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Portfolio de Vincent Motron, metteur en page, graphiste
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graphistemetteur en page
PRESSE
éDITION
vincent motron
06 155 551 43
graphicskopic.com
compétences&qualités
précis
imaginatif
créatif
enthousiastemagazine
presse
rapport texte/image
identité visuelle
mise en page
code typographiqueautonome
curieux
rigoureux
travail d’équipe
Références
Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère)Envoyée spéciale
Le temps passe vite », affirmeDom Benoît, en jetant unregard sur sa montre numéri-que. En quelques coups, le clo-chervientdebriser lesilencedumonastère, tel le métronome
d’une mélodie silencieuse. Ainsi sonnentlescomplies, ledernierofficedela journée.D’un pas alerte, le moine chartreux de71ans grimpe sur la colline qui surplombele domaine, la robe dedrap écru et les san-dalestachéesdeboue.Aucreuxdesmonta-gnes, un nuage de brume emmitoufle laGrandeChartreusede sonmanteauouaté.«Danslesilence, lemoindrebruitrésonne»,remarque-t-il. Le clapotis du torrent quiglisse sur les cailloux, le bruit des pas surl’herbe humide, chaque écho vibre aucœurde la vallée.
«Lemonastèreserepose», constatelaco-niquement le vieil homme, procureur durévérend père de la Grande Chartreuse,chargé des relations avec l’extérieur. Lesaffaires, elles, continuent. En cette doucejournée d’automne, la distillerie des Pèreschartreux, à 20 kilomètres de là, de l’autrecôtédelavallée,àVoiron,prèsdeGrenoble,a produit près de 4000 fioles et bouteillesd’unbreuvagedont lePèreDomBenoît estl’une des deux seules personnes en ce basmondeà connaître la recettemiraculeuse.
Depuisplusdeneufsiècles,l’ordrecatho-liquedeschartreux, fondéparsaintBruno,vitdanscetécrinmontagneux,entouréparle charmant Som et la Chamechaude, leplushautsommetdumassifdelaChartreu-se, en Isère. Dans ce coin reculé, descroyantsontfait lechoixd’uneviecontem-plativepourvivreauplusprèsdeleurdieu.Depuis, le monastère a traversé les épo-ques,mais les chartreuxrestentà l’abridesregards.«Lasolituden’estpasunecontrain-te puisque nous sommes heureux de vivreainsi », assure Dom Benoît, chartreuxdepuisprèsdecinquanteans.
Perché sur son massif, entouré d’unemuraille de pierre infranchissable, « lemonastèrene se visite pas», comme le rap-pelle un écriteauà l’entrée. Dans ce cloître,onze frères s’adonnent à des travauxmanuelscommelacouture, le jardinage, lalessive, pour assurer la subsistance de lacommunauté, et dix-sept pères prientdans leur cellule.
Difficiledepercer lemystèred’uneexis-tence rythmée par les prières, de l’officedes matines, à minuit, aux complies quisonnent peu avant 19heures. Si la parolen’est pas proscrite, le silence est de mise.«L’absence de bruit est unmoyen d’attein-dre la solitude intérieure», confirme DomBenoît. Pourtant, derrière ce grand silence,unemachine tourne à plein régime: Char-treuseDiffusion SA, dont le chiffre d’affai-res en 2012 s’est élevé à 13millionsd’euros.Quand les trappistes brassent de la bière,quand les cisterciensproduisentduvinoudufromage, les chartreuxont leur liqueur,vieille de quatre siècles. «Nous avonsd’abord été bergers, puis nous avons fabri-qué des mâts pour les navires grâce aux
sapins des forêts, nous avons écrit desmanuscrits, nous avons été forgerons…Désormais,noussommesliquoristes»,résu-me DomBenoît, membre du conseil d’ad-ministrationde la société.
«Nous trouvonsnotrebonheurà traversdes choses simples», assure le Père. Ledimanche, quand les moines déjeunentensemble; le lundi, quand ils se promè-nent autour du monastère et parlent deleur famille, laquelle ne peut venir quedeux jours par andans l’hôtellerie aména-
géeàquelquespas.Parfois, ilss’aventurentplusloin,commecetteannéesurleplateaudes Petites-Roches, où ils ont observé lesparapentistesdécollerdans le cielbleu.Pasd’envie ni de vide dans le cœur d’un char-treux? «C’est une ouverture sur le monde,cela nous dilate le cœur», se contente decommenterDomBenoît.
Selon le magazine britannique DrinksInternational, lachartreuseest la liqueurlaplus vendue au monde. Verte ou jaune,pure ou en cocktail, plus d’un million debouteilles sont ouvertes chaque année enFranceouauMexique,enpassantparl’Aus-
tralieet lesEtats-Unis.Partout,desbarmenbranchés utilisent la chartreuse commebasede leurs cocktails.
Les tâches sont bien réparties. A la cin-quantained’employésdel’entrepriseChar-treuseDiffusionSA, àVoiron, deproduire,de vendre et de promouvoir la liqueur.Trois millions de litres dorment ainsientre trois et neuf ans dans les foudres dechêne de la plus grande cave à liqueur dumonde (164 mètres de long). Et aux Pèreschartreuxle soind’assurer lapérennitéduspiritueux… et d’en garder le secret. «Lesgens s’étonnent encore que la Chartreusesoit fabriquée par des moines», s’amuseDomBenoît.
Centtrenteplantesentrentdanslacom-position du breuvage, mais il ne dirajamais lesquelles. De la marjolaine, dumiel, du chardon bénit? Des graines, desfeuilles, des écorces? Le fameux parche-minsur lequel figure la recetteestdansuncoffre caché dans le tréfonds dumonastè-re. On ne badine pas avec la Chartreuse.D’ailleurs, lorsqu’il se rend à Voiron, DomBenoît ne se déplace jamais dans lamêmevoiture que Frère Jean-Jacques, le seulautremoineàenconnaîtrelesecretabsolu.
Les règles monastiques, elles, ont étéassouplies, notamment depuis le concileVaticanII,danslesannées1960.Lechauffa-ge a été introduit dans les cellules desplusanciens, le réveille-matin autorisé pourtoutlemonde.Longtemps,unmoinenom-mé l’«excitateur» frappait aux portes.«Nousavionsunbâtonàcôtédu lit et nousfrappions sur le sol pour confirmer quenousétionsprêts», serappelleDomBenoît.Mais le morse monastique a fait sontemps. Les nouvelles technologies ontmême fait irruptionaumonastère. «Nouscommuniquons par e-mail avec les vingt-troisautresmaisonsdechartreux,à l’étran-ger», dit-il avec enthousiasme. Mais pasquestion de naviguer sur la Toile. «Nouscontrôlons les entrées et les sorties, pour-suit le Père. Les novices respirent, ils n’ontplusdeportable, plusd’ordinateur…»
Sa parole vaudra pour celle des aspi-rants, souvent reclus pour sept ans de for-mation. «Nous ne sommespas isolés, nousrestonsinformésdecequisepasseailleurs…comme en Syrie», affirme Dom Benoît.Quelques pages choisies du journal LaCroix circulent parfois, entre deux revuesreligieuses.
Quand l’horloge du monde s’affole,quand les ouvriers dans le brouhaha de ladistillerie,20kilomètresplusloin,nereçoi-vent que des sacs numérotés, le temps dumonastère semble suspendu. Ou presque.Danslasalledesplantes,FrèreJean-Jacques
broie et pèse ses ingrédients. «Un tiers desplantes viennent de la région, les deuxautres tiers dumonde entier…», accepte derévéler Dom Benoît. Non loin de là, uneautre salle contient un ordinateur équipéd’un logiciel qui permetde contrôler à dis-tance lesétapesde fabrication,alambicparalambic. Car les va-et-vient incessants desmoines à Voiron perturbaient leur viemonastique,mêmesiunecelluleleuravaitétéaménagéedans l’usine.
Désormais, Dom Benoît ou FrèreJean-Jacquesne se rendent à la dis-tillerie qu’une à deux fois par
semaine, pour inspecter le travail de leurspetites mains. De même, par respect deleurs vœux de silence, quand Père Benoîtappelle Frère Jean-Jacques, ce dernier nerépond pas. Mais il écoute sa boîte vocale.Et vice-versa.
«Quand les moines avancent dans lamodernité, ils sont capables de faire desbonds vertigineux, dans la mesure où c’estconforme à leur vocation», analyse PhilipBoyer, le directeur des relations publiquesde Chartreuse Diffusion SA. «Nous tra-vaillons sous leur regard dans un climat deconfiance», poursuit-il. En tant qu’action-naires majoritaires de la société, les char-treux disposent d’un réel pouvoir de ges-tionet dedécision.
«Nousvivonsdeuxversantscomplémen-tairesd’unemêmevie: unevie religieuseetune vie économique, concèdeDomBenoît.Nous ne fabriquons pas cette liqueur uni-quementpourdesraisonsmatérielles,nousavons un attachement spirituel à réaliserun tel produit.» Il n’empêche, les royaltiesque touchent lesmoines sur les ventes delaliqueuretsur lesdividendesdelasociétédont ils sont propriétaires permettent àl’ordre de subsister et aumonastèred’êtrerestauré et très bien entretenu. «Les char-treux n’ont pas forcément envie de révélerce qu’ils touchent, parce qu’il y aura tou-joursdes voixquidirontque lemontantestdérisoireetd’autresqui trouverontscanda-leuxquedesreligieuxaientdel’argent», jus-tifie Philip Boyer. Jusqu’au bout, lemystè-repersiste.
En cette fin d’après-midi, de retour del’usine, les effluves de liqueur enferméedans lesfoudresont laisséplaceauparfumde la nature après la pluie. Les tintementsdu clocher ont dissipé la cacophonie desmachines.«Lesbruitsdumondenousépui-sent, murmure Dom Benoît. Le passaged’une vie à l’autre est fatigant, surtout àmon âge.» L’adage des chartreux prendalors tout son sens.«LaCroixdemeure sta-ble tandisque lemonde tourne.»p
enquête
Lesliquoristes
DomBenoîtnesedéplacejamaisdanslamêmevoiturequeFrèreJean-Jacques,leseulautremoine
àconnaîtrelesecretabsoludelaChartreuse
DomBenoît dans le cloître dumonastère de laGrande Chartreuse,dont l'accès est habituellement interdit aux laïcs. ZEPPELIN
EmelineWuilbercq
Lesmoineschartreuxvouent leurvieàDieuetausilence.Derrière cesvœuxpieux,unemachine tourneàpleinrégime:ladistillerieChartreusediffusionSA.Unebénédictionpour les financesdumonastère
20 0123Mercredi 25 - Jeudi26 décembre 2013
Le Monde, page enquête du 26 12 2013 Le Monde, page enquête du 05 03 2014
Le Monde, pages enquête du 27 03 2014
Le Monde, supplément Culture&Idées 22 02 2014
Le Monde, supplément Télévisions 12 01 2014 Le Monde, supplément Télévisions 17 02 2014
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LE MAGAZINE DES TENDANCES ET DES SOLUTIONS EN RESTAURATION HORS DOMICILE
MANAGEMENT
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L’ÉVÉNEMENT
Débat de chefs sur l’avenir
de la gastronomie
jaNvier-février 2012 / N° 493 • néorestauration • 77
les solutions
La fonctionnalité au service d’un snacking vite fait et bien faitun vortex puissant capable de mixer des préparations liquides et solides. L’appareil est également doté d’une fonction Pulse (18 000 tr/min) pour un résultat optimal. Son système de sécurité exclusif Santosafe® verrouille le bol et le couvercle pour une utilisation mains libres : le moteur s’arrête à l’ouverture de la sécurité. Le blender est fourni avec un bol transparent (sans bisphénol A) ou en acier inoxydable (2 ou 4 litres). De plus, le nouveau bouchon (d’un diamètre de 46 mm) sur le couvercle est amovible pour ajouter en toute sécurité des ingrédients en cours d’utilisation. Toutes les parties de l’appareil sont amovibles (bol, couteaux, couvercle…) et peuvent être mises au lavevaisselle ou nettoyées à l’eau chaude savonneuse. Le nettoyage est ainsi facilité. Autant de qualités appréciables dans l’univers de la restauration rapide, où le temps est compté.
Par ailleurs, le turnover rapide de la masse salariale opérationnelle oblige les fabricants à penser des outils simples d’utilisation… Robot Coupe l’a bien compris, et a décidé de développer, en 2008, une gamme de centrifugeuses adaptées à cet univers. Comme l’explique Olivia Turlan, chef de produit chez Robot Coupe : « En 2011 est venue s’ajouter la centrifu-geuse J100 Ultra. Nous arrivons sur ce marché avec des machines robustes et performantes. La trémie d’éjection assure l’évacuation en flux continu des rési-dus directement dans la poubelle. Ainsi, l’utilisateur ne perd plus de temps à vider le bac à résidus. »
Des appareils polyvalentsSon moteur ultrapuissant de 1 000 W et son système de ventilation très performant autorisent une production tout au long de la journée. La goulotte automatique permet l’introduction
des fruits et légumes sans utilisation d’un poussoir. Le ramassegouttes retient jusqu’à 30 cl de liquide et permet de garder le plan de travail toujours propre. La J100 Ultra est la centrifugeuse « spécial usage intensif » qui associe puissance, robustesse et ergonomie de travail. Elle est l’outil idéal pour la réalisation de jus ultrafrais. Par ailleurs, Robot Coupe propose un nouveau coupelégumes CL40 polyvalent, qui peut être équipé de 28 disques Inox, en option, dont 3 équipements macédoine 8 x 8 x 8 mm, 10 x 10 x 10 mm et 12 x 12 x 12 mm. Compacte, facile à déplacer et à stocker, cette machine est très simple à nettoyer. L’accessoire coupelégumes complet (cuve et couvercle) peut se passer au lavevaisselle. Il se positionne sur le marché des préparations des crudités pour les sandwichs et les salades fraîches, et permet aussi la réalisation de salades de fruits. l
Le grill steakhouse d’impérial offre une cuisson maîtrisée.
La grillade électrique permet de griller et de saisir de nombreux types de produits en grande quantité.
76 • néorestauration • N° 493 / jaNvier-février 2012
florent [email protected]
les solutionséquipements
La fonctionnalité au service d’un snacking vite fait et bien fait
O ffrir toujours plus de fonctionnalité dans un encombrement réduit… Pour les
fabricants de matériel à destination des établissements de restauration rapide, l’équation n’est pas simple à résoudre. Plusieurs possibilités se présentent à eux : opter pour des robots multifonctions intégrant des fonctions de préparation dynamique et de cuisson, ou multiplier les petits équipements. Certains fabricants proposent des appareils directement destinés au snacking. Impérial a lancé la plaque grillade électrique ITG 36 E, qui offre de véritables avantages qualitatifs. Elle permet de griller et de
Griller, mélanger, centrifuger, cuire… Les contraintes du snacking poussent les fabricants à proposer des produits de plus en plus performants. La tendance est également aux appareils à la fois moins gourmands en énergie et simples d’utilisation.
saisir de nombreux types de produits en grande quantité grâce à sa large surface de cuisson. La récupération des graisses et des déchets de cuisson est facilitée grâce à un large tiroir de 9 cm sur toute la largeur de la plaque et un bac de graisses amovible d’une contenance de 3,8 litres.
Tenir compte de chaque contrainteImpérial propose également un grill Steakhouse, qui permet une cuisson maîtrisée, alliée à de hauts rendements. Ce grill est créé pour assurer un grand débit tout en conservant une excellente isolation intérieure, ainsi qu’une puissance adaptée.
Les fabricants de matériel de préparation dynamique ont également tenu compte des nouvelles contraintes du snacking. Comme Santos, avec le blender de cuisine n° 37. Cet appareil se révèle idéal pour mixer, émulsionner et broyer toutes sortes de préparations chaudes ou froides : gaspachos, soupes, purées, crèmes… En plus de son moteur professionnel silencieux, puissant et fiable, il est équipé de nouveaux couteaux très résistants pouvant broyer rapidement les éléments les plus durs comme les plus mous. Son variateur de vitesse (pouvant aller jusqu’à 15 000 tr/min) crée
proposer le maximum d’efficacité dans un encombrement réduit : telle est l’équation à résoudre par les fabricants.
impérial propose toute une série de matériel dédiée au snacking.
Le blender n° 37 de santos se révèle le compagnon idéal pour toutes les préparations.
DR
52 • néorestauration • N° 497 / mai 2012
GUILLAUME [email protected]
les solutionsen cuiSine
Lapérouse au carrefour de la m odernité et de la tradition
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le challenge du chef de lapérouse, christophe Guibert, est de moderniser les cuisines tout en conservant le cachet du lieu, apprécié pour sa cuisine gastronomique traditionnelle.
les runners doivent faire preuve d’habileté et de rapidité pour servir les plats chauds aux clients, malgré
les escaliers et les espaces étroits qui séparent les salles de la cuisine.
le chef christophe Guibert dans ses cuisines
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mai 2012 / N° 497 • néorestauration • 53
les solutions
Lapérouse au carrefour de la m odernité et de la tradition
à l’image du bâtiment, les cui-sines du restaurant Lapérouse (Paris 6e) sont certes authen-
tiques, mais tortueuses. Une caracté-ristique qui donne du fil à retordre aux cuisiniers et aux runners. Ces commis porteurs de plats doivent faire preuve d’une efficacité et d’une habileté primordiales pour affronter la vingtaine de marches et les couloirs au sol irrégulier qui séparent les cui-sines de la salle la plus proche. La segmentation des espaces de restau-ration, répartis entre la salle princi-pale, les salons de différentes capaci-tés où se tiennent des buffets, et les petits salons où le service se fait à la sonnette afin de préserver l’intimité des convives, ajoute à la difficulté du personnel. L’un des principaux sou-cis de Chris tophe Guibert, le chef de Lapérouse, réside ainsi dans l’équa-tion consistant à faire passer un plat des cuisines à la salle sans qu’il ne refroidisse et sans dégât.
Le projet d’un poste d’envoi mobileAfin de fluidifier cette logistique, il envisage de remettre en usage la découpe à table. « Aujourd’hui, une canette est présentée entière, puis elle redescend en cuisine pour être découpée. Il faudrait qu’elle soit levée à table par un maître d’hôtel, tandis qu’un commis apporterait les assiettes avec l’accompa-gnement afin de dresser le plat. Cela permettrait de décharger un peu la cui-sine, mais cela demande un très bon niveau d’organisation du service. »
Des espaces qui se multiplient, des accès difficiles… Si la configuration du bâtiment rend parfois complexes les conditions de service, c’est aussi le prix à payer pour maintenir l’atmosphère intime de ce lieu chargé d’histoire. Christophe Guibert, qui dirige depuis quelques mois les fourneaux des mythiques cuisines de Lapérouse, s’y attèle chaque jour, tout en envisageant des aménagements.
Fondé en 1766 dans un hôtel particulier des quais de Seine, le restaurant Lapérouse a connu son heure de gloire en 1951, date à laquelle il a décroché les si convoitées trois étoiles, aujourd’hui perdues. L’établissement a souffert d’un changement trop fréquent de propriétaires et d’un manque d’investissements. il s’apprête aujourd’hui à regagner ses galons en effectuant un véritable retour aux sources. De par sa formation classique, Christophe Guibert a la carrure pour « remettre au goût du jour la cuisine traditionelle française. » Cependant, il ne s’agit pas pour lui « de moderniser en se contentant de reprendre l’intitulé d’une recette. Certes, on allège un peu les sauces et la présentation, mais il s’agit surtout de retrouver l’esprit et la saveur de la recette. C’est possible, car les produits ont peu changé, et il n’y a pas eu de rupture trop importante dans la transmission des techniques. »
le Pari de l’authenticité
La répartition entre service à la carte, menu et préparation de buffets pose également problème. La cuisine du Lapérouse s’étale sur près de 85 m2 et trois espaces : un poste chaud, un poste froid et une pâtisserie, que se par-tagent six cuisiniers. « Il y assez de place pour travailler en linéaire avec des extras dans le poste chaud, mais en cas de buffet, on est un peu bousculé au poste froid, par lequel doivent transiter les commis pour se rendre en salle. Nous envisageons de casser des murs pour créer un poste d’envoi mobile, équipé d’une étuve. Il pourrait passer d’un poste à l’autre en optimisant les accès aux res-taurants pour les serveurs et les mouve-ments des cuisiniers », explique le chef.
En cuisine, le matériel doit aussi contribuer à l’efficacité des cuisiniers. Alignés au plafond, les nombreux cuivres d’une batterie de cuisine sont prêts à l’usage : « Feu vif et cuivre, il n’existe pas de meilleur instrument de cuisson », note le chef.
Un atout pour le restaurantLe poste saucier est encore équipé d’un four à gaz, tandis qu’un Self Cooking Center permet une cuisson sous vide ou à la vapeur des poissons, des légumes ou encore du foie gras. L’appareil le plus moderne présent en cuisine est un Paco Jet, efficace, peu encombrant et hygiénique. L’acquisition d’un Thermomix est également envisagée pour gagner du temps et améliorer la qualité. Il arrive en effet que la brigade ait recours à des méthodes manuelles, faute de matériel adapté. Côté petit matériel, on utilise ainsi des mixers plongeants pour émulsionner certaines prépara-tions juste avant l’envoi.Si des rénovations constantes sont nécessaires en cuisine, celle-ci n’en constitue pas moins un atout impor-tant pour ce restaurant qui reven-dique une cuisine gastronomique tra-ditionnelle. « Les nouvelles tendances, notamment la cuisine moléculaire, ont fait bouger les lignes à un moment où nous étions peut-être trop assis sur nos lauriers. Mais aujourd’hui, on note que la clientèle a envie de revenir à des valeurs sûres », souligne Christophe Guibert. l
les runners doivent faire preuve d’habileté et de rapidité pour servir les plats chauds aux clients, malgré
les escaliers et les espaces étroits qui séparent les salles de la cuisine.
LES PRODUITSMARCHÉ
GUILLAUME [email protected] [email protected]
mesure. Ses produits, distribués en Bag-in-Box de 5 litres, sont ainsi pré-sents sur les tables des petits déjeu-ners des hôtels 4 et 5 étoiles et dans les grands restaurants. Cet été, Kookabarra sort également Will Bird, une boisson énergétique gazéifiée à base de produits frais natu-rels tonifiants, conditionnée en bou-teilles de 27,5 cl. Naturelle, pétillante, fruitée, élaborée avec des baies, de cranberry, de goji et de la pomme, cette nouveauté laisse entrevoir une diversification à venir pour la jeune société. À l’heure où le consommateur est de plus en plus sensibilisé aux ver-tus d’une alimentation diététique, le créneau s’annonce porteur.Les sirops présentent quant à eux l’avantage de proposer une offre diver-
sifiée sans s’en-combrer de stock. Il existe une mul-titude de parfums, destinés exclusi-vement aux pro-fessionnels, qui se marient aussi bien avec de l’eau, du
lait, ou qui se consomment en cocktail chaud ou froid, avec ou sans alcool.
L’attrait des cocktails sans alcool et des parfums insolitesClaire Zawislak, chef produit CHR, chez Monin, constate que seulement 20 % de la gamme, les classiques menthe et grenadine, sont sensibles à la succession des saisons. « La consom-mation de sirops à l’eau est typiquement française. Dans les pays anglo-saxons, les sirops sont plus largement utilisés dans la confection de boissons chaudes, de thés glacés ou de smoothies. » 80 % de la gamme de Monin est ainsi constituée
60 • NÉORESTAURATION • N° 500 / SEPTEMBRE 2012
prise des jus de fruits est resté stable, tandis que celui des eaux a chuté de 0,4 point. Les sodas se portent mieux, passant de 26 à 26,7 %. En tête de ce segment, Coca-Cola, qui, d’après le baromètre Gira 2011, totalise 39 % de parts de marché des soft drinks, avec 6 % pour Coca-Cola Light et 5,3 % pour Coca-Cola Zéro.
L’alimentation diététique, un créneau porteurNéanmoins, les deux produits restent compétitifs sur le marché, tandis que le monde des sodas s’est embarqué dans la vague zéro. « Le light est en passe d’être éclipsé par le phénomène du zéro, qui séduit surtout une clientèle masculine désirant garder la ligne, mais rebutée par l’image féminine véhiculée par le light »,
explique Géraud R a t e l . L ’ a u t r e nouveauté porte sur les boissons moyennement sucrées contenant de la stevia, un édulcorant natu-rel qui permet au nouveau Sprite de contenir 30 % de sucre en moins. Coca-Cola distribue des boissons « avec sucre, moyennement sucrées et sans sucre. Nous visons une croissance responsable. Le consommateur a le choix parmi un large panel de pro-duits », précise Dominique Ferrier.Encore très classique, le marché des jus de fruits hors foyer incite quant à lui les créateurs à viser des marchés de niche, tel celui du luxe, pour se développer. À l’instar de Jérémie Marcuccilli, fondateur de Kookabarra en 2006. Sa société a pour objectif d’approvisionner l’hôtellerie haut de gamme en jus de fruits frais pressés sur
LES PRODUITS
SEPTEMBRE 2012 / N° 500 • NÉORESTAURATION • 61
D ifficile, pour les restaurateurs, de prédire quelles seront les boissons les plus demandées
parmi les soft drinks. Car si le beau temps favorise les commandes de sodas, les clients semblent plutôt se laisser tenter par les eaux minérales en période de canicule. « Au-delà de 30 °C, les consommateurs mettent le frein sur les sodas et se mettent à l’eau », confirme Géraud Ratel, acheteur chez Metro. Dominique Ferrier, pré-sident général du circuit hors foyer de Coca-Cola France, fait le même constat : « Nous préférons un été chaud, mais pas caniculaire. »Mais pour faire décoller les ventes, l’argument météo ne suffit plus. Les consommateurs sont en attente d’une offre originale. Les marques ont tout intérêt à prendre en compte cette tendance, d’autant que les chiffres du Crest révèlent un manque de dyna-misme du côté de la consommation hors domicile en 2011. Le taux de
Les soft drinks en quête de fa ntaisieAlors que la consommation hors domicile des soft drinks a progressé en 2011, le marché des jus de fruits, très classique, a stagné, et les eaux sont en légère perte de vitesse. Pour se développer, les marques se diversifi ent, quitte à se tourner vers des marchés de niche.
Pour faire décoller les ventes, l’argument météo ne suffit plus. Les clients veulent une offre originale.
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LES PRODUITSMARCHÉ
62 • NÉORESTAURATION • N° 500 / SEPTEMBRE 2012
Tandis que les eaux misent
sur le haut de gamme et
sur l’argument santé, les jus de
fruits multiplient les parfums
pour répondre à l’envie de
diversité des consommateurs.
de spécialités telles que macaron, pamplemousse rose, forêt noire… À travers ses formations, la marque conseille aux restaurateurs de déve-lopper une offre de cocktails sans alcool, pour un public en quête d’ori-ginalité. « Le principal créneau de déve-loppement se situe dans les sirops sans alcool au goût d’alcool », indique Claire Zawislak. La marque compte plu-sieurs parfums, du gin au rhum sans alcool, en passant par le mojito ou la pina colada, afin de confectionner cocktail ou irish ou mexican coffee, sans alcool. Des parfums insolites comme l’estragon, la cardamome ou le basilic agrémentent un thé glacé.
Les eaux montent en gamme et jouent l’argument santéLe marché des eaux, de son côté, tente une échappée vers le haut de gamme. Vittel, qui a renouvelé son parc consigné, conseille aux restau-rateurs de présenter son eau comme le complément indispensable de la dégustation d’un bon vin, ainsi que de soigner sa présentation en affi-chant une étiquette propre tournée vers le client, sans jamais ajouter de glaçons, qui altéreraient les qualités gustatives de l’eau.Parallèlement, Wattwiller, adoptée par le Georges V, joue l’argument santé, en trouvant sa spécificité dans une eau à la minéralité légère, adaptée à une consommation quotidienne. ●
3 QUESTIONS À
Constatez-vous une hausse de la demande des boissons sans alcool en été ?La demande se tourne vers plus de pétillant, plus de jus de fruits et de fruits pressés. C’est aussi une question de génération. Les jeunes seront plus tentés par un soda, alors qu’une clientèle plus âgée préférera un vin blanc ou un rosé bien frais.
Développez-vous une offre spécifique pour fidéliser vos consommateurs ?L’offre en sirop me permet d’offrir des goûts nouveaux, tels que caramel, violette ou kiwi. Ces boissons aident à fidéliser le client, qui sait qu’il trouvera ici son parfum préféré. Parfois, les clients eux-mêmes me suggèrent tel ou tel parfum. Enfin, ceux qui sont à l’eau pour des raisons de santé peuvent également varier les plaisirs grâce aux nouveaux goûts proposés.
Quelle offre privilégiez-vous en termes d’eaux minérales ? Il faut différencier la restauration et le bar. Les bouteilles de 33 cl, notamment pour le Perrier, sont bien adaptées, mais elles sont consignées, ce qui engendre quelques soucis : des problèmes de stockage, un nombre important de bouteilles à récupérer… En restauration, en revanche, les bouteilles de 25 cl sont plus appropriées, car elles permettent au client de renouveler sa consommation, ce qu’il ne ferait pas avec un 33 cl.
Jean-Pierre Vic, propriétaire de la Guinguette auvergnate, à Villeneuve-Saint-Georges (94)
« La diversité des parfums aide à fidéliser la clientèle »
Mise en pages et solutions graphiques pour différents sujets des rubriques de Néo-Restauration.
ÉVÉNEMENT
10 • NÉORESTAURATION • N° 496 / AVRIL 2012
FLORENT [email protected]
Les indépendants à la croi sée des chemins
C hanger l’image de la restau-ration indépendante… Voilà le vaste chantier qui attend
l’ensemble de la profession. En effet, les données économiques ne vont pas dans le sens des établissements isolés. Selon une étude du cabinet
Eurogroup Consulting, commandée par l’inter-
syndicale patronale, la ren-tabilité d’exploitation des
petits établissements de res-tauration traditionnelle diminue
significativement depuis 2002. Chif-fres à l’appui, puisque l’EBE (excé-dent brut d’exploitation) des petites entreprises de restauration tradition-nelle a perdu 3 points entre 2004 et 2009. Selon cette étude, la croissance de ces entreprises a presque exclusi-vement reposé sur la baisse de TVA à 5,5 %, avec un impact mécanique sur le chiffre d’affaires et les marges. Pendant ce temps, la restauration rapide connaissait un formidable essor, avec un chiffre d’affaires en hausse de 5 % par an sur la décennie 2000, soit une progression 2,5 fois plus importante que la restauration traditionnelle. Du coup, le spectre d’un retour du taux de TVA à 19,6 % continue d’effrayer la profession. Néanmoins, les observateurs jugent cette hypothèse irréaliste. Pour François Saint-Cast, docteur en éco-nomie, qui a analysé le secteur aux côtés de l’Umih, « il est improbable que
PROFESSION
Les vraies retombées de la baisse de TVA sur l’emploiLa baisse du taux de TVA est allée au-delà du contrat d’avenir, avec un impact significatif sur les embauches. 33 800 emplois salariés ont été créés la première année. En deux ans, 58 000 postes ont vu le jour, ce qui représente une hausse de 6 % dans le secteur. Par ailleurs, on peut y ajouter les créations d’emplois non salariés liées aux ouvertures de petits établissements indépendants.
Avec la montée en puissance du snacking et l’omniprésence des fonds de pension à la tête des grands groupes, la restauration commerciale connaît de profonds changements. Considérée, peut-être un peu vite, comme moribonde, la restauration indépendante doit revoir sa copie.
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ÉVÉNEMENT
AVRIL 2012 / N° 496 • NÉORESTAURATION • 11
50 Mds € LE CHIFFRE D’AFFAIRES DE LA RESTAURATION COMMERCIALE EN FRANCE EN 2011600 000 SALARIÉS POUR LE SECTEUR, 5E POURVOYEUR D’EMPLOIS13 000 ENTREPRISES CRÉÉES PAR AN, SOIT 4,6 % DES ENTREPRISES LANCÉES EN FRANCE ENTRE 2000 ET 2010
Les indépendants à la croi sée des cheminsl’on connaisse un retour du taux de TVA à 19,6 %. Si l’on regarde les aug-mentations de 5,5 % à 7 % , ainsi que l’augmentation du taux de 19,6 % à 24 %, nous sommes déjà dans le cadre d’une contribution raisonnable de la profession à la résorbsion du déficit public. Mais il reste une grande incon-nue : l’issue de la présidentielle. Si la droite classique sort victorieuse, les taux ne bougeront pas. En revanche, si le PS, en alliance avec le Front de gauche de Jean-Luc Mélen chon, gagne, les choses risquent de se compliquer. Les analystes de gauche considèrent cette TVA à taux réduit comme une niche fiscale insup-portable et coûteuse pour l’État ».
La nécessité d’organiser les achatsQuoiqu’il en soit, l’avenir des indé-pendants passera par une structura-tion de leur mode de fonctionnement. Comme le note François Saint-Cast, « il faut se méfier des chiffres. La petite restauration indépendante connaît un important turnover, dans la mesure où ce sont souvent des primo-accédants, jeunes, disposant de moyens modestes, qui achètent ces affaires. Ils exploitent leur affaire pendant sept ans environ, ce qui correspond à la durée de rem-boursement de leur prêt, puis reven-dent. Cela peut expliquer l’instabilité du secteur, mais cela ne signifie pas que les affaires disparaissent ». Paradoxalement, les habitudes de consommation, fondées sur le désir de revenir aux produits authentiques, avec une clientèle jeune se tournant volontiers vers une nourriture saine, bio et de qualité, devraient soutenir la restauration artisanale indépendante. Et peut-être fragiliser les chaînes, dont l’image, malgré des efforts de communication, n’évolue pas forcé-
ment dans le sens du manger sain. « La profession devra mutualiser ses moyens pour réduire ses coûts, notam-ment en organisant ses achats. Car elle devra faire face à un effet ciseau, provo-qué par l’augmentation générale des coûts, et une difficulté à la répercuter sur les prix », note François Saint-Cast.
Pour rendre les restaurants plus attractifs, la profession doit s’appli-quer à communiquer autour de labels reconnus. Parmi eux, celui de maître-restaurateur, qui peine à être assimilé du grand public. Pour Gérard Guy, président de la CPIH, « il faut que le label de maître-restaurateur soit claire-ment identifié par les clients, ce qui n’est pas le cas. Il faut que nous communi-quions autour de ce label pour que le client sache le niveau de prestation qu’il va trouver à l’intérieur d’un établisse-ment affilié maître-restaurateur. C’est un beau challenge pour les organisations professionnelles, dans la mesure où ce chantier va nous obliger à mutualiser nos moyens pour mettre en place une communication efficace. Cela passe par des panneaux d’affichage, de la commu-nication digitale, du marketing… Le but étant que le label devienne une marque à part entière ».En milieu rural, les restaurants et débits de boissons sont fragilisés. Les établissements de moins de trois salariés sont les plus touchés par
l’alourdissement des charges, aug-mentant leur risque de sinistralité. Pourtant, parmi les touristes français en France en 2010, c’est la campagne qui a généré le plus de voyages, un tiers au total. Dans certaines régions, prin-cipalement en zone rurale, le déve-loppement d’une partie de la restau-ration repose sur la valorisation et la promotion du tourisme. Dans les communes ne possédant qu’un éta-blissement créateur de lien social, le CHR arrive en tête, avec 18,1 %, suivi par le commerce de détail, à 15,2 %. Pour survivre, les restaurants devront revoir leur business modèle et diver-sifier leurs activités. Pour Jean-Jac-ques Mespoulet, président de la Fédération nationale des boissons, la continuité de l’activité pour les débits de boissons en milieu rural passe par un élargissement de l’offre. « Il faut proposer un plat du jour, un coin épi-cerie, et se muer en annexe de la Poste. »
Des efforts de transparenceAlors, quels scénarios possibles ? D’un côté, la concentration du pou-voir d’achat des ménages et la baisse de confiance en l’avenir risquent d’engendrer une réduction de leur consommation non essentielle, d’où une augmentation des repas chez soi, au détriment des repas festifs occa-sionnels du soir. Cette baisse de fré-quentation est conjuguée à l’augmen-tation de la hausse des coûts pour les restaurateurs. Mais le retour à l’au-thenticité pourrait affaiblir les restau-rants de grande taille au profit des petits. Néanmoins, la montée en puis-sance des petits restaurants indépen-dants ne se fera qu’à partir du moment où ils seront transparents sur l’authenticité de leur travail. ●
« Il faut que le label de maître-restaurateur soit clairement identifié par les clients, ce qui n’est pas le cas. »Gérard Guy, président de la CPIH
24 • néorestauration • N° 490 / octobre 2011
les stratégiesrestauration du transport
Servair présent sur terre et dans les airscompléter son offre et développer ses services dans le domaine de l’assistance aéroportuaire : telle est l’ambition de Servair. La filiale d’Air France, connue pour son expertise en restauration, mise également sur l’élargissement de son champ d’action en France et à l’international. tour d’horizon avec son PDG, Patrick Alexandre.
propos recueillis par encarna [email protected]
Patrick Alexandre, président directeur général de Servair
néo Dans le marché des activités de l’aérien, quelle est la situation de Servair ?Patrick Alexandre - Notre économie est définitivement liée à la santé du transport aérien, elle-même liée à l’économie mondiale. La restauration représente un faible pourcentage du prix d’un billet d’avion, mais ramenée aux millions de passagers, elle équi-vaut à des volumes d’affaires impor-tants. Dans les périodes difficiles, les compagnies aérien-nes sont parfois tentées de revoir à la baisse le budget alloué à la restau-ration. Or, la diffé-renciation entre les compagnies porte sur le service et la restauration à bord, qui sont leur signa-ture.
néo Servair est surtout connue pour sa restauration. Or, elle propose des services qui dépassent ce cadre. Quels sont-ils ?P. A. - L’alimentaire reste le cœur de métier de Servair, mais parmi nos services, nous proposons le nettoyage « lourd » de précision de pièces déta-chées et celui des avions à bord. Il s’agit d’une activité originelle, impor-
tante dans les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly, avec près de 1 500 salariés. Parmi les autres activités, les ventes en duty-free à bord et dans les boutiques sous douane, liées à notre savoir-faire de l’aérien. Ces axes de diversification ont été développés avec des partenai-res. Dans notre offre également, le service à la personne, et notamment aux passagers handicapés, avec la société Passerelle (600 personnes), en
partenariat avec Keolis (filiale de la SNCF), dans laquelle nous sommes majoritaires.
néo Comment se traduit votre stratégie offensive de diversification à l’international ?P. A. - Dès lors que la croissance en Europe, avec les différentes crises, s’est
révélée médiocre, il a fallu que nous allions chercher notre croissance ailleurs. Le premier levier a été le tri-plement du nombre d’implantations, ce qui a redonné de la valeur à la mar-que… Nous allons continuer de nous déployer en Afrique. Nous y comptons déjà une vingtaine d’implantations. Nous développons des compétences et notre savoir-faire en particulier dans la technique du sous-vide. Loca-lement maîtrisée, elle a même permis
de commencer à exporter certains fruits, comme les mangues. Nous allons moderniser, professionnaliser des emplacements où nous déjà som-mes présents, comme les Caraïbes et l’Ile de la Réunion. Nous souhaitons également élargir notre champ d’action aux bars, snacks, restaurants et salons VIP dans toutes les zones en dévelop-
Création de l’entreprise
1971●
Création du studio Culinaire
2009●
les Conseillers étoilés
Joël robuchon
Guy Martin
Jacques Le Divellec
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la répartition du marChé
25 % LSG SkycheFS (FiLiALe De LuFthANSA
24 % GAte GrouP (ex-FiLiALe De SwiSSAir DéteNue PAr uN FoNDS De PeNSioN AMéricAiN)
10 % ServAir
octobre 2011 / N° 490 • néorestauration • 25
les stratégies
755 M € De chiFFre D’AFFAireS (2009-2010)
100 cheFS Pour 70 m de repas ServiS PAr AN (207 000 rePAS PAr Jour)
120 coMPAGNieS AérieNNeS cLieNteS
propos recueillis par encarna [email protected]
des aCtivités diversifiées
Le nettoyage des avions et l’armement des cabines
La gestion des ventes à bord
Le traitement de la presse
L’assistance pour les passagers à mobilité réduite
et à l’étranger : bars, snacks, restaurants et salons viP dans les aéroports
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pement où notre nom et notre image sont connus, éventuellement par le biais d’associations avec des partenai-res tels que Paul, Brioche Dorée. Il est évident que nous n’irons pas concur-rencer des groupes déjà bien implan-tés à Paris. Mais nous irons dans des pays où nous sommes déjà. En Chine, nous avons créé avec le groupe Holder une société qui fabrique du pain. Pourquoi ne pas en produire pour fournir des enseignes implantées en Asie, comme Starbucks, McDonald’s ou bien l’hôtellerie ? néo Comment vous situez-vous par rapport au marché du low cost ?P. A. - Avec l’arrivée des vols low cost, nous assistons au développement du « Buy in bord », autrement dit de l’achat à bord de l’avion, car la presta-tion n’est plus comprise dans le prix du billet. Dans ce créneau, nous som-mes présents en tant qu’assembleur et assurons également la trésorerie des ventes du « duty-free ». Un métier
différent de celui du catering. Pour Transavia, nous travaillons avec les chefs sur son offre de sandwicherie (sandwich du mois, bio, 2 classi-ques...). Dans ce cas, on ne nous demande pas de cuisiner, mais d’être imaginatifs ! Nous faisons appel à nos propres fournisseurs qui développent notamment des pains pour nous…
C’est là que peut se faire la différence avec nos concurrents. Il reste que le chiffre d’affaires du low cost demeure faible dans le global. Je pense d’ail-leurs qu’il est improbable que la pres-tation devienne payante, bien qu’elle soit contrainte en budget. néo Vous avez également considérablement diversifié votre offre alimentaire… P. A. - Nous savons réaliser des pla-teaux pour différentes confessions religieuses, pour les végétariens, pour les enfants, et selon les régimes de santé. Pour 130 000 prestations par jour au départ de Paris, nous sommes capables d’élaborer 1 000 recettes. Notre outil industriel unique est capa-ble, sur une même plate-forme, de réa-liser de la cuisine traditionnelle fran-çaise, chinoise, hallal, casher, et même japonaise, avec des brigades dédiées. Outre la prestation pour les avions, nous élaborons pour le sol des presta-tions destinées aux salons de départ
dans tous les pays du monde où nous sommes présents. Actuellement, nous planchons sur un projet de « salon 1re classe et Business » pour Air France, prévu à New York, et coparrainé par Joël Robuchon et Alain Ducasse. Notre site de production fabrique entre 3 000 et 4 000 plateaux d’affai-res pour le goupe Flo, à Orly. Il nous
arrive de fournir des prestations pour le train. Récemment, Eurostar nous a par exemple confié la confection de prestations froides. néo Avez-vous des craintes pour l’avenir ?P. A. - Notre crainte est liée à la conjoncture actuelle, à la corrélation entre le transport aérien et nous. L’au-tre crainte serait que les compagnies aériennes puissent (alors que je dis qu’elles sont en train d’évoluer), par facilité, « négliger » la prestation res-tauration, pénalisant ainsi les passa-gers par des choix économiques trop faciles. Ce n’est ni l’intérêt des passa-gers ni celui des compagnies d’imagi-ner qu’elles peuvent se dégager d’une crise en réduisant ce qui est visible. néo Quels sont vos objectifs ?P. A. - Conserver un résultat positif et générer suffisamment de cash pour nos développements. Nous n’ambi-tionnons pas de devenir le premier
mondial. Aujourd’hui, le marché est en consolidation. Il est clair qu’avec nos partenaires et nos propres moyens de développement, je n’exclue pas des partenariats avec certains de nos concurrents, dès lors qu’ils auront du sens en matière de couverture géogra-phique, de valeurs partagées, sociales ou culturelles.� l
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Encarna [email protected]
les solutionsManageMent
Parmi ceux qui ont suivi la formation, certains se sont pris au jeu et souhaitent approfondir leurs connaissances.
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Comment donner envie à un jeune ou à un professionnel qui
recherche un emploi de venir travailler dans un établissement ou dans un groupe en particulier ? Cela nécessite d’aller à la rencontre des candidats potentiels. Pourquoi ne pas prendre le temps d’aller dans les écoles hôteliè-res, de créer un lien, voire un réseau, de devenir partenaire de concours professionnels, ou d'accueillir un apprenti ? Compte tenu de l’image pas toujours favorable qui colle au secteur de la restauration, définir une straté-gie de communication pour diffuser un message d’ouverture et de dyna-misme peut se révéler très constructif. Car tout doit être mis en œuvre pour valoriser l’image du restaurant ou de la société de restauration afin de la ren-dre attractive.
l’anticipationL’anticipation constitue une autre étape primordiale, à
considérer comme un investissement sur le long terme. Plutôt que de recher-
cher un candidat dans l’urgence, il est essentiel d’envisager la possibilité de s’organiser autrement. Le responsable du personnel ne doit pas raisonner uniquement en termes de « fiches de poste » (missions à remplir dans son établissement) mais en termes de compétences techniques et compor-tementales. Si le restaurant estime avoir besoin d’une personne au service du déjeuner par exemple, pour porter des assiettes, nul besoin d’un diplômé d’hôtellerie-restauration pour accom-plir cette tâche. À partir de ce constat, le responsable va répertorier les compétences purement opérationnel-les que requiert le poste (respecter des standards, accueillir le client, présen-ter la carte…), ainsi que les compéten-ces comportementales, plus complexes à évaluer : comment réagit le serveur face à des situations de stress ? Est-il aimable avec les clients ? Rappelons
qu’il vaut mieux regarder de près les compétences comportementales indispensables, plus personnelles au candidat, alors que les compétences techniques peuvent s’acquérir par de la formation. Autre question à se poser : chercher quelqu'un pour occu-per un poste à plein temps est-il for-cément la solution ? Dans notre exem-ple précédent, faire simplement appel à une personne en renfort lors du déjeuner peut s’avérer suffisant.
la rechercheIl s'agit d'abord de détermi-ner s'il est préférable de cher-
cher à l’extérieur ou en interne. Pourquoi ne pas voir si, dans l'entre-prise, une personne serait susceptible de convenir à condition d'être formée et permettre à celle-ci d'élargir ainsi son champ de compétences ? Pour ce
Six phases pour réussir son recrutement
Pour sélectionner le candidat le plus adapté au poste à pourvoir, il faut suivre une série d'étapes clés. Claire Battard, fondatrice du cabinet Aptitudes Alternatives, propose un module de formation spécifique consacré à cette question.
« La compétence est la combinaison de plusieurs éléments : les savoirs, les expériences et les comportements. »
Claire Battard, fondatrice du cabinet Aptitudes Alternatives
50 • néorestauration • N° 488 / juiLLet-Août 2011
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faire, il faut être attentif à son person-nel qui peut parfois exprimer son inté-rêt à évoluer au sein de la société. Une chose est certaine, recruter en interne donne une bonne image, à condition bien sûr d’afficher clairement le poste dans le restaurant et de donner ainsi une chance à tous. Si le choix se porte sur l’extérieur, il faudra accepter les méthodes de travail différentes de la nouvelle recrue, une manière de se montrer à l’écoute de ce qui se fait ailleurs. L’agence d’intérim peut, aussi, être une bonne option puis-qu’elle enverra une personne à qui le poste pourra être proposé, à terme, si la collaboration fonctionne. Autre piste à ne pas négliger : la cooptation, qui présente l’avantage de rassurer l’employeur. Pourquoi ne pas rester en contact avec les anciens stagiaires ? Et dans un marché de l’emploi tendu, il ne faut pas hésiter à faire preuve de créativité. Certains ont imaginé utili-ser leur site (véritable carte de visite) pour créer une page recrutement avec la possibilité pour les postulants d’en-voyer un CV automatiquement.
la sélectionLa lecture des CV doit per-mettre au chargé du recrute-
ment de retrouver les compétences qu'il a préalablement listées. Avant de faire venir le candidat, il est préférable de valider celles que l'on estime « incontournables », au téléphone. Il est conseillé de retenir 10 CV au maximum pour le recrutement d’un manager. Pour un serveur par exem-ple, il suffit d’en retenir quelques-uns (idéalement, conserver trois bons CV). Petit détail : même s’il devient de
plus en plus fréquent de ne pas répon-dre aux candidatures, surtout lorsque la réponse est négative, l’envoi d’une carte de visite ou un mail avec un mes-sage type est toujours bien perçu par le postulant et cette règle de politesse peut même faire partie de la stratégie de communication.
l’entretienAprès avoir retenu plusieurs candidatures, il faut préparer
les questions à poser lors de l’entretien et pour la validation des compétences. Après une phrase d’accueil pour met-tre à l’aise le postulant, le chargé du recrutement explique comment va se dérouler l’entretien. L’occasion de se présenter ainsi que l’établissement. Il est important de ne pas soumettre le candidat à un stress inutile, l’objectif étant de profiter de l’entretien pour créer un échange équilibré. En ce qui concerne le parcours professionnel et le contrôle des références, le responsable du recrutement demandera au candi-dat de nommer deux à trois références (avec coordonnées) pour éventuelle-ment les contacter. En misant sur des questions ouvertes et ciblées, il sera plus aisé d’aller chercher l’information, par
exemple sur l’attitude qu'adopterait le candidat face à une situation particu-lière. En fin d’entretien, la question « que signifie ce poste pour vous ? » peut être posée. C’est l’occasion d’évoquer la rémunération. Pour un manager, la question sera abordée au cours du deuxième entretien.
l’intégrationC’est une erreur de croire que le recrutement prend fin
lorsqu’on a signé le contrat d'embau-che de la personne. À ce stade, il reste une étape à ne pas négliger, où tout peut encore se jouer : la période d’in-tégration. En effet, bon nombre de personnes quittent le poste lors de la période d’essai. La raison invoquée est souvent l’absence d’accompagne-ment au moment de la prise de fonc-tions. C’est pourtant lors de ce pre-mier contact avec l’entreprise que le nouveau venu va découvrir le restau-rant, ses pratiques (cave, classement des bouteilles de vin s’il n’y a pas de caviste, vestiaires, découverte du poste de travail, remise des cartes de visite, de l’uniforme…), et tout ce qui contribue à faire qu'il se sent pleine-ment accueilli. De plus, au plan administratif, plusieurs formalités sont à respecter : visite médicale, signature du contrat (le CDI est plus flexible que le CDD qui ne peut pas être rompu). Sachant qu’un recrute-ment coûte cher, il est impératif de soigner cette phase ! l
les solutions
juiLLet-Août 2011 / N° 488 • néorestauration • 51
« La compétence est la combinaison de plusieurs éléments : les savoirs, les expériences et les comportements. »
Claire Battard, fondatrice du cabinet Aptitudes Alternatives
transformer l’entretien en un passage au crible car il s’agit d’un échange.
Mettre mal à l’aise le candidat, il risque de retenir ses informations.
Prendre des décisions sur des ressentis et non pas sur des faits.
employer des questions conditionnelles comme : « Que feriez-vous si… ? ». optez plutôt
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pour « Repensez à une situation face à un client difficile, et racontez-moi ce que vous avez fait ».
Poser des questions ouvertes telles que « Parlez-moi de vous ! ». Ciblez les questions pour obtenir des réponses précises.
Donner une réponse immédiate sur l’embauche dès la fin de l'entretien. il vaut mieux se laisser le temps de la réflexion.
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Les erreurs à éviter
68 • NÉORESTAURATION • N° 500 / SEPTEMBRE ANNÉE
FLORENT [email protected]
LES SOLUTIONSEN CUISINE
La ville de Tourcoing mise sur la liaison froide Avec la mise en service, au début de l’année scolaire 2012-2013, de cette nouvelle unité, la ville de Tourcoing dispose d’un outil de premier plan pour assurer la production des repas des écoles. Occum qui ut quiam, cuptati aut voluptaspis dolecae pelestiantur aut ad quo bea dolorepedi
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� 98 tonnes de fruits et légumes frais
� 81 de légumes surgelés
� 15 tonnes de viande fraîche
� 11 tonnes de poisson frais
� 50 000 pains de 500 grammes
� 350 tonnes de marchandises pour la production annuelle de 630 000 repas scolaires et 68040 portages à domicile
LA CUISINE CENTRALE DE TOURCOING, C’EST
SEPTEMBRE 2012 / N° 500 • NÉORESTAURATION • 69
LES SOLUTIONS INVESTISSEMENT20 SALARIÉS
4500 REPAS PAR JOUR
L a nouvelle cuisine centrale de Tourcoing produira et gèrera la livraison de 5000 repas par
jour, pour une capacité de production de 7000 repas par jour. Elle assurera la restauration quotidienne des écoles, des crèches, et des personnes âgées à domicile. Yannick Boizard, directeur de la restauration munici-pale et de l’entretien, explique : « nous venons d’achever la construction de la nouvelle cuisine centrale qui est ren-trée en fonctionnement début sep-tembre. A travers ce projet, nous sou-haitions rationaliser les process de production, et améliorer les condi-tions de travail des agents ». Du coup, l’ensemble de la production s’effectue en liaison froide, ce qui minimise les conséquences des aléas de toute production de repas en
nombre : retard des fournisseurs, pannes de matériels, absences de per-sonnel. « Ce changement entraîne la révision complète du mode de restau-ration au niveau des crèches, rési-dences, foyers et bien sûr les restau-rants scolaires. Il s’agit techniquement d’ajouter une étape dans la production des repas, qui consiste à les refroidir, les stocker et les livrer froids. », indique Yannick Boizard.
InterLa Ville a d’ores et déjà prévu d’adap-ter ses structures à ce nouveau mode de fonctionnement. Ainsi, les cuisines satellites seront réaménagées pour s’adapter au nouveau mode de produc-tion et les procédures d’hygiène et de sécurité seront améliorées. La forma-tion des agents de la cuisine centrale et
des satellites, qui est assurée en interne par 4 agents de l’équipe de la restaura-tion municipale va permettre une mise à jour des compétences. La Ville va également acquérir de nouveaux camions frigorifiques. Avec une surface totale de 1375 mètres carrés, l’unité accueillant les lieux de production et les outils néces-saires à la fabrication, est revêtu d’une peau métallique en inox, faite de modules carrés assemblés et formant un damier dont chaque élément de la trame variera du lisse, au brossé, et au mat, réinterprétant le tissus vichy des nappes de restaurant. Le bâtiment est labellisé HQE (Haute Qualité Environnementale), THPE ( Très haute performance énergétique), et ENR (Energies renouvelables). L’étude «de base» répondant aux
objectifs HQE, THPE et ENR intègre les paramètres de la Réglementation Thermique (RT) 2005 portant notamment sur : le ren-forcement de l’isolation, les centrales de traitement d’air (CTA) double flux avec récupération d’énergie haut ren-dement (92%), la récupération d’éner-gie sur les condenseurs d’électricité par membranes à cellules photovol-taïques, ou encore les équipements de la production frigorifique du site, le préchauffage de la production d’eau chaude par capteurs solaires ther-miques, la production d’électricité par membranes à cellules photovol-taïques, ou encore les équipements d’éclairage à faible consommation. ●
« Ce changement entraîne la révision complète du mode de restauration au niveau des crèches, résidences, foyers
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NOUVEAUTÉSENCARNA BRAVO ET FLORENT [email protected]
DOSSIER
58 • NÉORESTAURATION • N° 491 / NOVEMBRE 2011
NOUVEAUTÉSDOSSIER
UN SAPIN ET UNE ÉTOILE À CROQUERRolland, le spécialiste des crèmes glacées, inscrit à son catalogue plusieurs références pour les fêtes. Parmi elles, deux recettes à destination de la restauration collective signées Flipi : une étoile filante chocolat/vanille et un bâtonnet en forme de sapin tout chocolat. Ces deux parfums ont été choisis pour satisfaire autant les adultes que les enfants. Format 90 mlrolland.fr
DES ASSIETTES À EFFEUILLERSet de sept est un ensemble d’assiettes en forme de fleur. Faites de corolles de céramique blanche superposées, elles s’effeuillent pour multiplier les contenants. Conçue en porcelaine fine, Set de sept confère à la table des allures de paysage immaculé parsemé de fleurs, tout en légèreté. Set de sept bras.fr
UNE BÛCHE À LIVRE OUVERT Fidèle à sa créativité, la maison Lenôtre
propose une bûche de forme inédite. Le regard se laisse séduire par un livre ouvert imaginé
et illustré par Sempé, et le palais découvre un nuancier de saveurs harmonieusement
conjuguées. La recette mêle une dacquoise moelleuse aux amandes, une gelée et un confit
de framboise, sans oublier un croustillant praliné, un crémeux au chocolat Alto El Sol du Pérou et une mousse au chocolat noir intense.
Bûche à partager 8/10 personneslenotre.com
LES SAINT-JACQUES À LA FÊTELes Marchés du Monde ont créé les papillotes de Saint-
Jacques (originaires de France) aux poireaux, à la carotte et à l’aneth. Une recette élégante facile à mettre en œuvre. Il suffit
de faire frire les papillotes surgelées pendant deux à trois minutes
jusqu’à l’obtention d’une couleur dorée. Il peut aussi passer au four ou à la poêle et se servir en entrée, en salade ou en tapas.
Poids net 3 kgsdvfrance.fr
LES SAINT-JACQUES À LA FÊTE
NOVEMBRE 2011 / N° 491 • NÉORESTAURATION • 59
LES PLATS PRENNENT DU RELIEFTextura est une gamme de supports – assiettes et plateaux – dont l’aspect se rapproche
de la texture de l’ardoise. Les restaurateurs peuvent ainsi s’appuyer sur cet effet pour mettre en avant leurs préparations culinaires sucrées et salées ou leurs plateaux de fromage pour les fêtes.
comatec.fr
LES ARTS DE LA TABLE MAGNIFIÉS
Les deux moulins à poivre et sel Elis Sense de Peugeot s’enclenchent par simple
effleurement. Bénéficiant pour la première fois de la technologie tactile, ces moulins délivrent
la juste dose de sel ou de poivre, tandis qu’un témoin lumineux bleuté s’éclaire. Elis Sense est
équipé du système breveté innovant u’Select qui offre la mouture parfaite. Les deux moulins
Elis Sense prennent place sur un plateau de couleur noire, pour un service raffiné.
peugeot-saveurs.com/fr-fr/
LE MARIAGE RÉUSSI DU FOIE GRAS ET DE LA VANILLE Cette année, Rougié met à l’honneur la vanille Tahitensis. Reconnue comme la plus odorante
et la plus fruitée, elle est la seule à être cueillie à maturité, au paroxysme de son goût et de son arôme. Sa rareté et son coût onéreux la portent
au rang de vanille de « luxe ». Elle parfume ici un foie gras de canard entier dont la fermeté
et la bonne tenue permettent un tranchage propre et une mise en situation soignée.
Conditionnement Barquette de 500 gDLC 1 an
rougie.com
peuvent ainsi s’appuyer sur cet effet pour mettre en avant leurs préparations culinaires sucrées et salées ou leurs plateaux de fromage pour les fêtes.
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DES THÉS GLACÉS TRÈS PARFUMÉSLe Palais des Thés lance une collection de mousselines en format XL conçues pour préparer aisément des thés glacés et offrir une diffusion optimale des arômes. L’intégration d’une cordelette en coton permet une utilisation en carafe. À la gamme : Thé du Hamman ; Thé des Sources ; Thé des Alizés ; Wu Long 7 agrumes.
LE DUO MÉDITERRANÉENTraiteur de Paris associe le chorizo, saveur tendance de l’année, avec le poivron dans une entrée aux saveurs méditerranéennes, constituée d’une galette de pommes de terre, d’un confit de poivrons et d’une mousse au chorizo. À proposer en entrée avec un mesclun de jeunes pousses, avec une viande ou un poisson.
L’ART D’ACCOMMODER LE FILET DE POULET Brake étoffe ses produits cuits à juste température sous
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LES PRODUITSNOUVEAUTÉS
66 • NÉORESTAURATION • N° 500 / SEPTEMBRE 2012
R i s k M a n a g e m e n t — s e p t e m b r e 2 0 1136
PPrenez une éolienne, plongez-la dans l’eau, vous obtenez une hydrolienne. La France, qui dispose d’un territoire maritime de 11 millions de km², est considérée comme le deuxième gisement européen de ce type d’énergie, après la Grande-Bretagne, avec un potentiel de 2 à 3 GW (soit 3 à 4 % de la produc-tion hexagonale actuelle). Dès 2004, EDF s’est inté-ressée de près à l’énergie du courant des marées. « Le projet consiste à implanter un parc expérimental de quatre hydroliennes au nord-ouest de la Horaine, au large de Paimpol-Bréhat (Côtes d’Armor), à 15 kilomè-tres de la côte. Avec une puissance de 2 MW, il permet-tra d’alimenter environ 2 000 à 3 000 foyers », explique Xavier Ursat, directeur des productions hydrauli-ques d’EDF. De petites hydroliennes expérimentales ont déjà été installées dans le monde, en Écosse et au Canada notamment, mais « c’est la première fois que c’est fait en grand, avec une vocation industrielle », précise Xavier Ursat. Afi n de maîtriser les risques d’un tel projet et de prouver qu’il est techniquement fi able et respectueux du milieu marin, EDF le réalisera en deux phases. Une hydrolienne-test de 16 mètres de diamètre, non connectée, a été mise à l’eau le >
La première turbine du futur parc hydrolien français a été installée cet été au large des côtes bretonnes par EDF. Un projet longuement étudié qui pose les prémices d’une � lière prometteuse, mais non dénuée de risques.
projet consiste à implanter un parc expérimental de quatre hydroliennes au nord-ouest de la Horaine, au large de Paimpol-Bréhat (Côtes d’Armor), à 15 kilomè-tres de la côte. Avec une puissance de 2 MW, il permet-tra d’alimenter environ 2 000 à 3 000 foyers »,Xavier Ursat, directeur des productions hydrauli-ques d’EDF. De petites hydroliennes expérimentales ont déjà été installées dans le monde, en Écosse et au Canada notamment, mais en grand, avec une vocation industrielle »,Xavier Ursat. Afi n de maîtriser les risques d’un tel projet et de prouver qu’il est techniquement fi able et respectueux du milieu marin, EDF le réalisera en deux phases. Une hydrolienne-test de 16 mètres de diamètre, non connectée, a été mise à l’eau le
EDF se jette à l’eau
31 août, puis, à l’automne 2012, le parc complet de quatre hydroliennes sera défi nitivement raccordé au réseau électrique.Pour le conseil économique et social régional de Bre-tagne, l’enjeu central de ce projet d’énergie marine est « d’accepter collectivement de prendre des risques et de savoir comment on les partage ». Pour EDF, le vrai défi sera plutôt « de concilier la culture française de la planifi cation stratégique et la culture européenne du pragmatisme à l’anglo-saxonne ». Car le projet n’est pas dénué de risques, tant aux niveaux administra-tif, fi nancier, technique, humain, environnemen-tal… EDF a tout mis en œuvre pour les prévenir au maximum, en constituant un « groupe de liaison » avec toutes les parties prenantes, qui s’est déjà réuni dix fois depuis 2008. En matière de risque administratif, les équipes d’EDF ont déjà fait le plus gros. Ce projet, qui couvre à la fois les domaines maritime et terrestre, repré-sente en eff et quatre ans d’études préalables, deux ans de démarches (dont huit mois d’enquête publi-que) et a nécessité de mener en parallèle une dizaine de procédures, notamment en matière de sécurité nautique, de concession ostréicole ou de passage en site naturel classé. Aujourd’hui, le groupe peut se targuer du bon déroulement de l’enquête publique conjointe qui, dans ses conclusions, a émis un avis favorable sans réserve pour ce projet, assorti de quelques recommandations.
Atteindre un coût compétitif d’ici à 2020Les risques financiers concernent dans un premier temps la maîtrise des coûts, depuis la phase de construction jusqu’à la mise à l’eau. En 2008, lors du lancement du projet, EDF tablait sur un budget de 24 millions d’eu ros. Aujourd’hui, l’opérateur annonce un investisse-ment global « de l’ordre de 40 M € », auxquels par-ticipent des fonds régionaux et européens à hauteur de 7,2 M €. Dans un second temps, le risque fi nancier repose sur la rentabilité de l’hy-drolienne, sa puissance eff ective et la revente de l’électricité produite. Pour Vincent Guénard, ingé-nieur au département énergies renouvelables de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), « les courants de marée exploités par les hydroliennes sont plus prévi-sibles que les vents, car ils dépendent du cycle
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métier étude de cas
40 M €Le coût du projet du parc hydrolien.
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Chaque hydrolienne sera totalement immergée et facile à déplacer, par l’intermédiaire
du catamaran conçu pour leur manipulation.
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actu collectivité
Organisation
Le secteur public s’approprie la gestion des risques
ont eu lieu le 14 juin dernier à Paris.Pour Stéphane Pintre, prési-dent du Syndicat national des directeurs généraux de services (SNDGS) et direc-teur général des services de la ville d’Antibes, la gestion des risques des collectivités territoriales « est encore très marquée par l’irrationalité de la décision politique ». À ses yeux, le directeur géné-ral des services est donc le plus à même d’avoir « une vision globale des risques et de coordonner les différents servi-ces pour en porter la gestion ». À condition, toutefois, que « les cadres dirigeants aient été réellement formés à la gestion des risques. Et que les élus admettent que le risque zéro n’existe pas ».
La capitale aux mains des administratifsCe qui est pertinent dans une collectivité qui accueille 80 000 habitants tel le qu’Antibes l’est également dans une ville comme Paris, qui regroupe, elle, 2,2 mil-lions de personnes (voir encadré page ci-contre) : « Notre comité des risques est composé d’administratifs, explique Olivier Martel, risk manager de la ville de Paris.
Nous déployons le dispositif validé par les élus, mais sans les impliquer dans nos tra-vaux. »
Qui ? Pour quoi ?Problématique similaire au Syndicat interdépartemen-tal pour l’assainissement de
Lentement, mais sûrement, les collectivités publiques s’emparent des questions de gestion des risques. Leur principale difficulté : donner au risk manager sa juste place, ni trop près ni trop loin des élus.
Gérard Combe en est convaincu : « Il y aura, dans les années qui viennent, de plus en plus de risk managers dans les collectivités publiques », estime le président de Primo France (Public Risk Management Organisation) et délégué général du Conseil économi-que et social de la région Rhône-Alpes. Pour une rai-son simple : « Il y a de plus en plus de formations spécialisées, de niveau master. » Reste à trouver, toujours selon
Gérard Combe, « le bon posi-tionnement du risk manager : il doit avoir une marge d’autono-mie tout en intégrant les réali-tés politiques des élus. »La juste place du risk mana-ger fut l’un des principaux enjeux de la table ronde qui a vu une dizaine d’élus et de fonctionnaires débattre sur le thème « Comment faire progresser la culture du risque dans les collectivités », durant les 4e Rencontres nationales Risque et Secteur public qui
l’agglomération parisienne (Siaap), à une échelle pour-tant radicalement diffé-rente : les 1 600 salariés sont disséminés sur des dizaines de sites à travers l’Ile-de-France. « Notre enjeu est de faire remonter les décisions au sommet de la hiérarchie, vers le directeur général des servi-ces », explique Georges Le Corre, chef du service pré-vention et gestion des ris-ques. De ce point de vue, l’adoption d’une norme telle que le référentiel ISO 31000 (lire ci-contre) serait parti-culièrement utile : « En fixant un cadre général et des pro-cess, elle permet d’examiner chaque action, chaque déci-sion sous l’angle de son impli-cation en terme de risque. »Qui fait quoi ? C’est l’un des grands enjeux de la gestion des risques. La question est
particulièrement épineuse dans les intercommunalités, où les missions et responsa-bilités se chevauchent.
Les intercommunalités encore trop en retraitC’est pourtant un échelon pertinent : « Les bassins de
risques sont souvent à l’échelle d’une intercommunalité », observe Francis Gianno-caro, directeur de l’Institut des risques majeurs de Gre-noble (Irma), qui a mené, en 2009, une enquête auprès de 64 intercommunalités traitant potentiellement de risques majeurs. Résultat : si 90 % des intercommuna-lités interrogées ont un Pro-gramme d’actions de pré-vention des inondations (Papi), seulement 33 % ont réellement développé une compétence liée à la problé-matique des risques majeurs et 23 % participent à la réa-lisation des Documents d’information communaux sur les risques majeurs (Dicrim). Entre l’État et les commu-nes, les deux acteurs régle-mentaires de la politique française de prévention des risques, les intercommuna-lités doivent encore trouver leur place.n Sabine Germain
Prévenir et gérer les risques publics et privés engageant la responsabilité publique, avec les élus mais en se démarquant des influences politiques… Tel est l’enjeu des collectivités publiques, qui se saisissent de plus en plus de ces questions. (Ici la place centrale des Arcs-sur-Argens, un an après les plus torrentielles que la ville avait subies.)
Pour « préparer le secteur public à la gouvernance de ses risques », Primo France (Public Risk Management Organisation) et le groupe Marsh se sont lancés dans l’élaboration d’un référentiel ISO 31000 : « Une norme non certifiante largement inspirée du modèle Coso, explique Philippe Auzimour, directeur service public Europe de Marsh. Mais avec une approche européanisée, adaptée aux réalités de collectivités publiques qui sont soumises à des réglementations de plus en plus lourdes, et qui ont dû gérer des sinistres de grande ampleur ces dernières années. » Sa méthode : définir le cadre de management du risque, identifier les porteurs de risques et élaborer un processus de management du risque.
ISO 31000, Un nOUveaU référentIel pOUr le SecteUr pUblIc
Avec 52 000 fonctionnaires et des budgets colossaux (5 Mds de fonctionnement, 2 Mds € d’investissement), la ville de Paris est une collectivité hors normes qui passe d’une « culture de la gestion de crise à une culture de la gestion des risques », explique Olivier
Martel, son risk manager. En 2009, la ville s’est fait aider par un cabinet spécialisé pour cartographier ses risques : « Nous avons identifié 29 risques transversaux, dont une quinzaine sont considérés comme prioritaires » précise Olivier Martel. Ce travail débouche en mai 2011 sur la validation et le déploiement du dispositif général de gestion des risques. « Dans chacune des 24 directions, nous avons identifié un directeur capable de porter cette mission. » La gestion des risques n’est pas leur métier premier : « Un travail supplémentaire et une mise sous tension qui requièrent un accompagnement, pour laisser à chacun le temps de s’approprier la démarche. » Et de comprendre le sens profond de ce qu’est un risque pour une collectivité locale : « Ce qui peut nous empêcher d’atteindre les objectifs de la mandature. »
Les risques de mouvements de terrainSource : mairie de Paris
70 % La part des collectivités dans lesquelles la gestion des risques relève du directeur général des services [3 % au directeur juridique, 3 % à un risk manager non rattaché au directeur général, 3 %à un risk manager rattaché au directeur général, 9 % à un directeur général adjoint, 10 % à un comité risque] Source : Enquête réalisée par Primo France, avec le concours du Syndicat national des directeurs généraux de services (SNDGS) du 15 mai au 6 juin 2011 auprès de 89 collectivités.
Terrains, tunnels, transports, usines, chaufferies… Avec sa cartographie des risques, la capitale accède à la culture de la gestion des risques.
Ludovi
c/R
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Risk Management (trimestriel) - Rédacteur graphiste
[ PROFESSION ET INSTITUTIONS ]
la dépendance était susceptible de toucher toute la population. Or, tel n’est pas le cas », justifi ait, en décembre dernier au Sénat, Gérard Méneroud, président de la commission plénière des assu-rances de personnes à la FFSA,
Seul moyen pour un seuil d’adhésion correctBernard Spitz aura peut-être voulu ménager l’opinion contraire de certains adhérents. Et pas des moindres : lors de ces rencontres, le président-directeur général d’Axa, Henri de Castries, a de nou-veau plaidé en faveur d’une couver-ture obligatoire comme « seul moyen d’assurer la solidarité ». Cette « mécanique d’assurance universelle » concernerait, dans un premier temps, les personnes de moins de 70 ou 75 ans.Et d’ailleurs, Jürgen Gerke, direc-teur financier d’Allianz France, plutôt partisan d’une libre sous-cription – « C’est un choix de vie » –, a convenu du risque d’un « taux d’adhésion faible » sans contrainte de couverture.Sauf que les Français sont majori-tairement opposés à l’idée d’une obligation d’assurance (voir gra-phique), dont la Mutualité fran-çaise relève par ailleurs la com-plexité de mise en œuvre. « Logiquement, les mutuelles sont favorables à une inclusion de la dépendance dans les couvertures santé via les contrats respon sables », a expliqué son directeur général, Jean-Martin Cohen-Solal.Obligatoire ou pas, il faut encore que l’assurance dépendance trouve pleinement sa place dans la
« La question reste ouverte. » Le président de la Fédération fran-çaise des sociétés d’assurances (FFSA), Bernard Spitz, n’a pas voulu trancher sur la nécessité d’une assurance dépendance obligatoire, lors des rencontres organisées, le 21 avril, par la FFSA. C’est surprenant, dans la mesure où il avait pointé, quelques minutes auparavant, la nécessité « d’incita-tions économiques suffi samment fortes pour parvenir à une solution universelle », c’est-à-dire le schéma défendu depuis plusieurs mois par la fédération. « Une assurance obli-gatoire n’aurait de sens que si
réforme que Nicolas Sarkozy doit annoncer à l’été.
La ministre rappelle les principesRoselyne Bachelot, invitée à conclure les rencontres de la FFSA, s’est bien gardée, en pleine phase de concertation, de livrer sa pensée. Néanmoins, la ministre des Solida-rités a clairement posé les conditions
d’un partenariat public-privé : lisi-bilité des contrats, portabilité des droits, absence de sélection…, sans oublier les mêmes critères de déclen-chement des garanties, ce qui exige « un énorme travail », selon la mi nistre, qui, visiblement, a bien lu les conclusions du groupe de travail de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).■ FRANÇOIS LIMOGE
L ’ A R G U S D E L ’ A S S U R A N C E . 2 9 a v r i l 2 0 1 1 . a r g u s d e l a s s u r a n c e . c o m
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[ FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCES ]
Dépendance : mutualisation ne rime pas forcément avec obligation
Alors que Roselyne Bachelot pose de sérieuses conditions à un éventuel partenariat public-privé, la profession se montre divisée sur l’intérêt d’une couverture obligatoire.■
LA CAPITALISATIONEN ALLEMAGNE
■ Notre voisin d’outre-Rhin discute également de l’instauration d’une assurance dépendance privée. Le programme de l’actuelle coalition au pouvoir prévoit « un système de capitalisation, qui doit être obligatoire, individualisé et juste vis-à-vis des générations » en complément de l’assurance dépendance, créé en 1995. Cette dernière aura effectivement du mal à supporter le choc du vieillissement : 67 % de la population aura plus de 65 ans en 2060 ! À l’instar de l’assurance maladie, ce système par répartition est géré à la fois par des caisses publiques et des assureurs privés.
l l UNE MÉCANIQUE D’ASSURANCE UNIVERSELLE OBLIGATOIRE CONTRE LA DÉPENDANCE EST LE SEUL MOYEN DE GARANTIRLA SOLIDARITÉ. l l
Henri de Castries, président-directeur général d’Axa
LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS ÊTRE CONTRAINTSSeriez-vous favorable à l’instauration par l’État d’une assurance dépendance obligatoire ? (réponses en %)
Tout à faitfavorable
Plutôtfavorable Plutôt pas
favorable
Pas du toutfavorable
Ne sait pas 1 33
1724
25
{65-75 ans
Inactifs
Détenteurs d’une assurance dépendance
Intéressés par une assurance dépendance
Veufs
Détenteurs de biens immobiliers
4946
5165
5244
Favorables42 %
Favorables42 %42 %
La majorité des personnes interrogées se déclare opposée à une obligation d’assurance en matière de dépendance. Ses partisans ont souscrit ou sont prêts à le faire... et apprécieraient peut-être une incitation ou une aide.
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Argus de l’assurance (hebdomadaire) - Rédacteur graphiste
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APPAREILS PHOTO NUMÉRIQUES EGP MULTIMÉDIA
L es chasseurs d’images ont un nouvel objectif : trouver de la valeur ! Avec une croissance en
volume de près de 6 % en 2010, d’après le panéliste GfK, le mar-ché de la photographie semble au premier abord en pleine forme. Mais celle-ci coïncide avec un recul de 3 % en valeur. « Nous sommes confrontés à une grosse érosion des prix », avertit Romain Cholet, chef de groupe image chez Panasonic. C’est simple, en l’es-pace de un an, le prix moyen d’un appareil photo est passé de 213 à 196 €, soit une baisse de 8 %.
Compacts à moins de 150 €Du coup, les appareils compacts sont ceux qui ont le plus profité de cet engouement pour les petits prix, même si leurs ventes sont passées tout juste sous la barre des 600 millions d’euros. « Beau-coup de ventes se sont faites sur des produits à moins de 200, voire 150 €, explique Romain Cholet. Il est devenu compliqué de placer des produits plus chers. » Du moins à ceux qui n’ont d’autres ambi-tions que de faire des photos de
Une croissance en trompe l’œilPrix en chute libre, volume à la hausse… Les appareils photo sont en passe de devenir un produit de consommation courante. En témoigne la percée des grandes surfaces alimentaires.
vacances. Car les amateurs de belles images continuent de mon-trer de l’appétit pour des méca-niques sophistiquées, et coûteuses. Ainsi, les reflex ont gagné 1,6 % en chiffre d’affaires, pour un total de 308 M €. Un bon résultat si l’on considère que les boîtiers entrée de gamme sont vendus entre 400 et 500 €. Pourtant, le segment pâtit toujours d’une image de hau-te technicité qui rebute le grand public, sans parler du poids et de l’encombrement que représentent le matériel. De fait, les nouvelles gammes d’appareils compacts à objectif interchangeable, dites hybrides, rencontrent un succès fulgurant. Si les ventes restent mo-destes, avec une total de 17 M €,
elles sont en hausse de 126,5 %. Plus légers, plus petits, ils sont aussi moins chers (dès 300 €). « Le fait de retirer le miroir du boîtier fait gagner de la place, pré-cise Romain Cholet, chef de grou-pe image chez Panasonic. Cette catégorie plaît à des gens qui pen-sent avoir fait le tour des possibi-lités offertes par les compacts. Avec les hybrides, ils trouvent un pro-duit plus évolué, avec des optiques interchangeables, et une bien meilleure qualité de photo grâce à des capteurs plus grands. » Du côté de la distribution, l’aug-mentation des volumes d’appa-reils à petit prix a profité aux grandes surfaces alimentaires, dont la part de marché est passée de 34 à 36 %. Les grandes sur-faces spécialisées ne sont pas complètement restées à l’écart de ce phénomène, puisqu’elles sont parvenues à maintenir leur leadership, avec 41 % de part de marché. En revanche, les petits acteurs et les spécialistes de la photo ont eu plus de mal, ne disposant pas des mêmes argu-ments pour séduire une clien-tèle en pleine évolution. ❘❙❚
JEAN-BAPTISTE DUVAL
1,02 Mrd €Le chiffre d’affaires*, - 2,9 % en valeur**, + 5,5 % en volume**Source : GfK* Données 2010** Évolution versus 2009
LES SPÉCIALISTES RÉSISTENTPart de marché en valeur, en %, des circuits de distribution en 2009 et 2010 Source : GfK
Les GSS ont résisté à la montée des GSA, malgré l’engouement des clients pour les petits prix. Les petits réseaux de spécialistes et d’indépendants ont plus souffert.
Les réflex+ 1,6 %, à 308 M €
Les compacts à objectif interchangeable + 126,5 %, à 17 M €
DR
LES TENDANCES> Un prix moyen
en fort recul.> Le boum des appareils
hybrides.> Les appareils
« tout en un » gardent les faveurs des consommateurs.
Les appareils compacts à objectif interchangeable (ici le Panasonic Lumix GF2) ont fait une belle percée.
Grandes surfaces alimentairesPhoto retailer
Traditionnel +CSS/OER
Grandes surfaces spécialisées41 41
3655
1820
34
Le plus gros segmentAppareils à focale fixe, à 693 M €, - 6,1 % vs 2009Source : GfK
Les compacts- 6 %, à 599 M €
Les bridges- 6,8 %, à 93 M €
Source : GfK - Données 2010évolution versus 2009
DR
LES TENDANCES> Un prix moyen
> Le boum des appareils
> Les appareils
Les appareils compacts à objectif interchangeable
LSA (hebdomadaire) - Rédacteur graphiste
MCM Information - Graphiste maquettiste
Création pour l’appel d’offre de la ville de Biscarosse qui souhaitait faire évoluer la maquette de son magazine en conservant sa charte graphique.
L’existant
Magazine de la ville de Biscarrosse
HydravionsRetour en images
Chorale des Enfants
Projet scolaire
lienLe#65 // Août 2012
CADRE DE VIE Favoriser la biodiversité
CADRE DE VIE Favoriser la biodiversité
vie locale
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H enri Fabre, le 28 mars 1910, s’envole de l’étang de Berre à bord de son «Canard». Sous le seul
regard de quelques amis et surtout d’un huissier, Henri Fabre fait décoller le premier hydravion au monde : «La main sur la manette d’admission, je laissais l’appareil se lancer...»
Mise en valeurAccueil costumé, projection du documentaire J’ai fait naître l’hydraviation (les Productions de la Lan-terne), reconstitution de l’atelier d’Henri Fabre, présentation de pièces muséographiques, mise en valeur des documents d’archives (dépôt famille Fabre), vente d’objets dérivés, ouvrages et plis philatéliques, etc. voilà le programme proposé par le Musée de l’Hydraviation pour la Nuit des Mu-sées, qui se déroulera le samedi 15 mai de 19h30 à minuit, durant le Rassemblement International d’Hydravions.Vous y découvrirez également la réplique du «Ca-nard» construite à l’échelle 1 par l’Association Fabre 2010 dans les locaux de l’AFPA de Bègles. Pour compléter l’ambiance 1910, le Tour d’Aqui-taine vous présentera sa collection de véhicules de légende, accompagnés de personnages en costume et de stands découvertes.
Les petits ingénieurs en herbe pour-ront «s’éclater» en participant au jeu de piste spécialement conçu pour eux !
Embarquez!La Nuit des Musées sera l’occa-sion d’inaugurer l’exposition J’ai vu naître l’hydraviation, qui sera présentée au Musée de l’Hydraviation jusqu’au 31 oc-tobre 2010. Vous participerez à la découverte de l’atelier
d’Henri Fabre, de l’aventure de cette personnalité audacieuse et lucide, à ses échanges avec l’étranger, à ses écrits et aux dessins de ce chercheur passionné. Embarquez à bord de son «Canard» pour un vol de légende !
Une ambiance rétro pour un «Canard» de légende À l’initiative d’Isabelle Ducom, animatrice depuis
le mois de septembre, les enfants du CLAE de Pierricq et de l’accueil de loisirs «Le Lacanou» ont pour projet de participer à leur façon au Rassem-blement International d’Hydravions de Biscarrosse.Les plus grands ont réalisé des appareils en diffé-rents matériaux : crayons, feuilles, écorces, pignes… Les plus petits, quant à eux, prennent plaisir à les décorer avec des stylos de peinture. Toutes ces petites mains d’artistes créent également des affiches originales, avec des hydravions sortis de leur imaginaire.La manifestation, qui se déroulera du 13 au 16 mai sur le site Latécoère, revêtira son habit festif et toutes ces petites œuvres parsèmeront les espaces de l’événement. Merci beaucoup à nos petits biscarrossais pour leur précieuse aide à la préparation de ce rendez-vous incontournable de la ville de Biscarrosse.
Les avions du CLAE sur les traces de Latécoère
«Des hydravions sortis de leur imaginaire.
événementmanifestation
Le micro crédit socialaide les plus fragiles Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) a fait le constat de la difficulté d’accès au crédit pour certains publics (personnes en emploi précaire, jeunes, familles à faibles revenus). Afin de proposer une solution à ces usagers, le CCAS a signé une convention avec le Crédit Municipal de Bordeaux aux termes de laquelle les Biscarrossais, remplissant les conditions pourront accéder à un crédit pour le financement d’un projet personnel et social.
Plaquette d’information disponible au CCAS de Biscarrosse, Place Charles-de-Gaulle, 05.58.83.40.60.
Certificat d’inscription obligatoirePour la prochaine rentrée les enfants qui iront en maternelle (inscription terminée) ou au cours préparatoire devront présenter un certificat d’inscription. Ce document obligatoire sera demandé par le directeur de l’école où l’enfant sera inscrit. Il sera délivré à la Mairie sur présentation du livret de famille et d’une attestation de domicile.Les parents des futurs élèves de CP doivent se rendre entre le 17 mai et le 18 juin :Pour les enfants du bourg, au service des affaires scolaires, les lundis et jeudis de 14h à 17h et les mardis et vendredis de 9h à 12h30.Pour les enfants de la plage, les parents iront à la Mairie annexe du lundi au jeudi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h et les vendredis de 9h à 12h30.
Rencontre intergénérationnelleMercredi 20 janvier, nos aînés de l’Espace séniors sont venus rendre visite aux enfants de l’accueil de loisirs, à l’école maternelle de Meyrie. Ces derniers les ont accueillies en chanson.Après un moment de découverte, tout le monde a joué dans la joie et la bonne humeur.Pour finir agréablement cet après-midi d’échange, ils ont tous partagés un dernier moment de complicité autour d’un goûter que les enfants avaient préparé le matin. Au menu, truffes au chocolat et roses des sables. Quel délice !
Le lien // septembre 2013 septembre 2013
// Le lien
En haut, dessin du «Canard»,Ci-contre, Henri Fabre sur l’étang de
Berre, le 28 mars 1910
1910 – 2010
Célébrons ensembleCélébrons ensembleles 100 ans de l’hydravion !les 100 ans de l’hydravion !
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Sept. 2010
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BUDGET 2013
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Réponse à l’appel d’offre pour le magazine de la ville de Saint-Malo.
L’existant
Le 15 novembre, le Maire, René Couanau, avait convié
la presse à une matinée consacrée à la rénovation
urbaine du quartier de La Découverte.
De beaux changements dans le quartier
En organisant ces rencontres, le Maire tient à mettre en avant l’ampleur des travaux engagés depuis plus de quatre ans sur le quartier. « Nous sommes aujourd’hui à un point d’étape d’une
opération sans précédent. Ce quartier concentrait 1540 logements sociaux. Il a été construit à une époque de grande pénurie de logements et dans
l’urgence. Ces logements n’étaient pas toujours appropriés aux besoins et le quartier souffrait d’un manque de mixité sociale. Ce grand chantier
de rénovation a pour but de trouver cette mixité et d’ouvrir le quartier sur le reste de la ville. » Quelques chiffres donnent bien la mesure du chantier : 147 logements auront été déconstruits à la fin de cette année (217 à terme), 205 nouveaux logements livrés sur
le territoire malouin pour reconstituer l’offre locative sociale (217 à terme), près de 200 logements en accession aidée, en accession libre ou locatifs libres seront également construits au sein des quartiers Découverte Espérance.
Améliorations énergétiquesLa réhabilitation de la totalité des bâtiments non déconstruits est en cours. Changement des radiateurs, de la robinetterie, réfection des cages d’escalier s’accompagne d’un vaste chantier d’isolation par l’extérieur. Ces améliorations énergétiques permettront de baisser considérablement les factures des habitants des 169 logements concernés. Nouvelles voies, nouveaux espaces verts, nouvelles structures… le nouveau visage du quartier de La Découverte se redessine peu à peu.
Un autre regard sur La DécouverteRéalisé par Javier Belmont, le film in-titulé Découverte de La Découverte consti-tue un beau témoignage sur les diffé-rents aspects de la vie dans le quartier. En quelques minutes, ce petit voyage en images tord le coup aux idées précon-çues, et montre La Découverte sous son vrai visage : un quartier dans lequelil fait bon vivre. Le film est visible à l’espace Bougainville et sur le site de la ville : www.saint-malo.fr.
Salle de sport : Un signal fort sur le quartier La première phase du chantier de rénovation de la salle de sport de La Découverte a débuté il y a deux mois. La structure, construite initialement en 1964, était devenue obsolète. «C’est un beau projet, se réjouit le Maire, René Couanau, grâce à ce chantier nous refai-sons une salle bien adaptée aux besoins et son extension créera un véritable équipe-ment de ville. » Le bâtiment va être en-tièrement réhabilité. Un soin tout par-ticulier sera apporté à ses performances
énergétiques et acoustiques. Aux 250m2 de plateau sportif s’ajouteront 90m2
comprenant un hall d’entrée et des sani-taires. La salle de sport sera mise en ser-vice à la rentrée 2013. Un programme complémentaire prévoit une extension de cette structure avec l’ouverture d’une salle ouverte à la boxe, mais également dédiée à d’autres sports. « Cette salle est idéalement située à proximité de l’école. C’est un signal fort, un repère pour les jeunes.»
La majorité des familles a déjà été relogée. La moitié dans des im-meubles neufs (rue des Acadiens, Moka, Bellevu, etc.). Parmis les familles, 36 ont souhaité être relo-gées dans le quartier. Le Maire, René Couanau, a tenu a saluer le remar-
le point sur le point sur
24
D es projets initiés par des promoteurs privées émergent et enrichissent l’offre de logement dans le quartier. Trois projets sont en cours de commercialisation. La construction de l’immeuble Liloé a débuté
en juin dernier. La SACIB y propose 36 logements. Avec le Nouvel Horizon, qui verra le jour rue du Grand Passage, la SECIB commercialise 26 logements dont la moitié en accession libre et l’autre en accession aidée.
Livraison en 2015La résidence ADELA du groupe Bizeul sera constituée quant à elle de 17 logements. Bouygues immobilier construira 64 logements à l’emplacement de l’ancien Lidl, rue des Antilles. Les démolitions en vue des travaux devraient débuter au 4e trimestre 2013 pour une livraison de la première tranche (35 logements et 600m2 de commerce en rez-de-chaussée) au cours du 2e trimestre 2015. Ce projet prévoit le relogement du tabac point presse et de la boulangerie et l’ouverture d’une petite surface alimentaire.
Prix attractifsTous ces programmes sont autant de chance à saisir pour les ménages souhaitant devenir propriétaire d’un logement. Ils offrent des prix très attractifs : aux alentour de 2200 € le m2 (3000 € en moyenne à Saint-Malo), et des prêts à taux préférentiels qui permettent d’acquérir un logement avec des remboursements similaires à des loyers moyens.
Le matin de La Découverte
quable travail accompli par Émeraude Habitation dans ce domaine : « L’ac-compagnement de chaque famille a été assuré parfaitement, de l’écoute qui a permis de mesurer les besoins et les aspirations de chacun jusqu’aux démé-nagements », a-t-il souligné.
Relogements, une mission exemplaire
DR
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Le Maire, René Couanau,
a rencontré les
nouveaux locataires
de la résidence.
Une architecture contemporaine
pour remplacer la salle des sports
batie dans les années soixante.
saint-malo magazine septembre 2013
Résidence Marquette et Joliet : sécurité et accessibilitéLa nouvelle résidence située rue de l’Arkansas, baptisée du nom de deux explorateurs, Jacques Marquette (1637-1675) et Louis Jolliet (1645 1700), est le premier bâtiment basse consommation (BBC) du quartier de La Découverte. Elle est constituée de 10 logements (5T2 et 5T3) pour lesquels une attention toute particulière a été apportée à l’accessibilité avec un ascenseur, une limitation du cloisonnement et du nombre de portes, des douches sur sol, etc. Son accès est sécurisé grâce à un système de badge et à un visiophone situé à l’entrée. À l’arrière du bâtiment, on trouve un jardin privatif, avec une pergola et un banc, qui apporte aux habitants de la résidence un lieu conjugant à la fois convivialité et rencontre.
Les 26 logements de la résidence
«Nouvel Horizon» de la SECIB (à droite et le projet
de Bouygues Immobilier, 64 logements
rue des Antilles (ci-dessus). DR
205C’est le nombre
de nouveaux logements
sociaux livrés sur
le territoire malouin.
Opportunités à saisir pour futurs propriétaires
magazine www.saint-malo.fr
N°117 – septembre 2013
à Saint-Malole sport
Hissons haut
La proposition conçue pour MCM Information
Illustrations réalisées pour le titre Néo-Restauration.
Illustrations réalisées pour Le Monde, supplément Télévisions24 février - 2 mars 2014
EL ET LORE MAGNA
NOS SOLUTIONS NOS CLIENTS
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Dolore tio commodo consequat adiam, vullum dolore diam velenis amet vel in ute min ut lute ercil dolobor percidui exercil duis adigna facipit endio conum volo-bore mincipsum quat. Ut nosto enit, con essi.Landion ex erostiniat vel diat, vel iure ver senibh et au-giamcon utpat il ut euguero dion ut lummolum adia-tis at. Unt wisisi bla conulla amcon henit ulla autem in vullaore feu faccum irillaor acin ulput in er aliquis aliquis ad dolorem et alis dolobor ing ent luptate com-my num ilisl dunt praestin utem quam velesse quis-sequam, venibh erat, venismolorem ver si bla faciliqu-isl ing erit ing eugait, quis aliquam iliquip suscipisit irilit adipit etum volorpe rcinim doloborem dui blam, velesto eum veliquis aci tatem quipsustisl dionsed te et delenismod tio dolobortin ea aliquamconum vent iureet augiat, quisisi.
San ullan eraessenibh eugait wisl doloreraese commo-do loreet lam ilit am, consequ atummy niam adipsum nullaore minismolobor si.Rud tem dolent adio odolore exerosto et dunt lutpat ipit in essim irilis eliquis adiam, suscidunt ex et veli-
quat. Ut wiscili quiscillum aut praesse nissequisl el duis aut ullam zzrit laore dolore doloboreet, coreet acidunt nisciliquis aliquat. Sequat vel eum adiam exerit nulput dolor ad magnis dolorperci bla feugue feugiamconse minci blan hendiam illam, si blam er sequat nim ing elestis dip el irilis euisi.Pat velit iure modolessi bla feugiam, quat laore do-loreet, core tet irit autpat nonsecte endip eum duis augue veros dit, sustrud del ea feugiamet aliquat inc-ing et ut lutpat vulput verostionsed dit wisim ilit luptat adipit inim ipismod iamcore velenim dolesto conse duisis dunt verosto consed dit utpat. Ut lobore faccum nim nonsenibh et iriuscilla feum dolore eum zzriure ercilit nonsequat.
Roger Delorme
Dénition de vos besoins (plaquette, catalogue, support PowerPoint, etc.)
Prise de brief (éléments de cahier des charges, stratégie de communication, charte graphique)
Sélection, dans notre pool, d’un binôme directeur artistique / journaliste constitué pour la durée du projet
Collecte d’informations (notes, documents, entretiens, visuels)
Conception de pages modèles (principes graphiques et éditoriaux)
Soumission des pages modèles
Application des principes graphiques et éditoriaux validés
Intégration textes et visuels (montage page par page)
Calage et relecture nale
Exécution graphique
Livraison du chier dénitif prêt à imprimer
FC2 EVENTS - RÉDACTION
Problématique du client : pour répondre aux besoins de l'un de ses clients, dans le domaine de la recherche, l'agence FC2 Events cherchait un journaliste spécialisé pour rédiger sept portraits de scientifiques.Réponse apportée par TOUTécrit : FC Events ne disposant pas de cette compétence en interne, nous avons sollicité l'un de nos journalistes scientifiques, avec lequel nous avions déjà travaillé sur des missions sim-ilaires. La valeur ajoutée de notre prestation a consisté à piloter ce projet éditorial (rédaction en chef, secrétariat de rédaction) afin d'apporter un service clé-en-main. Verbatim : "Pour ce travail d'entretien et de rédaction sur des sujets très précis, TOUTécrit nous a offert la solution qui correspondait à notre be-soin, en nous offrant les compétences d'un journaliste dont le travail très qualitatif a été apprécié par notre client". François Omer-Decugis, directeur de clientèle chez FC2 Events.
STRATORG - REWRITING
Problématique du client : Stratorg est un cabinet de consulting, qui intervient auprès des directions générales de grands comptes & PME/PMI. Dans le cadre de la refonte de son site internet, Stratorg souhaitait apporter plus de « chaleur » au contenu et l’adapter à ses différentes cibles sans en dénaturer le sens ni le caractère technique. Réponse apportée par TOUTécrit : pour répondre au besoin de Stratorg, nous avons d’abord réalisé une étude de contenus, préalable au travail de rewriting. Les points clé de notre intervention ont ainsi été clairement identifiés & validés. Afin de permettre à Stratorg de travailler en toute autonomie sur les contenus, nous avons également fourni une charte éditoriale. Verbatim : « De l’étude préalable au rewriting en passant par le suivi, TOUTécrit a assuré une prestation complète, qui nous a donné entière satisfaction » Guillaume Fort et Pierre Mainguet, Stratorg.
Uptatet, susci ea faccums andions equat, velit nulpute delit wisl er alit lor accum zzrit lore veliquat dolor-tisl del ea feuis nonum irit lortie min vullamet iriure commodo loreet aut dolenisl diat erosto doloboreet in-cidui tiscini scidunt atet velit wisit nonullandre corem nisisl do odolore dipsum exeratum vulput am, quat. Duisim velisim vel ulputatem zz-rillan ut veliquismod exero et vero dit, quis nim zzriure dolorpe raestie consed tie magnim pnon.
LUTATUMMY NULPUT AUGUE DUIS NIAM
12 13
L’éditorial clé en main
agence d’édition déléguée77, rue du Faubourg Saint-Denis - 75010 Paris
Tél. : 01 48 01 83 83
L’éditorial clé en main
2
77, rue du Faubourg Saint-Denis75010 [email protected] 48 01 83 83
www.toutecrit.comAgréée par la commission paritairedes publications et des agences de presse
édition dÉLÉguÉe
communication corPorate
communication ÉditoriaLe
Livre de communication
3
édito
Pour fidéliser ses lecteurs ? Le contenu. Pour référencer son site internet ? Encore le contenu. Pour valoriser une marque ? Toujours le contenu. Et son corollaire, l’information. L’écrit est plus interactif que jamais ! Avec les tablettes numériques, les smartphones et le développement de stratégies multicanal, le contenu devient protéiforme.L’écrit est plus utile que jamais ! Avec l’édition déléguée, nous déployons toute la chaîne éditoriale au bénéfice des éditeurs de presse, des entreprises et des collectivités. Cela, avec une authentique démarche de services sur mesure.Créée en 2005, TOUTécrit pouvait-elle imaginer plus belles raisons d’exister ?
L’écrit est plusvivant que jamais
Pour son magazine Entreprendre, destiné à ses actionnaires, le groupe Pernod a choisi d’éditorialiser le contenu en lui apportant un vrai traitement journalistique. Autre exemple avec le rapport annuel 2008 de la Caisse des dépôts, qui a pris la forme et la structure d’un journal quotidien. Des approches originales et créatives que les PME peuvent tout à fait s’approprier…
démarche journalistique
6
Les
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entrePriSeS et coLLectivitÉS
Le journalisme est au cœur du contenu corpo-rate et institutionnel. Cette tendance confirme que les entreprises et les collectivités, quelle que soit
leur taille, ne cherchent plus seulement à valoriser leur marque ou leur territoire, mais aussi à capitaliser leur in-vestissement et à capter l’intérêt de leurs lecteurs, à tra-vers des supports informatifs, utiles et pertinents (livres, magazines, sites web). C’est ce savoir-faire éditorial, hé-rité de notre pratique de la presse magazine, que nous dédions aujourd’hui aux besoins de communication des entreprises et des collectivités.
Partenaires clésLes agences éditoriales apparaissent comme des ac-teurs incontournables et des partenaires clés pour les entreprises et les collectivités. Celles-ci sont en effet confrontées à plusieurs écueils comme la qualité, la crédibilité de ce qu’elles publient et le retour sur inves-tissement, difficilement quantifiable à court et moyen terme. Créer du contenu est un métier qui requiert des
compétences spécifiques. « Pour être crédible, le contenu doit être objectif, factuel, bien illustré », écrivent les auteurs de Brand Content, paru chez Dunod.
Contenus attractifs et désintéressésCet objectif de valorisation ne sera atteint que si le contenu est intéressant et désintéressé ! En effet, qu’il s’agisse des collaborateurs, des fournisseurs, des clients ou des administrés, tous revendiquent une ap-proche qualifiée de l’information, dont le traitement doit obéir aux mêmes codes que ceux utilisés dans la presse de kiosque. Le but est d’être crédible sans des-servir l’entreprise ou la collectivité. Les effets positifs d’une telle démarche sont évidents : des contenus at-tractifs, un contrat de lecture atteint et des messages mieux reçus.
Grâce à son expertise croisée de l’éditorial et de la communica-tion, TOUTécrit développe une gamme complète de services sur mesure pour les entreprises et les collectivités. Concevoir et animer une publication ; développer une stratégie de communi-cation éditoriale : que ce soit dans le conseil et/ou la réalisation, TOUTécrit s’inscrit dans une démarche de valorisation, sans perdre de vue que cet objectif est atteint seulement si le lecteur est satisfait et donc fidélisé.
• Magazines d’entreprise (interne, externe)• Supports de communication • E-contenu (internet, extranet, newsletters, blogs)• Web TV
La touche high-tech pour vos supports • Applications i-Pad • Feuilletage électronique• Plate-forme éditoriale collaborative
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communication corPorateentrePriSeS et coLLectivitÉS
Une approche unique par le contenu
Si nos clientsle disent...
Rien
que
pou
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x…
vous&&&&&&&&&&&&&&&&&
I ls l’ont fait ! Olivier Evrard, William
Blossier et Thomas Letourneur,
accompagnés de Lyne Glanzmann,
ont coupé en vainqueurs la ligne
d’arrivée du 4e semi-marathon de
Lucerne, fi n octobre. Une victoire
sur eux-mêmes, tous ayant relevé le
défi de boucler les 21 km d’un par-
cours magnifi que et agrémenté de
raidillons casse-pattes. « Ce fut dif -
cile mais bon ! Très heureux de termi-
ner notre premier semi », commente
William. Auréolés de leurs belles
performances, ils sont déjà prêts à
recommencer. e Ce projet sportif, piloté par Au-
bade et Calida, a suscité l’enthou-
siasme de nos coureurs, qui ont
apprécié l’organisation, l’héberge-
ment et l’ambiance running très
festive. Pour la petite histoire, les
« Aubadiens » ont battu les « Ca-
lidiens », qui courraient pourtant
« à domicile ». La revanche est déjà
programmée en mars 2011, à Paris.
L’équipe Aubade à Lucerne, avec William (à gauche), comptable retail, Olivier (au centre), responsable
douane, et Thomas, correspondancier.
Tous vainqueurs à Lucerne
L’abat-jour Aubade, un petit trésor déjà « collector »
I ls sont onze. Étincelants dans leur
parure brodée black & white.
Onze abat-jour uniques styli-
sés par les plus grandes
marques de lingerie,
toutes associées à l’opé-ration « La mode des-
sine l’espoir ». C’est lors
du salon international
de la lingerie, en janvier
2010, que l’association
« La Mode Dessine l’Es-poir », créée par le designer Cyrille
Vallet, a invité Aubade et d’autres
marques prestigieuses à s’investir
dans un projet mêlant créativité, au-
dace et solidarité. L’idée ? Leur pro-
poser de réaliser un dessin unique,
autour du thème de la lumière,
qui servirait ensuite de support à
la confection d’un abat-jour. Pré-
sentées le 12 septembre 2010, ces
créations exceptionnelles sont ven-
dues en exclusivité au BHV au bé-
néfi ce de l’association qui est mobi-
lisée en faveur des femmes atteintes
du VIH en Afrique. Déjà engagé au-
près du Sidaction, Aubade ne pou-
vait qu’être sensible à l’initiative de
« La Mode Dessine l’Espoir », en y
apportant son soutien et
sa créativité. Raffi né et élé-
gant dans ses atours noir et
blanc, l’abat-jour tournant
Aubade, dessiné par la sty-
liste-maison Anne-Magali
Lestin, exalte une note de
sensualité, tout en ombres
chinoises, en s’appropriant
la leçon de séduction n° 105,
« Savoir l’allumer ».
La vente de chaque abat-jour permettra de col-
lecter 8 € pour l’association « La Mode Dessine
l’Espoir », a n de l’aider à nancer ses actions de
prévention et de terrain.
Croisière festive dans Paris by nightQ uoi de plus agréable qu’une
fête de fi n d’année pour dé-
compresser et recharger des
accus ? C’est dans cet esprit que les
équipes du siège et de Saint-Savin
ont embarqué, à bord du Clipper,
pour une croisière sur la Seine.
Cette escapade dans Paris by night
a permis de clôturer l’année 2010
dans une ambiance amicale et dé-
contractée. Cocktail dinatoire,
soirée dansante, photocall… La
joie et la bonne humeur étaient au
rendez-vous et chacun a profi té de
cette parenthèse, à quelques jours
de Noël, pour faire la fête dans la
convivialité et la bonne humeur.
Elle, Madame Figaro en septembre
et octobre ; « Spécial Mode » dans
le Marie-Claire d’octobre ; « Spé-
cial Accessoires » dans le numéro
de septembre de Vogue ; « Petits
prix » dans le Biba de décembre…
Les journalistes de la presse fémi-
nine aiment Aubade et le font savoir,
en recommandant nos collections à
leurs lectrices dans les différentes
rubriques de leurs magazines. ■
> La presse parle d’Aubade
Chuchotements
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ls l’ont fait ! Olivier Evrard, William
Blossier et Thomas Letourneur,
accompagnés de Lyne Glanzmann,
ont coupé en vainqueurs la ligne
L’équipe Aubade à Lucerne, avec William (à gauche), comptable retail, Olivier (au centre), responsable
douane, et Thomas, correspondancier.
Tous vainqueurs à Lucerne
Tous vainqueurs à Lucerne
Tous vainqueurs à Lucerne
L’abat-jour Aubade, un petit trésor déjà « collector »
ls sont onze. Étincelants dans leur
parure brodée black & white.
Onze abat-jour uniques styli-
poir », créée par le designer Cyrille
vait qu’être sensible à l’initiative de
« La Mode Dessine l’Espoir », en y
chinoises, en s’appropriant
la leçon de séduction n° 105,
« Savoir l’allumer ».
La vente de chaque abat-jour permettra de col-
lecter 8 € pour l’association « La Mode Dessine
l’Espoir », a n de l’aider à n de l’aider à
nancer ses actions de
nancer ses actions de
prévention et de terrain.
de septembre de Vogue ; « Petits
prix » dans le Biba de décembre…
Les journalistes de la presse fémi-
nine aiment Aubade et le font savoir,
en recommandant nos collections à
leurs lectrices dans les différentes
rubriques de leurs magazines. ■
Entre
nou
s…
Au cœur d’Aubade !
Quelle cliente ne rêverait pas de percer les petits secrets de confection des collec-
tions Aubade ? De découvrir, en pri-vilégiée, les nouveaux modèles qui feront la mode Printemps-Été 2011 et Automne-Hiver 2011 ? Ou d’as-sister à un défi lé privé ? Dix des 280 membres de notre club Aubade-moi !, tirées au sort après un jeu-concours, ont eu la chance d’être invitées au siège le 25 octobre der-nier, pour y vivre une journée ex-ceptionnelle, au cœur d’Aubade.
Aux premières loges, elles ont dé-couvert les métiers intervenant dans la réalisation d’une parure, visité les
ateliers installés au 4e étage, échangé avec les équipes et assisté à la dé-monstration du montage d’un mo-dèle. C’était Noël avant l’heure pour ces clientes qui, séduites, ont été les reines enchantées de ce moment de
complicité et de partage. Ce pre-mier événement nous a conforté dans la stratégie de fi délisation que nous menons auprès de nos clients Wholesale France et nous ouvre la porte pour en organiser d’autres.
Aubade embrase les Fashion days
Premier grand événement de la mode suisse, les Fashion days ont enfl ammé l’ancienne halle
industrielle « Puls 5 », le nouveau quartier branché de Zürich ouest. Quatre jours où les plus grands créateurs internationaux, de Missoni à Lela Scherrer, en passant par Calida et Aubade, ont défi lé pour présen-ter leurs collections Printemps-Été
2011. Des « sons et lumières » ré-glés au cordeau pour quatre soirées exceptionnelles où se sont croisés people, à l’instar de Pénélope Cruz ou Cécilia Bartoli, professionnels et passionnés. Des Fashion days où Aubade a rivalisé de créativité, d’élé-gance et de sensualité. « Aubade est une marque de séduction, à laquelle il faut donner davantage de visibilité sur
le marché suisse », a expliqué Félix Sulzberger, dans le Journal du Textile. « Dé ler en Suisse aux côtés de Ca-lida permet de montrer que les deux marques appartiennent au même groupe et qu’Aubade s’inscrit dans une histoire de savoir-faire corsetier », a ajouté Claire Masson, directrice de marque Aubade.
Le dé lé… L’un des instants magiques de cette journée glamour, toute d’élégance et de féminité.
Carnet Aubade & vous n°1Publié le 14 janvier 2011
Aubade & vous est une publication trimestrielle interne du groupe Aubade.
Directeur de publication : Philippe Bernaud.Responsable de la communication interne : Sabine Adnet.Suivi éditorial & rédaction : TOUTécrit. Responsable de la rédaction : Stéphane Dubourdieu. Journaliste : Elodie Leroux (TOUTécrit).Mise en page : Florence Périvier (pour TOUTécrit).Réalisation E-magazine : Easy Catalogue.
vous&&&&&&&&&&&&&&&&&
vous&&&vooouuuss&&&&vooouuuussss&&&
Toutes nos félicitations à Nicole Labonde, qui a obtenu la médaille du Travail ; à Aurélie Bergeron, qui a donné naissance à une petite Marie ; à Olivier de Croizant, promu au poste de directeur commercial wholesale et à Chérifa Dib, à laquelle nous souhaitons une heureuse retraite.
Dix-huit nouveaux collaborateurs nous ont rejoints au cours du dernier trimestre. Mickaël Chou et Sophie Herbeau (à Saint-Savin) ; Kerstin Buck (gestionnaire commerciale internationale), Florence Molina (agent de production) et Jean-Marc Top-Fournier (responsable des ventes France) (au siège) ; Stéphanie Rolland, Céline Simon, Marialé Bermudez, Mathilde Fourrier, Jessica Dubois, Amandine Drouard, Aurélie Arboin, Emilie Letapissier, Myriam Bellahouel, Stéphanie Goy, Audrey Leligeour, Léa Rotondo et Flora Rodondo (en boutique).
Enfi n, six collaborateurs ont quitté l’entreprise : Nicole Benzaquen, Lucie Ramadan et Sacha Roux (siège) ; Jennifer Griseti (en boutique) ; Audrey Maréchal Alexandra Brondet-Peretti (démo).
3
Entre
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Au cœur d’Aubade !Au cœur d’Aubade !Au cœur d’Aubade !Au cœur d’Aubade !Au cœur d’Aubade !
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tions Aubade ? De découvrir, en pri-vilégiée, les nouveaux modèles qui feront la mode Printemps-Été 2011 et Automne-Hiver 2011 ? Ou d’as-sister à un défi lé privé ? Dix des 280 sister à un défi lé privé ? Dix des 280 sister à un défimembres de notre club Aubade-moi !, tirées au sort après un jeu-concours, ont eu la chance d’être invitées au siège le 25 octobre der-nier, pour y vivre une journée ex-ceptionnelle, au cœur d’Aubade.
Aux premières loges, elles ont dé-couvert les métiers intervenant dans la réalisation d’une parure, visité les la réalisation d’une parure, visité les
ateliers installés au 4avec les équipes et assisté à la dé-monstration du montage d’un mo-dèle. C’était Noël avant l’heure pour ces clientes qui, séduites, ont été les reines enchantées de ce moment de reines enchantées de ce moment de
Aubade embrase les Fashion daysAubade embrase les Fashion days
Premier grand événement de la mode suisse, les Fashion days ont enfl ammé l’ancienne halle ont enfl ammé l’ancienne halle ont enfl
industrielle « Puls 5 », le nouveau quartier branché de Zürich ouest. Quatre jours où les plus grands créateurs internationaux, de Missoni à Lela Scherrer, en passant par Calida et Aubade, ont défi lé pour présen-et Aubade, ont défi lé pour présen-et Aubade, ont défiter leurs collections Printemps-Été
2011. Des « sons et lumières » ré-glés au cordeau pour quatre soirées exceptionnelles où se sont croisés people, à l’instar de Pénélope Cruz ou Cécilia Bartoli, professionnels et passionnés. Des Aubade a rivalisé de créativité, d’élé-gance et de sensualité. une marque de séduction, à laquelle il faut donner davantage de visibilité sur
Le dé lé… L’un des instants magiques de cette journée glamour, toute d’élégance et de féminité. lé… L’un des instants magiques de cette journée glamour, toute d’élégance et de féminité.
CarnetCarnetToutes nos félicitations à Nicole Labonde, qui a obtenu la médaille du Travail ; à Aurélie Bergeron, qui a donné naissance à une petite Marie ; à Olivier de Croizant,promu au poste de directeur commercial wholesale et à Chérifa Dib,souhaitons une heureuse retraite.
Dix-huit nouveaux collaborateurs nous ont rejoints au cours du dernier trimestre. Mickaël Chou et Sophie Herbeau (à Saint-Savin) ; Kerstin Buck commerciale internationale), Florence Molina (agent de production) et Fournier (responsable des ventes France) (au siège) ; Stéphanie Rolland, Céline Simon, Marialé Bermudez, Mathilde Fourrier, Jessica Dubois, Amandine Drouard, Aurélie Arboin, Emilie Letapissier, Myriam Bellahouel, Stéphanie Goy, Audrey Leligeour, Léa Rotondo et Flora Rodondo (en boutique).
Enfi n, six collaborateurs ont quitté l’entreprise : Nicole Benzaquen, Lucie RamadanSacha Roux (siège) ; Jennifer Griseti (en boutique) ; Audrey Maréchal Alexandra Brondet-Peretti (démo).
vousn°1
Chers collaborateurs,
Chères collaboratrices,
Je vous souhaite tous mes
meilleurs vœux pour 2011.
Avec ce nouveau journal
édité quatre fois par an,
nous vous informerons de
la vie de l’entreprise, les
évènements marquants,
les nouveautés, les métiers de chacun, les collections.
Je profi te de l’occasion pour revenir sur l’année écou-
lée qui a été celle du renouveau pour Aubade. Les
distributeurs ont retrouvé confi ance dans la marque
et les consommateurs ont plébiscité nos produits.
Chacun d’entre vous a contribué à cette réussite et
je tenais à vous féliciter.
Pour 2011 où le climat économique est toujours
aussi incertain, Aubade a de nombreux atouts pour
poursuivre son développement.
Bonne lecture à tous.
Philippe BERNAUD - DG Aubade Paris
Édito
Mém
oDu 22 au 24 janvier 2011 ... Salon international de la lingerie
26 janvier 2011 ....................
................. G
alette des rois (siège)
....................
....................
....................
..........Défi lé interne (siège)
....................
....................
....................
.................. P
oint info (siège)
27 au 28 et 31 janvier,
1er et 3 au 4 février 2011............ Séminaires démonstratr
ices
(grands magasins)
Du 12 janvier au 15 février ..................
....................
......... Soldes
Du 19 mars au 3 avril ....
....................
....Opération Tentations
vous&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
MitsubishiCréation e-catalogue
AubadeJournal interne
Syntec numériqueRewriting
« Pour notre journal interne et notre livret d’accueil, TOUTécrit nous a proposé une approche innovante de diffusion et des tarifs responsables. La qualité de la prestation nous a conduits à entamer une collaboration pérenne avec cette agence. »Sabine AdnetResponsable communication interne Aubade
un concePt FÉdÉrateur
La société Immobilière 3F a fêté ses 83 ans en mettant en scène 35 portraits de collaborateurs, incarnant les grandes fonctions de l’entreprise. Dans son magazine Entreprendre, Pernod a mis en valeur ses collaborateurs, véhiculant leur culture et leur esprit d’entreprise. « C’est mobilisateur pour l’entreprise », explique Olivier Cavil, directeur de la communication du groupe.
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entrePriSeS et coLLectivitÉS
« Les anniversaires restent des moments phares (…), mais lorsqu’une marque a déjà célébré par un ouvrage
une date emblématique, elle doit trouver autre chose. Ce qui contribue au nouvel éclectisme du secteur », écrit Clotilde Briard, auteur d’un article sur la communication par le livre, publié dans Les Echos.
Compléter sa communicationDes exemples ? Surfant sur la vague por-
teuse du livre de cuisine, l’entreprise agroali-mentaire Tipiak a réalisé un ouvrage intitulé Les
céréales, prenez-en de la graine. « Il y avait un déficit de connaissance sur la manière de cuisiner les céréales, le livre
a permis de donner des idées », explique son directeur mar-keting. Georges Lewi, expert en stratégie de marque : « Le livre donne du poids à une marque dans une société qui a finalement l’angoisse de la dématérialisation. Il permet de gar-der de vraies traces.»
À l’heure des nouvelles technologies, la com-munication par le livre reste très prisée des en-treprises. Nouveaux formats plus créatifs, ap-
proches éditoriales innovantes : le livre d’entreprise est plus vivant que jamais.Ici, un établissement fête ses 150 ans, là une PME diver-sifie ses activités ; il existe autant de raisons de com-muniquer par le livre qu’il y a de stratégies de commu-nication et de tailles d’entreprises.
Laisser son empreinteObjet porteur de sens et créateur de valeurs, le livre n’est plus seulement le recueil compilant les dates historiques d’une entreprise. La mise en avant des savoir-faire et des expertises, le positionnement comme expert et le recours aux témoignages figurent parmi les tendances éditoriales. Si le livre est une ma-nière originale, pour un décideur, de laisser son em-preinte, la portée d’un tel support va bien plus loin.
Le savoir-faire de TOUTécrit, spécialiste de l’éditorial clé en main, se situe à la croisée des chemins de l’édition et de la com-munication. Cette double expertise nous permet de réaliser des livres de communication conformes au niveau d’exigence des entreprises et des collectivités, à travers trois collections « In Vivo », « Mémento » et « Territoire ».
• Définition de l’approche éditoriale• Rédaction et prises de vue• Création graphique et mise en page• Fabrication et livraison La touche high-tech• Applications i-Pad• Déclinaison en feuilletage électronique
• Un concept novateur• Un vecteur d’image à haute valeur ajoutée • Un outil de communication original
et intelligent• Pas de frais de gestion• Pas de retours d’invendus• Pas de coûts de diffusion
Les atouts du livre de communication
Une double expertise
Livre de communication
11
Je souhaite recevoir gratuitement la plaquette Livre de communication.
Entreprise Collectivité
Nom de l’entreprise ou de la collectivité
Prénom Nom Fonction
Adresse Code postal
Courriel
77, rue du Faubourg Saint-Denis75010 Paris
[email protected] 48 01 83 83
www.toutecrit.com
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EL ET LORE MAGNA
agence de presse1 rue du Pré Saint Gervais - 93500 Pantin Tél. : 01 41 50 01 01
Plaquette de présentation de Tout’écrit, agence de contenu éditorial. Déclinaison d’après sa charte graphique et la maquette dessinée par la directrice artistique.Maquettiste.
Maquette de principe dessinée par la directrice artistique.
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de trois compagnies d’assurance,
toutes leaders sur le marché
européen. Les meilleures conditions
sont sélectionnées pour votre
entreprise.
e Tous les véhicules sont assurés
en dommages tous accidents,
sans déclaration préalable et sans
limitation, qu’ils soient confiés
à des tiers ou qu’ils vous
appartiennent. Plus simple et plus sûr,
vous évitez ainsi les risques d’oubli.
e En cas de sinistre, la franchise
est appliquée par événement et non
par véhicule. C’est bien plus
avantageux pour vous.
e Vos bâtiments et leur contenu
(matériel, outillage…) sont garantis
en incendie et dégâts des eaux selon
les modalités de la valeur à neuf,
sans vétusté.
e La garantie vol de matériel
et d’outillage est acquise même
si les protections sont considérées
comme insuffisantes.
e Le dirigeant de l’entreprise
est également couvert s’il est mis
en cause personnellement : la garantie
RCMS (responsabilité civile des
mandataires sociaux) les protège. Ceci
met donc son patrimoine personnel à
l’abri alors même qu’il est en société.
e La cotisation au contrat est l’une
des moins chères du marché.
Ce tarif est possible grâce au nombre
important de nos assurés.
e Aucun malus n’est à supporter
en cas de sinistre.
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à l’activité de loueur.
Les fondamentaux de nos contrats
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Quels sont nos atouts ?Notre valeur ajoutée en 3 pointse Spécialisation
Technicien du risque, le cabinet dédie
exclusivement son activité
à l’assurance des professionnels
de l’automobile.
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Notre contrat évoluant annuellement,
nous y intégrons régulièrement
les nouvelles garanties qu’impose
l’exercice de votre profession.
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personnalisée de vos contrats,
les collaborateurs de CAT se déplacent
régulièrement dans vos entreprises.
Qui sommes-nous ?Partenaire de confianceAssureur conseil depuis 1977,
le cabinet CAT Assurances est
spécialisé dans l’offre de garanties
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Agents de marque, Concessionnaires,
Indépendants, Réparateurs V.I.
Structure à taille humaine, CAT assure
qualité d’écoute et réactivité pour
répondre à vos besoins. Les principaux
groupements d’Agents, Renault,
Peugeot, Citroën, VW ainsi que la
branche des indépendants du CNPA
nous ont déjà accordé leur confiance.
Une garantie haut de gamme pour tous les professionnels de l’automobile
Leaflet réalisé au sein du groupe ETAI. Conception de l’actualisation d’après l’existant et exécution. Graphiste
Annonce presse réalisée au sein du groupe ETAI. Déclinaison de la charte graphique de l’événement « Les Journées du courtage ». Parution dans La Tribune en date du19-11-2011. Graphiste
PALAIS DES CONGRÈS, PARIS - PORTE MAILLOT
Mardi 20 et Mercredi 21 Septembre 2011
Accès gratuit pour les courtiers et les CGP.
Informations et demandes de badges sur
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Informations exposants
Tel. : 01 46 62 11 71 - [email protected]
LE RENDEZ-VOUS ANNUEL DES COURTIERS VIE ET IARD, DES COURTIERS GROSSISTES ET DES ASSUREURS
160 partenaires exposants4 conférences plénières30 ateliers
Les Trophées du Courtage
Leaflet et identités visuelles réalisés en freelance. Graphiste
Le 111. Lieu proposant des activités liées au bien-être, basé à Nantes. Création du logo et de divers supports (leaflet, carte postale, affichette), maquette de la page d’accueil du site Internet, illustration et photographies.
Dans une ambiance amicale, dégustative et décontractée,
venez prendre connaissance des activités proposées par le 111
LesPeTiTS-DèJ’
Les ApéRoS du
Samedi 22 juin de 19h – 21h30Jeudi 4 juillet de 19h – 21h30Jeudi 11 juillet de 19h – 21h30Samedi 3 août de 19h – 21h30Mercredi 14 août de 19h – 21h30Jeudi 22 août de 19h – 21h30Mercredi 4 septembre de 19h – 21h30Samedi 14 septembre de 19h – 21h30
Lundi 24 juin de 9h-11hLundi 1er juillet 9h-11hDimanche 18 août 9h-11hDimanche 1er septembre 9h-11hDim 15 septembre 9h-11
Les p’tits dej du 111
Les apéros du 111
111, rue de la commune de 187144400 RezéTramway 3 Balinière
www.le111.eu
Contact :[email protected] 06 52 38 20 85
Venez découvrir les activités du 111, ses rendez-vous hebdomadaires gratuits,ses ateliers, ses conférences, des pratiques que vous connaissez, d’autres que vous découvrirez.Toute participation spontanée est bienvenue.
06 52 38 20 85111, rue de la commune de 1871
44400 RezéTram 3, arrêt Balinière
Être & sentirBouger & créer
Pour soi & ensemble
Bien-être
Estivités 6 au 20 juillet 2013
18 au 30 août 2013
ateliers • conférences • formations
Programme surWWW.le111.eu
Retrouvez notre catalogue complet sur
www.adayai.free.frPour nous contacter :
ASSOCIATION POUR LE DÉVELOPPEMENT
DE L’ARTISANAT HAÏTIEN 2, rue Charles-Marie Widor, 75016 Paris
Sculpture sur fer
Colliers d’agates, de perles de bois ou de verre.
‹ faire connaîtreet aider les artisans
haïtiens ›
ASSOCIATION POUR
LE DÉVELOPPEMENT
DE L’ARTISANAT HAÏTIEN
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objet en boissculptures sur fer
Sculpture sur fer
Colliers d’agates, de perles
Sculpture sur fer
Colliers d’agates, de perles
Retrouvez notre catalogue Retrouvez notre catalogue
Colliers d’agates, de perles de bois ou de verre.Colliers d’agates, de perles de bois ou de verre.
Toussaint Aristide06 36 98 00 [email protected]
2, rue Charles-Widor75016 Paris
Association pourle développement
de l’artisanat haïtien
www.adayai.free.fr
otre association à pour but de faire connaître l’artisanat haïtien qui manque cruellement de moyens. Elle fonctionne d’une part en Haïti ; nos correspondants se procurent les objets (ta-bleaux, sculptures sur bois, vaisselles de bois) et nous les font parvenir en France ; elle fonc-tionne également ici, grâce à la confection de bijoux, la préparation sur commande de repas et de buffets.
Les premiers, achetés en Haïti, sont vendus en France pour un montant qui puisse couvrir le prix d’achat et le transport ; ce prix est majoré d’un pourcentage calculé en fonction de la qua-lité du produit, ce qui permet d’acheter à nou-veau un plus grand nombre d’objets ou de ta-bleaux de manière à élargir le nombre d’artisans ou d’artist es bénéfi ciant de notre action.Les seconds sont faits avec les produits que nous trouvons à Paris. Le bénéfi ce de leur vente vient alimenter la caisse et donc permettre d’acheter des tableaux ou des objets en Haïti. Ainsi, dans les deux cas, les gains sont réinjectés dans le cir-cuit afi n d’aider les artisans à acheter du ma-tériel et pour que nos correspondants puissent se procurer des œuvres qui seront ensuite expé-diées en France.
Vous pouvez acquérir les objets que vous propose l’association. Pour cela, choisissez votre objet, tableau ou collier dans notre ca-talogue disponible sur www.adayai.free.fr no-tez sa référence et son prix puis envoyez-nous un courriel à [email protected].
n
Bol et plateaux à anses ou à compartiments, en acajou, fabriquésà la main
Ci-dessus : Innocent,Maison capoise
En haut à droite :Murat Saint-Vil,Baie maritime
J. Toussaint,Marchande
Bol et plateaux à anses ou à compartiments, en acajou, fabriqués
Retrouvez notre catalogue complet sur
www.adayai.free.frPour nous contacter :
ASSOCIATION POUR LE DÉVELOPPEMENT
DE L’ARTISANAT HAÏTIEN 2, rue Charles-Marie Widor, 75016 Paris
Sculpture sur fer
Colliers d’agates, de perles de bois ou de verre.
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haïtiens ›
ASSOCIATION POUR
LE DÉVELOPPEMENT
DE L’ARTISANAT HAÏTIEN
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Sculpture sur fer
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Sculpture sur fer
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Colliers d’agates, de perles de bois ou de verre.Colliers d’agates, de perles de bois ou de verre.
Création du logo, du leaflet et de la carte de visite pour l’association Adayai.
Projet de logo pour l’entreprise Abbason, spécialisée dans la correction acoustique modulaire (cf. photo) à destination des collectivités (simulation de la plaque apposée aux locaux de la société).
metteur en page page graphiste
vincent motron
06 155 551 43
graphicskopic.com
PRESSE
éDITION