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N o 2012-03 (Mars 2012) 15 septembre 2012 Sommaire thématique Sommaire chronologique Application du titre I er de la loi n o 78-753 du 17 juillet 1978 relatif à la liberté d’accès aux documents administratifs MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR RÉPUBLIQUE FRANÇAISE BULLETIN OFFICIEL Direction de l’information légale et administrative 26, rue Desaix 75727 Paris Cedex 15 ISSN : 1282-7924 Edité par : La délégation à l’information et à la communication du ministère de l’intérieur Directeur de la publication : Monsieur Michel MOSIMANN, délégué à l’information et à la communication

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No 2012-03 (Mars 2012)15 septembre 2012

Sommaire thématique

Sommaire chronologique

Application du titre Ier de la loi no 78-753 du 17 juillet 1978 relatif à la liberté d’accès aux documents administratifs

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

BULLETIN OFFICIEL

Direction

de l’information légale

et administrative

26, rue Desaix

75727 Paris Cedex 15

ISSN : 1282-7924

Edité par :

La délégation à l’information

et à la communication

du ministère de l’intérieur

Directeur de la publication :

Monsieur Michel MOSIMANN,

délégué à l’information

et à la communication

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NOTA

Les annexes citées et non incluses dans le présent document peuvent être obtenues, sur simple demande, auprès des directions dont elles émanent.

Il est important de donner les références précises (date et numéro de code).

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – THE – Page 1

Sommaire thématique

Textes

Finances locales

Budgets locauxCirculaire du 5 mars 2012 relative au recensement pour le remboursement par l’État de

l’indemnité aux régisseurs des polices municipales ............................................................. 1

Concours financiers de l’ÉtatCirculaire du 6 mars 2012 relative à la répartition de la dotation globale de fonctionnement

des régions pour 2012 ......................................................................................................... 2

Circulaire du 9 mars 2012 relative à la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) – Exercice 2012 ................................................................................................................... 3

Circulaire du 15 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement 2012 – Répartition de la dotation de compensation des EPCI .......................................................................... 4

Circulaire du 26 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements de métropole pour l’année 2012 ................................................................... 5

Circulaire du 28 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement 2012 – Répartition de la dotation forfaitaire des communes ............................................................................. 6

Circulaire du 28 mars 2012 relative à la répartition des quotes-parts DSU/DSR et DNP de la dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer au titre de l’année 2012............................................................................................................ 7

Circulaire du 30  mars  2012 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements et des collectivités d’outre-mer pour l’année 2012 .................................. 8

Fiscalité localeCirculaire du 9 mars 2012 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets

primitifs locaux pour 2012 ................................................................................................. 9

Circulaire du 26 mars 2012 relative à la fixation des taux d’imposition des quatre taxes directes locales en 2012 ....................................................................................................... 10

Fonction publique territorialeCirculaire du 2 mars 2012 relative aux axes prioritaires du contrôle de légalité en matière de

fonction publique territoriale .............................................................................................. 11

ImmigrationDécision no 2012-46 du 12 mars 2012 portant délégation de signature pour l’Office français

de l’immigration et de l’intégration ................................................................................... 12

Décision no 2012-44 du 20 mars 2012 portant délégation de signature pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration .................................................................................... 13

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Textes

Outre-merArrêté du 9 mars 2012 portant nomination au conseil d’administration de l’agence de

promotion et de diffusion des cultures de l’outre-mer ........................................................ 14

Personnels d’ÉtatArrêté du 2 mars 2012 portant admission dans la réserve de la gendarmerie ........................ 15Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution de la brigade territoriale de Cierp-Gaud (Haute-

Garonne) ............................................................................................................................ 16Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de

la gendarmerie de Sancerre (Cher) ..................................................................................... 17Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution de la brigade territoriale de Léré (Cher) ........... 18Arrêté du 19 mars 2012 conférant un grade et un emploi de sous-officier commissionné

servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................. 19Arrêté du 23 mars 2012 portant dissolution de la brigade de prévention de la délinquance

juvénile de La Madeleine (Nord) ........................................................................................ 20Arrêté du 23 mars 2012 portant dissolution des brigades territoriales de Cagnes-sur-Mer et

Antibes et création corrélative de celle de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) ............... 21Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 22Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 23Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 24Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 25Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 26Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense .............................................................. 27Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense .............................................................. 28Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 29Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 30Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 31Décision no 5577 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général de la région de gendarmerie de Franche-Comté ........................................... 32Décision no  5820 du 1er  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ...................................... 33Décision no 19140 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général des organismes centraux – branche « secrétariat » ....................................... 34

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – THE – Page 3

Textes

Décision no 19150 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « formations extérieures » .................... 35

Décision no 19159 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale .......... 36

Décision no 19171 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « technique » ........................................ 37

Décision no  5537 du 2  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Auvergne ...................................................... 38

Décision no 25244 du 2 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Île-de-France ................................................ 39

Décision no 25247 du 2 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris ............... 40

Décision no  4450 du 4  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Alsace ........................................................... 41

Décision no  1060 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie maritime .......................................................................... 42

Décision no  2119 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant outre-mer, en assistance militaire technique et en prévôté » ................................... 43

Décision no 2172 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant en ambassade » .................................................................................................................................. 44

Décision no  6609 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « infanterie » ......................................... 45

Décision no  6611 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « cavalerie » ........................................... 46

Décision no 6613 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « orchestre-chœur de l’armée française » ........ 47

Décision no  6861 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Basse-Normandie ....................................... 48

Décision no  7588 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes ........................................ 49

Décision no 14310 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest ................... 50

Décision no 15995 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Bretagne ...................................................... 51

Décision no 17298 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur ...................... 52

Décision no 17300 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud ...................... 53

Décision no 19996 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale ......................... 54

Décision no  2305 du 6  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie de l’air ............................................................................. 55

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Textes

Décision no  4209 du 6  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Corse .......................................................... 56

Décision no 11954 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Lorraine ...................................................... 57

Décision no 12092 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie des Pays de la Loire ......................................... 58

Décision no  3723 du 7  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie des transports aériens ...................................................... 59

Décision no 11995 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est ....................... 60

Décision no 21993 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Aquitaine ...................................................... 61

Décision no 21997 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest ........... 62

Décision no 22557 du 8 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est ............... 63

Décision no  6558 du 9  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Limousin .................................................... 64

Décision no 15833 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées ............................................. 65

Décision no 22856 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « systèmes d’information et de communication » ............................................... 66

Décision no 22978 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « affaires immobilières » ..................................................................................... 67

Décision no 23076 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « montagne » ...................................................................................................... 68

Décision no 23081 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – pilotes » ................................................................................... 69

Décision no 23084 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs » ............................................ 70

Décision no 23089 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique » .......................................................... 71

Décision no 8564 du 12 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Picardie ....................................................... 72

Décision no 9103 du 13 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Bourgogne .................................................. 73

Décision no 25001 du 15 mars 2012 portant attribution du brevet de chef de service ............ 74Décision no 26116 du 19 mars 2012 portant attribution du certificat de formation à

l’encadrement opérationnel ................................................................................................. 75Décision no 26248 du 21 mars 2012 portant attribution de l’échelle de solde no 3 aux militaires

du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières » ..................................................................................................... 76

Décision no 26275 du 23 mars 2012 portant nomination au grade de maréchal des logis du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ........................... 77

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – THE – Page 5

Textes

Décision no 10652 du 26 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes ........................................ 78

Décision no 2882 du 27 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant outre-mer, en assistance militaire technique et en prévôté » ................................... 79

Décision no 1528 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie maritime .......................................................................... 80

Décision no 8104 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ...................................... 81

Décision no 8235 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne .................................. 82

Décision no 15970 du 30 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon ................................ 83

Décision no 31158 du 30 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est ............... 84

Polices administrativesArrêté du 6 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article

L. 3332-1-1 du code de la santé publique ........................................................................... 85Arrêté du 12 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article

L. 3332-1-1 du code de la santé publique ........................................................................... 86Arrêté du 19 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article

L. 3332-1-1 du code de la santé publique ........................................................................... 87Circulaire du 23 mars 2012 relative à la préparation des stationnements estivaux des grands

groupes de caravanes de gens du voyage ............................................................................ 88

RéglementationArrêté du 29 mars 2012 portant agrément d’un type de véhicule blindé de transport de fonds

prévu à l’article 4 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ............................................................................................................. 89

Sécurité civileCirculaire du 30 mars 2012 relative à la prévention des conséquences d’accidents industriels

sur les voyageurs circulant sur les infrastructures du réseau ferré national situées à proximité des sites soumis à autorisation avec servitudes (dits « Seveso seuil haut ») ........ 90

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – CHR – Page 6

Sommaire chronologique

Textes

Décision no 5577 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Franche-Comté ........................................... 32

Décision no  5820 du 1er  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ...................................... 33

Décision no 19140 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « secrétariat » ....................................... 34

Décision no 19150 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « formations extérieures » .................... 35

Décision no 19159 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale .......... 36

Décision no 19171 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « technique » ........................................ 37

Arrêté du 2 mars 2012 portant admission dans la réserve de la gendarmerie ........................ 15Décision no  5537 du 2  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général de la région de gendarmerie d’Auvergne ...................................................... 38Décision no 25244 du 2 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général de la région de gendarmerie d’Île-de-France ................................................ 39Décision no 25247 du 2 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris ............... 40Circulaire du 2 mars 2012 relative aux axes prioritaires du contrôle de légalité en matière de

fonction publique territoriale .............................................................................................. 11Décision no  4450 du 4  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général de la région de gendarmerie d’Alsace ........................................................... 41Décision no  1060 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général de la gendarmerie maritime .......................................................................... 42Décision no  2119 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du

cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant outre-mer, en assistance militaire technique et en prévôté » ................................... 43

Décision no 2172 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant en ambassade » .................................................................................................................................. 44

Décision no  6609 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « infanterie » ......................................... 45

Décision no  6611 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « cavalerie » ........................................... 46

Décision no 6613 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « orchestre-chœur de l’armée française » ........ 47

Décision no  6861 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Basse-Normandie ....................................... 48

Page 9: BULLETIN OFFICIEL - interieur.gouv.fr · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – THE – Page 3 Textes Décision no 19150 du 1er mars

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – CHR – Page 7

Textes

Décision no  7588 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes ........................................ 49

Décision no 14310 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest ................... 50

Décision no 15995 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Bretagne ...................................................... 51

Décision no 17298 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur ...................... 52

Décision no 17300 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud ...................... 53

Décision no 19996 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale ......................... 54

Circulaire du 5 mars 2012 relative au recensement pour le remboursement par l’État de l’indemnité aux régisseurs des polices municipales ............................................................. 1

Arrêté du 6 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ........................................................................... 85

Décision no  2305 du 6  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie de l’air ............................................................................. 55

Décision no  4209 du 6  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Corse .......................................................... 56

Décision no 11954 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Lorraine ...................................................... 57

Décision no 12092 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie des Pays de la Loire ......................................... 58

Circulaire du 6 mars 2012 relative à la répartition de la dotation globale de fonctionnement des régions pour 2012 ......................................................................................................... 2

Décision no  3723 du 7  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie des transports aériens ...................................................... 59

Décision no 11995 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est ....................... 60

Décision no 21993 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Aquitaine ...................................................... 61

Décision no 21997 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest ........... 62

Décision no 22557 du 8 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est ............... 63

Arrêté du 9 mars 2012 portant nomination au conseil d’administration de l’agence de promotion et de diffusion des cultures de l’outre-mer ........................................................ 14

Décision no  6558 du 9  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Limousin .................................................... 64

Décision no 15833 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées ............................................. 65

Décision no 22856 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « systèmes d’information et de communication » ............................................... 66

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – CHR – Page 8

Textes

Décision no 22978 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « affaires immobilières » ..................................................................................... 67

Décision no 23076 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « montagne » ...................................................................................................... 68

Décision no 23081 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – pilotes » ................................................................................... 69

Décision no 23084 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs » ............................................ 70

Décision no 23089 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique » .......................................................... 71

Circulaire du 9 mars 2012 relative à la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) – Exercice 2012 ................................................................................................................... 3

Circulaire du 9 mars 2012 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2012 ................................................................................................. 9

Arrêté du 12 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ........................................................................... 86

Décision no 2012-46 du 12 mars 2012 portant délégation de signature pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration ................................................................................... 12

Décision no 8564 du 12 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Picardie ....................................................... 72

Décision no 9103 du 13 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Bourgogne .................................................. 73

Décision no 25001 du 15 mars 2012 portant attribution du brevet de chef de service ............ 74

Circulaire du 15 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement 2012 – Répartition de la dotation de compensation des EPCI .......................................................................... 4

Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution de la brigade territoriale de Cierp-Gaud (Haute-Garonne) ............................................................................................................................ 16

Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Sancerre (Cher) ..................................................................................... 17

Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution de la brigade territoriale de Léré (Cher) ........... 18

Arrêté du 19 mars 2012 conférant un grade et un emploi de sous-officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................. 19

Arrêté du 19 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ........................................................................... 87

Décision no 26116 du 19 mars 2012 portant attribution du certificat de formation à l’encadrement opérationnel ................................................................................................. 75

Décision no 2012-44 du 20 mars 2012 portant délégation de signature pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration .................................................................................... 13

Décision no 26248 du 21 mars 2012 portant attribution de l’échelle de solde no 3 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières » ..................................................................................................... 76

Arrêté du 23 mars 2012 portant dissolution de la brigade de prévention de la délinquance juvénile de La Madeleine (Nord) ........................................................................................ 20

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Textes

Arrêté du 23 mars 2012 portant dissolution des brigades territoriales de Cagnes-sur-Mer et Antibes et création corrélative de celle de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) ............... 21

Décision no 26275 du 23 mars 2012 portant nomination au grade de maréchal des logis du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ........................... 77

Circulaire du 23 mars 2012 relative à la préparation des stationnements estivaux des grands groupes de caravanes de gens du voyage ............................................................................ 88

Décision no 10652 du 26 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes ........................................ 78

Circulaire du 26 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements de métropole pour l’année 2012 ................................................................... 5

Circulaire du 26 mars 2012 relative à la fixation des taux d’imposition des quatre taxes directes locales en 2012 ....................................................................................................... 10

Décision no 2882 du 27 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant outre-mer, en assistance militaire technique et en prévôté » ................................... 79

Décision no 1528 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie maritime .......................................................................... 80

Décision no 8104 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ...................................... 81

Décision no 8235 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne .................................. 82

Circulaire du 28 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement 2012 – Répartition de la dotation forfaitaire des communes ............................................................................. 6

Circulaire du 28 mars 2012 relative à la répartition des quotes-parts DSU/DSR et DNP de la dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer au titre de l’année 2012............................................................................................................ 7

Arrêté du 29 mars 2012 portant agrément d’un type de véhicule blindé de transport de fonds prévu à l’article 4 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ............................................................................................................. 89

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 22

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 23

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 24

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 25

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 26

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense .............................................................. 27

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense .............................................................. 28

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 29

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Textes

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 30

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense ............................................................... 31

Décision no 15970 du 30 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon ................................ 83

Décision no 31158 du 30 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est ............... 84

Circulaire du 30  mars  2012 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements et des collectivités d’outre-mer pour l’année 2012 .................................. 8

Circulaire du 30 mars 2012 relative à la prévention des conséquences d’accidents industriels sur les voyageurs circulant sur les infrastructures du réseau ferré national situées à proximité des sites soumis à autorisation avec servitudes (dits « Seveso seuil haut ») ........ 90

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Bureau des budgets locaux et de l’analyse financière _____

Circulaire du 5 mars 2012 relative au recensement pour le remboursement par l’État de l’indemnité aux régisseurs des polices municipales

NOR : IOCB1205658C

Pièce jointe : une annexe.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Mesdames et Messieurs les préfets de département de métropole et d’outre-mer.

L’article  102 de la loi de finances rectificative pour 2004, codifié à l’article L.  2212-5-1 du code général des collectivités territoriales, prévoit que les communes et groupements de communes, auprès desquels le préfet a créé une régie de recettes pour percevoir le produit des contraventions au code de la route dressées par les agents des polices municipales et par les gardes-champêtres, sont tenus de verser, au nom et pour le compte de l’État, une indemnité de responsabilité aux régisseurs des polices municipales, destinée notamment à compenser leurs charges de cautionnement et d’assurance éventuelle.

Ce versement fait l’objet d’un remboursement par l’État dans des conditions fixées par voie réglementaire. L’arrêté du 17 juin 2005, publié au Journal officiel du 14 juillet 2005, fixe les conditions de ce remboursement.

Les préfectures, qui effectuent déjà le recensement des régies, procèdent à la liquidation et au versement du remboursement des indemnités sur la base de la délégation d’une enveloppe départementale par l’administration centrale.

La présente circulaire s’applique au remboursement versé par l’État en 2012 sur la base des indemnités dues au titre de l’exercice 2011.

Afin de procéder le plus rapidement possible au versement du remboursement en 2012, cette circulaire vous indique les modalités du dispositif prévu (A) ainsi que les instructions relatives au recensement des données par vos soins qui peut être effectué sans délai  (B). J’attire votre attention sur le fait que les modalités de transmission ont fortement évolué (C).

A. – Le dispositif prévu

Le remboursement revenant à chaque commune ou groupement de communes au titre d’une année est calculé, pour chaque régisseur, dans les conditions fixées par l’arrêté du 3  septembre  2001 (joint en annexe de la présente circulaire).

Cet arrêté établit un montant forfaitaire de l’indemnité à verser, selon un barème fixé en fonction du montant moyen des recettes encaissées mensuellement par la régie.

Il est rappelé que le montant de l’indemnité est fixé à 110  € lorsque le montant moyen des recettes encaissées mensuellement par la régie est nul la première année. Il y a en effet lieu de considérer, dans cette situation que le service reste offert et que le régisseur supporte une charge de cautionnement et une éventuelle assurance. Cependant, pour toute régie n’ayant encaissé aucune amende au cours des deux dernières années, il conviendra de se rapprocher du maire ou du président de l’établissement public de coopération intercommunal afin d’apprécier s’il y a lieu de procéder à la clôture de la régie.

En cas de pluralité de régies au sein d’une même commune ou d’un même groupement de communes, le remboursement correspond à la somme des montants dus à chaque régisseur titulaire.

En cas de changement de régisseur (continuité dans la régie), le remboursement tient uniquement compte de la date de nomination du premier régisseur. En effet, le remboursement est effectué par l’État au profit de la commune. Le changement de régisseur est donc sans effet sur le montant de l’indemnité revenant à la commune.

Lorsque la création de la régie intervient en cours d’année, le montant du remboursement est proratisé en fonction de la date de nomination du premier régisseur titulaire.

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Exemple 1 :Un régisseur est nommé le 1er avril 2011 (91e jour de l’année). Le remboursement versé à la commune au titre de

2011 est calculé en appliquant au montant forfaitaire le rapport suivant : (365 – 90 (1))/365 soit 75,34 %

(important : le pourcentage doit être arrondi à la deuxième décimale et tronqué).Si la régie encaisse un montant moyen des recettes mensuelles de 2 500 €, le barème annexé à la présente circulaire

fixe le montant de l’indemnité à 110 €. Le montant de ce remboursement au titre de 2011 (versé en 2012) est donc calculé comme suit :

110 € × 75,34 % soit 82,87 €(le montant doit être arrondi au centième d’euro).

La commune percevra les années suivantes un montant de 110 € si les recettes encaissées mensuellement restent inférieures à 3 000 €.

(1) Le nombre retenu est le nombre de jours écoulés avant la création de la régie, afin de ne retenir que les jours de vie effective de la régie.

De même, lorsque la régie est close au cours de l’année ou lorsqu’un régisseur n’est pas remplacé à la suite d’un changement de situation, le montant du remboursement est proratisé.

Exemple 2 :Un régisseur stoppe son activité le 1er avril 2011 (91e jour de l’année) et n’est pas remplacé. Le remboursement

versé à la commune au titre de 2011 est calculé en appliquant au montant forfaitaire le rapport suivant : (365 – 274 (2))/365 soit 24,93 %

(important : le pourcentage doit être arrondi à la deuxième décimale et tronqué).Si la régie a encaissé un montant moyen des recettes mensuelles de 2 500  €, le barème annexé à la présente

circulaire fixe le montant de l’indemnité à 110 €. Le montant de ce remboursement au titre 2011 (versé en 2012) est donc calculé comme suit :

110 € × 24,93 % soit 27,42 €(le montant doit être arrondi au centième d’euro).

(2) Le nombre retenu est le nombre de jours restant à courir sur l’année après la clôture de la régie, afin de ne retenir que les jours de vie effective de la régie.

B. – informations demandées

Vous voudrez bien en conséquence indiquer, pour chaque commune disposant d’une régie, les informations demandées dans le tableau ci-après. Pour un meilleur traitement de l’information, il est important de respecter strictement sa forme.

Vos services doivent à cette fin obtenir des communes concernées le montant moyen des recettes encaissées mensuellement par la régie. La date de nomination du premier régisseur est utilement reprise de l’arrêté de nomination de ce régisseur pris par le préfet. Ces informations doivent être détaillées par régie lorsqu’une commune a créé plusieurs régies.

Il appartient à la préfecture de procéder à la centralisation des informations et à l’envoi du tableau ci-après indiquant, pour chaque commune ou groupement de communes, le nombre de régisseurs titulaires, la date de nomination du ou des régisseurs titulaires, le montant moyen des recettes encaissées mensuellement par la ou les régies, et le montant du remboursement correspondant.

Les informations adressées directement à la direction générale des collectivités locales par les communes ou groupements de communes ne seront en aucun cas prises en compte, ni même réacheminées vers les préfectures.

Par ailleurs, toute réclamation portant sur les montants de crédits délégués en 2011 devra être jointe au tableau, afin que mes services puissent procéder à un réexamen et à une éventuelle rectification en 2012.

Enfin, j’attire votre attention sur la nécessité de mandater rapidement les remboursements aux communes et aux groupements de communes concernés, afin de respecter la date de fin de gestion des crédits. Vous serez averti par courriel et via le Flash finances locales lors du versement de la délégation.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 1/90 – Page 3

x Tableau

NOM de la

commune

NOMBRE de régisseurs

titulaires (une ligne

par régisseur)

DATE DE NOMINATION de chaque régisseur

titulaire (n) ou de clôture de la régie (c)

MONTANT MOYEN des recettes encaissées

mensuellement par la ou les régies

MONTANT du

remboursement

TOTAL TOTAL

C. – modification des modaLités de transmission

Afin de faciliter les échanges entre les services préfectoraux et la DGCL lors du contrôle de la liquidation des indemnités, il est instauré à compter de 2012 une nouvelle procédure de transmission des données, effectuée désormais uniquement par voie numérique.

L’ensemble des informations demandées devra être adressé au plus tard le 30 avril 2011 (délai de rigueur), sous la forme d’un fichier excel conformément au modèle ci-dessus, directement à l’adresse électronique suivante :

[email protected] nouvelle méthodologie permettra de réduire le taux d’erreur et les délais d’échange.Une fois la vérification du montant opérée par mes services, un courriel de retour vous sera adressé afin de recueillir

un accord définitif sur le montant de la délégation. Toute difficulté dans l’application de cette circulaire devra être signalée par téléphone au secrétariat du bureau des

budgets locaux et de l’analyse financière au 01-49-27-36-03. Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, Éric JaLon

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 2/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Bureau des concours financiers de l’État _____

Circulaire du 6 mars 2012 relative à la répartition de la dotation globale de fonctionnement des régions pour 2012

NOR : COTB1205579C

Résumé  : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation globale de fonctionnement des régions pour l’année 2012. La fiche de notification de l’attribution individuelle de votre région vous a été adressée dans la messagerie Colbert Départemental.

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration chargé des collectivités territoriales à Messieurs les préfets de région (Métropole et outre-mer) ; Secrétariat général aux affaires régionales.

La loi de finances pour 2004 a mis en place une dotation globale de fonctionnement (DGF) des régions qui comprend deux composantes : une dotation forfaitaire et une dotation de péréquation. L’annexe unique présente les montants globaux de ces deux composantes.

1. Les composantes de la DGF des régions

Jusqu’en 2011, il appartenait au Comité des finances locales (CFL) de fixer le taux de croissance de la DGF des régions dans une fourchette comprise entre 60 % et 90 % du taux d’évolution de la DGF.

À la suite de la recomposition de la fiscalité régionale liée à la suppression de la taxe professionnelle (TP), la loi de finances pour 2012 met en place l’Indicateur de Ressources Fiscales des Régions (IRFR) assis sur le nouveau panier fiscal régional et détermine de nouvelles modalités de répartition de la dotation de péréquation des régions.

Toutefois, la loi de finances pour 2012 prévoit cette année la reconduction des attributions perçues par les régions en 2011 au titre de la dotation forfaitaire et de la dotation de péréquation. Chaque région bénéficiera donc en 2012 d’une DGF identique à celle perçue en 2011. Les nouvelles modalités de calcul évoquées ci-dessus ne trouveront application qu’à compter de 2013.

2. Les modalités de notification de la DGF des régions

Les résultats de la répartition de la dotation globale de fonctionnement des régions sont en ligne sur le site internet de la DGCL depuis le 10 février 2012 (http://www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr).

Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque région fait foi.

Dès réception de cette circulaire, vous voudrez bien procéder à la notification de la DGF en informant le conseil régional des dispositions concernant les modalités et les délais de recours contentieux.

Je vous signale, en effet, qu’en vertu des dispositions de l’article R. 421-5 du code de justice administrative, les voies et délais de recours doivent être expressément indiqués lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur la fiche de notification de la DGF que vous trouverez pour votre région dans la messagerie Colbert Départemental.

Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à chaque collectivité bénéficiaire que, durant le délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.

Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421-2 du code précité, « le silence gardé pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».

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Il vous appartient également de prendre les arrêtés de versement adressés au directeur départemental (ou régional) des finances publiques. La dotation forfaitaire et, pour les régions qui y sont éligibles, la dotation de péréquation feront l’objet d’arrêtés distincts.

Je vous rappelle que vous pouvez éditer les lettres de notification et les arrêtés de versement via l’intranet Colbert Départemental. Vous trouverez à cet effet dans la bibliothèque de documents un modèle d’arrêté de notification.

S’agissant de la dotation forfaitaire, le versement par douzièmes avec acomptes est obligatoire en vertu de l’article 28 de la loi de finances pour 2007. La dotation de péréquation des régions fait quant à elle l’objet d’un versement unique intervenant avant le 31 juillet.

Je vous indique également que l’utilisation de l’application Colbert Départemental est indispensable pour la notification des montants définitifs de DGF. Il conviendra en effet, comme vous l’avez réalisé en janvier pour la notification des acomptes de dotation forfaitaire des régions, de procéder à l’envoi des montants de DGF à Chorus (fonction « Envoyer à Chorus »). Cette transmission électronique devra être doublée d’un envoi papier à la direction départementale (ou régionale) des finances publiques de vos arrêtés de versement et des états financiers correspondants.

Qu’il s’agisse de la dotation forfaitaire ou de la dotation de péréquation, vos arrêtés viseront le compte n° 465.1200000 ouvert en 2012 dans les écritures du directeur départemental (ou régional) des finances publiques. En outre, afin de permette aux DDFIP/DRFIP de distinguer les dotations relevant de l’interface Colbert/Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « interfacé ».

Je vous précise que l’inscription des deux composantes de la DGF des régions est à effectuer dans les budgets des régions aux comptes suivants (plan de comptes M71) :• 7411 - Dotation forfaitaire • 7412 - Dotation de péréquationVos arrêtés de versement ou de reversement à l'occasion d'une éventuelle rectification de la DGF des régions

viseront également le compte n° 465.120000 «  DGF – Opérations de régularisation  » en précisant le code CDR « COL10010000 » que les rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures. Toutes les opérations de régularisation y compris celles concernant des dotations relevant de l’interface au titre de 2012 ou d’années antérieures seront traitées hors interface. Afin de permette aux DDFIP/DRFIP de distinguer les opérations relevant de l’interface Colbert/Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention «  non interfacé ».

Toute difficulté dans l'application de la présente circulaire devra être signalée à votre correspondant au sein du bureau des concours financiers de l'État  : direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l'action économique, bureau des concours financiers de l'État, M. Bryann MAHE. Tél : 01 49 27 34 92, [email protected]

Pour le ministre et par délégation : L’adjoint au directeur général des collectivités locales, Bruno deLsoL

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A N N E X E U N I Q U E

masses de La dgf des régions pour 2012

Évolution de la DGF totale : + 0,00 %Évolution de la dotation forfaitaire des régions : + 0,00 %

2011 2012

DGF TOTALE 5 448 725 414 5 448 725 414

DOTATION FORFAITAIRE 5 265 414 440 (- 0,12 %)

5 265 414 440 (+ 0,00 %)

DOTATION DE PEREQUATION 5 183 310 974 (+ 3,57 %)

5 183 310 974 (+ 0,00 %)

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 3/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Circulaire du 9 mars 2012 relative à la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) – Exercice 2012

NOR : COTB1201744C

Références :Code général des collectivités territoriales (art. L. 2334-32 à L. 2334-39) ;Ma circulaire COT/B/11/29511/C du 30 novembre 2011.

Pièce jointe : 1 fiche portant le montant de l’enveloppe départementale.

Résumé  : la présente circulaire fait un bref rappel des conditions d’éligibilité des communes et groupements de communes éligibles à la DETR à la suite des dernières modifications introduites par la loi de finances initiale pour 2012.

Elle a également a pour objet de vous notifier le montant des enveloppes départementales au titre de l’année 2012 par application de l’article L.2334-35 du CGCT.

Elle précise les conditions d’emploi de la DETR pour le soutien de certaines opérations, notamment le financement des implantations de la gendarmerie en milieu rural dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par les collectivités éligibles.

Le ministre chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets (métropole, départements d’outre-mer, Saint-Pierre-et-Miquelon) ; secrétariat général.

La dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) a été créée par l’article 179 de la loi n°  2010-1657 de finances pour 2011 et résulte de la fusion de la dotation globale d’équipement (DGE) des communes et de la dotation de développement rural (DDR).

Par circulaire en date du 30 novembre 2011, je vous communiquais la liste des communes et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de votre département éligibles en 2012 à la DETR.

À la suite des dernières modifications introduites par la loi de finances initiale pour 2012, les conditions d’éligiblité précisées dans ma circulaire du 30 novembre sont complétées par des dispositions spécifiquement applicables aux EPCI sans fiscalité et aux syndicats mixtes.

Ainsi, l’article 141 de la loi de finances initiale pour 2012 pérennise, au-delà de 2012, l’éligibilité des EPCI éligibles en 2010 à la DGE des communes ou à la DDR ainsi que celle des syndicats mixtes créés en application de l’article L. 5711-1 (syndicats composés uniquement de communs et d’EPCI) et des syndicats de communes créés en application de l’article L. 5212-1 du CGCT dont la population n’excède pas 60 000 habitants.

Vous veillerez donc à ne pas exclure les dossiers présentés par ce type d’EPCI et de syndicats dont il vous appartient de déterminer la liste d’éligibilité.

Le montant de la DETR est fixé pour cette année à 615 689 257 €, en application de l’article L. 2334-32 du code général des collectivités territoriales.

Vous trouverez ci-joint le montant des autorisations d’engagement attribuées à votre département pour 2012, dont la mise à diposition sera effectuée prochainement dans Chorus.

i. – rÈgLes de caLcuL des enveLoppes départementaLes de La detr

Les modalités de détermination des enveloppes départementales de métropole et d’outre-mer sont fixées par l’article L. 2334-35 du CGCT.

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Après déduction de la quote-part au profit des circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna, des communes ainsi que des groupements de communes des collectivités d’outre-mer, de Nouvelle-Calédonie et du département de Mayotte, les crédits de la dotation d’équipement des terriroires ruraux sont répartis entre les départements de métropole et d’outre-mer :

1o Pour 70 % du montant total de la dotation :– à raison de 50 % en fonction de la population regroupée des établissements publics de coopération intercommunale

à fiscalité propre éligibles ;– à raison de 50 % en fonction du rapport, pour chaque établissement public de coopération intercommunale à

fiscalité propre éligible, entre le potentiel fiscal moyen des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de sa catégorie et son potentiel fiscal moyen par habitant ;

2o Pour 30 % du montant total de la dotation :– à raison de 50 % répartis en proportion du rapport entre la densité moyenne de population de l’ensemble des

départements et la densité de population du département, le rapport pris en compte étant plafonné à 10 ;– à raison de 50 % en fonction du rapport, pour chaque commune éligible, entre le potentiel financier moyen de

l’ensemble des communes appartenant au même groupe démographique et son potentiel financier moyen.

Le montant de l’enveloppe calculée selon les critères définis aux 1o et 2o doit être au moins égal à 90 % et au plus égal à 110 % du montant de l’enveloppe versée au département l’année précédente.

Dans le cas contraire, ce montant est soit majoré à hauteur de 90 %, soit diminué à hauteur de 110 % du montant de l’enveloppe versée l’année précédente.

ii. – soutien de L’état À certaines opérations

1. Soutien de l’État aux opérations visant au financement des implantations de la gendarmerie en milieu rural

Conformément à l’article 1er du décret no 93-130 du 28 janvier 1993 relatif aux modalités d’attribution de subventions aux collectivités territoriales pour la construction de casernements de gendarmerie, des subventions d’investissement peuvent être accordées pour financer des opérations immobilières individualisées de construction, reconstruction, réhabilitation totale ou extension de casernements de gendarmerie permettant de regrouper, dans des ensembles homogènes et fonctionnels, la totalité des personnels composant les formations concernées. Ces opérations peuvent ainsi se rattacher à l’objectif de maintien de services publics en milieu rural poursuivi par la DETR.

Je vous invite à sensibiliser dès que possible les commissions d’élus à l’inscription des opérations visant au financement des casernes de gendarmerie parmi les catégories d’opérations prioritaires pour l’année 2012, si la commission d’élus de votre département ne s’est pas encore réunie, ou pour l’année 2013 dans le cas contraire.

Si ces opérations ne sont pas retenues en tant que telles comme catégorie d’opérations prioritaires, vous examinerez la possibilité de les rattacher éventuellement à une catégorie plus large retenue par la commission d’élus.

Je souhaite que vous attachiez la plus grande attention aux projets relatifs aux casernements de gendarmes lors de la phase d’instruction et de sélection des projets.

Je vous rappelle que, pour être éligible, le projet concerné doit correspondre à une dépense réelle directe d’investissement et le bénéficiaire doit avoir la qualité de maître d’ouvrage pour la réalisation de l’opération envisagée et en assumer la charge financière.

J’appelle en outre votre attention sur le fait que l’octroi d’une subvention au titre de la DETR ne saurait être de nature à minorer le taux et le montant de la subvention attribuée, par ailleurs, par l’État/gendarmerie (titre 6) en application de l’article no 2 du décret précité qui dispose que le montant maximal de chaque subvention ne peut excéder :

20 p. 100 du coût plafond pour les opérations réalisées par les communes dont la population est inférieure ou égale à 10 000 habitants et qui ne bénéficient pas du concours financier d’une ou de plusieurs autres collectivités territoriales ;

18 p. 100 du coût plafond pour les opérations réalisées par les communes dont la population est inférieure ou égale à 10 000 habitants et qui bénéficient du concours financier d’une ou de plusieurs autres collectivités territoriales, ou par les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, ou par les groupements de communes ou par les départements.

À cet égard et à titre d’exemple, une collectivité qui réunit les conditions d’éligibilité à une subvention de 20 % au titre du décret précité ne saurait être pénalisée au titre de la DETR.

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2. Soutien de l’État aux opérations visant à la mise en œuvre du plan national d’adaptation de la France aux effets du changement climatique (PNACC)

Le PNACC, prévu dans la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement, relève que l’adaptation de notre territoire au changement climatique est devenue un enjeu majeur et appelle une mobilisation nationale. Cette adaption peut être mise en œuvre par différents acteurs, notamment les collectivités territoriales.

À cet effet, le PNACC préconise plusieurs actions, dont l’une vise à appuyer la mobilisation d’expertise spécialisée par les petites collectivités territoriales. En effet, dans un domaine très technique et pour lequel l’information disponible évolue rapidement, le recours à une expertise spécialisée est souvent nécessaire pour informer les décideurs. Or, certains acteurs peuvent difficilement réunir les ressources financières nécessaires à la mobilisation de cette expertise et c’est en particulier le cas des petites collectivités territoriales. Certains programmes de financement existants peuvent donc légitimement contribuer à financer l’adaptation au changement climatique.

La DETR apparaissant comme un vecteur adapté pour le financement de telles expertises, vous veillerez donc à sensibiliser dès que possible les commissions d’élus à l’inscription de ce type opérations parmi les catégories d’opérations prioritaires pour l’année 2012, si la commission d’élus de votre département ne s’est pas encore réunie, ou pour l’année 2013 dans le cas contraire.

Vous veillerez toutefois à ce que le financement de l’expertise spécialisée respecte les conditions posées par l’article L. 2334-36 en matière de financement des dépenses de fonctionnement.

iii. – date Butoir des notifications des suBventions

Je vous rappelle que l’article L. 2334-36 du CGCT prévoit que les subventions sont notifiées en totalité, dans la mesure du possible, au cours du premier trimestre de l’année civile.

iv. – régime Budgétaire et comptaBLe de La detr

La DETR est inscrite à l’action no 1 «  Soutien aux projets des communes et groupements de communes  » du programme 119 «  Concours financiers aux communes et groupements de communes  » de la mission «  Relations avec les collectivités territoriales », à la sous-action no 6, « Dotation d’équipement des territoires ruraux ». Les deux sous-actions no 1 «  Dotation globale d’équipement  des communes  » et no 2 «  Dotation de développement rural  » continuent, quant à elles, à servir à l’imputation des opérations financées au titre de la DGE des communes et de la DDR antérieurement à 2011 et non encore soldées.

1. Les délégations de crédits aux responsables d’UO déconcentrées

Les délégations de crédits seront effectuées sur l’unité opérationnelle (UO) rattachée au budget opérationnel de programme (BOP) « Concours financiers aux communes et groupements de communes ».

a) Mise à disposition et restitution des AE et fin de gestion

La mise à disposition des AE attribuées à votre département au titre de 2012 vous parviendra prochainement.

L’engagement des AE est une obligation légale pour la DETR. Le montant de ces AE résulte directement du code général des collectivités territoriales.

Les éventuelles AE qui n’auront pas été engagées comptablement au 31 décembre de l’année de leur exercice de rattachement seront annulées.

Si des AE vous paraissent susceptibles de ne pas être engagées avant la fin de l’année, elles devront faire l’objet de restitutions, afin d’être affectées dans d’autres UO où les besoins dépasseraient l’enveloppe départementale d’AE. Compte tenu des délais d’engagement, les restitutions d’AE devront être effectuées avant le 31 octobre 2012.

b) Mise à disposition des crédits de paiement (CP)

S’agissant des CP, une provision vous est déléguée en début d’exercice. Elle a été calculée sur la base de 50 % des crédits consommés en 2011 au titre de la DETR. Une seconde provision correspondant à 40 % des crédits consommés en 2011 au titre de la DETR vous sera déléguée à la fin du premier semestre.

Des demandes de crédits de paiement complémentaires pourront être effectuées auprès de mes services si les montants des provisions qui ont été mises à votre disposition s’avèrent insuffisants pour répondre aux demandes de versement des collectivités de votre département. Ces demandes devront être justifiées. Elles devront, en tout état de cause, mentionner le montant des crédits déjà consommés, le disponible éventuel ainsi que, s’il y a lieu, le montant des dossiers en instance que l’insuffisance des CP ne vous permettrait pas d’honorer.

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Si des crédits de paiement vous semblent susceptibles de rester disponibles en fin d’année, il conviendra de les restituer à l’administration centrale avant le 15 novembre 2012 au plus tard afin qu’ils puissent être redéployés au bénéfice d’autres départements.

Je vous précise qu’une nouvelle délégation de CP pourra toujours être effectuée, dans la limite des crédits disponibles, au cas où les crédits complémentaires que vous auriez demandés s’avéreraient à nouveau insuffisants.

La date limite pour me transmettre vos demandes de CP complémentaires est fixée au 15 novembre 2012.

J’attire votre attention sur la rigueur avec laquelle il convient de suivre la consommation des CP. Aucun crédit sans emploi ne doit être rendu en fin d’année.

2. Imputation comptable de la DETR

Les dépenses éligibles à la DETR peuvent correspondre à des dépenses d’investissement mais également concerner des dépenses de fonctionnement, voire de personnel. Les dépenses de fonctionnement courant peuvent être accordées uniquement au titre d’une aide initiale et non renouvelable (cf. art. L. 2334-36 du CGCT).

Afin de garantir la fiabilité de l’imputation budgétaire qui sera effectuée par le centre de services partagés de rattachement de votre préfecture, nous vous invitons à préciser dans les arrêtés d’attribution de subvention :

– le montant des dépenses de l’opération subventionnée relevant des dépenses d’investissement (ces dépenses seront imputées sur le compte PCE 6531223 § P3 correspondant aux transferts directs aux communes et établissements publics de coopération intercommunales – Investissements) ;

– le montant des dépenses de l’opération relevant des dépenses de fonctionnement ou de personnel (ces dépenses seront imputées sur le compte PCE 6531213  §  8J correspondant aux transferts directs aux communes et établissements publics de coopération intercommunales – Fonctionnement ou non différenciés).

v. – BiLan de L’année 2011

Il vous a été demandé d’établir le bilan de l’année 2011 avant le 1er février 2012.

Dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001, je vous rappelle que les écarts entre les résultats obtenus et attendus pour chacun des objectifs du programme «  Concours financiers aux communes et groupements de communes », relatifs à la gestion de la DETR seront retracés dans le rapport annuel de performance (RAP) 2011.

Le bilan 2011 revêtant donc une importance particulière dans l’élaboration de ce document budgétaire, il doit être établi par vos soins dans les meilleurs délais, directement via l’application ORIP 2 accessible par le lien suivant  : http://orip2.dgcl.mi, qui vous permettra d’accèder aux tableaux du bilan 2011 (6 tableaux), une fois que vous vous serez connecté avec les identifiant et mot de passe concernant votre département qui vous ont été communiqués dans ma lettre du 3 septembre 2009.

Je vous demande par conséquent d’accorder le plus grand soin à la restitution des deux indicateurs de performance du RAP :

– indicateur no 1 (pourcentage de projets bénéficiant d’un taux de subvention compris entre 25 % et 35 %) : vous voudrez bien m’indiquer le nombre de projets ayant bénéficié d’un arrêté attributif de subvention en 2011 qui sont compris dans cette fourchette ;

–  indicateur no 2 (délai séparant la décision de subvention de la fin de réalisation du projet)  : vous voudrez bien renseigner la rubrique du tableau précisant, pour les opérations dont le paiement a été soldé en 2011, le nombre d’opérations soldées ainsi que la somme du nombre de mois pour chaque opération séparant la décision attributive de subvention (2011 ou antérieurement) et le versement du solde de paiement (2011). Il s’agit des opérations soldées en 2011, quelle que soit la date de l’arrêté attributif de subvention (2011 ou antérieurement). Ces opérations peuvent donc aussi bien concerner les ex-DGE des communes et DDR (pour les opérations ouvertes antérieurement à 2011) que la DETR (opérations ouvertes en 2011).

S’agissant des projets dont le délai d’achèvement a dépassé la valeur cible (moins de trois ans), je vous remercie de m’informer, par note séparée, des raisons ayant entraîné ce retard (manque de disponibilité des crédits, retard des collectivités territoriales dans la réalisation du projet, autres…). Ces explications seront précieuses pour l’élaboration du bilan stratégique du prochain RAP 2011 au Parlement.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 3/90 – Page 5

Pour toute difficulté dans l’application de la présente circulaire, il vous est possible de saisir la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, téléphone : 01-49-27-31-96 ou 01-49-27-32-78, e-mail : [email protected]

Pour le ministre et par délégation : L’adjoint au directeur général des collectivité locales, Bruno deLsoL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 3/90 – Page 6

mission reLations avec Les coLLectivités territoriaLes

Programme 119Concours financiers aux communes et groupements de communes

Action no 1Soutien aux projets des communes et groupements de communes

Sous-action no 1Dotation d’équipement des territoires ruraux

notification de L’enveLoppe dÉpartementaLe pour 2012

DÉPARTEMENT « DÉPARTEMENT »

MONTANT : « Enveloppes_2012 » euros

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 4/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales

_____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique

_____

Bureau des concours financiers de l’État

_____

Circulaire du 15 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement 2012 – Répartition de la dotation de compensation des EPCI

NOR : COTB1205598C

Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation de compensation des EPCI pour l’année 2012.

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets de département de métropole et d’outre-mer.

La loi de finances pour 2004 a modifié l’architecture des dotations, en intégrant dans la dotation globale de fonctionnement (DGF) plusieurs dotations et compensations qui étaient auparavant autonomes.

S’agissant des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), cette réforme a conduit à instaurer, aux côtés de la dotation d’intercommunalité, une dotation de compensation reprenant pour l’essentiel l’ancienne compensation de la suppression de la « part salaires » de la taxe professionnelle.

La DGF des EPCI comporte donc depuis 2004 deux composantes :– la dotation d’intercommunalité, elle-même composée d’une dotation de base et d’une dotation de péréquation ;– la dotation de compensation.

Afin de financer l’actualisation annuelle des données de population, les mouvements des périmètres intercommunaux et l’évolution des dotations de péréquation des communes, la loi de finances pour 2012 a prévu un écrêtement uniforme de la part CPS de la dotation de compensation dont le taux a été fixé à 1,45 % par le Comité des finances locales (CFL) lors de sa séance du 7 février 2012. Le montant de la part de la dotation de compensation correspondant à la compensation des baisses de DCTP est inchangé par rapport à 2011.

Je vous rappelle en outre que la dotation de compensation des EPCI est minorée depuis 2011 du produit de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) perçu par l’Etat sur le territoire de la collectivité en 2010 (1). Si le montant de la dotation était insuffisant en 2011 pour assurer la minoration dans sa totalité, le solde a été prélevé sur les recettes fiscales directes de la collectivité. Le prélèvement TASCOM étant reconduit chaque année, les EPCI ayant fait l’objet d’un prélèvement sur fiscalité en 2011 seront de nouveau concernés par ce prélèvement sur fiscalité en 2012.

Les résultats de la répartition de la dotation de compensation des EPCI sont en ligne sur le site internet de la DGCL (http://www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr).

Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque EPCI fait foi.

Les fiches individuelles de notification des attributions de la dotation de compensation des EPCI vous ont été transmises dans la messagerie Colbert Départemental.

(1) En application de l’article 77 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, les communes et les EPCI perçoivent la TASCOM à compter du 1er janvier 2011. Cette taxe était perçue jusqu’en 2010 par l’État. Afin d’assurer la neutralité de ce transfert, la DGF des communes et EPCI est minorée du montant de la taxe. Cette minoration qui est reconduite chaque année est figée à son montant 2010. Les collectivités bénéficient du dynamisme de la taxe, le taux de celle-ci pouvant être modulé à compter de l’année 2012 (sur les modalités de modulation, voir circulaire No COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2011).

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Je vous invite donc, dès réception de ce courrier, à télécharger les fiches de notification de la dotation de compensation des EPCI, qui prennent la forme de fichiers « PDF » à faire imprimer par vos services. Il vous appartient de transmettre ces fiches, le plus rapidement possible, aux EPCI concernés, l’arrêté attributif pouvant intervenir ultérieurement.

De même, vous pouvez éditer les lettres de notification et des arrêtés de versement via l’intranet Colbert Départemental. Vous trouverez à cet effet dans la bibliothèque de documents un modèle d’arrêté de notification.

Je vous rappelle que, pour permettre l’application des dispositions de l’article R.421-5 du code de justice administrative, les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur chaque fiche individuelle de notification.

Néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, vous voudrez bien indiquer dans la lettre type de notification que vous adresserez aux collectivités bénéficiaires que, durant le délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.

Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R.421-2 du code précité «  le silence gardé pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».

À l’instar de l’ancienne compensation «  part salaires  », et conformément à l’article L.5211-31 du CGCT, vous verserez la dotation de compensation par douzièmes mensuels. Dans l’hypothèse d’un versement d’acomptes en janvier, février et mars, les versements à venir seront modulés en tenant compte du montant des acomptes déjà versés.

L’utilisation de l’application Colbert Départemental est indispensable en 2012 pour la notification des montants définitifs de DGF. Il conviendra en effet, comme vous l’avez réalisé en janvier pour la notification des acomptes de dotation de compensation, de procéder à l’envoi des montants de DGF à Chorus (fonction « Envoyer à Chorus »). Cette transmission électronique devra être doublée d’un envoi papier à la direction départementale (ou régionale) des finances publiques de vos arrêtés de versement et des états financiers correspondants.

Vos arrêtés de versement à l’issue de la répartition initiale de la dotation de compensation des EPCI viseront le compte n° 465.1200000 « Dotation de compensation des groupements – répartition initiale de l’année. Année 2012 » ouvert dans les écritures du directeur départemental (ou régional) des finances publiques. En outre, afin de permette aux DDFIP / DRFIP de distinguer les dotations relevant de l’interface Colbert / Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « interfacé ».

Vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une rectification éventuelle de la dotation de compensation des EPCI viseront le compte n° 465.1200000 «  DGF – opérations de régularisation  » en précisant le code CDR «  COL10010000  » que les rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures. Toutes les opérations de régularisation y compris celles concernant des dotations relevant de l’interface au titre de 2012 ou d’années antérieures seront traitées hors interface. Afin de permette aux DDFIP/ DRFIP de distinguer les opérations relevant de l’interface Colbert / Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « non interfacé ».

Toute difficulté dans l’application des présentes instructions devra être signalée à votre correspondant au sein du bureau des concours financiers de l’État : M. Bryann MAHE. Tél : 01 49 27 34 92, [email protected] Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, Éric JaLon

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____ Direction générale des collectivités locales _____ Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Circulaire du 26 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements de métropole pour l’année 2012

NOR : COTB1206667C

Résumé : la présente circulaire a pour objet de vous préciser les modalités de répartition de la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements de métropole pour 2012. La fiche de notification de l’attribution individuelle de votre département vous est adressée par l’intranet Colbert-Départemental.

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales, à Mesdames et Messieurs les préfets (métropole) ; secrétariat général

Depuis 2005, la DGF des départements comprend quatre composantes :– une dotation de compensation ;– une dotation forfaitaire ;– une dotation de péréquation urbaine (DPU) ;– une dotation de fonctionnement minimale (DFM).

1. La dotation de compensation, créée par la loi de finances pour 2004, correspond aux montants dus en 2003 au titre de l’ancien concours particulier compensant la suppression des contingents communaux d’aide sociale (CCAS) et de 95 % de la dotation générale de décentralisation (DGD) hors compensations fiscales.

En 2012, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2012 serait égale à celle perçue en 2011.

Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2012 des départements du Finistère, de la Vendée et de la Sarthe a été minorée au titre des mesures de recentralisation sanitaire adoptées en 2011 dans ces départements (pour un montant total de 2  105 425 €). Au total, la dotation de compensation des départements atteint donc en 2012 un montant de 2 833 657 906 €.

2. La dotation forfaitaire des départements comprend deux composantes depuis 2005 :– une dotation de base correspondant à 74,02 € par habitant en 2012 ;– un complément de garantie.

2.1. La dotation de base

La loi de finances pour 2012 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de base par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente.

Compte tenu de l’augmentation de la population départementale, l’évolution moyenne de la dotation de base atteint ainsi + 0,51 %.

2.2. Le complément de garantie

Pour 2012, la loi de finances prévoit que le complément de garantie des départements est égal à celui perçu en 2011 et prévoit un écrêtement du complément de garantie en fonction du potentiel financier 2011 des départements.

Cet écrêtement est destiné à financer le coût de l’accroissement annuel de la population et une progression de 10 M€ des masses mises en répartition au titre de la péréquation.

Ne contribuent à cet écrêtement que les départements dont le potentiel financier par habitant est supérieur à 90 % du potentiel financier par habitant moyen des départements. Aucun département ne se verra prélever plus de 10 % de son complément de garantie 2011. Pour tous les autres départements, ceux dont le potentiel financier par habitant est inférieur à 90 % du potentiel financier moyen par habitant constaté au niveau national, le montant perçu en 2012 au titre du complément de garantie est égal au montant perçu en 2011.

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Ainsi, en tenant compte des accroissements annuels de population, la dotation forfaitaire atteint 8 024 924 235 € en 2012 (- 0,12 % par rapport à 2011).

3. La péréquation départementale : DPU et DFM

3.1. Les masses mises en répartition

L’augmentation annuelle du solde de la dotation globale de fonctionnement des départements disponible après prélèvement de la dotation de compensation et de la dotation forfaitaire, est répartie librement par le comité des finances locales entre la dotation de péréquation urbaine (DPU) et la dotation de fonctionnement minimale (DFM).

Pour 2012, le comité des finances locales a choisi d’affecter 35 % de cet accroissement à la DPU, et 65 % de cette augmentation à la DFM.

Il est à noter que la loi de finances pour 2009 a introduit une garantie de non-baisse individuelle des quotes-parts de DFM et de DPU versées à chaque département ou collectivité d’outre-mer.

Ce dispositif, actionné en 2011, l’est également cette année. En effet, l’ensemble des départements et collectivités d’outre-mer à l’exception de la Guyane bénéficient d’une garantie de non-baisse de leur quote-part de DPU.

L’article 113 de la loi de finances pour 2008 a introduit un mécanisme d’accompagnement des changements éventuels de catégorie de départements (passage de la catégorie des départements ruraux à celle des départements urbains, et inversement). Ce dispositif est actionné cette année du fait du passage des départements du Doubs, d’Ille-et-Vilaine, de Maine-et-Loire et de l’Oise de la catégorie des départements ruraux à celle des départements urbains. À ce titre, le montant de DFM touchés par ces départements en 2011 (54 527 477 €) a été soustrait de la masse à répartir en 2012 au titre de la DFM des départements de métropole pour être ajouté à la masse à répartir en 2012 au titre de la DPU des départements de métropole.

L’article 138 de la loi de finances pour 2012 étend la possibilité pour un département de bénéficier de garantie de non-baisse aux départements changeant de catégorie. Ainsi, en cas de changement de catégorie d’un département (rural à urbain ou l’inverse), les garanties de non-baisse de la dotation perçue l’année précédente pour la DPU et la DFM sont appréciées par rapport au montant perçu au titre de la dotation de péréquation de l’autre catégorie l’année précédente, même si le département a changé de catégorie.

Au total, les masses réparties en métropole au titre de la péréquation en 2012 sont égales à :

– avant le changement de catégorie du Doubs, de l’Ille-et-Vilaine, de Maine-et-Loire et de l’Oise :– 561 395 673 € au titre de la DPU ;– 831 550 679 € au titre de la DFM ;

– après le changement de catégorie du Doubs, de l’Ille-et-Vilaine, de Maine-et-Loire et de l’Oise :– 615 923 150 € au titre de la DPU ;– 777 023 202 € au titre de la DFM.

3.2. Les règles de répartition de la DFM et de la DPU des départements de métropole

Sont considérés comme départements urbains (et donc susceptibles de bénéficier de la DPU) les départements dont la densité de population est supérieure à 100 habitants au km² et dont le taux d’urbanisation (nombre de communes comprises dans une unité urbaine au sens de l’INSEE) est supérieur à 65 %, ces deux conditions étant cumulatives. En 2012, 35 départements remplissent ces conditions. Sont considérés comme « non urbains », et donc potentiellement éligibles à la DFM, les départements ne répondant pas à ces deux conditions. En 2012, 61 départements remplissent ces conditions.

a) L’article 138 de la loi de finances pour 2012 modifie les conditions d’éligibilité à la DPU en ajoutant une condition de revenu par habitant : la dotation de péréquation urbaine est versée aux départements urbains dont le potentiel financier par habitant est inférieur ou égal à 1,5 fois le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements « urbains » et dont le revenu par habitant est inférieur ou égal à 1,4 fois le revenu par habitant moyen de l’ensemble des départements. Elle est répartie en fonction du potentiel financier par habitant, du revenu par habitant, de la proportion de bénéficiaires d’aides personnalisées au logement et de la proportion de bénéficiaires du RSA.

Enfin, les départements perdant leur éligibilité à la DPU bénéficient d’une garantie de sortie égale, la première année, à deux tiers de la DPU perçue la dernière année d’éligibilité, et la deuxième année, à un tiers de ce même montant. En 2012, aucun département ne bénéficie de cette garantie de sortie, les départements de Paris et des Hauts-de-Seine n’étant plus éligibles à la DPU depuis 2008.

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b) La dotation de fonctionnement minimale est versée aux départements « non urbains  » dont le potentiel financier par habitant est inférieur ou égal au double du potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements « non urbains ». Elle est répartie en fonction de la longueur de voirie, du potentiel financier par habitant et du potentiel financier superficiaire.

Les départements éligibles à la DFM bénéficient cette année, comme en 2011, d’une garantie de non-baisse par rapport à la dotation perçue en 2011. En 2012, cette garantie bénéficie à 51 départements  (1) (contre 9 en 2011).

* * *

Les montants de la DGF des départements sont mis en ligne sur le site internet de la DGCL (www.dgcl.interieur.gouv.fr) depuis le 22 février 2012. Toutefois, seule la notification assurée par vos soins fait foi.

Dès réception de cette circulaire, vous voudrez bien procéder à la notification de la DGF en informant le conseil général des dispositions concernant les modalités et les délais de recours, rappelés dans la fiche de notification.

Je vous indique également que l’utilisation de l’application Colbert Départemental est indispensable pour la notification des montants définitifs de DGF. Il conviendra en effet, comme vous l’avez réalisé en janvier pour la notification des acomptes de dotation globale des départements, de procéder à l’envoi des montants de DGF à Chorus (fonction « Envoyer à Chorus »). Cette transmission électronique devra être doublée d’un envoi papier à la direction départementale (ou régionale) des finances publiques de vos arrêtés de versement et des états financiers correspondants.

Qu’il s’agisse de la dotation forfaitaire ou de la dotation de péréquation, vos arrêtés viseront le compte n° 465.1200000 ouvert en 2012 dans les écritures du directeur départemental (ou régional) des finances publiques. En outre, afin de permette aux DDFIP/DRFIP de distinguer les dotations relevant de l’interface Colbert/Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « interfacé ».

Le versement de l’ensemble de la DGF des départements s’effectuera par douzièmes mensuels, conformément à la circulaire NOR MCTB0600079C du 21 novembre 2006.

L’inscription des différentes dotations composant la DGF des départements est à effectuer dans le budget du département aux comptes suivants :

– 7411 Dotation forfaitaire ;– 74121 Dotation de fonctionnement minimale ;– 74122 Dotation de péréquation urbaine ;– 74123 Dotation de compensation.Vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une éventuelle rectification de la DGF des départements

viseront également le compte n° 465.120000 « DGF – Opérations de régularisation » en précisant le code CDR « COL10010000 » que les rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures. Toutes les opérations de régularisation y compris celles concernant des dotations relevant de l’interface au titre de 2012 ou d’années antérieures seront traitées hors interface. Afin de permettre aux DDFIP/DRFIP de distinguer les opérations relevant de l’interface Colbert/Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « non interfacé ». 

Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à : Direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action écono mique, bureau des concours financiers de l’État, Alicia SAOUDI (tél. : 01 40 07 26 79, fax : 01 40 07 68 30, [email protected]).

Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, Éric JaLon

(1) Seuls les départements de l’Ain, l’Aisne, Calvados, la Côte-d’Or, l’Eure, l’Indre-et-Loire, Loiret, la Manche, la Marne, le Morbihan voient leur dotation progresser par rapport à 2011.

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annexe i. – masses de La dgf des départements pour 2012Les choix opérés par le comité des finances locales du 7 février 2012Masses de la DGF des départements pour 2012

annexe ii. – fiches de caLcuL

1. La population DGF départementale 2012 (art. L. 3334-2 du CGCT)

2. Potentiels financiers de référence du département Potentiel financier 2012 Potentiel financier par habitant 2012 Potentiel financier superficiaire 2012

3. La dotation de compensation (art. L. 3334-7-1 du CGCT)

4. La dotation forfaitaire

5. Dotation de péréquation urbaine Éligibilité Calcul de la dotation de péréquation urbaine

6. Dotation de fonctionnement minimale Éligibilité Calcul de la dotation de fonctionnement minimale

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A N N E X E I

masses de La dgf des départements pour 2012

Les choix opérés par le comité des finances locales du 7 février 2012

La DGF des départements mise en répartition en 2012, avant mesures de périmètre, est de 12 253 633 918 €. Elle atteint après mesures de périmètre 12 251 528 493 €.

Masses de la DGF des départements pour 2012

MASSE À RÉPARTIR TAUX DE PROGRESSION 2011-2012

DGF des départements (hors mesures de périmètre) 12 253 633 918 € + 0 %

DGF des départements (après mesures de périmètre) 12 251 528 493 € – 0,02 %

Dotation de compensation 2 833 657 906 € – 0,07 %

Dont mesures de recentralisation sanitaire 2012 – 2 105 425 €

Dotation forfaitaire 8 024 924 235 € – 0,12 %

Dotation de base 4 836 870 938 € + 0,51 %

Dont recensement 24 777 758 €

Complément de garantie 3 171 853 928 € – 1,03 %

Dotation forfaitaire de Paris 16 199 368 € – 10 %

Dotation de péréquation 1 392 946 352 € + 0,72 %

Dotation de péréquation urbaine (DPU) 615 923 150 € + 10,40 %

Dotation de fonctionnement minimale (DFM) 777 023 202 € – 5,82 %

A N N E X E I I

fiches de caLcuL

1. La population DGF départementale 2012 (art. L. 3334-2 du CGCT)

La population départementale prise en compte pour la répartition des dotations de l’État est la population municipale publiée par l’INSEE majorée d’un habitant par résidence secondaire.

La population DGF 2012 des départements est calculée de la manière suivante :Pop DGF 2012 départementale = Pop municipale 2012 départementale + Σ dépt des RS communales

Avec :Σ dépt RS communales = total des résidences secondaires de l’ensemble des communes du département.

2. Potentiel financier de référence du département

Le potentiel financier (art. L. 3334-6 du CGCT) correspond au potentiel fiscal majoré de la dotation forfaitaire (hors part correspondant à l’ancienne part salaires) et de la dotation de compensation notifiée l’année précédente.

L’article 138 de la loi de finances pour 2012 a modifié les modalités de calcul du potentiel fiscal des départements en raison de la suppression de la taxe professionnelle.

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Le potentiel fiscal correspond à la somme des éléments suivants :– les montants correspondant aux bases brutes de foncier bâti multipliées par le taux moyen national de foncier bâti ;– les montants correspondant aux IFER ;– les montants correspondant au produit de la CVAE perçu par le département ;– le reliquat d’État de la TSCA ;– les montants correspondant à l’ancienne compensation « part salaires », intégrée depuis 2004 dans la dotation

forfaitaire ;– depuis 2005, la moyenne des produits des droits de mutation à titre onéreux sur 5 ans (soit 2007-2011 pour

le potentiel fiscal 2012). Ces droits correspondent aux droits d’enregistrement et à la taxe départementale de publicité foncière visés aux paragraphes 1 et 2 de l’article 1594 A du code général des impôts et sont, par conséquent, différents de ceux inscrits dans le compte administratif de chaque département ;

– la somme des montants positifs ou négatifs résultant de l’application des 1.2 et 2.2 de l’article 78 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 pour 2010 perçus ou supportés l’année précédente (prélèvement ou reversement au titre de la GIR et dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle [DCRTP]) ;

– le montant de la dotation de compensation notifiée en 2011 ;– le montant de la dotation forfaitaire 2011 (hors part correspondant à l’ancienne compensation «  part salaires  »).

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Potentiel fiscal des départements 2012

× 14,62 % =

Bases brutes d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties de 2011

Taux moyen national 2011+

25,48 % =

Produit des IFER départementaux Taux moyen national 2010+

7,54 % =

Produit la CVAE perçue par le département Taux moyen national 2010+

8,96 % =

Reliquat part État de la TSCA Taux moyen national 2009+

=

Moyenne sur cinq ans du produit perçu au titre des droits de mutation à titre onéreux

(2007 à 2011) +

=Part de la dotation forfaitaire 2011

correspondant à l’ancienne « part salaires » +

=Produit perçu au titre de la DCRTP

+

=Produit perçu au titre de la GIR

+

=Remboursement versé au profit de la GIR

Potentiel fiscal 2012 du département =

Potentiel financier 2012

=

Potentiel fiscal 2012 du département+

=

Dotation de compensation notifiée 2011+

=

Dotation forfaitaire notifiée 2011 (hors part correspondant à l’ancienne « part salaires ») =

Potentiel financier 2012 du département =

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Potentiel financier par habitant 2012

/ =

Potentiel financier 2012 Population DGF 2012 Potentiel financier par habitant 2012

Potentiel financier superficiaire 2012

/ =

Potentiel financier 2012 Superficie du département en mètres carrés Potentiel financier superficiaire 2012

3. La dotation de compensation (art. L. 3334-7-1 du CGCT)

En 2012, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2011 serait égale à celle perçue en 2010 hors mesures de recentralisation sanitaire.

Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2012 des départements du Finistère, de la Vendée et de la Sarthe a été minorée au titre des mesures de recentralisation sanitaire adoptées en 2011 dans ces départements.

Dotation de compensation des départements 2012

Dotation de compensation notifiée 2012

=

Dotation de compensation 2011

Mesure de recentralisation sanitaire

=

Dotation de compensation 2012 notifiée

4. La dotation forfaitaire (art. L. 3334-3 du CGCT)

La loi de finances pour 2012 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de base par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente.

× (74,0217873498599 €) =

Population DGF 2012 Dotation de base 2012

=

Dotation de base 2012+

=

Complément de garantie 2012=

Dotation forfaitaire notifiée 2012

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La LFI pour 2012 introduit la possibilité pour le CFL de procéder à un écrêtement du complément de garantie des départements afin d’abonder l’accroissement de la dotation de base et l’accroissement des montants consacrés à la péréquation. Lors de sa séance du 7 février 2012, le CFL a décidé d’écrêter le complément de garantie d’un montant de 34,7 M€ de manière à financer l’accroissement de la population et l’augmentation de la masse mise en répartition au titre de la péréquation.

En 2012, le calcul du complément de garantie se fera comme suit :

Pour les départements ayant un PFi/hab 2011 inférieur à 0,9 fois le PFi/hab moyen 2011 de l’ensemble des départements :

SiPFi/hab dept A 2011 < 0,9* PFi/hab moyen 2011

AlorsGarantie 2012 = Garantie 2011

Pour les départements ayant un PFi/hab supérieur ou égal à 0,9 fois le PFi/hab moyen de l’ensemble des départements :

SiPFi/hab dept A 2011 ≥ 0,9* PFi/hab moyen 2011

AlorsGarantie 2012 = Garantie 2011 + écrêtement du CG

À noter : PFi/hab moyen 2011 = 632,356834 €.

Le calcul de l’écrêtement du complément de garantie :

Écrêtement du complément de garantie = (PFi/hab dept A 2011 / PFi/hab moyen 2011)* pop DGF 2012 dept A * VP

Avec : VP = valeur de point = – 0,802094548801043

L’écrêtement du complément de garantie ne peut être supérieur à 10 % du complément de garantie perçu l’année précédente.

Si l’écrêtement du complément de garantie 2012 est supérieur à 10 % du complément de garantie perçu au titre de l’année précédente, alors celui-ci est plafonné à 10 % du montant du complément de garantie perçu au titre de l’année précédente :

SiÉcrêtement du complément de garantie 2012 dept A > 10 %* Complément de garantie 2011 dept A

AlorsÉcrêtement du complément de garantie 2012 dept A = 10 %* Complément de garantie 2011 dept A

À noter : les COM bénéficiant d’un complément de garantie (Saint-Martin et Mayotte) ne sont pas écrêtés.

Cas particulier de la ville de Paris (art. 125 loi de finances pour 2007).

Si le département de Paris a un PFi/hab 2011 inférieur à 0,9 fois le PFi/hab 2011 moyen de l’ensemble des départements :

SiPFi/hab dept Paris 2011 < 0,9* PFi/hab 2011 moyen

AlorsDotation forfaitaire Paris 2012 = Dotation forfaitaire Paris 2011

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Si le département de Paris a un Pfi/hab 2011 supérieur ou égal à 0,9 fois le Pfi/hab 2011 moyen de l’ensemble des départements :

SiPFi/hab dept Paris 2011 ≥ 0,9* PFi/hab moyen 2011

AlorsDotation forfaitaire Paris 2012 = Dotation forfaitaire Paris 2011 – Écrêtement du CG

La minoration de la dotation forfaitaire de Paris est effectuée dans les mêmes conditions que pour l’ensemble des départements.

Cette minoration ne peut être supérieure à 10 % de la dotation forfaitaire perçue par Paris en 2011.

5. Les dotations de péréquation (art. L. 3334-6-1 et L. 3334-7 du CGCT)

La loi de finances pour 2005 a classé les départements en deux catégories afin de déterminer à quelle part de la dotation de péréquation est potentiellement éligible le département : la dotation de péréquation urbaine (DPU) ou la dotation de fonctionnement minimale (DFM).

Ainsi, sont considérés comme « urbains  » les départements remplissant les deux conditions suivantes :

– densité de population supérieure à 100 habitants par kilomètre carré ;

– taux d’urbanisation supérieur à 65 %.

5.1. La dotation de péréquation urbaine (art. L. 3334-6-1 du CGCT)

L’article 138 de la loi de finances pour 2012 a modifié les critères d’éligibilité à la DPU : sont éligibles à la DPU, les départements urbains dont le potentiel financier par habitant est inférieur à 1,5 fois le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements urbains et dont le revenu par habitant est inférieur à 1,4 fois le revenu par habitant moyen de l’ensemble des départements urbains.

Les départements qui cessent d’être éligibles à la DPU bénéficient d’une garantie de sortie sur deux ans, calculée en prenant en compte le montant perçu lors de leur dernière année d’éligibilité au titre de la dotation de péréquation. Cette garantie de sortie leur assure :

– deux tiers de leur dernière DPU la première année où ils perdent l’éligibilité à la DPU ;

– un tiers de leur dernière DPU la seconde année d’inéligibilité.

Deux départements ne sont plus éligibles à la DPU : Paris et les Hauts-de-Seine.

Le comité des finances locales a fixé à 615 923 150 € le montant de la dotation de péréquation urbaine des départements. Après prélèvement de la quote-part en faveur des départements et collectivités d’outre-mer (y compris les garanties de non- baisse individuelles touchées par les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, et collectivités d’outre-mer à l’exception de Saint-Martin), 575 455 921 € ont été répartis en métropole au titre de la DPU en 2012.

La répartition de la DPU s’effectue en fonction d’un indice synthétique calculé comme suit :

Potentiel financier de l’ensemble des départements urbains ...................................................................................................................................... 642,041 244

÷ potentiel financier du département .................................................................................................................................................................................. ÷ ...............................................

Sous-total ...................................................................................................................................................................................................................................... ....................................................

× pondération retenue pour le potentiel financier ........................................................................................................................................................... × 0,50

= part, dans l’indice, du potentiel financier ............................................. (a)

Nombre de personnes couvertes par les allocations logement du département ................................................................................................. ....................................................

÷ nombre de logements du département ........................................................................................................................................................................... ÷ ...............................................

= part relative des personnes couvertes par les allocations logement du département .................................................................................... ....................................................

÷ part relative des personnes couvertes par les allocations logement dans l’ensemble des départements urbains ............................... 0,446 723

× pondération retenue pour les allocations logement .................................................................................................................................................... × 0,25

= part, dans l’indice, des personnes couvertes par les allocations logement ............................................. (b)

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 5/90 – Page 11

Nombre de bénéficiaires du RSA par habitant du département ................................................................................................................................. ....................................................

÷ Nombre de bénéficiaires du RSA par habitant de l’ensemble des départements urbains ............................................................................ 0,02404

× pondération retenue pour le RSA ....................................................................................................................................................................................... × 0,10

= part, dans l’indice, du nombre de bénéficiaires du RSA ............................................. (c)

Revenu moyen par habitant de l’ensemble des départements urbains .................................................................................................................... 13 963,53

÷ revenu moyen par habitant du département ................................................................................................................................................................. ....................................................

× pondération retenue pour le revenu ................................................................................................................................................................................. × 0,15

= part, dans l’indice, du revenu ............................................. (d)

Indice synthétique = (a) + (b) + (c) + (d) ........................................................................................................................................................................................... .............................................. (e)

La DPU est répartie comme suit :

DPU = (POP DGF × IS × VP1) + garantie de non-baisse

Avec :

POP DGF = Population DGF 2012.

IS = Indice synthétique du département.

VP 1 = valeur de point 2012, soit 14,238 999 602 909 00 €.

Avec :

L’article 138 de la loi de finances pour 2012 a introduit une garantie de non-baisse de la dotation perçue en 2012 par rapport à celle perçue en 2011.

Garantie de non-baisse = montant attribué aux départements urbains dont la DPU 2012 calculée sur la base de l’indice synthétique est inférieure au montant de leur dotation notifiée en 2011.

Le montant de cette garantie :

– est égal à la différence constatée entre le montant attribué sur la base de l’indice synthétique et le montant notifié en 2011 ;

– vient en déduction de la masse à répartir pour les autres départements.

5.2. La dotation de fonctionnement minimale (art. L. 3334-7 du CGCT)

La dotation de fonctionnement minimale (DFM) bénéficie aux départements « non urbains » dont le potentiel financier par habitant est inférieur au double du potentiel financier par habitant moyen des départements « non urbains ».

Les départements qui cessent d’être éligibles à la DFM bénéficient d’une garantie sur deux années, calculée en prenant en compte le montant perçu lors de leur dernière année d’éligibilité au titre de la DFM. Cette garantie de sortie leur assure :

– deux tiers de leur dernière DFM la première année où ils perdent l’éligibilité à la DFM ;

– un tiers de leur dernière DFM la seconde année d’inéligibilité.

La loi de finances pour 2008 empêche toutefois le cumul de cette garantie de sortie avec le versement d’une nouvelle attribution. Aucun département n’est concerné par ce dispositif en 2012.

Le comité des finances locales a fixé à 777 023 202 € le montant de la dotation de fonctionnement minimale des départements. Après prélèvement de la quote-part en faveur des départements et collectivités d’outre-mer (y compris la garantie de non-baisse individuelle touchée par les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et des collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Mayotte), 718 395 132 € ont été répartis en métropole au titre de la DFM.

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a. – montant avant redistriBution du produit de L’écrêtement

La DFM est répartie comme suit :1. Pour 40 % de son montant, la dotation est calculée selon la formule suivante :

Fraction PFi = POP DGF 2011 × {(2 – pfi ) × VP1} PFi

Avec :POP DGF 2011 = Population DGF 2012 du département.PFi = Potentiel financier par habitant moyen des départements « non urbains », soit 545,499 5430 €

en 2012.Pfi = Potentiel financier par habitant du département 2012.VP1 = Valeur de point, soit 11,057 158 31 € en 2011.

2. Pour 30 % de son montant, la dotation est calculée selon la formule suivante :

Fraction LV = (LVHM + [1,3 × LVM]) × VP2

Avec :LV = Longueur de la voirie départementale.LVHM = Longueur de voirie hors montagne départementale.LVM = Longueur de voirie de montagne départementale.VP2 = Valeur de point, 0,731 993 127 €.

3. Pour 30 % de son montant, la dotation est calculée selon la formule suivante :

Fraction PfiS = PFiS × VP3 Pfis

Avec :PFiS = Potentiel financier superficiaire moyen des départements « non urbains », soit en 2012

0,034621 €.Pfis = Potentiel financier superficiaire du département.VP3 = Valeur de point, soit 2 765 694,1970102900 € en 2012.

La DFM est ainsi égale à :

DFM avant redistribution = Fraction potentiel financier + Fraction LV + Fraction potentiel financier superficiaire + Garantie de non-baisse (2).

Avec :Garantie de non baisse = montant attribué aux départements ruraux dont la DFM 2012 calculée sur la base des

trois fractions est inférieure au montant de leur dotation notifiée en 2010.

Le montant de cette garantie :– est égal à la différence constatée entre la somme des trois fractions 2012 et le montant notifié en 2011 ;– vient en déduction de la masse à répartir pour les autres départements.

(2) En 2012, seuls les départements de l’Ain, de l’Aisne, du Calvados, de la Côte-d’Or, de l’Eure, de l’Indre-et-Loire, du Loiret, de la Manche, de la Marne et du Morbihan voient leur dotation progresser par rapport à 2011.

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Bureau des concours financiers de l’État _____

Circulaire du 28 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement 2012 – Répartition de la dotation forfaitaire des communes

NOR : COTB1205604C

Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation forfaitaire des communes de la dotation globale de fonctionnement (DGF) pour l’année 2012.

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets de département de métropole et d’outre-mer  ; Monsieur le haut commissaire de la République en Polynésie française  ; Monsieur le haut commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ; Messieurs les préfets de Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis et Futuna.

Conformément aux articles L.  2334-7 et suivants et R.  2334-3 et suivants du code général des collectivités territoriales, la DGF des communes est composée d’une dotation forfaitaire et d’une dotation d’aménagement.

I. – LA RÉPARTITION DE LA DOTATION FORFAITAIRE DES COMMUNES EN 2012

En 2012, la dotation forfaitaire des communes atteint 13,497 Md€.

a. – cette dotation se décompose en cinq parts

Une dotation de base qui varie comme en 2011 de 64,46 € à 128,93 € par habitant en fonction de la taille des communes. La loi de finances initiale pour 2012 a en effet reconduit pour 2012 le gel des montants par habitant de la dotation de base.

Une part proportionnelle à la superficie égale à 3,22 € par hectare en 2012. Cette part est calculée sur la base de 5,37 € par hectare pour les communes situées en zone de montagne. La loi de finances pour 2012 a reconduit, comme pour la dotation de base, le gel de la dotation de superficie.

Une part «  compensations  » correspondant à l’ancienne compensation «  part salaires  » (CPS) de la taxe professionnelle ainsi qu’à la compensation des baisses de DCTP supportées par certaines communes entre 1998 et 2001, incluses depuis 2004 dans la dotation forfaitaire.

J’attire votre attention sur le fait qu’en cas d’adhésion d’une commune à un EPCI à FPU au 1er janvier 2012, la part de dotation forfaitaire de la commune correspondant à l’ancienne compensation « part salaires » est versée à l’EPCI en lieu et place de la commune. Les montants qui vous sont communiqués tiennent bien évidemment compte de cette disposition.

Je vous rappelle en outre que la part compensations connaît depuis 2011 un prélèvement correspondant au produit de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) perçu par l’État sur le territoire de la collectivité en 2010 (1). Si le montant de la part CPS était insuffisant pour assurer le prélèvement dans sa totalité, le solde a été prélevé sur la part baisses de DCTP et, le cas échéant, sur les recettes fiscales directes de la collectivité.

(1) En application de l’article 77 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, les communes et les EPCI perçoivent la TASCOM à compter du 1er janvier 2011. Cette taxe était perçue jusqu’à présent par l’État. Afin d’assurer la neutralité de ce transfert, la DGF des communes et EPCI est minorée du montant de la taxe. Cette minoration qui sera reconduite chaque année est figée à son montant 2010. Les collectivités bénéficieront au cours des années à venir du dynamisme de la taxe dont le taux peut être modulé à compter de l’année 2012 (sur les modalités de modulation, voir circulaire No COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2011).

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Enfin, la composante « part CPS » connaît en 2012 un écrêtement uniforme de 1,45 % dont le taux a été fixé par le Comité des finances locales lors de sa séance du 7 février 2012 et qui représente un montant d’environ 87,5 M€. Cet écrêtement est destiné à assurer pour partie le financement de l’actualisation annuelle des données de population, les mouvements des périmètres intercommunaux et l’évolution des dotations de péréquation dans un contexte de stabilité des concours financiers de l’État aux collectivités locales.

Un complément de garantie qui connaît en 2012 un écrêtement de 1,75  %, représentant un montant d’environ 87,5 M€. Les communes dont le potentiel fiscal par habitant est supérieur ou égal à 0,9 fois le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national, voient leur complément de garantie diminuer en fonction de leur population et de l’écart relatif entre leur potentiel fiscal par habitant et celui constaté au niveau national. Cette diminution est limitée à 6  % du complément de garantie perçu en 2011. Le potentiel fiscal par habitant pris en compte pour apprécier cet écart relatif est celui déterminé en 2011.

Enfin une dotation « parcs nationaux et naturels marins » qui se compose de trois fractions en application de la loi de finances pour 2012. La première fraction qui s’élève à 3 200 000 € est perçue par les communes dont le territoire est pour tout ou partie compris dans le cœur d’un parc national. La deuxième fraction d’un montant de 150 000 € est versée aux communes insulaires de Métropole situées dans les surfaces maritimes classées en parc naturel marin mentionné à l’article L.  334-3 du code de l’environnement. L’attribution individuelle est fonction de la part de la superficie de la commune comprise dans le cœur de parc, cette part étant doublée pour le calcul de la dotation lorsque cette superficie dépasse 5 000 kilomètres carrés. La troisième fraction d’un montant de 150 000 € est répartie à parts égales entre les communes insulaires d’Outre-mer situées dans les surfaces maritimes classées en parc naturel marin mentionné à l’article L. 334-3 du code de l’environnement.

Il convient également de noter que les groupements touristiques et thermaux bénéficiaires de la dotation touristique supplémentaire bénéficient d’une dotation forfaitaire. Celle-ci est calculée par indexation de la dotation forfaitaire perçue en 2011 selon le taux fixé à 50  % du taux d’évolution de l’ensemble des ressources affectées à la dotation globale de fonctionnement, soit + 0,023913 % en 2012. Le montant de cette dotation s’élève en 2012 à 21,3 M€.

B. – Les modaLités de notification de La dotation forfaitaire des communes pour 2012

Les résultats de la répartition de la dotation forfaitaire des communes sont en ligne sur le site internet de la DGCL (http://www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr).

Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque commune fait foi.

Pour la Métropole et les départements d’Outre-mer (dont Mayotte), les fiches individuelles de notification des attributions de la dotation forfaitaire des communes vous ont été transmises dans la messagerie Colbert Départemental et non sur support papier.

Je vous invite, dès réception de ce courrier, à télécharger les fiches de notification de la dotation forfaitaire des communes, qui prennent la forme de fichiers «  PDF  » à faire imprimer par vos services. Il vous appartient de transmettre ces fiches, le plus rapidement possible, aux collectivités concernées, l’arrêté attributif pouvant intervenir ultérieurement.

De même, vous pouvez éditer les lettres de notification et des arrêtés de versement via l’intranet Colbert Départemental. Vous trouverez à cet effet dans la bibliothèque de documents un modèle d’arrêté de notification.

S’agissant des modalités de versement, la dotation forfaitaire des communes relève désormais de l’interface entre les applications Colbert et Chorus qui permet de déclencher de façon dématérialisée les demandes de paiement directement auprès des DDFIP/DRFIP, sans saisie par les plateformes Chorus. Vous trouverez à l’annexe I davantage de précisions sur les conséquences de cet interfaçage.

Concernant les communes de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie, de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Wallis et Futuna, mes services vous ont adressé par messagerie les fiches de notification de la dotation forfaitaire. Il vous appartient de transmettre ces fiches, le plus rapidement possible, aux collectivités concernées, l’arrêté attributif pouvant intervenir ultérieurement.

Je vous rappelle que, pour permettre l’application des dispositions de l’article R.  421-5 du code de justice administrative, les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur chaque fiche individuelle de notification annexée à la présente circulaire.

Néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, vous voudrez bien indiquer dans la lettre type de notification que vous adresserez aux collectivités bénéficiaires que, durant le délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 6/90 – Page 3

Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421-2 du code précité « le silence gardé pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».

Toute difficulté dans l’application des présentes instructions devra être signalée à votre correspondant au sein du bureau des concours financiers de l’État dont l’organigramme est joint en annexe IV.

Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, éric JaLon

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L I S T E D E S A N N E X E S

annexe i. – instructions nécessaires À La notification et au versement de La dotation forfaitaire

annexe ii. – modaLités de caLcuL de La dotation forfaitaire des communes

annexe ii 1. – cas généraL

annexe ii 2. – cas des communes ayant fusionné au cours de L’exercice précédent

annexe ii 3. – cas des communes ayant défusionné au cours de L’exercice précédent

annexe ii 4. – communes dont Les Limites territoriaLes ont été modifiées

annexe ii 5. – évoLution de L’ancienne dotation touristique particuLiÈre et de L’ancienne dotation viLLe-centre

annexe iii. – modaLités de caLcuL de La dotation forfaitaire des groupements de communes Bénéficiaires de L’ancienne dotation touristique suppLémentaire

annexe iv. – organigramme du Bureau des concours financiers de L’état

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A N N E X E I

instructions nécessaires À La notification et au versement de La dotation forfaitaire

1. Inscription dans les budgets

L’inscription des différentes dotations dans les budgets est à effectuer, pour chacune des communes concernées, au compte suivant de la nomenclature comptable M14 :

74 – DOTATIONS ET PARTICIPATIONS741 – DGF

7411 – Dotation forfaitaire

2. Versement de la dotation forfaitaire en 2012

Après avoir procédé à la notification du montant de la dotation forfaitaire, vous prendrez les dispositions nécessaires pour en assurer le versement.

À cette fin, vous indiquerez par un arrêté le montant total de la dotation forfaitaire due au titre de l’exercice 2012.La dotation forfaitaire, comme les dotations perçues par les groupements à fiscalité propre, fait l’objet, conformément

aux dispositions respectivement des articles L. 2334-8 et L. 5211-31 du code général des collectivités territoriales, de versements par douzièmes mensuels.

L’utilisation de l’application Colbert Départemental est indispensable en 2012 pour la notification des montants définitifs de DGF correspondants (voir note DGCL du 20 janvier 2012 sur l’interface entre les applications Colbert et Chorus). Il conviendra en effet, comme vous l’avez réalisé en janvier pour la notification des acomptes de dotation forfaitaire, de procéder à l’envoi des montants de DGF à Chorus (fonction « Envoyer à Chorus »). Cette transmission électronique devra être doublée d’un envoi papier à la direction départementale (ou régionale) des finances publiques de vos arrêtés de versement et des états financiers.

Vos arrêtés de versement à l’issue de la répartition initiale de la dotation forfaitaire viseront le compte no 465-1200000 « Dotation forfaitaire des communes – répartition initiale de l’année. Année 2012 » ouvert dans les écritures du directeur départemental (ou régional) des finances publiques. En outre, afin de permette aux DDFIP/DRFIP de distinguer les dotations relevant de l’interface Colbert/Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « interfacé ».

Vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une rectification éventuelle de la dotation forfaitaire viseront le compte no 4651200000 « DGF – opérations de régularisation » en précisant le code CDR « COL10010000 » que les rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures. Toutes les opérations de régularisation y compris celles concernant des dotations relevant de l’interface au titre de 2012 ou d’années antérieures seront traitées hors interface. Afin de permette aux DDFIP / DRFIP de distinguer les opérations relevant de l’interface Colbert/Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « non interfacé ».

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A N N E X E I I

modaLités de caLcuL de La dotation forfaitaire des communes

Il est tenu compte en 2012 pour le calcul des différentes parts de la dotation forfaitaire des fusions ou défusions de communes et des modifications des limites territoriales intervenues au cours de l’année 2011. Les modifications des périmètres intercommunaux sont également prises en compte pour la détermination de la part « compensations » de la dotation forfaitaire.

A n n e x e I I . 1

cas généraL

1. Calcul de la dotation de base de la commune

1.1. Calcul du coefficient multiplicateur de la population de la commune

Si population DGF 2012 < 500, le coefficient multiplicateur de la population de la commune est a = 1.Si 500 ≤ population DGF 2012 < 200 000, le coefficient multiplicateur de la population se calcule de la manière

suivante :a = 1 + 0,384 310 89 × log (population DGF2012/500).Si population DGF 2012 ≥ 200 000, le coefficient multiplicateur de la population de la commune est a = 2.

Ce coefficient est identique pour deux communes qui ont la même population DGF. Ce coefficient varie en revanche si la population DGF d’une commune varie d’une année à l’autre.

1.2. Calcul de la dotation de base de la commune

Population DGF 2012 .......................................

× 64,46 291 197 € × .......................................

× a × .......................................

= Dotation de base de la commune en 2012 = .......................................

2. Calcul de la dotation superficiaire de la commune

Superficie de la commune (en ha) .......................................

× 3,223 145 599 €

(5,371 909 331 € si commune située en zone de montagne) × .......................................

= Dotation superficiaire de la commune en 2012 = .......................................

Pour les communes de Guyane, dans l’hypothèse où la dotation superficiaire est supérieure au triple de la dotation de base, la dotation superficiaire est plafonnée au triple la dotation de base.

Pour les communes de Guyane :

Si Dotation superficiaire 2012 > 3 × Dotation de base 2012

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 6/90 – Page 7

Alors :

Dotation de base 2012 de la commune × 3 ................................ × 3

= Dotation superficiaire de la commune en 2012 = .......................................

3. Calcul de la part « compensations » de la dotation forfaitaire correspondant à la compensation « part salaires » (CPS) et à la compensation des baisses de DCTP

Montant de la part CPS en 2011 .......................................

× Taux d’écrêtement fixé par le CFL (1,45%) × 0,985 490 32

= Montant de la part CPS en 2012 = .......................................

Montant de la part CPS en 2012 (tel que calculé ci-dessus) .......................................

+ Montant de la part « baisses de DCTP » en 2011 + .......................................

= Part « compensations » de la commune en 2012 = .......................................

Le prélèvement TASCOM étant reconduit chaque année, les communes qui ont fait l’objet en 2011 d’un prélèvement sur leur fiscalité en raison de l’insuffisance de leur part «  compensations » pour assurer le prélèvement TASCOM dans sa totalité verront ce prélèvement sur fiscalité reconduit en 2012.

En cas d’adhésion d’une commune à un EPCI à FPU au 1er janvier 2012, la composante «  part CPS  » de la dotation forfaitaire de la commune est basculée dans la dotation de compensation de l’EPCI en application de l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales. L’éventuel prélèvement TASCOM correspondant au montant de la taxe perçu par l’État sur le territoire de la commune en 2010 est désormais réalisé sur la dotation de compensation de l’EPCI.

4. Calcul du complément de garantie de la commune

La loi de finances pour 2012 a prévu comme en 2011 un écrêtement du complément de garantie des communes modulé selon l’écart relatif entre le potentiel fiscal par habitant de la commune et le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national.

L’écrêtement ne concerne que les communes dont le potentiel fiscal par habitant est supérieur ou égal à 0,9 fois le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national (contre à 0,75 fois en 2011). Au niveau individuel, il ne peut être supérieur à 6 % du complément de garantie perçu en 2011. Le potentiel fiscal par habitant pris en compte pour réaliser cet écrêtement est celui défini en 2011 (cf. fiche DGF individuelle récapitulative 2011).

En 2012, le complément de garantie se calcule de la manière suivante :

Si Pf/hab. < 0,9 × PF/HAB et complément de garantie 2011 > 0, alors

Complément de garantie 2012 = Complément de garantie 2011

Si Pf/hab. ≥ 0,9 × PF/HAB et complément de garantie 2011 > 0, alors

ÉcrêtementPf/hab – 0,9 x PF/HAB

= { PF/HAB } × population DGF 2012 × VP

Complément de garantie 2012 = Complément de garantie 2011 – Écrêtement

Avec :– Pf/hab. = potentiel fiscal par habitant de la commune en 2011– PF/HAB = potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national = 764,046298

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Masse totale à prélever (87 500 000 €)– VP = valeur de point =

Σ { Pf/hab – 0,9 × PF/HAB ×

pop DGF 2012 } PF/HAB

Soit VP = 10,339 948 316 030

5. Calcul de la dotation parcs nationaux et naturels marins

En application de la loi de finances pour 2012, cette dotation est répartie sous enveloppes fermées  : 3 200 000 € entre les communes ayant une part de leur territoire située dans un cœur de parc national, 150  000 € entre les communes insulaires de Métropole situées dans les surfaces maritimes classées en parc naturel marin mentionné à l’article L. 334-3 du code de l’environnement et 150 000 € pour les communes insulaires d’Outre-mer situées dans de telles surfaces maritimes. L’attribution individuelle est fonction de la part de la superficie de la commune comprise dans le cœur de parc (ou parc naturel marin), cette part étant doublée pour le calcul de la dotation lorsque cette superficie dépasse 5 000 kilomètres carrés. La troisième fraction est répartie entre les communes éligibles à parts égales.

5.1. Calcul de la première fraction de la dotation

Dotation parcs nationaux = (surface en cœur de parc [en ha] × coefficient) × VP1superficie totale de la commune (en ha)

Avec :– coefficient = 1 si surface du parc ≤ 5 000 km² (500 000 ha) ;– coefficient = 2 si surface du parc > 5 000 km² (500 000 ha) ;

Masse à répartir (soit 3 200 000 €)– VP1 = valeur de point = = 43 967,085 251

Σ { superficies en cœur de parc × coefficient } superficies totales des communes éligibles

5.2. Calcul de la deuxième fraction de la dotation

Dotation parcs naturels marins Métropole = Surface en parc naturel marin (en ha) × VP2 Superficie totale de la commune (en ha)

Avec : Masse à répartir (soit 150 000 €)– VP2 = valeur de point = = 50 000,000 000

Σ { superficies en parc naturel marin } superficies totales des communes insulaires éligibles

5.3. Calcul de la troisième fraction de la dotation

Dotation parcs naturels marins outre-mer = masse à répartir (soit 150 000 €) Nombre de communes insulaires éligibles

6. Calcul de la dotation forfaitaire de la commune

La dotation forfaitaire de la commune en 2012 se calcule donc selon la formule suivante :

Dotation de base de la commune en 2012 .......................................

+ Dotation superficiaire de la commune en 2012 + .......................................

+ Part « compensations » de la commune en 2012 + .......................................

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+ Complément de garantie de la commune en 2012 + .......................................

+ Dotation parcs nationaux et naturels marins en 2012 + .......................................

= Dotation forfaitaire de la commune en 2012 = .......................................

a n n e x e I I . 2

fusion de pLusieurs communes

1. Calcul de la dotation de base de la commune fusionnée

La dotation de base d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la population DGF totale de la nouvelle commune issue de la fusion.

2. Calcul de la dotation superficiaire de la commune fusionnée

La dotation superficiaire d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la superficie totale de la nouvelle commune issue de la fusion.

3. Calcul de la part « compensations » de la dotation forfaitaire correspondant à la compensation « part salaires » (CPS) et à la compensation des baisses de DCTP

La part «  compensations » d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la somme des parts « compensations » perçues en 2011 par les communes qui fusionnent.

4. Calcul du complément de garantie de la commune fusionnée

Le complément de garantie d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la somme des compléments de garantie perçus en 2011 par les communes qui fusionnent.

5. Calcul de la dotation parcs nationaux et naturels marins de la commune fusionnée

La dotation parcs nationaux et naturels marins d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence les superficies de la nouvelle commune issue de la fusion.

6. Calcul de la dotation forfaitaire de la commune fusionnée

La dotation forfaitaire de la commune se calcule donc selon la formule suivante :

Dotation de base de la commune en 2012 .......................................

+ Dotation superficiaire de la commune en 2012 + .......................................

+ Part « compensations » de la commune en 2012 + .......................................

+ Complément de garantie de la commune en 2012 + .......................................

+ Dotation parcs nationaux et naturels marins en 2012 + .......................................

= Dotation forfaitaire de la commune en 2012 = .......................................

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a n n e x e I I . 3

division en deux ou pLusieurs communes

Soit A la commune initiale et B et C les communes résultant de la division de A

1. Calcul de la dotation de base de la commune B

La dotation de base d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la seule population DGF de la nouvelle commune.

2. Calcul de la dotation superficiaire de la commune B

La dotation de superficie d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la seule superficie de la nouvelle commune.

3. Calcul de la part « compensations » de la commune B

La part « compensations » d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la part « compensations » 2011 de la commune initiale multipliée par le rapport entre la population de la commune défusionnée et la somme des populations des communes issues de la division.

4. Calcul du complément de garantie de la commune B

Le complément de garantie d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence le complément de garantie 2011 de la commune initiale multiplié par le rapport entre la population de la commune défusionnée et la somme des populations des communes issues de la division.

5. Calcul de la dotation parcs nationaux et naturels marins de la commune B

La dotation parcs nationaux et naturels marins d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la seule superficie de la nouvelle commune.

6. Calcul de la dotation forfaitaire de la commune B

La dotation forfaitaire de la commune B se calcule donc selon la formule suivante :

Dotation de base de la commune B en 2012 .......................................

+ Dotation superficiaire de la commune B en 2012 + .......................................

+ Part « compensations » de la commune B en 2012 + .......................................

+ Complément de garantie de la commune B en 2012 + .......................................

+ Dotation parcs nationaux et naturels marins B en 2012 + .......................................

= Dotation forfaitaire de la commune B en 2012 = .......................................

La dotation forfaitaire de la commune C se calcule de la même façon.

A n n e x e I I . 4

modification des Limites territoriaLes

La dotation forfaitaire 2012 des communes qui connaissent une modification de leurs limites territoriales se calcule comme le cas général. Il convient simplement de prendre dans le calcul des cinq parts de la dotation forfaitaire les donnés physiques des communes concernées après la modification de leurs limites territoriales.

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A n n e x e I I . 5

évoLution de L’ancienne dotation touristique particuLiÈre et de L’ancienne dotation viLLe-centre

En application des dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales, les montants correspondant à la dotation supplémentaire des communes et groupements de communes touristiques ou thermaux et à la dotation particulière des communes touristiques et des villes assumant des charges de centralité, intégrés dans la dotation forfaitaire, sont identifiés au sein de celle-ci. Les fiches individuelles de notification tiennent donc compte de cette disposition.

Ces montants, mentionnés pour information, évoluent comme la dotation forfaitaire (hors part « compensations ») de chaque commune, c’est-à-dire que l’on applique le taux d’évolution de la dotation forfaitaire entre 2011 et 2012 (hors part « compensations ») de la commune à son montant de dotation touristique.

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A N N E X E I I I

modaLités de caLcuL de La dotation forfaitaire des groupements de communes Bénéficiaires de L’ancienne dotation touristique suppLémentaire

Conformément aux dispositions de l’article L.5211-24 du code général des collectivités territoriales, la dotation supplémentaire versée aux groupements touristiques évolue selon un taux fixé à 50 % du taux d’évolution de l’ensemble des ressources affectées à la dotation globale de fonctionnement, soit + + 0,023913 % en 2012. Le taux appliqué à la dotation supplémentaire touristique s’élève donc cette année à + 0,0119565 %.

En cas de changement de statut du groupement ne permettant plus à celui-ci de percevoir la dotation supplémentaire, celle-ci est alors restituée aux communes membres et intégrée au complément de garantie 2012 des communes après application des règles précisées en annexe II.

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A N N E X E I V

organigramme du Bureau des concours financiers de L’état

Annexe VI -----

Organigramme du bureau des concours financiers de l'État

DI RECTION GENERALE DES COLLECTIVITES LOCALES ( DGCL) BUREAU DES CONCOURS FINANCIERS DE L'ETAT ( FL2)

Chef de bureau / secrétaire du CFL Mme Carole PUIG Tél. : 01.40.07.23.98

Adjoint M. David COCHU Tél. : 01.40.07.21.41 Adjoint M. Thomas FAUCONNIER Tél. : 01.49.27.36.99Adjoint M. François LAFOND Tél. : 01.40.07.29.83

Secrétariat Pièce ATTRIBUTIONS TELEPHONE

Isabelle SOULHOL 201 01.49.27.31.96 Hadda BELKHIRI 201 Secrétariat 01.49.27.32.78

Section

Fonctionnement Pièce ATTRIBUTIONS TELEPHONE

Bryann MAHE 128 Dotation forfaitaire des communes – Communes

touristiques – Dotation de compensation des EPCI DGF des régions – Recensement de la population

01.49.27.36.09

Alicia SAOUDI 124

DGE & DGF des départements Questions budgétaires

Dotation de développement urbain Fonds national de péréquation des droits de mutation à

titre onéreux des départements (DMTO)

01.40.07.26.79

Etienne CAILLY 122 Potentiel financier - Effort fiscal - DNP 01.49.27.39.65

Claudy DAVILLÉ 234 DSR – Dotation élu local – Dotations outre-mer DGF des provinces de Nlle Calédonie - 01.49.27.37.52

Jonathan DAHAN 128 Dotation d’intercommunalité 01.40.07.67.23

Caroline SAUVAGE 122 DSU – FSRIF – Logement sociaux Secrétariat du CFL 01.49.27.34.92

Alexandra JARDIN 106 Péréquation horizontale 01.49.27.31.14

Sophie MARINNE 234

DSI – Amendes de police – Permanents syndicaux – Communes minières

Dotation forfaitaire relative aux titres sécurisés Crédit de fonctionnement du CFL

Gestion des dotations budgétaires ultramarines sous Chorus

01.49.27.35.52

Section

Investissement Pièce ATTRIBUTIONS TELEPHONE

Dominique LITTIERE 118 DETR – Fonds « Cat Nat » - Calamités publiques –

Synthèse budgétaire (PAP-RAP, LOLF, dossiers budgétaires)

01.40.07.22.59

Irana CORANSON 118 Gestion des crédits de la mission « RCT »

sous CHORUS FSJU

01.49.27.31.55

DIVERS ATTRIBUTIONS TELEPHONE (Cabinet du Ministre) Ligne 122-01-20 : Réserve parlementaire et ministérielle 01.40.07.21.14

TELECOPIE N° : 01.40.07.68.30

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Bureau des concours financiers de l’État _____

Circulaire du 28 mars 2012 relative à la répartition des quotes-parts DSU/DSR et DNP de la dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer au titre de l’année 2012

NOR : COTB1207676C

Résumé : instructions relatives à la répartition des deux quotes-parts DSU/DSR et DNP de la dotation d’aménagement des communes des départements d’outre-mer, de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie, du département de Mayotte, de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et des circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna. Modalités de répartition et de versement. Montants à notifier aux communes et circonscriptions territoriales.

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales, à Messieurs les préfets de région, préfets des départements d’outre-mer ; Monsieur le haut-commissaire de la République en Polynésie française  ; Monsieur le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie  ; Monsieur le préfet, administrateur supérieur des îles Wallis et Futuna ; Monsieur le préfet du département de Mayotte ; Monsieur le préfet de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon

Copie : Délégation générale à l’outre-mer (DEGEOM)La dotation d’aménagement de la dotation globale de fonctionnement (DGF) affectée aux communes d’outre-mer

est composée d’une quote-part relative à la dotation de solidarité urbaine et à la dotation de solidarité rurale (DSU/DSR) et d’une quote-part relative à la dotation nationale de péréquation (DNP).

La présente circulaire a pour objet de vous rappeler les règles concernant chacune des deux quotes-parts de la dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales ultramarines dont les montants ont été arrêtés par le comité des finances locales, le 7 février 2012, ainsi que ses modalités de répartition et de versement.

1. Les montants mis en répartition

Le mode de calcul de la dotation d’aménagement ultramarine traduit la solidarité nationale en faveur des communes d’outre-mer en leur affectant une quote-part plus favorable que celle résultant de leur strict poids démographique. Le montant de cette dotation est en effet calculé par application au montant mis en répartition au plan national du rapport, majoré de 1,33 %, entre la population d’outre-mer et la population nationale totale, conformément à l’article L. 2334-13 du code général des collectivités territoriales (CGCT).

Pour 2012, le montant de la dotation d’aménagement mis en répartition au plan national, après prélèvement de la DGF des groupements de communes, s’élève à 3 029 443 745 € (soit + 3,80 % par rapport à 2011).

En application de l’article L. 2334-13 du code général des collectivités territoriales (CGCT), la somme des deux quotes-parts destinées aux communes d’outre-mer, après application du rapport majoré de population précité, s’établit à 159 128 976 € soit une progression de + 3,80 % par rapport à 2011).

Par ailleurs, l’article 174 de la loi de finances initiale du 30 décembre 2008 a introduit un nouvel article dans le code général des collectivités territoriales (art. L. 2571-3) : « Pour l’application des quatrième et cinquième alinéas de l’article L. 2334-13, la quote-part de la dotation d’aménagement destinée aux communes de Saint-Pierre-et-Miquelon est calculée par application à la dotation d’aménagement du rapport existant, d’après le dernier recensement de population, entre la population des communes de Saint-Pierre-et-Miquelon et la population totale nationale. Le quantum de la population des communes de Saint-Pierre-et-Miquelon, tel qu’il résulte du dernier recensement de

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population, est majoré de 33 %. Le montant revenant à chaque commune de Saint-Pierre-et-Miquelon, calculé dans les conditions prévues par décret en Conseil d’État, est ensuite majoré pour la commune de Saint-Pierre de 445 000 € et pour celle de Miquelon-Langlade de 100 000 €. Cette majoration s’impute sur le montant de la quote-part, prévue au quatrième alinéa de l’article L. 2334-13, correspondant à l’application du ratio démographique, prévu au même alinéa, à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale et à la dotation de solidarité rurale. »

Compte tenu de ces éléments, la quote-part DSU/DSR des communes d’outre-mer mise en répartition pour l’année 2012 s’établit à 118 824 568 €. Elle progresse ainsi de 4,59% par rapport à 2011 ; 83 826 210 € sont répartis au profit des communes des départements d’outre-mer (à l’exception du département de Mayotte) et 34 998 358 € bénéficient à celles des collectivités de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna, de Saint-Pierre-et-Miquelon et du département de Mayotte.

La quote-part DNP des communes d’outre-mer s’établit, quant à elle, à 40 304 408 €. Elle progresse de + 1,56 % par rapport à 2011. 28  564  238  € sont répartis entre les communes des DOM (à l’exception du département de Mayotte) et 11 740 170 € entre les communes des autres collectivités et du département de Mayotte.

2. Les règles de répartition de la quote-part DSU/DSR

Conformément aux dispositions de la loi n° 93-1436 du 31 décembre 1993, toutes les communes des départements d’outre-mer, de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française, de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, de la collectivité départementale de Mayotte et les circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna bénéficient de la quote-part DSU/DSR de la dotation d’aménagement, selon des règles spécifiques.

Les articles R. 2334-9-1 à R. 2334-9-3, l’article R. 2571-1 et les articles R. 2563-3 à R. 2563-4 du code général des collectivités territoriales fixent les critères de répartition de la quote-part DSU/DSR de la dotation d’aménagement affectée à l’outre-mer.

2.1. Répartition de la dotation revenant aux communes des départements d’outre-mer (à l’exception du département de Mayotte)

Pour les départements d’outre-mer, la répartition entre les quatre départements et les communes de chacun d’eux s’effectue entièrement au prorata de la population DGF.

2.2. Répartition des dotations revenant aux communes de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Mayotte et aux circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna

La répartition de la quote-part s’effectue entre ces collectivités au prorata de leur population INSEE.La répartition de la quote-part entre les communes de ces collectivités s’effectue en fonction de critères spécifiques

propres à chacun d’eux.La répartition de la quote-part s’effectue :

– pour les communes de la Polynésie française, à raison de : 45 % proportionnellement à la population DGF de chaque commune ; 0 % proportionnellement au nombre de points attribués à chaque commune en fonction de son éloignement

du chef-lieu du territoire ; 15 % proportionnellement à leur capacité financière.– pour les circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna, à raison de : 50 % proportionnellement à la population DGF de chaque circonscription ; 45  % proportionnellement au nombre de points attribués à chaque circonscription en fonction de son

éloignement du chef-lieu du territoire ; 5 % proportionnellement à la superficie de chaque circonscription.– pour les communes de Nouvelle-Calédonie, à raison de : 35 % proportionnellement à la population DGF de chaque commune ; 10 % proportionnellement à la superficie de chaque commune ; 25 % proportionnellement à l’éloignement du chef-lieu ; 30 % proportionnellement à la capacité financière de chaque commune.– pour les communes de Saint-Pierre-et-Miquelon, à raison de : 50 % proportionnellement à la population DGF des communes ; 50 % proportionnellement à la superficie des communes.

Après application de ce mécanisme de répartition spontanée, la quote-part DSU/DSR de la commune de Miquelon-Langlade est majorée de 100 000 € et celle de Saint-Pierre de 445 000 €.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 7/90 – Page 3

– pour les communes de Mayotte, à raison de : 75 % proportionnellement à la population DGF des communes ; 25 % proportionnellement à la superficie des communes.

3. Les règles de répartition de la quote-part DNP

Toutes les communes des DOM bénéficient de la DNP.La loi no 2001-616 du 11 juillet 2001 relative à Mayotte a étendu aux communes de Mayotte le bénéfice de la DNP

(ancien FNP) à compter de l’exercice 2002.La loi de finances pour 2005 a étendu le bénéfice de la quote-part DNP de la dotation d’aménagement aux

communes de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et aux circonscriptions territoriales des îles Wallis et Futuna.

3.1. Les modalités de répartition dans les DOM (à l’exception du département de Mayotte)

La répartition de la quote-part DNP entre les communes des DOM est effectuée à raison de : 50 % proportionnellement à leur population DGF ; 50 % proportionnellement au montant total des sommes comprises dans les rôles généraux émis au profit de la

commune au titre de l’année pour :– la taxe foncière sur les propriétés bâties, majorée des exonérations ;– la taxe foncière sur les propriétés non bâties (à hauteur de 30 %) ;– la taxe d’habitation ;– la TEOM ou la REOM.

Les communes qui ne perçoivent pas de fiscalité au titre des impôts et taxes précités participent à la répartition en fonction du double de leur population.

3.2. Les modalités de répartition à Mayotte

La répartition de la totalité de la DNP entre les communes de Mayotte est effectuée au prorata de leur population DGF, comme le précise l’article 16 du décret no 2002-1504 du 24  décembre  2002 pris pour l’application de la loi no 2001-616 du 11 juillet 2001 relative à Mayotte et modifiant la partie réglementaire du code général des collectivités territoriales.

3.3. Les modalités de répartition dans les collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française et dans les circonscriptions territoriales des îles Wallis et Futuna

Conformément à la réforme des dotations inscrite dans la loi de finances pour 2005 et dans le décret no 2005-298 du 31 mars 2005 relatif aux dotations de l’Etat aux communes et aux départements, l’attribution de la quote-part DNP de la dotation d’aménagement est étendue aux communes de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française et aux circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna et répartie selon les mêmes modalités que la quote-part DSU/DSR.

La répartition de la quote-part de ces collectivités entre leurs communes est donc effectuée au prorata des critères de population DGF, d’éloignement par rapport au chef-lieu, de capacité financière et de superficie, selon la pondération retenue pour la répartition de la quote-part DSU/DSR de la dotation d’aménagement décrite aux pages 3 et 4 de cette circulaire.

4. Les modalités de notification et de versement des quotes-parts DSU/DSR et DNP de la dotation d’aménagement

Afin de faciliter l’élaboration des budgets des communes et de donner accès le plus rapidement possible aux collectivités locales au montant des dotations leur revenant, le résultat de la répartition des deux quotes-parts DSU/DSR et DNP de la dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer est en ligne sur le site Internet de la DGCL (http://www.dgcl.interieur.gouv.fr) depuis le 9 mars 2012.

Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque commune fait foi.Les fiches de notification relatives aux communes des départements d’outre-mer seront disponibles sur Colbert-

Départemental.Les fiches de notification des communes et des circonscriptions des collectivités d’outre-mer seront envoyées par

messagerie.

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S’agissant des modalités de versement, la dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer relève désormais de l’interface entre les applications Colbert et Chorus qui permet de déclencher de façon dématérialisée les demandes de paiement directement auprès des DDFIP/DRFIP, sans saisie par les plates-formes Chorus.

L’utilisation de l’application Colbert Départemental est indispensable en 2012 pour la notification des montants de la DACOM (voir note DCGL du 20  janvier  2012 sur l’interface entre les applications Colbert et Chorus). Il conviendra en effet de procéder à l’envoi des montants de la DACOM à Chorus (fonction « Envoyer à Chorus »). Cette transmission électronique devra être doublée d’un envoi papier à la direction départementale (ou régionale) des finances publiques de vos arrêtés de versement et des états financiers.

Vos arrêtés de versement viseront le compte no 4651200000 code CDR COL0901000 (interfacé).Toutefois, cette obligation ne concerne pas les territoires qui ne sont pas reliés à l’application Colbert  : Saint-

Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française, Wallis et Futuna, la Nouvelle-Calédonie.Les arrêtés pris en faveur de ces collectivités viseront le compte no  4651200000 code CDR COL0901000 (non

interfacé).Les opérations de régularisation seront traitées hors interface, y compris celles relevant d’années antérieures. Vos

arrêtés de versement ou de reversement rectifiant le montant de la dotation d’aménagement versée au titre des années antérieures ou au titre de l’année en cours viseront le compte no 4651200000 code CDR 1001000 (non interfacé).

Je vous rappelle que, pour permettre l’application des dispositions des articles R.  421-1 à R.  421-5 du code de justice administrative, doivent être expressément mentionnés, lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires, les voies et délais de recours contre une telle décision.

Vous veillerez donc à les indiquer dans la lettre circulaire par laquelle vous notifiez aux communes le montant de leurs attributions.

Je vous invite par ailleurs, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer également que, durant le délai de recours contentieux, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.

Ce recours gracieux interrompt le délai de recours contentieux, qui ne courra à nouveau qu’à compter de l’intervention de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421-2 du code précité « le silence gardé pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet. »

L’inscription des dotations dans les budgets est à effectuer, pour chacune des communes concernées, au compte 74127 (comptabilité M14).

Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Mme Claudy DAVILLE (téléphone : 01 49 27 37 52, e-mail : [email protected]). Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, éric JaLon

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 8/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Circulaire du 30 mars 2012 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements et des collectivités d’outre-mer pour l’année 2012

NOR : COTB1206980C

Résumé :

La présente circulaire a pour objet de vous préciser les modalités de répartition de la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements d’outre-mer et des collectivités de Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Saint-Martin pour l’année 2012.

La fiche de notification de l’attribution individuelle des départements d’outre-mer et de la collectivité de Saint-Martin vous est adressée par l’intranet Colbert Départemental.

La fiche de notification de l’attribution individuelle de la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon vous est adressée par mél.

Le ministre, auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales à Messieurs les préfets des régions, préfets des départements d’outre-mer ; Monsieur le Préfet de la Guadeloupe, représentant de l’État dans la collectivité de Saint-Martin ; Monsieur le préfet de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon ; secrétariat général.

Depuis 2005, la DGF des départements comprend quatre composantes, auxquelles sont éligibles les départements d’outre-mer, les collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon, et de Saint-Martin :

– une dotation de compensation ;– une dotation forfaitaire ;– une dotation de péréquation urbaine (DPU) ;– une dotation de fonctionnement minimale (DFM).

Il est à noter que l’article 104 de la loi de finances rectificative pour 2007, qui avait rendu la collectivité de Saint-Barthélemy éligible à la DGF des départements pour 2008, a prévu sa non éligibilité, à partir de 2009, à la DGF des départements. À ce titre, aucune DGF n’a été calculée pour cette collectivité en 2012.

1. La dotation de compensation

La dotation de compensation, créée par la loi de finances pour 2004, correspond aux montants dus en 2003 au titre de l’ancien concours particulier compensant la suppression des contingents communaux d’aide sociale (CCAS) et de 95 % de la dotation générale de décentralisation (DGD) hors compensations fiscales.

En 2012, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2012 serait égale à celle perçue en 2011.

Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2012 des départements du Finistère, de la Vendée et de la Sarthe a été minorée au titre  des mesures de recentralisation sanitaire adoptées en  2011 dans ces départements (pour un montant total de 2 105 425 €). Au total, la dotation de compensation de l’ensemble des départements atteint donc en 2012 un montant de 2 833 657 906 €.

2. La dotation forfaitaire

La dotation forfaitaire des départements comprend deux composantes :– une dotation de base correspondant à 74,02 € par habitant en 2012 ;– un complément de garantie.

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a) La dotation de base

La loi de finances pour 2012 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de base par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente. Compte tenu de l’augmentation de la population départementale, l’évolution moyenne de la dotation de base atteint ainsi + 0,51 %.

b) Le complément de garantie

Pour 2012, la loi de finances prévoit que le complément de garantie des départements est égal à celui perçu en 2011 et prévoit un écrêtement du complément de garantie en fonction du potentiel financier 2011 des départements.

Cet écrêtement est destiné à financer le coût de l’accroissement annuel de la population et une progression de 10 M€ des masses mises en répartition au titre de la péréquation.

Ne contribuent à cet écrêtement que les départements dont le potentiel financier par habitant est supérieur à 90 % du potentiel financier par habitant moyen des départements. Aucun département ne se verra prélever plus de 10 % de son complément de garantie 2011. Pour tous les autres départements, ceux dont le potentiel financier par habitant est inférieur à 90 % du potentiel financier moyen par habitant constaté au niveau national, le montant perçu en 2012 au titre du complément de garantie est égal au montant perçu en 2011.

Ainsi, en tenant compte des accroissements annuels de population, la dotation forfaitaire atteint 8 024 924 235 € en 2012 (– 0,12 % par rapport à 2011).

3. La péréquation départementale : la DPU et la DFM

L’augmentation annuelle du solde de la dotation globale de fonctionnement des départements disponible après prélèvement de la dotation de compensation et de la dotation forfaitaire, est répartie librement par le comité des finances locales entre la dotation de péréquation urbaine (DPU) et la dotation de fonctionnement minimale (DFM).

Pour 2012, le comité des finances locales a choisi d’affecter 35 % de cet accroissement à la DPU et 65 % de cette augmentation à la DFM.

Les départements d’outre-mer, ainsi que les collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Saint-Martin bénéficient d’une quote-part de ces deux dotations, conformément aux dispositions des articles  L. 3334-4, L. 3443-1 et R. 3443-1 du code général des collectivités territoriales.

Ces quotes-parts sont prélevées par application à la DPU et à la DFM d’un ratio égal au double du rapport, majoré de 10  %, entre la population municipale des départements et collectivités d’outre-mer éligibles à la DGF des départements et cette même population majorée de la population municipale des départements de métropole. En 2012, ce ratio de population est égal à 7,050450633216440 %.

Par application de ce ratio :– le montant de la quote-part outre-mer de la DPU s’élève à 39 580 925 € ;– le montant de la quote-part outre-mer de la DFM s’élève à 58 628 070 €.1o La quote-part de la dotation de péréquation urbaine est répartie de la façon suivante :Pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon et Saint-Martin) et le Département de Mayotte :Il est appliqué au montant total de DPU le double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale

de chaque collectivité et la population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer éligibles à la DGF des départements.

Pour les autres départements d’outre-mer :La quote-part de DPU restante après répartition entre les collectivités d’outre-mer et le Département de Mayotte

est répartie au prorata de leur population municipale.2o La quote-part de la dotation de fonctionnement minimale est répartie de la façon suivante :Pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon et Saint-Martin) et le Département de Mayotte :Il est appliqué au montant total de DFM le double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale

de chaque collectivité d’outre-mer et la population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer éligibles à la DGF des départements.

Pour les autres départements d’outre-mer :La quote-part de DFM restante après répartition entre les collectivités d’outre-mer et le Département de Mayotte

est répartie entre les départements d’outre-mer reconnus éligibles à la DFM (selon les mêmes règles d’éligibilité que les départements ruraux de métropole) en fonction de leur longueur de voirie, de leur population DGF et de leur potentiel financier.

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3o Garantie de non baisse des quotes-parts individuelles de DFM et de DPU des collectivités et départements d’outre-mer

Il est à noter que l’article 175 de la loi de finances pour 2009 a introduit une garantie de non baisse individuelle des quotes-parts de DFM et de DPU versées à chaque département ou collectivité d’outre-mer. Les sommes nécessaires à l’application de cette disposition sont prélevées directement sur le solde disponible, selon les cas, pour la DFM ou pour la DPU des départements de métropole.

Ce dispositif est actionné cette année. En effet, l’ensemble des départements et collectivités d’outre-mer, à l’exception de la Guyane, bénéficient d’une garantie de non baisse de leur quote-part de DPU. À ce titre, le solde disponible à la DPU des départements de métropole est diminué de 886 304 €.

** *

Les montants de la DGF des départements sont mis en ligne sur le site internet de la DGCL (www.dgcl.interieur.gouv.fr) depuis le 22 février 2012. Toutefois, seule la notification assurée par vos soins fait foi.

Dès réception de cette circulaire, vous voudrez bien procéder à la notification de la DGF en informant le conseil général ou territorial des dispositions concernant les modalités et les délais de recours, rappelés dans la fiche de notification.

Le versement de l’ensemble de la DGF des départements s’effectuera par douzièmes mensuels, conformément à la circulaire no NOR MCT B0600079C du 21 novembre 2006.

S’agissant des modalités de versement, la DGF des départements relève désormais de l’interface entre les applications Colbert et Chorus qui permet de déclencher de façon dématérialisée les demandes de paiement directement auprès des DDFIP / DRFIP, sans saisie par les plate-formes Chorus.

Cette interface s’applique à tous les départements et collectivités d’outre-mer éligibles à la DGF des départements, à l’exception de Saint-Pierre et Miquelon.

L’utilisation de l’application Colbert Départemental est par conséquent indispensable en 2012 pour la notification des montants définitifs de DGF correspondants (voir note DGCL du 20  janvier  2012 sur l’interface entre les applications Colbert et Chorus). Il conviendra en effet, comme vous l’avez réalisé en  janvier pour la notification des acomptes de dotation forfaitaire, de procéder à l’envoi des montants de DGF à Chorus (fonction « Envoyer à Chorus »). Cette transmission électronique devra être doublée d’un envoi papier à la direction départementale (ou régionale) des finances publiques de vos arrêtés de versement et des états financiers.

Vos arrêtés de versement viseront le compte no 465-1200000 ouvert dans les écritures du directeur départemental (ou régional) des finances publiques. En outre, afin de permettre aux DDFIP / DRFIP de distinguer les dotations relevant de l’interface Colbert / Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « interfacé ».

L’inscription des différentes dotations composant la DGF des départements est à effectuer dans le budget du département aux comptes suivants :

7411 Dotation forfaitaire74121 Dotation de fonctionnement minimale74122 Dotation de péréquation urbaine74123 Dotation de compensationVos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une rectification éventuelle viseront le compte no 4651200000

« DGF  –  opérations de régularisation » en précisant le code CDR « COL10010000 », que les rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures. Toutes les opérations de régularisation y compris celles concernant des dotations relevant de l’interface au titre de 2012 ou d’années antérieures seront traitées hors interface. Afin de permettre aux DDFIP / DRFIP de distinguer les opérations relevant de l’interface Colbert / Chorus, vous veillerez à faire figurer sur vos arrêtés la mention « non interfacé ».

Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Alicia SAOUDI (tél. : 01 40 07 26 79, fax : 01 40 07 68 30, [email protected]). Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, éric JaLon

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ANNEXE I. – Masses de La dgf des départements pour 2012

Les choix opérés par le comité des finances locales du 7 février 2012Masses de la DGF des départements et collectivités d’outre-mer pour 2012

ANNEXE II. – Fiches de caLcuL

1. La population DGF départementale 2012 (article L. 3334-2 du CGCT)

2. Potentiels financiers de référence des départements d’outre-mer

Potentiel fiscal 2012Potentiel financier 2012Potentiel financier par habitant 2012Potentiel financier superficiaire 2012

3. La dotation de compensation (article L. 3334-7-1 du CGCT)

4. La dotation forfaitaire

5. Dotation de péréquation urbaine

6. Dotation de fonctionnement minimale

A N N E X E I

masses de La dgf des départements pour 2012

Les choix opérés par le comité des finances locales du 7 février 2012

La DGF des départements mise en répartition en 2012, avant mesures de périmètre, est de 12 253 633 918 €. Elle atteint après mesures de périmètre 12 251 528 493 €.

Masses de la DGF des départements et collectivités d’outre-mer pour 2012

MASSE À RÉPARTIR TAUX DE PROGRESSION 2011-2012

DGF des départements pour l’outre-mer :Dotation de compensation :Dotation forfaitaire :Quote-part de la dotation de péréquation urbaine :

Dont garanties de non baisse

774 072 705 €443 579 640 €231 397 765 €39 580 925 €

886 304 €

+ 0,17 %+ 0 %

 – 0,02 %– 1,43 %

Quote-part de la dotation de fonctionnement minimale :Dont garanties de non baisse

58 628 070 €0 €

+ 2,31 %

Les crédits réservés aux quotes-parts des départements et collectivités d’outre-mer pour les dotations de péréquation urbaine et de fonctionnement minimale se répartissent de la manière suivante :w Dotation de péréquation urbaine 39 580 925 €Départements d’outre-mer 35 835 716 €Saint-Pierre-et-Miquelon 127 886 €Saint-Martin 715 933 €Mayotte 205 277 €w Dotation de fonctionnement minimale 58 628 070 €Départements d’outre-mer 35 191 395 €Saint-Pierre-et-Miquelon 172 413 €Saint-Martin 1 043 890 €Mayotte 5 285 558 €

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A N N E X E I I

fiches de caLcuL

1. La population DGF départementale 2012 (article L. 3334-2 du CGCT)

La population départementale prise en compte pour la répartition des dotations de l’État est la population municipale publiée par l’INSEE majorée d’un habitant par résidence secondaire.

La population DGF 2012 des départements est calculée de la manière suivante :

Pop DGF 2012 départementale = Pop municipale 2012 départementale + ∑ dépt des RS communales

Avec :∑ dépt RS communales = total des résidences secondaires de l’ensemble des communes du département.

2. Potentiels financiers de référence des départements d’outre-mer

Le potentiel financier (art. L. 3334-6 du CGCT) correspond au potentiel fiscal majoré de la dotation forfaitaire (hors part correspondant à l’ancienne part salaires) et de la dotation de compensation notifiées l’année précédente.

L’article 138 de la loi de finances pour 2012 a modifié les modalités de calcul du potentiel fiscal des départements en raison de la suppression de la taxe professionnelle.

Le potentiel fiscal correspond à la somme des éléments suivants :– les montants correspondant aux bases brutes de foncier bâti multipliées par le taux moyen national de foncier

bâti ;– les montants correspondant aux IFER ;– les montants correspondant au produit de la CVAE perçu par le département ;– le reliquat d’État de la TSCA ;– les montants correspondant à l’ancienne compensation « part salaires », intégrée depuis  2004 dans la dotation

forfaitaire ;– depuis 2005, la moyenne des produits des droits de mutation à titre onéreux sur 5 ans (soit 2007-2011 pour le

potentiel fiscal 2012). Ces droits correspondent aux droits d’enregistrement et à la taxe départementale de publicité foncière visés aux paragraphes 1 et 2 de l’article  1594 A du code général des impôts et sont, par conséquent, différents de ceux inscrits dans le compte administratif de chaque département ;

– la somme des montants positifs ou négatifs résultant de l’application des 1.2 et 2.2 de l’article  78 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 pour 2010 perçus ou supportés l’année précédente (prélèvement ou reversement au titre de la GIR) ;

– le montant de la dotation de compensation notifiée en 2011 ;– le montant de la dotation forfaitaire 2011 (hors part correspondant à l’ancienne compensation « part salaires »).

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Potentiel fiscal des départements 2012

  × 14,62 %Taux moyen national 2011

=  

Bases brutes d’imposition à la taxe foncière sur les pro-priétés bâties de 2011

  =  

Produit des IFER départementaux + 

  =  

Produit la CVAE perçue par le département + 

  =  

Reliquat part État de la TSCA + 

  =  

Moyenne sur 5 ans du produit perçu au titre des droits de mutation à titre onéreux (2007 à 2011)

  =  

Part de la dotation forfaitaire 2011 correspondant à l’ancienne « part salaires »

  =  

Produit perçu au titre de la DCRTP + 

  =  

Produit perçu au titre de la GIR + 

  =  

Reversement versé au profit de la GIR –

Potentiel fiscal 2012 du département = 

Potentiel financier 2012=

Potentiel fiscal 2012 du département + 

=

Dotation de compensation notifiée 2011 + 

=

Dotation forfaitaire notifiée 2011 (hors part correspondant à l’ancienne « part salaires »)

=

Potentiel financier 2012 du département =

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 8/90 – Page 7

Potentiel financier par habitant 2012

/ =

Potentiel financier 4 taxes 2012 Population DGF 2012 Potentiel financier par habitant 2012

Potentiel financier superficiaire 2012

/ =

Potentiel financier 4 taxes 2012 Superficie du départementen mètres carrés

Potentiel financier superficiaire 2012

3. La dotation de compensation (article L. 3334-7-1 du CGCT)

En 2012, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2011 serait égale à celle perçue en 2010 hors mesures de recentralisation sanitaire.

Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2012 du département du Finistère, de la Vendée et de la Sarthe a été minorée au titre des mesures de recentralisation sanitaire adoptées en 2011 dans ces départements.

Dotation de compensation des départements 2012

Dotation de compensation notifiée 2012

=

Dotation de compensation 2011

Mesure de recentralisation sanitaire

Dotation de compensation 2012 notifiée

4. La dotation forfaitaire (article L. 3334-3 du CGCT)

La loi de finances pour 2012 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de base par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente.

× (74,0217873498599 €) =

Population DGF 2012 Dotation de base 2012

=

Dotation de base 2012+ 

=

Complément de garantie 2012=

Dotation forfaitaire notifiée 2012

La LFI pour 2012 introduit la possibilité pour le CFL de procéder à un écrêtement du complément de garantie des départements afin d’abonder l’accroissement de la dotation de base et l’accroissement des montants consacrés à la péréquation. Lors de sa séance du 8 février 2012, le CFL a décidé d’écrêter le complément de garantie d’un montant de 34,7 M€ de manière à financer l’accroissement de la population et l’augmentation de la masse mise en répartition au titre de la péréquation.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 8/90 – Page 8

En 2012, le calcul du complément de garantie se fera comme suit :

Pour les départements ayant un Pfi/hab  2011 inférieur à 0,9 fois le Pfi/hab moyen  2011 de l’ensemble des départements :

Si Pfi/hab dept A 2011 < 0,9 * Pfi/hab moyen 2011

Alors Garantie 2012 = Garantie 2011

Pour les départements ayant un Pfi/hab 2011 supérieur ou égal à 0,9 fois le Pfi/hab moyen 2011 de l’ensemble des départements :

Si Pfi/hab dept A 2011 ≥ 0,9 * Pfi/hab moyen 2011

Alors Garantie 2012 = Garantie 2011 – Ecrêtement du CG

À noter :

Pfi/hab moyen 2011 = 632,356834 €

Le calcul de l’écrêtement du complément de garantie :

Ecrêtement du complément de garantie = (Pfi/hab dept A 2011 / Pfi hab moyen 2011) * pop DGF 2012 dept A

* VP

Avec :

VP = valeur de point = – 0,802094548801043

L’écrêtement du complément de garantie ne peut être supérieur à 10 % du complément de garantie perçu l’année précédente.

Si l’écrêtement du complément de garantie 2012 est supérieur à 10 % du complément de garantie perçu au titre de l’année précédente, alors celui-ci est plafonné à 10 % du montant du complément de garantie perçu au titre de l’année précédente :

SiEcrêtement du complément de garantie 2012 dept A > 10 % * Complément de garantie 2011 dept A,

Alors,Ecrêtement du complément de garantie 2012 dept A = 10 % * Complément de garantie 2011 dept A

À noter : Les COM bénéficiant d’un complément de garantie (Saint-Martin et Mayotte) ne sont pas écrêtés.

5. La dotation de péréquation urbaine

La quote-part de la dotation de péréquation urbaine réservée aux départements d’outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon, à Saint-Martin est déterminée par application au montant total de la DPU du double du rapport, majoré de 10  %, entre la population municipale des départements et collectivités d’outre-mer et cette même population majorée de la population municipale des départements de métropole. En  2012, ce ratio de population est égal à 7,050450633216440 %.

Par application de ce ratio, 39 580 925 € ont été spontanément répartis au titre de la quote-part outre-mer de la dotation de péréquation urbaine en 2012. Cette répartition a été calculée de la manière suivante :

Pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, et Saint-Martin) et le Département de Mayotte :

Il est appliqué au montant total de DPU (561 395 673 € en 2012) le double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale de chaque collectivité et la population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer éligibles à la DGF des départements, c’est-à-dire :

QPCOM = Masse DPU2012 × {2 × [(population COM / population DOM + COM éligibles + Métropole) × (1+ 10 %)]}

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 8/90 – Page 9

Pour les départements d’outre-mer :La quote-part de DPU restante après répartition entre les collectivités d’outre-mer et le département de Mayotte

(4 389 530 € en 2012) est répartie entre les départements d’outre-mer au prorata de leur population municipale.

DPUDOM = QP DOM × [population dom / population totale DOM]

Garantie de non baisse des quotes-parts individuelles de DPULa loi de finances pour 2009 a introduit une règle de garantie de non baisse des quotes-parts individuelles de DPU

des départements et collectivités d’outre-mer. À ce titre :

SiQP DPU 2012 spontanée < QP DPU 2011

Alors :QP DPU 2012 répartie = QP DPU 2011

En  2012, ce dispositif a bénéficié à l’ensemble des départements et collectivités d’outre-mer, à l’exception de la Guyane, pour un montant égal à 886 304 €.

À noter : les disponibilités nécessaires à l’application de cette nouvelle règle sont prélevées sur la masse de DPU à répartir pour les départements de métropole.

6. La dotation de fonctionnement minimale (article L. 3334-7 du CGCT)

La quote-part de la dotation de fonctionnement minimale réservée aux départements d’outre-mer, à Saint-Pierre- et-Miquelon et à Saint-Martin est également déterminée par application au montant total de la DFM du double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale des départements et collectivités d’outre-mer et cette même population majorée de la population municipale des départements de métropole.

Par application de ce ratio, 58 628 070 € ont été spontanément répartis au titre de la quote-part outre-mer de la dotation de fonctionnement minimale en 2012. Cette répartition a été calculée de la manière suivante :

– pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon et Saint-Martin) et le Département de Mayotte :Il est appliqué au montant total de DFM (831 550 679 € en 2012) le double du rapport, majoré de 10 %, entre

la population municipale de chaque collectivité et la population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer éligibles à la DGF des départements, c’est-à-dire :

QPCOM = Masse DFM 2012 × 2 × {[(population COM / population DOM + COM éligibles + Métropole) ×} (1+ 10 %)]

– pour les départements d’outre-mer :Pour bénéficier de la DFM, les départements d’outre-mer doivent être reconnus éligibles à cette dotation, selon les

mêmes règles d’éligibilité qu’en métropole, à savoir disposer d’un potentiel financier par habitant inférieur au double du potentiel financier par habitant moyen des départements « non urbains ».

Ensuite, la quote-part de DFM restante après prélèvement des quotes-parts des COM (52 126 209 € en 2012) est répartie entre ces départements en fonction de leur population DGF, de leur longueur de voirie, et de leur potentiel financier de la manière suivante (Art. R. 3443-2-1 du CGCT) :

– pour 80 % en fonction de leur population DGF avec :

Fraction population = POP DGF 2012 × VP1

Avec :– POP DGF 2012 = population DGF 2012 du département d’outre-mer– VP1 = valeur de point en 2012 soit 22,34380978304 €

– pour 10 % en fonction de la longueur de voirie classée dans le domaine public départemental, celle située en zone de montagne étant affectée d’un coefficient multiplicateur de 1,3

Fraction voirie = (LVHM + (1,3 × LVM)) × VP2

Avec :– LVHM = longueur de la voirie hors montagne départementale– LVM = longueur de voirie de montagne départementale

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– VP2 = valeur de point en 2012, soit 2,002024715377 €.– pour 10 % en fonction de l’inverse de leur potentiel financier.

Fraction inverse PFi = Inverse PFi x VP3

Avec :– Inverse PFI = 1 000 000 / Potentiel financier 2012 du département– VP3 = valeur de point en 2012, soit 236 711 361,88184 €.Garantie de non baisse des quotes-parts individuelles de DFM

Comme pour la DPU, la loi de finances pour 2009 a introduit une règle de garantie de non baisse des quotes-parts individuelles de DFM des départements et collectivités d’outre-mer. À ce titre :

SiQP DFM 2012 spontanée < QP DFM 2011

Alors :QP DFM 2012 répartie = QP DFM 2011

En 2012, ce dispositif n’a pas été actionné.À noter : les disponibilités nécessaires à l’application de cette nouvelle règle sont prélevées sur la masse de DFM à

répartir pour les départements de métropole.

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____ Direction générale des collectivités locales _____ Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____ Bureau de la fiscalité locale _____

Circulaire du 9 mars 2012 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2012

NOR : COTB1204162C

Pièces jointes : 7 annexes.

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales à Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (Métropole et DOM).

Cette circulaire présente les nouvelles dispositions afférentes à la fiscalité locale prévues, notamment par la loi de finances pour 2012 (no 2011-1977 du 28 décembre 2011), par les lois de finances rectificatives pour 2011 (no 2011-900 du 29 juillet 2011 et no 2011-1978 du 28 décembre 2011 notamment), et par différentes dispositions réglementaires.

Elle actualise en outre la circulaire du 17  mars  2011, NOR : COTB1107973C, relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux en présentant une version consolidée des différentes dispositions.

Elle comporte :– une annexe I, relative à l’ensemble des nouvelles dispositions fiscales, législatives ou réglementaires, applicables à

partir de 2012, et actualisant certaines références générales (seuils, taux moyens, tarifs, etc.) applicables en 2012 à la fiscalité locale ;

– une annexe II, relative à l’actualisation des dispositions portant sur le nouveau paysage fiscal local suite à la suppression de la taxe professionnelle ;

– une annexe III, relative à l’actualisation des dispositions portant sur la fiscalité partagée avec les départements et les régions ;

– une annexe IV, relative à l’actualisation des dispositions portant sur les droits d’enregistrements ;– une annexe V, relative à l’actualisation des dispositions portant sur les taxes d’urbanisme ;– une annexe VI, relative à l’actualisation des dispositions portant sur la taxe locale sur la publicité extérieure

(TLPE) ;– une annexe VII, qui concerne les renseignements statistiques à communiquer avant le 1er juillet 2012 à la direction

générale des collectivités locales, dans le cadre notamment de la préparation des réponses aux questionnaires parlementaires du projet de loi de finances pour 2013.

Pour toutes difficultés dans l’application de la présente circulaire, les services préfectoraux ont la possibilité de saisir la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau de la fiscalité locale, tél. : 01 49 27 31 59 (secrétariat du bureau de la fiscalité locale), courriel : [email protected] Pour le ministre et par délégation : L’adjoint au directeur général des collectivités locales, Bruno deLsoL

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S O M M A I R E

ANNEXE I.  – NouveLLes dispositions reLatives À La fiscaLité LocaLe appLicaBLes À L’année 2012

1. DISPOSITIONS GÉNÉRALES RELATIVES À LA FISCALITÉ DIRECTE LOCALE

1.1. Prorogation de la date limite de vote des budgets et taux locaux au 15 avril 2012

1.2. Calendrier prévisionnel 2012 de communication des données fiscales aux collectivités territoriales

1.3. Fixation des coefficients de revalorisation des valeurs locatives servant de bases aux impôts directs locaux en 2012

1.4. Limite d’application des abattements, exonérations et dégrèvements pour les impositions établies au titre de 2012

2. DISPOSITIONS AFFÉRENTES AUX QUATRE TAXES DIRECTES LOCALES

2.1. Fiscalité professionnelle et compensation de la réforme de la taxe professionnelle (CET, IFER, DCRTP et FNGIR)2.1.1. Contribution économique territoriale (CET)

2.1.1.1. Dispositif de compensation des pertes de ressources liées à un changement dans le paysage entrepreneurial d’une collectivité ou d’un groupement à fiscalité propre

2.1.1.2. Cotisation foncière des entreprises (CFE)2.1.1.2.1. Aménagement, pour certains redevables, du lieu de dépôt des déclarations de cotisa-

tion foncière des entreprises (CFE) et du lieu d’imposition à la CFE2.1.1.2.2. Cotisation minimum de CFE2 1.1.2.3. Exonération en zone de revitalisation rurale2 1.1.2.4. Nouvelle exonération facultative de CFE des spectacles musicaux et de variétés2 1.1.2.5. Assiette de la CFE pour les activités saisonnières2 1.1.2.6. Dégrèvement de CFE pour les contribuables dans le ressort d’un syndicat fiscalisé

2.1.1.3. Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)2.1.1.3.1. Aménagement, pour certains redevables, du lieu de dépôt des déclarations2.1.1.3.2. Précisions des règles de répartition de la CVAE entre les collectivités territoriales et

les intercommunalités à fiscalité propre2.1.1.3.2.1. Fixation de la fraction complémentaire pour la répartition de la CVAE

entre un EPCI à fiscalité additionnelle (FA) et ses communes membres2.1.1.3.2.2. Répartition de la CVAE entre les EPCI à fiscalité additionnelle (FA) et

leurs communes membres dans le cadre de la fusion d’EPCI2.1.1.3.3. Obligation de communiquer aux collectivités les déclarations faites par le redevable

en vue du calcul de la CVAE, notamment les effectifs salariés2.1.1.3.4. Possibilité pour les collectivités locales et les EPCI d’échanger des informations sur

leurs produits d’impôts2.1.1.3.5. Règles de territorialisation de la CVAE

2.1.2. Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER)2.1.2.1. Ajout de nouveaux tarifs pour l’IFER « matériel roulant »2.1.2.2. Rédaction par le Gouvernement d’un rapport sur l’évolution des IFER

2.1.3. Compensation intégrale des pertes de recettes liées à la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP – FNGIR)2.1.3.1. Prise en compte des rectifications dans le calcul de la dotation de compensation de la réforme

de la taxe professionnelle (DCRTP) et du fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR)

2.1.3.2. Modification des règles de répartition de la DCRTP et du FNGIR en cas de changement de périmètre des communes ou EPCI

2.1.3.3. Possibilité de transfert à l’EPCI des reversements de FNGIR dont bénéficient ses communes membres

2.2. Plafonnement de la taxe foncière sur les propriétes bâties en fonction du revenu

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2.3. Disposition commune aux taxes foncières sur les propriétés bâties (TFPB) et sur les propriétés non bâties (TFPNB) : nouvelle exonération pour les propriétés des régions

2.4. Corrections techniques des dispositions relatives à la taxe d’habitation

3. AUTRES IMPOSITIONS LOCALES

3.1. Dispositions relatives au lissage des taux des impositions « ménages » en cas de modification de périmètre d’une intercommunalité3.1.1. Modalités fiscales de fusion d’EPCI dont un au moins était à FPU

3.1.2. Modalités fiscales de fusion d’EPCI à FA

3.1.3. Rattachement d’une commune à un EPCI

3.2. Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)3.2.1. Instauration d’une part incitative

3.2.2. Possibilité de maintien de régimes différents de TEOM pendant 5 ans au lieu de 2 ans en cas de fusion d’EPCI ou de rattachement d’une commune à un EPCI.

3.2.3. Fixation des zones de perception de la TEOM dans les EPCI ayant reçu la compétence « déchets ména-gers » après le 15 octobre 

3.3. Taxe de balayage : possibilité de transfert de la taxe aux Communautés de Communes, d’agglomération ou urbaines lorsqu’elles assurent la compétence

3.4. Redevance pour création de bureaux ou de locaux de recherche en région Île-de-France

3.5. Versement Transport (VT)3.5.1. Modification des modalités relatives aux taux du versement transport

3.5.2. Rappel relatif à l’usage des ressources issues du « Versement Transport »

3.6. Taxes de séjour

3.7. Taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE)3.7.1. La régularisation a posteriori du report de la date de délibérations au 15 octobre 2011

3.7.2. La prolongation du dispositif dérogatoire en 2012

3.7.3. Les modalités de détermination de l’assiette de la taxe

3.7.4. La fixation des limites supérieures des coefficients multiplicateurs

3.7.5. Les modalités de mise en recouvrement

3.8. Transmission aux régions des informations relatives à la taxe sur les certificats d’immatriculation des véhicules

3.9. Dispositions relatives à la redevance des mines (RDM)3.9.1. Majoration des tarifs des redevances des mines relatives à l’extraction de l’or

3.9.2. Redevance sur les gisements d’hydrocarbure en mer

3.10. Taxe générale sur les activités polluantes

3.11. Modalités de mise en œuvre de la taxe pour la gestion des eaux pluviales urbaines

4. MESURES DIVERSES INTÉRESSANT LA FISCALITÉ LOCALE

4.1. Dispositions fiscales relatives aux pôles métropolitains

4.2. Corrections techniques des dispositions relatives à la compensation de la réduction pour création d’établissement

4.3. Fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP) et Fonds de compensation des nui-sances aéroportuaires (FCNA)4.3.1. Fixation du montant des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP)

4.3.2. Fixation du montant des fonds de compensation des nuisances aéroportuaires (FCNA)

4.4. Réévaluation de la clef de partage du reliquat de la taxe sur les conventions d’assurance (TSCA)

4.5. Prorogation du dispositif relatif aux zones franches urbaines

4.6. Point d’étape sur la réforme des valeurs locatives foncières des locaux professionnels

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ANNEXE II.  –  Présentation du nouveau paysage fiscaL LocaL suite À La suppression de La taxe profession-neLLe (TP)

1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ENSEMBLE SE SUBSTITUANT À LA TAXE PROFESSIONNELLE

1.1. La contribution économique territoriale (CET)1.1.1. La cotisation foncière des entreprises (CFE)1.1.2. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

1.2. L’imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau (IFER)1.2.1. IFER sur les éoliennes terrestres et « hydroliennes »1.2.2. IFER sur les usines de production d’électricité nucléaire ou thermique1.2.3. IFER sur les usines de production d’électricité photovoltaïque ou hydraulique1.2.4. IFER sur les transformateurs électriques1.2.5. IFER sur les stations radioélectriques (antenne relais de téléphonie mobile)1.2.6. IFER sur les installations d’acheminement et de stockage du gaz naturel1.2.7. IFER sur les répartiteurs principaux (centraux téléphoniques)1.2.8. IFER sur le matériel roulant ferroviaire1.2.9. IFER sur le matériel roulant utilisé sur les lignes de transport en commun en Île-de-France

1.3. Créations et transferts d’impôts et taxes de l’État vers les collectivités1.3.1. Création d’une taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties1.3.2. Transfert de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)1.3.3. Création de la taxe additionnelle dite « de stockage »1.3.4. Transfert des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) perçus par l’État1.3.5. Transfert du reliquat de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA)1.3.6. Réduction des frais de gestion perçus par l’État sur la fiscalité directe locale

2. LA RÉPARTITION DES IMPÔTS LOCAUX À COMPTER DE 2011

2.1. Les règles d’affectation de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises

2.2. Une nouvelle répartition de la fiscalité locale entre niveaux de collectivités territoriales2.2.1. La fiscalité des communes

2.2.1.1. Les impositions prévues par l’article 1379 du CGI2.2.1.2. Les autres impositions modifiées2.2.1.3. Inventaire des impôts perçus par une commune

2.2.2. La fiscalité des EPCI2.2.2.1. Les EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU) (anciens EPCI à TPU)

2.2.2.1.1. Inventaire des impôts perçus par un EPCI à FPU2.2.2.2.2. Le  maintien des règles de transformation d’un EPCI à FA en EPCI à FPU

(art. 1379-0 bis (IV) du code général des impôts).2.2.2.2. Les EPCI à fiscalité additionnelle (anciens EPCI à FA)

2.2.2.2.1. Possibilité de modifier les fractions relatives à la répartition de la CVAE entre l’EPCI à FA et ses communes membres

2.2.2.2.2. Attribution de la CVAE en cas de modification de la carte intercommunale2.2.2.2.3. Les autres impositions que peut percevoir l’EPCI à FA

2.2.2.3. Les EPCI à fiscalité additionnelle optant pour le régime des EPCI à fiscalité de zone ou pour le régime de zone éolienne2.2.2.3.1. Fiscalité de zone d’activités économiques2.2.2.3.2. Fiscalité de zone éolienne

2.2.2.4. Les nouvelles règles en matière d’attribution de compensation et de dotation de solidarité communautaire

2.2.2.5. Les ressources fiscales pouvant être perçues par les syndicats de communes et les syndicats mixtes

2.2.2.6. Les dispositions relatives aux syndicats à contributions fiscalisées

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2.2.3. La fiscalité des départements2.2.3.1. Les impositions prévues par l’article 1586 du CGI2.2.3.2. Les autres impositions modifiées2.2.3.3. Inventaire des impôts perçus par les départements

2.2.4. La fiscalité des régions2.2.4.1. Les impositions prévues par l’article 1599 bis du CGI2.2.4.2. Inventaire des impôts perçus par les régions

2.3. Le principe de la compensation intégrale au profit des collectivités territoriales des pertes de recettes liées à la suppression de la taxe professionnelle.2.3.1. La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle par catégorie de collectivités

(DCRTP)2.3.1.1. Mode de calcul général de la dotation de compensation de la réforme de la TP au profit des

communes et des EPCI2.3.1.2. La dotation de compensation de la réforme de la TP au profit des syndicats de communes à

contributions fiscalisées2.3.1.3. La dotation de compensation de la réforme de la TP au profit des départements2.3.1.4. La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle au profit des régions et

de la collectivité territoriale de Corse2.3.2. L’instauration des Fonds Nationaux de Garantie Individuelle de Ressources (FNGIR) par niveau de

collectivités locales2.3.2.1. Le FNGIR communal et intercommunal2 3.2.2. Le FNGIR départemental2.3.2.3. Le FNGIR pour le département de Paris2.3.2.4. Le FNGIR régional et pour la collectivité territoriale de Corse

2.3.3. Mode de calcul de la dotation de compensation de la réforme de la TP et de la garantie individuelle de ressources au profit des communes et des EPCI en cas de modification de la carte intercommunale2.3.3.1. Modalités de calcul de la dotation de compensation de la réforme de la TP en cas de modifi-

cation de la carte intercommunale2.3.3.2. Modalités de calcul de la garantie individuelle de ressources (GIR) en cas de modification de

la carte intercommunale

2.4. Les mécanismes de compensation de pertes de produit de contribution économique territoriale (CET)2.4.1. Compensation de pertes de produit de contribution économique territoriale pour les communes et établis-

sements publics de coopération intercommunale2.4.2. Compensation de pertes de produit de contribution économique territoriale pour les départements et

régions2.4.3. Cas particulier de la compensation de pertes de produit de cotisation foncière des entreprises pour l’an-

née 2011

2.5. Les mécanismes de péréquation2.5.1. Le fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) départementaux2.5.2. Le fonds national de péréquation de la CVAE des régions et de la collectivité territoriale de Corse.

2.5.2.1. Alimentation du fonds national de péréquation de la CVAE des régions et de la collectivité territoriale de Corse

2.5.2.2. Répartition du fonds national de péréquation de la CVAE des régions2.5.3. Le fonds national de péréquation de la CVAE des départements

2.5.3.1. Alimentation du fonds national de péréquation de la CVAE des départements2.5.3.2. Répartition du fonds national de péréquation de la CVAE des départements

2.5.4. Mise en œuvre du fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC)2.5.4.1. Alimentation du fonds national de péréquation des ressources communales et intercommu-

nales2.5.4.2. Répartition du fonds national de péréquation des ressources communales et intercommunales

2.6. Cas particuliers de la taxe spéciale d’équipement et des établissements publics fonciers2.6.1. Le calcul de la répartition de la taxe spéciale d’équipement

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 9/90 – Page 6

2.6.1.1. Le calcul de la répartition de la taxe spéciale d’équipement à compter de 20112.6.1.2. Le calcul de la répartition de la taxe spéciale d’équipement à compter de 2012

2.6.2. La fixation des taux des taxes additionnelles perçues au profit des établissements publics fonciers

ANNEXE III.  – La fiscaLité partagée avec Les départements et Les régions

1. LA FISCALITÉ PARTAGÉE AVEC LES DÉPARTEMENTS

1.1. Le financement du revenu de solidarité active (RSA)1.1.1. En métropole1.1.2. En outre-mer1.1.3. Le RSA à Mayotte

1.2. Le financement des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS)1.2.1. Le dispositif de financement institué en 20051.2.2. La fraction de TSCA a été portée à son niveau définitif en 2006

1.3. Le financement des compétences transférées aux départements dans le cadre de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales1.3.1. Historique du dispositif1.3.2. Compensation des transferts de compétences aux départements en 2012

2. LA FISCALITÉ PARTAGÉE AVEC LES RÉGIONS ET AVEC LA CORSE

2.1. La taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TIPP) affectée aux régions pour le financement des transferts de compétences prévus par la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales2.1.1. Le dispositif de financement institué en 20052.1.2. L’assiette de la TIPP a été régionalisée en 20062.1.3. Une capacité de modulation facultative de la TIPP par les régions a été instituée en 2007, sur dérogation

communautaire, pour une durée de trois ans2.1.3.1. Rappel du dispositif de modulation régionale de la TIPP2.1.3.2. Bilan des décisions de modulation des régions pour les années 2007 à 2012

2.1.4. Entre 2005 et 2008, les fractions de tarif de TIPP attribuées aux régions ont été augmentées pour tenir compte de l’augmentation des droits à compensation

2.1.5. L’application, depuis 2008, d’une clause de garantie automatique du droit à compensation des transferts de compétences aux régions effectués dans le cadre de la loi du 13 août 2004

2.1.6. Compensation des transferts de compétences aux régions en 20122.1.7. Une capacité de modulation supplémentaire de TIPP aux régions à partir de 2010 pour le financement de

projets structurants

2.2. Le financement spécifique des transferts de compétences à la collectivité territoriale de Corse (CTC)

2.3. La contribution au développement de l’apprentissage (CDA)

ANNEXE VI.  – Droits d’enregistement

1. RAPPEL DE LA LÉGISLATION DES DROITS DE MUTATION À TITRE ONÉREUX

1.1. Droits départementaux de mutation à titre onéreux d’immeubles1.1.1. Le conseil général vote le taux prévu à l’article 1594 D du CGI1.1.2. Le conseil général peut voter, à titre facultatif

1.1.2.1. Un abattement sur la base imposable (prix) des acquisitions d’immeubles d’habitation et de garages

1.1.2.2. Une réduction jusqu’à 0,70 % du taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistre-ment pour certaines mutations de logements occupés

1.1.2.3. Une ou plusieurs exonérations (article 1137 et 1594 G à 1594 J bis du CGI).

1.2. Taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement

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1.2.1. Rappel de la législation en vigueur

1.2.2. Rôle du conseil municipal

1.3. Tableaux de décision à l’usage des conseils généraux et des conseils municipaux

1.4. Modalités et délai de notification

1.4.1. Modalités

1.4.2. Délai

1.5. Entrée en vigueur

2. FONDS NATIONAL DE PÉRÉQUATION DES DMTO

2.1. Alimentation du fonds national de péréquation des DMTO départementaux

2.1.1. Le premier prélèvement dit prélèvement sur « stock »

2.1.2. Le second prélèvement dit prélèvement sur « flux »

2.2. Constitution d’une réserve du fonds national de péréquation des DMTO départementaux

2.3. Répartition du fonds national de péréquation des DMTO départementaux

ANNEXE V. – La réforme des taxes d’urBanisme

1. LA TAXE D’AMÉNAGEMENT

1.1. Bénéficiaires et condition de recevabilité

1.2. Caractéristiques de la taxe d’aménagement

1.2.1. Champ d’application et redevables

1.2.2. Assiette

1.2.3. Taux de la taxe d’aménagement

1.2.4. Établissement de la taxe

1.2.5. Contrôle et recouvrement

1.2.6. Recours

1.2.7. Versement aux collectivités

1.3. Exonérations de la taxe d’aménagement

1.3.1. Exonération de droit de la part communale ou intercommunale de la taxe1.3.1.1. Liste des constructions et aménagements destinés à être affectés à un service public ou d’utilité

publique1.3.1.2. Précisions relatives à l’exonération des constructions et aménagements réalisés dans les péri-

mètres des opérations d’intérêt national1.3.1.3. Précisions relatives aux constructions et aménagements réalisés dans les zones d’aménage-

ment concerté

1.3.2. Exonération de droit de la part départementale et régionale de la taxe d’aménagement

1.3.3. Exonération facultative de la taxe d’aménagement

2. LE VERSEMENT POUR SOUS-DENSITÉ (VSD)

2.1. Définition de l’unité foncière

2.2. Établissement du seuil minimal de densité et du versement pour sous-densité

2.3. Modalités de Calcul du Versement pour sous densité

2.4. Valeur vénale du terrain pour l’application du VSD

2.5. Procédure de rescrit

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3. ABROGATION DE LA TAXE LOCALE D’ÉQUIPEMENT (TLE)

ANNEXE VI.  – La taxe LocaLe sur La puBLicité extérieure (TLPE)

1. INSTITUTION DE LA TAXE LOCALE SUR LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE

1.1. Institution de la TLPE par un EPCI

1.2. Incompatibilité de la perception de la TLPE et des droits de voirie ou de redevance d’occupation du domaine public

2. ASSIETTE DE LA TAXE

2.1. Une clarification de vocabulaire

2.2. Détermination de la superficie des enseignes

3. LES EXONÉRATIONS

3.1. Les exonérations de plein droit

3.2. Les exonérations ou réfactions facultatives

4. RÈGLES D’ÉVOLUTION DES TARIFS

4.1. L’application des tarifs pendant la période transitoire

4.2. L’application des tarifs à l’issue de la période transitoire

5. LE RECOUVREMENT DE LA TLPE

5.1. La déclaration

5.2. L’émission du titre de recettes

5.3. Le paiement

6. LE CONTENTIEUX

7. LES SANCTIONS

ANNEXE VII.  – Renseignements statistiques À communiquer À La DGCL

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A N N E X E I

nouveLLes dispositions reLatives À La fiscaLité LocaLe appLicaBLes À L’année 2012

1. DISPOSITIONS GÉNÉRALES RELATIVES À LA FISCALITÉ DIRECTE LOCALE

1.1. Prorogation de la date limite de vote des budgets et taux locaux au 15 avril 2012

TEXTE : Article 31 de la première loi de finances rectificative pour  2012, adoptée par l’Assemblée nationale le 29 février 2012

COMMENTAIRE :

En application des dispositions de l’article  1639 A du code général des impôts et de l’article  L. 1612-2 du code général des collectivités territoriales, les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre doivent voter les taux des impositions directes locales perçues à leur profit avant le 31 mars de chaque année.

De manière dérogatoire, la date limite de vote des budgets et de fixation des taux des quatre taxes directes locales avait été repoussée au 15 avril 2010 par la loi de finances pour 2010 et au 30 avril 2011 par la loi de finances pour 2011.

Cette année, les collectivités territoriales et les EPCI pourront adopter leur budget et les taux des impôts directs jusqu’au 15 avril 2012.

1.2. Calendrier prévisionnel 2012 de communication des données fiscales aux collectivités territoriales

JANVIER Transmission à chaque collectivité de la liste des établissements qui contribuent à la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) qu’elle perçoit.Notification du produit prévisionnel de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) 2012 et rappel du montant de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER) et de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) issue du rôle général versée au titre de 2011.

PREMIÈRE QUINZAINE DE MARS Transmission, par voie dématérialisée, des états de notification fiscale « 1259 » et « 1253 » informant chaque collectivité :– de ses bases prévisionnelles 2012 de taxe d’habitation (TH) (communes et EPCI), taxe foncière (TF) (communes, EPCI et départements) et cotisation foncière des entreprises (CFE) (communes et EPCI) ;– du produit prévisionnel d’IFER déterminé à partir des produits perçus en 2011 (communes, EPCI, départements et régions) ;– du produit de TASCOM déterminé à partir du produit de 2011 et corrigé des éventuelles délibérations de fixation des coefficients multiplicateurs (communes et EPCI) ;– des allocations compensatrices 2012.

MARS Transmission des informations individuelles de CVAE portant sur le montant versé en 2012.

SEPTEMBRE Transmission des bases de CFE simulées sur 2012 des établissements dominants aux collectivités les plus importantes et sur demande aux autres collectivités (communes et EPCI).

4E TRIMESTRE Transmission des rôles de :– TH, taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) (bloc communal) ;– Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) (bloc communal et département) ;– CFE, IFER (bloc communal).Transmission des informations individuelles de TASCOM (correspondant aux informations centralisées entre le 1er octobre 2011 et le 30 septembre 2012).Notification des montants définitifs des produits issus des rôles et des impôts auto liquidés.Notification de la DCRTP/GIR recalculée.

1.3. Fixation des coefficients de revalorisation des valeurs locatives servant de bases aux impôts directs locaux en 2012

TEXTE : Article 95 de la loi de finances pour 2012

→ Article 1518 bis (zf) modifié du code général des impôts.

COMMENTAIRE :

Les coefficients de revalorisation applicables, en  2012, aux valeurs locatives servant de base aux impôts directs locaux sont fixés à 1,018 pour les propriétés non bâties et pour les propriétés bâties, y compris pour les immeubles industriels ne relevant pas de l’article 1500 du code général des impôts (bâtiments industriels non inscrits à l’actif d’une entreprise industrielle et commerciale).

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1.4. Limite d’application des abattements, exonérations et dégrèvements pour les impositions établies au titre de 2012

TEXTES :

→ Articles 1391, 1391 B, 1411, 1414 A et 1417 du code général des impôts.

Article 197 du code général des impôts.

Article 76-XV-2 de la loi de finances pour 2006.

COMMENTAIRE :

La taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe d’habitation peuvent faire l’objet d’allègements accordés aux redevables disposant de revenus modestes.

Les valeurs mentionnées aux articles  1414 A et  1417 du code général des impôts (CGI) sont réévaluées dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu (art. 197 du code général des impôts).

Lors de la loi de finances pour  2012, aucune réévaluation n’a été votée ; il en résulte que ces valeurs restent identiques à celles de 2011.

1 – Montant du revenu 2011 à ne pas dépasser pour pouvoir bénéficier, en 2012, des allégements de taxe foncière sur les propriétés bâties et de taxe d’habitation visés aux articles  1391,  1391 B,  1411 et  1414 du code général des impôts :

a – Métropole :

– Première part .................................................. 10 024 €

– Demi-parts supplémentaires.............................. 2 676 €

b – Martinique, Guadeloupe et La Réunion :

– Première part .................................................. 11 861 €

– Première demi-part supplémentaire .................. 2 833 €

– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 2 676 €

c – Guyane

– Première part .................................................. 12 402 €

– Première demi-part supplémentaire .................. 3 414 €

– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 2 676 €

2 – Plafonnement de taxe d’habitation en fonction du revenu et dégrèvement de la taxe foncière sur les propriétés bâties :

•Montantdurevenu 2011ànepasdépasserpourpouvoirbénéficier,en 2012,duplafonnementdetaxed’habitation(article 1417-II du code général des impôts) et du dégrèvement plafonnant la taxe foncière sur les propriétés bâties à 50 % des revenus (1391 B ter du code général des impôts) :

a – Métropole :

– Première part .................................................. 23 572 €

– Première demi-part supplémentaire .................. 5 507 €

– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 4 334 €

b – Martinique, Guadeloupe et La Réunion :

– Première part .................................................. 28 488 €

– Première demi-part supplémentaire .................. 6 043 €

– Deuxième demi-part supplémentaire ................ 5 762 €

– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 4 334 €

c – Guyane :

– Première part .................................................. 31 219 €

– Première demi-part supplémentaire .................. 6 043 €

– Deuxième demi-part supplémentaire ................ 6 043 €

– Troisième demi-part supplémentaire ................. 5 146 €

– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 4 334 €

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Rappel : Pour les enfants résidant en alternance chez chacun des parents séparés ou divorcés, les majorations des montants plafonds de revenus fixées pour les demi-parts au-delà de la première part de quotient familial doivent être divisées par deux.•Montantde l’abattementappliquépour lecalculduplafonnementenfonctiondurevenu(art. 1414Aducode

général des impôts) :a – Métropole :– Première part .................................................... 5 113 €– Première demi-part supplémentaire .................. 1 478 €– Deuxième demi-part supplémentaire ................ 1 478 €– Troisième demi-part supplémentaire ................. 1 478 €– Quatrième demi-part supplémentaire ................ 1 478 €– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 2 614 €b – Martinique, Guadeloupe et La Réunion :– Première part .................................................... 6 137 €– Première demi-part supplémentaire .................. 1 478 €– Deuxième demi-part supplémentaire ................ 1 478 €– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 2 614 €c – Guyane :– Première part .................................................... 6 817 €– Première demi-part supplémentaire .................. 1 136 €– Deuxième demi-part supplémentaire ................ 1 136 €– Demi-parts supplémentaires suivantes .............. 2 724 €Les abattements par demi-part sont divisés par deux pour les quarts de part (enfants en garde alternée).

2. DISPOSITIONS AFFÉRENTES AUX QUATRE TAXES DIRECTES LOCALES

La présente partie expose exclusivement les nouvelles mesures, adoptées en  2011, afférentes aux quatre taxes directes locales.

Les conséquences de ces nouvelles mesures sur l’architecture des compensations d’exonérations soumises à minoration et sur leur évolution en  2012 (telles qu’elles résultent de l’art.  51 de la loi de finances pour 2012) seront présentées, comme chaque année, dans une autre circulaire relative aux compensations à verser en 2012 aux collectivités locales pour les exonérations relatives à la fiscalité locale décidées par l’État.

2.1. Fiscalité professionnelle et compensation de la réforme de la taxe professionnelle (CET, IFER, DCRTP et FNGIR)

2.1.1. Contribution économique territoriale (CET)

2.1.1.1. Dispositif de compensation des pertes de ressources liées à un changement dans le paysage entrepreneurial d’une collectivité ou d’un groupement à fiscalité propre

TEXTE : IV de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ III de l’article 78 de la loi no 2009-1673 de finances pour 2010COMMENTAIRECette disposition est développée dans l’annexe II paragraphe 2.4.

2.1.1.2. Cotisation foncière des entreprises (CFE)

2.1.1.2.1. Aménagement, pour certains redevables, du lieu de dépôt des déclarations de cotisation foncière des entreprises (CFE) et du lieu d’imposition à la CFE

TEXTE : I de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Article 1477 du code général des impôts→ 2 du II de l’article 1647 D du même code

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COMMENTAIRE :Le  I de l’article  44 prévoit quelques ajustements relatifs au lieu de dépôt des déclarations de la CFE et au lieu

d’imposition à la CFE.– Aménagement du lieu de dépôt des déclarations de CFE pour certains redevablesLes contribuables qui n’emploient aucun salarié en France et qui n’y disposent d’aucun établissement mais qui y

exercent une activité de location d’immeubles ou de vente d’immeubles doivent déposer leurs déclarations au lieu de situation de l’immeuble dont la valeur locative foncière est la plus élevée au 1er janvier de l’année d’imposition.

– Aménagement du lieu d’imposition à la CFEDésormais, les contribuables non sédentaires sont redevables de la cotisation minimum établie au lieu de la

commune de rattachement mentionné sur le récépissé de consignation ou, à défaut de ce récépissé, au lieu de leur habitation principale.

2.1.1.2.2. Cotisation minimum de CFE

TEXTE : Article 51 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011de finances rectificative pour 2011→ Article 1647 D du code général des impôtsCOMMENTAIRE :Cette disposition est développée dans l’annexe II paragraphe 1.1.1.

2.1.1.2.3. Exonération en zone de revitalisation rurale

TEXTE : Article 16 de la loi no 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances initiale pour 2012→ Article 1465 A du code général des impôtsCOMMENTAIRE :La loi de finances a modifié le a du II de l’article 1465 A du CGI en précisant que le déclin de la population est

constaté sur l’ensemble de l’arrondissement ou du canton ou dans une majorité de leurs communes dont le chef-lieu. Ainsi le champ d’application est élargi dans la mesure où le déclin de la population n’est plus considéré uniquement dans la commune mais de façon globale dans l’arrondissement ou le canton.

2.1.1.2.4. Nouvelle exonération facultative de CFE des spectacles musicaux et de variétés

TEXTE : Article 94 de la loi de finances initiale pour 2012→ Article 1464 A du code général des impôtsCOMMENTAIRE :L’article 1464 A du CGI a été complété par la possibilité d’exonérer de CFE les spectacles musicaux et de variétés.

2.1.1.2.5. Assiette de la CFE pour les activités saisonnières

TEXTE : X-1o de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Article 1478 V al. 2 du CGICOMMENTAIRE :La valeur locative est corrigée en fonction de la période d’activité pour les parcs d’attraction et de loisirs exerçant

une activité saisonnière sur décision de l’organe délibérant de la commune et de l’établissement public de coopération intercommunale.

Cette disposition corrige celle de l’année précédente en imposant une décision concordante de la commune et de l’EPCI, au lieu d’une décision de l’un ou l’autre.

2.1.1.2.6. Dégrèvement de CFE pour les contribuables dans le ressort d’un syndicat fiscalisé

TEXTE : Article 21 de la loi no 2011-900 du 29 juillet 2011de finances rectificative pour 2011→ Article 1647 C quinquies C du code général des impôtsCOMMENTAIRE :Sur demande du contribuable effectuée dans le délai légal de réclamation prévu pour la cotisation foncière des

entreprises, la cotisation foncière des entreprises, due par les entreprises au titre  des années  2010 et  2011, pour le montant émis au profit des syndicats de communes, fait l’objet d’un dégrèvement lorsque la somme de la contribution économique territoriale, des taxes pour frais de chambres de commerce et d’industrie et pour frais de chambres des métiers et de l’artisanat et de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux due par les entreprises au titre de l’année 2010 est supérieure à la somme des cotisations de taxe professionnelle et des taxes pour frais de chambres de

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commerce et d’industrie et pour frais de chambres de métiers et de l’artisanat qui auraient été dues au titre de 2010 en application des dispositions du code général des impôts en vigueur au 31 décembre 2009, à l’exception des coefficients forfaitaires déterminés en application de l’article 1518 bis qui sont, dans tous les cas, ceux fixés au titre de 2010.

Le dégrèvement est égal à la différence, lorsqu’elle est positive, entre :le montant de la cotisation foncière des entreprises émis au profit des syndicats de communes dû au titre  de

l’année 2010 ;et le montant de taxe professionnelle émis au profit des syndicats de communes qui aurait été dû au titre  de

l’année  2010 en application du présent code en vigueur au 31  décembre  2009, à l’exception des coefficients forfaitaires déterminés en application de l’article  1518 bis qui sont, dans tous les cas, ceux fixés au titre  de l’année 2010.

Les dégrèvements résultant de l’application du présent article sont ordonnancés dans les six mois suivant celui du dépôt de la demande.

Le  reversement des sommes indûment restituées est demandé selon les mêmes règles de procédure et sous les mêmes sanctions qu’en matière de cotisation foncière des entreprises. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les mêmes règles de procédure applicables en matière de cotisation foncière des entreprises.

Pour les impositions dues au titre de l’année 2010, le dégrèvement institué par le présent article peut être demandé dans les six mois suivant la promulgation de la loi no 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011.

L’administration informe les contribuables susceptibles de bénéficier du dégrèvement prévu au présent article.

2.1.1.3. Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

2.1.1.3.1. Aménagement, pour certains redevables, du lieu de dépôt des déclarations

TEXTE : I de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ 3o du III de l’article 1586 octies du CGICOMMENTAIRE :Comme pour la CFE, le I de l’article 44 prévoit quelques ajustements relatifs au lieu de dépôt des déclarations de

la CVAE.Toutes les déclarations relatives à la CVAE doivent être déposées au lieu de dépôt de la déclaration de résultat.

2.1.1.3.2. Précisions des règles de répartition de la CVAE entre les collectivités territoriales et les intercommunalités à fiscalité propre

2.1.1.3.2.1. Fixation de la fraction complémentaire pour la répartition de la CVAE entre un EPCI à fiscalité additionnelle (FA) et ses communes membres

TEXTE : VI de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011de finances rectificative pour 2011→ 1 de l’article 1609 quinquies BA du code général des impôts.COMMENTAIRE :La répartition du produit de la CVAE reste identique aux années précédentes :– 26,5 % pour le bloc communal,– 48,5 % pour le département,– 25,0 % pour la région.Les communes membres et l’EPCI à FA perçoivent tous les deux de la CVAE.Les communes membres perçoivent, de droit, cette CVAE sous forme d’une fraction complémentaire (1) de la part

de CVAE. Son montant est égal au produit de la CVAE qui lui est versé la 1re année d’application multiplié par la fraction dite « complémentaire ».

Cette fraction complémentaire correspond au rapport (exprimé en pourcentage) entre :– la moyenne pondérée des taux communaux relais 2010 des communes membres,– et la somme de ce taux moyen et du taux relais 2010 de l’EPCI.Toutefois, les EPCI à FA et leurs communes membres peuvent modifier les fractions à répartir entre eux par

délibérations concordantes prises à la majorité qualifiée (prévue au premier alinéa  du II de l’article  L. 5211-5 du CGCT), avant le 1er octobre pour une application à partir de l’année suivante. Elles doivent être soumises à notification au plus tard le 15 octobre suivant.

(1) Prévue au dernier alinéa du 1o du 3 du 1 de l’article 1640 C.

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Dans ce cas la majorité qualifiée doit comprendre les conseils municipaux des communes dont le produit total de la CVAE représente au moins 1/5e du produit des impositions perçues par l’EPCI.

2.1.1.3.2.2. Répartition de la CVAE entre les EPCI à fiscalité additionnelle (FA) et leurs communes membres dans le cadre de la fusion d’EPCI

TEXTE : VI de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011

→ 2 de l’article 1609 quinquies BA du code général des impôts.

COMMENTAIRE :

Aucune règle particulière n’était prévue en cas de fusion d’EPCI à FA ou en cas de rattachement d’une commune à un EPCI à FA. Ainsi une commune pouvait se voir retirer la totalité de la CVAE en rejoignant un EPCI à FA, si les anciennes communes membres et cet EPCI avaient délibéré pour affecter 100 % de la CVAE à l’EPCI.

De nouvelles règles sont donc prévues en matière de répartition de la CVAE afin que les modifications de périmètres intercommunaux ne déséquilibrent pas les ressources des communes et de l’EPCI concernés.

Ainsi, en cas de fusion d’EPCI à fiscalité additionnelle :– la 1re année, l’EPCI reçoit la somme des fractions de CVAE attribuées l’année précédente aux différents EPCI

fusionnés,– pour les années suivantes, la fraction destinée au nouvel EPCI est égale à la moyenne des fractions applicables

aux EPCI préexistants, pondérée par l’importance relative de leur produit de CVAE.

En ce qui concerne les communes, elles perçoivent une fraction complémentaire à 100 % de la fraction du nouvel EPCI (Fraction de la commune = 100 % – fraction du nouvel EPCI).

En cas de rattachement d’une commune à un EPCI à fiscalité additionnelle, à partir de l’année suivant son rattachement, la fraction de CVAE revenant à l’EPCI est applicable à la CVAE des entreprises situées sur le territoire de cette commune.

Enfin, lorsque le produit des impositions (y compris la TaSCom) perçu par une commune diminue de plus de 5 %, l’EPCI dont elle est membre doit lui verser, pendant 3 ans, une compensation dégressive. Celle-ci représente :

– la première année ; 90 % de la fraction de sa perte de produit supérieure à 5 %,– la seconde année ; 75 % de ce qu’elle a reçu l’année précédente,– et la dernière année ; 50 % de la perte initiale.

Cette durée peut être réduite par délibérations concordantes entre la commune et son EPCI. C’est une dépense obligatoire pour les EPCI.

Ces deux mesures sont également développées dans l’annexe II.

2.1.1.3.3. Obligation de communiquer aux collectivités les déclarations faites par le redevable en vue du calcul de la CVAE, notamment les effectifs salariés

TEXTE : Article 100 de la loi de finances initiale pour 2012

→ Article L. 135 B du livre des procédures fiscales

COMMENTAIRE :

Les collectivités territoriales auront accès à l’ensemble des informations déclarées par le redevable intervenant dans le calcul du montant de la CVAE, notamment les effectifs salariés qui servent à la territorialisation de la CVAE.

2.1.1.3.4. Possibilité pour les collectivités locales et les EPCI d’échanger des informations sur leurs produits d’impôts

TEXTE : Article 101 de la loi de finances initiale pour 2012

→ Article L. 135 B du livre des procédures fiscales

COMMENTAIRE :

Les collectivités territoriales ont désormais la possibilité d’échanger des informations sur leurs produits d’impôts leur permettant notamment de faire des recoupements sur la CVAE.

2.1.1.3.5. Règles de territorialisation de la CVAE

TEXTE : X-2o de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011

→ Article 1586 octies du code général des impôts

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COMMENTAIRE :

Dans le cas où la déclaration par établissement fait défaut, la valeur ajoutée du contribuable est répartie entre les communes à partir des éléments déclarés dans la déclaration de l’année précédente ou à défaut entre les communes où le contribuable dispose d’immobilisations imposables à la CFE au prorata de leur valeur locative.

Le  X-2o  de l’article  44 précise que dans ce dernier cas, la valeur locative des immobilisations industrielles est pondérée par un coefficient de 2, à l’instar de ce qui se fait dans le cas où la déclaration a été déposée.

2.1.2. Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER)

2.1.2.1. Ajout de nouveaux tarifs pour l’IFER « matériel roulant »

TEXTE : Article 49 de la loi no 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011

→ Article 1599 quater A du code général des impôts

COMMENTAIRE :

Il est ajouté deux nouveaux tarifs dans le tableau de l’article 1599 quater A du CGI :– automotrice tram-train : 11 500 €– remorque tram-train : 2 400 €

Cette mesure est également développée dans l’annexe II.

2.1.2.2. Rédaction par le Gouvernement d’un rapport sur l’évolution des IFER

TEXTE : XVI de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011

COMMENTAIRE :

Le  Gouvernement devra remettre au Parlement un rapport présentant l’évolution des différentes Impositions Forfaitaires sur les Entreprises de Réseaux (IFER) pendant les trois premières années de leur mise en place. Les conclusions de ce rapport pourront, le cas échéant, conduire à revoir les tarifs des différentes IFER. Il devra être remis avant le 15 septembre 2013.

2.1.3. Compensation intégrale des pertes de recettes liées à la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP – FNGIR)

2.1.3.1. Prise en compte des rectifications dans le calcul de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) et du fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR)

TEXTE : XII de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011

→ Article 78 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 (2 bis nouveau)

COMMENTAIRE :

Le  calcul des montants de la DCRTP et des reversements ou prélèvements au titre  du FNGIR ayant été particulièrement délicat lors de l’exercice  2011, les collectivités territoriales ont jusqu’au 30  juin  2012 pour faire connaître à l’administration fiscale toute erreur susceptible d’avoir entaché ce calcul.

Les opérations de correction des calculs individuels de DCRTP et FNGIR auront lieu à l’automne pour en établir les nouveaux montants.

Les montants de la DCRTP et du prélèvement ou du reversement au titre du FNGIR rectifiés sont notifiés aux collectivités territoriales et aux établissements publics de coopération intercommunale à l’issue des opérations de calcul global.

Le montant à corriger (à la hausse comme à la baisse) viendra le cas échéant en augmentation ou en diminution des attributions mensuelles de DCRTP et de FNGIR restant à verser au titre  de  2012 ou des avances de fiscalité contenues dans le compte de concours financiers intitulé « Avances aux collectivités territoriales ».

2.1.3.2. Modification des règles de répartition de la DCRTP et du FNGIR en cas de changement de périmètre des communes ou EPCI

TEXTE : V de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011

→ Article 78 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 (IV du 1.1 du 1)

COMMENTAIRE :

La répartition de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) et du fonds national de garantie individuelle (FNGIR) en cas de scission d’une commune, de fusion ou de dissolution d’EPCI,

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d’adhésion ou de retrait d’une commune d’un EPCI, est modifiée. Au lieu de s’appuyer sur la population, cette répartition est effectuée en fonction de la variation des ressources liée à la réforme de la taxe professionnelle. Le calcul est certes plus complexe, mais il respecte davantage la réalité fiscale.

L’annexe II paragraphe 2.3 présente le détail de ces calculs dans les différents cas de  modification de la carte intercommunale.

2.1.3.3. Possibilité de transfert à l’EPCI des reversements de FNGIR dont bénéficient ses communes membres

TEXTE : Article 50 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011

→ I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts

COMMENTAIRE :

L’établissement public à fiscalité professionnelle unique se substitue déjà à ses communes membres pour la perception du produit des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux et (IFER) du produit de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TA-TFPNB).

Cet article ajoute la possibilité, sur délibération concordante des communes membres et de l’EPCI, de transférer à l’établissement public les reversements de FNGIR dont bénéficient les communes membres.

2.2. Plafonnement de la taxe foncière sur les propriétés bâties en fonction du revenu

TEXTE : Article 31 de la loi no 2011-900 du 29 juillet 2011de finances rectificative pour 2011

→ Article 1391 B ter nouveau du code général des impôts

COMMENTAIRE :

Pour pallier la suppression du bouclier fiscal qui permettait à des personnes de revenus modestes de bénéficier d’un allègement de leur taxe foncière sur les propriétés bâties, un mécanisme aux effets similaires a été mis en place.

Le coût de ce mécanisme sera pris en charge par l’État. Par conséquent, les collectivités territoriales ne subiront pas l’impact de ce nouveau dégrèvement.

2.3. Disposition commune aux taxes foncières sur les propriétés bâties (TFPB) et sur les propriétés non bâties (TFPNB) : Nouvelle exonération pour les propriétés des régions

TEXTE : Article 33 de la loi no 2011-900 du 29 juillet 2011de finances rectificative pour 2011

→ Article 1382 du code général des impôts

→ Article 1394 du code général des impôts (nouveau)

COMMENTAIRE :

La première loi de finances rectificative pour 2011 du 29 juillet 2011 a introduit une nouvelle exonération de TFPB et TFPNB en faveur de l’ensemble des propriétés des conseils régionaux.

Les termes « immeubles régionaux » et « propriétés des régions » sont respectivement insérés dans le 1o de l’article 1382 du CGI et dans le 2o de l’article 1394 du CGI.

En effet, suite à la réforme de la taxe professionnelle, les régions ne perçoivent plus la taxe foncière sur les propriétés bâties, ni la taxe sur les propriétés non bâties. En revanche, elles reçoivent l’IFER sur le matériel roulant ferroviaire (art. 1599 quater A du CGCT), l’IFER sur les répartiteurs principaux (1599 quater B du CGCT), ainsi que 25 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (art. 1586 ter et 1586 octies du CGCT).

En conséquence, une exonération a été créée : leurs propriétés sont exonérées de la TFPB et de la TFPNB.

2.4. Corrections techniques des dispositions relatives à la taxe d’habitation

TEXTE : VIII de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011

→ Article 1411 du code général des impôts

COMMENTAIRE :

En cas de rattachement d’une commune (qui n’était pas membre d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité professionnelle unique (FPU) en 2011) à un EPCI à FPU, cette commune ne bénéficie plus de la part départementale de la taxe d’habitation.

→ La nouvelle disposition de l’article  1411 permet d’appliquer un mécanisme de correction des abattements à partir du 1er janvier 2012.

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→ Le  taux de la taxe d’habitation à prendre en compte pour le calcul des compensations d’exonération de taxe d’habitation est le taux de taxe d’habitation de 1991.

3. AUTRES IMPOSITIONS LOCALES

3.1. Dispositions relatives au lissage des taux des impositions « ménages » en cas de modification de périmètre d’une intercommunalité

Les modalités pratiques seront précisées dans la circulaire de fixation des taux d’imposition de  2012 à paraître prochainement.

3.1.1. Modalités fiscales de fusion d’EPCI dont un au moins était à FPU

TEXTE : VII de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Article 1638-0 bis du code général des impôts.de finances rectificative pour 2011COMMENTAIRE :Depuis la réforme de la fiscalité locale, les EPCI à FPU peuvent voter les taux des taxes « ménages ». Pourtant,

le CGI ne prévoyait pas les conditions de fixation de ces taux lors de fusions d’EPCI aboutissant à la création d’un nouvel EPCI à fiscalité propre.

En effet,  avant la loi de finances rectificative du 29  décembre  2011, la première année après la fusion, les taux « ménages » étaient déterminés par renvoi au II de l’article  1609 nonies C du CGI. Ce dernier disposait alors que « les rapports entre les taux (des taxes ménages) sont égaux aux rapports constatés l’année précédente entre les taux moyens pondérés de chaque taxe dans l’ensemble des communes membres ».

La loi de finances rectificative comble ce vide juridique en permettant aux EPCI à FPU issus de fusion d’EPCI de moduler les taux des taxes « ménages » lors de la première année suivant la fusion, à l’instar des EPCI à FA issus de fusion.

Ainsi d’après le nouveau III de l’article  1638-0 bis, la  1re  année suivant la fusion ces nouveaux EPCI pourront choisir entre deux options pour la fixation des taux de taxe d’habitation (TH) et des deux taxes foncières (TFPB et TFPNB) :

1o  Soit selon les dispositions habituelles de plafonnement et de liaison des taux de CFE et de taxes ménages, en prenant comme référence des taux égaux au taux moyen de chaque taxe des EPCI pondéré par l’importance des bases de chacun.

Ces mécanismes seront détaillés dans la circulaire relative à fixation des taux d’imposition de  2012 à paraître prochainement.

Par dérogation, après homogénéisation des abattements appliqués pour le calcul de la taxe d’habitation, des taux différents de TH et de taxes foncières peuvent être appliqués sur les territoires des EPCI d’avant fusion. Cette période de transition n’est possible que pour les 12 premières années après la fusion avec réduction des différences d’un 13e par an.

Cette procédure de lissage des taux peut être mise en œuvre avant ou après la fusion par l’une des deux possibilités suivantes :

– délibérations concordantes des EPCI préexistants (avant la fusion),– délibération de l’EPCI résultant de la fusion (après fusion).Néanmoins, cette dérogation n’est applicable, pour chacune des taxes en cause, que lorsque la différence entre les

taux d’impositions des anciens EPCI est importante. Il ne faut pas que le taux d’imposition appliqué dans l’EPCI préexistant le moins imposé soit égal ou supérieur à 80 % du taux d’imposition correspondant appliqué dans l’EPCI le plus imposé pour l’année antérieure à l’établissement du premier des douze budgets suivant la fusion.

2o  Soit en appliquant le 2e  alinéa  du II de l’article  1609 nonies C du CGI qui dispose que  la première année d’application, l’EPCI applique un taux égal au rapport entre les taux moyens pondérés de chaque taxe dans l’ensemble des communes membres. Ce taux moyen pondéré de chaque taxe « ménages » tient compte des produits perçus par les EPCI préexistants.

Dans ce cas, ce n’est qu’à compter de la seconde année suivant la fusion, que les EPCI fusionnés peuvent voter leurs taux conformément aux articles suivants : 1636 B sexies (sauf a 1o I), 1636 B decies et 1609 nonies C.

3.1.2 Modalités fiscales de fusion d’EPCI à FA

TEXTE : Article 99 de la loi de finances initiale pour 2012→ Article 1638-0 bis du code général des impôts.

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COMMENTAIRE :Depuis la loi no 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, en cas de fusion d’EPCI

à fiscalité additionnelle, l’établissement nouvellement créé est soumis de plein droit au régime de la fiscalité additionnelle. Il est tout de même admis qu’une délibération du conseil communautaire opte pour le régime de la fiscalité professionnelle unique prévu à l’article 1609 nonies C. Dans ce cas, l’organe délibérant doit statuer à la majorité simple de ses membres, au plus tard le 31 décembre de l’année de la fusion. Il en est de même en cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité additionnelle et d’établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre.

Les taux de fiscalité additionnelle de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion sont fixés la première année suivant celle de la fusion selon les modalités suivantes :

1o Soit en utilisant les taux moyens (de l’année précédente) de chaque taxe des EPCI pondérés par l’importance des bases de ces EPCI → article 1636 B sexies I. Toutefois, quand un EPCI à fiscalité propre additionnelle et un EPCI sans fiscalité propre fusionnent, ce sont les taux du premier qui sont retenus.

Dans ce cas, un EPCI peut appliquer des taux d’imposition différents sur le territoire des EPCI préexistants. Sont concernées :

– la Taxe d’Habitation ;– la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties ;– la Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties ;– la Cotisation Foncière des Entreprises.Cette disposition est valable pour l’établissement des douze premiers budgets de l’EPCI issu de la fusion.Avant de commencer la phase d’homogénéisation progressive des taux, les EPCI faisant ce choix devront ajuster

les niveaux d’abattements appliqués pour le calcul de la taxe d’habitation.La décision de mise en place de ce dispositif peut être prise de deux façons différentes :– soit par délibérations concordantes des EPCI préexistants avant la fusion ;– soit par une délibération de l’EPCI issu de la fusion ;Ainsi les différences qui affectent les taux d’imposition appliqués sur le territoire des EPCI préexistants seront

appliquées de la manière suivante :– elles sont réduites chaque année d’un treizième pendant douze ans ;– elles supprimées à partir de la treizième année.Attention le lissage des taux n’est pas applicable lorsque les différences entre les taux des taxes des différents EPIC

sont trop faibles. Ainsi lorsque, pour chacune des taxes en cause, le taux d’imposition appliqué dans l’EPCI préexistant le moins imposé était égal ou supérieur à 80 % du taux d’imposition correspondant appliqué dans l’EPCI le plus imposé pour l’année antérieure à l’établissement du premier des douze budgets, ce dispositif n’est pas applicable.

2o Soit en utilisant les taux moyens (de l’année précédente) de chaque taxe des EPCI en prenant en compte des produits perçus par les EPCI → article 1636 B sexies II.

3.1.3. Rattachement d’une commune à un EPCI

TEXTE : Article 99 de la loi de finances initiale pour 2012→ Article 1638 quater du code général des impôtsCOMMENTAIRE :L’article 99 de la loi de finances pour 2012 a prévu des dispositions semblables au cas précédent dans le cas du

rattachement d’une commune à un EPCI.→ Rattachement d’une Commune à un EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU) :Il est ajouté un III bis à l’article  1638 quater du CGI qui mentionne qu’il peut être fait application du même

dispositif de lissage des taux pour une commune qui intègre un EPCI soumis à la fiscalité professionnelle unique (art. 1609 nonies C). Dans ce cas, ce ne sont que les taux de TH, TFPB et TFPNB qui peuvent faire l’objet d’une application progressive sous condition d’une délibération concordante entre les organes délibérants de la commune concernée et de l’EPCI. Dans ce cas une période de douze ans est nécessaire au lissage des taux appliqué de manière progressive par fraction égale, afin que les différences soient supprimées la treizième année.

Cette disposition n’est pas applicable pour les taxes pour lesquelles le rapport entre les taux précédents de l’EPCI et les taux votés par le conseil municipal l’année du rattachement de cette commune est inférieur à 10 %.

Le  cas échéant, sont pris en compte pour le calcul de ce rapport les taux des impositions perçues l’année du rattachement au profit de l’établissement public auxquels la commune appartenait.

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→ Rattachement d’une Commune à un EPCI à fiscalité additionnelle (FA) :

Il est aussi inséré un deuxième alinéa au IV de l’article 1638 quater du CGI. Il reprend également le même dispositif de lissage des taux.

Ainsi, par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’EPCI et du conseil municipal de la commune concernée, les taux de la taxe d’habitation, des deux taxes foncières et de la cotisation foncière des entreprises peuvent être appliqués de manière progressive par fractions égales sur une période maximale de douze années.

De même, cette disposition n’est pas applicable aux taxes pour lesquelles le rapport entre ces taux et les taux votés par le conseil municipal l’année du rattachement de cette commune est inférieur à 10 %. Le cas échéant, sont pris en compte pour le calcul de ce rapport les taux des impositions perçues l’année du rattachement au profit de l’établissement public de coopération intercommunale auxquels la commune appartenait.

Finalement, cet article permet aux EPCI à fiscalité additionnelle d’adopter des règles plus souples en matière de lissage de taux des impositions locales lors de l’intégration d’une commune à un EPCI à fiscalité additionnelle.

3.2. Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)

3.2.1. Instauration d’une part incitative

TEXTE :

Article 97 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011de finances rectificative pour 2011

→ Crée l’article 1522 bis du code général des impôts,

→ Modifie l’article 1636 B undecies du code général des impôts, l’article 1639 A bis du code général des impôts.

COMMENTAIRE :

La loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 (Grenelle I) dispose en son article 46, que la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) devront intégrer, avant cinq ans, une part variable incitative devant prendre en compte la nature et le poids, le volume ou le nombre d’enlèvements des déchets.

Depuis, la loi du 12  juillet  2010 portant engagement national pour l’environnement (Grenelle  II) a introduit, en son article  195, la possibilité d’établir une tarification incitative sur la TEOM pour les communes et leurs groupements, mais seulement à titre expérimental.

Finalement, l’article 97 de la loi de finances pour 2012 a introduit la possibilité pour les communes et les EPCI qui assurent au moins la collecte des déchets des ménages, d’instituer une part incitative à la TEOM, à compter de l’année 2013.

Délibération relative à l’instauration de la part incitative :

Lorsqu’une commune ou un EPCI décide d’instituer la TEOM incitative au titre de l’année n, il doit prendre une délibération avant le 15 octobre n – 1. Celle-ci doit être notifiée aux services fiscaux dans les quinze jours suivant et au plus tard le 30 octobre n – 1.

Délibération(s) relative(s) au tarif de la TEOM incitative :

Les collectivités qui institueront cette part incitative de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères devront voter le tarif de cette part et le faire connaître aux services fiscaux, avant le 31 mars de l’année n.

L’assiette de part incitative de la taxe :

La part incitative s’ajoute à la part fixe de la TEOM (art. 1522 bis du CGI) qui est assise sur la valeur locative des propriétés bâties éligibles à la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB).

La part incitative quant à elle est assise sur la quantité et éventuellement sur la nature des déchets produits. La tarification incitative s’effectuera alors à la pesée ou la à la levée. Cette quantité peut être exprimée :

– en volume,

– en poids,

– en nombre d’enlèvement.

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Le calcul de la part incitative :La part incitative est déterminée chaque année par délibération par la multiplication suivante :

Quantité de déchets produits par chaque local imposable en n – 1×

Tarif déterminé pour une unité de quantité de déchets produits.

Le montant de la part incitative dans le produit total de la TEOM est encadré ; son produit doit être compris entre 10 % et 40 % du produit total.

Les montants du tarif de la part incitative peuvent différer selon la nature du déchet produit par le redevable.Un tarif unique est fixé pour les constructions neuves. Pour l’année suivant l’achèvement de celle-ci le tarif est fixé

de la façon suivante :

Quantité de déchets produits Valeur locative foncière du local neufsur l’ensemble du territoire × Total des valeurs locatives foncières en n –1 sur l’ensemble du territoire.

Il est parfois impossible de connaître la quantité de déchets produits par chaque contribuable au sein de locaux collectifs, mais cette quantité peut être connue pour un ensemble de locaux (exemple : logements types HLM...). Dans ce cas, la quantité de déchets produits connue est répartie entre les différents locaux par la collectivité au prorata de la valeur locative foncière de chaque local qui est retenue pour l’établissement de la TEOM.

La réduction de TEOM accordée à l’article  1524 du code général des impôts, en cas de vacance d’une durée supérieure à trois mois, n’est accordée que sur la part fixe de la TEOM, pas sur la part incitative.

L’article  1525 du code général des impôts n’est pas applicable lorsque la TEOM incitative est mise en place. Il dispose, dans les communes où la population est inférieure à 5 000 habitants, que les délibérations relatives à la TEOM peuvent prévoir que le produit total de cette taxe sera réparti entre les propriétaires des immeubles imposables d’après un barème indiciaire tenant compte de la valeur locative réelle de ces immeubles et des conditions de leur occupation.

Dispositions pour les premières années de la mise en place de la part incitative :Afin de ne pas provoquer un alourdissement de la fiscalité pour les ménages concernés, le produit de la TEOM et

de sa part incitative ne doivent pas excéder, la première année de mise en place de la part incitative, le produit total de la TEOM tel qu’issu des rôles généraux de l’année précédant cette instauration.

Cependant, cette disposition ne tient compte ni de la revalorisation forfaitaire annuelle des bases (+ 1,80 % pour 2012), ni de l’évolution des bases (quelles soient positives ou négatives).

En cas de rattachement d’une commune ou d’un établissement public de coopération intercommunale ne faisant pas application de la TEOM incitative à un établissement public de coopération intercommunale ou à un syndicat mixte en faisant application, l’application de ces dispositions sur le territoire de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale rattaché peut être reportée à la cinquième année qui suit celle du rattachement.

Cependant, l’année du rattachement, les délibérations antérieures restent en vigueur, mais c’est le nouvel EPCI ou le syndicat mixte qui reçoit les produits de la TEOM de l’ensemble de son territoire, en lieu et place des communes rattachées et des établissements publics de coopération intercommunale dissous.

Ces dispositions présentent l’intérêt d’éviter les bouleversements, notamment tarifaires, auxquels peuvent éventuellement être soumis les contribuables en cas de modification de la carte intercommunale. Toutefois, les économies d’échelle liées aux regroupements intercommunaux ne sont possibles qu’à la condition que la structure intercommunale exerce la plénitude de la compétence transférée.

Information des services fiscaux :Les communes ou leurs groupements qui ont choisi de mettre en place la part incitative doivent faire connaître

avant le 31 mars de l’année n, le montant en valeur absolue (sa valeur numérique sans tenir compte de son signe) de la part incitative par local au cours de l’année n – 1 (à l’exception des constructions neuves). En vue de l’établissement du décret qui définira les modalités de transmission des données, des concertations seront menées avec les associations représentatives des élus des collectivités concernées.

En ce qui concerne les constructions neuves, les communes ou leurs groupements concernés par la mise en place d’une TEOM incitative devront faire connaître avant le 31 janvier de l’année n, la quantité totale de déchets produits sur l’ensemble du territoire.

En cas d’absence de transmission par la commune ou l’EPCI dans les délais prévus par les deux paragraphes précédents, les éléments ayant servi à l’établissement de la taxe au titre de l’année précédente seront reconduits.

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Contentieux :Les cas de contentieux relatifs à l’assiette de la part incitative doivent être instruits par les bénéficiaires de la taxe.

Lorsque l’imposition est erronée, les dégrèvements en résultant sont à la charge de la commune ou de l’EPCI.

Versement :Comme les autres taxes et impositions perçues par voie de rôle, pour le compte des communes et des établissements

publics locaux, le produit de la TEOM est versé mensuellement, à raison d’un douzième de son montant total, tel qu’il est prévu au budget de l’année en cours, le premier versement étant effectué avant le 31 janvier (art. L. 2322 – 2 du CGCT).

3.2.2. Possibilité de maintien de régimes différents de TEOM pendant 5 ans au lieu de 2 ans en cas de fusion d’EPCI ou de rattachement d’une commune à un EPCI.

TEXTE : Article 98 de la loi de finances initiale pour 2012→ Article 1639 A bis du code général des impôts.COMMENTAIRE :Lors de fusions d’EPCI dont l’un au moins est à fiscalité propre (art. L. 5211-41-3 du CGCT), toutes les délibérations

afférentes à la TEOM doivent être prises avant le 15 janvier de l’année suivant la fusion.À défaut de délibération d’institution commune de la taxe prise dans ces délais, les modes de financement en

vigueur dans chacun des EPCI, avant la fusion, sont  maintenus pendant les cinq premières années qui suivent la fusion (au-lieu de deux précédemment). C’est l’EPCI issu de la fusion qui perçoit la taxe en lieu et place des anciens EPCI (art. 1639 A bis du code général des impôts).

Cet assouplissement est également applicable dans deux autres cas de figure :– pour les fusions de syndicats mixtes prévus à l’article 5711-2 du CGCT,– pour les modifications de périmètres d’EPCI suivant l’intégration d’une commune ou d’un EPCI.

3.2.3. Fixation des zones de perception de la TEOM dans les EPCI ayant reçu la compétence « déchets ménagers » après le 15 octobre

TEXTE : 3o du X de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Alinéa 3 du II de l’article 1639 A bis du CGICOMMENTAIRE :Le 3e alinéa du II de l’article 1639 A bis du CGI faisait référence à l’article 1636 B sexies qui n’existe plus.Cette erreur de plume est corrigée. Il faut dorénavant prendre en compte le 2 de l’article 1636 B undecies.Ainsi, en cas de transfert à un EPCI de la compétence « collecte et traitement des déchets des ménages » après le

15  octobre de l’année n, celui-ci ne pourra plus instituer de taxe d’enlèvement des ordures ménagères par zone la première année. En effet, il n’a plus la possibilité de fixer jusqu’au 15  janvier n + 1, des zones de perception de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères en vue de proportionner les taux de la taxe à l’importance du service rendu apprécié en fonction des conditions de réalisation du service et de son coût.

À défaut, les délibérations prises par les communes en matière de TEOM restent applicables l’année qui suit le transfert.

3.3. Taxe de balayage : possibilité de transfert de la taxe aux communautés de communes, d’agglomération ou urbaines lorsqu’elles assurent la compétence

TEXTE : Article 45 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ IX de l’article 1379-0 bis du code général des impôts.COMMENTAIRE :Certains EPCI peuvent bénéficier de la taxe de balayage des voies livrées à la circulation publique prévue à

l’article 1528 du code général des impôts. Ces dispositions ayant déjà été applicables par ces EPCI avant la suppression de la taxe professionnelle, il ne s’agit donc pas d’une nouveauté, mais d’un ajustement suite à la réforme de la taxe professionnelle.

Trois types d’EPCI peuvent envisager de se substituer à leurs communes membres pour l’application des dispositions relatives à la taxe de balayage. Il s’agit :

– des communautés urbaines,– des communautés d’agglomération,– des communautés de communes.

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Ce changement ne peut être envisagé que lorsque l’EPCI a reçu délégation de la compétence de ses communes membres et qu’il assure le balayage de la superficie des voies livrées à la circulation publique.

Ces EPCI peuvent ainsi, sur délibération de leur assemblée délibérante, instituer cette taxe de balayage, dont le produit ne peut excéder les dépenses occasionnées par le balayage de la superficie des voies livrées à la circulation publique, telles que constatées dans leur dernier compte administratif. Le tarif de la taxe est alors fixé par le conseil communautaire. Des tarifs différents peuvent être fixés selon la largeur de la voie.

La taxe est assise sur la surface desdites voies, au droit de la façade de chaque propriété, sur une largeur égale à celle de la moitié desdites voies dans la limite de six mètres. Elle est due par les propriétaires riverains, au 1er janvier de l’année d’imposition, des voies livrées à la circulation publique ; lorsque l’immeuble riverain est régi par la loi no 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, la taxe est due par le syndicat des copropriétaires au 1er janvier de l’année d’imposition.

3.4. Redevance pour création de bureaux ou de locaux de recherche en région Île-de-France

TEXTE : Article 34 de la loi no 2011-900 du 29 juillet 2011de finances rectificative pour 2011

→ L. 520-1 L. 520-3 du livre V du code le l’urbanisme

COMMENTAIRE :

En région Île-de-France, une redevance est perçue à l’occasion de la construction, de la reconstruction ou de l’agrandissement des locaux à usage de bureaux, des locaux commerciaux et des locaux de stockage

Les tarifs de la redevance sont appliqués par circonscriptions, telles que définies au a du 1 du VI de l’article 231 ter du code général des impôts.

Les tarifs au mètre carré sont ainsi fixés (en euros) :

a) Pour les locaux à usage de bureaux :

1re CIRCONSCRIPTIONParis et le département des Hauts-de-Seine

2e CIRCONSCRIPTIONles communes de l’unité urbaine de Paris telle que délimitée par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget autres que Paris et les

communes du département des Hauts-de-Seine

3e CIRCONSCRIPTIONles autres communes de la région d’Île-de-France

344 214 86

b) Pour les locaux commerciaux :

1re CIRCONSCRIPTIONParis et le département des Hauts-de-Seine

2e CIRCONSCRIPTIONles communes de l’unité urbaine de Paris telle que délimitée par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget autres que Paris et les

communes du département des Hauts-de-Seine

3e CIRCONSCRIPTIONles autres communes de la région d’Île-de-France

120 75 30

c) Pour les locaux de stockage :

1re CIRCONSCRIPTION 2e CIRCONSCRIPTION 3e CIRCONSCRIPTION

Paris et le département des Hauts-de-Seine les communes de l’unité urbaine de Paris telle que délimitée par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget autres que Paris et les

communes du département des Hauts-de-Seine

les autres communes de la région d’Île-de-France

52 32 13

Ces tarifs, fixés au 1er  janvier 2011, sont actualisés par arrêté du ministre chargé de l’urbanisme au 1er  janvier de chaque année en fonction du dernier indice du coût de la construction publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Les valeurs sont arrondies, s’il y a lieu, au centime d’euro supérieur.

Les communes de la région d’Île-de-France perdant leur éligibilité soit à la dotation de solidarité urbaine, soit au bénéfice du fonds de solidarité des communes de la région d’Île-de-France bénéficient, au titre de l’année suivant cette perte d’éligibilité et pendant les deux années suivantes, d’un abattement respectivement des trois quarts, de la moitié et du quart de l’augmentation du tarif de la redevance liée à cette perte d’éligibilité.

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3.5. Versement Transport (VT)

3.5.1. Modification des modalités relatives aux taux du versement transport

TEXTE : Article 93 de la loi de finances initiale pour 2012→ Article L. 2333-67 et L. 2333-68 du code général des collectivités territoriales.COMMENTAIRE :L’article 55 de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 a étendu l’assujettissement au versement transport aux personnes

physiques ou morales, publiques ou privées, employant plus de neuf salariés dans une commune ou une communauté urbaine dont la population est inférieure à 10 000 habitants et dont le territoire comprend une ou plusieurs communes classées communes touristiques au sens de l’article L. 131-11 du code du tourisme. Ce même article précise que dans les territoires comprenant une ou plusieurs communes classées communes touristiques au sens de l’article 133-1 du code du tourisme, le taux applicable peut être majoré de 0,2 %. Mais le taux applicable n’était pas défini.

L’article 93 de la LFI pour 2012 précise donc que dans ces communes ou ces établissements publics compétents pour l’organisation des transports urbains, le taux du versement transport est fixé dans la limite de 0,55 % des salaires définis à l’article L. 2333-65 du code général des collectivités territoriales.

3.5.2. Rappel relatif à l’usage des ressources issues du « Versement Transport »

En application de l’article L. 2333-68 du code général des collectivités territoriales, le « versement – transport », mis à la charge des entreprises pour le financement des transports en commun, est exclusivement affecté au financement des dépenses d’investissement et de fonctionnement des transports publics urbains et des autres services publics qui, sans être effectués entièrement à l’intérieur du périmètre des transports urbains, concourent à la desserte de l’agglomération dans le cadre d’un contrat passé avec l’autorité responsable de l’organisation des transports urbains. Ce versement peut également être affecté au financement des opérations visant à améliorer l’intermodalité transports en commun – vélo.

En conséquence, il est rappelé qu’aucun autre service de transports ne peut être financé par ce versement.Il en est ainsi notamment du transport scolaire dont le financement est régi par des dispositions particulières

en application de l’article  L. 213-11 et suivants du code de l’éducation. Le  transport scolaire constitue un service public administratif au regard de son objet et de son mode de financement. Par conséquent, l’instruction M 14 est applicable aux opérations afférentes à ce service public. En revanche, les activités financées au moyen du versement transport présentent une nature industrielle et commerciale et doivent, par conséquent, être retracées au sein d’un budget spécifique faisant application de l’instruction M 43. L’individualisation de ces opérations dans un budget spécifique permet de rendre compte de l’utilisation du versement transport.

3.6. Taxes de séjour

TEXTES :Loi du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiquesDécret no 2011-1248 du 6 octobre 2011 relatif aux barèmes de la taxe de séjour applicables aux hôtels de tourisme,

aux résidences de tourisme, aux terrains de camping et de caravanage et aux villages de vacances classés cinq étoiles (conséquence de).

→ Articles D. 2333-45 et D. 2333-60 du code général des collectivités territorialesCOMMENTAIRES :Les hôtels de tourisme, les résidences de tourisme, les terrains de camping et de caravanage et les villages de

vacances classés cinq étoiles sont désormais intégrés dans les barèmes des taxes de séjour. Les articles D. 2333-45 et D. 2333-60 du code général des collectivités territoriales sont modifiés de la manière suivante :

– Les barèmes en matière de taxe de séjour (Art. D. 2333-45 du CGCT) :

TYPES ET CATÉGORIES D’HÉBERGEMENT TARIFS APPLICABLES

Hôtels de tourisme 4 étoiles luxe, 4 et 5 étoiles, résidences de tourisme 4 et 5 étoiles, meublés de tourisme 4 et 5 étoiles et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,65 et 1,50 € par personne et par nuitée

Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles, meublés de tourisme 3 étoiles et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,50 et 1 € par personne et par nuitée

Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, meublés de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles de catégorie grand confort et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,30 et 0,90 € par personne et par nuitée

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TYPES ET CATÉGORIES D’HÉBERGEMENT TARIFS APPLICABLES

Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, meublés de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1, 2 et 3 étoiles de catégorie confort et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,20 et 0,75 € par personne et par nuitée

Hôtels de tourisme classés sans étoile et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes Entre 0,20 et 0,40 € par personne et par nuitée

Terrains de camping et terrains de caravanage 3, 4 et 5 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes Entre 0,20 et 0,55 € par personne et par nuitée

Terrains de camping et terrains de caravanage 1 et 2 étoiles ainsi que tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance

0,20 € par personne et par nuitée

– Les barèmes en matière de taxe de séjour forfaitaire (Art. D. 2333-60 du CGCT) :

TYPES ET CATÉGORIES D’HÉBERGEMENT TARIFS APPLICABLES

Hôtels de tourisme 4 étoiles luxe, 4 et 5 étoiles, résidences de tourisme 4 et 5 étoiles, meublés de tourisme 4 et 5 étoiles et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,65 et 1,50 € par nuitée et par unité de capacité d’accueil

Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles, meublés de tourisme 3 étoiles et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,50 et 1 € par nuitée et par unité de capacité d’accueil

Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, meublés de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles de catégorie grand confort et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,30 et 0,90 € par nuitée et par unité de capacité d’accueil

Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, meublés de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1, 2 et 3 étoiles de catégorie confort et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes

Entre 0,20 et 0,75 € par nuitée et par unité de capacité d’accueil

Hôtels de tourisme classés sans étoile et tous les autres établissements de caractéristiques équivalentes Entre 0,20 et 0,40 € par nuitée et par unité de capacité d’accueil

Terrains de camping et terrains de caravanage 3, 4 et 5 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes Entre 0,20 et 0,55 € par nuitée et par unité de capacité d’accueil

Terrains de camping et terrains de caravanage 1 et 2 étoiles ainsi que tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance

0,20 € par nuitée et par unité de capacité d’accueil

3.7. taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE)

TEXTES : Articles 46 et 48 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative

Décret no 2011-1996 du 28 décembre 2011 relatif aux modalités d’application des taxes locales sur la consommation finale d’électricité

Arrêté du 28 décembre 2011 actualisant pour 2012 les limites supérieures des coefficients multiplicateurs des taxes locales sur la consommation finale d’électricité

Arrêté du 6  décembre  2011 fixant le modèle d’attestation d’exemption, d’exonération ou de franchise des taxes locales sur la consommation finale d’électricité

COMMENTAIRES :

L’article  23 de la loi no 2010-1488 du 7  décembre  2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) a institué, à compter du 1er janvier 2011, une taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) (2).

L’article 5212-24 du CGCT précise que lorsqu’il existe un syndicat intercommunal exerçant la compétence d’autorité organisatrice de la distribution publique d’électricité ou que cette compétence est exercée par le département, la taxe est perçue par celui-ci en lieu et place de toutes les communes membres dont la population est inférieure à 2 000 habitants. Toutefois, le syndicat intercommunal ou le département peut reverser aux communes une fraction de la taxe perçue sur le territoire de celles-ci.

Les syndicats intercommunaux avaient jusqu’au  1er  octobre  2011 pour décider du tarif de la taxe par voie de délibération et à défaut, la taxe ne pouvait être perçue ni par le syndicat ni par la commune de moins de 2 000 habitants.

(2) La taxe sur la consommation finale d’électricité fait l’objet d’une présentation complète au III-4 de l’annexe I de la circulaire no COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011.

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3.7.1. La régularisation a posteriori du report de la date de délibérations au 15 octobre 2011

Il s’agit d’inscrire dans la loi le report du 1er au 15 octobre 2011, qui avait déjà été accordé par le Gouvernement, afin de permettre aux collectivités ou à leurs groupements de délibérer dans des conditions favorables au titre de 2012, première année de mise en œuvre de la TCFE dans les conditions de droit commun.

3.7.2. La prolongation du dispositif dérogatoire en 2012

Cette prolongation concerne les communes de moins de 2  000 habitants qui percevaient précédemment la taxe, membres d’un syndicat qui n’a pas délibéré avant le 15  octobre  2011 ou qui a rapporté sa délibération avant le 31 décembre 2011.

Ainsi, comme pour l’année 2011, ces communes peuvent continuer à percevoir le produit de la taxe sur la base des décisions qu’elles avaient prises avant l’instauration de la TCFE.

Il convient d’attirer l’attention des collectivités concernées sur le fait que cette mesure dérogatoire n’est possible qu’au titre  de l’année  2012. Pour  2013, la délibération relative au choix du coefficient doit intervenir avant le  1er  octobre  2012 pour être applicable au  1er  janvier de l’année suivante. Ainsi, pour  2013, le coefficient doit être voté avant le  1er  octobre  2012. Elle doit être transmise au comptable public assignataire de la commune, du département ou du syndicat au plus tard quinze jours après la date limite prévue pour son adoption. Cette décision ainsi communiquée demeure applicable tant qu’elle n’est pas rapportée ou modifiée par une nouvelle décision. Ainsi, en l’absence de nouvelle délibération, le coefficient multiplicateur est automatiquement reconduit d’année en année.

3.7.3. Les modalités de détermination de l’assiette de la taxe

Le  décret no 2011-1996 du 28  décembre  2011 pris en application de la loi no 1488 du 7  décembre  2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité, notamment son article 23, détermine les modalités de l’assiette de la taxe communale et de la taxe départementale sur la consommation finale d’électricité. Il prévoit les modalités de détermination de l’assiette de la taxe dans les cas où les livraisons d’électricité donnent lieu, de la part des fournisseurs, à la perception d’acomptes financiers. Il précise la notion de puissance maximale souscrite utilisée pour déterminer le tarif des taxes. Il définit la liste des procédés métallurgiques, de réduction chimique, d’électrolyse et de fabrication de produits minéraux non métalliques exemptés des taxes locales sur l’électricité et les modalités d’application des exemptions et exonérations. Il précise les éléments qui doivent être déclarés par les redevables pour le paiement des taxes ainsi que ceux qui doivent être communiqués par les redevables aux agents chargés du contrôle. Enfin, ce décret prévoit les conditions d’actualisation de la limite supérieure du coefficient multiplicateur des taxes locales sur l’électricité.

3.7.4. La fixation des limites supérieures des coefficients multiplicateurs

L’arrêté du 28 décembre 2011 actualise pour 2012 les limites supérieures des coefficients multiplicateurs des taxes locales sur la consommation finale d’électricité. À compter du  1er  janvier  2012, la limite supérieure du coefficient multiplicateur de la taxe communale sur la consommation finale d’électricité est fixée à 8,12 et la limite supérieure du coefficient multiplicateur de la taxe départementale sur la consommation finale d’électricité est fixée à 4,06.

3.7.5. Les modalités de mise en recouvrement

L’arrêté du 6  décembre  2011 fixe le modèle d’attestation d’exemption, d’exonération ou de franchise des taxes locales sur la consommation finale d’électricité.

3.8. Transmission aux régions des informations relatives à la taxe sur les certificats d’immatriculation des véhicules

TEXTE : Articles 102 de la loi de finances initiale pour 2012

→ Article 1599 sexdecies du code général des impôts.

COMMENTAIRE :

Suite à la réforme du système d’immatriculation des véhicules (SIV), les régions ne disposent plus d’information sur l’assiette de leur produit de certificat d’immatriculations des véhicules (cartes-grises).

L’article  42 de la loi de finances initiale pour  2012, permet la transmission, à titre  gratuit chaque semestre, aux régions et aux collectivités de Corse et d’outre-mer qui en font la demande, des données et informations non nominatives relatives aux certificats d’immatriculation délivrés par l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS).

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3.9. Dispositions relatives à la redevance des mines (RDM)

3.9.1. Majoration des tarifs des redevances des mines relatives à l’extraction de l’or

TEXTE : Articles 96 de la loi de finances initiale pour 2012→ Articles 1519 et 1587 du code général des impôts.COMMENTAIRE :Les tarifs de la redevance communale des mines sont fixés à 125,7 € par kilogramme d’or contenu pour les minerais

aurifères au lieu de 41,9, et ceux de la redevance départementale des mines à 25,02 € par kilogramme d’or contenu pour les minerais aurifères au lieu de 8,34.

3.9.2. Redevance sur les gisements d’hydrocarbure en mer

TEXTE : Article 52 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Article L. 132-16 du code minier.COMMENTAIRE :Aux termes de l’article 52 de la loi de finances rectificative pour 2011, pour les gisements en mer situés dans les

limites du plateau continental à l’exception des gisements en mer exploités à partir d’installations situées à terre, les titulaires de concessions de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux sont tenus de payer annuellement à l’État, au profit de ce dernier et des régions, une redevance à taux progressif et calculée sur la production.

Cette redevance est due à compter du 1er  janvier 2014, au jour de la première vente des hydrocarbures extraits à l’intérieur du périmètre qui délimite la concession. Elle est calculée en appliquant un taux à la fraction de chaque tranche de production annuelle. Ce taux est progressif et fixé par décret en fonction de la nature des produits, du continent au large duquel est situé le gisement, de la profondeur d’eau, de la distance du gisement par rapport à la côte du territoire concerné et du montant des dépenses consenties pendant la période d’exploration et de développement dans la limite de 12 %. Il s’applique à la valeur de la production au départ du champ.

Le produit de la taxe est affecté à 50 % à l’État et à 50 % à la région dont le point du territoire est la plus proche du gisement.

Le recouvrement de la redevance s’opère dans les conditions prévues en matière domaniale à l’article L. 2321-1 du code général de la propriété des personnes publiques.

3.10. Taxe générale sur les activités polluantes

TEXTE : Article 35 de la loi de finances pour 2012→ Abroge l’article 139 de la loi no 2010-1657COMMENTAIRE :L’article 139 de la loi no 2010-1657 prévoyait qu’une partie de la taxe générale sur les activités polluantes afférentes

aux déchets d’exploitation soit prélevée sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales en vue de financer certains investissements.

Cet article, qui n’était pas encore entré en vigueur, a été abrogé par l’article 35 de la loi de finances pour 2012.

3.11. Modalités de mise en œuvre de la taxe pour la gestion des eaux pluviales urbainesTEXTE : Article 1er du décret no 2011-815 du 6 juillet 2011→ Crée les articles R. 2333-139 à R. 2333-144 du Code général des collectivités territoriales.COMMENTAIRES :La loi de finances initiale pour 2007 (voir la circulaire budgétaire no MICTB0700008C du 26 janvier 2007 page 56)

a prévu l’instauration d’une taxe annuelle facultative au profit des communes assurant la collecte des eaux pluviales. Cette taxe est régie par les articles L. – 2333-97 à L. 2333-101 du code général des collectivités territoriales.

La loi « Grenelle 2 » du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement a complété et modifié cette disposition, rendue applicable par le décret du 6 juillet 2011 relatif à la taxe pour la gestion des eaux pluviales urbaines qui précise les modalités d’application de cette taxe.

Les communes ou groupements de communes souhaitant instituer cette taxe, doivent prendre une délibération avant le 1er octobre de l’année n – 1 pour qu’elle entre en vigueur au 1er janvier suivant.

La délibération doit fixer les éléments suivants :– le tarif de la taxe (dans les limites prévues par l’art. L. 2333-97 du code général des collectivités territoriales) ; – les différents taux d’abattements et les conditions pour pouvoir en bénéficier (art. R. 2333-142 et L. 2333-98 du

même code) ;

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– la surface minimale en deçà de laquelle la taxe n’est pas mise en recouvrement.La liquidation, le recouvrement et le contentieux de cette taxe sont assurés par les services municipaux.Lorsque la taxe est instituée, au vu des informations recueillies par les services de l’État, l’autorité compétente doit

mettre en place une déclaration préremplie à l’attention des propriétaires assujettis à la taxe. Ces déclarations doivent être envoyées aux propriétaires concernés avant le 1er mars de l’année d’imposition.

D’après l’article L. 2333-101 du code général des collectivités territoriales, cette taxe ne peut être instituée que dans les communes et leurs établissements publics de la région francilienne.

Une circulaire du ministère de l’équipement « Guide d’accompagnement : mise en place de la taxe facultative pour le financement du service public de gestion des eaux pluviales urbaines » est actuellement en cours de préparation. Celle-ci présentera toutes les modalités utiles à la mise en place de cette taxe.

4. MESURES DIVERSES INTÉRESSANT LA FISCALITÉ LOCALE

4.1. Dispositions fiscales relatives aux pôles métropolitainsTEXTE : Article 49 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Articles 1382 et 1609 quater du code général des impôtsCOMMENTAIRE :Les pôles métropolitains ont été créés par la loi du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales.Ils sont régis par les articles  L. 5731-1 à L. 5731-3 du code général des collectivités territoriales. Ce sont des

établissements publics sans fiscalité propre constitués par accord entre des EPCI à fiscalité propre formant un ensemble de plus de 300 000 habitants dont l’un d’entre eux compte plus de 150 000 habitants. Ils sont créés en vue de favoriser et fédérer les coopérations entre territoires urbains et permettre la réalisation de projets communs. Ils ne constituent pas un nouvel échelon d’administration locale au sein du bloc communal.

Au moment de leur création, aucune disposition relative à leur statut fiscal n’avait été prévue. À compter du 1er  janvier 2012, l’article 49 de la loi de finances rectificative pour 2011 prévoit l’ajout de deux mesures relatives aux pôles métropolitains dans le code général des impôts :

– Les immeubles appartenant aux pôles métropolitains bénéficient des exonérations permanentes de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) prévues par l’article 1382 du code général des impôts ;

– N’étant pas appelés à lever l’impôt, il a été décidé de ne pas fiscaliser les pôles métropolitains créés à compter du 1er janvier 2012. Au vu de la complexité actuelle de gestion de la fiscalité locale, cette exclusion a pour objectif de ne pas ajouter une troisième strate fiscale au niveau du bloc communal. Ils ne pourront ainsi percevoir que des contributions budgétaires de leurs membres.

4.2. Corrections techniques des dispositions relatives à la compensation de la réduction pour création d’établissement

TEXTE : IX de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Articles 1609 nonies C et 1609 quinquies CCOMMENTAIRE :Conformément à l’article 1478 du CGI, en cas de création d’un établissement autre que ceux produisant de l’énergie

électrique, la cotisation foncière des entreprises n’est pas due pour l’année de la création.Pour les deux années suivant celle de la création, la base d’imposition est calculée d’après les biens passibles de taxe

foncière dont le redevable a disposé au 31 décembre de la première année d’activité.En cas de création d’établissement, la base du nouvel exploitant est réduite de moitié pour la première année

d’imposition.La perte de recettes résultant de cette disposition fait l’objet d’une compensation égale en règle générale, au

produit total des réductions de base des établissements créés par le taux de taxe professionnelle applicable au cours de l’année 1986 multiplié par 0,960.

Le IX de l’article 44 de la loi de finances rectificative pour 2011 applicable à compter du 1er  janvier 2011, précise les modalités de répartition de la compensation de la réduction pour création d’établissement (RCE) ; il reprend des dispositions qui étaient en vigueur avant la réforme de la taxe professionnelle :

– les EPCI à fiscalité professionnelle de zone ou à fiscalité éolienne se substituent aux communes membres pour la compensation RCE. Cette compensation est calculée à partir du taux pratiqué en 1986 dans l’ensemble des communes membres majoré par le taux intercommunal. Ces taux sont multipliés par 0,960 ;

– les EPCI à fiscalité professionnelle unique se substituent aux communes membres pour la compensation RCE. Cette compensation est calculée à partir du taux pratiqué en  1986 dans l’ensemble des communes membres majoré par le taux intercommunal. Ces taux sont multipliés par 0,960.

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Pour les établissements publics de coopération intercommunale soumis pour la première fois à compter de 2012 aux dispositions du présent article, la compensation est calculée en retenant le taux moyen pondéré des communes membres de l’établissement public de coopération intercommunale. Le  taux moyen pondéré est déterminé par le rapport de la somme des compensations au titre de la réduction pour création d’établissement versées aux communes membres au titre de l’année précédant la première année d’application du présent article et de la somme des bases exonérées ou des abattements appliqués au titre de l’année précédant cette même première année d’application.

4.3. Fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP) et Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires (FCNA)

4.3.1. Fixation du montant des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP)

TEXTE : Article 42 de la loi de finances pour 2012→ Article 1648 A du code général des impôtsCOMMENTAIRE :L’article 42 de la loi de finances pour 2012 prévoit qu’à compter de 2012, les FDPTP perçoivent chaque année une

dotation budgétaire de l’État dont le montant voté en loi de finances. Pour 2012, ce montant est égal à 418 462 372 €.Ce montant est ensuite réparti entre les fonds départementaux au prorata de la somme qui leur a été versée en 2011.

Le montant de cette dotation est ainsi stabilisé en valeur au niveau fixé en loi de finances initiale pour 2011. Cela se traduit par une minoration du montant de la dotation entre les années 2011 et 2012.

Les ressources de chaque fonds départemental sont réparties, l’année de versement de la dotation de l’État, par le conseil général, à partir de définition de critères objectifs, entre les communes, les EPCI et éventuellement les agglomérations nouvelles défavorisés par la faiblesse de leur potentiel fiscal ou par l’importance de leurs charges.

4.3.2. Fixation du montant des fonds de compensation des nuisances aéroportuaires (FCNA)

TEXTE : II de l’article 42 de la loi de finances pour 2012→ Article 1648 AC du code général des impôtsCOMMENTAIRE :L’article 42 de la loi de finances pour 2012 prévoit qu’à compter de 2012, les fonds de compensation des nuisances

aéroportuaires perçoivent une dotation de l’État.Le  montant de cette dotation s’élève à 6  496  781  € pour le fonds de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et à

271 847 € pour le fonds de l’aéroport d’Orly.Le montant de cette dotation est figé pour les deux fonds de compensation de nuisances aéroportuaires d’Île-de-

France à compter de 2012.

4.4. Réévaluation de la clef de partage du reliquat de la taxe sur les conventions d’assurance (TSCA)

TEXTE : Article 44-XI de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Article L. 3332-2-1 du code général des collectivités territorialesCOMMENTAIRE :En plus de la part de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) qui leur était déjà dévolue – cf. annexe III

de la présente circulaire – les départements reçoivent à compter du 1er janvier 2012, la part de TSCA correspondant au 2o et au 6o de l’article 1001 du code général des impôts dans sa rédaction au 1er janvier 2012 (c’est-à-dire à toutes les autres assurances qu’incendie, maladie, véhicules, navigation). En effet, l’article  1001 du CGI a été modifié : « Le produit de la taxe est affecté aux départements, à l’exception du produit de la taxe afférente aux contrats visés au 2o bis, qui est affecté, par parts égales, à la Caisse nationale des allocations familiales et à la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés. »

Cette part de TSCA est répartie sur les seuls départements présentant une perte de produits fiscaux hors TSCA en 2010 après réforme supérieure à 10 % du produit fiscal qu’aurait perçu le département en 2010 avant réforme.

La clef de répartition est égale au rapport de la perte du département, si elle est supérieure à 10 %, sur la somme des pertes supérieures à 10 % de l’ensemble des départements. Le tableau infra donne la liste des départements avec le pourcentage utilisé pour la détermination de la part d’assiette qui lui a été versée en 2011.

Ces pourcentages sont fixés par la loi de finances rectificative du 28 décembre 2011 (cf. tableau annexe II).

4.5. Prorogation du dispositif relatif aux zones franches urbaines

TEXTE : Article 157 de la loi de finances initiale pour 2012→ Articles 44 octies A, 1383 C bis et 1466 A du code général des impôts

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COMMENTAIRE :Le dispositif des zones franches urbaines est prorogé jusqu’au 31 décembre 2014.Cet article de la loi de finances sera commenté dans la prochaine circulaire sur les compensations d’exonération.

4.6. Point d’étape sur la réforme des valeurs locatives foncières des locaux professionnels

L’annexe V de la circulaire no COT/B/11/07973/C présente les enjeux et la méthode de mise en œuvre de la réforme des valeurs locatives des locaux professionnels.

L’expérimentation menée en  2011 dans cinq départements, a donné lieu à la rédaction d’un rapport que le Gouvernement a transmis au Parlement en début d’année 2012.

Ce rapport a également été présenté, le 7 février 2012, aux associations représentatives des élus.Le Gouvernement prendra prochainement des décisions relatives à la généralisation de cette expérimentation.Dans ce cadre, les paragraphes XIV et XV de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances

rectificative pour  2011 ont introduit la possibilité, pour les fonctionnaires territoriaux, de participer, sans voix délibérative, aux commissions communales des impôts directs (CCID) et aux commissions intercommunales des impôts directs (CIID).

A N N E X E I I

présentation du nouveau paysage fiscaL LocaL suite À La suppression de La taxe professionneLLe (tp)

Cette annexe correspond à l’annexe II de la circulaire no COT/B/11/07973/C présentant l’ensemble des nouveaux impôts et leurs règles d’affectation suite à la suppression de la taxe professionnelle.

Les dispositions actualisées sont mises en évidence dans la marge.

1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ENSEMBLE SE SUBSTITUANT À LA TAXE PROFESSIONNELLE

1.1. La contribution économique territoriale (CET)

TEXTE : Article 1447-0 du code général des impôts (CGI)La contribution économique territoriale (CET) constitue le principal impôt économique local, à l’issue de la

réforme de la TP.La CET est composée de deux parts distinctes : une cotisation foncière des entreprises (CFE) et une cotisation sur

la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)CET = CFE + CVAE

La CET est plafonnée à 3 % de la valeur ajoutée des contribuables (au lieu de 3,5 % pour la taxe professionnelle).La participation des collectivités au plafonnement de la valeur ajoutée (ticket modérateur) a été  maintenue. Ce

dernier n’entrera en vigueur qu’à compter de  2013 (article  1647  0 B septies du CGI). Le  nouveau dégrèvement s’imputera sur la cotisation foncière des entreprises qui est la somme des cotisations de chaque établissement établies au titre de l’année d’imposition.

1.1.1. La cotisation foncière des entreprises (CFE)

TEXTE : Article 1467 du code général des impôts1. Champ d’application : La cotisation foncière des entreprises (CFE) correspond à l’ancienne part foncière de la

taxe professionnelle. Les redevables sont les mêmes que ceux qui étaient soumis à la taxe professionnelle.2. Assiette : La valeur locative (VL) des biens passibles d’une taxe foncière situés en France, avec une correction de

30 % de la valeur locative des immobilisations industrielles. La base des immobilisations industrielles est définie par l’article 1499 du CGI.

La période de référence retenue pour déterminer les bases de cotisation foncière des entreprises est l’avant-dernière année précédant celle de l’imposition ou le dernier exercice de douze mois clos au cours de cette même année lorsque cet exercice ne coïncide pas avec l’année civile.

L’article 1467 du CGI relatif à la CFE exclut de l’assiette les outillages et autres installations et moyens matériels d’exploitation des établissements industriels et les immobilisations destinées à la production photovoltaïque ; il

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précise également que ne sont pas compris dans la base d’imposition, les biens destinés à la fourniture ou à la distribution de l’eau lorsqu’ils sont utilisés pour l’irrigation pour les neuf dixièmes au moins de leur capacité ainsi que les parties communes des immeubles dont dispose l’entreprise qui exerce une activité de location ou de sous-location d’immeubles.

Les exonérations sont développées dans la circulaire « exonération ».3. Taux de la CFE : Comme pour la taxe professionnelle, un taux de CFE est voté librement par les assemblées

délibérantes des communes ou des EPCI sous réserve des règles de liens entre les taux des taxes directes locales prévues aux articles  1636 B sexies du code général des impôts. La circulaire « vote des taux » précisera les règles applicables en la matière.

4. Cotisation minimum de CFE : Aux termes de l’article 1647 D du CGI modifié par les articles 44 et 51 de la loi de finances rectificative no 2011-1978, tous les redevables de la cotisation foncière des entreprises sont assujettis à une cotisation minimum établie au lieu de leur principal établissement ; cette cotisation est établie à partir d’une base dont le montant est fixé par le conseil municipal et doit être compris entre 203 € et 2 030 € pour les contribuables dont le montant du chiffre d’affaires ou des recettes hors taxes au cours de la période de référence est inférieur à 100 000 € et, pour les autres contribuables, entre 203 € et 6 000 €. Lorsque la période de référence ne correspond pas à une période de douze mois, le montant des recettes ou du chiffre d’affaires est ramené ou porté, selon le cas, à douze mois.

L’article 111 de la loi de finances pour 2012 permet aux collectivités de prendre les délibérations sur la cotisation minimum jusqu’au 31 décembre de l’année pour application l’année suivante.

Les conseils municipaux ont la faculté de réduire ce montant, ou le montant de la base minimum de moitié au plus pour les assujettis n’exerçant leur activité professionnelle qu’à temps partiel ou pendant moins de neuf mois de l’année et pour les assujettis dont le montant hors taxes des recettes ou du chiffre d’affaires au cours de la période de référence – qui est l’avant-dernière année précédant celle de l’imposition – est inférieur à 10 000 €. Cette mesure s’applique pour les impositions dues au titre de 2013 ; toutefois si la délibération a été prise avant le 15 février 2012, elle s’applique aux impositions dues au titre de 2012. Pour ces derniers assujettis, lorsque la période de référence ne correspond pas à une période de douze mois, le montant des recettes ou du chiffre d’affaires est ramené ou porté, selon le cas, à douze mois.

Lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique a été constitué, il fixe, en lieu et place des communes membres, le montant de la base minimum dans les mêmes limites. De même, lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale est à fiscalité de zone, il fixe, en lieu et place des communes membres, le montant de la base minimum applicable dans la zone d’activités économiques concernée.

Les montants plafond et plancher de la base de la cotisation minimum sont, à compter de l’année suivant celle au titre de laquelle ils s’appliquent pour la première fois, revalorisés chaque année comme le taux prévisionnel d’évolution des prix à la consommation des ménages, hors tabac, associé au projet de loi de finances de l’année.

À défaut de délibération pour les deux catégories de redevables ou pour l’une d’entre elles seulement, le montant de la base minimum est égal au montant de la base minimum de taxe professionnelle appliqué en 2009, selon le cas, soit dans la commune, soit dans l’établissement public de coopération intercommunale, soit dans la zone d’activités économiques. Toutefois lorsque le montant de la base minimum de cotisation foncière des entreprises repris de la taxe professionnelle est supérieur aux plafonds de  2  030  € ou de  6  000  € pour tous les redevables ou pour une catégorie d’entre eux, les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale peuvent, par délibération prise avant le  1er  octobre, réduire le montant de la base minimum. Cette disposition est applicable à compter du 1er janvier 2012.

Quand ils ne disposent d’aucun local ou terrain :a) Les redevables domiciliés en application d’un contrat de domiciliation commerciale ou d’une autre disposition

contractuelle sont redevables de la cotisation minimum au lieu de leur domiciliation ;b) Les redevables non sédentaires sont redevables de la cotisation minimum établie au lieu de la commune de rattachement

mentionné sur leur récépissé de consignation ou, à défaut de ce récépissé, au lieu de leur habitation principale ;c) Les redevables situés à l’étranger qui réalisent une activité de location ou de vente portant sur un ou plusieurs

immeubles situés en France sont redevables de la cotisation minimum au lieu de situation de l’immeuble dont la valeur locative foncière est la plus élevée au 1er janvier de l’année d’imposition.

1.1.2. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

TEXTE : Articles 1586 ter à 1586 nonies du code général des impôtsLa cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) se substitue à l’ancienne cotisation minimale de taxe

professionnelle (CMTP).Toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires (CA) est supérieur à 152 500 € sont soumises à la CVAE (1). La

cotisation est égale à 1,5  % de leur valeur ajoutée (plafonnée à 80  % de leur chiffre d’affaires) (2 et 3). C’est sur cette base qu’est réparti ce qui doit être alloué aux collectivités (4). En réalité, toutes les entreprises dont le chiffre

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d’affaires est supérieur à ce seuil ne vont pas contribuer au même montant car un dégrèvement, pris en charge par l’État, a été mis en place (5).

1. Champ d’application : Les personnes physiques et morales ainsi que les sociétés non dotées de la personnalité morale qui exercent une activité non salariée précédemment imposables à la taxe professionnelle sont soumises à la cotisation sur la valeur ajoutée à condition que leur chiffre d’affaires soit supérieur à 152 500 €. Autrement dit, le calcul de la CVAE n’est plus établi par « établissement » (comme pour la TP) mais par entreprise.

La CVAE est due par le redevable qui exerce l’activité au 1er janvier de l’année d’imposition. Elle fait l’objet d’une déclaration par les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €, déposée au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivant celle au titre de laquelle la cotisation est due, auprès du service des impôts dont relève leur principal établissement. La CVAE est un impôt auto-liquidé, à l’instar de la TVA, c’est-à-dire que la déclaration et le paiement se font simultanément.

La déclaration doit comporter pour chaque établissement le nombre de salariés employés au cours de la période pour laquelle la déclaration est établie. Par ailleurs les salariés qui exercent leur activité plus de trois mois sur un lieu hors de l’entreprise qui les emploie sont déclarés à ce lieu.

2. Assiette : La valeur ajoutée (VA) produite par l’entreprise au cours de l’année au titre de laquelle l’imposition est établie ou au cours du dernier exercice de douze mois clos au cours de cette même année lorsqu’il ne coïncide pas avec l’année civile. L’article 1586 ter du CGI introduit dans le CGI une définition précise de la valeur ajoutée.

3. Taux de la CVAE : La CVAE est donc perçue au niveau national à partir d’un taux unique (1,5 % de la valeur ajoutée).4. Dégrèvement  : Un dégrèvement diminue la cotisation réelle des entreprises. La différence entre le montant à

destination des collectivités et le montant réellement acquitté pour les entreprises est prise en charge par l’État (sur la base d’un taux unique national de 1,5 % de la valeur ajoutée des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €).

L’imposition réelle des entreprises sur leur valeur ajoutée dépend du niveau de leur chiffre d’affaires. Le taux réel appliqué à la valeur ajoutée est progressif, en fonction du chiffre d’affaires, encadré dans les fourchettes suivantes :•zéropourlesentreprisesdemoinsde500 000 €dechiffred’affaires ;•0,5 %deleurVApourlesentreprisesentre500 000et3M€dechiffred’affaires ;•1,4 %deleurVApourlesentreprisesentre3M€et10M€dechiffred’affaires ;•1,5 %au-delàde10M€dechiffred’affaires.Chaque entreprise pourra calculer un taux personnalisé en fonction de son chiffre d’affaires selon les équations

reprises dans le tableau ci-dessous. Les taux exprimés en pourcentage sont arrondis au centième le plus proche.

CA DE L’ENTREPRISE TAUX APPLICABLE À LA VALEUR AJOUTÉE

< 500 000 € 0 % (mais cotisation minimale de 250 €)

500 000 < CA < 3 000 000 0,5 % × (CA – 500 000) / 2 500 000

3 000 000 < CA < 10 000 000 0,5 % + 0,9 % × (CA – 3 000 000) /7 000 000

10 000 000 < CA < 50 000 000 1,4 % + 0,1 % × (CA – 10 000 000) /40 000 000

CA > 50 000 000 1,5 %

Le dégrèvement est égal à la différence entre la cotisation théorique sur la valeur ajoutée de l’entreprise au taux de 1,5 % et celle calculée à partir des formules ci-dessus.

En outre, le montant du dégrèvement est majoré de 1  000  € pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 M€ (ce qui revient à une CVAE nulle pour les entreprises dont le CA est inférieur à 1 M€).

5. Cotisation minimum : En tout état de cause, les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 000 € doivent acquitter une cotisation au moins égale à 250 € (art. 1586 septies du CGI).

6. Contrôle et recouvrement : L’assiette et le recouvrement de la taxe sont établis par les services de la direction générale des finances publiques selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et sûreté que la taxe sur la valeur ajoutée.

7. Contentieux : Le contentieux est régi comme en matière de CFE.

1.2. L’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER)TEXTE :→ Article 1635-0 quinquies du code général des impôts→ Articles 1519 D à 1519 HA du code général des impôts→ Articles 1599 quater A, 1599 quater A bis et 1599 quater B du code général des impôtsCertaines entreprises (secteurs de l’énergie, du transport ferroviaire et des télécommunications) auraient vu leurs

contributions fiscales diminuer de façon importante du fait de la suppression de la taxe professionnelle.

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En conséquence, afin de minorer ce gain, l’article  1635-0 quinquies instaure une imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) au profit des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale. Les articles 1519 D à HA ainsi que les articles 1599 quater A à B décrivent les conditions d’imposition.

L’IFER est composée de neuf éléments :1. Sur les éoliennes terrestres et « hydroliennes » ;2. Sur les usines de production d’électricité nucléaire ou thermique ;3. Sur les usines de production d’électricité photovoltaïque ou hydraulique ;4. Sur les transformateurs électriques ;5. Sur les stations radioélectriques ;6. Sur les installations d’acheminement et de stockage du gaz naturel ;7. Sur les répartiteurs principaux de téléphonie ;8. Sur le matériel roulant ferroviaire ;9. Sur le matériel roulant utilisé sur les lignes de transport en commun en Île-de-France.

1.2.1. IFER sur les éoliennes terrestres et « hydroliennes »

TEXTE : Article 1519 D du code général des impôts1. Champ d’application : Cette IFER concerne les installations terrestres de production d’électricité utilisant

l’énergie mécanique du vent et les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique hydraulique des courants situées dans les eaux intérieures ou dans la mer territoriale, dont la puissance électrique installée au sens de la loi no 2000-108 du 10  février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité est supérieure ou égale à 100 kilowatts.

2. Tarif : Le tarif annuel de l’imposition forfaitaire est fixé à 7 € par kilowatt de puissance installée au 1er  janvier de l’année d’imposition.

3. Redevable et obligations déclaratives  : L’imposition forfaitaire est due chaque année par l’exploitant de l’installation de production d’électricité au 1er janvier de l’année d’imposition.

Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition :a) Le  nombre d’installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent par commune et,

pour chacune d’elles, la puissance installée ;b) Pour chaque commune où est installé un point de raccordement d’une installation de production d’électricité

utilisant l’énergie mécanique hydraulique au réseau public de distribution ou de transport d’électricité, le nombre de ces installations et, pour chacune d’elles, la puissance installée.

En cas de création d’installation de production d’électricité ou de changement d’exploitant, la déclaration doit être souscrite avant le 1er janvier de l’année suivant celle de la création ou du changement.

En cas de cessation définitive d’exploitation d’une installation de production d’électricité, l’exploitant est tenu d’en faire la déclaration au service des impôts dont dépend l’unité de production avant le 1er  janvier de l’année suivant celle de la cessation lorsque la cessation intervient en cours d’année, ou avant le 1er janvier de l’année de la cessation lorsque celle-ci prend effet au 1er janvier.

4. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.2. IFER sur les usines de production d’électricité nucléaire ou thermique

TEXTE : Article 1519 E du code général des impôts1. Champ d’application : Cette IFER concerne les installations de production d’électricité d’origine nucléaire

ou thermique à flamme dont la puissance électrique installée au sens de la loi no 2000-108 du 10  février  2000 est supérieure ou égale à 50 mégawatts.

Les installations exploitées pour son propre usage par un consommateur final d’électricité ou exploitées sur le site de consommation par un tiers auquel le consommateur final rachète l’électricité pour son propre usage ne sont pas dans le champ d’application de l’imposition forfaitaire.

2. Tarif  : Le  montant de l’imposition forfaitaire est établi en fonction de la puissance installée dans chaque installation. Il est égal à 2 913 € par mégawatt de puissance installée au 1er janvier de l’année d’imposition.

3. Redevable et obligations déclaratives  : L’imposition forfaitaire est due chaque année par l’exploitant de l’installation de production d’électricité au 1er janvier de l’année d’imposition.

Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, le nombre d’installations de production d’électricité d’origine nucléaire ou thermique à flamme et dont la puissance

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électrique installée est supérieure ou égale à 50  mégawatts par commune et, pour chacune d’elles, la puissance électrique installée.

4. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.3. IFER sur les usines de production d’électricité photovoltaïque ou hydraulique

TEXTE : Article 1519 F du code général des impôts1. Champ d’application  : Cette IFER concerne les centrales de production d’énergie électrique d’origine

photovoltaïque ou hydraulique, à l’exception de celles mentionnées à l’article 1519 D, dont la puissance électrique installée au sens de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 précitée est supérieure ou égale à 100 kilowatts.

2. Tarif  : Le  montant de l’imposition forfaitaire est fixé à 7  € par kilowatt de puissance électrique installée au 1er janvier de l’année d’imposition.

3. Redevable et obligations déclaratives : L’imposition forfaitaire est due chaque année par l’exploitant de la centrale de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique au 1er janvier de l’année d’imposition.

Cette IFER n’est pas due au titre  des centrales exploitées pour son propre usage par un consommateur final d’électricité ou exploitées sur le site de consommation par un tiers auquel le consommateur final rachète l’électricité produite pour son propre usage.

Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, le nombre de centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique par commune et, pour chacune d’elles, la puissance électrique installée.

En cas de création de centrale de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique ou de changement d’exploitant, la déclaration mentionnée à l’alinéa  précédent doit être souscrite avant le  1er  janvier de l’année suivant celle de la création ou du changement.

En cas de cessation définitive d’exploitation d’une centrale de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique, l’exploitant est tenu d’en faire la déclaration au service des impôts dont dépend la centrale de production avant le 1er  janvier de l’année suivant celle de la cessation lorsque la cessation intervient en cours d’année, ou avant le 1er janvier de l’année de la cessation lorsque celle-ci prend effet au 1er janvier.

4. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.4. IFER sur les transformateurs électriques

TEXTE : Article 1519 G du code général des impôts1. Champ d’application : Cette IFER concerne les transformateurs électriques relevant des réseaux publics de

transport et de distribution d’électricité au sens de la loi no 2000-108 du 10 février 2000.2. Tarif : Le montant de l’imposition est fixé en fonction de la tension en amont des transformateurs au 1er janvier

de l’année d’imposition selon le barème suivant :

TENSION EN AMONT (en kilovolts)

TARIF PAR TRANSFORMATEUR (en euros)

Supérieure à 350 138 500Supérieure à 130 et inférieure ou égale à 350 47 000Supérieure à 50 et inférieure ou égale à 130 13 500

La tension en amont s’entend de la tension électrique en entrée du transformateur.3. Redevable et obligations déclaratives : L’imposition forfaitaire est due par le propriétaire des transformateurs

au 1er janvier de l’année d’imposition. Toutefois, pour les transformateurs qui font l’objet d’un contrat de concession, l’imposition est due par le concessionnaire.

L’article  1649 A quater du CGI précise que tout propriétaire de transformateurs électriques faisant l’objet de concession doit déclarer chaque année :

– l’identité du concessionnaire ;– le nombre de transformateurs électriques par commune qui font l’objet de concession ;– pour chaque transformateur, la tension en amont.À défaut de déclaration, le propriétaire du transformateur est redevable d’une amende comme prévu au VI de

l’article 1736 du CGI (amende de 1 000 € par transformateur non déclaré et qui ne peut excéder 10 000 €).Les sociétés coopératives agricoles et leurs unions qui se consacrent à l’électrification mentionnées à l’article 1451

du CGI sont exonérées de l’imposition mentionnée au I au titre de l’année 2010.

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Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, le nombre de transformateurs électriques par commune et, pour chacun d’eux, la tension en amont.

4. Contrôle et recouvrement : le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.5. IFER sur les stations radioélectriques (antenne relais de téléphonie mobile)

TEXTE : Article 1519 H du code général des impôts1. Champ d’application  : Cette IFER concerne les stations radioélectriques (c’est-à-dire les antennes relais

de téléphonie mobile) dont la puissance impose un avis, un accord ou une déclaration à l’Agence nationale des fréquences en application de l’article L. 43 du code des postes et des communications électroniques, à l’exception des stations appartenant aux réseaux mentionnés au 1o de l’article L. 33 et à l’article L. 33-2 du même code, ainsi que des installations visées à l’article L. 33-3 du même code.

2. Tarif : Le  montant de l’imposition forfaitaire est fixé à 1  530  € par station radioélectrique dont le redevable dispose au 1er janvier de l’année d’imposition. Ce montant est réduit de moitié pour les nouvelles stations au titre des trois premières années d’imposition. Il en est de même pour les stations ayant fait l’objet d’un avis, d’un accord ou d’une déclaration à l’Agence nationale des fréquences à compter du 1er janvier 2010 et assurant la couverture par un réseau de radiocommunications mobiles de zones, définies par voie réglementaire, qui n’étaient couvertes par aucun réseau de téléphonie mobile à cette date.

Les stations ayant fait l’objet d’un avis, d’un accord ou d’une déclaration à l’Agence nationale des fréquences à compter du 1er janvier 2010 et destinées à desservir les zones dans lesquelles il n’existe pas d’offre haut débit terrestre à cette date ne sont pas imposées.

Le montant de l’imposition forfaitaire est fixé à 220 € par station relevant de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication dont le redevable dispose au 1er janvier de l’année d’imposition.

3. Redevable et obligations déclaratives : L’imposition forfaitaire est due chaque année par la personne qui dispose pour les besoins de son activité professionnelle des stations radioélectriques au 1er janvier de l’année d’imposition.

Lorsque plusieurs personnes disposent d’une même station pour les besoins de leur activité professionnelle au 1er  janvier de l’année d’imposition, le montant de l’imposition forfaitaire applicable est divisé par le nombre de ces personnes.

Par ailleurs, les exploitants de service de radiodiffusion sonore qui ne constitue pas un réseau de diffusion à caractère national sont exonérés de cette composante.

Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, le nombre de stations radioélectriques par commune et département.

4. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.6. IFER sur les installations d’acheminement et de stockage du gaz naturel

TEXTE : Article 1519 HA du code général des impôts1. Champ d’application : Cette IFER s’applique aux exploitants des installations, ouvrages et canalisations suivants :– les installations de gaz naturel liquéfié (dont les terminaux méthaniers),– les stockages souterrains de gaz naturel,– les canalisations de transport de gaz naturel,– les stations de compression du réseau de transport de gaz naturel,– les canalisations de transport d’autres hydrocarbures.2. Tarif : Le montant de cette IFER est tarifé par installation. Par chacune d’elle un tarif particulier a été fixé :– 2,5 millions d’euros par installation de gaz naturel liquéfié dont les tarifs d’utilisation sont fixés en application de

l’article 7 de la loi no 2003-8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l’électricité et au service public de l’énergie ;

– 500 000 € par site de stockage souterrain de gaz naturel dont les capacités sont soumises aux dispositions des articles 30-2 à 30-4 de la même loi (qui fixent notamment les obligations de stockage, les modalités d’accès aux sites de stockage souterrain et les conditions de refus d’accès) ;

– 500 € par kilomètre de canalisation de transport de gaz naturel appartenant à un réseau dont les tarifs d’utilisation sont fixés en application de l’article 7 de la même loi ;

– 100 000 € par station de compression utilisée pour le fonctionnement d’un réseau dont les tarifs d’utilisation sont fixés en application du même article 7 ;

– 500 € par kilomètre de canalisation de transport d’autres hydrocarbures.

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3. Redevables et obligation déclaratives : L’IFER sur les installations de gaz naturel est due chaque année par l’exploitant au 1er janvier de l’année d’imposition. Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, les ouvrages, les installations et le nombre de kilomètres de canalisations exploitées par commune et par département.

4. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.7. IFER sur les répartiteurs principaux (centraux téléphoniques)

TEXTE : Article 1599 quater B du code général des impôts1. Champ d’application : Cette IFER concerne les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre au sens du 3o ter

de l’article L. 32 du code des postes et des communications électroniques (c’est-à-dire les centraux téléphoniques).2. Tarif : Le montant de l’imposition de chaque répartiteur principal est fonction du nombre de lignes en service

qu’il comporte au 1er janvier de l’année d’imposition. Le tarif de l’imposition est ainsi fixé :– 2,40 € par ligne en service dans les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre– 6 350 € par unité de raccordement d’abonnés– 70 € par cartes d’abonnés.Une réduction de 50 % du montant de cette IFER a été instituée pour les trois premières années de mise en service

de nouveaux répartiteurs.3. Redevable et obligations déclaratives : L’imposition forfaitaire est due chaque année par le propriétaire du

répartiteur principal au 1er janvier de l’année d’imposition.Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, le nombre

de répartiteurs principaux par région, par département et par commune et de lignes en service que chacun comportait au 1er janvier (afin que ceux-ci puissent être informés de l’implantation de telles installations sur leur territoire).

4. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.8. IFER sur le matériel roulant ferroviaire

TEXTE : Article 1599 quater A du code général des impôts1. Champ d’application : Cette IFER concerne le matériel roulant utilisé sur le réseau ferré national pour des

opérations de transport de voyageurs.2. Tarif : Le montant de l’imposition forfaitaire est établi pour chaque matériel roulant en fonction de sa nature et

de son utilisation selon le barème suivant :

CATÉGORIE DE MATÉRIELS ROULANTS TARIFS (EN EUROS)

Engins à moteur thermique

Automoteur 30 000Locomotive diesel 30 000

Engins à moteur électrique

Automotrice 23 000Locomotive électrique 20 000Motrice de matériel à grande vitesse 35 000Automotrice tram-train 11 500

Engins remorqués

Remorque pour le transport de voyageurs 4 800Remorque pour le transport de voyageurs à grande vitesse 10 000Remorque tram-train 2 400

(tableau mis à jour par l’article 49 de la loi de finances rectificative no 2011-900)3. Assiette : Les matériels roulants retenus pour le calcul de l’imposition sont ceux dont les entreprises ferroviaires

ont la disposition au 1er janvier de l’année d’imposition et qui sont destinés à être utilisés sur le réseau ferré national pour des opérations de transport de voyageurs. Par exception, les matériels roulants destinés à être utilisés sur le réseau ferré national pour des opérations de transport international de voyageurs dans le cadre de regroupements internationaux d’entreprises ferroviaires sont retenus pour le calcul de l’imposition des entreprises ferroviaires qui fournissent ces matériels dans le cadre de ces regroupements.

Les catégories de matériels roulants sont précisées par arrêté conjoint des ministres chargés du transport et du budget en fonction de leur capacité de traction, de captation de l’électricité, d’accueil de voyageurs et de leur performance.

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Lorsque du matériel roulant est destiné à être utilisé à la fois sur le réseau ferré national et sur les lignes de transport en commun de voyageurs mentionnées aux premier et deuxième alinéas de l’article 2 de l’ordonnance no 59-151 du 7  janvier 1959 relative à l’organisation des transports de voyageurs en Île-de-France, ce matériel est retenu pour le calcul de l’imposition s’il est destiné à être utilisé principalement sur le réseau ferré national.

Toutefois, une exception a été introduite afin d’exclure les circulations transfrontalières locales de la composante de cette IFER. Cette dérogation concerne exclusivement le matériel roulant exploité principalement sur un réseau ferré frontalier qui emprunte subsidiairement le réseau ferré national sur quelques kilomètres dans le seul but d’assurer la desserte de la première gare française (et ainsi permettre une interconnexion entre les réseaux des deux pays) ou, le cas échéant, afin d’effectuer leur manœuvre de retournement.

4. Redevable et obligations déclaratives : L’imposition forfaitaire est due chaque année par l’entreprise de transport ferroviaire qui dispose, pour les besoins de son activité professionnelle au 1er janvier de l’année d’imposition, de matériel roulant ayant été utilisé l’année précédente sur le réseau ferré national pour des opérations de transport de voyageurs.

Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, le nombre de matériels roulants par catégorie.

L’article 1649 A ter du CGI vise nominativement l’établissement public « Réseau ferré de France » pour qu’il déclare, chaque année, à l’administration fiscale les entreprises de transport ferroviaire ayant réservé des sillons-kilomètres pour des transports de voyageurs l’année précédente et le nombre de sillons ainsi réservés répartis par région. Ces informations sont nécessaires à l’affectation de cette taxe à la région (cf. le 3.2 infra relatif à l’affectation des impôts).

5. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

1.2.9. IFER sur le matériel roulant utilisé sur les lignes de transport en commun en Île-de-France

TEXTE : Article 1599 quater A bis du code général des impôts1. Champ d’application : Cette IFER concerne le matériel roulant sur les lignes de transport en commun de

voyageurs exploitées par la régie autonome des transports parisiens (RATP).2. Tarif : Le montant de l’imposition forfaitaire est établi pour chaque matériel roulant en fonction de sa nature et

de son utilisation selon le barème suivant :CATÉGORIE DE MATÉRIELS ROULANTS TARIFS (EN EUROS)

Métro

Motrice et remorque 12 260Autres matériels

Automotrice et motrice 23 000Remorque 4 800

Les catégories de matériels roulants sont précisées par arrêté conjoint des ministres chargés du transport et du budget en fonction de leur capacité de traction, de captation de l’électricité, d’accueil de voyageurs et de leur performance.

3. Assiette : Les matériels roulants retenus pour le calcul de l’imposition sont ceux dont les personnes ou organismes sont propriétaires au  1er  janvier de l’année d’imposition et qui sont destinés à être utilisés pour des opérations de transport de voyageurs sur les lignes de transport en commun de voyageurs exploitées par la RATP.

Lorsque du matériel roulant est destiné à être utilisé à la fois sur le réseau ferré national et sur les lignes de transport en commun de voyageurs exploitées par la RATP, ce matériel est retenu pour le calcul de l’imposition s’il est destiné à être utilisé principalement sur les lignes de transport en commun de voyageurs exploitées par la RATP.

4. Redevable et obligations déclaratives : L’imposition forfaitaire est due chaque année par les personnes ou organismes qui sont propriétaires au 1er  janvier de l’année d’imposition de matériel roulant ayant été utilisé l’année précédente pour des opérations de transport de voyageurs sur les lignes de transport en commun de voyageurs exploitées par la RATP.

5. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises.

La composante cette IFER est affectée, dans la limite d’un plafond fixé à 60 M€ (I de l’article  46 de la loi no 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012), au budget de l’établissement public « Société du Grand Paris » créé par la loi no 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris.

1.3. Créations et transferts d’impôts et taxes de l’État vers les collectivités

Afin de compléter le panier de recettes des collectivités, cette réforme modifie l’affectation de taxes d’État, soit en créant une part additionnelle (c’est le cas de la taxe additionnelle à la taxe de stockage ou de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties) soit en transférant des impositions d’État aux collectivités locales, à savoir :

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– la part État des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) ;– la taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base dite « de stockage » ;– la taxe spéciale sur les contrats d’assurance (TSCA) ;– la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM).Parallèlement, la baisse des frais d’assiette et de dégrèvement des impôts directs locaux, au profit de l’État, entraîne

un surcroît de recettes pour les collectivités territoriales.L’ensemble des mesures détaillées dans cette partie est entré en vigueur au 1er janvier 2011.

1.3.1. Création d’une taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties

TEXTE : Article 1519 I du code général des impôts1. Champ d’application : Il est créé, à compter du 1er janvier 2011, au profit des communes et des EPCI à fiscalité

propre, une taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFNB), qui s’applique sur les propriétés non bâties suivantes :

– carrières, ardoisières, sablières, tourbières ;– terrains à bâtir, rues privées ;– terrains d’agrément, parcs et jardins et pièces d’eau ;– chemins de fer, canaux de navigation et dépendances ;– sols des propriétés bâties et des bâtiments ruraux, cours et dépendances.2. Assiette : la valeur locative cadastrale déterminée conformément au premier alinéa de l’article 1396 pour l’assiette

de la TFNB.3. Taux : Le produit de cette imposition est obtenu en appliquant, chaque année, aux bases imposables, la somme

des taux départemental et régional de la taxe foncière sur les propriétés non bâties appliqués en 2010 sur le territoire de l’établissement public de coopération intercommunale ou de la commune, multipliée par un coefficient de 1, 0485 pour tenir compte de la réduction des frais d’assiette et de recouvrement. Le  taux de cette taxe déterminé pour l’imposition en 2011 est figé par la suite.

Pour certains cas particuliers, le taux s’avère différent :

NATURE DE LA COMMUNE OU DE L’EPCI TAUX À PRENDRE EN COMPTE

EPCI à fiscalité propre dont le territoire est situé sur plusieurs départements

Le taux départemental de TFNB à prendre en compte correspond à la moyenne des taux départementaux de TFNB appliqués en 2010 sur le territoire de cet établissement, pondérés par l’importance relative des bases départementales de la taxe situées sur le territoire de cet établissement, telles qu’issues des rôles généraux établis au titre de cette même année.

EPCI à fiscalité propre dont le territoire est situé sur plusieurs régions

Le taux régional de TFNB à prendre en compte s’entend de la moyenne des taux régionaux de TFNB appliqués en 2010 sur le territoire de cet établissement, pondérés par l’importance relative des bases régionales de la taxe situées sur le territoire de cet établissement, telles qu’issues des rôles généraux établis au titre de cette même année.

communes et EPCI dont le territoire se situe au moins en partie dans la région Île-de-France

Le taux régional s’entend pour cette région du taux de l’année 2009 de la taxe spéciale d’équipement de la région d’Île-de-France (taxe additionnelle à la taxe professionnelle prévue à l’article 1599 quinquies dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2009).

4. Redevable : Cette taxe est acquittée par le redevable de la taxe foncière sur les propriétés non bâties au sens de l’article 1400 du CGI, c’est-à-dire par le propriétaire du bien.

5. Contrôle et recouvrement : Le  contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties et sanctions sont régis comme en matière de taxe foncière sur les propriétés non bâties.

1.3.2. Transfert de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)

TEXTE : Article 3 de la loi no 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés.

À compter du  1er  janvier  2011, la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) prévue à l’article  3 de la loi no 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés est perçue au profit de la commune sur le territoire de laquelle est situé l’établissement imposable.

1. Champ d’application  : La TASCOM est due par tous les commerces exploitant une surface de vente au détail dépassant 400 m² de surface de vente et son tarif varie en fonction du chiffre d’affaires (neutralisé pour les établissements liés à une même enseigne de distribution commerciale).

2. Bases et taux : Lorsque le chiffre d’affaires (CA) est inférieur à 3 000 €, le taux de la taxe est de 5,74 € au mètre carré de surface. Pour les établissements dont le chiffre d’affaires au mètre carré est supérieur à 12 000 €, le taux est fixé à 34,12 €. Des dérogations sont envisagées pour certains types d’établissement.

Si le chiffre d’affaires au mètre carré est compris entre 3 000 et 12 000 €, le taux de la taxe est déterminé par la formule suivante : 5,74 € + [0,00315 × (CA / S-3 000) ] €. Des dérogations sont également prévues.

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Un décret devra prévoir des réductions des taux ci-dessus pour les professions dont l’exercice requiert des superficies de vente anormalement élevées ou, en fonction de leur chiffre d’affaires au mètre carré, pour les établissements dont la surface des locaux de vente destinés à la vente au détail est comprise entre 400 et 600 mètres carrés. Le montant de la taxe est majoré de 30 % pour les établissements dont la superficie est supérieure à 5 000 mètres carrés et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes est supérieur à 3 000 € par mètre carré.

La taxe ne s’applique pas aux établissements dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 460 000 €.3. Modulation du taux par la structure locale  : L’organe délibérant de l’établissement public de coopération

intercommunale ou, à défaut, le conseil municipal de la commune affectataire de la taxe peut, pour la première fois au titre de la taxe due en 2012, appliquer aux montants de la taxe, calculés conformément à l’article 3 de la loi no 72-657 du 13 juillet 1972 précitée, un coefficient multiplicateur compris entre 0,8 et 1,2 et ne comportant que deux décimales.

Ce coefficient ne peut être inférieur à 0,95 ni supérieur à 1,05 au titre  de la première année pour laquelle cette faculté est exercée. Il ne peut ensuite varier de plus de 0,05 chaque année.

4. Redevable et obligations déclaratives : La taxe est due par l’exploitant de l’établissement.Le  fait générateur de la taxe est constitué par l’existence de l’établissement au  1er  janvier de l’année au titre  de

laquelle elle est due.L’exigibilité de la taxe est le 15 mai de la même année avec une date limite de déclaration et de paiement avant le

15 juin de l’année au titre de laquelle elle est due.5. Contrôle et recouvrement : Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont

régis comme en matière de taxe sur la valeur ajoutée.Pour les frais d’assiette et de recouvrement, l’État effectue un prélèvement de 1,5 % sur le montant de la taxe sur

les surfaces commerciales.

1.3.3. Création de la taxe additionnelle dite « de stockage »

TEXTE : IV de l’article 43 de la loi de finances pour 2000L’article 2 de la loi de finances pour 2010 a créé une taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de

base, dite « de stockage » afin d’inciter les collectivités territoriales à accueillir des centres de stockage définitif de substances radioactives sur leur territoire.

1. Champ d’application : Le montant de cette taxe additionnelle est déterminé, selon chaque catégorie d’installation destinée au stockage, par application d’un coefficient multiplicateur à une somme forfaitaire.

2. Tarif : La somme forfaitaire est calculée comme le produit de la capacité du stockage par une imposition au mètre cube, fixée à 2,2 € / m³. Les coefficients sont fixés par décret en Conseil d’État après avis des collectivités territoriales concernées, dans les limites indiquées dans le tableau ci-dessous, notamment en fonction des caractéristiques des déchets stockés et à stocker, en particulier leur activité et leur durée de vie. La taxe additionnelle de stockage est recouvrée jusqu’à la fin de l’exploitation des installations concernées.

CATÉGORIE D’INSTALLATION COEFFICIENT MULTIPLICATEUR

Déchets de très faible activité 0,05 – 0,5Déchets de faible activité et déchets de moyenne activité à vie courte 0,5 – 5Déchets de haute activité et moyenne activité à vie longue 5 – 50

3. Redevable : Cette taxe est due par l’exploitant à compter de l’autorisation de création de l’installation et jusqu’à la décision de radiation de la liste des installations nucléaires de base. À compter de l’année civile suivant l’autorisation de mise à l’arrêt définitif et de démantèlement d’une installation, l’imposition forfaitaire applicable à l’installation concernée est réduite de 50 %.

4. Contrôle et recouvrement : La taxe additionnelle de stockage est recouvrée dans les mêmes conditions et sous les mêmes sanctions que la taxe sur les installations nucléaires de base.

Sous déduction des frais de collecte fixés à 1  % des sommes recouvrées, le produit de la taxe additionnelle de stockage est reversé aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale dans un rayon maximal autour de l’accès principal aux installations de stockage, déterminé par le conseil général ou, le cas échéant, la commission interdépartementale compétente en matière de fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle, en concertation avec la commission locale d’information. Les modalités d’application de ce reversement sont définies par décret en Conseil d’État.

1.3.4. Transfert des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) perçus par l’État

TEXTE : Articles 678 bis, 742, 844,  1584  1594 F quinquies et article  1595 bis du code général des impôts et abrogation de l’article 678 bis du code général des impôts.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 9/90 – Page 39

Conformément à l’article 678 bis du CGI, l’État percevait jusqu’au 31 décembre 2010, sur son budget, une part additionnelle aux droits de mutation à titre onéreux (DMTO) départementaux (c’est-à-dire les droits d’enregistrement et/ou la taxe de publicité foncière régis par les articles 1594 du code général des impôts). Cette part est transférée au budget du département par une augmentation proportionnelle du taux des DMTO au profit des départements. Ainsi, le taux de droit commun des DMTO départementaux est fixé à 3,80 % (au lieu de 3,60 %).

Ce taux peut être modifié par les conseils généraux sans que ces modifications puissent avoir pour effet de le réduire à moins de 1,20 % (au lieu de 1) ou de le relever au-delà de 3,80 % (au lieu de 3,60 %).

Par ailleurs, le taux intangible est porté à 0,70 % (au lieu de 0,60 %). Ce taux s’applique pour :– les acquisitions d’immeubles situés dans les territoires ruraux de développement prioritaire qui sont effectuées

par les agriculteurs bénéficiaires des aides à l’installation des jeunes agriculteurs, dans la limite de 99 000 € ;– les acquisitions réalisées par les SAFER, les preneurs de baux ruraux et les marchands de biens, les actes

constatant des mutations à titre gratuit, baux de plus de douze ans et actes déclaratifs ;– les inscriptions d’hypothèques judiciaires et conventionnelles.Les frais d’assiette et de recouvrement sont également réduits à 2,37 % (au lieu de 2,5 %) et ils sont égaux à 2,14 %

en sus du montant de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement perçus au profit des départements au taux intangible de 0,70 %.

1.3.5. Transfert du reliquat de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA)

TEXTE : XI de l’article 44 de la loi no 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Article L. 3332-2-1 du code général des collectivités territorialesEn plus de la part de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) qui leur était déjà dévolue – cf. annexe III

de la présente circulaire – les départements reçoivent à compter du 1er janvier 2012, la part de TSCA correspondant au 2o et au 6o de l’article 1001 du code général des impôts dans sa rédaction au 1er janvier 2012 (c’est-à-dire à toutes les autres assurances qu’incendie, maladie, véhicules, navigation). En effet, l’article  1001 du CGI a été modifié : « Le produit de la taxe est affecté aux départements, à l’exception du produit de la taxe afférente aux contrats visés au 2o bis, qui est affecté, par parts égales, à la Caisse nationale des allocations familiales et à la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés. »

Cette part de TSCA est répartie sur les seuls départements présentant une perte de produits fiscaux hors TSCA en 2010 après réforme supérieure à 10 % du produit fiscal qu’aurait perçu le département en 2010 avant réforme.

La clef de répartition est égale au rapport de la perte du département, si elle est supérieure à 10 %, sur la somme des pertes supérieures à 10 % de l’ensemble des départements. Le tableau infra donne la liste des départements avec le pourcentage utilisé pour la détermination de la part d’assiette qui lui a été versée en 2011.

Ces pourcentages sont fixés comme suit par la loi de finances rectificative du 28 décembre 2011 :

DÉPARTEMENT POURCENTAGE DÉPARTEMENT POURCENTAGEParis 0 Maine-et-Loire 0,4756Ain 0,8801 Manche 1,0328

Aisne 0,7063 Marne 0Allier 0,9683 Haute-Marne 0,3374

Alpes-de-Haute-Provence 0,3231 Mayenne 0,5587Hautes-Alpes 0,2413 Meurthe-et-Moselle 1,6987

Alpes-Maritimes 1,3524 Meuse 0,4216Ardèche 0,8693 Morbihan 1,0237Ardennes 0,6288 Moselle 1,3746

Ariège 0,4254 Nièvre 0,6999Aube 0,4561 Nord 5,1027Aude 0,9254 Oise 1,4990

Aveyron 0,6069 Orne 0,3784Bouches-du-Rhône 3,3586 Pas-de-Calais 3,7935

Calvados 0 Puy-de-Dôme 0,9290Cantal 0,3467 Pyrénées-Atlantiques 1,1174

Charente 0,8869 Hautes-Pyrénées 0, 6976Charente-Maritime 0,7172 Pyrénées-Orientales 1,1252

Cher 0,4969 Bas-Rhin 1,9872Corrèze 0,5353 Haut-Rhin 2,0019

Côte-d’Or 0,3411 Rhône 0Côtes-d’Armor 1,3557 Haute-Saône 0,4101

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DÉPARTEMENT POURCENTAGE DÉPARTEMENT POURCENTAGECreuse 0,2739 Saône-et-Loire 1,0091

Dordogne 0,7061 Sarthe 1,0298Doubs 1,2435 Savoie 0,9367Drôme 1,2891 Haute-Savoie 1,2104Eure 0,5473 Seine-Maritime 2,2815

Eure-et-Loir 0,5836 Seine-et-Marne 1,6717Finistère 1,5455 Yvelines 0

Corse-du-Sud 0,6049 Deux-Sèvres 0,5768Haute-Corse 0,4485 Somme 1,4887

Gard 1,6032 Tarn 0,9079Haute-Garonne 2,2147 Tarn-et-Garonne 0,5535

Gers 0,5150 Var 1,4204Gironde 1,9556 Vaucluse 1,3652Hérault 1,8678 Vendée 1,4056

Ille-et-Vilaine 1,8396 Vienne 0,5201Indre 0,3192 Haute-Vienne 0,6896

Indre-et-Loire 0,4319 Vosges 1,2985Isère 3,0657 Yonne 0,5760Jura 0,6052 Territoire de Belfort 0,2698

Landes 0,8947 Essonne 2,3679Loir-et-Cher 0,4507 Hauts-de-Seine 0

Loire 1,7342 Seine-Saint-Denis 3,3840Haute-Loire 0,5497 Val-de-Marne 1,8853

Loire-Atlantique 1,6940 Val-d’Oise 1,0059Loiret 0 Guadeloupe 0,5623

Lot 0,3388 Martinique 0,2287Lot-et-Garonne 0,6375 Guyane 0,3807

Lozère 0,0837 La Réunion 0

1.3.6. Réduction des frais de gestion perçus par l’État sur la fiscalité directe locale

TEXTE : Article 1641 du code général des impôts

À compter du 1er  janvier 2011, l’État perçoit 2 % au lieu de 3,6 % en contrepartie des frais de dégrèvement et de non-valeur qu’il prend en charge pour la perception de certaines taxes « ménages ». De même les frais d’assiette et de recouvrement sont réduits à 1 %.

Cette réduction de frais consentie par l’État se traduit par une hausse des taux des collectivités territoriales et donc une hausse de produit. Cet effort de l’État s’inscrit dans le mécanisme de compensation des pertes induites par la réforme de la taxe professionnelle.

Le tableau infra détaille par groupe d’impôts les frais de gestion facturés par l’État avant et après la réforme.

TAXESFRAIS DE DÉGRÈVEMENT ET DE NON VALEUR FRAIS D’ASSIETTE ET DE RECOUVREMENT

Avant réforme Après réforme Avant réforme Après réforme

Taxe d’habitation

Locaux non affectés à l’habitation principale

dont la VL > 7 622 €1,7 % × valeur locative

servant de base à la TH1,7 % × valeur locative

servant de base à la TH

Locaux non affectés à l’habitation principale dont la 4 573 € < VL <

= 7 622 €

1,2 % × valeur locative servant de base à la TH

1,2 % × valeur locative servant de base à la TH

Autres locaux dont la VL > 4 573 €

0,2 % × valeur locative servant de base à la TH diminuée des abattements

0,2 % × valeur locative servant de base à la TH diminuée des abattements

Locaux meublés non affectés

à l’habitation principale3,6 % × valeur locative

servant de base à la TH1,5 % × valeur locative

servant de base à la TH + 2 % × taxe

4,4 % × taxe 1 % × taxe

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TAXESFRAIS DE DÉGRÈVEMENT ET DE NON VALEUR FRAIS D’ASSIETTE ET DE RECOUVREMENT

Avant réforme Après réforme Avant réforme Après réforme

Taxe foncière sur les propriétés bâties3,6 % × taxe

2 % × taxe

4,4 % × taxe

1 % × taxe

Taxe foncière sur les propriétés non bâties

Cotisation foncière des entreprises

IFER

Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties

Taxe d’enlèvement des ordures ménagères

3,6 % × taxe 3,6 % × taxe

4,4 % × taxe 4,4 % × taxeTaxe de balayage

Contributions et taxes recouvrées comme en matière de contributions directes au profit

des collectivités territoriales et EPCI

Taxe pour frais de chambre de commerce et d’industrie

5,4 % × taxe 5,4 % × taxeTaxe pour frais de chambre d’agriculture

Taxes pour frais de chambre de métier et de l’artisanat

2. LA RÉPARTITION DES IMPÔTS LOCAUX À COMPTER DE 2011

La fiscalité des collectivités locales et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) n’a pas été fondamentalement impactée en 2010 par la réforme de la taxe professionnelle. En effet alors même que les entreprises étaient redevables au titre de 2010 des nouveaux impôts économiques dont les services de la DGFIP devaient mettre en place la gestion, les collectivités continuaient à percevoir les mêmes recettes fiscales, l’État ayant pris en charge pour 2010 la compensation-relais en substitution de la taxe professionnelle.

Le véritable bouleversement de la fiscalité locale des collectivités et EPCI n’a donc eu lieu qu’en 2011 avec :– en premier lieu à la fois la mise en place d’une cartographie de la fiscalité locale très différente et l’introduction

dans la fiscalité locale de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) qui entraîne des difficultés de répartition territoriale ;

– en second lieu la création de nouveaux fonds de péréquation horizontale.

Cette modification du paysage fiscal des collectivités est accompagnée par un mécanisme de compensation intégrale de la réforme comprenant une dotation de l’État (DCRTP) et un système de solidarité entre les collectivités de même niveau, via un fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR). Cette DCRTP assure globalement, par niveau de collectivités territoriales, le même volume de ressources post réforme. Le FNGIR assure ensuite pour chaque collectivité territoriale et chaque EPCI pris individuellement une garantie de ressources après application de la réforme.

2.1. Les règles d’affectation de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises

TEXTE : Article 1586 octies modifié du code général des impôts

Le produit de la CVAE est affecté à chaque niveau de collectivité puis à chaque collectivité en suivant la clé de répartition suivante :

– communes et EPCI : 26,5 %– départements : 48,5 %– régions : 25 %

Au sein de chaque catégorie, la CVAE est ensuite territorialisée selon les modalités présentées ci-dessous.La loi de finances pour 2010 avait posé le principe de la territorialisation de la CVAE qui a été mis en application

par la DGFIP au cours de l’année 2011. En effet la valeur ajoutée de l’entreprise est déterminée globalement pour l’ensemble des établissements de l’entreprise. L’assiette de la CVAE pose le problème, dans la mesure où cette dernière devient un impôt local, de sa territorialisation dès l’instant où une entreprise a plusieurs établissements.

Il est demandé aux entreprises de souscrire au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivant celle au titre  de laquelle la CVAE est due, une déclaration au lieu du principal établissement, qui mentionne par établissement ou par lieu d’emploi, le nombre de salariés employés au cours de la période. Lorsqu’un salarié exerce son activité dans plusieurs établissements ou lieux d’emploi, l’entreprise le déclarera dans celui où la durée est la plus élevée. Un décret précise l’article 1586 octies précité.

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La territorialisation de la valeur ajoutée d’une entreprise repose sur deux paramètres alternatifs :

1. La valeur ajoutée est imposée dans la commune où l’entreprise la produisant :

– dispose de locaux ;

– ou emploie des salariés exerçant leur activité plus de trois mois

2. selon le prorata suivant :

– un tiers des valeurs locatives des immobilisations imposées à la cotisation foncière des entreprises ;

– deux tiers de l’effectif qui y est employé.

Les valeurs locatives des établissements industriels, d’une part, et les effectifs employés dans des établissements pour lesquels les valeurs locatives des immobilisations industrielles représentent plus de 20 % de la valeur locative des immobilisations imposables à la CFE, d’autre part, sont pondérés par un coefficient de 2.

Si l’entreprise a un seul ou plusieurs établissements situés dans la même commune : la valeur ajoutée est imposée dans la commune où se situent ce ou ces établissements.

Si l’entreprise a des établissements situés dans des communes différentes ou emploie des salariés exerçant leur activité plus de trois mois dans plusieurs communes, la répartition de la valeur ajoutée taxable dans chaque commune s’effectue au prorata, pour le tiers, des valeurs locatives des immobilisations imposés à la cotisation foncière des entreprises et, pour les deux tiers, de l’effectif qui y est employé.

Il existe des règles particulières de calcul et de répartition de la valeur ajoutée dans le cas où le contribuable dispose dans plus de dix communes, d’établissements produisant de l’électricité. La loi de finances pour 2010 avait limité ces règles spécifiques aux entreprises produisant de l’électricité nucléaire, thermique ou hydraulique ; la nouvelle loi de finances a élargi l’application aux établissements comprenant des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent ou des installations de production d’électricité d’origine photovoltaïque.

Par ailleurs, à défaut de déclaration donnant les effectifs, la valeur ajoutée du contribuable est répartie entre les communes où le contribuable dispose d’immobilisations imposables à la cotisation foncière des entreprises au prorata de leur valeur locative. Dans ce second cas, la valeur locative des immobilisations industrielles évaluée selon la méthode comptable est pondérée par un coefficient de 2.

TYPOLOGIE D’ENTREPRISES AUTRES CRITÈRES RÈGLE D’IMPOSITION DE LA VALEUR AJOUTÉE

Mono établissement ou pluri établissements dans la même commune

L’entreprise n’emploie pas dans d’autres com-munes des salariés exerçant leur activité plus de trois mois

Dans la commune

Pluri établissements dans plusieurs communes

Pas d’établissement dont la valeur locative des immobilisations industrielles est > 20 % valeur locative des immobilisations imposables à la CFE

Valeur ajoutée répartie au prorata :– pour les deux tiers, du nombre de salariés dans

chaque commune– pour un tiers, des valeurs locatives des immobilisations

imposables à la CFE

Si établissement (s) dont la valeur locative des immobilisations industrielles est > 20 % valeur locative des immobilisations imposables à la CFE

Valeur ajoutée répartie au prorata :– pour les deux tiers, du nombre de salariés dans

chaque commune– pour un tiers, des valeurs locatives des immobilisations

imposables à la CFEEn outre :– l’effectif du ou des établissements est multiplié par 2– les valeurs locatives du ou des établissements sont

multipliés par 2– la valeur ajoutée est répartie au prorata des effectifs

salariés et des valeurs locatives afférent à l’établisse-ment de chaque commune, en tenant compte de cette pondération

Cas particulier des entreprises de production d’électricité dont les établissements appartiennent à plus de dix communes

1. la valeur ajoutée est répartie entre les communes où sont situés ces établissements et les autres communes où l’entreprise possède des locaux, en fonction de la valeur ajoutée de ces établissements telle qu’elle ressort des documents comptables2. la valeur ajoutée afférente aux installations de produc-tion est répartie entre les communes concernées au pro rata de la puissance électrique installée3. la valeur ajoutée afférente aux autres locaux est répartie au prorata de l’effectif salarié

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Exemple :

Une entreprise possède trois établissements dont deux industriels sur trois communes différentes. Les données sont les suivantes pour l’année 2010 :

Sur la commune A  : l’établissement industriel a une valeur locative de 3  000  000 et un effectif déclaré de 150 personnes à temps plein.

Sur la commune B : l’établissement non industriel (bureaux du siège) a une valeur locative de 1  000  000 et un effectif salarié de 150 personnes à temps plein.

Sur la commune C : l’établissement industriel a une valeur locative de 1 500 000 et un effectif de 75 personnes à temps plein.

La valeur ajoutée de l’entreprise au sens de la CVAE au titre de l’exercice 2010 est de 10 000 000 €.

Solution :

Calcul du dénominateur relatif aux valeurs locatives :

D1 = (3 000 000 × 2) + 1 000 000 + (1 500 000 × 2) = 10 000 000

Calcul du dénominateur relatif aux effectifs : D2 = (150 × 2) + 150 + (75 × 2) = 600

Calcul de la valeur ajoutée imposée dans chaque commune :

Commune A : base CVAE (commune A) =

10 000 000 [1/3 (6 000 000 / 10 000 000) + 2/3 (300 / 600)] = 5 333 333 soit 53,3 % de la CVAE

Commune B : base CVAE (commune B) =

10 000 000 [1/3 (1 000 000 / 10 000 000) + 2/3 (150 / 600)] = 1 999 999 soit 20 % de la CVAE

Commune C : base CVAE (commune C) =

10 000 000 [1/3 (3 000 000 / 10 000 000) + 2/3 (150 / 600)] = 2 666 666 soit 26,7 % de la CVAE

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2.2. Une nouvelle répartition de la fiscalité locale entre niveaux de collectivités territoriales

L’article 77 de la loi de finances pour 2010 fixait pour 2011 les règles de répartition des impôts locaux au sein des collectivités locales et des EPCI.

L’article 108 de la loi de finances pour 2011 a modifié la répartition de certaines IFER.

2.2.1. La fiscalité des communes

TEXTE : Article 1379 du code général des impôts

2.2.1.1. Les impositions prévues par l’article 1379 du CGI

L’article  1379 du CGI liste les taxes directes communales régies par le CGI. Le  tableau infra présente les modifications consécutives à la réforme :

AVANT APRES (AVEC LEUR RÉFÉRENCE AU CGI)

1. Taxe foncière sur les propriétés bâties2. Taxe foncière sur les propriétés non bâties3. Taxe d’habitation4. Taxe professionnelle5. Taxe sur les éoliennes terrestres

1. Taxe foncière sur les propriétés bâties (1380 et 1381) ;2. Taxe foncière sur les propriétés non bâties (1393) ;3. Taxe d’habitation (1407) ;4. Cotisation foncière des entreprises (1447) ;5. 26,5 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (1586 octies) ;6. Imposition forfaitaire sur les pylônes (1519 A) ;7. Taxe annuelle sur les éoliennes maritimes (1519 B)8. 20 % IFER éoliennes terrestres et 50 % éoliennes maritimes (1519 D)*9. 50 % IFER centrales électriques d’origine nucléaire ou thermique à flamme (1519 E) ;10. 50 % IFER centrales électriques d’origine photovoltaïque ou hydraulique (1519 F) ;11. IFER transformateurs électriques (1519 G) ;12. 2/3 de l’IFER stations radioélectriques (1519 H) ;13. IFER gaz (1519 HA) : tout ou partie14. Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (1519 I) ;

Le  tableau ci-dessous détaille la répartition des IFER entre les différents niveaux de collectivités locales, et notamment entre les communes et les EPCI.

2.2.1.2. Les autres impositions modifiées

De nouveaux impôts sont affectés à la commune :– La TASCOM, régie par l’article  3 de la loi no 72-657 du 13  juillet  1972 instituant des mesures en faveur de

certaines catégories de commerçants et artisans âgés (cf. 1.3.2 supra). En contrepartie, la commune verra sa dotation globale de fonctionnement amputée de la part correspondant au montant de la TASCOM constatée en 2010. Cette correction a lieu une seule fois et vaut pour les années suivantes. Pour la première fois au titre de la taxe due en 2012, la TASCOM peut être modulée sur délibération.

– La taxe de stockage régie par le paragraphe VI de l’article 43 de la loi de finances pour 2000 (cf. 1.3.3 supra).

Cnes EPCI

1519 D 20% 50% 30% si EPCI80% si cne isolée

1519 E 50% 50%1519 F 50% 50%

1519 G 100%

1519 H 2/3 1/3

gaz : installation 100%gaz : canalisation de transpor t 50% 50%

gaz : stockage 50% 50% 0% si EPCI50% si cne isolée

1599 quater A 100%

1599 quater B 100%

1599 quater A bis

* via une délibération concordante des communes membres et de l'EPCI

transformateurs électriques

stations radioélectriques

IFER

éoliennes terrestres et « hydroliennes »

usines de production d’électricité nucléaire ou usines de production d’électricité 50%

Texte

100%

2/3

100%50%

bloc communal

Société du Grand Paris

cne isolée / EPCI à FA sans transfert de la part communale* Départements RégionsEPCI à FPU ou EPCI à FA avec

transfert de la part communale* -la commune n'a pas d'IFER

70%

50%

matériel roulant utilisé sur les lignes de transport en commun en Ile-de-France

100%1519 HAgaz

matériel roulant ferroviaire

répartiteurs principaux

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2.2.1.3. Inventaire des impôts perçus par une commune

Pour information, le tableau ci-dessous présente l’énumération de la fiscalité communale. Les nouvelles taxes sont soulignées.

FISCALITÉ DES COMMUNES RÉFÉRENCE

Impôts communaux régis par le CGI

Taxe foncière sur les propriétés bâtiesTaxe foncière sur les propriétés non bâtiesTaxe d’habitationTaxe annuelle sur les résidences mobiles terrestres (1) Cotisation foncière des entreprises26,5 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprisesRedevance des mines ;Imposition forfaitaire sur les pylônes ;Taxe annuelle sur les éoliennes maritimes20 % de l’IFER éoliennes terrestres et maritimes50 % IFER centrales électriques d’origine nucléaire ou thermique à flamme ;50 % IFER centrales électriques d’origine photovoltaïque ou hydraulique ;IFER transformateurs électriques ;2/3 de l’IFER stations radioélectriques ;IFER gaz : tout ou partie (la totalité relative aux installations de gaz liquéfié et aux stations de décompression ; la moitié relative aux canalisations de transport de gaz naturel et autres hydrocarbures)Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties ;Taxe communale additionnelle aux droits de mutationTaxe d’enlèvement des ordures ménagèresTaxe de balayage

1380 et 138113931407101314471586 octies15191519 A1519 B1519 D1519 E1519 F1519 G1519 H1519 HA

1519 I159515201528

Taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains devenus constructiblesTaxe d’aménagementImpôt sur les spectacles, jeux et divertissementsSurtaxe sur les eaux minérales

15301585 A à 1585 H1559 à 15661582 à 1658 A

Impôts communaux régis par le CGCT

Taxe de trottoirsTaxe locale sur la publicité extérieureTaxe de séjourTaxe sur les remontées mécaniquesPrélèvement communal sur le produit des jeuxVersement transportTaxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockageou un incinérateur de déchets ménagersTaxe d’usage des abattoirs publicsTaxes dans le domaine funéraireTaxe sur la consommation finale d’électricitéTaxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière

L.  2333-58 et suiv.L.  2333-6 et suiv.L.  2333-26 et suiv.L.  2333-49 et suiv.L.  2333-54 et suiv.L.  2333-64 et suiv.L.  2333-92 et suiv.

L.  2333-1 et suiv.L.  2223-22L.  2333-2 et suiv.L.  2333-88

Impôts communaux régis par le code de l’urbanisme

Participation pour non réalisation d’aires de stationnementParticipation pour voirie et réseauxVersement pour dépassement du plafond légal de densité

L.  123-1-2L.  332-11-1L.  112-2

Impôts communaux régis par d’autres références

Taxe sur les surfaces commerciales (Tascom)Taxe pour non raccordement à l’égout ;Taxe sur les passagers maritimes embarqués (2)

article 3 de la loi no 72-657 du 13 juillet 1972L.  1331-7 code de santé publique285 quater du code des douanes

(1) Cette taxe est indirectement affectée aux communes ; elle est attribuée à un fonds départemental réparti ensuite par le préfet pour les aires d’accueil des gens du voyage aux communes et EPCI aux prorata de leurs dépenses engagées dans ce domaine. (2) Affecté aux espaces naturels protégés et à défaut aux communes.

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2.2.2. La fiscalité des EPCI

TEXTE : Article 1379-0 bis modifié du code général des impôts

Article 1609 nonies C

La loi de finances pour 2010 avait introduit un nouvel article 1379-0 bis dans le code général des impôts qui liste les différentes catégories d’EPCI en fonction de leur régime fiscal. Il précise les différents impôts que perçoivent de plein droit les EPCI en fonction de leur régime fiscal ainsi que ceux qu’ils peuvent percevoir de façon facultative à compter du 1er janvier 2011.

2.2.2.1. Les EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU) (anciens EPCI à TPU)

Le régime fiscal de taxe professionnelle unique (TPU) n’a pas son équivalent dans le nouveau régime de fiscalité locale. En effet, les anciens EPCI à TPU ne se transforment pas en EPCI à CET unique  mais percevront également d’office une part de la taxe d’habitation et une part de la taxe foncière sur les propriétés non bâties et donc une part des taxes ménages.

En conséquence du fait de ces transferts de produits décidés par la loi, à compter de  2011, les anciens EPCI à TPU ainsi que ceux qui seront créés à partir de cette date, s’apparenteront aux anciens EPCI à fiscalité mixte (totalité de la taxe professionnelle et une part additionnelle sur les taxes ménages). À terme, leur gestion fiscale ne se différenciera plus de celle des EPCI à fiscalité mixte existants avant la réforme de la taxe professionnelle.

Dès 2011, les EPCI pourront voter des taux sur les « quatre taxes » : CFE, TH, TFNB et TFB. Si un EPCI souhaite renoncer à l’une de ces recettes, son conseil devra opter pour un taux nul. Par contre, l’ancienne part départementale de la TH subsistera d’office dans son panier de ressources.

L’article 1609 nonies C définit le nouveau régime des EPCI listés au § I de l’article 1379 0 bis du CGI i.e les EPCI désignés sous le vocable EPCI à TPU avant la réforme.

Ces EPCI, à l’instar de ce qui se pratiquait pour la TP, se substituent à leurs communes membres pour l’application des dispositions relatives non seulement à la CET mais aussi aux IFER dont tout ou partie de la composante revient à la commune ainsi qu’à la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ils perçoivent donc la totalité du produit de la CET, des IFER et de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties en lieu et place des communes membres. De même, les EPCI à FPU se substituent à leurs communes membres pour l’application des dispositions relatives à la TASCOM et sa perception.

L’article 50 de la loi de finances rectificative no 1978-2011 a ajouté la possibilité, sur délibérations concordantes des communes membres et de l’établissement public de coopération intercommunale, de transférer à l’EPCI le reversement du fonds national de garantie individuelle des ressources.

Par ailleurs, en principe, ce sont les communes qui sont affectataires de l’imposition forfaitaire sur les pylônes (7o du I de l’art.  1379 nouveau du code général des impôts).Toutefois, le V de l’article  1379-0 bis du CGI prévoit que les EPCI à fiscalité propre peuvent se substituer à leurs communes membres pour les dispositions relatives à l’imposition forfaitaire sur les pylônes et la perception du produit de cette taxe, sur délibérations concordantes de l’EPCI et des communes concernées prises avant le 1er octobre d’une année pour être applicables l’année suivante. Cette disposition concerne à la fois les EPCI à fiscalité professionnelle unique et les EPCI à fiscalité additionnelle.

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2.2.2.1.1. Inventaire des impôts perçus par un EPCI à FPU

Les EPCI à FPU perçoivent par application de l’article 1609 nonies C complété par l’article 1379 0 bis :

AVANT APRÈS (AVEC LEUR RÉFÉRENCE AU CGI)

1. Taxe professionnelle2. Taxe foncière sur les propriétés bâties (si option de fiscalité mixte)3. Taxe foncière sur les propriétés non bâties (si option de fiscalité mixte)4. Taxe d’habitation (si option de fiscalité mixte)

1. Cotisation foncière des entreprises (1447) ;2. 26,5 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (1586 octies) ;3. 70 % de l’IFER éoliennes terrestres et 50 % de l’IFER éoliennes hydrauliques (1519 D) ;4. 50 % IFER centrales électriques d’origine nucléaire ou thermique à flamme (1519 E) ;5. 50 % IFER centrales électriques d’origine photovoltaïque ou hydraulique (1519 F) ;6. Totalité de l’IFER relative aux transformateurs électriques (1519 G) ;7. 2/3 de l’IFER stations radioélectriques (1519 H) ;8. Totalité de l’IFER sur les entreprises de réseaux relative aux installations de gaz naturel liquéfié et aux stations de compression du réseau de transport de gaz naturel, la moitié de la composante de cette même imposition relative aux stockages souterrains de gaz naturel et la moitié de la composante relative aux canalisations de transport de gaz naturel et d’autres hydrocarbures (1519 HA)9. La taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (1519 I) ;10. La TASCOM ;11. L’ancienne part départementale de la taxe d’habitation + FAR* ;12. Les FAR de la taxe foncière sur les propriétés non bâties ;De surcroit, ils perçoivent, en fonction du taux additionnel adopté, une part :13. de la taxe foncière sur les propriétés bâties (1380 et 1381) ;14. de la taxe foncière sur les propriétés non bâties (1393) ;15. de la taxe d’habitation

* Les produits de taxe d’habitation résultant du transfert de la part départementale de la taxe d’habitation sur le bloc communal et de taxe foncière sur les propriétés non bâties résultant du transfert des frais d’assiette et de recouvrement de la TFNB deviennent des recettes fiscales de droit de ces établissements.

Sont concernées :– les communautés urbaines (sauf celles, créées avant la date de publication de la loi no 99-586 du 12 juillet 1999,

qui ont rejeté l’application de la TPU),– les métropoles,– les communautés d’agglomération,– les communautés de communes issues des communautés de villes et les communautés de communes issues de la

transformation de districts substitués à leurs communes membres pour l’application des dispositions relatives à la taxe professionnelle,

– les communautés de communes dont la population est supérieure à 500 000 habitants,– les communautés et syndicats d’agglomération nouvelle.

2.2.2.1.2. Le maintien des règles de transformation d’un EPCI à FA en EPCI à FPU (art. 1379-0 bis (IV) du code général des impôts).

Les communautés faisant application des régimes de la fiscalité additionnelle, de la CFE de zone, de la CVAE de zone et de l’IFER peuvent opter pour le régime de la fiscalité mixte.

Cette décision doit être prise par l’organe délibérant de l’EPCI à la majorité simple de ses membres, avant le 31 décembre de l’année en cours pour une application à compter de l’année suivante. Elle ne peut pas être rapportée pendant la période d’unification des taux prévue au III de l’article 1609 nonies C du CGI.

Cette option prévue au IV de l’article  1379-0 bis du CGI n’est qu’une transposition de celle qui existait à l’article 1609 quinquies C du CGI dans sa version en vigueur au 31 décembre 2009.

2.2.2.2. Les EPCI à fiscalité additionnelle (anciens EPCI à FA)

Le nouveau schéma de fiscalité locale issue de la loi de finances pour 2010 ne modifie pas l’esprit du régime fiscal des EPCI à fiscalité additionnelle (EPCI à FA) qui continuent à percevoir une part additionnelle de l’ensemble des taxes attribuées par la réforme à la commune.

Leur régime est prévu à l’article 1379 0 bis du code général des impôts. Les EPCI à FA perçoivent de plein droit :– une part additionnelle de la CFE ;– une fraction de la CVAE (voir infra) ;

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– une part additionnelle des taxes ménages (taxe d’habitation, taxes foncières).Conformément à l’article 1609 quinquies BA du code général des impôts, la cotisation sur la valeur ajoutée des

entreprises perçue par les EPCI à fiscalité additionnelle est égale au produit de 26,5 % CVAE par la fraction définie ainsi : rapport entre d’une part le taux intercommunal relais et d’autre part la somme de ce taux et de la moyenne des taux communaux relais des communes membres.

Les communes membres perçoivent la fraction complémentaire de la part de l’EPCI. Ainsi, la fraction complémentaire est figée au niveau de la CVAE perçue en 2011 (pour les EPCI à fiscalité additionnelle existants). Cette fraction est de droit pour les communes.

2.2.2.2.1. Possibilité de modifier les fractions relatives à la répartition de la CVAE entre l’EPCI à FA et ses communes membres

Ces établissements publics et leurs communes membres peuvent modifier les fractions définies supra, sur délibérations concordantes prises à la majorité qualifiée au sens de l’article L. 5211-5 du code général des collectivités territoriales, avant le 15 octobre de l’année pour une application de la nouvelle répartition à compter de l’année suivante. Cette majorité qualifiée doit comprendre les conseils municipaux des communes dont le produit total de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises représente au moins un cinquième du produit des impositions mentionnées au I de l’article  1379 du code général des impôts (3), majorées de la taxe sur les surfaces commerciales, perçues par l’établissement public de coopération intercommunale l’année précédente.

2.2.2.2.2. Attribution de la CVAE en cas de modification de la carte intercommunale

En cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre à fiscalité additionnelle, la première année, l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion perçoit la somme des produits de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises qui auraient été attribués à chacun des établissements publics de coopération intercommunale préexistants en l’absence de fusion et les communes qui en sont membres perçoivent le produit de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises qui leur aurait été attribué en l’absence de fusion.

Pour les années suivantes :a) La fraction destinée à l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion est égale à la

moyenne des fractions applicables aux établissements publics de coopération intercommunale l’année précédant la fusion, pondérée par l’importance relative de leur produit de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ;

b) Les communes membres de l’établissement public issu de la fusion perçoivent la fraction complémentaire à 100 % de la fraction définie au a.

En cas de rattachement d’une commune à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité additionnelle, la fraction de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises revenant à l’établissement public de coopération intercommunale est applicable à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises situées sur le territoire de cette commune à compter de l’année suivant celle du rattachement. Si, à la suite de cette règle, le produit des impositions du I de l’article  1379 du CGI et de la taxe sur les surfaces commerciales perçu par cette commune diminue de plus de 5 %, l’établissement public de coopération intercommunale dont elle est membre lui verse une compensation égale à

– la première année, 90 % de la fraction de sa perte de produit supérieure à 5 % ;– la deuxième année, 75 % de l’attribution reçue l’année précédente ;– la troisième année, 50 % de l’attribution reçue la première année.Cette durée de trois ans peut être réduite par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’établissement

et du conseil municipal de la commune bénéficiaire.Cette compensation constitue une dépense obligatoire de l’établissement public de coopération intercommunale.

(3) Taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties, taxe d’habitation, cotisation foncière des entreprises, une fraction égale à 26,5 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises afférent à son territoire redevance des mines, imposition forfaitaire sur les pylônes, taxe annuelle sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale, une fraction de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique hydraulique des courants situées dans les eaux intérieures ou dans la mer territoriale, la moitié de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité d’origine nucléaire ou thermique à flamme, la moitié de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique, la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux transformateurs électriques, deux tiers de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux stations radioélectriques, la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de gaz naturel liquéfié et aux stations de compression du réseau de transport de gaz naturel, la moitié de la composante de cette imposition relative aux stockages souterrains de gaz naturel et la moitié de la composante relative aux canalisations de transport de gaz naturel et d’autres hydrocarbures, taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties.

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2.2.2.2.3. Les autres impositions que peut percevoir l’EPCI à FA

Aux termes du V de l’article  1379-0 bis du CGI, les ECPI à fiscalité additionnelle peuvent, sur délibérations concordantes de l’EPCI et des communes concernées prises avant le  1er  octobre d’une année pour être applicables l’année suivante, se substituer à leurs communes pour les dispositions et la perception :

– des IFER sur les centrales électriques (1519 E), les centrales photovoltaïques (1519 F), sur les transformateurs électriques (1519 G) et les stations radioélectriques «  antennes-relais (1519 H) et les canalisations de gaz (1519 HA) »

– de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties– de la TASCOM.– de l’imposition forfaitaire sur les pylônes prévue à l’article 1519 A (cette option n’est pas propre aux EPCI à

fiscalité additionnelle mais à tous les EPCI à fiscalité propre).Pour l’IFER sur les éoliennes terrestres (art. 1519 D) et l’IFER sur les entreprises de réseaux relatives au stockage

souterrain de gaz naturel (art. 1519 HA), les EPCI à fiscalité propre reçoivent a priori 50 % des composantes. Les communes membres d’un EPCI à FA de droit commun continuent à percevoir 20 % de la composante IFER éolienne et 50 % de la composante des entreprises de réseaux relatives au stockage souterrain de gaz naturel.

2.2.2.3. Les EPCI à fiscalité additionnelle optant pour le régime des EPCI à fiscalité de zone ou pour le régime de zone éolienne

2.2.2.3.1. Fiscalité de zone d’activités économiques

TEXTE : Article 1609 quinquies C. – I du code général des impôtsAux termes de l’article 1609 quinquies C du code général des impôts dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2009,

les communautés de communes à fiscalité additionnelle qui ont créé, créaient ou géraient une zone d’activités économiques (ZAE) pouvaient décider, à la majorité des membres du conseil communautaire, de percevoir la taxe professionnelle générée par les entreprises implantées sur ces zones en lieu et place de leurs communes membres.

Aux termes du 4 du II de ce même article, il était prévu que l’EPCI qui percevait une taxe professionnelle de zone pouvait verser une attribution de compensation aux communes sur le territoire desquelles sont situées la ou les zones d’activités économiques dont la gestion lui a été transférée. Cette attribution de compensation facultative était au plus égale au produit de taxe professionnelle perçu par la commune sur la zone l’année précédant l’institution du taux communautaire sur la zone.

Compte tenu de la réforme de la taxe professionnelle, l’article 1609 quinquies C du CGI a été modifié.Désormais, les EPCI à fiscalité additionnelle peuvent décider sur délibération prise à la majorité simple, de percevoir

la CFE et la CVAE afférentes aux zones d’activités économiques, qui se substituent à l’ancienne taxe professionnelle de zone.

Selon le 1 du III de l’article 1379-0 bis du CGI, peuvent percevoir la CFE et la CVAE de zone :– les communautés urbaines n’ayant pas opté pour la TPU, à condition que l’option pour le régime de la TPZ ait

été prise avant le 12 juillet 1999 ;– les communautés de communes dont la population est inférieure ou égale à 500 000 habitants (à l’exception des

communautés de communes issues de la transformation de communautés de villes ou de districts levant la TPU), ayant créé, créant ou gérant une zone d’activités économiques qui se situe sur le territoire d’une ou de plusieurs communes membres.

Pour les communautés de communes créées (ou issues de la transformation d’un EPCI préexistant), à compter du 12 juillet 1999, seules peuvent décider de percevoir la CFE et la CVAE de zone :

– les communautés de communes de moins de 50 000 habitants,– ou celles de plus de 50  000 habitants dont la ou les communes centres ont une population inférieure à

15 000 habitants.La perception de la CFE et de la CVAE de zone est applicable aux communautés de communes issues de districts

ayant opté pour la TP de zone.Les EPCI qui font application de ce régime votent les taux de CFE dans les conditions déterminées à l’article 1636 B

decies du CGI.La fraction de taux de taxe d’habitation « redescendue » du département et dévolue à l’EPCI à fiscalité additionnelle

ayant opté pour une fiscalité de zone d’activités économiques ou éolienne a été calculée en fonction du rapport entre les compensations-relais de l’EPCI et la somme des compensations relais de l’EPCI et des communes membres. Ce calcul permettait de majorer la fraction de taux de taxe d’habitation dévolue à l’EPCI par rapport aux fractions dévolues aux communes membres.

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En outre, le 3 du III de l’article  1609 quinquies C du CGI prévoit que ces EPCI ont la faculté de verser aux communes dont la ou les zones leur sont transférées une attribution de compensation égale au plus au produit de la CFE perçu par elles l’année précédant l’institution du taux communautaire.

Le conseil de l’EPCI fixe le montant de cette attribution après consultation de la ou des communes concernées.À l’instar de l’ancien régime de la taxe professionnelle de zone, les EPCI à fiscalité additionnelle qui optent pour

la CFE et la CVAE de zone peuvent également opter pour la CFE afférentes aux éoliennes terrestres.Dans ce cas, l’EPCI peut voter des taux différents pour chacun de ces régimes.

2.2.2.3.2. Fiscalité de zone éolienne

TEXTE : Article 1609 quinquies C. – II du code général des impôtsDans sa version en vigueur au 31 décembre 2009, le II de l’article 1609 quinquies C du code général des impôts

prévoyait qu’une communauté de communes à fiscalité additionnelle pouvait décider de percevoir, en lieu et place de ses communes membres, la taxe professionnelle afférente aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent.

Ces communautés de communes devaient verser une attribution, tendant à compenser les nuisances liées à l’installation des éoliennes, aux communes situées en tout ou partie dans une ZDE ou, en l’absence d’une telle zone, à la commune d’implantation des éoliennes et aux communes membres limitrophes.

Le II de l’article précité a été modifié pour tenir compte de la réforme de la taxe professionnelle.Ainsi, à compter du 1er janvier 2011, les communautés de communes dont la population est inférieure ou égale à

500 000 habitants peuvent, sur délibération prise à la majorité simple des membres de leur conseil, percevoir :– la CFE afférente aux éoliennes terrestres implantées sur leur territoire à compter de la publication de la loi

no 2005- 781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique ;– et la composante de l’IFER relatives aux éoliennes (prévue à l’art. 1519 D).Les EPCI qui font application de ce régime votent les taux de CFE dans les conditions déterminées à l’article 1636 B

decies du CGI.Le 4 du III de l’article 1609 quinquies C du CGI prévoit que les EPCI devront verser à la ou aux communes dont

tout ou partie du territoire est situé à l’intérieur d’une zone de développement éolien (ZDE) ou en l’absence de ZDE, aux communes d’implantation des éoliennes terrestres et aux communes limitrophes membres de l’EPCI, une attribution visant à compenser les nuisances environnementales liées aux éoliennes.

Cette attribution ne peut être supérieure au produit de la CFE et de l’IFER relatives aux éoliennes perçues sur ces installations.

2.2.2.4. Les nouvelles règles en matière d’attribution de compensation et de dotation de solidarité communautaire

TEXTE : Article 1609 nonies C modifié du code général des impôtsSans préjudice des dispositions relatives à l’évolution du montant des attributions de compensation, les EPCI

qui faisaient application en  2010 de la taxe professionnelle unique (TPU) continuent à verser chaque année aux communes qui en étaient membres à cette même date une attribution de compensation égale à celle qui leur était versée en 2010.

Les EPCI qui ont fait application pour la première fois en  2011 du régime de l’article 1609 nonies C du CGI (à l’exception des communautés ou syndicats d’agglomération nouvelle) versent à chaque commune membre une attribution de compensation en tenant compte, en lieu et place du produit de la CFE, du montant de la compensation-relais perçue en 2010.

À partir de  2012, pour les communes qui rejoindront un EPCI à fiscalité professionnelle unique ou celles dont l’ECPI préexistant optera pour le régime de l’article 1609 nonies C du CGI, le calcul des attributions de compensation s’effectuera sur la base du nouveau panier de recettes tel que défini aux I et I bis de cet article.

L’attribution de compensation sera calculée en fonction de la somme des nouveaux impôts économiques (CFE, CVAE, IFER, TASCOM) corrigée des majorations et minorations énumérées au 2o du V du même article, laquelle sera diminuée du coût net des charges transférées calculé par la commission locale d’évaluation des transferts de charges.

Le  conseil communautaire conserve la faculté de fixer librement le montant des attributions de compensation par un vote à l’unanimité. Ce vote doit être effectué au vu d’un rapport de la commission locale d’évaluation des transferts de charges réalisé conformément aux méthodes du IV de l’article 1609 nonies C.

À titre  dérogatoire, les établissements publics de coopération intercommunale issus d’une fusion ou d’une modification de périmètre au 1er  janvier 2010 et les conseils municipaux de leurs communes membres peuvent, par

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délibérations concordantes prises à la majorité qualifiée prévue au premier alinéa du II de l’article L. 5211-5 du code général des collectivités territoriales, procéder, dans les cinq ans qui suivent la publication de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, à la révision du montant de l’attribution de compensation.

Le  conseil de l’établissement public de coopération intercommunale ne peut procéder à une réduction des attributions de compensation qu’après accord des conseils municipaux des communes intéressées. Toutefois, dans le cas où une diminution des bases imposables réduit le produit global disponible des impositions servant au calcul des attributions de compensation, l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale peut décider de réduire les attributions de compensation ; lorsqu’un EPCI décide, par un vote à la majorité simple de son organe délibérant, une réduction générale des attributions de compensation de ses communes membres à la suite d’une baisse du produit disponible de ses impôts économiques, le pourcentage de la réduction ne doit plus obligatoirement être égal au pourcentage de la baisse de produit. L’organe délibérant peut fixer un pourcentage inférieur, égal ou supérieur, sans que la réduction des attributions de compensation ne puisse excéder le montant du produit perdu.

Un nouveau dispositif ouvert aux seuls EPCI qui étaient soumis à l’article  1609 nonies C au  1er  janvier  2010 permet, par délibérations concordantes à la majorité qualifiée prévue au premier alinéa du II de l’article L. 5211-5 du CGCT de :

– réviser dans les mêmes proportions les attributions de compensation de l’ensemble des communes membres ;– réduire l’attribution de compensation des seules communes dont le potentiel financier par habitant est supérieur

de plus de 20 % au potentiel financier moyen par habitant des communes de l’EPCI, dans la limite de 5 % de leur montant.

Par ailleurs, l’article 71 de la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales précise que la composition de la commission locale d’évaluation des transferts de charges est déterminée par l’organe délibérant de l’EPCI par un vote à la majorité des deux tiers.

2.2.2.5. Les ressources fiscales pouvant être perçues par les syndicats de communes et les syndicats mixtes

TEXTE : Article 1609 quater du code général des impôtsEn principe, les syndicats de communes sont financés par des contributions budgétaires de leurs communes

membres.Comme précédemment, le comité d’un syndicat de communes peut décider, dans les conditions prévues à

l’article  L.  5212-20 du CGCT, de lever les impositions mentionnées aux 1o  à 4o  de l’article  1379 du CGI, en remplacement de tout ou partie de la contribution des communes associées :

– la taxe foncière sur les propriétés bâties,– la taxe foncière sur les propriétés non bâties,– la taxe d’habitation,– la CFE (mais pas la CVAE).La répartition de ces impositions s’effectue suivant les modalités définies au IV de l’article 1636 B octies du CGI.

Ces dispositions sont applicables aux syndicats mixtes regroupant exclusivement des communes et des EPCI.

2.2.2.6. Les dispositions relatives aux syndicats à contributions fiscalisées

TEXTE : Article 1636 B octies III et IV modifié du code général des impôtsÀ compter des impositions établies en 2011, le produit fiscal à recouvrer dans chacune des communes membres

au profit d’un syndicat de communes à contributions fiscalisées est réparti entre les TF, la TH et la CFE, proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes procurerait à la commune, si l’on appliquait les taux de l’année précédente aux bases de l’année d’imposition.

Comme précédemment, les recettes de CFE prises en compte sont majorées :– de la part (calculée à partir du seul taux communal) du montant perçu en  2003 de la compensation de la

suppression de la part salaires (en application du [D] de l’art. 44 de la loi de finances pour 1999) indexé chaque année comme la dotation forfaitaire ;

– du montant de la compensation (prévue au B de l’art. 26 de la loi de finances pour 2003, versée au titre de l’année précédente en contrepartie de la réduction de la fraction imposable des recettes (visée au 2o de l’art. 1467) ;

– et de la différence entre :– la somme des compensations relais communale et intercommunale versées au titre de 2010 en contrepartie de

la suppression de la TP (en application du [II.] de l’art. 1640 B),– et le produit de la CFE au titre de 2010 afférent à ces mêmes établissements.

L’article 1636 B octies prévoit une minoration des recettes de TH et de TF prises en compte.

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Ainsi, à compter des impositions établies au titre  de  2012, les recettes de TH et de TFB sont minorées, pour chacune de ces taxes, de la différence entre :

– le produit qu’a procuré, en 2010, aux communes et leurs groupements, la taxation de l’ensemble des locaux situés dans le ressort du syndicat,

– et le produit qu’aurait procuré, en 2011, aux communes et EPCI, la taxation de ces mêmes locaux si les taux 2010, avaient été appliqués.

Le produit fiscal à recouvrer est donc minoré :– de la part, reversée par la commune au syndicat, du montant perçu en 2003 de la compensation de la suppression

de la part salaires et de celle liée à la réduction de la fraction de recettes, indexées chaque année comme la dotation forfaitaire,

– et du montant de la compensation relais communale et intercommunale.Le mode de répartition entre les quatre taxes est corrigé, afin d’éviter un transfert de la charge des entreprises vers

les particuliers. Ainsi, le produit de la taxe professionnelle est majoré du montant de la compensation représentative de la perte de produit liée à la réforme de la TP.

2.2.3. La fiscalité des départements

TEXTE : Article 1586 du code général des impôts

2.2.3.1. Les impositions prévues par l’article 1586 du CGI

L’article  1586 du CGI liste les taxes directes départementales régies par le CGI. Le  tableau infra présente les modifications consécutives à la réforme :

AVANT APRÈS (AVEC LEUR RÉFÉRENCE AU CGI)

Taxe foncière sur les propriétés bâtiesTaxe foncière sur les propriétés non bâtiesTaxe d’habitationTaxe professionnelle

1. Taxe foncière sur les propriétés bâties (1380 et 1381) (+ part régionale) ;2. 48,5 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (1586 ter et 1586 octies) ;3. 30 % de l’IFER éoliennes terrestres et 50 % de l’IFER éoliennes maritimes (1519 D) et, le cas échéant, le reliquat de l’IFER éoliennes terrestres des communes en lieu et place des communes d’implantation n’appartenant à aucun EPCI à fiscalité propre ; soit 80 % de l’IFER, les 20 % restant à la commune isolée.4. 50 % IFER centrales électriques d’origine nucléaire ou thermique à flamme (1519 E) et 50 % IFER centrales électriques d’origine photovoltaïque ou hydraulique (1519 F) ;5. 1/3 de l’IFER stations radioélectriques (1519 H)6. 50 % IFER canalisations de transport souterrain de gaz et autres hydrocarbures (1519 HA)7. Le cas échéant, le reliquat de l’IFER stockages souterrains de gaz des communes en lieu et place des communes d’implantation n’appartenant à aucun EPCI à fiscalité propre ; soit 50 % de l’IFER, les 50 % restant à la commune isolée.

2.2.3.2. Les autres impositions modifiéesLa loi de finances pour 2010 affecte également de nouveaux impôts au département :– Reliquat des DMTO d’État (cf. 1.3.4 supra)– Reliquat de la TSCA – Article L. 3332-2-1 du CGCT – (cf. 1.3.5 supra)

2.2.3.3. Inventaire des impôts perçus par les départements

Pour information, le tableau ci-dessous présente l’énumération de la fiscalité départementale (hors taxes territoriales). Les nouvelles taxes sont soulignées.

FISCALITÉ DES DÉPARTEMENTS RÉFÉRENCE

Impôts départementaux régis par le CGI

Taxe foncière sur les propriétés bâtiesRedevance des mines30 % de l’IFER éoliennes terrestres si les communes afférentes sont dans un EPCI à fiscalité propre ; sinon 80 % de l’IFER éoliennes terrestres ; et 50 % de l’IFER éoliennes hydrauliques dans tous les cas50 % IFER centrales électriques d’origine nucléaire ou thermique à flamme50 % IFER centrales électriques d’origine photovoltaïque ou hydraulique1/3 de l’IFER stations radioélectriques50 % IFER canalisations de transport souterrain de gaz et autres hydrocarbures50 % IFER stockages souterrains de gaz uniquement dans le cas des communes isolées48,5 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ;Taxe pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement ;Droits de mutation à titre onéreux (1), dont le reliquat d’État (cf. 1 3.4) ;Taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) – dont reliquat d’État ;

Art. 1380 et 1381Art. 1587Art. 1519 D

Art. 1519 EArt. 1519 FArt. 1519 HArt. 1519 HAArt. 1519 HAArt. 1586 ter et 1586 octiesArt. 1599 BArt. 1594 A et 1595Art. 991 et suiv.

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FISCALITÉ DES DÉPARTEMENTS RÉFÉRENCE

Impôts départementaux régis par le CGCT

Taxe additionnelle départementale à la taxe de séjourTaxe départementale sur la consommation finale d’électricité ;Taxe sur les remontées mécaniquesTaxe d’usage des abattoirs publics

Art. L. 3333-1 et suiv.Art. L. 3333-2 et suiv.Art. L. 3333-7 et suiv.Art. L. 2333-1 et suiv.

Impôts départementaux régis par le code de l’urbanisme

Taxe d’aménagement (part départementale) Art. L. 331-1 et suiv.Impôts départementaux régis par d’autres références

Droit départemental de passage sur les ouvrages d’art reliant le continent aux îles maritimesTaxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP)

Art. L. 173-3 du code de la voirie routièreArt. 265 et suiv. du code des douanes

(1) Droits d’enregistrement, taxe de publicité foncière exigibles sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou de droits immobiliers (1594 A du CGI) et taxe additionnelles à ces même droits d’enregistrement et taxe de publicité (1595 du CGI)

2.2.4. La fiscalité des régions

TEXTE : Article 1599 bis du code général des impôts

2.2.4.1. Les impositions prévues par l’article 1599 bis du CGI

L’article  1599 bis du CGI liste les taxes directes régionales régies par le CGI. Le  tableau infra présente les modifications consécutives à la réforme :

AVANT (À L’EXCEPTION DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE APRÈS (AVEC LEUR RÉFÉRENCE AU CGI)

Taxe professionnelle*Taxe foncière sur les propriétés bâtiesTaxe foncière sur les propriétés non bâties

1. IFER sur le matériel roulant ferroviaire (1599 quater A)** ;2. IFER sur les répartiteurs principaux (1599 quater B) ;3. 25 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (1586 ter et 1586 octies) ;

* à l’exception de la TP au profit de la collectivité de Corse** L’imposition mentionnée à l’article 1599 quater A du CGI est répartie entre les régions en fonction du nombre de sillons-kilomètres, au sens de l’article 1649 A ter, réservés l’année qui précède l’année d’imposition par les entreprises de transport ferroviaire auprès de l’établissement public Réseau ferré de France.Cette répartition s’effectue selon le rapport suivant :– au numérateur : le nombre de sillons-kilomètres réservés dans chaque région pour des opérations de transport de voyageurs sur le réseau ferré

national ;– au dénominateur : le nombre total de sillons-kilomètres réservés pour des opérations de transport de voyageurs sur le réseau ferré national.

2.2.4.2. Inventaire des impôts perçus par les régions

Pour information, le tableau ci-dessous présente l’énumération de la fiscalité régionale (hors taxes territoriales). Les nouvelles taxes sont soulignées.

FISCALITÉ DES RÉGIONS RÉFÉRENCE

Impôts régionaux régis par le CGI

IFER sur le matériel roulant ferroviaireIFER sur les répartiteurs principaux25 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprisesTaxe sur les certificats d’immatriculation des véhicules (« cartes grises »Taxe sur les permis de conduire

Art. 1599 quater AArt. 1599 quater BArt. 1586 ter et 1586 octiesArt. 1599 quindecies et suiv.Art. 1599 terdecies et suiv.

Impôts régionaux régis par d’autres références

Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP)Taxe d’usage des abattoirs publics

Art. 265 et suiv. du code des douanesArt. L. 2333-1 et suiv. du CGCT

2.3. Le principe de la compensation intégrale au profit des collectivités territoriales des pertes de recettes liées à la suppression de la taxe professionnelle

TEXTE : Article 78 de la loi de finances pour 2010

Ce principe recouvre deux éléments : le maintien d’un plancher de ressources pour chaque niveau de collectivités et une compensation intégrale pour chaque collectivité. Cette compensation sera effectuée par deux mécanismes complémentaires : une dotation de compensation de la réforme et un fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR).

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2.3.1. La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle par catégorie de collectivités (DCRTP)

Le  1 de l’article  78 de la loi de finances pour  2010 prévoit, à compter de  2011, une dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle versée par catégorie de collectivités locales dont les nouvelles recettes ne couvriraient pas la perte de taxe professionnelle.

2.3.1.1. Mode de calcul général de la dotation de compensation de la réforme de la TP au profit des communes et des EPCI

Cette dotation de compensation sera calculée à partir de la différence entre les deux termes suivants :

1ER TERME

SOMME :– du produit de taxe d’habitation et de taxe foncière sur les propriétés non bâties émises au titre de 2010 ;– du montant de la compensation relais, minoré, le cas échéant, des prélèvements opérés au titre de 2010 au profit du FDPTP, et

majoré des reversements prioritaires de FDPTP au titre de 2009 et des communes concernées au titre de 2009 (1) ;– et des compensations d’exonérations de fiscalités de 2010 ;– majoration du montant de la compensation relais qu’aurait perçu chaque niveau de collectivités dans le cas particulier des projets

éoliens engagés avant la réforme et concrétisés au plus tard au 30 mars 2011 (cf. le II-1-4-2 de l’annexe I de la présente circulaire).

DIMINUEE :– de la diminution, prévue en application du 1 du III de l’article 29 de la loi de finances pour 2003 (no 2002-1575 du 30 décembre 2002),

de la compensation prévue au D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (no 98-1266 du 30 décembre 1998) opérée au titre de l’année 2010, minorée du produit de la différence, si elle est positive, entre la base imposable de taxe professionnelle de France Télécom au titre de 2003 et celle qui résulterait de l’application au titre de l’année 2010 des dispositions relatives à cette taxe dans leur version en vigueur au 31 décembre 2009, par le taux de taxe professionnelle applicable en 2002, dans les conditions définies au 1 du III de l’article 29 précité ;

– le cas échéant, du prélèvement au profit du budget général de l’État prévu au 2 du III de l’article 29 de la loi de finances pour 2003 précitée, opéré au titre de l’année 2010 ;

– de la participation au plafonnement de TP à la valeur ajoutée au titre de l’année 2009  (2) ;

2E TERME

SOMME :– des bases nettes 2010 de TFPNB, multipliées par le taux 2010 de référence (cf. circulaire sur vote des taux) ;– du produit 2010 de TH déterminé en fonction des bases et des taux appliqués en 2010 dans les conditions présentées à la note de

page suivante (3) ;– des bases nettes 2010 de CFE, multipliées par le taux 2010 de référence (cf. circulaire sur vote des taux), ces bases étant corrigées

de la CFE afférant aux projets éoliens engagés avant la réforme et concrétisés au plus tard au 30 mars 2011 ;– de la CVAE perçue au titre de l’année 2010 par la commune ou l’EPCI à fiscalité propre, corrigée de la CVAE afférant aux projets

éoliens engagés avant la réforme et concrétisés au plus tard au 30 mars 2011 ;– pour les EPCI à FPU et pour les communes isolées, des bases départementales et régionales nettes 2010 de la TFNPB multipliées par

le taux défini au premier alinéa du IV de l’article 1519 I du même code dans sa rédaction en vigueur à compter du 1er janvier 2011 ;– du produit des composantes des IFER éoliennes terrestres et maritimes, IFER centrales électriques d’origine nucléaire ou ther-

mique à flamme, IFER centrales électriques d’origine photovoltaïque ou hydraulique, IFER transformateurs électriques, IFER stations radioélectriques et l’IFER « gaz » dont elles auraient bénéficié au titre de 2010 si les modalités d’affectation de ces impositions applicables au 1er janvier 2011 avaient été appliquées au titre de l’année 2010 ;

– du montant de la taxe de « stockage » qui lui aurait été reversé au titre de l’année 2010 ;– des bases communales ou intercommunales de TFPB concernant les usines nucléaires écrêtées au profit de l’État (cf. le I.2 3 de

l’annexe I de la circulaire budgétaire de 2010 [4]), multipliées par le taux de référence ;– et des compensations d’exonérations de fiscalité le cas échéant versées au titre de l’année 2010 si les dispositions applicables

au 1er janvier 2011 avaient été retenues pour calculer leur montant.(1) Pour plus d’information sur la prise en compte des reversements de FDPTP, voir le V-2-1 de l’annexe I de la présente circulaire.(2) Montant maximal de prélèvement prévu au 2 du C du III de l’article 85 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 calculé au titre de 2009.(3) Le produit de TH est celui obtenu en multipliant les bases nettes de TH imposées en 2010 au profit de la commune ou de l’EPCI bénéficiaire du transfert de la TH départementale par le taux de la commune ou de l’EPCI multiplié par 1,034, majoré du produit des bases nettes départementales de TH par le taux départemental de TH ou la fraction de taux départemental lui revenant multiplié par 1,034. Pour les communes membres en 2011 d’un EPCI soumis à la FPU, le produit de TH est égal au produit des bases nettes communales de TH par le taux communal de TH. Pour les EPCI soumis à la FPU en 2011 et ne percevant pas de TH au 1er janvier 2010, il est ajouté au taux départemental de TH, multiplié par 1,034, la moyenne des taux communaux de TH dans les communes membres, pondérés par l’importance relative des bases de TH de ces communes telles qu’issues des rôles généraux, et multipliée par 0,0340. Pour les EPCI soumis à la FPU en 2011 et percevant de la TH au 1er janvier 2010, le produit de TH est égal à la somme : 1° Du produit des bases nettes intercommunales de TH par le taux intercommunal de TH multiplié par 1,034 auquel il est ajouté la moyenne des

taux communaux de TH dans les communes membres, pondérés par l’importance relative des bases de TH de ces communes telles qu’issues des rôles généraux, et multipliée par 0,0340 ; 2° Et du produit des bases nettes départementales de TH par le taux départemental de TH multiplié par 1,034.

(4) Circulaire IOC B 1004099 C du 23 février 2010 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2010.

Une fois ce calcul opéré par commune et par EPCI pour arriver au montant global de la dotation de compensation, il suffit d’en faire la somme algébrique pour l’ensemble des communes, à l’exception de la ville de Paris, et des EPCI.

Le montant global de la dotation est réparti entre les communes, à l’exception de la ville de Paris, et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre pour lesquels la différence présentée ci-dessus est positive et supérieure à 50 000 €, au prorata de cette différence.

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2.3.1.2. La dotation de compensation de la réforme de la TP au profit des syndicats de communes à contributions fiscalisées

TEXTE : Article 21 de la loi no 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011COMMENTAIRE :Il est créé un prélèvement sur les recettes de l’État intitulé dotation de compensation de la réforme de la taxe

professionnelle résultant des contributions fiscalisées aux syndicats de communes.Cette dotation est égale, pour chaque commune dont tout ou partie de la contribution versée, au titre  de

l’année  2009 à un syndicat de communes dont elle était membre, était fiscalisée en application du deuxième alinéa  de l’article  L. 5212-20 du code général des collectivités territoriales, au produit des bases communales de taxe professionnelle figurant sur le rôle général de l’année 2009, à l’exception de celles afférentes aux biens passibles de taxes foncières et qui n’en sont pas exonérées en application des 11o ou 12o de l’article 1382 du code général des impôts, par le taux syndical additionnel au taux de taxe professionnelle applicable en 2009.

Cette dotation est versée les années au cours desquelles la commune verse l’intégralité de sa contribution au syndicat dont elle est associée depuis le 1er janvier 2009, soit sous la forme de la contribution prévue au 1o de l’article L. 5212-19 du code général des collectivités territoriales, soit sous celle d’autres ressources, dans les conditions prévues au dernier alinéa de l’article L. 5212-20 du même code.

En 2012, chaque commune perçoit, au titre de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle résultant des contributions fiscalisées aux syndicats de communes, un montant égal à la somme des produits calculés conformément aux deux alinéas  précédents pour chaque syndicat de communes à contribution fiscalisée dont elle était membre.

Les dotations versées en 2013 et 2014 sont égales respectivement à 67 % et 33 % du montant versé en 2012.Les taux des taxes foncières et de la taxe d’habitation applicables l’année au cours de laquelle la commune bénéficie

de la dotation définie supra peuvent être augmentés des taux des taxes additionnelles aux taxes foncières et à la taxe d’habitation perçues au titre de l’année précédente au profit du syndicat.

Le taux de la cotisation foncière des entreprises applicable cette même année peut être augmenté du taux de la taxe additionnelle à la taxe professionnelle perçue au titre de 2009 au profit du syndicat.

Les dispositions du code général des impôts relatives à la fixation des taux d’imposition s’appliquent aux taux des taxes foncières, de la taxe d’habitation et de la cotisation foncière des entreprises ainsi augmentés.

Ces mesures entrent en vigueur le 1er janvier 2012.

2.3.1.3. La dotation de compensation de la réforme de la TP au profit des départements

Cette dotation de compensation sera calculée à partir de la différence entre les 2 termes suivants :

1ER TERME SOMME :– des impositions à la taxe d’habitation et aux taxes foncières émises au titre de l’année 2010 au profit du département ;– des compensations d’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties versées au département au titre de 2010 ;– et du montant de la compensation relais de la TP ou, pour les départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, de la compen-

sation de la suppression des parts de TP en Corse (1) ;– majoration du montant de la compensation relais qu’aurait perçu chaque niveau de collectivités dans le cas particulier des

projets éoliens engagés avant la réforme et concrétisés au plus tard au 30 mars 2011 (cf. le II-1-4-2 de l’annexe I de la présente circulaire).

DIMINUEE :de la participation au plafonnement de TP à la valeur ajoutée au titre de l’année 2009 (2)  ;

2E TERME SOMME :– du produit de CVAE perçu au titre de l’année 2010 par le département– des compensations d’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties qui auraient été versées au département au titre de

l’année 2010 si les dispositions applicables au 1er janvier 2011 avaient été retenues pour calculer leur montant ;– du produit de l’année 2010 de la TSCA qui aurait été perçu par le département si les modalités d’affectation de ces impositions

applicables au 1er janvier 2011 avaient été appliquées au titre de l’année 2010 (autrement dit le reliquat de TSCA) ;– du produit de l’année 2010 des DMTO d’État (3) (cf. I.3 4 supra) afférent aux mutations d’immeubles et droits immobiliers situés sur

leur territoire ;– du produit au titre de l’année 2010 des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER éoliennes

terrestres et maritimes ; IFER centrales électriques d’origine nucléaire ou thermique à flamme, IFER centrales électriques d’origine photovoltaïque ou hydraulique ; IFER stations radioélectriques ; IFER gaz) dont il aurait bénéficié en 2010 si les modalités d’affecta-tion de ces impositions applicables au 1er janvier 2011 avaient été appliquées au titre de l’année 2010 ;

– des bases nettes 2010 de taxe foncière sur les propriétés bâties, multipliées par le taux 2010 de référence ;– et du produit des bases départementales de taxe foncière sur les propriétés bâties concernant les usines nucléaires écrêtées au

profit de l’État (cf. le I.2 3 de l’annexe I de la présente circulaire), multipliées par le taux de référence ;

(1) Compensation versée au titre de l’année 2010 en application du III de l’article 2 de la loi n° 94-1131 du 27 décembre 1994 portant statut fiscal de la Corse pour les pertes de recettes mentionnées au I du même article 2(2) Montant maximal de prélèvement prévu au 2 du C du III de l’article 85 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 calculé au titre de 2009.(3) Prévue par l’article 678 bis du CGI.

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Pour le département de Paris, cette différence est augmentée ou diminuée de la différence calculée pour la commune (tableau ci-dessus).

Une fois ce calcul opéré par département pour arriver au montant global de la dotation de compensation, il suffit d’en faire la somme algébrique pour l’ensemble des départements.

Le montant global de la dotation de compensation est réparti entre les départements pour lesquels la différence présentée ci-dessus est positive, au prorata de cette différence.

2.3.1.4. La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle au profit des régions et de la collectivité territoriale de Corse

Cette dotation de compensation sera calculée à partir de la différence entre les deux termes suivants :

1ER TERME SOMME :– des taxes foncières au titre de 2010 ;– du montant de la compensation relais de la TP ou, pour la collectivité territoriale de Corse, de la compensation de la suppression

des parts de TP de la collectivité territoriale de Corse  (1) ;– majoration du montant de la compensation relais qu’aurait perçu chaque niveau de collectivités dans le cas particulier des projets

éoliens engagés avant la réforme et concrétisés au plus tard au 30 mars 2011 (cf. le II-1-4-2 de l’annexe I de la présente circulaire).DIMINUEE :– de la participation au plafonnement de TP à la valeur ajoutée au titre de l’année 2009  (2) ;– pour la région Île-de-France, les produits des taxes foncières s’entendent de ceux des taxes additionnelles aux taxes foncières

prévues à l’article 1599 quinquies du code général des impôts, dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2010.

2E TERME SOMME :– du produit de CVAE perçu au titre 2010 par la région ou la collectivité territoriale de Corse,– et du produit, au titre de l’année 2010, des composantes de l’imposition forfaitaire régionales (IFER sur le matériel roulant

ferroviaire ; IFER sur les répartiteurs principaux) qui aurait été perçu par la collectivité territoriale pour cette même année si les modalités d’affectation applicables au 1er janvier 2011 avaient été appliquées au titre de l’année 2010.

(1) Versée au titre de l’année 2010 en application du III de l’article 2 de la loi no 94-1131 du 27 décembre 1994.(2) Montant maximal de prélèvement prévu au 2 du C du III de l’article 85 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 calculé au titre de 2009.

Une fois ce calcul opéré par région et pour la collectivité territoriale de Corse pour arriver au montant global de la dotation de compensation, il suffit d’en faire la somme algébrique pour l’ensemble des régions

Le  montant global de la dotation de compensation est réparti entre les régions pour lesquelles la différence présentée ci-dessus est positive, au prorata de cette différence.

2.3.2. L’instauration des Fonds nationaux de garantie individuelle de ressources (FNGIR) par niveau de collectivités locales

Le 2 de l’article 78 de la loi de finances pour 2010 prévoit l’instauration, à compter de 2011, de trois fonds nationaux de garantie individuelle des ressources (FNGIR) : un fonds communal et intercommunal, un fonds départemental et un fonds régional. L’objectif de ces fonds est de réaliser l’équilibre pour chaque collectivité, en prélevant les « gains » des collectivités « gagnantes » pour les reverser aux collectivités « perdantes » : les prélèvements sur les premières assureront le financement de la compensation des pertes subies par les secondes. L’ensemble de ces opérations sera effectué sur les douzièmes de fiscalité versés aux collectivités.

Il devrait s’équilibrer par un coefficient tenant compte du rapport, au niveau national, entre les prélèvements et les reversements. Les communes et EPCI qui, à l’issue de la compensation par le fonds, ne seraient pas totalement dédommagés recevront une compensation budgétaire complémentaire de l’État.

La gestion comptable et financière de ce fonds est assurée par le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État.

2.3.2.1. Le FNGIR communal et intercommunal

Les ressources fiscales des communes et EPCI à fiscalité propre sont, à compter de 2011, chaque année, diminuées d’un prélèvement au profit du fonds ou augmentées d’un reversement des ressources de ce même fonds.

Pour chaque commune, à l’exception de la ville de Paris, et chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre :

Une commune ou un EPCI contribue au FNGIR si le 2e terme utilisé pour le calcul de la dotation de compensation de la réforme de la TP, présenté supra, augmenté de la dotation de compensation de la réforme de la TP attribuée au titre de 2011 à la commune ou à l’EPCI est supérieur au 1er terme utilisé pour le calcul de la dotation de compensation.

Le prélèvement est égal à l’excédent entre les deux éléments de comparaison susmentionnés [1er terme – (2e terme + dotation de compensation de la réforme de la TP)].

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Dans le cas contraire, la commune ou l’établissement public bénéficie d’un reversement d’un montant égal au déficit multiplié par un coefficient d’équilibrage. Ce coefficient multiplicatif unique d’équilibrage est calculé, pour chaque reversement afin d’assurer que la somme des reversements soit égale à la somme des prélèvements.

Seuil plancher/plafond :

Lorsque les excédents et déficits susmentionnés sont d’un montant inférieur à 100  €, ils ne donnent pas lieu à prélèvement ou reversement et ne sont pas pris en compte dans le calcul du coefficient d’équilibrage.

2.3.2.2. Le FNGIR départemental

Les ressources fiscales des départements sont, à compter de 2011, chaque année, diminuées d’un prélèvement au profit du fonds ou augmentées d’un reversement des ressources de ce même fonds.

Un département contribue au FNGIR si  le 2e  terme utilisé pour le calcul de la dotation de compensation de la TP, présenté supra, augmenté de la dotation de compensation de la TP attribuée au titre de 2011 au département est supérieur au 1er terme utilisé pour le calcul de la dotation de compensation.

Le prélèvement est égal à l’excédent entre les deux éléments de comparaison susmentionnés [1er terme – (2e terme + dotation de compensation de la TP)].

Dans le cas contraire, le département bénéficie d’un reversement d’un montant égal au déficit multiplié par le coefficient d’équilibrage. Ce coefficient multiplicatif unique d’équilibrage est calculé, pour chaque reversement afin d’assurer que la somme des reversements soit égale à la somme des prélèvements.

Seuil plancher/plafond :

Lorsque les excédents et déficits susmentionnés sont d’un montant inférieur à 10 000 €, ils ne donnent pas lieu à prélèvement ou reversement et ne sont pas pris en compte dans le calcul du coefficient d’équilibrage.

2.3.2.3. Le FNGIR pour le département de Paris

Le département de Paris contribue au FNGIR si la somme du 2e  terme pour la ville de Paris, du 2e  terme pour le département de Paris et le cas échéant, de la dotation de compensation de la réforme de la TP attribuée au titre de 2011 au département de Paris excède la somme du 1er  terme pour la ville de Paris et du 1er  terme pour le département de Paris.

Dans le cas contraire, le département de Paris bénéficie d’un reversement d’un montant égal au déficit multiplié par le coefficient d’équilibrage.

2.3.2.4. Le FNGIR régional et pour la collectivité territoriale de Corse

Les ressources fiscales des régions et de la collectivité territoriale de Corse sont, à compter de 2011, chaque année, diminuées d’un prélèvement au profit du fonds ou augmentées d’un reversement des ressources de ce même fonds.

Une région contribue au FNGIR si le 2e terme utilisé pour le calcul de la dotation de compensation de la réforme de la TP, présenté supra, augmenté de la dotation de compensation de la réforme de la TP attribuée au titre de 2011 à la région est supérieur au 1er terme utilisé pour le calcul de la dotation de compensation.

Le prélèvement est égal à l’excédent entre les deux éléments de comparaison susmentionnés [1er terme – (2e terme + dotation de compensation de la TP)].

Dans le cas contraire, la région bénéficie d’un reversement d’un montant égal au déficit multiplié par le coefficient d’équilibrage. Ce coefficient multiplicatif unique d’équilibrage est calculé, pour chaque reversement, afin d’assurer que la somme des reversements soit égale à la somme des prélèvements.

Seuil plancher/plafond :

Lorsque les excédents et déficits susmentionnés sont d’un montant inférieur à 10 000 €, ils ne donnent pas lieu à prélèvement ou reversement et ne sont pas pris en compte dans le calcul du coefficient d’équilibrage défini au dernier alinéa.

2.3.3. Mode de calcul de la dotation de compensation de la réforme de la TP et de la garantie individuelle de ressources au profit des communes et des EPCI en cas de modification de la carte intercommunale

2.3.3.1. Modalités de calcul de la dotation de compensation de la réforme de la TP en cas de modification de la carte intercommunale

Le dispositif de détermination de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle a été modifié par la loi de finances rectificative pour 2011 du 28 décembre 2011 dans les divers cas de changement de périmètre des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale ; le critère de population initialement choisi a été abandonné au profit d’un calcul plus complexe mais respectant mieux la réalité fiscale.

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Ces modalités de calcul s’appliquent, pour les cas présentés ci-dessous aux paragraphes 1 à 5, aux changements de périmètres intervenus à partir du 1er janvier 2012.

1.  – En cas de fusion de communes, la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle de la commune nouvelle est égale à la somme des dotations de compensation des communes fusionnées.

2.  –  En cas de scission de commune, le montant de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle de chacune des communes résultant de la scission s’obtient par répartition, au prorata de la part de chaque commune dans la somme des différences positives définies infra, de la dotation de compensation de la commune scindée.

Pour chacune des communes nouvelles issues de la scission, est calculée la différence entre les deux termes suivants :

1ER TERME SOMME :– des impositions à la taxe d’habitation et à la taxe foncière sur les propriétés non bâties émises au titre de 2010 au profit de la

commune scindée sur le territoire de la commune nouvelle ;– du montant de la compensation relais définie au II de l’article 1640 B du code général des impôts versé à la commune scindée

afférent aux établissements situés sur le territoire de la commune nouvelle ;

2E TERME SOMME :– des bases nettes communales 2010 de taxe foncière sur les propriétés non bâties situées sur le territoire de la commune nou-

velle, multipliées par le taux 2010 de référence de la commune scindée défini au V de l’article 1640 C du même code ;– du produit 2010 de taxe d’habitation déterminé en fonction des bases communales situées sur le territoire de la commune nou-

velle et des taux appliqués en 2010 par la commune scindée dans les conditions prévues au 1 bis du II du présent 1.1 ;– des bases nettes communales 2010 de cotisation foncière des entreprises situées sur le territoire de la commune nouvelle, multi-

pliées par le taux 2010 de référence de la commune scindée défini au A du V de l’article 1640 C du même code pour la cotisation foncière des entreprises ;

– du montant de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu au titre de l’année 2010 par la commune scindée sur le territoire de la commune nouvelle, en application des articles 1379 et 1586 octies du même code ;

– pour les communes ne faisant pas partie en 2011 d’un établissement public de coopération intercommunale faisant application de l’article 1609 nonies C du même code, des bases départementales et régionales nettes 2010 de la taxe foncière sur les propriétés non bâties situées sur le territoire de la commune nouvelle, multipliées par le taux défini au premier alinéa du IV de l’article 1519 I du même code dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011 ;

– du produit communal des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévues aux articles 1519 D à 1519 H du même code sur le territoire de la commune nouvelle, dont la commune scindée aurait bénéficié au titre de l’année 2010 si les dispositions applicables au 1er janvier 2011 et relatives à ces impositions avaient été appliquées ;

– du produit communal de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 HA du même code au titre de l’année 2010 sur le territoire de la commune nouvelle, dont la commune scindée aurait bénéficié si les modalités de déclaration, de perception et d’affectation de cette imposition applicables au 1er janvier 2011 avaient été appliquées au titre de l’année 2010.

3.  –  En cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale, le montant de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle du nouvel établissement public de coopération intercommunale est égal à la somme des montants des dotations de compensation des établissements publics de coopération intercommunale fusionnés.

4.  – En cas de dissolution d’un établissement public de coopération intercommunale, le montant de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle de l’établissement dissous est réparti entre ses communes membres au prorata de la part de chacune d’elles dans la somme des différences positives définies infra.

Pour chaque commune membre d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dissous, est calculée la différence entre les deux termes suivants :

1ER TERME SOMME :– des impositions à la taxe d’habitation et à la taxe foncière sur les propriétés non bâties émises au titre de 2010 au profit de l’éta-

blissement public sur le territoire de la commune ;– du montant de la compensation relais définie au II de l’article 1640 B du code général des impôts versé à l’établissement public

afférent aux établissements situés sur le territoire de la commune ;

2E TERME SOMME :– des bases nettes intercommunales 2010 de taxe foncière sur les propriétés non bâties situées sur le territoire de la commune,

multipliées par le taux 2010 de référence de l’établissement public défini au V de l’article 1640 C du même code ;– du produit 2010 de taxe d’habitation déterminé en fonction des bases intercommunales situées sur le territoire de la commune et

des taux appliqués en 2010 par l’établissement public dans les conditions prévues au 1 bis du II du présent 1 1 ;– des bases nettes intercommunales 2010 de cotisation foncière des entreprises situées sur le territoire de la commune, multipliées

par le taux 2010 de référence de l’établissement public défini au A du V du même article 1640 C pour la cotisation foncière des entreprises ;

– du montant de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu au titre de l’année 2010 par l’établissement public de coopé-ration intercommunale à fiscalité propre sur le territoire de la commune, en application des articles 1379-0 bis et 1586 octies du même code ;

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– si la commune est membre d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique, des bases départementales et régionales nettes 2010 de la taxe foncière sur les propriétés non bâties situées sur le territoire de la commune multipliées par le taux défini au premier alinéa du IV de l’article 1519 I du même code dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011 ;

– du produit intercommunal des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévues aux articles 1519 D à 1519 H du même code sur le territoire de la commune, dont l’établissement public aurait bénéficié au titre de l’année 2010 si les dispositions applicables au 1er janvier 2011 et relatives à ces impositions avaient été appliquées ;

– du produit intercommunal de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 HA du même code au titre de l’année 2010 sur le territoire de la commune, dont l’établissement public aurait bénéficié si les modalités de déclaration, de perception et d’affectation de cette imposition applicables au 1er janvier 2011 avaient été appliquées au titre de l’anné 2010.

5. – En cas de retrait d’une commune membre d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, la part de dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle de l’établissement lui revenant, le cas échéant, est calculée selon les conditions prévues supra pour la dissolution et la dotation de compensation de l’établissement public concerné est diminuée de cette part.

Un exemple de calcul est traité infra au paragraphe 2.3.3.2 pour que le lecteur puisse appréhender le calcul DCRTP/GIR dans son ensemble.

6.  –  Lorsqu’une commune est devenue membre au  1er  janvier  2011 d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique, le montant de sa dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle est versé au profit de cet établissement.

1o  Si cette commune était précédemment isolée, le montant de sa DCRTP est calculé dans les conditions de droit commun.

2o  Si cette commune était précédemment membre d’un établissement public de coopération intercommunal à fiscalité propre, le montant de sa DCRTP est calculé conformément au 5.

En revanche, lorsqu’une commune (quelle que soit sa situation antérieure) rejoint un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique au  1er  janvier  2012, elle conserve le bénéfice de la dotation de compensation de réforme de la taxe professionnelle.

2.3.3.2. Modalités de calcul de la garantie individuelle de ressources (GIR) en cas de modification de la carte intercommunale

À l’instar du dispositif de détermination de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle, celui du fonds national de garantie individuelle des ressources a été modifié par la loi de finances rectificative pour 2011 du 28 décembre 2011 dans les divers cas de changement de périmètre des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale ; le critère de population initialement choisi a aussi été abandonné au profit d’un calcul plus complexe mais respectant mieux la réalité fiscale.

Ces modalités de calcul s’appliquent, pour les cas présentés ci-dessous aux paragraphes 1 à 5, aux changements de périmètres intervenus à partir du 1er janvier 2012.

1. – En cas de fusion de communes, le prélèvement sur les ressources ou le reversement de la commune nouvelle est égal à la somme des prélèvements et reversements des communes participant à la fusion.

2. – En cas de scission de commune, le montant du prélèvement sur les ressources ou du reversement de chacune des communes résultant de la scission est égal au produit du prélèvement ou du reversement de la commune scindée par le rapport entre la différence définie supra pour chaque nouvelle commune issue de la scission et la somme algébrique des mêmes différences de l’ensemble des communes résultant de la scission.

3. – En cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale, le montant du prélèvement sur les ressources ou du reversement de l’établissement issu de la fusion est égal à la somme des prélèvements et reversements des établissements publics de coopération intercommunale participant à la fusion.

4. – En cas de dissolution d’un établissement public de coopération intercommunale, le montant du prélèvement sur les ressources ou du reversement de l’établissement dissous est réparti entre ses communes membres selon les modalités suivantes :

1o Si l’établissement public de coopération intercommunale bénéficie d’un reversement :– chaque commune membre dont la différence définie supra est positive bénéficie d’une fraction du reversement de

l’établissement telle que la somme de cette fraction et de la part de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle de l’établissement revenant à la commune soit égale au montant de cette différence ;

– chaque commune membre dont la différence définie supra est négative fait l’objet d’un prélèvement égal à cette différence ;

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– la différence entre le reversement dont bénéficie l’établissement dissous et la somme des fractions des reversements et des prélèvements est répartie entre les communes membres au prorata de la somme des différences en valeur absolue.

Exemples de calcul de répartition :Soit un EPCI qui est « perdant » à la réforme (1)  ; la différence calculée au II. – 1 1o et 2o de l’article 78 de la

loi de finances pour 2010 s’élève à 200 000 € et se répartit en 110 000 € de DCRTP et 90 000 € de reversement du FNGIR. Cet EPCI a quatre communes membres A, B, C, D.

(1) Lorsque la différence entre les ressources d’une collectivité ou d’un EPCI entre « avant » et « après » la réforme est positive, on dit que cette collectivité ou cet EPCI est « perdant » à la réforme.

En supposant que les différences recalculées (1) donnent le résultat suivant :Commune A : 98 000Commune B : 101 000Commune C : – 37 000Commune D : 32 000– Dans ce cas, la DCRTP de 110 000 € n’est répartie qu’entre les trois communes perdantes A, B, D au prorata

de la somme des différences.Commune A : (98 000 x 110000)/ 231 000 = 46 667 €Commune B : (101000 x 110 000)/ 231 000 = 48 095 €Commune D : (32 000 x 110 000)/ 231 000 = 15 238 €– La répartition de la GIR égale à 90 000 € s’effectue entre les quatre communes A, B, C, D après avoir déterminé

les produits restants à répartir, au prorata de la somme de ces derniers.Commune A : 98 000 – 46 667 = 51 333Commune B : 101 000 – 48 095 = 52 905Commune C : – 37 000Commune D : 32000 – 15 238 = 16 762– La différence entre le reversement dont bénéficie l’établissement dissous et la somme des fractions des

reversements et des prélèvements est égale à : 90 000 – (51 333 + 52 905 – 37 000 + 16 762) = 90 000 – 84 000 = 6 000Elle est répartie entre les communes membres au prorata de la somme des différences en valeur absolue :Somme des différences en valeur absolue : 98 000 + 101 000 + 37 000 + 32 000 = 268 000La répartition est donc la suivante :Commune A : 6000 x 98 000 / 268 000 = 2194Commune B : 6000 x 101 000 / 268 000 = 2261Commune C : 6000 x 37 000 / 268 000 = 828Commune D : 6000 x 32 000 / 268 000 = 717Ainsi les GIR des communes sont :Commmune A : 51 333 + 2194 = 53 527Commmune B : 52 905 + 2261 = 55 166Commmune C : -37 000 + 828 = – 36 172La commune C se voit donc prélever 36 172 € au profit du FNGIRCommmune D : 16 762 + 717 = 17 479

(1) Compte tenu des règles de calcul, la somme des différences des communes est différente de la différence calculée pour l’EPCI

2o Si l’établissement public de coopération intercommunale fait l’objet d’un prélèvement sur les ressources :

– chaque commune membre dont la différence est négative fait l’objet d’un prélèvement égal à cette différence ;

– chaque commune membre dont la différence est positive bénéficie d’un reversement égal à cette différence ;

– la différence entre le prélèvement mis à la charge de l’établissement dissous et la somme des prélèvements et reversements est répartie entre les communes membres au prorata de la somme des différences en valeur absolue.

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5. – En cas de retrait d’une commune membre d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, la part du montant du prélèvement ou du reversement de l’établissement lui revenant, le cas échéant, est calculée selon les conditions décrites supra et le prélèvement ou le reversement de l’établissement public concerné est diminué de cette part.

6.  –  En cas d’adhésion d’une commune à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique au 1er janvier 2011 :

a. Le reversement sur les ressources, minoré des reversements perçus par la commune au titre du fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP) de 2009, est versé au profit de cet établissement public.

Lorsque les reversements du FDPTP perçus par la commune au titre de 2009 sont supérieurs au reversement au titre du Fonds national de garantie individuelle des ressources communales et intercommunales, le transfert précédent ne s’applique pas.

b. Le prélèvement sur les ressources, majoré des reversements du FDPTP perçus par la commune au titre de 2009, est mis à la charge de cet établissement public.

La commune perçoit un reversement au titre  du présent Fonds national de garantie individuelle des ressources communales et intercommunales égal au montant des reversements FDPTP perçus par la commune au titre de 2009.

2.4. Les mécanismes de compensation de pertes de produit de contribution économique territoriale (CET)

TEXTE : Le 3 de l’article 78 de la loi de finances no 2009-1673 pour 2010 modifié par le IV de l’article 44 de la loi de finances rectificative no 2011-1978 pour 2011

Ces mécanismes, à l’instar de ceux qui existaient pour la taxe professionnelle, sont conçus pour aider pendant une période de trois à cinq ans les collectivités (ou les établissements publics de coopération intercommunale) qui supportent un changement dans leur paysage entrepreneurial entraînant une baisse importante de leurs recettes fiscales, soit à cause de la fermeture, soit à cause d’une réduction de voilure importante d’un ou plusieurs établissements.

Les conditions d’éligibilité seront prochainement précisées par décret.

2.4.1. Compensation de pertes de produit de contribution économique territoriale pour les communes et établissements publics de coopération intercommunale

Sont éligibles à la compensation des pertes de ressources de contribution économique territoriale les communes et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :

1o – La perte de produit de cotisation foncière des entreprises par rapport au produit de l’année précédente doit être importante

Le  montant de la perte de produit de cotisation foncière des entreprises est obtenu en appliquant aux bases d’imposition résultant des rôles généraux de chacune des deux années considérées le taux en vigueur l’année qui précède celle où est constatée la perte.

Pour l’application du précédent alinéa, les bases d’imposition incluent les bases exonérées sur décision des communes et des établissements publics de coopération intercommunale et les bases exonérées de plein droit dans certaines zones du territoire en application de l’article 1465 A, de l’article 1466 C, de l’article 1466 F du code général des impôts et des I ter, I quater et I quinquies de l’article 1466 A du même code dans sa version en vigueur au 31 décembre 2009, du I sexies de l’article 1466 A et du II de l’article 2 de la loi no 94-1131 portant statut fiscal de la Corse.

2o – L’année de constatation de la perte de produit de cotisation foncière des entreprises ou l’année qui suit, la somme de cette perte et de la perte de produit de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises doit être supérieure ou égale à un pourcentage de la somme globale du produit fiscal qui sera défini par décret :

– des impositions de taxe foncière sur les propriétés bâties, de taxe foncière sur les propriétés non bâties, de taxe d’habitation, de cotisation foncière des entreprises, de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, de la redevance des mines, de la taxe sur les pylônes, des diverses composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux, de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, perçues l’année précédant celle où est constatée la perte de produit de CFE ;

– de la taxe sur les surfaces commerciales prévue par la loi no 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certains commerçants et artisans âgés perçue l’année qui précède la constatation de la perte de produit de CFE ;

– de la majoration ou la minoration des ressources perçue ou prélevée l’année précédant celle où est constatée la perte de produit de CFE, au titre du fonds national de garantie individuelle des ressources.

Le  montant de la perte de produit de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est déterminé l’année de constatation de la perte de produit de CFE et l’année suivante. Il est obtenu par différence entre d’une part la somme

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des produits de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises des établissements générant la perte de bases de cotisation foncière des entreprises l’année précédant la constatation de la perte de produit de cotisation foncière des entreprises, et d’autre part la somme des produits de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises de ces mêmes établissements respectivement chacune des deux années suivantes.

La perte de référence retenue pour le calcul de la compensation de perte de ressources de contribution économique territoriale résulte de la somme de la perte de CFE et de la perte de produit de cotisation sur la valeur ajoutée l’année au cours de laquelle cette perte globale de CFE et de CVAE rend éligible à la compensation la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale.

Dans le cas où les deux conditions quant au montant de la perte sont remplies dès l’année de constatation de la perte de CFE, si la différence entre le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée de l’année de sa constatation afférent aux établissements à l’origine de la perte de base de cotisation foncière des entreprises et celui de l’année suivante est positive, la perte de référence est majorée d’une perte complémentaire égale à cette différence. La compensation versée l’année suivant la constatation de la perte de CFE est majorée d’un montant équivalent au rattrapage de la première année de compensation de cette perte complémentaire de produit de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.

Dans le cas où, au cours de l’année précédant celle de la constatation de la perte de produit mentionné de CFE, une commune adhère à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique, seul cet établissement public, sous réserve de respecter les conditions décrites précédemment, peut bénéficier, à compter de l’année de constatation de la perte, de la compensation de perte de produit de CET.

2.4.2. Compensation de pertes de produit de contribution économique territoriale pour les départements et régions

Sont éligibles à la compensation de pertes de ressources de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises prévue par le 3 de l’article  78 de la loi no  2009-1673 du 30  décembre  2009 susvisée les départements et les régions qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :

1o  – Au moins une commune ou un établissement public de coopération intercommunale doté d’une fiscalité propre situés sur leur territoire bénéficient d’une compensation de pertes de ressources de contribution économique territoriale prévu à l’article 78 précité ;

2o  – L’année où débute la compensation pour cette ou ces communes ou cet ou ces établissements publics, la différence, si elle est positive, entre les produits de cotisation sur la valeur ajoutée perçue par le département ou la région au titre des entreprises générant la perte de produits compensée pour la commune ou l’établissement public l’année précédente et l’année même, doit être importante au regard de la somme du produit fiscal :

– des impositions mentionnées respectivement à l’article 1586 et 1599 bis du code général des impôts ;– de la majoration ou la minoration des ressources perçue ou prélevée au titre  du 2 de l’article  78 de la loi

no 2009-1673 de finances pour 2010 susvisée.

2.4.3. Cas particulier de la compensation de pertes de produit de cotisation foncière des entreprises pour l’année 2011

Sont éligibles à la compensation des pertes de bases de cotisation foncière des entreprises prévue au IV du 3 de l’article 78 de la loi no 2009-1673 de finances pour 2010 susvisée :

– les communes et les établissements publics de coopération intercommunale soumis au régime fiscal défini au I et II de l’article 1609 quinquies C du code général des impôts qui ont enregistré en 2011 une perte importante de produit de cotisation foncière des entreprises entraînant une perte importante de leurs ressources fiscales par rapport au produit global de la taxe d’habitation, des taxes foncières et de la compensation relais perçues au titre de l’année 2010 ;

– les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique dont la perte de produits de cotisation foncière des entreprises 2011 est supérieure ou égale à un pourcentage (défini par décret) de la compensation-relais perçue au titre de l’année 2010.

Le montant de la perte de produit de cotisation foncière des entreprises 2011 est obtenu selon les mêmes modalités que celles décrites au 2.4.1.

2.5. Les mécanismes de péréquation

Afin de réduire les disparités liées au marché immobilier sur le territoire national, le législateur, dans le respect de l’article 72-2 de la Constitution, a instauré des mécanismes de péréquation des recettes fiscales :

– un fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) départementaux– un fonds national de péréquation de la CVAE des régions et de la collectivité territoriale de Corse– un fonds national de péréquation de la CVAE des départements

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– un fonds national de péréquation des recettes fiscales communales et intercommunales (FPIC) dont les modalités ont été définies par la loi de finances pour 2012.

La péréquation des ressources de CVAE entrera en vigueur en 2013.

2.5.1. Le fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) départementaux

TEXTE :Article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales→ Se reporter au 2 de l’annexe IV de la présente circulaire, relative aux DMTO

2.5.2. Le fonds national de péréquation de la CVAE des régions et de la collectivité territoriale de Corse.

TEXTE :Article L. 4332-9 du code général des collectivités territoriales

2.5.2.1. Alimentation du fonds national de péréquation de la CVAE des régions et de la collectivité territoriale de Corse

Contribuent à ce fonds les seules régions dont le potentiel financier par habitant est supérieur au potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des régions. Cette contribution correspond à 50 % de la croissance, depuis 2011, de la recette CVAE de l’année.

L’année 2011 a été retenue comme année de référence car il s’agit de la première année de perception de la CVAE par les collectivités territoriales.

La notion de potentiel financier des régions doit faire l’objet d’une définition par décret.

2.5.2.2. Répartition du fonds national de péréquation de la CVAE des régions

Ce fonds est réparti entre les régions, dont le potentiel financier est inférieur à 0,85 fois le potentiel financier moyen, en conservant les critères de la loi de finances pour 2010 :

– pour un sixième au prorata de la population de chaque région ;– pour un sixième au prorata de l’effectif des élèves scolarisés dans les lycées publics et privés et de celui des

stagiaires de la formation professionnelle de la collectivité concernée, inscrits dans les établissements de leur ressort ;

– pour un sixième au prorata de leur superficie, retenue dans la limite du double du rapport entre, d’une part, leur population et, d’autre part, la densité de population moyenne de l’ensemble des régions et de la collectivité territoriale de Corse ;

La seconde moitié du fonds est répartie au prorata de l’écart relatif entre leur potentiel financier par habitant et le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des régions et de la collectivité territoriale de Corse.

Les versements sont effectués par douzièmes.

2.5.3. Le fonds national de péréquation de la CVAE des départements

TEXTE : Article L. 3335-1 du code général des collectivités territoriales

2.5.3.1. Alimentation du fonds national de péréquation de la CVAE des départements

À compter de 2012, il est calculé chaque année le rapport entre le produit total de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises au titre  de l’exercice précédent et celui de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises au titre de 2010.

1o – Pour chaque département est calculée chaque année la différence entre :a) Le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises reçu en application de l’article 1586 du code

général des impôts l’année précédente ;b) Le produit de cette même cotisation reçu en 2011, multiplié par le rapport défini au II du présent article.2o  – Les ressources fiscales du département sont diminuées d’un prélèvement au profit du fonds lorsque ce

département répond aux deux conditions suivantes :a) La différence définie au 1 est positive ;b) La différence entre son potentiel financier par habitant et le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble

des départements est positive.

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3o – Ce prélèvement est égal à la moitié de la différence définie au 1, dans la limite du produit du nombre d’habitants du département par la différence définie au b du 2.

Ce prélèvement est effectué sur les douzièmes prévus par l’article L. 3332-1-1.

2.5.3.2. Répartition du fonds national de péréquation de la CVAE des départements

Sont éligibles à un reversement des ressources du fonds les départements dont le potentiel financier par habitant est inférieur au potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements.

Les ressources du fonds sont réparties entre les départements éligibles :

1o Pour un sixième, au prorata de leur population ;

2o Pour un sixième, au prorata de l’effectif du nombre de bénéficiaires de minima sociaux au cours de l’année précédant celle du prélèvement et de la population âgée de plus de soixante-quinze ans ;

3o Pour un sixième, au prorata de la longueur de la voirie départementale rapportée au nombre d’habitants de chaque département ;

4o Pour la moitié, au prorata de l’écart relatif entre leur potentiel financier par habitant et le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements.

Les versements sont effectués par douzièmes.

2.5.4. Mise en œuvre du fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC)

TEXTE : Article 144 de la loi de finances initiale pour 2012

Conformément aux orientations fixées par le Parlement en 2011 (art. 125 de la loi de finances initiale pour 2011), l’article 144 de la loi de finances initiale pour 2012 prévoit la création d’un mécanisme de péréquation horizontale pour le secteur communal, c’est-à-dire redistribuant une fraction des ressources fiscales entre collectivités.

Il est alimenté par prélèvement sur les ressources des intercommunalités et des communes isolées aux potentiels financiers les plus élevés. Les sommes sont reversées aux intercommunalités et communes moins favorisées, classées en fonction d’un indice tenant compte de leurs ressources, du revenu moyen de leurs habitants et de leur effort fiscal.

Cette solidarité au sein du bloc communal se mettra en place progressivement : 150  millions d’euros en  2012, 360 millions d’euros en 2013, 570 en 2014, 780 en 2015 pour atteindre à partir de 2016 et chaque année, 2 % des ressources fiscales communales et intercommunales, soit plus d’un milliard d’euros.

2.5.4.1. Alimentation du fonds national de péréquation des ressources communales et intercommunales

Les intercommunalités sont considérées comme l’échelon de référence. La mesure de la richesse se fait de façon consolidée à l’échelon intercommunal par le biais d’un potentiel financier agrégé (PFIA), c’est-à-dire en agrégeant richesse de l’EPCI et de ses communes membres. Cette approche permet de neutraliser les choix fiscaux des intercommunalités et ainsi de comparer des établissements publics de coopération intercommunale de catégories différentes. La comparaison pourra également se faire avec des communes isolées.

Le PFIA repose sur une assiette de ressources très large, tirant toutes les conséquences de la suppression de la taxe professionnelle : seront prises en compte la quasi-totalité des recettes fiscales autres que les taxes affectées ainsi que les dotations forfaitaires des communes.

Sont contributeurs au Fonds : les « ensembles intercommunaux » (4) ou les communes isolées dont le « potentiel financier agrégé par habitant » est supérieur à 0,9 fois le potentiel financier agrégé par habitant moyen constaté au niveau national. Afin de tenir compte du poids croissant des charges d’une collectivité avec la taille de la collectivité, les populations retenues pour le calcul des potentiels financiers agrégés sont pondérées par un coefficient logarithmique qui varie de 1 à 2 en fonction croissante de la taille de la collectivité. La contribution d’un ensemble intercommunal ou d’une commune isolée est fonction de l’écart relatif de son PFIA par habitant au PFIA moyen par habitant et de sa population.

La somme des prélèvements subis par un ensemble intercommunal ou une commune isolée au titre du FPIC de l’année n et du FSRIF (5) de l’année n – 1 ne peut excéder 10 % des ressources prises en compte pour le calcul du PFIA.

(4) Un « ensemble intercommunal » est constitué d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et de ses communes membres au 1er janvier de l’année de répartition.

(5) Le FSRIF est le fonds de solidarité des communes de la région Ile-de-France. Il ne concerne que les communes franciliennes.

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2.5.4.2. Répartition du fonds national de péréquation des ressources communales et intercommunales

Sont bénéficiaires du Fonds  : 60  % des «  ensembles intercommunaux  » classés selon un indice synthétique, représentatif des ressources et des charges des collectivités, composé de critères simples et applicables à toutes les intercommunalités quelles que soient leur taille et leur situation (rurales ou urbaines). L’indice synthétique (IS) est composé à 60 % du revenu par habitant, à 20 % du potentiel financier agrégé et à 20 % de l’effort fiscal, tel que :

IS = [60 % × REVENU / hab_moyen_national ] + [20 % ×

PFIA / hab_moyen ] + [20 % × Effort_fiscal_collectivité ]

Revenu / hab_collectivité

Pfia / hab_collectivité Effort_fiscal_moyen

Sont également éligibles les communes isolées dont l’indice synthétique est supérieur à l’indice médian. Toutefois tout ensemble intercommunal ou commune isolée qui serait éligible selon ces critères mais qui présenterait un effort fiscal inférieur à 0,5 sera exclu du bénéfice du FPIC.

Une fois définie la contribution ou l’attribution d’un « ensemble intercommunal » ou d’une commune isolée, elle sera répartie entre l’EPCI et ses communes membres selon des modalités définies par la loi, et modifiables par l’EPCI à l’unanimité ou à la majorité qualifiée.

Une répartition « de droit commun » est prévue à la fois pour le prélèvement et le reversement. Celle-ci est opérée en fonction des contributions respectives de l’EPCI et des communes membres au potentiel fiscal agrégé de l’ensemble intercommunal.

1o – Pour le prélèvement :◊ Répartition de droit commun :Entre l’EPCI et ses communes membres : au prorata des contributions au potentiel fiscal agrégé minorées ou

majorées des attributions de compensation versées ou reçues par l’EPCI et ses communes membres ;Entre les communes membres : au prorata des contributions au potentiel fiscal agrégé.◊ Répartition dérogatoire no 1 par délibération prise à la majorité des 2/3 adoptée avant le 30  juin de l’année de

répartition :Entre l’EPCI et ses communes membres : répartition en fonction du coefficient d’intégration fiscale (CIF) de l’EPCI.

La contribution de l’EPCI est calculée en multipliant la contribution de l’ensemble intercommunal par le CIF. La contribution des communes membres est égale à la différence entre la contribution de l’ensemble intercommunal et la contribution de l’EPCI.

Entre les communes membres : répartition au prorata des contributions au potentiel fiscal agrégé ou répartition tenant compte de l’écart du revenu par habitant de certaines communes au revenu moyen par habitant des communes de l’EPCI, de l’insuffisance de potentiel fiscal ou financier de certaines communes, ainsi que de tout autre critère complémentaire pouvant être choisi par le conseil communautaire.

◊ Répartition dérogatoire no 2 par délibération prise à l’unanimité adoptée avant le 30 juin de l’année de répartition :Entre l’EPCI et ses communes membres : répartition librement fixée ;Entre les communes membres : répartition librement fixée.2o – Pour le reversement :◊ Répartition de droit commun :Entre l’EPCI et ses communes membres : au prorata des contributions au potentiel fiscal agrégé.Entre les communes membres : en fonction de la population de la commune multipliée par le rapport entre la

contribution au potentiel fiscal agrégé par habitant des communes de l’ensemble intercommunal et la contribution au potentiel fiscal agrégé de la commune.

◊ Répartition dérogatoire no 1 par délibération prise à la majorité des 2/3 adoptée avant le 30  juin de l’année de répartition :

Entre l’EPCI et ses communes membres : répartition en fonction du coefficient d’intégration fiscale (CIF) de l’EPCI. L’attribution revenant à l’EPCI est calculée en multipliant l’attribution de l’ensemble intercommunal par le CIF. L’attribution revenant aux communes membres est égale à la différence entre l’attribution de l’ensemble intercommunal et l’attribution de l’EPCI.

Entre les communes membres : répartition en fonction de la population de la commune multipliée par le rapport entre la contribution au potentiel fiscal agrégé par habitant des communes de l’ensemble intercommunal et la contribution au potentiel fiscal de la commune ou répartition tenant compte de l’écart du revenu par habitant de certaines communes au revenu moyen par habitant des communes de l’EPCI, de l’insuffisance de potentiel fiscal ou financier de certaines communes, ainsi que de tout autre critère complémentaire pouvant être choisi par le conseil communautaire.

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◊ Répartition dérogatoire no 2 par délibération prise à l’unanimité adoptée avant le 30 juin de l’année de répartition :

Entre l’EPCI et ses communes membres : répartition librement fixée,

Entre les communes membres : répartition librement fixée.

2.6. Cas particuliers de la taxe spéciale d’équipement et des établissements publics fonciers

2.6.1. Le calcul de la répartition de la taxe spéciale d’équipement

TEXTE : Article 77 de la loi de finances pour 2010

→ Article 1636 B octies I et II modifié du code général des impôts

2.6.1.1. Le calcul de la répartition de la taxe spéciale d’équipement à compter de 2011

À compter des impositions établies en 2011, sont répartis entre les taxes foncières, la taxe d’habitation et la CFE, proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes a procurées à l’ensemble des communes et des EPCI situés dans le ressort de ces établissements, les produits des taxes spéciales d’équipement perçues au profit :

– des établissements publics fonciers (visés à l’art. L. 324-1 et au b de l’article L. 321- 1 du Code de l’urbanisme),– de l’établissement public foncier de Normandie,– de l’établissement public foncier de Lorraine,– de l’établissement public d’aménagement de la Guyane,– des agences pour la mise en valeur des espaces urbains de la zone des 50 pas géométriques en Guadeloupe et en

Martinique,– et de l’établissement public foncier de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En 2011, les recettes de CFE afférentes à chaque commune ou EPCI s’entendent des recettes de cette taxe perçue au profit du budget général de l’État afférentes aux établissements situés sur le territoire de cette commune ou de cet établissement public (III du point 6 2.1 de la loi de finances non codifié).

Les recettes s’entendent de celles figurant dans des rôles généraux. Elles sont majorées :– du montant perçu l’année précédente au titre  de la part de dotation forfaitaire (perçue à l’art.  L. 2334-7 du

CGCT) ou, le cas échéant, au titre  de la part de dotation de compensation (prévue à l’art.  L. 5211-28-1du CGCT), correspondant au montant de la compensation de la suppression de la part salaires de la TP,

– de la compensation prévue au B de l’article 26 de la LF 2003, versée au titre de l’année précédente en contrepartie de la réduction de la fraction imposable des recettes (visée au [2o ] de l’art. 1467),

– et de la différence entre :– la somme des compensations relais communale et intercommunale versées en application du [II] de

l’article 640 B afférent aux établissements situées dans le territoire de chaque EPF,– et le produit de la CFE au titre de 2010 afférents à ces mêmes établissements.

2.6.1.2. Le calcul de la répartition de la taxe spéciale d’équipement à compter de 2012

À compter des impositions établies au titre de 2012, les recettes de TH et de TFB sont minorées, pour chacune de ces taxes, de la différence entre :

– le produit que la taxe a procuré, en 2011, à l’ensemble des communes et de leurs EPCI situés dans le ressort de l’EPF,

– et le produit que cette taxe aurait procuré, en 2011, à ces mêmes communes et EPCI, si les taux 2010 avaient été appliqués.

2.6.2. La fixation des taux des taxes additionnelles perçues au profit des établissements publics fonciers

TEXTE : Article 77 de la loi de finances initiale pour 2010

→ Article 1636 C modifié du code général des impôts

Les taux des taxes additionnelles perçues au profit des établissements publics fonciers mentionnés au b de l’article L. 321-1 du code de l’urbanisme, de l’établissement public foncier de Normandie, de Lorraine et de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont, sous réserve de l’article  1636 B octies du CGI, fixés suivant des règles analogues à celles appliquées pour les impositions levées par les syndicats de communes à contributions fiscalisées.

Les parts départementales de la taxe d’habitation et de la taxe foncière sur les propriétés non bâties étant transférées aux communes et établissements publics de coopération intercommunale, la référence aux « impositions départementales » a été remplacée par une référence aux impositions levées par les syndicats à contributions fiscalisées.

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Ces dispositions sont également applicables pour la détermination des taux des taxes additionnelles perçues au profit de l’établissement public d’aménagement en Guyane et de l’agence pour la mise en valeur des espaces urbains de la zone dite des cinquante pas géométriques en Guadeloupe et en Martinique.

A N N E X E I I I

La fiscaLité partagée avec Les départements et Les régions

La taxe sur les conventions d’assurance (TSCA) et la taxe de consommation intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) sont partagées – sous la forme de fractions de tarifs ou de taux – avec les régions et les départements. Par ailleurs, les régions bénéficient, pour le financement de l’apprentissage, d’une taxe additionnelle à la taxe d’apprentissage, la contribution au développement de l’apprentissage (CDA).

Pour les taxes directes locales (contribution foncière des entreprises, taxes foncières et taxe d’habitation), les collectivités locales se voient notifier en début d’année par les services fiscaux les bases prévisionnelles et bénéficient d’une garantie de recouvrement des produits résultant de l’application des taux votés à ces bases prévisionnelles. En outre, les produits de ces taxes – qui sont recouvrées annuellement – leur sont versés mensuellement par douzièmes, afin de leur assurer une trésorerie régulière.

Il en va différemment des produits de la TIPP et de la TSCA. S’ils sont également versés mensuellement, ils dépendent de l’évolution des assiettes réelles de ces deux taxes (assiettes nationales, à l’exception de celle de la TIPP accordée aux régions) et varient donc d’un mois à l’autre. Les montants perçus au titre d’une année ne sont connus qu’à la fin de cette même année, voire au mois de  janvier de l’année suivante, du fait de l’intervention de régularisations.

Cette règle connaît cependant une exception : le produit de la fraction de tarif de TIPP accordée aux départements au titre du revenu de solidarité active (RSA) leur est versé mensuellement par douzièmes.

Toujours à l’exception des douzièmes de la TIPP affectée au RSA (6) (cf. 1.3.2. infra), les produits de la fiscalité partagée ne sont pas mandatés par vos services, mais sont notifiés directement par ceux de la direction générale des finances publiques (DGFIP) pour la TSCA et la TIPP affectées aux départements et ceux de la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) pour la TIPP affectée aux régions.

1. LA FISCALITÉ PARTAGÉE AVEC LES DÉPARTEMENTS

1.1. Le financement du revenu de solidarité active (RSA)

TEXTES :Article 38 de la loi de finances pour 2012Article 51 modifié de la loi de finances pour 2009.Article 7 (II) de la loi no 2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les

politiques d’insertion.COMMENTAIRE :Sur ce point, vous pouvez vous référer utilement à la circulaire N° INT/B/08/00186/C du 29 décembre 2008 relative

à la loi no  2008-1249 du  1er  décembre  2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion.

1.1.1. En métropole

La loi du  1er  décembre  2008 a généralisé pour les départements métropolitains, à compter du  1er  juillet  2009, le revenu de solidarité active (RSA) qui était mis en œuvre, à titre expérimental, dans plusieurs départements. Le RSA se substitue à deux minima sociaux, le RMI et l’allocation parent isolé (API) et à trois dispositifs spécifiques : la prime forfaitaire de retour à l’emploi, la prime de retour à l’emploi et l’intéressement temporaire. Il a pour vocation d’assurer un revenu minimum aux personnes privées d’emploi, mais surtout de garantir à une personne qui reprend un emploi une augmentation de ses revenus proportionnelle à sa reprise d’activité.

(6) Autre exception, la contribution au développement de l’apprentissage (CDA) est versée deux fois par an par les services préfectoraux aux fonds régionaux de développement de l’apprentissage.

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La généralisation du revenu de solidarité active (RSA), qui se substitue au revenu minimum d’insertion (RMI) et à l’allocation de parent isolé (API) depuis le  1er  juillet  2009 en métropole, s’analyse comme un transfert de la compétence « API » aux départements (décision no 142/145 QPC du 30 juin 2011 du Conseil constitutionnel).

Le montant du droit à compensation versé par l’État depuis 2004 aux départements au titre du transfert du RMI a été versé, au premier semestre 2009, selon les modalités habituelles.

À compter du 1er juillet 2009, ce montant a été complété pour assurer le financement du RSA.

À ce titre, la loi de finances (art.  51 de la LFI pour 2009) attribue aux départements une nouvelle fraction de tarif de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TIPP) pour le financement du RSA, sur le modèle de la TIPP affectée au financement du RMI. Cette fraction de tarif est calculée de telle sorte que, appliquée aux quantités de carburants vendues en 2008 sur l’ensemble du territoire, elle produise un montant égal au droit à compensation de l’ensemble des départements. Elle est répartie entre les départements en fonction de la part relative de leurs droits à compensation respectifs dans le montant total du droit à compensation des départements. Si le produit de la TIPP ne permet pas de couvrir le droit à compensation, la différence fait l’objet d’une attribution d’une part correspondante du produit de la TIPP revenant à l’État.

Le montant complémentaire alloué au titre du second semestre de 2009 a été calculé à partir des six douzièmes des dépenses exposées par l’État en 2008 dans les départements métropolitains au titre de l’allocation parent isolé (API) ; ont été déduits de ce montant :

– les six douzièmes des dépenses exposées en  2008 dans ces mêmes départements au titre  de l’intéressement proportionnel et forfaitaire applicables à l’API (art.  L. 524-5 du code de la sécurité sociale), charge qui est assumée par le fonds national des solidarités actives (FNSA) ;

– les six douzièmes des dépenses incombant en 2008 aux départements métropolitains, dans le cadre du RMI, au titre  de l’intéressement proportionnel et forfaitaire (art.  L. 262-11 du code de l’action sociale et des familles), charge transférée au FNSA.

Le droit à compensation des départements au titre du RSA avait alors été estimé provisoirement à 322 M€ pour le second semestre 2009, ce qui correspondait à un montant annuel de 644 M€. Or, la prise en compte des dépenses définitives 2008 aurait conduit à minorer pour 2009, de 22,6 M€ et, pour 2010, de 45 M€ l’évaluation initiale réalisée en  2009. Cependant, eu égard au caractère prévisionnel de cette compensation, le Gouvernement a choisi de ne pas appliquer cette minoration de 22,6 M€ en 2009 et de 45 M€ en 2010, mais de les reverser afin de neutraliser la diminution du droit à compensation des départements. Ainsi, l’article 51 de la LFI pour 2010 (1re clause de revoyure) a ajusté les fractions de TIPP allouées aux départements métropolitains au titre de la compensation provisionnelle des charges résultant de la généralisation du RSA à hauteur de 599 M€, montant qu’il complète par le versement des 45 M€.

Compte tenu des erreurs d’imputation constatées dans les comptes administratifs pour  2009 des départements métropolitains au titre des dépenses de RSA socle majoré, la LFI pour 2011 (2e clause de revoyure) a mis en œuvre un dispositif de compensation qui distingue :

– les 35 départements qui n’ont imputé aucune dépense au titre du RSA socle majoré en 2009 ou qui ont imputé des dépenses à ce titre manifestement incomplètes, à l’égard desquels aucune reprise n’a été mise en œuvre au titre de 2009 et de 2010 et qui ont bénéficié de la reconduction intégrale du montant perçu en 2010, abondement exceptionnel compris ;

– la situation des 61 autres départements métropolitains qui ont imputé des dépenses de RSA socle majoré qui semblent, a priori, correspondre à la réalité des charges supportées à ce titre en 2009, à l’égard desquels la clause de revoyure a été mise en œuvre (régularisations pour 2009 et 2010 et ajustement, à la hausse, de leur droit à compensation pour 2011).

Ces mesures, qui neutralisent la clause de revoyure à titre  conservatoire à l’égard de ces 35 départements, se traduisent par une ouverture supplémentaire de crédits de la part de l’État de 41,2 M€ par rapport à la rédaction initiale de l’article 25 du PLF 2011.

Néanmoins, afin de respecter strictement le principe de la compensation intégrale des charges nettes résultant pour les départements de la généralisation du RSA, le Gouvernement a diligenté une mission d’inspection conjointe IGF/IGA/IGAS, chargée en particulier d’expertiser et de consolider les dépenses relevant de l’ensemble des départements métropolitains en 2009 et en 2010 au titre du RSA socle majoré.

La mission d’inspection conjointe, qui a remis ses conclusions en avril 2011, a préconisé, pour ajuster définitivement le montant du droit à compensation des départements métropolitains sur la base de données homogènes et non contestables, de se fonder sur les sommes enregistrées dans les comptes des CAF et des CMSA au titre des acomptes notifiés chaque mois aux départements. Cette méthode, qui retient la logique de comptabilité de caisse et non celle de comptabilité en droits constatés, revient à prendre en compte les demandes de versement d’acompte notifiées aux départements par les CAF et les CMSA de juin à novembre 2009, pour calculer la compensation due au titre de 2009,

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et de décembre 2009 à novembre 2010, pour calculer le droit à compensation définitif, étant entendu que ces demandes d’acompte correspondent respectivement aux sommes effectivement décaissées par les départements entre  juillet et décembre 2009, d’une part, et entre janvier et décembre 2010, d’autre part.

En outre, la LFI pour  2012 tire les conséquences de la décision QPC no 2011-142/145 du 30  juin  2011 rendue par le Conseil constitutionnel qui a qualifié la généralisation du RSA de « transfert de la compétence API » (et non d’extension de compétence) et instaure, à ce titre, une clause de garantie selon laquelle les charges de RSA socle majoré constatées département par département en 2010 ne sauraient être inférieures au montant des dépenses nettes d’API supportées par l’État dans ces départements en 2008 (minorées des dépenses d’intéressement versées par l’État en 2008 aux bénéficiaires de l’API, qu’il continue de supporter à travers le RSA activité). Cette clause de garantie a joué pour 4 départements qui ont vu leur dépense diminuer entre 2008 et 2009 et pour 2 départements qui ont connu une diminution des dépenses entre 2008 et 2010.

Enfin, au regard de l’importance des ajustements négatifs non pérennes pesant sur certains départements, le Gouvernement a proposé de plafonner les reprises à 5 % du droit à compensation dû (au titre du RMI et du RSA socle majoré), permettant ainsi d’échelonner les reprises les plus importantes sur 2 à 5 ans. Cet échelonnement, qui bénéficie à 16 départements métropolitains, représente une « créance » pour l’État de 34,6 M€ (montant des ajustements négatifs non prélevés par l’État en 2012 et reporté sur les exercices suivants).

Au final, les ajustements prévus par la LFI 2012 sont les suivants :– un ajustement à la baisse des compensations versées au titre de 2009 d’un montant de – 7,99 M (régularisation

de + 12,283 M€ en faveur de 55 départements et régularisation de – 20,271 M€ à l’encontre de 41 départements) ;– un ajustement à la hausse des compensations versées au titre de 2010 et 2011 d’un montant de 98,2 M€, qui se

décompose en une régularisation de + 120,4 M€ en faveur de 71 départements et une régularisation de – 22,2 M€ à l’encontre de 25 départements (au lieu de – 56,8 M€ en l’absence d’échelonnement des reprises) ;

– un ajustement en base, à compter de 2012, d’un montant de 43,35 M€, par rapport à la compensation inscrite en base en LFI 2011 qui se décompose en un ajustement de + 71,51 M€ pour 74 départements et un ajustement de – 28,16 M€ en défaveur de 22 départements.

1.1.2. En outre-mer

Par ailleurs, la généralisation du RSA à compter du 1er  janvier 2011 dans les départements d’outre mer (DOM), à St-Pierre-et-Miquelon, à St-Martin et St-Barthélémy (3 collectivités d’outre-mer, COM), en application de l’ordonnance du 24  juin 2010 a conduit à calculer un droit à compensation provisionnel en LFI pour 2011, qui a été ajusté en LFI 2012 (1re clause de revoyure Outre-mer) sur la base des dernières dépenses connues, c’est-à-dire des dépenses définitives exposées par l’État en 2010 au titre de l’API, nettes des sommes définitives exposées au titre de l’intéressement proportionnel et forfaitaire par l’État et les départements en 2010, respectivement au titre de l’API et du RMI, tandis que Saint-Pierre-et-Miquelon se voit reconduire le montant forfaitaire de 30 000 €.

Au total, dans l’attente des résultats du groupe de travail associant l’État, les départements, la CNAF et la CCMSA à réunir sur les dépenses d’intéressement supportées par les départements en 2008 au titre des bénéficiaires du RMI (qui viennent en minoration, à hauteur de – 279 M€, des charges exposées au titre du RSA socle majoré pour établir le droit à compensation définitif), la compensation du RSA se traduit en LFI 2012 par l’ouverture de 975,85 M€, dont 840,819  M€ pour les départements métropolitains et 138,031  M€ pour les départements d’outre-mer, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

COMPENSATION DU RSA – LFI 2012 (EN M€)

Métropole 840,819

En base (DAC) 750,591

Ajustements positifs (2009-2011) 127,469

Ajustements négatifs (2009-2011) (1) – 37,241

Outre-mer 138,031

En base (DAC) 136,195

Ajustements positifs (2011) 5,546

Ajustements négatifs (2011) – 3,71

Total 978,85

(1) Montant des reprises mises en œuvre en 2012

Chaque département ainsi que Saint-Pierre-et-Miquelon reçoit un pourcentage de la part du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers.

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À compter du 1er janvier 2012, ces pourcentages sont fixés comme suit :

DÉPARTEMENTS DROITS À COMPENSATION EN BASE POUR 2012 (art. 38 de la LFI 2012)

Fractions TIPP Montant du droit à compensation

Ain 0,369123 % 3 263 437 €

Aisne 1,215224 % 10 743 859 €

Allier 0,555630 % 4 912 356 €

Alpes-de-Haute-Provence 0,199426 % 1 763 137 €

Hautes-Alpes 0,099973 % 883 869 €

Alpes-Maritimes 1,308023 % 11 564 301 €

Ardèche 0,313113 % 2 768 246 €

Ardennes 0,606470 % 5 361 830 €

Ariège 0,250437 % 2 214 128 €

Aube 0,610590 % 5 398 254 €

Aude 0,844620 % 7 467 328 €

Aveyron 0,159976 % 1 414 357 €

Bouches-du-Rhône 4,628220 % 40 918 326 €

Calvados 0,827138 % 7 312 768 €

Cantal 0,069390 % 613 477 €

Charente 0,632562 % 5 592 516 €

Charente-Maritime 0,837332 % 7 402 890 €

Cher 0,482202 % 4 263 170 €

Corrèze 0,194626 % 1 720 698 €

Corse-du-Sud 0,104239 % 921 584 €

Haute-Corse 0,241943 % 2 139 034 €

Côte-d’Or 0,449516 % 3 974 197 €

Côtes-d’Armor 0,510696 % 4 515 090 €

Creuse 0,099989 % 884 004 €

Dordogne 0,484288 % 4 281 613 €

Doubs 0,619514 % 5 477 151 €

Drôme 0,588051 % 5 198 989 €

Eure 0,866043 % 7 656 730 €

Eure-et-Loir 0,470919 % 4 163 414 €

Finistère 0,569597 % 5 035 837 €

Gard 1,448362 % 12 805 037 €

Haute-Garonne 1,399622 % 12 374 127 €

Gers 0,160464 % 1 418 668 €

Gironde 1,625750 % 14 373 339 €

Hérault 1,826549 % 16 148 607 €

Ille-et-Vilaine 0,742512 % 6 564 582 €

Indre 0,279277 % 2 469 103 €

Indre-et-Loire 0,629289 % 5 563 576 €

Isère 1,071597 % 9 474 045 €

Jura 0,215957 % 1 909 284 €

Landes 0,379609 % 3 356 141 €

Loir-et-Cher 0,362057 % 3 200 963 €

Loire 0,668075 % 5 906 488 €

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DÉPARTEMENTS DROITS À COMPENSATION EN BASE POUR 2012 (art. 38 de la LFI 2012)

Haute-Loire 0,151955 % 1 343 441 €

Loire-Atlantique 1,252227 % 11 071 001 €

Loiret 0,704661 % 6 229 943 €

Lot 0,147162 % 1 301 071 €

Lot-et-Garonne 0,456771 % 4 038 334 €

Lozère 0,034149 % 301 909 €

Maine-et-Loire 0,851139 % 7 524 959 €

Manche 0,409123 % 3 617 075 €

Marne 0,842514 % 7 448 707 €

Haute-Marne 0,269956 % 2 386 691 €

Mayenne 0,247186 % 2 185 387 €

Meurthe-et-Moselle 0,982808 % 8 689 059 €

Meuse 0,320435 % 2 832 978 €

Morbihan 0,559313 % 4 944 911 €

Moselle 1,355419 % 11 983 331 €

Nièvre 0,322358 % 2 849 986 €

Nord 7,382497 % 65 269 023 €

Oise 1,270154 % 11 229 499 €

Orne 0,378393 % 3 345 395 €

Pas-de-Calais 4,518726 % 39 950 285 €

Puy-de-Dôme 0,591927 % 5 233 255 €

Pyrénées-Atlantiques 0,560490 % 4 955 318 €

Hautes-Pyrénées 0,257421 % 2 275 870 €

Pyrénées-Orientales 1,244961 % 11 006 759 €

Bas-Rhin 1,405699 % 12 427 855 €

Haut-Rhin 0,921683 % 8 148 646 €

Rhône 1,507174 % 13 325 000 €

Haute-Saône 0,296866 % 2 624 604 €

Saône-et-Loire 0,509620 % 4 505 579 €

Sarthe 0,798344 % 7 058 196 €

Savoie 0,239946 % 2 121 375 €

Haute-Savoie 0,358196 % 3 166 825 €

Paris 1,368457 % 12 098 595 €

Seine-Maritime 2,373549 % 20 984 670 €

Seine-et-Marne 1,828345 % 16 164 490 €

Yvelines 0,881400 % 7 792 502 €

Deux-Sèvres 0,413240 % 3 653 474 €

Somme 1,178865 % 10 422 403 €

Tarn 0,462089 % 4 085 352 €

Tarn-et-Garonne 0,360126 % 3 183 894 €

Var 1,167008 % 10 317 578 €

Vaucluse 1,004665 % 8 882 297 €

Vendée 0,465025 % 4 111 309 €

Vienne 0,739861 % 6 541 144 €

Haute-Vienne 0,512912 % 4 534 679 €

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DÉPARTEMENTS DROITS À COMPENSATION EN BASE POUR 2012 (art. 38 de la LFI 2012)

Vosges 0,581651 % 5 142 402 €

Yonne 0,519409 % 4 592 119 €

Territoire-de-Belfort 0,218236 % 1 929 437 €

Essonne 1,341230 % 11 857 881 €

Hauts-de-Seine 1,105158 % 9 770 753 €

Seine-Saint-Denis 3,884534 % 34 343 360 €

Val-de-Marne 1,683287 % 14 882 022 €

Val-d’Oise 1,642120 % 14 518 064 €

Guadeloupe 3,065745 % 27 104 403 €

Martinique 2,542714 % 22 480 258 €

Guyane 2,456279 % 21 716 090 €

Réunion 7,033443 % 62 183 026 €

Saint-Pierre-et-Miquelon 0,003393 % 30 000 €

TOTAL 100 % 884 105 021 €

Source : DGCL, bureau du financement des transferts de compétences

Si le produit affecté globalement aux départements en vertu des fractions de tarif qui leur sont attribuées par la loi de finances représente un montant annuel inférieur au montant du droit à compensation résultant de l’application du II de l’article 7 de la loi no 2008-1249 du 1er décembre 2008 précitée, la différence fait l’objet d’une attribution d’une part correspondante du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers revenant à l’État.

À l’instar de ce qui se faisait pour le RMI, afin d’assurer aux départements un flux de trésorerie mensuel régulier, les versements de la TIPP affectée aux départements pour le financement du RSA sont effectués, depuis le 1er juillet 2009, par le biais d’avances budgétaires mensuelles égales à un douzième du montant du droit à compensation au titre du seul RSA de chaque département.

Le  service comptable de l’État de la direction générale des finances publiques vous délègue chaque année, dès le mois de  janvier, les crédits de l’action no  20 du programme  833, comme préfets ordonnateurs. Chaque mois, vous devez établir un mandat dont le montant est égal à un douzième du montant du droit à compensation de chaque département (le montant exact des douzièmes à verser sur l’exercice vous est communiqué au début du mois de  janvier) ; les éventuelles régularisations sont effectuées sur le mois de décembre. Comme pour les avances sur le produit de la fiscalité locale, vous devez procéder au versement le 20 du mois ou, si le 20 n’est pas un jour ouvré, le jour ouvré suivant.

1.1.3. Le RSA à MayotteLa mise en œuvre du RSA à Mayotte à compter du 1er janvier 2012 dans les conditions définies par l’ordonnance

no  2011-1641 du 24  novembre  2011 s’analyse comme une création de compétence. Elle donne également lieu au versement au Département de Mayotte d’une compensation sous forme de fraction de produit de TIPP en application de l’article 39 de la LFI pour 2012.

La fraction de tarif est calculée de sorte que, appliquée aux quantités de carburants vendues sur l’ensemble du territoire en 2011, elle conduise à un produit égal au montant prévisionnel des dépenses incombant au Département de Mayotte au titre  du montant forfaitaire mentionné au 2o de l’article  L. 262-2 du code de l’action sociale et des familles, calculé selon les modalités prévues aux I et II de l’article 3 de l’ordonnance no 2011-1641 du 24 novembre 2011 précitée. Elle est fixée par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé du budget et ne peut être :

1o Inférieure à 0,030 € par hectolitre s’agissant des supercarburants sans plomb et à 0,021 € par hectolitre s’agissant du gazole présentant un point éclair inférieur à 120 oC, ce qui correspond à une compensation de 11,6 M€ ;

2o Supérieure à 0,041 € par hectolitre s’agissant des supercarburants sans plomb et à 0,029 € par hectolitre s’agissant du gazole présentant un point éclair inférieur à 120 oC, ce qui correspond à une compensation de 15,7 M€.

L’arrêté du 26  janvier 2012 pris pour l’application des dispositions qui précèdent a été publié au Journal officiel le 1er février 2012 ; il fixe la fraction de tarif de TIPP aux montants planchers précités.

1.2. Le financement des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS)

Nota bene : Cette fraction de TSCA (dite « TSCA SDIS » ou « TSCA article  53 ») est totalement distincte de celle attribuée aux départements au titre des transferts de compétence prévus par la loi du 13 août 2004 (désignée comme « TSCA LRL » ou « TSCA article 52 »), dont les modalités de gestion sont précisées infra.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 9/90 – Page 73

Sur ce point, vous pouvez vous reporter aux circulaires suivantes :– la circulaire N° MCT/B/07/00008/C du 26 janvier 2007 relative aux informations fiscales utiles à la préparation

des budgets primitifs locaux pour 2007 ;– la circulaire N° LBL/B/05/10009/C du 11  février 2005 relative aux informations fiscales utiles à la préparation

des budgets primitifs locaux pour 2005 ;– la circulaire N°  LBL/B/05/10039/C du 31  mars  2005 relative à la dotation globale de fonctionnement des

départements pour 2005.

1.2.1. Le dispositif de financement institué en 2005

La loi de finances pour  2005 (art.  53) a attribué aux départements une fraction de taux (6,155  %) de la TSCA afférente aux véhicules terrestres à moteur, destinée à contribuer au financement des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS).

Cette fraction a été déterminée de telle sorte que, appliquée à l’assiette nationale  2005 de la taxe, elle permette l’attribution aux départements d’un produit global de 900 M€. Elle a ensuite été répartie entre chaque département selon une clé (le rapport entre le nombre de véhicules terrestres à moteur immatriculés sur le territoire de chaque département au 31 décembre 2003 et le nombre total de véhicules terrestres à moteur immatriculés sur le territoire national à cette même date) permettant de maintenir un lien entre la collectivité et la ressource transférée.

En contrepartie, une réfaction a été opérée sur la dotation de compensation au sein de la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements (7) ; elle a été répartie entre les départements selon la même clé que la fraction de TSCA. Depuis 2005, la DGF ne couvre plus les dépenses liées au SDIS.

Pour les quatre départements (Paris, Yvelines, Essonne et Val d’Oise) dont la dotation de compensation était d’un montant inférieur à la réfaction ainsi calculée, le solde de la réfaction à opérer a été obtenu par un prélèvement sur le produit de TSCA leur revenant. Ces prélèvements qui sont revalorisés chaque année figurent sur le tableau joint à la présente annexe.

DÉPARTEMENTS RÉFACTION AU TITRE DE 2012

75 PARIS 23 311 353

78 YVELINES 887 740

91 ESSONNE 4 339 515

95 VAL-D’OISE 335 340

  TOTAL 28 873 951

1.2.2. La fraction de TSCA a été portée à son niveau définitif en 2006

La réfaction de DGF a été répartie entre les départements selon la même clé que la fraction de TSCA : le changement de mode de financement devait donc être neutre en  2005 pour les départements et leur permettre de bénéficier, à compter de 2006, d’un surcroît de recettes de TSCA par rapport à la réfaction de DGF.

La fraction de taux attribuée aux départements en  2005 (6,155  %) avait été déterminée sur la base de l’assiette prévisionnelle de la TSCA pour cette même année. Celle-ci s’étant avérée moins dynamique que prévu, les départements ont perçu en 2005 un montant de TSCA globalement inférieur de 40 M€ à la réfaction opérée sur leur DGF.

Pour tenir compte du montant définitif de l’assiette 2005 de la TSCA, la fraction de taux a été portée à 6,45 % par la loi de finances rectificatives pour 2006 (art. 11) ; cette fraction est fixée définitivement. Le versement complémentaire au titre de la régularisation de la fraction a été effectué sur l’exercice 2007.

Par ailleurs, comme la neutralité de la réforme pour les finances des départements avait été garantie pour 2005, l’État a pris en charge la différence entre le produit de la TSCA et la réfaction de DGF, soit environ 40  M€. Ce versement a également été effectué en 2007, sur le fondement de l’article 11 de la loi de finances rectificative pour 2006.

L’assiette de la TSCA ayant évolué de façon moins favorable que prévu, les départements ont perçu en 2006, 2007 et  2008 un produit de TSCA inférieur à la réfaction opérée sur leur DGF. Ils ne perçoivent à ce titre  aucune compensation de l’État. En effet, contrairement à la « TSCA LRL » ou à la « TIPP RMI », la « TSCA SDIS » ne correspond pas au financement d’un transfert de compétence, mais au remplacement d’un financement budgétaire (via la DGF) par un financement fiscal (la TSCA) pour une compétence qui était déjà détenue par les départements. Par conséquent, il n’existe pas de droit à compensation qui serait garanti aux départements.

(7) Cf. alinéas 2 et 3 de l’article L. 3334-7-1 du CGCT.

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En termes de prévisions budgétaires, les départements ont intérêt à ne pas inscrire à leur budget primitif une recette prévisionnelle d’un montant égal à celui de la réfaction opérée sur leur DGF, mais un montant quelque peu inférieur, afin de tenir compte de l’évolution du produit réel de la « TSCA SDIS ».

1.3. Le financement des compétences transférées aux départements dans le cadre de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales

Nota bene : Cette fraction de TSCA (dite « TSCA  LRL » ou « TSCA  article  52 ») est totalement distincte de celle attribuée aux départements pour contribuer au financement des SDIS (désignée comme « TSCA SDIS » ou « TSCA article 53 »), dont les modalités de gestion ont été précisées supra.

1.3.1. Historique du dispositif

L’article 52 de la loi de finances initiale pour 2005 constitue le socle juridique de l’attribution aux départements d’une fraction de taux de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) destinée à financer les transferts de compétences prévus par la loi du 13 août 2004. Jusqu’en 2007 inclus, l’assiette de TSCA affectée aux départements se limitait à la taxe afférente aux véhicules terrestres à moteur (8), dont le taux s’élève à 18 %.

Chaque année n, la fraction de taux de TSCA attribuée aux départements est calculée en rapportant leur droit à compensation actualisé (au titre de l’ensemble des transferts réalisés entre 2005 et l’année n) à l’assiette de 2004. Le  choix d’une assiette historique 2004 devait permettre aux départements de bénéficier du dynamisme de la taxe entre 2004 et l’année n.

En effet, les départements perçoivent le produit d’une taxe qui est liquidée sur l’assiette réelle (le montant des primes stipulées dans les contrats d’assurance) de l’année n, mais dont le taux est calculé à partir d’une base 2004, laquelle est inférieure à la base de l’année n. La fraction de taux est ensuite répartie par la loi entre chaque département, en rapportant le montant des dépenses transférées au département depuis 2005 au montant total des dépenses transférées à l’ensemble des départements entre 2005 et l’année n.

Enfin, la loi de finances rectificative pour l’année n modifie, le cas échéant, la fraction de taux et les pourcentages de répartition entre départements fixés en loi de finances initiale, afin de tenir compte du montant définitif du droit à compensation des départements calculé par la CCEC.

Entre 2005 et 2008, la fraction de taux de TSCA attribuée aux départements a été augmentée et son assiette élargie pour tenir compte de l’augmentation des droits à compensation.

En 2005, une fraction de taux de TSCA de 0,99 %, calculée en rapportant le droit à compensation prévisionnel des départements au titre de 2005 à l’assiette nationale de la taxe en 2004, a été attribuée aux départements. Chaque département s’est vu attribuer un pourcentage de taux de TSCA correspondant au rapport entre son droit à compensation prévisionnel et le droit à compensation prévisionnel total des départements.

En 2006, afin de financer les transferts de compétences, ainsi que la suppression définitive de la vignette, la fraction de taux de TSCA a été portée à 1,787 % par la loi de finances initiale. Elle avait été calculée en rapportant le droit à compensation des départements au titre  de  2005 et leur droit à compensation prévisionnel au titre  de  2006 à l’assiette 2004 de la taxe. La loi de finances rectificative pour 2006 a réévalué cette fraction à 2,035 %, afin de tenir compte du montant du droit à compensation constaté par la CCEC et a modifié, en conséquence, la répartition des pourcentages de taux entre départements.

En 2007, la fraction de taux de TSCA a été portée à 8,705 % par la loi de finances initiale. Elle avait été calculée en rapportant le droit à compensation des départements au titre de 2005 et de 2006, ainsi que leur droit à compensation prévisionnel au titre de 2007, à l’assiette 2004 de la taxe. La loi de finances rectificative pour 2007 a réévalué cette fraction à 9,010  %, afin de tenir compte du montant révisé du droit à compensation constaté par la CCEC et a modifié, en conséquence, la répartition des pourcentages de taux entre départements.

En 2008, la fraction de taux de TSCA a été portée à 11,55 % par la loi de finances initiale. Elle avait été calculée en rapportant le droit à compensation des départements au titre de 2005, 2006 et 2007, ainsi que leur droit à compensation prévisionnel au titre de 2008, à l’assiette 2004 de la taxe. En outre, l’assiette de la TSCA affectée aux départements a été élargie : la TSCA afférente aux véhicules terrestres à moteur s’avérant insuffisante, la TSCA afférente aux contrats navigation et incendie a été affectée aux départements (9). Les départements bénéficient donc, depuis 2008 :

– de la totalité du produit de la TSCA afférente aux risques « incendie » et « navigation » ;

(8) Cf. 5o bis de l’article 1001 du code général des impôts.(9) Cf. 1o et 3o de l’article 1001 du code général des impôts.

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– d’une part du produit de la TSCA afférente au risque « automobile » ; cette part (fixée à 11,55 %) a été calculée, pour l’ensemble des départements, par application d’une fraction de tarif à l’assiette nationale des conventions d’assurance automobile.

Cette assiette élargie de TSCA ne suffisant plus à financer le droit à compensation des départements, la loi des finances initiale pour 2008 a attribué aux départements un financement complémentaire sous la forme d’une part du produit de la TIPP. Cette nouvelle part de TIPP (désignée comme « TIPP LRL »), totalement distincte de la TIPP qui finance le RMI et de la future « TIPP RSA », est obtenue pour l’ensemble des départements par application d’une fraction du tarif de cette taxe aux quantités de carburant vendues chaque année sur l’ensemble du territoire national.

Depuis  2008, chaque département reçoit donc, non plus un pourcentage du produit de fraction de taux de TSCA,  mais un produit correspondant à un pourcentage de la somme des produits de la « TSCA LRL » et de la « TIPP LRL ». Ce pourcentage est fixé, pour chaque département, en rapportant le droit à compensation du département au montant de la compensation de l’ensemble des départements.

L’article 2 de la loi de finances rectificative pour 2007 a modifié l’article 52 de la loi de finances pour 2005 pour instaurer une clause de garantie financière pérenne pour les compétences transférées aux départements en vertu de la loi du 13 août 2004, sur le modèle de celle qui existait déjà pour le RMI. Ainsi, l’État peut depuis 2008, verser à un département le solde de son droit à compensation de l’année N dès le mois de janvier de l’année N + 1, et ce sans qu’il soit besoin d’attendre l’adoption d’une loi de finances.

1.3.2. Compensation des transferts de compétences aux départements en 2012

Sur ce point, vous pouvez vous référer utilement aux circulaires suivantes :– la circulaire No IOC B/11/34704/C du 30 décembre 2011 relative à la compensation des transferts de compétences

inscrite dans la loi de finances initiale pour 2012 ;– la circulaire No IOC B/12/01170/C du 27 janvier 2012 relative à la compensation des transferts de compétences

inscrite dans la loi de finances rectificative pour 2011.

TEXTE : Article 37 de la loi de finances pour 2012.

→ III de l’article 52 de la loi de finances pour 2005 (modifié)

COMMENTAIRE :

Cet article  majore, à hauteur de 13,48 M€, les fractions de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TIPP) affectées aux départements pour la compensation financière des transferts de compétences et de services prévus par la loi no 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, la loi no 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux et la loi no 2009-1291 du 26 octobre 2009 relative au transfert aux départements des parcs de l’équipement et à l’évolution de la situation des ouvriers des parcs et ateliers. Le  montant total de la compensation due sous forme de recettes de TIPP aux départements au titre  des mesures nouvelles 2012 s’élève, quant à lui, à 11,26 M€.

Cet article  ajuste notamment les compensations relatives aux transferts de services du ministère chargé de l’agriculture et du ministère chargé de l’équipement.

1o – S’agissant des ajustements relatifs aux transferts de services du ministère chargé de l’agriculture, cet article prend en compte la compensation des transferts des personnels des services de l’aménagement foncier pour un montant de 0,617 M€. Il s’agit, d’une part, des compensations résultant du transfert des agents ayant opté au cours de la troisième et dernière campagne de droits d’option et de la prise en charge des emplois disparus pour les services transférés en 2009 et, d’autre part, des compensations résultant du transfert des personnels ayant opté au 31 août 2011 au cours de la deuxième campagne de droits d’option pour les services transférés en 2010.

2o – S’agissant des ajustements relatifs aux transferts de services du ministère chargé de l’équipement :a) Cet article procède à l’ajustement de la compensation résultant pour le département de la Somme du transfert

des postes devenus vacants en 2011 des services des voies d’eau transférés en 2008 (0,012 M€) ;b) il procède également à la compensation du transfert des agents ayant opté au cours de la 3e et dernière campagne

de droit d’option et des dépenses d’action sociale correspondantes, des postes devenus vacants en 2011 et des emplois disparus au titre des services des routes nationales d’intérêt local et des voies d’eau transférés en 2009 (0,72 M€) ;

c) il procède en outre à la compensation de la prise en charge des postes vacants intermédiaires et des agents ayant opté pour l’intégration ou le détachement au cours de la 2e campagne de droit d’option ainsi que des dépenses d’action sociale pour les services des parcs de l’équipement transférés en 2010 (2,88 M€) ;

d) il procède enfin à la compensation de la prise en charge des agents ayant opté pour l’intégration ou le détachement au cours de la 1re campagne de droit d’option ainsi que des dépenses d’action sociale afférentes et les postes vacants 2011 pour les services des parcs de l’équipement transférés en 2011 (9,24 M€)

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Afin de tenir compte des nouvelles compétences transférées en 2012 aux départements (11,26 M€) hors compensation RSA, tout en incluant la compensation des transferts de compétences réalisés entre 2005 et 2011 (10) (2,801 Mds €), l’article 37 de la loi de finances initiale pour 2012 a modifié les fractions de « TIPP LRL », qui ont été portées à :

– 1,715 € par hectolitre pour le super sans plomb ;– 1,213 € par hectolitre pour le gazole.

Ces fractions ont été calculées en rapportant le droit à compensation de l’ensemble des transferts de compétences et de services aux départements aux quantités de carburant vendues sur le territoire national.

Nota bene : la compensation financière des transferts de compétences aux départements en application de la loi « LRL » du 13 août 2004 est devenue relativement complexe et, compte tenu du mode de financement proche d’autres compétences (le RSA et les SDIS), suscite diverses interrogations, notamment en termes de prévisions budgétaires.

En ce qui concerne les compétences transférées par la loi « LRL », les départements doivent inscrire en recette à leur budget primitif le montant prévisionnel du droit à compensation de l’année à venir, qui est détaillé dans les circulaires afférentes du bureau du financement des transferts de compétences publiées chaque année à la fin du mois de décembre et au début du mois de janvier. Même si ce montant est amené à être modifié en fin d’année par la loi de finances rectificative, il constitue la prévision la plus fiable et son versement est garanti par l’État. Il importe de souligner que la part de TSCA et la part de TIPP constituent un produit global, qui correspond au montant global du droit à compensation ; il n’y a pas de ventilation des compétences transférées entre les deux taxes.

En termes comptables, les montants afférents à la fraction de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TIPP) finançant les compétences transférées et aux deux fractions de la taxe sur les conventions d’assurance (TSCA) afférentes, l’une au financement des compétences transférées, l’autre au financement des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) sont notifiés distinctement par la direction générale des finances publiques aux payeurs départementaux, lesquels doivent les notifier également distinctement aux départements. En revanche, ces fractions de taxes n’étant pas des taxes affectées au financement de certaines dépenses, leur produit constitue une recette du budget général du département.

Source : DGCL, bureau du financement des transferts de compétences

droit À compensation 2012 des départements au titre des compétences transférées par La Loi LrL

DÉPARTEMENTS TRANCHE2005

TRANCHE2006

TRANCHE2007

TRANCHE2008

TRANCHE2009

TRANCHE 2010

TRANCHE 2011

TRANCHE 2012

TOTAL tranches

2005-2012

Ain 866 429 € 7 993 € 12 303 991 € 10 838 027 € 4 156 447 € 1 622 504 € 90 133 € 35 199 € 29 920 722 €Aisne 1 516 216 € 346 544 € 7 967 242 € 10 515 700 € 4 883 563 € 1 545 021 € 54 864 € 0 € 26 829 150 €Allier 666 669 € 100 553 € 8 232 287 € 10 070 980 € 1 235 182 € 946 411 € 161 583 € 176 015 € 21 589 681 €Alpes-de-Haute- Provence 653 078 € 58 465 € 3 474 500 € 6 424 787 € 3 872 814 € 794 729 € 130 061 € 0 € 15 408 435 €

Hautes-Alpes 284 101 € 74 203 € 3 813 493 € 4 127 441 € 2 056 757 € 1 103 445 € 66 648 € 76 902 € 11 602 989 €Alpes-Maritimes 2 324 176 € 961 823 € 19 737 116 € 18 499 480 € 2 637 062 € 452 571 € 24 837 € 270 597 € 44 907 661 €Ardèche 545 132 € 188 386 € 7 873 055 € 9 346 237 € 2 322 278 € 674 876 € 146 961 € 0 € 21 096 925 €Ardennes 724 398 € -145 316 € 6 600 368 € 9 671 146 € 739 464 € 528 444 € 152 789 € 0 € 18 271 294 €Ariège 717 236 € 41 171 € 2 545 801 € 5 234 604 € 1 924 824 € 309 063 € 143 799 € 96 929 € 11 013 426 €Aube 750 210 € 360 092 € 6 134 249 € 10 618 149 € 1 749 094 € 572 068 € 199 090 € 0 € 20 382 951 €Aude 877 177 € 131 977 € 8 693 997 € 10 261 090 € 328 825 € 168 204 € 105 016 € 118 833 € 20 685 118 €Aveyron 580 128 € 285 295 € 6 109 418 € 11 350 692 € 1 680 956 € 1 348 368 € 128 661 € 142 517 € 21 626 035 €Bouches-du-Rhône 6 163 488 € 2 810 095 € 34 088 528 € 18 066 329 € 3 170 325 € 271 980 € 252 482 € 0 € 64 823 227 €Calvados 1 646 374 € 593 460 € 11 001 224 € 8 853 809 € 6 242 636 € 2 957 098 € 57 492 € 0 € 31 352 094 €Cantal 468 476 € 170 440 € 3 672 681 € 3 809 997 € 4 398 883 € 3 355 135 € 250 583 € 93 085 € 16 219 281 €Charente 839 535 € 128 758 € 3 259 850 € 11 297 984 € 1 492 569 € 171 401 € 136 118 € 8 481 € 17 334 696 €Charente-Maritime 1 264 670 € 204 333 € 10 666 558 € 13 182 429 € 1 908 769 € 717 554 € 357 309 € 351 723 € 28 653 345 €Cher 957 401 € 213 163 € 6 232 718 € 8 349 564 € 1 052 757 € 906 022 € 97 048 € 221 317 € 18 029 990 €Corrèze 569 924 € 146 013 € 6 251 785 € 10 912 377 € 2 108 962 € 649 230 € 8 879 € 77 506 € 20 724 676 €Corse-du-Sud 431 508 € 0 € 219 821 € 4 273 846 € 467 899 € 396 831 € 271 422 € 53 849 € 6 115 176 €Haute-Corse 463 790 € 0 € 217 354 € 4 672 948 € 300 504 € 141 908 € 21 833 € 0 € 5 818 337 €Côte-d’Or 1 314 833 € 625 382 € 12 495 577 € 15 181 380 € 1 179 629 € 181 188 € 29 278 € 556 396 € 31 563 663 €Côtes-d’Armor 1 127 285 € 217 312 € 9 571 342 € 12 624 799 € 1 547 091 € 227 807 € 332 165 € 38 014 € 25 685 814 €

(10) Y compris la compensation de la suppression de la vignette.

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DÉPARTEMENTS TRANCHE2005

TRANCHE2006

TRANCHE2007

TRANCHE2008

TRANCHE2009

TRANCHE 2010

TRANCHE 2011

TRANCHE 2012

TOTAL tranches

2005-2012

Creuse 563 316 € -46 027 € 1 636 431 € 4 914 894 € 3 800 650 € 692 521 € 147 516 € 233 518 € 11 942 820 €Dordogne 859 406 € 262 950 € 7 262 221 € 9 514 852 € 2 449 142 € 808 784 € 544 683 € 32 722 € 21 734 762 €Doubs 1 265 642 € 182 459 € 7 888 336 € 12 713 214 € 1 760 261 € 334 582 € 94 133 € 0 € 24 238 628 €Drôme 1 007 017 € 652 093 € 8 145 323 € 12 250 328 € 867 489 € 115 900 € 85 792 € 135 300 € 23 259 242 €Eure 856 937 € -38 784 € 8 529 910 € 13 541 086 € 3 647 781 € 365 227 € 207 861 € 44 029 € 27 154 047 €Eure-et-Loir 947 199 € 346 881 € 6 239 106 € 8 989 256 € 5 049 560 € 1 587 150 € 213 185 € 20 338 € 23 392 674 €Finistère 1 749 063 € 636 491 € 11 073 310 € 13 166 824 € 1 790 465 € 438 387 € 379 048 € 0 € 29 233 589 €Gard 1 873 387 € 454 418 € 13 953 338 € 11 506 269 € 1 083 212 € 472 932 € 175 329 € 329 782 € 29 848 666 €Haute-Garonne 2 269 987 € 387 390 € 24 516 855 € 16 381 761 € 1 260 954 € 858 077 € 183 690 € 300 838 € 46 159 552 €Gers 487 185 € -12 499 € 2 916 646 € 8 491 746 € 808 522 € 35 505 € 55 519 € 76 574 € 12 859 197 €Gironde 3 123 992 € 1 846 410 € 14 260 934 € 23 262 606 € 6 907 876 € 305 281 € 276 539 € 223 840 € 50 207 479 €Hérault 2 703 037 € 804 855 € 16 518 876 € 12 195 142 € 2 502 081 € 1 350 183 € 146 452 € 0 € 36 220 628 €Ille-et-Vilaine 1 747 932 € 1 154 133 € 18 404 727 € 9 785 416 € 834 761 € 705 502 € 256 302 € 47 982 € 32 936 754 €Indre 548 862 € 141 354 € 2 863 598 € 5 595 541 € 4 589 767 € 2 535 541 € 271 936 € 101 714 € 16 648 313 €Indre-et-Loire 1 490 293 € 568 713 € 9 127 336 € 11 439 539 € 3 342 769 € 800 999 € 136 156 € 201 653 € 27 107 458 €Isère 2 282 353 € 908 195 € 24 906 594 € 19 065 607 € 2 717 851 € 691 186 € 130 799 € 233 185 € 50 935 769 €Jura 557 688 € -31 664 € 7 124 027 € 6 435 431 € 3 295 289 € 2 017 104 € 113 679 € 52 444 € 19 563 998 €Landes 665 099 € 239 841 € 5 405 397 € 11 631 717 € 1 750 993 € 696 074 € 30 269 € 330 817 € 20 750 206 €Loir-et-Cher 910 690 € 247 381 € 4 425 881 € 7 962 073 € 2 448 637 € 730 825 € 272 008 € 0 € 16 997 495 €Loire 1 452 911 € 1 055 747 € 13 389 735 € 11 802 005 € 2 722 080 € 311 533 € 224 408 € 0 € 30 958 417 €Haute-Loire 343 595 € 203 886 € 3 015 140 € 10 599 253 € 1 946 819 € 560 311 € 203 355 € 7 116 € 16 879 475 €Loire-Atlantique 2 283 414 € 412 848 € 21 059 247 € 15 780 899 € 1 409 237 € 1 053 598 € 486 522 € 323 820 € 42 809 585 €Loiret 1 545 030 € 834 305 € 12 735 707 € 8 816 560 € 4 257 486 € 2 112 132 € 99 633 € 0 € 30 400 853 €Lot 490 788 € 106 646 € 4 442 730 € 9 296 351 € 1 713 216 € 876 815 € 60 631 € 248 922 € 17 236 099 €Lot-et-Garonne 673 549 € 129 986 € 3 985 830 € 5 814 334 € 2 894 951 € 903 630 € 105 341 € 221 662 € 14 729 283 €Lozère 250 637 € 101 894 € 3 432 597 € 5 096 456 € 1 968 607 € 516 151 € 177 094 € 33 840 € 11 577 276 €Maine-et-Loire 1 301 570 € 597 406 € 15 883 619 € 8 210 257 € 4 306 863 € 1 783 468 € 196 569 € 586 582 € 32 866 334 €Manche 894 377 € 82 844 € 7 790 382 € 12 675 124 € 4 407 300 € 613 528 € 181 437 € 57 131 € 26 702 123 €Marne 1 111 571 € 1 696 674 € 7 618 774 € 11 847 507 € 2 525 895 € 973 139 € 22 523 € 177 560 € 25 973 643 €Haute-Marne 475 475 € 71 059 € 3 477 200 € 8 835 835 € 2 853 666 € 844 787 € 0 € 0 € 16 558 021 €Mayenne 436 518 € 152 165 € 6 512 839 € 5 536 146 € 2 237 009 € 275 772 € 137 332 € 0 € 15 287 782 €Meurthe-et-Moselle 2 129 766 € 510 555 € 12 639 032 € 12 308 146 € 961 430 € 433 511 € 30 399 € 127 501 € 29 140 339 €Meuse 770 581 € 98 142 € 3 654 409 € 6 448 411 € 3 110 713 € 813 138 € 93 072 € 60 368 € 15 048 834 €Morbihan 986 269 € 455 973 € 12 410 420 € 10 456 065 € 1 169 129 € 96 997 € 30 891 € 252 656 € 25 858 399 €Moselle 1 770 086 € 1 331 835 € 10 777 220 € 17 210 931 € 10 390 076 € 1 731 869 € 284 966 € 116 501 € 43 613 484 €Nièvre 747 417 € -3 884 € 5 694 709 € 9 870 073 € 585 833 € 282 601 € 139 472 € 163 158 € 17 479 378 €Nord 5 989 703 € 5 274 954 € 54 791 154 € 17 114 984 € 2 652 703 € 321 751 € 221 808 € 59 566 € 86 426 622 €Oise 1 363 943 € -173 979 € 14 882 084 € 10 560 530 € 2 708 989 € 1 549 234 € 224 004 € 0 € 31 114 806 €Orne 732 588 € 422 730 € 6 430 261 € 9 315 665 € 1 949 632 € 319 153 € 343 072 € 49 968 € 19 563 070 €Pas-de-Calais 3 599 602 € 1 551 418 € 33 453 729 € 16 335 667 € 4 559 480 € 1 132 584 € 219 921 € 305 203 € 61 157 604 €Puy-de-Dôme 1 306 774 € 549 141 € 8 003 742 € 26 172 717 € 2 538 871 € 608 723 € 191 169 € 449 193 € 39 820 331 €Pyrénées-Atlantiques 1 515 551 € 469 487 € 8 832 740 € 10 950 166 € 3 821 959 € 740 299 € 366 171 € 443 250 € 27 139 623 €Hautes-Pyrénées 661 510 € 106 793 € 3 920 141 € 8 387 110 € 2 105 512 € 734 058 € 84 662 € 179 976 € 16 179 763 €Pyrénées-Orientales 1 297 477 € 230 507 € 4 861 587 € 10 642 343 € 1 887 656 € 211 807 € 127 183 € 81 933 € 19 340 492 €Bas-Rhin 1 721 277 € 1 580 852 € 19 944 260 € 11 796 393 € 2 348 871 € 491 667 € 301 275 € 0 € 38 184 595 €Haut-Rhin 1 226 820 € 928 991 € 14 626 711 € 7 070 692 € 955 546 € 591 405 € 68 016 € 73 786 € 25 541 967 €Rhône 3 136 913 € 5 964 337 € 22 511 729 € 17 788 310 € 6 055 953 € 366 757 € 115 846 € 0 € 55 939 845 €Haute-Saône 475 202 € -256 803 € 3 588 602 € 6 303 139 € 2 011 800 € 438 302 € 139 963 € 122 498 € 12 822 703 €Saône-et-Loire 1 333 669 € 120 846 € 12 853 726 € 12 509 770 € 1 784 872 € 311 822 € 96 892 € 46 372 € 29 057 968 €Sarthe 1 358 465 € 190 110 € 14 484 382 € 8 940 214 € 2 825 387 € 1 148 344 € 226 114 € 97 640 € 29 270 655 €Savoie 799 417 € 706 889 € 12 918 911 € 13 610 515 € 2 797 361 € 1 114 124 € 80 748 € 77 830 € 32 105 795 €Haute-Savoie 1 269 469 € 408 728 € 18 731 704 € 12 720 939 € 1 357 861 € 898 209 € 216 222 € 173 278 € 35 776 411 €Paris 5 503 941 € 33 858 654 € 15 775 061 € 6 803 144 € 3 271 724 € 2 304 052 € 25 735 € 0 € 67 542 311 €Seine-Maritime 3 022 200 € -1 244 273 € 17 066 444 € 23 094 750 € 4 520 238 € 1 188 805 € 144 177 € 0 € 47 792 341 €Seine-et-Marne 1 977 935 € 1 809 549 € 15 995 957 € 22 773 700 € 9 404 431 € 592 390 € 164 427 € 506 466 € 53 224 855 €Yvelines 2 391 064 € 5 862 736 € 13 281 979 € 17 762 463 € 8 569 688 € 798 115 € 133 800 € 95 190 € 48 895 034 €Deux-Sèvres 689 637 € 477 397 € 7 569 815 € 8 458 837 € 426 682 € 206 961 € 148 820 € 68 490 € 18 046 640 €Somme 1 297 791 € 588 700 € 12 393 054 € 5 699 811 € 7 072 935 € 2 378 558 € 674 752 € 0 € 30 105 602 €Tarn 725 983 € 13 956 € 5 421 109 € 10 957 953 € 1 048 251 € 190 966 € 197 672 € 253 248 € 18 809 138 €Tan-et-Garonne 569 156 € – 13 829 € 4 729 483 € 5 367 126 € 1 276 533 € 133 715 € 164 188 € 56 369 € 12 282 742 €

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

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TOTAL tranches

2005-2012

Var 1 822 800 € 229 583 € 14 589 272 € 16 816 278 € 3 458 842 € 267 280 € 246 025 € 215 609 € 37 645 688 €Vaucluse 1 385 672 € 543 834 € 6 899 471 € 10 319 795 € 873 001 € 404 735 € 170 546 € 165 041 € 20 762 095 €Vendée 787 121 € 505 571 € 11 952 055 € 9 964 696 € 1 672 704 € 994 113 € 411 204 € 0 € 26 287 464 €Vienne 873 784 € 24 318 € 5 127 039 € 10 893 904 € 1 309 086 € 505 691 € 159 113 € 4 362 € 18 897 297 €Haute-Vienne 1 304 130 € 528 743 € 2 825 136 € 10 542 915 € 1 593 283 € 190 341 € 105 938 € 87 811 € 17 178 297 €Vosges 842 091 € 207 354 € 6 142 811 € 12 687 790 € 485 258 € 99 963 € 100 490 € 327 232 € 20 892 989 €Yonne 704 496 € – 234 389 € 8 225 527 € 8 473 797 € 2 868 956 € 1 166 906 € 179 028 € 0 € 21 384 321 €Territoire-de-Belfort 357 975 € 29 690 € 3 249 999 € 1 660 877 € 345 814 € 410 479 € 67 557 € 0 € 6 122 390 €Essonne 2 359 021 € 1 757 841 € 22 853 943 € 12 014 547 € 3 049 274 € 651 600 € 1 414 € 5 619 € 42 693 260 €Hauts-de-Seine 1 495 974 € 20 935 538 € 11 127 555 € 14 634 404 € 6 472 216 € 865 073 € 174 379 € 84 995 € 55 790 135 €Seine-Saint-Denis 4 566 983 € 7 895 226 € 7 135 394 € 20 819 774 € 11 671 831 € 438 148 € 1 200 552 € 66 180 € 53 794 088 €Val-de-Marne 2 361 953 € 4 866 924 € 10 847 596 € 14 753 605 € 7 875 456 € 1 753 246 € 155 312 € 0 € 42 614 091 €Val-d’Oise 1 889 039 € 2 258 861 € 11 525 023 € 18 532 255 € 8 031 433 € 1 865 729 € 206 929 € 103 624 € 44 412 893 €TOTAL METROPOLE 134 041 998 € 123 039 796 € 1 004 450 573 € 1 080 883 029 € 279 485 747 € 78 151 704 € 17 268 716 € 11 259 645 € 2 728 581 207 €Guadeloupe 711 377 € 1 401 444 € 2 139 652 € 4 146 165 € 8 128 463 € 2 902 173 € 20 385 € 0 € 19 449 660 €Martinique 505 710 € 968 435 € 1 738 809 € 7 390 370 € 3 259 145 € 608 555 € 62 231 € 0 € 14 533 255 €Guyane 273 591 € 1 002 805 € 2 106 024 € 2 411 169 € 3 562 985 € 15 161 € 0 € 0 € 9 371 733 €Réunion 1 154 044 € – 16 917 € 2 806 387 € 4 892 718 € 28 040 548 € 3 783 454 € 8 770 € 0 € 40 669 003 €TOTAL OUTRE-MER 2 644 722 € 3 355 767 € 8 790 872 € 18 840 421 € 42 991 140 € 7 309 343 € 91 386 € 0 € 84 023 651 €TOTAL GLOBAL 136 686 719 € 126 395 562 € 1 013 241 445 € 1 099 723 450 € 322 476 888 € 85 461 047 € 17 360 102 € 11 259 645 € 2 812 604 858 €Source : DGCL, bureau du financement des transferts de compétences

2. LA FISCALITÉ PARTAGÉE AVEC LES RÉGIONS ET AVEC LA CORSE

2.1. La taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TIPP) affectée aux régions pour le financement des transferts de compétences prévus par la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales

2.1.1. Le dispositif de financement institué en 2005

L’article 52 de la loi de finances initiale pour 2005, complété par l’article 40 de la loi de finances initiale pour 2006, constitue le socle juridique de l’attribution aux régions et à la collectivité territoriale de Corse (CTC) d’une fraction de tarif de TIPP destinée à financer les transferts de compétences prévus par la loi du 13 août 2004.

En  2005, le financement de ces transferts s’est effectué par l’attribution à l’ensemble des régions d’une fraction unique de tarif de TIPP portant sur le gazole et le supercarburant sans plomb, calculée en rapportant le montant total du droit à compensation des régions à l’assiette nationale de la taxe en 2004.

Chaque région s’est ensuite vu attribuer une quote-part de cette fraction de tarif, sous la forme d’un pourcentage obtenu en rapportant le montant des compétences transférées à chaque région en  2005 au montant total des compétences transférées au titre de cette même année.

2.1.2. L’assiette de la TIPP a été régionalisée en 2006

En 2006, l’assiette de la TIPP a été régionalisée : les régions sont depuis lors bénéficiaires d’un produit calculé sur la base des consommations de carburant enregistrées sur leur territoire et non plus sur la base des consommations nationales de carburant.

Afin d’ajuster au plus près le niveau de la recette attribuée aux régions et le droit à compensation prévisionnel, les régions, à l’exception des régions d’outre-mer (ROM) (11), ne se voient plus transférer une seule et unique fraction de tarif de TIPP, mais autant de fractions de tarif de TIPP qu’il y a de régions. Ainsi, l’assiette et le taux de la taxe sont localisés (12).

(11) Du fait de l’inexistence d’une TIPP perçue sur le territoire des ROM, les transferts de compétences à ces régions sont compensés, à compter de 2006, par la majoration à due concurrence de leur dotation globale de décentralisation (DGD).

(12) La fixation d’un tarif différent par région est neutre pour le consommateur, puisque l’État procède aux ajustements de sa propre fraction de tarif de telle sorte que le tarif national reste toujours le même. Il n’en va pas de même de la modulation facultative de la TIPP par les régions, qui induit des différences de prix entre régions.

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2.1.3. Une capacité de modulation facultative de la TIPP par les régions a été instituée en 2007, sur dérogation communautaire, pour une durée de trois ans

2.1.3.1. Rappel du dispositif de modulation régionale de la TIPP

Sur ce point, vous pouvez vous reporter utilement à la circulaire no NOR/MCT/B/06-00053/C du 14  juin  2006 relative à la modulation régionale de la TIPP.

La réglementation en matière de carburants faisant l’objet d’un encadrement communautaire relatif, notamment, à la fixation de tarif minima, la France a dû engager auprès de ses partenaires européens des négociations poussées, afin d’obtenir l’autorisation d’appliquer des tarifs de TIPP différents entre chaque région. Le  25  octobre  2005, le Conseil des ministres de l’Union européenne a autorisé la France à appliquer, pour une durée de trois ans et de façon encadrée, des tarifs différenciés au niveau régional. L’article 84 de loi de finances rectificative pour 2005, modifié par l’article 112 de la loi de finances rectificative pour 2006, a précisé les modalités techniques de cette différenciation régionale.

Cette dernière se traduit par une modulation limitée, à la hausse comme à la baisse et pour chacun des deux carburants isolément ou pris ensemble, des fractions régionales de tarif de TIPP qui leur sont attribuées en compensation des transferts de compétences prévus par la loi du 13 août 2004. Chaque région peut donc :

– soit moduler à la hausse sa fraction, i.e. augmenter le tarif régional sur son territoire afin de dégager des marges de manœuvre financières supplémentaires ;

– soit la moduler à la baisse, i.e. diminuer le tarif régional applicable sur son territoire et supporter sur ses ressources la moindre recette qu’elle a décidée ;

– soit ne pas moduler et se contenter de percevoir la recette assurée par la fraction régionale de TIPP déterminée par la loi de finances de l’année.

Les conseils régionaux et l’assemblée de Corse doivent prendre, avant le 30 novembre, une délibération fixant le niveau de la modulation pour l’année suivante. Cette délibération doit être notifiée à la DGDDI, qui procède à la publication des tarifs de TIPP ainsi modifiés au plus tard à la fin de la première quinzaine du mois de  décembre suivant. Ces tarifs modifiés entrent en vigueur le 1er janvier suivant. Ils ne peuvent pas être modifiés par les conseils régionaux en cours d’année et notamment pas par l’adoption d’une délibération modificative.

Jusqu’en 2008, la capacité de modulation était doublement encadrée par la loi :– d’une part, les régions ne pouvaient faire varier leur tarif régional de TIPP qu’à concurrence du niveau de la

fraction de tarif de TIPP qui leur a été attribuée par l’article 40 de la loi de finances initiale pour 2006 (dans sa version en vigueur au moment de la décision de modulation) ;

– d’autre part, et en tout état de cause, le tarif régional de TIPP ne peut augmenter ou diminuer de plus de 1,77 €/hl s’agissant du supercarburant sans plomb et de 1,15 €/hl s’agissant du gazole.

En 2008, du fait de l’importance des transferts de compétence, qui a eu pour conséquence de majorer les tarifs fixés par l’article 40 de la loi de finances initiale pour 2006 (13), la première limite ne s’appliquait plus.

2.1.3.2. Bilan des décisions de modulation des régions pour les années 2007 à 2012

En  2007, sur 22 régions, deux (Corse et la Poitou-Charentes) n’ont appliqué aucune modulation, tandis que les vingt autres ont augmenté leur fraction de tarif, dont trois (Alsace, Bourgogne et Aquitaine) dans des limites inférieures aux plafonds.

En 2008, les deux mêmes régions n’ont appliqué aucune modulation, tandis que les vingt autres ont augmenté leur fraction de tarif, dont une (Franche-Comté) dans des limites inférieures aux plafonds.

En 2009, seule la région Poitou-Charentes n’applique aucune modulation, tandis que les vingt-et-une autres régions augmentent leur fraction de tarif, dont une (Corse) dans des limites inférieures aux plafonds.

En 2010, 2011 et en 2012, sur 22 régions, deux (Corse et Poitou-Charentes) n’ont appliqué aucune modulation, tandis que les vingt autres ont augmenté leur fraction de tarif au maximum, à savoir 1,77 € par hectolitre pour le super carburant sans plomb et 1,15 € par hectolitre pour le gazole.

2.1.4. Entre 2005 et 2008, les fractions de tarif de TIPP attribuées aux régions ont été augmentées pour tenir compte de l’augmentation des droits à compensation

Comme pour les départements, les fractions de la TIPP accordée aux régions ont été ajustées chaque année pour tenir compte de l’évolution de leurs droits à compensation respectifs fixés par la commission consultative d’évaluation

(13) Dans sa version issue de l’article 37 de la loi de finances initiale pour 2008.

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des charges (CCEC). La loi de finances initiale prévoit le financement du droit à compensation prévisionnel des régions, qui est ensuite modifié  –  ainsi que les fractions de tarif de TIPP  –  en fin d’année par la loi de finances rectificative.

En  2007, un ajustement exceptionnel des fractions de tarifs a été opéré, afin de prendre en compte les assiettes régionales définitives de la TIPP  2006, que la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) n’a pu achever qu’en avril 2007 (14). En effet, les fractions de tarifs de TIPP prévues en loi de finance initiale pour 2007 avaient été calculées sur la base d’une assiette prévisionnelle de consommation de carburants, qui s’est révélée en fin de compte supérieure à l’assiette définitive. Les fractions de tarifs étaient donc insuffisantes pour couvrir les charges transférées.

2.1.5. L’application, depuis 2008, d’une clause de garantie automatique du droit à compensation des transferts de compétences aux régions effectués dans le cadre de la loi du 13 août 2004

L’article  119 de la loi du 13  août  2004, qui détermine les modalités de mise en œuvre du droit à compensation (montant que l’État garantit aux régions dans l’hypothèse où les produits de la fiscalité transférée seraient inférieurs au droit à compensation déterminé par la CCEC), prévoyait explicitement l’intervention d’une régularisation dans les conditions fixées par une loi de finances. Aussi cette garantie ne pouvait-elle intervenir, si le montant du droit à compensation d’une région n’était pas atteint pour l’année N, qu’après l’adoption par le Parlement de la loi de finances rectificative de l’année N + 1, ce qui supposait pour la région concernée une charge de trésorerie sur une année entière.

Ainsi, en 2006, la mise en œuvre de la régionalisation de la TIPP s’est heurtée à des difficultés, car les fractions de tarifs de TIPP avaient été calculées sur la base d’une assiette prévisionnelle de consommation de carburants qui s’est révélée supérieure à la constatation de fin d’année. Les fractions de tarifs étaient donc insuffisantes pour couvrir les charges transférées et il en est résulté un déficit pour les régions de 28 M€ sur l’exercice 2006. La régularisation n’a cependant pu intervenir qu’au stade de la loi de finances rectificative pour 2007, ce qui a pesé sur la trésorerie des régions concernées.

L’article 1er de la loi de finances rectificative pour 2007 a donc modifié l’article 40 de la loi de finances pour 2006 pour instaurer une clause de garantie financière pérenne pour les compétences transférées aux régions en vertu de la loi du 13  août  2004, sur le modèle de celle qui existait déjà pour le revenu minimum d’insertion, géré par les départements. Ainsi, l’État peut désormais verser à une région le solde de son droit à compensation de l’année N dès le mois de janvier de l’année N+ 1, et ce sans qu’il soit besoin d’attendre l’adoption d’une loi de finances.

2.1.6. Compensation des transferts de compétences aux régions en 2012

TEXTE :

Article 36 de la loi de finances pour 2012.

→ Article 40 modifié de la loi de finances initiale pour 2006.

COMMENTAIRE :

Afin de tenir compte des nouvelles compétences transférées en  2012 aux régions et à la collectivité territoriale de Corse, tout en incluant la compensation des transferts de compétences et de services réalisés entre 2005 et 2011, l’article  36 de la loi de finances initiale pour  2012 modifie les fractions régionales de tarif de TIPP inscrites à l’article 40 de la loi de finances initiale pour 2006.

Cet article  majore, à hauteur de 0,52 M€, les fractions de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TIPP) affectées aux régions de métropole pour la compensation financière des transferts de compétences et de services prévus par la loi no 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales et la loi no 2009-1291 du 26 octobre 2009 précitée. Le montant total de la compensation due sous forme de recettes de TIPP aux régions métropolitaines au titre des mesures nouvelles 2012 s’élève, quant à lui, à 0,43 M€.

Les nouvelles fractions régionales de tarif de TIPP pour 2012 ont été calculées en rapportant le montant prévisionnel cumulé des charges transférées à chaque région entre 2005 et 2011 à l’assiette de la taxe dans cette région en 2006.

Si le produit de TIPP attribué pour une année donnée à une région en application des fractions de tarifs dont elle bénéficie pour cette même année représente un montant inférieur à son droit à compensation pour l’année considérée, tel que défini au I de l’article 119 de la loi du 13 août 2004, la différence fait l’objet d’une attribution complémentaire prise sur la part revenant à l’État.

(14) L’utilisation d’une assiette 2006 (contre une assiette de TSCA 2004 pour les départements) est justifiée par la nouveauté du processus de régionalisation de la TIPP et l’absence de données statistiques précises relatives aux consommations régionales de carburants avant cette date.

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2.1.7. Une capacité de modulation supplémentaire de TIPP aux régions à partir de 2010 pour le financement de projets structurants

TEXTE :

Article 94 de la loi de finances pour 2010.

→ Article 265 A bis du code des douanes.

COMMENTAIRE :

Les conseils régionaux et l’assemblée de Corse peuvent majorer le tarif de la taxe intérieure de consommation applicable aux carburants vendus aux consommateurs finals sur leur territoire, dans la limite de 0,73 € par hectolitre pour les supercarburants et de 1,35 € par hectolitre pour le gazole.

Les recettes issues de la majoration prévue au premier alinéa doivent être exclusivement affectées au financement d’une infrastructure de transport durable, ferroviaire ou fluvial, dont la programmation a été décrite dans ses grandes lignes dans le Grenelle de l’environnement (articles 11 et 12 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009).

Les délibérations des conseils régionaux et de l’assemblée de Corse ne peuvent intervenir qu’une fois par an et au plus tard le 30 novembre de l’année qui précède l’entrée en vigueur du tarif modifié.

Elles sont notifiées à la direction générale des douanes et des droits indirects qui procède à la publication des tarifs de la taxe intérieure de consommation ainsi modifiés au plus tard à la fin de la première quinzaine du mois de décembre suivant. Les tarifs modifiés de la taxe intérieure de consommation entrent en vigueur le 1er  janvier de l’année suivante.

Cette imposition nouvelle est entrée en vigueur au 1er janvier 2011.

Tous les conseils régionaux, à l’exception de ceux de RHÔNE-ALPES, de POITOU-CHARENTES et de l’assemblée de CORSE, ont délibéré avant le 30 novembre 2011, pour appliquer la majoration maximale de tarif de 0,73 € par hectolitre pour les supercarburants et de 1,35 € par hectolitre pour le gazole, en 2012.

2.2. Le financement spécifique des transferts de compétences à la collectivité territoriale de corse (CTC)

Outre les compétences transférées dans le cadre de la loi du 13 août 2004, la collectivité territoriale de Corse (CTC) bénéficie, en vertu des dispositions de la loi no 2002-92 du 22 janvier 2002 relative à la Corse, d’un certain nombre de compétences nouvelles dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la culture, des transports, de l’agriculture et de la forêt, de l’environnement, du tourisme, de la formation professionnelle et des sports.

Les ressources destinées à compenser ces transferts sont constituées par l’attribution d’une fraction supplémentaire de la TIPP mise en consommation en Corse et, pour le solde, par des crédits budgétaires, sous forme de dotation générale de décentralisation (DGD).

S’agissant de la TIPP, l’article 5 de la loi no 94-1131 du 27 décembre 1994 portant statut fiscal de la Corse avait institué, à compter de 1994, un prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le solde des charges provenant des transferts de compétences résultant de la loi no 91-428 du 13 mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de Corse. Ce prélèvement était égal à 10 % du produit de la TIPP mise à la consommation sur le territoire régional.

Il a été porté à 18 % par le III de l’article 40 de la loi du 22 janvier 2002. La majoration de huit points prévue par la loi du 22 janvier 2002 correspond, pour quatre points, à la compensation des transferts de compétence mentionnés ci-dessus. Pour les quatre autres points, la majoration du prélèvement correspond à la compensation de la suppression du droit de consommation sur les alcools visé par l’article 403 du code général des impôts et perçu au profit de la CTC en vertu de l’article 34 de la loi de finances pour 1993.

Afin de renforcer les marges de manœuvre de la CTC dans l’exercice de ses compétences, l’article 29 de la loi de finances initiale pour 2007 a porté le taux du prélèvement sur les recettes de l’État à 26 %.

2.3. La contribution au développement de l’apprentissage (CDA)

Sur ce point, vous pouvez vous référer à la circulaire N°  LBL/B/05/10009/C du 11  février  2005 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2005.

Les régions sont compétentes depuis 1983 en matière d’apprentissage, mais elles ne bénéficiaient, jusqu’en 2005, que de façon marginale du produit de la taxe d’apprentissage.

L’article 37 de la loi de finances pour 2005 a créé une contribution au développement de l’apprentissage (CDA), régie par l’article 1599 quinquies A du code général des impôts. La CDA constitue une des sources de financement des fonds régionaux de l’apprentissage et de la formation professionnelle continue institués par l’article L. 4332-1 du code général des collectivités territoriales.

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La CDA a la même assiette (les rémunérations) et frappe les mêmes redevables que la taxe d’apprentissage prévue à l’article 224 du CGI, qui est affectée au Fonds national de développement et de modernisation de l’apprentissage. Il s’agit donc d’une taxe additionnelle à la taxe d’apprentissage.

L’attribution aux régions de cette nouvelle contribution a été gagée par une réfaction opérée, au sein de la dotation globale de décentralisation (DGD), sur les crédits transférés par l’État au titre  de la formation professionnelle continue et de l’apprentissage. Le taux de la contribution a été calculé de telle sorte qu’elle produise un montant égal à celui des dotations supprimées. Le taux de la CDA a été fixé :

– à 0,06 % pour 2005, gagé par une réfaction de 197,92 M€ sur la DGD ;– à 0,12 % pour 2006, gagé par une réfaction de 395,84 M€ sur la DGD ;– à 0,18 % à compter de 2007, gagé par une réfaction de 593,76 M€.Chaque région, ainsi que la collectivité territoriale de Corse (CTC), perçoit une part du produit de la CDA ; cette

part représente une fraction du taux de cette contribution appliquée à l’assiette nationale de la taxe. Cette fraction de taux est calculée au prorata de la part de dotation supprimée que chaque région a perçue en 2004.

Le produit de la CDA est réparti entre les régions, deux fois par an, par arrêté conjoint du ministre de l’Intérieur, du ministre du budget et du ministre de l’économie. Vos services doivent prendre sur cette base les arrêtés de versement afférents.

En 2011, ces arrêtés ont été pris :– le 2 octobre pour la première répartition, d’un montant de 657 M€ ;– le 13 décembre pour la deuxième répartition, d’un montant de 65 M€.Un montant de 722 M€ a ainsi été réparti à ce titre en 2011.

droit À compensation 2012 des régions au titre des compétences transférées par La Loi LrL

RÉGIONS TRANCHE2005

TRANCHE2006

TRANCHE2007

TRANCHE2008

TRANCHE2009

TRANCHE 2010

TRANCHE 2011

TRANCHE 2012

TOTAL TRANCHES 2005-2012

Alsace 14 396 853 € 7 843 449 € 51 381 437 € 4 212 634 € 1 995 982 € 968 534 € 432 424 € 60 969 € 81 292 281 €Aquitaine 24 065 747 € 7 911 772 € 54 963 892 € 38 202 891 € 11 113 474 € 1 115 560 € 91 281 € -4 353 € 137 460 264 €Auvergne 9 572 100 € 2 205 817 € 32 921 020 € 20 417 852 € 10 241 655 € 1 257 775 € 26 395 € -19 730 € 76 622 883 €Bourgogne 11 648 902 € 4 591 977 € 47 912 794 € 13 212 946 € 3 387 153 € 1 404 736 € 34 616 € -25 875 € 82 167 250 €Bretagne 22 322 750 € 7 019 345 € 95 895 490 € 12 351 982 € 7 429 427 € 2 569 629 € 3 169 824 € 1 089 450 € 151 847 897 €Centre 17 654 607 € 28 436 616 € 12 944 397 € 43 793 367 € 10 261 837 € 955 631 € 49 198 € -36 775 € 114 058 878 €Champagne-Ardenne 9 515 814 € 3 847 326 € 16 948 482 € 33 802 939 € 5 576 142 € 1 478 758 € 27 347 € -20 441 € 71 176 367 €Corse 1 207 338 € 650 738 € 6 722 279 € 6 618 539 € 13 108 773 € 666 885 € 11 520 € 55 823 € 29 041 895 €Franche-Comté 8 518 699 € 2 737 623 € 18 138 400 € 29 214 075 € 5 771 443 € 731 027 € 24 664 € -18 436 € 65 117 495 €Île-de-France 91 677 266 € 434 641 806 € 134 704 541 € 132 777 521 € 42 584 928 € 5 883 237 € 295 840 € -195 307 € 842 369 831 €Languedoc-Rousillon 17 729 172 € 6 951 939 € 64 654 791 € 9 916 289 € 2 310 026 € 1 799 648 € 48 272 € -22 553 € 103 387 585 €Limousin 7 000 007 € 2 710 575 € 28 957 081 € 19 351 648 € 3 718 124 € 545 576 € 20 770 € -15 526 € 62 288 254 €Lorraine 20 607 449 € 6 579 593 € 20 703 580 € 39 451 603 € 49 513 107 € 812 268 € 92 099 € -5 495 € 137 754 205 €Midi-Pyrénées 17 825 169 € 4 176 230 € 33 862 735 € 62 095 809 € 6 312 960 € 629 779 € 46 186 € -33 444 € 124 915 424 €Nord-Pas-de-Calais 33 569 154 € 11 251 864 € 146 947 696 € 11 244 855 € 6 153 079 € 924 449 € 124 193 € -69 339 € 210 145 951 €Basse-Normandie 12 258 769 € 5 182 758 € 31 608 877 € 24 802 357 € 4 688 877 € 667 750 € 30 376 € -22 706 € 79 217 059 €Haute-Normandie 18 308 386 € 9 486 104 € 36 607 914 € 23 835 595 € 2 185 976 € 399 906 € 40 241 € -30 080 € 90 834 042 €Pays de la Loire 18 368 372 € 5 913 027 € 99 641 507 € 9 594 001 € 5 549 873 € 722 889 € 51 924 € -38 813 € 139 802 780 €Picardie 17 041 535 € 9 028 054 € 38 044 225 € 22 971 010 € 7 490 634 € 564 729 € 51 189 € -38 263 € 95 153 113 €Poitou-Charentes 9 899 452 € 2 823 213 € 49 783 496 € 15 669 375 € 3 470 654 € 407 169 € 32 453 € -24 259 € 82 061 554 €Provence-Alpes-Côte d’Azur 29 544 586 € 7 382 333 € 118 188 101 € 17 911 014 € 10 118 598 € 994 040 € 91 516 € -68 407 € 184 161 782 €

Rhône-Alpes 40 358 461 € 12 589 262 € 165 946 819 € 17 791 710 € 9 725 999 € 1 486 973 € 132 517 € -86 660 € 247 945 081 €Total métropole 453 090 589 € 583 961 422 € 1 307 479 554 € 609 240 012 € 222 708 723 € 26 986 947 € 4 924 844 € 429 781 € 3 208 821 872 €

tarifs régionaux de TIPP en 2011 hors maJoration TIPP « greneLLe » (en euros)

RÉGIONS TARIFS LRL FIXÉS par la LFI 2012

MODULATION 2012 VOTÉE par les conseils régionaux

TARIFS RÉGIONAUX applicables en 2012

LIMITES de modulation 2012

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

Alsace 6,69 4,72 1,77 1,15 8,46 5,87 + /– 1,77 + /– 1,15Aquitaine 6,21 4,39 1,77 1,15 7,98 5,54 + /– 1,77 + /– 1,15Auvergne 8,11 5,72 1,77 1,15 9,88 6,87 + /– 1,77 + /– 1,15Bourgogne 5,83 4,12 1,77 1,15 7,60 5,27 + /- 1,77 + /- 1,15

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 9/90 – Page 83

RÉGIONS TARIFS LRL FIXÉS par la LFI 2012

MODULATION 2012 VOTÉE par les conseils régionaux

TARIFS RÉGIONAUX applicables en 2012

LIMITES de modulation 2012

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

sans plomb (par hectolitre)

gazole (par hectolitre)

Bretagne 6,72 4,75 1,77 1,15 8,49 5,90 + /- 1,77 + /- 1,15Centre 6,06 4,27 1,77 1,15 7,83 5,42 + /- 1,77 + /- 1,15Champagne-Ardenne 6,84 4,82 1,77 1,15 8,61 5,97 + /- 1,77 + /- 1,15Corse 13,72 9,71 0 0 13,72 9,71 + /- 1,77 + /- 1,15Franche-Comté 8,31 5,88 1,77 1,15 10,08 7,03 + /- 1,77 + /- 1,15Île-de-France 17,05 12,05 1,77 1,15 18,82 13,20 + /- 1,77 + /- 1,15Languedoc-Roussillon 5,84 4,12 1,77 1,15 7,61 5,27 + /- 1,77 + /- 1,15Limousin 11,27 7,98 1,77 1,15 13,04 9,13 + /- 1,77 + /- 1,15Lorraine 10,23 7,23 1,77 1,15 12,00 8,38 + /- 1,77 + /- 1,15Midi-Pyrénées 6,61 4,68 1,77 1,15 8,38 5,83 + /- 1,77 + /- 1,15Nord - Pas-de-Calais 9,56 6,75 1,77 1,15 11,33 7,90 + /- 1,77 + /- 1,15Basse-Normandie 7,19 5,09 1,77 1,15 8,96 6,24 + /- 1,77 + /- 1,15Haute-Normandie 7,11 5,02 1,77 1,15 8,88 6,17 + /- 1,77 + /- 1,15Pays de la Loire 5,63 3,97 1,77 1,15 7,40 5,12 + /- 1,77 + /- 1,15Picardie 7,49 5,30 1,77 1,15 9,26 6,45 + /- 1,77 + /- 1,15Poitou-Charentes 5,94 4,19 0 0 5,94 4,19 + /- 1,77 + /- 1,15Provence-Alpes- Côte d’Azur 5,55 3,93 1,77 1,15 7,32 5,08 + /- 1,77 + /- 1,15

Rhône-Alpes 5,84 4,13 1,77 1,15 7,61 € 5,28 + /- 1,77 + /- 1,15

A N N E X E I V

droits d’enregistement

La présente annexe fait le point sur l’état de la législation en matière de droits de mutation à titre  onéreux (DMTO). Cette année, la législation applicable en matière de droits d’enregistrement a peu évolué. Seul le mécanisme de péréquation des DMTO départementaux, introduit par la loi de finances pour 2010 qui avait été codifié au code général des collectivités territoriales (CGCT) en 2011, a été encore remanié par la loi de finances pour 2012.

Ces évolutions sont signalées par un trait dans la marge.

1. RAPPEL DE LA LÉGISLATION DES DROITS DE MUTATION À TITRE ONÉREUX

La notion de droit de mutation à titre  onéreux (DMTO) recouvre, pour les collectivités territoriales, trois impositions :

1. la taxe départementale de publicité foncière et le droit départemental d’enregistrement ; régis à l’article 1594 A à 1594 F sexies du code général des impôts (CGI) ;

2. la taxe communale additionnelle à la taxe de publicité foncière et au droit d’enregistrement ; régis à l’article 1584 et 1595 bis du code général des impôts ;

3. la taxe départementale additionnelle à la taxe de publicité foncière et au droit d’enregistrement  ; régis à l’article 1595 et 1595 ter du code général des impôts ;

Cette partie présente la législation relative à la fixation des tarifs, les mesures concernant l’institution à titre facultatif, de l’abattement ou de la réduction sur l’assiette de ces droits et le vote des exonérations pour certains types de cessions. Les collectivités territoriales et organismes compétents font connaître aux services fiscaux, avant le 31 mars de chaque année, les décisions relatives aux taux et aux abattements. Ces délibérations s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er juin 2012. À défaut de vote, le taux en vigueur est reconduit.

1.1. Droits départementaux de mutation à titre onéreux d’immeubles

Depuis le  1er  juin  2000, un seul régime de taxation est applicable à l’ensemble des mutations à titre  onéreux d’immeubles, quelle que soit leur nature. Cependant, la réforme de la taxe professionnelle, qui a prévu le transfert d’une part « État » des DMTO (abrogation de l’article 678 bis du CGI), a eu pour conséquence d’augmenter les taux applicables par le département.

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1.1.1. Le conseil général vote le taux prévu à l’article 1594 D du CGI

Conformément à l’article 1594 D du CGI, le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement est fixé à 3,80 %. Il peut être modifié par les conseils généraux dans la limite maximale de 3,80 % et minimale de 1,20 %.

1.1.2. Le conseil général peut voter, à titre facultatif

1.1.2.1. Un abattement sur la base imposable (prix) des acquisitions d’immeubles d’habitation et de garages

En vertu de l’article  1594 F ter du CGI, le montant de l’abattement est fixé par fraction dans la limite d’une fourchette de 7 600 € à 46 000 €.

Ces abattements s’appliquent aux :– Immeubles ou fractions d’immeubles destinés à être affectés à l’habitation à la condition que l’acquéreur prenne

l’engagement de ne pas les affecter à un autre usage pendant une durée minimale de trois ans à compter de la date de l’acte d’acquisition ;

– Terrains ou locaux à usage de garages à la condition que l’acquéreur prenne l’engagement de ne pas affecter les terrains ou locaux à une exploitation à caractère commercial ou professionnel pendant une durée minimale de trois ans à compter de la date de l’acte d’acquisition.

1.1.2.2. Une réduction jusqu’à 0,70 % du taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement pour certaines mutations de logements occupés

En vertu de l’article 1594 F sexies du CGI, le conseil général peut adopter une délibération aux fins de déroger au plancher du taux de DMTO. Il peut ainsi réduire jusqu’à 0,70 % ce taux lorsque les conditions suivantes sont réunies :

– La mutation s’inscrit dans le cadre d’une opération consistant :a) Soit en des ventes par lots déclenchant le droit de préemption ;b) Soit en la vente d’un ou plusieurs lots, consécutive à la mise en copropriété d’un immeuble en raison de

l’exercice, par l’un des locataires ou occupants de bonne foi, du droit de préemption ;– La vente porte sur un logement occupé ;– L’acquéreur s’engage dans l’acte d’acquisition à affecter le logement à la location pendant une période minimale

de six ans à compter de la date d’acquisition.

1.1.2.3. Une ou plusieurs exonérations (art. 1137 et 1594 G à 1594 J bis du CGI)

– Les cessions de logements sociaux dans le cadre de l’accession sociale à la propriété (art. 1594 G du CGI) ;– Les acquissions de logements de logements sociaux, par les organismes en vue de favoriser l’accession sociale à

la propriété (art. 1594 H du CGI) ;– Les rachats de logements précédemment acquis auprès d’un organisme HLM dans le cadre d’une opération

d’accession à la propriété visée au huitième alinéa de l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation (art. 1594 H-0 bis du CGI) ;

– Les cessions par les sociétés civiles immobilières d’accession progressive à la propriété pour les fractions représentatives (1594 H bis du CGI) ;

– Certaines acquisitions par les mutuelles de retraites des anciens combattants et victimes de guerre (art.1594 I du CGI) ;

– Dans les départements d’outre-mer, les acquisitions d’immeubles destinés à devenir dans les quatre ans des hôtels, résidences de tourisme ou des villages vacances classés pour une durée minimale de huit ans (art. 1594 I bis du CGI) ;

– Dans les départements d’outre-mer, les cessions de parts de copropriété portant sur des hôtels, des résidences de tourisme ou des villages de vacances classés acquis sous le régime de défiscalisation dit « loi Pons » (art. 1594 I ter du CGI) ;

– Les cessions de logements neufs, dans les départements d’outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et dans les îles Wallis et Futuna en vue d’être mis en sous-location conformément au 1o du I de l’article 199 undecies C du CGI (art. 1594 I quater du CGI) ;

– La publication des baux à réhabilitation (art. 1594 J du CGI) ;– Les baux à durée limitée à 12 ans des résidences de tourisme classées selon le régime de l’article L. 321-1 du code

du tourisme (art. 1594 J bis du CGI).

Le  conseil général peut exonérer chacune de ces opérations indépendamment les unes des autres. La nature de l’opération exonérée doit figurer expressément dans la délibération qui ne peut avoir qu’une portée générale.

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Chacune de ces mesures est globale, c’est-à-dire que le conseil général ne peut décider de l’application partielle de l’une d’entre elles. Par exemple : s’agissant des délibérations relatives aux cessions de logement réalisées par les HLM et les SEM, le conseil général ne peut pas décider de l’exonération pour un seul de ces deux organismes. Par ailleurs, le conseil général ne peut pas exonérer une catégorie de biens ou une catégorie de personnes ou faire porter sa décision seulement sur une partie de la base imposable, c’est-à-dire du prix.

La délibération prend effet dans les délais prévus à l’article 1594 E du CGI soit le 1er juin. À défaut de vote ou en cas de non-respect des règles énumérées à l’article 1594 D, le taux en vigueur est reconduit.

1.2. Taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement

1.2.1. Rappel de la législation en vigueur

La taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement et à la taxe de publicité foncière exigible sur les mutations à titre onéreux, prévues aux articles 1584 et 1595 bis du CGI est perçue :

– soit directement au profit des communes de plus de 5  000 habitants ainsi que de celles d’une population inférieure  mais classées stations de tourisme au sens de la sous-section  2 de la section  2 du chapitre  III du titre III du livre I du code du tourisme.

– soit par l’intermédiaire d’un fonds de péréquation départemental lorsque les communes ont une population inférieure à 5 000 habitants ou lorsqu’il s’agit de communes non classées.

Seules les communes qui perçoivent directement la taxe communale peuvent délibérer pour l’application de réductions ou d’exonérations.

Cette taxe est fixée à 1,20 %, sauf lorsque la mutation d’immeubles et de droits immobiliers situés sur leur territoire est soumise au droit proportionnel de 0,70 % (immeubles neufs ou terrains à bâtir).

1.2.2. Rôle du conseil municipal

Le conseil municipal peut voter, à titre facultatif :

1  –  une réduction du taux de la taxe communale pour les mutations visées au 1 du 1 de l’article  1584 du code général des impôts (art. 1584 bis du CGI) ;

2 – une exonération de la taxe communale sur les cessions autres que la première de chacune des parts de sociétés civiles immobilières de capitalisation (sociétés civiles immobilières d’accession progressive à la propriété) mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation représentatives de fractions d’immeubles (art. 1584 ter du CGI).

1.3. Tableaux de décision à l’usage des conseils généraux et des conseils municipaux

Deux tableaux d’aide à la décision des conseils généraux et des conseils municipaux sont joints en annexe de cette circulaire. Ils récapitulent les délibérations que chacune de ces collectivités peut prendre.

1.4. Modalités et délai de notification

1.4.1. Modalités

La délibération du conseil général et le tableau de décision ainsi que la délibération de la commune accompagnée du tableau de décision sont transmis aux services préfectoraux pour être rendus exécutoires.

Simultanément, le conseil général et le conseil municipal transmettent une copie des documents au directeur des finances publiques. Après avoir effectué le contrôle de légalité, le préfet adresse les originaux des délibérations et des tableaux au directeur des finances publiques, qui peut être selon le cas le directeur départemental ou régional des finances publiques (DDFIP ou DRFIP).

1.4.2. Délai

Habituellement, les délibérations devaient parvenir aux directions des services fiscaux au plus tard le 30  mars conformément aux prescriptions des articles 1594 E et 1639 A du CGI pour pouvoir s’appliquer aux actes passés et conventions conclues à compter du 1er juin.

J’attire tout particulièrement votre attention sur la nécessité de respecter ces délais de notification des délibérations. En effet, l’expérience montre que des délibérations sont parfois transmises tardivement aux directeurs des finances publiques. Ce retard peut conduire à une reconduction des régimes antérieurs, préjudiciable au budget des collectivités concernées et susceptible de mettre en jeu la responsabilité de l’État.

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À défaut de délibération du conseil général ou de notification par le préfet, ou en cas de notification hors délai, le taux de droit d’enregistrement en vigueur au 31 mai 2012 sera reconduit.

Par précaution, en l’absence de délibération du conseil général, il est souhaitable que le préfet informe, par écrit, le directeur des finances publiques compétent de cette situation.

1.5. Entrée en vigueur

Les délibérations des conseils généraux et des conseils municipaux régulièrement adoptées et notifiées dans les conditions ci-dessus, s’appliquent à compter du 1er juin 2012.

2. FONDS NATIONAL DE PÉRÉQUATION DES DMTO

TEXTE : Article L. 3335-2 du code général des collectivités territorialesDans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle, un nouveau mécanisme de péréquation horizontale des droits

de mutation à titre onéreux (DMTO) départementaux a été introduit par le 4.5 de l’article 78 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010. Il a été profondément remanié par l’article 123 de loi de finances pour 2011, qui l’a également codifié à l’article L. 3334-18 du code général des collectivités territoriales (CGCT). Il a ensuite été à nouveau modifié par l’article 138 de la loi de finances pour 2012, et recodifié à l’article L. 3335-2 du CGCT.

Les départements d’outre-mer sont rendus éligibles de droit au reversement au titre du fonds national de péréquation des DMTO.

La gestion de ce fonds relève du bureau des concours financiers de l’État de la direction générale des collectivités locales.

2.1. Alimentation du fonds national de péréquation des DMTO départementaux

Ce mécanisme de péréquation horizontale des DMTO départementaux concerne les droits d’enregistrement proprement dits et la taxe départementale sur la publicité foncière, tous les deux prévus par l’article 1594 A du code général des impôts (CGI) et la taxe additionnelle prévue à l’article 1595 du même code.

Les montants de ces droits par département sont transmis à la direction générale des collectivités locales, en charge de la gestion du fonds par la DGFIP.

Ce dispositif de péréquation horizontale prend la forme d’un fonds ainsi alimenté par deux prélèvements sur les recettes fiscales des départements qui répondent aux conditions suivantes.

2.1.1. Le premier prélèvement dit prélèvement sur « stock »

Sont éligibles au prélèvement sur stock les départements dont le niveau de DMTO par habitant est supérieur à 75 % du montant moyen des DMTO par habitant.

La fraction du montant par habitant excédant 0,75 fois le montant moyen par habitant de l’ensemble des départements fait l’objet d’un prélèvement en fonction de taux progressifs. Le prélèvement est ainsi calculé :

10 % de la fraction de DMTO par habitant supérieure à 0,75 fois et inférieure ou égale à une fois le montant par habitant de l’ensemble des départements, multiplié par la population du département ;

+12 % de la fraction du montant par habitant des droits du département supérieure à une fois et inférieure ou égale

à deux fois le montant par habitant de l’ensemble des départements, multiplié par la population du département si le département a des DMTO par habitant supérieurs à une fois et inférieur ou égal à deux fois le montant par habitant de l’ensemble des départements

+15 % de la différence entre le montant par habitant des droits du département et deux fois le montant par habitant

de l’ensemble des départements, multiplié par la population du département si le département a des DMTO par habitant supérieur à deux fois le montant par habitant de l’ensemble des départements

2.1.2. Le second prélèvement dit prélèvement sur « flux »

Le  prélèvement sur flux est opéré sur les recettes fiscales des départements qui répondent aux deux conditions suivantes :

1. La différence entre leurs DMTO de l’année n – 1 et la moyenne de la somme des DMTO perçus en n – 2 et n – 3 doit être supérieure à cette dernière moyenne multipliée par deux fois le taux d’inflation prévisionnel associé à la loi de finances de n – 1 ;

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2. Le montant de DMTO du département par habitant de n – 1 est supérieur à 75 % de la moyenne nationale du montant des DMTO par habitant au cours de l’année n – 1.

Le prélèvement est égal à la moitié de l’excédent déterminé par la première condition.Le montant prélevé au titre de chacun des deux prélèvements ne peut excéder pour un département contributeur

5 % des droits perçus au titre de l’année précédente.Les prélèvements sont opérés sur les douzièmes de fiscalité directe de l’année. Autrement dit, la péréquation des

DMTO d’une année n est effectuée sur les douzièmes de l’année n + 1.Contributionsi

DMTO2011

– (DMTO 2010 + DMTO 2009) / 2 >(DMTO 2010 + DMTO 2009) / 2

×2 × taux inflation de la LFI 2011

EtDMTO 2011/habitant > 75 % × (somme des DMTO départementaux / population DGF)

À compter de 2012, pour que le périmètre de ce calcul soit identique chaque année, les montants des DMTO 2009 et 2010 seront majorés du reliquat de DMTO d’État transféré aux départements.

2.2. Constitution d’une réserve du fonds national de péréquation des DMTO départementaux

Il est instauré un mécanisme visant à assurer la stabilité des ressources du fonds national de péréquation des DMTO des départements. Ainsi, si le montant prélevé par le fonds excède le seuil de 380 millions d’euros, le Comité des finances locales pourra décider de mettre en réserve, pour une année moins favorable, tout ou partie du montant supérieur à ce niveau.

Les sommes ainsi mises en réserve auront vocation à abonder le fonds les années suivantes dans le cas où les montants prélevés seraient inférieurs à 300 millions d’euros.

2.3. Répartition du fonds national de péréquation des DMTO départementaux

Afin de limiter les conséquences du changement de calcul du potentiel fiscal / financier des départements sur la répartition du fonds, le potentiel financier par habitant utilisé en 2012 dans la répartition du fonds est celui calculé en 2011.

Sont bénéficiaires de ce fonds tous les départements dont le potentiel financier par habitant est inférieur au potentiel financier moyen de l’ensemble des départements. Parmi ces départements, le fonds est réparti pour :

1. Un tiers au prorata du rapport entre le potentiel financier par habitant de l’ensemble des départements et le potentiel financier par habitant du département ;

2. Un tiers au prorata du rapport entre le potentiel financier par habitant de l’ensemble des départements et le potentiel financier par habitant du département, multiplié par la population du département ;

3. Un tiers au prorata du rapport entre le montant par habitant des droits de mutation à titre onéreux perçus par l’ensemble des départements en application des articles 1594 A et 1595 du code général des impôts et le montant par habitant de ces mêmes droits perçu par le département.

Certains départements peuvent donc être à la fois contributeurs et bénéficiaires.

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droits d’enregistrement et taxe de puBLicité fonciÈre : décision du conseiL généraL de ................................................

RÉGIMES OPÉRATIONS TAXABLES

ARTICLESCGI

TAUX ou abattement

minimum

TAUX LÉGAL ou abattement

maximum

TAUX OU ABATT. OU RÉDUCT. APPLICABLES

jusqu’au 31.05.2012 à compter du 01.06.2012

Tous immeublesAcquisitions

d’immeubles quel que soit leur usage

1594 D 1,20 % 3,80 %

Spécificités des ventes d’immeubles occupés

Ventes par lots (facultatif) 1594 F sexies 0,70 % 3,80 %

Spécificité des immeubles

à usage d’habitationAbattement général

(facultatif)1594 F ter1er et 2e al.

7 600 € 46 000 €

et de garage Abattement limité (facultatif) 1594 F ter 3e al. 7 600 € 46 000 €

II. – EXONÉRATIONS FACULTATIVES (COCHER LES CASES APPROPRIÉES)

OPÉRATIONS CONCERNÉES ARTICLES C.G.I.

EN VIGUEUR au 31 05 2012

et reconduite au 01 06 2012

EN VIGUEUR au 31 05 12

et supprimée au 01 06 2012

NOUVELLE et applicable au 01 06 2012

Cessions de logements par les H.L.M et les S.E.M. 1594 G

Acquisitions d’immeubles d’habitation par les H.L.M. et les S.E.M. 1594 H

Cessions de parts de SCI d’accession progressive à la propriété 1594 H bis

Rachats de logements par les HLM 1594 H-0 bis

Acquisitions par les mutuelles de retraite des anciens combattants et victimes de guerre 1594 I

Acquisitions dans les territoires d’outre-mer 1594 I bis

DOM : Cessions parts de copropriété dans des hôtels 1594 I ter

DOM : Cessions de logements donnés en location 1594 I quater

Baux à réhabilitation 1594 J

Baux à durée limitée d’immeubles (durée > 12 ans) des résidences de tourisme 1594 J bis

au préfet

À transmettre par Le conseiL généraL

au directeur des finances puBLiques

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Taxe communaLe additionneLLe aux droits d’enregistrement et À La taxe de puBLicite fonciÈre

Décision du conseiL municipaL de ................................................

I. – RÉDUCTION FACULTATIVE DU TAUX DE LA TAXE COMMUNALE ADDITIONNELLE

RÉGIMES OPÉRATIONS TAXABLES ARTICLES CGITAUX LÉGAL RÉDUCTION APPLICABLE

MINIMUM MAXIMUM jusqu’au 31.05.2012

à compter du 01.06.2012

Mutations visées au 1o du 1 de

l’article 1584 du CGIVentes par lots

d’immeubles occupés 1584 bis 0,5 % 1,20 %

II. – EXONÉRATIONS FACULTATIVES (cocher les cases appropriées)

OPÉRATIONS CONCERNÉES ARTICLES CGI EN VIGUEUR AU 31.05.2012 et reconduite au 01.06.2012

EN VIGUEUR AU 31.05.2012 et supprimée au 01.06.2012

NOUVELLE ET APPLICABLE au 01.06.2012

Cessions de parts de SCI d’accession progressive à la propriété mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation, représentative de fractions d’immeubles.

1584 ter

au préfet

À transmettre par Le conseiL généraL

au directeur des finances puBLiques

A N N E X E V

La réforme des taxes d’urBanisme

mise en œuvre de La taxe d’aménagement et du versement pour sous-densité en Lieu et pLace de sept des huit taxes LocaLes d’urBanisme

La présente annexe fait le point sur l’état de la législation et de la réglementation en matière de taxes d’urbanisme. Elle complète l’annexe 6 de la circulaire no COT/B/11/07973/C par les dispositions réglementaires introduites par deux décrets relatifs à la mise en œuvre de la réforme de la fiscalité de l’aménagement, qui ont été publiés au Journal officiel du 27 janvier 2012.

→ Décret no  2012-87 du 25  janvier  2012 relatif aux exonérations de la taxe d’aménagement prévues par l’article L. 331-7 du code de l’urbanisme,

→ Décret no 2012-88 du 25 janvier 2012 relatif à la mise en œuvre de la réforme de la fiscalité de l’aménagement.

Ces compléments sont signalés par un trait dans la marge.

1. LA TAXE D’AMÉNAGEMENT

TEXTE : Article 28 de la loi de finances rectificative pour 2010

→ Articles L. 331-1 et suivants du code de l’urbanisme

COMMENTAIRE :

La loi de finances rectificative pour 2010 opère une réforme globale et attendue de la fiscalité perçue sur les opérations d’urbanisme. L’esprit est de rassembler un maximum de taxes d’urbanisme au sein d’une seule taxe d’aménagement, afin de simplifier et rationaliser l’imposition acquittée par le titulaire d’une autorisation de construire.

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Elle se traduit donc par :La création d’une taxe unique d’aménagement (TA) en lieu et place de

– la taxe locale d’équipement (TLE), créée en 1967,– l’ensemble des autres taxes et participations instituées par la suite :

– la taxe complémentaire à la TLE en Île-de-France,– la taxe départementale destinée au financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement

(TDCAUE),– la taxe spéciale d’équipement Savoie (TSES),– la taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS)– et la participation au financement des voies nouvelles et réseaux,

– et un versement pour sous-densité (VSD) qui se substitue au versement pour dépassement du plafond légal de densité.

Cette réforme entre en vigueur pour les demandes de permis de construire déposées après le 1er mars 2012.Toutefois, les collectivités locales et les intercommunalités ont dû délibérer avant le 30 novembre 2011 sur les taux,

les exonérations et sur l’institution même de la taxe (sauf pour les communes dotées d’un plan local d’urbanisme (PLU) ou d’un plan d’occupation des sols (POS) et les communautés urbaines ayant la compétence urbanisme qui perçoivent la taxe de plein droit).

1.1. Bénéficiaires et condition de recevabilité

TEXTE : → Articles L. 331-1 à L. 331-5 du code de l’urbanismeCOMMENTAIRE :Aux termes de l’article L. 331-1 du code de l’urbanisme, les bénéficiaires de cette taxe sont :– Les communes ou les EPCI ;– Les départements ;– La région Île-de-France.Cet article dispose que cette taxe est perçue « en vue de financer les actions et opérations contribuant à la réalisation

des objectifs définis à l’article L. 121-1 » du code de l’urbanisme.Cette taxe peut être instituée par les communes, les EPCI, les départements. Il existe un cas particulier pour la

région Île de France. Les modalités d’institution ont été précisées dans l’annexe VI de la circulaire COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011.

PRÉCISIONS CONCERNANT L’INSTITUTION DE LA TAXE DANS LES COMMUNESTEXTE : → Articles R. 331-1 et R. 331-2 du code de l’urbanisme en vigueur à partir du 1er mars 2012COMMENTAIRE :Dans les communes qui ne sont pas dotées d’un plan local d’urbanisme (PLU) ou d’un plan d’occupation des

sols (POS) à la date du 30 novembre de l’année n–1, mais qui approuvent, à compter de cette date, un plan local d’urbanisme et procèdent aux formalités de publicité prévues à l’article  R.*123-25 du code de l’urbanisme avant le 1er janvier de l’année n, la taxe d’aménagement est instituée à compter du 1er janvier de l’année n+1.

Une renonciation expresse peut être décidée par délibération. Cette délibération par laquelle le conseil municipal renonce à percevoir la taxe d’aménagement sur son territoire est valable pour une durée minimale de trois ans à compter de son entrée en vigueur.

Attention, les communes qui ne disposent que d’un plan d’occupation des sols partiel ne sont pas considérées comme dotées d’un plan d’occupation des sols au sens du 1o de l’article L.   331-2 du code de l’urbanisme, la taxe d’aménagement est n’est donc pas perçue de plein droit.

1.2. Caractéristiques de la taxe d’aménagement

TEXTE :→ Articles L. 331-6 ; L. 331-10 à L. 331-34 et R. 331-3 à L. 331-16 du code de l’urbanisme→ Article 1 du décret no 2012-88 du 25 janvier 2012, instituant un nouvel article R. 331-3 à partir du 1er mars 2012COMMENTAIRE :

1.2.1. Champ d’application et redevables

Le champ d’application de la taxe d’aménagement se rapproche de celui de la TLE, la TDENS et la TDCAUE. La taxe d’aménagement s’applique donc aux opérations d’aménagement et aux opérations de construction, de reconstruction et d’agrandissement des bâtiments, installations ou aménagements de toute nature soumises à un

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régime d’autorisation (15)  ; sous réserve des exonérations (point 1.3.3, infra). Les redevables sont les personnes bénéficiaires de ces autorisations ou, en cas de construction sans autorisation ou en infraction aux obligations résultant de l’autorisation de construire ou d’aménager, les personnes responsables de la construction.

Le  fait générateur de la taxe demeure, selon les cas, la date de délivrance de l’autorisation (16) ou, en cas de construction sans autorisation ou en infraction aux obligations résultant de l’autorisation de construire ou d’aménager, celle du procès-verbal constatant la ou les infractions.

D’après l’article  R. 331-3 du code de l’urbanisme, sont assujetties à la taxe d’aménagement les opérations de construction soumises à déclaration préalable ou à permis de construire qui ont pour effet de changer la destination des locaux suivants, cités au 3o de l’article L. 331-7 :

– Dans les exploitations et coopératives agricoles : les serres de production, les locaux destinés à abriter les récoltes, à héberger les animaux, à ranger et à entretenir le matériel agricole ; les locaux de production et de stockage des produits à usage agricole ; les locaux de transformation et de conditionnement des produits provenant de l’exploitation ;

– Dans les centres équestres de loisir, les bâtiments affectés aux activités équestres.

1.2.2. Assiette

L’assiette de la taxe d’aménagement est simplifiée par rapport à celle des anciennes taxes d’urbanismes. La valeur de la surface hors œuvre nette de la construction est abandonnée.

Désormais, l’assiette a deux composantes : la valeur de la surface de la construction et la valeur des aménagements et installations.

a) La valeur, déterminée forfaitairement par mètre carré, de la surface de la construction :

La valeur par mètre carré de la surface de construction (17) est fixée, au 1er  janvier 2011, par l’article L. 331-11 à 660 € pour l’ensemble du territoire et à 748 € pour les communes d’Île-de-France. Ces montants seront ensuite révisés au 1er janvier de chaque année par arrêté du ministre chargé de l’urbanisme en fonction du dernier indice du coût de la construction publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Elles sont arrondies à l’euro inférieur.

b) La valeur des aménagements et installations, déterminée forfaitairement dans les conditions suivantes :

– Pour les emplacements de tentes, caravanes et résidences mobiles de loisirs, 3 000 € par emplacement ;– Pour les emplacements des habitations légères de loisirs, 10 000 € par emplacement ;– Pour les piscines, 200 € par mètre carré ;– Pour les éoliennes d’une hauteur supérieure à 12 mètres, 3 000 € par éolienne ;– Pour les panneaux photovoltaïques au sol, 10 € par mètre carré ;– Pour les aires de stationnement non comprises dans la surface visée à l’article L. 331-10, 2 000 € par emplacement,

cette valeur pouvant être augmentée jusqu’à 5  000  € par délibération de l’organe délibérant de la collectivité territoriale ou de l’établissement public compétent en matière de plan local d’urbanisme ou de plan d’occupation des sols. La valeur forfaitaire ainsi déterminée sert également d’assiette départementale et à la part versée à la région d’Île-de-France.

c) Abattements sur ces valeurs :

Un abattement de 50 % est appliqué sur ces valeurs pour :– Certains logements sociaux (18) ;– Les cent premiers mètres carrés des locaux d’habitation et leurs annexes à usage d’habitation principale, cet

abattement ne pouvant être cumulé avec l’abattement précédent ;

(15) Il convient de distinguer l’aménagement de zones par un aménageur (par ex. lotissements) qui édifient des constructions soumises à délivrance d’un permis, et les « aménagements », actuellement passibles de la TDENS, mais qui ne sont soumis qu’à une déclaration préalable : aménagement d’un parc d’attractions ou d’une aire de jeux et de sports d’une superficie supérieure à deux hectares ; aménagement d’un golf d’une superficie supérieure à vingt-cinq hectares, etc

(16) C’est-à-dire l’autorisation de construire ou d’aménager proprement dite ou celle de délivrance du permis modificatif, celle de la naissance d’une autorisation tacite de construire ou d’aménager, celle de la décision de non-opposition à une déclaration préalable.

(17) Selon l’article L. 331-10 du code de l’urbanisme, la surface de la construction s’entend de la somme des surfaces de plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 mètre, calculée à partir du nu intérieur des façades du bâtiment, déduction faite des vides et des trémies.

(18) Les locaux d’habitation et d’hébergement ainsi que leurs annexes mentionnés aux articles 278 sexies et 296 ter du code général des impôts et, en Guyane et à Mayotte, les mêmes locaux mentionnés aux mêmes articles 278 sexies et 296 ter.

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– Les locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes, les entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale et les parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale.

d) Définition de la surface de plancher :

La surface de plancher d’une construction est égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du nu intérieur des façades après déduction :

1o Des surfaces correspondant à l’épaisseur des murs entourant les embrasures des portes et fenêtres donnant sur l’extérieur ;

2o Des vides et des trémies afférentes aux escaliers et ascenseurs ;

3o Des surfaces de plancher sous une hauteur de plafond inférieure ou égale à 1,80 mètre.

1.2.3. Taux de la taxe d’aménagement

Les collectivités et intercommunalités bénéficiaires fixent un taux, avant le 30  novembre d’une année pour application l’année suivante, dans les limites fixées par l’article L. 331-4 du code d’urbanisme, qui varient en fonction de la nature du bénéficiaires et, pour les communes, selon l’aménagement à réaliser. Dans tous les cas, la délibération est valable un an et reconduite de plein droit l’année suivante si aucune nouvelle délibération n’a été adoptée avant le 30 novembre.

a) Pour les communes et les intercommunalités, En fonction des aménagements à réaliser, des taux différents peuvent être fixés mais ils doivent demeurer dans une fourchette comprise entre 1 % et 5 %. Ces taux sont fixés par secteurs de leur territoire définis par un document graphique figurant, à titre d’information, dans une annexe au plan local d’urbanisme ou au plan d’occupation des sols. À défaut de plan local d’urbanisme ou de plan d’occupation des sols, la délibération déterminant les taux et les secteurs ainsi que le plan font l’objet d’un affichage en mairie (19).

Une commune ne peut se soustraire à cette recette fiscale, dans les cas où la taxe est instituée de plein droit, en adoptant un taux nul car, en l’absence de toute délibération fixant le taux de la taxe, ce dernier est fixé à 1 %.

En outre, aux termes de l’article L. 331-15 du code d’urbanisme, le taux de la part communale ou intercommunale de la taxe d’aménagement peut être augmenté jusqu’à

20  % dans certains secteurs par une délibération motivée, si la réalisation de travaux substantiels de voirie ou de réseaux ou la création d’équipements publics généraux est rendue nécessaire en raison de l’importance des constructions nouvelles édifiées dans ces secteurs. Il ne peut être mis à la charge des aménageurs ou constructeurs que le coût des équipements publics à réaliser pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans ces secteurs ou, lorsque la capacité des équipements excède ces besoins, la fraction du coût proportionnelle à ceux-ci.

En cas de vote d’un taux supérieur à 5  % dans un ou plusieurs secteurs, les contributions locales d’urbanismes (fixées au b du 1o, aux a, b et d du 2o et au 3o de l’article L. 332-6-1 du code d’urbanisme) ne sont plus applicables dans ce ou ces secteurs.

Enfin, conformément à l’article  L. 331-16 du code d’urbanisme, lorsqu’une zone d’aménagement concerté est supprimée, la taxe d’aménagement est rétablie de plein droit pour la part communale ou intercommunale. Le conseil municipal ou l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale fixe le taux de la taxe pour cette zone dans les conditions de droit commun susmentionnées (entre 1 % et 5 %, par délibération prise avant le 1er novembre).

→ Si le projet de construction ou d’aménagement est réalisé dans des secteurs comportant des taux différents en application des articles L. 331-14 et L. 331-15 du code de l’urbanisme, il est fait application du taux le moins élevé.

b) Pour les départements, le taux de la taxe d’aménagement ne peut excéder 2,5 %. La délibération portant ce taux peut également fixer les taux de répartition de la part départementale de la taxe d’aménagement entre la politique de protection des espaces naturels sensibles et les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement ;

c) Pour les régions, le taux ne peut excéder 1 % et peut être différent selon les départements

(19) L’affichage en mairie est effectué conformément aux dispositions des articles L. 2121-24 et L. 2131-1 du code général des collectivités territoriales.

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1.2.4. Établissement de la taxe

Aux termes de l’article  R.  331-9 du code de l’urbanisme, les agents d’État compétents pour fixer les bases d’imposition et liquider la taxe d’aménagement sont :

– Dans les départements d’outre-mer, les agents des directions de l’environnement, de l’aménagement et du logement ;

– Dans la région d’Île-de-France, les agents des unités territoriales de la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement.

– Dans les autres départements, les agents des directions départementales des territoires et des directions départementales des territoires et de la mer ;

(C’est à eux que les demandes de rescrits pour le VSD doivent être envoyées.)Les autorités compétentes pour délivrer les autorisations d’urbanisme fournissent aux services de l’État mentionnés

ci-dessus, dans le délai d’un mois à compter de la date :– soit de la délivrance de l’autorisation de construire ou d’aménager ou du permis modificatif,– soit du transfert de ces autorisations,– soit de la naissance d’une autorisation tacite de construire ou d’aménager,– soit de la décision de non-opposition à une déclaration préalable,– soit du procès-verbal constatant l’infraction :1o Un exemplaire du formulaire de déclaration ou de demande d’autorisation ;2o Le  formulaire de déclaration des éléments nécessaires au calcul des impositions, prévu par arrêté du ministre

chargé de l’urbanisme, accompagné de ses pièces jointes ;3o Selon les cas, une copie de la décision, la date à laquelle l’autorisation ou la décision de non-opposition à

déclaration préalable est devenue tacite ou le procès-verbal constatant l’infraction ;4o Le cas échéant, le certificat d’urbanisme applicable ;5o La référence du secteur de la taxe d’aménagement déterminé en application de l’article L. 331-14, dans lequel se

situe le projet de construction ou d’aménagement ;6o La référence du secteur du seuil minimal de densité déterminé en application de l’article L. 331-36, dans lequel

se situe le projet de construction.Elles devront également transférer dans un format électronique (fixé par arrêté du ministre chargé de l’urbanisme)

dans le même délai les informations suivantes :1o Le type et le numéro d’enregistrement du dossier ;2o La date du dépôt du dossier en mairie ;3o L’identité complète du ou des demandeurs ;4o Les coordonnées du ou des demandeurs ;5o L’adresse du ou des terrains et ses références cadastrales.

1.2.5. Contrôle et recouvrement

Les bénéficiaires d’autorisations acquittent la taxe auprès des comptables du Trésor de la direction des finances publiques dans le ressort desquelles l’immeuble doit être édifié. Deux titres sont émis.

Les agents d’État qui fixent les bases d’imposition de cette taxe sont les seuls compétents pour mettre en œuvre les procédures de contrôle et de sanction prévues aux articles L.  331-21 à L. 331-23.

– L. 331-21 : droit de reprise de l’administration– L. 331-22 : procédure de rectification contradictoire– L. 331-23 : mise en place d’une pénalité de 80 % du montant de la taxe.Ils exercent les attributions que ces dispositions leur confèrent dans les mêmes conditions que pour la fixation des

bases d’imposition.Ils sont également compétents pour donner un avis concernant la remise gracieuse prévue à l’article L. 331-28.

1.2.6. Recours

Les réclamations contentieuses sont instruites par les agents d’État qui fixent les bases d’imposition de cette taxe.Les responsables de ces services sont compétents, chacun en ce qui le concerne, pour statuer sur ces réclamations.

Ils peuvent également prononcer l’annulation totale ou partielle des créances qui n’étaient pas dues, jusqu’au 31 décembre de la quatrième année suivant celle au cours de laquelle le délai de réclamation a pris fin, ou, en cas d’instance devant les tribunaux, celle au cours de laquelle la décision intervenue a été notifiée.

Des délégations de compétences peuvent être prises envers les agents placés sous leur autorité.

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1.2.7. Versement aux collectivités

Les sommes recouvrées au titre de la taxe d’aménagement sont reversées mensuellement aux collectivités territoriales bénéficiaires.

Avant le  1er mars de chaque année, les services d’État compétents fourniront à chaque collectivité territoriale et EPCI bénéficiaire de la taxe d’aménagement les éléments suivants déterminés au titre de l’année civile précédente :

– Les surfaces totales imposables telles que définies à l’article L. 331-10 ;– Les surfaces imposables ayant fait l’objet de l’abattement prévu à l’article L. 331-12 ;– Les montants imposables des installations et aménagements mentionnés à l’article  L. 331-13 pour chacun des

installations et aménagements mentionnés à cet article ;Le montant des taxes liquidées au titre de la taxe d’aménagement pour les constructions et les aménagements.C’est le ministre chargé de l’urbanisme qui devra fournir les mêmes renseignements et dans les mêmes conditions

à la région d’Île-de-France.

1.3. Exonérations de la taxe d’aménagement

1.3.1. Exonération de droit de la part communale ou intercommunale de la taxe

TEXTE : → Article L. 331-7 du code de l’urbanismeCOMMENTAIRE :Aux termes de l’article L. 331-7, sont exonérés de la part communale ou intercommunale de la taxe :1. Les constructions et aménagements destinés à un service public (20) ;2. Les logements sociaux (21), dès lors qu’ils sont financés dans les conditions du II de l’article R. 331-1 du code de

la construction et de l’habitation ou du b du 2 de l’article R. 372-9 du même code ;3. Certains locaux compris dans les exploitations et coopératives agricoles (22) ;4. Certaines constructions et aménagements réalisés dans les périmètres des opérations d’intérêt national (23) ;5. Les constructions et aménagements réalisés dans les zones d’aménagement concerté mentionnées à

l’article L. 311-1 du code d’urbanisme lorsque le coût des équipements publics, dont la liste est fixée par un décret en Conseil d’État, a été mis à la charge des constructeurs ou des aménageurs. Cette liste peut être complétée par une délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale valable pour une durée minimale de trois ans ;

6. Les constructions et aménagements réalisés dans les périmètres délimités par une convention de projet urbain partenarial (24) ;

7. Les aménagements prescrits par un plan de prévention des risques (qu’ils soient technologiques, miniers ou naturels) (25) ;

8. La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de dix ans (26) ;9. Les constructions dont la surface est inférieure ou égale à 5 mètres carrés.Cette dernière exonération a été ajoutée dans un souci de simplification et d’allègement des coûts de gestion de la

taxe d’aménagement.

(20) Ces constructions destinées à être affectées à un service public ou d’utilité publique sont listées par le décret n°2012-87 du 25 janvier 2012.(21) Constructions mentionnés aux articles 278 sexies et 296 ter du code général des impôts et, en Guyane et à Mayotte, les constructions de

mêmes locaux.(22) Il s’agit des surfaces de plancher des serres de production, celles des locaux destinés à abriter les récoltes, à héberger les animaux, à ranger

et à entretenir le matériel agricole, celles des locaux de production et de stockage des produits à usage agricole, celles des locaux de transformation et de conditionnement des produits provenant de l’exploitation et, dans les centres équestres de loisir, les surfaces des bâtiments affectées aux activités équestres.

(23) Constructions prévues à l’article L. 121-9-1 du code d’urbanisme lorsque le coût des équipements, dont la liste est fixée par décret en Conseil d’État, a été mis à la charge des constructeurs ou des aménageurs.

(24) Cette convention est prévue par l’article L. 332-11-3, dans les limites de durée prévues par cette convention, en application de l’article L. 332-11-4.

(25) Ces aménagements sont prescrits par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, un plan de prévention des risques technologiques ou un plan de prévention des risques miniers sur des biens construits ou aménagés conformément aux dispositions du présent code avant l’approbation de ce plan et mis à la charge des propriétaires ou exploitants de ces biens.

(26) Reconstruction effectuée dans les conditions prévues au premier alinéa de l’article L. 111-3 du code de l’urbanisme, sous réserve des dispositions du 4° de l’article L. 331-30, ainsi que la reconstruction sur d’autres terrains de la même commune ou des communes limitrophes des bâtiments de même nature que les locaux sinistrés dont le terrain d’implantation a été reconnu comme extrêmement dangereux et classé inconstructible, pourvu que le contribuable justifie que les indemnités versées en réparation des dommages occasionnés à l’immeuble ne comprennent pas le montant de la taxe d’aménagement normalement exigible sur les reconstructions.

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1.3.1.1. Liste des constructions et aménagements destinés à être affectés à un service public ou d’utilité publique

TEXTE : Article 1 du décret no 2012-87 du 25 janvier 2012

→ Article R* 331-4 du code de l’urbanisme

COMMENTAIRE :

Pour l’application du 1o de l’article L. 331-7, sont exonérées de la part communale ou intercommunale de la taxe d’aménagement les constructions définies ci-après :

1. Les constructions édifiées par l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements et exemptées de la taxe foncière sur les propriétés bâties en application du 1o de l’article 1382 du CGI ;

2. Les constructions édifiées pour le compte de l’État, des collectivités territoriales ou de leurs groupements, en vertu d’un contrat de partenariat, d’un bail emphytéotique administratif prévu à l’article  1311-2 du CGCT, à l’article L. 6148-2 du code de la santé publique ou à l’article L. 2341-1 du code général de la propriété des personnes publiques, d’un bail prévu à l’article L. 2122-15 du code général de la propriété des personnes publiques, d’un contrat mentionné à l’article 2 de la loi no 87-432 du 22 juin 1987 relative au service public pénitentiaire ou à l’article 3 de la loi no 2002-1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, ou d’une autorisation d’occupation du domaine public assortie de droits réels, qui sont incorporées au domaine de la personne publique conformément aux clauses du contrat, au plus tard à l’expiration de ce contrat, et exemptées de la taxe foncière sur les propriétés bâties en application du 1o de l’article 1382 du CGI ;

La condition relative à l’absence de production de revenus prévue au 1o de l’article 1382 du CGI doit être appréciée au regard de la personne publique au domaine de laquelle l’immeuble doit être incorporé ;

3. Les constructions destinées à recevoir une affectation d’assistance, de bienfaisance, de santé, d’enseignement ou culturelle, scientifique ou sportive et édifiées par, ou, dans le cadre d’un des contrats mentionnés au 2o, pour le compte :

a) Des établissements publics n’ayant pas un caractère industriel ou commercial ;b) Des groupements d’intérêt public exerçant une activité à caractère administratif, des fondations de coopération

scientifique et des fondations partenariales ;c) Des associations, des unions d’associations ou des fondations reconnues d’utilité publique ;d) Des établissements congréganistes légalement reconnus ou autorisés ;e) Des associations déclarées qui ont pour but exclusif l’assistance ou la bienfaisance ou dont l’objet et la gestion

présentent un caractère désintéressé au sens du premier alinéa du 1 bis de l’article 206 du CGI ;f) Des caisses primaires, régionales et nationales d’assurance maladie et d’assurance vieillesse, des caisses générales

de sécurité sociale des départements d’outre-mer, des caisses d’allocations familiales, des unions ou fédérations de caisses, des caisses départementales de mutualité sociale agricole, des caisses centrales de secours mutuels agricoles et d’allocations familiales mutuelles agricoles, de la Caisse nationale d’assurance vieillesse mutuelle agricole, des services et organismes gérant des régimes spéciaux prévus à l’article L. 711-1 du code de la sécurité sociale, des institutions de retraite ou de prévoyance complémentaires mentionnées respectivement aux articles L. 922-1 et L. 861-4 du même code, des caisses constituées pour l’application des titres II, III, IV du livre VI du même code, concernant le régime d’assurance vieillesse des travailleurs non salariés et de l’article  L. 611-1 du même code, relatif à l’assurance maladie maternité des travailleurs non salariés des professions non agricoles ;

g) Des mutuelles, des unions de mutuelles ou des fédérations d’union de mutuelles, dont les statuts sont établis conformément aux articles L. 114-4 et suivants du code de la mutualité.

4. Les constructions édifiées par les associations cultuelles ou unions d’associations cultuelles et, en Guyane et à Mayotte, par les missions religieuses ou, dans le cadre d’un des contrats mentionnés au 2., pour le compte de ces associations, unions ou missions ;

5. Les constructions édifiées par des groupements autres que des associations cultuelles et des missions religieuses mentionnées au 4. ou, dans le cadre d’un des contrats mentionnés au 2., pour leur compte, destinées à être exclusivement affectées à l’exercice public d’un culte ;

6. Les constructions édifiées dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin ou de la Moselle par les établissements publics du culte et par les associations ayant pour objet exclusif l’exercice d’un culte non reconnu ou, dans le cadre d’un des contrats mentionnés au 2., pour le compte de ces établissements et associations ;

7. Les constructions édifiées soit par les États étrangers ou, dans le cadre d’un des contrats mentionnés au 2., pour leur compte, à usage de locaux diplomatiques ou consulaires ou pour la résidence d’un chef de poste consulaire de carrière, soit par les organisations internationales intergouvernementales ou, dans le cadre d’un des mêmes contrats, pour leur compte, pour la réalisation de leur objet sous réserve des accords passés entre la France et ces organisations.

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Lorsque le constructeur est une société immobilière de copropriété (27), il n’est pas tenu compte, pour la détermination de l’imposition à la taxe d’aménagement, des locaux destinés à être attribués aux organismes mentionnés au présent paragraphe et qui reçoivent l’une des affectations prévues à ce même paragraphe.

Le  bénéfice des exonérations prévues par le présent paragraphe est subordonné à la condition que l’organisme constructeur s’engage, pour lui et ses ayants cause, à conserver à la construction la même affectation pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’achèvement de cette construction.

Toutefois, pour qu’ils puissent bénéficier des dispositions du présent article, les organismes constructeurs doivent avoir une activité strictement conforme à leur objet légal ou statutaire.

1.3.1.2. Précisions relatives à l’exonération des constructions et aménagements réalisés dans les périmètres des opérations d’intérêt national

TEXTE : Article 1 du décret no 2012-87 du 25 janvier 2012

→ R* 331-5 du code de l’urbanisme

COMMENTAIRE :

À l’intérieur des opérations d’intérêt national, l’exonération prévue au 4o de l’article  L. 331-7 s’applique lorsque les équipements suivants ont été réalisés ou seront pris en charge par l’aménageur ou le constructeur, autre qu’une collectivité territoriale :

a) Les voies publiques intérieures à la ou les zones concernées et les réseaux publics nécessités par la ou les opérations d’aménagement et de construction et desservant la ou les zones concernées ;

b) Les espaces verts et les aires de stationnement publics correspondant aux seuls besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans la ou les zones concernées.

Une attestation de l’aménageur remise à l’acquéreur lors de la cession du terrain à bâtir ou des droits à construire ou lors du dépôt de la demande d’autorisation de construire certifie qu’il a réalisé ou prendra en charge l’intégralité des travaux mentionnés ci-dessus ou qu’ils seront, totalement ou partiellement, pris en charge par le constructeur.

1.3.1.3. Précisions relatives aux constructions et aménagements réalisés dans les zones d’aménagement concerté

TEXTE : Article 1 du décret no 2012-87 du 25 janvier 2012

→ R* 331-6 du code de l’urbanisme

COMMENTAIRE :

Dans les zones d’aménagement concerté (ZAC), l’exonération prévue au 5o de l’article L. 331-7 est subordonnée à la condition que soit pris en charge par l’aménageur ou le constructeur au moins le coût des équipements publics suivants :

1o – Dans le cas de zones d’aménagement concerté de rénovation urbaine :a) Les voies d’accès aux immeubles inclus dans le périmètre de rénovation et les réseaux qui leur sont rattachés ;b) Les espaces verts et les aires de stationnement correspondant aux seuls besoins des habitants des immeubles

concernés.

2o – Dans le cas des zones d’aménagement concerté autres que de rénovation urbaine :a) Les voies et les réseaux publics intérieurs à la zone ;b) Les espaces verts et les aires de stationnement correspondant aux seuls besoins des futurs habitants ou usagers

de la zone.

1.3.2. Exonération de droit de la part départementale et régionale de la taxe d’aménagement

TEXTE :

→ Article L. 331-8 du code de l’urbanisme

COMMENTAIRE :

Aux termes de l’article L. 331-8 du code de l’urbanisme, sont exonérés de la part départementale et régionale de la taxe d’aménagement les constructions exonérées des parts communales et intercommunales correspondant au 1 à 3 et au 7 à 9 du paragraphe 1 3.1.

(27) Article 1655 ter du CGI.

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1.3.3. Exonération facultative de la taxe d’aménagement

TEXTE :

→ Article L. 331-9 du code de l’urbanisme

COMMENTAIRE :

Aux termes de l’article L. 331-9 du code de l’urbanisme, les organes délibérants des communes ou EPCI, les conseils généraux et le conseil régional de la région Île-de-France peuvent, par délibérations prises avant le 30  novembre, exonérer de la taxe d’aménagement, en tout ou partie, chacune des catégories de constructions ou aménagements suivantes :

1. Les logements sociaux (28) qui ne bénéficient pas de l’exonération prévue au 2 des exonérations de droit de la part communale et intercommunale ;

2. Dans la limite de 50 % de leur surface, les surfaces des locaux à usage d’habitation principale qui ne bénéficient pas de l’abattement de 50 % mentionné au 2o de l’article L. 331-12 du code de l’urbanisme (voir les abattements dans la partie relative à l’assiette) et qui sont financés à l’aide du prêt ne portant pas intérêt prévu à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation ;

3. Les locaux à usage industriel mentionnés au 3o de l’article L. 331-12 du code de l’urbanisme ;4. Les commerces de détail d’une surface de vente inférieure à 400 mètres carrés ;5. Les immeubles classés parmi les monuments historiques ou inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments

historiques.

2. LE VERSEMENT POUR SOUS-DENSITÉ (VSD)

L’article  28 de la loi de finances rectificative pour  2010 a complété la création de la taxe d’aménagement par l’instauration d’un « versement pour sous-densité » (VSD) qui entrera également en vigueur le  1er  mars  2012. Ce nouveau prélèvement est facultatif, il vise à promouvoir la politique de lutte contre l’étalement urbain.

Le VSD ne peut être institué que dans les zones U et AU des POS ou des PLU. Il peut être différencié par secteurs.

La validité d’un VSD, lorsqu’il est institué dans une collectivité, est de trois années, sauf s’il est modifié par une «  nouvelle délibération motivée tendant à favoriser l’investissement locatif, l’accession à la propriété et le développement de l’offre foncière ».

L’article 2 du décret no 2012-88 concerne le versement pour sous-densité (VSD). Il définit d’abord ses modalités de calcul et précise les modalités de contrôle de la valeur vénale du terrain pour son application. Enfin, il détermine les modalités de mise en œuvre de la procédure de rescrit.

2.1. Définition de l’unité foncière

TEXTE : Article L. 331-35 du code de l’urbanisme

COMMENTAIRE :

L’unité foncière d’un terrain prend en compte la densité de la construction. Elle est définie par le rapport entre la surface de plancher d’une construction déterminée conformément à l’article L. 112-1 du code de l’urbanisme et la surface du terrain de l’unité foncière sur laquelle cette construction est ou doit être implantée.

N’est pas retenue dans l’unité foncière la partie des terrains rendus inconstructibles pour des raisons physiques ou du fait de prescriptions ou de servitudes administratives.

Lorsqu’une construction nouvelle est édifiée sur un terrain qui comprend un bâtiment qui n’est pas destiné à être démoli, la densité est calculée en ajoutant sa surface de plancher à celle de la construction nouvelle.

2.2. Établissement du seuil minimal de densité et du versement pour sous-densité

TEXTE : Article 2 du décret no 2012-88 du 25 janvier 2012.

→ Article R. 331-17 du code de l’urbanisme

→ Crée l’article R. 331-18 du code de l’urbanisme.

(28) Locaux d’habitation et d’hébergement ainsi que leurs annexes mentionnés aux articles 278 sexies et 296 ter du code général des impôts et, en Guyane et à Mayotte, les mêmes locaux mentionnés aux mêmes articles 278 sexies et 296 ter.

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COMMENTAIRE :Dans le cas où une unité foncière sur laquelle une construction est ou doit être implantée est répartie sur le

territoire de plusieurs communes ou établissements de coopération intercommunale ayant institué un seuil minimal de densité, le VSD est calculé en répartissant la surface de la construction au prorata de la surface de l’unité foncière comprise sur le territoire de chaque collectivité.

Si cette unité foncière est répartie sur le territoire d’une même collectivité entre plusieurs zones d’un PLU ou d’un POS, il est fait application du seuil minimal de densité le moins élevé pour le calcul du VSD.

2.3. Modalités de Calcul du Versement pour sous densité

TEXTE : Article 2 du décret no 2012-88 du 25 janvier 2012.→ Crée les articles R. 331-19 et R. 331-20 du code de l’urbanismeCOMMENTAIRE :Le montant du versement pour sous-densité est calculé selon les formules suivantes :

HORS LOTISSEMENT DANS LES LOTISSEMENTS

Vsd = v/2 × [K (Sd-Si)-Sa-Sb] / K (Sd-Si) ≤ 0,25 v Vsd=v/2 × [KS-Sa-Sb] / KS ≤ 0,25 v

Dans lesquelles :Vsd = le montant du versement pour sous-densité ;v = la valeur vénale du terrain ;K = le seuil minimal de densité ;KS = la surface de plancher résultant du seuil minimal de densité attribuée par le lotisseur, figurant dans le certificat

mentionné à l’article R. * 442-11 ;Sa = la surface de plancher de la construction projetée déterminée conformément à l’article L. 112-1 ;Sb = la surface de plancher des constructions existantes non destinées à être démolies, déterminée conformément

à l’article L. 112-1.Sd = la surface du terrain de l’unité foncière ;Si = la surface du terrain rendu inconstructible pour des raisons physiques ou du fait de prescriptions ou servitudes

administratives ;

2.4. Valeur vénale du terrain pour l’application du VSD

TEXTE : Article 2 du décret no 2012-88 du 25 janvier 2012.→ Crée les articles R. 331-21 et R. 331-22 du code de l’urbanismeCOMMENTAIRE :Aux termes de l’article L. 331-39 du code de l’urbanisme, lors du dépôt de la demande de permis de construire

relatif à une construction d’une densité n’atteignant pas le seuil minimal de densité, le demandeur déclare la valeur du terrain sur lequel la construction doit être édifiée.

À ce moment, la valeur du terrain est la valeur vénale du terrain appréciée à la date du dépôt de la demande ou de la déclaration.

La valeur du terrain d’une construction projetée, située dans un secteur d’une commune où est instituée le versement pour sous-densité et n’atteignant pas le seuil minimal de densité défini pour la zone, déclarée en application de l’article L. 331-39, peut être contestée par les services du ministre de l’urbanisme.

Dans ce cas, les communes concernées devront :1. Informer l’auteur de la demande ou de la déclaration et le mettent à même de présenter ses observations ;2. Saisir pour avis, selon le cas, la direction départementale ou régionale des finances publiques, qui devra se

prononcer dans un délai de trois mois. Au terme de ce délai, l’avis sera réputé rendu ;3. Arrêter la valeur du terrain retenue, compte tenu de l’avis mentionné au 2o.

2.5. Procédure de rescrit

TEXTE : Article 2 du décret no 2012-88 du 25 janvier 2012.→ Crée l’article R. 331-23 du code de l’urbanisme

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COMMENTAIRE :Une procédure de rescrit peut être demandée à l’administration de l’État chargée de l’urbanisme dans le département.La demande de rescrit est prévue par l’article L. 331-40 du même code.Celle-ci doit préciser le nom ou la raison sociale de son auteur, son adresse ainsi que les références cadastrales du

terrain faisant l’objet de la demande.Les dispositions législatives dont le demandeur entend bénéficier doivent être indiquées. De plus elle doit fournir

une présentation précise et complète de la situation de fait ainsi que toutes les informations et pièces nécessaires qui font l’objet de la demande.

Cette demande doit être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal au service de l’État compétent en matière d’urbanisme au niveau départemental. Elle peut également faire l’objet d’un dépôt contre décharge.

Dans le cas où la demande est incomplète, le service invite son auteur, par lettre recommandée avec avis de réception postal, à fournir les éléments complémentaires nécessaires.

Un délai de trois mois prévu par l’article L. 331-40 court à compter de la date de réception de la demande de rescrit ou, si une invitation à fournir des éléments complémentaires a été notifiée, à compter de la réception des éléments demandés.

La décision sur la demande de rescrit est prise par les agents du service de l’État compétent en matière d’urbanisme au niveau départemental.

Cette demande fait partie du dossier de demande du permis de construire, du permis d’aménager ou de la déclaration préalable.

3. ABROGATION DE LA TAXE LOCALE D’ÉQUIPEMENT (TLE)

TEXTE : Article 3 du décret no 2012-88 du 25 janvier 2012COMMENTAIRE :Les articles de l’annexe III du code général des impôts concernant la taxe locale d’équipement (TLE) sont abrogés.Sont ainsi concernés :– Les articles 328 D bis, 328 D ter, 328 D quater,– L. 406 ter et 406 nonies de l’annexe III du CGI.TEXTE : Article 2 du décret no 2012-87 du 25 janvier 2012COMMENTAIRE :Les articles de l’annexe II du code général des impôts concernant la taxe locale d’équipement (TLE) sont abrogés.

Sont ainsi concernés :– Les articles 317 bis, 317 ter, 317 quater, 317 sexies, 317 septies et 317 septies A.Les articles du livre des procédures fiscales concernant la taxe locale d’équipement (TLE) sont abrogés. Sont ainsi

concernés :– Les articles R.* 251 A-1, R.* 251 A-2, R.* 251 A-3, R.* 251 A-4 et R.* 251 A-5.Des articles  du code de l’urbanisme concernant la taxe locale d’équipement (TLE)  sont abrogés. Sont ainsi

concernés :– Les articles R.* 142-1-1, R.* 332-15, R.* 332-25 et R.* 332-26.

A N N E X E V I

La taxe LocaLe sur La puBLicité extérieure (tLpe)

TEXTE : Articles 47 et 75 de la loi no 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011→ Articles L. 2333-6 à L. 2333-16 du code général des collectivités territoriales (CGCT)→ Circulaire no NOR/INT/B/08/00160/C du 24 septembre 2008.→ Le  décret no 2012-118 du 30  janvier  2012 encadre et précise la mise en œuvre de la réforme de la publicité

extérieure issue de la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement. Ainsi, il réduit notamment les formats des dispositifs publicitaires muraux en fonction de la taille des agglomérations, institue

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une règle de densité pour les dispositifs classiques installés le long des voies publiques et une obligation d’extinction des dispositifs lumineux. Les règlements locaux de publicité, adaptations communales des règles nationales, ne pourront dorénavant qu’être plus restrictifs que la règle nationale.

COMMENTAIRE :

Les principales modifications apportées aux articles précités du code général des collectivités territoriales ont pour objectifs de clarifier l’institution et la définition de l’assiette de la taxe, d’en préciser les modalités de recouvrement et de sanction et d’apporter des modifications permettant une meilleure lisibilité des dispositions légales.

1. INSTITUTION DE LA TAXE LOCALE SUR LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE

1.1. Institution de la TLPE par un EPCI

Le  dispositif d’institution et de perception de la taxe locale sur la publicité extérieure par les communautés de communes, les communautés d’agglomération et les communautés urbaines est clarifié.

Un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent en matière de voirie, de zone d’aménagement concerté ou de zone d’activités économiques d’intérêt communautaire peut instituer en lieu et place de tout ou partie de ses communes membres la TLPE. Cette faculté doit être rattachée à l’exercice des pouvoirs de police du président de communauté en matière de circulation et de stationnement le long des voies et dans les espaces ouverts à la circulation publique.

Cette décision est prise après délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’EPCI compétent et des conseils municipaux des communes membres se prononçant dans les conditions de majorité requises pour la création de l’EPCI et définies au II de l’article L. 5211-5 du CGCT. De nouvelles délibérations sont nécessaires après chaque renouvellement général de l’organe délibérant.

Toutefois les transferts de TLPE réalisés avant le  1er  janvier  2012 continuent de s’appliquer sauf délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’EPCI et des conseils municipaux des communes membres.

1.2. Incompatibilité de la perception de la TLPE et des droits de voirie ou de redevance d’occupation du domaine public

L’institution de la TLPE est incompatible avec la perception des droits de voirie ou de redevance d’occupation du domaine public pour tous les supports publicitaires (dispositifs publicitaires, enseignes et préenseignes).

2. ASSIETTE DE LA TAXE

2.1. Une clarification de vocabulaire

Dans l’ensemble des articles du CGCT relatifs à la TLPE, le mot « dispositif » est remplacé par le mot « support » afin d’éviter toute confusion entre le « dispositif publicitaire » qui n’est que l’une des trois catégories de supports taxables.

Dans le cadre de la TLPE, un support publicitaire constitue donc le terme générique qui comprend les dispositifs publicitaires, les enseignes et les préenseignes.

La TLPE frappe les supports publicitaires fixes, visibles de toute voie ouverte à la circulation publique (29) à l’exception de ceux situés à l’intérieur d’un local sauf si l’utilisation de celui-ci est principalement celle d’un support de publicité.

2.2. Détermination de la superficie des enseignes

La superficie des enseignes apposées sur un immeuble ou installées sur un terrain, dépendances comprises, et relatives à une activité qui s’y exerce, doit s’additionner.

(29) Les voies ouvertes à la circulation publique sont les voies publiques ou privées qui peuvent être librement empruntées, à titre gratuit ou non, par toute personne circulant à pied ou par un moyen de transport individuel ou collectif.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 9/90 – Page 101

3. LES EXONÉRATIONS

3.1. Les exonérations de plein droit

Jusqu’à présent, la loi précisait uniquement que les supports exclusivement dédiés à l’affichage de publicités à visée non commerciale ou concernant des spectacles étaient exonérés.

Il convient d’attirer l’attention des conseils municipaux ou organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale sur les excès constatés lors des précédents recensements quand ceux-ci ont été confiés à des organismes rémunérés au pourcentage des recettes escomptées.

Afin de clarifier la définition des supports publicitaires qui relève du domaine législatif, l’article L. 2333-7 du CGCT énumère ceux qui en sont exonérés :

– les supports ou parties de supports prescrits par une obligation légale, réglementaire ou conventionnelle (par exemple croix de pharmacie) ;

– les supports relatifs à la localisation des professions réglementées (buralistes, huissiers...) ;– les supports exclusivement destinés à la signalisation directionnelle apposés sur un immeuble ou installés sur un

terrain et relatifs à une activité qui s’y exerce et dont l’objectif est de diriger la clientèle vers l’entrée du point de vente, la sortie de l’aire de stationnement, l’atelier de réparation...  ;

– les supports ou parties de supports dédiés aux horaires ou aux moyens de paiements de l’activité, ou à ses tarifs, dès lors, dans ce dernier cas, que la superficie cumulée des supports ou parties de supports concernés est inférieure ou égale à un mètre carré (par exemple tarifs des stations services, menus des restaurants).

3.2. Les exonérations ou réfactions facultatives

L’article L. 2333-8 du CGCT étend l’exonération ou la réfaction prévue pour les dispositifs publicitaires apposés sur des éléments de mobilier urbain à ceux apposés sur des kiosques à journaux.

Lorsqu’une commune ou un EPCI n’adopte pas l’exonération ou la réfaction prévue pour les dispositifs apposés sur les kiosques à journaux, la taxation par face est maintenue, indépendamment du nombre d’affiches effectivement contenues dans ces dispositifs (article L. 2333-9 du CGCT).

4. RÈGLES D’ÉVOLUTION DES TARIFS

4.1. L’application des tarifs pendant la période transitoire

La circulaire no NOR/INT/B/08/00160/C du 24 septembre 2008 précisait que les dispositions transitoires doivent être appliquées à toutes les catégories de supports.

Cette interprétation a été confirmée par la Cour de Cassation – chambre commerciale (no de pourvoi : 10-23614 du 4 octobre 2011) : « la réserve relative aux dispositions transitoires de l’article L. 2333-16, instituée par le 1er alinéa du B [de l’article L. 2333-9], est applicable à tous les dispositifs énumérés par ce dernier, donc aux enseignes ».

La précision introduite dans l’article L. 2333-16 du CGCT consiste à confirmer l’intention du législateur en ce qui concerne l’application de la période transitoire à toutes les catégories de supports publicitaires.

4.2. L’application des tarifs à l’issue de la période transitoire

La circulaire du 24 septembre 2008 précitée a précisé ces règles.L’article L. 2333-11 du CGCT précise qu’à l’expiration de la période transitoire, l’augmentation du tarif de base

par mètre carré d’un support est limitée à 5 € par rapport à l’année précédente.Il convient d’attirer l’attention des conseils municipaux et des organes délibérants des EPCI sur la nécessité de

mesurer les conséquences de cette augmentation maximale car pour les enseignes la limitation à 5 € par mètre carré d’un dispositif pourrait conduire, après l’application du coefficient multiplicateur, à une augmentation de 20 € par mètre carré.

La deuxième phrase de l’article  L. 2333-12 du CGCT a pour objet de fonder une règle d’arrondi qui concerne l’établissement des tarifs. Ainsi, les tarifs appliqués sont relevés, chaque année, dans une proportion égale au taux de croissance de l’indice des prix à la consommation hors tabac de la pénultième année. Lorsque les tarifs ainsi obtenus sont des nombres avec deux chiffres après la virgule, ils sont arrondis au dixième d’euro, les fractions d’euro inférieures à 0,05 € étant négligées et celles égales ou supérieures à 0,05 € étant comptées pour 0,1 €.

Enfin, une erreur matérielle s’est glissée dans l’article L. 2333-9 du CGCT : l’alinéa relatif au tarif des dispositifs publicitaires et des préenseignes dont l’affichage se fait au moyen d’un procédé numérique a malencontreusement été supprimé.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 9/90 – Page 102

Cette erreur sera corrigée dans une prochaine loi de finances rectificative.

Aussi, dans l’intervalle, il convient d’inviter les communes et les EPCI à respecter les tarifs maximaux prévus précédemment, à savoir trois fois le tarif applicable aux dispositifs publicitaires et aux préenseignes dont l’affichage se fait au moyen d’un procédé non numérique, le cas échéant minoré ou majoré.

5. LE RECOUVREMENT DE LA TLPE

Le recouvrement de la taxe est opéré à compter du 1er septembre de l’année d’imposition. Il convient de se reporter à la circulaire du 24 septembre qui détaille les deux modalités de recouvrement de la taxe (recouvrement « au fil de l’eau » ou « déclaration et recouvrement en n + 1 des créations et suppressions de supports intervenues au cours de l’année n »).

5.1. La déclaration

L’exploitant des supports publicitaires doit faire :1.  une déclaration annuelle avant le  1er  mars de l’année d’imposition pour les supports publicitaires existant

au 1er janvier de l’année d’imposition ;2. une déclaration dans les deux mois après l’installation ou la suppression d’un support publicitaire après

le 1er janvier de l’année d’imposition.

Il appartient au maire ou au président de l’organe délibérant de contrôler le contenu de ces déclarations.

Un décret précisera les informations qui doivent être précisées par la déclaration annuelle (1.) ou complémentaire (2.) un modèle de déclaration sera établi.

5.2. L’émission du titre de recettes

La déclaration annuelle ou complémentaire donne lieu à l’établissement d’un titre de recettes établi par le comptable public compétent.

Si le  maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale constate le défaut de déclaration (30) d’un support publicitaire dans les délais prévus, il met en demeure l’exploitant (31) de ce support, par lettre recommandée avec avis de réception, de déposer une déclaration ou de la rectifier dans un délai de trente jours.

Faute de déclaration dans le délai de trente jours suivant la notification de la mise en demeure, le  maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale émet un état descriptif des supports publicitaires non déclarés au regard des éléments d’assiette en sa possession. Cet état donnera lieu à l’émission d’un titre  de recettes adressé par le comptable local aux redevables susmentionnés.

Faute de paiement au 1er septembre de l’année de l’année de déclaration, il est procédé à la taxation d’office sur la base des titres de recettes susvisés.

5.3. Le paiement

La taxe est acquittée par l’exploitant du support ou à défaut, par le propriétaire ou, à défaut, par celui dans l’intérêt duquel le support a été réalisé.

Lorsque le support est créé après le 1er  janvier, la taxe est due à compter du 1er  jour du mois suivant celui de la création du support. Lorsque le support est supprimé en cours d’année, la taxe n’est pas due pour les mois restants à courir à compter de la suppression du support.

6. LE CONTENTIEUX

Dans un arrêt du 9  décembre  2010, « Sté Chausséa » (10NC01612), la Cour administrative d’appel de Nancy précise : « il résulte de l’article L. 2333-6 du CGCT que les produits de la taxe locale sur la publicité extérieure sont des recettes communales de caractère fiscal ; que ces recettes entrent par leur nature dans la catégorie des taxes assimilées aux contributions indirectes ».

Aux termes de l’article L. 199 du LPF, le tribunal de grande instance est compétent en matière de contributions indirectes.

(30) Absence ou erreur manifeste de déclaration.(31) Toute publicité doit mentionner, selon le cas, le nom et l’adresse ou bien la dénomination ou la raison sociale, de la personne physique ou

morale qui l’a apposée ou fait apposer.

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7. LES SANCTIONS

En cas de défaut de déclaration ou de déclaration erronée le redevable est puni d’une amende infligée à l’issue d’une procédure de rehaussement contradictoire. Cette procédure ainsi que le taux de l’amende sont fixés par décret en Conseil d’État. Le  montant des amendes et des condamnations est affecté à la commune ou à l’établissement public de coopération intercommunale.

A N N E X E V I I

renseignements statistiques à communiquer à la DGCL

Comme l’année dernière et de manière pérenne, les annexes statistiques de la circulaire relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2012, vous sont adressées sous forme dématérialisée.

Ces fichiers seront adressés par un prochain flash finances locales (FFL).Ils devront êtres retournés à la DGCL par les services préfectoraux uniquement de manière dématérialisée pour

le  1er  juillet  2012 au secrétariat du bureau de la fiscalité locale à l’adresse suivante : [email protected]

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 10/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Bureau de la fiscalité locale _____

Circulaire du 26 mars 2012 relative à la fixation des taux d’imposition des quatre taxes directes locales en 2012

NOR : COTB1206619C

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales, à Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole et DOM).

Cette circulaire commente les règles applicables au vote des taux des impôts locaux par les communes, établissements publics de coopération intercommunale et les départements, et prend en compte les dernières dispositions législatives adoptées.

Elle actualise la circulaire du 28 mars 2011 NOR : COTB1108004C relative à la fixation des taux d’imposition des quatre taxes directes locales en 2011, en présentant une version consolidée des différentes dispositions législatives et réglementaires.

Les principales nouveautés sont signalées par un trait vertical dans la marge.

Afin de faciliter la lecture de cette circulaire, un glossaire des expressions utilisées et un tableau récapitulatif des différents dispositifs intervenant dans la fixation des taux précèdent le sommaire.

Les régions ne votant plus de taux concernant les taxes directes locales depuis 2011, ce document se compose de trois fascicules :

I. – COMMUNES

II. – ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE

III. – DÉPARTEMENTS

1. Prorogation de la date limite de vote des budgets et des taux locaux au 15 avril 2012

En principe, en application des dispositions de l’article 1639 A du code général des impôts et de l’article L. 1612-2 du code général des collectivités territoriales, les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre doivent en principe voter les taux des impositions directes locales perçues à leur profit avant le 31 mars de chaque année. Ces décisions doivent être communiquées aux services fiscaux dans le même délai.

En 2012, la date de limite du vote des taux a été reportée au 15 avril (art. 31 de la loi no 2012-354 du 14 mars 2012 de finances rectificative pour 2012).

2. Contrôle de la légalité des taux

Modalités de transmission de la « liasse 1259/1253 » aux services de la direction départementale des finances publiques

Dès la réception des états 1259 ou 1253 dûment remplis, les services préfectoraux ont la charge d’en retourner un exemplaire à l’exécutif local, d’en transmettre deux aux services de la direction départementale des finances publiques (DDFiP – service de fiscalité directe locale) et d’en conserver un à leur usage.

Dans ce cadre, les DDFiP pourront solliciter les services préfectoraux afin que soit mis en œuvre un suivi conjoint de la situation des votes de taux et plus généralement des votes de budgets par l’ensemble des collectivités du département.

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L’enjeu pour l’administration fiscale est de s’assurer qu’elle dispose fin juin 2012 des taux votés afin de garantir la taxation à l’automne 2012 (émission des avis de Taxe Foncière et de Taxe d’Habitation auprès des contribuables du département).

Mise en œuvre du contrôle de légalitéIl vous est demandé de procéder, en relation avec les services de fiscalité directe locale (SFDL), qui disposent d’un

outil informatique adapté, au contrôle de la légalité des taux fixés par les collectivités territoriales et les groupements de communes à fiscalité propre. Ce contrôle doit être opéré sans délai, dès le retour à la préfecture ou à la sous-préfecture, des états 1259 ou 1253.

Si le contrôle fait apparaître une illégalité dans la fixation des taux, il convient de procéder comme indiqué dans la circulaire du 22 juillet 1982 relative aux conditions d’exercice du contrôle de légalité des délibérations des conseils élus des collectivités territoriales et de leurs groupements.

3. Information des services de la direction départementale des finances publiques en cas de saisine de la chambre régionale des comptes

Lorsque la Chambre régionale des comptes est saisie par vos soins, en application des articles L. 1612-2 et suivants du code général des collectivités territoriales, la procédure de règlement du budget primitif peut aboutir à une modification des taux d’imposition des quatre taxes directes locales qui ont été initialement adoptés par le conseil élu et ont pu être notifiés aux services du ministère des finances antérieurement à la saisine de la Chambre.

Au vu des difficultés pratiques que présente cette situation, notamment pour les services fiscaux, il vous est donc demandé d’informer systématiquement les services déconcentrés de la DGFIP en cas de saisine de la Chambre régionale des comptes en application des articles L. 1612-2 et suivants du code général des collectivités territoriales, afin de permettre la suspension des travaux de confection des rôles jusqu’à achèvement de la procédure de règlement du budget prévue aux articles L. 1612-2 ou L. 1612-5 et suivants du code général des collectivités territoriales.

La communication de cette information évite, en effet, d’alourdir inutilement la tâche des services chargés de la mise en recouvrement des impôts directs locaux.

Pour toutes difficultés dans l’application de la présente circulaire, il vous est possible de saisir la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau de la fiscalité locale :

Téléphone : 01 49 27 31 59 (secrétariat du bureau de la fiscalité locale),Courriel : [email protected]

Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, éric JaLon

TABLEAU THÉMATIQUE

COMMUNES EPCI À FISCALITÉ additionnelle

EPCI À FISCALITÉ professionnelle unique DÉPARTEMENTS

Plafonnement des tauxArt. 1636 B septies du CGI

p. 9 p. 35/36 p. 54

Règles de lien de tauxArt. 1636 B sexies I 1 du CGI

p. 12/16 p. 27/28 p. 35/37

Majoration spéciale du taux de cotisation foncière des entreprisesArt. 1636 B sexies I 4 du CGI

p. 16/19 p. 37/38

Diminution sans lien des taux des impôts ménagesArt. 1636 B sexies I 2 1er al. du CGI

p. 19/21 p. 28/29

Diminution sans lien du taux de la taxe d’habitationArt. 1636 B sexies I 2 2e al. du CGI

p. 21/23 p. 29

Taxe d’enlèvement des ordures ménagères

Art. 1636 B undecies III du CGIp. 25/27 p. 50/53 p. 50/53

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GLOSSAIRE

Produit attendu : Il résulte de l’application aux bases de l’année d’imposition du taux voté au titre de cette année.

Produit assuré : Il s’agit du produit qui résulte de l’application aux bases de l’année d’imposition du taux voté au titre de l’année précédente.

Taux plafond : Ce taux constitue la limite que la collectivité ne doit pas dépasser lorsqu’elle vote son taux d’imposition, et ce, même si les règles de lien entraînent la détermination d’un taux maximum supérieur.

Taux maximum : Il s’agit du taux que peuvent, au plus, fixer les collectivités en application des règles de lien de taux. Si ce taux s’avère supérieur au taux plafond, le taux voté ne peut dépasser le taux plafond. Par contre, si le taux maximum est inférieur au taux plafond, les collectivités peuvent au plus voter un taux correspondant au taux maximum.

Taux de référence : En matière de plafonnement en fonction de la valeur ajoutée, il s’agit du taux permettant de répartir le coût du dégrèvement entre l’État et chaque collectivité locale.

En matière de règles de lien de taux, il s’agit du taux dont la variation va permettre de déterminer la variation du taux lié (cotisation foncière des entreprises et/ou taxe foncière sur les propriétés non bâties). Dans la présente circulaire, c’est ce sens qui est visé sauf mention particulière.

Dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle, le taux de référence a une troisième signification : il est le point de départ du vote des taux de 2011.

Valeur ajoutée d’une entreprise :

C’est l’excédent (hors taxe) de la production sur les consommations de biens et de services en provenance des tiers.

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S O M M A I R E

TABLEAU THÉMATIQUE

GLOSSAIRE

FASCICULE I : LE VOTE DES TAUX DES COMMUNES

PREMIÈRE PARTIE : FIXATION DES TAUX DES QUATRE TAXES DIRECTES LOCALES

I. – ANALYSES PRÉALABLES  : L’ÉTAT DE NOTIFICATION NO 1259 COM

II. – LA VARIATION DES TAUX

II.1. Règles de plafonnement des taux

II.2. Mise en œuvre d’une variation proportionnelle des taux

II.3. Mise en œuvre d’une variation différenciée des taux

II.3.1. Présentation des règles de lien entre les taux d’imposition

II.3.2. Mise en œuvre pratique

III. – DÉROGATIONS AUX RÈGLES DE LIEN

III.1. Dérogations à la hausse

III.1.1. Le recours à la majoration spéciale du taux de CFEA. – principes

B. – conséquences de La maJoration spéciaLe À L’égard des autres taxes

III.1.2. Cas particuliers

III.2. Dérogations à la baisse (art. 1636 B sexies I.2 du CGI)

III.2.1. Diminution sans lien des impôts ménages (art. 1636 B sexies I.2-1er al.) A. – diminution sans Lien « cLassique »B. – diminution sans Lien th

III.2.2. Application concomitante de la diminution sans lien et de la majoration spéciale du taux de CFE

III.2.3. Suppression du lien entre la taxe d’habitation et la taxe foncière sur les propriétés non bâties au bénéfice de certaines communes membres d’EPCI (art. 1636 B decies I-2o al.)

IV. – CAS PARTICULIER : Communes où le taux de cotisation foncière des entreprises était nul l’année précé-dente (art. 1636 B sexies  -  I bis du CGI)

V. – LES COMMUNES NOUVELLES

DEUXIÈME PARTIE : FIXATION DU TAUX DE LA TAXE D’ENLÈVEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES

I. – CHAMP D’APPLICATION

II. – DÉTERMINATION DU TAUX DE TEOM

II.1. Règles générales

II.2. Dispositif permettant la fixation de taux différents sur le territoire d’une commune

II.3. Dispositif permettant d’ajouter une part incitative à la TEOM

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FASCICULE II  : LE VOTE DES TAUX DES EPCI

PREMIÈRE PARTIE  : RÈGLES DE FIXATION DES TAUX DANS LES EPCI À FISCALITÉ ADDI-TIONNELLE

I. – FIXATION DES TAUX DANS LES EPCI À FISCALITÉ ADDITIONNELLE DEJÀ EXISTANTS

I.1. Application des règles de lienI.1.1. La variation proportionnelle

I.1.2. La variation différenciée

I.2. Exceptions aux règles de lienI.2.1. Dérogations à la baisse

I.2.2. La diminution sans lien des impôts ménages (1er al. de l’art. 1636 B sexies I.2. du CGI)

I.2.3. La diminution sans lien du taux de TH (art. 1636 B sexies I 2. 2e al. du CGI)

I.3. Dispositions particulièresI.3.1. EPCI à fiscalité additionnelle dont le taux de CFE était nul l’année précédente (I bis de l’art. 1636 B sexies

du CGI)

I.3.2. EPCI à fiscalité additionnelle dont les taux des quatre taxes étaient nuls l’année précédente (art. 1636 B sexies II du CGI)

II. – FIXATION DES TAUX EN CAS DE CRÉATION D’UN EPCI À FISCALITE ADDITIONNELLE

II.1. Cas d’une création pure

II.2. Cas d’une création par fusion d’EPCI à fiscalité additionnelle

III. – FIXATION DES TAUX DANS UN EPCI À FISCALITÉ ADDITIONNELLE À CFE DE ZONE ET/OU SUBSTITUÉ À SES COMMUNES MEMBRES POUR LA PERCEPTION DE LA CFE ACQUITTÉE PAR LES INSTALLATIONS DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ UTILISANT L’ÉNERGIE MÉCA-NIQUE DU VENT

III.1. Dispositions à respecter la première année d’application de la CFE de zoneIII.1.1. Détermination du taux maximal de CFE de zone

III.1.2. Unification du taux de CFE de zone dans les communes membres

III.2. Dispositions applicables les années suivantesIII.2.1. Plafonnement des taux (art. 1636 B septies du CGI)

III.2.2. Règles applicables en dehors de la zone

III.2.3. Lien entre le taux de CFE et les taux des trois autres taxes

III.3. Règles de fixation de taux applicables aux EPCI à CFE de zone issus de fusion

DEUXIÈME PARTIE  : RÈGLES DE FIXATION DES TAUX DANS LES EPCI À FISCALITÉ PROFESSION-NELLE UNIQUE

I. – FIXATION DU TAUX DE CFE EN 2012 POUR LES EPCI À FPU AU 31 DECEMBRE 2011 (II DE L’ART. 1636 B DECIES DU CGI)

I.1. Plafonnement du taux de CFE (art. 1636 B septies du CGI)

I.2. Application des règles de lien aux EPCI à FPUI.2.1. Augmentation du taux de référence

I.2.2. Diminution du taux de référence

I.3. Exceptions à la règle du lien entre les tauxI.3.1. Utilisation de la majoration spéciale (art. 1636 B sexies – I 3o du CGI)

I.3.2. Mise en réserve de l’augmentation possible des taux de CFE (1636 B decies – IV du CGI) A. – conditions de mise en réserve des augmentations de taux

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B. – conditions d’utiLisation des augmentations de taux mises en réserve

I.3.3. Dérogation à la hausse du taux de CFE des EPCI soumis à la fiscalité professionnelle unique

II. – FIXATION EN 2012 DES TAUX D’IMPOSITION DES TROIS AUTRES TAXES POUR LES ÉTABLIS-SEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE À FPU DÉJÀ EXISTANTS

III. – FIXATION DES TAUX D’IMPOSITION EN 2012 DANS LE CAS DE CRÉATION D’UN EPCI À FPU

III.1. Fixation du taux de CFE unique

III.1.1. Le taux moyen pondéré la première année

III.1.2. Unification progressive des taux de CFE à l’intérieur du groupement

A. – principe

B. – modaLités d’appLication

III.2. La fixation des taux de taxe d’habitation et de taxes foncières

III.2.1. La première année de création de l’EPCI à FPU

III.2.2. Les années suivantes

IV. – INTÉGRATION D’UNE NOUVELLE COMMUNE AU SEIN D’UN GROUPEMENT DE COMMUNES SOUMIS À LA FISCALITÉ PROFESSIONNELLE UNIQUE

IV.1. Détermination du taux de CFE

IV.1.1. Dispositif de droit commun

IV.1.2. Particularités afférentes à l’adhésion d’une commune à un EPCI en cours d’intégration fiscale progressive

IV.1.3. Dispositif dérogatoire  : détermination d’un nouveau TMP suite à l’adhésion de nouvelles communes (art. 1638 quater II bis du CGI)

IV.2. Détermination des taux de taxe d’habitation et des taxes foncières

IV.2.1. Réduction du taux de taxe d’habitation (ou « débasage ») d’une commune intégrant, à partir de 2012, un EPCI qui était à FPU en 2011 ou un EPCI qui est issu d’une fusion de plusieurs EPCI dont un au moins était à FPU en 2011

IV.2.2. Rapprochement progressif des taux de taxe d’habitation et de taxes foncières en cas de rattachement d’une commune

V. – DISPOSITIONS APPLICABLES EN CAS DE RETRAIT D’UNE COMMUNE (ART.  1638  QUINQUIES DU CGI)

VI. – RÈGLES DE FIXATION DE TAUX APPLICABLES AUX EPCI ISSUS DE FUSION

VI.1. Détermination de la CFE

VI.1.1. EPCI issus de fusion pour lesquels la FPU est le régime fiscal de droit

VI.1.2. EPCI issus de fusion pour lesquels la FPU n’est pas le régime fiscal de droit

VI.2. La fixation des taux de taxe d’habitation et des taxes foncières la première année de la fusion

VI.2.1. Méthode des taux moyens pondérés des taux des EPCI

VI.2.2. Méthode des taux moyens pondérés des taux des communes membres de l’EPCI issu de la fusion

VI.3. La fixation des taux de CFE, de taxe d’habitation et des taxes foncières à compter de la deuxième année suivant celle de la fusion

VII. – LE CAS PARTICULIER DE LA MÉTROPOLE

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QUATRIÈME PARTIE  : FIXATION DES TAUX DE TAXE D’ENLÈVEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES DES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE COMPÉTENTS

I. – CHAMP D’APPLICATION

II. – DÉTERMINATION DU TAUX DE TEOM

II.1. Règles générales

II.2. Situations donnant lieu à la fixation de taux différents sur le territoire d’un groupementII.2.1. Chevauchement de périmètresII.2.2. Regroupements intercommunauxII.2.3. Zonage en fonction de l’importance du service renduII.2.4. Dispositif de lissage progressif des taux de TEOM au sein d’un groupement de communesII.2.5. Interdiction de fixer différents taux de zonage pour les EPCI ayant reçu la compétence après

le 15 octobre

II.3. Dispositif permettant d’ajouter une part incitative à la TEOM

FASCICULE III  : LE VOTE DES TAUX DES DÉPARTEMENTS

ANNEXE I. – ÉTAT DE NOTIFICATION DES TAUX D’IMPOSITION DES TAXES DIRECTES LOCALES POUR 2012 (IMPRIMÉS Nos 1259 ET 1253) ENVOYÉS AUX COMMUNES, EPCI ET DÉPAR-TEMENTS

A. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1259) des communes

B. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1259) des epci À fiscaLité additionneLLe

c. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1259) des epci À fiscaLité professionneLLe unique

d. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1253) des dépar-tements

ANNEXE II. – MODALITÉS D’EXPLOITATION DU FICHIER RELATIF AU REVERSEMENT DU TROP-PERÇU AU TITRE DU PVA

ANNEXE III. – FORMULAIRE POUR LES COMMUNES

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FA S C I C U L E I

LE VOTE DES TAUX DES COMMUNES

PREMIÈRE PARTIE

FIXATION DES TAUX DES QUATRE TAXES DIRECTES LOCALES

En 2012, les communes votent les taux de taxe d’habitation (TH), de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB), de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et, lorsqu’elles ne sont pas membres d’un EPCI à FPU, celui de la cotisation foncière des entreprises (CFE).

I. – ANALYSES PRÉALABLES : L’ÉTAT DE NOTIFICATION NO 1259 COM

Cet état de notification des taux d’imposition des quatre taxes directes locales est pré-rempli par les services fiscaux, puis adressé par voie dématérialisée à la mairie par les services de la direction départementale des finances publiques.

Il est complété par les services municipaux, après fixation par le conseil municipal du produit fiscal attendu pour 2012 des quatre taxes directes locales.

Cet état qui avait été profondément modifié en 2011 pour s’adapter à la suppression de la taxe professionnelle n’a fait l’objet que de légères modifications en 2012.

L’imprimé comporte le détail des allocations compensatrices ainsi que les bases non taxées :

En ce qui concerne la taxe d'habitation :– de la compensation résultant des exonérations de taxe d’habitation accordées à certaines personnes de condition

modeste.

En ce qui concerne la taxe foncière sur les propriétés bâties :– de la compensation résultant des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties accordées à certaines

personnes de conditions modestes ;– de la compensation de l’exonération dans les zones franches urbaines et de l’abattement de 30 % dans les zones

urbaines sensibles ;– de la compensation de l’exonération de certains immeubles (constructions financées au moyen de prêts aidés par

l’État, constructions neuves et logements sociaux, logements faisant l’objet d’un bail à réhabilitation, bâtiments utilisés dans le cadre des activités équestres, certaines constructions antisismiques dans les DOM).

En ce qui concerne la taxe foncière sur les propriétés non bâties :– de la compensation de l’exonération des terrains plantés en bois ;– de la compensation de l’exonération des terres agricoles ;– de la compensation de l’exonération des terrains plantés de vergers, cultures fruitières d’arbres et arbustes et de

vignes ;– de la compensation de l’exonération des terrains situés en zones humides ou en site « Natura 2000 ».

En ce qui concerne la fiscalité professionnelle :– des compensations des dispositifs d’allègements de taxe professionnelle non transposable à la CFE ou à la

CVAE (dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle [DUCSTP]) ;– de la compensation au titre de la réduction pour création d’établissement (RCE) ;– de la compensation de l’exonération des bases des établissements situés dans certaines zones d’aménagement du

territoire (zone de redynamisation urbaine, zone de revitalisation rurale ou zone franche urbaine, zone franche Corse) ;

– de la compensation de l’abattement de 25 % des bases en Corse ;– de la compensation des abattements sur la bases imposables des établissements exploités par certaines PME,

situés en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à La Réunion.

Pour le calcul de ces différentes compensations, il vous est demandé de vous reporter à la circulaire « compensations versées aux collectivités locales pour les exonérations relatives à la fiscalité locale accordées par le législateur ».

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II. – LA VARIATION DES TAUX

II.1. Règles de plafonnement des taux

Pour la fixation des taux, plusieurs règles sont à respecter impérativement. Elles figurent aux articles 1636 B sexies et 1636 B septies du CGI.

En application des dispositions de l’article 1636  B septies, les taux adoptés par les communes ne peuvent pas dépasser un taux plafond défini ci-dessous :

– pour les deux taxes foncières et la TH, ce taux est égal à :– soit 2,5 fois le taux moyen de chaque taxe constaté l’année précédente dans l’ensemble des communes du

département ;– soit, s’il est plus élevé, à 2,5 fois le taux moyen constaté l’année précédente dans l’ensemble des communes au

plan national.– pour la cotisation foncière des entreprises, ce taux est égal à 2 fois le taux moyen national de la cotisation

foncière des entreprises constaté l’année précédente au niveau national pour l’ensemble des communes et des EPCI.

Les taux moyens nationaux constatés en 2011 et les taux plafonds qui en sont issus relatifs à chacune des quatre taxes sont les suivants :

MOYENNES PLAFONDS

Taxe d’habitation 23,76 % 59,40 %

Taxe foncière sur les propriétés bâties 19,89 % 49,73 %

Taxe foncière sur les propriétés non bâties 48,56 % 121,40 %

Cotisation foncière des entreprises (*) 25,42 % 50,84 %

(*) le taux moyen de CFE retenu pour calculer le taux plafond inclut les groupements de communes. Il est de 24,38 % pour la majoration spéciale, il exclut notamment les EPCI autres que les SAN, les communautés d’agglomération, les EPCI ayant opté pour la fiscalité professionnelle unique et les communautés de communes et assimilées pour les zones d’activités économiques (ZAE) où s’applique la fiscalité professionnelle de zone.

ll est précisé que :– pour la taxe d’habitation et les deux taxes foncières, les taux plafonds indiqués, égaux à 2,5  fois les moyennes

nationales, ne sont à retenir que lorsqu’ils sont plus élevés que les taux plafonds calculés au niveau départemental (2,5 fois la moyenne calculée au niveau du département) ;

– lorsque la commune appartient à un groupement de communes à fiscalité propre, les taux plafonds doivent être diminués du taux appliqué au profit du groupement l’année précédente pour les quatre taxes.

II.2. Mise en œuvre d’une variation proportionnelle des taux

Il s’agit, afin d’obtenir les taux 2012, d’appliquer aux taux de référence 2011 un coefficient de variation proportionnelle (KVP). Ce coefficient est égal au rapport entre le produit attendu par la commune pour l’année d’imposition et le produit fiscal à taux constants (égal au produit des bases prévisionnelles de l’année de taxation par les taux de référence de l’année 2011).

Depuis 2011, première année de l’application de la réforme de la fiscalité locale pour les collectivités et leurs groupements, le calcul du produit attendu de la fiscalité directe locale est différent de celui qui était calculé avant la réforme.

En 2012, la méthode ainsi que les imprimés no 1259 COM servant au calcul des taux restent les mêmes.

Le produit attendu doit tenir compte d’une part des nouveaux impôts non modulables tels que la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER), le produit de la taxe additionnelle sur le foncier non bâti et, d’autre part, de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) et de la contribution positive ou négative au titre du fonds de garantie individuelle de ressources (FNGIR).

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Modalités de calcul du coefficient de variation proportionnelle (KVP) en 2011

Produit fiscal attendu TH, TFPB, TFPNB, CFE

=

produit nécessaire à l’équilibre du budget

total des allocations compensatrices

produit taxe additionnelle FNB

produit des IFER

produit de la CVAE

produit de la TASCOM

DCRTP

versement GIR

+

prélèvement GIR

+

prélèvement FSRIF

NB – Ces différents éléments figurent dans le II-1 des états de notification no 1259, dont un modèle-type figure en annexe à la présente circulaire.

KVP = produit attendu pour 2012 de TH, TFPB, TFPNB, CFE

produit assuré ou de référence de TH, TFPB, TFPNB, CFE sans variation des taux

Il faut distinguer trois hypothèses :

1. Si le produit fiscal attendu (défini dans l’encadré ci-dessus) est inférieur au produit assuré de CFE, TH, TFPB et TFPNB, les taux de TH, TFPB et TFPNB ainsi que le taux de CFE devraient être baissés proportionnellement. Ainsi :

0 < KVP < 1

2. Si le produit fiscal attendu est égal au produit assuré de CFE, TH, TFPB et TFPNB, la commune devrait reconduire ses taux de référence de 2011. Ainsi :

KVP = 1

3. Si le produit fiscal attendu est supérieur au produit assuré de CFE, TH, TFPB et TFPNB, la commune doit augmenter de façon proportionnelle ses taux par rapport aux taux de référence de 2011. Ainsi :

KVP > 1

Le coefficient de variation proportionnelle doit comporter 6 décimales.

Appliqué à chacun des taux de référence 2011 de TH, TFPB, TFPNB et CFE, il permet de déterminer les taux de TH, TFPB, TFPNB ainsi que le taux de CFE par variation proportionnelle des taux 2011.

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Cette méthode de fixation des taux permet d’assurer une variation uniforme du rendement de chaque taxe.

L’objectif est de maintenir inchangée, d’une année sur l’autre, la répartition de la charge fiscale entre les quatre taxes directes locales, sous réserve des seules variations physiques de la matière imposable et abstraction faite, par conséquent, des variations purement nominales de valeur (effet base) des bases. Techniquement toutefois, il s’agit d’un cas particulier de variation différenciée des taux.

Les taux de référence ainsi calculés peuvent être adoptés, sauf :– s’il s’agit d’une augmentation proportionnelle des taux d’imposition intervenant dans les trois années suivant

une diminution sans lien ;– s’il s’agit d’une augmentation proportionnelle des taux d’imposition intervenant dans les trois années suivant

une diminution dérogatoire (voir ci-dessous) ;– si leur application conduit à adopter un ou plusieurs taux supérieurs au taux plafond correspondant.

Dans ces trois cas, la commune doit obligatoirement recourir à une variation différenciée des taux.

Les services de la mairie doivent ensuite procéder à une vérification consistant à s’assurer que le produit figurant au paragraphe II de la première page de l’état de notification est égal (sous réserve des écarts liés aux arrondis) au produit prévisionnel total pour 2012, puis renvoyer l’état  1259, signé par le maire, au représentant de l’État dans l’arrondissement ou le département.

Exemples de calcul des taux

Exemple no 1 : Application simple du coefficient de variation proportionnelle

TAUX DE RÉFÉRENCE 2011 BASES 2012 PRODUITS ASSURÉS CFE, TH, TFPB, TFPNB 2012

Taxe d’habitationFoncier (bâti)Foncier (non bâti)Cotisation foncière des entreprises

12 %14 %40 %11 %

70 000 00030 000 000 8 000 00040 000 000

8 400 000 €4 200 000 €3 200 000 €4 400 000 €

20 200 000 €

On déduit du tableau supra : produit assuré de CFE, TH, TFPB, TFPNB = 20 200 000 €

Par ailleurs, les hypothèses de calcul pour l’année 2012 sont les suivantes :– le produit nécessaire à l’équilibre du budget s’élève à 40 000 000 € ;– le total des allocations compensatrices s’élève à 3 000 000 € ;– le produit de la CVAE s’élève à 12 000 000 € ;– la DCRTP est de 2 000 000 € ;– le versement du GIR est de 1 500 000 € ;– la taxe additionnelle à la TFPNB est de 500 000 € ;– la TASCOM s’élève à 600 000 €.

1re étape du calcul = calcul du produit fiscal attendu :

Produit fiscal attendu de CFE, TH, TFPB, TFPNB =

40 000 000 – 3 000 000 – 12 000 000 – 2 000 000 – 1 500 000 – 600 000 – 500 000 = 20 400 000 €

2e étape = comparaison du produit fiscal attendu et du produit fiscal assuré

Au cas présent, le produit fiscal attendu est supérieur au produit fiscal assuré d’où :

3e étape = calcul du coefficient de variation proportionnelle (KVP)

KVP = 20 400 000

20 200 000

D’où : KVP = coefficient de variation proportionnelle = 1,009900 (à exprimer avec 6 décimales)

Ce coefficient de variation proportionnelle (KVP) est ensuite appliqué à chaque taux de référence 2011 de chaque taxe (colonne (6) du 2 du II de la 1re page de l’état de notification 1259).

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TAUX DE RÉFÉRENCE 2011 COEFFICIENT DE VARIATION proportionnelle TAUX CALCULÉS POUR 2012

Taxe d’habitationTaxe foncière (bâti)Taxe foncière (non bâti)Cotisation foncière des entreprises

12 %14 %40 %11 %

1,009 900 12,12 %14,14 %40,40 %11,11 %

Il reste à vérifier que les taux de référence du tableau ci-dessus n’excèdent pas les taux limites. Pour s’en assurer, on calcule les taux maxima s’imposant à la commune (cf. tableau du § II.1).

S’il y a dépassement des taux limites, il convient de réitérer le calcul afin d’obtenir des taux inférieurs ou égaux aux taux limites.

II.3. Mise en œuvre d’une variation différenciée des taux

Avant la réforme de la taxe professionnelle, l’économie générale du système de variation différenciée des taux reposait sur :

– les règles de lien qui étaient un encadrement des taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties et de taxe professionnelle ;

– quatre types de dérogations à ces règles de lien.À compter de 2011, les mêmes règles s’appliquent, à l’exception d’une dérogation aux règles de lien, en remplaçant

le taux de la taxe professionnelle par le taux de la cotisation foncière des entreprises. Ainsi :– les règles de liens existent toujours et consistent en un encadrement des taux de taxe foncière sur les propriétés

non bâties et du taux de cotisation foncière des entreprises ;– il n’existe plus que trois dérogations à ces règles de lien.

II.3.1. Présentation des règles de lien entre les taux d’imposition

Les communes peuvent moduler les variations des taux des trois taxes directes locales et du taux de la CFE, mais des règles de lien encadrent le taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties et le taux de la CFE (1).

La variation du taux de taxe d’habitation régit les variations des taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties et de cotisation foncière des entreprises.

Il convient donc de calculer, en premier lieu, le coefficient de variation du taux de la taxe d’habitation (KVTH), qui est le rapport entre le taux de la taxe d’habitation de l’année n et celui de l’année n – 1 soit :

KVTH =

taux THn

taux THn – 1

Variation du taux de TH :Les communes sont libres de diminuer ou d’augmenter le taux de TH. Toutefois, cette décision a une incidence sur

la fixation du taux de TFPNB et du taux de CFE.

Variation du taux de TFPNB :1. Si KVTH > 1 (le taux de la TH de l’année n est supérieur au taux de la TH de l’année n – 1) :Le taux de la TFPNB ne peut excéder celui de l’année n – 1, corrigé de la variation du taux de la taxe d’habitation

entre l’année n – 1 et l’année n.2. Si KVTH < 1 (le taux de la TH de l’année n est inférieur à celui de l’année n – 1) :Le taux de TFPNB doit être diminué dans une proportion au moins égale à la diminution du taux de TH.3. Si KVTH = 1 (le taux de la TH de l’année n est égal au taux de la TH de l’année n – 1) :Le taux de la TFPNB ne peut être augmenté. En revanche il peut être diminué.Au total :

Taux TFPNBn ≤ taux TFPNBn – 1 × KVTH

Variation du taux de cotisation foncière des entreprises (CFE) :Il convient de définir a priori le taux de référence. À cet effet, deux coefficients doivent être calculés :– le KVTH (voir ci-dessus) ;

(1) Cf. article 1636 B sexies I-1 du CGI.

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– le coefficient de variation dit des taxes «  ménages  » (KVTMP), qui est égal au rapport du produit attendu de TH, TFPB et TFPNB (bases de l’année n de chacune de ces taxes × taux votés pour l’année n) et du produit de référence TH, TFPB, TFPNB (bases de l’année n de chacune de ces taxes × taux de l’année n – 1).

KVTMP = B1t1n + B2t2n + B3t3n

B1t1n – 1 + B2t2n – 1 + B3t3n – 1avecB1 = base de la TH de l’année nB2 = base de la TFPB de l’année nB3 = base de la TFPNB de l’année nt1n = taux de la TH de l’année n t2n = taux de la TFPB de l’année n t3n = taux de la TFPNB de l’année n t1n – 1 = taux de la TH de l’année n – 1 t2n – 1 = taux de la TFPB de l’année n – 1 t3n – 1 = taux de la TFPNB de l’année n – 1

Trois cas sont à distinguer :Première hypothèse : les deux coefficients (KVTH et KVTMP) sont supérieurs à 1. Cela signifie une augmentation

du taux de TH et du taux moyen de TH et de TF en année n par rapport à l’année n – 1 ; la règle est alors la suivante :Le taux de cotisation foncière des entreprises (CFE) ne peut excéder le taux de CFE de l’année n – 1, corrigé de la

variation entre l’année n – 1 et l’année n :– du taux de TH

taux CFEn ≤ taux CFEn – 1 × KVTH– ou, si elle est moins élevée, du taux moyen pondéré des taxes foncières et de la taxe d’habitation (KVTMP)

taux CFEn ≤ taux CFEn – 1 × KVTMPEn clair, le taux de CFEn doit être inférieur ou égal au plus petit des deux nombres (taux CFEn – 1 × KVTH, ou

taux CFEn – 1 × KVTMP).Deuxième hypothèse : les deux coefficients sont inférieurs à 1. Cela signifie une baisse du taux de TH et du taux

moyen de TH et TF en année n par rapport à l’année n – 1 ; la règle est alors la suivante :Le taux de CFE doit être diminué, dans une proportion au moins égale au plus petit des coefficients KVTH et

KVTMP (sauf application des règles décrites au § IV.2. Dérogations à la baisse) ; c’est donc la plus importante des diminutions qui s’applique.

Troisième hypothèse : un seul des coefficients est inférieur à 1. Cela signifie une baisse d’un des deux taux (TH ou taux moyen de TH et TF) en année n par rapport à l’année n – 1 ; la règle est alors la suivante :

Le taux de CFE doit être diminué dans une proportion au moins égale, selon le cas (sauf application des règles décrites au § IV.2. Dérogations à la baisse) :

– soit à la diminution du taux de taxe d’habitation ;– soit à celle du taux moyen pondéré de la taxe d’habitation et des taxes foncières (KVTMP).

Variation du taux de TFPB :Les communes sont libres de diminuer ou d’augmenter leur taux de TFPB, mais toute diminution ou augmentation

de la TFPB a une incidence sur le calcul du coefficient KVTMP et donc est de nature à remettre en cause le taux de CFE envisagé.

II.3.2. Mise en œuvre pratique

Trois séries successives d’opérations sont à effectuer :1. Détermination du produit fiscal attendu (voir formule de calcul § II.2).2. Le conseil municipal doit d’abord calculer le taux maximum de chaque taxe, qui ne pourra en aucun cas être

dépassé. Ce taux résulte de l’application des règles de fixation énoncées ci-dessus. Il ne doit pas être confondu avec les taux plafonds fixés au niveau national. Il est rappelé que les taux maximums ne peuvent excéder les taux plafonds.

3. Le conseil municipal doit ensuite, compte tenu de cette limite, choisir le taux de chaque taxe suivant ses propres options, mais de façon à ce que le produit fiscal global en résultant soit égal, ou très proche, de celui dont il a besoin pour équilibrer son budget.

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Le coefficient de variation proportionnelle doit rester la pièce maîtresse de la simulation. En effet, son application reste la méthode la plus sûre et la plus respectueuse des règles de lien. Toutefois, si le conseil municipal désire moduler les taux, son choix doit porter sur la variation de la taxe d’habitation, qui régit ensuite la taxe foncière sur les propriétés non bâties et la cotisation foncière des entreprises.

Deux options peuvent être envisagées :

1. le coefficient de variation de la taxe d’habitation (KVTH) est inférieur au coefficient de variation proportionnelle.

Dans la mesure où le coefficient de variation de la taxe d’habitation choisi est ensuite appliqué au taux de la cotisation foncière des entreprises et au taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, le manque à gagner sur les produits fiscaux aura un impact sur la fixation du taux de taxe foncière sur les propriétés bâties, dont l’augmentation dépendra du rapport

bases de la TFPB / (total des bases des trois taxes + bases de la CFE)

2. le coefficient de variation de la taxe d’habitation est supérieur au coefficient de variation proportionnelle.

Lorsque ce choix est fait, et si en parallèle le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties et le taux de la cotisation foncière des entreprises suivent la même hausse, ceci a pour effet de diminuer le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Il peut en résulter en « boomerang » une diminution du coefficient de variation des impôts ménage (KVTMP), qui est susceptible de remettre en cause l’augmentation du taux de la cotisation foncière des entreprises. Depuis 2003, il existait une règle dérogatoire de la variation exceptionnelle du taux de taxe professionnelle. Cette règle a été supprimée dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle.

Les marges d’action par rapport au coefficient KVP doivent rester faibles sous peine de trouver des résultats non conformes aux règles de lien.

Exemple no 2 : Augmentation de la taxe d’habitation inférieure à celle du KVP

Supposons que le conseil municipal souhaite une augmentation de la TH inférieure à celle du coefficient de variation proportionnelle. Il est important, avant d’en décider le montant, d’évaluer l’impact sur la taxe foncière.

TAUX DE RÉFÉRENCE 2011 BASES 2012 PRODUITS ASSURÉS CFE, TH, TFPB, TFPNB 2012

Taxe d’habitationFoncier (bâti)Foncier (non bâti)Cotisation foncière des entreprises

Total

12 %14 %40 %11 %

70 000 00030 000 000 8 000 00040 000 000

8 400 000 €4 200 000 €3 200 000 €4 400 000 €

20 200 000 €

On déduit du tableau supra : produit assuré de CFE, TH, TFPB, TFPNB = 20 200 000 €.

Par ailleurs, les hypothèses de calcul pour l’année 2011 sont les suivantes :

– le produit nécessaire à l’équilibre du budget s’élève à 40 000 000 € ;

– le total des allocations compensatrices s’élève à 3 000 000 € ;

– le produit de la CVAE s’élève à 12 000 000 € ;

– la DCRTP est de 2 000 000 € ;

– le versement du GIR est de 1 500 000 € ;

– le produit de la taxe additionnelle FNB est de 500 000 € ;

– le produit de la TASCOM est de 600 000 €.

1re étape du calcul = calcul du produit fiscal attendu :

Produit fiscal attendu de CFE, TH, TFPB, TFPNB =

40 000 000 – 3 000 000 – 12 000 000 – 2 000 000 – 1 500 000 – 500 000 – 600 000 = 20 400 000 €

2e étape = comparaison du produit fiscal attendu et du produit fiscal assuré

Au cas présent, le produit fiscal attendu est supérieur au produit fiscal assuré d’où :

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3e étape = calcul du coefficient de variation proportionnelle (KVP)

KVP = coefficient de variation proportionnelle = 1,009 900 (à exprimer avec 6 décimales)

Supposons que la commune décide que le coefficient de variation TH, le KVTH, sera inférieur en 2012 au coefficient de variation proportionnelle :

KVTH = 1,005 00 (soit une augmentation de 0,5 % de la TH)

Si on applique la règle de lien sans dérogation, le taux maximum de TFPNB sera :40 % × 1,005 000 = 40,2 %

De même le taux maximum de la cotisation foncière des entreprises sera :11 % × 1,005 000 = 11,05 %

Pour arriver à percevoir un produit suffisant, le taux de taxe foncière sur les propriétés bâties devra être augmenté dans des proportions plus importantes. Le tableau pourra être utilement complété.

BASES 2012 TAUX 2012 PRODUITS 2012

Taxe d’habitationTaxe foncière (bâti)Taxe foncière (non bâti)Cotisation foncière des entreprises

70 000 000 €30 000 000 €8 000 000€

40 000 000 €

12,06 %?

40,2 %11,05 %

8 442 000 €? €

3 216 000 €4 420 000 €

On en déduit le produit du foncier bâti :20 400 000 – (8 442 000 + 3 216 000 + 4 420 000) = 4 322 000 €

ainsi que le taux de TFPB :4 322 000 / 30 000 000 = 14,41 %

Cette option n’induira pas d’ajustement, car le coefficient KVTMP sera toujours supérieur au KVTH et n’interviendra donc pas pour la limite du taux de CFE.

Exemple no 3 : augmentation de la taxe d’habitation supérieure à celle du KVPSupposons que le conseil municipal souhaite une augmentation de la TH supérieure à celle du coefficient de

variation proportionnelle. Il est important, avant d’en décider le montant, d’évaluer l’impact sur la taxe foncière. Reprise des mêmes données que dans l’exemple no 2.

1re étape du calcul = calcul du produit fiscal attendu :Produit fiscal attendu de CFE, TH, TFPB, TFPNB =40 000 000 – 3 000 000 – 12 000 000 – 2 000 000 – 1 500 000 – 500 000 – 600 000 = 20 400 000 €

2e étape = comparaison du produit fiscal attendu et du produit fiscal assuréAu cas présent, le produit fiscal attendu est supérieur au produit fiscal assuré d’où :

3e étape = calcul du coefficient de variation proportionnelle (KVP)KVP = coefficient de variation proportionnelle = 1,009 900

(à exprimer avec 6 décimales)

4e étape = calcul du taux de TH avec un KVTH > KVP soit 1,02 (augmentation de la TH de 2 %) et en conséquence du taux de TFPNB (règle de lien)

BASES 2012 TAUX 2012 PRODUITS 2012

Taxe d’habitationTaxe foncière (bâti)Taxe foncière (non bâti)

70 000 000 €30 000 000 € 8 000 000 €

12,24 %?

40,8 %

8 568 000 €? €

3 264 000 €

5e étape = calcul du taux de TFPB afin de maintenir un produit de taxes ménage égal à celui attendu en cas de variation proportionnelle des taux

On en déduit le produit du foncier bâti :15 942 200 – (8 568 000 + 3 264 000 ) = 4 110 000 €

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ainsi que le taux de TFPB :4 110 000 / 30 000 000 = 13,70 %

C’est un des procédés pour lequel le coefficient de variation des taxes ménage (KVTMP) est égal au coefficient de variation proportionnelle : il en résulte que l’application des règles de lien conduit à un taux de CFE égal au produit du taux de CFE de n – 1 par le coefficient de variation proportionnelle (KVP).

Ainsi cette technique permet une augmentation moins importante que celle de la TH et de la TFPNB, voire une diminution, de la taxe foncière sur les propriétés bâties.

III. – DÉROGATIONS AUX RÈGLES DE LIEN

III.1. Dérogations à la hausse

Rappel : Il existait jusqu’à présent deux mécanismes dérogatoires à la hausse. L’augmentation dérogatoire donnée par les dispositions du 4 du I de l’article 1636 B sexies n’existe plus depuis 2010 pour le taux de la cotisation foncière des entreprises. Seul le recours à la majoration spéciale a été retranscrit pour le taux de CFE.

III.1.1. Le recours à la majoration spéciale du taux de CFE

a. – principes

Le recours à la majoration spéciale du taux de la CFE est toujours possible après la suppression de la taxe professionnelle.

La majoration spéciale permet d’augmenter le taux de CFE en franchise des règles de lien sous certaines conditions.

Elle n’est possible que si les deux conditions suivantes sont cumulativement remplies (art. 1636 B sexies I.3 du CGI) :

– le taux de CFE déterminé en 2012 par la commune est inférieur au taux moyen communal de CFE constaté en 2011 au plan national (24,61 %)

et– le taux moyen pondéré des trois taxes ménages dans la commune, pour l’année n – 1 (2011), est supérieur ou

égal au taux moyen pondéré des mêmes taxes constaté pour l’année n – 1 dans l’ensemble des communes et EPCI au plan national (17,81 %)

Remarque : le taux moyen national est inférieur à celui qui sert au calcul du taux plafond de CFE (25,42 %), car il ne prend en compte que les impositions perçues par les communes et non les impositions perçues par les groupements à fiscalité propre ou à contributions fiscalisées.

Le taux maximum de la majoration spéciale s’élève à 5 % du taux moyen national de CFE de 2011 :Soit en 2012 : 1,23 % (= 24,61 × 5 %)

La commune peut toutefois retenir une majoration du taux de CFE inférieure à ce plafond.L’attention est appelée sur le fait que, pour les trois taxes autres que la cotisation foncière des entreprises, les taux

moyens pondérés à comparer (le taux communal et le taux moyen national) sont ceux de l’année précédente.Ainsi une commune dont le taux de cotisation foncière des entreprises est inférieur à la moyenne nationale de

l’année précédente peut utiliser la majoration spéciale dès lors que le taux moyen pondéré des trois autres taxes était l’année précédant celle de l’imposition supérieure au taux moyen pondéré national. Il en est ainsi même si sa délibération relative aux taux de l’année a pour effet de faire passer le taux moyen pondéré des trois taxes en dessous de la moyenne.

À l’inverse, une commune dont le taux moyen pondéré des trois taxes autres que la cotisation foncière des entreprises était, l’année précédente, inférieur au taux moyen pondéré national ne pourra, au titre d’une année donnée, utiliser la majoration spéciale du taux de la CFE, même si sa délibération relative aux taux de l’année a pour effet de faire passer le taux moyen pondéré des trois taxes au-dessus de la moyenne (mais elle pourra le faire l’année suivante si la condition relative à la CFE est toujours remplie).

Important : Le recours à la majoration spéciale ne peut aboutir à dépasser le taux moyen national de CFE. Si c’est le cas, le

taux de la commune est plafonné à ce taux moyen national, soit 24,61 % pour les impositions 2012.

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Deux situations peuvent se présenter :– l’écart entre le taux moyen national de CFE et le taux de CFE retenu pour l’année d’imposition (après variation

proportionnelle ou différenciée) est supérieur ou égal à 5 % du taux moyen national : la commune peut fixer sa majoration au maximum autorisé.

– l’écart entre le taux moyen national de CFE et le taux de CFE retenu pour l’année d’imposition, (après variation proportionnelle ou différenciée) est inférieur à 5 % du taux moyen national : dans ce cas, le taux de la majoration spéciale peut être au maximum égal à cet écart. Donc si la commune utilise pleinement la majoration spéciale, le taux communal (majoration comprise) devient égal au taux moyen de CFE constaté l’année précédente au niveau national.

B. – conséquences de La maJoration spéciaLe À L’égard des autres taxes

Une commune qui remplit les conditions fixées pour voter une majoration spéciale du taux de CFE peut décider d’y recourir en poursuivant l’un des trois objectifs suivants :

– augmentation du produit attendu des quatre taxes à concurrence du produit de la majoration spéciale ; – diminution de la pression fiscale pesant sur les trois autres taxes  ; dans ce cas, elle maintient le produit fiscal

qu’elle avait initialement fixé et le finance partiellement par la majoration spéciale ; – report sur la CFE, par le biais de la majoration spéciale, de tout ou partie des augmentations de pression fiscale

résultant du plafonnement du taux de l’une ou l’autre des trois autres taxes.Dans chacun de ces trois cas, l’augmentation du taux de la CFE correspondant à la majoration spéciale n’est pas

prise en compte pour déterminer la variation maximum du taux de CFE résultant du lien entre les taux.

1. Augmentation du produit attendu à concurrence du montant de la majoration spéciale

Si la commune entend utiliser le montant de la majoration spéciale pour augmenter à concurrence le produit attendu des quatre taxes, les taux définitifs sont :

– pour la CFE, le taux précédemment déterminé augmenté du taux de la majoration spéciale ; – pour les trois autres taxes, les taux précédemment déterminés.Cette solution s’applique quel que soit le mode de détermination des taux précédents (variation proportionnelle

ou variation différenciée).

2. Diminution de la pression fiscale pesant sur les trois autres taxes

Lorsqu’une commune maintient le produit attendu initialement fixé et entend utiliser la majoration spéciale pour diminuer la pression fiscale pesant sur les trois autres taxes, les taux définitifs sont calculés différemment selon qu’elle a décidé une variation proportionnelle ou une variation différenciée de ses taux d’imposition.

a) En cas de variation proportionnelle des tauxIl s’ensuit que le coefficient de variation proportionnelle appliqué aux trois taxes locales (TH, TFPB, TFPNB) et

au taux de CFE doit être revu à la baisse.

Le coefficient forfaitaire de réduction est égal au rapport suivant :

produit attendu (TH, TFPB, TFPNB, CFE) – produit de la majoration spécialeproduit attendu (TH, TFPB, TFPNB, CFE)

Le taux de CFE est alors égal à :

(taux de CFE précédemment déterminé × coefficient forfaitaire de réduction) +

taux de la majoration spéciale retenue

Il conviendra ensuite d’appliquer ce coefficient forfaitaire de réduction aux taux des trois autres taxes.

b) En cas de variation différenciéeSi après avoir déterminé les taux en modulant leurs variations, le conseil municipal constate qu’il peut voter une

majoration spéciale du taux de la CFE et décide d’y recourir, il a deux possibilités.

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Soit une nouvelle modulation des taux précédemment fixés

Le conseil municipal doit alors procéder à une nouvelle modulation des variations. Mais, en l’occurrence, il doit : – commencer par fixer le taux de la majoration spéciale afin d’en calculer le produit ; – procéder à la modulation à partir du produit attendu des quatre taxes diminué du produit de la majoration

spéciale et en retenant, pour calculer le taux maximal de la CFE, le coefficient de variation du taux de la taxe d’habitation ou, s’il est moins élevé, le nouveau coefficient de variation proportionnelle et, pour calculer le taux maximal de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, le coefficient de variation du taux de la taxe d’habitation ;

– ajouter au taux de CFE résultant de cette nouvelle modulation le taux fixé pour la majoration spéciale.

Soit une réduction forfaitaire des taux précédemment déterminés

Si le conseil municipal ne souhaite pas procéder à une nouvelle modulation des taux après majoration spéciale, il peut appliquer aux quatre taux qu’il a précédemment déterminés un coefficient forfaitaire de réduction égal au rapport suivant :

produit attendu (TH, TFPB, TFPNB, CFE) – produit de la majoration spécialeproduit attendu (TH, TFPB, TFPNB, CFE)

III.1.2. Cas particuliers

1. Communes adhérant à un établissement public de coopération intercommunale (3 du I de l’art. 1636 B sexies du CGI)

L’adhésion d’une commune à un EPCI a pour effet de transférer à ce dernier un certain nombre de compétences. Or la prise en charge de certains services par ce groupement s’accompagne généralement d’une diminution des taux communaux de TH et des taxes foncières et peut entraîner la diminution du taux moyen pondéré des trois taxes ménages en deçà du taux moyen national, donc l’exclusion de la commune du bénéfice de la majoration spéciale du taux de CFE.

Les communes qui ne remplissent plus cette condition, du fait de leur adhésion à un EPCI, peuvent toutefois, à compter de la deuxième année suivant celle de leur adhésion, utiliser la majoration spéciale lorsque les deux séries de conditions suivantes sont réunies :

a) Au cours de l’année de l’adhésion et au cours de l’année suivante, la commune doit avoir rempli les conditions permettant la mise en œuvre de la majoration spéciale.

b) Chaque année, à compter de la deuxième année qui suit l’adhésion et jusqu’à celle où la commune applique effectivement la majoration spéciale, la commune doit remplir les deux conditions particulières suivantes :

– le taux de CFE de la commune, fixé en application des règles de lien, au titre de l’année d’imposition, est inférieur au taux moyen communal de CFE constaté au niveau national l’année précédente ;

– le taux moyen pondéré des trois autres taxes (TH, TFPB et TFPNB) de l’année précédente dans la commune est, au plus, inférieur de 20 % au taux moyen pondéré constaté au plan national l’année précédente pour les trois autres taxes dans l’ensemble des communes.

Le taux moyen pondéré de TH et des deux taxes foncières calculé pour 2010 dans la commune ne peut être inférieur à 14,25 % (soit 17,81 × 80 %).

2. Commune membre d’une communauté urbaine sur le territoire de laquelle sont perçus les trois quarts, au moins, du produit communautaire de la taxe d’habitation (art. 1636 B sexies I-3 du code général des impôts)

De manière générale, les communes peuvent appliquer la majoration spéciale du taux de CFE, lorsque les deux conditions suivantes sont cumulativement remplies :

– le taux de CFE est inférieur à la moyenne constatée l’année précédente, pour la CFE, dans l’ensemble des communes ;

et– le taux moyen pondéré des taxes foncières et de TH appliqué par la commune est au moins égal au taux moyen

pondéré constaté l’année précédente pour les mêmes taxes dans l’ensemble des communes.

Toutefois, la commune membre d’une communauté urbaine à fiscalité additionnelle peut, dans le seul cas où plus des trois quart du produit communautaire de la taxe d’habitation sont perçus sur son territoire, ajouter à ses taux les taux respectifs des quatre taxes votés l’année précédente par la communauté urbaine.

La réalisation des conditions d’application de la majoration spéciale sera donc appréciée en comparant le cumul des taux communaux et communautaires aux taux moyens nationaux de référence qui, eux, restent inchangés.

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III.2. Dérogations à la baisse (art. 1636 B sexies I-2 du CGI)

Les communes peuvent diminuer les impôts ménages, ou la seule taxe d’habitation, sans avoir à diminuer parallèlement le taux de la cotisation foncière des entreprises ou celui de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, si certaines conditions tenant à la structure des taux sont remplies et révèlent une répartition déséquilibrée de la pression fiscale entre les différentes catégories de contribuables.

Important : lorsqu’il est fait application, au titre d’une année, d’un des dispositifs dérogatoires, les possibilités de hausse du taux de CFE et de TFPNB sont réduites de moitié pendant les trois années suivantes.

Lorsque la commune a ainsi augmenté, au cours des trois années suivantes, ses taux de CFE ou de TFPNB dans ces conditions restrictives (application du plafonnement à 50 %), elle ne peut procéder à une nouvelle diminution sans lien pendant les trois années suivantes.

III.2.1. Diminution sans lien des impôts ménages (art. 1636 B sexies I-2, 1er al.)

Il existe deux diminutions sans lien :

– la diminution sans lien des taux de TH, TFPB et TFPNB, appelée communément «  diminution sans lien classique » (2) ;

– la diminution sans lien du seul taux de TH, appelée « nouvelle diminution sans lien TH » (3).

a. – diminution sans Lien « cLassique »

a) Conditions d’application

Ce mécanisme permet de diminuer, sans application des règles de liens (i.e. sans avoir à diminuer parallèlement les taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties et de cotisation foncière des entreprises), deux ou trois des taux suivants  : le taux de taxe d’habitation, de taxe foncière sur les propriétés bâties et/ou de taxe foncière sur les propriétés non bâties.

L’application de ce dispositif est conditionnée au fait que le taux n – 1 de la taxe diminuée :

– soit, à la fois, supérieur au taux moyen national de cette taxe constaté en n – 1 et au taux de CFE de la collectivité en n – 1 ;

et

– ne soit pas diminué en deçà du plus élevé de ces deux taux, qui constitue alors « le seuil de diminution libre ».

Pour l’application de la réduction dérogatoire des taux de TH et de taxes foncières aux communes membres d’EPCI à fiscalité propre ou de syndicats à contributions fiscalisées, les taux communaux des quatre taxes à prendre en compte sont majorés des taux des groupements pour l’année précédant celle de l’imposition.

Dans ce cas, cette diminution n’est pas prise en compte pour la fixation du taux de CFE et du taux de TFPNB.

En 2012, la diminution sans lien «  classique  » peut être appliquée par les communes dont les taux vérifient les conditions suivantes :

TH 2011 supérieur à

TFPB 2011 supérieur à

TFPNB 2011 supérieur à

23,76 %et

taux CFE de la commune 2011

19,89 %et

taux CFE de la commune 2011

48,56 %et

taux CFE de la commune 2011

b) Situation entraînant le rétablissement partiel des règles de lien

Les règles de lien entre les taux sont rétablies, mais de manière limitée, lorsque le taux d’un ou de plusieurs impôts ménages remplit les conditions suivantes :

– être supérieur au taux moyen national de cette taxe constaté l’année précédente et au taux de CFE de l’année précédente ;

– être diminué en deçà du plus élevé des deux taux qui précèdent (seuil).

(2) Cf. l’article 1636 B sexies I.2, 1er alinéa du code général des impôts.(3) Cf. l’article 1636 B sexies I.2, 2e alinéa du code général des impôts.

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Dans ce cas, les diminutions du taux de la TH et/ou des taux des taxes foncières à prendre en compte pour la fixation des taux de CFE et de TFPNB ne sont pas celles constatées par rapport aux taux de l’année précédente, mais par rapport aux taux qui servent de seuil (taux moyen national de la taxe ou taux de CFE de la collectivité, si celui-ci est plus élevé).

Ainsi, en cas de diminution du taux de TH, le coefficient de variation ne correspondra pas au rapport :

Taux TH 2012Taux TH 2011

mais au rapport corrigé :

Taux TH 2012Seuil

Par ailleurs, afin de fixer son taux de CFE, la commune doit déterminer le coefficient de variation des impôts ménages (KVTMP). Il est égal au coefficient de variation proportionnelle, qui correspond au rapport entre le produit attendu et le produit assuré.

Ces différentes données doivent cependant être corrigées, afin de tenir compte de la fixation d’un ou plusieurs taux ménages en deçà de leur seuil.

Coefficient de variation proportionnelle corrigé = produit attenduproduit assuré corrigé

Avec : Produit assuré TH = bases TH 2012 × taux TH 2011Produit assuré corrigé TH = bases TH 2012 × seuil TH

Pour les communes membres d’un groupement à fiscalité propre, il y a lieu d’ajouter le produit assuré (appelé produit fiscal à taux constants sur l’état 1259 « communautés ») et attendu du groupement, au produit assuré (appelé produit fiscal à taux constants sur l’état 1259) et attendu de la commune.

Pour les communes membres d’un syndicat à contributions fiscalisées  : au produit attendu communal doit être ajouté le montant de la contribution fiscalisée du groupement, au titre de l’année considérée. Quant au produit assuré communal, il doit être calculé en appliquant aux bases communales de l’année considérée, le taux communal de l’année précédente, auquel est ajouté le taux appliqué au profit du groupement l’année précédente.

Exemple :

Soit une commune membre d’un EPCI présentant les caractéristiques suivantes :

TH TFPB TFPNB CFE

Taux communal n – 1 30 % 21 % 30 % 11 %

Taux n – 1 des EPCI dont la commune est membre 4 % 3 % 10 % 5 %

Total des taux de n – 1 34 % 24 % 40 % 16 %

Taux moyens nationaux 23,76 % 19,89 % 48,56 %

Seuil de diminution libre 23,76 % 19,89 %

Plancher de diminution libre 19,76 % 16,89 %

Bases n – 1 70 000 000 € 30 000 000 € 8 000 000 €

Bases n 71 000 000 € 31 000 000 € 8 000 000 €

Taux communal n 15 % 10 % ? ?

1. Diminution sans lien TH, TFPB, TFPNB

TH : la commune peut diminuer « librement » son taux de TH, car ce taux n – 1 de 30 %, majoré du taux des EPCI de n – 1 (4 %), est à la fois supérieur au taux moyen national (23,76 %) et à son propre taux CFE n – 1, majoré du taux CFE n – 1 des EPCI, soit 16 % (11+5).

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TFPB : la commune peut diminuer « librement » son taux de TFPB, car ce taux n – 1 de 21 %, majoré du taux des EPCI de n – 1 (3 %), est à la fois supérieur au taux moyen national (19,89 %) et à son propre taux CFE n – 1, majoré du taux CFE n – 1 des EPCI, soit 16 % (11+5).

TFPNB : la commune ne peut pas diminuer « librement » son taux de TFPNB, car ce taux n – 1 de 30 %, majoré du taux des EPCI de n – 1 (10 %), est inférieur au taux moyen national (48,56 %).

2. Calcul du plancher de la diminution sans lien Il est égal au seuil de la diminution libre, diminué du taux n – 1 de la taxe des EPCI, soit :– pour la TH : 23,76 – 4 = 19,76 %– pour la TFPB : 19,89 – 3 = 16,89 %

3. Rétablissement des règles partielles du lienSi la commune décide de fixer les taux de TH à 15 % et de TFPB à 10 %, i.e. de diminuer la TH et la TFPB dans

des proportions plus importantes que le plancher de diminution libre, la fixation des taux maxima de TFPNB et de CFE est effectuée avec des coefficients de variation corrigés.

taux THn + taux des EPCIKVTH

c = plancher de diminution libre + taux des EPCI

KVTHc = (15 + 4) / (19,76 + 4) = 19/23,76 = 0,799Il en résulte que le taux de TFPNB commune + EPCI ne pourra excéder :

40 × 0,799 = 32,0 %Le taux communal de TFPNB maximum sera donc de 22,0 %.Si la commune vote ce taux de TFPNB, il lui reste à déterminer le taux de cotisation foncière sur les entreprises.

Pour cela, il convient de calculer le taux de variation des taxes foncières et de la taxe d’habitation corrigé (KVTMPc)

Produit attendu– TH : 71 000 000 × (15 % + 4 %) = 13 490 000– TFPB : 31 000 000 × (10 % + 3 %) = 4 030 000– TFPNB : 8 000 000 × (22,0 % + 10 %) = 2 600 000Total : 20 120 000

Produit de référence– TH : 71 000 000 × (19,76 % + 4 %) = 16 869 600– TFPB : 31 000 000 × (16,89 % + 3 %) = 6 165 900– TFPNB : 8 000 000 × (30 % + 10 %) = 3 200 000Total : 26 235 500soit 20 120 000 / 26 235 500 = 0,766899Ce coefficient est plus faible que le KVTHc : c’est donc lui qui sert à déterminer le taux maximum de cotisation

foncière des entreprises, soit 16 % × 0,766899 = 12,27 % (taux maximum commune + EPCI).Le taux CFE communal ne peut donc excéder 12,27 % – 5 % = 7,27 %

B. – diminution sans Lien th

Lorsque la diminution sans lien classique est inapplicable, les communes peuvent diminuer le taux de la seule taxe d’habitation, sans appliquer les règles de lien, c’est-à-dire sans avoir à baisser leur taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties et leur cotisation foncière des entreprises, à condition que les conditions suivantes soient remplies :

– un taux de taxe d’habitation de n – 1 à la fois :– supérieur au taux moyen national de TH de l’année précédente (23,76 % pour les communes en 2011) ;– inférieur à leur propre taux de CFE de n – 1 ;

– un taux de CFE de n – 1 inférieur au taux moyen national de CFE de l’année précédente (soit 25,42  % pour 2011).

Le taux moyen national TH constitue alors pour ces communes le seuil de diminution libre.

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Pour les communes membres d’un EPCI, les taux de TH et de CFE à retenir au titre de n – 1 pour apprécier la possibilité d’appliquer la diminution sans lien TH sont, comme pour la diminution sans lien «  classique  », les taux communaux majorés des taux des EPCI à fiscalité propre et des taux additionnels communaux afférents aux contributions fiscalisées versées aux EPCI sans fiscalité propre (syndicats) dont la commune est membre.

En 2012, la diminution libre peut être appliquée par les communes qui remplissent les conditions suivantes :

TAUX TH 2011 TAUX CFE 2011

supérieur à 23,76 %et

inférieur à taux CFE commune 2011Inférieur à 25,42 %

Exemple :

Soit une commune membre d’EPCI dont les caractéristiques sont les suivantes :

TH TFPB TFPNB CFE

Taux communal n – 1 21 % 12 % 28 % 22 %

Taux n – 1 des EPCI dont la commune est membre 3 % 4 % 10 % 3 %

Total des taux de n – 1 24 % 16 % 38 % 25 %

Taux moyens nationaux 23,76 % 19,89 % 48,56 % 25,42 %

Seuil de diminution libre 23,76 %

Plancher de diminution libre 20,76 %

Bases n – 1 180 M€ 240 M€ 18 M€ 380 M€

Bases n 200 M€ 250 M€ 20 M€ 400 M€

Taux communal n 10 % 13,50 % ? ?

Produits communaux n 20 M€ 33,750 M€ ? ?

1. Diminution sans lien TH

La commune peut diminuer « librement » son taux de TH, car :– ce taux n – 1 de 21 %, majoré du taux des EPCI de n – 1 (3 %), est à la fois supérieur au taux moyen national

(23,76 %) et inférieur à son propre taux CFE n – 1, majoré du taux CFE n – 1 des EPCI, soit 25 % (= 22 + 3) ;– son taux de CFE (22 %), majoré du taux de CFE de l’année n – 1 des EPCI dont la commune est membre (3 %),

soit au total 25 %, est inférieur au taux moyen national de CFE (25,42 %).

2. Plancher de diminution sans lien TH

Le plancher de diminution sans lien TH est égal :

seuil de diminution libre TH – taux n – 1 des EPCI dont la commune est membre

soit

taux moyen national TH – taux n – 1 des EPCI dont la commune est membre

soit

23,76 % – 3 % = 20,76 %

3. Rétablissement des règles partielles du lien

Exemple : la commune décide de fixer son taux de TH à 10 % :

1re étape : calcul du taux maximum de TFPNB

Coefficient de variation TH corrigé (KVTHc) :

KVTHC = 10 % + 3 % 23,76 % KVTHC = 0,547 138

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La commune doit donc voter un taux de TFPNB qui suit au moins la diminution donnée par le coefficient de variation TH corrigé.

Le taux TFPNB commune + EPCI ne peut donc être supérieur à : 38 % × 0,547138 = 20,8 %Le taux TFPNB communal maximum est donc égal à : 20,8 % – 10 % = 10,8 %On suppose que la commune décide de fixer son taux de TFPNB à 10,8 %.

2e étape : calcul du taux maximum de CFECoefficient de variation corrigé des taxes foncières et d’habitation (KVTMPC)

Produit attendu :TH : 200 000 000 € × (10 % + 3 %) = 26 000 000 €TFPB : 250 000 000 € × (13,5 % + 4 %) = 43 750 000 €TFPNB : 20 000 000 € × (10,8 % + 10 %) = 4 160 000 €Total : 73 910 000 €

Produit de référence :TH : 200 000 000 € × (20,76 % + 3 %) = 47 520 000 €TFPB : 250 000 000 € × (12 % + 4 %) = 40 000 000 €TFPNB : 20 000 000 € × (28 % + 10 %) = 7 600 000 €Total : 95 120 000 €d’où : KVTMPc= 73 910 000 / 95 120 000 = 0,777 018Le coefficient de variation TH corrigé étant inférieur au coefficient de variation des taxes foncières et d’habitation

corrigé, c’est lui qui sert à déterminer le taux maximum de cotisation foncière des entreprises, qui doit être inférieur à :25 % × KVTHC = 25 % × 0,547 138 = 13,68 %

Le taux CFE communal ne peut donc excéder :13,68 % – 3 % = 10,68 %

II.2.2. Application concomitante de la diminution sans lien et de la majoration spéciale du taux de CFE

La diminution sans lien classique ou sans lien TH peut être suivie d’une majoration spéciale du taux de CFE, si les conditions d’application sont remplies.

L’exemple figurant au § III.2 1 « diminution sans lien classique » permet d’illustrer cette hypothèse.En effet :– le taux moyen pondéré des taxes foncières et de la taxe d’habitation est égal à

70 000 000 × 30 % + 30 000 000 × 21 % + 8 000 000 × 30 % = 27,05 %

70 000 000 + 30 000 000 + 8 000 000 donc supérieur à 17,81 % ;– le taux de CFE 2012 (7,37 %) de la commune, déterminé conformément aux règles de lien, est inférieur à 24,38 %.La commune peut donc voter un taux de CFE en appliquant la majoration spéciale :

7,27 + 1,23 = 8,50 %En revanche, l’exemple figurant au § III.2.1. B « diminution sans lien TH » ne permet pas d’appliquer la majoration

spéciale. En effet, l’une des conditions n’est pas remplie  : le taux moyen pondéré des taxes foncières et de la taxe d’habitation est égal à 16,35 % et donc inférieur à 17,81 %.

III.2.3. Suppression du lien entre la taxe d’habitation et la taxe foncière sur les propriétés non bâties au bénéfice de certaines communes membres d’EPCI (art. 1636 B decies I – 2e al.)

Cette dérogation aux règles de liaison de taux ne concerne que les communes membres d’un EPCI à fiscalité additionnelle ayant opté pour l’application de l’article 1609 nonies C (FPU). Elle peut être mise en œuvre uniquement au titre de la première année d’application de ce régime fiscal.

Dans cette situation, et à condition que le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties de la commune, l’année précédant le passage à la FPU, soit inférieur de plus d’un tiers au taux moyen national de TFPNB des communes la même année, la commune peut fixer librement un taux de TFPNB délié de son taux de taxe d’habitation.

Le taux moyen national des communes pour 2011 est égal à 48,56 % ; le taux de TFPNB de 2011 ne doit donc pas excéder 32,37 % pour que la commune puisse utiliser ce dispositif en 2012.

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IV. – CAS PARTICULIER : COMMUNES OÙ LE TAUX DE COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES ÉTAIT NUL L’ANNÉE PRÉCÉDENTE (ART. 1636 B SEXIES - I BIS DU CGI)

Les communes concernées sont celles qui n’ont pas perçu de produit de cotisation foncière des entreprises au titre de l’année n – 1, mais sont en mesure d’en voter un pour l’année n.

Dans ce cas, les règles de lien entre les taux ne s’appliquent pas pour la CFE. En revanche, la fixation du taux de TFPNB reste liée au taux de la taxe d’habitation.

L’absence de perception de la CFE au titre de l’année n – 1 doit s’expliquer par l’un des motifs suivants :– le vote d’un taux de CFE nul ;– des bases de CFE nulles ;– l’appartenance à un EPCI à fiscalité additionnelle dont le taux de CFE a atteint le taux plafond de CFE.

Le rapport entre le taux de CFE ainsi voté et le taux moyen constaté pour la CFE, l’année précédente, dans l’ensemble des communes, ne doit pas excéder le rapport entre, d’une part, le taux moyen de TH et des taxes foncières, pondéré par l’importance relative des bases de ces trois taxes dans la commune pour l’année d’imposition, d’autre part, le taux moyen pondéré de ces trois taxes constaté l’année précédente dans l’ensemble des communes.

Les taux moyens constatés dans l’ensemble des communes sont ceux retenus pour l’application de la majoration spéciale, soit 24,61 % pour le taux moyen de CFE et 17,81 % pour le taux moyen pondéré de TH et des taxes foncières.

Taux de CFE voté en 2012 par la commune

Taux de CFE moyen 2011 (24,61 %)≤

Taux moyen pondéré de TH et des 2 TF appliqué en 2012 par la commune

Taux moyen pondéré 2011 de TH et des 2 TF (17,81 %)

Compte tenu de cette condition, il convient de procéder de la façon suivante :

1. Il faut fixer, en premier lieu, le produit net global de TH et des taxes foncières attendu par la commune en 2012, abstraction faite, le cas échéant, des éléments afférents au groupement auquel la commune appartient.

C’est, en effet, le préalable nécessaire au calcul du taux moyen pondéré de ces trois taxes pour 2012, soit :

Taux moyen pondéré de TH et des 2 TF pour 2012 = Produit net fiscal global attendu des 3 taxes pour 2012 × 100 Somme des bases des 3 taxes pour 2012

2. Le taux maximum de CFE qui peut être voté en 2012 est alors obtenu de la façon suivante :

Taux maximum de CFE 2012 =

Taux moyen pondéré de TH et des 2 TF appliqué en 2012 × 24,61 % par la commune

17,81 %

Il est rappelé que le taux de CFE ainsi déterminé est un taux maximum, qui ne peut en tout état de cause être dépassé. La commune peut, en revanche, librement décider de retenir un taux inférieur.

Le taux de CFE ainsi déterminé ne peut, par ailleurs, excéder le taux plafond 2012 (soit 50,84 %, ou moins si la commune appartient à un groupement de communes à fiscalité propre).

Enfin, la majoration spéciale prévue à l’article 1636 B sexies I du CGI ne peut être appliquée.

V. – LES COMMUNES NOUVELLES

La loi de réforme des collectivités territoriales introduit le nouveau concept de commune nouvelle qui peut être créée en lieu et place de communes contigües dans les conditions définies à l’article L.2113-2 du code général des collectivités territoriales. Les communes contigües peuvent appartenir ou non au même établissement public de coopération intercommunale ou être des communes isolées. À compter du 16 décembre 2010, date de promulgation de la loi de réforme des collectivités territoriales, l’ancienne procédure de fusion de communes est abrogée  ; ainsi toute fusion de communes conduit à la création d’une commune nouvelle.

Conformément à l’article 1638 du code général des impôts, des taux d’imposition différents peuvent être appliqués, selon le territoire des communes préexistantes, pour l’établissement des douze premiers budgets de la commune nouvelle.

Cette procédure d’intégration fiscale progressive doit être précédée d’une homogénéisation des abattements appliqués pour le calcul de la taxe d’habitation. Le résultat de cette homogénéisation est pris en compte dans les états transmis par la DGFIP.

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Par ailleurs, elle ne peut s’appliquer lorsque, pour chacune des taxes en cause, le taux d’imposition appliqué dans la commune préexistante la moins imposée était égal ou supérieur à 80 % du taux d’imposition correspondant appliqué dans la commune préexistante la plus imposée pour l’année antérieure à l’établissement du premier des douze budgets de la commune nouvelle.

DEUXIÈME PARTIE

FIXATION DU TAUX DE LA TAXE D’ENLÈVEMENT DES ORDURES MENAGÈRES

En application des dispositions du 1 du III de l’article 1636 B undecies du CGI, les communes compétentes pour instituer et percevoir la TEOM fixent, chaque année, depuis les impositions dues au titre de l’année 2005, un taux de TEOM et non plus un produit.

I. – CHAMP D’APPLICATION

Depuis la publication de la loi  no 99-586 du 12  juillet  1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, une commune ne peut instituer la TEOM qu’à condition de bénéficier de l’ensemble de la compétence « élimination et valorisation des déchets ménagers » et d’en assurer au moins la collecte, c’est-à-dire d’en être responsable.

Toute commune qui s’est dessaisie de l’ensemble de la compétence, et donc n’assume plus aucune charge, ne peut plus en principe percevoir cette taxe.

En revanche, la commune qui conserve la collecte et transfère le seul traitement est seule à même d’instituer et de percevoir la TEOM. Le financement du traitement est alors assuré par le versement de contributions budgétaires à l’EPCI ou au syndicat mixte qui assure le traitement.

Sont également visées par ces dispositions, les communes ayant transféré la compétence « élimination et valorisation des déchets ménagers  » à un syndicat mixte, mais faisant application du régime dérogatoire leur permettant de percevoir la taxe pour leur propre compte.

Rappel : un régime dérogatoire, institué en 2002, permet aux communes et EPCI à fiscalité propre qui ont transféré l’ensemble de la compétence à un syndicat mixte d’instituer et de percevoir pour leur propre compte la TEOM ou la REOM, si le syndicat mixte n’a institué aucune de ces recettes au 1er juillet de l’année.

Les EPCI à fiscalité propre ont, en outre, la possibilité de se substituer au syndicat mixte pour la perception de la recette que ce dernier a instituée.

II. – DÉTERMINATION DU TAUX DE TEOM

II.1. Règles générales

Les communes compétentes pour percevoir la TEOM en 2012, que ce soit conformément aux dispositions de la loi du 12 juillet 1999, dans le cadre du régime dérogatoire, ou dans celui de la prorogation exceptionnelle du régime transitoire, se verront notifier, au début de l’année 2012, leurs bases prévisionnelles de TEOM par les services fiscaux.

Ces bases figurent sur l’état  1259  TEOM  C, qui est pré-rempli par les services fiscaux, puis adressé par voie dématérialisée à la mairie par les services de la direction départementale des finances publiques.

La délibération du conseil municipal fixant le (ou les) taux pour 2012 doit intervenir avant le 15 avril 2012.

À défaut, les taux appliqués l’année précédente seront reconduits.

La variation du taux de la TEOM n’est ni encadrée ni plafonnée. Les assemblées compétentes disposent donc d’une entière liberté.

La TEOM n’étant, en outre, pas affectée, son produit ne correspond pas nécessairement au coût du service d’élimination des déchets ménagers.

Les communes de 10 000 habitants et plus ayant institué cette taxe, et qui assurent au moins la collecte des déchets ménagers, doivent toutefois retracer dans un état spécial annexé à leurs documents budgétaires, d’une part, le produit perçu de la taxe, d’autre part, les dépenses, directes et indirectes, afférentes à l’exercice de la compétence « élimination et valorisation des déchets ménagers ».

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II.2. Dispositif permettant la fixation de taux différents sur le territoire d’une commune

Le 2 de l’article 1636 B undecies du CGI permet aux communes compétentes en matière d’élimination des déchets ménagers de voter, sur leur territoire, des taux de TEOM différents en vue de proportionner la taxe à l’importance du service rendu, apprécié en fonction des conditions de sa réalisation et de son coût.

Cette disposition est la reprise, sensiblement aménagée, d’une jurisprudence du Conseil d’État (4).Par ailleurs, si une installation de transfert ou d’élimination des déchets prévue par un plan départemental

d’élimination des déchets ménagers est située sur leur territoire, elles peuvent définir une zone, d’un rayon d’un kilomètre au plus autour de cette installation, sur laquelle elles votent un taux différent. Ces critères prennent en compte les conditions de réalisation du service et son coût. En ce qui concerne les conditions de réalisation du service, il peut s’agir de la fréquence du ramassage, du type d’organisation de la collecte (en porte-à-porte ou par apport volontaire aux points de collecte) ou encore du mode de collecte (tri sélectif ou non).

Dans les communes qui ont institué, avant le 15 octobre 2011, un zonage en fonction de l’importance du service rendu, l’assemblée délibérante vote, dans les conditions décrites précédemment, et avant le 15 avril 2012, autant de taux de TEOM qu’elle a institué de zones.

La législation n’impose aucune obligation quant à la méthode de détermination des différents taux, sous réserve toutefois qu’ils soient proportionnels à l’importance du service rendu.

II.3. Dispositif permettant d’ajouter une part incitative à la TEOM

Afin de réduire la production de déchets, l’article 46 de la loi du 3 août 2009, dite « Grenelle 1 », a fixé comme objectif national d’élaborer un cadre législatif permettant d’intégrer, dans un délai de 5 ans, une part variable incitative à la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) et à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

À cet égard l’article 97 de la loi de finances pour 2012 crée un nouvel article dans le CGI : l’article 1522 bis, qui permet aux communes d’instituer une part incitative à la TEOM en plus de la part fixe, par délibération avant le 15 octobre n – 1 (1o du II de l’art. 1639 A bis du CGI). Cette part incitative doit être assise sur la quantité ou la nature des déchets produits (en volume, poids ou nombre d’enlèvements). La première année d’application des dispositions de cet article le produit de la TEOM ne peut excéder le produit total de cette taxe au titre de l’année précédente.

En principe, une délibération doit être adoptée chaque année, avant le 31 mars, pour déterminer le tarif de cette part incitative. Cette part incitative doit être fixée de manière à ce que son produit soit compris entre 10 % et 15 % du produit total de la taxe.

Cette dernière disposition ne sera applicable qu’à partir du 1er janvier 2013, mais pour cela la délibération d’institution de la TEOM incitative devra être prise avant le 15 octobre 2012.

(4) CE, 28 février 1934, Chièze Côte-d’Or, BO 6100.

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FA S C I C U L E I I

LE VOTE DES TAUX DES EPCI

Le présent fascicule décrit les règles applicables au vote des taux des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

PREMIÈRE PARTIE

RÈGLES DE FIXATION DES TAUX DANS LES EPCI À FISCALITÉ ADDITIONNELLE

Cette première partie traite, d’une part, les EPCI à fiscalité additionnelle et, d’autre part, les EPCI à fiscalité additionnelle ayant sur leur territoire une ou plusieurs zones d’activité économique (ZAE) ou zone éolienne (ZE) et qui y appliquent l’article 1609 quinquies C.

I. – FIXATION DES TAUX DANS LES EPCI À FISCALITÉ ADDITIONNELLE DÉJÀ EXISTANTS

En 2012, ces EPCI, de même que leurs communes membres, perçoivent les quatre impôts directs locaux  : taxe d’habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties et cotisation foncière des entreprises.

Les groupements à fiscalité additionnelle sont soumis aux mêmes règles que les communes, sous les deux réserves suivantes :

– ils ne peuvent pas utiliser la majoration spéciale du taux de CFE prévue à l’article 1636 B  sexies I.3 du code général des impôts ;

– les taux d’imposition ne sont pas soumis au plafonnement prévu à l’article 1636 B septies du code général des impôts ; toutefois, les taux fixés par les EPCI viennent en déduction des taux plafonds communaux.

L’EPCI peut donc faire évoluer ses taux de l’année précédente :– soit dans une proportion identique ;– soit de façon différenciée, en respectant certaines règles de lien.

Ces règles s’appliquent aux EPCI soumis à la fiscalité additionnelle, à la CFE de zone, pour le territoire hors zone, ou substitués à leurs membres pour la perception de la CFE afférente aux éoliennes, pour les installations imposées autres que les éoliennes.

I.1. Application des règles de lien

I.1.1. La variation proportionnelle

Le coefficient de variation proportionnelle, qui doit être exprimé avec six décimales, est égal au rapport :

Produit attendu des 4 taxes

Produit assuré des 4 taxes

I.1.2. La variation différenciée

Les règles à respecter, en cas de variation différenciée, sont les suivantes :

a) Variation du taux de TH :

Les EPCI sont libres de diminuer ou d’augmenter le taux de TH. Toutefois cette décision a une incidence sur la fixation des taux de CFE et de TFPNB.

b) Variation du taux de CFE :

La variation du taux de CFE est liée à celle d’un taux de référence, qui correspond :– soit au taux de TH (KVTH) ;– soit au taux moyen de la TH et des TF, pondéré par l’importance relative des bases de ces trois taxes pour

l’année d’imposition (KVTMP).

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Le coefficient de variation du taux moyen pondéré (KVTMP) des trois taxes ménages est égal à :

KVTMP = Produit attendu des trois taxes (bases 2012 × taux 2012)Produit assuré de ces mêmes taxes (bases 2012 × taux 2011)

1re hypothèse : augmentation du taux de référenceLe taux de référence est celui (KVTH ou KVTMP) qui subit l’augmentation la plus faible.Dans ce cas, le taux de CFE peut :– être reconduit ou diminué ;– augmenter dans une proportion au plus égale à l’augmentation du taux de référence.

2e hypothèse : diminution du taux de référenceLe taux de référence est celui (KVTH ou KVTMP) qui subit la diminution la plus importante. Le taux de CFE

doit diminuer à proportion du taux de référence.

3e hypothèse : absence de variation du taux de TH ou du TMP de la TH et des TFDans ce cas, le taux de cotisation foncière peut être reconduit ou diminué.

c) Variation du taux de TFPNB :La variation du taux de TFPNB est liée à celle du taux de TH.

1re hypothèse : augmentation du taux de THDans ce cas, le taux de TFPNB peut :– être reconduit ou diminué librement ;– augmenter dans une proportion au maximum égale à celle du taux de TH.

2e hypothèse : diminution du taux de THDans ce cas, le taux de TFPNB doit être diminué, dans une proportion au moins égale à la diminution du taux de

TH, sauf application d’un mécanisme de dérogation à la baisse (diminution sans lien des taxes ménages, diminution sans lien de la TH).

3e hypothèse : absence de variation du taux de THDans ce cas, le taux de TFPNB peut être reconduit ou diminué librement.

d) Variation du taux de TFPB :Les EPCI sont libres de diminuer ou d’augmenter le taux de TFPB qui sert, du fait de l’absence de règles de lien,

de variable d’ajustement.

I.2. Exceptions aux règles de lien

I.2.1. Dérogations à la baisse

Les EPCI à fiscalité additionnelle peuvent appliquer la diminution sans lien des impôts ménages ou de la TH, prévue à l’article 1636 B sexies I.2., si certaines conditions tenant à la structure des taux sont remplies et révèlent une répartition déséquilibrée de la pression fiscale entre les différentes catégories de contribuables.

Les taux de référence nécessaires pour déterminer l’éligibilité à ces diminutions sans lien en 2012 figurent dans le tableau ci-dessous :

TAUX MOYEN NATIONAL de TH

TAUX MOYEN NATIONAL de TFPB

TAUX MOYEN NATIONAL de TFPNB

23,76 % 19,89 % 48,56 %

Important : lorsqu’il est fait application, au titre d’une année, d’un de ces dispositifs dérogatoires, les possibilités de hausse du taux de CFE et de TFPNB sont réduites de moitié pendant les trois années suivantes.

Lorsque l’EPCI a ensuite augmenté ses taux de CFE ou de TFPNB, dans ces conditions restrictives (application du plafonnement à 50 %), il ne peut procéder à une nouvelle diminution sans lien pendant les trois années suivantes.

I.2.2. La diminution sans lien des impôts ménages (1er al. de l’art.1636 B sexies I.2. du CGI)

Ce mécanisme permet de diminuer, sans application des règles de lien, le taux d’un ou de plusieurs impôts ménages (TH, TFPB ou TFPNB).

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L’application de ce dispositif est conditionnée au fait que le taux de la taxe concernée :– soit, pour 2012, à la fois supérieur au taux moyen national de cette taxe constaté en 2011 pour les communes et

leurs groupements et au taux de référence de CFE 2011 de l’EPCI ;et– ne soit pas diminué en deçà du plus élevé de ces deux taux, qui constitue alors le seuil en deçà duquel les règles

de lien s’appliquent.Dans ce cas, cette diminution n’est pas prise en compte pour la fixation du taux de CFE et du taux de TFPNB.Le lien entre les taux est rétabli, mais de manière limitée, lorsque le taux de la taxe concernée :– est supérieur au taux moyen national de cette taxe constaté l’année précédente et au taux de CFE intercommunal

de l’année précédente ;– mais est diminué, en deçà du plus élevé des deux taux qui précédent (seuil).Dans ce cas, les taux de CFE et de TFPNB doivent être diminués, non pas en fonction de la diminution du taux de

TH ou du TMP des impôts ménages par rapport aux taux de l’année précédente, mais par rapport au taux qui sert de seuil (taux moyen national de la taxe ou taux de CFE de la collectivité, si celui-ci est plus élevé).

I.2.3. La diminution sans lien du taux de TH (art. 1636 B sexies I 2. 2e al. du CGI)

Lorsque le dispositif de diminution sans lien des impôts ménages est inapplicable, les EPCI peuvent diminuer la seule TH, sans appliquer les règles de lien, sous réserve que :

– le taux de CFE de l’EPCI de l’année précédente soit inférieur au taux moyen national de cette taxe constaté, la même année, pour les communes et leurs groupements ;

– le taux de TH de l’EPCI de l’année précédente soit, à la fois :– supérieur au taux moyen national de cette taxe constaté pour les communes et leurs groupements ;– inférieur au taux de CFE de l’EPCI.

L’EPCI peut alors diminuer son taux de TH jusqu’au niveau du taux moyen national de cette taxe. Une diminution en deçà de ce seuil entraîne le rétablissement des règles de lien entre les taux.

I.3. Dispositions particulières

I.3.1. EPCI à fiscalité additionnelle dont le taux de CFE était nul l’année précédente (I bis de l’art. 1636 B sexies du CGI)

Ces dispositions sont applicables, en 2012, aux EPCI à fiscalité additionnelle qui souhaitent adopter un taux positif de CFE, alors qu’ils avaient fixé un taux de CFE nul en 2011.

Dans ce cas, l’EPCI doit veiller à ce que le rapport entre le taux ainsi voté et le taux moyen constaté pour la CFE, l’année précédente, dans l’ensemble des communes membres de l’EPCI, n’excède pas le rapport entre :

– d’une part, le taux moyen de la TH et des TF, pondéré par l’importance relative des bases de ces trois taxes dans l’EPCI pour l’année d’imposition ;

– d’autre part, le TMP de ces trois taxes constaté, l’année précédente, dans l’ensemble des communes membres de l’EPCI.

Cette règle peut être traduite par l’inégalité suivante : Taux de CFE voté en n par l’EPCI TMP de TH et des 2 TF en n de l’EPCI TMP de CFE en n – 1 ≤ TMP de TH et des 2 TF en n – 1 des communes membres de l’EPCI des communes membres de l’EPCI

Exemple d’application :Soit un EPCI dont le TMP des impôts ménages pour 2012 est de 8 %, alors qu’en 2011 ce TMP constaté pour les

communes membres était de 10 %.Le TMP 2011 de CFE des communes membres étant de 12 %, le taux maximum de CFE que pourra voter l’EPCI

en 2012 est (8/10) × 12 = 9,60 %.

I.3.2. EPCI à fiscalité additionnelle dont les taux des quatre taxes étaient nuls l’année précédente (art. 1636 B sexies II du CGI)

Lorsque les taux des quatre taxes étaient nuls l’année précédente (2011), les rapports entre les taux des quatre taxes doivent être égaux, en 2012, aux rapports constatés, l’année précédente, entre les TMP de chaque taxe dans l’ensemble des communes membres.

Cette règle est identique à celle qui s’applique lors de la création d’un EPCI à fiscalité additionnelle (cf. II infra).

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II. – FIXATION DES TAUX EN CAS DE CRÉATION D’UN EPCI À FISCALITÉ ADDITIONNELLE

Il convient de distinguer deux cas :– l’EPCI à fiscalité additionnelle est créé ex nihilo, i.e il provient du regroupement de plusieurs communes isolées

ou de la transformation d’un EPCI sans fiscalité propre en un EPCI à fiscalité additionnelle ;– l’EPCI à fiscalité additionnelle résulte de la fusion de plusieurs EPCI à fiscalité additionnelle ou d’EPCI à

fiscalité additionnelle avec un ou plusieurs EPCI sans fiscalité propre.

II.1. Cas d’une création pure

La première année de perception de la fiscalité par le groupement, les rapports entre les taux de ses quatre taxes doivent être égaux aux rapports constatés, l’année précédente, entre les taux moyens de chaque taxe dans l’ensemble des communes membres.

La première année, la structure des taux du groupement est donc identique à celle constatée, l’année précédente, pour l’ensemble de ses communes membres.

Les services fiscaux déterminent les taux applicables en fonction du produit attendu par l’EPCI au titre des impôts ménages.

Exemple de création d’un EPCI à fiscalité additionnelle à partir de deux communes

Deux communes A et B se regroupent en 2011 en une communauté de communes qui percevra de la fiscalité additionnelle à compter de 2012.

La communauté souhaite avoir en 2012 un produit (produit attendu) égal à 30 000 €.

Le tableau infra donne les produits et bases des communes en 2011 :

PRODUITS

TH TFPB TFPNB CFE

Commune A 10 000 6 000 5 000 30 000

Commune B 15 000 6 000 7 500 28 000

Total 25 000 12 000 12 500 58 000

BASES

TH TFPB TFPNB CFE

Commune A 100 000 60 000 25 000 450 000

Commune B 100 000 72 500 25 000 210 000

Total 200 000 132 500 50 000 660 000

1. Calcul des taux moyens pondérés de chaque taxe en 2011

TH : 25 000 / 200 000 = 12,5 %

TFPB : 12 000 / 132 500 = 9,06 %

TFPNB : 12 500 / 50 000 = 25 %

CFE : 58 000 / 660 000 = 8,79 %

2. Tableau de référence des données propres à l’EPCI

TH TFPB TFPNB CFE

Bases 2012 250 000 150 000 50 000 680 000

Taux moyens pondérés 12,5 % 9,06 % 25 % 8,79 %

Produits assurés pour 2012 31 250 13 590 12 500 59 772

Total du produit assuré 117 112

3. Calcul du coefficient égal au rapport entre le produit attendu et le produit assuré

C = produit attendu/ produit assuré = 30 000 / 117 112 = 0,256165

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4. Calcul des taux pour l’EPCI en 2012 :TH : 12,5 % × 0,256 165 = 3,2 %TFPB : 9,06 % × 0,256 165 = 2,32 %TFPNB : 25 % × 0,256 165 = 6,40 %CFE : 8,79 % × 0,256 165 = 2,25 %

II.2. Cas d’une création par fusion d’EPCI à fiscalité additionnelle

En cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle, réalisée dans les conditions prévues par l’article L. 5211-41-3 du code général des collectivités territoriales, l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion est soumis de plein droit au régime de la fiscalité additionnelle, sauf délibération du conseil communautaire optant pour le régime de la fiscalité professionnelle unique statuant à la majorité simple de ses membres, prise au plus tard le 31 décembre de l’année de la fusion.

Il en est de même en cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité additionnelle et d’établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre.

La loi de finances rectificative no 2011-1978 du 28 décembre 2011 a modifié les modalités de fixation des taux de fiscalité additionnelle de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion la première année suivant celle de la fusion.

La première année suivant la fusion, les taux de fiscalité additionnelle de l’EPCI issu de la fusion peuvent être fixés selon deux dispositifs différents.

1o Soit dans les conditions prévues par le I de l’article 1636 B sexies. Pour l’application de cette disposition, les taux de l’année précédente sont égaux au taux moyen de chaque taxe des

établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle pondéré par l’importance des bases de ces établissements publics de coopération intercommunale. Dans le cas d’une fusion entre un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle et un établissement public de coopération intercommunale sans fiscalité propre, les taux retenus sont ceux de l’établissement à fiscalité propre additionnelle.

Toutefois, la loi permet d’appliquer à une ou plusieurs communes de l’EPCI les taux de fiscalité additionnelle de l’EPCI de manière progressive pendant douze ans au maximum.

Ainsi, des taux d’imposition de taxe d’habitation, de taxes foncières et de cotisation foncière des entreprises différents peuvent être appliqués sur le territoire des établissements publics de coopération intercommunale préexistants, pour l’établissement des douze premiers budgets de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion. Cette procédure d’intégration fiscale progressive doit être précédée d’une homogénéisation des abattements appliqués pour le calcul de la taxe d’habitation.

Cette décision est prise :– soit, avant la fusion, par délibérations concordantes des établissements publics de coopération intercommunale

préexistants ;– soit, après la fusion, par une délibération de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la

fusion.Les différences qui affectent les taux d’imposition appliqués sur le territoire des établissements publics de coopération

intercommunale préexistants sont réduites chaque année d’un treizième et supprimées à partir de la treizième année. L’intégration fiscale progressive n’est pas applicable lorsque, pour chacune des taxes en cause, le taux d’imposition

appliqué dans l’établissement public de coopération intercommunale préexistant le moins imposé était égal ou supérieur à 80 % du taux d’imposition correspondant appliqué dans l’établissement public de coopération intercommunale le plus imposé pour l’année antérieure à l’établissement du premier des douze budgets susvisés.

2o Soit dans les conditions prévues par le II de l’article 1636 B sexies. Pour l’application de cette disposition, le taux moyen pondéré de chacune des quatre taxes tient compte des

produits perçus par les établissements publics de coopération intercommunale préexistants.

3o Cas particulier de l’option pour la FPU dès la première année de la fusion.Lorsque l’EPCI issu de la fusion opte pour le régime de la fiscalité professionnelle unique dès la première année de

la fusion, le taux de CFE qu’il vote la première année ne peut pas excéder le taux moyen de la CFE constaté dans les communes membres pondéré par l’importance des bases de ces communes. Le taux moyen pondéré tient compte des produits perçus par les EPCI préexistants.

La deuxième année suivant la fusion :Les règles du I de l’article 1636 B sexies décrites dans le § I supra s’appliquent.

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III. – FIXATION DES TAUX DANS UN EPCI À FISCALITÉ ADDITIONNELLE À CFE DE ZONE ET/OU SUBSTITUÉ À SES COMMUNES MEMBRES POUR LA PERCEPTION DE LA CFE ACQUITTÉE PAR LES INSTALLATIONS DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ UTILISANT L’ÉNERGIE MÉCANIQUE DU VENT

Les communautés de communes qui créent ou/et gèrent une zone d’activités économiques (ZAE) peuvent décider de se substituer à leurs communes membres pour la perception de la CFE de zone afférente aux entreprises implantées dans cette zone.

Toutefois, pour les communautés de communes créées ou issues d’un EPCI préexistant à compter de la publication de la loi du 12 juillet 1999, seules peuvent décider d’instituer ce régime :

– celles qui comptent moins de 50 000 habitants ;– celles qui comptent plus de 50 000 habitants, mais une commune centre de moins de 15 000 habitants.

Les communautés urbaines à fiscalité additionnelle ne peuvent plus opter pour ce régime fiscal. Seules celles l’ayant adopté avant la date de publication de la loi du 12 juillet 1999 peuvent l’appliquer.

Les zones d’activités d’intérêt communautaire sont arrêtées dans les statuts de l’EPCI. C’est ensuite au conseil de la communauté de communes de décider, à la majorité simple, quelles sont les zones sur lesquelles s’appliquera la CFE de zone. Ce périmètre d’application peut être discontinu.

La délibération institutive de la CFE de zone doit être prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante. Elle doit déterminer le principe de la CFE de zone et son périmètre d’application à partir du plan cadastral.

Sur le périmètre ainsi déterminé s’applique un taux unique de CFE au profit du groupement. Ce taux se substitue à la fois au taux communal et au taux additionnel du groupement de communes perçu antérieurement.

Par conséquent :– l’EPCI fixe un taux de CFE additionnel au taux communal de CFE, applicable hors zone, ainsi qu’un taux de

CFE unique applicable dans la zone ;– les redevables de la CFE situés dans la zone supportent le taux communautaire unique de CFE, ceux situés hors

de la zone supportent le taux communal et le taux additionnel du groupement.

Les modalités de fixation du taux dans la zone sont identiques à celles prévues pour les EPCI à FPU, sous réserve de quelques spécificités.

Depuis l’intervention de la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, les communautés de communes à fiscalité additionnelle (avec ou sans CFE de zone) peuvent décider de se substituer à leurs communes membres pour percevoir la CFE acquittée au titre des éoliennes implantées sur leurs territoires respectifs.

Les règles applicables aux EPCI percevant la CFE de zone dans les zones d’activités économiques sont transposables mutatis mutandis aux communautés de communes substituées à leurs communes membres pour la perception de la CFE sur les éoliennes.

Par ailleurs, les communautés de communes peuvent concomitamment se substituer à leurs communes membres pour la perception de la CFE de zone et pour la perception de la CFE sur les éoliennes.

Les communautés de communes qui appliquent simultanément ces deux régimes peuvent :– soit définir un taux unique de CFE s’appliquant aux deux catégories de « zones » (ZAE et éoliennes) ; ce taux

ne peut excéder le TMP défini dans les paragraphes précédents (cf. fascicule II – 1re partie – § I.1) ;– soit fixer, toujours dans la limite de ce TMP, deux taux distincts, l’un s’appliquant sur la zone d’activités

économiques, l’autre sur les installations éoliennes.

Précision : les éoliennes implantées dans une zone d’activités économiques sont soumises, non pas au taux de CFE de zone, mais au taux afférent aux éoliennes.

III.1. Dispositions à respecter la première année d’application de la CFE de zone

III.1.1. Détermination du taux maximal de CFE de zone

La première année d’application, le taux de CFE de zone du groupement ne peut excéder la somme des taux moyens de CFE de ses communes membres, incluses ou non dans la ZAE, constatés l’année précédente et pondérés par l’importance relative des bases de ces communes.

Ce TMP est majoré, le cas échéant, du taux de CFE additionnel perçu, l’année précédente, par le groupement.

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Le TMP des communes membres se définit comme le rapport entre :– la somme des produits nets de CFE compris dans les rôles généraux émis au titre de l’année précédente au profit

des communes ;– et la somme des bases nettes de CFE imposées au titre de la même année au profit des communes.

Après avoir déterminé le taux maximum de CFE, le groupement fixe son taux de CFE en fonction du produit attendu.

III.1.2. Unification du taux de CFE de zone dans les communes membres

a) Durée d’unification

Le taux de CFE de zone s’applique dans toutes les communes ou parties de communes comprises dans le périmètre de la ZAE, dès la première année, sauf si le groupement décide d’unifier progressivement les taux de CFE au sein de la zone.

Cette unification des taux se fait selon les mêmes règles que pour les groupements à FPU.

La durée d’unification est fixée, dès la première année d’application du régime, en fonction de l’écart initial entre le taux de la commune membre la moins imposée et celui de la commune membre la plus imposée, que la zone soit située ou pas sur ces communes.

Cette durée légale est déterminée par le rapport suivant :

taux de CFE de la commune la moins imposée

taux de CFE de la commune la plus imposée

Elle peut être portée, par délibération du conseil communautaire, à douze ans au plus.

Les taux de CFE retenus sont ceux constatés l’année précédant celle de la première application du régime fiscal des groupements à fiscalité professionnelle unique.

b) Réduction des écarts de taux

L’écart entre le taux de CFE des communes situées dans la zone et le taux de CFE de zone peut être réduit, par fraction égale, chaque année.

Cette fraction est obtenue en divisant, pour chaque commune appartenant à la zone :– la différence constatée entre le taux de CFE de zone voté par le groupement pour la première année et le taux

de CFE voté par la commune l’année précédente ;– par la durée d’unification des taux de CFE déterminée précédemment.

La réduction de l’écart est positive ou négative, selon que le taux de CFE de la commune appartenant à la zone est inférieur ou supérieur au taux de CFE communautaire.

Pendant toute la période d’unification, le taux communal de référence (celui voté par la commune l’année précédant celle de l’application de la CFE de zone) est augmenté, ou diminué, de la fraction de l’écart précédemment défini, multiplié par le rang de l’année dans la période d’unification.

Vous pouvez vous reporter à la deuxième partie de ce fascicule (III.1.2.) pour une illustration de la réduction des écarts de taux.

c) Taux de CFE applicable dans chaque partie de commune incluse dans la zone

Afin de tenir compte de l’évolution des bases de chaque commune et de l’évolution de la pression fiscale décidée par le groupement, les taux obtenus après réduction des écarts doivent être corrigés de manière uniforme, afin d’obtenir le produit attendu par le groupement.

Cette correction est égale au rapport entre :– d’une part, la différence entre le produit attendu par le groupement sur la zone et le total des produits obtenus

en appliquant aux bases de la zone les différents taux communaux obtenus après réduction de l’écart ;– d’autre part, le total des bases d’imposition de CFE de la zone pour l’année considérée.

Cette correction, appliquée aux taux résultant de l’étape précédente, permet d’obtenir les taux qui seront effectivement appliqués et, par conséquent, d’obtenir le produit attendu par l’EPCI.

d) Intégration d’une nouvelle commune au sein d’un groupement de communes soumis à la CFE de zone

L’article 1638 quater du code général des impôts prévoit une procédure particulière de rapprochement progressif des taux de CFE, en cas de rattachement à un groupement à CFE de zone déjà constitué d’une (ou de plusieurs) commune(s), dont tout ou partie du territoire est rattaché à une ZAE soumise à la CFE de zone.

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Dispositif de droit commun 

Cette procédure prévoit que, sur le périmètre de la zone soumise à la CFE de zone, l’écart entre le taux de CFE de la commune rattachée et le taux de CFE de zone du groupement, constaté l’année précédant l’intégration de la nouvelle commune, sera réduit par fractions égales chaque année.

Lorsque la période d’unification progressive des taux sur la ZAE est achevée pour les communes membres depuis l’origine, le conseil peut modifier, à la majorité des deux tiers, la durée de la période de réduction des écarts de taux pour toute nouvelle commune membre, sans que cette durée puisse excéder douze ans.

Lorsque la commune appartenait auparavant à un groupement à fiscalité propre, le taux communal à rapprocher du taux communautaire est majoré du taux additionnel de CFE voté, l’année précédente, par le groupement préexistant (art. 1638 quater II du code général des impôts).

Le processus est absolument identique à celui applicable en cas de rattachement d’une commune à un EPCI à FPU.

En revanche la disposition, introduite par l’article 61 de la loi de finances rectificative pour 2003 et reprise dans le cadre de la réforme, autorisant les EPCI à FPU à recalculer un taux moyen pondéré de CFE en cas d’intégration de nouvelles communes membres n’est pas applicable aux EPCI à CFE de zone.

Dispositif dérogatoire : adhésion d’une commune à un EPCI à CFE de zone en cours de réduction des écarts de taux sur la ZAE

Le b du I de l’article 1638 quater du code général des impôts prévoit une alternative au dispositif de droit commun, dans le cas où le rapprochement des taux sur le périmètre de la ZAE n’est pas achevé au moment du rattachement d’une commune à ce groupement.

Dans cette hypothèse, l’écart de taux constaté pour la commune rattachée peut être réduit annuellement, par parts égales, en proportion du nombre d’années restant à courir jusqu’à l’application d’un taux unique sur toute la ZAE.

Cette disposition ne peut toutefois être mise en œuvre que dans le cas où elle n’a pas pour effet de raccourcir le délai légal de réduction de l’écart, déterminé comme indiqué au III.1.1, entre le taux de CFE de la commune rattachée et celui de la zone.

Si le présent article ne précise pas de quel organe relève la décision de choisir entre le dispositif de droit commun et celui qui vient d’être exposé, il résulte des débats parlementaires que c’est la commune demandant son rattachement qui peut mettre en œuvre cette mesure (5).

e) Disposition spécifique aux EPCI à CFE de zone ou substitués à leurs communes membres pour la perception de la CFE sur les éoliennes

Le conseil municipal de la commune concernée par la zone et l’organe délibérant de l’EPCI peuvent décider, par délibérations concordantes, que le taux de CFE fixé par l’EPCI s’applique dès la première année sur la partie du territoire de la commune incluse dans la zone.

III.2. Dispositions applicables les années suivantes

III.2.1. Plafonnement des taux (art. 1636 B septies du CGI)

Le taux de CFE de zone voté par le groupement ne peut excéder deux fois le taux moyen de cette taxe constaté, l’année précédente, au niveau national pour l’ensemble des communes. Ce taux plafond est fixé à 50,84 % pour 2012.

III.2.2. Règles applicables en dehors de la zone

Sur la partie de son territoire où la CFE de zone ne s’applique pas, l’EPCI vote les taux des quatre taxes conformément aux dispositions applicables aux EPCI à fiscalité additionnelle.

III.2.3. Lien entre le taux de CFE et les taux des trois autres taxes

Par rapport à l’année précédente, le taux de CFE de zone peut augmenter dans une proportion au plus égale à l’augmentation d’un taux de référence qui correspond :

– soit au taux moyen pondéré de TH  (KVTH) des communes membres, pondéré par l’importance relative des bases de cette taxe ;

– soit, si son augmentation est moindre, au taux moyen de TH et des TF des communes membres, pondéré par l’importance relative des bases de ces trois taxes, pour l’année d’imposition (KVTMP).

Les EPCI à CFE de zone peuvent faire application de la majoration spéciale du taux de CFE.

(5) cf. J.O. débats *Assemblée nationale, 18 novembre 1993, page 6020.

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Seule l’augmentation du taux de CFE de zone est liée à la hausse d’un taux de référence. Il n’existe pas d’obligation de baisse du taux de CFE de zone suite à la diminution d’un autre taux et cela n’a aucune incidence sur l’augmentation possible du taux de CFE des années suivantes.

Par ailleurs, les EPCI à CFE de zone peuvent, depuis 2004, répartir sur trois ans leurs droits à augmentation du taux de CFE non retenus au titre d’une année, dans les mêmes conditions que celles applicables aux EPCI à FPU.

III.3. Règles de fixation de taux applicables aux EPCI à CFE de zone issus de fusion

1er cas : l’EPCI résultant de la fusion est un EPCI de zone

En cas de fusion d’EPCI à CFE de zone réalisée dans les conditions de l’article L. 5211-41-3 du CGCT, l’EPCI issu de la fusion est soumis de plein droit à la fiscalité de zone sauf option pour le régime de la fiscalité professionnelle unique prise à la majorité simple, au plus tard le 31 décembre de l’année de la fusion.

Le taux de CFE des EPCI à CFE de zone ainsi que le taux de la CFE afférent aux éoliennes votés par l’EPCI issus de la fusion ne peut, la première année qui suit la fusion, excéder :

– soit le taux moyen pondéré de CFE constaté l’année précédente dans les communes membres ; le taux moyen pondéré tient compte des produits perçus par les EPCI préexistants et des bases imposées à leur profit en application de l’article 1609 quinquies C ;

– soit le plus élevé des taux de zone ou des taux «  éoliennes  » votés l’année précédente par les EPCI qui ont fusionné, lorsque celui-ci est supérieur au taux moyen pondéré (6).

Des taux d’imposition différents du taux communautaire fixé peuvent être appliqués pour l’établissement des douze premiers budgets de la communauté. Les écarts entre les taux applicables dans chaque commune membre et le taux communautaire sont réduits dans les conditions prévues pour les EPCI à FPU.

Dans le cas où les EPCI préexistants font déjà application du dispositif de réduction des écarts de taux, il est tenu compte du taux appliqué sur le territoire de la commune au titre de l’année précédente.

La fixation du taux de CFE additionnel s’effectue dans les conditions décrites pour un EPCI à fiscalité additionnelle.

Les règles applicables, à compter de la deuxième année qui suit la fusion, sont celles applicables, pour les parties du territoire figurant dans la zone, aux EPCI à FPU (7).

2e cas : l’EPCI issu de la fusion opte dès la première année pour la FPU

Lorsque l’EPCI issu de la fusion opte dès la première année pour le régime de la fiscalité professionnelle unique, le taux de CFE voté la première année ne peut excéder le taux moyen pondéré de la CFE constaté dans l’ensemble des communes membres. Le taux moyen pondéré tient compte des produits perçus par les EPCI préexistants et des bases imposées à leur profit en application de la fiscalité de zone.

DEUXIÈME PARTIE

RÈGLES DE FIXATION DES TAUX DANS LES EPCI À FISCALITÉ PROFESSIONNELLE UNIQUE

I. – FIXATION DU TAUX DE CFE EN 2012 POUR LES EPCI À FPU AU 31 DÉCEMBRE 2011 (II DE L’ART. 1636 B DECIES DU CGI)

Les taux nécessaires à la détermination du taux de CFE 2012 figurent ci-dessous :

Taux moyen de cotisation foncière des entreprises Taux plafond de cotisation foncière des entreprises

25,42 % 50,84 %

Majoration spéciale du taux de CFE

Taux moyen à ne pas dépasser Taux moyen pondéré des taxes foncières et d’habitation Taux maximum de la majoration spéciale

25,42 % 17,81 % 1,27 %

(6) Cette disposition est codifiée à l’article 1638-0 bis du CGI.(7) Ces règles sont détaillées en deuxième partie du présent fascicule.

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I.1. Plafonnement du taux de CFE (art. 1636 B septies du CGI)

Le taux de CFE voté par le groupement ne peut, comme pour les communes, excéder deux fois le taux moyen de CFE, constaté l’année précédente au niveau national, dans l’ensemble des communes (50,84 % en 2011).

I.2. Application des règles de lien aux EPCI à FPU

La variation du taux de CFE est liée à celle d’un taux de référence qui correspond :– soit au taux moyen pondéré de taxe d’habitation des communes membres ;– soit au taux moyen de la TH et des taxes foncières de ces mêmes communes, pondéré par l’importance relative

des bases de ces trois taxes pour l’année d’imposition (TMP de la TH et des TF).La variation du TMP (KVTMP) doit être appréciée l’année précédant l’année du vote du taux de CFE, soit entre

n – 2 et n – 1.Cependant, si l’un ou l’autre des KVTH et KVTMP calculés par référence aux années n  –  1 / n – 2 est égal à

1,000  000, c’est-à-dire s’il n’y a pas eu d’augmentation, l’EPCI peut retenir les coefficients calculés à partir des produits et des bases n – 2 / n – 3 qui ont servi au contrôle du taux de n – 1 (8). Ces coefficients sont édités sur l’état no 1259 CFE de n – 1 ; ils ne doivent pas être recalculés, même si le périmètre de l’EPCI a été modifié. Le deuxième alinéa du 3o du II de l’article 1636 B decies du CGI dispose expressément que les deux taux ne doivent pas avoir varié. Cependant, l’EPCI peut utiliser ce dispositif si le coefficient de variation, entre n – 2 et n – 1, du taux moyen de TH ou du TMP TH/TF des communes est égal à 1 (9). Cette dernière interprétation est plus conforme à l’intention du législateur.

Ainsi, sous réserve du plafonnement ou de l’utilisation de la majoration spéciale, le taux maximum de CFE que peut voter l’EPCI, au titre d’une année n, est donc égal au taux de CFE qu’il a voté au titre de l’année n – 1, multiplié par le plus faible des deux coefficients suivants :

KVTH = taux moyen pondéré de TH des communes membres en n – 1 (2011) taux moyen pondéré de TH des communes membres en n – 2 (2010)ou

KVTMP = TMP de TH et des 2 TF des communes membres en n – 1 (2011) TMP de TH et des 2 TF des communes membres en n – 2 (2010)Le taux moyen pondéré de TH est égal au rapport, exprimé en pourcentage, entre l’ensemble des produits de

TH compris dans les rôles généraux et perçus au profit des communes membres de l’EPCI et, le cas échéant, des groupements avec ou sans fiscalité propre (10) auxquels elles appartiennent et les bases nettes d’imposition communales correspondantes.

Le taux moyen pondéré de la TH et des TF est égal au rapport, exprimé en pourcentage, entre la somme des produits de ces trois taxes compris dans les rôles généraux et perçus au profit des communes membres et, le cas échéant, des groupements avec ou sans fiscalité propre (11) auxquels elles appartiennent et la somme des bases nettes communales correspondantes.

Pour l’année 2012, le vote du taux de la CFE fait appel à des coefficients (KVTH et KVTMP) résultant d’un rapport entre les taux de l’année 2011 et de l’année 2010. Dans le cadre de la réforme de la fiscalité locale, le taux de TH de l’année 2011 est composé du taux voté par l’EPCI et du taux départemental « transféré » au niveau de l’EPCI. En revanche, le taux de l’année 2010 correspond au seul taux voté par l’EPCI.

Ainsi, sur les imprimés no 1259 adressés aux EPCI, les dénominateurs des KVTH et KVTMP sont recalculés de façon à neutraliser le taux de TH départemental  : les taux moyens pondérés de 2010 incluent la part de TH du département pour permettre une comparaison à périmètre constant avec ceux de 2011.

I.2.1. Augmentation du taux de référence

Lorsque les deux taux de référence (KVTH) et (KVTMP) sont à la hausse pour l’année n, le taux maximum de CFE correspond au taux voté en n – 1, multiplié par le taux de référence qui subit l’augmentation la plus faible.

Par conséquent, en cas d’augmentation des taux de référence, le taux de CFE peut :– être reconduit ou diminué ;– augmenter, dans une proportion au plus égale à l’augmentation la plus faible des deux taux de référence, sauf

application d’un mécanisme de dérogation à la hausse (majoration spéciale).

(8) Il doit donc s’agir d’un EPCI qui n’était pas en n – 1, en première année du FPU.(9) Cf. paragraphe 59 du BOI 6A 4-03 du 30 juin 2003.(10) et (11) Cf. BOI 6A 2-03 n° 63 du 4 avril 2003.

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I.2.2. Diminution du taux de référence

Lorsqu’au moins l’un des deux taux de référence (KVTH ou KVTMP) est à la baisse en n, le taux maximum de CFE de droit commun est égal au taux de n – 1 de l’EPCI multiplié par le taux de référence à la baisse ; si les deux taux de référence sont à la baisse, le taux maximum de droit commun de CFE est égal au taux de CFE n – 1 de l’EPCI multiplié par celui qui subit la baisse la plus importante.

Le deuxième alinéa du II de l’article 1636 B decies du code général des impôts permet cependant aux EPCI de ne pas baisser leur taux de CFE, en dépit de la diminution du taux de référence. Par conséquent, en cas de baisse du taux de référence, l’EPCI peut :

– soit voter un taux de CFE identique au taux de CFE appliqué l’année précédente ;– soit diminuer son taux de CFE, par rapport à l’année précédente, dans une proportion inférieure, égale ou

supérieure à la diminution précitée.En revanche, il ne peut pas augmenter son taux de CFE au titre de cette année.

I.3. Exceptions à la règle du lien entre les taux

La loi prévoit cependant différents mécanismes permettant aux EPCI de déroger aux règles précitées.

I.3.1. Utilisation de la majoration spéciale (art. 1636 B sexies – I 3o du CGI)Pour pouvoir appliquer ce dispositif, les EPCI à FPU doivent réunir les deux conditions suivantes :– le taux de CFE voté par le groupement pour l’année d’imposition est inférieur au taux moyen constaté pour la

CFE, l’année précédente, au plan national, pour l’ensemble des communes et de leurs EPCI avec ou sans fiscalité propre (12). Le taux moyen national de référence de 2011, utilisé pour calculer le taux plafond de 2012, est de 25,42 %.

– le TMP des trois autres taxes (TH et taxes foncières) constaté l’année précédente pour l’ensemble des communes membres est supérieur au taux moyen constaté, cette même année, au plan national pour l’ensemble des communes.

Précision  : le TMP des trois taxes retenu pour l’application de la majoration spéciale est déterminé en tenant compte de la part de TH et de taxes foncières perçue, le cas échéant, par cet EPCI, du fait du recours à la fiscalité mixte.

Pour le calcul du TMP, il n’est pas tenu compte des taux inférieurs aux trois quart du TMP des communes membres de l’EPCI, constaté pour chaque taxe l’année précédente. Dans ce cas, les produits et les bases des communes répondant à cette condition sont exclus du calcul du TMP des trois taxes de l’ensemble des communes.

Le calcul du taux de CFE, avec majoration spéciale pour 2012, peut être effectué en respectant les six étapes suivantes :

1. Rappel du coefficient de variation entre 2010 et 2011 des trois taxes ménages des communes membres (KVTMP) ;2. Rappel du coefficient de variation entre 2010 et 2011 du TMP de TH des communes membres (KVTH) ;3. Adoption du plus petit des coefficients de variation calculés aux lignes 1 et 2 ;4. Calcul du taux maximum de CFE, avant majoration spéciale (taux CFE 2011) × (coefficient de variation indiqué

ligne 3) ;5. Taux maximum utilisable de la majoration spéciale 25,42 % – (taux ligne 4) (dans la limite de 1,27 %) ;6. Taux de CFE dérogatoire (taux ligne 4) + (taux ligne 5).Ce taux dérogatoire constitue le taux maximum de CFE qui peut être retenu, mais l’EPCI peut évidemment retenir

un taux inférieur.

I.3.2. Mise en réserve de l’augmentation possible des taux de CFE (1636 B decies – IV du CGI)

Depuis 2004, les EPCI soumis à l’ancienne TPU avaient la possibilité de répartir, sur trois ans, leurs droits à augmentation du taux de TP non retenus au titre d’une année.

Cette possibilité a été maintenue pour la CFE.La différence constatée, au titre d’une année, entre le taux maximal de CFE pouvant être adopté (13) et le taux de

CFE effectivement voté, peut être ajoutée, totalement ou partiellement, au taux de CFE voté par l’EPCI au titre de l’une des trois années suivantes.

(12) Contrairement aux conditions d’application de la majoration spéciale pour les communes, le taux moyen national de référence est le taux utilisé pour calculer le taux plafond ; il comprend les produits de CFE perçus au profit des EPCI.

(13) En application des règles de lien prévues à l’article 1636 B sexies I b du code général des impôts.

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Les décisions relatives au vote du taux, transmises aux services déconcentrés de la DGFIP avant le 15 avril 2012, doivent comporter le montant que l’EPCI entend mettre en réserve au titre d’une année, ainsi que les modalités selon lesquelles le taux de CFE est majoré des points de fiscalité mis en réserve antérieurement.

La mise en réserve du potentiel de taux non utilisé est offerte aux EPCI qui votent leur taux de CFE identique à leur taux de CFE de n – 1 ou votent un taux de CFE en augmentation par rapport au taux de CFE dans les limites du droit commun (c’est-à-dire en fonction de la stricte variation de la TH ou des impôts ménages). Les EPCI qui votent un taux de CFE en diminution par rapport au taux de CFE de n – 1 peuvent également capitaliser, même si les impôts ménages sont en hausse (14).

a. – conditions de mise en réserve des augmentations de taux

L’EPCI doit avoir voté son taux dans la limite de l’augmentation du taux moyen de la TH ou du taux moyen pondéré de la TH et des TF constatée l’année précédente dans l’ensemble des communes membres, c’est-à-dire sans utilisation des 3o et 5o du I de l’article 1636 B sexies du CGI.

Aucune mise en réserve ne peut être effectuée la première année d’application de l’article 1609 nonies C du CGI, puisque cette règle de lien de taux n’est applicable qu’à compter de la deuxième année d’application de cet article (sous réserve du cas des EPCI issus de fusion, pour lesquels le 1609 nonies C est le régime fiscal de droit).

B. – conditions d’utiLisation des augmentations de taux mises en réserve

Les augmentations de taux mises en réserve ne sont pas utilisables lorsque l’EPCI :

– recourt à la majoration spéciale du taux de CFE ;

– ne diminue pas son taux de CFE malgré la diminution du taux moyen de la TH ou du TMP de la TH et des TF ;

– détermine son taux de CFE, en l’absence de variation de taux l’année précédente, en fonction de la variation constatée l’année d’avant.

Les augmentations de taux mises en réserve peuvent être utilisées, totalement ou partiellement, au cours des trois années suivantes ; à défaut, l’EPCI en perd le bénéfice.

Deux hypothèses peuvent se présenter :

– l’EPCI choisit de faire usage de sa réserve de taux capitalisée ; dès lors, le taux maximum que peut voter l’EPCI est égal à la somme du taux maximum de droit commun (hors majoration spéciale) et de la réserve totale disponible ;

– l’EPCI choisit de ne pas faire usage de sa réserve de taux capitalisée  ; le taux voté ne peut excéder le taux maximum déterminé de CFE pour n, majoration spéciale comprise.

Exemple :

Soit un EPCI soumis à la TPU depuis 2008 et dont le taux de CFE pour 2010 s’élève à 10 %. En 2011, l’augmentation maximum du taux de CFE, dans la limite d’une fois l’augmentation du TMP des impôts ménages des communes membres, est de 5 %.

Cet EPCI a adopté, au titre de 2011, un taux de 10,35 %, inférieur au taux maximum qu’il aurait pu voter (10,5 %). L’augmentation mise en réserve, qui s’élève à 0,15  point, pourra être utilisée, en totalité ou en partie, au titre des années 2012, 2013 ou 2014, sous réserve de ne pas mettre en œuvre l’un des dispositifs dérogatoires rappelés ci-dessous.

En 2012, l’EPCI arrête un taux de 10,66 %, en application des règles de lien. S’il décide, par ailleurs, d’utiliser en totalité l’augmentation mise en réserve, son taux s’élèvera en définitive à 10,81 %.

I.3.3. Dérogation à la hausse du taux de CFE des EPCI soumis à la fiscalité professionnelle unique

Les EPCI dont le taux de CFE ou de zone de l’année précédente est inférieur à 75  % de la moyenne de leur catégorie, constatée l’année précédente au niveau national, peuvent fixer leur taux de CFE dans la limite de cette moyenne, à condition que l’augmentation de leur taux ne soit pas supérieure à 5 %.

(14) Cf. BOI 6-A-1-04 du 13 août 2004.

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Deux hypothèses peuvent se présenter :

1re hypothèse  : le taux n – 1 de l’EPCI est inférieur à 75 % du taux moyen de CFE des EPCI de même catégorie constaté en n – 1. Ces limites sont les suivantes :

Communauté de communes : 23,97 % × 0,75 = 17,98 %Communauté d’agglomération : 26,49 % × 0,75 = 19,87 %

Communauté urbaine : 30,57 % × 0,75 = 22,93 %Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN)(15) : 29,39 % × 0,75 = 22,04 %

Le taux maximum de CFE dérogatoire correspond au taux de CFE voté en n – 1, augmenté dans une proportion de 5 % au maximum, dans la limite de 75 % du taux moyen de référence.

2e hypothèse  : le taux n – 1 de l’EPCI est supérieur à 75 % du taux moyen de CFE des EPCI de même catégorie constaté en n – 1. Le dispositif n’est pas applicable.

L’application de cette disposition peut être cumulée soit avec celle de la majoration spéciale, soit avec la réserve de capitalisation mais pas avec les deux.

II. – FIXATION EN 2012 DES TAUX D’IMPOSITION DES TROIS AUTRES TAXES POUR LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE À FPU DÉJÀ EXISTANTS

Il est rappelé qu’à compter de 2011, tous les EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU) sont susceptibles, outre la CFE unique, de percevoir des taxes additionnelles de :

– TH ;

– TFPNB ;

– TFPB.

Cela résulte :

– soit de la transformation des EPCI à TPU en EPCI à FPU avec redescente de la part de taxe d’habitation départementale, de la part représentant les frais d’assiette et de recouvrement de la taxe foncière sur les propriétés non bâties et, le cas échéant en 2011 d’un vote de taxes additionnelles ;

– soit de la transformation des EPCI à fiscalité mixte en EPCI à fiscalité professionnelle unique.

En 2012, deuxième année d’existence des EPCI à FPU, l’EPCI votera ses taux à l’instar d’un EPCI à fiscalité mixte avant la réforme, en dissociant le vote du taux de CFE et celui des taux des taxes ménages.

La fixation du taux de CFE est décrite dans le précédent paragraphe.

Dans l’ordre, la décision portera d’abord sur le taux de CFE puis sur les taux ménages par différence de produits.

Les taux des trois taxes « additionnelles » sont fixés :

– soit par variation proportionnelle ;

– soit en respectant la seule règle de lien suivante : le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut augmenter plus ou diminuer moins que le taux de la taxe d’habitation.

L’exemple infra est l’illustration d’un choix par l’EPCI de la variation proportionnelle.

Exemple :

Soit un EPCI à FPU ; le taux de référence de la CFE selon les règles déterminées au § I est égal à 15 %.

Cet exemple est traité à partir des maquettes d’imprimés 1259 des EPCI à FPU.

1. Produit de la CFE à taux constant

BASES IMPOSITION effectives 2011

TAUX D’IMPOSITION de 2011

TAUX D’IMPOSITION plafonné pour 2012

BASES D’IMPOSITION prévisionnelles pour 2012

PRODUIT FISCAL de référence

CFE 12 000 000 15 12 500 000 1 875 000

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2. Ressources TH et TF à taux constants

BASES d’imposition effectives

2011

TAUX de référence

2011

TAUX MOYENS pondérés

des communes membres

BASES d’imposition

prévisionnelles 2012

PRODUIT fiscal

de référence

Taxe d’habitation 11 000 000 9 12 500 000 1 125 000

Taxe foncière (bâti) 10 000 000 2,5 11 000 000    275 000

Taxe foncière (non bâti)  500 000 5  510 000   25 500

On en déduit le produit de référence des taxes d’habitation et foncières qui servira à la détermination du coefficient de variation proportionnelle : 1 425 500.

3. Décisions du conseil de l’EPCI3.1. Produit des taxes directes locales attendu pour 2012

L’équation 2012 sera la suivante :Produit nécessaire à l’équilibre du budget

– total allocations compensatrices – produit taxe additionnelle FNB – produit global des IFER – produit de la CVAE – DCRTP – TASCOM – versement GIR + prélèvement GIR =

produit attendu de la fiscalité professionnelle unique + produit fiscal attendu TH et TF

Prenons les hypothèses suivantes pour l’EPCI :– Le conseil vote un produit nécessaire à l’équilibre du budget de 6 600 000 €– Il décide de voter un taux de CFE égal à 15 %, taux de référence de 2011 ; on en déduit le produit attendu de la

fiscalité professionnelle unique = 15 % × 12 500 000 = 1 875 000– Total allocations compensatrices = 900 000– Produit taxe additionnelle FNB = 50 000– Produit IFER = 200 000– Produit CVAE = 2 000 000– DCRTP = 40 000– TASCOM = 10 000– Versement GIR = 10 000La seule inconnue dans l’équation devient « produit fiscal attendu TH et TF »Au cas particulier, il est égal à 1 515 000.

3.2. Imposition additionnelle À partir de ce chiffre de 1 515 000, en 2012, le calcul des taux de référence de TH, TFPB, TFPNB est effectué par

variation proportionnelle selon le calcul suivant.

COEFFICIENT DE VARIATION proportionnelle (à exprimer avec 6 décimales)

TAUX de référence

TAUX votés

PRODUIT correspondant

Produit attendu des taxes d’habitation et foncières TH 9 % 9,56 % 1 195 000

1 515 000 = 1,062 7851 425 500

TFPB 2,5 % 2,66 % 292 600

Produit de référence des taxes d’habitation et foncières TFPNB 5 % 5,31 % 27 081

1 514 681

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3.3 Taux voté au titre de la CFE pour 2012

TAUX VOTÉ AU TITRE DE LA CFE POUR 2011

Réserve de taux capitalisé Réserve de taux utilisé Taux voté Taux mis en réserve

0 15 %

Produit de CFE unique 1 875 000

Si l’EPCI avait augmenté le taux de CFE, le produit attendu de CFE aurait augmenté faisant diminuer le produit attendu TH et TF mais le principe de calcul pour la détermination des taxes « ménages » était le même.

III. – FIXATION DES TAUX D’IMPOSITION EN 2012 DANS LE CAS DE CRÉATION D’UN EPCI À FPU

Le III de l’article 1609 nonies C prévoit que l’année qui suit la création d’un EPCI à FPU, le taux de cotisation foncière des entreprises voté par le conseil de l’établissement public de coopération intercommunale ne peut excéder le taux moyen de la cotisation foncière des entreprises des communes membres constaté l’année précédente, pondéré par l’importance relative des bases de ces communes (on parle de taux moyen pondéré ou « TMP »).

III.1. Fixation du taux de CFE unique

III.1.1. Le taux moyen pondéré la première année

Le taux moyen pondéré est égal :

– à la somme du taux moyen pondéré de CFE des communes membres, majoré, le cas échéant, du taux additionnel de CFE de l’EPCI préexistant ;

ou

– au rapport entre d’une part, la somme des produits nets de cotisation foncière des entreprises compris dans les rôles généraux établis, au titre de l’année précédente, au profit des communes membres et, le cas échéant, des EPCI préexistants et d’autre part, la somme des bases nettes de CFE imposées au titre de la même année au profit de ces communes.

Lorsque le périmètre du nouvel EPCI n’inclut pas la totalité des communes de l’EPCI à fiscalité propre préexistant, le produit de cotisation foncière des entreprises de l’EPCI préexistant est pris en compte pour sa seule part afférente aux communes membres du nouvel EPCI.

Lorsqu’un groupement à fiscalité additionnelle percevait une taxe professionnelle de zone (TPZ), celle-ci est assimilée à une commune supplémentaire pour le calcul du taux moyen pondéré, de même que pour l’unification progressive de son taux de CFE.

Il en est de même lorsque ce groupement était substitué à ses communes membres pour la perception de la CFE afférente aux éoliennes. La zone « éoliennes » est alors assimilée à une commune supplémentaire.

III.1.2. Unification progressive des taux de CFE à l’intérieur du groupement

a. – détermination du taux de cfe communautaire

L’EPCI peut, bien entendu, fixer un taux de CFE inférieur au taux maximum calculé au paragraphe précédent.

Le taux de CFE voté par le groupement s’applique dans toutes les communes membres, dès la première année, lorsque le taux de CFE de la commune la moins imposée était, l’année précédente, supérieur ou égal à 90  % du taux de CFE de la commune la plus imposée. À défaut, il y a unification progressive des taux de CFE au sein du groupement.

Au vu de ce qui précède, la détermination du taux de CFE suit les étapes suivantes :

Après avoir déterminé le taux maximum de CFE, l’EPCI :

– vérifie que ce taux n’excède pas le taux plafond ;

– puis fixe son taux de CFE, en fonction du produit attendu.

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Exemple :Une communauté de communes (CC) à fiscalité additionnelle, composée de trois communes, a décidé en 2011 de

passer en FPU en 2012. Elle est caractérisée par les éléments suivants :

PRODUIT DE CFE en 2011

BASES DE CFE en 2011

TAUX DE CFE en 2011

TAUX ADDITIONNEL DE CFE de la CC en 2011

BASES PRÉVISIONNELLES de CFE en 2012

Commune A 1 000 000 10 000 000 10 % 0,4 % 11 000 000

Commune B 715 000 6 500 000 11 % 0,4 % 7 000 000

Commune C 1 900 000 19 000 000 10 % 0,4 % 21 000 000

TOTAL 3 615 000 35 500 000 39 000 000

Le taux moyen pondéré des communes est égal à :3 615 000 = 10,18 %

35 500 000Le taux maximal de CFE que peut adopter cette communauté de communes, au titre de la première année

d’application de la FPU, est égal à :10,18 % + 0,4 % = 10,58 %

Le produit assuré pour 2012 est égal à :39 000 000 × 10,58 % = 4 126 200 €

Si la communauté de communes arrête, en 2012, un produit attendu de 3 800 000 €, le taux qu’elle devra voter sera égal au rapport entre le produit attendu et les bases d’imposition, soit :

3 800 000 = 9,74 % 39 000 000

Ce taux étant inférieur à 10,58 %, il peut être utilement adopté.

B. – unification progressive des taux de cfe À L’intérieur du groupement

a) Principe

Le taux de CFE communautaire ainsi déterminé s’applique dès la première année, lorsque le taux de CFE de la commune la moins imposée était, l’année précédente, supérieur ou égal à 90 % du taux de CFE de la commune la plus imposée.

Si ce rapport est inférieur à 90 %, un mécanisme obligatoire d’unification progressive des taux de CFE à l’intérieur de l’EPCI s’applique.

Ce rapport est déterminé comme suit : Taux de CFE de la commune la moins imposéeTaux de CFE de la commune la plus imposée

Les taux de CFE retenus sont ceux constatés l’année précédant celle de la première application de la FPU.Au cours de cette période d’unification, les taux de CFE des différentes communes membres convergent

progressivement. Les contribuables sont donc, dans chaque commune, imposés à des taux différents.La durée d’unification progressive est fonction du rapport déterminée ci-dessus :

RAPPORT DURÉE D’UNIFICATION DES TAUX

Rapport supérieur ou égal à 90 % Unification immédiate

Rapport inférieur à 90 % et supérieur ou égal à 80 % 2 ans

Rapport inférieur à 80 % et supérieur ou égal à 70 % 3 ans

Rapport inférieur à 70 % et supérieur ou égal à 60 % 4 ans

Rapport inférieur à 60 % et supérieur ou égal à 50 % 5 ans

Rapport inférieur à 50 % et supérieur ou égal à 40 % 6 ans

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RAPPORT DURÉE D’UNIFICATION DES TAUX

Rapport inférieur à 40 % et supérieur ou égal à 30 % 7 ans

Rapport inférieur à 30 % et supérieur ou égal à 20 % 8 ans

Rapport inférieur à 20 % et supérieur ou égal à 10 % 9 ans

Rapport inférieur à 10 % 10 ans

Au cours des deux premières années d’application de la FPU, le conseil communautaire a la possibilité de modifier la durée d’unification des taux, sans que cette durée puisse excéder 12 ans. Cette modification donne lieu à délibération, adoptée à la majorité simple avant le 31 mars de l’année considérée (le 15 avril en 2012).

À partir de 2012, la réduction des écarts de taux s’applique dans les conditions de droit commun définies ci-après.

b) Modalités d’application

Elle comprend plusieurs étapes.

1re étape : réduction des écarts de taux

L’écart entre les taux de CFE des communes membres et celui du groupement est réduit, par fraction égale, chaque année.

Cette fraction est obtenue en divisant, pour chaque commune membre :– la différence constatée entre le taux de CFE voté par le groupement pour la première année et le taux de CFE

voté par la commune l’année précédente ;– par la durée d’unification des taux de CFE déterminée précédemment.

Dans le cas où une CFE de zone (FPZ) était perçue avant la constitution de l’EPCI à FPU, la différence visée ci-dessus est calculée, dans le périmètre de la zone, à partir du taux de CFE de la zone, et non à partir du taux communal.

De même, dans le cas où le groupement s’était substitué à ses communes membres pour la perception de la CFE afférente aux éoliennes, la différence susvisée est calculée, pour la CFE perçue sur les éoliennes, à partir du taux de cotisation foncière qui leur était appliqué, et non à partir du taux de la commune d’implantation de chacune d’entre elles.

La réduction de l’écart est positive ou négative, selon que le taux de CFE de la commune est inférieur ou supérieur au taux communautaire.

Pendant toute la période d’unification des taux de CFE, « le taux communal de référence » (voté par la commune l’année précédant celle de l’application du régime communautaire) est augmenté ou diminué de la fraction de l’écart précédemment défini, multiplié par le rang de l’année dans la période d’unification.

2e étape : application d’un taux correctif uniforme

Les taux obtenus à l’issue de cette 1re étape sont appliqués aux bases d’imposition de chaque commune. Ils doivent, en principe, permettre au groupement de percevoir le produit qu’il a voté. Tel est le cas, si le groupement décide de voter le taux moyen pondéré, et à condition que les bases n’évoluent pas.

Cette situation est en pratique très rare.

Compte tenu de l’évolution des bases d’imposition au cours des années suivantes, et en raison de la variation du taux de CFE qu’elle engendre, les taux appliqués sur le territoire des communes doivent être corrigés de façon uniforme.

Le taux correctif est égal au rapport suivant :

produit attendu – produit assurébases d’imposition de CFE du groupement

Rappel : le produit assuré se définit comme la somme des produits obtenus, dans chaque commune, en multipliant les bases d’imposition communales de CFE de l’année d’imposition par le taux communal obtenu après réduction de l’écart.

L’application de ce taux correctif aux taux de CFE obtenus à l’issue de la 1re  étape permet d’obtenir les taux communaux qui seront effectivement appliqués. Ils permettent d’obtenir le produit attendu.

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Exemple : Une communauté de communes (CC) à fiscalité additionnelle, composée de trois communes, a décidé en 2011 de

passer à la FPU en 2012. Elle est caractérisée par les éléments suivants :

PRODUIT DE CFE en 2011

BASES DE CFE en 2011

TAUX DE CFE en 2011

TAUX ADDITIONNEL DE CFE de la CC en 2011

BASES PRÉVISIONNELLES de CFE en 2012

Commune A 750 000 5 000 000 15 % 0,4 % 6 000 000

Commune B 715 000 6 500 000 11 % 0,4 % 7 000 000

Commune C 1 900 000 19 000 000 10 % 0,4 % 21 000 000

TOTAL 3 365 000 30 500 000 34 000 000

Détermination du taux de CFE communautaireLe taux moyen pondéré des communes est égal à :

3 365 000 = 11,03 %30 500 000

Le taux de CFE de la CC ne peut excéder, en 2012 : 11,03 % + 0,4 % = 11,43 %

L’EPCI vote un taux de 10 %, qui lui assure, en 2012, un produit de 3 400 000 €.

Détermination de la durée d’unification des taux de CFE dans les communes membresLe taux de la commune la moins imposée (10 %) représente 67 % du taux de la commune la plus imposée (15 %).

L’unification s’effectuera donc sur quatre ans. On suppose que l’EPCI décide de ne pas modifier cette durée.

 1re étape : réduction des écarts de taux Les écarts de taux à réduire annuellement, pour chaque commune, sont les suivants :

Commune A = 10 – 15,4 = – 1,35 4

Commune B = 10 – 11,4 = – 0,35 4

Commune C = 10 – 10,4 = – 0,1 4

Précision  : les taux retenus sont ceux des trois communes, majorés du taux de l’EPCI à fiscalité additionnelle préexistant.

Les taux applicables en 2012, avant correction uniforme, sont les suivants : Commune A : 15,4 – 1,35 = 14,05 % Commune B : 11,4 – 0,35 = 11,05 % Commune C : 10,4 – 0,1 = 10,3 %

2e étape : application d’un taux correctif uniformeL’application des taux précités engendre un produit assuré de 3 779 500 €, se décomposant comme suit : Commune A : 6 000 000 14,05 % = 843 000 € Commune B : 7 000 000 × 11,05 % = 773 500 € Commune C : 21 000 000 × 10,3 % = 2 163 000 €Le taux correctif uniforme applicable aux taux obtenus à l’issue de la 1re étape est obtenu de la façon suivante :

3 400 000 – 3 779 500 × 100 = – 1,116 % 34 000 000 Les taux effectivement applicables, dans chaque commune, en 2012 sont les suivants : Commune A : 14,05 – 1,116 = 12,93 % Commune B : 11,05 – 1,116 = 9,93 % Commune C : 10,30 – 1,116 = 9,18 %

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Ces taux, appliqués aux bases prévisionnelles de 2012, permettent d’obtenir le produit attendu (sous réserve de l’écart lié aux arrondis).

Commune A : 12,93 % × 6 000 000 = 775 800 Commune B : 9,93 % × 7 000 000 = 695 100 Commune C : 9,18 % × 21 000 000 = 1 927 800Produit attendu = 775 800 + 695 100 + 1 927 800 = 3 398 700O (soit près de 3 400 000).

III.2. La fixation des taux de taxe d’habitation et de taxes foncières

III.2.1. La première année de création de l’EPCI à FPU

L’EPCI ne fixe pas lui-même les taux des taxes d’habitation et foncières mais le produit attendu qu’il souhaite percevoir au titre des impôts ménages. Les rapports entre les taux des trois taxes de l’EPCI sont égaux aux rapports entre les taux moyens pondérés constatés l’année précédente dans l’ensemble des communes membres. La mise en œuvre est identique à celle prévue pour la création d’un EPCI à fiscalité additionnelle uniquement pour les taxes ménages.

III.2.2. Les années suivantes 

Les taux des trois taxes « additionnelles » sont fixés soit par variation proportionnelle soit en respectant la règle de lien suivante : le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut augmenter ou diminuer moins que le taux de la taxe d’habitation.

IV. – INTÉGRATION D’UNE NOUVELLE COMMUNE AU SEIN D’UN GROUPEMENT DE COMMUNES SOUMIS À LA FISCALITÉ PROFESSIONNELLE UNIQUE

L’article 1638 quater du CGI tel que modifié par la loi de finances pour 2010 maintient la procédure particulière de rapprochement progressif des taux de CFE en cas de rattachement d’une commune à un groupement à FPU déjà constitué. Ce même article a été modifié par la loi no 2011-1977 de finances pour 2012 puis par la loi no 2012-354 de finances rectificative pour 2012 pour fixer les modalités de détermination des taxes d’habitation et des taxes foncières.

IV.1. Détermination du taux de CFE

IV.1.1. Dispositif de droit commun

Ce dispositif est applicable, que la commune soit rattachée à un EPCI à FPU dont le taux de CFE est unique (absence d’application du mécanisme d’unification ou période d’unification close) ou qu’elle soit rattachée à un EPCI en cours d’unification.

Le taux de CFE de l’EPCI s’applique immédiatement sur le territoire de la commune rattachée, dès lors que le taux de CFE n – 1 de cette dernière est supérieur ou égal à 90 % du taux de l’EPCI.

Dans le cas contraire, une période d’unification, similaire à celle devant être appliquée lors de l’application initiale du régime de l’ancienne TPU, doit être déterminée.

Le taux de CFE de la commune rattachée doit, si elle appartenait à une communauté urbaine ou à une communauté de communes, être majoré du taux de CFE voté par ces EPCI, l’année au cours de laquelle le rattachement est décidé.

Il se rapprochera, chaque année par fraction égale, du taux de CFE communautaire, au cours d’une période dont la durée est déterminée en fonction du rapport suivant :

taux de CFE le moins élevétaux de CFE le plus élevé

Ces deux taux sont ceux constatés l’année précédant la première perception de la CFE unique sur le territoire de la commune.

Au vu du rapport précité, la durée d’unification progressive est la suivante :

RAPPORT DURÉE D’UNIFICATION DES TAUX

Rapport supérieur ou égal à 90 % Unification immédiate

Rapport inférieur à 90 % et supérieur ou égal à 80 % 2 ans

Rapport inférieur à 80 % et supérieur ou égal à 70 % 3 ans

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RAPPORT DURÉE D’UNIFICATION DES TAUX

Rapport inférieur à 70 % et supérieur ou égal à 60 % 4 ans

Rapport inférieur à 60 % et supérieur ou égal à 50 % 5 ans

Rapport inférieur à 50 % et supérieur ou égal à 40 % 6 ans

Rapport inférieur à 40 % et supérieur ou égal à 30 % 7 ans

Rapport inférieur à 30 % et supérieur ou égal à 20 % 8 ans

Rapport inférieur à 20 % et supérieur ou égal à 10 % 9 ans

Rapport inférieur à 10 % 10 ans

Précision  : Lorsque la période d’unification progressive des taux est achevée, pour les communes membres de l’EPCI dès l’origine, le conseil communautaire peut modifier, à la majorité des deux tiers, la durée de la période de réduction des écarts de taux pour la nouvelle commune, sans que cette durée puisse excéder 12 ans.

Pendant toute la période d’unification des taux de CFE, le taux communal de référence (celui voté par la commune l’année précédant celle de l’application du régime communautaire) est, chaque année, augmenté ou diminué d’une fraction de l’écart de taux initial (écart / durée d’unification).

Le taux ainsi déterminé est corrigé, la plupart du temps, afin de tenir compte de l’évolution du taux de CFE voté par l’EPCI entre l’année précédant l’année d’intégration et l’année considérée.

Important : Le produit à taux constant, notifié en début d’année à l’EPCI par les services fiscaux, prend en compte le taux applicable dans la commune rattachée. Cette disposition permet de réduire l’écart entre produit attendu (ensemble des bases × taux voté) et produit assuré, qui apparaît lorsque la commune rattachée présente à la fois un taux de CFE plus faible que le taux de l’EPCI et des bases représentant une part significative des bases communautaires.

IV.1.2. Particularités afférentes à l’adhésion d’une commune à un EPCI en cours d’intégration fiscale progressive

L’application du dispositif de droit commun à une commune adhérant à un EPCI en cours d’intégration fiscale progressive, entraîne la coexistence sur le territoire de l’EPCI de deux mécanismes distincts de rapprochement des taux :

– dans les communes membres de l’EPCI dès l’origine, le processus d’harmonisation tend à rapprocher les taux des communes membres du taux voté par l’EPCI la première année d’application de l’ancienne TPU ; par ailleurs, pour la détermination du taux correctif uniforme, le produit attendu par le groupement, de même que le produit assuré, sont calculés sur un périmètre ne comprenant que les anciennes communes ;

– pour la commune entrante, un deuxième processus d’harmonisation est appliqué ; ce processus tend à rapprocher, avant application de la correction, le taux de la commune rattachée du taux voté par l’EPCI l’année précédant l’intégration de la commune.

Les dispositions du b du I de l’article 1638 quater du code général des impôts prévoient une alternative au dispositif de droit commun. Elles permettent, en effet, de réduire l’écart de taux constaté entre la commune rattachée et l’EPCI, par parts égales, en proportion du nombre d’années restant à courir, jusqu’à application d’un taux unique dans les communes déjà membres.

Cette disposition ne peut toutefois être mise en œuvre que si elle n’a pas pour effet de raccourcir le délai légal de réduction de l’écart, déterminé selon le dispositif de droit commun, entre le taux de CFE de la commune rattachée et celui de l’EPCI.

Au vu des débats parlementaires, il apparaît que l’application de ce dispositif spécifique est à l’initiative de la commune rattachée. (15)

IV.1.3. Dispositif dérogatoire : détermination d’un nouveau TMP suite à l’adhésion de nouvelles communes (art. 1638 quater II bis du CGI)

En cas de rattachement d’une (ou plusieurs) nouvelle(s) commune(s) à l’EPCI, celui-ci peut recalculer un taux moyen pondéré qui intègre les bases et produits de la nouvelle commune rattachée, comme cela aurait été fait si son adhésion avait eu lieu l’année de la création de l’EPCI.

(15) Cf. J.O. débats Assemblée nationale, 18 novembre 1993, page 6020.

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Le nouveau TMP, calculé à partir des taux appliqués sur le territoire de l’EPCI et de la commune rattachée, constitue alors le taux maximum que peut voter l’EPCI. Le dispositif à mettre en œuvre s’apparente à celui décrit pour la mise en œuvre de la fiscalité professionnelle unique et, en particulier, l’élaboration d’une nouvelle procédure de rapprochement.

En principe, la délibération de l’EPCI doit intervenir au plus tard le 31 mars de l’année qui suit celle du rattachement de la commune. En 2012, cette délibération devra intervenir au plus tard au 15 avril.

Le recours à cette dérogation est incompatible avec l’usage de la capitalisation et a pour effet de remettre à zéro la réserve de taux capitalisée, qui est perdue (voir supra I.3.2).

Exemple : Soit une communauté de communes à FPU, en cours d’intégration fiscale progressive en 2010, comprenant trois

communes (A, B et C) et à laquelle une commune D adhère en 2011. La commune D était membre, cette année-là, d’un EPCI à fiscalité additionnelle avec une CFE de référence additionnelle de 0,5 %.

Les données fiscales pour 2011 sont les suivantes :

PRODUIT DE CFE en 2011

BASES DE CFE en 2011

TAUX DE CFE de référence

en 2011

PRODUIT DE CFE 2011 calculé pour l’EPCI à fiscalité

propre préexistant sur le territoire de la commune D

Commune A 640 500 5 000 000 12,81 %

Commune B 637 650 6 500 000 9,81 %

Commune C 1 759 400 19 000 000 9,26 %

Commune D 1 120 000 16 000 000 7 % 80 000

TOTAL 4 157 550 46 500 000

Le taux moyen pondéré 2011 est égal à :4 157 550 + 80 000 = 9,11 %

46 500 000soit le taux maximum que peut voter l’EPCI en 2012.Le rapport entre le taux de la commune la moins imposée (7,5 %, soit 7 % pour la commune D et 0,5 % pour

l’EPCI préexistant) et le taux de la commune la plus imposée (12,81 %) s’établit à 59 %, entraînant une intégration sur 5 ans.

Remarque : l’application de ces dispositions peut entraîner la détermination d’un taux maximum de CFE inférieur à celui qu’aurait entraîné l’application des règles de droit commun de fixation des taux.

Il est donc conseillé aux EPCI qui souhaiteraient mettre en œuvre cette disposition d’en évaluer d’abord les conséquences avec les services déconcentrés de la DGFIP.

IV.2. Détermination des taux de taxe d’habitation et des taxes foncières

IV.2.1. Réduction du taux de taxe d’habitation (ou « débasage ») d’une commune intégrant, à partir de 2012, un EPCI qui était à FPU en 2011 ou un EPCI qui est issu d’une fusion de plusieurs EPCI dont un au moins était à FPU en 2011

En cas de rattachement à un EPCI qui était à FPU en 2011 ou à un EPCI qui est issu d’une fusion de plusieurs EPCI dont un au moins était à FPU en 2011, d’une commune qui n’était pas membre en 2011 d’un tel EPCI, le taux communal de taxe d’habitation est réduit de la différence entre :

– le taux de référence de taxe d’habitation calculé pour la commune en 2011 (conformément à l’article 1640 C du CGI).

– le taux communal de taxe d’habitation applicable en 2010 dans la commune.Ainsi le taux départemental n’est pas pris en compte deux fois, une fois dans la commune et une fois dans l’EPCI,

ce qui majorerait les cotisations de taxe d’habitation des contribuables de la commune entrante.

IV.2.2. Rapprochement progressif des taux de taxe d’habitation et de taxes foncières en cas de rattachement d’une commune

Par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale et du conseil municipal de la commune entrante, les taux de taxe d’habitation, de taxe foncière sur les propriétés bâties et de taxe foncière sur les propriétés non bâties votés par l’organe délibérant de l’établissement public de coopération

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intercommunale peuvent être appliqués de manière progressive par fractions égales sur une période maximale de douze années. Ce dispositif n’est pas applicable pour les taxes pour lesquelles le rapport entre ces taux et les taux votés par le conseil municipal l’année du rattachement de cette commune est inférieur à 10 %. Le cas échéant, sont pris en compte pour le calcul de ce rapport les taux des impositions perçues l’année du rattachement au profit des établissements publics auxquels la commune appartenait.

V. – DISPOSITIONS APPLICABLES EN CAS DE RETRAIT D’UNE COMMUNE (ART. 1638 QUINQUIES DU CGI)

Cette procédure est équivalente à celle appliquée en matière d’intégration de communes au sein d’un EPCI à FPU codifiée à l’article 1638 quater II bis du code général des impôts.

En cas de retrait d’une commune, l’établissement public de coopération intercommunale soumis aux dispositions de l’article 1609 nonies C du même code peut, sur délibération de l’organe délibérant statuant à la majorité simple de ses membres dans les conditions prévues à l’article 1639 A du code précité, voter un taux de cotisation foncière des entreprises dans la limite du taux moyen de la cotisation foncière des entreprises effectivement appliquée l’année précédente dans les communes membres, à l’exclusion de la commune qui s’est retirée, pondérée par l’importance relative des bases imposées sur le territoire de ces communes à l’exclusion de la commune qui s’est retirée.

Ces dispositions permettent donc aux communautés d’agglomération et aux communautés de communes à FPU du périmètre desquelles une commune s’est retirée (16) de recalculer un taux moyen pondéré de CFE qui ne tient plus compte des produits perçus par l’EPCI et des bases imposées à son profit sur le territoire de la commune détachée.

Le nouveau TMP, calculé à partir des taux appliqués sur le territoire de l’EPCI (à l’exclusion de la commune qui en est sortie), constitue alors le taux maximum que peut voter l’EPCI.

En principe, la délibération de l’EPCI doit intervenir au plus tard le 31 mars de l’année qui suit celle du retrait de la commune. En 2012, cette délibération devra intervenir au plus tard le 15 avril.

L’EPCI ayant eu recours à ces dispositions ne peut mettre en réserve les droits à augmentation du taux de CFE relatifs à l’année de retrait ou aux deux années antérieures.

VI. – RÈGLES DE FIXATION DE TAUX APPLICABLES AUX EPCI ISSUS DE FUSION

En cas de fusion d’EPCI à FPU, réalisée dans les conditions prévues par l’article L .5211-41-3 du code général des collectivités territoriales, l’EPCI issu de la fusion est soumis de plein droit au régime de la FPU. Il en est de même si des EPCI à fiscalité additionnelle de zone ou non ou des EPCI sans fiscalité propre participent à la fusion.

Le III de l’article 1638-0 bis du code général des impôts détermine les règles applicables en matière de fixation du taux de CFE pour la première année suivant celle de la fusion. Le III de ce même article a été modifié par la loi de finances rectificative no 2011-1978 pour 2011 du 28 décembre 2011 puis par la première loi de finances rectificative pour 2012 (no 2012-354) pour fixer les modalités de détermination des taxes foncières et de la taxe d’habitation.

VI.1. Détermination de la CFE

VI.1.1. EPCI issus de fusion pour lesquels la FPU est le régime fiscal de droit

La FPU est le régime fiscal de droit, lorsqu’au moins un des EPCI fusionnés appliquait la FPU.

Le taux de CFE applicable la première année ne peut théoriquement excéder, comme en cas de création, le taux moyen pondéré de CFE de l’année précédente dans les communes membres. Le taux moyen pondéré (TMP) tient compte des produits perçus au profit des EPCI préexistants et des bases imposées à leur profit en application des articles 1609 nonies C (FPU) ou 1609 quinquies C (fiscalité de zone) du code général des impôts (CGI).

Les dispositifs prévus aux articles 1636 B decies du CGI (17) et 1609 nonies C du CGI sont applicables. Le taux de CFE applicable la première année qui suit la fusion peut donc être supérieur à ce TMP.

Le rapprochement progressif des écarts de taux décrit au III de l’article 1609 nonies C s’applique à l’instar d’une création d’un EPCI à FPU (cf. supra). Pour l’application de ces dispositions, il est tenu compte du taux constaté dans chaque zone et du taux effectivement appliqué sur le territoire de la commune au titre de l’année précédente pour les établissements publics de coopération intercommunale préexistants faisant application du dispositif de réduction des écarts de taux.

(16) En application, respectivement, des articles L. 5214-26 et L. 5216-7-2 du code général des collectivités territoriales.(17) Augmentation dérogatoire, majoration spéciale, mise en réserve des augmentations de taux de taxe professionnelle, etc.

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VI.1.2. EPCI issus de fusion pour lesquels la FPU n’est pas le régime fiscal de droit

Ces EPCI ont la possibilité d’opter pour l’application du régime de la fiscalité professionnelle unique, dès l’année de la fusion (2o du I et du II de l’article 1638-0 bis du CGI).

Le taux de CFE applicable en 2012 ne peut excéder le taux de référence moyen de CFE de l’année précédente dans les communes membres, pondéré par l’importance relative des bases de ces communes. Ce taux moyen tient compte des bases de CFE des EPCI préexistants, lorsque ceux-ci bénéficiaient de la TPZ ou s’étaient substitués à leurs communes membres pour la perception de la TPE.

Précision : les EPCI issus de fusion faisant application de la FPU par option ne peuvent, en 2012, faire application des dispositions précitées des II, III et IV de l’article 1636 B decies du code général des impôts.

VI.2. La fixation des taux de taxe d’habitation et des taxes foncières la première année de la fusion

Pour la première année suivant celle de la fusion, les taux de la taxe d’habitation et des taxes foncières de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion sont fixés soit grâce à la méthode des taux moyens pondérés des taux des EPCI, soit grâce à la méthode des taux moyens pondérés des communes.

VI.2.1. Méthode des taux moyens pondérés des taux des EPCI

Soit dans les conditions prévues aux articles 1636 B sexies, à l’exclusion du a du 1 du I (variation proportionnelle des taux des quatre taxes), et 1636 B decies.

Pour l’application de cette disposition, les taux de l’année précédente sont égaux au taux moyen de chaque taxe des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, pondéré par l’importance des bases de ces établissements publics de coopération intercommunale.

Dans le cas d’une fusion entre un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et un établissement public de coopération intercommunale sans fiscalité propre, les taux retenus sont ceux de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

Dans le cas d’une fusion impliquant un établissement public de coopération intercommunale qui était à FPU en 2011, le taux moyen pondéré de taxe d’habitation tient compte du produit résultant du transfert de la part départementale de cette taxe perçu par les communes qui en 2011 étaient isolées ou membres d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité additionnelle faisant ou non application de l’article 1609 quinquies C (fiscalité de zone).

Par dérogation, des taux d’imposition de taxe d’habitation et de taxes foncières différents peuvent être appliqués selon le territoire des établissements publics de coopération intercommunale préexistants pour l’établissement des douze premiers budgets de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion. Toutefois, cette procédure d’intégration fiscale progressive doit être précédée d’une homogénéisation des abattements appliqués pour le calcul de la taxe d’habitation. Cette décision est prise soit par délibérations concordantes des établissements publics de coopération intercommunale préexistants avant la fusion, soit par une délibération de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion. Dans ce dernier cas, l’EPCI peut, par dérogation, prendre la délibération au moment du vote des taux.

Les différences qui affectent les taux d’imposition appliqués sur le territoire des établissements publics de coopération intercommunale préexistants sont réduites chaque année d’un treizième et supprimées à partir de la treizième année.

Cette procédure d’intégration fiscale progressive n’est pas applicable lorsque, pour chacune des taxes en cause, le taux d’imposition appliqué dans l’établissement public de coopération intercommunale préexistant le moins imposé était égal ou supérieur à 80 % du taux d’imposition correspondant appliqué dans l’établissement public de coopération intercommunale le plus imposé pour l’année antérieure à l’établissement du premier des douze budgets du nouvel EPCI.

VI.2.2. Méthode des taux moyens pondérés des taux des communes membres de l’EPCI issu de la fusion

Ces conditions sont prévues au deuxième alinéa du II de l’article 1609 nonies C.

Pour l’application de cette disposition, le taux moyen pondéré de chacune des trois taxes tient compte des produits perçus par les établissements publics de coopération intercommunale préexistants.

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VI.3. La fixation des taux de CFE, de taxe d’habitation et des taxes foncières à compter de la deuxième année suivant celle de la fusion

À compter de la deuxième année suivant celle de la fusion, les taux de cotisation foncière des entreprises, de la taxe d’habitation et des taxes foncières de l’établissement public de coopération intercommunale sont fixés conformément aux articles :

– 1636 B sexies, à l’exclusion du a du 1 du I, à savoir que les trois taxes ménages peuvent varier en respectant la seule règle de lien consistant à ne pas augmenter ou diminuer plus la TFPNB que la TH ;

– 1636 B decies et 1609 nonies C, à savoir en respectant les règles de CFE décrites au § I de la présente partie.

VII. – LE CAS PARTICULIER DE LA MÉTROPOLE

La loi de réforme des collectivités territoriales introduit le concept de métropole dans les conditions définies à l’article L.5217-1 du code général des collectivités territoriales. Sur le plan fiscal, les règles fiscales sont identiques à celles d’une communauté urbaine à fiscalité professionnelle unique. Dans le cas où la métropole est issue de la fusion de plusieurs EPCI et communes isolées, les taux sont déterminés en fonction des règles prévalant en cas de fusion d’EPCI. Les règles d’intégration progressive s’appliquent de façon analogue.

QUATRIÈME PARTIE 

FIXATION DES TAUX DE TAXE D’ENLÈVEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES DES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE COMPÉTENTS

En application des dispositions du 1 de l’article 1636 B undecies et de l’article 1609 quater du CGI, les EPCI et les syndicats mixtes compétents pour instituer et percevoir la TEOM fixent chaque année, depuis les impositions dues au titre de l’année 2005, un taux de TEOM et non plus un produit.

I. – CHAMP D’APPLICATION

1. Ces dispositions concernent les communautés et syndicats d’agglomération nouvelle, les communautés urbaines, les communautés d’agglomération et les communautés de communes compétentes pour instituer et percevoir la TEOM. Les syndicats de communes et les syndicats mixtes, qui détiennent l’ensemble de la compétence « élimination et valorisation des déchets ménagers » et exercent au moins la collecte, sont également concernés par ces dispositions.

Rappel  : la loi no  99-586 du 12  juillet  1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale a permis de clarifier les conditions de financement du service.

Un EPCI ou un syndicat mixte ne peut instituer la TEOM qu’à condition de bénéficier de l’ensemble de la compétence « élimination et valorisation des déchets ménagers » et d’en assurer au moins la collecte, c’est-à-dire d’en être responsable.

Un groupement de communes qui s’est dessaisi de l’ensemble de la compétence, et donc n’assume plus aucune charge, ne peut plus en principe percevoir la taxe. Une dérogation est prévue par le 2o du VI de l’article 1379-0 bis du code général des impôts.

En revanche, l’EPCI qui conserve la collecte et transfère le seul traitement est seul à même d’instituer et de percevoir la TEOM. Le financement du traitement est alors assuré par le versement de contributions budgétaires au syndicat mixte qui assure le traitement.

2. Sont également visés par ces dispositions, les EPCI précités, lorsqu’ils sont membres d’un syndicat mixte et font application du régime dérogatoire, qu’ils perçoivent la taxe pour leur propre compte ou en lieu et place du syndicat mixte dont ils sont membres.

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II. – DÉTERMINATION DU TAUX DE TEOM

II.1. Règles générales

Les groupements de communes compétents pour percevoir la TEOM, que ce soit conformément aux dispositions de la loi du 12 juillet 1999, dans le cadre du régime transitoire prorogé par l’article 74 de la loi de finances pour 2007 ou dans le cadre du régime dérogatoire du 2 du VI l’article 1379-0 bis du code général des impôts, se voient notifier, au début de l’année, leurs bases prévisionnelles de TEOM par les services fiscaux (18).

La délibération du conseil communautaire ou du comité syndical compétent pour fixer le (ou les) taux de TEOM pour 2012 doit intervenir avant le 15 avril 2012.

À défaut, les taux appliqués l’année précédente seront reconduits.

La variation du taux de la TEOM ne faisant l’objet, ni d’encadrement, ni de plafonnement, les assemblées compétentes disposent d’une entière liberté.

En outre, la TEOM n’étant pas affectée, son produit ne correspond pas nécessairement au coût du service d’élimination des déchets ménagers ou au montant de la contribution budgétaire demandée par un syndicat mixte à un EPCI membre.

Les groupements de communes de 10 000 habitants et plus ayant institué cette taxe, et qui assurent au moins la collecte des déchets ménagers, doivent toutefois retracer dans un état spécial, annexé à leurs documents budgétaires, d’une part, le produit perçu de la taxe, d’autre part, les dépenses, directes et indirectes, afférentes à l’exercice de la compétence « élimination et valorisation des déchets ménagers ».

II.2. Situations donnant lieu à la fixation de taux différents sur le territoire d’un groupement

Le conseil communautaire peut, par ailleurs, être amené à définir plusieurs taux de TEOM, dans quelques cas précis.

II.2.1. Chevauchement de périmètres

Lorsque le périmètre d’un EPCI chevauche celui d’un (ou plusieurs) syndicat(s) mixte(s) et que cet EPCI a délibéré, soit pour instituer la TEOM pour son propre compte, soit pour la percevoir en lieu et place de ce (ou ces) syndicat(s) mixte(s), dans le cadre du régime dérogatoire, l’EPCI est amené à définir autant de taux de TEOM qu’il y a de syndicats ayant institué cette taxe sur son périmètre.

Si, par ailleurs, cet EPCI compte parmi ses membres des communes qui ne sont membres d’aucun syndicat et qu’il a lui-même institué la TEOM, il devra également déterminer un taux qui s’appliquera sur le territoire de ces communes.

Exemple :

Soit un EPCI composé de trois communes. L’une d’entre elles est membre d’un syndicat mixte A. Une autre est membre d’un syndicat mixte B.

Les deux syndicats mixtes ont institué la TEOM.

L’EPCI a délibéré pour percevoir la TEOM, en lieu et place de chacun des syndicats mixtes.

Il a, en outre, institué la TEOM. Cette délibération ne trouve à s’appliquer que sur le territoire de la troisième commune, qui n’est membre d’aucun syndicat mixte.

Cet EPCI devra déterminer, avant le 15 avril 2012, trois taux de TEOM :– deux taux au regard (et non en conformité) des contributions budgétaires que lui demanderont les syndicats

mixtes ;– un taux pour la troisième commune.

II.2.2. Regroupements intercommunaux

a) Possibilité de maintien du régime applicable pendant cinq ans maximum en cas de fusion d’EPCI, de création d’un syndicat mixte issu de fusion ou d’intégration d’une commune ou d’un établissement de coopération intercommunale

Les lois de finances promulguées fin 2011 introduisent de nouveaux assouplissements en vue de favoriser les regroupements intercommunaux.

(18) Ces bases figureront respectivement sur l’état 1259 TEOM I pour les EPCI et sur l’état 1259 TEOM S pour les syndicats.

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➞ Dorénavant, à défaut de délibération prise par le groupement issu de la fusion avant le 15 janvier, les régimes antérieurs peuvent être maintenus, au maximum, pendant les cinq années qui suivent la fusion (au lieu de deux ans).

Ces assouplissements concernent trois types de fusions :– les fusions d’EPCI dont l’un au moins est à fiscalité propre (art. L.5211-41-3 du CGCT),– les fusions de syndicats mixtes prévus à l’article 5711-2 du CGCT, – les modifications de périmètres d’EPCI suivant l’intégration d’une commune ou d’un EPCI.

b) Possibilité de maintien du régime applicable pendant cinq ans maximum à défaut de délibération de l’établissement public de coopération intercommunale (ou du syndicat mixte) afférente à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères avant le 15 janvier de l’année qui suit celle de la fusion

À défaut de délibération de l’établissement public de coopération intercommunale (ou du syndicat mixte) afférente à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères avant le 15 janvier de l’année qui suit celle de la fusion, le régime applicable en matière de taxe d’enlèvement des ordures ménagères sur le territoire des établissements publics de coopération intercommunale (ou des syndicats) ayant fait l’objet de fusion ou sur le territoire des communes incluses dans le périmètre de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion, est maintenu pour une durée qui ne peut excéder cinq années suivant la fusion.

L’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion perçoit la taxe au lieu et place des établissements publics de coopération intercommunale ayant fait l’objet de la fusion.

Si les groupements ayant fait l’objet de la fusion avaient institué un zonage, le nouveau groupement déterminera autant de taux qu’il y avait de zones en 2011, en tenant compte du service rendu dans chacune d’entre elles.

Exemple :

Soit un EPCI issu de la fusion de trois EPCI qui percevaient la TEOM avant la fusion. L’un d’eux avait institué deux zones de perception, justifiées par des différences dans le service rendu.

L’EPCI issu de la fusion ne délibère pas avant le 15 janvier ; les régimes antérieurs sont donc maintenus, pendant au maximum cinq ans en l’absence de délibération. Le nouvel EPCI percevra la TEOM en lieu et place des EPCI ayant fusionné.

Le nouvel EPCI devra définir quatre taux de TEOM pour 2012 :– deux taux dans le cadre de l’EPCI qui avait institué un zonage tenant compte des différences de service rendu

(cf. supra) ;– un taux pour chaque autre EPCI.

II.2.3. Zonage en fonction de l’importance du service rendu

Les groupements de communes compétents en matière d’élimination des déchets ménagers peuvent voter, sur leur territoire, des taux de TEOM différents, en vue de proportionner la taxe à l’importance du service rendu, apprécié en fonction des conditions de sa réalisation et de son coût (19).

Par ailleurs, si une installation de transfert ou d’élimination des déchets, prévue par un plan départemental d’élimination des déchets ménagers, est située sur leur territoire, les EPCI peuvent définir une zone autour de cette installation, d’un rayon d’un kilomètre au plus, sur laquelle ils votent un taux différent.

Dans les groupements qui ont institué, avant le 15 octobre 2011, un zonage en fonction de l’importance du service rendu, l’assemblée délibérante vote, dans les conditions décrites précédemment, avant le 15 avril 2012, autant de taux de TEOM qu’elle a institué de zones.

La législation n’impose aucune obligation quant à la méthode de détermination des différents taux, sous réserve toutefois qu’ils soient proportionnels à l’importance du service rendu. Il convient donc de déterminer les critères objectifs qui seront utilisés pour la définition des zones.

Ces critères prennent en compte les conditions de réalisation du service et son coût. En ce qui concerne les conditions de réalisation du service, il peut s’agir de la fréquence du ramassage, du type d’organisation de la collecte (en porte-à-porte ou par apport volontaire aux points de collecte) ou encore du mode de collecte (tri sélectif ou non).

Cas particulier : pour les EPCI à fiscalité propre qui, dans le cadre du régime dérogatoire, perçoivent la TEOM en lieu et place d’un syndicat mixte, l’institution du zonage pour service rendu relève du syndicat mixte. Le vote des taux de TEOM, quant à lui, relève de l’EPCI et doit intervenir avant le 15 avril 2012.

(19) Cf. articles 1609 quater et 1636 B  sexies III du code général des impôts. Cette disposition est la reprise, sensiblement aménagée, d’une jurisprudence du Conseil d’État (CE 28 février 1934, Chièze Côte-d’Or).

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II.2.4. Dispositif de lissage progressif des taux de TEOM au sein d’un groupement de communes

Les EPCI et les syndicats mixtes peuvent voter des taux de TEOM différents, afin de limiter les hausses de cotisation liées à l’harmonisation des modes de financement du service à l’échelon intercommunal (20).

Cette possibilité est ouverte, pendant une période qui ne peut excéder dix ans :– soit à compter du 1er janvier 2005 et quelle que soit la date à laquelle la TEOM a été instituée ;– soit à compter de la date de l’institution de cette taxe ou du rattachement d’une ou plusieurs communes au

groupement, si elle est postérieure au 1er janvier 2005.La législation n’impose aucune obligation en matière de méthode d’harmonisation  : les assemblées délibérantes

compétentes, qui auront délibéré avant le 15 octobre 2011 sur le principe du lissage progressif des taux de TEOM et institué le zonage de lissage afférent, détermineront donc librement, avant le 15 avril 2012, autant de taux qu’elles auront institué de zones.

Cela étant, il est recommandé aux EPCI et syndicats d’élaborer un plan prévisionnel de convergence des taux de TEOM.

Il est rappelé que le vote des taux applicables dans chaque zone n’est pas lié à l’importance du service rendu.À l’issue de cette période, et la onzième année d’imposition au plus tard, les groupements devront voter un taux

unique de TEOM pour l’ensemble du périmètre intercommunal, sauf :– en cas d’adhésion de nouveaux membres ;– lorsque le lissage des taux avait pour objectif de faire converger les taux de TEOM au sein de différentes zones,

dans lesquelles le service rendu était identique (combinaison des mécanismes de lissage des taux et de zonage pour service rendu).

Cas particulier  : pour les EPCI à fiscalité propre qui, dans le cadre du régime dérogatoire, perçoivent la TEOM en lieu et place d’un syndicat mixte, la mise en œuvre de ce mécanisme et l’institution du zonage afférent relèvent du syndicat mixte. Le vote des taux de TEOM, quant à lui, relève de l’EPCI et doit intervenir avant le 15 avril 2012.

II.2.5. Interdiction de fixer différents taux de zonage pour les EPCI ayant reçu la compétence après le 15 octobre

En cas de transfert de la compétence «  collecte et traitement des déchets des ménages  » à un EPCI après le 15  octobre n, celui-ci ne peut pas fixer, avant le 15 janvier n + 1, des zones de perception de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères en vue de proportionner les taux de la taxe à l’importance du service rendu. Il ne pourra donc les fixer que pour l’année n + 2.

Les délibérations prises par les communes en matière de TEOM restent donc applicables l’année qui suit le transfert. Par ailleurs, ne peuvent pas non plus être adoptées dans ce cas précis les délibérations prévues aux articles 1521 et

1522 du CGI, concernant respectivement les exonérations possibles et le plafonnement de la valeur locative prise en compte dans le calcul de cette taxe.

II.3. Dispositif permettant d’ajouter une part incitative à la TEOM

Afin de réduire la production de déchets, l’article 46 de la loi du 3 août 2009, dite « Grenelle 1 », a fixé comme objectif national d’élaborer un cadre législatif permettant d’intégrer, dans un délai de 5 ans, une part variable incitative à la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) et à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

À cet égard l’article 97 de la loi de finances pour 2012 crée l’article1522 bis du code général des impôts, qui permet aux établissements publics de coopération intercommunale d’instituer une part incitative à la TEOM en plus de la part fixe, par délibération avant le 15 octobre de l’année n – 1 (1o du II de l’art. 1639 A bis du CGI). Cette part incitative doit être assise sur la quantité ou la nature des déchets produits (en volume, poids ou nombre d’enlèvements). La première année d’application des dispositions de cet article le produit de la TEOM ne peut excéder le produit total de cette taxe au titre de l’année précédente.

En principe, une délibération doit être votée chaque année, avant le 31 mars, pour déterminer le tarif de cette part incitative. Elle doit être fixée de manière à ce que son produit soit compris entre 10 % et 15 % du produit total de la taxe.

Cette dernière disposition ne sera valable qu’à partir du 1er janvier 2013, mais pour cela la délibération d’institution de la TEOM incitative devra être prise avant le 15 octobre 2012.

(20) Cf. articles 1609 quater et 1636 B sexies III du code général des impôts.

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FA S C I C U L E I I I

LE VOTE DES TAUX DES DÉPARTEMENTS

Le présent fascicule décrit les règles relatives à la fixation des taux des impôts directs locaux par les conseils généraux.

À partir de l’année 2011, les conseils généraux ne fixent que les taux de taxe foncière sur les propriétés bâties.

rÈgLe de Limitation du taux de taxe fonciÈre sur Les propriétés Bâties

L’article 1636 B septies du code général des impôts indique que le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties voté par un département ne peut excéder deux fois et demie le taux moyen constaté l’année précédente au niveau national pour l’ensemble des départements.

En 2011, le taux moyen de TFPB pour les départements s’élève à 14,62 %. Le taux plafond est donc de 36,56 %.

A N N E X E I

ÉTAT DE NOTIFICATION DES TAUX D’IMPOSITION DES TAXES DIRECTES LOCALES POUR 2012 (IMPRIMÉS Nos 1259 ET 1253) ENVOYÉS AUX COMMUNES, EPCI ET DÉPARTEMENTS

a. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1259) des communes

B. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1259) des epci À fiscaLité additionneLLe

c. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1259) des epci À fiscaLité professionneLLe unique

d. – état de notification des taux d’imposition des taxes directes LocaLes pour 2012 (no 1253) des départements

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A N N E X E I I 

MODALITÉS D’EXPLOITATION DU FICHIER RELATIF AU REVERSEMENT DU TROP-PERÇU AU TITRE DU PVA

Le fichier qui sera transmis à vos services par la DGFIP se présente de la façon suivante :

DONNÉES COMMENTAIRE

ANNÉEAnnée relative à la taxation TP correspondante (soit n – 2)n étant l’année du reversement

DSF Code DSF : code département plus 0 ou 1, 2 ou 971, 972, 973, 974 pour les DOM, 2A0, 2B0 pour la Corse

Colloc

Code collectivité (interne DGFiP)R000 si régionD000 si départementCxxx si commune (avec son code INSEE)V/U/S/L + xxx si EPCI

Désignation De la collectivité

SIREN SIREN de la collectivité/EPCI

Arrondissement Commune siège de l’arrondissement administratif

Trésorerie Code trésorerie (nécessaire ensuite pour le comptable)

PPVA notifié Plafond notifié (en n – 2)

PPVA imputé Plafond réellement imputé (en n – 2)

PPVA-définitif Participation définitive

Reversement Montant du reversement =Plafond réellement imputé en n – 2 – Participation définitive Si ce delta est positif

Solde ÉtatMontant laissé à la charge de l’ÉtatParticipation définitive – Plafond réellement imputé en n – 2 Si ce delta est positif

Ce fichier est de format .TXT avec le caractère « ; » comme séparateur de données.Pour l’exploiter sur un tableur de type « Excel », deux possibilités s’ouvrent à vous :– convertir le fichier au format CSV : double cliquer sur le fichier, qui s’ouvre via le logiciel « bloc-note », puis faire

« enregistrer-sous » ; une fois la boîte de dialogue ouverte, sélectionner, en bas de cette table, au TYPE : « TOUS LES FICHIERS »  ; sur la ligne juste au dessus, ajouter le nom du fichier  : «.csv »  ; cliquer sur enregistrer et fermer le fichier, qui est ainsi converti au format CSV et peut être ouvert avec un tableur ;

– si la conversion échoue, importer le fichier  : lancer le tableur et cliquer successivement sur FICHIER puis OUVRIR ; dans la boîte de dialogue, sélectionner, en bas de cette table, au type de fichier TOUS LES FICHIERS ; le fichier peut être ouvert ; un « assistant d’importation » se déclenche ; passer l’étape 1 ; à l’étape 2, au premier tableau intitulé « séparateur », cocher la case « point-virgule », puis passer l’étape 2 et « terminer » l’étape 3. Le tableau apparaît.

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A N N E X E I I I

FORMULAIRE POUR LES COMMUNES

FORMULES OU DONNÉES RÈGLES

Plafonnement des tauxArt. 1636 B septies du CGI

TH : 2,5 × T1Mn–1 (communes du département) ou 2,5 T1Mn – 1 (national) = 2,5 × 23,76 % = 59,40 %

t1n < sup (2,5 × T1Mn – 1 [communes du départe-ment], 59,40 %)

TFPB : 2,5 × T2Mn – 1 (communes du département) ou 2,5 T2Mn – 1(national) = 2,5 × 19,89 % = 49,73 %

t2n < sup (2,5 × T2Mn – 1 [communes du départe-ment], 49,73 %)

TFPNB : 2,5 × T3Mn – 1 (communes du département) ou 2,5 T3Mn – 1(national) = 2,5 × 48,56 % = 121,40 %

t3n < sup (2,5 × T3Mn – 1 [communes du départe-ment], 121,40 %)

CFE : 2 × T4Mn – 1 (national) = 2 × 25,42 % = 50,84 % t4n < 50,84 %

Règles de liens de tauxArt. 1636 B sexies I 1 du CGI(sauf régions : art. 1636 B sexies A I)

KVP = produit attendu pour 2012 de (TH,

TFPB, TFPNB, CFE)

B1 t1n – 1 + B2 t2n – 1 + B3 t3n – 1 + B4 x t4n – 1

KVTH =

t1n

t1n – 1

KVTMP = (B1 t1n + B2 t2n + B3 t3n)

(B1 t1n – 1 + B2 t2n – 1 + B3 t3 n– 1)

t1n = KVTH × t1n – 1

t2n libre

t3n < KVTH × t3n – 1

t4n < inf (KVTH × t4n – 1, KVTMP × t4n – 1)

Augmentation dérogatoire du taux de coti-sation foncière des entreprises (CFE)Art. 1636 B sexies I (4, a) du CGI(sauf régions : art. 1636 B sexies A III)

Supprimé dès 2010

Majoration spéciale du taux de CFEArt. 1636 B sexies I 3 du CGI

Taux moyen pondéré des TF et TH de l’année n – 1 =

TMP n – 1 = B1n – 1 t1n – 1 + B2n – 1 t2n–1 + B3n – 1 t3n – 1

B1n – 1 + B2n – 1 + B3n – 1 taux CFE utile = t4n (= inf [KVTH × t4n – 1, KVTMP × t4n – 1])

Si TMP n – 1< 17,81 % et t4n < 24,61 %,alors t4nS < t4n +1,23 %

Diminution dérogatoire du taux de CFEArt. 1636 B sexies I 4 b du CGI

Supprimé dès 2010

Diminution sans lien des taux des impôts ménagesArt. 1636 B sexies I 2, 1er al. du CGI(sauf régions)

T1Mn – 1 (national) = 23,76 % Si t1n – 1 > 23,76 % et t1n – 1 > t4n – 1

alors seuil de diminution = sup (23,76 %, t4n – 1)

T2Mn – 1(national) = 19,89 % Si t2n – 1 > 19,89 % et t2n – 1 > t4n – 1

alors seuil de diminution = sup (19,89 %, t4n – 1)

T3Mn – 1(national) = 48,56 % Si t3n – 1 > 48,56 % et t3n – 1 > t4n – 1

alors seuil de diminution = sup (48,56 %, t4n – 1)

Diminution sans lien de la taxe d’habitationArt. 1636 B sexies I 2, 2e al., du CGI(sauf régions)

T1Mn – 1(national) = 23,76 % Si t1n – 1 > 23,76 % et t1n – 1 < t4n – 1 < 23,76 %,alors seuil de diminution = 23,76 %

Application restreinte du lien de taux à la baisseArt. 1636 B sexies I 4 b du CGI(sauf régions)

Si le taux choisi est inférieur au seuil de dimi-nution, alors les règles du lien sont réactivées.

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Légende employée dans les formules :B1 = base de la TH de l’année nB2 = base de la TFPB de l’année nB3 = base de la TFPNB de l’année nB4 = base de CFE de l’année nt1n = taux de la TH de l’année nt2n = taux de la TFPB de l’année nt3n = taux de la TFPNB de l’année nt4n = taux de CFE de l’année n

t1n – 1 = taux de la TH de l’année n – 1t2n – 1 = taux de la TFPB de l’année n – 1t3n – 1 = taux de la TFPNB de l’année n – 1t4n – 1 = taux de la CFE de l’année n – 1

inf (a, b) veut dire le plus petit des nombres a et bsup (a, b) veut dire le plus grand des nombres a et b

T1Mn – 1(national) = taux moyen national de l’année n – 1 de la taxe d’habitationT2Mn – 1(national) = taux moyen national de l’année n – 1 de la taxe foncière sur les propriétés bâtiesT3Mn – 1(national) = taux moyen national de l’année n – 1 de la taxe foncière sur les propriétés non bâtiesT4Mn – 1(national) = taux moyen national de l’année n – 1 de la cotisation foncière des entreprisesTMP n – 1 = taux moyen pondéré des taxes foncières et de la taxe d’habitation (des taxes ménage) de l’année n – 1KVP = coefficient de variation proportionnelle de l’année n par rapport à l’année n – 1KVTH = coefficient de variation de la taxe d’habitation de l’année n par rapport à l’année n – 1KVTMP = coefficient de variation des taxes ménage de l’année n par rapport à l’année n – 1

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____

Direction générale des collectivités locales _____

Sous-direction des élus locaux et de la fonction publique territoriale _____

Bureau FP2 – FP3 _____

Circulaire du 2 mars 2012 relative aux axes prioritaires du contrôle de légalité en matière de fonction publique territoriale

NOR : IOCB1206762C

Références :Loi no 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;Loi no 96-1093 du 16 décembre 1996 relative à l’emploi dans la fonction publique et à diverses mesures d’ordre

statutaire ;Ordonnance no 2009-1401 du 17 novembre 2009 portant simplification de l’exercice du contrôle de légalité ; Décret no 88-145 du 15 février 1988, pris pour l’application de l’article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée

portant dispositions statutaires relatives à la fonction territoriale et relatif aux agents non titulaires de la fonction publique territoriale ; 

Circulaire du 24 février 2010 portant mise en œuvre de l’ordonnance du 17 novembre 2009 ;Circulaire du 27 septembre 2010 relative à la prime de fonctions et de résultats dans la fonction publique territoriale ;Circulaire du 25 juillet 2011 relative à la mise à jour de l’annexe à la circulaire du 27 septembre 2010 ;Circulaire du 25 janvier 2012 portant définition nationale des actes prioritaires en matière de contrôle de légalité.

Pièces jointes : fiches nos 1 à 6.

Résumé : instruction du Gouvernement ayant pour objet de préciser les axes prioritaires du contrôle de légalité en matière de fonction publique territoriale.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration et le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets de région  ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole et DOM).

Le contrôle de légalité en matière de fonction publique territoriale a été récemment réformé. L’ordonnance no  2009-1401 du 17 novembre 2009 portant simplification de l’exercice du contrôle de légalité, précisée par la circulaire du 24 février 2010, citée en référence, a soustrait certains actes à l’obligation de transmission prévue aux articles L. 2131-2, L. 3131-2, L. 4141-2 et L. 5211-3 du code général des collectivités territoriales. Le choix cependant a été fait de conserver la transmission systématique d’un certain nombre d’actes en matière de fonction publique territoriale.

Cet allègement des obligations de transmission doit être considéré comme la traduction de la volonté, tant du législateur que du Gouvernement, de renforcer l’effectivité de ce contrôle dans un domaine toujours considéré comme stratégique. Dans un contexte où les collectivités territoriales sont invitées à un effort de maîtrise de leurs effectifs et de renforcement de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, ce contrôle revêt une importance prioritaire. L’objectif visé est en effet de rendre le contrôle plus efficace en le concentrant sur les actes qui demandent un examen prioritaire.

Dans cette perspective, le contrôle en matière de fonction publique territoriale doit s’articuler autour de trois axes prioritaires au niveau national :

1. Veiller à l’application uniforme sur le territoire des règles structurantes de la fonction publique territoriale ;2. Veiller à préserver l’homogénéité et la comparabilité des différents versants de la fonction publique ;3. Veiller au respect des règles de recours au contrat.

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La présente circulaire a pour objet de préciser, pour chacun de ces axes, les enjeux et la portée du contrôle de légalité. Elle propose également, en annexe, des fiches méthodologiques identifiant les points de contrôle prioritaires afin que, mieux ciblé, celui-ci puisse être conduit de façon plus efficace.

1. Veiller à l’application uniforme sur le territoire des règles structurantes de la fonction publique territoriale

Le contrôle de légalité doit veiller à l’application des règles fondamentales de la fonction publique territoriale, afin de conserver un équilibre dans sa constitution et son renouvellement. Parmi ces règles, une attention toute particulière doit être apportée au respect des mécanismes assurant la régulation des recrutements  : les seuils démographiques imposés pour le recrutement et les quotas concernant la promotion interne.

1.1. Les seuils démographiques

Le contrôle des seuils constitue un outil important de structuration de la fonction publique territoriale et de régulation des recrutements sur certains emplois. Les seuils permettent en effet, dans un contexte de forte hétérogénéité des employeurs, de dégager des groupes de collectivités aux caractéristiques et enjeux administratifs comparables, car relevant d’une même strate de population. Ils constituent ainsi une garantie de l’adéquation des caractéristiques des emplois et du recrutement à la nature et à l’importance des besoins. Ils permettent en outre d’éviter le recrutement de fonctionnaires surqualifiés qui génère un risque d’inflation injustifié de la masse salariale. Enfin, les seuils favorisent l’organisation de parcours de carrière, en suscitant la mobilité.

Pour les emplois fonctionnels, le respect des seuils apparaît particulièrement important. Ceux-ci assurent la régulation et la hiérarchie des emplois fonctionnels et préservent la logique hiérarchique entre les cadres d’emplois et les grades dans l’accès à ces emplois fonctionnels.

Les dispositions législatives et réglementaires en vigueur recourent aux seuils démographiques autorisant le recrutement dans certains emplois, grades ou cadres d’emplois, en imposant un niveau minimum :

1. Pour déterminer les conditions de création des emplois correspondant à certains grades de catégorie A (attachés et ingénieurs principaux, directeurs territoriaux, administrateurs et ingénieurs en chef, conservateurs des bibliothèques, directeur de police municipale), étant rappelé que lorsque le seuil démographique est atteint, le nombre de ces emplois est laissé à la libre appréciation de la collectivité. Ces seuils sont fixés par les décrets portant statut particulier des cadres d’emplois concernés.

2. Pour déterminer les conditions de création des emplois fonctionnels des collectivités ainsi que les grades permettant de pourvoir ces emplois. Ces seuils sont fixés par l’article 53 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relative à la fonction publique territoriale (voir fiche no 1).

3. Pour déterminer les conditions dans lesquelles il peut être procédé à un recrutement direct d’un agent non titulaire dans un emploi fonctionnel. Ces seuils sont fixés par l’article 47 de la loi du 26 janvier 1984 précitée (voir fiche no 1).

Les seuils démographiques renvoient au recensement d’une population déterminée en nombre d’habitants. La population légale à prendre en compte est celle du recensement réalisé par l’INSEE, actualisé annuellement et disponible sur son site Internet (1). Le mode de calcul de cette population peut être majoré, en application de l’article 88 de la loi du 26 janvier 1984, pour les collectivités classées station de tourisme ou comportant une zone urbaine sensible. Celles-ci sont alors surclassées dans une catégorie démographique supérieure.

Toutefois, dans trois cas particuliers, la détermination des seuils dépend d’un autre critère que celui de la population. Il s’agit :

– pour la création des emplois fonctionnels dans les centres départementaux de gestion, du nombre d’agents relevant des collectivités et établissements de son ressort, qu’ils soient affiliés ou non (5 000 agents) ;

– pour la création de l’emploi de directeur d’office public de l’habitat, du nombre de logements (5 000 logements) ;– pour la création de l’emploi de directeur de police municipale, du nombre d’agents relevant des cadres d’emplois

de police municipale (40 agents).

1.2. Les quotas pour la promotion interne (voir fiche no 3)

Conformément à l’article 36 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 précitée, les fonctionnaires territoriaux sont en principe recrutés dans les cadres d’emplois par voie de concours. Cependant, outre certaines dérogations permettant

(1) La population prise en compte est la population totale (qui est la somme de la « population municipale » et de la « population comptée à part »).

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un recrutement sans concours (2), l’article 39 de la loi du 26  janvier 1984 prévoit qu’au titre de la promotion interne, les statuts particuliers réservent une proportion de postes aux fonctionnaires déjà titulaires, accessibles par examen professionnel ou au choix, après inscription sur une liste d’aptitude. Cette proportion de postes (« quotas de promotion interne  ») est fixée par les décrets statutaires en fonction des recrutements effectués par la voie du concours, par mutation externe d’un fonctionnaire appartenant déjà au cadre d’emplois et provenant d’une autre collectivité, par détachement ou intégration directe (3). Elle est généralement de 1 pour 3.

Pour tenir compte de la variété des situations et permettre d’assurer une place suffisante aux recrutements par promotion interne, deux «  clauses de sauvegarde  » existent. La première (4) peut intervenir lorsque le volume de recrutements ouvrant droit à la promotion interne n’a pas été atteint pendant une certaine période, et permet, lorsqu’au moins un recrutement est intervenu, de procéder à un autre recrutement par promotion interne. La seconde (5) permet de calculer le quota non plus sur le volume des recrutements intervenus, mais sur une fraction des agents du cadre d’emplois en position d’activité ou de détachement dans la collectivité.

Le contrôle de légalité doit s’attacher à faire respecter les quotas et, le cas échéant, les « clauses de sauvegarde ». En effet, ces règles favorisent la diversité des modes d’accès aux cadres d’emplois, ainsi que l’existence d’une pyramide des âges cohérente au niveau de chaque collectivité. Les quotas encouragent en outre la mobilité, dans la mesure où le nombre de promotions internes est lié au nombre de recrutements externes.

Afin de faciliter le contrôle du respect des quotas de promotion interne lors des inscriptions sur listes d’aptitude, les articles 14 et 21 de la loi du 26 janvier 1984, précisent que les listes d’aptitude doivent être transmises au préfet accompagnées des décisions de nomination permettant de justifier, conformément aux proportions fixées par les statuts particuliers, le nombre d’emplois ouverts à la promotion interne. Il convient, le cas échéant, de rappeler cette obligation de transmission aux centres de gestion et aux collectivités qui disposent de leurs propres commissions administratives paritaires (6).

Le contrôle de légalité doit s’exercer de manière systématique s’agissant des cadres d’emplois visés par l’article 45 de la loi du 26 janvier 1984, à savoir  : les administrateurs territoriaux, les conservateurs du patrimoine et les conservateurs de bibliothèque. En effet, les inscriptions sur liste d’aptitude des agents promus dans ces cadres d’emplois sont soumises à une obligation de publicité au JO (7). Cette publication conditionne, au même titre que leur transmission au préfet, le caractère exécutoire de ces actes. Dès lors, les décisions de nomination ne peuvent être jointes à la liste d’aptitude transmise ou comporter une date antérieure à la publication au JO de la décision d’inscription sur liste d’aptitude.

S’agissant de la publication au JO, la circulaire du 17 décembre 2001 a établi une procédure qu’il convient d’observer. Elle a désigné la direction générale des collectivités locales (DGCL) comme destinataire de l’ensemble des listes, en vue d’en faire assurer la publication au JO. Dans ce cadre, une procédure de saisine systématique des services chargés du contrôle de légalité a été instituée afin d’obtenir de leur part l’assurance que la légalité de la décision n’est pas contestée (voir fiche no 3).

2. Veiller au respect du principe de parité

Le «  principe de parité  », posé par l’article 88 de la loi no  84-53 du 26 janvier 1984 et l’article 1er du décret no 91-875 du 6 septembre 1991, constitue un principe général du droit. Il ne signifie pas que la rémunération des agents territoriaux doive être égale à celle des agents de l’État. Il implique qu’à fonctions équivalentes, les premiers ne perçoivent pas une rémunération supérieure à celle des seconds, ni ne bénéficient d’avantages supérieurs venant en complément de leur rémunération (voir notamment CE Ass, 2 décembre 1994, Préfet du Nord, req. 147962).

Le régime indemnitaire se distingue des avantages en nature.

(2) Cf. Dont la principale – prévue par l’article 38 de la loi du 26 janvier 1984 – concerne le recrutement de fonctionnaires de catégorie C, lorsque le grade de début est doté de l’échelle de rémunération la moins élevée de la fonction publique.

(3) Cette assiette est fixée par l’article 20-6 du décret no 85-1229 du 20 novembre 1985 relatif aux conditions générales de recrutement des agents de la fonction publique territoriale.

(4) Celle-ci est prévue par l’article 20-5 du décret no 85-1229 du 20 novembre 1985 précité.(5) Celle-ci est prévue, pour chacun des cadres d’emplois, le cas échéant, par les décrets statutaires, à l’instar du décret no 2010-329 du

22  mars  2010 portant dispositions statutaires communes à divers cadres d’emplois de fonctionnaires de la catégorie B de la fonction publique territoriale.

(6) Ces actes sont également soumis à obligation de transmission au représentant de l’État dans le département en application des articles L. 2131-2, L. 3131-2 et L. 4141-2 du code général des collectivités territoriales.

(7) Cette obligation est prévue à l’article 17-1 du décret no 85-1229 du 20 novembre 1985.

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2.1. En ce qui concerne le régime indemnitaire (voir fiche no4) une attention toute particulière doit être apportée :

– Au respect du principe de légalité, selon lequel aucune indemnité ne peut être attribuée en l’absence de texte l’instituant. Pour chaque cadre d’emplois et grade, la délibération doit viser les textes de référence fondant la légalité des avantages attribués.

– Au respect du principe de parité avec les agents de l’État. Les exceptions au principe sont déterminées à l’article 68 de la loi 96-1093, à l’article 111 de la loi du 26 janvier 1984 et par les éléments indemnitaires instaurés par des textes propres à la fonction publique territoriale.

– Aux bénéficiaires du régime indemnitaire et en priorité les agents occupant un emploi fonctionnel.– Au respect des compétences entre l’assemblée délibérante et l’autorité investie du pouvoir de nomination pour

instituer le régime indemnitaire comme défini aux termes de l’article 88 de la loi du 26 janvier 1984 et l’article 2 du décret du 6 septembre 1991.

– Au respect de la mise en œuvre de la prime de fonctions et de résultats (PFR) (8). Il conviendra de s’assurer d’une part que la consultation du comité technique a été respectée et que les plafonds retenus par l’assemblée délibérante n’excèdent pas le plafond global de la PFR des fonctionnaires de l’État. Toutefois, l’organe délibérant ne peut retenir pour aucune des deux parts un plafond égal ou très proche de 0 €, sauf à méconnaitre la volonté du législateur d’instituer un régime à deux composantes.

Il revient à l’autorité investie du pouvoir de nomination de déterminer le niveau de la part «  fonctions  » pour chacun des postes et de la part « résultats » pour chaque agent.

Les cadres d’emplois concernés à ce jour par la PFR sont ceux des administrateurs territoriaux, des attachés et secrétaires de mairie.

Pour la filière technique, l’indemnité de performance et de fonctions est attribuée en lieu et place de la PFR aux agents du cadre d’emplois des ingénieurs territoriaux, au grade des ingénieurs en chef de classe exceptionnelle et de classe normale.

2.2 En ce qui concerne les avantages en nature, ainsi que le rappelle régulièrement le Conseil d’État, les organes délibérants des collectivités territoriales et de leurs groupements ne peuvent légalement attribuer à leurs agents des avantages, fussent-ils en nature, qui excéderaient ceux auxquels peuvent prétendre des agents de l’État occupant des emplois équivalents ou le cas échéant soumis aux mêmes contraintes.

Une attention particulière s’exercera sur l’attribution d’un logement de fonction (9) qui ne peut être accordée, en dehors de la nécessité absolue de service que si elle présente, compte tenu des contraintes liées à l’exercice de l’emploi en cause, un intérêt certain pour la bonne marche du service, seul motif de nature à justifier légalement cet avantage.

3. Veiller au respect des règles de recours au contrat

La prévention du recours abusif au contrat dans la fonction publique constitue une priorité de l’action gouvernementale.

Par ailleurs, au terme d’une concertation conduite au printemps 2009 puis à l’automne 2010, le 31 mars 2011 a été signé entre le Gouvernement et six organisations syndicales représentatives de la fonction publique un protocole d’accord portant sécurisation des parcours professionnels des agents contractuels de la fonction publique. Celui-ci engage le Gouvernement à mobiliser les services du contrôle de légalité pour assurer l’application effective des règles de recours au contrat. Il précise ainsi que  : «  L’attention des autorités chargées du contrôle de légalité pour la fonction publique territoriale sera appelée sur la nécessité de veiller au respect de ces nouvelles règles et de développer une politique de contrôle différenciée en fonction des pratiques et des types de contrats conclus par les employeurs. ».

Il importe que le contrôle de légalité soit mobilisé pour prévenir :– Les renouvellements successifs de contrats pris pour répondre à des besoins temporaires sur des emplois

permanents (alinéas 1 et 2 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984) qui tendent à maintenir les agents concernés en situation de précarité.

– Les recrutements abusifs de contractuels pour répondre à des besoins permanents (alinéas 3, 4, 5 et 6 de l’art. 3 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984). Dans la mesure où les recrutements effectués pour ce type de besoins sont dérogatoires au principe posé à l’article 3 du titre Ier du statut général, il convient en effet de s’assurer que ceux-ci sont effectués dans le respect des exigences de la loi, notamment lorsque les agents sont engagés pour une durée indéterminée.

(8) Circulaire du 27 septembre 2010 relative à la prime de fonctions et de résultats dans la fonction publique territoriale et circulaire du 25 juillet 2011 relative à la mise à jour de l’annexe de la circulaire du 27 septembre 2010.

(9) Article 21 de la loi no 90-1067 du 28 novembre 1990 – CE, 27 octobre 2008, Syndicat intercommunal de Bellecombe et M. P., req. 293611.

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Dans cette perspective, le contrôle de légalité doit s’attacher à vérifier le respect, d’une part, des cas de recours aux agents non titulaires, et d’autre part, des conditions posées par la loi pour la conclusion de contrats à durée indéterminée.

3.1. L’encadrement du recours à des non titulaires (voir fiche no 2)

Tout comme les délibérations créant un emploi (voir fiche no 5), les décisions individuelles relatives à la nomination des agents non titulaires doivent être soumises au contrôle de légalité. Depuis le 1er janvier 2005, cette obligation est étendue au contrat d’engagement, mais elle ne s’applique plus aux recrutements motivés par un besoin saisonnier ou occasionnel (art. L. 2131-2 du code général des collectivités territoriales).

Il s’agit de s’assurer au moment du contrôle de légalité que les agents non titulaires sont recrutés au titre d’un des cas de recours limitativement énumérés par la loi no 84-53 du 26 janvier 1984. Conformément aux dispositions de l’article 3 du décret du 15 février 1988 pris pour application de l’article 136 de la loi du 26 janvier 1984, le contrat ou la décision d’engagement « précise l’article et, éventuellement, l’alinéa de l’article de la loi du 26 janvier 1984 en vertu duquel il est établi ». Ce n’est que grâce à cette précision qu’il est possible non seulement d’effectuer un réel contrôle de l’acte de recrutement mais également d’en connaître le régime.

Par ailleurs, le contrôle doit également porter sur le respect des modalités de la publication de la vacance d’emploi, et notamment le respect d’un délai raisonnable de publicité. En effet, tout recrutement effectué par une collectivité territoriale pour pourvoir un emploi permanent vacant ou nouvellement créé suppose qu’il soit procédé à certaines mesures de publicité, et notamment à la déclaration de vacance, pour le recrutement d’un fonctionnaire comme pour le recrutement d’un agent non titulaire (CE, 14 mars 1997, Département des Alpes-Maritimes, req. 143800). Cette exigence vaut également pour le renouvellement d’un contrat  : la déclaration de vacance préalable est nécessaire (CAA Bordeaux, 10 juin 1996, Mme FERLAND, req. 95BX00570).

Afin de prévenir les situations abusives ci-dessus évoquées, le contrôle des règles encadrant les cas de recours doit porter prioritairement sur les renouvellements de contrats successifs pris pour répondre à des besoins temporaires (alinéas 1 et 2 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984), ainsi que sur les décisions d’engagement d’agents non titulaires pris sur le fondement des alinéas 3, 4, 5 et 6 de l’article 3 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984.

Enfin, il convient d’empêcher la constitution de la situation de prise illégale d’intérêt que constituerait le recrutement par un exécutif territorial d’un de ses parents en tant qu’agent contractuel (voir fiche no 2).

3.2. La transformation des contrats à durée déterminée en contrats à durée indéterminée (voir fiche no 6)

La principale mesure introduite par la loi no 2005-843 du 26 juillet 2005 portant diverses mesures de transposition du droit communautaire à la fonction publique a consisté à permettre la transformation de certains contrats à durée déterminée en contrats à durée indéterminée (CDI), plus protecteurs pour les agents. Cette mesure s’applique exclusivement aux contrats conclus au titre des alinéas 4, 5 et 6 de l’article 3 de la loi du 26 janvier 1984 sur des emplois permanents, lorsqu’ils l’ont été pendant une période totale de 6 ans, et que la collectivité entend les reconduire.

À cet égard, quelques points particuliers de vigilance doivent être relevés :– la jurisprudence constante rappelle que le champ des bénéficiaires de la transformation en CDI est limité

aux titulaires d’un contrat passé en vertu des alinéas 4 à 6 de l’article 3, y compris s’il s’agit d’un contrat en cours d’exécution, à la date de la loi du 26 juillet 2005, relevant de son article 15-I (voir par ex. CAA Douai, 8 octobre 2009, Département du Nord c/ préfet du Nord, req. 09DA00462).

– seuls peuvent bénéficier d’un CDI «  les agents recrutés conformément aux quatrième, cinquième et sixième alinéas  ». Il s’ensuit que la conclusion d’un CDI suppose que le recrutement ait été légal au regard desdits alinéas, ce qui implique de vérifier que tel était bien le cas des contrats passés (voir par exemple CAA Bordeaux, 7 février 2011, req. 10BX01260). La circonstance que la légalité des contrats passés n’aurait pas été contestée n’a pas pour effet de rendre l’agent éligible à un CDI.

– la reconduction du contrat doit être expresse, mais le refus de renouveler le contrat ne peut se justifier par le seul motif que celui-ci entraînera une transformation en contrat à durée indéterminée. La décision de ne pas renouveler un contrat susceptible de conduire à la conclusion d’un contrat à durée indéterminée, alors même que l’emploi concerné n’a pas été supprimé, peut être considérée comme entachée d’une erreur manifeste d’appréciation des besoins du service (voir par exemple CAA Nancy, 3 décembre 2009, req. 08NC00634  ; CAA Nancy, 18 novembre 2004, req. 99NC01046 ou encore CAA Bordeaux, 6 juillet 2004, req. 00BX00112).

3.3. Rémunération des agents non titulaires et principe de parité (voir fiche no 2)

Les collectivités territoriales ne peuvent pas attribuer des rémunérations qui excèderaient celles auxquelles peuvent prétendre des agents de l’État occupant des fonctions similaires ou ayant des qualifications équivalentes. Lorsqu’une

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correspondance étroite avec un agent de l’État ne peut pas être trouvée, la rémunération ne doit pas être manifestement disproportionnée par rapport à celle des agents de l’État exerçant des fonctions analogues (CE, 29 décembre 2000, Région Nord - Pas-de-Calais, req. 171377).

La rémunération doit être fixée en prenant en compte principalement la rémunération accordée au titulaire remplacé et, à titre accessoire, d’autres éléments tels que le niveau de diplôme et l’expérience professionnelle. Elle ne doit pas être manifestement excessive au regard de la nature des fonctions exercées et de la qualification de l’agent (CE, 28 juillet 1995, Département des Alpes-Maritimes, req. 149801).

Si une évolution de la rémunération des agents non titulaires est possible (CE, 28 juillet 1995, Conseil régional de Picardie, req. 84029), elle ne peut leur être garantie par avance. En effet ceux-ci ne disposent pas, contrairement aux fonctionnaires, de droit à la carrière (CE, 30 juin 1993, Préfet de la Martinique, req. 120658, 129984 et 129985). L’article  1er-2 du décret no 88-145 du 15 févier 1988 cité en référence, créé par le décret no 2007-1829 du 24  décembre  2007, prévoit, pour les agents employés à durée indéterminée, l’obligation de procéder, au minimum tous les trois ans, à un réexamen de leur rémunération au vu des résultats de l’évaluation professionnelle qui doit être menée selon cette périodicité minimale.

* * *

Afin de mettre en œuvre les priorités nationales de contrôle présentées ci-dessus, devront faire l’objet d’un contrôle exhaustif :

1. Les actes de recrutement de fonctionnaires et d’agents contractuels sur les emplois fonctionnels des conseils régionaux, des conseils généraux, ainsi que des communes et EPCI de plus de 10 000 habitants.

2. Les décisions d’inscription sur liste d’aptitude des agents promus dans les cadres d’emplois visés par l’article 45 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984, préalablement à la transmission de ces décisions à la DGCL, à fin de leur publication au Journal officiel (JO).

3. Les délibérations fixant le régime indemnitaire des conseils régionaux, des conseils généraux et des communes et EPCI de plus de 10 000 habitants.

4. Les contrats d’engagement et de renouvellement d’agents non titulaires recrutés sur le fondement de « l’absence de cadre d’emplois » ou, pour les agents de catégorie A, « lorsque la nature des fonctions et les besoins du service le justifient ».

5. Les actes de recrutement des collaborateurs de cabinet et collaborateurs de groupes d’élus.Un objectif visant à contrôler 100 % de ces actes prioritaires au niveau national devra être poursuivi.La présente circulaire, précisant les axes prioritaires de contrôle en matière de fonction publique territoriale au

regard de la législation et de la réglementation en vigueur à la date de sa signature, elle fera l’objet d’une mise à jour pour tenir compte des évolutions législatives à venir, notamment s’agissant des dispositions applicables aux agents non titulaires.

En complément, vous voudrez bien trouver, ci-joint, des fiches pratiques identifiant les points de contrôle prioritaires ainsi que les pièces justificatives permettant de s’assurer de la légalité des actes pris. La communication de ces pièces étant indispensable, elle peut, à défaut de transmission spontanée par les collectivités, nécessiter des demandes de pièces complémentaires.

* * *

Il est précisé que ces fiches se concentrent sur les éléments spécifiques au domaine de la fonction publique territoriale sans reprendre l’ensemble des vérifications – de légalité externe et interne – auxquelles il est nécessaire de procéder pour tout acte soumis au contrôle du représentant de l’État et pouvant donner lieu à un déféré préfectoral. À ce sujet, il est rappelé que la direction générale des collectivités locales (DGCL) a réalisé un guide pratique du contrôle de légalité qui en indique les grands principes (disponible sur son site intranet).

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, cLaude guéant

Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales, phiLippe richert

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F I C H E N O 1

Les empLois fonctionneLs

Les emplois fonctionnels correspondent à des emplois de direction dont la liste est établie par l’article 53 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984. Ils ne peuvent être créés que dans les conditions posées par ce texte, complété par plusieurs décrets d’application, notamment :

– le décret no 87-1101 du 30 décembre 1987 portant dispositions statutaires particulières à certains emplois administratifs de direction des collectivités territoriales et des établissements publics locaux assimilés ;

– le décret no 87-1102 du 30 décembre 1987 relatif à l’échelonnement indiciaire de certains emplois administratifs de direction des collectivités territoriales et des établissements publics locaux assimilés ;

– le décret no 88-546 du 6 mai 1988 fixant la liste des établissements publics mentionnés à l’article 53 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;

– le décret no 90-128 du 9 février 1990 portant dispositions statutaires particulières aux emplois de directeur général et directeur des services techniques des communes et de directeur général des services techniques des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ;

– le décret no 90-129 du 9 février 1990 relatif à l’échelonnement indiciaire applicable aux emplois de directeur général et directeur des services techniques des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.

Ces emplois sont en principe occupés par des fonctionnaires mis en position de détachement sur ces postes. Par ailleurs, dans les conditions posées par l’article 47 de la loi du 26 janvier 1984, il est également possible de recourir, le cas échéant, à des personnels contractuels par recrutement direct (décret no 88-545 du 6 mai 1988 relatif au recrutement direct dans certains emplois de la fonction publique territoriale, en application de l’article 47 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale).

Qu’il s’agisse d’un recrutement fondé sur les articles 53 et 47 de la loi du 26 janvier 1984, les points de contrôle listés pour la délibération créant un emploi (voir fiche no 5) doivent nécessairement être vérifiés. En ce qui concerne l’article 47, les éléments répertoriés pour le recrutement des agents non titulaires (voir fiche no 2) doivent en outre être effectués. Par ailleurs, en raison de la spécificité de ces deux catégories d’emplois, il est nécessaire de procéder à d’autres contrôles spécifiques.

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POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Créa

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de l’

empl

oi

La création préalable de l’emploi par délibération de l’assemblée locale (art. 34 de la loi du 26 jan-vier 1984). Voir fiche no 5

Délibération créant l’emploi

Le respect de la liste exhaustive d’emplois fonctionnels (art. 53 de la loi du 26 janvier 1984) et de la liste exhaustive d’emplois fonctionnels pouvant être, le cas échéant, pourvus par recrutement direct (art. 47 de la loi du 26 janvier 1984).Le caractère unique du poste de directeur général des services, ou de directeur des services dans chaque collectivité ou établissement public (CE 20 mars 1996, Syndicat national des secrétaires généraux des villes de France, req. 145973). En revanche, « il peut être créé un ou plusieurs emplois de directeur général adjoint des services » (art. 2 du décret du 30 décembre 1987).

Le respect des seuils démographiques pour les communes et les EPCI à fiscalité propre (Art. 53 de la loi du 26 janvier 1984). Le respect des seuils ou des conditions d’assimilation à une collectivité (art. 1er-II du décret du 30 décembre 1987) pour les établissements publics dont la liste est établie par l’article 1er du décret du 6 mai 1988. Voir tableau.

COLLECTIVITÉ ou établissement public EMPLOI CRÉÉ SEUIL OU CONDITION

Région DGS et DGAS

Département DGS et DGAS

CommuneDGS et DGAS 2 000 habitants

DGST et DST 10 000 habitants

EPCI à fiscalité propre (CU, CA, CAN, SAN et CC) DG et DGA 10 000 habitants (implicite

pour les CA, CAN et CU)

CNFPT DG, DGA et DD

CIG petite et grande couronne DG et DGA

Syndicats intercommunaux et syndicats mixtes DG et DGA

Assimilés à une commune de 10 000 habitants selon 3 critères (compétence, budget et effectifs)

Centres communaux et inter-communaux d’action sociale DG et DGA

Assimilés à une commune de 10 000 habitants selon 2 critères

(budget et effectifs)

Centres de gestion DG et DGA 5 000 agents

OPHLM DG et DGA 5 000 logements gérés

Caisses de crédit municipal DG et DGA Statut d’établissement public

Recensement établi par l’INSEE : population totale (art. R 2151-2 CGCT ;

pour une application, voir : CE, 25 mai 1990, Rouchon, req. 107158)

La déclaration de la création ou de la vacance d’emploi (art. 41 de la loi du 26 janvier 1984), et sa publication préalable au recrutement. Cette obligation s’applique aux emplois fonctionnels prévus par les articles 47 et 53 de la loi du 26 janvier 1984 (Rép. Min. 31900, JO AN du 1er octobre 1990).

Avis de vacance de poste

Cond

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prop

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dida

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Le respect des règles relatives aux inéligibilités et aux incompatibilités avec des mandats électifs (art. L. 231, L. 207 et L. 304 du code électoral) ou avec certaines professions limitativement énumérées (art. 49 de la loi no 84-594 du 12 juillet 1984).

Notamment Répertoire national des élus

Dans le cadre de l’article 47, la détention d’un diplôme sanctionnant une formation post-baccalauréat d’au moins cinq ans, ou d’un titre jugé équivalent ou l’exercice pendant cinq années de fonctions du niveau de la catégorie A dans un établissement ou une administration public en qualité de cadre au sens d’une convention collective de travail (art. 1er du décret no 88-545 du 6 mai 1988).

Curriculum vitae du candidat

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F I C H E N O 2

Le recrutement des agents non tituLaires

Dans le cadre du contrôle de légalité, les délibérations, arrêtés et contrats pris pour le recrutement d’un agent non titulaire doivent être obligatoirement transmis au représentant de l’État, à l’exception de ceux qui sont fondés sur l’alinéa 2 de l’article 3 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 (besoins saisonniers ou occasionnels) ou qui sont pris pour le recrutement de vacataires.

Quant aux cas prévus par l’article 47 de la loi du 26 janvier 1984, ils sont intégrés dans la fiche relative aux emplois fonctionnels (fiche no 1).

S’il n’existe pas, dans les textes, de liste précise des éléments soumis au contrôle de légalité, il ressort des dispositions de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 et du décret no 88-145 du 15 février 1988, le cas échéant précisés par la jurisprudence, que les vérifications doivent porter sur les points suivants :

Sur la forme

La loi ne fait expressément référence à un contrat que dans les hypothèses prévues par l’article 3, alinéas 2, 4, 5 et 6, par l’article 38 et par l’article 38 bis de la loi du 26 janvier 1984. À l’inverse, aucune forme particulière n’est mentionnée pour les cas de recrutement fondés sur l’article 3, alinéa 1, sur l’article 47 et sur l’article 110 de la loi du 26 janvier 1984.

Toutefois, l’exigence d’un contrat n’est pas prescrite par la loi comme condition de validité de l’acte, et le décret du 15 février 1988 permet de recourir indifféremment à un contrat ou à une décision unilatérale. S’il paraît préférable, lorsque la loi le mentionne, que l’acte prenne la forme d’un contrat (notamment lorsque celui-ci a vocation à être renouvelé sous la forme d’un contrat à durée indéterminée à l’issue d’une période de six années), le recours à une décision unilatérale ne saurait être une cause d’illégalité.

À cet égard, il convient en outre de relever que le juge administratif ne s’estime pas lié par la forme prise par l’acte d’engagement, puisqu’il constate l’existence d’un contrat même lorsqu’il n’existe qu’un accord verbal (voir pour un exemple récent CE, 17 février 2010, Henny, req. 308852).

Par ailleurs, dans l’hypothèse où deux actes distincts seraient pris, l’un pour la nomination, et l’autre pour déterminer les conditions de travail, la transmission du premier acte s’impose à la collectivité pour permettre l’entrée en vigueur de la nomination ; le préfet est par ailleurs fondé à demander, dans le délai de deux mois à compter de cette transmission, les documents complémentaires lui permettant d’apprécier la légalité de la décision (CE, 30 octobre 1996, Département de l’Essonne, req. 137265).

Enfin, depuis que la loi du 13 août 2004 a modifié les articles L. 2131-2, L. 3131-2 et L. 4141-2 du CGT, le contrat de recrutement est expressément visé comme faisant l’objet du contrôle de légalité. Il n’y a donc plus lieu de s’interroger sur la soumission de cet acte à l’obligation de transmission.

Sur le fond

POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Créa

tion

de l’

empl

oi

La création préalable de l’emploi par délibération de l’assemblée locale (art. 34 de la loi du 26 jan-vier 1984). Voir fiche no 5.

Délibération créant l’emploi

Dans les cas prévus par les alinéas 4, 5 et 6 de l’article 3, l’indication par la délibération créant l’emploi (art. 34 de la loi du 26 janvier 1984) :– du motif de recrutement ;– de la nature des fonctions ;– du niveau de recrutement ;– du niveau de rémunération.

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POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

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La publication de la création ou de la vacance d’emploi (CE, 14 mars 1997, Département des Alpes-Maritimes, req. 143800). Cette exigence vaut également pour le renouvellement d’un contrat (CAA Bordeaux, 10 juin 1996, Mme FERLAND, req. 95BX00570).

Avis de vacance de poste et

Acte de recrutement (comparaison des dates)

Le respect d’un délai suffisant entre la publication de la vacance d’emploi et le recrutement de l’ANT. La loi ne fixe pas de délai mais la jurisprudence impose le respect d’un délai raisonnable, suffisant pour permettre à des agents titulaires de se porter éventuellement candidats. La jurispru-dence considère que les dispositions de l’article 41 de la loi du 26 janvier 1984 posent uniquement l’obligation de recruter un candidat inscrit sur les listes d’aptitude si à l’issue d’un délai de 4 mois le poste n’a pas été pourvu par voie de mutation, de détachement, de promotion interne ou d’avancement de grade, mais n’a ni pour objet ni pour effet de subordonner l’éventuel recrutement d’un agent contractuel à l’expiration de ce délai (CAA Nancy, 20 février 2003, Commune de Vesoul, req. 97NC02620, JurisData no 2003-207117 ; AJFP mai-juin 2003, p. 44). A ainsi été jugé trop court un délai de 20 jours (CE, 16 juin 1997, CCAS Ville du Mans, req. 149088 et 157666) mais raisonnable un délai de 2 mois (CAA Paris, 13 octobre 2009, Préfet du Val-de-Marne c/ Commune de Limeil-Bré-vannes, req. 08PA01647).

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Le fondement textuel précis du recrutement : article de loi et son alinéa (art. 3 du décret du 15 février 1988).

Délibération créant l’emploi et

Acte de recrutement

La durée du contrat lorsque la loi impose une durée minimale et/ou maximale.

La date d’effet de l’acte de recrutement (art. 3 du décret du 15 février 1988), qui ne peut pas être rétroactive : elle ne peut être antérieure ni à la date de la décision de recrutement (CE, 10 février 1995, Royer, req. 78545 78546) ni à la date de transmission au représentant de l’État (CAA Paris, 3 mars 1998, Département du Val-de-Marne, req. 95PA01549).

La date de fin du contrat (art. 3 du décret du 15 février 1988).

La définition du poste occupé (art. 3 du décret du 15 février 1988) qui implique la précision des missions à exercer.

Les conditions d’emploi (art. 3 du décret du 15 février 1988), et notamment la rémunération, les horaires et les conditions de travail.

Les droits et obligations de l’agent (art. 3 du décret du 15 février 1988), qui correspondent principa-lement à ceux qui sont prévus par les titres Ier et III du statut de la fonction publique mais peuvent également être liés au contrat (conditions de renouvellement et de rupture) ou aux spécificités de l’emploi.

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Le respect des conditions propres au candidat prévues par l’article 2 du décret du 15 février 1988 (1).

Acte de recrutement et

Curriculum vitae du candidat

Le respect des règles relatives à la prise illégale d’intérêt (art. 432-12 du code pénal et L. 2131-11 du CGCT), qui interdisent notamment à un maire de recruter un parent. C’est ainsi que le juge pénal sanctionne, par exemple, l’élu qui a recruté ses deux enfants comme agents non titulaires de la collectivité. En privilégiant les intéressés au mépris des prescriptions légales, il a pris un intérêt moral dans l’attribution de ces deux postes, alors qu’il avait la surveillance de ces opérations et en assurait le paiement. La circonstance que de tels recrutements auraient constitué une pratique courante dans les collectivités territoriales n’exonère pas l’élu du respect de la loi (Cass. Crim. 8 mars 2006 confirmant CA de Douai du 14 juin 2005, pourvoi no 5-85276 au Bulletin).Outre l’éventuelle condamnation par le juge pénal, le juge administratif est compétent pour annuler un acte pris en violation des dispositions du droit pénal : « Le fait pour un élu chargé d’assurer la surveillance ou l’administration de l’exécution du budget de la commune de recruter ou de faire recruter un de ses enfants sur un emploi de la commune est susceptible d’exposer cet élu à l’application des dispositions de l’article 432-12 du code pénal » (CE, 27 juillet 2005, Ministre de l’Outre-Mer c/ Commune de Hitia’A O Te Ra, req. 263714 ; pour plus de détails voir Rép. Min. 75550, JO AN du 17 août 2010).

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La rémunération est fixée par la délibération créant l’emploi : le contrat ne peut pas s’écarter de celle-ci. La cohérence de la rémunération au regard du principe de parité : les collectivités territoriales ne peuvent attribuer à leurs agents des rémunérations qui excéderaient celles aux-quelles peuvent prétendre des agents de l’État occupant des fonctions et ayant des qualifications équivalentes (CE, 28 juillet 1995, Département des Alpes-maritimes, req. 154675 et 149801). Lorsque une correspondance étroite avec un agent de l’État ne peut pas être trouvée, la rémunération ne doit pas être manifestement disproportionnée par rapport à celle des agents de l’État exerçant des fonctions analogues (CE, 29 décembre 2000, Région Nord - Pas-de-Calais c/préfet région Nord - Pas-de-Calais, req. 171377).

Acte de recrutementCurriculum vitae du candidat

Avenant au contratEléments permettant d’apprécier

le changement de situation

Le droit à un minimum de rémunération, qui en l’absence de dispositions plus favorables ne saurait être inférieur au SMIC (CE, 23 avril 1982, Ville de Toulouse c/Mme Aragnou, req. 36851).

En cas d’augmentation importante de la rémunération de l’agent en cours de contrat, motivée par un changement des critères de rémunération et fondée par exemple sur une redéfinition des missions confiées à l’agent ou sur la prise en compte d’un élément nouveau dans la situation de l’agent (tel qu’un niveau supplémentaire de qualification), une telle modification doit être regardée comme un nouveau contrat dont la légalité doit être examinée (CE, 25 novembre 1998, Préfet de Corse c/M. Cianfarani, req. 151067 : ici il s’agissait d’une augmentation de plus de 40 %). A contrario, si l’augmentation est faible, elle s’effectue par un avenant au contrat initial.

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POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

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t Le respect de la procédure [art. 38 du décret du 15 février 1988 (1)]. Délibération créant l’emploi ou

Avis de vacance de poste et

Acte de recrutement

Dans les cas prévus par les alinéas 4, 5 et 6 de l’article 3, le respect de la limite du nombre de renouvellement posée par la loi, le renouvellement sous la forme d’un CDD ne pouvant avoir pour effet de faire durer la relation contractuelle plus de 6 ans sous cette forme, pour un emploi iden-tique (art. 3 de la loi du 26 janvier 1984).

(1) Ces éléments sont rappelés à titre indicatif. Ils peuvent être soumis à vérification en cas de doute sur le respect des conditions fixées par les textes.

Cas particuliers de recrutements

CAS DE RECRUTEMENT POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Loi du 26 janvier 1984, article 3, alinéa 1 : Remplacement momentané d’un fonction-naire à temps partiel, en congé de maternité, en congé parental, en congé de présence parentale, accomplissant leur service civil ou national, le rappel ou le maintien sous les drapeaux, participant à des activités dans le cadre de la réserve opérationnelle, de la réserve de sécurité civile ou de la réserve sanitaire.

La nécessité du recrutement, motivé par un passage à temps partiel, un congé ou une absence d’un fonctionnaire.

Décision autorisant le temps partiel, le congé ou l’absence

du fonctionnaire remplacé

La durée du contrat correspondant à la durée d’absence du fonctionnaire remplacé. Acte de recrutement

La rémunération principalement fondée sur « la rémunération accordée aux titulaires qu’ils remplacent et, à titre accessoire, d’autres éléments tels que le niveau de diplôme et l’expérience professionnelle des non titulaires ainsi recrutés » (CE avis, 28 juillet 1995, no 168605 ; pour des applications, voir par ex : CAA Paris, 3 juin 1997, Commune de Garges-lès-Gonesse, req. 96PA09655, AJFP 1997 p.16 ; CE, 29 décembre 1997, Préfet de Seine-Saint-Denis, req. 106918).

Acte de recrutement et

Curriculum vitae du candidatet

Éléments pris en compte pour déterminer le niveau de rémunération

du fonctionnaire remplacé

Loi du 26 janvier 1984, article 3, alinéa 1 : Vacance temporaire d’un emploi qui ne peut être immédiatement pourvu par un fonction-naire.

La réalité et l’effectivité des recherches préalables d’un fonc-tionnaire pour occuper le poste. La collectivité doit démontrer qu’elle se trouvait dans l’impossibilité de recruter un titulaire (CE, 8 juillet 1991, Commune d’Igny c/M. Frat, req. 81700) en prouvant qu’elle avait engagé une procédure à cette fin (CE, 25 mai 1992, Commune d’Avignon, req. 86702).

Avis de vacance de poste et

Profil du poste proposé par la collectivité

et Éléments permettant de justifier

le recrutement d’un contractuel (3)

La durée du contrat (un an maximum). Acte de recrutement

La rémunération principalement fondée sur « la rémunération accordée aux titulaires qu’ils remplacent et, à titre accessoire, d’autres éléments tels que le niveau de diplôme et l’expérience professionnelle des non titulaires ainsi recrutés » (CE avis, 28 juillet 1995, no 168605 précité ; pour des applications, voir par ex : CAA Paris, 3 juin 1997, Commune de Garges-lès-Gonesse, req. 96PA09655 précité ; CE, 29 décembre 1997, Préfet de Seine-Saint-Denis, req. 106918 précité).

Acte de recrutement et

Curriculum vitae du candidat et

Éléments pris en compte pour déterminer le niveau de rémunération

du fonctionnaire remplacé

Loi du 26 janvier 1984 article 3 alinéa 4 : Absence de cadre d’emplois de fonction-naires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées.

La durée du contrat (trois ans maximum).

Délibération créant l’emploi et

Acte de recrutement

La motivation précise et concrète du recrutement par l’absence de cadre d’emplois correspondant au poste (pour un exemple dans lequel cette condition n’était pas remplie, voir CE Sect., 30 octobre 1998, Ville de Lisieux, req. 149663).

Le recrutement de l’agent pour occuper un emploi permanent.

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CAS DE RECRUTEMENT POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Loi du 26 janvier 1984, article 3, alinéa 5 : Lorsque la nature des fonctions ou les besoins des services le justifient.

La durée du contrat (trois ans maximum).Acte de recrutement

et Curriculum vitae du candidat

et Avis de vacance de poste

et, le cas échéant, justification de l’absence de candidats

Le recrutement sur un emploi du niveau de la catégorie A.

La justification du recrutement par la nature des fonctions ou les besoins du service. Ces critères sont alternatifs, et le recrutement n’est pas subordonné à l’absence d’un corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions corres-pondantes (CE, 29 décembre 1995, Préfet du Val-d’Oise c/ Commune de Bezons, req. 118654 ; CE, 20 mars 1996, OPHLM de la communauté urbaine du Mans, req. 152651).

La motivation précise et concrète du recrutement par la nature des fonctions ou les besoins du service :– la nature des fonctions suppose qu’elles nécessitent des

compétences techniques hautement spécialisées (pour un exemple dans lequel cette exigence n’était pas remplie : CE, 22 avril 1992, Département de l’Hérault, req. 92806) ;

– les besoins du service supposent l’impossibilité d’attendre un recrutement par la voie normale pour faire face correcte-ment aux besoins du service (CE, 21 janvier 1991, SNESUP FEN-SGEN CFDT, req. 72973), ou l’impossibilité de répondre aux besoins, faute de candidat (CE, 15 janvier 1997, Préfet du Nord, req. 152937) ou faute de liste d’aptitude (CE, 6 sep-tembre 1995, Commune de Sainte -Rose, req. 153496). Pour justifier du recours à un contractuel sur ce motif, il faut justifier du caractère déterminant des compétences et de l’expérience attendues pour exercer les missions confiées (CAA Nantes, 7 décembre 2001, no 00NT01785) ; démontrer l’impossibilité de répondre aux besoins du service de façon équivalente par le recrutement d’un fonctionnaire (CAA Paris, 19 novembre 1996, no 95PA03853).

– le recrutement de l’agent pour occuper un emploi permanent.

Délibération créant l’emploi et

Acte de recrutement

Loi du 26 janvier 1984, article 3, alinéa 6 : Pourvoir un emploi permanent à temps non complet pour lequel la durée de travail n’excède pas la moitié de celle des agents à temps complet, ou un emploi de secrétaire de mairie quelle que soit la durée du temps de travail, dans les communes de moins de 1 000 habitants et dans les groupements de communes dont la moyenne arithmétique du nombre d’habitants ne dépasse pas ce seuil.

La durée du contrat (trois ans maximum).Délibération créant l’emploi

et Acte de recrutement

Le recrutement pour un emploi à temps non complet dont la durée du temps de travail est inférieure de moitié à celle des agents à temps complet ou le recrutement pour un emploi de secrétaire de mairie.

Le respect des seuils démographiques.Recensement INSEE :

population totale (art. R 2151-2 CGCT ; voir CE

25 mai 1990, Rouchon, req. 107158)

Le recrutement de l’agent pour occuper un emploi permanent.Délibération

et Acte de recrutement

Loi du 26 janvier 1984, article 3, alinéa 6 : Pourvoir un emploi dont la création ou la sup-pression dépend de la décision d’une autorité qui s’impose à la collectivité en matière de création, de changement de périmètre ou de suppression d’un service public, dans les communes de moins de 2 000 habitants et dans les groupements de communes de moins de 10 000 habitants.

La durée du contrat (trois ans maximum).Délibération

et Acte de recrutement

Le respect des seuils démographiques.Recensement INSEE :

population totale (art. R. 2151-2 CGCT ; voir CE

25 mai 1990, Rouchon, req. 107158)

Le recrutement de l’agent pour occuper un emploi permanent.Délibération

et Acte de recrutement

Loi du 26 janvier 1984, article 38, et décret no 96-108 du 10 décembre 1996 : Recrute-ment d’un travailleur handicapé au sens de l’article L. 5212-13 du Code du travail.

La reconnaissance du handicap au sens de l’article L. 5212-13 du code du travail Certificat médical délivré

par un médecin agrééLa compatibilité du handicap avec l’emploi.

La détention des diplômes nécessaires. Curriculum vitae du candidat

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CAS DE RECRUTEMENT POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Loi du 26 janvier 1984, article 38 bis, et décret no 2005-904 du 2 août 2005 : Recrutement, dans le cadre d’un contrat de PACTE, d’un jeune âgé de 16 à 25 ans sorti du système éducatif sans diplôme ou sans qualification profes-sionnelle reconnue ou dont la qualification est d’un niveau inférieur à celui d’un diplôme de second cycle long.

Le respect de la condition d’âge (de 16 à 25 ans révolus).Curriculum vitae du candidatLe respect de la condition liée à l’absence de diplôme ou de

qualification professionnelle reconnue.

Le respect de la procédure de sélection. Acte de recrutement et délibération créant l’emploi

L’inscription dans le contrat des mentions et informations obligatoires (art. 9 du décret du 2 août 2005). Acte de recrutement

La durée du contrat (un an minimum et trois ans maximum). Acte de recrutement

Loi du 26 janvier 1984, article 110, et décret no 87-1004 du 16 décembre 1987 : Formation du cabinet des autorités territo-riales.

La détermination par la décision de recrutement des fonctions exercées, du montant de la rémunération et des éléments servant à déterminer la rémunération.

Délibération budgétaire et acte de recrutementLa durée de l’engagement, qui ne peut excéder celle du

mandat de l’élu.

L’existence de crédits disponibles votés par l’organe délibérant pour ce recrutement.

Le traitement indiciaire ne peut excéder 90 % de l’indice ter-minal de rémunération du fonctionnaire occupant le grade ou l’emploi fonctionnel le plus élevé de la collectivité.

Acte de recrutement et

Éléments permettant de déterminer le niveau de rémunération

et le régime indemnitaire (RI) le plus élevé

Le montant des indemnités ne peut excéder 90 % du montant maximum du RI perçu par le fonctionnaire occupant le grade ou l’emploi fonctionnel le plus élevé de la collectivité.

Acte de recrutement et

Éléments permettant de déterminer le niveau de rémunération

et le régime indemnitaire (RI) le plus élevé

(1) Peuvent, par exemple, être utiles les pièces suivantes : la fiche de poste, l’offre de poste publiée par la collectivité ou le centre de gestion, la synthèse des candidatures reçues, les éléments présentant l’exploitation de la liste d’aptitude.

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F I C H E N O 3

La promotion interne dans Les cadres d’empLois supérieurs des fiLiÈres administrative et cuLtureLLe

Les actes des collectivités et centres de gestions se rapportant à l’inscription des fonctionnaires sur une liste d’aptitude établie en application de l’article 39 de la loi doivent être transmis au représentant de l’État compétent, en application des dispositions des articles 14 et 21 de la loi du 26 janvier 1984.

Parmi ces décisions, celles relatives à l’accès aux cadres d’emplois visés à l’article 45 de la loi (1) – en l’état actuel du droit, il s’agit au cas d’espèce de ceux des administrateurs territoriaux, des conservateurs territoriaux du patrimoine et des conservateurs territoriaux de bibliothèques (2) – revêtent une importance particulière, non seulement au motif qu’il s’agit de cadres d’emplois supérieurs mais également en raison de l’obligation de publication au Journal officiel prévue à l’article 17-1 du décret no 85-1229 du 20 novembre 1985 relatif aux conditions générales de recrutement des agents de la fonction publique territoriale. Ce dernier aspect conditionne d’ailleurs, au même titre que leur transmission au représentant de l’État, le caractère exécutoire des actes. Il est d’ailleurs étonnant de constater régulièrement que des décisions de nomination à ce titre ne font l’objet d’aucune observation des services chargés du contrôle des actes, alors même que la publication au Journal officiel de la décision d’inscription en liste d’aptitude n’est pas encore intervenue.

S’agissant particulièrement de la publication au JO, la circulaire NOR : INTB0100309C du 17 décembre 2001 a établi la procédure qu’il convient d’observer, et a notamment désigné la DGCL (3) comme destinataire de l’ensemble des listes, en vue d’en faire assurer la publication au JO. Dans ce cadre, la DGCL – qui est liée par le résultat du contrôle exercé par les services de la préfecture – a régulièrement constaté que les actes transmis par les centres de gestion comportaient des illégalités manifestes. Elle a donc institué une procédure de saisine systématique des services chargés du contrôle de légalité, afin d’obtenir de la part de ces derniers l’assurance qu’ils ne contestent pas la décision observée.

Dans la continuité des trois circulaires (4) relatives à ce sujet, la présente fiche recense les principaux problèmes identifiés au travers de la gestion des demandes de publication. Il est précisé qu’elle ne revêt pas de caractère exhaustif et vient en complément de la procédure classique d’examen des éléments de légalité d’un acte.

POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

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acte

La durée de validité de l’inscription en liste d’aptitude est souvent mal appréhendée par les collectivités. Il est rappelé que cette validité est limitée à 1 an à compter de la date à laquelle la décision est exé-cutoire - ici, concrètement, à partir de la publication au JO RF. Le lauréat peut demander à renouveler deux fois ce délai - soit une durée maximale de 3 ans - sans pour autant qu’une nouvelle décision soit nécessaire (Cf. décret no 85-1229, art. 18, lequel renvoie aux modalités prévues à l’article 44 de la loi).Deux conséquences :L’arrêté portant inscription en liste d’aptitude ne doit pas indiquer de durée de validité précise (trop souvent, la liste est désignée comme étant celle valable pour l’année civile en cours) ;L’acte ne doit pas non plus prévoir de date d’effet, celle-ci n’étant, par définition, pas connue à l’avance.(Cf. également, en annexe, le modèle d’arrêté joint à la circulaire de 2001)

Décision elle-même

(1) Cadres d’emplois de catégorie A dont l’accès est conditionné par une scolarité au CNFPT.(2) Statuts particuliers : décrets no 87-1097 du 30 décembre 1987, no 91-839 et no 91-841 du 2 septembre 1991.(3) Sous-direction des élus et de la fonction publique territoriale – bureau des statuts et de la réglementation.(4) Outre celle du 17 décembre 2001, circulaires NOR : LBLB0310010C du 20 janvier 2003 et NOR : INTB0753790C du 3 mai 2007.

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POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Élém

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Cond

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Les statuts particuliers établissent les conditions personnelles que doit remplir le fonctionnaire. Sauf mention particulière, elles doivent être remplies au 1er janvier de l’année au cours de laquelle la liste est établie (décret no 85-1229, art. 17). L’examen de ces conditions personnelles peut soulever deux difficultés : S’agissant particulièrement du cadre d’emplois des administrateurs territoriaux, les conditions per-sonnelles sont notamment relatives à des services effectifs accomplis dans un grade d’avancement du cadre d’emplois des attachés (4 ans) « en position d’activité ou de détachement » ou, pour tous les fonctionnaires territoriaux de catégorie A, dans l’un des emplois fonctionnels listés à l’article 5 du décret statutaire (6 ans).

Dans ce contexte, les collectivités sont parfois amenées à considérer que les 4 années de service effectifs qu’un attaché principal ou un directeur territorial aurait effectuées en détachement dans l’un des emplois fonctionnels énumérés à l’article 5 du décret sont à considérer comme des services effectifs dans son grade. Or, la référence aux services effectifs accomplis « en position (…) de détachement » doit être considérée comme s’appliquant aux agents appartenant à un autre corps ou cadre d’emplois et qui sont détachés dans un grade d’attaché principal ou de directeur territorial (CAA de Nantes, 6 février 1997, req. 95NT00582). Elles ne concernent donc pas les titulaires du grade d’attaché principal ou de directeur territorial qui servent en position de détachement, notamment dans un emploi fonctionnel, et qui dès lors ne peuvent se prévaloir de « services effectifs » dans leur grade (rapp. CE, 28 avril 2006, Cne de Toulon, req. 278087).Cette situation, potentiellement pénalisante pour les attachés principaux et directeurs nommés rapidement dans des emplois fonctionnels, devrait toutefois être réexaminée dans le cadre de travaux actuellement en cours au sujet de l’accès au cadre d’emplois des administrateurs territoriaux par la promotion interne.

Les fonctionnaires candidats à la promotion dans les 3 cadres d’emplois concernés doivent également avoir satisfait à leurs obligations de formation de professionnalisation dans leur cadre d’emplois d’ori-gine (décret no 2008-512 du 29 mai 2008 relatif à la formation statutaire obligatoire des fonctionnaires territoriaux, art. 16 et décrets no 87-1097, art. 5 ; no 91-839, art. 8, et no 91-841, art. 6).

Cette formation doit permettre l’adaptation à l’emploi et le maintien à niveau des compétences des fonctionnaires de toute catégorie – et y compris ceux accueillis en détachement –, selon les moda-lités prévues par le décret du 29 mai 2008 et par les statuts particuliers (décret no 87-1099, 91-843 et 91-845, art. 11 à 14). Elle doit avoir été mise en œuvre à compter du 1er juillet 2008 et comprend (décret no 2008-512, art. 11 et 46) :1o La formation de professionnalisation au premier emploi : durée de 5 jours (10 au plus) dans un délai de 2 ans à compter de la nomination ou du détachement dans le cadre d’emplois. 2o La formation de professionnalisation tout au long de la carrière : durée de 2 jours (10 au plus) par période de 5 ans, à l’issue du délai de 2 ans prévu pour la formation de professionnalisation au premier emploi. 3o La formation de professionnalisation suivie à la suite de l’affectation sur un poste à responsabilités : durée de 3 jours (10 au plus) dans un délai de 6 mois à compter de l’accès à un poste à responsabi-lités au sens de l’article 15 du décret no 2008-512 (les emplois fonctionnels de l’article 53 de la loi du 26 janvier 1984, mais également les autres emplois éligibles à la NBI mentionnée au 1 de l’annexe du décret no 2006-779 du 3 juillet 2006 et ceux déclarés comme tels par l’autorité territoriale après avis du CT). Il convient de garder à l’esprit que ces obligations de formation dans le cadre d’emplois d’origine ne sont intervenues qu’à compter du 1er juillet 2008 et qu’elles ne sont exigibles, le cas échéant, qu’à l’expiration des périodes indiquées (2 ans ; 5 ans, voire 2 ans et 5 ans ; 6 mois).

État des services des fonctionnaires concernés

Attestations du CNFPT (le cas échéant)

et état des services

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Les collectivités doivent pour leur part respecter des seuils démographiques, ou encore des conditions particulières, pour pouvoir créer des emplois d’administrateur, de conservateur du patrimoine ou de conservateur de bibliothèques. Elles doivent également respecter des quotas de promotion interne. L’ensemble de ces dispositions relève des statuts particuliers.Les seuils démographiques en vigueur, qui conditionnent la création des emplois considérés, sont actuellement fixés ainsi :40 000 habitants pour les emplois d’administrateur territorial ;20 000 habitants pour les emplois de conservateur territorial de bibliothèques exerçant dans les bibliothèques « contrôlées » ou services en dépendant. Toutefois, une nomination est possible dans les autres communes si la bibliothèque contrôlée est inscrite, en raison de son fonds patrimonial, sur une liste arrêtée par le préfet de région (art. 2 décret no 91-841) ;Il convient de noter qu’aucun seuil n’est exigé s’il s’agit d’une bibliothèque départementale de prêt ou « classée ».Les conditions particulières propres aux conservateurs territoriaux du patrimoine : le service ou l’établissement doit être d’importance similaire à ceux de l’État où sont affectés un conservateur du patrimoine (art. 2 décret no 91-839).

Arrêté préfectoral (le cas échéant)

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POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

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Les quotas de recrutement au titre de la promotion interne sont fixés par les statuts particuliers, en application des dispositions de l’article 39 de la loi du 26 janvier 1984. Le ratio de droit commun est de 1 recrutement à ce titre pour 3 recrutements « autres ». Il a toutefois été porté à un demi, jusqu’au 30 novembre 2001.L’assiette de ces quotas (les recrutements « autres ») est constituée, aux termes de l’article 20-6 du décret du 20 novembre 1985 (dans sa rédaction au 15 février 2011, cf. infra), par les « recrutements de candidats admis à un concours d’accès au cadre d’emplois et les recrutements de fonctionnaires opérés par la voie de la mutation externe à la collectivité et aux établissements en relevant et par la voie du détachement ».Deux remarques à ce sujet : D’une part, la rédaction de cette définition de l’assiette est différente de celle adoptée par l’ensemble des statuts particuliers, qui font référence à des « candidats admis à (un) concours (d’accès au cadre d’emplois) ou de fonctionnaires du cadre d’emplois, à l’exclusion des nominations intervenues à la suite d’une mutation à l’intérieur de la collectivité et des établissements en relevant ». La différence repose sur la mention des « fonctionnaires du cadre d’emplois », qui exclut par définition les fonc-tionnaires accueillis en détachement, tout en incluant ceux accueillis au titre de l’intégration directe consacrée par la loi no 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique. Dans la pratique, il convient de privilégier l’assiette définie par le décret du 20 novembre 1985. Une disposition transversale devrait d’ailleurs prochainement modifier dans ce sens les statuts particuliers.D’autre part, le décret no 2011-541 du 17 mai 2011 modifiant certaines dispositions relatives au recrute-ment et aux positions des fonctionnaires territoriaux est venu ajouter aux dispositions de l’article 20-6 du décret du 20 novembre 1985 la prise en compte de l’intégration directe dans l’assiette des recrute-ments effectués au titre de la promotion interne.Il est enfin précisé que ces deux conditions de seuil et de quota doivent être respectées dès l’ins-cription en liste d’aptitude, en application des dispositions du dernier alinéa de l’article 39 de la loi du 26 janvier 1984, lequel interdit en effet d’inscrire en liste d’aptitude un nombre d’agents supérieur au nombre d’emplois pouvant être effectivement pourvus.

Décisions de nomination antérieures permettant de

recruter au titre de la promo-tion interne

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F I C H E N O 4

Le régime indemnitaire

Le régime indemnitaire a un caractère facultatif, en vertu de l’article 88 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 et du décret no 91-875 du 6 septembre 1991. Les avantages qui le composent, liés au grade, à l’emploi, aux sujétions spécifiques ou aux fonctions, se distinguent donc des éléments obligatoires de rémunération que sont le traitement indiciaire, le supplément familial de traitement et l’indemnité de résidence.

Il est nécessaire de procéder aux contrôles suivants :

POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Le respect du principe de légalité : aucune indemnité ne peut être attribuée en l’absence de texte l’insti-tuant. Pour chaque cadre d’emplois et grade, la délibération doit viser les textes de référence fondant la légalité des avantages attribués.

Délibération instituant le régime indemnitaireet

Guide annuel des primes (publié notamment par la Gazette des communes)

L’assemblée délibérante est seule compétente pour instituer par délibération le régime indemnitaire applicable aux agents de la collectivité territoriale (art. 88 de la loi du 26 janvier 1984). Cependant, en vertu du principe de libre administration et du caractère facultatif du régime indemnitaire, elle est libre d’en instituer un ou non. La délibération fixe (art. 2 du décret du 6 septembre 1991) : – la nature des éléments indemnitaires ; – leur taux moyen ;– les conditions d’attribution (critères de modulation individuelle, bénéficiaires, périodicité…) ; – les crédits ouverts, car seuls sont pris en compte les emplois inscrits au budget et effectivement

pourvus.

Le respect du principe de parité avec les agents de l’État (art. 88 de la loi du 26 janvier 1984). Le décret du 6 septembre 1991 définit, pour chaque cadre d’emplois de la fonction publique territoriale, un corps de référence dans la fonction publique de l’État. Le régime d’équivalence est une limite maximale, l’assem-blée peut décider de l’appliquer à l’identique ou de façon restreinte.Exceptions au principe : – les agents relevant de certains cadres d’emplois bénéficiant d’un régime dérogatoire (policiers munici-

paux et gardes champêtre, sapeurs -pompiers professionnels, certains emplois médico-sociaux) ; – les avantages indemnitaires instaurés par des textes propres à la fonction publique territoriale.

Les montants individuels attribués à chaque agent ne peuvent pas être fixés par la délibération (CE, 22 mars 1993, Commune de Guignen, req. n°116272).

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F I C H E N O 5

La déLiBération créant un empLoi

L’article 34 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984, précisé par la jurisprudence pose plusieurs exigences qui nécessitent d’exercer un contrôle.

POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCÉSSAIRES

La création de l’emploi par l’organe délibérant et non par une décision de l’exécutif (1).

Délibération créant l’emploiLa délibération créant l’emploi peut prévoir le recrutement d’un contractuel mais elle ne peut réserver cet emploi à un agent non titulaire (CE, 12 juin 1996, Communauté de com-munes du pays de Laval, req. 167514 et autres).

La précision du ou des grades correspondant à l’emploi créé, déterminé selon les missions dévolues à l’agent.

Si la délibération est prise pour créer un emploi en application des alinéas 4, 5 et 6 de l’article 3 de la loi du 26 janvier 1984, susceptible d’être pourvu par un agent non titulaire, elle doit également indiquer :– le motif de la création de l’emploi ;– la nature des fonctions ;– le niveau de recrutement ;– le niveau de rémunération ;Le contrôle est à la fois :1. Un contrôle de forme : il s’agit de vérifier si ces mentions sont effectivement présentes ;2. Un contrôle de fond (cf. à ce sujet la fiche no 2). Il s’agit en effet de vérifier :– si le motif et la nature des fonctions justifient effectivement un recrutement au titre du

quatrième alinéa (absence de cadre d’emploi) ou du cinquième alinéa (nature des fonc-tions ou besoin du service) ;

– si la nature des fonctions et le niveau de recrutement justifient, par comparaison avec des fonctionnaires placés dans une situation comparable, la rémunération envisagée.

Délibération créant l’emploi

(1) L’existence de crédits disponibles pour créer l’emploi, notamment au regard de la rémunération accordée peut être contrôlée sur la base notamment des délibérations adoptant le budget primitif et modificatives ainsi que tout élément permettant de déterminer le niveau de rémunération de l’emploi créé.

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F I C H E N O 6

Le recrutement des agents non tituLaires par un contrat À durée indéterminée

Les points de contrôle listés pour le recrutement des agents non titulaires doivent nécessairement être vérifiés (voir fiche no 2).

Par ailleurs, en raison de la spécificité des contrats à durée indéterminée, la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 et le décret no 88-145 du 15 février 1988 imposent de procéder à certains contrôles spécifiques.

Les alinéas 7 et 8 de l’article 3 de la loi du 26 janvier 1984, disposent que : « Les agents recrutés conformément aux quatrième, cinquième et sixième alinéas sont engagés par des contrats à durée déterminée, d’une durée maximale de trois ans. Ces contrats sont renouvelables, par reconduction expresse. La durée des contrats successifs ne peut excéder six ans.

« Si, à l’issue de la période maximale de six ans mentionnée à l’alinéa précédent, ces contrats sont reconduits, ils ne peuvent l’être que par décision expresse et pour une durée indéterminée. »

POINTS DE CONTRÔLE PIÈCES NÉCESSAIRES

Le recrutement correspondant impérativement à l’un des cas visés par les alinéas 4, 5 et 6 de l’article 3 de la loi du 26 janvier 1984. Cette exigence vaut y compris si la question se pose pour un contrat en cours d’exécution à la date de la loi du 26 juillet 2005, relevant de son article 15-I (voir par ex. CAA Douai, 8 octobre 2009, Département du Nord c/ préfet du Nord, req. 09DA00462).

Délibération créant l’emploi et

Acte de recrutement ou

de renouvellement

La conformité du nouveau contrat aux alinéas 4, 5 et 6. En effet, l’alinéa 8 de l’article 3 de la loi du 26 janvier 1984 dispose que « si, à l’issue de la période maximale de six ans mentionnée à l’alinéa précédent, ces contrats sont reconduits, ils ne peuvent l’être que par décision expresse et pour une durée indéterminée ». Il s’ensuit que la conclusion d’un contrat à durée indéterminée n’est possible que si la conclusion d’un contrat sur le fondement des alinéas 4, 5 et 6 est elle-même possible.

La légalité des contrats passés au regard des alinéas 4, 5 et 6 (CAA Bordeaux, 7 février 2011, no 10BX01260 ou CAA de Lyon, 6 avril 2010, no 08LY02700). En effet, les contrats passés invoqués pour le calcul de l’ancienneté doivent avoir été fondés sur ces alinéas. Il ne suffit pas qu’ils aient formellement invoqué ces mêmes alinéas. Il faut, en outre, que les contrats aient respecté les règles de fond fixées par ces alinéas. Le fait que, le cas échéant, les contrats passés n’aient pas été contestés, est sans incidence à cet égard.

La conclusion du CDI comme renouvellement consécutif à la conclusion de contrats successifs sur une période de six ans (art. 3, alinéa 3, de la loi du 26 janvier 1984). La notion de « contrats successifs » a été définie par le Conseil d’État, dans un avis relatif à la fonction publique d’État mais transposable à la fonction publique territoriale comme « un contrat faisant suite à un contrat initialement conclu entre les mêmes personnes et présentant les caractéris-tiques mentionnées au 2o du présent avis, à savoir l’exercice de fonctions analogues et d’un niveau comparable à celles exercées précédemment. » (CE avis, 11 mars 2008, no 381097). Mais la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a une conception moins restrictive, car elle exige seulement l’occupation d’un emploi permanent et admet des interruptions entre les contrats (CJCE, 4 juillet 2006, Konstantinos ADENELER, C-212/04). Une juridiction interne a récemment retenu la conception souple de la CJUE (TA Marseille, 10 décembre 2009, Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, req. 0700549, AJFP 2010 p. 217).

Délibération créant l’emploi et

Acte de recrutement ou

de renouvellement

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 12/90 – Page 1

OFII OFFICE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION ET DE L’INTÉGRATION _____ Le préfet, directeur général _____

Décision no 2012-46 du 12 mars 2012 portant délégation de signature pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration

NOR : IOCT1208417S

Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration,Vu le code du travail et notamment ses articles L. 5222-2, L. 5223-1 à L. 5223-6 et L. 8253-1 et L. 8253-6 ;Vu le décret  2009-331 du 25  mars 2009 substituant la dénomination «Office français de l’immigration et de

l’intégration» à la dénomination « Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations» ;Vu le décret du 4 septembre 2006 (JO du 5 septembre 2006) portant nomination du directeur général de l’Agence

nationale de l’accueil des étrangers et des migrations ;Vu les décisions no 2010–359 du 20 décembre 2010 et no 2011-236 du 20 décembre 2011 relatives à l’organisation de

l’Office français de l’immigration et de l’intégration ;Vu l’arrêté du 5 mars 2012 du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer des collectivités territoriales et de l’immigration

portant nomination du Secrétaire général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration,

Décide :

Article 1er

Délégation de signature est donnée à M. Jean-Luc FRIZOL, secrétaire général, à l’effet de signer, au nom du directeur général en cas d’absence ou d’empêchement, tous les actes ou décisions dans le cadre des textes en vigueur.

Article 2

La présente décision sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Article 3

La présente décision prend effet à compter du 1er mars 2012.

Article 4

Le secrétaire général et l’agence comptable sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision.

Fait le 12 mars 2012. Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, Jean godfroid

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 13/90 – Page 1

OFII OFFICE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION ET DE L’INTÉGRATION _____

Le préfet, directeur général _____

Décision no 2012-44 du 20 mars 2012 portant délégation de signature pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration

NOR : IOCT1209138S

Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration,

Vu le code du travail et notamment ses articles L. 5222-2, L. 5223-1 à L. 5223-6 et L. 8253-1 et L. 8253-6 ;

Vu le décret du 4 septembre 2006 (JO du 5 septembre 2006) portant nomination du directeur général de l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations ;

Vu le décret 2009-331 du 25 mars 2009 substituant la dénomination «  Office français de l’immigration et de l’intégration » à la dénomination « Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations» ;

Vu les décisions no 2010-359 du 20 décembre 2010 et no 2011-236 du 20 décembre 2011 relatives à l’organisation de l’Office français de l’immigration et de l’intégration ;

Vu la décision no 2007-468 du 21 mai 2007 portant nomination des directeurs territoriaux de l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations ;

Vu la décision no 2008-235 du 1er juillet 2008 portant délégation de signature pour l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations,

Décide :

Article 1er

Délégation de signature est donnée à Mme Colette RETORD-BRIERE, Directrice territoriale de Metz, à l’effet de signer, dans le cadre des instructions qui lui sont données et dans la limite de ses attributions, tous les actes, décisions et correspondances se rapportant :

– aux missions dévolues à la Direction à Metz ;– à la gestion de la Direction à Metz et notamment à :

– l’engagement, la liquidation et le mandatement de toutes les dépenses relevant de la Direction à Metz,– le renouvellement des contrats des agents vacataires (personnels infirmiers, enquêteurs logement),– les contrats des personnels recrutés pour deux mois maximum dans le cadre des renforts estivaux.

Article 2

En cas d’absence ou d’empêchement de Mme Colette RETORD-BRIERE, délégation de signature est donnée à Mme Patricia ZEMLIC, adjointe, à l’effet de signer tous les actes, décisions et correspondances mentionnés à l’article 1er de la présente décision.

Article 3

En cas d’absence ou d’empêchement de Mmes Colette RETORD-BRIERE et Patricia ZEMLIC, délégation de signature est donnée, dans le cadre de leurs attributions respectives, à :

– M. Ludovic BONA, à l’effet de signer tous les actes, décisions et correspondances se rapportant à l’engagement, la liquidation et le mandatement des dépenses relevant de la direction à Metz ;

– Mmes Sonia GOMEZ et Carole DI CANDIA, à l’effet de signer, pour la délégation de Nancy, tous les actes, décisions et correspondances relatifs à une demande d’asile ou d’aide au retour (dossier de demande, décision d’attribution des aides, bons de commande pour le vol et bons SNCF) ;

– Mme Fatima VALENSISE, à l’effet de signer, pour la direction de Metz, tous les actes, décisions et correspondances relatifs à une demande d’asile ou d’aide au retour (dossier de demande, décision d’attribution des aides, bons de commande pour le vol et bons SNCF) ;

Article 4

La décision no 2008-235 du 1er juillet 2008 est abrogée.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 13/90 – Page 2

Article 5

La directrice territoriale de Metz, le secrétaire général et l’Agente comptable sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision.

Fait le 20 mars 2012. Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, Jean godfroid

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 14/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ MINISTÈRE CHARGÉ DE L’OUTRE-MER _____

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

_____

Arrêté du 9 mars 2012 portant nomination au conseil d’administration de l’agence de promotion et de diffusion des cultures de l’outre-mer

NOR : OMEO1206804A

Le ministre de la culture et de la communication et la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargée de l’outre-mer,

Vu les statuts de l’agence de promotion et de diffusion des cultures de l’outre-mer, notamment l’article 5,

Arrêtent :

Article 1er

Sont nommés membres du conseil d’administration de l’agence de promotion et de diffusion des cultures de l’outre-mer, au titre des personnalités qualifiées :

Mme Marie-Josée ALIE-MONTHIEUX, journaliste de télévision ;M. Philippe CHAZAL, président du club de réflexion sur les médias Galilée ;M. Michel COLARDELLE, directeur des affaires culturelles de Guyane ;Mme Christiane FALGAYRETTES-LEVEAU, directrice du musée Dapper ;M. Greg GERMAIN, président du festival off d’Avignon ;M. Daniel PICOULY, écrivain ;M. Jacques TOUBON, ancien ministre ;M. Joël VIRATELLE, directeur de la maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris.

Article 2

Le ministre de la culture et de la communication et la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargée de l’outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 9 mars 2012. Le ministre de la culture et de la communication, frédéric mitterrand

La ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargée de l’outre-mer, marie-Luce penchard

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 15/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel de la réserve militaire _____

Arrêté du 2 mars 2012 portant admission dans la réserve de la gendarmerieNOR : IOCJ1206582A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu l’article L. 4211-4 du code de la défense,

Arrête :

Article 1er

Sont admises sur leur demande, pour compter de la date du présent arrêté, dans la réserve opérationnelle de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes, au grade de maréchal des logis de réserve :

Mme Valérie d’Angelo.Mme Nathalie, Martine Sanchez.

Article 2

Les intéressées sont rattachées au corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 2 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 16/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution de la brigade territoriale de Cierp-Gaud (Haute-Garonne)NOR : IOCJ1203752A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R.15-22 à R.15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Cierp-Gaud (Haute-Garonne) est dissoute à compter du 1er juillet 2012. Corrélativement, la circonscription de la brigade territoriale de Saint-Béat (Haute-Garonne) est modifiée dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

Les officiers, gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Saint-Béat exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1°) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 16 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, L. muLLer

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 16/90 – Page 2

A N N E X E

BRIGADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUVELLE

Cierp-Gaud Bachos (dissolution)

Baren

Binos

Burgalays

Cazaux-Layrisse

Cierp-Gaud

Esténos

Guran

Lège

Marignac

Signac

Saint-Béat Argut-Dessous Argut-Dessous

Arlos Arlos

Bezins-Garraux Bachos

Boutx Baren

Chaum Bezins-Garraux

Eup Binos

Fos Boutx

Fronsac Burgalays

Lez Cazaux-Layrisse

Melles Chaum

Saint-Béat Cierp-Gaud

Esténos

Eup

Fos

Fronsac

Guran

Lège

Lez

Marignac

Melles

Saint-Béat

Signac

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 17/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Sancerre (Cher)

NOR : IOCJ1206747A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Sancerre est dissous à compter du 1er  sep- tembre  2012.

Article 2

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 16 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, L. muLLer

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 18/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 16 mars 2012 portant dissolution de la brigade territoriale de Léré (Cher)NOR : IOCJ1206748A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Léré est dissoute à compter du 1er septembre 2012. Corrélativement, les circonscriptions des brigades territoriales de Sancerre et Vailly-sur-Sauldre (Cher) sont modifiées dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

Les officiers, gradés et gendarmes des brigades territoriales de Sancerre et Vailly-sur-Sauldre exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1°) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 16 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, L. muLLer

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 18/90 – Page 2

A N N E X E

BRIGADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUVELLE

Sancerre BuéCouarguesCrézancy-en-SancerreGardefortJalognesMenetou-RâtelMénétréol-sous-SancerreSaint-BouizeSaint-SaturSancerreSens-BeaujeuThauvenayVeauguesVerdignyVinon

BannayBuéCouarguesCrézancy-en-SancerreGardefortJalognesMenetou-RâtelMénétréol-sous-SancerreSaint-BouizeSaint-SaturSancerreSens-BeaujeuSury-en-VauxThauvenayVeauguesVerdignyVinon

Vailly-sur-Sauldre AssignyBarlieuConcressaultDampierre-en-CrotJarsLe Noyer SublignySury-ès-BoisThouVailly-sur-SauldreVillegenon

AssignyBarlieuBelleville-sur-LoireBoulleretConcressaultDampierre-en-CrotJarsLe Noyer LéréSainte-Gemme-en-SancerroisSantrangesSavigny-en-SancerreSublignySury-ès-BoisSury-près-LéréThouVailly-sur-SauldreVillegenon

Léré BannayBelleville-sur-LoireBoulleretLéréSainte-Gemme-en-SancerroisSantrangesSavigny-en-SancerreSury-en-VauxSury-près-Léré

(dissolution)

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 19/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____

Arrêté du 19 mars 2012 conférant un grade et un emploi de sous-officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1204249A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié, relatif aux militaires commissionnés ;Vu l’arrêté du 21 janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

M. Samuel Bernard (NIGEND  : 338 316) est recruté au grade de maréchal des logis, échelle de solde no  3, 3e échelon (indice 310), en qualité de sous-officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un emploi de maréchal-ferrant au sein de la garde républicaine, pour une durée de cinq ans, à compter du 1er avril 2012.

Article 2

L’intéressé est rattaché au corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 19 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, J. deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 20/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 23 mars 2012 portant dissolution de la brigade de prévention de la délinquance juvénile de La Madeleine (Nord)

NOR : IOCJ1200771A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade de prévention de la délinquance juvénile de La Madeleine (Nord) est dissoute à compter du 1er juin 2012.

Article 2

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 23 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, L. muLLer

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 21/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 23 mars 2012 portant dissolution des brigades territoriales de Cagnes-sur-Mer et Antibes et création corrélative de celle de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes)

NOR : IOCJ1201333A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

Les brigades territoriales de Cagnes-sur-Mer et Antibes (Alpes-Maritimes) sont dissoutes à compter du 15 mai 2012. Corrélativement, la brigade territoriale de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) est créée à la même date, dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

L’officier, les gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Villeneuve-Loubet exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1°) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 23 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, L. muLLer

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 21/90 – Page 2

A N N E X E

BRIGADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION actuelle

CIRCONSCRIPTION nouvelle

Cagnes-sur-Mer Cagnes-sur-MerLa Colle-sur-LoupSaint-Laurent-du-VarVilleneuve-Loubet

(dissolution)

Antibes AntibesVallauris

(dissolution)

Villeneuve-Loubet (création) AntibesCagnes-sur-MerLa Colle-sur-LoupSaint-Laurent-du-VarVallaurisVilleneuve-Loubet

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 22/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1208984A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21 janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Sigrid Fernandez, épouse Besogne, est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie du Limousin, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1208985A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21  janvier  2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Yasmina Agsous, épouse Khalifa, est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie d’Ile-de-France, zone de défense et de sécurité de Paris, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 24/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1208986A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21  janvier  2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Anne Goldstein épouse Agostini est recrutée au grade de lieutenant (2e  échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie de Haute-Normandie, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 25/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1208987A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21 janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Audrey Dupont est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L.  4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie de Franche-Comté, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 26/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1208988A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21  janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Sariya Lauv est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie de Bourgogne, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 27/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1208990A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21 janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Cristelle Delaby est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie d’Alsace, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 28/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1209945A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21 janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés au

titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Nathalie Lesot est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie de Picardie, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 29/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1209946A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21  janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Peggy Bulgheroni est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 30/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1209947A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21  janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Maïa Velez, épouse Velez-Barbe, est recrutée au grade de lieutenant (2e  échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie d’Auvergne, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

Page 276: BULLETIN OFFICIEL - interieur.gouv.fr · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – THE – Page 3 Textes Décision no 19150 du 1er mars

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 31/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel officier _____

Arrêté du 30 mars 2012 conférant un grade et un emploi d’officier commissionné servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense

NOR : IOCJ1209948A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132-10 ;Vu le décret no 2008-959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux officiers commissionnés ;Vu l’arrêté du 21  janvier  2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés

au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

Mme Eloïse Chaslin est recrutée au grade de lieutenant (2e échelon) en qualité d’officière commissionnée servant au titre de l’article L. 4132-10 du code de la défense pour occuper un poste de conseillère à l’emploi au sein du centre d’orientation et de reconversion de la région de gendarmerie de Bretagne, zone de défense et de sécurité Ouest, pour une durée de trois ans, à compter du 1er mai 2012.

Article 2

L’intéressée est rattachée au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 30 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, JoëL deLpont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 32/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Franche-Comté _____

Décision no 5577 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Franche-Comté

NOR : IOCJ1204599S

Le commandant de la région de gendarmerie de Franche-Comté,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre  2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 32435 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128663S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Rosenzweig, Henri-Pierre Nigend : 70 089 Numéro de livret de solde : 5 282 686

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Pignier, Emmanuel Nigend : 1 48 955 Numéro de livret de solde : 8 006 886Gaiffe, Emmanuel Nigend : 138 548 Numéro de livret de solde : 5 324 946Javel, Hugues Nigend : 146 248 Numéro de livret de solde : 8 002 526Marie, Christophe Nigend : 155 322 Numéro de livret de solde : 8 012 753

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Otto-Bruc, Fabien Nigend : 171 201 Numéro de livret de solde : 8 026 771Moret, Fabrice Nigend : 135 607 Numéro de livret de solde : 5 323 787Richard, Olivier Nigend : 146 288 Numéro de livret de solde : 8 004 581Lamarque, Stéphane Nigend : 171 928 Numéro de livret de solde : 8 027 048Bouveret, Nicolas Nigend : 183 300 Numéro de livret de solde : 8 033 911Richit, Laurent Nigend : 144 052 Numéro de livret de solde : 8 002 969Gasne, Christophe Nigend : 163 313 Numéro de livret de solde : 8 020 131

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Drouard, Laurent Nigend : 223 757 Numéro de livret de solde : 8 073 665Bal, Grégory Nigend : 234 594 Numéro de livret de solde : 8 086 633

Fait le 1er mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Franche-Comté, Jacques vire

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 33/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Haute-Normandie _____

Décision no 5820 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie

NOR : IOCJ1204566S

Le commandant de la région de gendarmerie de Haute-Normandie,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 34011 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128644S),

Décide :

Article 1er

L’ adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Prenveille, Patrice Nigend : 142 617 Numéro de livret de solde : 5 272 484

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Lecesne, Christophe Nigend : 153 972 Numéro de livret de solde : 8 011 758Crocetti, Jean-Luc Nigend : 113 368 Numéro de livret de solde : 5 191 006Cudorge, Stéphane Nigend : 176 635 Numéro de livret de solde : 8 028 823Hembert, Ludovic Nigend : 148 906 Numéro de livret de solde : 8 006 665

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Meunier, David Nigend : 208 805 Numéro de livret de solde : 8 062 435Chéradame, Pierre Nigend : 203 837 Numéro de livret de solde : 8 054 993Rufin, Denis Nigend : 176 699 Numéro de livret de solde : 8 028 886Da Silva Soares, Joaquim Nigend : 207 003 Numéro de livret de solde : 8 062 321Marrazzu, Salvatore Nigend : 186 806 Numéro de livret de solde : 8 038 244Laurent, Cédric Nigend : 216 494 Numéro de livret de solde : 8 064 329

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Mille, Vanessa Nigend : 239 291 Numéro de livret de solde : 8 087 316Géhanne, Yannick Nigend : 203 056 Numéro de livret de solde : 8 058 000

Fait le 1er mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Haute-Normandie, denys morée

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 34/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 19140 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « secrétariat »

NOR : IOCJ1204613S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu la décision no 119096 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128672S),

Décide :

Article 1er

Article L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Denis, Christelle Nigend : 144 933 Numéro de livret de solde : 8 003 639

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Lazou, Yann Nigend : 148 099 Numéro de livret de solde : 8 008 771

Article 3

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Dufour, Arnaud Nigend : 151 897 Numéro de livret de solde : 8 009 939

Fait le 1er mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 35/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 19150 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « formations extérieures »

NOR : IOCJ1204614S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu la décision n° 119097 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128673S),

Décide :

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Baty, Pierre Nigend : 147 677 Numéro de livret de solde : 8 008 509

Fait le 1er mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 36/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale _____

Décision no 19159 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale

NOR : IOCJ1206252S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu  le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 septembre 2011 (NOR : IOCJ1109309A) portant dissolution du groupement central des formations

aériennes de la gendarmerie de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) et création du commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) ;

Vu la décision no 11715 du 2 décembre 2011 (NORv: IOCJ1128667S),

Décide :

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Sobreiro Daniel Nigend : 163 563 Numéro de livret de solde : 8 020 282

Fait le 1er mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 37/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 19171 du 1er mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « technique »

NOR : IOCJ1204615S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu la décision no 120541 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128674S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Debackere, Bruno Nigend : 141 212 Numéro de livret de solde : 8 001 223

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Polewczyk, Johann Nigend : 167 693 Numéro de livret de solde : 8 023 575Grenier, Pascal Nigend : 149 168 Numéro de livret de solde : 5 290 045

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Coomans, Jérôme Nigend : 197 347 Numéro de livret de solde : 8 048 942Le Flem, Nicolas Nigend : 219 438 Numéro de livret de solde : 8 065 184Marilly, Cécile Nigend : 199 907 Numéro de livret de solde : 8 048 648

Fait le 1er mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 38/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie d’Auvergne _____

Décision no 5537 du 2 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Auvergne

NOR : IOCJ1204579S

Le commandant de la région de gendarmerie d’Auvergne,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 33489 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128652S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Valette, Patrick Nigend : 102 861 Numéro de livret de solde : 5 173 734

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Talobre, Didier Nigend : 147 652 Numéro de livret de solde : 8 005 784Guizzon, Bruno Nigend : 134 499 Numéro de livret de solde : 5 295 939Roubinet, Pascal Nigend : 126 678 Numéro de livret de solde : 5 280 664

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Paire, Christophe Nigend : 140 012 Numéro de livret de solde : 5 305 057Laroussinie, Christian Nigend : 174 697 Numéro de livret de solde : 8 028 256Parant, Stéphane Nigend : 204 144 Numéro de livret de solde : 8 055 114Delort, Maryline Nigend : 190 455 Numéro de livret de solde : 8 039 538Bourgeon, Philippe Nigend : 205 352 Numéro de livret de solde : 8 055 183Arondel, Laurence Nigend : 198 777 Numéro de livret de solde : 8 053 698

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Lesourd, Franck Nigend : 192 587 Numéro de livret de solde : 8 040 375Ramon, Christophe Nigend : 239 305 Numéro de livret de solde : 8 087 321

Fait le 2 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie d’Auvergne, éric-pierre moLowa

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 39/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie d’Île-de-France et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris _____

Décision no 25244 du 2 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Île-de-France

NOR : IOCJ1204545S

Le commandant de la région de gendarmerie d’Île-de-France et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 180677 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128625S),

Décide :Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Weissenbacher, Christophe Nigend : 125 371 Numéro de livret de solde : 5 270 099Gérold, Patrick Nigend : 129 822 Numéro de livret de solde : 5 283 844Saignes, Nathalie Nigend : 127 983 Numéro de livret de solde : 5 281 075

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Monthieux, Cyprien Nigend : 109 353 Numéro de livret de solde : 5 175 269Gantois, Olivier Nigend : 151 777 Numéro de livret de solde : 8 009 850Lacroix, Nicolas Nigend : 142 185 Numéro de livret de solde : 8 001 660Guillet, Anne Nigend : 137 723 Numéro de livret de solde : 5 281 760Rosoli, Christophe Nigend : 166 381 Numéro de livret de solde : 8 022 586Azede, Bruno Nigend : 135 234 Numéro de livret de solde : 5 323 702Duval, Franck Nigend : 141 618 Numéro de livret de solde : 8 001 325

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Grand-Perret, Ludovic Nigend : 165 221 Numéro de livret de solde : 8 021 838Ravaud, Philippe Nigend : 163 911 Numéro de livret de solde : 8 020 676Roy, Frédéric Nigend : 151 842 Numéro de livret de solde : 8 009 888Bray, Romain Nigend : 168 278 Numéro de livret de solde : 8 024 016Pannetier, Christelle Nigend : 169 574 Numéro de livret de solde : 8 025 176Bordenave, Benoît Nigend : 189 263 Numéro de livret de solde : 8 039 009Flamme, Damien Nigend : 197 364 Numéro de livret de solde : 8 048 833Levez, Déborah Nigend : 181 073 Numéro de livret de solde : 8 030 064Houiller, Arnaud Nigend : 167 850 Numéro de livret de solde : 8 023 643Delobel, Julien Nigend : 184 716 Numéro de livret de solde : 8 034 225Podolak, Marie-Stéphanie Nigend : 169 327 Numéro de livret de solde : 8 025 088Gouzouguen, Cédric Nigend : 188 701 Numéro de livret de solde : 8 038 738

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 39/90 – Page 2

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Delpouve, Éric Nigend : 96 671 Numéro de livret de solde : 5 124 634Moreau, Emmanuelle Nigend : 234 987 Numéro de livret de solde : 8 086 606Montcharmont, Anne-Claire Nigend : 236 664 Numéro de livret de solde : 8 086 796Duroulle, Bernard Nigend : 104 648 Numéro de livret de solde : 5 173 030Millot, Didier Nigend : 116 289 Numéro de livret de solde : 5 190 374Richard, Anne-Laure Nigend : 233 127 Numéro de livret de solde : 8 086 119

Fait le 2 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la région de gendarmerie d’Île-de-France et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris, denis favier

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 40/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie d’Île-de-France et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris _____

Décision no 25247 du 2 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris

NOR : IOCJ1204548S

Le commandant de la région de gendarmerie d’Île-de-France et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 180680 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128628S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Féraud, Gilles Nigend : 107 518 Numéro de livret de solde : 5 157 625

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Ayala, Olivier Nigend : 151 225 Numéro de livret de solde : 8 009 305

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Bernard, Jacques Nigend : 135 401 Numéro de livret de solde : 5 322 909Deniau, Ludovic Nigend : 196 990 Numéro de livret de solde : 8 048 500Simon, François Nigend : 146 024 Numéro de livret de solde : 5 272 645

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Lorieux, Mickaël Nigend : 212 673 Numéro de livret de solde : 8 063 607Nuyet, Jean-Paul Nigend : 158 082 Numéro de livret de solde : 5 259 069Barru, Ludovic Nigend : 208 228 Numéro de livret de solde : 8 050 515

Fait le 2 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la région de gendarmerie d’Île-de-France et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris, denis favier

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 41/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie d’Alsace _____

Décision no 4450 du 4 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Alsace

NOR : IOCJ1204591S

Le commandant de la région de gendarmerie d’Alsace,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 25661 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128660S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Chapot, Sylvian Nigend : 121 434 Numéro de livret de solde : 5 221 339Muller, Pascal Nigend : 139 258 Numéro de livret de solde : 5 264 367

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Zimmer, Gonthier Nigend : 129 370 Numéro de livret de solde : 5 283 796Pointet, Christophe Nigend : 122 883 Numéro de livret de solde : 5 243 978Pfleger, Laurent Nigend : 145 241 Numéro de livret de solde : 8 003 870Steichen, Patrick Nigend : 142 793 Numéro de livret de solde : 8 001 585

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Bernardot, Sandrine Nigend : 171 019 Numéro de livret de solde : 8 026 604Richard, Eric Nigend : 173 227 Numéro de livret de solde : 8 032 298Weil, Patrice Nigend : 199 923 Numéro de livret de solde : 8 048 683Aubry, Xavier Nigend : 142 399 Numéro de livret de solde : 8 001 702Savonet, Xavier Nigend : 188 762 Numéro de livret de solde : 8 038 787Claisse, Frédéric Nigend : 212 738 Numéro de livret de solde : 6 546 644Augé, Thierry Nigend : 110 462 Numéro de livret de solde : 5 175 603

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Campton, Laurent Nigend : 216 699 Numéro de livret de solde : 8 070 289Baron, Magalie Nigend : 220 288 Numéro de livret de solde : 8 072 489

Fait le 4 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie d’Alsace, Jean-thierry daumont

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 42/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Gendarmerie maritime _____

Décision no 1060 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie maritime

NOR : IOCJ1204616S

Le commandant de la gendarmerie maritime,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 4666 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128676S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Destanque, Remy Nigend : 132 272 Numéro de livret de solde : 8 035 756

Article 2

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Belmont, Olivier Nigend : 143 434 Numéro de livret de solde : 5 325 089Boulogne, David Nigend : 161 095 Numéro de livret de solde : 8 018 213

Fait le 5 mars 2012. Le colonel, commandant la gendarmerie maritime, georges struB

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 43/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Commandement de la gendarmerie outre-mer _____

Décision no  2119 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant outre-mer, en assistance militaire technique et en prévôté »

NOR : IOCJ1204605S

Le commandant de la gendarmerie outre-mer,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu l’arrêté du 30 septembre 2011 (NOR : IOCJ1109309A) portant dissolution du groupement central des formations

aériennes de la gendarmerie de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) et création du commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) ;

Vu la décision no 11715 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128667S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Perennec, Thierry Nigend : 115 044 Numéro de livret de solde : 5 218 567Le Droff, Serge Nigend : 120 356 Numéro de livret de solde : 5 216 132Corneille, Michel Nigend : 117 660 Numéro de livret de solde : 5 241 914Liandrat, Lionel Nigend : 135 167 Numéro de livret de solde : 5 312 164Didé, Éric Nigend : 125 706 Numéro de livret de solde : 5 269 725

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Berly, Alain Nigend : 150 844 Numéro de livret de solde : 8 009 010Buisson, Milton Nigend : 160 042 Numéro de livret de solde : 8 017 116Bauer, Patrick Nigend : 123 299 Numéro de livret de solde : 5 244 808Douillard, Bruno Nigend : 121 061 Numéro de livret de solde : 5 241 536Adriet, Stéphane Nigend : 127 898 Numéro de livret de solde : 5 281 101Defrance, André Nigend : 154 366 Numéro de livret de solde : 8 012 020Amaranthe, Constantin Nigend : 113 481 Numéro de livret de solde : 5 191 547Russo, Laurent Nigend : 146 957 Numéro de livret de solde : 6 008 719Lotterie, Emmanuel Nigend : 143 645 Numéro de livret de solde : 8 002 765

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Armero, Alexandra Nigend : 190 398 Numéro de livret de solde : 8 039 204Chauvet, Laurent Nigend : 157 124 Numéro de livret de solde : 8 014 622Philippot, Aymeric Nigend : 166 368 Numéro de livret de solde : 8 022 573Maumené, Philippe Nigend : 188 066 Numéro de livret de solde : 5 316 322

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 43/90 – Page 2

Duffour, Thierry Nigend : 159 634 Numéro de livret de solde : 8 016 840Verheyde, Franck Nigend : 191 170 Numéro de livret de solde : 8 039 996Auriac, Olivier Nigend : 197 072 Numéro de livret de solde : 8 048 472Morienne, Heivarii Nigend : 177 373 Numéro de livret de solde : 8 030 778Ozon, Jacky Nigend : 122 987 Numéro de livret de solde : 5 244 687Siclay, Stéphane Nigend : 161 649 Numéro de livret de solde : 8 018 690Rault, Stéphane Nigend : 164 779 Numéro de livret de solde : 8 021 290Wagon, Franck Nigend : 163 797 Numéro de livret de solde : 8 020 497

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Aubréville, Cédric Nigend : 188 857 Numéro de livret de solde : 8 062 487Nunes, Frédéric Nigend : 207 812 Numéro de livret de solde : 6 563 342

Fait le 5 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la gendarmerie outre-mer, serge caiLLet

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 44/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Commandement de la gendarmerie outre-mer _____

Décision no 2172 du 5  mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant en ambassade »

NOR : IOCJ1204606S

Le commandant de la gendarmerie outre-mer,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 11714 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128668S),

Décide :

Article 1er

L’ adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Moreau, Laurent Nigend : 134 415 Numéro de livret de solde : 5 311 266

Article 2

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Flahaut, Xavier Nigend : 164 182 Numéro de livret de solde : 8 020 735

Article 3

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Patrix, Sébastien Nigend : 162 953 Numéro de livret de solde : 6 023 261

Fait le 5 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la gendarmerie outre-mer, serge caiLLet

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 45/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Garde républicaine _____

Décision no 6609 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « infanterie »

NOR : IOCJ1204552S

Le commandant de la garde républicaine,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 180684 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128629S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Drut, Jean-Marie Nigend : 70 027 Numéro de livret de solde : 5 282 631

Article 2

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Varin, Sébastien Nigend : 166 219 Numéro de livret de solde : 8 022 696De Jesus, Stéphane Nigend : 167 632 Numéro de livret de solde : 8 023 525

Article 3

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Lavaud, Vincent Nigend : 225 206 Numéro de livret de solde : 8 084 009Desnoyer, Richard Nigend : 173 928 Numéro de livret de solde : 8 027 724

Fait le 5 mars 2012. Le général de division, commandant la garde républicaine, phiLippe schneider

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 46/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Garde républicaine _____

Décision no 6611 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « cavalerie »

NOR : IOCJ1204555S

Le commandant de la garde républicaine,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 180685 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128633S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Dupays, Pascal Nigend : 113 827 Numéro de livret de solde : 5 189 423

Article 2

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Chatel, Laurent Nigend : 148328 Numéro de livret de solde : 8 006 319

Fait le 5 mars 2012. Le général de division, commandant la garde républicaine, phiLippe schneider

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 47/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Garde républicaine _____

Décision no 6613 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « orchestre-chœur de l’armée française »

NOR : IOCJ1204556S

Le commandant de la garde républicaine,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 180687 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128631S),

Décide :

Article 1er

Le choriste de 2e classe dont le nom suit est promu au grade de choriste de 1re classe le 1er avril 2012 :Corbier, Rémi Nigend : 162 170 Numéro de livret de solde : 5 313 251

Article 2

Le choriste de 4e classe dont le nom suit est promu au grade de choriste de 3e classe le 1er avril 2012 :Alcouffe, Jean-Baptiste Nigend : 201 606 Numéro de livret de solde : 8 052 585

Fait le 5 mars 2012. Le général de division, commandant la garde républicaine, phiLippe schneider

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 48/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Basse-Normandie _____

Décision no 6861 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Basse-Normandie

NOR : IOCJ1204567S

Le commandant de la région de gendarmerie de Basse-Normandie,

Vu le code de la défense ;

Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 36096 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128645S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :

Caron, Hervé Nigend : 97 708 Numéro de livret de solde : 5 102 674

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :

Bellini, Lionel Nigend : 128 959 Numéro de livret de solde : 5 283 704

Dufleit, Dominique Nigend : 147 214 Numéro de livret de solde : 8 005 525

Brisard, Yohan Nigend : 163 961 Numéro de livret de solde : 8 020 521

Dethy, Laurent Nigend : 149 398 Numéro de livret de solde : 8 007 233

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :

Leguay, Estelle Nigend : 171 076 Numéro de livret de solde : 8 026 651

Hamel, Fabien Nigend : 151 267 Numéro de livret de solde : 8 009 344

Andrin, Martial Nigend : 158 995 Numéro de livret de solde : 8 015 300

Lherminier, Gilles Nigend : 165 702 Numéro de livret de solde : 8 022 258

Colas, Cyrille Nigend : 190 841 Numéro de livret de solde : 8 039 722

Garnier, Joachim Nigend : 190 621 Numéro de livret de solde : 8 038 946

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :

Hum, Bertrand Nigend : 174 544 Numéro de livret de solde : 8 028 152

Massoni, François-Stéphane Nigend : 166 666 Numéro de livret de solde : 8 022 766

Bersot, Arnaud Nigend : 171 799 Numéro de livret de solde : 8 026 159

Fait le 5 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Basse-Normandie, giLLes dautois

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 49/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Poitou-Charentes _____

Décision no 7588 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes

NOR : IOCJ1204561S

Le commandant de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 66 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128638S),

Décide :

Article 1er

L’ adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Doublet, Guillaume Nigend : 145 656 Numéro de livret de solde : 8 004 014

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Drouet, Philippe Nigend : 110 145 Numéro de livret de solde : 5 190 462Hannedouche, Jean-Luc Nigend : 131 487 Numéro de livret de solde : 5 271 476Bourakba, Mohamed Nigend : 162 603 Numéro de livret de solde : 8 019 509

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Bruder, Fabrice Nigend : 166 117 Numéro de livret de solde : 8 022 608Forteau, Jérome Nigend : 161 272 Numéro de livret de solde : 8 018 333Toussaint, Cédric Nigend : 175 239 Numéro de livret de solde : 8 032 467Calvet, Ludovic Nigend : 171 034 Numéro de livret de solde : 8 026 622Coin, Nicolas Nigend : 182 579 Numéro de livret de solde : 8 042 207Fouquet, Pascal Nigend : 101 187 Numéro de livret de solde : 5 108 514

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Sicco, Sylvain Nigend : 238 459 Numéro de livret de solde : 8 087 129

Fait le 5 mars 2012. Le général, commandant la région de gendarmerie de Poitou-Charentes, phiLippe Le mouëL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 49/90 – Page 2

Destinataires :– Direction générale de la gendarmerie nationale– Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale, à Issy-les-Moulineaux– Commandant du groupement de gendarmerie départementale

de la Charente, à Angoulemede la Charente-Maritime, à La Rochellede la Vienne, à Poitiersdes Deux-Sèvres, à Niort

– Chef du centre administratif et financier zonal, à Bordeaux– Commandant de la section des recherches, à Poitiers– Directeur du bureau du service national, à Poitiers– Sous-directeur des pensions, à La Rochelle Diffusion intérieure :– Section commandement - Cabinet– Etat-major ressources humaines– Etat-major organisation-emploi– Etat-major soutien finances– Antenne médicale– Contrôle de gestion

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 50/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Bretagne et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest _____

Décision no 14310 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest

NOR : IOCJ1204565S

Le commandant de la région de gendarmerie de Bretagne et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 81822 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128643S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Pédron, Christian Nigend : 127 636 Numéro de livret de solde : 5 281 182

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Chartier, Jean-Pierre Nigend : 158 631 Numéro de livret de solde : 6 042 104

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Grede, Frédéric Nigend : 171 420 Numéro de livret de solde : 8 026 939Monnier, Mickaël Nigend : 162 247 Numéro de livret de solde : 8 018 073Rimbault, Jean-François Nigend : 98 922 Numéro de livret de solde : 5 108 267

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Philippot, Goulven Nigend : 213 206 Numéro de livret de solde : 8 067 712

Fait le 5 mars 2012. Le général de division, commandant la région de gendarmerie de Bretagne et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest, aLain giorgis

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 51/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Bretagne et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest _____

Décision no 15995 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Bretagne

NOR : IOCJ1204564S

Le commandant de la région de gendarmerie de Bretagne et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest,

Vu le code de la défense ;

Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 81823 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128641S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :

Petit, Pascal Nigend : 103 902 Numéro de livret de solde : 5 171 968

Letty, Patrick Nigend : 140 434 Numéro de livret de solde : 5 325 048

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :

Ramos, Miguel Nigend : 138 483 Numéro de livret de solde : 5 324 783

Ehrhardt, Philippe Nigend : 111 090 Numéro de livret de solde : 5 157 127

Soullard, Thierry Nigend : 134 024 Numéro de livret de solde : 5 295 991

Coublant, Bruno Nigend : 153 423 Numéro de livret de solde : 8 011 424

Chardonneau, Dominique Nigend : 153 215 Numéro de livret de solde : 5 304 457

Giraud, Anthony Nigend : 149 413 Numéro de livret de solde : 8 007 146

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :

Neveu, Valérie Nigend : 167 567 Numéro de livret de solde : 8 023 376

Darrière, Christophe Nigend : 164 281 Numéro de livret de solde : 8 021 028

Fleurant, Jean-Marie Nigend : 168 435 Numéro de livret de solde : 8 024 248

Quanquoit, Jérôme Nigend : 196 980 Numéro de livret de solde : 8 048 560

Marec, Jean-Pierre Nigend : 102 442 Numéro de livret de solde : 5 126 363

Travers, Benoît Nigend : 186 165 Numéro de livret de solde : 8 038 186

Larob, Ali Nigend : 151 800 Numéro de livret de solde : 5 233 079

Le Bihan, Benoît Nigend : 175 714 Numéro de livret de solde : 8 036 026

Robin, Frédéric Nigend : 166 204 Numéro de livret de solde : 8 022 681

Ledain, Marie-Hélène Nigend : 152 007 Numéro de livret de solde : 8 016 651

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 51/90 – Page 2

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Marmet, Clément Nigend : 233 505 Numéro de livret de solde : 8 086 186Le Gall, Cédric Nigend : 220 232 Numéro de livret de solde : 8 083 456Raoul, Pascal Nigend : 237 786 Numéro de livret de solde : 8 086 976Roussie, Arnaud Nigend : 181 221 Numéro de livret de solde : 8 029 685

Fait le 5 mars 2012. Le général de division, commandant la région de gendarmerie de Bretagne et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest, aLain giorgis

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 52/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud _____

Décision no 17298 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur

NOR : IOCJ1204580S

Le commandant de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 110052 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128653S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Mallinger, Martial Nigend : 70 066 Numéro de livret de solde : 5 282 666Gentilucci, Michel Nigend : 143 343 Numéro de livret de solde : 8 000 741Reisser, Remy Nigend : 117 333 Numéro de livret de solde : 5 219 190

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Michou, Frédéric Nigend : 152 119 Numéro de livret de solde : 8 010 068Simon, Joëlle Nigend : 129 408 Numéro de livret de solde : 5 283 789Collet, Daniel Nigend : 118 880 Numéro de livret de solde : 5 220 831Bau, Olivier Nigend : 122 010 Numéro de livret de solde : 5 220 545Dubeuf, Didier Nigend : 150 526 Numéro de livret de solde : 8 008 328Vivier, Christophe Nigend : 125 062 Numéro de livret de solde : 5 244 394Paneri, Philippe Nigend : 128 536 Numéro de livret de solde : 5 280 975Machtelinck, Jean-Luc Nigend : 163 668 Numéro de livret de solde : 8 019 264

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Marquet, Anthony Nigend : 187 138 Numéro de livret de solde : 8 045 857Kaim, Thierry Nigend : 164 960 Numéro de livret de solde : 8 021 560Attenot, Cédric Nigend : 178 066 Numéro de livret de solde : 8 029 205Osicki, Vincent Nigend : 166 188 Numéro de livret de solde : 8 022 665Del Valle, Nathalie Nigend : 203 966 Numéro de livret de solde : 8 059 359Gaudin, Christophe Nigend : 148 891 Numéro de livret de solde : 8 006 860Teyssier, Gabriel Nigend : 186 504 Numéro de livret de solde : 8 037 382Patault, Nicolas Nigend : 180 610 Numéro de livret de solde : 8 029 870Venerin, Franck Nigend : 134 967 Numéro de livret de solde : 5 311 996

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 52/90 – Page 2

Cabasson, David Nigend : 187 958 Numéro de livret de solde : 8 038 413Tronci, Laurent Nigend : 172 997 Numéro de livret de solde : 8 032 089Dossmann, Robert Nigend : 161 493 Numéro de livret de solde : 8 018 530

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Alquier, Patrick Nigend : 190 350 Numéro de livret de solde : 6 530 199Vanholebeke, Dorothée Nigend : 230 977 Numéro de livret de solde : 8 078 120Gerwig, Mathias Nigend : 227 473 Numéro de livret de solde : 8 075 764Maheut, Damien Nigend : 223 539 Numéro de livret de solde : 8 073 493Droingt, Magali Nigend : 233 263 Numéro de livret de solde : 8 086 028Salvador, Benjamin Nigend : 197 388 Numéro de livret de solde : 8 048 970

Fait le 5 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud, marc mondouLet

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 53/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud _____

Décision no 17300 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud

NOR : IOCJ1204582S

Le commandant de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 110023 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128654S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Duval, Christophe Nigend : 141 929 Numéro de livret de solde : 8 000 637

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Romera, Franck Nigend : 133 808 Numéro de livret de solde : 5  294 276

Article 3

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Dubedat, Stéphane Nigend : 159 282 Numéro de livret de solde : 8 016 425

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Bouton, Thierry Nigend : 203 744 Numéro de livret de solde : 8 059 850

Fait le 5 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud, marc mondouLet

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 54/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Commandement des écoles de la gendarmerie nationale _____

Décision no 19996 du 5 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale

NOR : IOCJ1204608S

Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 108858 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128669S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Niny, Philippe Nigend : 96 370 Numéro de livret de solde : 5 107 785Squenel, Michel Nigend : 98 940 Numéro de livret de solde : 5 108 182Viémont, Éric Nigend : 112 264 Numéro de livret de solde : 5 189 197

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Gorget, Franck Nigend : 136 654 Numéro de livret de solde : 5 322 960Aubertot, Stéphane Nigend : 145 911 Numéro de livret de solde : 5 272 573Terrassier, Sophie Nigend : 146 176 Numéro de livret de solde : 8 004 395

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Ghergori, Tony Nigend : 177 532 Numéro de livret de solde : 8 029 138Perier, Fabrice Nigend : 159 193 Numéro de livret de solde : 8 016 540Meynier, Éric Nigend : 168 348 Numéro de livret de solde : 8 024 068

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Debowski, Hélène Nigend : 159 378 Numéro de livret de solde : 8 016 628

Fait le 5 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant les écoles de la gendarmerie nationale, chistophe métais

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 55/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Gendarmerie de l’air _____

Décision no 2305 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie de l’air

NOR : IOCJ1204617S

Le commandant de la gendarmerie de l’air,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 12606 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128678S),

Décide :

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Gauthier, Pascal Nigend : 152 845 Numéro de livret de solde : 8 010 747

Fait le 6 mars 2012. Le colonel, commandant la gendarmerie de l’air, guy cazenave-Lacroutz

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 56/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Corse _____

Décision no 4209 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Corse

NOR : IOCJ1204585S

Le commandant de la région de gendarmerie de Corse,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12   septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 22638 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128657S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Capel, Philippe Nigend : 118 526 Numéro de livret de solde : 5 243 116

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Morel, Laurent Nigend : 146 002 Numéro de livret de solde : 5 272 623Alexis, Christophe Nigend : 145 379 Numéro de livret de solde : 8 004 901

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Gaillard, Noam Nigend : 190 910 Numéro de livret de solde : 8 039 747Renard, Loïc Nigend : 197 752 Numéro de livret de solde : 8 048 926Natter, Cédric Nigend : 188 210 Numéro de livret de solde : 8 038 674Cozzoli, David Nigend : 141 078 Numéro de livret de solde : 8 001 128Creux, Jean-François Nigend : 162 352 Numéro de livret de solde : 8 019 320

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Derhée, Jérémy Nigend : 201 155 Numéro de livret de solde : 8 044 012

Fait le 6 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Corse, christian rodriguez

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 57/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Lorraine et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est _____

Décision no 11954 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Lorraine

NOR : IOCJ1204587S

Le commandant de la région de gendarmerie de Lorraine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 72211 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128658S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Michel, Thierry Nigend : 141 669 Numéro de livret de solde : 8 001 370Brulé, Jean-Michel Nigend : 121 667 Numéro de livret de solde : 5 244 515

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Tisserant, Dorian Nigend : 144 877 Numéro de livret de solde : 8 002 988Erbrech, Pascal Nigend : 141 225 Numéro de livret de solde : 8 001 234Pierre, Frédéric Nigend : 152 721 Numéro de livret de solde : 8 010 669

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Mouission, Nicolas Nigend : 181 136 Numéro de livret de solde : 8 030 071Laigneau, Willy Nigend : 172 708 Numéro de livret de solde : 8 032 373Guibon, Geoffrey Nigend : 192 914 Numéro de livret de solde : 8 049 155Damm, Sacha Nigend : 221 032 Numéro de livret de solde : 8 083 586Santus, Michaël Nigend : 180 617 Numéro de livret de solde : 8 029 881

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Lallemand, Sébastien Nigend : 207 073 Numéro de livret de solde : 8 062 341Brain, Sébastien Nigend : 200 342 Numéro de livret de solde : 8 052 163Sparacello, Angela Nigend : 170 925 Numéro de livret de solde : 8 034 465

Fait le 6 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la région de gendarmerie de Lorraine et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est, gérard deanaz

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 58/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie des Pays de la Loire _____

Décision no 12092 du 6 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie des Pays de la Loire

NOR : IOCJ1204570S

Le commandant de la région de gendarmerie des Pays de la Loire,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 77964 du 16 décembre 2011 (NOR : IOCJ1133949S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 : Champion, Michaël Nigend : 144 133 Numéro de livret de solde : 8 003 025Corbet, Hervé Nigend : 138 636 Numéro de livret de solde : 5 324 721

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Breton, Xavier Nigend : 136 603 Numéro de livret de solde : 5 323 015Rivière, Jean-Yves Nigend : 150 591 Numéro de livret de solde : 5 306 486Le Borgne, Hervé Nigend : 122 660 Numéro de livret de solde : 5 220 249Alletru, Freddy Nigend : 143 421 Numéro de livret de solde : 5 325 078Blin, Bernard Nigend : 131 616 Numéro de livret de solde : 5 293 915

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Thébaud, Fabien Nigend : 176 708 Numéro de livret de solde : 8 028 892Barras, Nicolas Nigend : 185 969 Numéro de livret de solde : 8 034 604Guilmet, Richard Nigend : 181 186 Numéro de livret de solde : 8 029 637De Yrigoyen, Olivier Nigend : 168 173 Numéro de livret de solde : 8 023 819Dartrat, Laurent Nigend : 168 846 Numéro de livret de solde : 8 024 627Vallée, Jean-François Nigend : 166 217 Numéro de livret de solde : 8 022 694Saëz, Céline Nigend : 178 157 Numéro de livret de solde : 8 029 286Pasquereau, Christophe Nigend : 158 221 Numéro de livret de solde : 8 015 577Péraudeau, Sébastien Nigend : 176 172 Numéro de livret de solde : 8 028 670

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012  :Bourasseau, Edbert Nigend : 156 406 Numéro de livret de solde : 8 013 804Chaudet, Alain Nigend : 96 474 Numéro de livret de solde : 5 110 441Potiron, Grégory Nigend : 179 344 Numéro de livret de solde : 8 029 584

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 58/90 – Page 2

Thiebault, Christophe Nigend : 211 994 Numéro de livret de solde : 8 063 548Servant, Laurent Nigend : 224 567 Numéro de livret de solde : 8 073 842

Fait le 6 mars 2012. Le colonel, commandant par suppléance la région de gendarmerie des Pays de la Loire, yves gerthoffer

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 59/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Gendarmerie des transports aériens _____

Décision no 3723 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie des transports aériens

NOR : IOCJ1204611S

Le commandant de la gendarmerie des transports aériens,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 18111 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128671),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Chaussard, Patrick Nigend : 136 090 Numéro de livret de solde : 5 312 122

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Przybylski, David Nigend : 160 937 Numéro de livret de solde : 8 017 982

Article 3

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Geoffroy, Stéphane Nigend : 158 824 Numéro de livret de solde : 8 016 044

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Martinez, Josette Nigend : 137 756 Numéro de livret de solde : 5 281 877

Fait le 7 mars 2012. Le général, commandant la gendarmerie des transports aériens, damien strieBig

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 60/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Lorraine et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est _____

Décision no 11995 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est

NOR : IOCJ1204589S

Le commandant de la région de gendarmerie de Lorraine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 71906 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128659S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Destaing, Marc Nigend : 105 142 Numéro livret de solde : 5 172 236

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Harmand, Jean-Paul Nigend : 139 096 Numéro livret de solde : 8 000 040

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Fenard, Stéphan Nigend : 184 686 Numéro livret de solde : 8 034 231Grelat, Dimitri Nigend : 193 019 Numéro livret de solde : 6 557 123Salvat, Luc Nigend : 166 056 Numéro livret de solde : 8 022 484

Fait le 7 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la région de gendarmerie de Lorraine et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est, gérard deanaz

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 61/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie d’Aquitaine et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest _____

Décision no 21993 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Aquitaine

NOR : IOCJ1204557S

Le commandant de la région de gendarmerie d’Aquitaine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 139204 du 15 décembre 2011 (NOR : IOCJ1133948S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Charron, Alain Nigend : 105 773 Numéro de livret de solde : 5 172 519Herbeaux, Thierry Nigend : 131 663 Numéro de livret de solde : 5 293 947

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Triquet, Hervé Nigend : 112 130 Numéro de livret de solde : 5 190 757Pichot, Stéphane Nigend : 162 255 Numéro de livret de solde : 8 019 179Norroy, Olivier Nigend : 162 661 Numéro de livret de solde : 8 019 566Degos, Patrice Nigend : 147 017 Numéro de livret de solde : 8 005 421Debauchez, Olivier Nigend : 139 833 Numéro de livret de solde : 5 272 225Gibeaud, Franck Nigend : 125 403 Numéro de livret de solde : 5 270 617Watzki, Muriel Nigend : 144 737 Numéro de livret de solde : 8 002 298

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Huguet, Guillaume Nigend : 191 124 Numéro de livret de solde : 8 039 846Robert, Vincent Nigend : 187 831 Numéro de livret de solde : 8 041 215Torralba, Salvador Nigend : 144 228 Numéro de livret de solde : 8 002 896Toro, Laurent Nigend : 193 638 Numéro de livret de solde : 8 047 601Courel, Grégory Nigend : 177 883 Numéro de livret de solde : 8 029 332Rodrigues, Paul Nigend : 189 284 Numéro de livret de solde : 8 038 494Gruez, Dominique Nigend : 172 158 Numéro de livret de solde : 8 027 245De Chilly, Vincent Nigend : 178 668 Numéro de livret de solde : 8 037 756Rouzaud, Philippe Nigend : 165 730 Numéro de livret de solde : 8 022 286Jégou, Sylvain Nigend : 177 542 Numéro de livret de solde : 8 029 143Chadelaud, Stéphane Nigend : 167 621 Numéro de livret de solde : 6 579 655

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 61/90 – Page 2

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Cosme, Josiane Nigend : 211 467 Numéro de livret de solde : 8 063 404Nowak, Marie-Laure Nigend : 230 520 Numéro de livret de solde : 8 085 137Prelat, Jean-Victor Nigend : 214 417 Numéro de livret de solde : 8 068 546

Fait le 7 mars 2012. Le général de division, commandant la région de gendarmerie d’Aquitaine et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, Bruno CarmichaeL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 62/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie d’Aquitaine et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest _____

Décision no 21997 du 7 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest

NOR : IOCJ1204559S

Le commandant de la région de gendarmerie d’Aquitaine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 134080 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128636S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Lhyvernay, Laurent Nigend : 124 713 Numéro de livret de solde : 5 269 781

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Boulard, Bruno Nigend : 146 326 Numéro de livret de solde : 8 005 015

Article 3

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Perier, Pascal Nigend : 155 853 Numéro de livret de solde : 6 012 792

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Imbert, Julien Nigend : 219 691 Numéro de livret de solde : 8 072 175

Fait le 7 mars 2012. Le général de division, commandant la région de gendarmerie d’Aquitaine et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, Bruno CarmichaeL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 63/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Rhône-Alpes et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est _____

Décision no 22557 du 8 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est

NOR : IOCJ1204577S

Le commandant de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2011-1990 du 28  décembre 2011 modifiant le décret n°  2008-952 du 12  septembre 2008 portant

statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 130717 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128650S),

Décide :

Article 1er

L’ adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Massaudet, Lionel Nigend : 136 681 Numéro de livret de solde : 5 322 985

Article 2

L’ adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Chanal, Jean-Marc Nigend : 135 811 Numéro de livret de solde : 5 322 112

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Delavier, Christian Nigend : 123 725 Numéro de livret de solde : 5 270 344Dupuy, Aurélien Nigend : 192 934 Numéro de livret de solde : 8 047 260

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Baillot, Sébastien Nigend : 234 107 Numéro de livret de solde : 8 086 359

Fait le 8 mars 2012. Le général de division, commandant la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est, Jean-patrick ridao

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 64/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie du Limousin _____

Décision no 6558 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Limousin

NOR : IOCJ1204563S

Le commandant de la région de gendarmerie du Limousin,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 34820 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128639S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Sibial, Ludovic Nigend : 167 703 Numéro de livret de solde : 8 023 586Pelletier, François Nigend : 142 225 Numéro de livret de solde : 8 001 485

Article 2

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Chassagnac, Thierry Nigend : 139 190 Numéro de livret de solde : 5 305 228Rogalewicz, Philippe Nigend : 159 422 Numéro de livret de solde : 8 016 683Janicaud, Michel Nigend : 124 077 Numéro de livret de solde : 5 244 768Fouillade, Yannick Nigend : 188 837 Numéro de livret de solde : 8 038 838

Article 3

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Morel, Philippe Nigend : 178 594 Numéro de livret de solde : 8 037 069

Fait le 9 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie du Limousin, micheL LaBBé

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 65/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Midi-Pyrénées _____

Décision no 15833 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées

NOR : IOCJ1204560S

Le commandant de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 81390 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128637S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Marty, Jean-Louis Nigend : 131 730 Numéro de livret de solde : 5 293 960Stolfo, Patrick Nigend : 133 938 Numéro de livret de solde : 5 294 789Fernandez, Michel Nigend : 106 397 Numéro de livret de solde : 5 173 869

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Mottard, Jean-Claude Nigend : 156 354 Numéro de livret de solde : 8 014 068Gioudes, Bruno Nigend : 118 024 Numéro de livret de solde : 5 243 035Prunet, Jean-François Nigend : 144 581 Numéro de livret de solde : 8 003 370Ulvoas, Morgane Nigend : 161 656 Numéro de livret de solde : 8 018 697Lemoine, Philippe Nigend : 134 918 Numéro de livret de solde : 5 312 053Bonte, Gérard Nigend : 120 412 Numéro de livret de solde : 5 220 209Betbeze, Didier Nigend : 143 139 Numéro de livret de solde : 8 002 510

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Roussel, Jean-Marc Nigend : 173 357 Numéro de livret de solde : 8 027 689Migallon, Claude Nigend : 118 676 Numéro de livret de solde : 5 220 082Courlivant, Alexandra Nigend : 159 230 Numéro de livret de solde : 8 020 422Valat, Jean-Michel Nigend : 133 146 Numéro de livret de solde : 5 295 186Amaral, Christophe Nigend : 164 254 Numéro de livret de solde : 8 021 002Bartoli, Sylvain Nigend : 168 990 Numéro de livret de solde : 8 024 704Soulie, Pierre Nigend : 154 789 Numéro de livret de solde : 8 012 374Duret-Cantiolet, Olivier Nigend : 160 070 Numéro de livret de solde : 8 017 141Baldi, Florence Nigend : 190 669 Numéro de livret de solde : 8 039 206Othats, Philippe Nigend : 116 548 Numéro de livret de solde : 5 219 603Cassen, Gérard Nigend : 172 401 Numéro de livret de solde : 8 027 149Bertrand, Bruno Nigend : 137 967 Numéro de livret de solde : 5 282 003

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 65/90 – Page 2

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Jéziorny, Virginie Nigend : 190 846 Numéro de livret de solde : 8 039 761Colomer, Christelle Nigend : 239 747 Numéro de livret de solde : 8 087 722Portefaix, Xavier Nigend : 195 526 Numéro de livret de solde : 8 048 054

Fait le 9 mars 2012. Le général, commandant la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées, Laurent taveL

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 66/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 22856 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « systèmes d’information et de communication »

NOR : IOCJ1207183S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 modifié, relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme,

par branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 118750 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1131572S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :Rebillon, Paul Nigend : 114 944 Numéro de livret de solde : 5 218 488Baillet, Philippe Nigend : 104 871 Numéro de livret de solde : 5 173 501

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Provot, Olivier Nigend : 128 237 Numéro de livret de solde : 5 271 089Czajka, David Nigend : 159 279 Numéro de livret de solde : 8 016 422

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Lognon, Rodolphe Nigend : 162 400 Numéro de livret de solde : 8 019 364Vareilles, Laurent Nigend : 169 091 Numéro de livret de solde : 8 024 498Lefrancq, Jérôme Nigend : 176 670 Numéro de livret de solde : 8 028 858

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Vigier, Nicolas Nigend : 228 667 Numéro de livret de solde : 8 076 834Dellesse, Cyrille Nigend  236 636 Numéro de livret de solde : 8 086 769

Fait le 9 mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 67/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 22978 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « affaires immobilières »

NOR : IOCJ1207312S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 modifié, relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme,

par branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 118831 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1131584S),

Décide :

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Magnin, Jean-Charles Nigend : 126 200 Numéro de livret de solde : 5 279 008

Fait le 9 mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 68/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 23076 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « montagne »

NOR : IOCJ1207310S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers

de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 modifié, relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme,

par branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 118796 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1131576S),

Décide :

Article 1er

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Gaillard, Pierre Nigend : 167 645 Numéro de livret de solde : 8 023 131

Article 2

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Darquy, Mickaël Nigend : 197 413 Numéro de livret de solde : 8 048 813Chambraudes, Brice Nigend : 232 137 Numéro de livret de solde : 8 085 601

Fait le 9 mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 69/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 23081 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – pilotes »

NOR : IOCJ1207296S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 modifié, relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme,

par branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 118797 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1131577S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Gomez, Vincent Nigend : 174 227 Numéro de livret de solde : 6 010 937

Article 2

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Austruy, Éric Nigend : 157 497 Numéro de livret de solde : 8 015 003

Article 3

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Prallet, Frédéric Nigend : 230 528 Numéro de livret de solde : 6 548 379

Fait le 9 mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 70/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 23084 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs »

NOR : IOCJ1207301S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 modifié, relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme,

par branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 118799 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1131578S),

Décide :

Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Ferreol, Stéphane Nigend : 208 686 Numéro de livret de solde : 8 062 409

Fait le 9 mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 71/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Décision no 23089 du 9 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique »

NOR : IOCJ1207308S

Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 modifié, relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme,

par branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 118801 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1131580S),

Décide :

Article 1er

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Della Pietra, Franck Nigend : 193 736 Numéro de livret de solde : 8 047 545Rousselle, Isabelle Nigend : 217 400 Numéro de livret de solde : 8 064 522

Article 2Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Renou, Sébastien Nigend : 173 352 Numéro de livret de solde : 8 027 684

Fait le 9 mars 2012. Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, thiBauLt morteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 72/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Picardie _____

Décision no 8564 du 12 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Picardie

NOR : IOCJ1204604S

Le commandant de la région de gendarmerie de Picardie,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 41190 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128666S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er avril 2012 :Carlino, Luigi Nigend : 102 697 Numéro de livret de solde : 5 126 612

Article 2Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :Bernard, Pascal Nigend : 140 503 Numéro de livret de solde : 5 322 434Vimeux, David Nigend : 134 968 Numéro de livret de solde : 5 311 897Delaunois, Ludovic Nigend : 163 141 Numéro de livret de solde : 8 019 931Junod, Sébastien Nigend : 169 967 Numéro de livret de solde : 8 025 442

Article 3Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :Dublanc, François-Xavier Nigend : 164 604 Numéro de livret de solde : 8 021 330Desquiret, Matthieu Nigend : 216 479 Numéro de livret de solde : 8 064 316Monchaux, Frédéric Nigend : 186 112 Numéro de livret de solde : 8 038 166Daval, Frédéric Nigend : 217 582 Numéro de livret de solde : 8 064 548Lecomte, Christophe Nigend : 168 328 Numéro de livret de solde : 8 024 057Duthilleul, Guillaume Nigend : 197 416 Numéro de livret de solde : 8 048 827Bonvarlet, Pascal Nigend : 145 032 Numéro de livret de solde : 8 003 706Ranson, Jérôme Nigend : 189 202 Numéro de livret de solde : 8 039 180

Article 4Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Robert, Guillaume Nigend : 184 571 Numéro de livret de solde : 8 032 785Benmeziane, Mehdi Nigend : 234 186 Numéro de livret de solde : 8 086 218Deviller, Philippe Nigend : 191 223 Numéro de livret de solde : 8 039 924Petitjean, Sébastien Nigend : 234 993 Numéro de livret de solde : 8 086 611

Fait le 12 mars 2012. Le général, commandant la région de gendarmerie de Picardie, marc Betton

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 73/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Bourgogne _____

Décision no 9103 du 13 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Bourgogne

NOR : IOCJ1204598S

Le commandant de la région de gendarmerie de Bourgogne,

Vu le code de la défense ;

Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 447/4 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128662S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er avril 2012 :

Veaux, Pascal Nigend : 108 037 Numéro de livret de solde : 5 157 697

Louet, Yves Nigend : 108 098 Numéro de livret de solde : 5 157 732

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er avril 2012 :

Belloff, Fabrice Nigend : 144 378 Numéro de livret de solde : 8 003 511

Mazuel, Didier Nigend : 117 811 Numéro de livret de solde : 5 218 880

Dubreuil, Jack Nigend : 151 644 Numéro de livret de solde : 8 009 519

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er avril 2012 :

Quereilhac, Pierre Nigend : 180 070 Numéro de livret de solde : 8 029 768

Jourdain, Thierry Nigend : 195 107 Numéro de livret de solde : 8 047 765

Perrin, Christophe Nigend : 180 611 Numéro de livret de solde : 8 029 871

Guillemin, Sébastien Nigend : 163 511 Numéro de livret de solde : 8 020 232

Valette, Jean-Philippe Nigend : 167 139 Numéro de livret de solde : 8 023 279

Guillemier, Benoît Nigend : 208 746 Numéro de livret de solde : 8 062 756

Duriau, Fabien Nigend : 175 460 Numéro de livret de solde : 8 028 435

Plantier, Frédéric Nigend : 228 343 Numéro de livret de solde : 8 084 606

Tabard, Nicolas Nigend : 197 437 Numéro de livret de solde : 8 048 973

Jessen, Fabrice Nigend : 164 622 Numéro de livret de solde : 8 021 351

Boussard, David Nigend : 155 415 Numéro de livret de solde : 8 013 109

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 73/90 – Page 2

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er avril 2012 :Barbier, Charles-Henry Nigend : 232 211 Numéro de livret de solde : 8 085 430Pieri, Céline Nigend : 178 772 Numéro de livret de solde : 8 029 468Liottet, Antoine Nigend 237 839 Numéro de livret de solde : 8 086 908

Fait le 13 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Bourgogne, Jean-Luc favier

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 74/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____

Sous-direction des compétences _____

Bureau de la formation _____

Décision no 25001 du 15 mars 2012 portant attribution du brevet de chef de serviceNOR : IOCJ1208187S

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier des corps de sous-officiers

et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (JO no  216 du 16 septembre 2008, texte no 35) ;

Vu l’arrêté du 4 août 2010, fixant, pour la gendarmerie nationale, la composition du conseil prévu à l’article 12 du décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale. (JO no 195 du 24 août 2010, texte no 7) ;

Vu l’instruction no 134000/DEF/GEND/RH/RF/FORM du 13 septembre 2006, relative au cursus de formation des sous-officiers de corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (CSTAGN) (BOC du 19 avril 2007, texte no 12) modifiée,

Décide :

Le brevet de chef de service est attribué à compter du 24 février 2012 aux adjudants classés par ordre de mérite dont le nom suit :

Marlard Delphine Nigend : 167347Hilaire Natacha Nigend : 165303Lefondeur Christine Nigend : 168962Dupont Sandra Nigend : 164389Kapp Sandrine Nigend : 195043Buisson Peggy Nigend : 170879Basin Jérôme Nigend : 178223Andrivot Cédric Nigend : 190149Leclaire Katia Nigend : 205795Rio Christophe Nigend : 170173Ramos Sylvie Nigend : 162740Lobbe Angélique Nigend : 205903Thorez Valérie Nigend : 174486Tavernier Florent Nigend : 184919Da Fonseca Jacques Nigend : 166486Petitjean Michael Nigend : 190230Faucher Gilles Nigend : 166286Guyon Lilian Nigend : 167416Delbassé Franck Nigend : 200908Legardien Geoffrey Nigend : 166501Bonnet Jérôme Nigend : 192344

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 74/90 – Page 2

Billerait Michael Nigend : 190029Darondeau Sylvain Nigend : 170036Alote Céline Nigend : 183729Noirel Christophe Nigend : 170533Gibert Laurent Nigend : 190099Pierron Grégory Nigend : 199006

Fait le 15 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général, sous-directeur des compétences, phiLippe mazy

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 75/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction des compétences _____

Bureau de la formation _____

Décision no 26116 du 19 mars 2012 portant attribution du certificat de formation à l’encadrement opérationnel

NOR : IOCJ1208204S

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4136-1 et suivants ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 portant statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie,

notamment son article 24 ; Vu l’arrêté du 22 juillet 2011 fixant les conditions d’obtention du certificat national de formation à l’encadrement

opérationnel ;Vu l’instruction GEND/DPMGN/SDC/BFORM no 49000 du 26 juillet 2011,

Décide :

Article 1er

Le certificat de formation à l’encadrement opérationnel (CEFEO) est attribué, à compter du 20 janvier 2012, aux 180 sous-officiers de gendarmerie du SNFEO 3/2012, classés par ordre de mérite, dont le nom suit :

Griere Xavier 201936Lorant Sylvain 191209Le Noac’h Julien 185237Czochra Sébastien 160526Jezequel Kévin 173192Lefebvre Gaël 164003Hihoud Malik 188748Léonard Thomas 192951Lautier Fabrice 167104Castel David 153673Demonchaux Cédric 175331Liègeois-Sarre Olivier 167666Hedouin Romuald 229306Jarry Guillaume 171067Guiraud Christophe 187981Allard Jürgen 192087Martinez Érick 205253Reveil Fabrice 180073Fages Christophe 157146Manquest Georges 161630Le Poec Annaïg 188104Segaud Nicolas 203848

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 75/90 – Page 2

Mareschal Lydie 210515Bidet Gérald 200638Martin Fabien 155601Vaufrey Michaël 176399Boillot Jean-Étienne 193817Chalmeau Grégoire 213038Boeckler Sébastien 200167Pouviaud Fabrice 216587Sueur Laurent 181416Bergart Céline 208616Mailliet Arnaud 173779Hardelin Johnny 194263Trabelsi Safouane 189112Guidoux André 168080Tottoli Rémy 210412Ozenne Gaëtan 153987Gaudion Geoffroy 181109Adam Michaël 217332Grosset Yves 184560Bureau Mickaël 174003Martins Emmanuelle 173894Leroy Gaëlle 221404Delahaye David 177517Garnier Joaquim 190621Dufour Christophe 146354Cabasson David 187958Hauville Christophe 175476Meunier David 208805Racapé Yves 161171Robeyn Christophe 167022Besso Frédéric 168522Moindrot Marc-Antoine 189293Baysang Christophe 229031Senk Dominique 173128De Sousa Philippe 229823Poirier Julien 199905Adam Frédéric 180425Chadelaud Stéphane 167621Marziali David 197434Yan Éric 181325Gaudin Frédéric 166631Bordy Christelle 189012Bosca Frédéric 185998Loureiro David 169699Desquiret Matthieu 216479Swiderski Sandrine 174666Henry Denis 158045

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 75/90 – Page 3

Quillivic Alain 148519Bonnavenc Arnaud 167921Schmitt Mathieu 184323Lorillon Cyril 197076Hugon Stéphane 176662Hérouard Xavier 140712Legrand Priscilla 192042Pernin Éric 164985Joly Hervé 159295Barret Olivier 193613Bouvelle Sylvain 153523Tellier Jérôme 182755Dekeukelaere Jonathan 221035Zaepffel Olivier 207020Roussel Jean-Marc 173357Gourbil Marc 204240Bourget Laurent 164912Barth Cyril 177859Gambino Antony 190461Vochelet Pierre 197021Dewaele Guillaume 203105Hérail Jérôme 161284Royo Lionel 168477Cailly Alain 180147Hénot Éric 152224Chabay Mirentxu 211471Bernier Cyril 157840Huguet Guillaume 191124De chilly Vincent 178668Jacquot Michel 163422Kairet Hervé 142749Commun André 156415Français Arnaud 161967Lallemand Denis 160911Pagnod Fabrice 192349Linguet Karine 153646Gimenez Jean-François 202010Kollen Stéphane 159055Clavel Éric 176350Jégou Sylvain 177542Raux Guillaume 188813Jousse Sébastien 191756Morand Sylvie 183812Toro Laurent 193638Attenot Cédric 178066Gruez Dominique 172158Marmottin Olivier 128438

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 75/90 – Page 4

Puccini Lorenzo 164990Hamel Valéry 156056Trembleau Rachel 198776Montay Julien 199796Hatton Alexis 151499Siot André 117095Rossignol François 201144Martin Nicolas 173332Aubry Laurent 180001Marmottin Christophe 143647Raynaud Xavier 161064Herbiet Éric 160643Choisnet David 166611Rives Philippe 183344Giacomoni Dominique 144825Mamelin Romuald 164010Hernot Laurent 140570Angeard Franck 154627Pastor Benoît 169060Julliot Thomas 180538Poinsart Laurent 150457Podevin Xavier 169725Audibert Cédric 168264Labyt Jean-Michel 160338Bourgeon Joël 159758Marquant Ludovic 184462Gicquel Cédric 196996Lemoine Jean-Marc 197004Germon Fanny 190246Chantepie Antony 213481Beaudoin Christophe 162328Failly Helyan 166337Marrazzu Salvatore 186806Le Jeune Philippe 122968Coez Hervé 174794Brot Philippe 156876Bouvier Stéphanie 207078Beaurain Fabrice 197097Colmadin Philippe 154266Monneray Yves 152248Kermoal David 153346Grimaud Stephen 167960Kindelberger Géraldine 203363Bay-Marx Lionel 185343Kurcewicz Michaël 177917Pagano Bertrand 142093Vinet Christophe 179554

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 75/90 – Page 5

Delenclos Michel 070466Millour Philippe 132867Pons René 186781Zampaglione Dominique 156803Mielle Audrey 158437Rogalewicz Philippe 159422Delemotte Fabrice 167827Fresne Fabrice 161605Blachere Vincent 166596Bonizec Steven 158008Staerck Éric 161339Le Dortz Renaud 190428Cariou Fabrice 160752Landes Emmanuel 141648Torralba Salvador 144228Bondu Christophe 159602Quentin Emmanuel 149948

Article 2

La présente décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission instituée par l’article R. 4125-1 du code de la défense, dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 3

Les intéressés recevront un exemplaire de cette décision. Conformément aux dispositions de la note-express DEF/GEND/RH/ETG no 40000 du 17 août 2001 relative à la notification des décisions administratives individuelles (CLASS. : 31.23), ils devront en délivrer un récépissé du modèle exigé, daté et signé, qui sera inséré dans leur dossier (deuxième partie).

Fait le 19 mars 2012. Pour le ministre et par délégation: Le général, sous-directeur des compétences, phiLippe mazy

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 76/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____

Décision no 26248 du 21 mars 2012 portant attribution de l’échelle de solde no 3 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières »

NOR : IOCJ1208243S

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 78-729 du 28 juin 1978 modifié, fixant le régime de solde des militaires ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier des corps des sous-officiers et

officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié, relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret

no  2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;

Vu la circulaire DEF/GEND/RH/P/PSOCA no 25550 du 6 juin 2001 relative aux modalités de classement des militaires des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, de carrière ou servant sous contrat, dans les différentes échelles de la solde mensuelle ;

Vu la décision GEND/CEGN/BOEP-PL no 22634 du 13 mars 2012 relative à l’attribution du brevet élémentaire de spécialiste « affaires immobilières » à compter du 9 mars 2012,

Décide  :

L’échelle de solde no 3 est accordée à compter du 1er avril 2012 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières » dont le nom figure ci-après :

Cormier, Marion Nigend : 333 172 Numéro de livret de solde : 8 057 607Duffay, Nicolas Nigend : 333 197 Numéro de livret de solde : 8 057 613Jallier, Magali Nigend : 333 226 Numéro de livret de solde : 8 057 619Layre, Julien Nigend : 333 213 Numéro de livret de solde : 8 057 623Martin, Sandra Nigend : 333 148 Numéro de livret de solde : 8 057 630Morin, Emilie Nigend : 243 265 Numéro de livret de solde : 8 096 145Salingue, Lionel Nigend : 242 976 Numéro de livret de solde : 8 096 046Varési, Lise Nigend : 333 221 Numéro de livret de solde : 8 057 641Vigouroux, Mikaël Nigend : 321 063 Numéro de livret de solde : 8 112 860

Fait le 21 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le général, sous-directeur de la gestion du personnel, ThiBauLt MorteroL

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 77/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Direction générale de la gendarmerie nationale _____

Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____

Décision no 26275 du 23 mars 2012 portant nomination au grade de maréchal des logis du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale

NOR : IOCJ1208248S

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier des corps de sous-officiers et

officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret

no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;

Vu l’arrêté du 17 novembre 2010 fixant les conditions requises pour l’attribution des brevets prévus à l’article 7 du décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;

Vu la décision no 86871 GEND/EG ROCHEFORT/BRH du 28 septembre 2011 portant promotion des élèves sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;

Vu la décision no 96839 GEND/EG ROCHEFORT/BRH du 25 octobre 2011 portant promotion des élèves sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;

Vu la décision no 22634 GEND/CEGN/BOP-PL du 13 mars 2012 portant attribution du brevet élémentaire de spécialiste du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale - spécialité « affaires immobilières »,

Décide :

Les brigadiers-chefs de la spécialité « affaires immobilières » dont le nom figure ci-après sont nommés à compter du 1er avril 2012 au grade de maréchal des logis :

Cormier, Marion Nigend : 333 172 Numéro de livret de solde : 8 057 607Duffay, Nicolas Nigend : 333 197 Numéro de livret de solde : 8 057 613Jallier, Magali Nigend : 333 226 Numéro de livret de solde : 8 057 619Layre, Julien Nigend : 333 213 Numéro de livret de solde : 8 057 623Martin, Sandra Nigend : 333 148 Numéro de livret de solde : 8 057 630Morin, Emilie Nigend : 243 265 Numéro de livret de solde : 8 096 145Salingue, Lionel Nigend : 242 976 Numéro de livret de solde : 8 096 046Varési, Lise Nigend : 333 221 Numéro de livret de solde : 8 057 641Vigouroux, Mikaël Nigend : 321 063 Numéro de livret de solde : 8 112 860

Fait le 23 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le colonel adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, oLivier courtet

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 78/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Poitou-Charentes

_____

Décision no 10652 du 26 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes

NOR : IOCJ1204631S

Le commandant de la région de gendarmerie de Poitou-Charentes,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 66 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128638S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2012 :Laverré, Nathalie Nigend : 141 133 Numéro de livret de solde : 8 001 160Tulasne, Paul Nigend : 120 895 Numéro de livret de solde : 5 221 193

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2012 :Chargelegue, Thierry Nigend : 140 376 Numéro de livret de solde : 5 281 720Belingard, Florent Nigend : 178 705 Numéro de livret de solde : 8 029 406Eribon, Christophe Nigend : 153 949 Numéro de livret de solde : 5 316 580Roy, Olivier Nigend : 154 550 Numéro de livret de solde : 8 011 374Colin, Yaël Nigend : 162 508 Numéro de livret de solde : 8 019 421Rousseau, Jean-Marie Nigend : 115 432 Numéro de livret de solde : 5 219 341

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2012 :Tison, Gabriel Nigend : 124 628 Numéro de livret de solde : 5 244 288Dubois, Yannick Nigend : 154 492 Numéro de livret de solde : 8 012 219Ruiz Martinez, Samuel Nigend : 179 550 Numéro de livret de solde : 8 037 180Noble, Yohann Nigend : 167 993 Numéro de livret de solde : 8 024 168Godard, Marie-Line Nigend : 158 555 Numéro de livret de solde : 8 015 836Langlais, Claude Nigend : 150 759 Numéro de livret de solde : 8 007 958Boniteau, Olivier Nigend : 183 153 Numéro de livret de solde : 8 033 815Esnault, Bertrand Nigend : 157 545 Numéro de livret de solde : 8 015 037

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2012 :Gramond, Olivier Nigend : 190 603 Numéro de livret de solde : 8 038 950Navarro, Magali Nigend : 229 943 Numéro de livret de solde : 8 077 457

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 78/90 – Page 2

Fait le 26 mars 2012. Le général, commandant la région de gendarmerie de Poitou-Charentes, phiLippe Le mouëL

Destinataires :– Direction générale de la gendarmerie nationale. Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale, à Issy-les-Moulineaux.– Commandant du groupement de gendarmerie départementale : de la Charente, à Angoulême ; de la Charente-Maritime, à La Rochelle ; de la Vienne, à Poitiers ; des Deux-Sèvres, à Niort.– Chef du centre administratif et financier zonal, à Bordeaux.– Commandant de la section des recherches, à Poitiers.– Directeur du bureau du service national, à Poitiers.– Sous-directeur des pensions, à La Rochelle. Diffusion intérieure :– Section commandement - Cabinet.– Etat-major ressources humaines.– Etat-major organisation-emploi.– Etat-major soutien finances.– Antenne médicale.– Contrôle de gestion.

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 79/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Commandement de la gendarmerie outre-mer

_____

Décision no 2882 du 27 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « personnel servant outre-mer, en assistance militaire technique et en prévôté »

NOR : IOCJ1204659S

Le commandant de la gendarmerie outre-mer,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 11715 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128667S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2012 :Roperch, Didier Nigend : 146 564 Numéro de livret de solde : 8 004 278Fournier, Patrick Nigend : 124 071 Numéro de livret de solde : 5 244 758Bambridge, Jean-Marc Nigend : 161 575 Numéro de livret de solde : 8 018 606Adam, Jean-Michel Nigend : 124 029 Numéro de livret de solde : 5 269 600Potier, Brigitte Nigend : 116 739 Numéro de livret de solde : 5 191 258Plumier, Jean-Pierre Nigend : 111 875 Numéro de livret de solde : 5 189 088Pothin, Jean Nigend : 122 884 Numéro de livret de solde : 5 243 979Karcher, Jean-Christophe Nigend : 145 323 Numéro de livret de solde : 8 003 973Garcin, Michel Nigend : 127 836 Numéro de livret de solde : 8 008 952

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2012 :Perrochaud, Alain Nigend : 138 477 Numéro de livret de solde : 5 324 878Richl, Alain Nigend : 143 257 Numéro de livret de solde : 8 002 621Cholet, Philippe Nigend : 145 399 Numéro de livret de solde : 8 004 921Gauthier, Christophe Nigend : 134 380 Numéro de livret de solde : 5 311 340Froissart, Dany Nigend : 140 317 Numéro de livret de solde : 8 002 422Bellet, Jean-François Nigend : 157 364 Numéro de livret de solde : 8 014 303Faget, Jean-Christophe Nigend : 160 321 Numéro de livret de solde : 8 017 334Raphanel, Laurent Nigend : 146 015 Numéro de livret de solde : 5 272 636Dovergne, Franck Nigend : 128 999 Numéro de livret de solde : 5 283 644Coran, Anicet Nigend : 131 234 Numéro de livret de solde : 5 293 822Faleme, Louis Nigend : 149 282 Numéro de livret de solde : 8 007 035Sautron, Patrick Nigend : 146 837 Numéro de livret de solde : 8 005 275Dayde, Thierry Nigend : 121 055 Numéro de livret de solde : 5 241 530Buttet, Patrick Nigend : 149 257 Numéro de livret de solde : 8 007 117

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 79/90 – Page 2

Galantini, Frédéric Nigend : 141 623 Numéro de livret de solde : 8 001 427Didelot, Fabrice Nigend : 132 822 Numéro de livret de solde : 5 294 734Tugend, Éric Nigend : 157 949 Numéro de livret de solde : 8 015 383

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2012 :Gouze, Jérôme Nigend : 169 293 Numéro de livret de solde : 8 024 952Duchêne, Philippe Nigend : 173 930 Numéro de livret de solde : 6 013 457Le Tallec, Emmanuel Nigend : 167 866 Numéro de livret de solde : 8 023 660Damour, Fabrice Nigend : 169 935 Numéro de livret de solde : 8 025 512Uzabiaga, Stéphane Nigend : 157 223 Numéro de livret de solde : 8 014 692Faurel, Remy Nigend : 164 607 Numéro de livret de solde : 8 021 334Garcia, Sarah Nigend : 170 098 Numéro de livret de solde : 8 025 339Bourbao, Éric Nigend : 160 506 Numéro de livret de solde : 8 017 513Cazzitti, Bruno Nigend : 189 259 Numéro de livret de solde : 8 039 113Matz, Christophe Nigend : 134 409 Numéro de livret de solde : 5 311 262André, Pascal Nigend : 135 638 Numéro de livret de solde : 5 323 710Olory-Togbe, Philippe Nigend : 156 637 Numéro de livret de solde : 8 013 964Birot, Nathalie Nigend : 183 220 Numéro de livret de solde : 8 033 904Boulghobra, Malika Nigend : 180 643 Numéro de livret de solde : 8 029 812Pavageau, Marc Nigend : 190 453 Numéro de livret de solde : 8 039 479Fareata, Kalani Nigend : 190 145 Numéro de livret de solde : 8 035 157Tonneyck, Michael Nigend : 162 133 Numéro de livret de solde : 8 019 096Terrisse, Didier Nigend : 161 337 Numéro de livret de solde : 8 018 386Borne, Fabrice Nigend : 163 288 Numéro de livret de solde : 8 020 107Ramsamy, Sosthènes Nigend : 156 506 Numéro de livret de solde : 5 213 423

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2012 :Comtet, Nicolas Nigend : 169 515 Numéro de livret de solde : 8 025 126Couzon, Lionel Nigend : 173 047 Numéro de livret de solde : 6 029 882Lagarde, Sébastien Nigend : 195 692 Numéro de livret de solde : 8 048 226Pichon, Stéphane Nigend : 184 335 Numéro de livret de solde : 8 041 886

Fait le 27 mars 2012. Le général de corps d’armée, commandant la gendarmerie outre-mer, serge caiLLet

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 80/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Gendarmerie maritime _____

Décision no 1528 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie maritime

NOR : IOCJ1204669S

Le commandant de la gendarmerie maritime,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 4666 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128676S),

Décide :

Article 1er

L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2012 :Collet, Christophe Nigend : 145 937 Numéro de livret de solde : 6 016 135

Article 2

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2012 :Le Levé, Laurent Nigend : 161 623 Numéro de livret de solde : 8 018 659Berthelot, Jean-Marie Nigend : 160 289 Numéro de livret de solde : 8 017 305Levavasseur, Éric Nigend  139 360 Numéro de livret de solde : 5 296 070

Article 3

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2012 :Toutain, Hérald Nigend : 136 708 Numéro de livret de solde : 5 311 197

Fait le 28 mars 2012. Le colonel, commandant la gendarmerie maritime, georges struB

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 81/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Haute-Normandie

_____

Décision no 8104 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie

NOR : IOCJ1204635S

Le commandant de la région de gendarmerie de Haute-Normandie,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié, portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 34011 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128644S),

Décide :

Article 1er

L’ adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er mai 2012 :Blasser, Jean-Michel Nigend : 148 316 Numéro de livret de solde : 8 006 310

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le1er mai 2012 :Muliterno, Floréal Nigend : 98 417 Numéro de livret de solde : 5 108 160Delahaye, Sonia Nigend : 170 089 Numéro de livret de solde : 8 025 035Houlbreque, Stéphane Nigend : 147 962 Numéro de livret de solde : 8 006 136Pelé, Fabrice Nigend : 152 126 Numéro de livret de solde : 8 010 074Lecourt, Frédéric Nigend : 180 047 Numéro de livret de solde : 8 029 746Famery, Fabien Nigend : 158 647 Numéro de livret de solde : 8 016 129

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2012 :Richard, Lionel Nigend : 150 343 Numéro de livret de solde : 8 008 179Gasquez, Christophe Nigend : 197 682 Numéro de livret de solde : 8 048 910Hiller, Jérôme Nigend : 162 636 Numéro de livret de solde : 8 019 542Pigny, Charles Nigend : 194 734 Numéro de livret de solde : 8 056 302Casabonne, Emmanuel Nigend : 174 005 Numéro de livret de solde : 8 027 815Le Noac’h, Julien Nigend : 185 237 Numéro de livret de solde : 8 040 972Hauchecorne, David Nigend : 201 115 Numéro de livret de solde : 8 044 027Triadou, Sébastien Nigend : 184 372 Numéro de livret de solde : 8 041 964Pecullo, Romain Nigend : 181 139 Numéro de livret de solde : 8 030 075Féret, Gérald Nigend : 179 974 Numéro de livret de solde : 8 032 725

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2012 :L’Orphelin, Bertrand Nigend : 240 051 Numéro de livret de solde : 8 087 639

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 81/90 – Page 2

Doucet, Sébastien Nigend : 178 951 Numéro de livret de solde : 8 030 569Fratzac, Alain Nigend : 123 841 Numéro de livret de solde : 5 243 572

Fait le 28 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Haute-Normandie, denys morée

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 82/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Champagne-Ardenne _____

Décision no 8235 du 28 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne

NOR : IOCJ1204652S

Le commandant de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne,

Vu le code de la défense ;

Vu le décret no  2008-952 du 12  septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;

Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;

Vu la décision no 35466 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128661S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2012 :

Perez, Christophe Nigend : 145 463 Numéro de livret de solde : 8 004 875

Vannoye, Freddy Nigend : 114 674 Numéro de livret de solde : 5 189 893

Dauthel, Frédéric Nigend : 128 766 Numéro de livret de solde : 5 282 420

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2012 :

Paturel, Gilles Nigend : 145 105 Numéro de livret de solde : 8 003 160

Gimgembre, Willy Nigend : 148 349 Numéro de livret de solde : 8 006 230

Hulot, Luc Nigend : 144 833 Numéro de livret de solde : 8 003 350

Petitfrere, Jean-Jacques Nigend : 145 240 Numéro de livret de solde : 8 003 869

Barthelemy, Laurent Nigend : 148 995 Numéro de livret de solde : 8 006 903

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2012 :

Cazenave, Véronique Nigend : 214 010 Numéro de livret de solde : 8 063 926

Sanna, Paolo Nigend : 157 086 Numéro de livret de solde : 8 014 586

Lepere, Sylvain Nigend : 148 102 Numéro de livret de solde : 8 008 673

Chapelle, Grégory Nigend : 168 714 Numéro de livret de solde : 8 024 515

Balawejder, Christelle Nigend : 224 389 Numéro de livret de solde : 8 083 794

Baysang, Christophe Nigend : 229 031 Numéro de livret de solde : 8 084 906

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2012 :

Dervin, Amélie Nigend : 180 972 Numéro de livret de solde : 8 040 838

Chambault, Gaëtane Nigend : 233 182 Numéro de livret de solde : 8 085 815

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 82/90 – Page 2

Bernard, Vincent Nigend : 178 830 Numéro de livret de solde : 8 040 702Pouillart, Sébastien Nigend : 234 994 Numéro de livret de solde : 8 086 612

Fait le 28 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne, didier BoLot

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 83/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon _____

Décision no 15970 du 30 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon

NOR : IOCJ1204645S

Le commandant de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de

gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 58411 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128655S),

Décide :

Article 1er

Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2012 :Lopez, Patrick Nigend : 118 587 Numéro de livret de solde : 5 241 968Minarro, Christian Nigend : 144 030 Numéro de livret de solde : 5 183 861Gimeno, Jean-Jacques Nigend : 145 812 Numéro de livret de solde : 8 003 946

Article 2

Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2012 :Gutmann, Bruno Nigend : 168 752 Numéro de livret de solde : 8 024 550Amery, Benoît Nigend : 168 029 Numéro de livret de solde : 8 023 901Smiraglia, Laurent Nigend : 151 576 Numéro de livret de solde : 8 009 684Thongvan, Sonarinn Nigend : 132 742 Numéro de livret de solde : 5 295 692Grimaldi, Jacques Nigend : 142 917 Numéro de livret de solde : 8 002 146Didier, Blandine Nigend : 141 087 Numéro de livret de solde : 8 001 137Sagné, Éric Nigend : 110 042 Numéro de livret de solde : 5 174 288Normand, Patrice Nigend : 131 287 Numéro de livret de solde : 5 293 771Louradour, Yves Nigend : 136 384 Numéro de livret de solde : 5 322 640Fauquier, Thierry Nigend : 124 258 Numéro de livret de solde : 5 243 339

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2012 :Lopez, Patrick Nigend : 181 281 Numéro de livret de solde : 8 030 246Bermond, Fabrice Nigend : 190 384 Numéro de livret de solde : 8 039 512Botella, Cédric Nigend : 186 111 Numéro de livret de solde : 8 038 112Polge, Olivier Nigend : 172 078 Numéro de livret de solde : 8 027 367Widendaele, Ludovic Nigend : 163 698 Numéro de livret de solde : 8 019 293Mielle, Audrey Nigend : 158 437 Numéro de livret de solde : 8 015 479Barat, Philippe Nigend : 113 053 Numéro de livret de solde : 5 189 202Groh, Richard Nigend : 169 537 Numéro de livret de solde : 8 025 148Roger, Gilles Nigend : 181 408 Numéro de livret de solde : 8 030 186

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 83/90 – Page 2

Pichot, Pascal Nigend : 143 773 Numéro de livret de solde : 8 000 870Lhuillier, Jean-Philippe Nigend : 177 553 Numéro de livret de solde : 8 029 151Boyenval, Alexandre Nigend : 188 700 Numéro de livret de solde : 8 038 716Garrigues, Marc Nigend : 198 478 Numéro de livret de solde : 6 534 456Villaret, Thierry Nigend : 169 603 Numéro de livret de solde : 8 025 197Barth, Cyril Nigend : 177 859 Numéro de livret de solde : 8 029 308Thevenoux, Christian Nigend : 135 734 Numéro de livret de solde : 5 323 996

Article 4

Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2012 :Poussard, Mickaël Nigend : 239 947 Numéro de livret de solde : 8 087 561Flores, Sébastien Nigend : 205 283 Numéro de livret de solde : 8 058 667Boulet, Aurélie Nigend : 227 695 Numéro de livret de solde : 8 076 046Mandret, Yann Nigend : 186 141 Numéro de livret de solde : 8 086 332

Fait le 30 mars 2012. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon, marc Lévêque

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 84/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____Région de gendarmerie de Rhône-Alpes et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est _____

Décision no 31158 du 30 mars 2012 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est

NOR : IOCJ1204641S

Le commandant de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est,

Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2011-1990 du 28 décembre 2011 modifiant le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 portant statut

particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement

des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 130717 du 2 décembre 2011 (NOR : IOCJ1128650S),

Décide :

Article 1er

L’ adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er mai 2012 :Sanial, Jean-François Nigend : 121 748 Numéro de livret de solde : 5 244 493

Article 2

L’ adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2012 :Buchaillat, Pascal Nigend : 148 687 Numéro de livret de solde : 8 006 509

Article 3

Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2012 :Moussu, Gilles Nigend : 101 331 Numéro de livret de solde : 5 148 568Maquestiau, Eddy Nigend : 155 098 Numéro de livret de solde : 8 012 461

Article 4

Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2012 :Ferreira, David Nigend : 177 043 Numéro de livret de solde : 8 031 698

Fait le 30 mars 2012. Le général de division, commandant la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est, Jean-patrick ridao

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 85/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 6 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique

NOR : IOCD1206847A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 à 3332-9 ;Vu l’arrêté du 22  juillet 2011 fixant le programme et l’organisation des formations requises pour l’obtention des

attestations prévues à l’article R. 3332-4-1 du code de la santé publique ;Vu la demande en date du 12  janvier 2012 et le dossier complet présentés par l’organisme dénommé « SARL

RPPC » (Reçu Points Permis Conduire), sis 523, rue Paradis à Marseille (13008), société à responsabilité limitée,

Arrête :

Article 1er

L’organisme de formation dénommé «  SARL RPPC  » (Reçu Points Permis Conduire), sis 523,  rue Paradis à Marseille (13008), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser :

– à l’attention des exploitants de débits de boissons à consommer sur place ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant », la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ;

– à l’attention des débitants de boissons à emporter vendant des boissons alcoolisées entre 22 heures et 8 heures, la formation prévue au deuxième alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.

Article 2

Le présent arrêté sera notifié à l’organisme dénommé « SARL RPPC » (Reçu Points Permis Conduire), sis 523, rue Paradis à Marseille (13008) et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 6 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le chef du bureau des polices administratives, phiLippe LeBLanc

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 86/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 12 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique

NOR : IOCD1207430A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 à R. 3332-9 ;Vu l’arrêté du 22  juillet 2011 fixant le programme et l’organisation des formations requises pour l’obtention des

attestations prévues à l’article R. 3332-4-1 du code de la santé publique ;Vu la demande en date du 12 mars 2012 et le dossier complet présentés par l’organisme dénommé « AMS Consulting

et Formation », sis 22, avenue de la Division-Leclerc à Bobigny (93000), société par actions simplifiée,

Arrête :

Article 1er

L’organisme de formation dénommé « AMS Consulting et Formation », sis 22,  avenue de la Division-Leclerc à Bobigny (93000), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser à l’attention des exploitants de débits de boissons ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant », la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ; à l’attention des débitants de boissons à emporter vendant des boissons alcoolisées entre 22 heures et 8 heures, la formation prévue au deuxième alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.

Article 2

Le présent arrêté sera notifié à l’organisme dénommé « AMS Consulting et Formation », sis 22,  avenue de la Division-Leclerc à Bobigny (93000), et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 12 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le chef du bureau des polices administratives, phiLippe LeBLanc

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MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 87/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 19 mars 2012 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique

NOR : IOCD1208180A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 à R. 3332-9 ;Vu l’arrêté du 22  juillet 2011 fixant le programme et l’organisation des formations requises pour l’obtention

des attestations prévues à l’article R. 3332-4-1 du code de la santé publique ;Vu la demande en date du 13 mars 2012 et le dossier complet présentés par l’organisme dénommé « ARTEFAQS »,

sis 310, route d’Eguilles Les Jardins de Juliette no 3 à Aix-en-Provence (13090),

Arrête :

Article 1er

L’organisme de formation dénommé « ARTEFAQS », sis 310, route d’Eguilles Les Jardins de Juliette no 3 à Aix-en-Provence (13090), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser à l’attention des exploitants de débits de boissons ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant », la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.

Article 2

Le présent arrêté sera notifié à l’organisme dénommé « ARTEFAQS », sis 310,  route d’Eguilles Les Jardins de Juliette no 3 à Aix-en-Provence (13090), et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 19 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le chef du bureau des polices administratives, phiLippe LeBLanc

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

MARS 2012. – INTÉRIEUR 2012/3 – Texte 88/90 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Direction des libertés publiques et des affaires juridiques _____

Cabinet _____

Bureau des polices administratives _____

Circulaire du 23 mars 2012 relative à la préparation des stationnements estivaux des grands groupes de caravanes de gens du voyage

NOR : IOCD1208696C

Références :Circulaire NOR : IOCD11115774C du 8 juin 2011.Circulaire interministérielle NOR : IOCA1022704C du 28 août 2010.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Mesdames et Messieurs les préfets (pour attribution) ; Monsieur le préfet de police (pour information).

J’appelle votre attention sur l’importance d’une préparation en amont des stationnements des grands groupes de caravanes de gens du voyage et vous remercie de mobiliser vos services dans la mise en œuvre de réponses adaptées aux besoins qui en résultent, en lien avec les collectivités locales.

1. Les démarches des associations de gens du voyage auprès des communes

Comme chaque année, les référents des associations de gens du voyage, notamment de l’association « Action Grands Passages » (AGP), qui est une association loi de 1901 émanant de l’Association sociale nationale internationale tzigane (ASNIT), vont adresser aux communes concernées les demandes de stationnement temporaire de ces grands groupes. Ils sont les interlocuteurs directs des maires pour fixer les besoins en places de caravanes. Vous trouverez, en pièce jointe, une liste actualisée des référents de l’AGP.

Ces demandes sont exposées dans une lettre-type accompagnée d’une fiche d’état des lieux et d’un protocole d’occupation temporaire aux termes desquels sont fixées, contradictoirement, les conditions de mise à disposition et d’occupation d’un terrain. Vous en trouverez la copie, ci-jointe. Les responsables de l’AGP et des autres associations peuvent également organiser des réunions d’information sur ces questions.

Il est souhaitable que les conventions d’occupation soient cosignées par les maires et les représentants de l’association avant l’arrivée des groupes. Elles doivent fixer, aussi précisément que possible, les conditions et les délais de stationnement.

Une programmation des occupations successives des terrains permet d’éviter, en outre, des demandes d’occupation simultanée et prévient les occupations illicites de terrains. Ces engagements réciproques formalisent la démarche et responsabilisent les responsables de groupes.

2. La sensibilisation des communes

Je vous demande de favoriser une réelle prise en compte des demandes de stationnement par les gestionnaires des aires. Vous persuaderez les maires de la nécessité de répondre aux courriers des responsables associatifs en soulignant l’utilité de leur accorder un entretien, préalablement aux déplacements envisagés, pour anticiper les besoins correspondants.

Les difficultés recensées en 2011 peuvent, d’emblée, être utilement analysées pour adapter les réponses, cette année. Le constat des occupations illicites de terrains par les groupes de caravanes se rendant ou revenant des grands

rassemblements constitue, à cet égard, un bon indicateur dans l’évaluation de ces besoins.Il est utile de rappeler que les aires de grand passage, prévues à l’article 4 de la loi no 2000-614 du 5 juillet 2000

relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage, sont spécialement destinées à répondre aux besoins de déplacement des gens du voyage en grands groupes, avant et après les rassemblements traditionnels et occasionnels.

Les aires de grands passages, y compris provisoires, doivent être installées sur des terrains stabilisés, permettant la circulation et le stationnement de la caravane et de son véhicule tracteur, y compris par temps de pluie. Dans la mesure du possible, la surface souhaitable est de 4 ha pour environ 200 caravanes.

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Vous signalerez que vous tiendrez compte des accords passés entre les organisateurs et les gestionnaires des aires pour arbitrer les conflits résultant de manquements au calendrier prévisionnel des grands passages. En cas de contestation, vous inviterez les référents d’AGP et vos interlocuteurs des autres associations à intervenir auprès des chefs de groupe qui connaitraient ou créeraient des problèmes de stationnement. La mise en œuvre de ces mesures vise à faire respecter les engagements pris, tant par les responsables de groupes que par les communes.

Vous rappellerez, à cet égard, que vous conditionnerez la mise en œuvre de la procédure de mise en demeure et d’évacuation forcée des occupants illicites d’un terrain dans les communes concernées par les grands passages, conformément aux instructions de la circulaire NOR : INTD0700080C du 10 juillet 2007 :

– aux communes (et EPCI) qui ont rempli leurs obligations au regard du schéma départemental d’accueil des gens du voyage ;

– aux communes qui ne sont soumises à aucune obligation légale en la matière mais qui sont dotées d’une aire d’accueil, ou qui contribuent à son financement, ou encore qui appartiennent à un groupement de communes qui s’est doté de compétences pour la mise en œuvre du schéma départemental qui a rempli ses obligations.

3. La recherche d’aires de stationnement temporaires

La circulaire interministérielle du 28 août 2010 relative à la révision des schémas départementaux d’accueil des gens du voyage rappelle la priorité donnée à la réalisation d’aires de grands passages et la nécessité de recourir, au besoin, à des aires temporaires sur des terrains, non inscrits au schéma départemental et susceptibles de recevoir des grands groupes. Compte tenu de l’insuffisance d’aires de grand passage, vous faciliterez l’implantation d’aires de stationnement temporaires en prévision des mouvements de l’été 2012.

Vous soutiendrez les propositions concourant au déroulement des grands passages en bonne intelligence avec les responsables locaux en recourant, dans la mesure du possible, à la mise à disposition de terrains situés sur le domaine de l’État. À défaut de disposer d’un terrain répondant aux conditions requises, vous mobiliserez le médiateur auprès des gens du voyage que vous avez désigné pour guider vos interlocuteurs dans la recherche d’emplacements temporaires sur des terrains appartenant à des particuliers. Dans ce dernier cas, l’accord du propriétaire est obligatoire.

4. Le suivi des prévisions de circulation et de stationnement et de leurs évolutions

Des difficultés liées aux arrivées inopinées des groupes, en décalage avec les dates de passage fixées ou le nombre de caravanes prévues, ont néanmoins été constatées. Les défections de certains groupes et les décalages entre les itinéraires envisagés et les voies empruntées ont des conséquences préjudiciables, tant pour les communes que pour les voyageurs qui respectent leurs engagements. Aussi, vous apporterez la plus grande attention au suivi des prévisions de circulation et de stationnement des grands groupes de gens du voyage. Dans ce cadre, je vous invite, dès à présent, à confronter vos prévisions et, le cas échéant, ajuster les dispositions prises lors d’échanges avec vos collègues des départements limitrophes.

Vous disposerez, par ailleurs, de la possibilité de consulter le site intranet de la DLPAJ (thématique : gens du voyage) et de solliciter toute précision juridique à l’adresse de la boîte fonctionnelle [email protected], afin de soumettre les questions délicates, en temps réel, à l’expertise des services compétents. Vous voudrez bien, par ailleurs, rendre compte, à mon cabinet, de tout incident particulier relatif à ces grands passages.

5. La signalisation des interdictions de stationner

Mon attention a été appelée sur l’existence de panneaux d’interdiction de stationnement pouvant revêtir un caractère stigmatisant à l’encontre des gens du voyage. Les interdictions de stationner ne peuvent viser spécifiquement ces personnes dans la mesure où une interdiction à l’adresse d’une catégorie de la population présente un caractère discriminatoire au sens de l’article 225-1 du code pénal.

Vous vous assurerez que le champ d’application de cette signalisation est limité à l’interdiction de stationner des « caravanes et mobil-homes en dehors des aires d’accueil aménagées ».

Le panneau d’interdiction de stationner de ces véhicules doit viser expressément l’arrêté municipal pris en application de l’article 9 de la loi du 5 juillet 2000 précitée ou, en l’absence d’arrêté, signaler que l’interdiction de stationner résulte de l’application des dispositions de l’article 9-1 de cette même loi.

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Aucune autre mention n’est acceptable.Par conséquent, vous inviterez les maires à harmoniser l’énoncé de ces panneaux d’interdiction afin de les dénuer

de tout caractère ambigu ou discriminant à l’encontre des gens du voyage, au risque d’engager leur responsabilité pénale.

Enfin, vous voudrez bien m’adresser, avant le 15 octobre 2012, le compte rendu des actions menées dans votre département au cours de l’été, accompagné de vos observations sur le déroulement de ces opérations, pour me permettre d’en tirer les enseignements et d’améliorer l’efficacité du dispositif. Pour le ministre et par délégation : Le préfet, directeur du cabinet du ministre, stéphane BouiLLon

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____

Arrêté du 29 mars 2012 portant agrément d’un type de véhicule blindé de transport de fonds prévu à l’article 4 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds

NOR : IOCA1209093A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu la loi no 83-629 du 12 juillet 1983 modifiée réglementant les activités privées de surveillance, de gardiennage et

de transport de fonds ;Vu le décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds, notamment

l’article 2 et le II de l’article 4 ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu l’arrêté du 28 avril 2000 fixant les normes minimales nécessaires à l’agrément prévu par l’article 4 du décret

no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ;Vu le procès-verbal no 1213 relatif aux essais de résistance balistique des matériaux blindés opaques (parois) et

des matériaux blindés transparents (vitrage), réalisé le 5 juin 2001 par la direction des centres d’expertise et d’essais (Établissement technique de Bourges) du ministère de la défense ;

Vu la demande de la société CENTIGON France SAS, RCS Saint-Brieuc no 347 994 196, sise zone industrielle, rue d’Armor, 22400 Lamballe, en date du 16 mai 2011;

Vu la visite de réception réalisée par le secrétariat général pour l’administration de la police de la zone de défense et de sécurité Ouest en date du 17 mai 2011 ;

Vu l’avis favorable du secrétariat général pour l’administration de la police de Rennes en date du 22 novembre 2011 ;

Considérant que le véhicule réceptionné correspond aux caractéristiques requises de résistance balistique des matériaux blindés opaques (parois) et des matériaux blindés transparents (vitrage),

Arrête :

Article 1er

Le type de véhicule de transport de fonds, tête de série, Renault Mascott, type 56ANA7, no de châssis VF6 56ANA000 017494 est agréé.

Article 2

Le présent arrêté sera notifié à la société CENTIGON France SAS.

Article 3

Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait le 29 mars 2012. Pour le ministre et par délégation : Le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques, Laurent touvet

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Circulaire du 30 mars 2012 relative à la prévention des conséquences d’accidents industriels sur les voyageurs circulant sur les infrastructures du réseau ferré national situées à proximité des sites soumis à autorisation avec servitudes (dits « Seveso seuil haut »)

NOR : IOCE1205262C

Résumé : l’élaboration des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) autour des sites soumis au régime de l’autorisation avec servitudes a conduit à une meilleure connaissance des portions des infrastructures du réseau ferré national susceptibles d’être impactées en cas d’accident industriel sur ces installations. La présente circulaire invite les préfets à traiter préférentiellement ces problématiques à l’aide des mesures arrêtées dans les plans particuliers d’intervention (PPI).

Catégorie : directive adressée par les ministres aux services chargés de son application, sous réserve, le cas échéant, de l’examen particulier des situations individuelles.

Domaine : écologie, développement durable ; intérieur.

Mots clés liste fermée : sécurité.

Mots clés libres : plans de prévention des risques technologiques, plans particuliers d’intervention.

Textes de référence :

Articles L. 515-15 à L. 515-26 du code de l’environnement ;

Article 15 de la loi no 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile ;

Décret no 2005-1158 du 13 septembre 2005 relatif aux plans particuliers d’intervention concernant certains ouvrages ou installations fixes et pris en application de l’article 15 de la loi no 2004-811 du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile.

Date de mise en application : immédiate.

Le ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement et le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Monsieur le préfet de police ; préfets de région (DREAL, DEAL, DRIEE) ; préfets de département (pour exécution).

La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages prévoit la réalisation des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) autour des installations classées relevant du régime de l’autorisation avec servitudes (installations AS) correspondant, en droit français, au régime administratif de transposition du régime européen des établissements Seveso seuil haut.

L’élaboration de ces PPRT est une priorité pour le ministère du développement durable.Ces PPRT, s’ils visent prioritairement à protéger les populations résidant ou se trouvant régulièrement dans les

zones d’effets des accidents industriels potentiels, doivent traiter l’intégralité des enjeux situés dans l’environnement des sites industriels concernés. À ce titre, ils peuvent couvrir également les infrastructures du réseau ferré national situées dans des zones d’effets susceptibles de mettre en cause l’intégrité des éventuels voyageurs présents au moment de l’accident. En particulier, l’article L. 515-16 du code de l’environnement, créé par la loi du 30 juillet 2003, prévoit que le PPRT peut prescrire  « les mesures de protection des populations face aux risques encourus, relatives à l’aménagement, l’utilisation ou l’exploitation des constructions, des ouvrages, des installations et des voies de communication ».

L’élaboration des PPRT a ainsi conduit à mieux documenter que précédemment les aléas auxquels sont soumises les infrastructures ferroviaires. Ces études ont mis en évidence certaines situations nécessitant une action pour prévenir des conséquences trop importantes en cas d’accident industriel survenant concomitamment au passage d’un train transportant un nombre important de voyageurs.

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE,

DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT _____

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER,

DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION

_____

Direction générale de la prévention des risques_____

Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises

_____

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Ces situations peuvent également être traitées en arrêtant des dispositions adaptées dans les plans particuliers d’intervention (PPI) élaborés autour de ces mêmes installations AS. L’article 5 du décret no 2005-1158 du 13 septembre 2005 relatif aux plans particuliers d’intervention concernant certains ouvrages ou installations fixes et pris en application de l’article 15 de la loi no 2004-811 du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile édicte en effet qu’un PPI « décrit les dispositions particulières, les mesures à prendre et les moyens de secours pour faire face aux risques particuliers considérés ». Parmi les mesures que les préfets peuvent arrêter à ce titre figurent les « mesures d’information et de protection prévues au profit des populations ».

Afin d’éviter des redondances inutiles liées au recouvrement du champ des deux procédures rappelées supra et afin d’assurer une cohérence de l’action de l’État, les présentes instructions visent à préciser aux préfets de départements et au préfet de police les modalités d’action à retenir dans ce cas précis d’exposition d’une infrastructure ferroviaire à un ou plusieurs phénomènes dangereux du fait d’un établissement AS (Seveso seuil haut) situé à proximité.

1. Les dispositions réglementaires du PPI à privilégier dans ce cas précis

Comme indiqué précédemment, les deux outils PPRT et PPI sont légitimes pour permettre au préfet d’arrêter des mesures satisfaisantes au règlement de ce cas. Néanmoins, l’utilisation d’une seule de ces deux polices, qui visent la même finalité de sécurité publique, est de nature à garantir une plus grande lisibilité. La mise en œuvre d’une seule de ces polices permet ainsi d’assurer les objectifs de sécurité publique voulus par les deux polices.

Après analyse conjointe de nos départements ministériels, nous vous invitons à mobiliser préférentiellement le PPI, puisqu’il permet de traiter cette problématique de façon plus globale, pour deux raisons principales.

Premièrement, la doctrine nationale en matière d’élaboration des PPI prévoit que tous les phénomènes dangereux susceptibles d’impacter les infrastructures, quelle qu’en soit leur probabilité, doivent être traités, tandis que l’outil PPRT se concentre exclusivement sur les phénomènes dangereux les plus probables après application du filtre « probabilités ». Étant donné que ces cas nécessitant une action sur une infrastructure ferroviaire peuvent apparaître quelle que soit la probabilité, il apparaît peu pertinent que le PPRT traite les phénomènes dangereux les plus probables, d’une part, et le PPI les moins probables, d’autre part. À cet égard, le PPI offre donc une réponse plus globale.

Deuxièmement, les PPRT ne peuvent juridiquement s’exercer que dans le voisinage délimité du site impacté par les phénomènes dangereux étudiés, qui est appelé « périmètre d’exposition aux risques ». Les PPI, à l’inverse, peuvent arrêter des mesures, y compris en dehors du périmètre d’application administratif de ce dernier, dès lors que ces mesures sont de nature à garantir la protection générale des populations. Les PPI sont donc particulièrement adaptés pour arrêter des mesures visant ces infrastructures de transport, puisqu’ils permettent, entre autres, de prendre en compte les questions de report/gestion de trafic en cas d’urgence ou de fermeture de l’accès aux infrastructures susceptibles d’être impactées. Ces dispositions s’avèrent d’autant plus pertinentes dans le cas où les emplacements à partir desquels le trafic devra être coupé sont à l’abri des phénomènes dangereux, donc potentiellement en dehors des zones administratives du PPI.

2. Modalités techniques proposées pour l’identification des mesures appropriées

Les informations nouvelles et approfondies obtenues dans le cadre de l’élaboration des PPRT doivent vous permettre d’identifier de façon circonstanciée les zones les plus exposées, qui pourront faire l’objet de mesures adaptées dans le cadre des PPI. Vous êtes invités à suivre les étapes suivantes.

Étape 1 : identifier les tronçons du réseau ferré, ouverts au trafic voyageurs, impactés par les phénomènes dangereux étudiés dans le cadre des PPRT. Vérifier ensuite le niveau effectif des effets dommageables à craindre pour les voyageurs et le nombre de ces voyageurs. À titre d’exemple, en cas de nuage toxique, les zones d’effets létaux sont calculées dans les études de dangers sur la base d’une personne à l’air libre exposée au nuage toxique pendant une durée représentative du temps de passage de ce nuage. Néanmoins, les voyageurs traversant le nuage à bord d’un TGV roulant à vive allure seront beaucoup moins exposés, tant par la durée de passage brève du train au sein du nuage que par la ventilation limitée des TGV, qui ne laissera entrer qu’une faible quantité de produits toxiques dans l’enceinte du train.

Étape 2  : identifier les éléments de cinétique du phénomène dangereux permettant de dimensionner le type d’alerte. Ainsi, certains phénomènes dangereux peuvent être anticipés de façon suffisante pour permettre une communication entre le site industriel et le gestionnaire de trafic pour le compte de RFF afin d’interrompre le trafic en amont du tronçon qui peut être impacté.

Cette durée limite entre le moment où l’exploitant sera en mesure de donner l’alerte au gestionnaire de trafic et le moment où les trains pourront être arrêtés en amont du tronçon potentiellement impacté sera déterminée après échange avec la direction régionale de RFF pour les sites industriels concernés.

Ainsi, pour les phénomènes dangereux se caractérisant par un temps de développement assez important, comme les boil-overs, l’exploitant peut être en mesure de détecter le début de la séquence accidentelle et d’appeler le

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gestionnaire de trafic dans un délai suffisant pour lui permettre d’intervenir. Dès lors, ce dernier pourra procéder à l’arrêt des trains avant l’apparition de tout phénomène dangereux pour les occupants des trains. Dans ce cas, des mesures organisationnelles s’appuyant sur les dispositifs de signalisation existants devraient suffire. À l’inverse, les phénomènes dangereux se caractérisant par un temps de développement trop court, tels que les UVCE (acronyme anglais d’« explosion non confinée d’un nuage de gaz » inflammable) le plus souvent, nécessiteront la mise en place de moyens d’alerte et d’arrêt de la circulation dédiés.

Étape 3 : déterminer les mesures appropriées que le PPI devra prescrire, notamment en fonction du trafic de voyageurs. L’infrastructure du réseau ferré national étant hétérogène dans ses équipements (postes mécaniques/informatisés, radio sol-train ou pas…), une étude spécifique sur le site devra être réalisée par RFF pour déterminer les mesures adaptées à mettre en place pour arrêter à temps les trains en amont du tronçon potentiellement impacté. Des mesures sont décrites ci-dessous à titre d’exemple.

Lorsque les éléments de cinétique identifiés à l’étape 2 ci-dessus mettent en évidence un temps suffisant pour un arrêt avec les moyens en place sur le réseau ferroviaire, il pourra s’agir de mettre en place des détecteurs sur le site industriel (s’ils n’existent pas déjà) et des procédures d’alerte téléphonique par l’exploitant et d’arrêt du trafic à l’aide des éléments de signalisation ou de communication existants sur le réseau par le gestionnaire de trafic.

Dans d’autres cas, lorsque les éléments de cinétique ne permettent pas de disposer du temps nécessaire au schéma précédent ou si, par exemple, il n’y a pas de communication possible entre le conducteur du train et le centre de régulation du trafic ferroviaire pour arrêter à temps les trains en circulation, la même procédure d’alerte sera prescrite mais un signal commandant l’arrêt du train pourrait être installé sur le réseau en amont de la zone d’aléa.

Dans des cas très particuliers de cinétique plus rapide, notamment lorsque celle-ci ne permet pas de faire reposer la réponse sur des procédures humaines, vous pourrez être amenés à prescrire un détecteur sur le site industriel puis la mise en place d’un signal commandant l’arrêt du train installé en amont de la zone d’aléa et actionné par l’exploitant ICPE, cette mission ayant été définie et arrêtée dans le PPI en application du 5o de l’article 5 du décret no 2005-1158 susvisé. L’actionnement automatique du signal asservi au déclenchement du détecteur devra démontrer son efficacité et sa fiabilité afin de ne pas perturber de façon intempestive la circulation ferroviaire. Ce type de solutions ne pourra néanmoins s’appliquer que lorsque la configuration de l’infrastructure ferroviaire et de ses équipements le permet.

Quelles que soient les procédures, mesures et travaux prescrits, vous êtes invités à faire procéder régulièrement aux tests appropriés, sous la responsabilité de chacun des acteurs identifiés dans le cadre du PPI, afin d’en assurer le bon fonctionnement.

3. Calendrier préconisé

Vous êtes invités à procéder à la mise en œuvre de cette démarche pour les phénomènes dangereux identifiés dans les PPRT, selon les trois étapes précitées, dès la prochaine révision des PPI concernés. Il peut être utile de rappeler que les PPI doivent être révisés tous les trois ans autour des installations AS, comme le prévoit l’article 8 du décret du 13 septembre 2005 susréférencé.

Comme rappelé supra, d’autres phénomènes dangereux, non pris en compte dans les PPRT, peuvent impacter les infrastructures. Il s’agit des phénomènes dangereux de très faible probabilité, qui ne sont pris en compte que pour les PPI. Ces phénomènes dangereux ont fait l’objet de travaux techniques moins approfondis s’agissant des zones associées et des investigations sur la vulnérabilité des enjeux.

Dans un souci de priorisation de l’action de l’État, il apparaît pertinent de mener prioritairement la démarche proposée à la partie précédente pour les seuls phénomènes dangereux conservés dans les PPRT. Aussi, à l’occasion de la prochaine révision des PPI, vous pourrez prendre les mesures adaptées pour ces phénomènes les plus probables. S’agissant des autres phénomènes (exclus du PPRT), vous maintiendrez des mesures de type organisationnelles s’appuyant sur les moyens existants, tant pour l’exploitant que le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire. Cette approche permettra à vos services, en vue des révisions ultérieures du PPI, d’étudier les autres phénomènes dangereux selon cette démarche rigoureuse et de rassembler les informations techniques nécessaires.

S’agissant des PPRT déjà approuvés ou très avancés (avis des personnes et organismes associés déjà sollicité) qui prévoyaient de traiter cette problématique, ils ne seront pas modifiés afin d’éviter une multiplication de documents administratifs lourds. Les PPI révisés pourront s’inspirer des prescriptions déjà actées. Pour les autres PPRT, qui constituent encore la majorité des PPRT, les questions relatives aux infrastructures ferroviaires ne seront donc pas abordées puisque renvoyées sur les PPI.

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4. Aspects financiers

Conformément aux orientations de la loi de 2004, les évolutions organisationnelles ou techniques que vous serez amenés à prescrire dans le cadre des PPI seront à assumer par les différents acteurs concernés. En particulier :

– la mise en place des détecteurs sur les sites industriels, s’ils n’ont pas déjà été prescrits au titre des démarches en application de la législation des installations classées, ainsi que l’analyse de ces signaux (via un automate, par exemple) et la transmission de l’alerte vers le réseau, que ce soit sous forme téléphonique dans le cadre d’une procédure organisationnelle ou sous forme d’un signal envoyé automatiquement dans le cadre d’une procédure automatisée, seront à la charge des exploitants des sites ;

– la mise en place des procédures organisationnelles de gestion de l’alerte et du trafic sur le réseau ainsi que l’éventuelle mise en œuvre d’investissements matériels sur ce réseau seront à la charge de Réseau ferré de France, qui a participé à l’élaboration de ces instructions.

La présente circulaire sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement et au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Pour le ministre de l’écologie, du développement durable,

des transports et du logement et par délégation : Le secrétaire général, Le directeur général Jean-françois monteiLs de la prévention des risques, délégué aux risques majeurs, Laurent micheL

Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration et par délégation  : Le préfet, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, Jean-pauL kihL