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î le Journal d’information locale. Avril 2017 - N°171 no tr e BUGDET 2017 L’année des projets Chantier de l’école Lurçat, rénovation des locaux, « Maison des jeunes », « Maison en chantier », Foulées de l’île... PAGE 13

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îleJournal d’information locale. Avril 2017 - N°171

notre

BUGDET 2017

L’année des projetsChantier de l’école Lurçat, rénovation des locaux, « Maison des jeunes », « Maison en chantier », Foulées de l’île...

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J’aimerais remercier tous mes abonnés sur twitter pour nous avoir soutenus et envoyé des messages réconfortants, en montrant les messages à sa petite sœur ça lui a fait plaisir et pareil pour moi, dans les plus durs moments ça a été un vrai plus d’avoir du soutien dans la France entière et j’aimerais aussi remercier mes copains pour avoir été si forts et c’est ça qui m’a donné la force de continuer et d’en arriver jusque là. Merci bien, c’était Dylan.

Mon gars Curtis, t’es parti. Tu vas nous manquer et tu nous manques déjà tous les jours sans mentir. J’espère et je pense que tu nous vois et t’es fier ! R.

Mon gars tu nous manques déjà, t’es parti trop tôt mais on t’oubliera pas. Tu étais une bonne ficelle.

Curtis, ma meilleure rencontre. Je t’oublierai jamais. Je t’aimerai toujours. Maybelis. Ta Cubanita.

Une partie de toi restera gravée à tout jamais dans nos pensées. Tu vas nous manquer Curtis. Siika.

Mon meilleur repose en paix, tu restes gravé dans nos mémoires, tu es parti mais tu restes dans les annales de l’ISD. Je t’aime fort mon Titis. #Tinhi

Mon frère je suis tellement triste de savoir que je ne te verrai plus, ta folie me manque. Mon frère je t’aime et je t’aimerai toujours. Repose en paix. Célia.

Curtis ton sourire et ta bonne humeur me manquent déjà. Repose en paix mon ange. Je n’oublierai jamais nos beaux moments. Ca me fait grave mal, je n’arrive pas à y croire. Je t’aime à vie. Jenny.

Ta mort a été un choc pour nous. A travers ce drame, il y a eu l’expression d’une forte solidarité entre tous les jeunes pour surmonter cette épreuve. Une vraie dynamique positive est née. J’espère que ce qui s’est passé sera un rappel et un déclic pour nous. En tout cas, on s’occupe bien de ta famille mon frère. Repose en paix. Mohamed B.

J’aurais rarement connu un mec plus relou dans ma vie mais le plus relou dans l’histoire sera ton absence. Aujourd’hui tu laisses toute une ville en deuil mais, au fond, on sait que t’es bien là où t’es. Franchement, nos vies n’auront plus la même saveur maintenant, mais dans nos pensées tu demeureras à jamais. On prendra soin de ta famille comme si c’était la nôtre ! An pé ké jen oubliyé’w. Lisa #tabellesoeurenesprit

Mon frère tu me manques, je n’arrive toujours pas à y croire. Ca me fait bizarre de plus te voir, tu étais toujours là à m’embêter. Ca me fait grave mal. Je t’aime à la vie à la mort. Repose en paix mon frère Titis. Fatou.

Nous tenons à remercier tous ceux qui nous soutiennent dans ces moments difficiles. Un grand merci aux amis de Curtis qui se sont mobilisés et font preuve d’une grande solidarité réconfortante. Merci aussi à la ville et au service jeunesse pour son aide. La famille Piquionne.

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Mon gars Titis, sache que t’étais un 10 et tu resteras à jamais dans nos cœurs. G.O.

T’étais un mec grave bien, sache qu’on va pas t’oublier, ta famille est désormais la nôtre. Veille sur nous de là où tu es avec ton joli sourire, mon gars Thiago n°10, je t’aime mon gars, merci bien. C’était Flixo. Mon gars Curtis tu vas nous manquer,

t’es parti trop tôt. Tu méritais pas ça, t’étais un mec en or. On prendra soin de ta famille. On se verra bientôt. Mon Titis. Vincent.

Notre sourire, notre frère, notre bonne humeur, il restera et sera toujours présent à nos côtés. On t’oubliera jamais. Cinthia.

Le malheur de t’avoir perdu ne me fera jamais oublier la joie de t’avoir connu. Jamais je n’aurai cru un jour parler de toi au passé mais tu étais, tu es et tu resteras toujours mon seul et unique vrai meilleur ami. Je t’aime mon frère, tu vas me manquer meilleur. Myranda ta meilleure.

Je suis tellement triste de t’avoir perdu mon ange. Tu me manques tellement j’arrive pas à y croire. La mort n’arrête pas l’amour. Je t’aime et je t’aimerai à vie. Repose en paix. Anissa.

On m’a enlevé l’homme de ma vie mais on ne m’a pas enlevé l’amour que j’ai pour toi. Je suis tellement mal sans toi. Notre amour est éternel. Je t’aime fort et je t’aimerai toute ma vie. Lau&Cur à l’infini. Repose en paix. Je t’aime mon bébé, ma vie. Love. Tu me manques tellement. De la part de Laura, ta Laulau d’amour. Laura.

Premièrement, je remercie Tati Rosette pour avoir mis au monde mon meilleur ami. Depuis l’élémentaire t’es chiant mais bon, t’as su trouver un groupe à la hauteur de ta bêtise et on est tous fiers d’avoir joué, rigolé, mangé et partagé tous ces moments. Sache que ta mort aura touché bien plus qu’une ville et que tu continueras de vivre en moi et en NOUS ! Amine.

Le samedi 18 mars, lors d’un tournoi de Futsal, les jeunes de la ville ont rendu hommage à leur ami, Curtis, tué par balle une semaine plus tôt.

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volonté de ceux que la société a tenté d’écraser avec ses gros sabots libéraux, des exclus d’hier qui révèlent leur potentiel. « Ce sont souvent des gens à qui on demande pour la première

fois : qu’est-ce que vous voulez faire ?, raconte Stéphane. Des gens à qui ont laisse enfin l’occasion d’exprimer des envies au lieu de les

identifier à leurs problèmes comme à une fatalité. » Un peu comme une plante qui pourrait enfin pousser parce qu’on arrête de la priver de soleil.

L’homme n’est pas du genre naïf : « Nous sommes un pansement sur une plaie sociale, la massification du chômage. » Il n’est pas non plus du genre à baisser les bras. Avec les équipes du PHARES*, Stéphane prépare un gros projet de compostage de déchets, sur le modèle de l’économie sociale et solidaire, pour continuer d’allier soin de l’environnement et soin de la personne humaine.

4 • Avril 2017

familial, sortie de prison... Le directeur d’Halage accueille des âmes presque perdues. « Il y a une phrase qui circule dans le milieu de l’insertion : si Halage ne prend pas ce gars-là, personne n’en voudra ! »Bref, l’association prend des allures de dernier recours ou de purgatoire.Stéphane savait que mettre ces profils au travail auprès de la nature avait du sens mais il n’imaginait pas à quel point : « Ils retrouvent une dignité en prenant soin du vivant, ils gagnent une utilité sociale et reprennent une force incroyable ! » Sur les chantiers, en équipe, les salariés découvrent aussi qu’ils ne sont pas seuls dans la galère. « Ils comprennent que le monde ne leur en veut pas personnellement », explique le directeur.

Repousser la fatalitéDans le livre sur l’association, on peut lire cette phrase d’un travailleur : « Je m’accroche avec mes mains, mes ongles. Je ne lâche rien. » ou encore « Le jardin est ma seule raison de vivre. » On découvre l’immense

L’INVITÉ

« Insertion est un mot violent » dixit celui qui dirige des chantiers d’insertion professionnelle depuis 6 ans. Stéphane aimerait trouver un autre terme : « On insère un clou dans un mur en tapant fort dessus ! » Rien à voir avec sa philosophie : permettre aux individus de trouver leur place, en douceur, dans une société bien trop rigide.

Chaque année, Halage embauche 120 personnes pour s’occuper des espaces verts en Île-de-France, des travailleurs aux profils cabossés que l’on retrouve dans le livre Chemin de Halage qui vient de paraître. « L’association est née d’une indignation devant un double constat : il y a des gens fragiles qui restent sur le carreau et un cadre de vie dégradé, explique Stéphane. À l’époque, des personnes comme Michel et Élisabeth Bourgain (aujourd’hui présidente d’Halage, NDLR) ont eu l’intuition que ces laissés pour compte pouvaient reprendre le contrôle de leur vie grâce au travail dans les espaces verts. »

Prendre soin du vivantAddiction, chômage de longue durée, troubles psychologiques, accident

StéphaneBerdoulet

Avec des masters de chinois, de sciences-politiques, d’humanitaire, d’économie sociale et solidaire, Stéphane a la tête bien faite et pas moins d’épaisseur côté cœur. Après 8 ans de missions à l’étranger pour Médecins du Monde, il devient en 2011 le directeur d’Halage, association née sur l’île avec deux objectifs : réparer des personnes abîmées par la société tout en soignant la nature. Rencontre avec un docteur en économie humaine.

Rendez-vous le 22 avril à la libraire Folie d’Encre à Saint-Ouen pour la présentation du livre Chemins de Halage.

*PHARES : pôle d’hospitalité aux activités à rayonnement écologique et solidaire

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Avril 2017 • 5

ÉDUCATIONL’école des tout petitsÀ la rentrée de septembre 2017, la classe de « Toute petite section » de maternelle (TPS) continue d’accueillir les enfants de moins de 3 ans, nés en 2015. Cette TPS est réservée aux familles habitant la commune et en priorité aux enfants les plus éloignés des accueils collectifs. Elle n’ouvrira qu’en matinée, avec des horaires fixés en fonction des besoins de chaque élève.Pour vous informer et réaliser une pré-inscription, rendez-vous du 18 avril au 24 mai 2017 auprès de la direction de votre école maternelle de secteur.

BRICOLAGEAvec les compagnonsComme chaque mois, les Compagnons Bâtisseurs vous proposent des ateliers gratuits.> Jeudi 6 avril : gestes, postures et utilisation de l’outillage électroportatif.> Jeudi 20 avril : construire un meuble sur mesure avec des matériaux de récupération (sur la place du Bocage s’il fait beau).Les ateliers ont lieu à 14h, dans la salle du Bocage, 12 rue Louis Bouxin. Plus d’infos au 01 72 59 72 89

VIE DES QUARTIERS

on en parle

Le Jour de la Terre

Ce n’est sans doute pas assez pour sauver la planète : une journée, le 22 avril, est consacrée à l’environnement et aux gestes concrets pour le protéger.

Créé dans les années 70, le mouvement de célébration du Jour de la Terre rassemble aujourd’hui plus d’1 milliards de personnes dans 184 pays tous les ans !

L’idée est simple : le 22 avril, l’association propose à tous ceux qui le souhaitent d’organiser ou de participer à des actions éco-responsables. Elle répertorie toutes ces actions sur un site internet afin de montrer la dynamique collective qui prend vie au moins le temps d’une journée mais qui ne demande qu’à durer plus longtemps.

Il y a tant de petits gestes qui aident notre planète à mieux respirer, tant de petits efforts qui lui font du bien, tant d’idées qui peuvent l’apaiser...

Alors si tout seul on se dit que ces petits riens ne seront jamais que des petits riens, peut-être que le temps d’une journée, en s’y mettant tous, on peut comprendre que les petits riens de chacun feront le salut d’un monde qui nous abrite tous.

Rendez-vous sur le site www.jourdelaterre.fr

EMPLOIDu projet à l’entrepriseIl reste des places pour les 3 prochaines sessions de formation du programme Adie/CréaJeunes. Il s’adresse à tous les jeunes de 18 à 32 ans qui ont un projet de petite e n t r e p r i s e , sans condition de diplôme ou d’expérience. Plus d’infos au 06 31 50 82 53 ou 06 34 03 67 77 ou sur le site www.adie.org.

INSCRIPTIONS AUX ACTIVITÉS MUNICIPALESJ-98 ! Vous avez jusqu’au 16 juin 2017 pour remplir et déposer le dossier qui regroupe les inscriptions à la cantine, aux activités périscolaires (NAP), à l’accueil de loisirs périscolaire et extrascolaire ainsi qu’à l’école municipale des sports pour l’année 2017/2018. Il est disponible au Guichet d’Accueil Unique de la mairie.

PARENTALITÉ L’îlot Familles change d’heures !Voici les nouveaux horaires d’ouverture au public : lundi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 19h, du mardi au jeudi de 13h30 à 18h et le vendredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.Adresse : 6 bis rue Louis Bouxin.Téléphone : 01 55 87 62 27.

Dimanche 23 avril aura lieu le premier

tour de l’élection présidentielle. Rendez-vous dans les bureaux

de vote de la ville !

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TRAVAUXL’écoquartier au chaudAfin de raccorder l’écoquartier de l’île en chauffage et en eau chaude, Plaine-Commune Énergie réalise des travaux (parfois la nuit) sur la rue Rosa Park et le quai du Châtelier jusqu’en juin 2017.Conséquences à prévoir : rue Rosa Park en sens unique, voies alternées sur le quai avec feux tricolores, feux alternés à l’entrée et à la sortie de Marques-Avenue, déplacement de l’arrêt du bus 237 « centre-commercial ».

BON PLANDes fleurs à prix coûtantUn marché aux fleurs éphémère où les vendeurs affichent des prix imbattables. Sur place, vous pourrez aussi rencontrer l’équipe des espaces verts de Plaine-Commune et profiter de leurs conseils d’experts. Samedi 22 avril, de 8h30 à 12h, place de la Libération. Bulletin ci-dessous.

BULLETIN D’INSCRIPTION Balcons et jardins fleurisà retourner au plus tard le 29 avril 2017 au Pôle Vie associative

MIC • Place des Arts • Gilohra Ferdi, responsable de la vie associative • 01 41 68 19 85

Nom PrénomAdresse Téléphone

Je souhaite m’inscrire au concours :r balcons fleuris r péniches fleuries r jardins fleuris

PRÉCISIONS POUR LES BALCONS FLEURIS• situation de votre (vos) balcon(s) depuis la chaussée, face à l’immeuble :n° du bâtiment étage • si votre (vos) balcon(s) donne(nt) sur la rue, position sur la façade :r à gauche r au centre r à droite• autres précisions

Fête de la CaraïbeLe centre social consacre un week-end à la culture caribéenne avec l’association Green K’fé. Cuisine, langue kréyol, danse et percussions, art de l’attaché de foulard, musique... De nombreuses animations sont prévues pour vous baigner dans l’ambiance ! Le vendredi 7 et le samedi 8 avril. Entrée libre sur inscription à l’accueil de la MIC.

Pour cet atelier, nous recherchons du matériel et des objets afin de les recycler et leur redonner une vie. Si vous possédez dans vos placards les objets ci-dessous et que vous ne vous en servez plus, merci de nous les apporter :

Nouvel atelier

RESSOURCER1E OUVERT SUR INSCRIPTION À L’ACCUEIL DE LA MIC

DE 9H À 12HÀ LA MIC

À PARTIR DU VENDREDI 24 FÉVRIER 2017

Vieux boutons Paires de ciseaux

Tissus ou chutes de tissus

Jeans usagés ou neufs

Machines à coudre (même si elles ne fonctionnent pas et qu’elles ont besoin d’une réparation) Matériel couture

Fermetures éclair

Bouchons de bouteille de lait

Renseignements et inscriptions :

01.41.68.19.70

Maison des initiatives et de la citoyenneté :

Place des Arts à L’Île-Saint-Denis

L’association Green K’fé et la Maison des Initiatives

et de la Citoyenneté, centre social municipal

organisent un week-end d’actions sur

La culture Caribéenne

ENTRÉE LIBRE SUR INSCRIPTION À LA MIC Maison des initiatives et de la citoyenneté • Place des Arts à L’Île-Saint-Denis

[email protected] / 01.41.68.19.70

Animations• Atelier de cuisine• atelier Kréyol• initiation danse et percussions (gwoka, brésilien)• art de l’attaché de foulard : amenez vos tissus !

VENDREDI 7 & SAMEDI 8 AVRIL 2017

• À LA MIC •

Atelier RessourcerieLa Maison des Initiatives et de la citoyenneté, centre social municipal, vous invite à sa nouvelle activité « Ressourcerie » pour faire du neuf avec du vieux grâce au talent manuel des bénévoles. Fermetures éclair, boutons, bouchons de bouteille de lait, tissus... tout ce qui traîne dans vos placards dans l’attente d’une nouvelle vie est bienvenu !Infos/inscriptions à l’accueil de la MIC.

6 • Avril 2017

Maison des Initiatives et de la CitoyennetéPlace des Arts • 01 41 68 19 70 • [email protected]

ÇA SE PASSE À LA MIC !

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?que sais-je ?Le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU)

et surtout des bailleurs sociaux. Avec eux, il faut compter les habitants qui doivent être étroitement associés au processus.

Quand ? Le NPNRU en est à ses balbutiements. Une réunion publique d’information s’est tenue sur l’île il y a peu. Elle annonce le travail de concertation qui doit se poursuivre avec les habitants en 2017, notamment dans la future «maison en chantier» et sur le terrain avec l’association ICI! et l’équipe de Plaine-Commune. L’étude urbaine devrait être finalisée à la fin 2018 pour des travaux qui s’étaleront entre 2019 et 2029.Le chantier de rénovation de l’école Lurçat, qui démarre en août, est un avant-goût du bénéfice que les habitants peuvent attendre du NPNRU.

Issu de la loi de 2014 pour la Programmation de la ville et la cohésion sociale, le NPNRU a pour but d’améliorer le cadre de vie des habitants qui vivent dans les quartiers dits «prioritaires».

Le Quartier sud de l’île partage un même dossier de rénovation avec 2 autres quartiers de Saint-Ouen (le Vieux-Saint-Ouen et Cordon). Plus de 3000 logements sont concernés par les mêmes problématiques : équipements vieillissants, espaces publics peu qualitatifs, concentration de logements sociaux... et aspirent à un même objectif : améliorer la vie des habitants.

Qui participe ? Les maires pilotent le projet avec Plaine-Commune, aux côtés de l’ANRU ( agence nationale pour la rénovation urbaine), de l’Etat

Avril 2017 • 7

Stage théâtre et BD Pendant 4 jours, les participants devront mettre en scène la BD Rocco et la Toison de Vanoli, avec l’aide de la compagnie Asphalte. Parole, mime, danse et chant serviront à construire un spectacle qui sera montré aux familles et aux proches à l’issue du stage.Du 11 au 14 avril à 14h, représentation le vendredi 14 avril à 17h.

Plus d’infos à l’accueil de la médiathèque Elsa Triolet (place des arts) ou au 01 71 86 36 87. Toutes les activités proposées sont gratuites.

La bande dessinée Rocco et la Toison, de Vanoli.

MÉDIATHÈQUE ELSA TRIOLETQuiz : JO 2024

En attendant de savoir si Paris et L’Île-Saint-Denis accueilleront les Jeux Olympiques 2024, la médiathèque vous propose de tester vos connaissances et de devenir incollables sur les prochains JO ! Mercredi 5 avril à 15h, à partir de 8 ans.

Initiation au Stand-up Improvisez votre One-man-show et devenez humoriste le temps d’un atelier animé par l’association Smile&Com’art.Jeudi 6 et vendredi 7 avril de 11h à 13h.

Cinéfamille : Good luck Algéria

Deux amis d’enfance se lancent dans un pari fou pour sauver leur entreprise : se qualifier pour les Jeux Olympiques d’hiver avec l’équipe d’Algérie ! Un film de Farid Bentoumi avec Sami Bouajila et Franck Gastambide.Le vendredi 7 avril à 19h. À partir de 8 ans. Durée du film : 1h25.

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8 • Avril 2017

N° 171 • Avril 2017

Mensuel réalisé par le service communication de la ville de L’Île-Saint-Denis, 1, rue Méchin. Tél : 01 49 22 11 22. Fax : 01 49 22 11 77. E-mail : [email protected]. Directeur de la publication : Mohamed GnabalyDirecteur adjoint de la publication : Jacques ParisRédacteur en chef : Félix BarrèsJournalistes : Félix Barrès, Florine ConstantGraphiste : Tiany AndriamasomananaPhotos : Service communication/FotoliaImprimé par : Imprimerie Decombat Tirage : 4 000 exemplaires.

notre île

COLLECTE DES DÉCHETS

EncombrantsDes dates à retenir

• Les tournées d’encombrants ont lieu toutes les deux semaines, le mercredi.Prochaines dates : les 5 et 19 avril.• La collecte sélective a lieu toutes les deux semaines, le vendredi.Prochaines dates : les 7 et 21 avril.• Collecte des ordures ménagères : les lundis, mercredis et vendredis, de 6h à 15h. Ne pas oublier de mettre vos conteneurs à disposition, la veille du jour du passage.• Collecte des déchets toxiques : les déchets toxiques sont à apporter au centre technique municipal, rue Arnold-Géraux, ou à la déchetterie communautaire, 9 rue de l’Yser à Épinay-sur-Seine.

Pour toutes vos questions :

Appel gratuit depuis un poste fixe. Ce service est accessible du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30, et le samedi de 8h30 à 12h30.

VIE DES QUARTIERS

État civilNaissancesJayden DENDOUNE 22/12/16Rylan Ngindu M’BUYU KAZUBU 11/02/17Soumaya ABDOULAEV 16/02/17Théo BOND 16/02/17Leïa LANCIEN 28/02/17Bitia BAÏ 27/02/17

w SportNe loupez pas les séances « forme + », des entraînements sportifs spécialement conçus pour les seniors.Les vendredis 21 et 28 avril, de 10h30 à 12h au gymnase Alice Milliat.

w En l’air !Profitez d’une visite guidée du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget suivi d’un déjeuner

à l’école hôtelière de Dugny.Vendredi 28 avril. Départs : 8h50 (Thorez), 9h (Galeries Lafayette), 9h10 (quartier sud)Inscription le vendredi 21 avril de 14h à 16h au CCAS, 6 rue de Verdun (pas d’inscription par téléphone). Tarif : 39 euros.

w PrudenceUne habitante de la cité Thorez a reçu la visite d’une personne louche cherchant, sous des prétextes divers, à rentrer dans son appartement. Pour éviter ce genre d’incident, n’ouvrez votre porte qu’aux personnes que vous connaissez et, en cas de doute, laissez-la fermée.

INFOS SENIORS

MariagesMaged EL HAYAJI et Rihab BOUDRAA 02/03/17Umar ZEESHAN et Rania LAÂBIDAT 06/03/17

DécèsRené VEDERINE 19/02/17Curtis PIQUIONNE 09/03/17

CULTURE« Plaine-Commune dans l’objectif »L’exposition photo de Michel Cabrera et Maryline Martin fait du territoire de Plaine-Commune un drôle de puzzle. Pas de grands monuments ou de personnalités, juste des clichés de petits éléments parfois cachés, autant de pièces autour desquelles le spectateur tentera de reconstituer un décor.

Jusqu’au 11 avril 2017, du lundi au dimanche de 9h30 à 13h et de 14h à 18h à l’office de Tourisme de Saint-Denis, 19 rue Jules Rimet. Entrée libre.

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DOSSIERLaissez-nous être Maire !

Les principes d’autonomie et de subsidiarité des collectivités sont des

fondements de notre République, mais sans ressources que reste-t-il de cette liberté ? On nous parle de la dette, mais les collectivités n’en sont pas responsables et n’ ont pas à en subir les conséquences. Nous sommes les premiers investisseurs publics en France, nous développons nos territoires, créons des emplois locaux, luttons contre les inégalités et cultivons le lien entre les citoyens dans un contexte de délitement des liens sociaux. On ne réussira pas la France sans les communes ! Il faut arrêter les baisses de dotations des collectivités, stabiliser les réformes institutionnelles, ne plus imposer de dépenses nouvelles sans ressources nouvelles et, par-dessus tout, nous reconnaitre comme de véritables partenaires pour construire des politiques publiques favorisant un développement dynamique et solidaire des territoires. Pas de justice, pas de paix sans l’accès à un service public de qualité pour tous !Mohamed Gnabaly

I • Actions municipales

ACTIONS MUNICIPALES(mais que fait la mairie ?)

LE BILLET DU MAIRE

N°109 • Avril 2017

Contrairement à la tradition qui veut que « l’argent soit le nerf de la guerre », l’argent, ou plutôt le budget, est pour nous « le nerf de la paix ». Il est le levier qui permet de financer la politique municipale, de fournir à tous des services de qualité, d’avoir une administration et des intervenants en nombre suffisant pour répondre au mieux aux demandes et besoins des habitants, d’apporter aide et soutien à tous ceux qui sont dans des situations difficiles. On ne peut, par exemple, proposer aux jeunes un accompagnement digne de ce nom qu’avec un budget qui n’est pas compressible à l’infini. Si nous misons sur l’imagination et soutenons les partenariats, le monde associatif, les initiatives de tous et l’inventivité pour pallier au manque de moyens, il n’en demeure pas moins que les finances restent l’élément central de l’équation. Les cyniques au cerveau en forme de calculette diront : « si vous avez des revenus insuffisants, augmentez-les ! », ce qui signifierait, en clair, d’accroître la pression fiscale ; ce n’est pas envisageable pour nous tant qu’il est possible de faire autrement. Alors on serre les vis, les boulons, les dents pour tenir tête au vent mauvais et passer à travers les

gouttes et on cherche comment tendre vers faire, au mieux, autant avec moins. Des échéances électorales importantes, essentielles même, sont proches et il ne faut pas perdre de vue que leurs résultats pourront influer grandement sur notre vie au quotidien, de façon peut-être et même certainement violente si certains arrivaient aux affaires en dépit des « affaires » qui les poursuivent. La petite histoire n’existe que dans la grande, il est impossible de les dissocier complètement et ce qui sortira des urnes bientôt pourrait bien provoquer des séismes sur l’île aussi car nos capacités financières dépendent fortement de l’engagement de l’Etat.

LE NERF DE LA PAIX

3 QUESTIONS À Mohamed Gnabaly, Maire de L’Île-Saint-Denis

Quelles sont les conséquences de la baisse des dotations de l’Etat ?Elle oblige les villes à augmenter les impôts, à réduire le service public et/ou à ralentir voir supprimer les investissements.

Et pour notre île?Une perte de 750 000€ soit l’équivalent de 25 agents. Nous résistons à l’augmentation des

impôts et à la suppression de service public mais sommes dans l’obligation de réduire notre rythme d’investissement et de réfléchir à développer le faire autrement et avec tous.

Pourquoi ce choix?Notre île est à 2/3 en politique de la ville. Le revenu médian par ménage est de 1000€, nous avons

peu d’entreprises et le taux de chômage des jeunes est de 25%. Nous ne souhaitons donc pas augmenter les impôts et tous les services publics nous semblent importants. Nous faisons le choix d’une gestion rigoureuse pour un projet ambitieux, respectant les agents comme les habitants et favorisant des réponses collectives et multiples au plus grand nombre.

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II • Actions municipales

VITE-DITS

Commémoration

Le 19 mars a eu lieu, au cimetière communal, la commémoration du 55ème anniversaire des accords d’Evian entérinant la fin de ce que l’on n’appelait pas encore la guerre d’Algérie. Il est important de se souvenir, car l’oubli réveille souvent les erreurs du passé.

Esplanade Danielle Mitterrand

Une belle participation le 22 mars à la MIC pour la première étape des consultations sur le devenir de l’esplanade Danielle Mitterrand. Ce premier rendez-vous a été celui des constats. Viendront ensuite des moments de propositions, avec toujours, bien évidemment, la plus large concertation possible.

Classe de neige

Le maire a passé un week-end avec les classes de CM2 de l’école Langevin en classe de neige. L’ occasion de visiter la station et les installations, d’échanger avec les enfants, les enseignants et les animateurs. De beaux moments de convivialité!

Vœu pour la PosteDans un contexte de privatisation de La Poste, impulsée par l’Etat à la fin des années 1990, du recul des services publics en général, mettant à mal le service de proximité dont ont besoin les Îlodionysiens, du développement du numérique au détriment du courrier papier,

Constatant également que La Poste développe de nouveaux services, en phase avec l’évolution de son statut, et voyant les difficultés qu’a connu le bureau de L’Île-Saint-Denis (absence inopinée de personnels, amplitude horaire fluctuante...), l’inquiétude est forte de voir La Poste se désengager de sa mission de service public et, à terme, fermer son bureau sur notre île.

Aussi, en considérant que les Îlodyonisiens ont toujours montré leur attachement à un service public de qualité, et plus récemment, 700 usagers de La Poste de L’Île-Saint-Denis

s’étant exprimé en ce sens, les habitants et le conseil municipal émettent le vœu du maintien d’un service public postal et bancaire de qualité avec, en particulier :

- une distribution quotidienne et en matinée du courrier et des journaux sur abonnement

- le développement des Contrats à Durée Indéterminée au sein du Groupe et du bureau de L’Île-Saint-Denis

- Pour réduire les inégalités de territoire, l’élargissement de l’amplitude horaire du bureau de Poste de L’Île-Saint-Denis, en particulier le midi et en soirée, comme dans d’autres bureaux franciliens

- le service bancaire postal garanti, même en l’absence du gestionnaire de clientèle

- et l’amélioration notable de la distribution et du dépôt des recommandés au domicile.

VŒU POUR LA POSTE

En préambule au conseil municipal du 22 février 2017, la municipalité a souhaité rencontrer des responsables de la Poste pour échanger avec eux en présence des habitant(e)s sur le devenir du bureau de notre ville, sur les services fournis et les aléas de fonctionnement constatés par les usagers (horaires, distribution, emploi etc...). Suite à cette rencontre, un voeu a été voté le 15 mars à l’unanimité lors du conseil municipal ; le voici.

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III • Actions municipales

VITE-DITS

Mémoire solidaire

Un tournoi de futsal a été organisé par le RAJ et l’association Club Saint Din Island le samedi 18 mars en souvenir de Curtis. Des jeunes venus de Saint-Denis, Saint-Ouen, Villeneuve-la-Garenne étaient présent(e)s pour soutenir les jeunes de l’île et c’est la grande soeur de Curtis qui a donné le coup d’envoi. Un beau et émouvant moment de solidarité.

Collecte des sapins de Noël

Début janvier 2017, 153 sapins ont été déposés par les Îlodionysiens dans les deux points de collecte installés dans la ville par Plaine-Commune. Une hausse de 8% par rapport à l’année précédente.

Jeunesse

Le maire a rencontré le Procureur de la République, le vice-président du département chargé de l’enfance et de la prévention ainsi que le président de l’association Jeunesse Feu Vert afin d’échanger et de réfléchir sur l’avenir de nos jeunes.

• Le budget municipal a été voté. Un budget de combat, sans augmentation des impôts avec en ligne de mire le meilleur service possible aux habitants dans un contexte financier difficile avec les baisses de dotation de l’état.• Il a aussi été décidé certaines attributions de subvention concernant l’opération « bonne année voisin » proposée chaque année par la commune

aux différentes associations de la ville.• Des conventions entre la Caisse d’Allocations Familiales et la ville concernant la Maison des Initiatives Citoyenne et le développement de l’offre d’accueil à la petite enfance ont été approuvées ; il y aura 9 places de plus en crèche.• Le voeu concernant le bureau de poste a été adopté à l’unanimité.

CADRE DE VIE

Nous étions nombreux, élus comme habitants, à avoir remarqué l’état déplorable de la zone située devant les anciens entrepôts des galeries Lafayette. Une benne anonyme tout droit tombée du dernier Mad Max vomissait un impressionnant tas de déchets sur l’espace public. Le ménage a été fait, mais de nouvelles tentatives de dépôt de bennes ont eu lieu. Pour empêcher la présence de voitures ventouses, décourager les amateurs de dépôt sauvage, d’épaves et autres bétonnières et rendre le lieu plus agréable et sécurisé pour les piétons et les cyclistes, il va être rapidement interdit au stationnement.

CONSEIL MUNICIPAL DU 15 MARS 2017

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IV • Actions municipales

Rédaction : Jacques Paris. Réalisation graphique : service communication.

L IBRE EXPRESSION DES GROUPES

IV • Actions municipales

Groupe « Agir ensemble pour une île vivante »

Curtis, 19 ans, tué par balle, par BALLE... 19 ans, l’aube de l’existence, tout un futur à imaginer. Des joies, des peines, des amours, une histoire à construire, à raconter, à transmettre, des rêves à réaliser. Un immense roman dont à peine le premier chapitre était achevé et...une balle, quelques grammes de plomb qui croisent la vie et transforment sa destruction en cauchemar pour la famille, les amis et pour tous les habitants. Cette horreur doit faire prendre conscience aux jeunes que leurs choix, leurs

décisions ont un poids, un prix, un impact, pas seulement sur eux, mais sur leurs familles, leurs amis et aussi sur la ville et tous ceux qui y vivent. Les adultes, les personnes en charge, les élus ne doivent pas renoncer. Nous sommes tous responsables et nous devons tous agir, ensemble, maintenant. Si l’envie de baisser les bras nous vient, il suffira de se souvenir d’un tout jeune homme rieur et joyeux collant un but dans la lucarne comme un soleil qui s’envole.

MAJORITÉ MUNICIPALE (21 ÉLU-E -S)

Groupe « Pour une île à dimension humaine »OPPOSIT ION MUNICIPALE (4 ÉLU-E -S)

Groupe « Ouvertement »OPPOSIT ION MUNICIPALE (2 ÉLUES)

Les groupes Pour une Île à dimension humaine et Ouvertement ont posé ensemble une question à la municipalité concernant la mise en œuvre de la loi qui dispose que désormais, « L’inscription à la cantine des écoles primaires, lorsque ce service existe, est un droit pour tous les enfants scolarisés. Il ne peut être établi aucune discrimination selon leur situation ou celle de leur famille ». Face à la déclaration du maire pour qui « la loi oblige à inscrire tous les enfants qui le souhaitent à la cantine, mais ne l’oblige pas à leur donner à manger », ils ont décidé de laisser leurs tribunes au Collectif Cantine :

« Vers l’accès à la cantine pour tous les enfants scolarisés dont les parents le souhaitent…Jusqu’à la rentrée 2017, notre ville fera partie des rares communes qui discriminent les enfants de parents demandeurs d’emploi ou au foyer. Le système de dérogation actuel est parfois vécu comme humiliant, infantilisant et favorisant le clientélisme. Les parents n’ont pas à justifier de leur emploi du temps auprès de la mairie ! Le repas pris à la cantine est dans certains cas le seul repas équilibré de la journée et il est décrit comme un temps d’apprentissage dans les dossiers d’inscription. (...)

… Suite de la tribune du Collectif CantineCette discrimination a été condamnée par les tribunaux lorsque des parents ont fait des recours. Le préfet a demandé au maire « de modifier le règlement intérieur de la cantine, afin qu’il soit conforme aux dispositions légales ». Cette victoire a été confortée par la loi et la mairie ne pourra plus demander de justificatifs d’emploi aux parents souhaitant inscrire leurs enfants. Depuis plusieurs années, nous interpellons la majorité municipale, qui s’était engagée lors de la campagne municipale à rendre la cantine accessible à tous les enfants.

Tous les parents ne vont bien sûr pas faire manger leurs enfants à la cantine tous les jours, mais la ville doit s’attendre à une augmentation de la fréquentation. Maintenant, il faut mettre en œuvre cette loi. Comment avoir des repas de qualité si le budget alimentation reste inchangé ? Les cantines doivent-elles être réaménagées ? Faudrait-il accroître le temps de la pause méridienne ? Nous appelons l’ensemble de la communauté éducative et la municipalité à travailler ensemble pour développer la qualité des repas, très appréciés, et pour que les conditions d’accueil prennent en compte la hausse du nombre d’enfants. »

Groupe « Changer pour une île ouverte »OPPOSIT ION MUNICIPALE (2 ÉLU-E -S)

Dans cette campagne présidentielle la gauche porte une espérance qui est aussi une exigence : progresser et protéger.Il est possible de progresser. Notre pays revendique l’ouverture au monde et croit à la coopération internationale en même temps qu’il veut fixer des règles à la mondialisation et des limites à un modèle de développement. Cette volonté de conjuguer économie et écologie, démocratie et justice sociale est attendue par notre peuple et par ceux du monde entier.Il est indispensable de protéger. La protection n’est pas dans le repli mais dans les droits garantis par la République

indivisible, laïque, démocratique, sociale, décentralisée. Nous voulons la protection dans toutes ses dimensions. Protection sociale, écologique, territoriale et physique. Protection de la France et du continent européen. À portée de vote, existe un futur désirable, où le travail n’est pas facteur de souffrance mais d’émancipation, où notre modèle de production intègre réellement l’exigence écologique, où la démocratie retrouve le souffle qu’elle a perdu. Nos aspirations ont nourri ce projet : demain le quotidien des Français, la base solide sur laquelle nous pourrons nous appuyer pour avancer vers un futur désirable.Les 23 avril et 7 mai, votons Benoît Hamon.

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Avril 2017 • 13

Malgré un contexte toujours compliqué financièrement pour notre petite commune, le budget 2017 annonce la volonté de recréer des dynamiques fortes autour de l’éducation et du vivre-ensemble. La recette ? L’énergie collective et la qualité du service public.

Il n’y a pas de miracle : l’État continue de baisser ses dotations

aux communes et l’île a encore perdu 164 000 euros en 2017.Il faut faire avec, ou plutôt sans, et avancer également dans un climat d’incertitude puisque les élections présidentielles risquent de changer la donne en matière de dotations aux collectivités locales. La création de la métropole du Grand Paris brouille aussi les cartes de la fiscalité, rendant l’équilibre du budget encore un peu plus périlleux. « Grandir en humanité »Qu’importe, l’île a l’habitude de faire avec peu. Tout en résistant à ces difficultés, la municipalité s’engage à maintenir son offre de services publics pour une population qui en a

besoin. Plus encore, la ville veut porter des projets forts avec, en priorité, un accent mis sur l’éducation. Les dépenses de fonctionnement sont donc essentiellement concentrées sur la petite-enfance, les écoles, le périscolaire, l’extrascolaire, l’école municipale des sports, le programme de réussite éducative, la parentalité et la jeunesse. Comme l’explique Karima Amarouche, maire adjointe déléguée aux finances, les élus souhaitent former un accompagnement cohérent tout au long du parcours de l’enfant jusqu’à l’âge adulte. De 0 à 25 ans, les Îlodionysiens seront donc au cœur des dispositifs de la ville, en partenariat avec tous les acteurs concernés, afin de les faire « grandir en humanité ». Un pari et un investissement sur l’avenir.Concrètement, dès 2017, l’île verra, par exemple, la création de nouvelles places en crèches, le démarrage du chantier de rénovation de l’école Lurçat et un service jeunesse restructuré avec une « Maison des jeunes ».

BUGDET 2017

DONNER UN NOUVEL ÉLAN À LA VILLE, AVEC ET POUR LES HABITANTS

Mieux vivre ensembleQuand on est une petite commune, sans gros moyens, on a besoin de cohésion, de solidarité. Travailler à l’amélioration du vivre-ensemble apparaît donc comme un objectif essentiel pour l’équipe municipale en place. Ce vivre-ensemble se forge partout où les habitants se mélangent à l’occasion de pratiques collectives. Le sport, la culture, la vie associative ou les activités des seniors sont les exemples de secteurs

où les Îlodionysiens se parlent et agissent ensemble.Financer ces pôles, c’est donc financer le lien social et dynamiser la communauté des

habitants. À ce titre, le retour d’un événement comme les Foulées de l’île illustre cette volonté de renouer avec l’élan collectif et des moments conviviaux où l’île se rassemble. Courir ensemble dans une même direction, tout un symbole.Difficile de mieux vivre ensemble dans un environnement dégradé. Le budget 2017 insiste donc également sur le cadre de vie et la tranquillité publique. Avec Plaine-Commune,

ACTIONS MUNICIPALES(mais que fait la mairie ?) suite

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14 • Avril 2017

DOSSIER

ÉDUCATION

• Sport• Culture• Vie associative• Seniors• CCAS• MIC

Services :• Finances• Ressources humaines• Systèmes informatiques• Juridique

• Petite enfance• Enfance• PRE• Parentalité• Jeunesse

ZOOM SPORT

CADRE DE VIE

VIVRE ENSEMBLE

RESSOURCES

FCCT

• Patrimoine• Tranquillité publique

> Financer les compétences de Plaine-Commune

• PLACES EN CRÈCHE• POSTES D’ASSISTANTES MATERNELLES

Renforcement DE L’ÉQUIPE DE TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

> Piscine• RÉOUVERTURE DES HORAIRES DE NATATION POUR 6 CLASSES DE CM1 DE LA VILLE• ACHAT DE NOUVEAU MATÉRIEL

• LOCATION DE CRÉNEAUX À LA PISCINE DE L’ÎLE DES VANNES

> Relance des «Foulées de l’île»

Création de postes

• AMÉNAGEMENT • ENVIRONNEMENT• DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE• EMPLOI - INSERTION• ESPACES PUBLICS • PROPRETÉ• LECTURE PUBLIQUE (MÉDIATHÈQUES)...

RÔLE DU

FCCT

FCCT : fonds de compensation des charges territoriales

• LA MAISON DES JEUNES• 100 PLACES SUPPLÉMENTAIRES POUR LES ENFANTS À LA CANTINE

1 520 551 €

1 383 335 €

1 556 402 €

1 894 070 €

5 087 989 €

+D’AGENTS MUNICIPAUX, D’EMPLOIS LOCAUX.

+

la ville lance une étude sur le stationnement des voitures, sujet récurrent dans le cahier des plaintes de la mairie. Toujours avec le territoire et en concertation avec les habitants, un travail sera mené concernant l’esplanade Danielle Mitterrand afin d’ajuster le renouveau du centre-ville (voir pages 22-23). Enfin, l’équipe de la tranquillité publique se verra renforcée, grâce notamment à un partenariat avec

les bailleurs de la ville pour apaiser la vie dans l’espace public.

Le choix du service publicTous ces projets ne peuvent voir le jour sans les services qui travaillent au quotidien auprès de la population. Si les fonctionnaires territoriaux ont mauvaise presse et que certains politiques envisagent même de les supprimer, la ville reconnaît au contraire la valeur de leur rôle.

Le budget 2017 voit donc la masse salariale augmenter avec des créations de postes permanents comme une chargée d’opération pour les chantiers de la ville. Premier employeur de la commune, la municipalité a aussi tenu à recruter des emplois locaux d’insertion et à lutter contre le travail précaire en limitant le recours aux vacations au profit de l’emploi pérenne.Parmi les nouveaux postes, on trouve un conseiller en formation

DÉPENSES de

FONCTIONNEMENT

BUDGET TOTAL11 442 347 €

+

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Avril 2017 • 15

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Au mois de juin, l’école Jean Lurçat va démarrer sa grande rénovation, un projet important pour la ville afin de mieux accueillir les enfants du quartier sud et du futur écoquartier. La structure va s’agrandir et s’étoffer avec un réfectoire plus grand, un centre

afin d’aider les agents à développer leurs compétences et à construire leurs carrières. C’est le signal d’un service public visant la qualité de travail dans les meilleures conditions possibles. D’ailleurs, les locaux dans lesquels s’exercent ces missions de service public continueront d’être rénovés grâce à une enveloppe de 679 000 euros. Pour et avec les habitantsCes agents de la fonction publique

que le budget 2017 tient à soutenir participent concrètement à l’effort pour trouver de nouvelles manières de financer les projets de ville. Tous les jours, pour pallier aux baisses des dotations, ils vont chercher les subventions et les partenariats nécessaires aux besoins des habitants (voir encadré sur la petite-enfance, p.17). Pour l’année 2017, ce travail permet, par exemple, d’envisager de nouveaux projets à la MIC (+30 000

RÉNOVATION DES ÉCOLES

Lurçat

euros) et aux sports (+ 9000 euros). Les chiffres du budget de la ville ne montrent pas l’énergie des habitants, des associations, pour co-construire, avec la municipalité, l’avenir de la commune. Un projet phare de 2017 comme la « Maison des jeunes », devra pouvoir s’appuyer sur cette dynamique citoyenne où le service public se fait pour mais surtout avec la population. n

BUDGET TOTAL : 3 445 223 €

ÉDUCATION Budget total du projet > 4 458 000 € dont 750 000 € budgétés en 2017 pour le lancement des travaux

Langevin

Bellil

Remplacement des fenêtres > 160 000 €

Système d’accès à l’école, travaux divers > 17 000 €

QUALITÉ ACCUEIL

PUBLIC ET TRAVAIL AGENTS

Mairie

Rénovation > 585 000 €

Signalétique bâtiments > 10 000 €

Lurçat en chantier

socioculturel, une grande salle polyvalente et plus de classes. Ce chantier, qui doit durer jusqu’en août 2018, a la particularité de se tenir sur un lieu qui continuera d’être occupé. Un peu de patience, la rentrée de septembre 2018 promet d’être belle ! Coût total des travaux : 4 458 000 euros.

Annexe de la Mairie

Accessibilité et rénovation > 154 000 €

Dont :

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16 • Avril 201716 • Avril 2017

Comme depuis quelques années, la ville donne à l’éducation la plus grosse part de son budget. Vous poursuivez la même logique ?L’éducation représente 42% de notre budget de fonctionnement, c’est notre priorité. Notre volonté, aujourd’hui, c’est de créer une logique d’accompagnement de la naissance à l’entrée dans l’âge adulte. Il faut élargir les horizons de nos enfants, favoriser la mixité sociale, territoriale et faire participer le plus de monde possible à ce parcours d’éducation : parents, associations, Education Nationale, services de la ville, partenaires, etc. C’est ce que nous appelons « faire grandir en humanité ».

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que le budget 2017 permet de financer pour ce secteur de l’éducation ?Pour la petite enfance, nous créons des places en crèche et poursuivons le développement du nombre de places chez les assistantes maternelles.Nous allons aussi accueillir 100 élèves supplémentaires à la cantine et améliorer les modalités d’inscription pour la rentrée 2017.

Il y a également cette « Maison des jeunes » qui est évoquée. De quoi s’agit-il ?C’est un lieu qui représentera le renouveau de notre service jeunesse, basé sur la co-construction. Nous voulons que cette maison, et plus

généralement ce service, soit le produit des énergies des agents, des jeunes eux-mêmes, des partenaires comme Jeunesse Feu Vert ou la MIIJ, de tous les acteurs qui s’occupent des 11-25 ans. Cette dynamique doit bénéficier à tous les quartiers de la ville et sera étroitement liée à

l’accompagnement vers l’emploi pour les jeunes adultes.

Dans ce budget 2017, vous regroupez le sport, la culture, la vie associative, les seniors, le CCAS et

la MIC sous l’étiquette du « vivre-ensemble ». Quelle est la logique de ce choix ?Nous avons regroupé toutes les activités qui favorisent le lien social. Ce sont des secteurs indispensables pour que les habitants se retrouvent, se croisent, discutent, développent ce « vivre-ensemble » essentiel. Le sport est l’exemple même de ces activités où se mélangent des horizons différents pour former une équipe unie. C’est la philosophie de la ville.

Concernant la culture et le sport, quelles sont les nouveautés que finance la ville ?Pour la culture, nous finançons surtout des compagnies de danse en résidence sur l’île, en plus de la programmation habituelle. Pour le sport, il faut noter le retour des Foulées de l’île, une vieille tradition, et des cours de natation pour toutes les classes de CM1 de la ville (voir page 19).

INTERVIEW

> Karima Amarouche

Maire adjointe déléguée aux finances

Quel est le rôle des associations dans les nouveaux projets développés par la ville ?Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur un tissu associatif solide pour pallier à certains manques de moyens financiers. Un exemple, la future « Maison en chantier » du renouvellement urbain au quartier sud se situera au pavillon Bourgogne, quai de l’Aéroplane. C’est un bâtiment municipal qui avait besoin d’être rénové et c’est l’association ICI ! avec l’association Voisins qui le portent. Leur investissement est remarquable, ils donnent un vrai coup de main à la ville et seront associés au développement du site, tout comme les habitants de la ville.

Nous allons bientôt savoir si Paris obtient l’organisation des Jeux Olympiques 2024, il y a beaucoup d’argent à la clé. Si la réponse est négative, cela va-t-il impacter les projets de la ville ?Notre victoire c’est que le projet de village olympique s’est intégré à notre projet de ville, notamment celui de l’écoquartier. Du coup, si la réponse est négative, nos plans restent inchangés. En revanche, si Paris obtient les Jeux en 2024, nos projets se feront beaucoup plus vite notamment l’enfouissement des lignes à haute-tension, le recouvrement de l’A86 et la passerelle piétonne-bus.

BAISSE DES DOTATIONS DE L’ÉTAT

-109 000€

2014 2015 2016 2017 2018

-240 000€

-240 000€

-164 000€

TOTAL -750 000 €

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RECETTES de

FONCTIONNEMENT

Avril 2017 • 17

Jusqu’en 2009, seule la crèche départementale et ses 60 places pouvait accueillir les jeunes enfants de l’île. Depuis, la ville a réussi à trouver des solutions pour tisser une offre diversifiée et de qualité en direction de la petite-enfance.Les services de la ville se sont tournés vers la CAF et ont travaillé sur des appels à projet afin de financer, en piochant également dans le budget communal, 2 crèches (Farand’île en 2010 et Maison Kangourou en 2014), gérées par des associations

IMPÔTS LOCAUX 8 ans sans augmentation !Depuis 2009, la ville n’a pas augmenté les taux de ses impôts locaux, une solution pourtant courante face à la baisse des subventions de l’État. En 2017, le budget maintient cette position pour ne pas faire porter l’effort financier sur une population déjà fragilisée. Attention, ces impôts locaux dépendent aussi des taxes prélevées par le département et la région qui, eux, peuvent décider d’augmenter leurs taux en 2017.

n Impôts et taxes7 480 366 €n Dotations/Compensations fiscales2 540 066 €n Subventions808 960 €n Produits des services382 955 €n Provisions230 000 €

Financer la petite-enfance, toute une histoire

de l’économie sociale et solidaire. En tout, 20 places voyaient le jour et 9 places supplémentaires, à la Maison Kangourou, étaient réservées aux entreprises du territoire. Cette année, ne voyant finalement aucune entreprise se manifester, la ville a pris la décision de financer également ces 9 places pour en faire bénéficier les habitants. Ce sont donc, 29 places en crèche qui ont été créées depuis 2010, dont 9 grâce au budget 2017.Cette recherche de subventions a permis, en 2014, la naissance du

Relais Assistant-e-s Maternel-les (RAM) doté d’un agent à temps plein pour améliorer et développer l’accueil des enfants par des professionnel-le-s à leur domicile et la création d’une Garderie éphémère en 2016 . Ce travail de fond paie : en 4 ans, la commune est passée de 13 à 20 personnes agréées.En 2017, 35,5 % des besoins en terme d’accueils des 0-3 ans sont couverts, contre 21,4 % en 2012. Ce n’est toujours pas suffisant mais c’est une vraie dynamique positive.

L’ÉQUIPE MUNICIPALE

A VOTÉ !

Malgré la baisse des dotations de 750 000 euros imposée par l’État

0%D’AUGMENTATIOND’IMPÔTS EN 2017SUR LA TAXE D’HABITATION ET LA TAXE FONCIÈRE

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0% d’augmentation depuis 2009

IMPÔTS ET TAXES

7 480 366 €

DOTATIONS ETCOMPENSATIONS

FISCALES

2 540 066 €

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18 • Avril 2017

SPORT

« Sport festif » arrivé de Colombie en 2010, la Zumba a fait des émules un peu partout. À la Maison des Initiatives et de la Citoyenneté de L’Île-Saint-Denis, Jacqueline propose deux séances hebdomadaires pour se défouler en musique. Une bonne façon de faire du sport sans en avoir l’air.

Carla et sa mère Florinda sont les premières arrivées dans la grande salle de la MIC, elles ont hâte de commencer. « C’est ma mère qui m’a amenée la première fois à la Zumba, j’ai adoré ! Maintenant j’attends le mardi avec impatience », s’amuse Carla. Petit à petit, les autres femmes arrivent. Ce soir, elles sont une dizaine, tous âges confondus, à avoir enfilé leur tenue de sport pour une heure de Zumba. À peine réunies, la bonne humeur se propage. « J’étais fatiguée, mais je me suis forcée à venir car je sais que ça va me faire du bien », reconnait l’une d’elles en enlevant son manteau à la hâte. Jacqueline, la

AU RYTHME

professeure, confirme : « Après une séance de Zumba, on est chargé de bonne énergie, on a la pêche ».

« Accessible à tous » Jacqueline branche le poste, les rythmes latinos remplissent la salle. C’est parti pour une heure de danse intensive. En ligne, les femmes enchaînent les pas dans une chorégraphie à 100 à l’heure. « Tout le monde peut faire de la Zumba, pas besoin d’avoir fait de la danse avant. Les pas sont simples », précise la prof. « Sans pression » et « sans rigueur artistique », la Zumba

depuis qu’il faisait de la Zumba il osait danser en soirée ! »

« Entre copines, on s’éclate » Ce soir-là pas de complexe, tout le monde s’amuse, les filles se lâchent. Il faut dire que Jacqueline sait les motiver. «1, 2, 3 », « Allez, on y va ! », « yes ! » : elle crie tout en dansant. À la fin de chaque morceau, elle applaudit et félicite les participantes. Quelques secondes pour boire et c’est reparti pour une autre danse, toujours aussi tonique. Les femmes transpirent, mais gardent le sourire: « C’est trop bon », lâche l’une d’elles en se rattachant les cheveux. Algia confirme, en reprenant son souffle elle lance : « Ça fait tomber la pression, c’est trop bien ». Jacqueline aussi prend du plaisir, et cela se voit : « J’ai vraiment l’impression d’être une enfant, d’être dans un

Jacqueline a une certification Zumba et est animatrice de loisir sportif.

LES COURS

•Mardi de 19h à 20h

•Jeudi de 10h à 11h

peut même permettre de se sentir plus à l’aise dans son corps, comme le raconte la professionnelle : « Un élève m’expliquait que

salon et de danser avec des

copines, c’est très festif comme

activité ». Mais il ne faut pas se

méprendre, les filles font

ZUM BADE LA

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bien du sport : « On ne ressort pas de là avec des tablettes de chocolat mais ça tonifie, on travaille surtout le cardio », précise la prof.

« Un temps pour soi » Il est 20h, la séance se termine. Mais avant de partir, Jacqueline aime proposer 5 minutes de relaxation : « On vide beaucoup d’énergie en dansant, la relaxation permet de s’accorder quelques instants rien que pour soi, de se recharger. »Détendues, les joues rosies par l’effort, les femmes échangent un dernier brin de causette devant la MIC avant de rentrer chez elles, de la

musique plein la tête.

Au départ, quelques pas à apprendre, pour ensuite les enchaîner dans une chorégraphie.

DU FOLKLORE MEXICAIN À LA ZUMBA

Danseuse de formation, Jacqueline remplace un jour une prof de Zumba : « j’ai tout de suite accroché ». Elle passe alors sa certification et ouvre deux créneaux à la Maison des Initiatives et de la Citoyenneté.En parallèle, la Dionysienne est très investie

dans son association, Amunanti, visant à promouvoir les cultures d’Amérique du Sud. Pleine d’énergie, la trentenaire d’origine Chilienne fait aussi du théâtre, du chant et du

folklore bolivien et mexicain.Intermittente du spectacle, Jacqueline vit de ses nombreux talents qu’elle aime faire partager.

ZUM BA PLOUF !Le 14 mars, les élèves de l’école Langevin ont inauguré le retour de la natation pour les classes de CM1 de la ville. Un vrai plaisir pour les enfants qui se sont vite jetés à l’eau en suivant les consignes des deux maîtres nageurs.

Avril 2017 • 19

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20 • Avril 2017

CULTURE

Musiciens, plasticiens, danseurs : ils ont tous en commun de toucher le RSA et de résider en Seine-Saint-Denis. Depuis 2014, l’association La Métisse, basée dans le 17e arrondissement de Paris, les accompagne pour développer leur projet artistique et professionnel.

« Grâce à La Métisse, on est en train de monter un label. » Comme Franck et son ami, compositeurs, ils sont une quarantaine d’artistes au RSA à avoir bénéficié de l’aide de l’association et de son Bureau d’Accompagnement Artistique Mobile en 2016. L’Objectif du B.A.A.M est simple : « aider les artistes au RSA dans leur insertion professionnelle ». Tâche qui peut s’avérer complexe. Alors, pour les soutenir, La Métisse met à disposition son réseau, son expertise et ses compétences : « Nous pouvons proposer des formations professionnelles pour se perfectionner, des aides pour la création d’une association, des outils

pour communiquer… » énumère Jean-Michel Sooprayen, directeur artistique à La Métisse.

Faire une pochette, tourner un clip

Manuel, comédien, a fait son book grâce à l’un des photographes de l’association. Franck, lui, a eu de l’aide pour presser son album. Autant de coups de main qui permettent de donner un nouvel élan à un projet. Car grâce à ces outils, les artistes ont ensuite « les moyens de démarcher, de contacter des futurs employeurs », explique Jean-Michel. La finalité étant de sortir du RSA. « Notre mission est réussie quand l’artiste peut vivre de son art », avance enthousiaste le directeur artistique de La Métisse.

Un accompagnement ciblé

En réalité le chemin peut être long. Alors le B.A.A.M propose des pistes « pour sortir de la galère ». Pour les

plasticiens par exemple : « on leur conseille de développer des ateliers pour avoir une nouvelle source de revenus », détaille Jean-Michel. Dans le cas de Franck, l’association tente de lui élaborer un business plan. « En ce moment, j’ai l’impression que l’on pédale un peu dans la semoule, je ne comprends pas toujours ce qu’il faut faire », reconnaît l’intéressé qui a déjà eu plus de 5 rendez-vous. Habitant aux Lilas, il rêve de commercialiser sa musique, mais il doit d’abord passer par une phase administrative : « il faut que je m’inscrive à La Sacem pour protéger ma musique ». Là encore le B.A.AM peut être utile « on fait beaucoup d’accompagnement administratif et juridique, on essaie de faire du cas par cas, cela peut durer en 3 à 8 mois », précise Jean-Michel.

Un réseau d’artistes

« Lors du premier rendez-vous, les personnes arrivent stressées, comme

ARTISTES AU RSA

LE COUP DE POUCE DU B.A.A.M

Pour en savoir plus : www.lmcompany.eu

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pour un rendez-vous Pôle emploi, mais ils se détendent rapidement », s’amuse Jean-Michel qui tient à rappeler qu’à La Métisse tous les intervenants viennent du monde du spectacle ou de l’audiovisuel. « On sait de quoi on parle », précise-t-il. Alors ici, les artistes viennent chercher du soutien, mais aussi des exemples : « On se nourrit des expériences et des compétences des uns et des autres, c’est un vrai réseau ». Un réseau qui peut aussi profiter aux artistes non bénéficiaires du RSA, sous réserve d’inscription à l’association.

Les locaux de La Métisse accueillent les artistes pour des répétitions de théâtre, mais aussi des tournages, des shooting photos, des répétitions de musiques.

Jean-Michel Sooprayen, directeur artistique, est spécialisé dans l’audiovisuel.

Journal d’un fouRetrouvez une adaptation théâtrale, par Frédéric Claude, de la célèbre nouvelle de l’auteur russe Nicolas Gogol. L’histoire d’un homme qui, pour échapper aux cruautés de la vie, sombre peu à peu dans la folie. Mais, plus sa raison déraisonne, plus le monde prend des couleurs et de la saveur. À mesure qu’il s’enferme dans son délire, il semble revivre comme une chenille se transforme en papillon. Un éloge de la folie ?Jeudi 6 avril à 21h, au théâtre Jean Vilar. Entrée libre. Réservations au 06 87 37 21 30.

CONCERTROUGE C’EST ROUGEDans le cadre du festival Saint-Denis Jazz Club, l’île accueille un brillant trio composé d’Emmanuel Bex à l’orgue, de Géraldine Laurent au sax et de Louis Moulin à la batterie pour une revisite de grands chants révolutionnaires.Lundi 17 avril, au théâtre Jean Vilar. Tarif : 14 euros.Réservations au 06 08 31 85 49 ou par e-mail à l’adresse [email protected].

Pour les plus petitsQui est donc cette curieuse Peggy Cinamone qui fait le clown sous le préau de l’école Jean Lurçat ? Création de Chloé Cayeux-Luciani, le spectacle qui porte le nom de ce personnage affiche aussi un drôle de sous-titre : « À la recherche de l’émotion perdue ». Un moment original où le rire, le théâtre, le chant et la poésie se mêlent. À voir en famille, à partir de 4 ans.Vendredi 7 avril à 18h à l’école Jean Lurçat. Entrée libre. Réservations au 06 87 37 21 30.

CORAZON AL SURDU THÉÂTRE POUR TOUS !

Des spectacles gratuits proposés

par la ville et l’association Les

Verbivores.

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« On pourrait faire une salle de quartier car c’est un lieu stratégique pour les jeunes ici. »

« Les jeux pour enfants sont moyens, je leur mets un 6 sur 10. Peut mieux faire. »

« C’est joli, ça change du parking d’avant. Franchement, c’est devenu un beau quartier... sauf le soir, à cause du bruit ! »

INITIATIVES

Depuis sa livraison en 2014, la grande place piétonne derrière la mairie de l’île est loin de séduire les habitants qui l’empruntent. La municipalité a donc décidé d’organiser une réunion publique, le 22 mars, pour écouter les doléances des usagers de l’esplanade et engager un projet de réaménagement de cet espace public. Curieux, le journal Notre île a voulu savoir ce qui clochait en se rendant sur le terrain et en interrogeant les jeunes, les parents à la sortie de l’école Bellil, les habitants de Lénine et les simples passants. Voici, sans filet, les paroles récoltées.

L’ESPLANADE DANIELLE MITTERRAND

en question

« Il faut mettre des loisirs sur cette grande place, des trucs pour que les gens s’amusent ! »

« Motos, barbecues, pétards... c’est très sympa comme endroit ! »

« Je ne fais que passer sur la place quand je récupère mes enfants. C’est dommage. Je préfère aller jusqu’au square Fackler alors que j’habite à côté. »

« Je n’emmène jamais jouer mes enfants ici, c’est trop dangereux : les jeux sont juste à côté de la route, il y a une espèce de fosse, des crottes de chiens et j’ai même trouvé des rasoirs... »

« L’hiver, à la limite, c’est plus calme. Mais l’été, à la sortie de l’école, les enfants croisent les scooters, les vélos, les ballons qui volent... c’est très dangereux. »

« Personne ne respecte cette place. Il y a des crottes de chien, des détritus dans les espaces verts qui sont aussi piétinés... C’est affligeant. »

« Les espaces verts sont à retravailler. Ici, c’est le cœur de la ville, c’est juste derrière la mairie, ça nous représente en quelque sorte. Il faut que cette place soit plus propre, plus jolie, c’est un symbole pour l’île. »

« Il y a trop souvent des chiens en liberté, surtout des pitbulls. Moi ça ne me donne pas envie de m’asseoir ou de profiter de la place. Concrètement, elle est confisquée par les jeunes, c’est dommage. »

« Pourquoi ne pas installer un kiosque à journaux ? Un bar éphémère ? Un marché ponctuel ? Je suis certain que des commerçants seraient intéressés et ça donnerait vie à l’esplanade. »

« J’habite Lénine avec ma femme et mes enfants. À cause des regroupements de jeunes, il y a du bruit presque tous les soirs et c’est vraiment pénible. L’été dernier, ils ont même jeté des pétards sur ma fenêtre... »

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Retour sur la 7e réunion du conseil citoyen de L’Ile-Saint-Denis qui se tenait le 2 février dernier.

Impulsé par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine de 2014, le Conseil citoyen de L’Île-Saint-Denis s’est réuni la première fois en avril 2016. « Caisse de résonance des problèmes des Îlodionysiens », selon les mots de Jean-Luc Masson, l’un des membres actifs, le Conseil citoyen a pour vocation de donner la parole aux habitants qui « font part de leurs solutions pour la ville ».

Jeunesse, urbanisme, tranquillité publique En parallèle des séances plénières, tous les deux mois, les habitants se sont divisés en plusieurs sous-groupes : tranquillité publique, impulsion citoyenne, rénovation urbaine, jeunesse. Autant d’espaces de discussion « où l’on fait un état des lieux sur la thématique », explique Karima, membre du sous-groupe jeunesse.

Des citoyens tirés au sortÀ L’Île-Saint-Denis, 32 habitants sont membres du Conseil citoyen, la moitié tirée au sort sur les listes électorales, l’autre moitié sont des représentants des instances de la démocratie participative. Ce soir-là ils sont 12 à s’être déplacés.

Lieu de débat Des membres de l’équipe de Plaine Commune en charge du projet de rénovation urbaine du quartier sud et de Saint-Ouen sont présents aujourd’hui. Les discussions tournent donc autour des questions d’urbanisme. Animée par Floréal Mangin, la réunion prend rapidement des allures de débat. Une femme du quartier sud décrit son quotidien, une autre s’interroge sur des questions techniques : personne ne se coupe la parole, les participants s’écoutent et restent attentifs. Malgré la technicité des discussions, les habitants s’accrochent. À 22h30, le Conseil citoyen quitte la Maison des Initiatives et de la Citoyenneté, après 3h30 d’échanges.

Conseil citoyen : lieu de débat pour

repenser la ville

« On avait demandé un espace pour jouer au foot et ils nous ont mis un mini-terrain... Qu’est-ce que vous voulez qu’on aille faire sur ce truc ? On peut même pas faire de matchs ! Du coup, on laisse le mini stade aux petits et nous, on n’a rien à faire. Alors on squatte où on peut. »

« Il faut plus de jeux pour les petits. Le week-end, quand il fait beau, ils doivent faire la queue pour utiliser les installations. »

« Il faut des médiateurs sur la place pour ramener de la sérénité, de la paix. »

« La place est propre, c’est mieux qu’avant mais ça manque encore de verdure et l’été il n’y a pas d’ombre. »

« L’esplanade est traversée par de grands courants d’air, c’est une horreur ! Et le sol, quand il gèle, devient très glissant. Sans compter les chiens qui pissent partout. »

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« Quand il y a eu le forum des associations, on a vu que cette esplanade avait du sens, qu’on pouvait s’y regrouper pour faire un truc ensemble. Il faut plus d’événements pour faire vivre l’espace. »

« Il n’y a rien qui empêche les scooters de passer. Du coup, c’est devenu une piste pour les deux-roues, surtout quand les beaux jours arrivent. C’est dangereux et ça fait du bruit. »

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L’ÉQUIPE MUNICIPALE

A VOTÉ !

Malgré la baisse des dotations de 750 000 euros imposée par l’État

0%D’AUGMENTATIOND’IMPÔTS EN 2017SUR LA TAXE D’HABITATION ET LA TAXE FONCIÈRE

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