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Bulletin d’information de la FMPO SYSTEME LMD : BASCULEMENT A LA RENTREE SCOLAIRE 2011- 2012 Page 5 33 E SESSION DES COMITES CONSULTATIFS INTER AFRICAINS (CCI) DU CAMES 100 % DE REUSSITE POUR LA FMPO Page 21 Université Cheikh Anta DIOP, Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie, Avenue Cheikh Anta DIOP, BP 5005 Dakar Fann, Tel : +221 33 865 23 41 Fax : +221 33 825 29 52 Email : [email protected]

Bulletin d information de la FMPO - Sénégal d'Information de la...Bulletin d ˇinformation de la FMPO SYSTEME LMD : BASCULEMENT A LA RENTREE SCOLAIRE 2011- 2012 Page 5 33E SESSION

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  • Bulletin d’information de la FMPO

    SYSTEME LMD : BASCULEMENT A LA RENTREE SCOLAIRE 2011- 2012

    Page 5

    33E SESSION DES COMITES CONSULTATIFS INTER AFRICAINS

    (CCI) DU CAMES

    100 % DE REUSSITE POUR LA FMPO

    Page 21

    Université Cheikh Anta DIOP, Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie, Avenue Cheikh Anta DIOP, BP 5005 Dakar Fann, Tel : +221 33 865 23 41 Fax : +221 33 825 29 52 Email : [email protected]

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    SOMMAIRE Formation Médicale Continue.p. 2 Le CHU Fann renforce ses capacités p. 3 Textes Législatifs et réglementaires p. 5 Partenariat Local et International p. 12 Recherche p. 14 Evènements Scientifiques et Pédagogiques p. 18 Info CAMES p. 20 Portrait d’un enseignant p. 21 Bloc-notes p. 24

    L’information, loin d’être un luxe, est aujourd’hui une nécessité qui s’impose à tous. Profiter des moyens modernes disponibles dans le domaine de la communication reste un devoir au 21ème siècle, caractérisé par la vitesse et la globalisation. Il nous a paru ainsi nécessaire de mettre en place un bulletin, un journal, peu importe l’appellation, en tout cas un organe

    d’information et de communication accessible à tous au niveau de la Faculté. Il faudra peut-être lui trouver un nom approprié. Il contribuera à combler le déficit d’information noté ça et là et à mieux faire connaître notre établissement. Pour ce faire, nous avons opté la version électronique, en accord avec le comité de pilotage de ce bulletin installé le 19 février 2011 et dirigé par le Premier Assesseur. Le bulletin, semestriel et apolitique, vise différents aspects touchant notre communauté, particulièrement le personnel enseignant et de recherche, sans exclure le personnel administratif, technique et de service et les étudiants. Des rubriques permettant de faire connaissance avec les Maîtres de la Faculté, sous forme de témoignages ou d’interviews, cadrent également avec la ligne éditoriale de cet organe. De même, tout acte, toute manifestation intéressant notre communauté, pourra alors être porté à la connaissance de tous. In fine, avec cet outil, nous avons l’ambition d’instaurer un espace de partage de l’information, pour une meilleure gouvernance universitaire. A cet effet, nous comptons entièrement sur les contributions de toutes les femmes et de tous les hommes, particulièrement talentueux, constituant notre communauté car c’est aussi par une communication de qualité partagée qu’ensemble nous mènerons la Faculté vers l’excellence tant souhaitée. Onze rubriques ont été retenues par le comité de pilotage du bulletin : Editorial, Formation continue, Vie du CHU et des autres établissements de santé, Textes législatifs et réglementaires, Partenariat local et international, Recherche, Evènements scientifiques et pédagogiques, Activités sociales, Infos CAMES, Portrait d’un enseignant, Bloc-notes Tout collègue intéressé est le bienvenu dans le comité. Par ailleurs des suggestions et observations susceptibles d’améliorer l’organisation et le fonctionnement du bulletin sont vivement sollicitées. Dans ce premier numéro, on retrouve : 1- L’Editorial, par Monsieur le Doyen de la FMPO 2- La formation continue, Pr Mouhamadou Habib SY 3- La vie du CHU, Pr Bara NDIAYE 4- Les textes législatifs et réglementaires : Commission d’établissement de la

    Faculté, LMD, Pr Amadou DIOUF 5- Le Basculement à la rentrée : comité de pilotage du bulletin, Pr Amadou DIOUF 6- Le partenariat internat : FSP mère-enfant, Pr Jean C. MOREAU 7- La recherche : Pr Papa Ibrahima NGOM 8- Les manifestations scientifiques et pédagogiques, Pr Abdoul KANE,

    Pr Abdoulaye SAMB 9- Les informations sur le CAMES : les C.T.S., le Concours d’Agrégation,

    Pr Meïssa TOURE 10- Bloc-notes : Grand Prix du Président de la République pour les Sciences,

    Pr Malick SEMBENE 11- Portrait d’un enseignant : - Pr. Samba DIALLO, par le Pr Oumar GAYE - Pr Mamadou Keith BADIANE, par le Pr Alassane WELE

    Pr Abdarahmane DIA Doyen de la FMPO

    Editorial : Pr Abdarahmane DIA, Doyen

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    Directeur de publication Pr Abdarahmane DIA Coordonnateur Pr Amadou DIOUF Coordonnateur Adjoint Pr Mariame GUEYE BA Rédacteur en Chef Pr Mamadou Habib THIAM Rédacteur en Chef Adjoint Pr Alassane DIATTA Conseillère en communication Mme Alimatou DIOP KEITA Infografiste - Informaticien M. Léopold Birame DIOUF Infographiste Assistante Mme THIOUNE Fatou Niang Assistante Administrative Mme KOUNTA Touty NDIAYE Comité de rédaction Pr Amadou DIOUF Pr Ousmane NDIAYE Pr Cheikh Tidiane CISSE Pr Alassane DIOUF Pr Bay Karim DIALLO Pr Bara NDIAYE Pr Mariame GUEYE BA Pr Mounibe DIARRA Dr Madieng DIENG Dr Alassane DIATTA Dr Henri Michel BENOIST Dr Charles Bertin DIEME Dr Alassane WELE Dr Daouda FAYE Dr Marie Diop NDOYE Dr Oumar DIARRA Dr Mamadou Habib THIAM Dr Abdoulaye LEYE Dr Moustapha NDIAYE Dr Babacar DIAO Dr Maboury DIAO Dr Daouda NDIAYE Dr Oumar NDOYE Dr Oumar FAYE Dr Sokhna BA DIOP Dr Malick FAYE Dr Sokhna BA DIOP Dr Malick FAYE Dr Soukèye DIA TINE Dr El Hadj Amadou BA

    La Formation Médicale continue La Formation Médicale Continue (FMC) représente l’ensemble des connaissances scientifiques acquises dans le domaine médical après l’obtention du diplôme classique de doctorat d’état en médecine et de spécialité. Ainsi elle vient compléter la formation initiale reçue au cours des études médicales. Indispensable dans bien des domaines, mais particulièrement nécessaire dans les professions de santé en raison de l’évolution de plus en plus rapide des connaissances, la formation continue s’impose en médecine à tout praticien. Elle constitue l’une des principales préoccupations de l’OMS depuis de nombreuses années. En effet, en 1974 lors de sa 20ème assemblée, l’OMS avait adopté une résolution faisant appel aux états membres pour qu’ils envisagent : la création de systèmes nationaux de formation permanente pour les membres des professions sanitaires ; l’introduction de l’analyse de système dans la planification éducationnelle pour la formation permanente et l’évaluation périodique de la qualité du travail des personnels de santé exerçant l’action sanitaire et curative. Dans ses modalités, la formation médicale continue fait appel à tous les moyens d’acquisition ou de mise à jour des connaissances : Consultation d’ouvrages, abonnements à des revues nationales et internationales ; Participation à des congrès scientifiques nationaux ou internationaux ; Participation à des séances d’enseignement post-universitaire ; Participation à des stages de formation ; Formation en ligne faisant appel aux technologies de l’information et de la communication. Aux États-Unis, la FMC est obligatoire. En Europe, chaque pays a formulé ses propres exigences dans ce domaine avec un système de crédit permettant d’évaluer l’assiduité des différents praticiens. Au Sénégal la FMC a toujours existé à travers les journées médicales de la faculté, du département de chirurgie, du département de médecine, des sociétés savantes ainsi que des enseignements post-universitaires organisés ça et là dans les différents services en collaboration ou non avec les laboratoires pharmaceutiques. Fort de toutes ces constatations, il s’impose de faire l’état des lieux afin d’identifier toutes les compétences en prenant en compte les composantes administrative et technique, et d’évaluer toutes les potentialités. Ainsi la création d’un bureau de FMC vient à son heure non seulement pour formaliser cette activité mais aussi la vulgariser. Membres du Bureau Pr Mouhamadou Habib SY, Président Commission Pédagogique. Dr Abdoulaye POUYE, Membre. Dr Ahmet FALL, Membre Dr Mamadou SARR, Membre. Dr Souhaïbou NDONGO, Membre. Tout Enseignant Membres de droit Pr Abdarahmane DIA, Doyen Pr Meïssa TOURE, Chef Service SEPAM Pr Serigne Abdou BA, Pdt Commission Recherche Pr Seydou B. BADIANE, Pdt Commission Réforme Tout Chef de Département Les ateliers de formation : • Actes techniques à l’usage du médecin généraliste • Recherche documentaire électronique • La rédaction administrative

    Pr Mouhamadou Habib SY Président de la Commission Pédagogique de la Faculté

    Formation continue

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    Le CHU Fann renforce ses capacités d’aide au diagnostic

    Longtemps perçu comme un hôpital exclusivement psychiatrique, le CHNU de Fann a vu son offre de soins s’enrichir au fil des années. En effet, en dehors de la psychiatrie, le CHNU de Fann accueille également des services médicaux spécialisés tels que la neurologie, la pneumo-phtisiologie, les maladies infectieuses et la neurochirurgie. Le CHNU de Fann doit également la diversification de ses prestations de soins à la création de nouveaux services comme la cardiologie, la chirurgie cardiovasculaire et thoracique et au transfert du service d’ORL du CHU A. le Dantec vers le CHNU de Fann. La présence au sein du CHNU de Fann de spécialités médicochirurgicales complémentaires permet aujourd’hui au CHNU Fann de disposer de pôles qui s’occupent de la tête (neurologie, neurochirurgie et psychiatrie), du cou (ORL) et du thorax (pneumologie, cardiologie et chirurgie cardiovasculaire et thoracique). A côté de ces services médicaux, le CHNU de Fann regorge de services d’aide au diagnostic variés très performants, offrant des prestations variées relatives à l’imagerie médicale et à la biologie. Dans un souci d’efficacité et de rationalisation des ressources, les laboratoires d’analyse

    médicale et le service de radiologie ont été regroupés dans un nouveau bâtiment dénommé, Centre de Diagnostic et d’Imagerie Médicale (CDIM). Ce centre abrite désormais tous les services d’aide au diagnostic : biochimie, bactériologie, parasitologie et mycologie, anatomie pathologie et imagerie médicale. Il a été financé à hauteur de 700 millions F CFA par l’Etat du Sénégal. Il héberge par ailleurs un Service Accueil et d’Urgence (SAU) et le Centre Africain de Télémédecine réalisé avec le concours du gouvernement indien. A coté des services d’aide au diagnostic, le CDIM abrite un SAU composé de deux salles de déchoquage, d’une salle d’observation de 11 lits et d’un bloc de chirurgie. Ce service dont l’équipement a été entièrement réalisé par la coopération turque va démarrer ses activités avant la fin de l’année 2011. Grâce au SAU, le CHNU de Fann va assurer la prise en charge des détresses vitales et accueillir 24h/24 et 7J/7 toutes les personnes en situation d’urgence. Le CDIM constitue un fleuron pour le CNHU de Fann avec les commodités nécessaires pour assurer aux patients des délais d’attente cours, un accueil et des prestations de qualité. Ses équipements ont été acquis pour l’essentiel par le CHNU de Fann sur fonds propres. Grâce à ses nouveaux équipements (compteurs de globules, chaîne d’électrophorèse, appareil pour doser les gaz du sang, automates de biochimie et d’hormonologie), le laboratoire central offre une large gamme d’analyses hématologique et biochimique.

    Ces nouvelles acquisitions permettent à ce laboratoire de jouer un rôle essentiel dans le diagnostic, l’amélioration de la qualité des soins, le suivi biologique des patients ainsi que la surveillance de leur traitement. Le service de radiologie vient d’acquérir un tomodensito-mètre 16 barrettes, une table de radiographie télécom-mandée avec scopie, une table de radiographie table os/poumon et un échographe Doppler couleur. Par ailleurs, ce service dispose d’un appareil d’Imagerie par Résonance Magnétique d’un coût d’environ un milliard de F CFA offert par la Fondation SONATEL. Le CDIM va également assurer des prestations en anatomopathologie grâce au démarrage des activités de ce service qui a été équipé par une ONG française. Les méthodes d’analyse qui seront réalisées dans ce laboratoire vont faire appel à différentes techniques dont l’immuno-histochimie de pointe qui va compléter les analyses morphologiques. Le service de bactériologie va s’enrichir d’une unité de mycobactériologie grâce à l’appui du partenaire français ESTHER. Le fonctionnement de cette unité va permettre au service de pneumologie de diagnostiquer tous les cas de tuberculose, de contrôler l’efficience de la chimiothérapie et de pratiquer les tests de sensibilité pour détecter les souches de BK résistantes. Toujours en termes d’aide au diagnostic, le service de cardiologie va disposer d’une unité de coronarographie, fruit d’un partenariat entre le CHNU de Fann et le Lion’s Club. Les locaux devant abriter cette

    Vie du CHNU et des autres établissements de santé

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    unité sont en construction. Cet outil permettra entre autres de dépister des anomalies de la circulation sanguine dues à un obstacle. Dans une structure de santé, notamment de niveau 3, les services d’aide au diagnostic jouent un rôle important dans le

    dispositif de prise en charge des patients. Un plateau technique obsolescent peut conduire à des échecs ou des errances thérapeutiques, dont les conséquences sont considérables pour le malade comme pour la collectivité. Cela a été bien compris par la

    direction du CHNU de Fann qui a réalisé les investissements permettant d’offrir dans un cadre convivial et chaleureux, des services adaptés aux besoins spécifiques des patients.

    Pr Bara Ndiaye Pharmacien Chef CHNU Fann

    Réseau en Afrique Francophone Pour la Télémédecine

    Dans le cadre des activités du RAFT, une session de formation continue sous la forme d’un e-cours sera diffusée tous les Jeudi entre 09h et 11h sur l’ensemble du Réseau

    (http://raft.hcuge.ch).

    Les enseignants, Internes et étudiants en spécialisation intéressés par les questions traitées sont invités à y assister et surtout à participer aux discussions qui suivront l’e-cours.

    Vie du CHNU et des autres établissements de santé

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    SYSTEME LMD : BASCULEMENT A LA RENTREE SCOLAIRE 2011- 2012

    La prochaine rentrée scolaire se présente pour nous comme un moment crucial pour une mise en œuvre « intégrale » du système LMD au niveau de la Faculté de Médecine, Pharmacie et d’Odontologie (FMPO). L’Assemblée nationale a voté « le Projet de loi n° 08/2011 relatif à l’organisation du système LMD » et a été suivie par le Sénat. A l’occasion de ces assises, Pr Amadou Tidiane BA, Ministre de l'Enseignement supérieur, des Universités et des Centres Universitaires Régionaux et de la Recherche scientifique(MESUCURRS), avait dit : « Le basculement pour 2011, le CAMES l'a fixé au plus tard en 2013, avec des mesures transitoires sur 3 ans. Pour le cas du Sénégal, Monsieur le Ministre a informé que des tests sont faits à Thiès, à Bambey et à Saint-Louis et que l'Université de Dakar a commencé le basculement. » Il est indéniable que les différents segments (Enseignants, Etudiants et PATS) qui évoluent au sein de la faculté se sont déjà familiarisés au système LMD, quand bien même, il n’est pas totalement mis en œuvre. Naturellement dans l’architecture organisationnelle de l’enseignement des études médicales et pharmaceutiques à Dakar, il existe certains éléments qui composent le socle du système LMD : Enseignements modulaires en Médecine et Chirurgie Dentaire et semestrialisation des enseignements. En effet, la FMPO, a été l’une des seules facultés de l’UCAD, où l’année académique a été toujours organisée en deux périodes distinctes, de durée fixe, marquée chacune par un examen de fin de semestre. Certes, pour le LMD, le principe est de valider le semestre, ce qui suppose qu’il faille organiser une session de rattrapage à la fin de chaque semestre. Chose que la FMPO n’applique pas pour l’instant. La seconde session est également maintenue. Elle est organisée après un délai de quatre semaines après la délibération de la première session. Il faut signaler que depuis que le LMD est appliqué à la FMPO, dès la délibération des examens du premier semestre, l’étudiant prenait

    connaissance de toutes ses notes et en cas d’échec, pouvait se préparer en conséquence pour la session de rattrapage qui n’est plus organisée en octobre, mais en juillet : « Réforme oblige ». Ainsi, tous les étudiants de la FPMO prennent leurs vacances à partir du 31 Juillet et ne reprennent les cours que le 1er Octobre suivant. La semestrialisation qui constitue un point essentiel du système LMD, peut être considérée comme maîtrisée, toutefois, des améliorations peuvent être apportées dans l’option qui a été prise par la FMPO (sujet de débats et de discussions entre les différents membres qui composent l’institution pour une mise en œuvre réussie). Que pensez-vous de cette proposition de la Présidente de la FAGE, Fédération des Associations Générales des Etudiants (France) ? Une vraie semestrialisation en deux périodes de durée fixe est l’opportunité de développer une nouvelle façon de penser notre enseignement supérieur, tant sur le plan de la mobilité en France et à l’étranger, que sur celui de l’articulation entre l’apprentissage théorique et l’apprentissage pratique ou encore des réorientations en cours de cursus. La mise en place effective d’une semestrialisation implique le découpage de l’année universitaire en quatre périodes fixes : • Un premier semestre de quatre mois de

    formation, allant de début septembre à fin décembre,

    • Deux mois (janvier - février) qui permettent des stages, rattrapages, départs en mobilité, emploi ou vacances pour les étudiants,

    • un second semestre de quatre mois de formation, de mars à juin,

    • une seconde période de deux mois (juillet – août) également dévolue aux stages, mobilités, vacances… ».

    Par ailleurs, les formations spécialisées (CES) et post universitaires (DU) qui étaient développées, surtout pour la Médecine où presque toutes les spécialités sont enseignées, se sont élargies aux autres sections (Pharmacie et Dentaire). Des

    Textes législatifs et réglementaires

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    Masters ont été créés aussi bien pour ces deux entités que pour la Médecine. Les explications que notre collègue le Dr Mamadou SARR a fournies (voir texte joint), précisent les contours du système LMD. Cependant, pour la Faculté de Médecine, le L (licence) n’est pas délivré : c’est un niveau qui est obtenu et peut être attesté par l’administration pour faire valoir de droit au besoin. Il en est de même pou le M1 et M2. Le Master est créé parallèlement au cursus traditionnel. C’est dire que nos formations de base ne sont donc pas modifiées, la délivrance des diplômes de doctorat est maintenue. D’ailleurs, elle a fait l’objet d’harmonisation dans l’espace CEDEAO entre les deux systèmes francophone et anglophone. Qu’est-ce qui change alors avec le basculement? A partir de cette année, des contrôles continus doivent être effectifs et incorporés dans l’évaluation de l’étudiant. De plus, un étudiant

    qui aura réussi 80% des unités d’enseignement peut être admis en classe supérieure. Cependant, il ne pourra quitter le cycle tant qu’il n’aura pas validé les 20% restants. Ce changement comporte beaucoup de difficultés à aplanir pour une réussite de ce basculement des premières années. Le comité qui est mis en place par Monsieur Le doyen (voir encadré) s’est réuni et a dégagé avec les collègues les pistes à suivre pour une mise en œuvre réussie. Voici, chers collègues une synthèse de la situation, nous sommes maintenant en plein dans le système LMD, aucun retour n’est permis encore moins un échec. C’est pourquoi, nous insistons, encore une fois de plus, sur le sens du devoir, la rigueur et la compréhension de chacun d’entre nous, pour atteindre l’objectif : REUSSIR LE BASCULEMENT !

    Pr Amadou DIOUF

    1er Assesseur

    LES ETUDES DANS LES SCIENCES DE LA SANTE

    C’est la nouvelle architecture des études universitaires selon le modèle anglo-saxon. Encore appelé système « 3-5-8 », il confère aux grades de Licence obtenu après 3 années d’étude, Master (après 5 années d’étude) et Doctorat, après 8 années d’étude. Il instaure un nouveau système d’organisation et de validation des études et s’est généralisé dans l’espace académique mondial. Le contexte Les difficultés internes dans l’enseignement supérieur, particulièrement en Afrique, notamment la problématique de l’orientation des nouveaux entrants, l’échec massif dans le 1er cycle et l’insuffisance de cursus pluridisciplinaires et/ou professionnalisants, d’une part, l’environnement externe défavorable, d’autre part, liés à la raréfaction des ressources financières, ont conduit à la nécessité d’une nouvelle construction de l’enseignement supérieur. En Europe, le processus d’harmonisation des études, encore appelé ‘Réforme LMD’, a connu une accélération

    spectaculaire depuis le Processus de Bologne. Dans les autres continents, le modèle européen a ses équivalences et semble se généraliser. L’Afrique, au risque de se marginaliser, a initié de nombreuses consultations sur les politiques et la gestion de l’enseignement supérieur. Depuis la convention d’Arusha, ratifiée en 2003, les séminaires sous l’égide de l’UNESCO et le NEPAD et les différentes rencontres sur l’harmonisation des curricula de formation dans l’espace UEMOA ainsi que les différentes politiques de promotion d’une nouvelle coopération universitaire et de gestion du LMD initiés par le Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur de l’Afrique de l’Ouest (REESAO) et le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), les universités africaines sont en train de se réformer. Les objectifs Dans le but de reconstruire l’espace africain de l’enseignement supérieur, il était important de :

    Textes législatifs et réglementaires

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    • créer des conditions d’accès élargi à l’enseignement supérieur ;

    • créer des conditions de réussite des étudiants ;

    • élargir l’offre de formation ; • construire des cursus répondant aux besoins

    de formation et d’insertion professionnelle ; • faire le lien entre enseignement-recherche et

    pratiques professionnelles ; • concevoir une carte universitaire ouverte à

    des coopérations internationales. • Cela constitue un véritable défi pour les

    universités africaines. Le modèle Dans le nouveau système dit LMD, le semestre est l’unité de base des formations, d’où la notion de semestrialisation des enseignements. Le semestre est composé de plusieurs unités d’enseignement (UE). Chaque UE est composée des matières (éléments constitutifs) dans un même champ disciplinaire. Chaque UE a une valeur en crédits, qui est l’unité de compte pour évaluer l’ensemble du travail de l’étudiant pendant un semestre. Ainsi, si un crédit équivaut à 20 heures, un semestre de 30 crédits vaut 600 heures de travail.

    En effet, le nouveau système lui permet de choisir son « cursus à la carte », d’obtenir un diplôme qui équivaut à un certain nombre de crédits (180 pour la licence, 300 pour le Master et 480 pour le Doctorat). Ces crédits sont capitalisables et transférables. Dans le système actuel, les cursus de formation sont trop encadrés et très rigides et laissent peu d’initiative pour l’étudiant. La souplesse de la réforme LMD permet à la fois des parcours de formation individualisés (enseignements optionnel et libre) et modularisés (unités d’enseignement), replaçant ainsi l’étudiant au cœur du système en tant qu’acteur libre. De plus, les diplômes obtenus ne sont pas valorisables via une grille de classification professionnelle pré-établie, mais confèrent à un grade certifiant qu’un palier a été franchi et justifient plus les compétences de l’étudiant qu’à ses connaissances. Les stratégies La mise en place du nouveau système nécessite l’élaboration de maquettes-type et l’exigence de

    volumes horaires minimaux pour les différents parcours menant à un diplôme. De plus, un cadrage national et sous-régional des domaines de formation et des intitulés de diplômes devra être développé afin :

    • de favoriser leur reconnaissance entre universités de la région ;

    • d’accroître la mobilité des étudiants ; • d’assurer une meilleure garantie des

    méthodes d’évaluation.

    Il s’agit donc d’une vraie opportunité offerte aux universités africaines afin de reconfigurer et de moderniser l’enseignement supérieur, par :

    • la révision des curricula ; • la diversification de l’offre de formation ; • la désignation de « référents institutionnels

    LMD » au sein des comités pédagogiques des universités ;

    • la mise en place de systèmes d’information adéquats (Centre d’Information et d’Orientation Pédagogique)

    • l’accélération de l’harmonisation des systèmes d’enseignement.

    Les risques Si le système permet de garantir une meilleure organisation des enseignements et un meilleur système de validation des études, une attention particulière doit être portée sur les risques :

    • d’émigration des étudiants vers les lieux où les conditions de réalisation de la recherche et d’insertion professionnelle sont les meilleures, à l’absence de soutien étatique, en particulier sur le plan financier ;

    • de voir nos universités, après avoir assuré le financement des études pré-doctorales, devenir le prolongement des universités occidentales, risque d’autant plus élevé que le cadre juridique le permet.

    Conclusion La Réforme LMD, en entraînant une mutation profonde des systèmes universitaires, impose à la fois une nouvelle démarche et un changement des mentalités afin de se réapproprier cette nouvelle culture académique.

    Dr Mamadou SARR, MCA Physiologie Pharmaceutique

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    LMD ET TEXTES REGLEMENTAIRES A LA FMPO : ETAT DES LIEUX

    La Faculté de Médecine a toujours été considérée comme « hors LMD » pour deux raisons principales : - La séquence « 3-5-8 » (Licence 3 ans –

    Master 5 ans – Doctorat 8 ans) est mise en défaut par la structuration des études classiques de médecine qui se présente plutôt sous la forme « 2-4-7 » correspondant au 1er cycle (2 ans), 2ème cycle (4 ans), 3ème cycle (7 ans au moins). Il n’existe donc pas de correspondance entre les 2, encore moins est-il possible d’envisager une licence ou une maîtrise de médecine, sinon de façon simplement formelle.

    - La Faculté de Médecine est plutôt une « école » où les aspects professionnels intéressants, apportés par la réforme LMD, se trouvaient déjà présents depuis toujours.

    Pour ces raisons et pour d’autres probablement encore, la Faculté de Médecine ne se sentait pas concernée. Pourtant, la réforme pédagogique globale entreprise à l’UCAD depuis 2006 se voulait de revoir les contenus des programmes d’enseignement et promouvoir la formation selon le tryptique : « Enseigner, Evaluer et Gérer autrement ». De ce point de vue, la FMPO s’est avérée un véritable fer de lance au sein de l’UCAD, en cela qu’elle était à la pointe des innovations dans les méthodes pédagogiques, la vulgarisation des présentations sous forme de powerpoint, le développement de la télémédecine, du téléenseignement… Enfin l’organisation « modulaire » de l’enseignement réparti en semestres venait s’ajouter aux caractéristiques précédentes, pour tout compte fait, amener à accepter que la réforme LMD se prêtait, dans une certaine mesure, à la FMPO. C’est pourquoi, depuis 2006, les autorités de la faculté, en rapport avec la politique d’harmonisation des curricula (à la base de la philosophie du LMD), initiée et conduite par l’OOAS, ont entrepris d’aller plus loin dans les nouvelles méthodes, en élaborant une maquette sous forme LMD, en créant et créditant les unités d’enseignement, et en développant des filières ou formation diverses, à la disposition des étudiants, pour compléter une formation, acquérir une compétence professionnelle ou tout simplement changer de voie.

    Ces diplômes sous forme de Doctorat, DES, Masters, Licences, DU intéressent les diplômes cliniques, fondamentales ou la Santé Publique, et concernent les domaines de la recherche ou la professionnalisation. Jusqu’en juillet 2010, pas moins de 32 filières de formation de la FMPO ont été votées par l’Assemblée de l’Université. Nombre d’autres, validées par l’Assemblée de Faculté sont à l’étude par la Commission Réforme de l’UCAD, pour soumission à leur tour à l’Assemblée de l’Université. Cela place en tête la FMPO en termes de nombre de filières disponibles dans chaque établissement, au sein de l’UCAD. C’est dire le chemin parcouru depuis, fait d’efforts soutenus, de disponibilité et de sacrifices de tous, qui vaut aujourd’hui à la FMPO, la reconnaissance par les collègues de l’UCAD, des nombreux acquis capitalisés. Aujourd’hui, le moment est venu d’aller, plus résolument et plus intégralement dans cette réforme, en y faisant basculer totalement les nouveaux bacheliers 2011. Ainsi, nous saurons, progressivement et avec l’intelligence requise, inscrire définitivement notre Faculté dans le LMD. Liste des textes votés à l’Assemblée de l’UCAD DOCTORAT 1- Projet de décret portant création et

    organisation du Diplôme de Doctorat en Science du Médicament à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    2- Projet de décret portant création et organisation du Diplôme de Doctorat en Biologie et Pathologies Humaines à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    3- Projet de décret portant création et organisation du Diplôme de Doctorat en Santé Publique à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    4- Projet de décret fixant le nouveau régime des études et examens en vue du Diplôme de Doctorat d’Etat en Médecine (sous réserve d’amendements).

    Textes législatifs et réglementaires

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    5- Projet de décret fixant le nouveau régime des études et examens du Diplôme de Doctorat d’Etat en Pharmacie (sous réserve d’amendements).

    6- Projet de décret fixant le nouveau régime des études et examens en vue de l’obtention du Diplôme de Doctorat d’Etat en Chirurgie Dentaire (sous réserve d’amendements).

    CERTIFICAT D’ETUDES SPECIALISEES

    1- Projet de décret portant création du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) en chirurgie buccale à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    2- Projet de décret portant création et organisation du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) en Biologie et Médecine du Sport à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    3- Projet de décret portant création et organisation du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) en Médecine légale et de réparation du dommage corporel à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    4- Projet de décret portant création et organisation du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) de Parodontologie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    5- Projet de décret portant création et organisation du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) de Cancérologie Option Chirurgie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    6- Projet de décret portant création et organisation du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) de Radiologie et d’Imagerie Médicale à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    DIPLÔMES D’ETUDES SPECIALISEES 1- Projet de décret portant création et

    organisation du Diplôme d’Etudes

    Spécialisées (DES) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    2- Projet de décret portant création et organisation du Diplôme d’Etudes Spécialisées (DES) en Hépato-gastéroentérologie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    3- Projet de décret portant création et organisation du Diplôme d’Etudes spécialisées (DES) en Gériatrie-Gérontologie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    4- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme d’Etudes Spécialisées (DES) en Imagerie Médicale à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    5- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme d’Etudes Spécialisées (D.E.S) en Rhumatologie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    6- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme d’Etudes Spécialisées (D.E.S) en Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    DIPLÖMES UNIVERSITAIRES 1- Projet de décret portant création et

    organisation d’un Diplôme d’Université (D.U) de Transfusion Sanguine à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    2- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme d’Université (D.U) d’Echographie en Gynécologie - Obstétrique à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    3- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme d’Université (D.U) de Gérontologie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    Textes législatifs et réglementaires

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    4- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme d’Université (D.U) de Rétrovirologie Biologique à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    5- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme d’Université (D.U) de Recherche Clinique à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    MASTER 1- Projet de décret portant création et

    organisation du Diplôme de Master en « Population, Développement et Santé de la Reproduction » à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    2- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme de Master en Immunologie et Infection à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    3- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme de Master en Bio-Toxicologie Appliquée à l’Industrie, l’Environnement et la Santé à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD)

    DIPLÔMES DE LICENCE PROFESSIONNELLE 1- Projet de décret portant création et

    organisation du Diplôme de Licence Professionnelle en Médiation Gérontologie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    2- Projet de décret portant création et organisation du Diplôme de Licence Professionnelle en Herboristerie médicinale à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    INSTITUT 1- Projet de décret portant création d’un Institut

    des Sciences du Médicament (ISMED) à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.

    LISTE DES TEXTES VOTES PAR L’ASSEMBLEE DE FACULTE DIPLÔME UNIVERSITAIRE 1- Projet de décret portant création et

    organisation du Diplôme Universitaire (D.U) d’Epileptologie à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.

    2- Projet de décret portant création du Diplôme Universitaire (D.U) « Analyse des Risques et Management de la qualité sanitaire et phytosanitaire (SPS) » à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD). (Avril 2009).

    3- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme Universitaire (D.U) d’Antibiologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    4- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme Universitaire (D.U) en Néphrophysiologie Clinique à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    5- Projet de décret portant création et organisation du Diplôme Universitaire (D.U) de Pharmacie vétérinaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD). Reporté en octobre 2010.

    6- Projet de décret portant création du Diplôme Universitaire (D.U) de Médecine d’Urgence

    7- Projet de décret portant création du Diplôme Inter-Universitaire (D.I.U) de Recherche Clinique

    8- Projet de décret portant création du Diplôme Universitaire (D.U) de Laparoscopie Digestive

    9- Projet de décret portant création du Diplôme Universitaire (D.U) d’Andrologie

    10- Projet de décret portant création et organisation d’un Diplôme Inter-Universitaire (D.I.U) de Rétrovirologie Biologique à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).

    Textes législatifs et réglementaires

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    DIPLÔME D’ETUDES SPECIALISEES 1- Projet de décret portant création du Diplôme

    d’Etudes Spécialisées (D.E.S) de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire

    2- Projet de décret portant création du Diplôme d’Etudes Spécialisées (D.E.S) de Biologie Clinique

    3- Projet de décret portant création du Diplôme d’Etudes Spécialisées D.E.S de Chirurgie Pédiatrique

    CERTIFICAT D’ETUDES SPECIALISEES

    1- Projet de décret portant création du C.E.S de Néphrologie

    2- Projet de décret portant création du C.E.S de Radiologie et d’Imagerie Médicale

    3- Projet de décret portant création du C.E.S de Biologie et de Médecine du Sport

    4- Projet de décret portant création du C.E.S de Chirurgie Pédiatrique

    5- Projet de décret portant création du C.E.S de d’Odontologie Tropicale

    6- Projet de décret portant création du C.E.S de Médecine du Travail

    MASTER

    1- Projet de décret portant création du Master

    de Biochimie et de Génétique 2- Projet de décret portant création du Master

    d’Anatomie Morphologique et Clinique 3- Projet de décret portant création du Master

    d’Antibiologie Biologique

    4- Projet de décret portant création du Master de Biologie et Contrôle des Parasites

    5- Projet de décret portant création du Master de Biophysique

    6- Projet de décret portant création du Master d’Hématologie Biologique

    7- Projet de décret portant création du Master de Systèmes d’Information Médicale et Evaluation en Santé

    8- Projet de décret portant création du Master de Physiologie

    9- Projet de décret portant création du Master de Microbiologie Fondamentale et Appliquée

    10- Projet de décret portant création et organisation du Master Inspectorat en Pharmacie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD). Sous réserve d’amendements.

    11- Projet de décret portant création du Master en Santé de l’Enfant

    12- Projet de décret portant création du Master en Santé Publique

    13- Projet de décret portant création du Master en Santé du Travail

    14- Projet de décret portant création et organisation du Master de Pharmacie Hospitalière et des Collectivités

    15- Projet de décret portant création et organisation du de Master d’Analyses Physicochimique et Management de la Qualité des Produits de Santé et des Aliments

    16- Projet de décret portant création et organisation du Master de Phytothérapie

    17- Projet de décret portant création et organisation du de Master de Développement Industriel du Médicament

    Pr Seydou Boubakar BADIANE Neurochirurgie CHNU FANN

    Textes législatifs et réglementaires

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    DIPLOME INTER-UNIVERSITAIRE INTERNATIONAL D’ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET OBSTETRIQUE A L’UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR : DU REVE A LA REALITE

    L’idée de la mise en place d’un diplôme inter-universitaire international (DIUI) d’échographie en gynécologie-obstétrique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a germé à partir de plusieurs constats parmi lesquels : • l’absence d’offre de formation diplômante de

    haut niveau en échographie pour les gynécologues-obstétriciens formés au Sénégal ;

    • le coût élevé d’une telle formation à l’étranger avec, pour le futur diplômé, le risque de ne pas revenir exercer en Afrique, ce continent qui lui aura tout donné ;

    • une pratique qui est parfois sources d’erreurs diagnostiques et thérapeutiques aux conséquences souvent néfastes.

    En effet, l’échographie est un examen non invasif, de réalisation simple, facile à enseigner, reproductible. Elle s’est aujourd’hui imposée partout dans le monde comme un outil indispensable à une bonne démarche diagnostique, à une orientation adéquate de certains traitements, à une surveillance d’un grand nombre de maladies. L’objectif de cette formation est de renforcer les compétences des professionnels de santé à l’utilisation raisonnée et correcte de l’échographie en gynécologie-obstétrique dans un contexte de décentralisation des soins dans un pays en développement où les ressources font parfois défaut. Cet enseignement, le premier du genre dispensé à distance dans le domaine de l’échographie en Afrique francophone, implique à la fois des formateurs sénégalais des Chaires de Gynécologie-Obstétrique, de Biophysique et Physique Nucléaire, de Radiologie de la Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar , ainsi que des formateurs français de l’Université de Bretagne Occidentale en France avec en tête de file le Professeur Michel Collet et le Docteur Jean Yves Redon. Le démarrage d’un tel enseignement au Sénégal a été considérablement facilité par la volonté des autorités académiques et des partenaires : tant techniques : Université Médicale Virtuelle Francophone /Université Numérique Francophone des Sciences de la Santé et du Sport (UMVF/UNF3S) ; que stratégiques :

    Ministère Français des Affaires Etrangères et Européennes à travers le Service Français de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Conférence Internationale des Doyens des Facultés de Médecine des Pays d’Expression Française (CIDMEF) et la Conférence Africaine des Doyens de Facultés de Médecine des Pays d’Expression Française (CADMEF). Comme autre atout de taille, il y a l’existence d’un environnement favorable tant au plan humain avec la disponibilité de compétences locales dans les domaines de la gynécologie-obstétrique et de l’échographie, qu’aux plans logistique et technologique avec un parc échographique et informatique permanent. Il s’agit d’une formation en ligne alliant la théorie à la pratique, utilisant une approche interactive et andragogique, à partir de cours magistraux, de séances de vidéo-projections commentées, d’images d’échographie en temps réel commentées sur grand écran, mais surtout de consultations d’échographie donnant à chaque apprenant l’opportunité de se familiariser avec la physique des ultrasons, les appareils d’échographie et leur fonctionnement, les aspects échographiques des maladies en gynécologie-obstétrique. Le contenu de l’enseignement, axé sur trois (03) unités que sont la biophysique, la gynécologie et l’obstétrique, est mis en ligne conjointement par les universitaires africains et français ; il est accessible librement à partir d’un code d’identifiant et sur DVD. La première étape a été marquée par la tenue de deux sessions préparatoires de formation des formateurs qui se sont tenues à Dakar en Février et Juillet 2007, et qui ont permis de tester du même coup un modèle d’organisation et de choisir des méthodes d’enseignement théorique et pratique axées sur l’acquisition de la compétence. Elle a été complétée par la tenue des stages de perfectionnement des futurs formateurs africains dans des services français de référence. La deuxième étape a vu la finalisation et l’amendement des textes académiques, suivis du démarrage de l’enseignement du diplôme d’échographie en gynécologie-obstétrique durant l’année académique 2008-2009, plus précisément le 19 janvier 2009, avec l’inscription

    Partenariat local et international

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    de treize (13) candidats sélectionnés par le Comité Pédagogique mis en place. La tenue des examens a eu lieu pour la première promotion les 29 et 30 octobre 2009, suivie de la cérémonie de remise des diplômes à huit (08) récipiendaires, soit un taux de réussite de 61,50%. La 2ème promotion a concerné 06 lauréats sur 13 inscrits soit un taux de réussite de 46,15%. L’enseignement de ce Diplôme Inter-Universitaire International d’Echographie en Gynécologie-Obstétrique de Dakar se poursuit avec la troisième promotion qui est constituée de 13 candidats répartis sur quatre (04) sites de stages cliniques : Clinique Gynécologique et Obstétricale de l’Etablissement Public de Santé Le Dantec, Clinique Gynécologique et Obstétricale de l’Hôpital National de Pikine, Maternité de l’Hôpital Roi Baudouin et le Centre de Santé Nabil Choucair. Certains diplômés de la première promotion ont été sélectionnés en qualité de tuteurs et participent activement à l’encadrement des stagiaires. Il est important de souligner que ce programme international de formation destinée aux professionnels de santé dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant, et pour lequel l’Université Cheikh Anta Diop a eu le privilège de donner le ton, fait son chemin à travers 17 pays francophones d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. En effet, d’autres pays comme le Gabon, le Maroc, la Tunisie, le Vietnam ont démarré les enseignements en échographie gynécologique et obstétricale. D’autres diplômes inter-universitaires verront le jour dans un futur proche au Sénégal comme dans les autres pays concernés, en tenant compte des besoins exprimés par les enseignants. Ils portent sur les disciplines suivantes :

    • la Chirurgie Gynécologique et Vaginale : niveau I déjà intégré dans l’enseignement du Diplôme d’Etudes Spéciales (D.E.S) de Gynécologie-Obstétrique,

    • la Coeliochirurgie en Gynécologie, • la Cancérologie Gynécologique et

    Mammaire : atelier de lancement tenu à Dakar du 06 au 11 juin 2011,

    • la Mécanique et les Techniques Obstétricales (MTO) : atelier de lancement effectué à Dakar du 16 au 18 juin 2011,

    • les Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU),

    • les Infections Materno-Fœtales • la Périnatologie • la Vaccinologie.

    Quelques points font encore l’objet de discussions avec les différents acteurs impliqués dans cette merveilleuse aventure humaine : comment ouvrir certaines formations au personnel de santé de proximité (sages-femmes, infirmiers d’Etat) à l’heure de la Réforme Licence, Master, Doctorat (LMD) et de la promotion de la délégation de compétences comme alternative à la pénurie de personnel qualifié, en particulier dans les pays en développement ? Quelle place accorder au renforcement des paramédicaux dans le domaine de la prévention de certains cancers : formation de cytotechniciens aux techniques de dépistage du cancer du col de l’utérus comme réponse au manque de spécialistes dans ce domaine ?

    Pr Jean Charles Moreau, Pr Alassane Diouf, Pr Michel Collet, Pr Philippe Marc Moreira, Pr Jean Yves Redon

    Partenariat local et international

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    REFLEXION SUR LA RECHERCHE

    Lorsqu’on m’a demandé d’écrire un article sur la recherche, j’ai tout de suite pensé à la réponse d’un grand savant à son arrivée dans une grande université. Quand on lui a demandé de quoi il a besoin pour travailler (continuer de faire de la recherche) ; il a répondu : « un bureau, une table, une chaise, du papier et de quoi écrire ». Alors dans le contexte de notre pays, en ce 21ème siècle après 50 ans d’indépendance et 40 ans de sénégalisation du système éducatif, où en est l’état de la recherche ? L’approche philosophique de la recherche est fondamentalement de deux types : empirique et théorique. Ces deux types de recherche se complètent pour développer la compréhension des phénomènes. Généralement, on considère que la recherche fondamentale se consacre à l’acquisition de connaissances sans but défini d’utilité ou d’objet spécifique. Quand à la recherche appliquée, elle découle d’un problème existant. Le bien fondé et les bénéfices relatifs pour la société, de la recherche fondamentale ou appliquée, sont continuellement l’objet de controverses. Certains prétendent que la science, qui dépend beaucoup des conditions de la société, devrait se consacrer directement à résoudre les problèmes relatifs à l’individu, tandis que d’autres arguent que la recherche scientifique est la plus productive lorsqu’elle est entreprise librement et que les plus grands progrès dans les sciences résultent de la recherche pure. Il est généralement admis qu’il faut un bon équilibre entre les deux types de recherche. En effet, les nations plus riches et plus avancées technologiquement sont en mesure de soutenir la recherche fondamentale plus que les sociétés ayant moins de ressources. La recherche scientifique dont la mise en place est récente en Afrique est un sujet de préoccupation croissant pour le chercheur africain. Cependant, les principaux facteurs limitant son fonctionnement et son développement ne sont pas toujours des sujets de préoccupation pour les décideurs. Sachant que nous n’avons pas la même ligne de départ en matière de recherche que les nations plus riches et plus avancées technologiquement, et que la recherche procure des données factuelles pour éclairer ceux qui sont responsables des politiques et des décisions en matière de développement afin de permettre une adaptation en continu de l’individu avec son milieu, nous avons l’obligation de proposer une

    nouvelle voie dans le champ de la recherche afin de participer à l’émergence de nouvelles connaissances et à l’élaboration de meilleurs outils pour exploiter les connaissances existantes. Pour ce faire, il y a lieu de renforcer et optimiser nos moyens, avec en premier lieu le potentiel humain, par des compétences confirmées et de qualité soutenues et en symbiose avec nos universités et les structures de recherche internationales. Quant aux investissements, ils doivent être en corrélation avec les objectifs et plans de développement des entités de recherche. Nous devons également penser à améliorer l’environnement dans lequel évolue le chercheur en mettant en place un système incitatif pour attirer les compétences, créer des synergies avec la mise en place de réseaux de compétences incluant l’élite installée à l’étranger. A ce titre, il est crée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Ecole Doctorale des Sciences de la vie, de la santé et de l’environnement (ED-SEV) qui a comme objectif de : • Former des Docteurs dans les domaines des

    sciences de la vie, de la santé et de l’environnement ;

    • Concevoir et piloter des projets de recherche dans ces domaines ;

    • Contribuer à la promotion et au développement de l’éducation relative aux sciences de la vie, de la santé et de l’environnement.

    C’est ainsi que nous avons dans l’ED-SEV la formation doctorale Sciences du Médicament qui offre la perspective de développer le secteur Génie Pharmaceutique à Dakar. C’est avec ce genre de structure que l’on aura des résultats dont les valorisations sont liées aux différents types de recherche : fondamentale (indépendante des perspectives d’application), appliquée (dirigée vers un objectif) et technologique (application des connaissances pour la fabrication de nouveaux matériaux, médicaments, dispositifs …). Au premier type correspond une valorisation académique, quant au troisième type il s’agit essentiellement d’une valorisation à impact socio économique. Quant à la recherche appliquée, elle est charnière et peut être concernée par les deux types de valorisation. Pour atteindre ces objectifs, il faudrait pouvoir intervenir dans le champ scientifique lui-même, repérer les thèmes porteurs, aider à la formation

    Recherche

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    d’équipes, soutenir dans la durée celles qui sont prometteuses, promouvoir les instruments structurants de la communication (création de revues nationales et participation à des rencontres scientifiques nationales et internationales). Ainsi, avec la conjonction des efforts internes, des dynamiques nationales et des appuis externes, nous serons en mesure de faire jaillir

    l’étincelle d’espoir d’une recherche apte à faire face aux défis du développement et du bien-être.

    Pr Mounibé DIARRA Laboratoire de Physique Pharmaceutique Responsable de la Formation Doctorale

    Sciences du Médicament Ecole Doctorale SEV

    L’INFORMATION SCIENTIFIQUE : DE LA PRODUCTION A L’APPLICATION UN LONG VOYAGE… SANS FIN ! Introduction L’enseignant de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie doit assurer la triple mission de prodiguer des soins, de contribuer à la formation de futurs acteurs de la santé et d’entreprendre et au besoin de publier des travaux de recherche scientifique. Ces 3 fonctions indissociables gravitent autour de l’information scientifique ; de sa production à son utilisation ou mise en application en passant par les différentes étapes de la diffusion, de l’acquisition, de la transmission etc. Ces différents aspects peuvent être déclinés sous la forme d’une pyramide dont la base est représentée par la production de l’information scientifique et le sommet par son utilisation (Figure 1).

    Figure 1 : pyramide de l’information scientifique La large base de cette pyramide, renferme tous les travaux de recherche de quelque nature qu’ils soient, entrepris dans les laboratoires, les CHU, les universités. On peut y inclure aussi les travaux réalisés par des chercheurs individuels ou des étudiants dans la cadre de divers mémoires (thèses, Masters etc.), les enquêtes épidémiologiques etc. Ils sont nombreux, mais ne sont pas tous retrouvés au sommet de la pyramide, où les résultats des travaux de recherche qui ont un certain intérêt peuvent être

    utilisés par des cliniciens ou des pouvoirs publics pour une prise de décision, des recommandations officielles, une information judicieuse des malades dans le cadre d’un consentement éclairé, l’enseignement etc. L’arrivée au sommet de la pyramide ne sonne pas toujours la fin du voyage de l’information scientifique car à l’usage, controverses et polémiques naissent, critiques et suggestions sont faites ça et là. Pertinentes ou non, elles suscitent quelques fois de nouvelles investigations à l’issue desquelles des idées, des protocoles de traitements, des médicaments sont confortés, d’autres sont abandonnés, retirés car inutiles ou même dangereux (Vioxx®, Mediator® etc). On retourne donc à la base de la pyramide pour un nouveau cycle de production, de diffusion, d’acquisition et de mise en pratique. Ainsi va le voyage sans fin de l’information scientifique dont les différents aspects constitueront la substance de cette chronique qu’on souhaite régulière dans cette publication. Evaluation de l’activité scientifique Cette chronique s’intéressera cette fois-ci spécialement à l’évaluation, non pas de l’information scientifique elle-même (qui pourra faire l’objet d’une prochaine chronique) mais plus globalement de l’activité scientifique qui peut être évaluée par 2 paramètres : la qualité de la production scientifique qui peut être jugée par de nombreux indicateurs bibliométriques et la valorisation des découvertes évaluables par les indicateurs de propriété intellectuelle et la création d’entreprises. Le propos dans le cadre de cette chronique, sera exclusivement limité à l’évaluation de la qualité de la production scientifique. La production scientifique utilise différents moyens pour sa diffusion, représentée pour

    Recherche

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    l’essentiel par des articles scientifiques, des mémoires de différents niveaux (Master, Thèses, Habilitation à Diriger des Recherches etc.), des communications lors de réunions scientifiques, des manuels et des recommandations institutionnelles. Des critères d’évaluation différents seront appliqués à chacun de ces supports de diffusion. 1- Les articles scientifiques L’article scientifique représente le moyen le plus abouti de diffusion de l’information scientifique. On peut en effet considérer que la majorité de la production scientifique diffusée sous forme de mémoire de thèse, de master ou présentée lors de réunions scientifiques se retrouve en fin de compte sous forme d’articles publiés dans les revues. Quand un article scientifique est publié, il est sensé avoir déjà passé le filtre de la révision des pairs qui constitue le meilleur mécanisme de contrôle de l’intégrité et de la qualité des publications scientifiques. Ce mécanisme permet en outre de juger de la pertinence et du respect des standards de la discipline. Il est aussi une des exigences de certaines bases de données électroniques comme Medline® qui, il faut le dire, ne vérifient pas sa réalité, encore moins sa mise en œuvre. Mais, la valeur d’un article scientifique est essentiellement fonction de l’importance de la revue dans laquelle il est publié. Les revues sont elles-mêmes souvent jugées et classées à l’aune de leur impact sur la communauté scientifique qui elle-même fonctionne en réalité comme un important réseau d’échange de savoir. De nombreux outils sont disponibles pour l’évaluation de cet impact. Le plus connu et le plus utilisé, mais aussi sans doute le plus controversés, est le Facteur d’impact ou « Impact Factor ». Du fait aussi que ce terme est très galvaudé, il sera le seul évoqué ici. L’Impact Factor ou Facteur d’Impact a été conçue en 1966, par Eugène Garfield, le fondateur en 1960 de l'Institute for Scientific Information (ISI®) ou Institut de l'Information Scientifique. L’ISI est une société privée à laquelle est appendue une base de données multidisciplinaire, le Science citation index (SCI®) créée en 1964 et indexant 8400 revues de plus 60 pays différents. Il appartient aujourd’hui à Thompson Reuters®. L’Impact Factor (IF), pour une année donnée, correspond au rapport entre le nombre de citations sur le nombre d'articles publiés par un journal, sur une période de référencement de

    deux ans. Le facteur d'impact est calculé sur une période de trois ans. Par exemple, l’IF de 2010 pour une revue α donné, est calculé de la façon suivante: Soit X le nombre de fois que des articles publiés dans la revue α durant les années 2008/2009 sont cités en 2010 dans l’ensemble des revues indexées par le SCI®. Soit Y, le nombre d’articles publiés dans la revue α durant cette même période 2008/2009. L’IF de 2010 de la revue α sera X/Y. L’ISI® calcule chaque année l’IF des journaux indexés et le publie dans le JCR® (Journal Citation Report). Outre l’IF, le JCR propose d’autres indicateurs bibliométriques comme : - L' «Immediacy Index » ou « indice d'immédiateté » qui est une mesure de la rapidité de citation des articles et - La « Citation half-life » ou demi-vie des citations qui est une mesure de longévité des citations d'une revue, définie comme le temps au bout duquel celles-ci tombent en deçà du seuil de 50 % de leur nombre total. La logique qui sous tend cette façon de calculer l’Impact scientifique d’une revue est longue à expliquer dans le cadre de cette chronique et fera l’objet de développement ailleurs. Mais, on ne soulignera jamais assez le fait que l’impact factor comme outil bibliométrique fait l’objet de beaucoup de critiques. Il reste néanmoins le plus utilisé et la parution régulière du JCR® et sa présence dans les bibliothèques de toutes les équipes de recherche en témoignent. 2- Les mémoires de Masters, de Thèses, des Diplômes d’Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) ou autres Ils représentent une part importante de la production scientifique d’une équipe de recherche. Le premier critère de qualité est celui de l’institution où la thèse a été soutenue. Une évaluation interne dont la rigueur est très variable d’une institution d’enseignement à l’autre est souvent mise en œuvre tout le long du processus, du choix du sujet à la soutenance. Généralement, la parution ou l’acceptation d’un ou de plusieurs articles tirés du travail de recherche, dans un journal ayant au moins un impact factor est un préalable à la soutenance pour beaucoup d’écoles doctorales. La présence de rapporteurs étrangers constitués par les meilleurs experts mondiaux sur le sujet, est aussi souvent un gage de qualité pouvant donner plus de crédit au mémoire.

    Recherche

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    Quoiqu’il en soit, le meilleur sort d’un travail de recherche ayant débouché sur une thèse ou un mémoire est sa publication sous forme d’article scientifique dans un journal respectable. 3- Les communications faites lors de réunions scientifiques Elles représentent l’un des moyens de diffusion les plus fréquentes de la production scientifique. Des résultats de la recherche reconnus comme étant cruciaux ont été d’abord présentés sous forme de communications dans les réunions scientifiques. Les résultats des travaux de recherche, présentés lors de réunions scientifiques, sont sensés avoir passés le filtre de l’évaluation de leurs résumés par un comité scientifique ad hoc. Les communications ont néanmoins l’avantage sur les articles scientifiques de prendre moins de temps dans leur mise en œuvre et de suivre une sélection moins rigoureuse. Lors de l’évaluation de la production scientifique, la valeur de ce moyen de diffusion est appréciée sur la base de plusieurs paramètres parmi lesquels on peut citer : - La spécialisation de la Société scientifique,

    association professionnelle ou institution organisatrice de la réunion scientifique : Il est généralement plus valorisant de présenter ses travaux lors de congrès de sa spécialité, là où la méthodologie et les résultats du travail sont susceptibles d’être critiqués et commentés par de vrais pairs. Les organisateurs de congrès généralistes ne s’y trompent pas, qui mettent en place différentes sessions selon les spécialités.

    - Le format : Un poster n’a pas la même valeur qu’une communication de quelques minutes, qui elle-même n’a pas le même poids qu’une conférence faite sur la demande d’organisateurs d’une réunion scientifique et qui peut durer 30 à 60 mn.

    - La renommée et la notoriété de la Société scientifique, association professionnelle : Il est clair, qu’une communication à un congrès d’audience locale n’a pas la même valeur qu’une communication faite dans un congrès international où les meilleurs experts sur le sujet sont susceptibles d’être présents. Il faut aussi savoir que là où les organisateurs de réunions scientifiques se permettent de rejeter ou de diminuer les prétentions en termes de format d’une bonne partie des résumés qui leur sont

    soumis, d’autres ne font pas la « fine bouche » et acceptent tout ce qui leur est présenté.

    - Quoiqu’il en soit, une bonne partie des travaux présentés lors des réunions scientifiques internationales sont des résultats préliminaires. Ils deviennent souvent sous une forme plus abouties, des articles scientifiques.

    4- Les manuels La production scientifique diffusée sous forme de manuels est souvent le fait d’un chercheur individuel ou d’un groupe d’experts appartenant à des équipes de recherche différentes. Dans ce dernier cas, ils travaillent sur des thématiques complémentaires et se chargent de chapitres spécifiques du manuel en question. Il faut bien savoir que ceux qui écrivent les manuels, ne sont pas toujours ceux qui ont le plus publiés sur le sujet. La publication d’un manuel n’est assujettie qu’au seul vouloir de l’éditeur. Evidemment, de nombreuses maisons d’édition disposent de mini-comité d’experts, mais l’évaluation avant publication n’est au final jamais réellement transparente. A leur sortie, les manuels connaissent des fortunes diverses. Certains sont des Best Sellers et ornent les bibliothèques de nombreuses facultés, d’autres tombent rapidement dans les oubliettes. La publication de manuels n’est pas en soi le signe d’une grande activité scientifique. Conclusion L’évaluation de l’activité scientifique de chercheurs individuels, d’équipes de recherche, de laboratoires, de services cliniques, d’universités ou d’autres institutions d’enseignement doit être régulièrement mise en œuvre pour simplement justifier leur intérêt. En outre, elle peut avoir un intérêt pour des acteurs divers et variés. Ainsi, autant elle peut servir pour l’allocation de ressources publiques ou privées destinées à la recherche, autant il aidera l’étudiant, lors du choix d’une équipe d’accueil dans le cadre d’un master ou d’une thèse. Ainsi, pour de nombreux organismes, l’allocation de fonds pour la recherche est faite uniquement après une évaluation de l’activité scientifique des demandeurs.

    Pr Ibrahima NGOM Institut d’Odontologie

    Recherche

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    Manifestations Scientifiques durant l’année universitaire 2010-2011

    Dans le cadre de l’animation scientifique de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie, plusieurs rencontres scientifiques se sont tenues ou vont se tenir dans les locaux de la faculté et parfois en dehors de la faculté. • 15ème Congrès de la l'Association Africaine de

    Néphrologie et 2e Congrès de la Société Sénégalaise de Néphrologie, Dakar du 16-19 février 2011 (Thème: « Dépistage et prévention de la maladie rénale chronique »)

    • 2ème Congrès de Neurochirurgie de Dakar :

    12-13 mars 2011 organisé par la Société Sénégalaise de Neurochirurgie à la Faculté de Médecine (Thème : « Traumatismes crânio-encéphaliques et rachidiens »)

    • 6ème Cours internationaux francophones de Neurochirurgie : 14-15 mars 2011 (Thème : « Hydrocéphalie et malformations du système nerveux central »)

    • Congrès International sur les envenimations par morsures de serpent ou piqûres de scorpion, du 25 au 29 avril 2011 à Dakar, organisé par le Centre antipoison sous l'égide du ministère de la Santé et de la Prévention

    • 12ème Journées Médicales de l’Hôpital Principal : 26 – 28 mai 2011 (Thème central : « Les Pathologies Vasculaires ») Ateliers des paramédicaux :

    o « L’information des patients » o « Le dossier de soins » o « Prévention de la maladie

    veineuse thromboembolique »

    • 25ème Journées Annuelles du Département de Chirurgie et Spécialités Chirurgicales : 08 – 10 juin 2011 à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (Les thèmes : « Les Affections Chirurgicales de l’Enfant», et « Les Prothèses en Chirurgie ». Table ronde sur « Les Agressions » Conférence sur « Hygiène des Bâtiments et Qualité de l’air dans les blocs opératoires».

    • 2èmes Journées conjointes des Départements

    de Médecine et de Biologie Médicale : Les 17 et 18 juin 2011 (Thème principal : « Développement - Pauvreté et Santé » Sous-thème : « Maladies liées au tabac.»)

    • 51ème Conférence Scientifique Annuelle du Collège Ouest Africain des Chirurgiens du 30 juin au 03 juillet 2011. (Thème : «L’Impact des Nouvelles Technologies en Chirurgie »)

    • 20ème Congrès annuel de la Société Sénégalaise des ORL le 30 juillet 2011

    • Journée du Département d’Odontologie : 30 juillet 2011

    • 5ème congrès de la Société Sénégalaise d’Anesthésie-Réanimation (SOSEAR) et du 27ème congrès de la Société d’Anesthésie-Réanimation d’Afrique Noire Francophone (SARANF) à Dakar du 23 au 25 Novembre 2011.

    Pr Abdoulaye SAMB Chef du Département de Biologie et Explorations Fonctionnelles

    Evènements scientifiques et pédagogiques

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    Activités Scientifiques du département de Médecine et spécialités Médicales pour l’année universitaire 2010-2011

    Le département de Médecine et spécialités médicales a initié un cycle de grandes conférences et de carrefours cliniques. Les grandes conférences traitent de thèmes transversaux portant sur des sujets faisant intervenir différents acteurs de la santé. Les 2 thèmes traités cette année ont été : « Santé, environnement, agriculture » introduit par le Dr Dogo Seck et « La réforme LMD en Médecine » introduit par le Pr Cheikh Saad Bouh Boye et le Pr Abdou Karim Ndoye ; cette seconde grande conférence a enregistré la participation des nouvelles Unités de Formation et de Recherche des Sciences de la santé de Thiès et de Saint Louis. Ces grandes conférences ont été l’occasion d’honorer des Maîtres qui ont marqué notre institution : le Pr Ibrahima Wone et le Pr Ahmédou Moustapha Sow ont ainsi été les parrains des deux premières grandes conférences. Leur vie et leur œuvre ont été retracées en présence des enseignants et des étudiants de notre Faculté ainsi que des parents et amis. Les deux carrefours cliniques ont constitué des moments d’échanges à travers des faits cliniques présentés par les différentes spécialités. Elles ont permis d’avoir des discussions sur des

    dossiers de malades et ont représenté des moments privilégiés de partage d’expérience dans un cadre multidisciplinaire. Les 17 et 18 Juin 2011, ont eu lieu les deuxièmes journées conjointes des départements de Médecine et Spécialités Médicales et Biologie et Explorations Fonctionnelles. Pour cette deuxième édition, les thèmes retenus ont été : « Santé, Pauvreté et Développement » et « Les maladies liées au tabac ». Environ 200 praticiens ont participé à ces journées qui ont également permis l’organisation de deux symposiums sur l’hypertension artérielle et les dyslipidémies. Un atelier sur l’aide au sevrage tabagique a permis d’initier une trentaine de médecins sur le sevrage tabagique. Le Collège Ouest Africain des Médecins a été représenté par son secrétaire Général qui a eu l’occasion de présenter cette prestigieuse institution dont le Sénégal constitue désormais un membre actif.

    Pr Abdoul KANE Chef du Département de Médecine et Spécialités Médicales

    Evènements scientifiques et pédagogiques

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    Trente-troisième session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES

    100 % de réussite à la FMPO Les Comités Consultatifs Interafricains constituent l’un des quatre programmes statutaires du CAMES et comportent en leur sein deux instances : - Le Comité Consultatif Général (CCG) qui

    supervise et contrôle l’application de l’accord portant création des CCI et qui est composé des Recteurs et des Directeurs Nationaux de la Recherche des Universités et pays membres du CAMES.

    - Les Comités techniques spécialisés (CTS) qui, sur une base interdisciplinaire doivent se prononcer sur les dossiers de candidature qui leur sont soumis. Leurs membres sont des enseignants titulaires de l’Enseignement Supérieur et des chercheurs des Instituts ou centres Nationaux de recherche. Les CTS sont donc des jurys dont les décisions sont soumises à l’approbation du CCG.

    Les CCI se réunissent en Session tous les ans dans un des pays membres du CAMES. La 33ème Session s’est tenue du 5 au 13 Juillet 2011 à Brazzaville (République du Congo) La Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontologie de Dakar a soumis à l’appréciation du CTS de Médecine, Pharmacie et Odontologie seize (16) dossiers de candidature d’enseignants aux différents grades de l’enseignement Supérieur. Ces dossiers se répartissent comme suit : Liste d’aptitude aux Fonctions de Maître Assistant (LAFMA) : 11 dossiers Liste d’aptitude aux Fonctions de Professeur Titulaire (LAFPT) : 05 dossiers Tous les candidats ont été inscrits sur les différentes listes d’aptitude pour lesquelles ils ont postulé, soit 100% de succès. Cette performance exceptionnelle témoigne encore une fois de la qualité des Ressources humaines de notre Faculté, (Enseignants, Encadrement pédagogique et administratif) dont

    les efforts conjugués ont abouti à ces brillants résultats. Les heureux Lauréats sont : Pour la LAFPT : CAMARA Boubacar, Pédiatrie DIAGNE Ibrahima, Pédiatrie et génétique médicale DIOP Saliou, Hématologie clinique DIOUF Lamine, Hépato - Gastroentérologie GUEYE Mariame épse BA, Gynécologie obstétrique Pour la LAFMA : CISS Amadou Gabriel, Chirurgie cardiovasculaire DIA Daouda, Hépato-Gastro-entérologie (Requalification) DIOP Amadou, Chimie analytique et Bromatologie DIOP Halimatou épse NDIAYE, Bactériologie Virologie DIOUF Joseph Samba, Orthopédie dento-faciale FALL Lamine, Pédopsychiatrie FAYE Adama, Santé publique MBAYE Alassane, Cardiologie NDIAYE Mouhamadou Bamba, Cardiologie SANE Jean Claude François, Orthopédie Traumatologie SARR Serigne Omar, Chimie analytique et Bromatologie Toutes nos félicitations et nos encouragements à tous ces nouveaux promus qui ont fait honneur à notre Faculté et à qui nous souhaitons une brillante carrière universitaire. Dans le prochain numéro, nous vous présenterons les autres programmes du CAMES dans une rubrique intitulée : Faisons connaissance avec le CAMES

    Pr Meïssa TOURE Représentant de la Faculté au CTS de Médecine

    Infos CAMES

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    PROFESSEUR SAMBA DIALLO

    Diplômé de Docteur en Médecine 1965 à Dakar Licence Sciences Naturelles, Faculté des Sciences 1966, Dakar CES Parasitologie-Mycologie, CES Bactériologie-Virologie, CES d’Immunologie générale

    Diplôme d’Hématologie (1967-1968 Paris) FONCTIONS HOSPITALO- UNIVERSITAIRES − Externe des hôpitaux de Dakar nommé

    après concours 1959–1962 − Attaché Assistant de Parasitologie médicale

    (Pr LARIVIERE) 1964–1965. − Assistant (Pr LARIVIERE) 1965–1966. − Chef de Travaux (Pr Agrégé B. JUMINER)

    1970–1972. − Maître de Conférences agrégé de

    Parasitologie 1972. − Premier agrégé de Parasitologie en Afrique

    de l’Ouest francophone − Chef du Service de Parasitologie et

    Mycologie de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar de 1973 à 2000.

    − 2ème Assesseur du Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar de 1973 à 1985.

    − Professeur sans chaire à compter du 1er janvier 1977.

    − Professeur titulaire de classe normale à compter du 1er février 1980.

    − Nommé Professeur titulaire de classe exceptionnelle à compter du 1er juin 1985.

    − Admis à la retraite à compter du 1er août 2000.

    − Professeur honoraire Fac. Méd. Pharm. UCAD – 2000.

    − Directeur de l’Institut Privé de Formation et de Recherches Médicales

    FONCTIONS DE SANTE PUBLIQUE − Médecin–Chef du Service de Lutte

    antipaludique du Sénégal de mars 1974 à novembre 1983.

    − Conseiller technique du Ministère de la Santé publique 1984.

    − Président du Conseil d’Administration du Centre hospitalier national psychiatrique de Thiaroye – Dakar 2001.

    AUTRES FONCTIONS − Membre du Comité d’Experts de l’O.M.S.

    (Parasitologie puis Recherche en Santé) de 1976 à 2002.

    − Membre du bureau de la Fédération mondiale des Parasitologistes pour 1982 –1986.

    − Président de la Société Ouest–africaine de Parasitologie depuis 1985.

    − Membre du Réseau Paludisme de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF, Ex. Aupelf-Uref) de 1989 à 1999.

    − Président de la Société africaine de Biologie clinique depuis 1997.

    SOCIETES SAVANTES − Société française de Mycologie (1968). − Société internationale de Mycologie humaine

    et animale ISHAM (1969). − Société médicale de l’Afrique noire de

    Langue française (1973). − Société française de Parasitologie (1974). − Société Ouest–africaine de Parasitologie

    (1976, Membre fondateur). − Société de Pathologie exotique - France

    (1989). − Société africaine de Biologie clinique (1997,

    Membre fondateur). − Société sénégalaise d’Immunologie depuis

    1998 (Membre fondateur).

    TRAVAUX SCIENTIFIQUES Le Pr Diallo a laissé une œuvre scientifique considérable, auteur de 247 publications entre 1964 et 2001, A dirigé 100 thèses en médecine, pharmacie et sciences A formé plusieurs générations de parasitologues A laissé une équipe forte maintenant de 7 agrégés et un Docteur ès Sciences. Rigoureux et compétent, il a marqué le développement de la Biologie au Sénégal. Avec les Pr Seck, Samb et Diakhaté ils ont jeté les bases de la création des actuels DES-BC. Homme de terrain, il a toujours précédé pour la reconnaissance géographique et supervisé ses équipes partout où elles intervenaient. (Niaguis-wassadou, kedougou-Bakel, Matam-Podor). Il a été à la base de programmes et projets d’étude des endémies parasitaires dans les différents écosystèmes du pays. Ses travaux ont porté essentiellement sur les parasitoses intestinales, les bilharzioses, la filariose lymphatique, l’onchocercose et le paludisme.

    Portrait d'un enseignant

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    Le Pr Diallo a été l’un des premiers à croire qu’il était possible d’éliminer le paludisme et a produit de nombreux plans d’action toujours d’actualité notamment celui de la lutte anivectorielle avec sa composante pulvérisation intradomiciliaire et lutte antilarvaire. Homme de paillasse, il a pu en 1977 grâce à une collaboration avec l’OMS faire de son laboratoire l’un des premiers à disposer d’une unité pratiquant les cultures cellulaires et la culture in vitro des plasmodiums notamment avec l’utilisation du compteur béta ; ainsi des chercheurs de l’institut Pasteur, de l’IRD et de la Faculté ont pu initier leurs premiers travaux dans ces domaines ou ont pu les poursuivre de retour d’Europe au sein de son service. Il a installé une unité de biologie moléculaire qui a atteint sa vitesse de croisière en accueillant

    actuellement de nombreux doctorants nationaux ou sous régionaux. Passionné d’informatique, il utilisait cet outil dans ses différentes études en épidémiologie. Homme pieux, son dernier pèlerinage à la Mecque l’avait marqué ; généreux il a toujours soutenu et partagé. Le Pr Samba DIALLO nous a quittés le 27 novembre 2010 à l’âge de 76 ans, il a laissé 2 veuves et 5 enfants. Repose en paix, Cher Maître.

    Pr Oumar GAYE Chef du service de Parasitologie Médicale

    Hommage à la mémoire du grand chimiste et pharmacien

    Mamadou Keith Badiane nous a quittés brutalement le 27 juillet 2010 à Dakar. Ce chimiste, l’un des plus remarquables de sa génération, fut l’un des plus brillants et des plus passionnés enseignants de notre Université.

    Attiré dès ses études secondaires au Lycée Van Vollenhoven par les sciences de la nature, il s’inscrit en pharmacie à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar, où il obtint en juin 1966 le Diplôme d’Etat de Pharmacien, après avoir réussi au concours d’internat des Hôpitaux de Dakar en décembre 1965. Après l’obtention du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) de Pharmacologie-Pharmacodynamie et d’Essais Biologiques des Médicaments en juin 1966 et du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) de Contrôle et d’Essais Physico-chimiques des Médicaments en juillet 1969, il enchaîna avec un Doctorat es Sciences Pharmaceutiques soutenu à Bordeaux

    II en 1971. Il est par la suite inscrit sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Maître-assistant de pharmacie en juin 1973 des universités françaises (journal officiel français du 02 février 1974). En novembre 1986, il réussit brillamment à l’agrégation de pharmacie-option chimie thérapeutique, lors du 3ème concours du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) à Lomé (Togo).

    Le professeur Mamadou Keith Badiane était un enseignant passionné et très généreux. Très tôt il a été impliqué dans des tâches d’enseignement en qualité de chargé d’enseignement en pharmacie à l’Ecole Nationale des Infirmiers et des Infirmières d’Etat de Dakar (1966-1968, 1972-1984) puis à l’Ecole Monsieur Dione de Thiès de 1995 à 2000. Il a été nommé successivement assistant chargé des travaux pratiques de chimie organique en 1ère et 2ème années de pharmacie (1968-1975 dont 3 ans à Bordeaux), chargé d’enseignement de pharmacie toxicologie en 1ère année à l’Ecole Inter Etats des Sciences et Médecine Vétérinaire de Dakar (EISMV)

    (1979/1980, 1980/1981, 1981/1982) et chargé d’enseignement de chimie thérapeutique en 3ème et 4ème années de pharmacie (octobre 1985-

    Portrait d'un enseignant

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    décembre 1986). Professeur agrégé de chimie thérapeutique depuis janvier 1987, il a dirigé le Laboratoire de Chimie Physique, Chimie Minérale, Chimie Organique et Chimie Thérapeutique après le départ à la retraite de son Maître le professeur Omar Sylla en 1991. Très impliqué dans la gestion des activités de notre faculté, il a eu à occuper les fonctions de premier Assesseur de notre institution de 1997 à 2000.

    L’enseignement était sa passion. Il l’a exercé avec générosité. C’est ce qui lui a valu l’affection et l’admiration de ses étudiants. Le professeur Mamadou Badiane figure parmi ceux qui ont le plus marqué leurs étudiants. Il a été particulièrement sollicité pour la direction des Thèses d’exercice parmi lesquelles il compte à son actif 302 thèses. Egalement, il a été celui qui a le plus siégé dans les jurys de thèse. Militant infatigable de l’intégration sous-régionale, le professeur Badiane a effectué plusieurs missions d’enseignement en pharmacie dans quelques universités de la sous-région africaine, dans le cadre des échanges inter-université sous l’égide de l’AUPELF (Association des Universités Partiellement ou Entièrement de Langue Française) en chimie thérapeutique et en chimie organique participant ainsi à la formation de nombreux pharmaciens africains Bamako (Mali), Ouagadougou (Burkina Faso), Lomé (Togo), Conakry (Guinée), Abidjan (Côte d’Ivoire)

    Au plan de la santé publique, le professeur Mamadou Badiane a été successivement Interne des Hôpitaux de Dakar (janvier 1966-décembre 1968), Pharmacien assistant au CHU Aristide Le Dantec de Dakar (février 1972 - août 1973), Pharmacien chef du CHU de Fann (août 1973-août 1975), Pharmacien d’officine (août 1975-août 1985) et enfin Directeur National de la Pharmacie et du Médicament (1er septembre 2000-15 juillet 2006) période pendant laquelle il a eu à manager avec