Boulogne - le bonbon 11/2011

ELLE EST PAS BELLE

LA VIE ?!

Novembre 2011 - n° 2 - lebonbon.fr

BOULOGNE

1 — BOULOGNE

édito 'Bon'jour !

« Dis Nathalie, pourquoi tu t’occupes du Bonbon Boulogne ? »Vingt fois, j’ai entendu cette question.Si je dois bien une explication à quelqu’un, c’est en premier lieu à vous, lecteurs du Bonbon !Pourquoi Le Bonbon ? Journaliste depuis neuf ans, je n’ai jamais étanché ma soif d’écrire, d’écouter les gens, de partir en vadrouille, de fouiller des poubelles vir-tuelles… et de restituer les nouvelles du monde. La presse ? Je l’adore depuis toute petite, même quand certains la critiquent à juste titre, pour sa mollesse, son imprécision et ses fautes de français. Si je suis une papivore et une fondue de radio, j’ai appris à surfer sur l’unique ordi-nateur de la bibliothèque de Sc Po Aix (une autre époque !) et depuis, naviguer sur la Toile est une seconde nature. Le Bonbon réunit tout cela, avec ce zeste d’impertinence et de bonne humeur qui fait que je ne peux plus m’en passer. Pourquoi Boulogne-Billancourt ?Niçoise d’adoption, Parisienne de naissance et Bourguignonne de cœur, je n’avais jamais arpenté les rues de Boulogne jusqu’à ce que la vie me l’apporte sur un plateau d’argent. C’était il y a cinq ans. Je ne connais-sais ni le Bistrot de Laurent rue Gallieni, ni le coiffeur Jean-Emmanuel route de la Reine, ni château Buchillot, je n’étais jamais allée au Salon du livre de Boulogne, je n’avais pas encore été aux Loges près des anciens studios de cinéma.En revanche, j’avais déjà goûté les délicieux, que dire, divins, canelés Baillardran à Bordeaux (ils sont chez nous maintenant !). Désormais, je sais que si je veux encadrer la photo de mon Hippo, j’irai aux Cadres de Lili ; pour remercier dans la journée une amie, je commanderai une bougie parfumée personnalisée sur le site Des idées pour maman. Le soir avant de rentrer chez moi, je peux faire une halte à la Villa Sorel déguster un thé. Dimanche prochain, je finirai ma semaine en brunchant aux Grandes tables de l’île Seguin…, en remerciant les Boulonnais de m’avoir ouvert leurs portes et leur cœur.

Nathalie Six

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Design original

[email protected]

Rédactrice en chef

Nathalie Six

[email protected]

Graphiste

Gaëlle Lepetit

Secrétaire de rédaction

Marie Dupuis

Rédaction

Hélène Brunet-Rivaillon,

Natacha Niox-Chateau, Marie Masuyer,

Catherine Lussiez, Kate Van de Maele

Photographes

Cyrille Robin, Orélie Grimaldi

Le Bon Jeu

Gérard Sima

Dreamteam

Aurélien, Antoine, Victoria

Responsable culture et partenariats

Macha Binot

06 22 36 20 88

Petites annonces

[email protected]

Contactez-nous

[email protected]

01 48 78 15 64

Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé

75009 Paris

SIRET 510 580 301 00016

Publicité[email protected]

06 81 06 03 94Régie grands compte

[email protected] / 06 50 71 92 71

Jean / 06 48 26 88 53

3 — BOULOGNE

BOURBON AUBRAC COMPANY44, rue Escudier, 92100 Boulogne-Billancourt

01 46 05 34 52

Simply the best

BOUCHERIE DE QUALITÉ

3 — BOULOGNE

sommaire

6. Jean-Emmanuel

34. Un massage ayurvédique

10. Jessica Nelson

38. Michelle Butte

14. Lancement du Bonbon

44. Bénédicte Watine Le Fur

5. Le Bon Timing6. Le Bon Concept

10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans

14. La Bonne Soirée16. Le Bon en Arrière

18. Le Bon Astro

20. La Bonne destination22. Le Bon Look

24. Le Bon Moment29. Le Casse Bonbon

30. Les Bons P’tits Diables32. Le Bon Jeu

33. La Bonne Voix

34. Le Bon Test36. Les Bons Shops38. Le Conte est Bon

40. La Bonne Boulonaise42. Les Bons Snapshots

44. La Bonne Dame46. Le Bon Agenda

Novembre 2011

BOURBON AUBRAC COMPANY44, rue Escudier, 92100 Boulogne-Billancourt

01 46 05 34 52

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BOUCHERIE DE QUALITÉ

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F Ê T E L E L A N C E M E N T D U S I T EW W W . L E B O N B O N . F R

L’EXPOSITION 19.10.2011 - 29.01.2012

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5 — BOULOGNE

le bon timing Les évènements à ne pas manquer !

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Romy Schneider exposition / 1 Phot

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Romy SCHNEIDER

ExpositionDossier de presse

LA VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT ET AKOUNA/TRISTAN DUVAL présentent

Romy Schneider L’exposition, qui marquera le 30e anniversaire de la disparition de la star, se tient sous le parrainage de sa fille, Sarah Biasini. Commissaire d’exposition : Jean-Pierre Lavoignat, journaliste, cofondateur et ex-directeur de Studio Magazine. Du 4 novembre 2011 au 22 février 2012. Ouvert 7j/ 7, de 10h à 19h - 11 ! Plein tarif, 8 ! Tarif réduit Espace Landowski - 28, avenue André-Morizet

Restaurant marocain Le GuerrabPour fêter l’ouverture du Guerrab, son chef Momo et son épouse Sofia invitent les lecteurs du Bonbon à venir déguster plusieurs de leurs créations le jeudi 24 novembre. Venez tester leur cuisine raffinée : pastillas au pigeon, tajine de poulet aux poires, miel et graines de sésame, thé à la menthe fraîche et pâtisseries. Jeudi 24 novembre à partir de 19 heures63, rue Thiers - Tél. 01 46 20 08 63

Metropolis PartyLe Bonbon organise LA soirée de la rentrée. Sortez déguisements futuristes, accessoires de Science Fic-tion et folies en tout genre! Le Bonbon investira pour la première fois le mythique Bataclan avec pour thème Métropolis et en donnera sa vision, déguisée, animée et décomplexée. Costumes futuristes = entrée prioritaireJeudi 10 novembre à partir de minuit (veille de jour férié) Au programme : Concert | DJ Sets | Performers | Animation

Festival solidaire au bénéfice des Restos du cœur 92Fondés par Coluche en 1985, Les Restos du Cœur (643 bénévoles en 2010) aident les personnes dému-nies, notamment dans le domaine alimentaire, par l’accès à des repas gratuits, et par la participation à leur insertion sociale et économique. Venez écouter la soprano Léa Sarfati et le vibraphone Illya Amar. Le 4 décembre au Carré Belle-feuille à 17 heures60, rue de la Belle-Feuille - Tél. 01 55 18 54 00

Concert

Soirée

Ouverture

Exposition

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6 — BOULOGNE 7 — BOULOGNE


le bon commerçant

Qui n’a jamais vu la grosse cylindrée de Jean-Emma-nuel garée devant son salon de coiffure, route de la Reine, lève la main ? Le coiffeur le plus dingue et le plus sacré de Boulogne a pignon sur rue depuis 32 ans. Une personnalité hors du commun qui méritait bien un portrait.

J’ai connu Jean-Emmanuel en franchissant la porte de son salon de coiffure situé au 76 bis de la route de la Reine, en quête d’un brushing rapide et pas trop onéreux. Attirée par les prix très attractifs indi-qués en gros sur sa vitrine, je n’allais pas rester sur ma faim quant au généreux spectacle qui allait être le mien. Ma première impression fut d’entrer dans une ruche complètement atypique. Avec, à sa tête, un coiffeur comme je n’en avais jamais vu aupara-vant. Cheveux longs bruns, moulé dans un collant noir de danse (ou sa variante, dans un jean slim à la Mick Jagger, tellement près du corps que l’on se demande comment il a fait pour rentrer dedans !), Jean-Emmanuel accueille nonchalamment chaque nouveau client d’un bonjour sonore. Rapidement, le « tu » fait valdinguer le « vous » et une serviette atter-rit sur mes épaules. Pas le temps de dire ouf que je suis déjà au bac : shampoing-massage-confession.

A côté de moi, les clientes ont apparemment leurs habitudes dans la maison et prennent des nouvelles les unes des autres, « les enfants, la belle-sœur, le mari, l’oncle d’Israël, la grand-mère restée au pays (Maroc ou Algérie), les ennuis de santé, la hanche de la grand-tante et la langue de vipère de la copine ». Sans oublier de s’enquérir aussi du dernier flirt de Patrick Bruel ni de commenter la robe (vulgaire) de la dernière gagnante de Secret Story 10 (que les lec-teurs ne m’en veuillent pas, je ne suis pas du tout au fait de l’émission). Une ambiance thé à la menthe, pâtisseries orientales, matinée à l’eau de Lourdes.Les murs du salon sont en effet entièrement recou-verts de posters géants représentant Saint-Vincent de Paul, la Vierge Marie, Jésus, le précédent Pape Jean-Paul II, Sainte-Catherine, Sainte-Thérèse de Lisieux, sans oublier quelques photos de rabbins, une main de Fatma, un chandelier à 7 branches et des fioles d’eau bénite. Né en 1959 au Maroc, à Tanger, dans une famille juive (sa mère) et catholique (son père), Jean-Emmanuel est ce que l’on appelle en Israël un Juif messianique. « J’ai été baptisé et je crois en Jésus, fils de Dieu. Ceci ne m’empêche pas de mettre tous les matins mes tefillin pour faire mes prières juives. Je vais alterna-

JeanEmmanuel

LE COIFFEUR ROCKEUR

Texte Nathalie SixPhoto DR

8 — BOULOGNE

le bon commerçant

tivement à l’église et à la synagogue. » Quand je lui demande si certains le rejettent pour cette raison ou s’il a déjà été sommé de choisir, sa réponse est lim-pide et directe : « Je vis ma foi, je suis respecté pour ça. » Arrivé en France à 3 ans, il se forme à la coif-fure très jeune et découvre Boulogne-Billancourt par une amie. « J’ai immédiatement adoré cette ville et lorsque j’ai su que l’ex-propriétaire de ce salon allait partir à la retraite, je l’ai racheté avec l’aide de mon père. » Jean-Emmanuel ne doit pas simplement sa notoriété à sa dégaine, ni à son « premier métier » : la chanson, mais au fait qu’il se montre extrêmement généreux envers les pauvres. « Grâce aux dons que me font mes clients, j’aide les SDF, je coiffe d’ex- détenus ». Très actif dans la paroisse, il accompagne régulièrement des marches et des pélerinages à la chapelle de la Médaille miraculeuse (Paris 7e). « La prière et la foi ne servent à rien si on ne partage pas », aime-t-il à répéter.Cette générosité ne l’empêche pas de s’entraî-ner quotidiennement à la course au bois de Bou-logne. Hyperactif, il se lève tous les jours à 4 heures du matin et parcourt 15 kilomètres, « je cours l’équi-valent d’un semi-marathon 2 fois par semaine ». Une performance qui explique son surnom dans le quar-tier : Marathon man. Vous avez dit surhomme ?

Prochain concert de Jean-Emmanuel et son groupe Satisfaction samedi 31 mars à 22h à la Brasserie

Le Bougainvillier - 73, route de la Reine

Salon Jean-Emmanuel76 bis, route de la Reine

Tél. 01 47 12 05 09Du lundi au samedi de 9h à 19h30

sans interruptionNocturne le jeudi de 9h à 20h30

8 — BOULOGNE


la bonne étoile

Coordinatrice artistique de l’émission “Au Field de la nuit” (où elle intervient aussi en tant que chro-niqueuse) après avoir été conseillère littéraire pour “Vol de Nuit”, animé par Patrick Poivre d’Ar-vor, Jessica Nelson est écrivain. Après “Mesdames, souriez” (Fayard, 2005) et un essai sur l’anorexie (Fayard, 2008), elle s’est lancée dans l’écriture pour la jeunesse. Dans sa trilogie “Les conjurés de Niobé” (éditions J’ai Lu pour les 8-15 ans dans la collection “Baam !”), elle revisite la mythologie grecque, par morceaux, pour les préados. Afin d’aider les jeunes à s’identifier aux héros de son livre, elle a eu la mer-veilleuse idée de créer un personnage de fiction, Stefanos Alias, qui ayant des origines grecques, n’en habite pas moins Boulogne-Billancourt ! Une série intelligente, épique et forte en péripéties dont on attend impatiemment le troisième tome.

Dans “L’ombre de Thésée” et “Le choix de Jason”, votre héros, Stefanos, bien que Grec (sa mère est arrivée en France, enceinte), est né à Boulogne-Billancourt : quel honneur pour votre ville adoptive !Je suis en train d’écrire le dernier tome, mais j’avance lentement car je suis aussi sur mon deuxième roman. J’écris le soir entre 22 heures et minuit, une fois que ma fille de 9 mois est couchée et que mon homme est rassasié. La masse de livres qui sort chaque année est effrayante : lorsqu’on est critique littéraire, on

s’en rend peut-être encore davantage compte, alors je prends mon temps.

Quand êtes-vous arrivée sur la planète Boulogne ?A l’automne 2009. Avec mon mari (Michel Scott, grand reporter au service étranger de TF1), nous vou-lions nous rapprocher de notre lieu de travail. Je fais partie de la maison de production d’Anne Barrère, Editel, au Pont de Sèvres, donc Boulogne nous a paru logique. Nous y avons trouvé un cadre plus familial, notre déménagement a correspondu à un moment de notre vie où nous avions envie de construire. Nous nous y plaisons beaucoup, même si nos amis ont du mal à “traverser le périph” pour venir jusqu’à nous !

Qu’y a-t-il de Bonbon en vous ?Tout le monde dit que je suis quelqu’un d’assez doux, donc ma douceur ; mais mon vrai bonbon, c’est mon bébé ! Avant de devenir mère, je ne me doutais pas que ce serait aussi touchant. Un bébé, c’est aussi beau et aussi bon qu’une friandise. Sinon, il m’arrive de me jeter sur un paquet de M&M’s, mais ça il vau-drait mieux ne pas l’écrire ! (rires).

Puisque vous êtes adepte du fantastique, quelles sont vos adresses un peu surnaturelles à Boulogne ?Sans hésiter, la pharmacie centrale à l’angle de l’ave-nue Jean-Jaurès et de l’avenue Victor Hugo ! Ce sont

Jessica Nelson

LA DÉESSE DE LA MYTHOLOGIE

Texte Nathalie SixPhoto DR


les pharmaciens les plus gentils que je connaisse et quand vous avez un bébé, vous avez davantage besoin d’un bon pharmacien capable de vous écou-ter et de vous prodiguer des bons conseils, que d’un bon restaurant. Sinon, justement, j’aime un petit resto italien sans prétention, le “Veni”(1) qui est très bon et pas cher du tout. J’adore le café “Chérie” place Marcel Sembat et je déjeune souvent à la brasserie “Ducoté Cour”, du chef Jean Ducoté, la brasserie du chef Julien Ducoté (son restaurant gastronomique

“Côté Cuisine” se situe, lui, avenue Victor Hugo). Je ne sors pas énormément mais il y a un endroit que j’aime beaucoup, c’est la Blanchisserie (concerts). Le samedi matin, j’ai mes habitudes au marché de la piscine.

(1) 14, rue Victor Griffuelhes


les bons plans

Le Bistrot de LaurentLe coup de cœur de la rédaction

Alors que votre chroniqueuse dévouée n’avait pas encore posé ses valises dans la ville de Boulogne-Billancourt (heureusement attirée sur ses terres par un mari tenace et gourmet), Le Bistrot de Laurent l’avait déjà fait saliver. Aux abords de la porte de Saint-Cloud, les adresses où se restaurer le soir se nichent dans un mouchoir de poche. Aussi, lorsqu’une nouvelle enseigne a indiqué un refuge pour gas-tronomes, qui plus est, tenu par un ancien chef du Comte de Gascogne — où il a maintenu le macaron Michelin à la sueur de sa toque — , nos papilles ont frémi d’émoi dans une attente fébrile devant tant de promesses. La carte de Laurent Hahn — formé au Pré Catelan et passé par L’Epi Dupin, Le Divellec et Le Cinq au George V — suit le rythme des saisons.Novembre oblige, honneur à l’automne, ma saison gustative préférée : ah, les girolles ! Que vous les choi-sissiez habillées d’une tarte fine au parme ou accom-pagnant une côte de veau, le résultat est toujours parfaitement maîtrisé et vous remue le cœur en vous chatouillant les narines. Fermez les yeux et vous êtes aux bois. Pour les inconditionnels du poisson, le filet de bar aux poireaux, nimbé d’une sauce safranée, a notre préférence. Mention spéciale pour sa pastilla et sa souris d’agneau confite, façon tajine de luxe. Sa signature ? A la fois bucolique et exigeante. L’appa-rence est celle d’un bistrot bien dans ses nappes (un joli blanc aux bandes taupes), avec quelques recoins isolés pour amoureux transis en quête de discrétion.

Décontracté et professionnel, le chef aime sa cuisine et sait recevoir. Dès la première visite, vous vous sen-tirez déjà un peu comme à la maison ; Laurent Hahn met un point d’honneur à venir se balader entre les tables pour saluer habitués et nouveaux clients. Son objectif n’est pas l’obtention d’une étoile mais la convivialité. Sans jamais abandonner la qualité. Il n’y a qu’à plonger délicatement sa cuillère dans son fondant (réalisé en 7 minutes) et voir le chocolat jaillir puis s’écouler lentement de sa montagne pour s’en convaincre. Les plus aventureux opteront, eux, pour la julienne de fenouil confit, flanquée d’un sorbet au citron vert. Nous n’oublions pas la carte des vins, opulente et intéressante, 80 références de 19,50 à 120 !. L’amour du rugby (la proximité du Stade fran-çais a-t-elle pesé dans son choix ?) et des attaches au Pays basque sont enfin deux autres raisons pour avoir envie de franchir encore et encore le pas de sa porte. Pour les grandes bandes, une salle à l’étage est privatisable ou permet simplement de dîner à plus de dix en carré. Quand on vous explique que Laurent aime la fête et s’arrange toujours pour que ses convives repartent heureux ! Le bonheur est dans l’assiette c’est Le Bonbon qui vous le dit.

10, rue GallieniTél. 01 46 20 20 60

Plat du marché avec le café le midi à 12 !

Communiqué Nathalie Six

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les bons plans Communiqués Kate van de Maele Catherine Lussiez

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Les Grandes Tables de l’Île SeguinRestaurant éphémère

Dans la famille des “Grandes Tables”, je demande l’Île Seguin. Après La Friche de Marseille et le Cent-quatre à Paris, c’est au tour de Boulogne d’accueillir ce concept gastro. Lieu magique, vue sur les berges de Seine, Meudon et Saint-Cloud d’un côté, le nou-veau quartier du trapèze boulonnais, de l’autre ; chef prestigieux : Arnaud Daguin, 1 étoile au guide Michelin pour son ancien restaurant Les Platanes à Biarritz et pour sa table d’hôtes La ferme Hégia dans le Pays basque. Destinées à rester ouvertes pendant trois ans, Les Grandes Tables servent une cuisine à 80 % végétale, mais ne dédaignent pas la viande pour autant. Déco minimaliste au look d’usine (signée de l’architecte Pierre Schneider), on se croi-rait dans une cantine (pas de nappe, tables en zinc) mais alors, de rêve. Les assiettes sont champêtres, tout est soigné aux petits oignons, des condiments posés sur les tables (anis, sel de sésame, paprika) au jus de pommes, bio, forcément ! « Ici, c’est la saison qui commande, on mange de vrais produits, on sale peu, on se régale ET on se fait du bien (à la planète aussi, tant qu’on y est). L’avenir se mijote en cuisine. » La bande-son a également été pensée par le chef, ambiance jazz électro, pour s’octroyer une pause déjeuner comme il n’en existe pas à Boulogne !

Tél. 01 46 10 79 72 www.lesgrandestables.com

Bête comme chouDes tableaux à croquer sur www.bbdeco.fr

On n’est pas sérieuse quand on a 30 ans ! Avec son mot d’ordre « Un jour, une création », Laurène Cou-mont Detaille, diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art Graphique Pennighen de Paris, l’est encore moins que les autres, à la grande joie de ses copines. « L’une d’elle m’a commandé une toile pour son bébé. Puis une deuxième, une troisième, au fur et à mesure, j’ai eu l’idée de créer un concept pour que les mamans et les enfants s’amusent à créer leur tableau ! ». Résul-tat : ça se passe sur le net avec une dizaine de petites bêtes, hippopotame, âne, lion, souris, etc., qu’il faut habiller au gré de sa fantaisie. Robe rose (bonbon!), manteau bcbg ou veste militaire kaki et lunettes d’aviateur ? A moins qu’on ne choisisse de faire un joyeux mélange des genres ! « Certains de mes clients se tapent de vrais délires, j’adore ! » Laurène, par ailleurs directrice artistique free lance pour des clients comme Dior et Lacoste, a monté son entre-prise avec son mari Thomas. On les trouve égale-ment sur berceaumagique.com et bulledestyle.com. « Bête comme chou est un lien tendre entre l’art, la déco, la mode et votre enfant ». Une création unique et personnalisable car chaque enfant est unique.

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LANCEMENT DU BONBON BOULOGNE SOIRÉE À LA VOZ’GALERIE

A la une, à la deux, à la trois, c’est parti ! Arrivé à Boulogne début octobre, Le Bonbon se devait, fidèle à sa réputation de fêtard heureux, de célébrer cet événement. La fête fut conviviale, amicale, à la fois culturelle et joyeuse. Ce résultat a été rendu possible

grâce à un éventail de talents, dont celui de la solaire Ivane Thieullent, directrice de la VOZ’Galerie. A 19h, les premiers invités ont investi les lieux. Une demi-heure plus tard, impossible de bouger !Le mot est bien passé. Nos partenaires – Tropicana,


le bon art Texte ?Photo ?

Le Guerrab et Michel et Augustin – avaient mitonné de quoi prolonger les discussions sans défaillir de faim ni de soif. Les bougies au logo du Bonbon, créées spécialement pour la soirée par les doigts de fée de Sylvie Roehrig (desideespourmaman.com) éclairaient élégamment l’espace.Merci à Monsieur le Maire d’être venu et d’avoir dis-

cuté presse et création de magazine avec nous. Fina-lement, cette soirée nous a tellement plu, à l’équipe du Bonbon et à celle de la VOZ’Galerie, que nous nous sommes donné rendez-vous l’année prochaine pour fêter notre premier anniversaire. D’ici là, merci aux Boulonnais qui étaient présents et longue vie à votre nouveau Love Media.

©Orélie Grimaldi

16 — BOULOGNE

le bon en arrière

Erigé au XVIIIe siècle à l’endroit de l’actuel croise-ment de la rue de l’Abreuvoir et du chemin de Saint-Denis, ce château, classé monument historique depuis 1951 pour ses façades et ses toitures et propriété de la ville de Boulogne-Billancourt depuis 1982, abrite aujourd’hui le musée Paul Belmondo.

La demeure fut construite en pierre de taille, selon un schéma classique, pour la famille Meulan, sous Louis XV : un corps principal prolongé par deux ailes avec des façades parées de mascarons. Surélevé par la suite, l’édifice d’origine était de plain-pied. On raconte qu’à la fin du siècle, Cambacérès - sympathi-sant révolutionnaire et coauteur du code napoléonien - y habita quelque temps… Sous Louis-Phi-lippe, le bourgeois Buchillot en fit l’acquisition. C’est au patronyme de ce dernier qu’il doit son nom actuel. Au XIXe siècle, James de Rothschild se constitua un domaine de plus de quinze hectares dans les environs, annexa le petit château à sa propriété et fit construire un étage. Successivement occupé par les troupes allemandes et alliées, le bâtiment fut

considérablement détérioré pendant la Seconde Guerre mondiale. Quand, en 1982, la ville de Bou-logne-Billancourt en hérita, celui-ci était en ruine. Il fallu attendre 2007 pour que la municipalité prenne la décision de réhabiliter les 1000 m2 de cet adorable monument (coût des travaux : 2,7 millions d’euros) afin d’y installer un musée. Dans le cadre de ce pro-

jet, les enfants du sculpteur Paul Belmondo (dont l’acteur Jean-Paul Belmondo)

firent don à la ville de la quasi-tota-lité des œuvres de leur père (plus

de 250 sculptures, près de 450 médailles et 900 dessins). Amé-nagé par les architectes Chartier-Corbasson, le musée propose un parcours moderne labyrinthique et interactif atypique, dans lequel

de grandes salles lumineuses contrastent avec des cabinets de

curiosité exigus aux lumières tami-sées. Coffrages en bois à l’étage, jeux

de miroirs dans les escaliers, galerie tac-tile et atelier reconstitué de l’artiste… les élé-

ments scénographiques de ce musée, inauguré en septembre 2010, sont un vrai régal pour les visiteurs de tous les âges, et un très bel hommage au dernier grand sculpteur et graveur néoclassique.

Le château Buchillot

Texte Hélène Brunet-Rivaillon Photo Archives de la mairie de Boulogne - Billancourt

UNE ANCIENNE FOLIE DU XVIIIe SIÈCLE

- Les derniers spots où sortir - L’actu de votre quartier - Les événements culturels

18 — 19 —

le bon astro Texte Gaya et son équipe

BELIER 22 mars / 21 avril

Vous serez à fleur de peau et aurez la larme à l’œil. Certes, l’influence de Vénus amplifiera vos émotions, mais elle vous apportera également un pouvoir de séduction à toute épreuve. Donc laissez vous aller c’est le mois de l’amour. Profitez comme il se doit de ce mois fort en sensations et utilisez votre séduction pour atteindre vos objectifs professionnels !

TAUREAU 22 avril / 21 mai

Vous poussez parfois le bouchon un peu trop loin. Ne faites pas payer à votre entourage vos déboires pas-sés. Vous avez des facilités et vous en jouez ! Mars entrera dans votre signe ce mois-ci et pourrait bien faire voler bon nombre de vos certitudes ! Une invita-tion inattendue apportera des réponses insolites qui vous serviront pour votre avenir professionnel.

GEMEAUX 22 mai / 22 juin

Mettre de l'eau dans votre vin n'est pas votre fort, mais vous n'aurez pas le choix ce mois-ci. N’ayez crainte, votre diplomatie légendaire viendra à bout de vos doutes. Vous aurez un peps à faire pâlir les plus vigoureux ! De plus, vos conseils vaudront de l'or, alors, ne les gardez pas pour vous.

CANCER 23 juin / 21 juillet

Ne criez pas trop fort, les murs de votre bureau ont des oreilles ! Vos nouvelles idées risquent de provo-quer des réactions vives parmi vos collègues. Jalou-sie ? Mars fait souffler sur vous un vent de rébellion, mais prenez garde, surtout si vous attendez que votre direction vous suive sur votre projet qui vous tient particulièrement à cœur !

LION 22 juillet / 23 août

C'est le mois de l'amour pour les natifs du lion. Vous redécouvrez certaines odeurs, certaines caresses qui vous ont ému, vous qui aviez mis l’amour en der-nière position sur vos priorités. Une voie inattendue vers de nouveaux horizons pourrait bien vous désta-biliser. Beaucoup de joies et de plaisirs s'offrent à vous, en particulier en fin de mois. Ouvrez les bras et accueillez-les !

VIERGE 24 août / 23 sept.

Des sourires, des regards, tout sera réuni pour égayer votre mois de Novembre. C’est un mois placé sous le signe de la communication. Votre entourage sera aux petits soins et vous n’aurez qu’à vous laisser chou-chouter et profiter de l’instant présent. Prenez garde, cependant, à ne pas oublier d’atteindre les objectifs que vous vous étiez fixés pour cette nouvelle rentrée !

18 — 19 —

le bon astro Novembre 2011

Vous avez des questions, nous avons les réponses. Appelez Gaya et son équipe.Audiotel 7/7j et 24/24h au 08 92 68 29 29 (0,34 cts la minute).

En RDV Privé au 01 75 43 08 55

BALANCE 24 sept. / 23 oct.

Vous devrez balayer devant votre porte ce mois-ci. Il serait temps de prendre les bonnes décisions ! Evi-tez de vous poser trop de questions, en particulier sur des sujets qui ne vous concernent pas directe-ment. L’expérience que vous avez acquise dans le passé vous permettra de vous engager sur de nou-velles voies. Alors foncez !

SCORPION 24 oct. / 22 nov.

Les commérages iront bon train et vous risquez de douter de vos capacités. Restez vigilant car votre ca-ractère impulsif vous jouera de vilains tours, comme d’habitude vous parviendrez à composer avec cet aspect de votre personnalité pour mieux rebondir ! Côté cœur sachez prendre des risques, jetez-vous à l’eau, vous ne serez pas déçu…

SAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc.

Vous qui vouliez recevoir des démonstrations d'af-fection vous serez servi ! Vous passerez le mois sous la couette à vous réchauffer contre votre partenaire ou en famille. Si vous êtes célibataire l’amour arrive enfin… Vous pourriez bien croiser l’être qui cham-boulera votre vie si vous ouvrez bien les yeux !

CAPRICORNE 23 déc. / 20 jan.

Vous devrez d’abord conclure ce qui a été entrepris pour avancer. Évitez de multiplier les chantiers. Vous allez tirer un trait sur le passé… Quel bonheur ! Vous allez enfin pouvoir créer une nouvelle vie et de nou-velles activités. L’influence de ce mois vous protè-gera, soyez-en sûrs ! Surprenez-vous et surprenez-les !!!!

VERSEAU 21 jan. / 19 février

À force de jouer les glaçons ambulants, vous allez faire fuir tous ceux qui oseront s’approcher de vous. Et cela pourrait avoir des répercutions sur le plan professionnel… Attention, vous pourriez bien faire échouer vos projets ! Un petit effort : affichez votre plus beau sourire et réchauffez tout ça !

POISSON 20 fév. / 21 mars

Il est grand temps de mettre à profit tout ce que vous avez appris. Vous êtes en train de préparer votre hi-ver, un petit relooking d’intérieur serait le bien venu ! Bref prenez-vous par la main ; exercice, gymnastique ou massage afin de vous permettre d’atteindre vos objectifs. Vous avez rencontré l'amour de votre vie, chouchoutez-le bien !

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la bonne destination Communiqué Macha BinotPhoto DR

La rentrée nous a tous fait nous ré-inscrire dans des clubs, des loisirs, des échappatoires à nos vies stressantes.

Quoi de plus agréable que de passer l’hiver en jeu d’équipe ou en individuel à vouloir se surpasser dans une compétition en dehors de celle du bureau ? Esprit d’équipe, esprit corporate ou esprit de compé-titeur, on brûle tous d’envie de se faire connaître par autre chose que notre fonction au sein du bureau. Une belle passe, un revers dont on parle encore devant la machine à café. Non pas celui du revire-ment de situation dû aux détournements des objec-tifs de la boîte mais bien celui sur terre battue qui a permis à Jean de battre Paul, nos deux fidèles aco-lytes de l’édito du Bonbon EST du mois de Juin 2011. Nous même avons notre équipe… de football au sein du Bonbon avec joueurs, entraineurs et Pompom girls ! Une fois tout ce petit monde recompté, nous avons trouvé un bon plan pour se déplacer dans les compétitions.

Les Hôtels Ibis ont créé une offre dédiée aux sportifs. Dans 312 hôtels en France et 500 en Europe, IbiSport s’adresse aux sports individuels, collectifs ou intel-lectuels - entraineurs, arbitres, médecins ou diri-geants - dans le cadre de compétitions ou de mani-festations sportives. Du coup, nous voilà partis dans de grandes envolées et de belles perspectives sur l’équipe du Bonbon ! Plus de raison de se freiner dans

l’ascension sportive de l’équipe ! Pour 17 ! par per-sonne en chambre double, l’offre IbiSport s’adapte même aux calendriers des compétitions avec ce tarif disponible le week-end (vendredi, samedi et dimanche), les jours fériés et les veilles de jours fériés ! Ils ont même prévu des salles de réunion pour le dernier briefing tactique avant la rencontre et la victoire sur l’adversaire ! Les check-out se font jusqu’à 17h pour se reposer de cette victoire bien méritée ce matin-là ! Des tables de massage sont même mises à disposition pour éviter la courbature du lendemain et sur-lendemain. Ils ont réuni tous les services qui nous permettent, à nous, grands com-pétiteurs, de mettre toutes les chances de notre côté pour remporter la coupe.

Et quoi de plus agréable que de passer la ligne d’arri-vée du Marathon que l’on avait prévu de faire en 4h30 avec un timing parfait, quoi de plus jouissif que de marquer le but décisif ! Au moment où ce texte est écrit, la France s'incline héroïquement devant les All Blacks, Tony Parker est revenu passer la saison avec son équipe de Villeurbanne, on vient de gagner deux matchs au Bonbon… La fameuse expression « Anima Sana In Corpore Sano » ne peut donc que s’appliquer d’autant qua ça fait du bien au corps et aussi à l’es-prit.

Bonne compét ! Au plaisir de se croiser dans les cou-loirs des hôtels Ibis.

Le sport, ça te gagne!!

PLUS AUCUNE EXCUSE POUR NE PAS GAGNER !

la bonne destination

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HOTEL IBIS SPECIAL SPORTIFSwww.ibishotel.com

VirginieAcadémique : Repetto / Veste : Uniqlo

Bracelets : Marion Godart / Mitaines : Maison FabreSac à dos : Paul Smith

Casque audio : IN 2—

Virginie est DA, conceptrice pub free-lance

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le bon look Photo Amélie Chassary www.ameliechassary.com

Styliste Anthony Lee Watson

AntoineFuseau détourné en manches longues : Repetto

Gilet Teddy : Paul SmithBracelet porté en collier : Marion Godart

Casque audio : IN 2—

Antoine est co-créateur de Terebenth

22 — 23 —

le bon look

24 — 1/2

le bon moment

Elles étaient douces, les militantes de ma jeunesse. On allait les épier à la sortie des réunions de section, on les quêtait tractant devant l’entrée des facs, on observait leurs petites fesses de meetings en hap-penings. On les regardait faire et on aimait l’avenir que leurs programmes politiques nous vendaient : un monde où le pouvoir serait enfin livré aux mains fines de ces troublantes prosélytes.

Certains de mes amis ne juraient que par la gauche, convaincus que c’était là qu’on trouvait les plus fraîches, les plus généreuses, les plus ouvertes aussi. Ils rôdaient à Tolbiac ou à Solférino. D’autres aimaient la rigueur de ce qui s’appe-lait alors le RPR. Ils croyaient aux collants noirs, à l’aisance des brushings et à certaines manières de rire sans se livrer. Ils fréquentaient Assas et rêvaient à Sciences-Po.

Et puis la vie a fait son œuvre, on a peu à peu oublié la chaleur anxieuse des discussions échevelées où l’on se prenait par le bras pour appuyer nos argu-ments. Les jeunes filles ont grandi, sont devenues des femmes. Et il faut aujourd’hui l’admettre : ce ne sont pas leurs voix fluettes que nous venons écouter dans les salles chauffées des meetings, mais tou-jours celles de vieux messieurs ou de vieilles dames austères.

Et pourtant, à y regarder de plus près, ces réunions bruyantes ne sont pas tout à fait désertes. Qu’y voyons-nous ? Des nuées de jolies jeunes femmes, certaines même très jolies, qui s’agitent et pépient dans l’indifférence générale. Militantes ? Même pas : journalistes !

Car le développement des nouveaux média a multi-plié les canaux en abaissant les coûts, entraînant de

manière mécanique une sur-représentation des jeunes et des femmes, toujours

les plus nombreux dans les métiers mal payés. Et le machisme des

patrons de presse a fait le reste : un recrutement très orienté autour des qualités physiques, l’idée aussi que pour recueillir les confidences des politiques,

une paire de jolies jambes montées sur des talons était un

excellent viatique.

Celles-là prendront-elles le pouvoir dont les militantes d’autrefois n’ont pas encore su se saisir ? Leur éclosion permettra-t-elle une méta-morphose équivalente de la classe politique ? Il faut de tout cœur l’espérer, et rêver à un monde où les estrades des meetings seraient occupées par des femmes en robes courtes, auxquelles de vieux journalistes bedonnants, envoyés par leur patronne trentenaire et sexy, mendieraient en bafouillant quelques mots d’interview.

Les bons meetings

Texte Pierre-Louis ColinPhoto Arnaud Chaillou

2012 : LE POUVOIR AUX FEMMES ?

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le casse bonbon

Le vendredi 14 octobre 2011, le G20 réunissait ses ministres des finances à Paris, Arnaud Montebourg se prononçait en faveur de François Hollande pour le deuxième tour de la primaire socialiste, les Indignés se mobilisaient dans les grandes villes du monde entier et France-Soir annonçait sa disparition en format papier. Mais la véritable info n’était pas là. Sur les coups de minuit, Marie remportait la grande finale de Secret Story 5 devant 3,2 millions de télés-pectateurs !

Voilà, ça c’est important ! Non parce que franchement, les maussades, les pas contents, les fâchés de la planète, on s’en cogne un peu. Ce qu’on veut savoir, c’est si Marie va gagner, si elle va plaquer Geoffrey, pécho Zelko, régler ses comptes avec Juliette ou si elle va enfin poser nue, la bougresse. Quelques heures plus tôt, c’est Koh Lanta qui livrait son lot hebdomadaire de boue et de vers de terre à déguster devant plus de 7 millions de téléspectateurs. Bon appétit.10 ans après les grands débuts de Loft Story, sous la houlette du déjà tordant Benjamin Castaldi, la télé-réalité a imposé ses codes sur la télévision fran-çaise. Pas une chaîne sans son programme estam-pillé « réalité », de l’hertzien à la TNT. La liste de ces méfaits cathodiques est effarante : L’amour est dans le pré, L’étoffe des champions, Danse avec les stars, Les anges gardiens, Les anges de la télé-réa-lité, Moundir cherche l’amour, Moundir cherche son

français etc… Pendant ce temps, la culture disparait silencieusement de nos petits écrans, reléguée en antépénultième partie de soirée. Il y a pourtant erreur sur la marchandise. De réalité, il n’est point question dans cette télévision. On en est même de plus en plus loin. Désormais rodés à l’exer-cice, les candidats sont devenus des acteurs, rému-nérés pour offrir leur intimité. Ils jouent les rôles que la production veut bien leur offrir, monnayant une image qu’ils tenteront de faire vivre à la sortie, en

écrivant un bouquin, un single ou en deve-nant coach sportif. La Marie de Secret

Story l’a bien compris : pas de rêve de star chez la princesse silico-

née, elle veut juste ouvrir une sandwicherie. Preuve qu’elle est pas si débile qu’elle veut bien le laisser croire la Marie.

La réalité, elle est dans les JT, les reportages, les documen-

taires et elle fait bien flipper. Regarder des gamins faire étalage

de leur bêtise, c’est reposant et ça donne l’impression de pas être trop con.

Ce que sanctifie la télé-réalité, c’est l’ère de la confession. L’intime étalé en prime-time, à longueur de journaux people et jusque chez nos politiques. Les fonds de tiroirs, les fonds de poubelles. C’est tout l’art du story-telling. On vous raconte une histoire. Pendant ce temps, la vérité est bien loin. Allez, je vous laisse, je vais me prendre un sandwich chez Marie. Parait qu’elle fait un jambon-beurre suc-culent. J’espère qu’elle a largué Geoffrey… Il a faim le Marius !

Télé RéalitéPOUBELLE STORY

Texte Marius Lacatus

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la bonne expo

Le chef d’œuvre de Fritz Lang fait l’objet d’une expo-sition à la Cinémathèque française du 19 octobre 2011 au 29 janvier 2012. Celle-ci nous fait pénétrer au cœur des rouages du long métrage allemand de 1927, pendant que le Bonbon prépare la soirée électro de cette fin d’année sur le même thème au Bataclan.

Un chef d’œuvre de science-fiction…Film muet en noir et blanc, il nous transporte dans un futur imaginé dès le début du 20e siècle, au centre d’une mégapole de 2026 scindée en deux mondes. Les ouvriers œuvrant sous les sols pour assurer le bien-être des bien loties classes dirigeantes sur-plombant la terre depuis leurs jardins suspendus. Les premiers se rebellent, mais une explosion va donner naissance à un monstre-machine……Retranscrit à la Cinémathèque.L’exposition s’articule selon un parcours dont chaque pièce est consacrée à une séquence du film, six au total (La Cité des Fils, La Ville Ouvrière, La Ville Haute, Le Laboratoire Rotwang, Les Catacombes, et La Cathédrale). Elle présente son univers entre projec-tions et exposition de pièces uniques. Des appareils aux costumes, en passant par des photos plateau (plus de 800) et des dessins originaux jusqu’alors inédits en France, sans oublier la fameuse femme-robot reconstituée par Walter Schulze-Mittendorff. Une collection unique, complétée par des confé-rences et activités pédagogiques.

Metropolis, le futur omniprésent.Simultanément, une version restaurée intégrale du film sort en salle le 19 octobre, et deux rétrospec-tives sont également à découvrir du 18 octobre au 4 décembre. L’une sur Fritz Lang, l’autre intitulée « Cités Futuristes », qui retransmettra les films de science-fiction sur le même thème. Metropolis Bonbon Party.Le Bonbon a choisi ce thème pour sa prochaine grande soirée événement, la Metropolis Bonbon Party, qui se tiendra le jeudi 10 novembre 2011 au Bataclan avec le soutien de la Cinémathèque. L’at-mosphère futuriste grinçante issue de l’univers de Lang incarne à merveille l’essence de l’électro, et donnera vie à un thème à la fois dans la mouvance et complètement décalé, dans l’esprit bonbon. Une version décomplexée sur fond de concerts, DJ sets, performeurs, effeuilleuses et animations pour la soi-rée fantasmagorique de l’année. Plus d’informations sur www.lebonbon.fr.

Soirée METROPOLIS BONBON PARTY au Bataclan le 10 novembre 2011

Préventes disponibles sur Digitick et Fnac Billetterie—

Exposition à la Cinémathèque française51, rue de Bercy, 75012 Paris

Tél. 01 71 19 33 33 - www.cinematheque.fr

Metropolis

Texte Pascaline Lechene

S’EXPOSE À LA CINÉMATHÈQUE ET SE VIT AU BATACLAN

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les bons p'tits diables Texte Sabine CasselPhoto Michel Sedan

Les petites jalousies entre frères et sœurs

Sept enfants entre 6 et 10 ans sont réunis pour un anniversaire : Lili, Deva, Rose, Txomin, Gaspard, Maxime, Manon ont tous un frère ou une sœur.

Avez-vous été jaloux de votre frère ou de votre sœur ? Lili 8 ans : Ben oui ! Parce que je suis à la grande école depuis 3 ans, et depuis tout ce temps, j’ai été la chouchoute de la maîtresse, et maintenant qu’il est dans la grande école, c’est mon petit frère le chou-chou, ce n’est pas juste !Deva, 7 ans : Moi, j’étais un peu jalouse parce que ma petite sœur, on la trouvait un peu plus mignonne que moi, ça me rendait triste. Quand on lui offre un jouet, je lui pique et je lui donne un vieux jouet. Comme elle est petite, la plupart du temps, elle dit rien, mais parfois elle ne se laisse pas faire, elle me tire les cheveux et ça fait mal. Maintenant elle a presque 19 mois, j’aimerais bien dormir dans la même chambre qu’elle, mais mes parents me disent que ça n’est pas possible parce qu’elle pleure trop la nuit. Maxime : Moi je suis jaloux parce qu’elle est plus

petite que moi, on lui donne souvent raison et je dois céder sur tout, pour me venger je la fais pleurer.Manon : Je ne suis pas jalouse de mon frère Maxime !Rose : Oui, j’étais jalouse parce Txomin mon frère était plus grand que moi, il faisait plein de choses qui m’étaient interdites, cela me rendait envieuse et jalouse.Gaspar, petit frère de Lili : À l’école, elle ne veut pas jouer avec moi dans la cour et à la cantine, elle se met avec ses copines et jamais avec moi. Je suis jaloux de ses copines qui m’enlèvent ma sœur. Je me chamaille avec ma sœur quand elle a des cadeaux, je suis jaloux si son cadeau est plus grand ou mieux que le mien.Txomin : J’ai fait une vraie crise de jalousie quand mon père est parti 3 jours au Maroc avec ma petite sœur, et je suis resté à Paris avec Maman. Quand ils sont ren-trés, je les ai boudé. Quelques mois plus tard, c’était mon tour de partir seul un long week-end avec Papa. Finalement, ils sont tous d’accord : on est jaloux, mais c’est quand même super d’avoir un frère ou une sœur.

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le bon jeu Mots fléchés Gérard Sima

Célèbre hô-tel suisse

En a plein la tête

Sigle de voitures

Son artificiel

Précision pour Belleville

A sesSerres (d'—)

Agence de liaison

Peu nom-breuses à Paris

Premier mot au téléphone

Cabaret de la capitale depuis 1946

Rue proche du métro Péreire(Guillaume- —)

Stationde métro(ligne 13)

Au début de la rue de Rivoli

Souvent source de tourments

Permetle choix

Courba

Square du 15e

(Léon-—)

Métal au labo

Atome

SymboliseParis

Mammifère rongeur

Terrestre ou volant

Toutefois

Rue dans le quartier Mai-son-Blanche(13e)

Paul ou Louis ou les autres

Saints d'une rue du 6e et du 7e

Suit le Bus à la boîte

Personnage de la guerre de Troie

Dans la forme pro-nominale

Rue du 16e

(—- Villarceau)

Boulevard du 17e

(de l'—)

Sur la balle à Roland- Garros

15

10 8

Rue du 15e

(Jean-—)

Pratiquée à l'Opéra

Rue du 2e

(de la—)

Pronom

Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à l'intérieur de celles contenues dans la frise située ci-dessous, vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :

Pont de Paris (d'—)

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B O N B O N

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La bonne voix Communiqué Nathalie SixPhoto Philippe Gueguen

Douce, drôle et grave, légère et herztienne, snobi-narde et gouailleuse, fluide et empreinte d’émotion, telle est la voix d’Aude Epstein. Antinomique ? Aude est comédienne, même si elle sourit à cette appel-lation qui lui donne le vertige, alors que ses propres paires — comme Jean Barnay* ou Alain de Garrigues qui l’a adoubée à ses débuts — l’ont autorisée à uti-liser ce mot.

« Ma voix ? Je travaille avec et grâce à elle, je l’ai redé-couverte, j’en joue, la fais vibrer », lance-t-elle en se couvrant la gorge d’une écharpe grise en cache-mire. Comme pour n’importe quel instru-ment de musique, savoir faire chan-ter ses cordes vocales s’apprend. Après une formation de cinq mois, Aude Epstein a égale-ment suivi des cours de comé-die et de doublage. Physique-ment, elle dit avoir arrêté de fumer et pratique la marche rapide pour l’endurance : « Chaque jour, je m’astreins à faire des vocalises, un travail d’ar-ticulation, une vingtaine de minutes de lecture à haute voix. » Aujourd’hui, elle est répertoriée sur le moteur de recherche www.castingmachine.com, ce qui lui a permis de donner la réplique à la voix française de Bruce Willis, Patrick Poivey. Elle coopère avec des sociétés de production comme Lamaisondeproduction* et des clients tels que la STIB, la RATP belge. « Quand on est appelé par une agence, en moyenne, 1 casting sur 5 abou-tit. Cette fois-là, EuroRSCG Belgique m’avait choisie

directement. » Ses missions l’amènent à répondre à diverses demandes, pour réaliser pubs télé et radio et bandes-annonces, mais aussi de l’institutionnel, du e-learning ou des messages téléphoniques. « En fait, tout m’amuse dans ce métier. C’est un défi à chaque fois que je prends toujours très au sérieux, même lorsqu’il s’agit d’une maquette. Je me donne à fond à chaque fois. » Avant de se découvrir une voca-tion pour la voix, cette quadra au regard perçant a été directrice artistique pendant 19 ans. « Je le suis encore en free lance » : Cartier, Piaget, Carita, Chanel,

Bompard, Tag Heuer, parmi beaucoup d’autres marques, ont fait appel à son œil exercé,

son sens du beau et de l’équilibre. « En tant que directrice artistique,

je suis un peu comme une chef d’orchestre qui dirige plusieurs musiciens et veille à l’unité d’ensemble. » En tant que voix off, elle intégre un projet et se laisse diriger avec bonheur.

« J’aime la polyvalence, elle m’enrichit et me nourrit. » Alors si

vous avez un message à faire pas-ser, appelez cette voix, elle vous suivra

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Aude Epstein VOIX À SUIVRE !


le bon test

Atteindre un équilibre physique et émotionnel pour vivre plus longtemps et prévenir la maladie ? Tout le monde a envie de répondre oui. L’Ayurveda vise, notamment par le massage, à rééquilibrer le corps, l’esprit et l’énergie afin de vivre en harmonie avec soi-même et le monde qui nous entoure. Avide de bien-être (qui ne l’est pas ?), j’ai décidé de tenter l’ex-périence.

Recommandée par une amie, Charlotte Soussan arrive un matin chez moi, avec une valise à roulettes et un énorme sac pendu à son bras. Devant mes yeux médusés, elle sort de son sac une table de massage, une couverture, des draps, des bougies, un chauffe-biberon, une fiole d’huile de sésame parfumée à la lavande, un réveil et un petit bol mystérieux, dont j’apprendrai qu’il est fait d’un alliage de cuivre, de zinc et de bronze et de deux autres métaux tenus secrets, aux vertus apaisantes et purifiantes, qu’elle utilise pour masser les pieds (divin !). Un quart d’heure plus tard, je me retrouve non pas allongée… mais assise devant elle. Première étape : un entretien pour faire connaissance. Charlotte me questionne pour établir ma constitution ayurvédique et déterminer mes désé-quilibres, afin d’adapter le massage à mes besoins. Elle m’apprend qu’il existe trois constitutions ou dosha : les VATA (Air), les PITTA (feu) et les KAPHA (eau). Si notre constitution de base est déterminée à la naissance, elle va plus ou moins se déséquilibrer en fonction de notre mode de vie, environnement et alimentation… Au cours de notre conversation, j’ap-

prends ainsi que, contrairement aux méthodes lues cent fois dans les magazines féminins, rien n’est plus pervers et malsain que de se bourrer de salade et de légumes crus (de la même nature que l’air, légers et froids) si l’on a une constitution VATA, déjà dominée et façonnée par l’air. « Le semblable augmente le semblable », me lance Charlotte avec son lumineux sourire. Outre l’alimentation, les déséquilibres peu-vent être aussi réparés grâce à une bonne hygiène de vie, au yoga et aux massages. D’après elle, je suis une PITTA avec un déséquilibre VATA, j’ai donc besoin d’un massage calmant.C’est parti pour plus d’une heure de bonheur et de bien-être. En prologue, elle m’intime l’ordre de me concentrer sur ma respiration, sur chacun de mes muscles, puis, alors que je suis allongée sur le ventre, elle me masse les jambes, le dos, avant de reprendre jambes, bras, ventre, torse et enfin visage et crâne, alors que je me trouve cette fois sur le dos. Les yeux clos, je suis alanguie par la chaleur de la couver-ture et de ses mains, et par ses mouvements tantôt souples, tantôt toniques. Le résultat est céleste. J’ai décroché plusieurs fois pendant le massage, somno-lant et divaguant. Mon esprit est comme étiré ; mes nœuds du dos ont disparu. Une variante existe avec de la farine de poix chiche (idéal pour les constitu-tions KAPHA) et avec des pochons de riz trempés dans du lait chaud (pour les PITTA). Suprême cadeau : le massage à 4 mains, réalisé par deux praticiens parfaitement synchronisés. Le plaisir de me sentir apaisée se greffe à celui d’avoir saisi l’importance de

Un massage ayurvédique

LE NIRVANA À PORTÉE DE MAIN

Communiqué Nathalie SixPhoto JFJ


prendre soin de moi — le massage ayurvédique agit sur les tensions musculaires et nerveuses, la fatigue, le stress, les problèmes de digestion et la mauvaise circulation. Avant de masser les autres, Charlotte a travaillé dans la communication. « J’ai fait une césure d’un an dont 7 mois en Inde, me raconte-t-elle. Là-bas, j’ai été malade et l’on m’a soignée dans une clinique ayurvédique. Ce fut une révélation. » Rentrée en France, elle a étudié cette pratique pendant un an dans une école ayurvédique. « Ici, l’Ayurveda n’est pas reconnu alors que l’Organisation Mondiale de la Santé l’a classé comme une médecine à part entière et, en Inde, celle-ci est pratiquée depuis plus de 5 000 ans. » Outre les personnes âgées et les femmes enceintes,

Charlotte Soussan initie les nouveaux parents au massage bébé. « La détente du corps et de l’esprit amène au bien-être », me dit Charlotte qui, déjà, range ses affaires pour voler au secours d’un autre stressé. Un peu de douceur et des gestes précis. Le plus dur de la philosophie ayurvédique reste à faire : dépolluer mon esprit des pensées négatives. « Allô, Charlotte, vous êtes libre le mois prochain ? »

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les bons shops Communiqués Kate Van de Maele

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Des Idées Pour MamanCadeaux personnalisés pour tous

C’est l’histoire de deux filles qui se rencontrent en 2009. L’une, Aurélie Lamy, a eu l’idée du siècle 2 ans auparavant quand elle était en congé maternité ; la deuxième, Sylvie Roehrig, réorganise la boîte avec son expérience de chef de produit marketing dans la parfumerie. De distributeur de cadeaux de nais-sance, Des idées pour maman.com devient une véritable ruche de cadeaux personnalisés pour tous : naissance, baptêmes, fêtes religieuses, anni-versaires, mariage, Noël, fête des mères ; le site se démarque en quelques mois de ses concurrents. Un exemple ? « Nous sommes les seuls à proposer des produits Descamps personnalisés, quand même les boutiques de la marque ne les proposent pas », explique Sylvie, désormais seule à la tête du site. Leur produit phare : la bougie parfumée à la figue, au bois fumé (6 parfums en tout), sur laquelle on inscrit son message. Parallèlement, le site propose sacs de voyage, coffrets de naissance (Birth Box), cartables et trousses (Tann’s), cachemires, portefeuilles et accessoires en vinyle (Anne-Charlotte Goutal), parmi d’autres. De petits créateurs ou de grandes marques, chaque produit est personnalisable… la “touch” de la maison ! Si vous voulez étonner sans courir partout, vous avez trouvé votre adresse !

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Les cadres de LiliBeaux-arts et petites surprises

Bienvenue au royaume de la fée Dorothée. Avec sa chevelure blonde et ses yeux bleus rieurs, elle semble surgie d’un conte. Comme le nom de sa jolie boutique l’indique, son cœur de métier est l’enca-drement. Après avoir racheté le fond de commerce à son ancien patron, elle a mis dans son pays magique tout ce qu’elle aime : des cahiers d’écolier rigolos, des tableaux futés d’Isabelle Kessedjian (Label’Tour), des étiquettes à pots de confiture, du vintage en pagaille comme la colle Cléopâtre ou les bons points distri-bués en primaire par la maîtresse, des sacs cousus main, des robots et des matriochkas à colorier, des kits à monter soi-même (Rosie Flo’s), des stickers et des boîtes à bisous. Un véritable inventaire à la Pré-vert ; le tout, en petite quantité, afin que ses clientes ne repartent pas toutes avec les mêmes cadeaux. Les objets fabriqués en France côtoient ceux importés du Japon, d’Angleterre, d’Italie et d’Allemagne, « au gré de mes voyages ». Pas de made in China. « Je me débrouille toujours pour avoir des objets que les autres n’ont pas ! ». Parallèlement, Les cadres de Lili pos-sèdent un rayon extrêmement fourni en beaux-arts (Pébéo) et loisirs créatifs (Aladine). De quoi contenter toutes les bourses.

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les bons shops

Villa Sorel“Tea Time” à Boulogne

Quel est le secret qui donne à ce salon de thé cette atmosphère cocooning si “british” ? Confortablement assis dans l’un des fauteuils Louis XV modernisés avec des couleurs pimpantes, on s’y sent rapide-ment chez soi. De quoi donner envie d’adopter défi-nitivement la traditionnelle pause du “five o’clock”, à l’instar de nos voisins d’outre-Manche. Le sourire de Nadine Collomb, la décoration design, la terrasse joli-ment aménagée (préservée des regards de la rue) et l’ambiance apaisante, incitent chacun à venir y pas-ser un moment. Carte d’inspiration anglo-saxonne oblige, vous pourrez vous y restaurer d’un assorti-ment de six pancakes, d’un muffin aux fruits rouges ou du fameux cheesecake new-yorkais accompagné de son coulis. Impossible de passer à côté de la tarte aux noix de pécan, surgie à point nommé pour célé-brer Thanksgiving ! Parallèlement, Madame Collomb vous proposera un choix de thés Damman joliment présentés. Le salon fait partie d’un hôtel qui évoque un Bed&Breakfast. La décoration des chambres est charmante. Si le salon accueille alternativement mère et filles ou copines à la sortie des classes, n’hé-sitez pas à nous envoyer vos proches et voyez dans la Villa Sorel une annexe de votre domicile : petit havre de paix, le temps d’un week-end ou davantage. 20, rue Georges Sorel/Métro Marcel Sembat - Jean Jaurès

Tél. 01 46 04 91 58 - www.villasorel.com

Paradis GourmandLe péché nommé plaisir

Ouvert en juin dernier, cet hybride exquis entre cho-colaterie, tea room, confiserie et épicerie fine est un recueil de fables épicuriennes, un grimoire pour succomber à la magie des tentations.Une palette de douceurs nous raconte des voyages dans des pays tropicaux et les contrées de nos grands-mères : pains d’épices et spéculos ; confitures artisanales exotiques (framboise-basilic, marron-rhum, carotte-agrumes,…) et miels bio classiques ou insolites.Une cinquantaine de thés parmi les meilleurs au monde (signés Dammann Frères, la plus vieille maison de France, depuis 1692) nous emmène dans un dédale d’arômes poétiques : macaron-cassis-violette, jardin du Trocadéro, macaron-mangue-jasmin, coquelicot gourmand, pomme d’amour, charlotte aux fruits, rose... Tous les jours, un parfum est à découvrir en dégustation. Au chapitre des friandises, les pro-duits raffinés de la maison belge KC Chocolatier présentent une large gamme de chocolats extrafins (ganaches ou pralinés) et une autre de saison (les déclinaisons autour de Noël remplaceront bientôt celles inspirées du champ automnal) ; une gamme pour le café et une gamme sans sucre ajouté. De quoi satisfaire tous les amateurs.

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Du mardi au samedi, de 10h30 à 19h et 7j/7 pendant les fêtes de fin d’année

Communiqué Hélène Brunet-Rivaillon Texte Natacha Niox-Chateau

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le conte est bon

Boulonnaise, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de Boulonnais, Michelle Butte a toujours vécu à Bou-logne-Billancourt, excepté une infidélité entre 4 et 14 ans. Ancienne institutrice à l’école Saint-Joseph du Parchamp, où elle fut jadis elle-même été élève, celle-ci porte un regard sans concession sur son métier, sa ville et la jeune génération boulonnaise.

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître !Michelle Butte, Mimi pour ses intimes, a un sacré tempérament. « Il faut bien, car j’aurais dû mourir dès ma naissance, or je suis toujours là ! Ma mère avait accouché chez elle mais un médecin était présent. Quand il m’a sortie du ventre de ma mère, je ne respi-rais pas et le praticien a demandé qu’on aille lui cher-cher un bassin d’eau froide et un autre d’eau brûlante pour me réveiller. Ensuite, j’ai bien fini par hurler », raconte-t-elle en riant, dans l’appartement de la rue Escudier qu’elle occupe depuis cinquante-sept ans.Ses anciens élèves — des centaines, des milliers — parlent d’elle comme d’une forte tête, « une maî-tresse d’école autoritaire et qui ne se laissait pas marcher sur les pieds ». Ils s’appellent Nathalie,

Mathilde, Thibault, Jean-François ou Alexandre, ils ont aujourd’hui entre 15 ans (environ) pour les plus jeunes et 55 ans pour les plus âgés. C’est cepen-dant sans compter sur les enfants qu’elle continue à recevoir chez elle tous les soirs après l’école pour des cours de rattrapage ou pour leur faire faire les devoirs. « J’en ai généralement trois ou quatre que je répartis entre la cuisine et la salle à manger. Il ne faut pas qu’ils soient assis à côté, sinon ils ne travaillent pas », explique Michelle Butte, scrupuleuse et per-fectionniste. Cette dernière a quasiment toujours enseigné en cours préparatoire, son niveau préféré « car c’est là que les enfants apprennent à lire ». Pendant ses études, elle fut formée à la pédagogie de Maria Montessori : « J’ai enseigné toute ma car-rière selon ces préceptes, c’est-à-dire en privilégiant le rythme de l’élève. Ceux qui vont plus vite que les autres peuvent sauter une classe ou avancer sur des matières que d’autres ne verront que beaucoup plus tard. Il n’y a pas d’échec. » D’où tient-elle cette pas-sion pour l’enseignement ? Pas de ses parents, qui étaient blanchisseurs. « Mon grand-père maternel était issu d’un milieu ouvrier extrêmement pauvre, il avait perdu sa mère très jeune et avait été confié à

Texte Catherine LussiezPhoto Cyrille Robin

Michelle Butte

LA DOYENNE DES ÉLÈVES DU PARCHAMP


l’Assistance publique. Sa chance, insiste-t-elle, fut d’être excellent élève. » L’école lui permit d’apprendre un métier et plus tard de racheter l’entreprise de son patron.Si on lui demande pourquoi elle n’a jamais quitté Boulogne, elle vous répond avec flegme : « Pourquoi serais-je partie ? Les enfants sont les mêmes partout, mon métier ne change pas d’une ville à l’autre, ce qui aurait été différent c’est le cadre de vie, or j’aime celui qui est le mien depuis toujours. Ma mère était une

Boulonnaise viscérale, encore plus attachée que moi. Elle a refusé d’aller vivre à Versailles quand mon père a dû partir y travailler. » Excellente cuisinière, Mimi a ses habitudes au marché Escudier et elle fréquente souvent le restaurant le Grillon (rue Fessart), parce que « le patron y est adorable ». « J’adore aussi la proximité du Bois, clame-t-elle, et je marche souvent jusqu’à La Muette quand j’ai une course à faire dans le XVIe. » A l’entendre, plus de doute : être Boulonnais, ça conserve !

40 — BOULOGNE

la bonne boulonnaise Texte Nathalie Six Illustration Agathe The Melon

Littéraire1 — LES CONJURES DE NIOBÉAlors qu’il vient de récolter un 3/20 à son contrôle de latin, Stef dé-couvre qu’il est le fils d’un dieu grec disparu. Le jeune ado est propulsé sur le mont Olympe puis doit suivre Thésée dans ses aventures. Un fa-buleux sésame pour pénétrer les arcanes de la mythologie grecque. Les 2 premiers tomes de cette trilogie sont disponibles. A dévorer à partir de 8, 10 ans. “L’ombre de Thésée” et “Le choix de Jason” de Jessica L. Nelson, éditions J’ai lu, Baam ! Collection, 13 ! chacun.

2 — À TOI Découverte avec son premier roman, “Ru”, qui a remporté le Grand Prix RTL-Lire 2010, Kim Thuy est Québécoise d’origine vietnamienne. Dans cet échange de lettres avec l’écrivain suisse Pascal Janovjak, elle mé-dite sur la beauté et la fragilité du monde. Une correspondance qui évoque magnifiquement les apatrides, l’exil, le brassage des cultures face au thème de la filiation. Que transmettrons-nous à nos enfants ?“A toi” de Kim Thuy et Pascal Janovjak, éditions Liana Levi, 15 !

3 — POLARS & COEn 2010, après dix ans passés à défendre la cause du roman noir, les éditions L’Ecailler se sont octroyé une pause... Les revoilà relookées et dynamisées avec toujours des polars mais aussi des documents (rock, crime, société...). A noter, cette nouvelle collection “100 crimes oubliés”, sous la houlette du Boulonnais Michel Martin-Roland et d’Olivier Ri-chou. “Paris : 100 crimes oubliés”, 21 !

4 —JE PENSE DONC JE SUIS Un tête-à-tête imaginaire entre l’auteur du Cogito et l’agrégée de philo-sophie, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure. La jeune femme est allée à la rencontre du mathématicien et physicien à Amsterdam, pour questionner son œuvre. Dans cet ouvrage inclassable, les ré-ponses savoureuses et parfois inattendues sont toutes tirées des écrits du philosophe. L’intérêt est de relire Descartes de manière ludique avec des morceaux (bien) choisis. “Entretien avec René Descartes”, de Maza-rine Pingeot, Plon-Perrin, 13 !


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© Cyrille Robin - www.cyrillerobin.com


la bonne dame

18 heures, restaurant “Les Loges”, avenue Jean-Baptiste Clément. Pas vraiment le moment idéal pour découvrir la cuisine de l’adresse, et ce n’est d’ailleurs pas le but de la visite, mais l’enthousiasme d’un soleil automnal accompagne avantageusement ma première incursion dans le monde de Bénédicte Watine Le Fur, peintre et sculpteur à l’univers forte-ment tactile.

Elle apparaît, souriante et amicale, mais un peu sur la réserve. On lui octroie déjà une sensibilité à fleur de peau et de mots. Bénédicte Watine Le Fur me reçoit dans l’une de ces galeries éphémères du moment : “Les Loges” exposent en effet une sélection de ses œuvres jusqu’à la fin de l’année 2011. Elle me raconte ses Beaux-Arts, puis ses dix années passées auprès d’un sculpteur de renom, Angel Péres, à vivre les formes, la plénitude des corps et les matières aux-quelles elle donne vie. Ses premières toiles appa-raissent et je comprends que si, désormais, la pein-ture a pris le pas sur la sculpture, on y ressent les mêmes qualités de liberté et d’observation.

Le Bonbon : Quel fut le bon moment pour changer de discipline et vous tourner vers la peinture ?Bénédicte Watine Le Fur : Simplement celui où j’ai eu envie de m’exprimer différemment, de me cher-cher encore et d’explorer d’autres univers après des années de sculpture.

La bonne matière pour s’exprimer ?En sculpture, j’ai utilisé la terre cuite et le bronze. Pour mes tableaux, je privilégie les huiles.

La bonne inspiration ?Mon entourage, des visages de la famille. J’ai aussi la chance d’avoir de nombreuses commandes de bustes, souvent des enfants. Mes voyages sont éga-lement une source d’inspiration essentielle, comme peuvent en témoigner certaines de mes peintures sur les paysages birmans ou les marines témoignant des mes séjours en Bretagne.

Le bon endroit à Boulogne ?Sans hésiter, le Bois ! J’ai longtemps vécu à la cam-

Bénédicte Watine Le Fur

AU FIL DES MATIÈRES

Texte Marie MasuyerPhoto Benjamin Cayzac


pagne et le fait de pouvoir aller marcher dans la nature aussi facilement m’est très précieux.

Le bon état d’âme ?J’ai la chance d’être et de me sentir suffisamment libre pour prendre le temps de faire les choses ou de changer de discipline quand je le souhaite.

Les toiles se succèdent et l’on se plaît à recon-naître sur de nobles visages africains, se teintant de camaïeux d’ocres, les nuances naturelles de la terre cuite. Sur de magnifiques vues d’un océan bre-ton agité, la peinture au couteau déchire les vagues

en colère, le volume est encore là. Un peu plus tard, devant ses sculptures pleines et divinement har-monieuses, je comprends que son art est évident et multiple ; et je conçois son désir et sa soif d’en découvrir toutes les facettes… à son rythme !

Bénédicte Wattine Le Fur expose huiles et sculptures à la permanence territoriale de la mairie

42, avenue Jean-Baptiste Clément, jusqu’au 25 novembre prochain.


le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

Réunions Parents-Enfants

L’association “Itinéraire de parents” organise des réunions le soir de 20h à 22h30 à Boulogne. Les prochaines dates sont : 29/11/20116/12/20113/01/201217/01/20127/02/2012 06/03/201220/03/2012 Pour vous inscrire : [email protected] d’info sur :www.itinerairedeparents.blogspot.com

Vernissage

Exposition “Traces” de Pierre Henri Chauveau à la VOZ’ Galerie, du vendredi 28 octobre 2011 au samedi 14 janvier 2012.Vernissage le jeudi 27 octobre à partir de 19h30. Ouvert du mardi au samedi de 11h30 à 19h30,Tél. 01 41 31 84 30 - 41, rue de l’Est www.vozimage.com

Festival

Concert de la soprano Léa Sarfati et du vibraphone Illya Amar au profit des Restos du cœur 92. Le 4 décembre à 17 heures. 60, rue de la Belle-Feuille Tél. 01 55 18 54 00

Exposition

Romy Schneider au Musée des années trente Du mardi au dimanche de 11h à 18h.Fermeture le lundi et 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.Tél. 01 55 18 53 00 - 01 55 18 46 42


le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

Jusqu’au 27 novembre, Cinquante ans l’œil dans le viseur de Christian Hirou. Photos et films de ce reporter cameraman à la carrière exceptionnelle, nef de l’espace Landowski.

Exposition, Une prodigieuse histoire boulonnaise : DE 1860 A NOS JOURS, UNE VILLE, DU SPORT, DES CHAMPIONS ! Jusqu’au 20 novembre au rez-de-jardin de l’Hôtel de Ville, 26 avenue André-Morizet/ 01 55 18 53 00

Exposition du SCULPTEUR PAUL-BELMONDO au Musée Paul-Belmondo 14, rue de l’Abreuvoir. Du mardi au vendredi, de 14h à 18h/ samedi et dimanche de 11h à 18h.

BIBLIOTHÈQUE PAUL-MARMOTAN 7, place Denfert-Rochereau - Tél. 01 55 18 57 61. Exposition les mercredis, jeudis, vendredis de 14h à 18h et le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Collection permanente sur rendez-vous uniquement. Tél. 01 55 18 57 65 /57 77. Salle de lecture : les mercredis, jeudis, vendredis de 14h à 18h.

A partir du 1er octobre, ouvert tous les jours, sauf les lundis, de 11h à 18h. JARDINS ET COLLECTIONS ALBERT KAHN. Autochromes et films concernant environ 50 pays du monde entier, pris par les opérateurs d’Albert Kahn de 1909 à 1931. Jardins : sur 4 ha, diverses expressions de l’art des jardins, français, anglais, japonais, forêts, verger-roseraie, prairie créés par Albert Kahn entre 1895 et 1931.

Cirque

Après Pentimento, le spectacle de Madona Bouglione, et Sarkha, le nouveau cirque tunisien, Cirque en chantier accueille le Cirque du Soleil d’Ariane Mouchkine. Son spectacle baptisé Corteo,

“cortège”, en italien) tisse le fil d’une parade festive imaginée par un clown. Acrobaties, tours de magie, comédie, farces en tout genre illumineront de leurs rayons l’immense tente de Île Seguin. Un univers saupoudré de poésie, interprété par une joyeuse bande de clowns et d’acteurs déjantés et lunaires.Le Cirque du Soleil. Jusqu’au 18 décembreÎle Seguin. www.cirquedusoleil.com

Dédicaces

La FNAC BOULOGNE fête ses 10 ans et vous invite :Mercredi 02/11 de 11h à 18h : trophée Fnac Just Dance 3 sur Wii. Inscritpions et renseignements sur www.trophee-fnac.com. samedi 05/11 de 9h à 10h : Petit-déjeuner technologique. Les vendeurs micro de la Fnac Boulogne vous présenteront tout l’univers des tablettes et répondront à toutes vos questions autour d’un petit-déjeuner gourmand. Renseignements et inscriptions gratuites à l’accueil du magasin ou [email protected] 08/11 de 11h à 18h : trophée Fnac Kinect Sport Saison 2 Inscriptions et renseignements sur www.trophee-fnac.com. Jeudi 24/11 de 20h à 22h : Soirée adhérent, autour d’un cocktail profitez d’un magasin privatisé pour vos emplettes de Noël !Mardi 29 /11 de 9h à 10h : Petit-déjeuner coup de cœur des libraires. Autour d’un petit-déjeuner gourmand, les libraires vous livreront leur coup de cœur pour cette fin d’année.Retrouvez toute l’actualité de la Fnac Boulogne sur www.fnac.com/boulogne ou sur notre page Facebook, les forums de la Fnac Boulogne.

48 — BOULOGNE

les bonnes adresses Régie [email protected]

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1 — DES IDÉES POUR MAMANwww.desideespourmaman.com

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2 — LES BÉBÉS DE SABINE

3, quai de Stalingrad Tél. 01 46 08 25 17

3 — IDEAMIA

3, rue Mollien Tél. 01 46 99 80 23

4 — CANELÉS BAILLARDRAN

2, bd Jean-Jaurès Tél. 01 55 60 90 07

5 — CERITEX77, rue de Paris

Tél. 01 41 10 02 07

6 — LES CADRES DE LILI

33-35, bd Jean-Jaurès Tél. 01 41 31 73 76

7 — SMART STOCK

255, bd Jean JaurèsTél. 01 46 21 11 58

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9 — LES GRANDES TABLES DE L’ÎLE SEGUINJardins de l’Île Seguin

Tél. 01 46 10 79 72

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11 — PARADIS GOURMAND103, bd Jean-Jaurès

Tél 01 41 03 72 01

12 — VILLA SOREL20, rue Georges Sorel

Tél. 01 46 04 91 58

13 —LE BISTROT DE LAURENT10, rue Gallieni

Tél. 01 46 20 20 60

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Boulogne - le bonbon 11/2011