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TP E N S E RL A R E S I S TA N C E
BIENNALE
d’ARTCONTECONTEMPORAIN
du 4 juilletau20 septembre2009
du canton de Senones
brochure biennale 3/07/09 10:26 Page 1
Passionn�s dÕart, amateurs ou initi�s, je suis tr�s heureux de vous inviter � d�couvrir cette premi�re �dition de notre Biennale dÕArtContemporain du Canton de Senones.Quel que soit votre mode de d�placement, � pied ou motoris�, venezexplorer notre magnifique r�gion aux multiples richesses.Entre patrimoine du pass� et art dÕaujourdÕhui, d�couvrez ici et l� lescr�ations in�dites et pertinentes de 22 artistes inspir�s.Pour le choix du th�me de cette premi�re �dition ÇPenser laR�sistanceÈ, jÕai r�fl�chi � la situation du monde, � notre soci�t� telleque je la per�ois.Les artistes quant � eux, tous prot�iformes, ont travaill� en fonction deleur r�ceptivit� � ce th�me, sans contrainte et en toute libert�.Ainsi, leurs Ïuvres, lisibles et prenantes, v�hiculent toutes une pens�erelative � cette th�matique.LÕitin�raire fl�ch� et la signalitique bien visible des Ïuvres vous permettront de d�couvrir sans difficult�s les sites dÕexpositions.Chers visiteurs, jÕesp�re que cette Biennale vous apportera en cestemps difficiles beaucoup dÕ�merveillement et dÕ�tonnement.Le Comit� dÕActions Culturelles de Moussey, porteur du projet et�paul� par la municipalit�, vous souhaite un �t� ensoleill�, propice � lad�couverte de lÕart.
G�rard PetididierCommissaire de lÕExposition
Pr�sident du Comit� dÕActions Culturelles de Moussey
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 3
La Petite RaonAncienne cr�che
Peintures, texte et fond musicalÇ Lumi�re rebelle È - 2009
Vit et travaille � Robache (88)Lumi�re rebelle Tendue, lisse, carr�e, brute et blanche, la toile attend dans lÕatelier.Apr�s la premi�re �bauche qui couvre cette nudit�, les couchessÕaccumulent et se m�langent, superposant des traces et dessignes.Une tension sÕinstaure, une r�sistance � la facilit�, � lÕeffet, � las�duction. Il est plut�t question de sÕappr�cier, de conna�tre lÕad-versaire, de go�ter le jeu des formes qui apparaissent et sÕ�va-nouissent dans lÕinstant. Toute cette danse, le pinceau � la main nÕaquÕun but, apprivoiser la lumi�re. Aller � sa recherche au fond dutableau, la retrouver, la maintenir en �veil et sÕopposer quand elledevient trop violente. Fluide, impalpable, elle ne se donne pas, elle r�siste. Pour lÕappro-cher, il faut de la patience, de la lenteur. Couche apr�s couche, ellese modifie, devient plus sourde, se diffuse sur les aplats et souligneles cr�tes des emp�tements. La lumi�re est alors le seul �l�mentqui justifie la toile. LÕacte de peindre ressemble � cette lumi�re,toujours renouvel�e, insaisissable. Dans le silence, elle souligne etr�v�le les contours du monde.
�glise de Chatas
Emmanuel Antoine
BIENNALE
09î
5, chemin du calvaireRobache88100 Saint-Di�T�l.: 03 29 56 66 31
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 4
André Bicellivit et travaille � Sainte-Genevi�ve (54)
ÇOn va essayer de ne pas aller jusqu'au point de rupture.È
Installation de pierres suspendues et coquilles d'Ïufs sur socles. 2009
La Petite RaonAncienne cr�che
BIENNALE
09 îatas
7, rue du Capitaine Delmas54700 Sainte-Genevi�ve
09 51 47 54 3406 77 59 39 [email protected]
http://bicelli.free.fr
alvaire
D �6 31
brochure biennale 3/07/09 12:18 Page 5
Installation. Construction m�tallique - 2009
vit et travaille � Moyenmoutier (88)ÇRegard en tunnel de guantanamo deux millesneuf apres jcÈ
MoyenmoutierPasserelle, face
� la station service
BIENNALE
09îVieux Moulin
M
7, avenue du Gal de Gaulle88420 MoyenmoutierT�l.: 03 29 41 59 [email protected]
Alain Chauveaux
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 6
ercevice
Daniel DepoutotVit et travaille � Strasbourg (67)
Daniel Depoutot asuivi des �tudes d'Arts Plastiques � l'Universit�des Sciences humaines de Strasbourg o� � l'occasion il transmet �son tour son savoir ainsi qu'� l'�cole des Arts d�coratifs. Cet artistefabrique d'�tranges machines, automates et cr�atures composites,sortes d'hybrides archa�ques n�s d'assemblages plus ou moins com-plexes qui s'enracinent tant dans des r�f�rences � l'histoire de l'artqu'aux cultures populaires, � la sculpture romane ou la statuaireafricaine. Cette Ïuvre prolixe d�ploie un univers foisonnant quis'expose dans le monde entier ou presque .
Installation - 2009
BIENNALE
09 îVieux Moulin
Mairie
2 r Chartreuse Koenigshoffen67200 Strasbourg
03 88 34 37 6606 79 64 01 19
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 7
Peintures et sculpture - 2008
Claude GuillotVit et travaille � Mandray (88)
Claude Guillot, en maestro, improvise de dr�les de petits bonshommes filifor-mes, quÕil d�cline aussi ailleurs, et � lÕinfini, au gr� de sa faconde plastique.
Le tableau, savamment b�ti, manifeste un art certain de la composition. Le traitsÕ�lance, pr�cis, s�r. La couleur, directement sortie du tube, est vive, pure, aumaximum de son intensit�. Ailleurs, des m�langes audacieux r�v�lent unegrande subtilit� de tons. Le tableau raconte des destin�es...
Des bonshommes virevoltants sÕ�tirent d�mesur�ment pour vivre leurs r�vesdÕenvol. Ils sÕ�lancent pour nous montrer leur soif dÕun ailleurs bien meilleur quele monde bancal dans lequel nous sommes. Leur danse est tout de gr�ce et dÕin-souciance.
Mais la d�sinvolture nÕest quÕapparente... Ici, un petit bonhomme, moins chan-ceux, se voit confin� dans un espace trop �troit pour lui, une prison de traits quile d�sesp�re et dont il cherche � sÕ�chapper. L�, des ÇGuerriersÈ, pr�ts pour labataille, brandissent lances et boucliers g�om�triques...
Le tableau, en ic�ne pa�enne, devient la m�taphore de lÕaction et de la revendi-cation. La peinture de Claude Guillot r�v�le un homme �pris de justice, unhomme qui garde foi en son semblable.
BelvalAncienne chapelle
BIENNALE
09îM
M
Atelier de la Mandroseraie88650 MandrayT�l.: 06 80 13 77 36Mail : [email protected]
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 8
apelle
Paul RebeyrollePaul Rebeyrolle (1926 - 2005)
ÇJe me demande si je ne pense pas autant � la vie et auxconditions de vie des individus quÕ� la peintureÈ
Paul Rebeyrolle
Lithographies (D�tail)
Pr�t de lÕEspace Paul RebeyrolleLes activit�s du pouvoir - 60 x 90 cm
Apartheid is ugly - 85 x 60 cmLes deux blocs - 118 x 78 cm
Le placard dupin - 123 x 80 cm
BIENNALE
09 îMoussey
Mairie
o.fr
ESPACE PAUL REBEYROLLEroute de Nedde
87120 EymoutiersT�l.: 05 55 69 58 88
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 9
Affichage danschaque commune
d
Par Quatre CheminsPeintures, texte et fond musical
PAR QUATRE CHEMINSQuatre sensibilit�s qui vibrent en harmonie, leurs chemins se croi-sent r�guli�rement, le temps d'une exposition commune de leurstravaux.Anne HUPPERTExploration des richesses du noir, � l'infini, dans ses variations etintensit�s, jusqu'aux plus transparents, presque imperceptibles.Dessins et techniques mixtes sur papier.Karin WEBERSculptures, dessins, techniques mixtes sur supports vari�s, pour�voquer le corps f�minin, ses traces, cicatrices, transformations,mutations, attaches, douleurs...Lucienne FLORY Recherches picturales avec une volontaire �conomie de moyens,monochromes ou cama�eux de blancs, bruns, noirs, gris. Les tra-vaux sont inspir�s par les tourmentes de l'univers marin.Mario FARRUGIALes mat�riaux de pr�dilection sont les m�taux, associ�s parfois auverre ou � la pierre. Ç Mes Ïuvres emm�nent le regard dans un mouvement verticalpour sublimer les transformations de la mati�re vers l'esprit È.
Eglise de Moussey
Lucienne FloryAnne Huppert
Karin WeberMario Farrugia
BIENNALE
09î
ÇContre vents et mar�esÈ2008, techniques mixtes
Lucienne Flory
Ç Nautes È,2007, sculpture m�tallique
Mario Farrugia
ÇSilenceÈAnne Huppert
Sculpture,2008, techniques mixtes
Karine Weber
Contact :[email protected]
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 10
vit et travaille � Metz (57)
Couper, g�rer, nettoyer, s�lectionner, ali-gner... cr�er des for�ts ou plut�t des surfaces demonoculture : ce nÕest rien dÕautre quÕune r�sistance� ce que nous nommons la nature, cette chose quenous d�sirons dominer, ma�triser, dompter. En r�alit�,nous ne cherchons quÕ� faire valoir notre existence surterre, car nous avons peur de dispara�tre, de mourir.Ces affiches montrent le r�sultat des coupes de mono-cultures dont nous avons tellement besoin pourconstruire notre soci�t� consum�riste.
La nature dompt�e, que nous trouvons sibelle, ne r�sonne-t-elle pas comme cette phrase deRainer Maria Rilke :
Ç Le beau nÕest rien quÕun d�but du terriblequÕ� peine nous supportons, et nous lÕadmirons tel,parce que, placide, il ne daigne nous d�truire.
Tout ange est terrible. È
Affiche - 2009
Affichage danschaque commune
du canton
BIENNALE
09 îssey
3 rue du roi Albert57070 Metz03 87 20 03 3706 31 94 60 46
Frédéric Fourdinier
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 11
M
lÕancienne cr�che
vit et travaille � Strasbourg (67)http://www.arcadeRmx.frDes d�bris d'un ancien monde de proximit�, plac�s dans des caisses� m�moires, jamais scell�es, comme objets mis en attentes demises en co�ncidences pour assouvir de nouvelles fonctionnalit�s.��mmeerrggeenncceess llaatteenntteess..L'autopsie de syst�mes �lectroniques autonomes engage des mani-pulations et des interventions empiriques pour tenter la d�cou-verte d'une nouvelle stabilit�. Gr�sillante et clignotante, elleinfluence et accompagne une int�gration graphique et sonore touten r�sonances.AAccttuuaalliitt��ss ddee ll''aauuttoonnoommee pp��rriimm��..Des outils de vision, et d'�clairage de l'interne, et des interfacesconstruites sur mesures permettent de croiser et de connecter lesespaces et les surfaces.L'organisme prend forme, par l'interm�diaire de ses composantesgraphiques, de ses greffes �lectroniques et de ses implants mat�-riels. Il cohabite (et semble communiquer parfois) avec d'autres,au sein d'un atelier incubateur aux allures de laboratoire scientifi-que et de cabinet de curiosit�s.
GrandruptMairie
Michaël ClaussBIENNALE
09î
Installation - 2009Ç Galaxy 2 È, 30x75 cm, impressions num�riquessur papiers transparents, jeu �lectronique Galaxy II
(Epoch, 1981), haut-parleurs, objets divers et �l�ments optiques, alimentation 6V.
7, rue du Marais Kageneck67000 StrasbourgT�l.: 06 30 33 51 68Mail : [email protected]
Installation - 2009Ç �corch� 4.2 È, 76x97 cm, peinture acrylique, feutres
et encres sur papiers et toile, impressions num�riques surpapiers transparents, jeu �lectronique Soccer (Epoch,
1981), babyfoon, haut-parleurs, fils �lectriques,alimentation 6V.
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 12
François Martigvit et travaille � Gorze (57)
"Fran�ois Martig interroge la notion de ter-ritoire, de sa repr�sentation, � travers la photographieet lÕinstallation sonore. Il ouvre la perception � unedimension dÕaction int�grant lÕespace g�ographiqueet social. Il tente ainsi depuis plusieurs ann�es de cap-turer le paysage, de le manipuler, d'en changer sa per-ception, puis de partager ses relectures avec le public.Ses actes cr�atifs sont lÕ�cho dÕune expression qui nÕapas de fronti�re, qui nÕa pas dÕinterdiction et qui com-pose avec tout ce qui est vivant.
Fran�ois Martig nous pr�sentera une instal-lation sonore se pr�occupant de l'industrie horticoledevenant de plus en plus notre paysage actuel."
Installation acoustique - 2009Ç la nature expliqu�e aux plantes È
MousseyCour de
lÕancienne cr�che
BIENNALE
09 îpt
com
06.87.61.59.06Mail : [email protected]
http://www.robinsonhotel.orghttp://myspace.com/robinsonhotel
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 13
Installation - 2009Je marche, tu marches, nous marchons. T�te, buste, bras, hanches, jambes, corps.
Que fais-tu ? Je marche ....
Saint-StailSous-bois� gauche
de la Mairie
î
vit et travaille � Strasbourg (67)
DÕabord commencer par peindre. Se lib�rer de la th�orieet du concept. Le but consiste bien � r�aliser une toile sans avoirbesoin pour cela de se lancer dans de grands discours pour la sou-tenir.
Reste ensuite la d�marche qui peut �voluer dÕunep�riode � lÕautre, changer en fonction dÕun sentiment, dÕune envie,dÕun besoin. Pour cette s�rie jÕai �prouv� la n�cessit� dÕaller � lÕes-sentiel, � la recherche de la force et du contraste. JÕai donc r�duitle nombre de couleurs, simplifi� les formes au maximum, jou� surlÕambivalence de la forme et du fond, de lÕombre et de la lumi�re.CÕest en d�finitive une d�marche bien classique, parce que toutsimplement, jÕai la certitude que lÕon peut continuer � explorer etd�couvrir dÕautres limites, et que jÕai �galement la conviction quela peinture, mille fois enterr�e, nÕest toujours pas morte.
DenipaireMairie
Jean-François MartinezBIENNALE
09î
Peinture - 2009Sans titre - Acrylique sur toile - 92x63 cm
T�l.: 06 07 71 07 62Mail : [email protected]
brochure biennale 3/07/09 10:27 Page 14
Jean-Paul Mougeotvit et travaille � Monthureux sur Saone (88)Lundi Pourquoi des bruits de pas me tirent de ma
l�thargieMardi Pourquoi les jambes lourdes, je rejoins mes
amisMercredi Pourquoi Marcel nous a quitt�s, il ne nous
rejoindra pasJeudi Pourquoi nous marchons toute la journ�eVendredi Pourquoi mes jambes ne pourront plus
jamais transporter mon corpsSamedi Pourquoi mes amis sont-ils autour de moiDimanche Je me r�veille ...
mes r�ves marchent dans ma m�moire et traversent le temps
Naissance du jourPremier pas de lÕenfantQuel chemin nous lui laissons ?De leur cr�ation sur le lieu, aux traces quÕelles y lais-sent, elles invitent le visiteur � les suivre dans leurd�marche. Elles-m�mes se font promenade et circuit,pedestre bien-s�r, pour d�couvrir des architectures,des paysages int�rieurs, ext�rieurs.De leurs marches et de nos marches, na�trait alors ungrand signe graphique � travers villes et campagnes,qui sans nous lier nous relierait les uns aux autres.
Installation - 2009Je marche, tu marches, nous marchons. T�te, buste, bras, hanches, jambes, corps.
Que fais-tu ? Je marche ....
Saint-StailSous-bois� gauche
de la Mairie
BIENNALE
09 îe
ezAtelier dÕArtiste
151, rue des Halles88410 Monthureux sur Saone
T�l.: 06 16 26 15 92
brochure biennale 3/07/09 10:28 Page 15
SenonesEscalier dÕhonneurdu Palais Abbatialet cave du clo�tre
î
vit et travaille � Moussey (88)
Mon installation intitul�e "la chambre" est la proposition d'unespace de r�flexion sur la soci�t� de consommation.
Compos�e principalement d'une accumulation de jouets h�t�ro-clites et d'une vid�o, d'un dessin anim� bruyant et r�p�titif, ellerestitue un monde propre aux adolescents, un espace comme unterritoire o� d�lire, fiction et r�alit� s' entrechoquent.
C'est un travail sur les limites, les limites psychologiques et sur lesconditionnements humains.
Ban de SaptGrenier
de lÕancienne colonie
Gérard PetitdidierBIENNALE
09î
ÇLa ChambreÈInstallation, jouet mobilier, t�l�viseur, mannequin dÕenfant - 2009
2, rue Julpy88210 MousseyT�l.: 06 70 87 84 [email protected]
brochure biennale 3/07/09 10:28 Page 16
Didier Pozzavit et travaille � Pont-�-Mousson (54)Dans ces deux installations vid�o, lÕintroduction des s�quences projet�esest identique. La couleur rouge sang joue son r�le de catalyseur pour lerythme g�n�ral; la r�sistance est vitale. Le temps, celui qui est r�volu etcelui qui passe encore, le sentiment de solitude ou celui de fraternit�, lestensions qu'engendre la vie en soci�t�, tout cela occupe mon �criture.Elle est un travail permanent du rythme et du sens. JÕai toujours �t�attir� par les petits riens de la vie au quotidien parce quÕils ne sont pasrien.DDee gguueeuullee eett ddee vveerrddee Au centre de lÕescalier dÕhonneur du Palais Abbatial, un vid�o projecteurd�verse en douche des images d�form�es. Cette repr�sentation vibrecomme des images int�rieures o� lÕesprit nÕest pas que la vie et la vie quela mati�re. LÕimage projet�e r�siste puis se lib�re sur une borne-miroircomme si elle pouvait sÕacquitter du de�a ; lÕinapparence sÕimmobilisealors dans la chair de lumi�re. Ce carnet de voyage est un enchev�tre-ment dÕactions, de pens�es qui r�sonnent, se perdent et reviennent.LÕÏil du cam�scope nous plonge dans une �chapp�e o� le corps danstoutes ses parties est travers� par lÕharmattan, o� le d�phasage rythmeles gestes quotidiens, o� la manipulation rev�t une importance singu-li�re, o� la couleur rouge fait la pige au vert…(Jean-Marie VILLEGIER litdes extraits de Ç Eloge de la main È dÕHenri FOCILLON, la musique estune cr�ation de J�r�me BOURDELLON), montage : studio Zed. TTuu ppeeuuxx ttoouujjoouurrss ccoouurriirrApr�s avoir descendu quelques marches dans la cave du clo�tre (dans lacour int�rieure de lÕAbbaye), l� o� les gaines et canalisations sont demise, lÕacc�s � lÕimage se fait par un tuyau. Le po�te breton Guillevic, ensÕadressant � lÕhomme nous �crit ÇTu es filtre et canal. Tu le sais. Et tuen vis…È Dans cette sc�ne entre ombre et lumi�re, le cam�scope l�chelÕinsignifiance des choses ; il a su sÕarr�ter sur une situation quotidiennemais… Ce qui a d�fray� la chronique en mai 2008 �tait la campagne dediabolisation des Roms apr�s une tentative d'enl�vement d'un jeuneb�b� � Naples par une jeune Rom de 17 ans. Suite � la vague d'indigna-tion de la population napolitaine, des camps Roms ont �t� br�l�s et laplupart des Roms de Naples ont �t� oblig�s de partir pour des endroitsplus s�rs. Cette vague de x�nophobie a fait scandale en Europe et ad�t�rior� les relations italo-roumaines car la Roumanie a accus� le gou-vernement Berlusconi d'avoir, par sa campagne et ses projets de loisanti-Roms, favoris� en Italie la x�nophobie et le racisme envers ses res-sortissants
(Sons : J�r�me BOURDELLON, montage : Studio Zed)
Installation vid�o
SenonesEscalier dÕhonneurdu Palais Abbatialet cave du clo�tre
BIENNALE
09 îpt
colonie
17, rue Philippe De Gueldres54700 Pont-�-MoussonMail : [email protected]
brochure biennale 3/07/09 10:28 Page 17
vit et travaille � Wildersbach (67)Cette image, embl�matique de mon travail photographique estune vue dÕun pont qui traverse la Yamuna, affluent du Gange enInde. Elle est redress�e, d�doubl�e et produit un effet de porte�trange dans le paysage, comme deux vigiles ou cariatides endor-mies. Le titre qui les accompagne est une sorte de calembour, �cri-ture quÕon appelle aussi Çlangue des oiseauxÈ, langage cod� descompagnons du Moyen-�ge qui transmettaient ainsi des messagessecrets par del� les dogmes officiels. Il est, avec lÕimage, uneinjonction, un appel � la r�sistance, au r�veil int�rieur, � d�nouerles consciences. En 1989, jeune dipl�m� des Arts D�coratifs, jÕaiparticip� aux performances du spectacle comm�moratif de laR�volution organis�es par la Chor�graphe Renate Pook �Strasbourg o� mes photographies �taient install�es en plein air.Depuis, je nÕai pas cess� de mÕint�resser aux moyens de Çmettre ensc�neÈ mes images dans lÕespace. Ici encore, les trois grandsarbres, post�s le long de la route principale du village sont commedes colonnes protectrices encadrant les photos, comme des m�tssoutenant la fragilit� des voiles.
Saint-Jean-dÕOrmontGarage de la Mairie
(photographies)et installation
sortie St Jean dÕOrmontvers le Ban-de-Sapt
Pierre RichBIENNALE
09î
Installation Ç NÏud dÕor … mes pas È - 2009Saint-Jean dÕOrmont, Inde du Nord,
(simulation et montage photographique.)
Menil-Senones
101, rue du Grand Chemin67130 WildersbachT�l: 03 88 97 92 78indimages@wanadoo.frwww.indimages.netwww.murmure-des-geants.net
brochure biennale 3/07/09 12:57 Page 18
montairiees)nrmontSapt
- 2009 François Kleinvit et travaille � Quieux (88)Depuis 15 ans, il r�alise de nombreuses installations en France et en Europe lorsde r�sidence d'artiste au Portugal en 2004, pour des institutions comme leFRAC Alsace avec des Ç machines � raconter des histoires È en 2006, pour desfestivals, celui par exemple Ç Art-terre È en Belgique ou pour son projet le Ç village utopique È, laur�at 2006 du parc des Ballons des Vosges, un itin�raireartistique reliant, sculpture et paysage, architecture et m�canique, espacesonore et spectacle vivant. Ses premiers travaux s'articulent autour de l'�laboration d'un Ç cabinet descuriosit�s È . Ses Ïuvres nous rappellent ainsi que l'une des t�ches essentiellesde l'artiste est de se faire passeur. Faisant Ç feu de tout bois È, il privil�gie lesressources de son environnement imm�diat, les r�serves de sa for�t, les mat�riaux d'usage courant, les objets de rencontre, les choses d�laiss�es. De cespeu de choses il en construit son monde ... Naissance dÕune s�rie de collections,sacs, gri-gris, �chelles, jouets, gargouilles, masques, reliquaires, totems, insectes, sylphides, nichoirs, m�ta-machines, qu'il rassemble autour d'un Ç meuble � tiroirs È h�rit� du grand p�re pharmacien . Expos� pour la premi�refois � la Ç Halle Saint Pierre È en 2002, et compl�t� d'une premi�re versiond'atelier du Ç village utopique È, ce Ç meuble � tiroirs È constitue une clef depassage vers son imaginaire. Parall�lement � son travail d'int�rieur, son attraitpour les Ç valeurs sauvages È, le m�ne dans la for�t toute proche pour yconstruire des huttes, des nids, des cabanes, installer des moulins sur les ruis-seaux, monter des �oliennes musicales. Et c'est avec une dimension r�v�e Ç grandeur nature È, qu'il r�alise en 2006, avec le soutien du Ç Parc des Ballonsdes Vosges È et l'association Ç Ballast È � Cornimont, une seconde version du Çvillage utopiqueÈ. Depuis, prenant des formes les plus vari�es , ces Ç cabanes È,investissent des espaces publics, pour des �v�nements festifs comme le MondialAir Ballons en Lorraine par exemple. En contre-point � ces activit�s foresti�reset champ�tres lÕatelier redevient un espace de cr�ation m�canique avec sonensemble de Ç m�ta-machines È et son Ç bric � brac È sonore quÕil prom�ne aubon gr� des diverses expositions. CÕest pour lui lÕoccasion de renouer avec lasculpture mobile, et de pr�senter ses recherches sur les Ç paysages sonores Èlors de prestations publiques.
Installation - 2008
Menil-Senones
BIENNALE
09 î
9, les Hauts de Quieux88210 Le Saulcy Senones
T�l.: 06 21 65 33 49E Mail : [email protected]
francoisklein.over-blog.com
brochure biennale 3/07/09 10:28 Page 19
vit et travaille � Le Beulay (88)Entre le 15 avril et le 4 juin 1989 ont eu lieu � P�kin, les
manifestations de Tian'anmen sous la forme d'un mouvement d'�tudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois qui d�non�aient la corrup-tion et r�clamaient des r�formes politiques et d�mocratiques. Le 4 juin1989 sur la place Tian'anmen, plusieurs centaines � plusieurs milliers depersonnes (selon les sources), furent massacr�es par l'arm�e et la policechinoises. Deux mois plus tard, le journal Ç Lib�ration È du vendredi 25ao�t 1989 r�v�le dans un article, un communiqu� de presse du gouvernement chinois annon�ant l'organisation d'un concours : Unconcours national destin� � r�compenser la meilleure Ïuvre illustrant"l'�crasement de la r�bellion contre-r�volutionnaire du printemps dernierÓa �t� ouvert hier � tous les Chinois ayant des dons artistiques. Ces Ïuvresdevront, selon le jury, "glorifier les actes h�ro�ques de l'arm�e et de lapolice et de la population, et d�masquer les conspirateurs et banditsÓ.
20 ans plus tard, que se soit en Chine, au Tibet ou partout ailleurs dans le monde, le combat continue. Les oppresseurs n'ont pas disparu, mais les r�sistants h�ro�ques non plus !
Ainsi, en r�ponse � l'appel de ce concours, et en �cho au tristeanniversaire, j'appelle � mon tour, au-del� de la Chine, l'ensemble deshabitants de la plan�te Terre � participer � une Ïuvre collective qui illustrera l'h�ro�sme du simple citoyen r�sistant. Des citoyens qui r�sistentau pr�sent ou qui ont r�sist� contre l'oppresseur, sans violence, avec courage et d�termination, � lÕimage de ce chinois anonyme, seul et immobile pendant quelques minutes, face aux chars.
Cette Ïuvre � construire ensemble existera sous deux formes : - une installation in situ (premi�re exposition � : Le Mont, dans le cadrede la Biennale d'Art Contemporain de Moussey)- un site Internet, int�gr� dans lÕinstallation, sur lequel d�filera un diaporama illustrant par une photo et un texte, lÕacte h�ro�que de chaquer�sistant. Pour contribuer � la liste des citoyens r�sistants, les internautessont appel�s � participer � cette Ïuvre en �laborant un "dazibao" plan�-taire. Il s'agit de mÕenvoyer par m�l une proposition comprenant : unephoto, le texte de r�f�rence et une note d'intention (sign�e) en compl�-ment, qui sera elle aussi publi�e sur le site, apr�s validation de lÕensemble. Adresse du site Internet : http://www.heros-dazibao.net/Adresse M�l. : [email protected]
Le MontGarage de la Mairie
Jacques Schaab
BIENNALE
09î
Installation Ç H�ro�que dazibao È
Sculptures - 2008
Le PuidBord de route
î
2, rue des Bouleaux88490 Le BeulayT�l.: 03 29 51 27 76Port.: 06 82 18 27 74Mail : [email protected]
brochure biennale 3/07/09 10:28 Page 20
tMairie
Ruedi Möschvit et travaille en Suisse
Ruedi M�sch sculpte dans le granit vos-gien des figures en attente. Elles interrogent lemonde et le ciel, elles guettent la lumi�re.Massivement pos�es sur le sol, elles t�moignentde lÕempreinte humaine sur Terre et sÕadressent,pleines dÕespoir, aux g�n�rations � venir.
Sculptures - 2008
Le PuidBord de route
BIENNALE
09 î
free.fr
Murhalden 11, 9193 EglisauSuisseT�l.: 00 41 79 266 07 23Mail : [email protected]
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vit et travaille en Alsace (67)
Depuis 10 ans, Gwena�l Stamm a r�alis� de nombreusesinterventions et installations en France, au Canada, aux Pays Bas,et au Luxembourg. Il a �galement obtenu le soutien de plusieursinstitutions pour ses projets individuels ou pour des r�sidencesartistiques � lÕ�tranger.
SenonesVitrine du magasin
FADE et installation sur mobilier urbain
� Moussey
Gwenaël Stamm BIENNALE
09î
Installation Vid�oÇChanger son regard È
Installation
Senones4, rue du
Docteur Larue
îPort.: 06 45 86 52 52 Mail : [email protected]
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sagasinllation
urbainey
Nicolas Althuservit et travaille � Wittisheim (67)A notamment expos� ses Ïuvres enmai 2000 : Oeuvres en cours, installation vid�o au FRAC Alsacejuin 2001 : Rencontres Internationales-Hors-Circuit-Paris-Berlinmai 2002 : Ateliers Ouverts-Extension avec le collectif L'HommeSinge � Oberschaeffolsheimmai 2002 : Projection Super 8 � l'occasion de "Trajectoires...gare"juin 2002 : Rencontres Internationales-Hors-Circuit-Paris-Berlinjanvier2003 : Projection vid�o K�nstlerkreis Ortenau, Offenburgmai 2003 : participation aux ateliers ouvertsjanvier 2004 : exposition � l'Issue (Strasbourg) avec Gwena�lSTAMMf�vrier 2004 : exposition au lyc�e Geisler (Raon l'Etape) avecGwena�l STAMM
Installation
Senones4, rue du
Docteur Larue
BIENNALE
09 î 4, rue des Lilas 67 820 WittisheimT�l.: 03 88 92 24 31
Port.: 06 72 39 82 31mail: [email protected]
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vit et travaille � Li�ge (Belgique)
Louis Munda / Pierre Nassen / Fernand Peduzzi /Maurice Perilleux / Jean Pevee / Jean Pirlet / Oscar Renson /Desire Requile / Hubert Simon / Jules Somers / LambertStenbruggen / Joseph Swysen / Hubert Treuers / Jean Vanhaelen/ Joseph Vlieckx / Rene Vlieckx / Leon Westhof / DieudonneLambrecht / Jean Lejeune / Fernand Defrecheux / Alfred Deprez /Joseph Deprez / Marie Goffaux / Marie Joyeux / Nicolas Peters /Henri Quaaden / Leopold Brull / Valentin Cadot / GuillaumeDehaes / Walthere Demarteau / Jean Detrixhe / Jean Doigny /Alexandre Doutrepont / Jean Ernoux / Joseph Ferte / CharlesGielen / Armand Godichaux / Guillaume Goessens / Desire Hardy/ Fernand Heyen / Maurice Hody / Charles Hoyoux / JulienHoyoux / Charles Ista / Antoine Lambert / Henri Lavallee / PierreLebrun / Henri Leplat / Marcel Lourtie
SenonesCour de la
Biblioth�que
Antoine Van Impe
BIENNALE
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InstallationÇ M.O.T È Installation
Ç La chute de lÕenfance È
Le SaulcyJardin de la Mairie
îT�l.: 00 32 494 117 939Mail: [email protected]
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aque
Denis Verkeynvit et travaille � Li�ge (Belgique)
La cabane comme all�gorie de r�sistance
D�j� tout petit mon souci dÕun sanctuaire �tait pr�-sent par la r�alisation incessante de cabanes, lÕ�cole �peine termin�e le chemin �tait tout trac�, je mÕenallais chercher outils et mat�riaux pour entretenir cequi allait devenir mon refuge � lÕabri dÕun mondedÕadulte que je ne comprenais pas tr�s bien.CÕest en d�couvrant cette fronti�re adulte-enfantquÕest n� le d�sir de construire une forteresse, commeun �tat dÕurgence voyant arriv� la fin dÕun temps deconfort et dÕinsouciance. Ë cheval entre deux, interm�diaire, la cabane est lebesoin symbolique du passage de lÕenfance � lÕadulte.Par ses enchev�trements et sa complexit� deconstruction, elle est lÕapprentissage des responsabili-t�s, par son caract�re distant et perch� elle est le nidr�confortant qui � jamais restera encr� dans nosm�moires dÕenfant.
InstallationÇ La chute de lÕenfance È
Le SaulcyJardin de la Mairie
BIENNALE
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T�l.: 00 32 499 259 390mail: [email protected]
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vit et travaille � Li�ge (Belgique)
Le 14 avril 2009 le Liban f�tait la 34�me ann�e du d�but de laguerre civile.Un mois et demi plus tard, je f�te � mon tour mes 34 ans.Je quittais le pays en 1990, date officielle de la fin de la guerre.
La guerre des grands se confond avec le jeu.LÕavenir sÕinscrit dans la m�moire des jouets, devenus confidentsdes petits.Je confronte ces objets aux us et coutumes des grands.La guerre prend alors un sens ludique, doux, sensible et po�tique.
SenonesMagasin derri�re laBoucherie Louviot
Marie ZolamianBIENNALE
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InstallationGardiens du sommeil
Le VermontMairie
int�rieuret ext�rieur
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T�l.: 00 32 (0) 494 68 14 [email protected]
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sri�re laouviot
Ernest Pignon Ernestvit et travaille � Paris
Ernest Pignon-Ernest est n� en 1942, � Nice (France), de son vrainom Ernest Pignon. Il est artiste plasticien, travaille � Paris. On luidoit plusieurs Ç interventions urbaines È depuis trente ans.Hant� par les ombres de Nagasaki et dÕHiroshima, il a appos� desimages peintes, dessin�es, s�rigraphi�es sur du papier fragile, surles murs des cit�s, dans des cabines t�l�phoniques, qui se fondentdans lÕarchitecture urbaine, sont accept�es par les populations quiles d�fendent m�me de leur d�gradation lente (Naples). Lest�moignages photographiques accentuent cette fusion et en gar-dent les traces. Ernest Pignon-Ernest d�nonce lÕart construit pourles mus�es et expositions.Il hume l'odeur des villes, �coute leur respiration, s'impr�gne deleurs couleurs, explore leur pass�, de Paris � Grenoble, de Naples �New York. Puis, arm� d'un seau de colle, d'une �chelle, d'un balai,l'artiste investit leurs murs, comme d'autres les cimaises desmus�es. Dans la clandestinit� de la nuit, tel un militant anonyme,Ernest Pignon-Ernest placarde par centaines ses images virtuoses,souvent violentes et tortur�es - gisants �tendus sur le pav� pourcomm�morer la Commune de Paris, silhouettes d'expuls�s criantleur d�tresse, effigies de po�tes symbolisant la libert�: Rimbaud,sur les routes de Paris et de Charleville; Neruda, � Santiago, enpleine p�riode Pinochet. Le nomade tourne ensuite le dos � sescr�atures de papier, � peine d�pos�es, les abandonnant sans �tatsd'�me aux intemp�ries et � l'humeur des passants.
Le VermontMairie
int�rieuret ext�rieur
BIENNALE
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www.pignon-ernest.com
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Îuvres pr�t�es par le FRAC Lorraine
MousseyGalerie de
G�rard Petitdidierancienne cr�che
Sigalit Landau Marina Abramovic
BIENNALE
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FRAC Lorraine49 Nord 6 EstFonds r�gional dÕart contemporain de Lorraine1 bis rue des TrinitairesF-57000 MetzT�l.: 0033 (0)3 87 74 20 02Fax: 0033 (0)3 87 74 20 56E-mail: [email protected]
Barbed Hula (vid�o) The Star (vid�o)
Conf�rence dÕOlivier NeveuMa�tre de conf�rence en art de spectacle � lÕuniversit� de Strasbourg
Samedi 11 septembre� 20h00
salle des f�tes de SenonesEn ouverture, lecture de textes par les �tudiants de lÕuniversit� deStrasbourg (accompagn�s de leur metteur en sc�ne Moha Mehla)
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didier�che
Depuis les ann�es 1960, de nombreusesexp�riences th��trales ont revendiqu� enFrance un clair dessein militant. Inscrit aucÏur des luttes, ce th��tre 'rouge' s'estdonn� pour but de contribuer, � samani�re, aux combats d'�mancipation deson temps. Injustement d�pr�ci� ouignor�, il constitue pourtant tout un pande l'histoire th��trale. C'est cette histoire
que l'on d�couvre dans cet ouvrage. Comment repr�senterla col�re, l'injustice et l'esp�rance ? Quelles formes pourdire la lutte ou expliquer les m�canismes du capitalisme ?Et � qui des telles repr�sentations doivent-elles �tre desti-n�es ? Contrairement aux id�es re�ues, le th��tre militantn'a jamais cess� d'inventer des solutions dramaturgiques etsc�niques pour mettre en sc�ne le pr�sent : un pr�sent �transformer. H�ritier d'Erwin Piscator, de Bertold Brechtet des troupes d'agit-prop sovi�tiques, ce th��tre n'est pashomog�ne : il est travers� d'options politiques et esth�ti-ques diverses voire contradictoires. Revenir sur ces propo-sitions, sur leurs richesses et leurs impasses, c'est toutautant s'opposer � l'oubli que tenter d'ouvrir des pistespour le th��tre militant d'aujourd' hui.
Conf�rence dÕOlivier NeveuMa�tre de conf�rence en art de spectacle � lÕuniversit� de Strasbourg
Samedi 11 septembre� 20h00
salle des f�tes de SenonesEn ouverture, lecture de textes par les �tudiants de lÕuniversit� deStrasbourg (accompagn�s de leur metteur en sc�ne Moha Mehla)
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PPeennsseerr llaa RR��ssiissttaannccee est une Biennale dÕArtContemporain organis�e par le Comit� dÕActionsCulturelles et la municipalit� de Moussey, en partenariatavec les communes du canton de Senones (laCommunaut� de Communes de Senones et laCommunaut� de Communes de la vall�e du Hure), avecla participation du Fonds R�gional dÕArt Contemporain,Frac Lorraine et lÕEspace Paul Rebeyrolle.La manifestation b�n�ficie du soutien du ConseilR�gional de Lorraine, du Conseil G�n�ral des Vosges, duPays de la D�odatie, du Pays des Abbayes.Ont �galement contribu�s � la r�ussite de cette manifes-tation la scierie Lemaire de Moussey, la soci�t�Grandblaise-Leroy de Saint-Di� et lÕentreprise TSA deMoussey.Un remerciement particulier � M. et Mme Herv�Pressager pour la gestion de lÕintendance, � M. JohanDescamps pour le transport des Ïuvres de PaulRebeyrolle et � Emmanuel Antoine, directeur de CEPAGRAP, pour le pr�t de mat�riel.
G�rard PetididierCommissaire de lÕExpositionPr�sident du Comit� dÕActions Culturelles de Moussey
OOffffiiccee dduu TToouurriissmmee dduu PPaayyss ddeess AAbbbbaayyeess17, Place Dom Calmet
88210 SENONEST�l.: 03 29 57 91 03
TSA88210 Moussey
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