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Libérons-nous du système !

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"La seule chose nécessaire au triomphe du mal, c'est que les hommes de bien ne fassent rien»

Edmund BURKE

Mise en page : P.P BLANCHER

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RESISTANCE OU SOUMISSION au monde des robots

« Personne n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être » Goethe 1789, la Révolution, mère des dictatures du XXème siècle. « Les français se sont faits connaître comme les plus

habiles architectes de destruction qui aient jusqu’à présent existés dans le monde. Dans ce court espace de temps, ils ont complètement détruit jusqu’aux fondements de leur Monarchie, leur Eglise, leur Noblesse, leurs Lois, leurs Revenus publics, leur Armée, leur Marine, leur Commerce, leurs Arts et leurs Manufactures : ils ont faits pour nous, en qualité de rivaux, ce que n’auraient pas pu faire vingt batailles de Ramilies ou de Bleinheim. Eussions-nous conquis la France , fût-elle abattue à nos pieds, nous devrions rougir qu’une commission anglaise, envoyée pour son gouvernement, imposât aux Français des lois aussi dures, aussi destructrices de leur importance nationale, que celles qu’ils se sont imposées eux-mêmes »

Edmund Burke

N’oublions pas ce que disait Pierre Gaxotte : « Ce n’est qu’en 1830 que la France a retrouvé les chiffres du commerce extérieur perdu en 1788 ».

Les événements s’enchaînèrent : - destruction des espérances : massacres, spoliations et

populicide (1789 France = 27 millions d’hab. Révolution = 2 millions de morts (guerre civile = 600 000, massacres = 400 000, Napoléon guerres extérieures = 1 million, 52 000 guillotinés dont 31% artisans et ouvriers, 20% marchands, 8-9% nobles, 6-7% clergé)

- vol des biens ouvriers et l’interdiction de s’associer. - suppression des dimanches, persécution et dénonciations - Les Chouans, le camp de Conlie en 1870, la Commune et

les massacres de Thiers. - Le combat des Catholiques sociaux royalistes, comme

Berruyer, de Mun, de Melun pour soulager la misère ouvrière... - Le régime républicain, le règne de la bourgeoisie

capitaliste, les répressions dans le sang et le sol continuellement envahi (7 invasions : 1792/93 1814/15/70 1914/1940…)

- Les 2 Napoléons et le général Boulanger, l’affaire

Dreyfus, - Les combats des Camelots du Roi, les massacres

d’ouvriers à Fourmies, Draveil et Villeneuve St Georges. - L’hécatombe démographique de 1914, où tombe la

jeunesse française, 1939/1940 l’invasion, la résistance et l’épuration.

- Les guerres de décolonisation : L’Indochine et l’Algérie,

mai 68 quelle longue agonie pour notre France. « La Révolution qui voulait libérer l’homme n’a fait que

libérer le capital à travers l’établissement d’un système capitaliste que nous haïssons…Le capitalisme est une création libérale qui non seulement désorganise l’économie et suscite des injustices mais qui de plus se trouve être le plus sûr soutien matériel de la démocratie. La démocratie est la forme politique du capitalisme. »

Disait Bernanos.

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Bilan du meilleur des mondes « Celui qui contrôle le présent, contrôle le passé ; celui qui contrôle le passé, contrôle l’avenir.»

G. Orwell (1984). Il suffit de faire croire aux individus qu'ils sont libres et ainsi

les mettre dans les chaînes…Notre civilisation se meurt du bourrage de crâne médiatique du prêt à penser… Nos vies sont déjà gravement menacées par la nourriture dépourvue du nécessaire vital pour notre santé. Que sont devenus nos cités, nos rues et la nature environnante, véritablement dépersonnalisés pour le plus grand profit du politiquement correcte.

La disparition graduelle des espaces verts dans ces cages

à poule fait naître une jeunesse désœuvrée, écœuré et déracinée. Les programmes scolaires sont orientés et falsifiés idéologiquement pour être assénés en vue de l’esclavage de masse sombrant dans un monde chimérique de non existence...

Tout cela répond-il aux impératifs d'une vie saine et

équilibrée. "La seule chose nécessaire au triomphe du mal, c'est

que les hommes de bien ne fassent rien» E. Burke

Ruine des institutions et absence totale de notion politique

réelle, un système ripoux avec des assassinats politiques, justice compromise, discrédits, amnisties permanentes, députés graciés, scandales, augmentation de la pauvreté, délinquance, mauvaise gestion de l’immigration, cités sans vie dans une nature bétonnée, délocalisations, hausse du chômage et SDF, fiscalité écrasante, règne de l’argent et perte du sacré, destruction de la famille et de l’autorité, société de consommation et voyeurisme, Europe technocratique et conflits mondiaux en éveil, presse servile, manipulations médiatiques, désinformation, quel avenir pour l’intelligence ? Selon Huxley, les démocraties nous entraînent vers une nouvelle forme de totalitarisme non violent.

Environnement saccagé, valeurs humaines anéanties, nos vies et nos esprits sont manipulés : voilà ce qu’il convient d’attribuer à la logique de destruction de cette anti-civilisation. Le système s’attache à enlever toute signification aux actes de la vie, à anéantir toute valeur alors que les yeux vides de tout idéal on avance, musique bruyante aux oreilles dans des délires conditionnés. La répression s’abat sur les citoyens quand ils n’acceptent pas d’être soumis alors que l’insécurité s'installe partout en toute impunité. La République devra répondre devant le tribunal de l’histoire pour nos libertés perdues. La puissance bureaucratique et l'inquisition fiscale règnent, c’est une vaste machine à broyer les énergies. La France fonctionnarisé détruit systématiquement la paysannerie, l'artisanat et le petit commerce. Proudhon aurait dit : contrôlés, étiquetés, administrés, fiscalisés, amendés, noyautés, enrégimentés, écrasés, confisqués, endettés et finalement révoltés, enfermés, parfois suicidés ou fusillés...

- Nous ne voulons pas être des numéros. C’est ainsi que se

construit une société programmée, aboutissant au spectacle permanent de la vie artificielle et idiote. Notre travail et nos impôts alimentent un système bancaire et économique injuste ? Les financiers et des traders sans morale continuent à s’engraisser, les superprofits explosent alors que des millions de travailleurs se retrouvent sans emploi ?

- Le travail doit-il être géré comme une marchandise ? Il se

délocalise loin des lieux d’origines avec son lot de déracinement et de misère.

Les raisons de notre combat : «La dernière pierre que l'on arracha à la Bastille servit de première pierre aux chambres à gaz d'Auschwitz»

Israël Eldad

L’Occident se suicide ethniquement et démographiquement. On encourage plus l’avortement que les naissances. La population diminue et les femmes

n’ont pas le choix dans leur vie familiale….Chaque jour, est renié,

20 siècles de civilisation française et chrétienne. « Etre debout, il faut le

vouloir » disait Alain. Il est facile ainsi "d'abrutir", par médias interposés,

une poussière d'individus, face à la gigantesque machine de l'Etat... En conséquence, nous constatons que la

république ne cesse de détruire méthodiquement ce qu’il reste du pays réel et tout ce qui, de près ou de loin, nous est cher. Comment ne pas voir la mise en place logique d’une mécanique de domination et d’intimidation, dans le seul but de faire de nous des esclaves incapables de réagir ? Dans l'objectif de conditionnement des peuples ?

Doit-on, aujourd’hui, se contenter de subir sans réagir ? « Un monde gagné par la technique est perdu pour la

liberté…Aussi sommes nous libre de penser que le véritable défenseur de la légitimité révolutionnaire est le prince très chrétien »

Bernanos

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La Ripouxblique, laisse au pouvoir pour cinq ans des petits chefaillons issus des divers partis politique, afin que ceux-ci alimentent la division et la haine entre nous. Ce triste quotidien, n’est pourtant pas une fatalité ! Nous faisons l’histoire et la destiné de tout un peuple dépend de notre implication. Les révolutionnaires, souvent petits bourgeois en mal d'adolescence, et endormis par le système ; oublient de remonter à la cause de nos maux : la République… Ils finissent par servir la pieuvre étatique, lassés, satisfaisant ainsi leurs contestations superficielles.

La République redoute l’émergence d’un esprit de révolte se retournant un jour contre elle. Pour maintenir son pouvoir, elle transforme le peuple, dans le but de lui retirer toutes ses forces morales, intellectuelles et physiques, le couper de ses racines et communautés, afin de faire disparaître tout esprit critique, révolutionnaire ou rebelle.

Comment cette mécanique fut-elle mise en place ?

En imposant des idées contraires aux valeurs essentielles

de l’esprit de libertés et de révolte par la manipulation et le conditionnement.

- Par la lâcheté : afin que le peuple ne puisse plus réagir et se défendre, même dans le quotidien, perte d'autorité, individualisme, déresponsabilisation, incivisme (celui qui se défend risque plus que l'agresseur).

- En faisant croire que « voter utile » tous les cinq ans est largement suffisant en guise de participation citoyenne.

- En limitant les référendums, lorsqu'ils ne donnent pas les résultats escomptés par ceux qui gouvernent, contourner ou refaire voter comme pour la France , l'Irlande, le Danemark lors de la Constitution Européenne (Traité de Lisbonne).En démocratie, la violence des manifestations, est seule, payante. Les endettements par les crédits, calment les ardeurs contestataires ainsi que l’instabilité professionnelle avec les piqûres financières (contrôles fiscaux…).

- Par l’hédonisme : afin que le peuple ne songe même pas

à se battre et soit détourné de la réalité en ne pensant qu’à ses plaisirs. La soumission par la dépendance matérielle.

- En le focalisant sur le football, les belles voitures, les séries américaines, la jet-set...La recette est ancienne "du pain et des jeux» (panem et circenses)

- Observez les citoyens dans les transports, le comportement des hommes suffit. Ils se précipitent sur les places assises en laissant les dames debout !

- Observez les lectures, elles sont souvent « le prêt à penser », les gratuits des gares et la presse "people", un monde de moutons...

- Observez les autres qui manipulent leur téléphone portable, sans savoir qu'ils en sont déjà les esclaves dociles et ceux qui s'abrutissent le cerveau de bruit nommé "musique", le monde des robots, dénoncé par Bernanos, est pour bientôt...

- Force est de constater que même s'il ne faut pas désespérer et ne pas se fier aux apparences, une bonne partie de nos concitoyens, sont perdus pour la liberté. Relisez vite "Le Meilleur des Mondes" et "1984"...

Par la désinformation

« Dans notre siècle, il faut être médiocre c’est la seule chance qu’on ait de ne point gêner autrui »

Léo Ferré (préface Poètes vos papiers). L'exemple de la désinformation d'autant plus grave, lorsque

l'on est responsable de son peuple. Les exemples de Tchernobyl et du sang contaminé, où aucune mesure sanitaire et de protection ne fut prise. Quand règne le mensonge et le diktat. Quand on joue avec la vie de ses citoyens pour des trafics financiers. Quand des médecins furent menacés pour avoir voulu croiser leurs études sur la progression du cancer de la thyroïde après le passage du nuage radioactif...Quand on entend des phrases du type "responsable mais pas coupable", n'est on pas dans un Etat "ripoux" et criminel ? Nous ne parlerons pas de la récente affaire des vaccination grippale, avec des effets secondaires inconnus, destinées à enrayer une éventuelle pandémie dont on attend encore les effets effroyables annoncés...Que serait la République , sans ses mensonges, ses trafics financiers et ses actes criminels !!!

Tout cela à grands coups de matraquage médiatique en donnant mauvaise conscience, que dis-je, un comportement d'irresponsable, aux parents refusant de faire vacciner leurs enfants devant le spectre de la pandémie, à la limite des années noirs où l'on dénonçait, mais ce temps n'est pas si loin... Faut-il d'autres exemples pour montrer le caractère antisocial de ce régime :

L’individualisme :

Le bien-être personnel avant tout, sans bâtir et penser dans

la durée, en brisant tout lien social dans le but d’éviter tout esprit de solidarité. La politique du «chacun pour soi » n’engendrant rien de bon et brisant les liens entre les personnes, n’est ce pas un but recherché ? Ces dernières restant chez elles, compensant ce vide avec les éternels outils médiatiques. Ce monde virtuel, n'est qu'un mirage et le drame reste la solitude. Cet individualisme a également pour conséquence d’engendrer chez les gens, un repli sur soi ou chacun n’a le souci que de sa petite vie quotidienne sans égards aux gros problèmes qui ruinent les forces de notre pays. Il s’en suit alors un esprit fataliste ou personne ne souhaite s’engager, préférant la facilité en considérant que tout est perdu d’avance. (Ce qui explique le faible engagement militant dans notre pays). Le fait de croire, que l'on soit seul, parce que la

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communication entre les hommes, n'existe plus malgré une sur-communication du tout et n'importe quoi, annihile toute réaction. C’est la force du système. Il s’en suit également un sentiment de méfiance à l’égard des autres, qui pousse souvent à l’asociabilité. Ce qui a pour conséquence l’instabilité fréquente chez les couples, l’augmentation des plaintes et mains courantes. La consommation de calmants augmente, le mal-vivre comme le taux de suicides, l’adversaire a pris la forme d’une mécanique implacable, servie par la toute puissance de l’Etat. La division continuelle et l'égocentrisme, selon l’expression « diviser pour régner », s’apparente aux clivages « droite/gauche » ou patrons/ouvriers, voir homme/femme, parents/enfants. Il ne faut pas entrer dans le jeu du système qui cherche souvent à nous monter les uns contre les autres. Votre adversaire n’est pas votre voisin, ni le français musulman du quartier, encore moins le petit patron d’entreprise. Votre adversaire s’appelle république. Derrière elle, la toute puissante mécanique de domination mondiale cachée sous le drapeau étoilé de l’Europe de Bruxelles et le nouvel esclavage qui va avec. Il ne faut pas se leurrer sur le fait que, toute cette politique de conditionnement mis au point par le système actuelle à pour conséquence inéluctable de faire de nous des zombis.

La banalisation de la bêtise et de l’ignorance : « La vertu de l’erreur est d’affaiblir et d’anémier »

C. Maurras L’homme déraciné a honte de ses ancêtres, méconnaît ses

origines et sa culture. Ignorant sa civilisation multiséculaire, il est quelquefois plus étranger dans son pays que les nouveaux arrivants. L’éducation nationale et « l’intelligentsia médiatique », sont les principaux responsables du principe de culpabilité, orchestré sans fin, pour mieux nous anéantir et nous asservir. Le fait de véhiculer le mensonge et l’ignorance sur l’histoire de France, par exemple, à pour but d’empêcher les français de réfléchir. Le but étant de leur faire croire que le présent est forcément supérieur au passé. Pour cela une histoire erronée, revue et corrigée sur fond de clichés est enseignée aux élèves afin que ces derniers sortent de leur scolarité sans bases et connaissances solides des bonheurs et expériences de nos pères. Le fait que peu d’élèves chercheront à découvrir l’histoire, après leur sorti du milieu scolaire, confortera ses analyses. Cette ignorance est également alimenté par nos éternels médias et magasines avec la naïveté de croire à ce qui est donné « gratuitement » comme information. Les médias sont un spectacle permanent de l’amnésie culturelle. Il s'en suit alors tout un monde virtuel qui s’établit dans le quotidien, sans mise à l’épreuve, donc sans combativité pour affronter les difficultés de la vie réelle (cocooning).

Est-il admissible de vivre ainsi ? « Seule la tradition est révolutionnaire »

C. Péguy Sommes-nous dignes de la sueur et du sang versé par nos

pères. Avons nous bien dans l'esprit l'importance et la profondeur de ce sacrifice pour nos libertés…Faut-il accepter de voir notre langue et nos traditions disparaître au profit d'une culture de supermarché standardisée. La révolte devient la question de survie, de l’exaspération poussée à ses

limites...On est loin du temps où chaque ville se développait en complète autonomie, où il y faisait bon vivre, travailler et s'amuser. Il faut s’engager dans une lutte acharnée contre ce système dans la sphère socio-économique ou institutionnel, cela peut paraître surprenant, voir inutile aux yeux de la multitude. L’individualisme, l’inconscience et l’absence de repères favorisent chez certains une vision parfois peu objective des difficultés que subit aujourd’hui notre pays et dont eux-mêmes en sont souvent les victimes.

L’histoire nous a souvent enseigné que tous les grands

empires et toutes les grandes cités expansionnistes ont souvent mis en place une politique de soumission. Ces dictatures contrôlaient la population, afin qu’elle ne devienne pas une menace. Depuis la révolution et surtout depuis la IIIème république, le christianisme et plus précisément le catholicisme, est systématiquement combattu et ridiculisé. Alors que celui-ci fut le ciment de notre civilisation, facteur de progrès sociaux et matériels. Aujourd’hui encore, la religion chrétienne fait l’objet de sarcasmes, force est de constater qu’elle est en perdition face au Dieu argent et sous la menace d’autres religions exotiques. Un système basé sur l’assistanat est mis en place, dans le seul but du contrôle individuel. Les associations sont sous étroit contrôle de l’Etat. Dans un régime qui dit n’avoir que des Droits de l’Homme comme principe, la notion du devoir devient de plus en plus inexistante. L'environnement est saccagé pour le besoin de l’utile.

Que fait-on de la pollution auditive, médicale et visuelle ?

Les « criminels du béton », ont bien profités : Beaubourg,

les colonnes de Buren, la Défense, les logements insalubres : ghettoïsation des banlieues. Pourquoi n’a-t-on pas obligé ces

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«architectes » à vivre dans leurs créations ? Il est vrai, que c’était bon pour les pauvres…Souvenons-nous d’Henri IV ne voulant pas séparer les quartiers populaires des riches, dans Paris.

Faudrait il analyser ce qu’il reste des grands corps, l’armée,

la Magistrature. On y voit la soumission, les budgets restreints, la chasse aux sorcières politiques, la surveillance, les dénonciations…Comment ne pas faire le lien avec ceux qui ont tenté autrefois de dominer le monde par la violence et ceux qui actuellement tentent de réitérer cette domination de façon beaucoup plus insidieuse et subtile sous les traits d’un Nouvel Ordre Mondial. La question que l’on pourrait se poser face à ce constat serait :

- Comment se libérer de ce joug ? - Comment combattre efficacement ce système totalitaire ? Le bon chasseur, n’est pas seulement celui qui sait tirer,

mais avant tout celui qui connaît bien sa proie. Soljenitsyne expliquait que l'Occident était plus ravagé dans ses communautés avec la société de consommation que les peuples de l'Est ayant vécue sous une dictature armée. Partant

de ce principe, la première chose à faire pour se libérer de ce conditionnement que nous subissons depuis notre enfance, est de bien connaître le système contre lequel nous devons nous battre, afin de trouver les solutions efficaces. Le but précis de ce petit manuel, laisse le choix entre deux destinés :

- Soit rejeter et lutter contre ce mode de vie et cette

manière de penser, dans un esprit de reconquête, - Soit se soumettre par lâcheté ou abandon. - Nous pourrions encore relater plus en détail les divers

facteurs qui nous plongent dans cet état de déprime, de passivité et de fatalisme, avec cette société de consommation. Cette religion pousse les gens vers l’esclavage de l’argent alors que la logique et le bon sens humain exigent le contraire. Boutang disait :

« Notre société n’a que des banques pour cathédrales

(…) Il n’y a, d’elle proprement dite, rien à conserver ». Nous avons décrit les principaux facteurs dégradants

rencontrés au quotidien. Celui qui décide de les rejeter sera considéré aux yeux des autres, comme un non-conformiste car non soumis au politiquement correct conditionnant la majorité.

Manuel du non conformiste

De l'esprit de rébellion au Camelot et Volontaire du Roi

« La Monarchie est le régime qui a le plus de chance de réduire le pouvoir de l’homme sur l’homme »

Clavel

Qu’est ce que le non conformisme ?

Nous pourrions le définir comme étant avant tout un art de

vivre ayant pour but de mener un combat quotidien contre la conformité d’un système jugé dangereux ou néfaste. Le but étant bien évidemment de s’opposer à ce système, mais

également d’incarner un contre exemple vis-à-vis de ceux qui, sont résignés à être les victimes, par ignorance ou par abandon.

Le non-conformisme n’est nullement l’expression d’un esprit rebelle dans le seul but de détruire sans se soucier des conséquences. Il s’apparente plus à une capacité d'analyse.

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Souvent en décalage avec une majorité soumise et ce, motivé par le seul fait que cette contradiction s’impose selon un raisonnement clair et défini en fonction du problème à résoudre.

Ces critères de raisonnement sont parfaitement établis, nous savons pourquoi nous nous battons et surtout contre qui. La doctrine royaliste est, au sein de la république, un non-conformisme politique et intellectuel. Ce non conformisme n’aurait aucune force et aucune vitalité s’il n’était accompagné d’action pratiqué de façon proportionnelle et complémentaire.

C’est ce que traduit la formule de Maurras : « Pas de doctrine sans action, pas d’action sans doctrine ».

Comment peut s’appliquer concrètement cette méthode au quotidien ?

Acquérir en soi la capacité d’exploiter de façon inverse ce

que le système actuel nous impose. Il s’en suivra alors, de façon instinctive, un esprit de résistance et de reconquête.

Développer en soi une capacité à analyser le but essentiel du conditionnement républicain. Ce système qui gouverne relativement mal à tendance malheureusement à bien se défendre. L’histoire nous montre que le peuple français, sous l'impulsion d'une minorité a souvent eu cette capacité de révolte lorsque, la politique n’était plus à sa convenance. La république est née d’une de ces révoltes.

- Privilégiez la rue ! Sortez. Allez dans les cafés, faites des

activités sportives et entrez dans des associations. Sortez de l’assistanat qu’impose le système, n’hésitez pas à éviter

certaines dépendances dans votre vie. Recherchez l'info, évitez la "messe" du 20h à la télé et les émissions sans intérêt…

Comment réagir ? Et Comment sortir de cette condition ?

Avoir le souci de sa famille, son

village, sa région enfin son pays et ses ancêtres, envers les générations futures. Notre préoccupation est d'informer, afin de mieux comprendre pourquoi aujourd’hui nous vivons dans ce monde là. Eteignez vos télés et rouvrez vos livres. N’écoutez que d’une oreille l’endoctrinement des professeurs et faites vos propres recherches en parallèle sur les sujets qui vous intéressent le plus. Ayez cette habitude de toujours vous interroger, soyez curieux, posez des questions et

cherchez toujours à obtenir des réponses, ne restez jamais dans l’ignorance. Lisez ! Formez vous, cultivez vous, car plus une personne acquiert des connaissances ainsi qu’une capacité à raisonner convenablement, moins elle devient manipulable, plus elle a de chance de sortir du troupeau. C’est tout un travail d’analyse, basé sur la méthode de l’empirisme organisateur où toutes les valeurs, les pensées, les solutions ainsi que les comportements les plus positifs à adapter, sont à prendre dans l'expérience passé de notre civilisation. Loin de conserver, l'empirisme est une méthode critique, qui ne garde que ce qui a fonctionné, en rejetant tout conservatisme passéiste, afin de riposter efficacement au système républicain nous entraînant vers la mort. Certes cela demande un travail sur soi qui peut paraître considérable. C’est littéralement un changement total d’anciennes habitudes de vie, de jugement, de raisonnement sur la société et la politique. C’est aussi une belle aventure.

Faire de son quotidien un combat permanent

contre le système. « Pour avoir la vérité, il faut tourner le dos à la multitude » Fontenelle. Il faut que nous soyons imperméable à la manipulation, non

influençable, courageux dans le souci du devoir, n’adhérant à aucune forme de mode et préférant garder notre personnalité. Etre souvent à contre courant devant le plus grand nombre, puisant notre force dans la lignée de nos ancêtres et la grandeur de la civilisation. Indépendant face à la pensée dominante du système, garder ses distances devant les médias, avoir une vision valorisante du travail, toujours prêt et présent pour agir dans les combats possibles. D'humeur joyeuse et chantante, bon lecteur et militant, fréquentant la rue et servant son prochain. Insoumis, il ne connaît ni le fatalisme, ni la passivité, encore moins la démotivation.

L’esprit résistant et libre face au conformisme ambiant, génère l’élite de demain, face à ceux qui adhèrent au système actuel, dont les conséquences sont parfaitement observables dans le quotidien. Le combat d’un royaliste peut s’apparenter à celui d’un pompier en quelque sorte. Comme les chouans et les vendéens qui au son du tocsin se réunissaient pour partir au combat avec leurs chefs, laissant leurs champs et leurs familles au village par souci du devoir à accomplir. Nous devons être des éveilleurs de conscience, disséminés dans la population, toujours prêt à orienter action et pensée. Des cadres dans la vie associative pour servir demain dans une France royalisée, attendant son Roi, libérateur. Il nous faut savoir, gérer les priorités, la famille en est une mais nous pouvons tous trouver

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dans une journée de vingt quatre heure, quelques minutes pour le roi...Nous aurons travaillés alors pour le pays et finalement pour nous et les autres. Ne l'oubliez pas. Il ne faut pas qu'un jour devant le miroir, vous ayez le regret d'avoir laissé faire, en regardant pleurer vos enfants, comme d'autres malheureusement, enterrèrent les leurs, payant l'impréparation et la trahison de la République criminelle...

C’est le sens de notre combat ! Celui-ci implique des d’âmes trempés dans l’eau de la foi et

de la lutte et non des « cornichons sans sèves élevés dans des petits pots à l’abri des courants d’air » que détestait Bernanos. Loin de nous ce conditionnement politiquement correct du système qui a pour conséquence de nous rendre esclaves et soumis. N’ayons pas non plus le mauvais réflexe d’attente que Dieu fasse tout. N’oubliez pas Jeanne d’Arc s’écriant que Dieu ne donne la victoire qu’à la condition que les hommes se battent...Relisez sa vie. Elle reste d’une étonnante actualité, face au découragement. Il nous appartient d’être en première ligne dans les épreuves. Loin de nous également, ceux qui se disent royalistes pour le « fun » ou pour mettre de l’ambiance dans leur petite vie morose, tout en nourrissant leur quotidien de Star Ac’, de Mac Do et de tout ce qui est « à la mode ».

Sommes-nous marginalisés ? A cela nous répondrons : NON ! Car justement nous

voulons étendre la participation citoyenne au maximum, pour reprendre nos droits indûment spoliés par la République totalitaire issue de la Révolution dite française. Reprendre la participation active dans nos communautés restaurés, familiales, régionales, écologiques et professionnelles.

Nous cherchons simplement à redevenir des français, tels que le furent nos ancêtres, à des époques où ils vivaient libres. A des époques où la virtualité au quotidien n’existait pas, où les dialogues se faisaient sans portables, sans MSN, sans télés, les liens sociaux étaient plus forts. A une époque ou être français était une fierté et ou personne ne marchait dans la rue la tête baissée. Les portables, les consoles, internet ne doivent être que des outils, la machine est au service de l’homme et non l’inverse.

Etre non-conformiste, parait difficile compte tenu de la pression permanente du

politiquement correct. C’est un choix, d'être libre. En prenant conscience de l’état de médiocrité dans laquelle la République nous conditionne, il devient parfaitement possible de trouver en soit la force de s’y soustraire en fonction bien évidemment des capacités de chacun à pouvoir s’impliquer dans cet effort.

Il ne tient qu’à nous, dans le choix de la reconquête, de mettre en place sans relâche une mécanique implacable capable d’agir dans la durée et la continuité, avec comme seuls

objectifs : défendre l’héritage et redonner à la France, ses libertés, par son roi, restauré. Notre jeunesse a besoin de rêves et d’espoir.

« Nos adversaires sont d’une espèce si médiocre qu’ils sont tous prêts à se rendre ; Ils n’ont pas d’autre destin sur terre. Un pas encore et nous serons les maîtres »

R. Nimier

Regard empirique

« Nous pouvons dire à ces peuples sans les tromper que là où la France s’est établie, on l’aime, que là où elle n’a fait

que passer ; on la regrette, que partout où sa lumière resplendit, elle a laissé derrière elle un long crépuscule où les regards et les cœurs restent attachés »

J. Jaurès L’histoire de France depuis Clovis est aussi une histoire

religieuse : « Adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré fier Sicambre », dira St Rémy à Clovis lors de son baptême. C’est sur ces paroles que naîtra le royaume des francs, dans le baptistère de Reims. Si l’on remonte au fond des âges pour découvrir ce qui fait l’esprit Français, on trouve

un comportement traditionnel et culturel différent des autres peuples européens. Le Français est l’homme du panache, de la courtoisie.

Il est à Gergovie, part en Angleterre avec son Duc Guillaume. En 1177, il sent le souffle du vent à Montgisard au coté de Baudouin IV, le roi lépreux, ses chevaliers et templiers

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de Jérusalem. Il court sus aux Godons avec Du Guesclin et devient compagnon de Jeanne D’Arc à Patay et entre à Orléans, tenant sa bannière, au son des cornemuses. Toujours à un contre dix, c'est : « La Paix de Montréal de 1701 » où le gouverneur Frontenac danse avec nos amis amérindiens. Il se bat à Pondichéry. Il est au coude à coude avec nos frères Ecossais à Culloden. Il retrouve nos frères Irlandais à la Boyne ou plutôt au soleil de Fontenoy. Dans notre sang résonne encore les victoires de Bouvines, la Monongahela et Carillon en Nouvelle France, voilà pour l’héritage. Courez dans les forêts touffues d’Amérique avec les Abénaquis et St Castin, le baron sauvage. A l’abordage avec les corsaires du Roi et finalement, bousculez la racaille avec les Camelots Lucien Lacour et Henri Lagrange pour retrouver le soleil ou peuple et Roi ne font qu’un. N’oubliez pas ! L’histoire est source d’expériences, non de sentiments nostalgiques. Chercher en soi toute la force, de toute son âme, afin de sortir des vices de ce système dans le seul objectif d’incarner un jour la vertu conquérante de la victoire. Nous sommes révolutionnaires par la pensée contre-révolutionnaire...Cette France fut le phare du monde, uni près de son roi, car « peuple et roi sont de droit divin » aimait à répéter Marcel Jullian. Courage, abnégation, respect, foi, service et chevalerie, voilà

ce que nous ont légués nos ancêtres. Se former, lire par exemple, l’histoire de France de J. Bainville, F. F. Brentano, Gaxotte, Del Perugia, Régine Pernoud et tant d'autres contemporains : Bluche, Petitfils, Sévilla...Vous verrez que l'on vous a menti !!!

Nous conclurons en rappelant que la France à vu jaillir jadis dans ses malheurs : les croisés, les mousquetaires, les compagnies franches au canada, les chouans, les poilus de 14, les résistants de 40. A nous d’être à la hauteur de tous ces héros. Nous refusons l’odieuse Révolution enfantant la terreur Républicaine qui commençait son règne sanglant avec les tanneries de peaux humaine et les déportations. C’est comme cela qu’il faut traiter et analyser notre histoire, pas seulement avec du sentimentalisme, mais au contraire avec un maximum de raison et d'esprit critique. Par les archives communales, nous connaissons le possible, avec l'évolution qu'il se doit, bien entendu. C’est pour cela, que les "endoctrinés", dans les écoles, ne savent pas, qu'avant le siècle des "Lumières" et 1789, nos ancêtres pouvaient vivre, parfois

mieux. « …Mais si les vivants comprennent et suivent la leçon des morts, leurs « immortels conseilleurs », ils resteront vigilants et ils ne consentiront pas à être faibles » disait le général Weygand.

Alors pourquoi être royaliste ? « Tous les Français sont monarchistes comme moi. Ils le sont sans le savoir, moi je le sais » Bernanos Depuis Aristote, les éveilleurs de peuple sonnent l'alarme

contre les fossoyeurs des nations. Il suffit d'étudier les penseurs contre-révolutionnaires pour s'en convaincre. La liste n'est pas exhaustive : Burke, Bonald, de Maistre, Rivarol, Balzac, Taine, Renan, Le Play, La Tour du Pin, Proudhon, Maurras...

La raison : La Monarchie est la condition institutionnelle, fonctionnelle pour la réconciliation dans la société, la foule suit les minorités énergiques mais pas de Bastille avant l’Encyclopédie, disait Maurras.

L’écologie N’est elle pas en fait la Monarchie, le jardin de France que

nous a laissé le roi, la continuité et la famille quoi de plus naturel, l’hérédité par le consensus populaire, la possession du temps. L’écologie qui est un travail sur l’éternité, ne peut se pratiquer qu’avec une politique construisant pour les générations suivantes. Seule la monarchie peut assurer, la continuité politique, stable et solide, pour relever les défis de l’écologie. (Voir annexe 2)

La France est un héritage.

« Lorsque les abandons de souveraineté ont commencé, j’ai estimé ce processus dangereux en l’absence d’un régime monarchique en France. La Royauté est en effet, l’élément de stabilité qui permet à l’identité nationale de ne pas se dissoudre dans un melting pot »

Henri, Comte de Paris Eglises romanes, villages de province et Versailles, sont

des témoignages. Nous pouvons construire humainement avec les métiers au Rez-de-chaussée.

Sociaux parce que royalistes « Les économistes on les appellera à l’heure des

comptes, pas pour parler de l’homme » J. Anouilh

N’oublions jamais, et surtout aujourd’hui, que la vérité se

trouve en dehors de ces deux erreurs extrêmes : la liberté accordée à tout et à tous, ou la suppression de toutes nos libertés. De nos jours, ce n’est pas en défendant la démocratie libérale qui, en elle-même, est une erreur, que nous pourrons éviter une erreur encore plus grave : le régime totalitaire. Il faut montrer inlassablement qu’il existe un régime plus vrai. Parce

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qu’il correspond à la nature de l’homme, à ses besoins. Ce qui ne veut pas dire obligatoirement à ses désirs.

Région et décentralisation « Quand on hait les tyrans, il faut aimer les rois »

V. Hugo Libérer les provinces, faire des referendums comme en

Suisse, retrouver le sens de la participation citoyenne intégrale. Nous voulons un Etat minimum avec les milliers de républiques locales et provinciales, familiales, professionnelles, culturelles, associatives…

Pratiquer une réelle décentralisation, un extrême fédéralisme, une désétatisation

La stratégie familiale : « L’art de la démocratie c’est d’empêcher les hommes

de s’occuper de ce qui les regarde et de les faire décider de ce à quoi ils n’entendent rien »

P. Valery Il faut s'intégrer dans les associations de proximité. Les

parents d'élèves d'abord, pour la famille et ensuite pour la participation dans la vie locale. Eviter d’acheter au maximum les produits que les pubs cherchent à nous vendre. (Si tout le monde cessait d’acheter les produits sous prétexte justement qu’ils font l’objet de grandes campagnes de publicités, cela ferait longtemps que les pubs n’existeraient plus). Cela ne signifie pas non plus qu’il ne faut plus avoir de loisirs, mais plutôt, orienter ceux-ci vers un art de vivre. Nous considérons tout simplement notre engagement pour la France comme étant une forme de loisir et un sens profond de l'amour du

prochain. Le Salaire maternel avec la retraite, une voix par enfant, étendre la propriété, association de quartier, bon scolaire et adoptions, les familles paient la redevance, ils doivent donc avoir le droit de décider des programmes diffusés…

Bien se nourrir ! Court-circuiter les réseaux de distribution, ce sera d’ailleurs plus sain pour notre santé et celle de nos enfants, en apprenant à connaître des petits producteurs (viandes, fruits et légumes...) et acheter directement chez eux. Vous retrouverez de vrais contacts avec le « Pays Réel » tout en retissant des liens efficaces avec le sens de la parole et la qualité. Faire découvrir aux enfants, la nature, la vraie nourriture. N’oublions pas que

la santé passe d'abord par une bonne alimentation et que celle-ci représente la première médecine. C’est cela la vraie résistance dans le développement de la vie communautaire. C’est cela décider, en citoyen au delà des manipulations du système... C’est cela la vraie résistance. La vie communautaire est garante d'indépendance. C’est pour cela que la République détruit : famille, commerce, artisanat, paysannerie...

Donner à chaque communauté des pouvoirs concrets dans leur propre domaine

Souveraineté et politique d’aide au Tiers monde « Le premier effet d’une institution saine, c’est

d’infléchir l’égoïsme individuel au service du bien commun et de faire coïncider dans la plus large mesure possible l’intérêt privé et le devoir social »

G. Thibon Nous pouvons apporter notre aide aux pays du Tiers

Monde. S’il fallait trouver un autre argument que celui qui nous anime de l'aide au prochain, nous pourrions pour convaincre les matérialistes, avancer l'argument qu'en les aidant, nous nous sauvons. Il faut arrêter le désert... (Lire le livre de R. Pernoud : "Le Moyen-âge, pour quoi faire ?") Développer et travailler avec la Francophonie, l’Amérique Française, les Chrétiens d’Orient, l'Alliance latine et les pays gaëliques...

- Retrouver dans le peuple un dynamisme et alléger l’Etat. - En finir avec le règne des bureaux et des fonctionnaires

(gâchis et inefficacité) Tout désespoir en politique est une sottise absolue disait

Maurras. Comme les romains, la charrue et l’épée ou les israélites du temps d’Esdras, d’une main la truelle, de l’autre l’épée.

Que faire ? Redonnons à la France la clé de sa civilisation par un

régime stable et durable incarné par une famille au dessus des partis et des lobbies dont la destinée a pour seul objectif de faire rayonner la France dans la modernité au service de son peuple.

Un individu venant au monde dans notre civilisation trouve incomparablement plus qu’il n’apporte, la défense de cet héritage en l’absence du roi, devient pour nous une priorité fondamentale. Toute initiative, si minime soit-elle n’est jamais

inutile que se soit par la plume ou par l’action. Nous ne savons pas dans l’avenir, comment l’histoire nommera ceux qui se sont battus pour sortir la France d’aujourd’hui des difficultés qu’elle subit. Espérons seulement qu’elle ne dise pas de nous, que nous avons laissé faire ! Levons nous comme nos ancêtres se sont dressés pour être libre et ramenons les lys garantissant nos libertés, s’il le faut dans le sacrifice de nos vies…

Relisons la mise en garde de Thierry Maulnier dans un extrait de son article intitulé « le miracle de la monarchie »,

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paru dans Problèmes actuels, trop peu connu malgré son intérêt et son message d’actualité :

"Quand la vie nationale est menacée dans ses sources mêmes, elle ne se sauve plus que par le sursaut qui s’attaque aux principes du mal. Dès maintenant, il n’est plus permis de

choisir entre la facilité et l’effort, entre la mollesse insidieuse des déclins tranquilles et les dures reconstructions. Si nous ne choisissons pas de réagir et de renaître, il nous faut choisir de sombrer dans la guerre civile et dans l’invasion. La situation de l’Europe, la misère présente, la guerre possible, nous annoncent que l’abaissement de la France ne serait pas paisible. De telles menaces doivent nous remplir d’espérance et de courage : puisque l’époque de l’inaction et de la douceur de vivre est passée, faisons en sorte que la rudesse de ce temps soit féconde ; les efforts, les risques de la renaissance ne sont pas plus grands, ils sont plus beaux que ceux de l’agonie."

Cet avertissement, doit être un mot d’ordre pour nous tous ! Notre mémoire imprégnée de l’eau baptismale au sacre de

Clovis suffit à nous persuader de la victoire finale. Elle se lève comme un soleil aux lueurs de nos aubes futures. Il faut mettre nos actes en accord avec nos idées…

Telles sont les raisons de notre combat !

Qu’est ce que le Groupe d’Action Royaliste ?

« Nous ne sommes pas des royalistes de salon mais des royalistes révolutionnaires» H. Vaugeois Une structure destinée à un groupe restreint désirant agir et

travailler... Des acteurs lassés par l'attentisme du grand nombre. Des hommes qui appliquent à eux-mêmes le principe de la remise en question par l'action et par la pensée. Ce que disait Henri Vaugeois, venant de la gauche, la première des révolutions à accomplir est dans soi-même. A méditer...

- Etre imperméable aux tentations du temps, ne pas être esclave du matérialisme

- Se forger une volonté de fer car comme disait Maurras, si je devais être le seul royaliste, je continuerai quand même.

- S’adressant à ceux qui agissent seuls et n'attendent pas le nombre pour bouger, un outil pour de petits groupes autonomes.

Comment ? : 1 - La prise de conscience : La première étape s'adresse aux esprits libres, nos idées

représentent une conscience de citadin intégral. Dans le sens où il n'y a rien à attendre en terme financier ou promotionnel comme les partis mais seulement un désir d'aider son prochain et voir son pays briller comme il devrait, par un gouvernement salutaire...

Prendre le contre-pied du mondialisme et de la société marchande, du "prêt à penser" et du matraquage médiatique, de l'enseignement officiel, développer son esprit critique et la

recherche de la vérité, devenir rebelle au système et non par mode car la réflexion révolutionnaire est intégrale.

- Il ne s'agit pas de changer un

gouvernement mais un système. - Il ne s'agit pas d'être un révolté sans

conscience mais un "Camelot du Roi" - Un Camelot du Roi est un homme de

terrain et doit savoir animer la rue en vue d'attirer la sympathie des passants.

Ce n'est pas un excité qui agit en se

moquant des gens comme les extrémistes. La réussite est dans la ridiculisation de l'adversaire et non

dans sa destruction physique...On corrige mais on n'exécute pas. La violence est au service de la raison. Jeanne d'Arc l'exprimait très bien lorsqu'elle disait qu'il fallait toujours épuiser la diplomatie avant de frapper et que lorsqu'il ne restait que l'acte de frapper, le faire avec force selon le Deutéronome (dernier livre de la Bible)

2 - L'action et la pensée :

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« Les camelots du roi en 1910, premières bandes révolutionnaires d’Europe »

Nimier Il faut se cultiver pour discuter et convaincre et cela toute

sa vie. Jamais on ne peut se dispenser de lire et s'informer...Agir pour répandre ses idées (autocs, tracts...cellule familiale, sociale et citadine). S'intégrer dans la vie participative pour influencer et faire découvrir nos solutions autour de nous... C'est une imprégnation de l'esprit qui agit sans ordre et sans conseil, voir en complète autonomie. Chaque soir, avant de dormir, se demander ce que l'on a fait durant la journée pour le progrès des idées...

L’une des questions que l’on nous pose souvent, c’est : «

Qu’est ce que je peux faire pour faire avancer la cause royaliste ? »

Cette question peut paraître bénigne, mais lorsque la personne qui vous la pose habite en plein cœur de la campagne française, la stratégie du militantisme n’est forcément plus la même.

L’une des premières choses que nous proposons au sein

du Groupe d’Action Royaliste, est de faire parti du réseau Lescure, un réseau à la fois militant et financier, qui est notre battement de cœur. Une fois le versement mensuel du denier de Jeanne d’Arc accompli, il ne vous reste plus qu’à retrousser vos manches :

Sur votre demande, vous pouvez être membre du réseau Lescure, nous vous enverrons régulièrement nos publications, autocollants et Lettre d'information. C’est un militantisme basique, mais relativement efficace. Vous devez vous adaptez à l'environnement ambiant, la survie et l'efficacité en dépendent. La cause n'a pas besoin de martyre, elle en a déjà eu que trop...

Les collages doivent être effectués dans des endroits biens

visibles et de façon fréquente. (A savoir aussi que chaque brochure et bulletins ASC vous seront envoyés systématiquement). On peut faire des affiches en photocopiant tracts ou autocs en format A3...

Le tractage. Si vous êtes seul, n’hésitez pas à en mettre partout dans les boîtes aux lettres de vos voisins, de votre entourage, mais aussi sur les pare-brise des voitures dans les parkings ou sur les zones de stationnement, dans les salles d'attente et les transports. Le site du GAR vous fournit toute une série de tracts au choix. Si vous êtes plusieurs, vous pouvez également vous mettre à la sortie des marchés et faire de la distribution directe. La meilleure chose pour être sûr de pouvoir effectuer des auto-collages et des tractages de façon régulière, c’est d’en avoir toujours en permanence sur soi. Il ne faut surtout pas avoir peur de l’ingratitude de certaines actions basiques. L’humilité et la détermination commencent là !

Toute participation est bienvenue, que ce soit par des articles sur nos sites internet ou sur le journal ASC, après appréciation de l'équipe dirigeante...Restez toujours dans la ligne du GAR si vous prétendez le représenter. Lisez la documentation doctrinale sur notre site, la formation est essentielle pour convaincre et personne n'en est dispensé...

N’hésitez pas aussi à participer aux élections, présentez-

vous si vous le désirez dans une liste royaliste ou selon possibilité pour votre mairie. L’Alliance Royale est le seul mouvement politique royaliste à développer la stratégie des élections afin de mieux populariser le royalisme et d’élaborer un véritable réseau d’élus dans toute la France. C’est pour cela que nous travaillons avec l’Alliance Royale, lors des élections. Notre objectif est de faire disparaître les éternelles querelles au sein du milieu royaliste et de ne prôner que le partenariat avec les mouvements et structures royalistes sérieuses. Si vous ne sentez pas l’opportunité de vous présenter sur une liste, il ne vous reste plus qu’à voter AR chaque fois que l’occasion se présentera. Nous devons être partout, sur tous les terrains, avec les compétences de chacun, développer une reconquête du pays. Les royalistes seront toujours une minorité agissante. Il faut pour cela que nous soyons au cœur des organes vitaux du système et que nous sachions en prendre le contrôle.

Tels sont les objectifs du GAR. Ce combat là est maintenant le vôtre !

Pourquoi la devise « Nous-mêmes » ?

« Je trouve malhonnête de demander à Dieu dans la prière ce qu’il nous appartient de faire nous-mêmes »

Charles Péguy

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Nous-mêmes parce que : « Ce que nos ancêtres ont fait par coutume et par

sentiment, le poursuivre nous mêmes avec l’assurance et la netteté scientifiques, par raison et par volonté ».

Charles Maurras

Nous-mêmes parce que : Le Royalisme est un combat permanent qui demande une

certaine patience et un long travail sur la continuité. Nous n’attendons rien du système, ni des aigris ni de ceux qui baissent les bras diffusant autour d’eux un pessimisme permanent et un sentiment d’abandon. Parce que "Nous-mêmes" est la traduction Gaélique du "Sinn Fein" symbolisant la résistance d'un peuple frère, face à l'oppression...

Nous-mêmes parce que :

Face à l’Europe technocratique de Bruxelles, la France doit garder son indépendance, nous devons rester nous-mêmes avec notre culture. Ne devenons pas un peuple esclave de l’argent sous la domination d’un pseudo empire mondial contrôlé par une minorité anonyme.

Enfin Nous-mêmes parce que :

Nous n’avons de comptes à rendre à personne, seule l’histoire jugera nos actes.

Voici maintenant l’exemple d’un état d’esprit adapté face aux difficultés de notre temps afin que le combat royaliste que vous souhaitez mener, aboutisse.

Ecoutons cette citation de Bernardin de Saint-Pierre, dans Paul et Virginie : La scène se passe sur les côtes de l’Ile de France, à l’île Maurice. La tempête hurlait. « Nous aperçûmes dans le brouillard le corps et les vergues d’un grand vaisseau. Nous entendîmes le sifflet du maître qui commandait la manœuvre et les cris des matelots qui crièrent trois fois : Vive le Roi !

Car, c’est le cri des Français dans les dangers extrêmes ainsi que dans les grandes joies, comme si, dans les dangers, ils appelaient leur prince à leur secours ou comme s’ils voulaient témoigner alors qu’ils sont prêts à périr pour lui. » Sentiments qui parviendront jusqu’à la révolution, et la traverseront.

L’esprit Camelot du Roi

« Dans la poche un bon livre, dans la main une bonne canne » Disait H. Lagrange L’esprit Camelot du Roi du nouveau millénaire, quel est-t-il

? Ce qu’il reste de la chevalerie et du panache français, celui qui se bat pour le vrai, le bon et le beau. L’esprit mousquetaire, corsaire, hussard ou compagnie franche au Canada. L’honneur et la fierté. Le sens de l’ordre et de la justice. L’exemple et l’humilité. Un Camelot devait pouvoir monter une section, n’importe où il se trouvait, être autonome, entrer en clandestinité, ce qui servit en 40 et pendant la guerre d’Algérie. Surmonter les problèmes matériels et prendre l’habitude de se débrouiller seul. Dans notre combat, pas de place pour les esprits brouillons, grincheux ou malsains. On travail en équipe sans juger son voisin. Il faut donner l’exemple, c’est un état d’esprit d’ancienne France et non celui de petits bourgeois individualistes qui agissent que lorsqu’ils ont prit la température de leurs états d’âme, véritable pollution annihilant toutes volontés dans notre société de consommation.

La république capitaliste a réussit à tuer l’esprit français, en faisant du peuple des moutons incapables de réagir. Ce n’est pas parce que l’on vend un journal qu’on est dans l’esprit des Camelots du Roi. Il faut le mériter, ce n’est pas une décoration, c’est un ordre militaire, une disponibilité pour l’action, une discipline cohérente au service du Roi absent pour son retour. Se faire fit des critiques, du nombre, de la pression environnante. Avancer imperturbablement ses idées et son

influence, répandre documents, tracts, peinture et affiches. Inonder l’Internet, s’investir dans les tissus associatifs, court-

circuiter les réseaux de distribution, créer une famille et se positionner dans le monde du travail. Se former en permanence avec les cercles et la lecture. Respecter par la mobilisation les grandes dates de notre histoire en se sentant impliqué par le souvenir de nos anciens. Car les oublier c’est les enterrer deux fois. Donc, être royaliste, c’est se battre, se battre en permanence pour faire avancer ses idées. Il nous faut dans le principe de l’Action Française, défendre l’héritage en l’absence de l’héritier.

Voilà notre état d’esprit ! Servir, servir le Roi. Chaque jour, chaque heure. Un camelot est un volontaire pour la vie.

Prenons l'exemple sur nos frères Irlandais, qui ont montré combien

pendant des années et des années malgré l’oppression britannique qui les occupaient, ils ont su rester unis. Unis dans les vicissitudes de la vie, unis dans les dangers de la répression britannique, ils se sont battus groupés entre familles chrétiennes, ils nous ont donné un bon exemple de ténacité dans le combat.

Donc nous nous adressons au patriotisme quand il est conscient, réfléchit, rationnel, la volonté à un engagement sérieux. Dans une déclaration qui a été faite au début du siècle dernier, nous allons juste reprendre trois phrases : Elles sont importantes dans l’époque ou nous vivons.

Le principe primordial c’est d’abord :

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Voilà qui est une ligne de

conduite à suivre pour nous. Et nous conclurons par un petit manifeste qui pourrait être reprit aujourd’hui pour le sens de notre combat :

L’homme est par nature un animal politique ; il est par essence un être social. Il est donc légataire du capital transmis par les générations successives.

Face à la décomposition du tissu social notre salut réside dans l’acquisition d’une méthode fondée sur l’Histoire, car l’expérience est le grand maître de la science politique ; elle en est à la fois l’objet, le témoin et le juge.

En réaction à l’atomisation de la société actuelle, le royalisme constitue la défense la plus sûre de notre héritage charnel et spirituel. La nation ne peut en effet être considérée comme un concept, mais est une réalité historique, culturelle, religieuse et politique.

Loin d’être en opposition à l’universel, le royalisme constitue le moyen le plus sûr de s’élever vers les plus hautes valeurs de la civilisation.

De fait, face aux idéologies déclinantes, individualistes et collectivistes, seule la monarchie traditionnelle peut conduire à la renaissance d’une politique harmonieuse au service du pays réel.

A cet effet, la constitution d’un laboratoire d’idées s’avère être le préalable indispensable à la restauration d’une société organique.

En France, la classe politicienne est de plus en plus contestée ; la communauté, la décentralisation reviennent à l’honneur ; les grands problèmes de la France (immigration, Union européenne, paupérisation…) appellent des réponses moins primaires que les discours républicains cosmopolites ou jacobins.

La France, produit de diversités multiséculaires, étouffe après deux siècles de destruction systématique du tissu social.

Aujourd’hui que la société civile tente de reconquérir ses droits et ses pouvoirs, la nécessité d’un Etat arbitre, d’un renouveau du politique, et donc, d’un Roi incarnant l’unité et la continuité, apparaît de plus en plus criante. Notre conclusion à la monarchie procède fondamentalement de l’impératif de survie que représente la défense de nos libertés.

Conformément au cheminement de la doctrine contre-révolutionnaire, cette défense de nos libertés passe par le combat royaliste, car c’est bien de la sauvegarde de la France qu’il s’agit en l’occurrence, de cette France que nous désirons

retrouver, comme jadis «hérissée de libertés ». Loin d’exclure l’Etat de droit, la monarchie l’assure

effectivement, au contraire de la démocratie ; et les critiques libérales adressées à la royauté sont contradictoires et inopérantes.

Il s’agit aujourd’hui d’être avec la monarchie pour les

libertés contre la démocratie totalitaire. Notre modèle, celui de la monarchie fédérative, est le seul pouvant permettre aux communautés, et donc aux individus, de reprendre leurs libertés. Et comme l’explique Pierre Boutang, devant la vérification a posteriori des prédictions de Maurras dans « l’avenir de l’intelligence », la monarchie peut seule retrouver cette procession de la loi divine nécessaire au pouvoir politique.

Ainsi, contre les murs froids et gris de notre monde face à

l’anémie de la société, la monarchie s’impose, ainsi que l’avait remarqué Thierry Maulnier, comme « la dernière chance de la liberté ». Une idée neuve en somme, ou intemporelle, ce qui revient au même…et justifie notre combat.

Frédéric Winkler

Avec l’intérêt national et non avec ses caprices de sentiment.

Avec l’intérêt national et non avec ses goûts ou ses dégoûts, ses penchants ou ses

répugnances. Avec l’intérêt national et non avec sa

paresse d’esprit ou ses calculs privés ou ses intérêts personnels.

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ANNEXE 1

Il y a trois types de royalistes :

1 - de témoignage (fidélité passé) 2 - de Régence (conservation héritage) 3 - de complot (Cadoudal) Stratégie : fabriquer des professionnels du complot royaliste, orienter cette stratégie

pour la reconquête avec un Etat major et des bandes disciplinés aptes au stratagème. Comment :

Transformer l’opinion en sympathie Transformer les royalistes de sentiment en royalistes d’action Transformer les royalistes d’action en royalistes révolutionnaires « Comme tous les matins il va à la messe et l’après midi, il complote »

Parlant d'Henri d’Astier de la Vigerie

ANNEXE 2

Ecologisme intégral Tradition ou conservation

« L’une consiste à soustraire la tradition déclinante à toutes les menaces de l’avenir (et à toutes les promesses de la

vie) à l’aide des procédés stérilisants des fabricants de conserves, l’autre à lui rendre une jeunesse toujours nouvelle au contact de l’éternel. Vus du dehors, Charles de Foucault et la dévote la plus racornie sont attachés au même objet. Mais l’un se tient, l’âme ouverte, près du jaillissement de la source intarissable et l’autre veille avarement sur une gourde d’eau moisie ».

Gustave Thibon C’est pourquoi la simple observation de la vie nous éloigne

de toutes les nuées idéologiques concoctées par des cerveaux imaginatifs et non réalistes. Dans la nature, point de place pour les « Droits de l’homme », religion de ceux qui n’en ont pas (Soljenitsyne). Une saine inégalité règne pour le bonheur de l’environnement, tout y est réglé avec une parfaite indifférence. Le mythe du bon sauvage, cher à Rousseau a créé des individus insociables, individualistes et souvent aigris. L’écologie est l’observation de la nature et elle comporte des lois de vie en société. On comprend ainsi que le déclin de notre civilisation revienne aux temps obscurs de la barbarie où seul le plus fort règne dans l’oubli des valeurs chrétiennes, pourtant admirables par l’équilibre entre droits et devoirs. « Les plus redoutables des barbares, il est vrai, ne sont sans doute pas les guerriers au visage peint, à la chevelure luisante de beurre, que les soldats romains, du haut du limes, voyaient surgir, avec horreur, des ténèbres de la Thuringe. La frontière de la sauvagerie et de la civilisation n’est pas inscrite seulement sur le sol. Elle partage le cœur de chaque civilisé. Freud n’a eu qu’à les appeler par leur nom pour que jaillissent des abîmes les monstres et les chimères, qu’en des temps plus sages, confesseurs et pédagogues refoulaient au-delà des barrières qui protégeaient les mortels de leur démon nocturne. Chaque âme a besoin d’être, comme la cité, couverte de remparts.»(Henri Massis).L’histoire est un puits d’expérience où toute mauvaise loi donne telle conséquence…

Où tel acte gouvernemental donne tel effet…Où tel système donne tel résultat…

L’OBSERVATION DE LA NATURE « Que reste-t-il aujourd’hui de tout cela ? Comment a-t-

on fait, du peuple le plus laborieux de la terre et peut être du seul peuple laborieux de la terre, du seul peuple peut être qui aimait le travail pour le travail et pour l’honneur et pour travailler, ce peuple de saboteurs, comment a-t-on pu en faire ce peuple qui sur un chantier met toute son étude à ne pas en fiche un coup. Ce sera dans l’histoire une des plus grandes victoires et sans doute la seule, de la démagogie bourgeoise intellectuelle. Mais il faut avouer qu’elle compte. Cette victoire. »

C. Péguy, L’argent La nature nous offre une organisation complexe, réglée

comme une horloge où les espèces vivent en parfait équilibre. Point de gâchis car tout y est mangé et digéré. Les fourmis comme les abeilles vivent en autocratie, seule chance de salut pour elles et ferme garantie pour leur existence. Dans cette vie harmonieusement construite, point de contrôle des naissances, on n’y enlève pas la vie pour des raisons de confort mais seulement pour des questions de survie…

D’autres animaux ont un chef naturel comme les éléphants ou le cerf de nos forêts. Ils vivent la liberté dans certaines contraintes mais point d’égalité. Une autre règle régie la vie animale, c’est l’incontournable loi de l’espace de vie où plus exactement le territoire d’évolution et de survie de chaque espèce, selon Konrad Lorenz. On s’aperçoit selon certaines études que l’homme est aussi soumis à cette règle

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fondamentale. Ainsi chaque peuple est fait pour évoluer, vivre et prospérer dans un espace donné. Dehors toutes les théories cosmopolites destinées à détruire l’identité des peuples, n’oublions pas que Dieu n’a pas voulu de Babel dans la Genèse. Le contraire donne irrémédiablement des conflits, comme au Liban, les cultures viennent s’affronter pour amener comme résultat la soumission inexorable du perdant. Le brassage des peuples proprement dit et de religions, fait parti des dangereuses utopies intellectuelles au profit du mondialisme dans le but de manipuler les peuples sans identité…

Il n’est pas question de rejeter

l’étranger qui toujours, à travers les siècles, est venu s’installer pour vivre et prospérer en s’intégrant paisiblement chez nous. Ce qui est dangereux, c’est le surnombre qui risque d’entraîner des déséquilibres et une déstabilisation de notre vie communautaire. Le pillage des élites du Tiers-monde condamne les populations restées sur place à une mort lente de deux manières :

- Par la fuite handicapante des énergies, préfigurant

l'émigration écologique qui nous guette... - Par l'abandon des terres qui nous condamnent à long

terme à la désertification meurtrière... Relisons le livre collectif de Régine Pernoud, Raymond

Delatouche et Jean Gimpel "Le Moyen-âge, pour quoi faire" donnant des recettes de sauvetage élémentaire pour le Tiers-monde...

Ce dérèglement nuira à tous, aux bons citoyens

accueillants comme aux paisibles étrangers. Une saine écologie ne se limite donc pas à la nature proprement dite mais à tout ce qui compose notre vie familiale et communautaire. Elle est la stricte observation des lois de la vie. Un peuple doit pouvoir grandir et prospérer dans la paix et dans son espace de vie ancestral ou territoire avec le moins de déséquilibre possible pour préserver et évoluer dans son cadre traditionnel de coutumes et cultures qui ont et doivent faire sa richesse dans l’avenir. La défense de l’environnement passera par la reconnaissance d’un « ordre supérieur, impliquant une certaine conception de l’homme » R. Constans. Nous ne pourrons parler d’écologie que lorsque nous aurons tournés le dos à la société marchande, mercantile et individualiste basée sur le profit.

L’ISSUE PAR LA RENAISSANCE « La Renaissance, à souhaiter sous peine de décès,

implique de renouer ce qui fut dénoué, de ramener ce qui fut éloigné, de rappeler ce qui fut oublié, bref, de faire une révolution vers notre passé et de réenraciner l’Intelligence. Le réenracinement est le moyen de la Renaissance. Si l’on veut « dénomadiser » culturellement, il faut sédentariser économiquement. »

J. C. Masson

Aménager le maximum de nature et d’espace verts dans

nos cités pour retrouver l’harmonie et l’équilibre dans nos vies. Débarrasser nos villes des horribles « cages à poules»,

dégradantes et invivables. Ces logements sont à l’image de l’homme voulu par nos technocrates, anonymes et déracinés…L’homme respectera son environnement citadin que lorsque celui-ci sera harmonisé avec la nature dans le sens du beau, du bon et du bien et non pas comme trop souvent dépourvu de vie, d’espaces verts, véritables ghettos agressifs aux couleurs criardes et parfaitement étranger à la nature d’ailleurs inexistante.

« C’est la vie même qui est en question et l’homme artificiel que nous prépare une civilisation de plus en plus minéralisée court le risque de traîner en lui un fantôme d’âme, insensible aux voix profondes de la nature comme aux appels de l’éternité et aussi incapable de vivre d’une vraie vie que de mourir d’une

vraie mort.» G. Thibon

L’amour de la Terre amène à l’amour de la France en

passant par un régionalisme puissant garantissant la défense d’une Ecologie certaine. La terre est un immense jardin travaillé par les paysans, artisans de nos paysages. Ces paysages irrigués par le sang de dizaines de générations d’hommes qui ont sués en pétrissant l’humus de leurs mains retrouver le vrai sens de la vie, en fait « l’amitié sociale » selon Aristote.

LA REVOLUTION DANS L’ECOLOGIE HUMAINE

« Notre écologisme est construit autour de la tragédie de l’homme déraciné et l’inhumanité des villes, le sac de la nature ne sont que les effets visibles de ce déracinement…L’écologisme intégral est la défense de l’homme total tel que le définit la tradition latino-chrétienne»

J.C Masson Ce que des années, des générations même ont forgés

d’expériences multiples dans des familles paysannes, par obligations traditionnelles et parce que le naturel ne ment ni ne s’improvise et c’est là le dilemme du retour à la terre. L’élément fondamental d’un vrai naturisme selon Aristote, celui que préconisaient le Docteur Paul Carton et son ami le sportif Georges Hebert, est la méthode d’observation des lois de la vie. Pour l’équilibre Corps et Esprit, il faut une révolution intérieure, une réforme intellectuelle et morale pour se débarrasser de tous les clichés dont nous abreuvent les médias et autres appareils gouvernementaux. Notre corps est une enveloppe que Dieu nous a confié et que nous devons entretenir et non pas délaisser ou détruire, comme l’esprit qu’il faut aussi purifier selon les conseils Hippocrato-cartonien. Rien ne résiste, autour de soi, aux vertus de l’exemple, « Mens sana in corpore sano »

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L’ECOLOGIE CITADINE « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait des

promesses de ton baptême ? » Jean Paul II

La démocratie doit être intégrale dans

la commune et non dans l’Etat où elle mène vers le tombeau. Nous lui préférons une saine démophilie, véritable amour du peuple débarrassé des nuées idéologiques.

Créer des cités ou tout simplement restaurer celles-ci en prenant garde d’éviter l’élévation de tours rendant les contacts anonymes. Cinq étages suffisent en aménageant les rez-de-chaussée en boutiques ou ateliers artisanaux, voir dans les cours intérieures rendant attirants les métiers manuels aux jeunes générations avides de créations. La jeunesse ne trouverait plus comme seul débouché le chômage mais se dirigerait vers le noble horizon des métiers créatifs qui firent la grandeur de la France de jadis. Cela nécessiterait évidemment au préalable une politique de la famille, du petit commerce, de l’artisanat et de la paysannerie. Une révolution dans la politique architecturale n’entassant plus les bons électeurs dans des cités insalubres pour le profit de politicards véreux. Que de choses pourrions nous faire dans notre beau pays si nous le voulions vraiment et seulement lorsque les français décideront de vivre debout.

Le combat est d’abord dans soi-même, ai-je dit. Avant de

changer les autres, il faut au préalable s’être changé. La première écologie est donc, d’ordre familial, cellule de base à l’équilibre humain, n’en déplaise aux soixantuitards attardés et roussiens. Il est difficile de faire face à la vérité comme de se consacrer aux autres. La construction d’une famille et les saints combats permettant sa sauvegarde comme :

- Accueil à la vie, avec aides aux mères en difficultés - Education à une époque de démission générale - Salaire maternel et retraite, développement du travail

alternatif, mi-temps, 75/50/25% à aménager dans les entreprises

- Bon scolaire, donner aux parents un chèque pour l’établissement de leur choix, stimulant la libération du système scolaire et rendant l’autonomie aux écoles et universités et aux parents (stimulation de la qualité éducative)

- Vote familial, une voix par enfants mineurs aux parents… - Une révolution fiscale. Ces mesures d’écologie familiales indispensables à sa

survie, demandent de la volonté. En avez-vous encore ?

L’ECOLOGIE REGIONALE ET NATIONALE Allons plus loin, l’extension des défenses familiales : les

corps intermédiaires pour l'épanouissement dans la cité, c'est-à-dire les organisations professionnelles protégeant le monde

du travail, les associations, les communautés locales, la vraie démocratie intégrale. De fil en aiguille, nous arrivons vers l’écologisme national permettant l’organisation de tout ce qui contribuera à sauvegarder les familles dans leur environnement naturel. Il faudra pour cela enlever à l’Etat tout ce qu’il a usurpé comme prérogatives aux collectivités (économie, culture, écoles, social…). En fait le principe chrétien de subsidiarité qui existait avant la Révolution de 1789. Tout ce qui peut être géré par d’autres que l’Etat doit être enlevé à l’Etat. Vaste programme me direz-vous, mais combien plus sain, plus vrai, où l’exemple d’une famille responsable, humble, aidant son prochain et élevant ses enfants, vaut tous les discours que l’on peut faire. C’est par le combat de ces

cellules familiales, le respect et l’éducation, que l’environnement est défendu et que l’écologie avance. Faire des citoyens des propriétaires de leur métier, comme de leurs biens immobiliers avec la liberté testamentaire. Réduire le gâchis dans tous les domaines et rendre biodégradable le maximum de nos consommations. Sortir du ridicule consumériste qui vous vend du matériel (désherbant avec pollution des rivières comme récemment) ou des voitures polluantes et vous impose des taxes nouvelles comme responsable de la pollution !!! On est bien dans la Ripouxblique.

Arrêtons de donner mauvaise conscience aux citoyens,

présuré financièrement Remplaçons l’Etat par une famille qui possède la durée

pour construire et protéger, c’est cela la maîtrise du temps, essentiel pour une politique économique sérieuse et écologique. Sortir d’un pouvoir saccadé, voleur et menteur, remit sans cesse en cause par des incapables qui construisent et détruisent, sans jamais se préoccuper de la vie réelle des citoyens. Décidons directement de tout dans notre environnement proche et étendons les référendums sur toutes nos préoccupations quotidiennes. Certaines villes en Suisse votent encore à main levée, reprenons nos droits. Le roi nous a libéré de la Féodalité, il a encouragé le mouvement des communes et l’organisation du monde du travail. Il a favorisé l’émancipation ouvrière en garantissant ses droits et privilèges. Rappelons-le pour qu’il nous libère de la Ripouxblique qui nous vole nos libertés…

C’est cela le nouvel esprit rebelle, la tradition est critique et empirique. Elle est en évolution et source d’avenir…Libérons-nous !!!

Frédéric WINKLER

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ANNEXE 3 La stratégie syndicale

« Etre libéral, c’est précisément le contraire d’être moderniste » C. Péguy - L’argent ,1913 Un syndicaliste devrait se

détourner du socialisme affairiste, allant vers le totalitarisme, dont les mots d'ordre sont :

Uniformité, égalité, centralisation. Le syndicalisme implique :

- Organisation, hiérarchie et décentralisation, sans laquelle il n’y a pas de libertés. Notre doctrine sociale est basée sur l'humanisme et la recherche de la qualité dans le travail. Elle est foncièrement contre le libéralisme économique, générateur de conflits, de délocalisations, de misère, de destruction du tissu économique et social. On voit s'étendre à l'horizon, les familles en péril, la réduction du travail mais des magouilles financières en hausse, du gâchis et des superprofits...Le capitalisme, issu de la Révolution Française des droits de l'homme, exploite le Tiers-monde, en mettant sa force de travail en esclavage, pour gagner plus de gains !!!

- Un syndicaliste est inévitablement, contre la loi Le Chapelier de 1791, qui supprime toute association. La loi de 1884, insuffisante, autorisant les syndicats, fut le début d’une liberté, donc d’un pouvoir accordé à des groupements. Ce fut

déjà une victoire des libertés réelles contre la liberté principe de 1789...Le savent-ils ces syndicalistes ? N’oublions pas que si la « Déclaration des Droits de l’Homme » néglige les devoirs, elle a aussi aboli, en fait, beaucoup de droits.

- Un véritable syndicalisme implique des pouvoirs juridiques aux corps intermédiaires, pouvant ainsi assurer des protections contre les abus et contre l’Etat, d’où la nécessité d’un droit intermédiaire entre le droit public et le droit privé. Le Code Napoléon a fait du mal à la France, en codifiant et donnant une forme d’ordre à des principes de désordre.

- Les syndicalistes doivent, prendre conscience que le régime qu’ils désirent ne peut exister en démocratie libérale et parlementaire. Tant qu’il y aura des élections politiques, il ne pourra pas exister d’élections sur le plan professionnel ou communal sans que celles-ci ne soient, tout au moins en grande partie, politiques. Lorsque l’Etat est le patron, que peuvent les syndicats ? Il n’y a plus d’arbitre pour départager les ouvriers et le patron.

Conclusion La solution est dans un Etat dont le chef ne dépende pas

d’un parti unique ou des élections. Que celui-ci arbitre dans l'intérêt commun. Un Etat qui contrôle, homologue, coordonne et protège les corps intermédiaires, gardiens de nos libertés temporelles.

Il ne faut surtout pas dédaigner le combat syndical : tout démontre qu’il y a une dure partie à jouer et un sérieux retard à rattraper. La présence effective et efficace des royalistes dans un syndicat professionnel est nécessaire.

C’est une excellente occasion de se former « sur le tas »,

d’être prêts parmi les meilleurs, à restaurer les corps intermédiaires dès que les conditions politiques le permettront. Il serait navrant d’abandonner le terrain du syndicalisme à la subversion, là où, justement trébuchent tant de jeunes travailleurs, peu au fait de la politique, qui se cache sous les sigles syndicaux. Nous devons participer...

Alors quel syndicat choisir ? D’expérience nous répondrons : tout dépend du secteur

professionnel, de l’Entreprise, de la notoriété et des tendances (parfois affichées) de ceux qui animent tel ou tel syndicat d’entreprise.

Pour être complet et efficace, pour lutter contre la loi du silence qui prévaut en ce domaine aussi, le combat syndical à

CONTRE-COURANT doit être poursuivi aux abords et hors de l’Entreprise. La formation, comme l’information des travailleurs l’exigent. L’étudiant, comme son aîné déjà au travail, doivent se retrouver sur ce terrain.

Voilà pour ce qui est du monde du travail. Ne surtout pas

hésiter à se syndiquer, car comme le disait Albert de Mun : "Ne regardez pas passer, avec la résignation des vaincus, les transformations de votre siècle ; montez hardiment dans le convoi et tachez de diriger la machine." A nous donc de monter dans le convoi et d’en tirer les ficelles. Certes certains syndicats sont parfois idéologiquement infréquentables. Il est parfois difficile de pouvoir s’y imposer tranquillement, mais qui ne tente rien, n’a rien. Constituer un réseau de syndiqués royalistes avec une stratégie bien élaborée, pourra à l’avenir nous être parfaitement bénéfique. Nous voulons étendre la participation citoyenne au maximum, pour reprendre nos droits indûment spoliés par la République totalitaire issue de la Révolution dite française. Reprendre la participation active dans nos communautés restaurés, familiales, régionales, écologiques et professionnelles. Il faut retrouver la joie de travailler et la sécurité de l’emploi, le vrai, le beau et le bien. Souvenons nous du suicide de Jalatte...Assez de divisions, travaillons au bien commun. Pour cela, nous réclamons les Etats Généraux des métiers.

F. Winkler

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ANNEXE 4 Lettre à un paysan

« De tous temps la France fut douce à ses enfants ; le paysan de l’ancien Régime avait ses joies : il chantait »

Anatole France

Chaque jour, les bureaucrates de Bruxelles décident comment te faire disparaître. Depuis longtemps déjà les technocrates ont votés ta mort. Tu as été et tu es toujours trahi par les syndicats disant te représenter. Ils finissent toujours par manger dans la main de tes ennemis…Tu dois mourir car tu es encore, dans notre société, un rempart au cosmopolitisme avec tes idées d’homme libre préservant la saine tradition, racines de tes pères. Tu dois rentrer dans le moule libéralo-socialiste du « métro-boulot-dodo » pour le conformisme égalitaire où l’on admet mal le droit à la différence. Tout doit être nivelé pour aboutir au socialisme d’Etat. « Le socialisme d’Etat présente cette particularité distincte de liguer les travailleurs contre la société et contre l’Etat. Esclave de l’Etat, parasites de la société ’Etat détruira la société à leur profit. Et la société ne leur inspirera aucune reconnaissance. L’Etat qui assumera l’ingrat office de répartir entre eux le profit de ses exactions et de sa flibuste, non sans y introduire un minimum d’ordre, prendra ainsi une figure de gendarme, tout d’abord un peu ridicule, puis odieux. Un Etat tenu pour exacteur ; une société figuré en marâtre ; des travailleurs qui gronderont qu’on leur demande tout sans rien leur donner en échange, tels sont les trois produits de la politique sociale de toute démocratie. Il n’y a de place là-dedans pour rien d’humain : ni patriotisme, ni simple amitié.»

Charles Maurras. Tu rentreras dans le système, de plein gré ou de force et tu

seras contrôlé, administré, surveillé, amendé, enrégimenté un

peu plus que tu n’es déjà. Cela fait longtemps que l’on veut ta mort, recherches bien l’origine de tes maux. La protection des rois de France a laissé place aux massacres révolutionnaires de 1789 que l’on a fêtés il y a quelques temps…

SURVIVANT

Les principes rousseauistes furent imposés avec pas mal

de sang de tes pères, t’en souviens-tu ? Après les armées de métier des rois qui laissaient tranquille le paysan dans sa terre, la conscription révolutionnaire arracha la jeunesse des champs pour la faire mourir au bout du monde au nom de ses principes destructeurs. Ce que dénonçait magnifiquement Anatole France : «La honte des Républiques et des Empires, le crime des crimes sera toujours d’avoir tiré un paysan de la paix de ses champs et de sa charrue et de l’avoir enfermé entre les murs d’une caserne pour lui apprendre à tuer un homme».

Je parlerai une autre fois de l’obstination républicaine à envoyer le maximum de paysans se faire tuer à l’occasion des guerres fratricides qui jonchent depuis deux cent ans notre histoire nationale. L’exode rural et les massacres lors de tes sursauts de mécontentement. L’affaire du camp de Conlie en 1870 ou comment tuer cent mille Bretons. Le soulèvement des viticulteurs le 11 mars 1907…Les gouvernements successifs en passant par de Gaulle : « Quand il n’y aura plus que 10% d’agriculteurs, tout ira bien». Frères paysan, gardien et défenseur de notre environnement, ne soit plus dupe, étudies ton passé et ouvre les yeux. Davy de Virville disait : « si chaque paysan connaissait seulement cinq degrés de sa généalogie, la république aurait vécu ; la légende de la misère du Peuple Français avant la Révolution s’écroulerait comme un château de cartes».

Ta disparition est donc programmée de longue date par ceux là même qui réclament ton bulletin de vote. La satyre veut que tu mettes au pouvoir ceux qui te détruiront. Lénine disait: « Il faut arracher le paysan à l’idiotisme de la vie des champs».

On te taxe, puis on te surtaxe, puis tu dois jeter ton lait, puis

tuer tes vaches, arracher tes vignes. Ils te disent d’arrêter de cultiver, de laisser la terre en friche mais alors ! « Ces hommes là ont détruit douze millions de paysans. Ils ont pollué les rivières, désertifié les campagnes et saccagé les paysages faits par dix mille ans de civilisation agraire. Ils font vivre l’enfer aux animaux torturés aux hormones, gavés aux farines et enchaînés en batteries. Ils renvoient à la friche les champs, empoisonnent doucement les gens avec de mauvais aliments et acculent à la disparition le peuple des paysans.»

J.C. Martinez Quand la République ne peut t’éliminer directement, elle le

fait en douceur, «légalement», de peur qu’un jour le Chouan (« Les chouans poussent un raid à Tours », Libération 21/09/90)

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qui est en toi se réveille et prenne sa fourche ou sa faux contre « ces poux qui nous courent sur le ventre » (l’objectif socialiste pour 1995, était l’abaissement de 7 à 3% de la population active paysanne)

COMMENT EN SORTIR L’agriculture vient du fond des âges. Elle a traversé les

siècles en passant par de grands ministres protecteurs comme Sully (« Labourages et pâturages sont les deux mamelles de la France ») et de grands rois responsables qui comprenaient l’importance et l’honneur d’une fonction comme celle de nourrir son prochain. Les solutions existent et dépassent les quelques soins que peuvent prodiguer des hommes courageux sur ce corps bien exsangue qu’est notre terre de France. Une saine politique ne se fait pas sur un an, cinq voir dix mais sur plusieurs générations est pour cela qu’il faudra un homme qui connaisse son métier comme tu connais le tien, ami Paysan et dont le fils succédera à la tache comme tu voudrais que le tien le fasse s’il y avait de l’avenir dans une terre protégée par ton métier…Un homme qui ait le soucis, en bon père de famille, de transmettre en bon état, un héritage rentable et florissant et non démembré par les odieuses lois de successions et le raquette fiscal. Tout comme toi, mais à plus grande échelle, à la sueur de son front et parfois traversant de dures épreuves et des souffrances, il a rassemblé des Terres. Il n’est pas facile de diriger une ferme ou une exploitation. Il est plus difficile de diriger un grand pays. Il faut donc aller plus loin qu’un changement de gouvernement car le vice est dans le système. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière mais comme disait Léon Daudet, tout rêve d’un malade est de retrouver son état précédent la maladie qui était la santé. Il nous faut un homme compétent et indépendant des combines électorales, s’appuyant sur de véritables groupements professionnels autonomes. Une réelle représentation paysanne constituée par des paysans gérant tout ce qui touche leur métier. Il faut décentraliser véritablement notre pays devenu un gaufrier. Eclater les services sociaux d’allocations et de sécurité sociale pour les répartir entre les groupements professionnels qui les géreront mieux.

LES REPUBLIQUES ROYALES Retrouver le principe de subsidiarité chère à la

doctrine chrétienne. Les paysans doivent seuls décider de ce qui est bon pour eux en collaboration avec les associations de consommateurs. Ils doivent gérer leurs intérêts, leurs organisations professionnelles et sociales. Il faut sortir de toutes les combines politicardes qui étouffent notre pays et se libérer de l’abominable loi de succession qui vole et détruit le patrimoine constitué par le travail de nos pères. Nous vivons dans le royaume d’absurdie. Imagines le principe électif imposé à l’autorité paternelle…Imagines l’instituteur, le postier et le mécano voter sur le meilleur moyen de gérer ta terre ??? C’est pourtant comme cela que nous vivons et vers lequel nous allons. Imagine les catastrophes accumulées depuis deux siècles à une nation si

puissante et si riche jadis et détruit par ce système illogique et destructeur. La France lumière de l’Occident est devenue le parent pauvre de l’Europe.

L’expérience pour la Terre vaut aussi pour le gouvernement d’un pays. Il faut à la France un homme qui sache dire non aux bureaucrates européens ayant décidé ta disparition. Un homme, chef naturel, sûr de la continuité de son pouvoir pour l’accomplissement d’une longue restauration et renaissance de l’agriculture de France. Cet homme, c’est celui que tu accompagnas jadis, pour battre les mauvais seigneurs et qui malheureusement sont revenus aujourd’hui pour t’anéantir. Seras-tu prêt à renouer ce pacte avec lui pour te libérer de nouveau.

« Peuple et Rois sont de droits divins »

Marcel Jullian Un capétien, fier descendant de ceux qui firent, avec ton

concours la France dans sa richesse, sa diversité et sa grandeur. Dans ses veines coule la même sève séculaire, le sang de la terre…Qu’attends-tu pour le faire revenir…« Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il faut qu’il soit dans la révolution. Et la seule révolution que nous envisageons est la révolution de l’ordre »

R. Aron et A. Daudien (1933)

Frédéric WINKLER

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La pêche française Il est déjà loin le souvenir des Ecréhous… Il a servi d’introduction au problème de la pêche. La

République n’a de la pêche comme du reste, rien à faire. Elle se moque de ce qu’il reste du « Pays Réel », pourvu que celui-ci continu de payer les extravagances étatiques…

La gestion du patrimoine marin tant animalier que floral et

pour tout dire écologique est déplorable des espèces disparaissent comme la Morue de Terre-Neuve depuis 1993, les espèces de Raies, le Thon Rouge en Méditerranée et d’autres dans l’indifférence générale. Le laxisme règne…même la Sardine qui faisait la richesse de certains ports Bretons doit sa survivance à l’importation.

Pour les Marins pêcheurs, paysans de la mer, où chaque

sortie demeure une aventure pouvant être mortelle, il faut aller plus loin, toujours plus loin, pour trouver de quoi gagner son pain. Comment accepter que la pêche Française soit soumise aux diktats européens ?

Comment continuer d’accepter que les produits de la mer

Français soient concurrencés sur les étals par des produits pêchés je ne sais où ?

Comment accepter, que dans l’indifférence générale, des

usines flottantes, venues d’Asie, raclent imperturbablement les fonds marins, pillant et détruisant toute la faune avec les conséquences catastrophiques qui en découlent ?

Comment accepter qu’au large des côtes d’Afrique, des

pêcheurs coupent les ailerons des requins vivants et les rejettent à la mer pour le plus grand profit culinaire des asiatiques?

Quand cela cessera-t-il ? Quand dans chaque pays et à commencer par la France,

nous aurons un Etat responsable qui possède pour lui la durée

pour entreprendre de saines réformes dans le temps. Une personne qui vienne du fond des âges ancrée dans la nation comme le pêcheur dans la vie marine…Parce qu’à la différence des idéologues, il est un homme de métier et qu’il incarne l’histoire dans ses succès comme dans ses vicissitudes. Parce qu’il protège le travail dans le bon, le vrai et le beau…Alors que la République ferme l’histoire en devenant la fossoyeuse des spécificités Françaises. Après une décentralisation d’opérette, les métiers deviendront des attractions touristiques dans une France devenue un immense Disneyland…Aujourd’hui, on interdit la pêche au Cabillaud, demain un autre…

On condamne le saumon sauvage, résistant difficilement à

l’injection de saumons d’élevages… Comme pour l’agriculture, dont on arrache des vignes et

demain on tue les vaches… Tout cela, sous le contrôle de la police et des agents du fisc

avides de subsides pour engraisser les politiques qui nous gouvernent ou plutôt qui nous exploitent...

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NOUS VOULONS UNE POLITIQUE DE LA MER Quand prendrons-nous en main sérieusement les

problèmes de survie de notre environnement? Quand chercherons-nous à sauvegarder la nature pour le

plus grand profit de nos enfants et de ceux qui en vivent… Parce que nous sommes force de proposition Pourquoi ne pas créer un pôle de gestion des ressources

de la mer où travailleraient pêcheurs et professionnels de

l’environnement afin d’observer et préserver les espèces menacés en vue du renouvellement…

Comme le dit notre ami jean Philippe Chauvin une mise en

place d’un « code de la consommation des ressources de la mer » avec contrôle des ventes et sensibilisation des Français sur les surexploitations des fonds marins…Voir des aides aux pays en développement pour qu’ils ne soient pas poussés à détruire leur faune pour s’en sortir… Parce que nous désirons servir et non nous servir. Parce que peuple et roi sont un, nous sommes royalistes pourquoi pas vous !

Frédéric Winkler

L’exemple de Jeanne d’Arc

Jeanne disait : « Plutôt aujourd’hui que demain. Plutôt demain qu’après » Rappelons sa mémoire aux français et son étonnante actualité. Imagine-t-on

un instant son entrée dans Orléans aux sons des cornemuses écossaises en tête de son armée dont un lointain ancêtre de l’ancien président Kennedy était présent…Imagine-t-on encore aujourd’hui les initiatives géniales de tactiques, étudiés encore en école de guerre, dont les premières utilisations de l’artillerie en campagne. Dans ce monde rude d’alors et dans le conformisme du prêt à penser d’aujourd’hui, quelle leçon pour nous quand chacun s’enferme dans l’inaction. Elle bafoue insolemment en frappant de sa bannière nos cerveaux endormis…Elle fit chercher son épée, par un courrier au frère Gilles Lecour de l’abbaye de Sainte Catherine de Fierbois. Cette épée dont personne ne soupçonnait l’existence n’était autre que celle de Charles Martel placée à cet endroit précis pour saluer sa victoire sur Abd-el-Rahman le Waali d’Andalousie à Poitiers. Elle envoya un message au Dauphin lui précisant qu’elle ne durerait pas plus d’un an…Cela donne froid dans le dos.

Tout est symbolique et inexplicable à la fois, on ne peut comprendre que si on

accepte le mystère. D’un prétendant n’y croyant plus, elle en fait un Roi…Acte hautement symbolique de politique d’abord dont la portée est essentiel. Elle restaure l’unité par une dynastie d’hommes qui continuerons à agrandir la France et stabiliseront ces institutions. Elle aurait pu par ces temps de crise, instaurer une République mais non sa conscience politique sait ce qu’il faut pour la France et c’est le Roi, hier comme aujourd’hui sur notre pauvre pays exsangue de notre grandeur disparue…Alors tout redevient possible, non la France ne sera pas au nouvel ordre

anglo-saxon…Dieu le veut autrement par l’entremise de Jeanne Relisons ces quelques lignes d’André Malraux :

« La véritable tradition, ce n'est pas de refaire ce que les autres ont fait, mais de retrouver l'esprit qui a fait ces choses et qui en ferait d'autres, dans d'autres temps. »

P. Valery

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Frédéric Winkler

« La monarchie est un système politique qui a produit, entre autres, la civilisation égyptienne, la culture perse, la Grèce archaïque, l'empire romain (conservé pendant mille ans de plus sous la forme régénérée de Byzance), inspiré l'Israël de l'Ancien Testament, les Incas, les Chinois, les Turcs, les japonais, fondé la Russie et la France, fécondé les arts et les lettres, érigé les plus superbes monuments sous toutes les latitudes et les longitudes. »

Vladimir Volkoff

« Elle attendait, un crucifix fait de deux bouts de bois par un soldat anglais posé sur sa poitrine, le crucifix de l’église voisine élevé en face de son visage au-dessus des premières fumées. Et la première flamme vint, et avec elle le cri atroce qui allait faire écho, dans tous les cœurs chrétiens, au cri de la Vierge lorsqu’elle vit monter la croix du Christ sur le ciel livide. De ce qui avait été la forêt de Brocéliande jusqu’aux cimetières de Terre Sainte, la vieille chevalerie morte se leva dans ses tombes. Dans le silence de la nuit funèbre, écartant les mains jointes de leurs gisants de pierre, les preux de la Table ronde et les compagnons de saint Louis, les premiers combattants tombés à la prise de Jérusalem et les derniers fidèles du petit roi lépreux, toute l’assemblée des rêves de la chrétienté regardait, de ses yeux d’ombre, monter les flammes qui allaient traverser les siècles, vers cette forme enfin immobile, qui devenait le corps brûlé de la chevalerie. »

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Une poignée d’hommes suffit

En démocratie, le nombre est tout, plus exactement a l’apparence d’être tout. Tout dépend de lui. On consulte la base et l’on compare le nombre des OUI et celui des NON. Le plus fort, que l’on appelle majorité, commande. La démocratie c’est la loi du plus fort et de celui qui est momentanément le plus fort.

Une suite de zéros ne forme un nombre que s’il y a un ou plusieurs chiffres devant elle. Zéro plus zéro, zéro multiplié par zéro ne prouvent absolument rien. Il ne faut donc pas se soucier du nombre qui dira rouge aujourd’hui et dira blanc demain.

Tous les mouvements politiques ont résulté de l’arrivé d’une élite, mais d’une élite très peu nombreuse.

Les jacobins, quand ils ont pris le pouvoir, n’avaient pas cinq mille hommes à eux. En Algérie, les fellaghas étaient exactement six à Alger, le jour de la Toussaint 1954. Nasser avait groupé, en 1952, une quinzaine d’officiers.

Combien étaient-ils en Indochine au début des combats ? Combien étaient-ils en Algérie pour suivre les six d’Alger ? Le F.L.N. avait 359 combattants, beaucoup sans fusil. Cette poignée d’hommes fera les Aurès. Il y avait des groupes de 2 à 3 hommes. Tous se dispersaient et se rassemblaient par petits groupes de 5 hommes, même de 3.

Leur petit nombre ne les a pas découragés, ni le manque d’hommes, d’armes, et de munitions. Plusieurs fois, il leur a fallu tout recommencer. Ils n’ont été victorieux que parce que Charles de Gaulle leur a livré, enchaînée, la victoire de l’armée française. Ce fut leur « infernale surprise » ce fut ce qui donna raison à leur ténacité, à leur opiniâtreté, à leur intransigeance.

On s’est moqué des Juifs qui ont répété pendant près de vingt siècles « L’an prochain à Jérusalem ». Ils n’ont dit vrai qu’en 1966, un an avant la guerre des six jours. Aujourd’hui, cette année, ils sont à Jérusalem. Combien y a-t-il d’Israélites dans le monde ? L’influence politique, économique, financière des Israélites n’est-elle pas hors de proportion avec leur nombre ? Ce qui prouve une fois de plus que le nombre n’est pas tout.

Savoir vouloir Toutes les révolutions, tous les changements de régime ont

été l’oeuvre d’une poignée d’hommes, sachant ce qu’ils veulent et sachant vouloir. Au moment nécessaire la foule les suit. Mais il faut qu’ils sachent où la conduire.

Telle fut l’action des clubs au temps de la Révolution ; de la Congrégation sous l’Empire ; des loges maçonnique pendant le XIXème siècle et même avant et après. Telle fut l’action de l’Internationale à partir de 1864. Le groupe formé à Paris par l’Internationale, réalisa la Commune.

Hier, à l’origine d’une révolution il n’y avait pas cent personnes. Et soudain, des milliers d’hommes, parfois des millions d’hommes les ont laissé faire et se sont ralliés à la victoire.

Toute action politique est due au travail persévérant de quelques acharnés. Un proverbe arabe assure : « Assieds toi au bord du fleuve et attends. Tu verras passer au fil de l’eau le cadavre de ton ennemi. »

Evidemment, nous pourrions nous asseoir sur les rives de la Seine et attendre que passe le cadavre de la République. Mais nous ne voulons pas d’une telle pollution du beau fleuve et nous préférons un moyen plus rapide que d’attendre au bord de l‘histoire.

Faire de l’auto-stop Il n’est pas nécessaire d’être nombreux pour vaincre. Ce qui

est absolument nécessaire, c’est la conception juste et nette du but à atteindre ; la volonté absolument inébranlable de l’atteindre ; la volonté de profiter de toutes les occasions.

Se placer au bord de la route et faire de l’auto-stop à tous les évènements. Beaucoup passeront sans s’arrêter, mais nous saurons profiter de tel et tel pour aller où nous voulons, aller et faire ce que nous voulons faire.

Hâter l’inévitable, rendre possible le nécessaire. Un grand ébranlement est certain. Il peut servir à tout remettre en place, à achever la destruction. Il y a des solutions de désespoir chez les gauches, des solutions de résignation au mal et au pire chez les droites (ou dites telles). Il n’y a que nous qui voulons des solutions d’espérance qui valent plus que leur prix d’effort, de souffrance, de travail.

... « Cet empire du monde qui vaut plus avec son prix

de larmes et de sang » ... écrivait Maurras à propos de César. Ce royaume de France qui vaut pour nous plus que l’empire

du monde. Hier, il y avait une poignée d’hommes pour faire les

révolutions. Il y a aujourd’hui, il y aura demain une poignée d’hommes pour accomplir les restaurations.

ARISTE

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Révolution Intégrale

« Un monde gagné par la technique est perdu pour la liberté…Aussi sommes nous libre de penser que le véritable défenseur de la légitimité révolutionnaire est le prince très chrétien »

Bernanos La première révolution à faire, n’est elle pas en soi,

s’interrogeait déjà en son temps Henri Vaugeois, l’un des fondateurs de l’Action française. Le principe est simple : Ou vous désirez subir et ainsi vous vivrez couché…

Ou vous désirez vivre en homme libre et ainsi vous assumerez le difficile rôle et non moins passionnant que celui d’un rebelle. Non pas d’un simple révolté qui, comme beaucoup aujourd’hui le prétendent par effet de mode, pour se donner une quelconque importance qu’ils n’ont pas, comme ces éternels déclassés et insatisfaits…Mais plutôt comme une phalange d’irréductibles qui ont décidés de résister contre vents et marées face à la décrépitude contemporaine nous menant vers l’abîme. Empêcher la France et son peuple de sombrer dans ce néant dans lequel la ripoublique nous mène irrémédiablement. Ce n’est donc pas une figure de style, ni seulement une démarche intellectuelle mais une volonté qui enveloppe la pensée et l’action…

La pensée Il faut se méfier de toutes les sources « d’information du

système » qu’elles soient de droite comme de gauche. Les sources d’information essentielles se trouvent ailleurs et il faut aller les chercher, bref ne pas prendre pour « argent comptant» ce que l’on nous donne « gratuitement ». Il nous faut trier et analyser les sujets. Développer son esprit critique par de nombreuses lectures, assister à des débats et conférences, être assidu à des cercles d’études. Il faut se forger des connaissances historiques à partir de faits indiscutables comme les actes notariés, les listes des votations aux états Généraux par villes et sexes, les lois et chartes, bref des documents qui prouvent les réalités et sur lesquels on peut greffer des idées qui affronteront les plus irréductibles des contradicteurs…Ecoutons G. Orwell dans 1984 : « Celui qui contrôle le présent, contrôle le passé ; celui qui contrôle le passé, contrôle l’avenir. » Un sérieux apprentissage de l’opinion permet l’imperméabilité face aux attaques incessantes du système chargé d’annihiler toute forme de résistance. La puissance de destruction de l’appareil médiatique aux ordres du nouvel ordre mondial est telle qu’elle ébranle les meilleurs des combattants, ceux qui jamais n’auraient imaginé céder aux sirènes de la société de consommation et à l’appât d’un poste au chaud dans une mairie…

Il se profile à l’horizon un monde de numéro pour un univers de robots, celui du « prêt à penser » qui servira sa soupe façon « fast food » bien mâché au peuple de travailleurs soumis, devenu notre triste destin…

L’action Si l’on désire se révolter, il faut s’en donner les moyens.

Que vaut un rebelle que l’on retrouve avec son « cadi » dans les couloirs immenses du supermarché de la consommation ?

Que vaut ce partisan de l’identité se nourrissant dans les «fast food » ?

Quel crédit accorder à cet homme dépendant de la société du spectacle ?

Il ne s’agit pas de fuir ni les villes, ni les lieux professionnels, comme le firent en d’autres temps les «soixantuitard» dans les montagnes avec leurs chèvres…La modernité les a rejoint et les normes sanitaires européennes ont fait disparaître bon nombre d’indépendants qui ne demandaient qu’à vivre paisiblement…Il faut rester et lutter sur place, agir et convaincre. Il existe de nombreuses solutions pour s’alimenter en dehors des réseaux de la grande distribution et ainsi pouvoir renouer un dialogue que nous avons, par paresse et confort perdu avec les proches qui tiennent soit des petits magasins, soit des fermes ou des élevages…Il faut éviter ces centres commerciaux bâtis sur la misère des commerces de proximités, bref pratiquer un «militantisme» du porte monnaie et aider ceux qui se battent à la base même de la société et de la vie. Mais encore faut-il le vouloir !

Rien n’avancera tant qu’une partie de notre peuple ne tournera pas radicalement le dos au système dans les structures mêmes de sa nocivité : la consommation.

Il en va aujourd’hui de notre santé, d’ailleurs. Ce n’est pas les exemples des maladies de « vaches folles » , autres animaux bourrés d’antibiotiques et camps de concentrations pour poulets aux hormones qui nous contrediront…Nous ne pouvons plus faire confiance à la nourriture fabriquée en série et venant de je ne sais où !

Tout cela parce que l’on a voulu industrialiser l’agriculture et demain la vie tout court. C’est devenu aujourd’hui une question essentielle de survie que de surveiller nos sources alimentaires pour nous et nos enfants…

L’homme responsable, vers l’autonomisme intégral «L’homme libre, c’est l’homme couronné et couronner

l’homme, c’est faire la Monarchie » P. Boutang Après ces différents dossiers abordés et ceux à venir, les

Camelots et Volontaires du Roi du Groupe d’Action Royaliste montrent le chemin à suivre. Celui-ci n’est pas le plus facile mais c’est celui d’hommes libres, celui des minorités énergiques, de ceux qui vivent debout et ne se couchent pas aux ordres du système. Il est de notre devoir de déceler parmi nos concitoyens ceux qui sont susceptibles de suivre la même démarche que nous et se croient seuls et impuissants. Ce sont les hommes qui font l’histoire disait Bernanos et nous avons

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tous le choix. Comment vivre ainsi et regarder grandir ses enfants en sachant ce que la ripoublique a détruit et détruira de ce qui faisait de nous le fier peuple de France.

Même les « révolutionnaires », même le peuple de gauche voit partir ce en quoi il croyait, ses intérêts sociaux, sa lutte…Le système pervers mit en place après s’être servi d’eux, les a broyé dans un magma du nouvel ordre mondial fabriquant un peuple d’« agents économiques » numéroté pour au final en faire des robots. Reprenons le mouvement de 1789 disait le Comte de Chambord, celui des réformes…reprenons je dirai le chemin humaniste d’un peuple responsable décidant de son destin.

Nous avons le choix mais que faut-il faire ? Comment croire nos gouvernants lorsque l'on garde en

mémoire le trafic du sang contaminé, "responsables mais pas coupables" qu'ils disaient...plus proche de nous notre ministre de la santé, sonnant l'alarme de la pandémie mondiale, en incitant les populations à la vaccination incontournable et salutaire. Rappelez-vous, ce n'est pas si vieux, on était presque montré du doigt si l'on ne se précipitait pas pour se faire "piquer" dans les labos...Des milliards d'euros et notre brave ministre encombrée par plus d’un milliard de "masques anti-Grippe Aviaire (H5N1), Porcine (H1N1)" non utilisés. C’est un vaste gaspillage de l’Etat qui cherchait à annuler ses commandes en 2010 d’un montant d’au moins 350 millions d’euros : « Faute d’une clause d’annulation passée avec les firmes pharmaceutiques il faudra négocier avec elles …Mais ce n’est pas tout. Madame Bachelot n’aborde pas la question du Tamiflu. 33 millions de doses n’ont semble-t-il pas été utilisées et stagnent dans les stocks... Il reste maintenant qu’au vu de cette situation surréaliste que beaucoup de patients commencent à se poser des questions sur l’adjuvant tant décrié ajouté à ce vaccin pour pouvoir le produire plus rapidement…Ce n’est pas faute que beaucoup de médecins et d’opérateurs dans le monde de la santé n’ont pas essayé de mettre en garde les autorités contre une paranoïa à la pandémie doublée d’immenses intérêts financiers… Bref, revente précipitée de doses à l’étranger, résiliation de commande, absence de clauses d’annulation, stock de Tamiflu gaspillé et 1 milliards 700 millions masques achetés aux frais du contribuable, ce n’est pas un bilan très positif ni très reluisant…Il reste qu’en plus ce sera au citoyen de financer cette chronique effarante d’une psychose médiatique à la pandémie. » (blog de Philippe Steinier, Président association Handimobility. Economiste - Licencié en sciences sociales)

Ubuesque n’est ce pas !! Alors l’air devient dangereux avec les diverses pollutions

atmosphériques et le nucléaire qui, chaque jour, insidieusement nous irradie…L’eau dont il faut dorénavant se méfier aussi, il est temps de reprendre ses droits de citoyens avant qu’il ne soit trop tard !!

Nous ne pouvons plus avoir confiance dans la nourriture et

il serait trop long d’énumérer ici tous les scandales sanitaires de ces dernières années et les nombreux morts que cela a coûtés (vaches folles, nourriture avariée, farines animales, grippe aviaire…). Comment faire confiance à un système plus intéressé au « Cac40 » qu’à la santé de son peuple ?

Comme je l’ai écrit plus haut, retrouver le contact avec le monde agricole et acheter avec confiance sa saine nourriture en oubliant les grands réseaux de distribution. Bien sûr il faut se déplacer, discuter et sortir de son confort. Il est certes plus

aisé de déambuler anonymement, dans les rayons des grandes surfaces, sans chercher ni réfléchir, notre robotisation est dans les allées magiques du « tout-prêt » facile…Il ne faudra pas dire que l’on ne savait pas et que vous ne compreniez pas lorsque le dernier producteur « indépendant » mourra parce qu’il n’aura plus alors comme seul interlocuteur que le gros centre commercial de la région. Nous avons encore le choix d’être libre mais encore faut il le vouloir. Il faut se débarrasser des entraves du système, des lobbies de l’industrie chimique qui tôt ou tard nous entraîneront vers la mort. Evidemment de nombreux amis sont d’accords mais le cycle du « métro-boulot-dodo » est confortable et il faut une bonne dose de caractère et de conviction pour rester rebelle. Mais imaginez un instant plusieurs dizaines de familles agissant ainsi et se détournant du confort individualiste ou « nouvel esclavage » consenti que le système nous vend comme source de progrès. Notre postulat dans le doute reste l’humanisme et là nous ne risquons aucune erreur car le matérialisme passera toujours après.

Il existe aujourd’hui de nombreux réseaux de distribution

permettant aux familles de se procurer le nécessaire alimentaire. Ceci est d’autant intéressant de rencontrer des producteurs responsables, d’échanger des idées et de savoir ce que l’on mange ! Hippocrate ne disait-il pas en son temps que l’alimentation était la première médecine. Des siècles plus tard, le grand médecin Paul Carton reprendra la même approche dans l’étude médicale adaptée pour chaque patient.

Cette rencontre avec les éleveurs, voir les animaux de la ferme, c'est une question de survie, de joie aussi et comme disait Bobby Sands : "votre revanche sera dans le rire de vos enfants"...

Libérez-vous Tiocfaidh àr là - Notre jour viendra

Frédéric WINKLER

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