONG et des Entrepreneurs Sociaux et là aussi on parle de mobilisation des compétences sur des causes plus grandes que l'organisation stricte qui verse des salaires, on parle de déploiement de compétences, de mécénat de compétences et donc de travail gratuit offert par les entreprises (qui rémunèrent leurs salariés), mais gratuits pour les ONG. Tout cela faisant partie d'une démarche de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise qui est grandement encouragée par le Gouvernement et devient de plus en plus effectif par le Grenelle II. Il s'agit de motiver, mobiliser et développer les talents des personnes, de donner un sens à leur vie qui va au-delà de leur petits intérêts personnels... On voit bien que c'est une clé pour réduire les risques psycho-sociaux dans les entreprises et aussi les risques de corruption ou disons pudiquement, de conflits d'intérêt. Des groupes comme Danone ou Accenture, envoient en formation dans les pays du Sud, plus de 30 salariés par an pour les former dans des ONG ou avec des entrepreneurs sociaux. L'approche est structurée, mais moins que ce que fait Terre du Ciel avec les Fleurs. La démarche est très proche, sauf que les entreprises "récupèrent" cette démarche dans leurs rapports RSE/Développement Durable. C'est exactement ce que tu fais avec tes jeunes, la différence étant que tu les prends plus jeunes et donc, tu dois, en même temps, les former à gérer des projets, à prendre des décisions de manière juste, à discerner... et à agir, rapidement et efficacement. Franchement, je les ai vus quand vous avez démarré... bon, comme beaucoup de jeunes, un peu rebelles, en marge de la société, tristes, ne sachant pas quoi faire de leur vie... je les ai

vus lors d'un de leur stage et je les ai vus en action au Forum TdC où chacun avait sa tâche, était épanoui, souriant, actif... Je sais qu'ils ont eu des responsabilités en équipes cet été et que ça les a fait grandir en force, en sagesse et en structuration de leur personnalité. J'ai lu le 1er rapport qui a été rédigé par eux... un excellent travail ! J'aimerais bien que mes étudiants me rendent des choses aussi structurées et enthousiastes, franchement ! Si ça ce n'est pas de la pédagogie destinée aux jeunes, je ne sais pas bien ce qu'entend la préfecture par formation... De plus, il y a de plus en plus de développements de Centres comme Terre du Ciel, d'Associations, d'ONG qui pourront être autant d'employeurs potentiels pour ces jeunes qui pourront aussi éventuellement eux-mêmes décider d'entreprendre une activité qui leur convient et devenir auto-entrepreneurs ou créateurs de leur propre structure... autant de chômeurs en moins, d'assistés et de déprimés en moins... Pôle emploi et la sécurité sociale, les mutuelles devraient te sponsoriser ! Je veux bien échanger avec un responsable de la préfecture pour comprendre leurs réticences si tu le souhaites. Dis-moi. En attendant, je t'embrasse et te souhaite bon courage.

19 octobre 2012 Michèle Albertin Responsable des Ressources humaines Bonjour, Il y a quelques mois j'avais lu votre présentation de cette formation en cours et les interventions des jeunes stagiaires et j'avais trouvé le concept innovant et digne d'intérêt. Séduite aussi par l'enthousiasme et la maturité de ces jeunes et leur façon d’accueillir cette formation, car, à mes yeux, il s'agit bien d'une réelle formation professionnelle. Je vous précise bien connaître l'Éducation Nationale (j'y ai travaillé pendant 6 ans pendant mes études et mes parents étaient proviseurs de lycée), par ailleurs, je suis retraitée et ai été pendant 30 ans Responsable de Ressources Humaines et, à ce titre, responsable du recrutement et de la Formation. Je dois avouer qu'au fil des années, j'ai souvent constaté, malheureusement, un écart ÉNORME , entre les formations données par l'Éducation Nationale et les besoins de nos entreprises. Et je n'étais pas seule à le constater : nos échanges entre collègues arrivaient souvent aux mêmes conclusions. Cette critique ne vise pas la compétence des enseignants mais plutôt le manque de réactivité des programmes et systèmes scolaires qui ne s'approchent que de très loin à ce qui se vit en entreprise. En revanche, j'ai souvent conclu des contrats d'apprentissage et de Qualification avec d'excellents résultats et pour les jeunes et pour l'entreprise qui recrutait volontiers ces jeunes formés, motivés et compétents à l'issue des contrats. A qualification égale, Bac professionnel ou BTS, je n'hésitais pas à embaucher les jeunes qui avaient une pratique en entreprise et l'on constatait à quel point ils étaient plus compétents que les jeunes sortis directement de l'école (pourtant homologués Éducation Nationale !) Si, aujourd'hui, je devais recruter pour des métiers de service (gestion, accueil, organisation, restauration collective : tels que ceux pour lesquels vous avez formé ces jeunes), je ferais confiance à l'un d'entre eux, bien plus qu'à un jeune tout frais sorti de la Formation, pourtant homologuée, de l'Éducation Nationale, mais souvent mal adaptée. Cette formation que vous leur avez donnée leur a permis de faire un choix réel de profession, en connaissance réelle des métiers existants parce qu'ils les ont pratiqués sous la conduite de parrains expérimentés qui leur ont fait confiance et les ont réellement encadrés. Je vous ai dit combien j'ai apprécié contrats d'apprentissage et de qualification mais je trouve que votre formation va au-delà, parce qu'elle permet, avant décision, de choisir entre différentes possibilités d'emplois alors que l'orientation est difficile pour un jeune qui ne connaît pas vraiment les différents emplois. Si le choix qu'il fait d'un Contrat d'apprentissage pour un métier s'avère une erreur d'orientation (cela arrive plus souvent qu'on ne pense), il doit soit perdre son temps et sa motivation dans un contrat qui ne le mènera nulle part soit tout recommencer... s'il trouve un employeur : souvent un parcours du "combattant" ! Je trouve donc votre formation innovante et porteuse d'espoir : ceci, à la fois pour les jeunes et pour les entreprises qui peuvent les embaucher.

Compte tenu de tous ces éléments, je trouverais absolument navrant que, faute de validation de votre agrément, vous soyez obligés d'arrêter et d'abandonner la nouvelle promotion qui devait commencer en fin d'année. Je vous souhaite succès dans la contestation de cette décision administrative de rejet de votre agrément, et sérénité pour une nouvelle promotion de jeunes dans le même esprit. Cordialement.

19 octobre 2012 Catherine Joubert Enseignante Madame, Monsieur, Enseignante dans l’Education Nationale depuis bientôt 30 années, j’ai côtoyé les membres de l’Association Terre du Ciel en 1999 lors d’un Forum. L’ouverture d’esprit, la qualité d’écoute, la richesse multiple des intervenants m’ont littéralement touchée. En effet, combien de participants durant ces forums repartent avec un supplément de vie qui s’affiche de façon précise sur leur visage ? Je n’ai pu que constater cela par l’enthousiasme qui régnait dans ces assemblées. J’ai ensuite participé à plusieurs stages au domaine de Chardenoux et ai rencontré ainsi depuis l’an dernier à 4 reprises les jeunes en formation : « Les fleurs du Vivant ». J’enseigne à l’école hôtelière de Thonon en service et commercialisation, je connais donc bien les programmes relatifs aux métiers de cuisiner, chef de rang ou encore gouvernante d’étages. J’ai été très agréablement surprise de constater les progrès entre juillet et octobre 2012 (4 mois seulement alors que 3 ans dans un cursus « normal » est parfois insuffisant) de ces jeunes, particulièrement dans les domaines de l’accueil, du service, et spécialement dans la qualité de la cuisine. Cette dernière répond vraiment au besoin de notre époque : travailler avec des produits locaux à 80% biologiques, et surtout avec une véritable conscience de la valeur énergétique qui peut être passée dans l’alimentation si on la respecte totalement. De plus, j’ai eu l’occasion de parler avec Charlie et Aude, leur engagement est entier c'est-à-dire qu’il n’y a aucune coupure en eux, tout leur être est présent à ce qu’ils font avec une évidence flagrante. Certes, leur détermination n’est pas un objectif à court terme pour un gain conséquent, mais une démarche sur une longueur de vie destinée à les rendre solides, ancrés, dans des valeurs qui mettent en avant l’être humain, sans pour autant les éloigner des réalités du quotidien. Je remercie Alain Chevillat pour cette démarche nouvelle et souhaite que mon humble témoignage puisse servir au maintien de son agrément en qualité de formateur.

19 octobre 2012 Sandrine Lesert J'ai participé cet été à la semaine "L'appel de l'Inde" au Val de Consolation. C'est dans ce contexte que j'ai pu croiser deux "Fleurs". La première est une jeune demoiselle blonde dont j'ai oublié le prénom, mais dont je n'oublierai jamais le magnifique sourire... ni la manifestation du bonheur à avoir cessé de fumer... ultime étape de sa formation à la vie... Le second est un jeune homme qui m'a particulièrement interpellée, par cet indicible charme se dégageant de sa jeune personnalité... Ses postures de yoga témoignaient de son parcours vers la maîtrise de soi... La première m'a accueillie, le second accompagné dans un moment de réconciliation avec la vie… la vraie vie... Je parle de relation d'empathie, d'échange véritable plein d'humanité, d'accueil inconditionnel à l'autre et de partage d'expérience sans peur... ni clivage "générationnel"… Tous deux nous ont parlé de LEUR FORMATION à Terre du Ciel. Ils venaient de trouver les bonnes personnes, le bon lieu, le bon chemin qui les ramèneraient à se réconcilier avec eux-mêmes, avec la vie et leur parcours jusqu'ici cahotique... J'aurais aimé que mes deux fils âgés de 25 et 23 ans s'autorisent cette chance... s'inscrire à cette formation qui permet de se recentrer sur soi pour mieux trouver sa place au sein de cette société si déroutante pour nombre d'entre nous, qui "survivons" trop souvent confrontés à l'absurdité des décisions et autres comportements de ceux qui nous gouvernent... Je me demande quel est le but ? Que veulent vraiment nos décideurs ? politiques et autres têtes soit disant pensantes ? Je suis infirmière depuis 25 ans... et je ne comprends pas comment nous pouvons laissé "sur le côté" un nombre toujours plus croissant de jeunes... perdus dans l'errance de leur souffrance, comment nous pouvons ignorer qu'un certain nombre de femmes seules, se débattent pour espérer que leur progéniture trouve enfin leur place dans cette société anxiogène et complexe... (sans pères, sans cadres, sans repères...) Terre du ciel offre une structure et une opportunité inespérée. Celle de faire le point et la paix avec sa vie avant de se lancer dans la "vie active"... Une sorte de classe préparatoire... Cette formation m'apparaît donc non seulement avoir sa place parmi les formations professionnelles, mais encore plus, elle devrait être OBLIGATOIRE et être une chance que la société offrirait à ces jeunes... Aujourd'hui, je travaille dans une clinique psychiatrique qui coutent TRÈS CHER à la société et donc aux citoyens. Dépression, alcoolisme et autres addictions témoignent du mal-être qui ronge beaucoup trop d'entre nous. Ces structures n'ont pas vraiment d'obligation de résultats et malheureusement au regard du nombre des rechutes ne semblent pas très efficaces... Peut-être parce qu'il est trop tard... Je souhaiterais vivement que ces quelques lignes permettent que l'on ouvre les yeux sur l'urgence de la prévention et la nécessité d'ouvrir et de subventionner de telles initiatives au lieu de leur mettre des bâtons dans les roues. .... RÉVEILLE TOI... LE TEMPS PASSE VITE... merci à TERRE DU CIEL pour sa détermination à nous y encourager...

19 octobre 2012 Claudine Leclerc En décembre 2011, alors que je faisais un stage à Chardenoux, j'ai rencontré deux jeunes filles qui arrivaient pour suivre la formation "Les fleurs du Vivant". Neuf mois plus tard, je les ai retrouvées dans le Vercors, transformées, épanouies, responsables, capables de gérer un lieu de stage. Elles n'avaient pas du tout l'air de personnes exploitées. ���Il y avait dans leurs yeux de la joie et de l'Amour. ���Je ne croise pas beaucoup de jeunes qui ont ce regard-là. ���J'ai partagé avec elles sur leur formation et elles m'ont dit combien elles étaient reconnaissantes à Alain Chevillat d'avoir créé cette formation et quelle chance elles avaient eu de pouvoir y participer. ���Dans cette période où la plupart des repères tombent et où les jeunes ont tant de mal à se situer, je me suis dit que cette formation était une bénédiction et que j'aimerais beaucoup que mes petits-enfants puissent en bénéficier. Il serait fort dommage que tout cela s'arrête, au contraire il faudrait multiplier de telles initiatives, notre monde en a bien besoin.

19 octobre 2012 Bernard et Danièle Didier Cela nous a profondément attristés d’apprendre la remise en question de la reconnaissance de la formation « Les fleurs du Vivant » en tant que formation professionnelle continue. Lorsque l’an dernier, à Chardenoux, nous avons lu attentivement le contenu de ce que serait cette formation, nous nous sommes dit : « C’est ça ! » Nous aurions aimé être jeunes pour y accéder. Ce qu’Alain Chevillat proposait, c’était un apprentissage total de la vie ; une accession progressive et méthodique pour chaque étudiant à la connaissance de ce qu’il est au plus profond de lui : découvrir ses talents, sa créativité, corriger aussi ses faiblesses et apprendre de ses erreurs. Cette formation concrète et globale nous apparaissait être le fondement logique dont devrait bénéficier tout étudiant pour qu’il puisse décider en toute conscience de son choix professionnel en cohérence avec son choix de vie. Nous avons eu la chance, fin décembre 2011, de côtoyer les étudiants de « Fleurs du Vivant ». Durant la semaine passée avec eux, nous avons été témoins de leur enthousiasme, de leur adhésion totale à ce projet. Venus d’horizons différents, avec des objectifs à clarifier pour certains, toutes et tous souhaitaient ardemment mettre un terme à la spirale du système sociétal dans lequel ils vivaient jusque-là. Ils avaient déjà suffisamment de discernement, de maturité, pour pressentir qu’il n’y avait pas d’issue satisfaisante dans ce système. La formation « Les fleurs du Vivant » élargissait leurs perspectives. Comment ne pas y adhérer ? Pendant cette semaine, nous avons pu observer les méthodes d’Alain Chevillat : hautement pédagogiques, hors du commun, soit, mais réfléchies, généreuses, profondément justes et efficaces. Ce sont ses valeurs, ses compétences, toute son expérience de vie et tant d’autres choses… qu’il transmettait à ces jeunes. Durant les débats auxquels nous avons participé, il était facile de voir que son unique souci était de les amener à s’exprimer librement, à prendre conscience de leur propre valeur, à clarifier leurs idées, à se faire confiance sans jugement, et à s’écouter les uns les autres dans la tolérance et le respect ; toutes ces qualités que l’on aimerait voir se développer dans le monde professionnel. Tout au long de la journée qui commençait tôt dans le silence d’une marche consciente, qui continuait par la méditation et le yoga, suivis par la formation théorique et enfin par une phase pratique dans le concret des différentes tâches assignées – bref, un programme très dense –, nous les avons toujours vus « partants », courageux et heureux de ce qu’ils vivaient. Alain Chevillat et ses formateurs référents étaient toujours là, disponibles et attentifs à chacune et à chacun. Cette formation débutait à peine, et pourtant on pouvait déjà voir les « Fleurs du Vivant » bourgeonner et les fruits en devenir. Toute l’équipe impliquée leur apprenait à acquérir un esprit sain dans un corps sain, dans le cadre d’une vie disciplinée et sans concession, mais riche des qualités de cœur essentielles pour avancer avec persévérance et courage dans le monde difficile que nous leur laissons. Parle-t-on du cœur dans les formations conventionnelles ? Se demande-t-on en haut lieu en quoi travailler sur les qualités de cœur pourrait motiver les jeunes ? En quoi cela leur redonnerait confiance en eux et le goût du travail ? Non ! Tout est basé sur la compétition, les examens et les diplômes ! Veut-on former des robots ou des moutons, ou plutôt des hommes et des femmes responsables qui n’agissent pas seulement avec leur esprit mais aussi avec leur cœur ? Durant ma carrière d’enseignant, c’est un mot que je n’ai pratiquement jamais entendu !!!

Puis nous avons revu les étudiants après seulement quatre mois, lors du Forum Terre du Ciel à Aix-les-Bains. Chacun(e) occupait un poste dans l’organisation du Forum : accueil, inscriptions, sécurité, librairie, organisation des interventions, transport, etc. Nous avons été frappés par le sérieux et le savoir-faire dont ils faisaient preuve, mais néanmoins, ils avaient gardé leur sourire, leur simplicité. Nous les avons vus régler des questions avec calme et concentration, bref en vrais professionnels. On sentait qu’ils accomplissaient leur tâche avec joie, en étant responsables, pleinement présents et attentifs aux intervenants et aux quelque mille participants. Une autre chose intéressante était de voir l’absence de compétition dans leur comportement : « On ne joue pas tout seul sa partition, on fait partie du même orchestre, et le résultat, c’est l’harmonie. » Dans un monde où l’individualisme tous azimuts triomphe, travailler dans un esprit de collaboration et de solidarité contribue à le rendre meilleur et à donner aux jeunes l’envie d’y vivre. Longue vie à Terre du Ciel et aux « Fleurs du Vivant » !

19 octobre 2012 Laura Kéo Bouche Postulante à la formation des « Fleurs du Vivant » Bonjour, Je vous écris pour contester la décision de retirer le numéro d'agrément de la formation des « Fleurs du Vivant » proposée par Terre du Ciel, décision qui compromet mon avenir ainsi que celui d'autres jeunes engagés dans une démarche constructive et positive. Je suis une jeune fille de 21 ans n'ayant pas fait d'études classiques après le Bac faute de trouver quelque chose qui me corresponde. En effet, ayant de vastes centres d’intérêt mais pas d'idée précise au niveau de ma future activité professionnelle, je désire avant tout pouvoir explorer différents domaines et ne pas me spécialiser trop tôt. En outre, les formations trop théoriques et intellectuelles ne me conviennent pas : il me faut pouvoir essayer, tester, expérimenter, ''mettre les mains dedans". Et c'est cela que propose Terre du Ciel : une formation axée sur la pratique, l'exploration, la découverte en immersion auprès de professionnels expérimentés dans des domaines d'activité variés, tout en restant dans un cadre défini (structure associative, centre éducatif et culturel). Cette formation ne convient peut être pas au plus grand nombre, mais quelle chance pour les jeunes en soif de sens, d'alternatives et d'engagement !! Depuis 3 ans que j'ai quitté le cursus scolaire pour découvrir la vie, c'est la première opportunité que je rencontre de me former et de me perfectionner dans des domaines qui m'intéressent (jardinage, cuisine bio, gestion de centre), tout en vivant dans un lieu qui me corresponde (vie en communauté, structure à taille humaine, cadre naturel éloigné des grandes villes, démarche écologique, nourriture saine et respectueuse de la vie, ouverture à la spiritualité...). Si Terre du Ciel ne proposait pas cela, ce n'est certainement pas dans une université que je pourrais le trouver. Où donc pourrais-je me former sans renier mes valeurs, mes convictions et mes besoins profonds ?? Je fais peut être partie d'une minorité... Mais nous sommes tous égaux en droits et libres de choisir notre mode de vie dans cette République si je ne m'abuse !! Préserver cette possibilité de se former autrement pour une poignée de jeunes, certes en petit nombre mais motivés à construire le futur sur des valeurs différentes et plus saines (coopération, autonomie, responsabilisation, harmonie, dialogue, partage, respect...) est un acte juste et nécessaire dans une Démocratie. Cette formation (ainsi que d'autres activités proposées par Terre du Ciel) dérange car elle est innovante et ne rentre peut-être pas exactement dans les ''cases'', mais pour la viabilité et le développement sain d'une nation ou d'une société, il est absolument indispensable de laisser une ouverture à l'innovation, aux alternatives créatives et aux expérimentations !! Dans cette période de crise et de remise en question de l'ancien paradigme et de notre mode de vie, dans ce carrefour offrant la possibilité de créer un système plus juste, plus respectueux de la vie en général et de la vie humaine en particulier, offrant à chacun la possibilité de s'épanouir, il serait regrettable de tuer dans l’œuf une réponse aussi concrète, sérieuse et organisée aux interrogations (voir au désespoir) que ressentent les jeunes face à ce modèle de société qui se désagrège (et qui a prouvé ses limites !!). Je voudrais témoigner de mon ressenti personnel face à cela. Révoltée et profondément

indignée par la société de consommation libéraliste et individualiste dans laquelle je vis, j'ai toujours refusé de ''m'intégrer dans le monde'' et à fortiori dans le monde du travail. Or Alain Chevillat, lors d'un témoignage sur sa propre jeunesse et par l'opportunité de formation alternative qu'il offre aux jeunes, m'a réconciliée avec cette problématique en me démontrant qu'on pouvait faire partie de cette société tout en respectant ses valeurs et idéaux, et qu'en faisant preuve de créativité, d'innovation et de détermination, on pouvait participer à faire évoluer les choses. Cela m'a donné envie de m'impliquer dans des initiatives alternatives au lieu de lutter contre un modèle de société qui ne me correspond pas. Cette attitude plus responsable, plus mature et plus positive m’a été inspirée par Alain ainsi que par d'autres intervenants lors d'un Forum organisé par Terre du Ciel. Désormais j'ai envie de rentrer dans le ''monde du travail'' tout en conservant mes idéaux et mon désir de faire évoluer les choses. Et je sais que c’est possible grâce à des structures comme Terre du Ciel qui emploient de nombreux professionnels pour le développement et la bonne marche de leurs activités. Je suis intimement convaincue que chacun, par ses actes, crée le monde de demain. Je vous demande donc d'aider la jeunesse française à développer les qual ités et les compétences uti les pour créer le futur dont el le rêve, pour el le-même et pour la société, en soutenant les init iatives tel les que l 'école des « Fleurs du Vivant », qui est pour moi la meil leure formation professionnelle que je pouvais trouver. Je vous remercie par avance de l’intérêt que vous portez au bien-être des jeunes d'aujourd'hui et à celui des générations futures. Recevez, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.

18 octobre 2012 Claudette Soumagnac TERRE DU CIEL, Un lieu d'accueil, de convivialité, d'apprentissage de la vie, de connaissance de soi ! de remise en état pour refaire surface, quand la vie et les circonstances ne nous ont pas forcément gâtés. Quand je suis allée au stage les "Lettres Hébraïques" avec Marie Élia, l'auteur de ce merveilleux livre Rencontre avec la Splendeur, j'ai été reçue par un de ces jeunes, faisant son stage "Les fleurs du Vivant". L'accueil était digne d'un professionnel de la réception, autrement plus agréable que certains professionnels de l'accueil gagnant un salaire pour ce travail ! Puis, plus tard, autour d'une jeune fille me donnant toutes les informations afin que mon stage se passe au mieux pour moi, puis le soir en cuisine pour aller chercher nos plats, merveilleusement bien préparés, j'ai vu des jeunes le sourire aux lèvres, une parole aimable et chaleureuse, tous sans exception ont fait preuve de professionnalisme. Alors qu'on ne vienne pas me dire que Terre du Ciel ne forme pas ces jeunes avec sérieux et professionnalisme. Pure calomnie ! C'est certain, il n'emploie pas les méthodes pour bons petits soldats, où pour moutons de panurges, mais traite ces jeunes en adultes responsables, avec toutes les méthodes qui conviennent à un être humain. Evidemment ça change tout, dans le monde misérable que nous ont construit les médias et autres industriels et magnats de la finance. Là, à Terre du Ciel, nous apprenons à redevenir des êtres humains aimant notre planète, la nature, les animaux, tout ce qui fait un mariage heureux entre l'homme et la nature. Nous apprenons à ÊTRE VIVANT, sans négliger tout le côté matériel de notre condition d'homme responsable. C'est un bel apprentissage, et je suis heureuse d'avoir eu la grâce et la chance de partager des moments uniques de vie avec ces jeunes. Je leur fais confiance, je sais qu'ils pourront repartir dans la vie avec un bagage des plus solides pour travailler dans la Société et pour la Société, mais ils ne seront sûrement pas des abrutis n’allant chercher que leur salaire, ils y mettront une valeur trop oubliée de nos jours, L AMOUR DU TRAVAIL BIEN FAIT ET LE RESPECT QUE L’ON DOIT A SOI, AUX AUTRES, PATRONS ET COLLEGUES, ILS SERONT PARTIS PRENANTE DE L’ENTREPRISE QUI LES EMPLOIERA. JE VOUDRAIS AVEC RESPECT ET DETERMINATION DIRE A L ADMINISTRATION QU IL N Y A PAS QU’UNE SEULE MANIERE D’ENSEIGNER, ET QUE, QUELLE QUE SOIT LA METHODE, POURVU QUE CELLE-CI RESPECTE L’HUMAIN, SEUL LE RESULTAT COMPTE, SI, EN FAISANT LA METHODE ADMIRABLE "TERRE DU CIEL" POUR LAQUELLE MONSIEUR ALAIN CHEVILLAT ET SON EPOUSE, TOUTE L’EQUIPE, SE DONNENT SANS COMPTER, IL Y A DE BONS RESULTATS, C’EST TOUT DE MEME QUE DU BONHEUR POUR TOUS, ET C’EST CELA L’ES SENS TIEL SUR TERRE. UNE ADEPTE DES METHODES DOUCES QUI FONCTIONNENT, QUAND D’AUTRES, TROP RIGIDES SE CASSENT LA GUEULE. Un autre point important dans ce rapport, comment l'inspecteur peut-il dire que ces jeunes sont exploités ??? Je vois hélas trop souvent aux infos, trop de jeunes exploités, sacrifiés sur l'échelle de l'économie, ils seraient mille fois plus protégés à Terre du Ciel. Pourquoi autant de grief contre cette association merveilleuse, et humaine, spirituelle aussi. Voilà, j'espère vous retrouver bientôt à un stage. Bon courage à tous, nous sommes en communion d'âmes.

18 octobre 2012 Armelle Jouannic Bonjour, J’ai fait un stage cet été au Val de Consolation et, sans savoir qu’il faisait partie de la formation « Fleurs du Vivant », j’ai trouvé Charles Chatelain tout à fait remarquable. Je me suis dit intérieurement : cet homme si jeune, déjà si centré, si juste dans ses interventions, si ouvert à l’autre, si concerné et compétent pour les responsabilités de son poste... Moi j’ai 48 ans, j’ai reçu une formation universitaire de haut niveau (bac +10), qui me permet d’exercer depuis des années le métier d’orthodontiste, tout ça est parfaitement reconnu et validé par les inspecteurs, n’est-ce pas? Eh bien, je dis haut et fort que ces longues années d’étude ne m’ont aucunement préparée à la vie, à la relation juste avec autrui, à apporter ma contribution au monde avec bonheur. Il m’a fallu “ramer” très longtemps (beaucoup plus longtemps que Charles !) pour compléter les lacunes, aller chercher où je pouvais une façon plus juste et plus satisfaisante d’exercer mon métier, et tout simplement d’être au monde. Et c’est entre autre grâce aux stages de Terre du Ciel que j’ai pu trouver du sens à ce que je faisais “mécaniquement” tous les jours. Depuis que tous ces efforts ont porté leurs fruits, mon action est devenue bien plus engagée, beaucoup plus profitable pour mes patients et pour mon entourage professionnel et personnel. Mais quelles difficultés pour en arriver là, quel long chemin... « Les fleurs du Vivant » offrent l’opportunité exceptionnelle de former des jeunes sur le plan professionnel et aussi personnel. Au lieu de les conformer à un moule, de les “formater” pour une société en train de s’asphyxier par manque de sens, cette formation les prépare à la Vie dans toutes ses dimensions, créatives à l’infini. Quel chance inouïe, à la fois pour eux et pour les entreprises qu’ils intègreront par la suite. Car c’est de telles personnes, réellement vivantes, dont nous avons besoin pour faire face aux défis actuels. Soyez assurés que vous avez toute ma gratitude et mon soutien pour votre action !

18 octobre 2012 Brigitte Baroux En tant que citoyenne française et adhérente de Terre du Ciel, je souhaite témoigner de la richesse de la formation « les Fleurs du Vivant » qui a été mise en place et a permis à une première promotion de travailler ensemble et de recevoir les enseignements nécessaires pour faire vivre des lieux humains, riches de savoirs qui, sans cette démarche, vont se perdre. Je suis persuadée de la pertinence de ce travail que mène Terre du Ciel et je souhaiterais que l’avis de cet inspecteur de la formation professionnelle puisse s’ouvrir davantage aux espoirs de ce travail sérieux, qu’il en comprenne la finalité – laquelle est toute différente d’autres formations professionnelles plus classiques. Ces jeunes s’inscrivent dans une démarche originale et sérieuse tout à la fois, comme il en existe bien d’autres aujourd’hui qui ont montré leur utilité et leur engagement : le Compagnonnage s’en rapproche dans le lien entre le professionnel et l’apprenti et la « mise à disposition » du jeune à son patron est bien plus engageante encore ; la formation Fève de l’Arche St Antoine est aussi une recherche importante pour les jeunes qui s’y engagent… Si les personnes chargées d’ouvrir les portes à la jeunesse passent leur professionnalisme à les fermer… la société ne peut malheureusement que plus mal se porter encore, le terreau de l’avenir est dans ces jeunes capables de s’engager, de chercher, de coopérer pour au final GRANDIR et ainsi donner à leur tour dans un professionnalisme plus riche et plus constructif de possibles pour demain. Je garde espoir pour que le travail élaboré par Terre du Ciel et ses nombreux intervenants et salariés puisse être reconnu par l’administration française afin qu’il se perpétue pour les nombreux autres jeunes qui veulent à leur tour tenter cette aventure humaine passionnante… J’aurais la chance d’être encore à leur âge, je ferai le même choix... !!! Avec toute ma confiance en Terre du Ciel

18 octobre 2012 Phil ippe Demaison Ancien président de la Fédération du scoutisme français Je suis surpris et attristé de voir que le projet pédagogique et professionnel baptisé les « Fleurs du Vivant » n’est pas encore intégré au dispositif de la formation professionnelle. Au vu de mon expérience professionnelle et de ce que j’ai pu constater in situ de l’engagement personnel de ces jeunes, je pense que l’acquisition réelle de compétences utiles à leur avenir, et l’intérêt même de cette démarche pour leur parcours professionnel, valent, pour le moins, bien des formations aujourd’hui en cours. Les priver de cette possibilité relève d’une décision contestable qui mérite d’être revue dans l’intérêt même de ces jeunes, si c’est bien leur intérêt qui est pris en compte par cette décision ; nous l'espérerons d’une administration liée à un État de droit.

19 octobre 2012 Fabienne Kreicher J'ai été amenée à suivre en 2012 deux stages organisés par terre du ciel qui m'ont amenée à côtoyer les jeunes engagés dans le cycle de formation "Les fleurs du vivant". J'ai, d'une part, été impressionnée par ces jeunes que j'ai trouvé ouverts, accueillants, bien dans leur peau et responsables dans les missions qui leur étaient confiées. Si ces jeunes représentent les germes des adultes de demain, me voilà rassurée pour l'avenir de l'humanité ! J'ai, d'autre part, trouvé le programme de leur formation très intéressant et structurant : formation à multiples facettes comprenant de la théorie et de la pratique avec un large panel de choix (accueil, gestion, cuisine, jardinage, relations humaines...). Cette formation les met en responsabilité et leur apprend également le contact et le respect d'autrui. Elle leur permet également une réflexion en profondeur sur eux-mêmes qui les rend libres pour leur choix de vie. Bien sûr, elle ne correspond pas exactement à ce à quoi nous a habitués notre système éducatif, mais celui-ci a peut-être besoin d'être un peu "dépoussiéré" et proactif, prêt à accueillir d'autres approches innovantes et bénéfiques pour tous. Quoi de mieux, pour conclure, que de dire que pour ma part, j'ai une fille de 18 ans remplie de doutes quant à son avenir, qui s'ennuie et a du mal à trouver sa place dans le système éducatif et que, si elle m'annonçait désirer entreprendre ce genre de formation, j'en serai fière, contente pour elle et rassurée quant à son avenir car persuadée qu'au terme de cette formation, elle serait en capacité à faire les bons choix.

19 octobre 2012 Jul ien Guerrerro Accompagnant de marche au long cours pour des jeunes en difficulté (Protection Judiciaire de la Jeunesse et Aide Sociale à l’Enfance) J’ai participé du 2 au 6 avril 2012 à un "chantier de ressourcement" consacré au jardinage biologique au Domaine de Chardenoux. À cette occasion, j’ai eu l’occasion de rencontrer et de côtoyer les huit jeunes de la première promotion de la formation "Les Fleurs du Vivant", Claire, Aude, Soline, Joane, Thomas, Corentin, Charlie et Jérémie. Outre l’immense bienveillance avec laquelle ils m’ont immédiatement accueilli – liée non seulement à leurs tempéraments personnels mais aussi à l’esprit de paix et de coopération qui caractérise ce lieu qui les rassemble –, je tiens à témoigner de la dimension pleinement professionnelle de cette formation inédite, de la qualité des enseignements qui y sont dispensés, du sens intelligent donné aux activités qui la constituent et de la remarquable diversité des savoir-faire acquis par ces jeunes. En plus des compétences développées par les jeunes tout au long de l’année dans des domaines précis – accueil, gestion, animation, organisation d’événement, jardinage, cuisine…–, j’ai été agréablement surpris de constater à quel point cette formation les aidait à exceller dans une large palette de qualités humaines indispensables à l’exercice appliqué et conscient d’une profession ultérieure. Parmi ces qualités, je citerai l’autonomie, la réflexion à la fois ciblée et englobante, l’interrogation et l’évaluation constantes des projets entrepris, la souplesse, l’adaptation, l’esprit d’initiative, la créativité, la prise de risques, la communication, l’expression orale et écrite, la vie en communauté autant que les relations publiques, le travail sur soi pour un travail extérieur de qualité, l’accueil dans l’acception la plus large du terme. Moi-même j’envisage sérieusement de m’inscrire à cette formation admirablement complète dans un futur proche. Il s’agit d’une formation professionnelle pleinement digne de ce nom, dès l’instant où elle ne se limite pas à produire de bons exécutants mais des citoyens épanouis et responsables que, chaque jour, notre société appelle de ses vœux et de toutes ses forces. Déchoir « Les fleurs du Vivant » de sa reconnaissance officielle serait, à ce titre, insensé et incohérent.

17 octobre 2012 Anne de Grossouvre Enseignante Intervenante à Terre du Ciel Je suis enseignante en lycée. J’y ai pour élèves des jeunes de 15 à 19 ans qui ont effectué toutes leurs études à l’Éducation Nationale. Ce que je constate chez beaucoup d’entre eux, c’est un désinvestissement d’intérêt pour ce qu’on leur demande ou apporte et chez certains – beaucoup – une forte propension à chercher le meilleur moyen d’obtenir une note, le baccalauréat… en « grugeant » : recours intempestifs à internet, contestation des résultats s’ils ne sont pas favorables, retard ou absence de rendu du travail, absentéisme sans rattrapage des cours, oubli du matériel nécessaire au travail, etc. avec, en parallèle, une totale mauvaise foi sur leur façon de faire. C’est comme si ce qu’on leur demandait ne faisait pas sens mais était un passage obligé qu’il convient d’effectuer à moindres frais. Parallèlement à cela, je les sens insatisfaits, grognons, en attente d’autre chose sans savoir de quoi exactement. Ce que j’ai constaté chez les jeunes en formation à Terre du Ciel : Je précise que j’ai eu deux de ces jeunes en stage écriture, mélangés à des stagiaires adultes, et que j’ai animé d’autres stages alors qu’ils étaient eux-mêmes responsables de certains postes à Terre du Ciel. J’ai rencontré des jeunes souriants, ouverts, à l’aise, disponibles et efficaces. Les échos que j’ai eus de mes propres stagiaires insistaient sur la qualité humaine de ces jeunes gens au moment de l’accueil à Terre du Ciel. Je dirais que j’ai vu des jeunes installés dans leur « verticalité » et cela me changeait des corps avachis de mes lycéens ; des jeunes heureux au regard pétillant et cela me changeait de la morosité de mes lycéens ; des jeunes enthousiastes et cela me changeait de la grogne de mes lycéens ; des jeunes responsables de leurs actes et cela me changeait de la contestation de mes lycéens ; des jeunes efficaces et investis, et cela me changeait du désintérêt de mes lycéens. Je tiens beaucoup à ajouter ici que, pour moi, il s’agit des mêmes jeunes : ceux en formation à Terre du Ciel ne sont pas, en essence, différents de mes lycéens. Ce sont tous des jeunes en attente, prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes, qui veulent que la vie ait un sens, que des adultes leur ouvrent la porte de ce sens tout en leur laissant la responsabilité de le vérifier par eux-mêmes. Alors je pose cette question : qui réussit le mieux dans cette prodigieuse aventure qu’est la formation des jeunes ? Pour moi, la réponse est trouvée.

18 octobre 2012 Jean-Pierre Meyran Intervenant à Terre du Ciel J’apprends que l’agrément de formateur de Terre du Ciel concernant les « Fleurs du Vivant » est remis en cause. Je me permets d’apporter mon témoignage et mon avis concernant cette menace. LES RAILS ? Il m’apparaît d’abord, comme à d’autres qui ont relevé ce fait, que cette formation ne rentre pas vraiment dans les cases habituelles où l’on range d’ordinaire une formation professionnelle. Ce concept entend d’ordinaire une formation purement… formelle, c'est-à-dire factuelle, portant sur l’acquisition de compétences extérieures clairement préétablies, définies, quantifiables, mesurables et évaluables, de façon à pouvoir être quantifiées, mesurées et évaluées en vue de leur promotion sur un marché du travail ouvert et interchangeable : c’est ainsi qu’on fera une formation en secrétariat, en droit de l’import-export, en chaudronnerie-zinguerie, etc. Là on est dans les rails. Il n’y est jamais question de devenir personnel, de redressement de l’être, sans parler d’être bien dans sa peau et dans son travail, et encore moins de philosophie ou d’intériorité. Généralement, on s’en moque, car ce n’est en aucun cas le but. La formation « Fleurs du Vivant » part d’un postulat tout à fait différent, puisque, comme annoncé, la philosophie est au cœur de l’enseignement. Pour la Chambre de Commerce ou l’Inspection du Travail, voilà une belle absurdité ! Le « tampon » ou le certificat que peut donc donner Terre du Ciel à l’issue de cette formation, avec de telles bases, a ainsi du mal à être validé par les hiérarchies officielles… TÉMOIGNAGE Intervenant à Terre du Ciel depuis de nombreuses années, j’ai eu l’occasion de conduire une session à Chardenoux en février 2012. Il se trouve que plusieurs des jeunes suivant le cursus des « Fleurs du Vivant » (quatre sur huit) avaient décidé de participer à cette session, comme ils sont, semble-t-il, autorisés et invités à le faire au cours de leur parcours, en suivant l’une ou l’autre des sessions proposées au programme afin d’élargir leur expérience. J’ai pu donc les rencontrer de près. Ce fut un réel bonheur pour moi de faire leur connaissance, de voir leur enthousiasme, leur ouverture, leur évolution personnelle. Je ne parle pas ici des effets de mon travail, mais du contexte dans lequel ils évoluaient et dont ils parlaient avec entrain. Comme j’étais curieux, je les ai interrogés à plusieurs reprises sur cette formation en cours, et ils semblaient enchantés, et motivés pour la suivre ! Beaucoup des témoignages recueillis, que j’ai pu lire dans le dossier, insistent aussi sur cet aspect humain, cet épanouissement de l’être. Bien sûr, cela ne rentrera jamais en ligne de compte dans aucune formation professionnelle « dans les rails » ! À la rigueur comme effet secondaire involontaire, mais jamais comme quelque chose d’essentiel. J’ai, plus tard, conduit une autre session en juillet 2012, à Val de Consolation : j’ai alors côtoyé deux des « Fleurs du Vivant » en situation professionnelle, c'est-à-dire participant à la gestion, l’organisation des 5 ou 6 sessions à la fois défilant toutes les semaines, à la tenue de la librairie, à la coordination entre intervenants si nécessaire… et j’ai apprécié ce que j’ai vu ! Ça se sent tout de suite quand quelqu’un « n’assure pas ». Et là, au terme de leurs neuf mois de formation, et pour un premier « poste », ils « assuraient », comme on dit !... le sourire en plus. J’ai d’autant mieux mesuré le chemin parcouru que l’une des deux personnes présentes

était parmi celles que j’avais côtoyées en février : j’ai été très agréablement impressionné par l’évolution et les compétences acquises pendant ces presque 6 mois… ÉVALUATION ? Alors que faut-il évaluer ? Le fait de savoir tenir un livre de comptes, de maîtriser les tableaux Excel, et les techniques de prise de parole en public, etc. etc. ? Ou le redressement de jeunes gens qui ont trouvé là une façon qui leur convient d’entrer dans la vie active, car soudain celle-ci prend du sens, et ne se limite plus à devenir bêtement salarié d’une entreprise anonyme. Mais ces mots (donner du sens, épanouissement personnel, redressement de l’être, servir des valeurs en lesquelles on croit) sont tellement loin des grilles d’évaluation habituelles qu’on comprend bien que pour un représentant de l’institution, la réaction d’incompréhension et donc de rejet soit présente. OUI À L’AGRÉMENT ! Et pourtant, garder l’agrément de formation professionnelle aux « Fleurs du Vivant » serait riche de perspectives nouvelles : les jeunes générations ont toujours été en quête de sens, et pour une fois qu’une structure se propose d’allier les deux (la forme, c'est-à-dire la pratique, et le fond, c'est-à-dire les valeurs et l’état d’esprit), il serait déplorable de faire taire cette initiative au profit d’une norme classique et sécurisée, mais froide et impersonnelle. Terre du Ciel, et Alain Chevillat en particulier, a pris le risque de faire une proposition autre, avec ses choix éthiques, son « style », son expérience, et cela mérite grand respect et considération ! Garder l’agrément témoignerait d’un début d’ouverture de l’institution à d’autres façons de faire, et surtout à l’émergence d’un autre sens pour le mot « professionnel », pour des jeunes gens qui veulent donner du sens à leur engagement professionnel, et plus seulement se contenter d’un outil pour mieux survivre dans une jungle dont on ne remet jamais la loi en question… Bien amicalement

17 octobre 2012 Henriane Goirand Postulante aux Fleurs du Vivant Bonjour, Je m’appelle Henriane Goirand et je souhaite participer à la formation "Les Fleurs du Vivant" qui débutera en décembre. J'ai passé 3 semaines à Chardenoux cette année dans l'association Terre du Ciel. Chaque professionnel que j'ai rencontré a su trouver les mots justes pour m'expliquer ce que j'avais à faire, a pris le temps de me montrer et a toujours été à ma disposition si j'avais des questions. Il me semble que c'est la meilleure attitude qu'une personne puisse avoir pour que son savoir soit bien diffusé. Chacun travaillant à son rythme, sans pression, et dans l'amour de bien faire. J'ai pu, au cours de ces séjours, bien discuter avec les jeunes qui participaient à cette formation, tous en étaient ravis et rayonnaient de bonne volonté. Cette formation est un apprentissage pour la vie, être bien avec soi et être bien avec le monde qui nous entoure. Je trouve désolant et injuste que vous ne vouliez pas attribuer la mention formation professionnelle au "Fleurs du Vivants". Car en plus d'apprendre différents métiers, elle apprend à être respectueuse du monde qui nous entoure. Y a-t-il quelque chose de plus important que le bien être de l'individu et son efficacité dans sa profession ? Merci de l'attention que vous porterez à tous nos courriers, en espérant sincèrement que vous reviendrez sur votre décision.

17 octobre 2012 Agnès Mangel Bonsoir, J'ai parcouru attentivement votre dossier de contestation qui me paraît bien étayé et convaincant. J'ai découvert en le lisant le contenu très formateur de cette formation d'un an, dont j'avais entendu parler cet été puisque j'ai suivi pendant une semaine le stage "Art de Vivre" à Sagnol en compagnie de 24 autres personnes et que nous étions "encadrés et gérés" par 3 stagiaires qui avaient suivi la formation "Les fleurs du Vivant" cette année et qui effectuaient là leur stage pratique. Nous avons découvert 3 jeunes organisés, disponibles, bienveillants, qui m'ont impressionnée par leur sens de l'autre, leur sérénité pour gérer tout le quotidien (accueil lors de notre arrivée, répartition dans les chambres, logistique pendant toute la semaine de stage, vente d'ouvrages à la librairie, cuisine…) et leur maturité alors qu'ils avaient une petite vingtaine d'années. Nous avons bénéficié d'une cuisine végétarienne de qualité et variée qui a plu à tous, bien que nous n'étions pas tous végétariens, concoctée par Corentin, toujours disponible pour nous donner les recettes que nous lui demandions tous les jours et nous expliquer la façon d'accommoder les plats… Cette semaine a vraiment été un déclic par rapport à mon développement personnel et la présence de ces 3 jeunes a fortement contribué à la réussite de ce stage si riche au niveau humain. À la fin du stage, nous (les 25 stagiaires et les 2 professeurs) avons rendu hommage et chaleureusement remercié Soline, Claire et Corentin. C'est pourquoi je me sens redevable de vous envoyer ce court témoignage qui, je l'espère, sera une modeste contribution parmi les nombreuses autres que vous avez déjà mentionnées, à une prise de conscience par les évaluateurs de l'Administration de reconsidérer leur jugement et de pérenniser l'agrément de formation professionnelle pour la formation des Fleurs du Vivant. Je suis moi-même maman de deux tout jeunes adultes et s'il s'avérait que les études qu'ils viennent d'entreprendre ne leur convenaient plus, je les inciterais assurément à se réorienter en commençant par la démarche de suivre la formation "Les fleurs du Vivant". Je pense que les si nombreux jeunes en France qui sont désorientés, perdus et en quête de sens, devraient suivre cette formation qui leur permettrait de redécouvrir le sens de la vie et de trouver leur voie professionnelle. Restant à votre disposition, Cordialement

18 octobre 2012 Karine Mazevet Projet Eduka 3000 Éducatrice Laisser pousser les f leurs du Vivant À l’occasion de ma participation aux dernières Rencontres d’été sur le site de Val de Consolation, j’ai eu la joie quotidienne d’être en contact direct avec quelques élèves du programme « Fleurs du Vivant » proposé par l’Université Terre du Ciel. Relais précieux entre participants, animateurs, organisateurs, ces jeunes ont fait montre d’une attention de chaque instant, d’une vraie prévoyance et d’un grand sens de leurs responsabilités professionnelles pour répondre aux multiples demandes de chacun. Fortement impliquée moi-même dans des projets éducatifs, j’ai observé avec un immense intérêt la bienveillance et la rigueur professionnelle avec laquelle ces jeunes étaient accompagnés et sécurisés pour mener à bien leur mission, mis en avant et protégés à la fois, tout en restant absolument libres de manifester leur créativité et de se projeter sur de futures réalisations. Leur présence efficace et légère, leurs sourires radieux et leur générosité ont participé à la grande réussite des derniers séjours et je berce en moi le souhait que mon jeune fils désire un jour bénéficier de cette formation, complète, humaine et nécessaire au monde d’aujourd’hui.

17 octobre 2012 Jérémie Tuil Stagiaire des « Fleurs du Vivant » À quoi ai-je été formé durant cette formation ? J’aimerais développer deux aspects de cette question. En premier lieu, la diversité des postes que j’ai pu explorer m’a ravi. Avant d’approfondir un ou certains d’entre eux, j’ai eu l’occasion de sonder le ou lesquels me conviendraient le mieux. Ainsi, j’ai pu m’essayer à la tenue du jardin potager. J’y ai appris certains fondamentaux, concernant notamment les saisons, la culture locale et leurs primeurs, entre autres. J’ai ensuite appris auprès de la personne chargée de l’entretien les rouages du fonctionnement d’une grande demeure : fonctionnement du système électrique, de la fosse septique, remplissage des citernes de fioul. Autant de choses basiques qui me seront indispensables le jour où l’on me confiera certaines responsabilités. J’ai aussi appris l’entretien du mobilier, aussi en fonction des saisons, qui me sera utile aussi bien professionnellement que personnellement. Puis, au final, c’est le poste de maître de maison qu’il m’a été donné d’approfondir, accompagné de toute la confiance qui m’a été accordée, et cela n’est pas un point à négliger. J’y ai appris les bases indispensables incombant à ce poste : gestion des stocks alimentaires, commandes auprès des fournisseurs, mise en place d’un planning, relation clientèle, résolution des impondérants, ce à quoi mon apprentissage précédent à l’entretien m’avait bien préparé. Le deuxième aspect de ma formation n’est pas des moindres. Nulle part ailleurs je n’aurais pu expérimenter autant de postes. De par ce fait, j’ai acquis une grande adaptabilité, qualité que je considère indispensable compte tenu de la réalité du monde du travail. Ainsi ai-je été formé à des postes bien spécifiques, mais aussi ai-je appris l’état d’esprit adéquat pour pouvoir effectuer ces diverses tâches, avec souplesse, détente, professionnalisme et précision.

17 octobre 2012 Sophie Mail lard Madame, Monsieur, Je suis une utilisatrice des services de Terre du Ciel à travers diverses activités (qi gong, yoga, stages…) et je suis la maman de 3 jeunes filles de 21 à 29 ans. Je côtoie les jeunes des « fleurs du Vivant » à chaque fois que je vais à Chardenoux. Depuis le début je les ai vu évoluer d'une façon assez spectaculaire. Je les sens bien plus souriants, accueillants, sûrs d'eux-mêmes, peut-être tout simplement plus présents. Lors d'un stage au Val de Consolation, organisé par Terre du Ciel, j'ai eu affaire à eux car ils étaient chargés de l'organisation et du bien-être de chacun. Je dois avouer que j'ai été surprise par leurs compétences, leur disponibilité à tout moment et leur professionnalisme. En plus ils suivaient assidûment les formations qui ne peuvent qu'enrichir encore plus leur formation. J'ai bien sûr parlé de cette formation à mes filles, car même si elles réussissent dans leurs études, je pense qu'elles apprendraient « l'École de la Vie » à l'université des Fleurs du Vivant. Elles ont traversé des épreuves difficiles dans leur enfance, comme beaucoup, et une formation comme cela ne peut que leur permettre de grandir, trouver leur raison d'être, apprendre le respect de chacun et trouver sa place au sein de notre univers en respectant tout ce qui nous entoure (flore, faune…). C'est peut-être ce qui manque à notre Éducation Nationale qui, j'en conviens, ne peut pas tout faire. Mesdames et Messieurs, nos politiques, nos technocrates, de quoi avez-vous peur ? Que nos jeunes deviennent autonomes ? Qu'ils puissent vouloir faire évoluer les choses, créer un nouveau monde ? Je vous en prie ne retirez pas l'agrément à cette formation qui, me semble-t-il, a toute sa place pour compléter les réseaux existants. Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes sentiments les meilleurs.

17 octobre 2012 Marie Meneboo Enseignante et formatrice Bonjour Alain ainsi qu'à toute l'équipe de Terre du Ciel, Du Tout en Un voilà comment je qualifierais cette formation : J'ai eu l'occasion de voir ces jeunes à Chardenoux durant une semaine et mon œil d’enseignante et de formatrice m'a permis d'apprécier la qualité de l'acte de formation sur ces stagiaires. En effet, sur le plan des compétences professionnelles que l'on trouve déclinées dans les fiches ROME, j'ai observé les jeunes dans des domaines très variés tels que la cuisine, le jardinage, la vente, la comptabilité, l’hôtellerie, et à chaque fois grâce à la compétences des accompagnateurs formateurs, les stagiaires sont dans l'acquisition de ces compétences professionnelles. J'ai pu dans ma vie être dans des organismes de formation reconnus et je crois que les "fleurs du Vivant" apprennent aussi bien si ce n'est plus à Chardenoux. L'approche pédagogique est riche et mature et surtout elle considère l'être dans sa globalité. J'ai vu les jeunes être réunis de façon récurrente pour faire un point et surtout partager des moments privilégiés durant lesquels la parole est donnée, écoutée et respectée. Dans les centaines d'élèves que j'ai vu passer devant moi dans ma carrière, beaucoup d'enfants auraient pu s'épanouir dans une structure comme Terre du Ciel, ils se sont noyés dans un système où l'Humain n'a pas sa place. Alors Merci à Alain Chevillat d'avoir osé, Merci pour ces jeunes.

17 octobre 2012 Agnès Havet Psychologue et thérapeute Je viens de découvrir le nouveau coup qui vient d'être porté à votre travail. Je ne suis pas surprise de la réaction des instances décisionnaires mais oh combien déçue de constater une fois de plus l'étroitesse du cadre. Je suis psychologue et thérapeute, diplômée depuis 1990. J'ai eu l'occasion de fréquenter un certain nombre de lieux de formation, formation initiale et formation continue. J'ai maintenant assez de recul pour affirmer que les formations basées sur l'expérimentation et l'expérience sont extrêmement puissantes et efficaces, pour un grand nombre de personnes. Les formations théoriques viennent nourrir l'intelligence des stagiaires par un apport de connaissances qui seront plus ou moins bien digérées et intégrées. Les formations qui engagent les étudiants dans des pratiques et des expériences humaines et professionnelles viennent transformer l'être tout entier pour donner naissance à des professionnels uniques et créatifs, hommes et femmes de terrain, capables d'agir et de réfléchir, et de mettre en œuvre leur spécificité, au service de tous. Les apprentissages sont beaucoup plus subtils et viennent transformer le stagiaire en profondeur. Les évolutions sont difficilement quantifiables par des données quantitatives comme peut l'être une simple restitution de connaissances. J'ai découvert l'association Terre du Ciel il y a quelques mois. J'y ai observé un grand professionnalisme mêlé à une humanité généreuse et un désir d'excellence très marqué. L'engagement y est une valeur forte, il ne peut se faire sans une prise de risque. Je salue cette prise de risque qui devient si rare de nos jours, ou le protectionnisme est de mise dans une société tellement insécurisante. C'est bien possible qu'il y ait quelques imperfections administratives au milieu de toutes les contraintes qui pèsent sur l'innovation ou la prise d'initiatives. Je n'ose penser que la chasse aux imperfections soit plus importante que les résultats observés. J'ai eu le bonheur de fréquenter les stagiaires des "fleurs du Vivant" à deux reprises, en mars 2012 et durant le mois d'août. Ils m'ont impressionnée par leurs capacités professionnelles dans divers domaines, par leur autonomie et leur sérieux pour assumer les tâches et responsabilités qui leur ont été assignées personnellement, selon une progression finement orchestrée. Je suis admirative de leur implication, de leur capacité à discerner et à argumenter leur réflexion, de leur adaptabilité aux événements qui se présentent, de leur intégrité personnelle et professionnelle, de leur évolution. J'ai pu observer le sérieux et les qualités pédagogiques d'Alain Chevillat aussi bien dans la réflexion et l'élaboration de la formation que dans l'accompagnement individualisé offert à chacun des stagiaires. J'ai pu également observer les mises en situation d'apprentissages professionnels auprès des permanents de l'association, de leurs capacités à transmettre leur savoir et le goût du travail bien fait. La formation "les Fleurs du Vivant" me semble d'une grande exigence. L'implication des stagiaires est extrêmement sollicitée, elle est en correspondance avec un investissement fort des professionnels qui encadrent. Au cours de ma vie, j'ai eu l'occasion de découvrir d'autres propositions de ce type, années de discernement des choix de vie, professionnelle mais aussi personnelle, années de rupture et de maturation, assorties de l'expérience forte d'une vie de groupe accompagnée par des adultes pédagogues, pour un nouveau départ dans la vie. Ces années sont chaque fois vécues comme une réelle chance, sans pour autant nier toutes les peurs qui y sont associées. C'est difficile de quitter les rails préétablis, de se démarquer en faisant le choix d'une année d'études non-diplômantes, de risquer la vie en société, la séparation d'avec ses groupes d'appartenance. Il y a là quelque chose qui s'apparente à un rituel de passage, indispensable

pour permettre à ces jeunes d'accéder véritablement à leur statut d'adulte, dans une posture professionnelle réellement intégrée. J'invite tous les jeunes qui en ressentent le besoin à intégrer une école de ce type durant une année. Tous les jeunes que j'ai pu rencontrer après cette expérience ont vu leur chemin de vie s'éclairer, se définir, s'ouvrir dans les aspects familiaux, sociaux, professionnels. Je souhaite vraiment que des initiatives et réalisations de ce type puissent être encouragées, développées, reconnues et soutenues, au même titre que Terre du Ciel encourage, reconnaît et soutient ses stagiaires dans le développement de leur être tout entier. Ces écoles de formation permettent aux jeunes concernés de trouver le chemin qui leur correspond. C'est à partir de ce point de départ fondamental que leur vie professionnelle pourra se dérouler de manière optimale. Ces écoles de formation et de préparation à l'entrée dans la vie professionnelle sont une chance et un espoir pour notre société, celle d'aujourd'hui et celle de demain. Il serait vraiment dommage de s'en priver. J'admire Alain Chevillat pour ses efforts de conceptualisation de cette formation qu'il propose. Il y a tant et tant d'atouts dans cette formation qu'il n'est pas si aisé de les lister et de les argumenter. Les moyens peuvent être surprenants au premier abord, les résultats sont probants. Quel risque y a-t-il à poursuivre une si belle initiative en lui donnant le temps de l'observation, de l'analyse, pour ensuite modéliser cette formation d'un genre nouveau, d'autant que les différents protagonistes se félicitent du chemin parcouru ensemble et des résultats obtenus ? Recevez toute mon admiration, mes félicitations et ma reconnaissance pour le travail accompli dans le cadre de cette formation de belle envergure. J'espère très sincèrement qu'elle pourra se poursuivre dans les années qui viennent. Bien à vous

17 octobre 2012 Jean-Baptiste Nedelcu Co-fondateur de la formation FEVE (Formation et expérimentation au Vivre Ensemble) J'ai eu plusieurs occasions de rencontrer les jeunes suivant la formation "Les Fleurs du Vivant" animée par Terre du Ciel. La première fois, j'ai pu échanger avec eux sur ce qu'ils vivaient, et la seconde fois lors d'une rencontre de Terre du Ciel où ils exerçaient différentes fonctions d'aide au bon déroulement du Forum. J'ai pu constater la dimension professionnalisante de cette formation : en effet, les participants à la formation apprennent concrètement à gérer un centre de formation dans ses différentes dimensions pratiques. Même s'ils n'obtiennent pas de "diplôme officiel", c'est une expérience favorisant la confiance en soi par l'apprentissage concret à la fois des gestes, de l'organisation, de la planification. Par la suite, les jeunes peuvent justifier auprès d'une entreprise ou d’une association de cette expérience et du temps de formation théorique complémentaire. C'est donc pour moi tout à fait une formation professionnalisante, justifiant pleinement la légitimité de détenir un agrément de l'administration publique. Par ailleurs, la spécificité de cette formation est de transmettre à la fois un savoir pratique et une expérience, mais avec la dimension de la conscience, de la notion d'esprit de service rendu à la société, de la nécessité de développer la joie dans son travail, le respect de soi, d'autrui et de la planète. Et tout cela est extrêmement nécessaire pour notre temps, notre société allant plutôt dans le sens du travail pour l'argent, de l'exploitation d'autrui, de la pression de la rentabilité en tenant de moins en moins compte du respect de l'humain. Il me paraît indispensable de réapprendre à travailler autrement pour l'avenir de notre société. C'est également pour cette deuxième raison qu'en tant que citoyen je vous demande de tenir compte de l'importance de cette formation pour notre société, et de l'aider à exister. Je vous remercie.

17 octobre 2012 Françoise Karshenas Bénévole à Artisans de Paix-Val de Consolation Bonjour, Répondant à votre demande de témoignages pour pérenniser l'expérience de formation des « fleurs du Vivant », voici ce que je souhaite partager avec vous. Je m'appelle Françoise Karshenas. J'ai 53 ans. Depuis l'été 2011, à de nombreuses reprises, j'ai été bénévole à l'association Artisans de Paix-Val de Consolation. J'ai été notamment présente à ce titre à Val de Consolation durant tout l'été. C'est ainsi que j'ai pu côtoyer Aude et Charlie qui faisaient partie de l'équipe Terre du Ciel et œuvrer à leurs côtés. Les différentes tâches concernant entre autres l'accueil des stagiaires, la tenue de la librairie, le fait d'aller chercher les stagiaires en gare, de veiller à leur confort au niveau de l'hébergement, de la restauration, du déroulement des stages, de l'animation dans la journée et en soirée, la tenue des lieux, etc. étaient réparties entre l'équipe d'Artisans de Paix et celle de Terre du Ciel. Certaines tâches étaient dévolues à l'une ou l'autre équipe et nous étions tous en rapport constant pour que tout se passe au mieux et que les différentes activités des équipes se complètent. Je les ai par exemple personnellement côtoyés pour la gestion du linge, étant chargée de la lingerie : mise à disposition du linge propre, explications aux stagiaires sur les usages en cours pour refaire les lits et les chambres, distribution et vérification de l'état des chambres réservées, attention particulière aux chambres des intervenants avec bouquets et fruits mis à disposition, règlement des différents desiderata des personnes, etc. Dans ce domaine, ils participaient de manière très active à l'activité d'accueil et d'hébergement, prenant en charge certaines tâches, assurant la liaison et le suivi pour les autres. J'ai pu apprécier leur dynamisme, leur engagement et leur professionnalisme. Visiblement, tout comme notre équipe, ils avaient à cœur que le séjour des participants soit le plus satisfaisant possible et que les stagiaires repartent très contents de leur séjour. D'humeur toujours enjouée, ils se sont très bien intégrés à l'équipe et semblaient très appréciés des stagiaires. Au travers des différentes activités menées, il me semble que, tout comme moi, ils ont pu toucher de près toute la complexité que représente l'accueil de stagiaires dans une structure associative. Le fait que nous soyons bénévoles ne retire rien à notre investissement, au contraire. Car notre motivation n'étant pas pécuniaire mais humaine, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes tout en créant des liens très forts entre personnes motivées par les mêmes buts humanistes. Le bénévolat est une grande école pour apprendre, autant des choses matérielles, concernant la gestion d'une structure, qu'humaines. C'est une école qui permet de trouver ou retrouver confiance en soi, plaisir d'œuvrer ensemble dans une équipe de personnes dévouées et accueillantes, qui aide à trouver un sens à la vie, à grandir et à réparer des blessures. À voir les visages radieux d'Aude et Charlie, tout comme moi, c'est ce qu'ils ont pu percevoir dans cette expérience. Cordialement.

17 octobre 2012 Jean-Michel Giovannoni Bonjour, J’ai rencontré ces jeunes en formation en tant que résident lors d’un stage à Pierre Chatel en 2012. J’ai été convaincu que : - ils obtiennent un savoir-faire concret dans le domaine de l’organisation et de la planification ; - ils apprennent à gérer les imprévus et à anticiper ; - ils développent une conscience professionnelle orientée vers la qualité ; - ils acquièrent des compétences pour gérer les aspects relationnels et de confrontation. J’ai été réjoui par leur motivation authentique, leur ouverture et leur désir d’apprendre et de progresser. La formation leur donne des outils, voire des armes, pour affronter avec confiance un monde professionnel difficile. Ils peuvent trouver un emploi dans de nombreux secteurs professionnels tels que le secteur hôtelier, la restauration, un palais des congrès, le tourisme, l’organisation de voyages, les centres de développement, l’administration communale, le secteur d’accueil des entreprises privées, l’organisation d’expositions commerciales, de foires, de meetings d’affaires, l’accueil des étudiants et conférences au sein d’institutions académiques, l’activité en secteur hospitalier et en résidence médico-sociale, etc. Avec ce qu’ils ont acquis, le cas échéant, ils peuvent plus facilement entamer une spécialisation professionnelle dans les domaines précités ainsi que, par exemple, en coaching, accompagnement, responsable de projet, management, adjoint de direction, etc.

17 octobre 2012 Christine Palu Secrétaire de direction en résidence médicalisée pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer Bonjour, J’ai suivi durant l'été 2012 un stage de yoga sur le site de Sagnol avec Terre du Ciel. J'ai admiré les jeunes qui ont géré avec beaucoup d'énergie et de savoir-faire pour leur âge l'intendance de notre séjour. J'ai vu combien ils avaient de plaisir à apprendre. Je me suis même dit que nous devrions tous apprendre nos métiers dans de telles conditions. Je suis fille de "compagnon charpentier du tour de France" et cette forme d'apprentissage est très parlante pour moi. J'ai observé l'encadrement sérieux fait par Monsieur Chevillat, qui remplit, d'après ce que j'ai pu observer, parfaitement son rôle de tuteur auprès de cette jeunesse. Je n'ai pas senti que ces jeunes étaient prisonniers ou exploités d'aucune sorte par la structure. Terre du Ciel est un organisme sérieux, j'y suis des cours une fois par an et j'apprécie que des jeunes suivent un apprentissage au cœur de cette organisation qui met en avant "que tout ne passe pas par l'amour de l'argent", mais aussi largement par l'amour du travail bien fait. Bien cordialement 17 octobre 2012 Martine Moine J'ai rencontré à diverses occasions (stages) les jeunes faisant la formation. Tous m'ont fait part de témoignages riches en expériences et ils étaient très heureux de partager leur quotidien au sein de l'association Terre du Ciel. Ce serait très regrettable que cette formation soit interrompue, car elle permet aux jeunes d'apprendre à se connaître et de découvrir leurs propres talents afin de pouvoir mieux orienter leur future vie professionnelle et personnelle. C'est d'après eux une belle école de vie. Bon courage et meilleures salutations.

17 octobre 2012 Dominique Delannoy Responsable d’un service de protection de l’enfance, famille et jeunesse au département du Nord Bonjour, Je suis la maman de Georgie qui espère suivre cette formation à partir de décembre. Je souhaite simplement témoigner de l’intérêt d’une formation qui allie à la fois un travail sur soi, pour des jeunes qui sont souvent perdus et qui ont besoin de consolider leurs fondations, et une formation professionnelle qui leur permettra d’acquérir des bases, de prendre confiance en eux progressivement pour poursuivre leur cheminement à la fois personnel et faire émerger leur projet professionnel à affiner en fonction de ce qu’ils auront découvert de leurs capacités et à travers l’accompagnement d’adultes compétents et professionnels de l’accompagnement, attentifs à leur cheminement. Georgie a toujours évolué dans un cadre scolaire où, malgré des capacités certaines, elle n’a pu s’épanouir parce qu’elle ne correspondait pas à la norme. Elle s’est souvent sentie exclue, marginalisée et en situation d’échec. Or elle a, j’en suis certaine, des potentialités et des capacités importantes qu’elle doit découvrir à travers ce temps de formation et d’apprentissage afin qu’elle puisse reprendre confiance en elle et s’inscrire dans un projet professionnel qui est en lien, j’en suis persuadée, avec la formation proposée par Terre du Ciel. Il me semble que c’est une chance extraordinaire pour un petit groupe de jeunes de pouvoir participer à un travail sur soi et à un projet de partage avec un apprentissage de plusieurs mois avant de se lancer dans la vie. En général, ce sont des gens à partir de 40 ans ou plus qui s’inscrivent dans ce type de démarches… Que ces jeunes aient ce désir de mieux se connaître pour mieux avancer dans la vie me semble une preuve de maturité certaine. De plus, je souhaite témoigner de l’évolution de ma fille après la semaine passée à Terre du Ciel. Elle s’est sentie écoutée, apaisée et enrichie par le partage d’expériences, les rencontres et son implication dans les différents travaux confiés.

17 octobre 2012 Christian Puech Expert-comptable, consultant et coach Bonjour (…) Depuis plusieurs années, je suis des formations de "développement personnel", qui m'ont amené à céder mon cabinet consacré à la comptabilité pour m'orienter sur de l'aide directe à mes clients, et à de nouveaux clients, en matière de maîtrise de soi, gestion du stress, visions prospectives, créativité, stratégie, etc. J'ai donc eu l'occasion, dans ce cadre, de faire des formations me permettant d'exercer au mieux ce métier, en étant toujours inscrit à l'Ordre des Experts-Comptables, qui est informé de mes activités qui valorisent la profession. Je suis venu cette année chez vous très récemment, pour suivre un stage avec Gilles Wurtz sur les pratiques chamaniques. Et j'ai eu l'occasion de connaître la formation contestée par votre Inspecteur. Il me semble que le stagiaire s'appelait Thomas : jeune, sympathique, engagé, rigoureux. Il avait un projet professionnel, à partir de cette formation, qui m'apparaissait très cohérent au regard de la formation, puisqu'il voulait faire son métier de s'occuper et de gérer des activités comme celles rencontrées dans votre centre. De nombreux centres en France seraient intéressés par un tel profil, car les demandes des stagiaires des différents centres que j'ai fréquentés sont toujours basées sur une recherche profonde, qui doit s'articuler avec les réalités quotidiennes, administratives, logistiques, etc. Ce sont des fonctions d'interface qui sont très utiles. Sur le contenu de la formation que j'ai suivie, Thomas a été très présent, il a appris beaucoup de choses, avait beaucoup de questions, qui pouvaient enrichir sa culture et sa professionnalisation. C'est donc une formation qualifiante de premier intérêt, surtout sur des activités qui sont appelées à se développer : il suffit de voir les derniers discours du Directeur d'HEC de Jouys-en-Josas. Je pense qu'il serait utile que votre Inspecteur participe à un stage, intégralement, pour en apercevoir toute la dimension professionnelle potentielle. Je conviens qu'il s'agit de formations aux thèmes très nouveaux, mais ils sont de moins en moins insolites. Je reste à votre disposition. Très cordialement

17 octobre 2012 Bernard Mugnier À la suite de votre appel, j’ai pris le soin de lire attentivement le compte rendu de cette première année de formation que je trouve de grande qualité. C’est vrai que cette formation n’a ni la forme ni le contenu habituels que nous pratiquons aujourd'hui en Occident, et en France en particulier, mais sommes-nous si satisfaits de lui que nous puissions exclure d’autres voies ? Notre enseignement ne souffre-t-il pas d’un colossal déficit d’âme qui nous a conduit à ce mal-être qui caractérise notre époque et qui au fond résulte d’un déficit de sens ? Certes le "sens" qu’il faut donner à la Vie et à la sienne notamment n’est pas donné d’emblée, et c’est la raison pour laquelle nous devons nous investir pour mieux l’appréhender et le trouver. Alors pourquoi la société doit-elle se priver de telles initiatives qui ne font de mal à personne et peuvent au contraire nous aider tous à vivre en mettant plus de conscience dans ce que nous faisons : "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme", disait déjà Rabelais ! Et si cette initiative coûte un peu à la société, ne devrait-on pas s'attaquer en premier lieu à des abus manifestes ? J’ai suivi des stages à Terre du Ciel et je témoigne que cette association par son ouverture d’esprit et son exigence spirituelle présente pour notre avenir et les jeunes qui l’assureront une belle opportunité. Son absence, à l’inverse, serait un drame éthique et sociétal. Avec ma sympathie reconnaissante 16 octobre 2012 Armelle Bidaud Bonsoir, suite à votre sollicitation voici mon humble témoignage à propos de ma rencontre avec les jeunes en formation : « Un soir d'hiver, j'entre dans le château du Domaine de Chardenoux et je croise un visage rayonnant, puis deux, puis trois !!! Vous savez, un regard lumineux et chaleureux qui vous accueille dans le vrai sens du terme !! Vous comprendrez que j'ai été très rapidement interpellée par ce qui se dégageait de ces jeunes personnes. Au fil de nos discussions, je me suis rendu compte de l'incroyable opportunité qu'ils avaient de s'interroger sur le sens de la vie, sur les valeurs, sur leur chemin de vie et les voix qui s'ouvrent à eux. Quelques semaines plus tard, le plaisir de retourner à Chardenoux était plus dense grâce au fait que j'allais pouvoir les retrouver. J'ai pu constater le chemin parcouru avec un véritable travail d'exploration de leur être en lien avec la société, la famille, la relation de couple… Il serait tellement nécessaire, indispensable… que plus de personnes s'engagent dans un tel processus où l'humain est au cœur du système !! »

16 octobre 2012 Dominique Auger Bonjour, Je voudrais témoigner très simplement sur la qualité de cette formation à travers de brèves rencontres avec les jeunes mis en situation professionnelle pendant la formation : - en cuisine ; ces jeunes faisant fonction d' "intendant" et aide-cuisinier ont été d'une grande amabilité à l'occasion des demandes de notre groupe concernant des régimes spécifiques, en les respectant pendant toute la durée du stage ; - à l'accueil ; le jeune en stage à cette fonction était très attentif, notamment pour les arrivées tardives. De plus, lors des discussions avec eux, j'ai ressenti que ces jeunes avaient à cœur de valoriser ce temps de formation pour vérifier leurs aptitudes personnelles aux métiers d'accueil et de formation en développement personnel, et de les développer grâce à un encadrement très respectueux et confiant. La formation leur apporte ainsi des qualités d'écoute et d'organisation, qui sont transversales et leur serviront dans tout domaine de spécialisation. J'espère contribuer favorablement à la reconnaissance de la qualité de "formation professionnelle" pour ce stage "les fleurs du Vivant". Bien cordialement

16 octobre 2012 Simone Chabert Bonjour Alain, Je prends connaissance aujourd'hui de cette formation. J'ai lu le contenu pédagogique. Je pense que l'inspection s'attendait à quelque chose de plus "formel", avec de la pédagogie par objectifs, et dans le meilleur cas d'ouverture : des pédagogies de médiations telles que « les ateliers de raisonnement logique » ou encore le PEI par exemple (que je pratique depuis 20 ans). Mais il est clair que pour apprécier le savoir-être et le savoir-faire, il faut un peut plus que de la simple pédagogie, que du simple exercice. Je connais Terre du Ciel depuis bien longtemps, je connais sa passion pour transmettre, ouvrir le cœur de l'humain aux autres humains. Je sais la sensibilité des "animateurs" de l'association, aux mots justes, aux gestes justes, à la réflexion permettant une action efficace. J'ai toujours perçu dans toutes mes rencontres avec Terre du Ciel ou ses permanents et bon nombre de ses membres, cette envie d'une vie "meilleure" où l'on donne aux jeunes tous les atouts pour y arriver ; pas à avoir la "grosse tête", mais une tête remplie de compétences, de disponibilité, d'accueil, d'ouverture, de capacité de recul et de prise de décision. Pour avoir enseigné moi-même à un public bien différent, des jeunes (18-25 ans) en grande difficulté sociale et souvent familiale, je sais que le savoir est bien loin des connaissances, je sais que la théorie n'existe pas sans expérience. Je sais que l'ouverture vers des apprentissages multiples est une garantie pour un jeune de pouvoir mieux choisir ce qu'il souhaite faire. Je sais que l'accompagnement humain, relationnel, émotionnel oserais-je dire, est aussi une garantie pour qu'arrivé au cœur de la vie active, le jeune ne se trouve pas en porte-à-faux avec l'environnement qu'il devra partager avec ses collègues, associés, collaborateurs... Je suis convaincue, pour avoir vu travailler Alain Chevillat, qu'il n'y a nullement exploitation des jeunes, dans le cadre de Terre du Ciel, il est bien trop respectueux de l'âme humaine pour cela. Je suis convaincue aussi que ses propres apprentissages, ses expériences, ses doutes comme ses convictions, son respect des Êtres Humains, la multiplicité de ses compétences, et la philosophie qui l'anime sont un réel gain pour tous ceux qui l'entourent, encore plus ceux auprès de qui il intervient en tant que formateur. Je souhaite juste qu'une inspection laisse la possibilité de la discussion avec l'enseignant et l'enseignement afin de comprendre en quoi cette approche a une originalité qui n'est pas issue du marketing, mais bien d'une vie chargée d'humanité et de partage à l'image de celle d’Alain Chevillat qui enseigne avec la voie du cœur, comme devrait le faire tout formateur, en particulier dans les lycées, car c'est là que les élèves auraient besoin d'une telle approche pour grandir. Cordialement à toute l'équipe de Terre du Ciel

16 octobre 2012 Emmanuelle Salomon Du mois d'avril au mois de septembre, j'habite dans ma maison de campagne à Digna. Je viens très régulièrement à Terre du Ciel chaque semaine et à cette occasion j’ai pu faire la connaissance de ces jeunes, « fleurs du Vivant » (Terre du Ciel est à 10 km de chez moi). Je ne les ai pas tous rencontrés. J'ai rencontré deux jeunes hommes qui faisaient le travail de maîtres de maison avec une excellente compétence, un sens de l'accueil évident et qui paraissaient de plus très heureux de leur sort. Un autre s'occupait d'activités à caractère plus spirituel et le faisait activement et avec joie. J'ai eu l'occasion de discuter avec une des jeunes filles qui m'a confié combien cette formation correspondait complètement et essentiellement à ce qu'elle recherchait sans le trouver depuis longtemps. J'ai aussi pu constater que ces jeunes avaient visité ou fait des stages dans plusieurs lieux où Terre du ciel intervient pour des stages ou forums et en étaient revenus très contents et avec des expériences supplémentaires. Ils ont également organisé des soirées de spectacles à Louhans, la ville voisine, spectacles magnifiques dont j'ai vu l'un d'entre eux, qui a rassemblé beaucoup de monde au théâtre de Louhans. Je pense que cette formation leur permettra de gérer au mieux et avec compétence un des lieux "d'essaimage" de ce qui se passe à Terre du Ciel et qui attire des gens venus de tous les coins de la France et de plusieurs pays européens. 16 octobre 2012 Daniel le Bricard En décembre 2011, lors d'un stage, j'ai eu le bonheur de côtoyer les jeunes de la formation des « fleurs du vivant ». Ce qui m’a frappée en premier lieu c'était leur enthousiasme. Des jeunes heureux d'avoir une formation professionnelle. Je sais qu'ils avaient plusieurs choix : librairie, jardin, animation, cuisine, gestion d'une structure, secrétariat... et une ouverture sur le monde avec beaucoup de possibilités de se cultiver. Ils baignaient dans une équipe très attentive et chaleureuse. Tout ceci dans un environnement sain, avec l'apprentissage d'une discipline, de principes : respect des autres, de la nature. Dans la simplicité et une certaine liberté : leur personnalité était prise en compte. On leur demandait leur avis et ils écoutaient ceux des autres. Il est clair que le but était d'en faire des individus éclairés, responsables. Ils le sentaient et le disaient. Et c'était de toute évidence une autre raison qui expliquait leur joie de vivre sereine. Quelle richesse pour notre société ! Ils recevaient ce que beaucoup d'entre nous auraient aimé recevoir à leur âge et que l'on aimerait que tous nos jeunes reçoivent. Cette formation professionnelle et humaniste est remarquable. On forme des jeunes qui seront eux-mêmes des repères. Merci à ceux qui se dévouent auprès de ces jeunes.

16 octobre 2012 Marie-Andrée Ducasse Oui, j'ai rencontré pendant mes stages à Terre du Ciel des personnes suivant la formation "fleurs du Vivant". Toujours joyeuses, toujours enchantées, toujours en actions. J'ai assisté à un spectacle de danse indienne à Louhans et j’ai été impressionnée par la qualité de présence d'une jeune fille qui présentait les danses. En échangeant avec elle, j'ai appris qu'elle faisait partie de la formation "fleurs du Vivant". J'ai revu cette personne en formation à Pierre Chatel, suivant l'enseignement de Madame Kardos puis de Monsieur P.-Y. Albrecht. J'ai entendu chanter l'ensemble des jeunes lors d'un festival. Chants très appréciés, résultat du travail de formation avec la chanteuse Beatritz Lalanne. Ces jeunes profitent pleinement des richesses que leur offre leur formation. 16 octobre 2012 Xavier Martz Bonjour, S’il faut chercher des arguments qui peuvent contester la décision prise… Il me semble qu’il y en a beaucoup et pourtant je n’ai côtoyé le centre que 8 jours… Que dire ? Que ces jeunes m’ont touché par leur engagement et leur gentillesse, ce n’est pas le débat même si cela l’influence… Je dirais que s’impliquer presque à temps plein dans une structure recevant tant de monde et dans des postes aussi divers que la cuisine, le jardin, la tenue de la librairie, l’accueil, et j’en passe, eh bien si ce n’est pas une expérience professionnelle, qu’est-ce que c’est ? Un centre de vacances ? Se structurer dans le travail, c’est se former. Apprendre les uns des autres, c’est se former. Écouter celui qui sait et qui conseille, c’est se former. Voilà ces quelques mots pour vous soutenir…

16 octobre 2012 Ismène Vidal J’ai eu l’occasion, lors d’un stage en août 2012 à Terre du Ciel, de discuter à de nombreuses reprises avec l’un des jeunes suivant la formation Les Fleurs du Vivant. Il m’a expliqué qu’après avoir « galéré » plusieurs années, s’être longuement « cherché », avoir erré d’échecs scolaires en déboires professionnels, il avait enfin trouvé, dans Les Fleurs du Vivant, une triple opportunité : - celle d’apprendre un métier, à savoir l’accueil et l’animation de groupes, en acquérant des compétences qu’il ignorait totalement jusqu’alors : o logistique ; gestion des réservations, des logements, des transferts, de l’intendance, du matériel technique ; cuisine, service de table, etc. o accueil physique et téléphonique, mais aussi gestion de la relation client au sens large ; o notions de comptabilité ; o prise de parole en public et animation de groupes (en particulier en yoga), etc. - celle de pouvoir mettre en pratique, au quotidien, les compétences en cours d’acquisition. Cette pédagogie « en situation réelle », permettant de confronter la théorie des enseignements reçus à la pratique, lui paraissait particulièrement importante et fructueuse. De plus, la grande confiance que lui témoignaient les responsables pédagogiques l’aidait, manifestement, à prendre confiance en lui et à développer ses talents. - celle enfin d’un enseignement philosophique et humaniste diversifié, lui permettant de donner du sens à son activité, et lui ouvrant des pans entiers de culture générale jusque-là ignorés. Il se disait bien dans sa peau, serein, enfin équilibré, et surtout infiniment heureux de découvrir – après des années de malaise dues, pour partie, à une mauvaise orientation scolaire initiale – qu’il était un être humain doté de multiples possibilités. Si Les Fleurs du Vivant avaient permis de ne « sauver » qu’un seul jeune, en lui offrant une année pour se reconstruire et retrouver pleinement confiance en ses capacités, ce serait déjà formidable. Mais j’ai la conviction, pour avoir discuté – quoique plus brièvement – avec trois autres jeunes suivant le même cursus, que le cas précité n’est pas isolé. Tous m’ont dit être parfaitement heureux de leurs premiers mois passés aux Fleurs du Vivant, ravis de ce qu’ils apprenaient concrètement, des contacts humains très variés qu’ils avaient l’occasion de nouer, des enseignements de grande qualité dont ils bénéficiaient, et épanouis par les nombreuses occasions qui leur étaient données de « faire leurs preuves ». Personnellement, j’ai indiqué l’existence de cette formation à deux amies dont les enfants d’une vingtaine d’années traversent une période difficile, ne sachant dans quelle direction s’orienter, répétant les échecs au sein d’institutions traditionnelles, et désireux de formes d’apprentissage nouvelles laissant largement place à l’épanouissement personnel. Fleurs du Vivant constitue une initiative originale très prometteuse, correspondant aux besoins de certains jeunes qui, à l’évidence, ne sont pas « formatés » pour les structures pédagogiques classiques. Pour autant, de quel droit leur interdirait-on l’accès à une formation professionnelle ? De quel droit, parce qu’ils sont en recherche d’un enseignement global, alliant intelligence collective et pratique quotidienne, devraient-ils être privés de la possibilité de réussir à apprendre ? L’innovation pédagogique que constituent les Fleurs du Vivant mérite d’être appuyée et relayée pour offrir une seconde chance à des jeunes « en perdition ».

16 octobre 2012 Patrick Lemoy J'ai suivi un stage de Biodanza avec Manuela Pointet proposé par Terre du Ciel au Val de Consolation cet été (juillet 2012) et j'ai apprécié le professionnalisme (déjà !) des jeunes en formation qui nous ont accueillis, renseignés, ont contribué à la bonne organisation matérielle du stage, nous ont servi lors des repas... et ont fait preuve d'une belle énergie pour favoriser une ambiance générale conviviale, chaleureuse, détendue... Je dois omettre quantité d'autres contributions de leur part au bon fonctionnement du Val de Consolation que je n'ai pu observer dans la cuisine, la boulangerie, les bureaux, les espaces communs, où j'imagine qu'ils se sont activés durant notre séjour. J'ai également apprécié la gentillesse et le dévouement de tous les "Artisans de paix" qui semblent bien en phase avec ces trois mots par lesquels on les définit. Cordialement 16 octobre 2012 Andrée Margue Enseignante Bonjour, J'ai suivi – de loin, certes (du Luxembourg), mais avec beaucoup d'intérêt – depuis un an l'expérience de ces jeunes qui redécouvrent chez vous le désir de travailler et un véritable objectif professionnel. Connaissant la structure Terre du Ciel depuis son installation à Chardenoux, je suis convaincue que l' "école" à Chardenoux n'est pas facile, les tâches nombreuses et variées, du stress à dominer, apprendre à organiser, à s'organiser, à travailler ensemble en équipe en respectant l'Autre. Je suis sûre que cette expérience saura aider les jeunes à se connaître eux-mêmes, à comprendre ce qui les motive, à découvrir ce qu'ils aimeront faire dans la vie. En tant qu'enseignante depuis 33 ans, je connais la détresse de beaucoup de jeunes face à leur avenir professionnel. Beaucoup n'auront pas la chance de rencontrer une structure telle que Terre du Ciel. Quelle chance pour les jeunes de Chardenoux d'avoir pu apprendre dans un cadre pareil et entourés de personnes compétentes et chaleureuses. Mes propres enfants (4) ont trouvé leur voie, parfois non sans détours ! Le détour par Terre du Ciel n'existait pas à l'époque. Sinon l'un ou l'autre aurait bien pu le prendre. Avec mon plein assentiment ! Je souhaite "longue Vie" à Terre du Ciel et à tous les jeunes qui peuvent passer par là !

17 octobre 2012 Noëlle Dréan Formatrice Bonsoir Alain, J’ai lu avec émotion votre rapport… Formatrice moi aussi, je partage votre révolte face à tant d’incompréhension froide et impitoyable. Le monde de la formation a besoin de se renouveler, mais il ne faut pas compter sur la Direccte pour cela ! J’ai abordé la règlementation sur la formation professionnelle par le biais d’une formation animée par Maître Riquelme, avocat spécialisé dans la formation professionnelle. Les précisions données à cette occasion ont fait à tous les participants l’effet d’une douche froide ! Faut-il donc changer de métier ? Respecter scrupuleusement toutes ces injonctions semble totalement impossible ! Il est en tout cas capital de connaître parfaitement la loi pour se préserver. Le contrôle a eu lieu… Et vous devez préparer votre réponse. Selon Maître Riquelme, l’administration ne tient aucun compte des témoignages des participants. La qualité de la formation ne rentre pas dans leurs critères. Ils veulent que les cases administratives soient remplies, c’est tout. (…) Ses conseils avisés pourraient peut-être vous être utiles car il connaît très bien la Direccte et ses modes de fonctionnement. Autre point important : attention au vocabulaire, tout doit concourir à prouver que vous connaissez la loi. Vous utilisez le terme de numéro d’agrément, ce qui est totalement erroné et irrite beaucoup l’administration. Il s’agit d’un numéro d’activité. Je vous suggère de rectifier ce terme dans votre rapport. Je vous joins un guide édité par la Direccte, même si le mal est fait, cela peut vous donner des pistes pour répondre point par point. Bon courage à vous et votre équipe, j’admire votre ténacité et je partage l’élan de vos aspirations.

17 octobre 2012 Joël Sternheimer Physicien Cher Alain, Comment ça, "pas une formation professionnelle" ? Elle est ubuesque cette administration ! Je les ai vus à l'Écofestival et je peux en témoigner : ces jeunes sont bien en formation professionnelle, il s'occupent même des enfants des intervenants ! Ce qui enrichit encore l'atmosphère de Chardenoux... et fait ressembler l'administration à la vieille belle-mère acariâtre dépeinte par la Comtesse de Ségur dans Les Malheurs de Sophie. (Tu sais, celle qui mange tout le temps du chocolat.) Pour compléter l'argumentation, as-tu des témoignages de satisfaction d'employeurs qui ont embauché des jeunes "sortis" de Chardenoux ? Ah, au fait, Genodics cherche à embaucher un assistant pour seconder Pedro (la superficie couverte par les protéodies double chaque année, et pour l'an prochain, à ce rythme, il faudra une personne de plus pour mettre en place les installations). Bien à toi

16 octobre 2012 Michèle L. Anciennement responsable d’un centre de formation Bonjour, Je viens de lire votre topo sur la problématique de la formation des « Fleurs du Vivant ». Je voulais simplement vous souligner mon attachement à votre démarche car j'ai été responsable d'un centre de formation pour adultes pendant de nombreuses années. J'en suis partie car c’était intenable de gérer les problématiques des appels d'offres, les contraintes soumises au centre de formation, et les discours de ces promoteurs d'appels d'offres qui savaient ce qu'il fallait pour des personnes paumées et elles savaient… !!! Je vous prie de croire que les valeurs associatives, la place de la personne… ils en avaient peu à faire, mais bien sûr ceci n’était pas inscrit dans les documents, nous avions à lire des documents mettant en valeur la place de la personne… une hypocrisie de première. Maintenant, je travaille pour la direction d'une association de personnes handicapées et j'accueille régulièrement des stagiaires de ces formations professionnelles. Et j'essaie de mettre en œuvre une philosophie d'accompagnement plus global de la personne et un brin d'humanité et d'amour universel par rapport à ces personnes. Allez, ici, battez-vous mais soyez vigilants, car j'ai vu qu'ils avaient parfois refusé des appels d'offres à des formations professionnelles car une case avait oublié d'être cochée !!! Bien sûr, je comprends que la feuille de présence est absurde en soi, mais il y a tellement de centres de formation qui truandent les affaires. Et le règlement, bien sûr, il est à établir avec les personnes, mais de même on voit tellement de choses. Je ne vous apporte pas de réponses, mais je vous donne mon soutien. Bon courage

16 octobre 2012 Victoria Godard Directrice et fondatrice de l’école Maria Montessori, Luxembourg Je suis particulièrement affectée par le fait que la formation des "Fleurs du Vivant" se voit refuser son agrément. J’ai 27 ans, et outre le fait que peut-être je pouvais m’imaginer faire cette formation moi-même dans les deux ans à venir, j’ai côtoyé, durant des stages, trois jeunes issus de cette formation. En effet, durant l’année 2012, j’ai pu observer Soline à Pierre Chatel, Jérémie et Thomas à Chardenoux, vivre, s’épanouir, apprendre et travailler. J’ai pu constater les progrès qu’ils avaient faits en quelques mois dans les différents points de gestion des centres. Surtout, je les ai trouvés heureux, épanouis, humbles et généreux. Je me suis identifiée à ces jeunes, et j’aurais aimé faire partie de leur groupe car, surtout, je les ai trouvés… libres. Être libre aujourd’hui, dans une société qui met en avant le consumérisme de masse au détriment du développement individuel, je trouve que ça n’a pas de prix. Trouver qui l’on est, ce que l’on veut vraiment, quelle est sa place dans la société, comment être autonome, responsable et actif pour servir la communauté, et pas se servir de la communauté. "Un monde différent ne peut être construit par des gens indifférents", écrivait Peter Marshall. Un retour aux valeurs du travail, de l’entraide, de la responsabilité et de la fraternité me semble essentiel pour construire "un monde différent". Et c’est ce que propose, à mon sens, la formation des "Fleurs du Vivant". Stagiaire à Terre du Ciel en 2012.

16 octobre 2012 Magal i André Éducatrice spécialisée Bonjour, J'ai rencontré les jeunes de la formation "fleurs du Vivant" lors de mes participations à des stages ou forums. Je les ai vu évoluer sur différents postes de travail dont certains mettaient en exergue leurs potentiels artistiques ou relationnels. D'après mes échanges avec les stagiaires, cette formation me semble développer des qualités humaines, d'ouverture et de bienveillance, nécessaires à des métiers éducatifs ou d'accueil au sens large. De plus, la forme proposée prépare bien au travail en équipe (ce qui est souvent absent dans d'autres formations). Le travail plus "pratique" y est également expérimenté (jardinage, cuisine, comptabilité...) et peut par ce biais éveiller des vocations. J'ai rencontré des jeunes heureux de l'enseignement suivi, de la diversité et de la qualité des intervenants. Je les ai sentis libres et joyeux. En ces temps où beaucoup de jeunes cherchent leur voie, proposer sur 9 mois la possibilité d'être formé à différents métiers dans un espace bienveillant est une belle initiative que je souhaite voir perdurer. 16 octobre 2012 Rénald Leroc À l'heure où nous assistons à une période de chômage des jeunes extrêmement importante, je ne comprends pas pourquoi une telle formation puisse ne pas être reconnue comme telle. Où est le problème ? La peur sans doute de voir le peuple enfin maître de son destin, libre de choisir sa destinée plutôt que de se laisser guider par cette société pyramidale qui, vicieusement aidée par les multinationales, souhaite contrôler le travail du peuple. Ou tout simplement parce que ces chers politiciens (bien aidés là encore par la puissance financière des multinationales) n'en ont pas eu l'idée ?… Cette société ne cesse de se mentir à elle-même, de mentir à la jeunesse, de la droguer (eh oui, il n'y a pas que certaines plantes dites hallucinogènes qui soient reconnues à ce jour comme des addictions) sous diverses formes : alimentaire, publicité utilisant des images subliminales, médicalements, sexe, jeux de paris, casinos, etc. À quand une vraie démocratie où chacun ait les mêmes droits ? Le droit de choisir sa profession notamment. Un petit fils d'ancien résistant. Indignons-nous !

16 octobre 2012 Sylvie Bongard Fondatrice d’une entreprise de graphisme J'ai eu l'occasion de croiser des "fleurs" de Terre du Ciel. Après avoir discuté avec certains d'entre eux, j'ai pu admirer leur engagement très professionnel dans leur formation. Au vu de leur travail, j'ai tout de suite pensé que c'était une formation "de rêve" pour des jeunes, puisqu'elle permet un travail : - dans un environnement exceptionnel ! ; - entouré par des adultes très engagés dans leur processus de formation ; - avec des points de vue variés sur leur engagement autant professionnel que personnel. Comme tous les programmes proposés par Terre du Ciel, donc y compris la formation aux jeunes, c'est une formation responsable, réfléchie et intensément riche ! Je pense que tout jeune qui passe par cette formation détient un potentiel très riche pour sa carrière ! 16 octobre 2012 Joëlle Gisiger Éducatrice et enseignante spécialisée, Suisse En tant qu'éducatrice et enseignante spécialisée, je tiens à témoigner de la valeur et de la qualité de la formation des "Fleurs du Vivant" proposée telle qu'elle est par Terre du Ciel. Elle donne l'opportunité à des jeunes qui se cherchent d'expérimenter différents métiers en une année et cela de manière progressive. C'est une grande chance que Terre du Ciel existe et qu'une formation telle quelle soit proposée à des jeunes ; en tant qu'éducatrice et enseignante spécialisée, je vois qu'il y a de plus en plus de jeunes en déroute, à la recherche de sens, dans l'incapacité de choisir un métier lorsqu'ils ont 16, 18 ans ou plus. Passer une année de sa vie en ayant des horaires précis et stricts, des exigences de type professionnel est déjà une formation en soi ; mais, en plus, la formation "Les Fleurs du Vivant" offre la possibilité à des jeunes de tester, d'expérimenter plusieurs professions de manière très concrète tout en recevant tout au long de l'année un enseignement théorique et une opportunité de développement personnel, cette précieuse formation qui permet de donner un sens à sa vie... En tant que professionnelle sociale et pédagogique, je tiens à témoigner mon total soutien à la formation des jeunes donnée par Terre du Ciel et je ne peux que lui souhaiter… longue vie !

16 octobre 2012 Marie Wirz Bonjour, Ayant appris que la formation des jeunes « Fleurs du vivant » est menacée de voir son numéro d’agrément comme « formation professionnelle » être annulé par l’administration, j’ai envie de joindre mon témoignage de la qualité de ce que j’ai vécu avec eux. J’ai participé à cinq stages proposés par Terre du Ciel durant cette année 2012. J’ai rencontré plusieurs membres de la formation « Fleurs du Vivant ». J’ai d’emblée admiré l’engagement de ces jeunes. Je trouve que l’apprentissage au sein de cette association, passant par tous les postes, est concret et complet. En effet, ils ont l’occasion de maîtriser la spécificité de chaque poste, en ayant pour tâche en fin de formation d’en prendre toute la responsabilité. Je trouve admirable la confiance et l’encadrement qu’on leur donne. Tous les stages et rencontres de « Terre du Ciel » auxquels j’ai participé relèvent d’une très bonne organisation, fruit d’un exigeant et laborieux travail. Chacun y fonctionne avec efficacité. Les valeurs humaines sont le terreau sur lequel s’appuie la formation proposée aux jeunes par l’association Terre du Ciel ainsi que toutes les autres formations, stages et rencontres proposés. Et c’est ce qui en fait aussi sa spécificité. Par ce témoignage, je souhaite témoigner de la qualité de cette formation offerte aux jeunes. Je souhaite que d’autres jeunes puissent en bénéficier aussi. Avec mes meilleures salutations 16 octobre 2012 Bénédicte de Navacelle J'ai eu le plaisir de co-animer une session à Terre du Ciel en avril dernier et d'échanger avec quelques-uns des jeunes en formation. J'ai été très heureuse de comprendre à quel point cette année de formation alliait formation intellectuelle et spirituelle (cours, connaissance de soi, ateliers divers...) et acquisition de compétences professionnelles utilisables dans d'autres contextes telles que accueil de groupes (proche hôtellerie), réponses aux besoins quotidiens des stagiaires ou de nous (proche conciergerie d'hôtel), organisation d'événements (Congrès Terre du Ciel), service des groupes (restauration, hôtellerie). J'ai pu constater leur bonheur à être là, la conscience qu'ils avaient de la richesse de leur expérience en termes d'acquisition de connaissance, de développement de leurs compétences, d'ouverture intellectuelle et humaine et de croissance personnelle.

16 octobre 2012 André Delafontaine Directeur d’entreprise Je peux confirmer que j'ai personnellement vu et côtoyé 6-8 jeunes de la formation "les fleurs du Vivant" au fil des 9 mois de stage qu'ils ont effectués. Je les ai vu évoluer pendant leur temps à Terre du Ciel et prendre des responsabilités de plus en plus importantes dans la gestion quotidienne des stages, du lieu et des formations. J'ai été très agréablement surpris autant par leur maturité, par leur engagement que par leurs connaissances pratiques et spirituelles acquises pendant cette durée. J'engagerais volontiers une personne sortant de ce stage, et cette formation est pour moi un excellent pas vers une intégration responsable dans la Société au sens large. Participant à une formation d'une trentaine de jours sur 2 ans à Terre du Ciel.