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No 2011-08 (Août 2011)30 mai 2012
Sommaire thématique
Sommaire chronologique
Application du titre Ier de la loi no 78-753 du 17 juillet 1978 relatif à la liberté d’accès aux documents administratifs
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
BULLETIN OFFICIEL
Direction
de l’information légale
et administrative
26, rue Desaix
75727 Paris Cedex 15
ISSN : 1282-7924
Edité par :
La délégation à l’information
et à la communication
du ministère de l’intérieur
Directeur de la publication :
Monsieur Michel MOSIMANN,
délégué à l’information
et à la communication
NOTA
Les annexes citées et non incluses dans le présent document peuvent être obtenues, sur simple demande, auprès des directions dont elles émanent.
Il est important de donner les références précises (date et numéro de code).
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – THE – Page 1
Sommaire thématique
Textes
Finances locales
Fiscalité localeCirculaire du 3 août 2011 relative aux informations concernant les délibérations fiscales à
prendre par les collectivités territoriales en 2011 pour une application différée ................. 1Circulaire du 26 août 2011 relative au versement de la dotation de compensation de la réforme
de la taxe professionnelle (DCRTP). Alimentation et redistribution des fonds nationaux de garantie individuelle des ressources (FNGIR) ............................................................... 2
ImmigrationCirculaire du 24 août 2011 relative au contrôle de la condition d’assimilation
dans les procédures d’acquisition de la nationalité française .............................................. 3
Personnels d’ÉtatArrêté du 1er août 2011 portant modification de la circonscription des compagnies de
gendarmerie départementale de Toulouse - Saint-Michel, Toulouse-Mirail, Muret et Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) ...................................................................... 4
Arrêté du 1er août 2011 portant dissolution des brigades territoriales de Toulouse - Saint-Michel et Toulouse-Mirail (Haute-Garonne) ...................................................................... 5
Arrêté du 11 août 2011 portant modification des brigades territoriales du Touvet et de Saint-Ismier (Isère) ....................................................................................................................... 6
Arrêté du 11 août 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Précigné (Sarthe) ... 7Arrêté du 18 août 2011 portant modification des circonscriptions des compagnies de
gendarmerie départementale de Carpentras et d’Orange (Vaucluse) .................................. 8Arrêté du 18 août 2011 portant modification des circonscriptions des brigades territoriales
de Beaumes-de-Venise, de Carpentras et de Mormoiron (Vaucluse) .................................. 9Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Claye-Souilly (Seine-
et-Marne) ............................................................................................................................ 10Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la
gendarmerie de Montdidier (Somme) et création corrélative de celui de Roye (Somme) ... 11Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade motorisée de Saint-Junien (Haute-
Vienne) et création corrélative de celle de Rochechouart (Haute-Vienne) .......................... 12Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la compagnie de gendarmerie départementale
de Rochechouart (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Saint-Junien (Haute-Vienne) ............................................................................................................................... 13
Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade de recherches de Rochechouart (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Saint-Junien (Haute-Vienne) ............................. 14
Arrêté du 29 août 2011 relatif à l’organisation des horaires variables pour les personnels en fonction dans les services de la direction des ressources et des compétences de la police nationale ............................................................................................................................. 15
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – THE – Page 2
Textes
Décision no 37075 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon ........................... 16
Décision no 80615 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « secrétariat » .................................. 17
Décision no 80639 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « formations extérieures » ............... 18
Décision no 15077 du 2 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Corse ..................................................... 19
Décision no 22268 du 2 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ................................. 20
Décision no 23018 du 3 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Limousin ............................................... 21
Décision no 41469 du 3 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Centre ................................................... 22
Décision no 21445 du 4 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Franche-Comté ...................................... 23
Décision no 8553 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie de l’air ........................................................................ 24
Décision no 28292 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « cavalerie » ..................................... 25
Décision no 28293 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « infanterie » .................................... 26
Décision no 28295 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « orchestre – chœur de l’armée française » ..... 27
Décision no 89817 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Aquitaine ................................................ 28
Décision no 89818 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest ...... 29
Décision no 12358 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie des transports aériens ................................................. 30
Décision no 24445 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du centre technique de la gendarmerie nationale .................................... 31
Décision no 43984 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais ............................. 32
Décision no 43985 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord .............. 33
Décision no 81764 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ...................... 34
Décision no 54085 du 10 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées ........................................ 35
Décision no 24807 du 11 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne ............................. 36
Décision no 17321 du 12 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Alsace ...................................................... 37
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – THE – Page 3
Textes
Décision no 85258 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « systèmes d’information et de communication » ....................................... 38
Décision no 85303 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « affaires immobilières » ............................................................................. 39
Décision no 85320 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – pilotes » .......................................................................... 40
Décision no 85324 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs » .................................... 41
Décision no 85327 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique » .................................................. 42
Décision no 85330 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « montagne » ...................................................................................................... 43
Décision no 23455 du 23 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Basse-Normandie .................................. 44
Décision no 64860 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières » ..................................................................................................... 45
Décision no 64863 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « auto-engins blindés » ....................................................................................................... 46
Décision no 64865 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « gestion logistique et financière » ...................................................................................... 47
Décision no 77433 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « restauration collective » ................................................................................................... 48
Décision no 77857 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « armurerie pyrotechnie » ................................................................................................... 49
Décision no 81531 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « administration et gestion du personnel » ......................................................................... 50
Décision no 92250 du 23 août 2011 portant promotion d’un sous-officier de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes .......................................... 51
Décision no 24159 du 24 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ................................. 52
Décision no 76544 du 25 août 2011 portant promotion d’un sous-officier de gendarmerie du cadre général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale .................... 53
Décision no 9627 du 30 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer .................................... 54
Décision no 9628 du 30 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « ambassade » .................................................................................................................... 55
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – THE – Page 4
Textes
Polices administrativesArrêté du 10 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre
de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 56Arrêté du 12 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre
de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 57Arrêté du 17 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre
de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 58Arrêté du 26 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre
de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 59Arrêté du 26 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre
de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 60
RéglementationCirculaire du 16 août 2011 relative au rappel des règles afférentes au principe de laïcité –
Demandes de régimes alimentaires particuliers dans les services de restauration collective du service public ................................................................................................................. 61
Circulaire du 25 août 2011 relative à la réglementation des cultes outre-mer ......................... 62
Sécurité et circulation routièresInstruction du 1er août 2011 relative à l’organisation de l’examen du brevet d’aptitude
à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur (BAFM) de la session 2011 ................................................................................. 63
Circulaire du 1er août 2011 relative aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière ........................................................... 64
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – CHR – Page 1
Sommaire chronologique
Textes
Arrêté du 1er août 2011 portant modification de la circonscription des compagnies de gendarmerie départementale de Toulouse - Saint-Michel, Toulouse-Mirail, Muret et Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) ...................................................................... 4
Arrêté du 1er août 2011 portant dissolution des brigades territoriales de Toulouse - Saint-Michel et Toulouse-Mirail (Haute-Garonne) ...................................................................... 5
Décision no 37075 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon ........................... 16
Décision no 80615 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « secrétariat » .................................. 17
Décision no 80639 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « formations extérieures » ............... 18
Circulaire du 1er août 2011 relative aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière ........................................................... 64
Instruction du 1er août 2011 relative à l’organisation de l’examen du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur (BAFM) de la session 2011 ................................................................................. 63
Décision no 15077 du 2 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Corse ..................................................... 19
Décision no 22268 du 2 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ................................. 20
Décision no 23018 du 3 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Limousin ............................................... 21
Décision no 41469 du 3 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Centre ................................................... 22
Circulaire du 3 août 2011 relative aux informations concernant les délibérations fiscales à prendre par les collectivités territoriales en 2011 pour une application différée ................. 1
Décision no 21445 du 4 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Franche-Comté ...................................... 23
Décision no 8553 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie de l’air ........................................................................ 24
Décision no 28292 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « cavalerie » ..................................... 25
Décision no 28293 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « infanterie » .................................... 26
Décision no 28295 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « orchestre – chœur de l’armée française » ..... 27
Décision no 89817 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Aquitaine ................................................ 28
Décision no 89818 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest ...... 29
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – CHR – Page 2
Textes
Décision no 12358 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie des transports aériens ................................................. 30
Décision no 24445 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du centre technique de la gendarmerie nationale .................................... 31
Décision no 43984 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais ............................. 32
Décision no 43985 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord .............. 33
Décision no 81764 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ...................... 34
Arrêté du 10 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 56
Décision no 54085 du 10 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées ........................................ 35
Arrêté du 11 août 2011 portant modification des brigades territoriales du Touvet et de Saint-Ismier (Isère) ....................................................................................................................... 6
Arrêté du 11 août 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Précigné (Sarthe) ... 7Décision no 24807 du 11 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne ............................. 36Arrêté du 12 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre
de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 57Décision no 17321 du 12 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie d’Alsace ...................................................... 37Décision no 85258 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « systèmes d’information et de communication » ....................................... 38Décision no 85303 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « affaires immobilières » ............................................................................. 39Décision no 85320 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « aéronautique – pilotes » .......................................................................... 40Décision no 85324 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs » .................................... 41Décision no 85327 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique » .................................................. 42Décision no 85330 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « montagne » ...................................................................................................... 43Circulaire du 16 août 2011 relative au rappel des règles afférentes au principe de laïcité –
Demandes de régimes alimentaires particuliers dans les services de restauration collective du service public ................................................................................................................. 61
Arrêté du 17 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 58
Arrêté du 18 août 2011 portant modification des circonscriptions des compagnies de gendarmerie départementale de Carpentras et d’Orange (Vaucluse) .................................. 8
Arrêté du 18 août 2011 portant modification des circonscriptions des brigades territoriales de Beaumes-de-Venise, de Carpentras et de Mormoiron (Vaucluse) .................................. 9
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Textes
Décision no 23455 du 23 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Basse-Normandie .................................. 44
Décision no 64860 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières » ..................................................................................................... 45
Décision no 64863 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « auto-engins blindés » ....................................................................................................... 46
Décision no 64865 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « gestion logistique et financière » ...................................................................................... 47
Décision no 77433 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « restauration collective » ................................................................................................... 48
Décision no 77857 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « armurerie pyrotechnie » ................................................................................................... 49
Décision no 81531 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « administration et gestion du personnel » ......................................................................... 50
Décision no 92250 du 23 août 2011 portant promotion d’un sous-officier de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes .......................................... 51
Décision no 24159 du 24 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie ................................. 52
Circulaire du 24 août 2011 relative au contrôle de la condition d’assimilation dans les procédures d’acquisition de la nationalité française .............................................. 3
Décision no 76544 du 25 août 2011 portant promotion d’un sous-officier de gendarmerie du cadre général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale .................... 53
Circulaire du 25 août 2011 relative à la réglementation des cultes outre-mer ......................... 62
Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) ............................................................................................................................ 10
Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Montdidier (Somme) et création corrélative de celui de Roye (Somme) ... 11
Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade motorisée de Saint-Junien (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Rochechouart (Haute-Vienne) .......................... 12
Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la compagnie de gendarmerie départementale de Rochechouart (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Saint-Junien (Haute-Vienne) ............................................................................................................................... 13
Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade de recherches de Rochechouart (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Saint-Junien (Haute-Vienne) ............................. 14
Arrêté du 26 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 59
Arrêté du 26 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ......................................................... 60
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – CHR – Page 4
Textes
Circulaire du 26 août 2011 relative au versement de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP). Alimentation et redistribution des fonds nationaux de garantie individuelle des ressources (FNGIR) ............................................................... 2
Arrêté du 29 août 2011 relatif à l’organisation des horaires variables pour les personnels en fonction dans les services de la direction des ressources et des compétences de la police nationale ............................................................................................................................. 15
Décision no 9627 du 30 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer .................................... 54
Décision no 9628 du 30 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « ambassade » .................................................................................................................... 55
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 1/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales et de l’action économique
_____
Bureau de la fiscalité locale_____
Circulaire du 3 août 2011 relative aux informations concernant les délibérations fiscales à prendre par les collectivités territoriales en 2011 pour une application différée
NOR : COTB1118327C
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration chargé des collectivités territoriales à Madame et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole et DOM).
Cette circulaire présente les conditions et délais dans lesquels doivent être prises, par les collectivités territoriales et leurs groupements, les principales délibérations en matière fiscale en 2011 pour une application généralement en 2012.
Les nouveautés issues des différentes lois intervenues au cours de l’année 2011, ainsi que de la loi de finances pour 2011 et des lois de finances rectificatives pour 2010 et 2011, sont signalées en marge par un trait gras.
Cette année, votre attention sera particulièrement attirée, d’une part, par les suites de la réforme de la fiscalité locale initiée depuis 2010, avec la suppression de la taxe professionnelle et, d’autre part, par la faculté de modulation de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM), pour la première fois en 2012 et qui nécessite une délibération dès 2011.
Pour être applicables en 2012, les délibérations en matière fiscale doivent être prises avant des dates différentes selon la nature des impositions concernées, à savoir :
– soit le 1er octobre 2011 pour celles concernant l’impôt sur les spectacles, pour l’exonération de certaines catégories de compétitions sportives, ainsi que généralement pour les délibérations relatives aux exonérations ou abattements portant sur les quatre taxes directes locales ;
– soit le 15 octobre 2011 pour l’institution et les exonérations relatives à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ;
– soit le 30 novembre 2011, pour la mise en œuvre de la taxe d’aménagement au 1er mars 2012, en remplacement de la taxe locale d’équipement (TLE), de la taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS), de la taxe pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (TDCAUE), de la taxe complémentaire à la TLE en région Île-de-France (TCTLE) et de la taxe spéciale d’équipement du département de la Savoie ;
– soit le 31 décembre 2011, pour les exonérations de contribution économique territoriale (CET) en zone d’aménagement du territoire prises en application des articles 1465 et 1465 B du code général des impôts (CGI).
Par ailleurs, différentes dates limites doivent également être respectées pour les délibérations concernant la fiscalité indirecte, les droits d’enregistrement et les droits indirects.
Chaque année, les pôles fiscalités directes locales des directions régionales ou départementales des finances publiques doivent vous transmettre des modèles de délibérations. Je vous demande de vérifier que ces modèles sont bien transmis aux élus.
Enfin, il est rappelé que, dans l’état actuel des textes, les délibérations liées au vote des budgets locaux, telles que celles fixant les taux des quatre taxes directes locales, les contributions fiscalisées des communes aux syndicats, ainsi que le produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, devront être prises avant le 31 mars 2012 pour une application en 2012, cette année marquant le retour au droit commun de l’article 1639 A du code général des impôts.
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Pour toute difficulté dans l’application de la présente circulaire, il vous est possible de saisir la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau de la fiscalité locale, tél. : 01 49 27 31 59, email : [email protected]. Pour le ministre et par délégation : L'adjoint au directeur général des collectivités locales, B. Delsol
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S O M M A I R E
INTRODUCTION : DÉLIBÉRATIONS FISCALES
PREMIÈRE PARTIE : FISCALITÉ DIRECTE
I. – DISPOSITIONS COMMUNESI. – 1. Plafonnement des augmentations de valeur locative constatées en cas de changements de caractéristiques phy-
siques ou d’environnement des locaux affectés à l’habitation (art. 1517 CGI)
I. – 2. Application de la réglementation communautaire de minimis
II. – TAXE D’HABITATION (TH)II. – 1. Abattements obligatoires et facultatifs
II. – 1.1. Abattement obligatoire pour charges de familleII. – 1.2. Abattements facultatifs à la base
II. – 2. Exonération de certains établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale (art. 1407 III du CGI)
II. – 3. Assujettissement à la taxe d’habitation des logements vacants depuis plus de cinq ans (art. 1407 bis du CGI)
III. – TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS NON BÂTIES (TFNB)III. – 1. Majoration de la valeur locative de certains terrains constructibles (art. 1396 du CGI)
III. – 2. Exonération des terrains plantés en oliviers (art. 1394 C du CGI)
III. – 3. Exonération des terrains nouvellement plantés en noyers (art. 1395 A du CGI)
III. – 4. Exonération des terrains nouvellement plantés de vergers, cultures fruitières d’arbres et arbustes et les vignes (art. 1395 A bis du CGI)
III. – 5. Exonération des terrains plantés en arbres truffiers (art. 1395 B du CGI)
III. – 6. Exonération pour les terrains agricoles exploités selon le mode de production biologique (art. 1395 G du CGI)
III. – 7. Dégrèvement à hauteur de 50 % pour les parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs (art. 1647-00 bis du CGI)
IV. – TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS BÂTIES (TFPB) ET TAXE D’ENLÈVEMENT SUR DES ORDURES MÉNAGÈRES (TEOM)IV. – 1. Exonérations relatives aux politiques sociales sur décision des collectivités locales ou de droit, sauf décisions
contrairesIV. – 1.1. Exonération des logements locatifs sociaux acquis, puis améliorés, par des personnes physiques au moyen
d’aides de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (art. 1383 E du CGI)IV. – 1.2. Exonération des logements locatifs acquis avec l’aide de l’État (art. 1384 B et 1586 B du CGI)IV. – 1.3. Prolongation de l’exonération des logements locatifs (art. 1586 A du CGI)
IV. – 2. Exonérations relatives au développement économique et à l’aménagement du territoire sur décision des collec-tivités locales ou de droit, sauf décisions contrairesIV. – 2.1. Exonération des constructions nouvelles (art. 1383 du CGI)IV. – 2.2. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1383 A du CGI)IV. – 2.3. Exonération dans les zones franches urbaines (art. 1383 B, 1383 C et 1383 C bis du CGI)IV. – 2.4. Exonération de sept ans des entreprises innovantes (art. 1383 D du CGI)IV. – 2.5. Exonération de certains établissements hôteliers situés en zone de revitalisation rurale
(art. 1383 E bis du CGI)IV. – 2.6. Exonération de cinq ans applicable aux pôles de compétitivité (art. 1383 F du CGI)IV. – 2.7. Exonération dans les bassins d’emploi à redynamiser (art. 1383 H du CGI)
IV. – 3. Exonérations relatives au développement durable sur décision des collectivités locales ou de droit, sauf déci-sions contrairesIV. – 3.1. Exonération de certains logements anciens économes en énergie (art. 1383-0 B du CGI)
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IV. – 3.2. Exonération des logements neufs présentant un niveau élevé de performance énergétique globale (art. 1383-0 B bis du CGI)
IV. – 3.3. Exonération des constructions affectées à l’habitation édifiées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques technologiques – Seveso – (art. 1383 G du CGI)
IV. – 3.4. Exonération facultative et partielle de TFPB des locaux d’habitation achevés antérieurement à la construction d’une installation classée implantée sur un site comportant des risques importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines et pour l’environnement et situés dans le périmètre de cette installation classée (art. 1383 G bis du CGI)
IV. – 3.5. Exonération facultative et partielle de TFPB des locaux d’habitation achevés antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques miniers et situés dans le périmètre d’exposition aux risques prévus par ce plan (art. 1383 G ter du CGI)
IV. – 3.6. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement prise en compte au titre du foncier bâti (art. 1518 A du CGI)
IV. – 4. Exonérations relatives à des aménagements particuliers sur décision des collectivités locales ou de droit, sauf décisions contrairesIV. – 4.1. Exonération des bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages (art. 1382 B du CGI)IV. – 4.2. Exonération de certains immeubles occupés par les groupements de coopération sanitaire (art. 1382 C
du CGI)IV. – 4.3. Exonération de certains immeubles relevant du patrimoine universitaire confiés à des sociétés de projet
(art. 1382 D du CGI)IV. – 4.4. Exonération de certains immeubles situés dans les nouvelles zones de restructuration de défense (ZRD)
(art. 1383 I du CGI)IV. – 4.5. Abattement sur les bases de certains logements locatifs sociaux dans les départements d’outre-mer
(art. 1388 ter du CGI)
IV. – 5. Taxe et redevance d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM/REOM)IV. – 5.1. Institution de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)IV. – 5.2. Institution obligatoire de la redevance spéciale (art. L. 2333-78 du CGCT)IV. – 5.3. Plafonnement des valeurs locatives des biens passibles de TEOM (art. 1522 du CGI)IV. – 5.4. ExonérationsIV. – 5.5. Institution d’un zonage (art. 1636 B undecies du CGI)
V. – CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE (CET)V. – 1. Les décisions en matières d’allégements de cotisation foncière des entreprises
V. – 1.1. Pour mémoire, les exonérations supprimées par la loi de finances pour 2010V. – 1.2. Allégements facultatifs de CFE liés à l’aménagement du territoire
V. – 1.2.1. Exonérations liées à des zones de développement économiques (art. 1465 et 1465 B du CGI)V. – 1.2.2. Exonérations dans les zones de revitalisation rurale (art. 1465 A du CGI)V. – 1.2.3. Exonération applicable dans les zones urbaines sensibles (art. 1466 A-I du CGI)V. – 1.2.4. Exonération applicable dans les zones de restructuration de la défense (I quinquies B de
l’art. 1466 A du CGI)V. – 1.2.5. Exonération des médecins, auxiliaires médicaux et vétérinaires exerçant en milieu rural ou en
zone de revitalisation rurale (art. 1464 D du CGI)V. – 1.2.6. Exonération applicable aux pôles de compétitivité (art. 1466 E du CGI)V. – 1.2.7. Exonérations dans les zones franches urbaines (I sexies de l’art. 1466 A du CGI)V. – 1.2.8. Exonérations dans les bassins d’emploi à redynamiser (I quinquies A de l’art. 1466 A du CGI)V. – 1.2.9. Exonérations en zone franche Corse (art. 1466 C du CGI)V. – 1.2.10. Abattement de CFE pour certains établissements situés dans les départements d’outre-mer, dans
le cadre des « zones franches d’activités » (art. 1466 F du CGI)V. – 1.3. Allégements facultatifs de CFE liés à la culture et à l’information
V. – 1.3.1. Exonération de certaines entreprises de spectacles (art. 1464 A du CGI)V. – 1.3.2. Exonération pour les librairies indépendantes (art. 1464 I du CGI)V. – 1.3.3. Abattement en faveur des diffuseurs de presse (art. 1469 A quater du CGI)
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V. – 1.4. Allégements facultatifs de CFE en faveur de la recherche et de l’environnementV. – 1.4.1. Exonération de certaines activités des établissements publics administratifs d’enseignement supé-
rieur et de recherche (art. 1464 H du CGI)V. – 1.4.2. Exonération applicable aux pôles de compétitivité (art. 1466 E du CGI)
Voir le V. –1.2.6 ci-avantV. – 1.4.3. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement (art. 1518 A
du CGI)V. – 1.5. Allégements facultatifs de CFE en faveur de l’entreprenariat
V. – 1.5.1. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1464 B et 1464 C du CGI)V. – 1.5.2. Exonération des entreprises innovantes (art. 1466 D du CGI)
V. – 1.6. Les autres allégements de CFEV. – 1.6.1. Exonération des locations en meublés (art. 1459 du CGI)V. – 1.6.2. Exonération des caisses de crédit municipal (art. 1464 du CGI)
V. – 2. Cotisation minimum de cotisation foncière des entreprises (art. 1647 D du CGI)
VI. – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE (EPCI)VI. – 1. Délibération de fiscalisation des contributions syndicales
VI. – 2. Dispositions de droit commun concernant les EPCI à fiscalité propreVI. – 2.1. La politique fiscale des EPCIVI. – 2.2. Les options de la fiscalité additionnelle (art. 1609 quinquies C du CGI)VI. – 2.3. Les ajustements du partage de recettes entre commune et EPCI à fiscalité additionnelleVI. – 2.4. La fiscalité unifiée
VI. – 3. Dispositions spécifiques pour les EPCI à fiscalité propre qui se transformentVI. – 3.1. Pour les EPCI à fiscalité additionnelle instituant la fiscalité professionnelle de zone (FPZ) ou la fiscalité
unifiée des éoliennes (FUE)VI. – 3.2. Pour les EPCI à fiscalité additionnelle optant pour la FPUVI. – 3.3. Pour les EPCI à FPU créés ex nihiloVI. – 3.4. Pour les EPCI qui fusionnentVI. – 3.5. Pour les communes qui changent d’EPCI, rejoignent un EPCI ou dont l’EPCI est dissous
VII. – IMPOSITION FORFAITAIRE SUR LES PYLÔNES (ART. 1519 A DU CGI)
VIII. – TAXE SUR LES DÉCHETS STOCKÉS (ART. L. 2333-92 À L. 2333-96 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)
IX – VERSEMENT DESTINÉ AU FINANCEMENT DES TRANSPORTS EN COMMUN (ART. L. 2333-64 À L. 2333-75 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)
X. – TAXE SUR LES ACTIVITÉS COMMERCIALES NON SALARIÉES À DURÉE SAISONNIÈRE (ART. L. 2333-88 DU CGCT)
XI. – MODULATION DU TARIF DE LA TAXE SUR LES SURFACES COMMERCIALES (TASCOM)
DEUXIÈME PARTIE : FISCALITÉ DE L’URBANISME
I. – TAXE D’AMÉNAGEMENTI. – 1. Institution de la taxe d’aménagement
I. – 1.1. Institution de la part communale ou intercommunale (art. L. 331-2 du code de l’urbanisme)I. – 1.2. Institution de la part départementale (art. L. 331-3 du code de l’urbanisme)I. – 1.3. Institution de la part régionale en Île-de-France (art. L. 331-4 du code de l’urbanisme)
I. – 2. Exonérations (art. L. 331-7 et suivants du code de l’urbanisme)I. – 1.2. Exonérations de la part communale ou intercommunaleI. – 2.2. Exonérations des parts départementales et/ou régionales
I. – 3. Assiette (art. L. 331-10 à L. 331-13 du code de l’urbanisme)
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I. – 4. Taux (art. L. 331-14 et suivants du code de l’urbanisme)I. – 4.1. Taux de la part communale ou intercommunaleI. – 4.2. Taux de la part départementaleI. – 4.3. Taux de la part régionale
I. – 5. Établissement de la taxe (art. L. 331-19 du code de l’urbanisme)
II. – PARTICIPATIONS D’URBANISMEII. – 1. Versement pour sous-densité (VSD)
II. – 2. Principaux autres dispositifs en voie d’extinctionII. – 2.1. Versement pour dépassement du plafond légal de densité (VDPLD)II. – 2.2. Participation pour voirie et réseaux (PVR) et participation des riverains en Alsace-MoselleII. – 2.3. Participation pour non-réalisation d’aires de stationnement (PNRAS)
TROISIÈME PARTIE : FISCALITÉ INDIRECTE ET DROITS D’ENREGISTREMENT
I. – TAXE DE SÉJOUR - TAXE DE SÉJOUR FORFAITAIRE
II. – LA TAXE LOCALE SUR LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE
III. – TAXE RÉGIONALE SUR LES PERMIS DE CONDUIRE (ART. 1599 TERDECIES ET QUATER DECIES DU CGI)
IV. – TAXE RÉGIONALE SUR LES CERTIFICATS D’IMMATRICULATION DES VÉHICULES (ART. 1599 QUINDECIES ET SUIVANTS)
V. – TAXE COMMUNALE POUR LA COLLECTE, LE TRANSPORT, LE STOCKAGE ET LE TRAITEMENT DES EAUX PLUVIALES (ART. L. 2333-97 À L. 2333-101 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)
VI. – TAXE SUR LES FRICHES COMMERCIALES (ART. 1530 DU CGI)
VII. – DROIT DÉPARTEMENTAL D’ENREGISTREMENT ET TAXE DÉPARTEMENTALE DE PUBLICITÉ FONCIÈRE ; TAXE COMMUNALE ADDITIONNELLE À CES TAXES (DMTO, ART. 682 ET SUIVANT DU CGI, 1584 ET SUIVANTS ET 1594-0 ET SUIVANTS)
VII. – I. – Rôle du conseil général
VII. – II. – Rôle du conseil municipal
VIII. – RÉPARTITION DU FONDS DE PÉRÉQUATION DÉPARTEMENTAL DE LA TAXE ADDITIONNELLE AUX DROITS D’ENREGISTREMENT OU À LA TAXE DE PUBLICITÉ FONCIÈRE SUR LES MUTATIONS À TITRE ONÉREUX (ART. 1595 BIS DU CGI)
IX. – TAXE FORFAITAIRE SUR LES CESSIONS DE TERRAINS NUS DEVENUS CONSTRUCTIBLES (ART. 1529 DU CGI)
QUATRIÈME PARTIE : DROITS INDIRECTS
I. – IMPÔT SUR LES SPECTACLES, JEUX ET DIVERTISSEMENTS (ART. 1559 ET SUIVANTS DU CGI)
II. – SURTAXE SUR LES EAUX MINÉRALES (ART. 1582 DU CGI)
III. – MODULATION RÉGIONALE DU TARIF DE LA TAXE INTÉRIEURE DE CONSOMMATION SUR LES PRODUITS PÉTROLIERS (TIPP)
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INTRODUCTION : DÉLIBÉRATIONS FISCALES
En matière de fiscalité locale, il existe plusieurs types de délibérations :
– conformément aux dispositions de l’article 1639 A bis du CGI, les délibérations relatives aux allégements de fiscalité directe locale (exonérations ou abattements) doivent, sauf dispositions légales contraires, être prises avant le 1er octobre 2011 pour être applicables au 1er janvier 2012 ; ces délibérations demeurent généralement applicables les années suivantes, tant qu’elles n’ont pas été modifiées ou rapportées (1) ; elles ne s’appliquent qu’aux situations nouvelles ;
– en matière de fiscalité indirecte, les délibérations peuvent être prises à des dates variables.
Les dispositions législatives prévoyant qu’une délibération fiscale doit être prise avant une certaine date signifient que cette délibération doit avoir été adoptée par l’assemblée délibérante avant cette même date.
Ces délibérations sont transmises aux services préfectoraux et, le cas échéant, aux services fiscaux ou aux services douaniers.
Il est rappelé que les services préfectoraux doivent procéder à la transmission des délibérations aux services fiscaux ou, le cas échéant, aux services douaniers, au plus tard quinze jours après la date limite prévue pour leur adoption. Vous êtes invité à transmettre ces délibérations dans les plus brefs délais après leur réception et ne pas attendre que l’ensemble des délibérations des communes soient réceptionnées.
Avant cette transmission, les délibérations doivent faire l’objet du contrôle de légalité.
PREMIÈRE PARTIE : FISCALITÉ DIRECTE
I. – DISPOSITIONS COMMUNES
I. – 1. Plafonnement des augmentations de valeur locative constatées en cas de changements de caractéristiques physiques ou d’environnement des locaux affectés à l’habitation (art. 1517 CGI)
L’article 124 de la loi de finances rectificative pour 2006 permet aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de limiter l’augmentation de la valeur locative cadastrale entrant dans le calcul de la taxe d’habitation, de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et de la taxe sur les logements vacants, lorsque cette augmentation résulte exclusivement de la constatation de changements de caractéristiques physiques ou d’environnement et qu’elle est supérieure à 30 % de la valeur locative de l’année précédant celle de la prise en compte de ces changements.
La limitation s’applique à l’ensemble des locaux d’habitation, les locaux commerciaux n’en bénéficiant pas. Elle a pour conséquence de limiter sur trois ans, à hauteur respectivement d’un tiers, de deux tiers, puis de la totalité de l’augmentation, l’accroissement de la valeur locative brute servant de base aux impositions directes locales mentionnées ci-dessus.
La délibération, qui doit intervenir avant le 1er octobre 2011 pour être applicable au 1er janvier 2012, doit obligatoirement être prise par toutes les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre intéressés et percevant une imposition assise sur la valeur locative faisant l’objet de la mesure.
I. – 2. Application de la réglementation communautaire de minimis
Certaines délibérations instituant des mesures d’exonérations fiscales sont considérées comme des aides aux entreprises susceptibles, au regard du droit communautaire, de fausser la concurrence.
L’article 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) précise que les aides d’État doivent être notifiées au préalable à la Commission européenne afin de vérifier leur compatibilité avec les règles du marché intérieur, selon les Etat critères énoncés dans l’article 107 du même traité. Toutefois, la règle dite de minimis dispense de notifier les aides de faible montant (2).
(1) L’auteur d’un acte devenu illégal en raison de circonstances de droit ou de fait postérieures à son édiction est tenu de l’abroger. Il faut que le changement des circonstances de droit revête un caractère suffisamment important pour justifier la perte du fondement légal d’un acte (Conseil d’État, 26 mars 1997 : Association française des banques).
(2) La règle de minimis a été instituée en 2001 par le règlement (CE) no 69/2001 et a été révisée en 2006. Le nouveau règlement (CE) no 1998/2006 est entré en vigueur au 1er janvier 2007 et est applicable jusqu’au 31 janvier 2013.
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Le montant de l’exonération est pris en compte dans le calcul du montant total d’aides dont bénéficie chaque entreprise et s’impute sur l’enveloppe globale de 200 000 € sur trois ans fixée par le règlement communautaire. L’exonération est, le cas échéant, plafonnée en cas de dépassement de cette somme. Il convient donc de vérifier que la délibération n’institue pas une exonération supérieure à ce plafond.
Le dispositif dérogatoire (1), institué le 17 décembre 2008 dans le cadre du plan de relance, n’a pas, à l’heure actuelle été reconduit par la Commission européenne (2).
Pour plus d’information sur ce régime, vous trouverez sur le site internet de la DATAR (www.datar.gouv.fr), dans la rubrique « aménagement de territoire/aides aux entreprises/réglementation européenne » des éléments d’information complémentaires.
II. – TAXE D’HABITATION (TH)
Rappel : la loi de finances pour 2011 a modifié l’affectation des impôts directs locaux. Désormais, conformément aux articles 1379 et 1379-0 bis du CGI, introduits par la loi de finances pour 2010, la taxe d’habitation (TH) est affectée uniquement aux communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Il est rappelé que la « redescente » de la part départementale de la TH est fléchée entre commune et EPCI en fonction de la nature fiscale de l’EPCI. Or, la loi de finances pour 2011 (3) a instauré un mécanisme de neutralisation automatique des effets, pour les contribuables, du transfert de la part départementale de la taxe d’habitation à ces communes ou ces EPCI via l’agrégation d’un coefficient représentatif de l’ancienne politique départementale d’allégement de la TH. Les collectivités n’avaient donc aucun acte à prendre pour 2011.
À compter de 2012, en revanche, la politique fiscale afférente à la TH relève intégralement des bénéficiaires de cet impôt. Ainsi, même les EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU), qui perçoivent désormais la TH, doivent décider des mesures d’abattements ou d’exonérations ci-dessous présentées. De même, les EPCI à fiscalité additionnelle qui opteront pour ce régime de la fiscalité mixte devront obligatoirement délibérer avant le 1er octobre 2011 sur le régime d’abattements applicable pour le calcul de la TH.
II. – 1. Abattements obligatoires et facultatifs
Deux types d’abattements (4) peuvent être décidés (art. 1411 du CGI) :
– un abattement obligatoire pour charges de famille ;
– deux abattements facultatifs, l’un général, l’autre en faveur des personnes pour lesquelles le revenu fiscal de référence et la valeur locative du local n’excèdent pas certaines limites.
Les communes et EPCI à fiscalité propre doivent décider, par délibération prise avant le 1er octobre 2011 pour être applicable en 2012, du régime d’abattements applicable pour le calcul de la TH : elles fixent les taux des abattements pour charges de famille et des abattements facultatifs à la base. Ces taux, appliqués à la valeur locative moyenne des habitations de la collectivité, permettent de déterminer le montant qui vient en diminution de la valeur locative de chaque habitation. La délibération demeure applicable tant qu’elle n’a pas été modifiée ou rapportée.
En l’absence de délibérations des EPCI à fiscalité propre, sont appliqués les abattements résultant des votes des conseils municipaux (dernier alinéa de l’art. 1411 II bis du CGI). Le taux s’applique alors à la valeur locative moyenne de la commune et non à celle de l’EPCI.
Lorsque un ou plusieurs des abattements précités, en vigueur en 2003, sont réduits ou supprimés, le dégrèvement accordé aux contribuables de condition modeste, pour la fraction de cotisation de TH excédant 3,44 % de leur revenu (5), subit une réduction.
(1) Ce dispositif dérogatoire permettait de sortir un certain nombre d’aides du champ d’application du de minimis jusqu’au 31 décembre 2010. Le régime N 7/2009 « aides compatibles d’un montant limité » (ACML) a été adopté par la Commission européenne le 19 janvier 2009 : le plafond des aides concernées est porté à 500 000 €. Les aides de minimis versées sur les années 2008, 2009 et 2010 devant être comptabilisées dans ce plafond.
(2) Pour information : la Commission européenne, avant d’en décider une éventuelle reconduction, doit d’abord examiner les rapports des États membres sur l’utilisation de ce régime d’aides, ces derniers devant montrer l’utilité de telles mesures.
(3) IX et d du A du XVI de l’article 108 de la loi de finances pour 2011.(4) Les abattements sont des diminutions pratiquées sur le montant des bases imposables.(5) L’article 1414 A prévoit que les redevables (autres que ceux qui bénéficient déjà d’une exonération de TH au titre de l’art. 1414) dont les
revenus, au titre de l’année précédente, n’excèdent pas la limite prévue à l’article 1417 sont dégrevés d’office de la TH afférente à leur résidence principale, pour la fraction de leur cotisation qui excède 3,44 % de leur revenu (revenu diminué d’un abattement dans les conditions fixées par l’art. 1414 A du code général des impôts).
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Cette réduction est égale à la différence entre le montant du dégrèvement calculé en tenant compte des abattements applicables et le montant de ce même dégrèvement calculé en prenant en considération les abattements en vigueur en 2003 (2 du III de l’art. 1414 A du CGI). Elle est à la charge du contribuable.
II. – 1.1. Abattement obligatoire pour charges de famille
Le taux de l’abattement obligatoire pour charges de famille est fixé par la loi à :– 10 % de la valeur locative moyenne des habitations de la collectivité concernée pour chacune des deux premières
personnes à charge ;– 15 % pour chacune des personnes à charge suivantes.
Les collectivités peuvent majorer chacun de ces taux d’un ou plusieurs points sans excéder 10 points. Autrement dit, les assemblées délibérantes disposent désormais d’une fourchette d’évolution puisqu’elles peuvent opter pour la majoration de leur choix, dès lors qu’elle n’est pas supérieure à 10 points. Cette faculté, issue de la loi de finances pour 2011, s’applique pour les délibérations prises en 2011, soit pour une entrée en vigueur à compter de 2012.
Dans le cas où cette majoration serait retenu, le taux de l’abattement pour charges de famille s’élèverait au maximum à :
– 20 % de la valeur locative moyenne des habitations de la collectivité concernée pour chacune des deux premières personnes à charge ;
– 25 % pour chacune des personnes à charge suivantes.
Par ailleurs, pour les personnes à titre partagé, les taux mentionnés ci-dessus sont divisés par deux, soit, avant majoration, 5 % de la valeur locative moyenne des habitations de la collectivité concernée pour chacune des deux premières personnes à charge à titre partagé et 7,5 % pour chacune des personnes à charge à titre partagé suivantes. Après majoration ces taux peuvent être portés au maximum à 10 % et 12,5 %.
II. – 1.2. Abattements facultatifs à la base
Les communes et les EPCI peuvent appliquer des abattements aux valeurs locatives des résidences principales :– un abattement général à la base au taux fixé entre 1 % et 15 %. Cette faculté de choix d’un pourcentage de la
valeur locative moyenne entre 1 % et 15 %, également issue de la loi de finances pour 2011, doit faire l’objet d’une délibération avant le 1er octobre 2011 pour être applicable en 2012 ;
– un abattement spécial à la base au taux fixé entre 1 % et 15 % en faveur des contribuables dont le montant des revenus de l’année précédente n’excède pas la limite prévue à l’article 1417 du CGI (cf. tableau ci-dessous) et occupant un logement dont la valeur locative est inférieure à 130 % de la valeur locative moyenne des habitations du département ou du groupement à fiscalité propre (1) ; cet abattement est indépendant de l’abattement général à la base, avec lequel il peut se cumuler ; il peut être majoré de 10 points par personne à charge à titre exclusif ou principal ;
– un abattement supplémentaire de 10 % pour les titulaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, de l’allocation aux adultes handicapés ou de la carte d’invalidité, ainsi que pour les contribuables atteints d’une infirmité ou d’une invalidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités de l’existence ou qui occupent leur habitation avec les personnes mentionnées précédemment (2).
Rappel : conformément au I de l’article 1417 du CGI, pour les impositions établies au titre de 2012, le montant des revenus de 2011 (3) à ne pas dépasser pour pouvoir bénéficier de l’abattement spécial à la base est :
a) Métropole :
– Première part ...................................................................... 10 024 €
– Demi-parts supplémentaires ................................................ 2 676 €
b) DOM sauf Guyane :
– Première part ...................................................................... 11 861 €
– Première demi-part supplémentaire .................................... 2 833 €
– Demi-parts supplémentaires suivantes ................................ 2 676 €
(1) Ce pourcentage est augmenté de 10 points par personne à charge.(2) Lorsque ces personnes ne sont pas par ailleurs déjà exonérées de la taxe en vertu des dispositions de l’article 1414 du CGI (art. 120 de la
loi de finances rectificative pour 2006).(3) Mise à jour issue de l’article 1er du décret no 2011-645 du 9 juin 2011 portant incorporation au code général des impôts de divers textes
modifiant et complétant certaines dispositions de ce code.
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c) Guyane :– Première part ..................................................................... 12 402 €– Première demi-part supplémentaire ................................... 3 414 €– Demi-parts supplémentaires suivantes ............................... 2 676 €Il est rappelé que les abattements correspondent à des diminutions pratiquées sur le montant des bases imposables.
Il s’agit d’une mesure laissée à l’initiative des collectivités territoriales et de leurs groupements dans le cadre de leur politique fiscale. Le coût financier de ces décisions n’est donc pas pris en charge par l’État. Les services fiscaux sont à la disposition des collectivités si elles souhaitent réaliser des simulations sur ce coût avant d’adopter de tels allégements de fiscalité.
II. – 2. Exonération de certains établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale (art. 1407 III du CGI)
Les communes situées en zone de revitalisation rurale (ZRR) peuvent exonérer de la TH :– les locaux mis en location à titre de gîte rural ;– les locaux mis en location en qualité de meublés de tourisme ;– les chambres d’hôtes.Pour une application au 1er janvier 2012, cette délibération de portée générale, doit être prise avant le 1er octobre 2011.
Elle peut concerner une ou plusieurs catégories de locaux.La délibération prise par la commune produit ses effets pour la détermination de la part de la TH afférente à ces
locaux revenant, le cas échéant, à l’EPCI à fiscalité propre dont elle est membre.
II. – 3. Assujettissement à la taxe d’habitation des logements vacants depuis plus de cinq ans (art. 1407 bis du CGI)
L’article 47 de la loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement prévoit que les communes qui ne sont pas assujetties à la taxe annuelle sur les logements vacants (TLV) (1) peuvent, sur délibération du conseil municipal prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, assujettir à la TH, pour la part communale et celle revenant aux établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre, les logements vacants depuis plus de cinq ans au 1er janvier de l’année d’imposition.
L’article 113 de la loi de finances pour 2011 a élargi la faculté d’instaurer cette taxe sur les logements vacants aux EPCI à fiscalité propre, lorsqu’ils ont adopté un programme local de l’habitat défini à l’article L. 302-1 du code de la construction et de l’habitation, sur le territoire de ses communes membres dès lors qu’elles n’ont pas elles-mêmes instauré cette taxe et qu’elles ne sont pas mentionnées à l’article 232 du CGI.
La vacance s’apprécie selon les mêmes modalités que pour l’application de la taxe sur les logements vacants : ainsi, n’est pas considéré comme vacant un logement dont la durée d’occupation est supérieure à trente jours consécutifs. En outre, la taxe n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable.
La délibération de la commune ou de l’EPCI répond à la même condition de délai posé par l’article 1639 A bis, c’est-à-dire qu’elle doit être adoptée avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.
Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique à cette taxe d’habitation sur les logements vacants, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (2).
III. – TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS NON BÂTIES (TFNB)
Rappel : la loi de finances pour 2010 a modifié l’affectation des impôts directs locaux. Les départements et les régions ne sont plus bénéficiaires d’une part de TFNB.
Par ailleurs, un article 1519 I a été introduit dans le CGI afin d’instaurer une taxe additionnelle à la TFNB, au profit des communes et EPCI. Elle a la même assiette que la TFNB principale, seuls le champ d’application et le taux diffèrent.
Ce taux correspond à la somme des taux départementaux et régionaux appliqués en 2010, multipliée par un coefficient de 1,0485. Cette taxe additionnelle à la TFNB ne fait l’objet d’aucune exonération puisque son champ d’application concerne des propriétés non-bâties qui ne faisaient l’objet d’aucune exonération en TFNB (3). Leur valeur locative ne peut en outre faire l’objet de la majoration définie à l’article 1396 du CGI.
(1) Cf. article 232 du code général des impôts.(2) Cf. BOI 6 D-3-07 no 69 du 14 mai 2007.(3) L’article 1519 I du CGI dispose que la taxe additionnelle à la TFNB s’applique sur les propriétés non bâties suivantes : carrières, ardoisières,
sablières, tourbières ; terrains à bâtir, rues privées ; terrains d’agrément, parcs et jardins et pièces d’eau ; chemins de fer, canaux de navigation et dépendances ; sols des propriétés bâties et des bâtiments ruraux, cours et dépendances.
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III. – 1. Majoration de la valeur locative de certains terrains constructibles (art. 1396 du CGI)
La valeur locative cadastrale de certains terrains constructibles situés dans les zones urbaines délimitées par une carte communale, un plan local d’urbanisme ou un plan de sauvegarde et de mise en valeur peut être majorée, sur délibération du conseil municipal, prise avant le 1er octobre 2011 pour une application en 2012, pour la part de TFNB revenant aux communes et aux EPCI sans fiscalité propre, d’une valeur forfaitaire comprise entre 0 € et 3 € par mètre carré.
La superficie retenue pour le calcul de la majoration est réduite de 1 000 mètres carrés. Cette majoration ne peut excéder 3 % d’une valeur forfaitaire moyenne au mètre carré définie par l’article 321 H de l’annexe III du CGI (1) et représentative de la valeur moyenne du terrain selon sa situation géographique.
Sont exclus de la majoration les terrains ou parcelles suivants :– terrains appartenant aux établissements publics fonciers visés aux articles L. 321-1 et L. 324-1 du code de
l’urbanisme ;– terrains classés depuis moins d’un an dans une des zones urbaines délimitées par une carte communale, un
plan local d’urbanisme ou un plan de sauvegarde et de mise en valeur approuvé conformément au code de l’urbanisme ;
– terrains situés dans le périmètre d’une zone d’aménagement concerté ou pour lesquels un permis de construire, un permis d’aménager ou une autorisation de lotir a été obtenu ; toutefois, la majoration est rétablie rétroactivement en cas de préemption du permis de construire, du permis d’aménager ou de l’autorisation de lotir ;
– parcelles supportant une construction passible de la taxe d’habitation.
La liste des terrains constructibles concernés est dressée par le maire. Cette liste, ainsi que les modifications qui y sont apportées, sont communiquées à l’administration des impôts avant le 1er septembre de l’année qui précède l’année d’imposition.
Cette libre modulation entre 0 € et 3 € résulte de l’article 114 de la loi de finances pour 2009. Elle laisse la possibilité d’appliquer des majorations comportant des centimes (autres que les 50 centimes qu’elles pouvaient déjà appliquer). Le plafond de la majoration n’est pas modifié.
III. – 2. Exonération des terrains plantés en oliviers (art. 1394 C du CGI)
Les organes délibérants des communes ou EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre d’une année, exonérer de TFNB les terrains, agricoles ou non, qui sont plantés en oliviers.
III. – 3. Exonération des terrains nouvellement plantés en noyers (art. 1395 A du CGI)
Cette exonération facultative doit être votée par les communes et EPCI avant le 1er octobre 2011. La délibération doit en préciser la durée, qui ne peut excéder huit ans.
III. – 4. Exonération des terrains nouvellement planté de vergers, cultures fruitières d’arbres et arbustes et les vignes (art. 1395 A bis du CGI)
Les communes et les EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de la TFNB, chacun pour la part qui le concerne, pendant une durée de huit ans au maximum, à l’instar de celle existant déjà sur les terrains nouvellement plantés en noyers, les terrains plantés de vergers, cultures fruitières d’arbres et arbustes et de vignes. La délibération doit être prise avant le 1er octobre 2011 et indiquer la durée choisie par la commune ou le groupement. Cette délibération peut distinguer, parmi ces différents types de cultures, celles à exonérer ou pas.
Cette nouvelle exonération résulte de l’article 109 de la loi de finances pour 2011.
III.– 5. Exonération des terrains plantés en arbres truffiers (art. 1395 B du CGI)
Depuis le 1er janvier 2005, les terrains nouvellement plantés en arbres truffiers bénéficient d’une exonération de droit de TFNB d’une durée de cinquante ans. Cette exonération de droit ne nécessite pas de délibération des collectivités locales concernées (2).
(1) Ce texte précise que la valeur forfaitaire moyenne au mètre carré est fixée à 189 € en zone A, 98 € en zone B1, 70 € en zone B2 et 35 € en zone C (valeur applicable en 2010).
(2) Cf. II de l’article 1395 B du CGI résultant de l’article 43 de la loi no 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux. Cet article a supprimé l’exonération facultative de TFNB afférentes aux terrains plantés en arbres truffiers que pouvaient mettre en œuvre, sans limitation de durée, les communes et leurs groupements à fiscalité propre en application des dispositions de l’article 1394 C du CGI.
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III. – 6. Exonération pour les terrains agricoles exploités selon le mode de production biologique (art. 1395 G du CGI)
Les communes et les EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de la TFNB, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante et chacun pour la part qui le concerne, les terres, prés et prairies naturels, herbages et pâturages, vergers et cultures fruitières d’arbres et arbustes, vignes, bois, landes, lacs et étangs, jardins autres que les jardins d’agrément et terrains affectés à la culture maraîchère, florale et d’ornementation, pépinière qui relèvent de l’agriculture biologique. L’exonération, d’une durée maximale de cinq ans, est applicable à compter de l’année qui suit celle au titre de laquelle une attestation d’engagement d’exploitation suivant le mode de production biologique a été délivrée pour la première fois par un organisme certificateur agréé.
L’exonération est applicable à compter des impositions établies au titre de l’année 2012 pour les parcelles exploitées selon le mode de production biologique au 1er janvier 2011, sous réserve que le conseil municipal ait pris la délibération précitée avant le 1er octobre 2011.
III. – 7. Dégrèvement à hauteur de 50 % pour les parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs (art. 1647-00 bis du CGI)
L’article 1647-00 bis du CGI prévoit un dégrèvement automatique de 50 % de la TFNB des parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs pendant les cinq années suivant celle de leur installation. Ce dégrèvement est à la charge de l’État.
Un dégrèvement temporaire des 50 % restants est laissé à l’initiative des collectivités locales et de leurs groupements. La délibération doit fixer la durée du dégrèvement (cinq ans au plus, à compter de l’année suivant celle de l’installation) et doit être prise avant le 1er octobre 2011 pour être applicable en 2012. Elle concerne les jeunes agriculteurs bénéficiant de la dotation d’installation ou des prêts à moyen terme spéciaux prévus aux articles R. 343-9 à R. 343-16 du code rural et de la pêche maritime, ainsi que ceux qui ont souscrit un contrat territorial d’exploitation dans les conditions définies aux articles L. 311-3 et L. 341-1, R. 311-2, R. 341-7 à R. 341-13 et R. 341-14 à R. 341-15 du code rural et de la pêche maritime.
Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique aux parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (1).
IV. – TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS BÂTIES (TFPB) ET TAXE D’ENLÈVEMENT SUR DES ORDURES MÉNAGÈRES (TEOM)
Rappel : la loi de finances pour 2010 a modifié l’affectation des impôts directs locaux. Les régions ne sont plus bénéficiaires d’une part de TFPB. Conformément aux articles 1379, 1379-0 bis et 1586 du CGI, cette imposition est perçue par les communes, les EPCI à fiscalité propre et les départements.
IV. – 1. Exonérations relatives aux politiques sociales sur décision des collectivités locales ou de droit, sauf décisions contraires
Les collectivités locales ou leurs groupements à fiscalité propre qui souhaitent instituer les exonérations de TFPB prenant en compte la situation sociale des contribuables au titre de 2012 peuvent prendre les délibérations suivantes avant le 1er octobre 2011.
IV. – 1.1. Exonération des logements locatifs sociaux acquis, puis améliorés, par des personnes physiques au moyen d’aides de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (art. 1383 E du CGI)
Les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer, pour la part de TFPB qui leur revient, les logements locatifs sociaux acquis, à compter du 1er janvier 2004, puis améliorés, par des personnes physiques au moyen d’aides de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).
Ces logements doivent se situer dans une zone de revitalisation rurale (ZRR) et entrer dans le champ d’application de l’article L. 351-2 du code de la construction et de l’habitation. La décision de subvention doit, par ailleurs, intervenir dans un délai de deux ans, au plus, à compter de l’année qui suit celle d’acquisition du logement.
Cette exonération, d’une durée de quinze ans, s’applique à compter de l’année qui suit l’achèvement des travaux d’amélioration. Elle peut prendre fin avant terme, si le logement n’a pas fait l’objet d’une location pendant une période continue d’au moins douze mois. Elle cesse alors de s’appliquer au 1er janvier de l’année qui suit la période précitée.
La délibération doit intervenir avant le 1er octobre 2011 pour être applicable en 2012.
(1) Cf. BOI 6 B-1-02 no 6 du 9 janvier 2002 (disponible sur le site www.impots.gouv.fr).
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IV. – 1.2. Exonération des logements locatifs acquis avec l’aide de l’État (art. 1384 B et 1586 B du CGI)
Les communes et EPCI à fiscalité propre (1384 B) et les départements (1586 B) peuvent exonérer, totalement ou partiellement, pour la part de TFPB qui leur revient et pour une durée qu’ils déterminent, les logements faisant l’objet d’un bail à réhabilitation en application de l’article L. 252-1 du code de la construction et de l’habitation. La délibération portant exonération doit être prise avant le 1er octobre de l’année précédant son application.
Rappel : les logements pris à bail, à compter du 1er janvier 2005, dans les conditions fixées par les articles L. 252-1 à L. 252-4 du code de la construction et de l’habitation, sont exonérés de plein droit de TFPB pendant la durée de ce bail (1). Les pertes de recettes résultant de cette exonération sont compensées intégralement par l’État. Cette exonération de droit ne nécessite pas de délibération des collectivités locales concernées.
IV. – 1.3. Prolongation de l’exonération des logements locatifs (art. 1586 A du CGI)
Les départements peuvent prolonger, pour une durée qu’ils déterminent, les exonérations de part départementale de TFPB prévues aux articles 1384, 1384 A et II bis du 1385 en faveur des habitations à loyer modéré, des logements financés au moyen de prêts aidés par l’État et des logements locatifs appartenant à certains organismes HLM ou à des SEM (2).
Cette délibération doit intervenir avant le 1er octobre 2011 pour être applicable en 2012.L’exonération prévue à l’article 1384 A concerne également les logements sociaux neufs à usage locatif dont
les droits immobiliers ont été démembrés, lorsque l’usufruitier bénéficie d’un prêt aidé par l’État et a conclu une convention avec ce dernier.
IV. – 2. Exonérations relatives au développement économique et à l’aménagement du territoire sur décision des collectivités locales ou de droit, sauf décisions contraires
Les collectivités locales ou leurs groupements à fiscalité propre qui souhaitent instituer les exonérations de TFPB favorisant ou non l’implantation d’entreprise ou de logement dans des territoires déterminés au titre de 2012 peuvent prendre les délibérations suivantes avant le 1er octobre 2011.
IV. – 2.1. Exonération des constructions nouvelles (art. 1383 du CGI)
L’article 1383 du CGI exonère de TFPB, pour une durée de deux ans à compter de leur achèvement, les constructions nouvelles, reconstructions et additions de construction, et les conversions de bâtiments ruraux en maisons. L’exonération porte sur les parts départementale et communale de la taxe. En ce qui concerne la part perçue au profit des communes et de leurs groupements, l’exonération ne concerne, depuis 1992, que les locaux à usage d’habitation.
Les communes et leurs groupements peuvent, pour la part de taxe leur revenant, supprimer cette exonération de deux ans. Cette suppression ne peut cependant concerner que les immeubles à usage d’habitation achevés à compter du 1er janvier 1992, qui ne sont pas financés au moyen de prêts aidés de l’État prévus aux articles L. 301-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation ou de prêts visés à l’article R. 331-63 du même code.
IV. – 2.2. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1383 A du CGI)
Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent exonérer, pour la part de TFPB qui leur revient, les entreprises bénéficiant de l’exonération d’impôt sur les bénéfices, prévue aux articles 44 sexies, 44 septies et 44 quindecies (3) du CGI, pour les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté.
Pour les entreprises créées à compter du 1er janvier 2004, cette exonération, lorsqu’elle est décidée, peut durer de deux à cinq ans. Les délibérations prises par les conseils municipaux peuvent également s’appliquer à la cotisation foncière des entreprises (cf. art. 1464 B du CGI présenté ci-après).
Les dispositions de l’article 44 sexies du CGI sont applicables aux entreprises exerçant une activité professionnelle non commerciale dans les zones de revitalisation rurale (ZRR) (4). Ces entreprises, sous réserve d’avoir été créées à compter du 1er janvier 2004, entrent, par conséquent, dans le champ d’application de l’article 1383 A du CGI.
Rappel : ce régime d’exonération ayant été considéré comme incompatible avec les règles communautaires applicables aux aides d’État (5), l’article 41 de la loi de finances rectificative pour 2004 l’a aménagé, notamment
(1) Article 108 de la loi no 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale.(2) Article 1586 A du CGI.(3) Précisions infra.(4) Cf. IV de l’article 7 de la loi no 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.(5) Décision du 16 décembre 2003 de la Commission européenne.
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en plafonnant les aides accordées conformément aux règlements communautaires destinés à assurer le respect des règles de libre concurrence. La Commission européenne a adopté, le 6 août 2008, un nouveau règlement général d’exemption par catégorie.
Ainsi, les articles 1383 A (TFPB) et 1464 B (TP) ont été complétés par l’article 114 de la loi de finances rectificative pour 2008, afin de préciser ces nouvelles références. Le régime de l’exonération facultative temporaire de TFPB en faveur des entreprises créant un établissement ou reprenant une entreprise en difficulté n’est pas modifié, mais seulement précisé par la référence aux règlements d’exemption de notification des aides d’État de la Commission européenne qui lui sont applicables. Le bénéfice de cette exonération est subordonné au respect des dispositions du même règlement communautaire que celui appliqué pour l’exonération dont l’entreprise bénéficie :
– soit sur le fondement de l’article 44 sexies (exonération pendant deux ans d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés pour les entreprises nouvelles implantées dans les ZRR ou dans les zones d’aide à finalité régionale) ;
– soit sur le fondement de l’article 44 septies (exonération pendant deux ans d’impôt sur les sociétés pour les entreprises créées pour reprendre une entreprise industrielle en difficulté) ;
– soit sur le fondement de l’article 44 quindecies (exonération pendant cinquante neuf mois à compter de leur création ou de leur reprise d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés pour les entreprises nouvelles ou reprises et soumise au régime réel d’imposition sur les résultats implantées dans les ZRR entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2013).
Les sociétés bénéficiant d’une exonération d’impôt sur les sociétés pourront désormais être exonérées de CET et/ou de TFPB dont elles sont redevables pour les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté, sous réserve de respecter les dispositions relatives au régime des aides d’État (1).
Le montant de l’exonération est pris en compte dans le calcul du montant total d’aides dont bénéficie chaque entreprise et s’impute sur l’enveloppe globale de 200 000 € sur trois ans fixée par le règlement communautaire. L’exonération est, le cas échéant, plafonnée en cas de dépassement de cette somme. Ce montant de minimis de 200 000 € s’apprécie par entreprise et non par établissement et en cumulant l’ensemble des aides relevant du régime de minimis accordées à une même entreprise, quels que soient leur forme et leurs objectifs.
IV. – 2.3. Exonération dans les zones franches urbaines (art. 1383 B, 1383 C et 1383 C bis du CGI)
Les exonérations de TFPB des immeubles situés dans une zone franche urbaine (ZFU) et affectés à une activité entrant dans le champ d’application de la CFE font l’objet de trois articles, détaillés ci-dessous.
Il s’agit d’une exonération de droit, sauf délibération contraire des collectivités locales ou de leurs EPCI prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante et d’une durée de cinq ans et elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis déjà cité).
Exonération prévue à l’article 1383 B du CGI
Cette exonération s’applique aux immeubles affectés, entre le 1er janvier 1997 et le 2 avril 2006 (2), à une activité entrant dans le champ de la CFE ou faisant l’objet, après le 1er janvier 1997, d’un changement d’exploitant.
En cas de changement d’exploitant entre le 1er janvier 2002 et le 2 avril 2006, l’exonération est maintenue pour la période restant à courir et dans les conditions prévues pour le prédécesseur.
Pour bénéficier de cette exonération, l’entreprise doit se situer dans une ZFU dite « de première génération » (3). Cette exonération est en voie d’extinction.
Exonération prévue à l’article 1383 C du CGI
Cette exonération s’applique aux immeubles affectés, entre le 1er janvier 2004 et le 2 avril 2006, à une activité entrant dans le champ d’application de la CFE. En cas de changement d’exploitant au cours d’une période d’exonération, celle-ci est maintenue pour la période restant à courir et dans les conditions prévues pour le prédécesseur.
Pour bénéficier de cette exonération, l’entreprise doit se situer dans une ZFU dite « de deuxième génération » (4). Cette exonération est aussi en voie d’extinction.
Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis déjà cité).
(1) Pour mémoire, ces entreprises pourront également, dans les mêmes conditions, être exonérées des taxes consulaires.(2) Date de publication de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.(3) La liste de ces ZFU figure au I de l’annexe à la loi no 96-987 du 14 novembre 1996.(4) La liste de ces ZFU figure au I bis de l’annexe à la loi no 96-987 du 14 novembre 1996.
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Exonération prévue à l’article 1383 C bis du CGI
Depuis le 1er août 2006 (1) de nouvelles ZFU, dites « de troisième génération », ont été créées dans des quartiers de plus de 8 500 habitants particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des zones de redynamisation urbaine (ZRU).
Les immeubles rattachés, entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2011, à un établissement faisant l’objet d’une création ou d’une extension d’activités au cours de cette même période et situés dans une ZFU (première, deuxième et troisième génération) bénéficient d’une exonération de TFPB (2).
Cette exonération ne peut être cumulée avec :– l’exonération des entreprises nouvelles (art. 1383 A) ;– les autres exonérations applicables dans les ZFU (art. 1383 B et 1383 C) ;– l’exonération des pôles de compétitivité (art. 1383 F) ;– l’exonération des jeunes entreprises innovantes (art. 1383 D).
Le contribuable doit opter pour l’un ou l’autre de ces régimes avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’exonération prend effet. Cette option est irrévocable.
Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis déjà cité).
IV. – 2.4. Exonération de sept ans des entreprises innovantes (art. 1383 D du CGI)
Les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de TFPB, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, les immeubles appartenant à une jeune entreprise innovante créée jusqu’au 31 décembre 2013 (3). Cette exonération est d’une durée de sept ans.
Lorsque l’immeuble appartient à une entreprise existant au 1er janvier 2004, celle-ci doit avoir été créée depuis moins de huit ans au 1er janvier de l’année d’imposition. Par ailleurs, l’entreprise doit avoir moins de sept ans au 1er janvier de l’année au titre de laquelle elle prétend à l’exonération de TFPB.
Pour bénéficier de cette exonération, les entreprises doivent répondre aux critères suivants (4) :– employer moins de 250 salariés ;– réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 40 M€ au cours de l’exercice ou afficher un bilan total inférieur à 27 M€ ;– réaliser des dépenses dans le domaine de la recherche représentant au moins 15 % des charges engagées au
titre de l’exercice ;– avoir un capital détenu, à 50 % au moins :
– soit par des personnes physiques ;– soit par une société répondant aux mêmes conditions dont le capital est détenu pour 50 % au moins par des
personnes physiques ;– soit par des sociétés de capital-risque, des fonds communs de placement à risque, des sociétés de développement
régional, des sociétés financières d’innovation ou des sociétés unipersonnelles d’investissement à risque, à la condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance au sens des deuxième à quatrième alinéas du 12 de l’article 39 du CGI entre la société en cause et ces dernières sociétés ou ces fonds ;
– soit par des fondations ou associations reconnues d’utilité publique à caractère scientifique ;– soit par des établissements publics de recherche et d’enseignement ou leurs filiales ;
– ne pas être créée dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension d’activités existantes ou d’une reprise des mêmes activités.
Cette exonération ne peut être cumulée avec celle concernant les entreprises nouvelles (5), ni avec celle applicable dans les zones franches urbaines (6). Dans ce cas, le contribuable doit opter pour l’un ou l’autre de ces régimes avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’exonération prend effet, soit le 1er janvier 2012 pour l’année d’imposition 2012. Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis déjà cité).
(1) En vertu de l’article 26 de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.(2) Cf. article 29 de la même loi.(3) Modification apportée par le 7.6 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010.(4) Les conditions requises en matière de TFB sont celles que l’entreprise doit remplir pour bénéficier de l’exonération de CFE prévue à
l’article 1466 D du CGI au titre des établissements qu’elle exploite. Pour plus d’information sur ces conditions, il convient de se reporter au BOI 6 E-4-06, qui précise les conditions relatives à l’effectif salarié, au chiffre d’affaires et au total de bilan, à l’âge de l’entreprise, à la composition du capital et au volume de dépenses de recherche réalisées, requises pour bénéficier de cette exonération prévue par l’article 1466 D.
(5) Cf. article 1383 A du CGI commenté supra.(6) Cf. articles 1383 B et 1383 C commentés infra.
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IV. – 2.5. Exonération de certains établissements hôteliers situés en zone de revitalisation rurale (art. 1383 E bis du CGI)
Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre situés en ZRR peuvent accorder une exonération de TFPB, chacun pour la part qui lui revient et par délibération de portée générale prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante :
– aux hôtels (pour les locaux affectés exclusivement à une activité d’hébergement) ;– aux locaux meublés à titre de gîte rural ;– aux meublés de tourisme ;– aux chambres d’hôtes.
L’exonération peut porter sur l’ensemble de ces catégories d’hébergement ou sur l’une d’entre elles. Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis déjà cité).
IV. – 2.6. Exonération de cinq ans applicable aux pôles de compétitivité (art. 1383 F du CGI)
Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent exonérer de TFPB les immeubles implantés, au 1er janvier de l’année d’imposition, dans une zone de recherche et de développement d’un pôle de compétitivité (1), lorsque ces actions participent à un projet de recherche et de développement validé à compter du 1er janvier 2005. Seuls les établissements d’entreprises participant à un projet agréé par l’État, selon des critères fixés par la loi, sont concernés par cette exonération.
La délibération doit être prise avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition.
Cette délibération porte sur la totalité de la part de TFPB revenant à chaque collectivité territoriale et à chaque groupement à fiscalité propre. Elle doit être de portée générale et viser l’ensemble des immeubles entrant dans le champ d’application de l’exonération. Elle ne peut limiter le bénéfice de l’exonération à certains immeubles, ni en modifier la quotité ou la durée fixée par la loi. Elle est limitée à une période de cinq ans.
Cette exonération ne s’étend pas à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères due, le cas échéant, par l’entreprise.
Elle n’est pas cumulable avec d’autres régimes d’exonération de TFPB prévus par le CGI, notamment celui des entreprises nouvelles (art. 1383 A), celui relatif aux immeubles situés en ZFU affectés à une activité entrant dans le champ de la CFE (art. 1383 B et 1383 C) et celui relatif aux jeunes entreprises innovantes (art. 1383 D).
Le contribuable doit préciser sous quel régime il entend se placer. Ce choix est irrévocable.
IV. – 2.7. Exonération dans les bassins d’emploi à redynamiser (art. 1383 H du CGI)
Les immeubles rattachés entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2011 à des établissements créés ou étendus dans un bassin d’emploi à redynamiser (2) et remplissant les conditions pour bénéficier de l’exonération de CFE prévue au I quinquies A de l’article 1466 A du CGI sont exonérés de TFPB pendant cinq ans.
Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent s’opposer à l’application de cette exonération par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante. Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFUE aux aides de minimis.
Toutefois, sur option des entreprises propriétaires d’un immeuble dans une ZAFR, le bénéfice de l’exonération est subordonné à l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité (règlement général d’exemption par catégorie). Elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis déjà cité).
IV. – 3. Exonérations relatives au développement durable sur décision des collectivités locales ou de droit, sauf décisions contraires
Les collectivités locales ou leurs groupements à fiscalité propre qui souhaitent instituer les exonérations de TFPB qui ont pour finalité la protection de l’environnement ou la prise en compte des risques naturels, au titre de 2012, peuvent prendre les délibérations suivantes avant le 1er octobre 2011.
(1) Les pôles de compétitivité sont constitués par le regroupement, sur un même territoire, d’entreprises, d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche publics ou privés, qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l’innovation.
(2) Les bassins d’emploi à redynamiser sont définis par l’article 42 de la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire, modifiée notamment par l’article 130 de la loi de finances rectificative pour 2006.
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IV. – 3.1. Exonération de certains logements anciens économes en énergie (art. 1383-0 B du CGI)
Les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de la TFPB, totalement ou partiellement et chacun pour la part qui le concerne, les logements achevés avant le 1er janvier 1989 pour lesquels leur propriétaire a engagé un montant minimum de dépenses d’équipement en faveur des économies d’énergie, effectuées à compter du 1er janvier 2007 et ouvrant droit au crédit d’impôt sur le revenu prévu à l’article 200 quater du CGI.
L’exonération doit être décidée par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante.
Cette exonération, applicable pour une durée de cinq ans à compter de l’année suivant celle du paiement du montant total des dépenses mentionnées ci-dessus, peut être de 50 % ou de 100 % de la cotisation de TFPB. Elle ne peut pas être renouvelée au cours des dix années suivant celle de l’expiration d’une période d’exonération.
Lorsque cette exonération entre en concurrence avec l’exonération de droit des logements sociaux dans les zones de reconversion rurale (1), cette dernière l’emporte.
Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (2).
IV. – 3.2. Exonération des logements neufs présentant un niveau élevé de performance énergétique globale (art. 1383-0 B bis du CGI)
Les collectivités territoriales et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante et chacun pour la part qui le concerne, exonérer de TFPB, en totalité ou à hauteur de 50 %, les logements neufs achevés à compter du 1er janvier 2011 dont le niveau de performance énergétique globale est supérieur à celui qu’impose la législation en vigueur. Le niveau élevé de performance énergétique globale est déterminé dans des conditions fixées par l’article 315 quaterdecies du CGI issu du décret no 2009-1529 du 9 décembre 2009.
L’exonération s’applique à compter de l’année qui suit celle de l’achèvement de la construction, pendant une durée que chaque collectivité ou EPCI détermine, mais qui ne peut être inférieure à cinq ans.
L’exonération est applicable aux impositions pour les logements neufs achevés à compter du 1er janvier 2009, sous réserve que le conseil municipal ait pris la délibération précitée avant le 1er octobre 2011. Lorsque l’exonération prévue à l’article 1383 (exonération de droit de deux ans) n’a pas fait l’objet d’une délibération contraire, cette exonération s’appliquera à compter de la troisième année qui suivra celle de l’achèvement de la construction.
Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (3).
IV. – 3.3. Exonération des constructions affectées à l’habitation édifiées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques technologiques – Seveso – (art. 1383 G du CGI)
Les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer, à concurrence de 15 % ou de 30 % (4), par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, les constructions affectées à l’habitation achevées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques technologiques (5) et situées dans le périmètre d’exposition aux risques prévu par le plan (zone « Seveso »).
La délibération de chaque collectivité territoriale ou groupement à fiscalité propre porte sur la part qui lui revient et fixe un taux unique d’exonération pour les constructions en cause. Ce taux est ensuite majoré de 15 % ou de 30 % pour les constructions affectées à l’habitation répondant à certains critères de situations définis au code de l’environnement.
Lorsque l’exonération vient en concurrence avec celle prévue à l’article 1383 E du code général des impôts (6), cette dernière s’applique.
Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (7).
(1) Cf. article 1383 E du code général des impôts.(2) Cf. BOI 6 C-1-10 no 7 du 14 janvier 2010.(3) Cf. BOI 6 C-1-10 no 7 du 14 janvier 2010.(4) Ces taux ont été réduits par l’article 96 de la loi de finances pour 2010.(5) Cf. article L. 515-15 du code de l’environnement.(6) Exonération facultative en ZRR des logements sociaux acquis et améliorés au moyen d’une aide de l’ANAH.(7) Cf. BOI 6 C-3-10 no 46 du 28 avril 2010.
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IV. – 3.4. Exonération facultative et partielle de TFPB des locaux d’habitation achevés antérieurement à la construction d’une installation classée implantée sur un site comportant des risques importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines et pour l’environnement, et situés dans le périmètre de cette installation classée (art. 1383 G bis du CGI) (1)
Les collectivités territoriales et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante et chacun pour la part qui le concerne, exonérer de TFPB, à concurrence de 25 % ou de 50 %, les constructions affectées à l’habitation qui :
– sont édifiées à moins de trois kilomètres de la limite de propriété d’un établissement comportant au moins une installation classée implantée sur un site nouveau et susceptible de créer, par danger d’explosion ou d’émanation de produits nocifs, des risques très importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines et pour l’environnement et pour laquelle, des servitudes d’utilité publique peuvent être instituées concernant l’utilisation du sol ainsi que l’exécution de travaux soumis au permis de construire selon la liste prévue au IV de l’article L. 515-8 du code de l’environnement ;
– ont été achevées antérieurement à la construction de l’installation mentionnée à l’alinéa précédent ;– et ne sont pas situées dans un périmètre d’exposition prévu par un plan de prévention des risques technologiques
mentionné à l’article L. 515-15 du code de l’environnement (c’est-à-dire autre que Seveso).
Pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser, avant le 1er janvier de la première année à compter de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration au service des impôts du lieu de situation des biens comportant tous les éléments d’identification du ou des immeubles visés au premier alinéa. Lorsque la déclaration est souscrite hors délai, l’exonération s’applique à compter du 1er janvier de l’année suivant celle au cours de laquelle la déclaration est déposée.
En cas de concurrence entre le régime de cette exonération et celle prévue dans les zones de revitalisation rurale (prévue à l’art. 1383 E du CGI), c’est l’exonération prévue au même article 1383 E du CGI qui est applicable.
IV. – 3.5. Exonération facultative et partielle de TFPB des locaux d’habitation achevés antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques miniers et situés dans le périmètre d’exposition aux risques prévus par ce plan (art. 1383 G ter du CGI) (2)
Les collectivités territoriales et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante, exonérer de taxe foncière sur les propriétés bâties, à concurrence de 25 % ou de 50 %, les constructions affectées à l’habitation achevées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques miniers mentionné à l’article 94 du code minier et situées dans les zones exposées aux risques, définies au 1o du II de l’article L. 562-1 du code de l’environnement, et délimitées par le plan.
La délibération porte sur la part revenant à chaque collectivité territoriale ou EPCI à fiscalité propre et fixe un taux unique d’exonération pour les constructions situées dans le périmètre visé au premier alinéa.
Pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser, avant le 1er janvier de la première année à compter de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration au service des impôts du lieu de situation des biens comportant tous les éléments d’identification du ou des immeubles visés au premier alinéa. Lorsque la déclaration est souscrite hors délai, l’exonération s’applique à compter du 1er janvier de l’année suivant celle au cours de laquelle la déclaration est déposée.
En cas de concurrence entre le régime de cette exonération et celle prévue dans les zones de revitalisation rurale (prévue à l’art. 1383 E du CGI), c’est l’exonération prévue au même article 1383 E du CGI qui est applicable.
IV. – 3.6. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement prise en compte au titre du foncier bâti (art. 1518 A du CGI)
Les collectivités locales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent porter à 100 % la réduction de la valeur locative des installations destinées à la lutte contre la pollution des eaux et de l’atmosphère, à économiser l’énergie ou à réduire le bruit visées aux articles 39 quinquies E et 39 quinquies F du CGI et des matériels visés aux articles 39 AB, 39 quinquies DA du CGI.
De droit, la réduction est de 50 % et peut concerner à la fois la CFE et la TFPB, selon la nature des matériels concernés.
(1) Introduit par l’article 48 de la loi no 2009-1674 de finances rectificative pour 2009.(2) Introduit par l’article 49 de la loi no 2009-1674 de finances rectificative pour 2009.
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IV. – 4. Exonérations relatives à des aménagements particuliers sur décision des collectivités locales ou de droit, sauf décisions contraires
Cette partie regroupe les instruments de politiques fiscales très diverses. Les collectivités locales ou leurs groupements à fiscalité propre qui souhaitent instituer les allégements de TFPB suivants, au titre de 2012, peuvent prendre les délibérations suivantes avant le 1er octobre 2011.
IV. – 4.1. Exonération des bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages (art. 1382 B du CGI)
Les communes et les EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre pour application au 1er janvier de l’année suivante, exonérer de la TFPB les bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages, à l’exclusion de ceux abritant les presses et les séchoirs.
IV. – 4.2. Exonération de certains immeubles occupés par les groupements de coopération sanitaire (art. 1382 C du CGI)
Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent accorder une exonération de TFPB, pour la part qui leur revient, aux immeubles ou parties d’immeubles appartenant à des établissements participant au service public hospitalier et qui sont affectés aux activités médicales des groupements de coopération sanitaire (1) qui comptent parmi leurs membres au moins un établissement ou organisme public.
L’exonération est subordonnée à une délibération des collectivités concernées avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition.
IV. – 4.3. Exonération de certains immeubles relevant du patrimoine universitaire confiés à des sociétés de projet (art. 1382 D du CGI)
Afin d’encourager la rénovation immobilière des sites universitaires, les universités peuvent utiliser un plan national, dit « opération campus », dont les opérations d’aménagement sont exonérés de la TFPB.
Or, il existe un autre dispositif subsidiaire d’aide à la restauration des universités, proposé par la Caisse des dépôts et consignations, mais qui exclut l’exonération de droit de TFPB. C’est pourquoi cette exonération pour ces programmes conclus « avec des sociétés dont le capital est entièrement détenus par des personnes publiques », a été autorisé sur délibération expresse des collectivités territoriale et EPCI.
Cette délibération, qui concerne donc les communes, EPCI et départements, doit être prise avant le 1er octobre 2011 pour une application au 1er janvier 2012.
IV. – 4.4. Exonération de certains immeubles situés dans les nouvelles zones de restructuration de défense (ZRD) (art. 1383 I du CGI)
Les collectivités territoriales et EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre de l’année qui précède l’année d’imposition, exonérer de TFPB les immeubles situés dans les ZRD et rattachés à un établissement remplissant les conditions requises pour bénéficier de cette exonération de CFE créée pour les ZRD. L’exonération porte sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité territoriale ou EPCI à fiscalité propre.
La durée de cette exonération est identique à celle afférente à la CFE (2) : elle s’applique à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle où est intervenu le rattachement à un établissement remplissant les conditions d’éligibilité et cesse de s’appliquer à compter du 1er janvier de l’année suivant celle où les immeubles ne sont plus affectés à une activité entrant dans le champ d’application de la CFE.
L’exonération est applicable à compter des impositions établies au titre de l’année 2012, sous réserve que le conseil municipal ait pris la délibération précitée avant le 1er octobre 2011.
Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis, cf. supra).
IV. – 4.5. Abattement sur les bases de certains logements locatifs sociaux dans les départements d’outre-mer (art. 1388 ter du CGI)
Un abattement de 30 % est opéré sur la base d’imposition de la TFPB de certains logements locatifs sociaux dans les quatre départements d’outre-mer.
Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent s’opposer à l’application de cet abattement par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.
(1) Cf. article L. 6133-1 du code de la santé publique.(2) La durée de l’exonération est de cinq ans ; elle commence, en cas de création d’établissement, l’année qui suit la création et, en cas
d’extension d’établissement, la deuxième année qui suit l’extension.
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L’abattement est applicable pour les impositions établies au titre des cinq années suivant celle de l’achèvement des travaux, qui doit intervenir au plus tard le 31 décembre 2016.
Il concerne les logements construits, améliorés, ou acquis puis améliorés avec le concours financier de l’État et les logements qui ouvrent droit à l’aide personnalisée au logement et qui appartiennent à des organismes d’habitations à loyer modéré (1) ou à des sociétés d’économie mixte (2).
Par ailleurs, pour bénéficier de l’abattement, les logements doivent faire l’objet de travaux d’amélioration, avec le concours financier de l’État défini à l’article L. 301-2 du code de la construction et de l’habitation, pour être davantage protégés des risques naturels prévisibles (3).
Cet abattement ne peut être cumulé avec celui applicable de plein droit sur l’ensemble du territoire (art. 1388 bis du CGI). Dans ce cas, le contribuable doit opter pour l’un ou l’autre de ces régimes avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’abattement retenu prend effet.
Toutefois, le bénéfice des dispositions de l’article 1388 ter est accordé à l’expiration de la période d’application de l’abattement prévu par l’article 1388 bis, sous déduction du nombre d’années au titre desquelles cet abattement a été pratiqué.
IV. – 5. Taxe et redevance d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM/REOM)
Rappel : pour de plus amples informations, vous pouvez utilement vous reporter aux circulaires suivantes, qui traitent spécifiquement du service d’élimination des déchets ménagers :
– circulaire NOR INT/B/00/00249/C du 10 novembre 2000 ;– circulaire NOR LBL/B/02/10002/C du 13 juin 2002 ;– circulaire NOR MCT/B/05/10008/C du 15 juillet 2005 ;– circulaire NOR MCT/B/06/00046/C du 28 avril 2006.
IV. – 5.1. Institution de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)
La TEOM ne peut être instituée que par une commune, un EPCI ou un syndicat mixte bénéficiant de l’ensemble de la compétence d’élimination des déchets ménagers et assurant au moins la collecte (4).
Si elle procède d’une commune ou d’un EPCI, la délibération d’institution doit intervenir avant le 15 octobre pour une application au 1er janvier de l’année suivante.
Cas particuliers
a) Lorsque l’arrêté préfectoral qui créé un EPCI à fiscalité propre ou qui lui transfère la compétence « collecte des ordures ménagères » est pris entre le 15 octobre et le 31 décembre, l’organe délibérant du groupement a jusqu’au 15 janvier de l’année suivante pour décider l’institution immédiate de la TEOM. Il ne peut cependant décider d’exonérations facultatives ou de plafonnement de valeur locative pour cette année. À défaut, les délibérations prises antérieurement par des communes ou EPCI dissous sont maintenues pour une année.
b) Lorsqu’un syndicat de communes percevant la TEOM est transformé en communauté de communes sans modification de son périmètre, par un arrêté préfectoral pris entre le 15 octobre et le 31 décembre, la communauté de communes doit décider avant le 31 mars de l’année suivant la transformation si elle institue la TEOM. Elle ne peut en revanche pas modifier le zonage institué par le syndicat, qui demeure applicable l’année suivant la transformation.
c) En cas de rattachement d’une commune à un EPCI, par un arrêté préfectoral pris entre le 15 octobre et le 31 décembre, la TEOM instituée par le groupement est appliquée sur son territoire dès la première année suivant ce rattachement. Cependant, l’EPCI peut décider jusqu’au 15 janvier d’instituer un zonage conformément à l’article 1636 B undecies, notamment afin de limiter les hausses de cotisations liées à l’harmonisation du mode de financement ; la première année, un zonage infracommunal ne peut être adopté que s’il reprend les limites d’un zonage appliqué antérieurement par la commune.
d) Les EPCI issus d’une fusion pour laquelle l’arrêté préfectoral est intervenu entre le 15 octobre et le 31 décembre ont jusqu’au 15 janvier de l’année suivant la fusion pour instituer la TEOM. À défaut, les régimes fiscaux antérieurement applicables sont maintenus pour une durée qui ne peut excéder deux années.
(1) Organismes définis à l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation.(2) Sociétés visées aux articles L. 472-1-1 et L. 481-1-1 du même code.(3) Inondations, mouvements de terrain, avalanches, incendies de forêt, séismes, éruptions volcaniques, tempêtes de cyclones.(4) Cf. loi no 99-586 du 12 juillet 1999.
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L’institution de la TEOM par un syndicat mixte compétent en matière de collecte doit quant à elle être décidée avant le 1er juillet pour une application l’année suivante. Cette date concerne exclusivement l’institution ex nihilo et non le remplacement de la redevance par la TEOM ou inversement : cette dernière délibération peut intervenir jusqu’au 15 octobre (1).
Cas particuliers
a) En cas de rattachement d’une commune ou d’un EPCI à un syndicat mixte emportant transfert de la compétence de collecte, par un arrêté préfectoral pris entre le 15 octobre et le 31 décembre, la TEOM instituée par le syndicat est appliquée sur le territoire de la commune ou de l’EPCI dès la première année suivant ce rattachement. Cependant, le comité syndical peut décider jusqu’au 15 janvier d’instituer un zonage conformément à l’article 1636 B undecies, notamment afin de limiter les hausses de cotisations liées à l’harmonisation du mode de financement ; la première année, un zonage infracommunal ne peut être adopté que s’il reprend les limites d’un zonage appliqué antérieurement pour la commune ou l’EPCI.
b) Les EPCI issus d’une fusion pour laquelle l’arrêté préfectoral est intervenu entre le 15 octobre et le 31 décembre ont jusqu’au 15 janvier de l’année suivant la fusion pour instituer la TEOM. À défaut, les régimes fiscaux antérieurement applicables sont maintenus pour une durée qui ne peut excéder deux années.
Si le syndicat mixte compétent en matière de collecte n’a pas institué de mode de financement spécifique (TEOM ou REOM) de la compétence avant le 1er juillet, il devra se financer par une contribution budgétaire de ses membres et d’autres recettes.
Dès lors, tout EPCI à fiscalité propre titulaire de la totalité de la compétence d’élimination des déchets et qui adhère à ce syndicat pour l’ensemble de celle-ci retrouve la possibilité d’instituer la TEOM pour son propre compte (2). Il peut le faire chaque année jusqu’au 15 octobre pour une application l’année suivante. L’EPCI fixe alors l’ensemble des conditions de fonctionnement (zonages...).
Cette possibilité n’est pas ouverte aux communes adhérentes du syndicat mixte.
Si postérieurement, le syndicat mixte décide d’instituer un mode de financement spécifique, sa délibération ne portera pas effet sur le territoire des EPCI à fiscalité propre qui avaient institués une TEOM à titre dérogatoire, aussi longtemps qu’elle n’aura pas été rapportée par eux.
Enfin, si un EPCI à fiscalité propre dispose de l’ensemble de la compétence d’élimination des déchets et adhère pour l’intégralité de celle-ci à un syndicat mixte ayant institué la TEOM, l’EPCI peut décider de percevoir la TEOM en lieu et place du syndicat et lui en reverser ensuite le produit (3). Cette possibilité dérogatoire vise à intégrer le produit de cette taxe dans le coefficient d’intégration fiscal de cet EPCI, et donc à majorer sa dotation d’intercommunalité.
IV. – 5.2. Institution obligatoire de la redevance spéciale (art. L. 2333-78 du CGCT)
Lorsqu’une collectivité assure l’enlèvement, en plus des déchets des particuliers, de certains déchets produits par les professionnels et qui peuvent être collectés et traités sans sujétions particulières, elle doit obligatoirement instituer une redevance spéciale à laquelle sont assujettis les producteurs de déchets concernés et qui est calculée en fonction de l’importance du service rendu.
En contrepartie, la collectivité peut, par une délibération motivée, exonérer les redevables concernés de taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
Cette obligation doit être rappelée aux collectivités qui oublient de l’instituer.
Cette délibération peut intervenir à tout moment.
IV. – 5.3. Plafonnement des valeurs locatives des biens passibles de TEOM (art. 1522 du CGI)
La collectivité qui institue la TEOM peut décider de plafonner les valeurs locatives servant de base d’imposition à cette taxe des locaux à usage d’habitation (locaux non professionnels) et de chacune de leurs dépendances. Le plafond fixé ne peut être inférieur à deux fois le montant de la valeur locative moyenne communale des locaux d’habitation.
Ce plafonnement des valeurs locatives a pour effet de fixer un montant maximal de cotisation ; il bénéficie aux personnes occupant des logements de grande superficie dont la valeur locative excède le plafond.
Sauf cas particulier (cf. plus haut), la délibération d’institution du plafonnement doit être adoptée par l’organe délibérant avant le 15 octobre pour une application l’année suivante.
(1) Selon la jurisprudence du Conseil d’État du 13 janvier 2010 no 325547.(2) Voir l’article 1379-0 bis du CGI, VI.(3) Voir l’article 1379-0 bis du CGI, VI.
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IV. – 5.4. Exonérations
La collectivité qui institue la TEOM peut fixer une politique d’exonérations de cette taxe pour certaines catégories de contribuables.
Suppression de l’exonération de plein droit des locaux situés dans une partie de la commune ou du groupement où le service ne fonctionne pas
Les locaux situés dans la partie de la commune où il n’y a pas de service de collecte des ordures ménagères sont exonérés de droit de TEOM (1). Néanmoins, la collectivité qui institue la TEOM peut supprimer cette exonération sur l’ensemble de son territoire. Sauf les cas particuliers détaillés plus haut, la délibération de suppression de cette exonération doit être adoptée par l’organe délibération avant le 15 octobre pour une application l’année suivante.
Exonérations sur décision de la collectivité locale
La collectivité qui institue la TEOM peut accorder :– une exonération aux propriétaires de locaux à usage commercial ou industriel ;– une exonération ou une réduction du montant de la taxe, inférieure à 75 %, aux propriétaires d’immeubles munis
d’un appareil d’incinération des ordures ménagères répondant aux conditions de fonctionnement fixées par un arrêté du maire ou par le règlement d’hygiène de la commune qui en font la demande ;
– une exonération des locaux assujettis à la redevance spéciale d’élimination des déchets assimilés aux déchets ménagers.
Sauf les cas particuliers détaillées plus haut, la délibération de suppression de cette exonération doit être adoptée par l’organe délibérant avant le 15 octobre pour une application l’année suivante.
IV. – 5.5. Institution d’un zonage (art. 1636 B undecies du CGI)
La collectivité qui institue la TEOM peut décider de ne pas appliquer un taux uniforme sur l’ensemble de son territoire. Pour cela, plusieurs cas de zonages sont autorisés par la loi. Le périmètre des zones peut ne pas respecter le périmètre des communes ; les zonages infra-communaux sont notamment autorisés. La définition des périmètres des zones est laissée à l’appréciation des collectivités instituant le zonage. Elle n’est cependant pas insusceptible de recours et doit donc respecter notamment le principe d’égalité.
Zonage d’harmonisation des taux de TEOM
En cas d’institution de la TEOM par un EPCI ou un syndicat mixte qui ne la percevait pas l’année précédente, afin de limiter les taux des hausses de cotisations qui résulteraient de l’harmonisation du mode de financement, l’organe délibérant peut décider d’instituer, pendant une période n’excédant pas dix années, des zones d’application de taux différents. Cette modalité est également ouverte en cas de rattachement d’une ou plusieurs communes à un EPCI ou un syndicat préexistant.
Elle a aussi été ouverte en 2005 aux EPCI et syndicats qui n’avaient pas de taux harmonisé en 2004 ; une harmonisation peut alors être en cours pour ces derniers.
Sauf les cas particuliers détaillés plus haut, la délibération d’institution du zonage d’harmonisation doit être adoptée par l’organe délibérant avant le 15 octobre pour une application l’année suivante.
La loi n’a pas fixé les modalités d’harmonisation des taux. Les collectivités les définissent librement ; l’harmonisation peut éventuellement n’être pas linéaire ou différente d’une commune à l’autre dès lors que les modalités ne portent pas atteinte aux autres normes en vigueur, notamment le principe constitutionnel d’égalité.
Zonage pour service rendu
Les collectivités locales peuvent décider d’instituer un zonage du taux de TEOM afin de tenir compte de l’importance variable du service rendu entre les différentes portions de leur territoire. La différence de service rendu peut être analysé au regard des conditions de réalisation du service (mode et fréquence des collectes, tri sélectif...) mais également au regard du coût du service afférent à chaque zone.
Sauf les cas particuliers détaillés plus haut, la délibération d’institution du zonage pour service rendu doit être adoptée par l’organe délibérant avant le 15 octobre pour une application l’année suivante.
La délibération doit impérativement mentionner les critères permettant de justifier que le service est rendu dans des conditions objectivement différentes sur certaines parties du territoire. Elle doit également délimiter avec précision les différentes zones concernées à partir des plans cadastraux. Aussi, la modification du service rendu à l’usager ou du périmètre du groupement qui a institué un zonage implique une mise à jour parallèle du zonage pour service rendu.
(1) Cf. 4o du III de l’article 1521 du CGI.
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Zonage autour d’une installation de transfert ou d’élimination des déchets
Afin de faciliter l’implantation des installations de transfert et d’élimination des déchets prévues par un plan départemental d’élimination des déchets ménagers, les communes, les EPCI et les syndicats mixtes compétents pour instituer la TEOM peuvent définir une zone, d’un rayon d’un kilomètre au plus autour de cette installation, sur laquelle ils votent un taux de TEOM différent. Cette zone doit être définie précisément à partir des plans cadastraux.
La définition d’un tel périmètre met fin à la possibilité d’y définir des zones en fonction de l’importance du service rendu.
Sauf cas particulier (cf. supra), la délibération d’institution de ce doit être adoptée par l’organe délibérant avant le 15 octobre pour une application l’année suivante. Elle demeure en vigueur tant qu’elle n’a pas été rapportée.
V. – CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE (CET)
Rappel : la loi de finances pour 2010 a supprimé la taxe professionnelle et l’a remplacée par la contribution économique territoriale (CET). Cette CET est composée d’une cotisation foncière des entreprises (CFE) et d’une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La CFE est affectée uniquement au bloc communal tandis que la CVAE est dévolue à la fois au bloc communal pour 26,5 %, aux départements pour 48,5 % et aux régions (collectivité territoriale de Corse comprise) pour 25 %.
La réforme a eu des impacts concernant les allégements de CFE (V-3) et sur la cotisation minimum sur laquelle les communes et EPCI ont un pouvoir (V-2).
Mais, à titre liminaire, il convient de préciser que les allégements de taxe professionnelle, de droit ou sur délibération, ont généralement été maintenus par la réforme. Cependant, elle les a transposés à la seule CFE.
Les nouvelles exonérations de CET à compter de 2011
En vertu du nouvel article 1586 nonies du CGI, tous les établissements exonérés de CFE en application d’une délibération communale ou d’un EPCI sont, à la demande de l’entreprise, exonérée de CVAE pour sa fraction taxée au profit de la commune ou de l’EPCI ; en d’autres termes, la valeur ajoutée se rapportant aux activités des établissements exonérés de CFE en application d’une délibération d’une commune ou d’un EPCI est exonérée de CVAE pour sa fraction taxée au profit de la commune ou de l’EPCI. Si l’exonération de CFE est partielle, l’exonération de CVAE s’applique dans la même proportion.
De surcroît, les départements, les régions et la collectivité territoriale de Corse peuvent, par une délibération prise, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, exonérer leur valeur ajoutée pour la fraction de CVAE leur revenant. Cette exonération est applicable à la demande de l’entreprise.
NB : lorsqu’une entreprise dispose de plusieurs établissements dans une même commune, sa valeur ajoutée imposée dans la commune est répartie entre ces établissements au prorata des effectifs qui y sont employés (1).
Le retrait des délibérations relatives aux exonérations adoptées avant 2011
Pour être rapportée, les délibérations qui s’appliquent à compter de 2011 aux impositions de CFE doivent, selon le principe du parallélisme des formes, faire l’objet d’une autre délibération prise le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.
Par ailleurs, le bénéfice éventuel des exonérations ou abattement de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, en application du 5.3.2 de l’article 2 exposé ci-dessous, est perdu lorsque les conditions de l’exonération ou de l’abattement correspondant de cotisation foncière des entreprises ne sont plus réunies. Par exemple, si un département ou une région avait opté pour une exonération de TP facultative mais que cette option n’a pas été maintenue pour la CFE, la délibération relative à cette exonération de TP n’est alors pas transposable à la CVAE.
Enfin, concernant les allégements s’appliquant de droit sauf décision contraire des collectivités locales ou de leurs groupements à fiscalité propre, celles ou ceux qui souhaitent renoncer, à compter de 2012, à ces allégements devront prendre les délibérations correspondantes avant le 1er octobre 2011. Les établissements pouvant être exonérés de CFE, en l’absence d’une délibération contraire d’une commune ou d’un EPCI, sont, sauf délibération contraire en matière de fraction de valeur ajoutée taxable à son profit, exonérés de CVAE.
Cependant, à la différence des exonérations sur délibération, une délibération contraire en matière de CFE ne s’applique pas ipso facto en matière de CVAE et, inversement, une commune ou un EPCI qui n’a pas pris de décision contraire en matière de CFE peut en prendre une en matière de CVAE.
(1) Cf. les modalités prévues au III de l’article 1586 octies du CGI.
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En revanche, si une commune ou un EPCI a pris une délibération contraire en matière de CFE, l’exonération de CVAE peut trouver à s’appliquer pour les parts revenant au département et à la région, sous réserve que ces derniers n’aient pas pris de décisions contraires.
V. – 1. Les décisions en matières d’allégements de cotisation foncière des entreprises
V. – 1.1. Pour mémoire, les exonérations supprimées par la loi de finances pour 2010
Le 6.1.34 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010 a abrogé les articles régissant les exonérations suivantes :– exonération des installations de désulfuration ou de conversion du fioul lourd en gazole (ancien art. 1464 E
du CGI) ;– exonération des installations de stockage de gaz (ancien art. 1464 F du CGI) ;– exonération, au titre des années 2010 à 2015, de la valeur locative des outillages, équipements et installations
spécifiques de manutention portuaire exploités au 31 décembre 2009 ou acquis ou créés en remplacement de ces équipement (ancien art. 1464 J du CGI) ;
– exonération de certains outillages (ancien art. 1469 [3o bis] du CGI).
V. – 1.2. Allégements facultatifs de CFE liés à l’aménagement du territoire
V. – 1.2.1. Exonérations liées à des zones de développement économiques (art. 1465 et 1465 B du CGI)
Les deux catégories d’exonérations sur option suivantes s’appliquent dans les zones d’aides à finalité régionale (ZAFR) et les zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises (ZAI PME). La liste des zones a été fixée par l’annexe 1 (A, a et 1 (B, a du décret no 2007-732 du 7 mai 2007 (1).
Il convient de rappeler que ces zones ont remplacé, à compter du 1er janvier 2007, les zones éligibles à la prime d’aménagement du territoire (PAT), les territoires ruraux de développement prioritaire (TRDP) pour les ZAFR et les zones éligibles à la PAT pour les seules activités tertiaires pour les ZAI PME. Toutefois, les délibérations d’exonération adoptées en application des articles 1465 et 1465 B avant le 1er janvier 2007 restent applicables jusqu’à leur terme dans les conditions initialement prévues.
En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant, antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.
Par ailleurs, ces exonérations sont subordonnées (2) au respect de l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité, l’exonération facultative des entreprises qui procèdent, dans les zones d’aide à l’investissement des PME, dans les ZAFR (pour les opérations réalisées à compter du 1er janvier 2007) ou dans les zones éligibles à la prime d’aménagement du territoire et les territoires ruraux de développement prioritaire (pour les opérations réalisées avant cette date), soit à des extensions ou créations d’activités industrielles ou de recherche scientifique et technique, ou de services de direction, d’études, d’ingénierie et d’informatique, soit à une reconversion dans le même type d’activités, soit enfin à la reprise d’établissements en difficulté exerçant le même type d’activité.
Ces exonérations sont plafonnées à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFUE aux aides de minimis.
Par ailleurs, concernant la délibération complémentaire relative à la CVAE, celle-ci doit déterminer la proportion exonérée de la valeur ajoutée taxée au profit de la collectivité territoriale ou de l’EPCI délibérant.
a) Exonération des opérations réalisées entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2013 par toutes les entreprises situées dans les ZAFR.
Les communes et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération de portée générale prise avant le 31 décembre (3) d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante, exonérer de CFE en totalité ou en partie les entreprises situées dans une ZAFR qui procèdent sur leur territoire soit à des extensions ou créations d’activités industrielles ou de recherche scientifique et technique, ou de services de direction, d’études, d’ingénierie et d’informatique, soit à une reconversion dans le même type d’activités, soit à la reprise d’établissements en difficulté exerçant le même type d’activités.
(1) Modifié par les décrets no 2008-1415 du 19 décembre 2008 et no 2009-925 du 27 juillet 2009.(2) Cf. l’article 114 de la loi de finances rectificative pour 2008.(3) Cf. article 1466 du CGI.
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Les décentralisations d’activités sont désormais exclues du bénéfice de l’exonération.
Cette délibération ne peut avoir pour effet de reporter de plus de cinq ans l’application du régime d’imposition de droit commun.
Lorsque l’entreprise ne remplit pas les conditions mentionnées au deuxième alinéa de l’article 1465 B (1) et que l’opération est réalisée dans une ZAFR limitée aux petites et moyennes entreprises, l’exonération s’applique dans les conditions et limites prévues par le règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFUE aux aides de minimis.
b) Exonération des opérations réalisées par les PME dans les zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises.
Les dispositions de l’article 1465 s’appliquent également pour les opérations réalisées, entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2013 dans les ZAI PME, dans les limites prévues par le droit communautaire (2).
V. – 1.2.2. Exonérations dans les zones de revitalisation rurale (art. 1465 A du CGI)
Sauf délibération contraire de la commune ou de l’EPCI à fiscalité propre, sont exonérées de CFE pendant cinq ans, sous réserve d’agrément, les entreprises qui procèdent dans les ZRR (même opération que celles de l’article 1465 du CGI), soit à des extensions ou créations d’activités industrielles ou de recherche scientifique et technique, ou de services de directions, d’études, d’ingénierie et d’informatique, soit à une reconversion dans le même type d’activités, soit enfin à la reprise d’établissements en difficulté exerçant le même type d’activités.
Toujours sauf délibération contraire, cette exonération s’applique également :
– aux artisans qui créent une activité dans ces zones dès lors qu’ils effectuent principalement des travaux de fabrication, de transformation, de réparation ou des prestations de services pour lesquels la rémunération du travail représentent plus de 50 % du chiffre d’affaires global TTC ;
– aux entreprises qui exercent une activité non commerciale (3) ;
– aux créations d’activités commerciales, ainsi qu’aux reprises d’activités commerciales, artisanales ou non commerciales réalisées dans des communes de moins de 2 000 habitants par des entreprises exerçant le même type d’activité et employant moins de cinq salariés au cours de la période de référence.
L’exonération s’applique aux opérations réalisées depuis le 1er janvier 2004.
En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant antérieurement au 1er janvier 2009 à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.
V. – 1.2.3. Exonération applicable dans les zones urbaines sensibles (art. 1466 A-I du CGI)
Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre, sur les territoires desquels sont situés un ou plusieurs quartiers classés en zones urbaines sensibles (ZUS) (4), peuvent, chacun pour la part qui lui revient, instituer une exonération de CFE temporaire en faveur des créations ou des extensions d’établissements employant moins de 150 salariés, réalisées dans une ou plusieurs de ces zones urbaines sensibles, dans la limite d’un montant de bases nette imposable fixé pour 2011 à 26 955 €.
Pour les opérations réalisées depuis le 1er janvier 2005 (5), l’exonération s’applique sur la totalité du périmètre de la ZUS et ne concerne que les entreprises qui ont employé moins de 250 salariés au cours de la période de référence et dont soit le chiffre d’affaires annuel réalisé au cours de la même période n’excède pas 50 millions d’euros, soit le total de bilan, au terme de la même période, n’excède pas 43 millions d’euros.
L’exonération prévue n’est pas applicable aux entreprises dont 25 % ou plus du capital ou des droits de vote sont contrôlés, directement ou indirectement, par une ou plusieurs entreprises ne répondant pas aux conditions précitées.
(1) Entreprise de moins de 250 salariés ayant réalisé un CA inférieur à 40 M€ ou un total de bilan n’excédant pas 27 M€.(2) Cf. le règlement (CE) no 70/2001 de la Commission du 12 janvier 2001 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité CE aux aides
d’État en faveur des PME, modifié par le règlement (CE) no 364/2004 du 25 février 2004.(3) Au sens du premier alinéa de l’article 92 du code général des impôts concernant le contrat d’engagement de service public de jeunes
médecins, décret no 2010-735 du 29 juin 2010 relatif au contrat d’engagement de service public durant les études médicales.(4) Définies par l’article 42 de la loi no 95-115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement du territoire.(5) Cf. l’article 142 de la loi no 2005-32 du 18 janvier 2005 relative à la cohésion sociale.
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La délibération fixe le taux d’exonération, sa durée, ainsi que la ou les ZUS concernées. Elle porte sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité territoriale ou EPCI doté d’une fiscalité propre et ne peut avoir pour effet de reporter de plus de cinq ans l’application du régime d’imposition de droit commun. Cette délibération doit intervenir avant le 1er octobre pour application au 1er janvier de l’année suivante.
Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant ,antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.
Cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFUE aux aides de minimis.
Les délibérations prises sur le fondement du I de l’article 1466 A du CGI avant le 1er janvier 2005 et portant sur une partie seulement d’une ZUS ne permettent pas l’exonération des opérations réalisées à compter du 1er janvier 2005.
Par ailleurs, concernant la délibération complémentaire relative à la CVAE, celle-ci doit déterminer la proportion exonérée de la valeur ajoutée taxée au profit de la collectivité territoriale ou de l’EPCI délibérant.
V. – 1.2.4. Exonération applicable dans les zones de restructuration de la défense (I quinquies B de l’article 1466 A du CGI)
Les communes et les EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre de l’année précédant celle d’imposition, exonérer de CFE les entreprises au titre des créations et extensions d’établissements qui ont été réalisées pendant une période de trois ans débutant soit à la date de publication de l’arrêté reconnaissant la ZRD, soit au 1er janvier de l’année précédant celle au titre de laquelle les territoires sont reconnus par cet arrêté, si cette seconde date est postérieure.
La durée de l’exonération est de cinq ans ; elle commence, en cas de création d’établissement, l’année qui suit la création et, en cas d’extension d’établissement, la deuxième année qui suit l’extension. Elle porte sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité ou EPCI, ainsi que sur l’ensemble des établissements créés ou étendus. En cas de changement d’exploitant au cours de la période d’exonération, celle-ci est maintenue pour la période restant à courir, dans les conditions prévues pour le prédécesseur.
Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009 ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.
L’exonération ne s’applique pas aux bases d’imposition afférentes aux biens d’équipement mobilier transférés par une entreprise à partir d’un établissement qui, au titre d’une ou plusieurs des cinq années précédant le transfert, soit a donné lieu au versement d’une prime d’aménagement du territoire, soit a bénéficié, pour l’imposition des bases afférentes aux biens transférés, d’une des exonérations de CFE déjà existantes (1).
Pour l’application de ces dispositions, les délibérations ne peuvent porter que sur l’ensemble des établissements créés ou étendus.
Le bénéfice des exonérations est subordonné au respect du règlement (CE) no 1998/2006 de la Commission du 15 décembre 2006. Toutefois, sur option des entreprises qui procèdent aux créations et aux extensions dans les zones d’aide à finalité régionale, le bénéfice des exonérations est subordonné au respect de l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité. Cette option est irrévocable pour la durée de l’exonération.
V. – 1.2.5. Exonération des médecins, auxiliaires médicaux et vétérinaires exerçant en milieu rural ou en zone de revitalisation rurale (art. 1464 D du CGI)
Peuvent être exonérés de CFE, sur délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre, pour une durée de deux à cinq ans à compter de l’année qui suit celle de leur installation, les médecins et auxiliaires médicaux, mentionnés aux livres Ier et III de la quatrième partie du code de la santé publique, qui, à la fois, exercent leur activité à titre libéral, sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et s’installent ou se regroupent dans une commune de moins de 2 000 habitants ou dans une ZRR (2).
(1) Exonérations prévues aux articles 1464 B, 1465, 1465 A et B ou 1466 B à E, ou aux I bis, I ter, I quater, I quinquies, I quinquies A ou I sexies de l’article 1466 A (ou au I quinquies B de celui-ci) du code général des impôts.
(2) Les zones de revitalisation rurale (ZRR) sont définies à l’article 1465 A du CGI.
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Sous certaines conditions (espèce, nombre d’animaux concernés par le mandat), une exonération identique peut être prise au bénéfice des vétérinaires investis du mandat sanitaire prévu à l’article L. 221-11 du code rural et de la pêche maritime.
Cette délibération, qui doit être prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante, demeure applicable (dans le délai de deux à cinq ans fixé par la délibération) tant qu’elle n’a pas été modifiée ou rapportée et tant que le recensement général ne fait pas apparaître une population égale ou supérieure à 2 000 habitants.
Elle ne peut bénéficier aux créations d’établissement résultant d’un transfert lorsque le redevable, précédemment installé dans une ZRR, a déjà bénéficié, au cours des cinq années précédant ce transfert, d’une exonération prise en application de l’article 1464 D du CGI.
Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.
V. – 1.2.6. Exonération applicable aux pôles de compétitivité (art. 1466 E du CGI)
Les communes et les EPCI dotés de la fiscalité propre peuvent exonérer de CFE, pendant cinq ans, les activités implantées au 1er janvier de l’année d’imposition, dans une zone de recherche et de développement d’un pôle de compétitivité (1) lorsque ces actions participent à un projet de recherche et de développement validé à compter du 1er janvier 2005. Seuls les établissements d’entreprises participant à un projet agréé par l’État, selon des critères fixés par la loi, sont concernés par cette exonération.
La délibération doit être prise avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition. Elle porte sur la totalité de la part de CFE revenant à chaque commune ou à chaque EPCI à fiscalité propre. Si un redevable ne remplit plus les conditions requises, elle cesse définitivement de s’appliquer la deuxième année qui suit l’année de référence utilisée pour évaluer les bases de CFE.
Cette exonération de CFE ne peut se cumuler avec les exonérations citées aux paragraphes relatives à l’exonération sur les entreprises innovantes et, par conséquent, les communes et EPCI doivent opter dans les mêmes conditions pour l’exonération qu’elles veulent mettre en œuvre.
Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009 ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.
Cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFUE aux aides de minimis.
V. – 1.2.7. Exonérations dans les zones franches urbaines (I sexies de l’article 1466 A du CGI)
Les exonérations s’appliquant aux établissements qui ont fait l’objet d’une extension avant le 1er janvier 2006 sont terminées. Le I quater et le I quinquies de l’article 1466 A du CGI ont été abrogés en conséquence. Seul le I sexies du même article est toujours en vigueur.
Désormais, sauf délibération contraire de la commune ou de l’EPCI doté d’une fiscalité propre, les établissements qui font l’objet d’une création ou d’une extension entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2011 dans les zones franches urbaines (ZFU) (2), 1re, 2e ou 3e génération (3), sont exonérés, pendant cinq ans, de cotisation foncière des entreprises dans la limite du montant de base nette imposable fixé, pour 2010, à 360 664 €.
(1) Notion de pôle de compétitivité : les pôles de compétitivité sont constitués par le regroupement sur un même territoire d’entreprises, d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l’innovation.
(2) Cf. article 1383 C bis du CGI.(3) Créées par la loi no 96-987 du 14 novembre 1996, les zones franches urbaines sont destinées à relancer l’activité économique, et à favoriser
l’insertion sociale et professionnelle dans les quartiers sensibles. Puis 44 nouvelles ZFU (dites « de 2e génération ») ont été créées par l’article 23 de la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003. Enfin de nouvelles ZFU (dites « de 3e génération ») ont été créées, par l’article 26 de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances, dans des quartiers de plus de 8 500 habitants particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des ZRU.
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Les exonérations s’appliquent lorsque les conditions suivantes sont remplies :
1. L’entreprise doit employer au plus cinquante salariés au 1er janvier 2006, ou à la date de sa création ou de son implantation si elle est postérieure et, soit avoir réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros au cours de la période de référence, soit avoir un total de bilan inférieur à 10 millions d’euros.
2. Son capital ou ses droits de vote ne doivent pas être détenus, directement ou indirectement, à concurrence de 25 % ou plus par une entreprise, ou conjointement par plusieurs entreprises dont l’effectif dépasse deux cent cinquante salariés et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes excède 50 millions d’euros ou le total du bilan annuel excède 43 millions d’euros.
La computation de la durée de l’exonération débute à compter de l’année qui suit la création ou, en cas d’extension d’établissement, à compter de la deuxième année qui suit celle-ci, sur la totalité de la part revenant à chaque commune ou EPCI à fiscalité propre et s’applique dans les conditions prévues, dans la rédaction en vigueur au 31 décembre 2009, au septième alinéa du I ter, aux trois dernières phrases du premier alinéa et aux neuvième, dixième et onzième alinéas du I quater, à la dernière phrase du troisième alinéa et au sixième alinéa du I quinquies de l’article 1466 A.
Le bénéfice des exonérations est subordonné au respect du règlement (CE) no 1998/2006 de la Commission du 15 décembre 2006 précité. En outre, l’exonération de ces mêmes opérations, lorsqu’elles sont réalisées, sur option des entreprises, dans une ZAFR entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2013, est désormais subordonnée au respect de l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité (apport de l’article 114 de la loi de finances pour 2008 susmentionné), c’est-à-dire que ces exonérations sont plafonnées à 200 000 €.
Cette exonération de CFE ne peut se cumuler avec les exonérations sur les entreprises innovantes et par conséquent, les communes et EPCI doivent opter dans les mêmes conditions pour l’exonération qu’elles veulent mettre en œuvre.
Les communes et leurs EPCI peuvent donc s’opposer à l’application de ces exonérations, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.
En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant antérieurement au 1er janvier 2009 à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.
V. – 1.2.8. Exonérations dans les bassins d’emploi à redynamiser (I quinquies A de l’article 1466 A du CGI)
Les entreprises créées ou étendues dans un bassin d’emploi à redynamiser (1), entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2011, sont exonérées de CFE pendant cinq ans.
Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent s’opposer à l’application de cette exonération par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.
En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant antérieurement au 1er janvier 2009, à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2012 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.
Par ailleurs, ces exonérations sont plafonnées à 200 000 € (règlement de minimis cité plus haut).
V. – 1.2.9. Exonérations en zone franche Corse (art. 1466 C du CGI)
Cette exonération a été remaniée puisque l’article 1466 B du CGI, relatif à une exonération de TP pour les créations ou extensions d’établissements entre 1997 et 2001 a été abrogé par le 6.1.34 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010 (2).
Désormais, sauf délibération contraire des communes et des EPCI à fiscalité propre, prises avant le 1er octobre d’une année pour application le 1er janvier suivant, les entreprises qui emploient moins de 250 salariés au titre de l’année retenue pour le calcul de la CFE et dont soit le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 40 millions d’euros soit le
(1) Les bassins d’emploi à redynamiser sont définis par l’article 42 de la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire, modifiée notamment par l’article 130 de la loi de finances rectificative pour 2006.
(2) Un dispositif de sortie progressive de cette exonération avait été institué, sous la forme d’un abattement dégressif, appliqué pendant trois ans sur les bases d’imposition à la TP à l’issue de la période d’exonération par l’article 48-A.V de la loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse et article 1466 B bis du CGI.
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total de bilan n’excède pas 27 millions d’euros (1), exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale, sont exonérées de CFE, pendant cinq ans, pour les créations et extensions d’établissement intervenues en Corse financées sans aide publique pour 25 % au moins de leur montant.
Toutefois n’ouvrent pas droit au bénéfice de l’exonération les activités exercées dans l’un des secteurs suivants : production et transformation de houille, lignite et produits dérivés de houille et lignite, sidérurgie, industrie des fibres synthétiques, pêche, construction et réparation de navires d’au moins 100 tonnes de jauge brute, construction automobile.
Ces exonérations ne peuvent s’appliquer au-delà du 31 décembre 2012.
V. – 1.2.10. Abattement de CFE pour certains établissements situés dans les départements d’outre-mer, dans le cadre des « zones franches d’activités » (art. 1466 F du CGI (2))
La base nette imposable à la taxe professionnelle des établissements existant au 1er janvier 2009 en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique ou à La Réunion ou faisant l’objet d’une création ou d’une extension à compter du 1er janvier 2009 dans ces départements et exploités par des entreprises implantées dans une zone franche d’activités des départements d’outre-mer (3) fait l’objet d’un abattement dans la limite d’un montant de 150 000 € par année d’imposition.
Une commune ou un EPCI doté d’une fiscalité propre peut s’opposer à cet abattement par délibération prise avant le 1er octobre pour une application au 1er janvier suivant. Cette délibération porte alors sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité territoriale ou établissement public de coopération intercommunale.
Il est porté à votre attention que le renoncement à cet abattement n’implique pas renoncement à ce même abattement à la CVAE et inversement (comme précisé ci-dessous).
En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant, prise avant le 31 décembre 2008 (exception prévu par la loi qui a instauré cet abattement en 2009), à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre 2011, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.
Le taux de l’abattement en question est égal à 80 % de la base nette imposable pour la taxe professionnelle due au titre de chacune des années 2009 à 2015 et respectivement à 70 %, 65 % et 60 % de la base nette imposable pour les années d’imposition 2016, 2017 et 2018.
Ce taux de l’abattement est majoré dans les cas suivants :
1. Pour les établissements situés en Guyane, dans les îles des Saintes, à Marie-Galante, à La Désirade et dans les communes de La Réunion définies par l’article 2 du décret no 78-690 du 23 juin 1978 portant création d’une zone spéciale d’action rurale dans le département de La Réunion ;
2. Pour les établissements situés dans des communes de Guadeloupe ou de Martinique, dont la liste est fixée par décret et qui satisfont cumulativement aux trois critères suivants : a) Elles sont classées en zone de montagne au sens de la loi no 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement
et à la protection de la montagne ; b) Elles sont situées dans un arrondissement dont la densité de population, déterminée sur la base des populations
légales en vigueur au 1er janvier 2009, est inférieure à 270 habitants par kilomètre carré ; c) Leur population, au sens de l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales, était inférieure à
10 000 habitants en 2008 ;
3. Pour les établissements d’entreprises qui exercent leur activité principale dans l’un des secteurs mentionnés au 3o du III de l’article 44 quaterdecies du CGI ;
4. Pour les établissements relevant d’entreprises mentionnées au 4o du III de l’article 44 quaterdecies du CGI.
Le montant de cet abattement est égal à 100 % de la base nette imposable pour la taxe professionnelle due au titre de chacune des années 2009 à 2015 et respectivement à 90 %, 80 % et 70 % de la base nette imposable pour les années d’imposition 2016, 2017 et 2018.
(1) Les modalités sont fixées à l’article 1465 B du CGI.(2) Introduit par l’article 5 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique de l’outre-mer.(3) Régi par le I de l’article 44 quaterdecies du CGI et cette entreprise doit être membre de cette zone au cours de la période de référence
mentionnée à l’article 1467 A du CGI.
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V. – 1.3. Allégements facultatifs de CFE liés à la culture et à l’information
V. – 1.3.1. Exonération de certaines entreprises de spectacles (art. 1464 A du CGI)
Les communes ou les EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de CFE, à compter de 2011 :– dans la limite de 100 %, certaines entreprises de spectacles (1) (la délibération peut porter sur une plusieurs
catégories de ces entreprises de spectacle) ;– dans la limite de 100 %, les établissements de spectacles cinématographiques qui ont réalisé un nombre d’entrées
inférieur à 450 000 au cours de l’année précédant celle de l’imposition ainsi que ceux qui bénéficient également d’un classement « art et essai » au titre de l’année de référence ;
– dans la limite de 33 %, les autres établissements de spectacles cinématographiques.Attention : ce dispositif a été substantiellement modifié en 2010 et les délibérations prises par les communes et EPCI
à fiscalité propre sous l’emprise de l’ancienne législation ne s’appliquent pas à compter des impositions établies au titre de 2011. En conséquence pour que l’exonération prévue en faveur des entreprises cinématographiques s’applique aux impositions au titre de 2012, la commune ou l’EPCI doit délibérer en ce sens avant le 1er octobre 2011. En revanche, si une délibération a bien été prise en 2010 ou 2011, sans mention de délai de fin, elle s’applique toujours en 2012.
Vous êtes donc invité à appeler l’attention des collectivités sur ces changements de seuil du nombre d’entrées afin qu’elles reprennent une nouvelle délibération, si elles souhaitent maintenir cette exonération.
Par ailleurs, concernant la délibération complémentaire relative à la CVAE, celle-ci doit déterminer la proportion exonérée de la valeur ajoutée taxée au profit de la collectivité territoriale ou de l’EPCI délibérant.
V. – 1.3.2. Exonération pour les librairies indépendantes (art. 1464 I du CGI)
L’article 1464 I du CGI (2) prévoit que les communes et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent instituer, par une délibération de portée générale, adoptée avant le 1er octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier de l’année suivante, une exonération de CFE en faveur des entreprises qui disposent, au 1er janvier de l’année d’imposition, du label de « librairie indépendante de référence » (3) délivré par l’autorité administrative.
Pour bénéficier de cette exonération, ces établissements doivent répondre, au cours de l’avant-dernière année précédant celle de l’imposition ou du dernier exercice de douze mois clos au cours de cette même année, lorsque cet exercice ne coïncide pas avec l’année civile, aux trois conditions suivantes :
– être une petite ou moyenne entreprise au sens du droit communautaire (4) ;– avoir son capital détenu, de manière continue et à hauteur de 50 % au moins, soit par des personnes physiques,
soit par une PME dont le capital est détenu à hauteur de 50 % au moins par des personnes physiques ;– ne pas être liée à une autre entreprise par un contrat de concession ou de franchise défini par l’article L. 330-3
du code de commerce.Par ailleurs, cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant
l’application des articles 107 et 108 du TFUE aux aides de minimis.
V. – 1.3.3. Abattement en faveur des diffuseurs de presse (art. 1469 A quater du CGI)
Les communes et leurs EPCI dotés d’une fiscalité propre ont la possibilité d’instituer un abattement, pouvant s’élever, au choix, à 1 600 €, 2 400 € ou 3 200 €, sur la base de CFE du principal établissement des diffuseurs de presse (5).
(1) Les théâtres nationaux ; les autres théâtres fixes ; les tournées théâtrales et les théâtres démontables exclusivement consacrés à des spectacles d’art dramatique, lyrique ou chorégraphique ; les concerts symphoniques et autres, les orchestres divers et les chorales ; des théâtres de marionnettes, les cabarets artistiques, les café-concerts, les music-hall et cirques à l’exclusion des établissements où il est d’usage de consommer pendant les séances (c’est-à-dire les établissements anciennement classés dans les cinq premières catégories définies à l’art. 1er de l’ordonnance no 45-2339 du 13 octobre 1945) mais à l’exclusion de tous les spectacles à caractère pornographique (visés au 2 de l’art. 279 bis du CGI).
(2) L’article 26 de la loi de finances rectificative pour 2008 a procédé à deux modifications de la rédaction de l’article 1464 I du code général des impôts afférent à l’exonération facultative de TP des librairies indépendantes. En premier lieu, la référence erronée à l’article 1639 A a été remplacée par la référence à l’article 1639 A bis, qui fixe le principe général selon lequel les collectivités locales doivent délibérer avant le 1er octobre d’une année pour qu’une disposition soit applicable au 1er janvier de l’année suivante. En second lieu, le renvoi aux établissements mentionnés au II, qui figurait dans le IV, est supprimé, car inutile.
(3) Les conditions de délivrance de ce label de librairie indépendante de référence sont fixées par le décret no 2009-395 du 8 avril 2009 relatif au label de librairie indépendante de référence.
(4) La définition figure à l’annexe I au règlement CE no 70/2001 du 12 janvier 2001 de la Commission, modifié par le règlement CE no 364/2004 du 25 février 2004.
(5) Par diffuseurs de presse, il faut entendre les personnes physiques ou morales qui vendent au public des écrits périodiques en qualité de mandataires inscrits au conseil supérieur des messageries de presse. Pour plus d’informations, reportez-vous au BOI 6 E-5-96 no 193 du 9 octobre 1996, Abattement en faveur des diffuseurs de presse.
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La délibération instituant cet abattement doit être prise avant le 1er octobre d’une année pour être applicable à compter de l’année suivante.
Il est porté à votre attention que le renoncement à cet abattement n’implique pas renoncement à ce même abattement à la CVAE et inversement (comme précisé ci-dessous).
V. – 1.4. Allégements facultatifs de CFE en faveur de la recherche et de l’environnement
V. – 1.4.1. Exonération de certaines activités des établissements publics administratifs d’enseignement supérieur et de recherche (art. 1464 H du CGI)
Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de CFE les activités des établissements publics administratifs d’enseignement ou de recherche gérées par des services d’activité industrielle et commerciale mentionnés à l’article L. 321-5 du code de la recherche et à l’article L. 711-1 du code de l’éducation.
Cette délibération doit être adoptée avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante.
V. – 1.4.2. Exonération applicable aux pôles de compétitivité (art. 1466 E du CGI)
Voir le V. – 1.2.6 ci-dessus.
V. – 1.4.3. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement (art. 1518 A du CGI)
Les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération à prendre avant le 1er octobre pour une application au 1er janvier de l’année suivante, porter à 100 % la réduction de la valeur locative des installations destinées à la lutte contre la pollution des eaux et de l’atmosphère et des installations destinées à économiser l’énergie ou à réduire le bruit (1) ;
Il est rappelé que cette réduction concernant la valeur locative a une incidence sur la CFE et sur la TFPB, selon la nature des matériels concernés.
V. – 1.5. Allégements facultatifs de CFE en faveur de l’entreprenariat
V. – 1.5.1. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1464 B et 1464 C du CGI)
Lorsqu’une entreprise bénéficie des exonérations d’impôt sur les bénéfices prévues aux articles 44 sexies (entreprises nouvelles), 44 septies (reprise d’entreprises en difficulté) et 44 quindecies (entreprises nouvelles et reprise d’entreprises en difficulté dans une ZRR) du CGI, les organes délibérant des communes et des EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent décider d’exonérer de CFE, temporairement (entre deux à cinq ans), les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté, à compter de l’année suivant celle de leur création ou reprise.
En application de la combinaison des articles 1464 B et 1464 C du CGI, cette exonération porte sur la totalité de la part de CFE revenant à la commune ou à l’EPCI, c’est-à-dire qu’au sein de chaque catégorie, la délibération ne peut écarter certains établissements. La délibération doit être de portée générale. Elle doit contenir la durée des exonérations qui ne peut être inférieure à deux ans ni supérieure à cinq ans.
Les entreprises exerçant une activité professionnelle non commerciale dans les ZRR entrent dans le champ de cette exonération pour entreprises nouvelles (2).
Le bénéfice de cette exonération est subordonné au respect des dispositions du même règlement communautaire que celui appliqué pour l’exonération dont l’entreprise bénéficie (3) :
– soit sur le fondement de l’article 44 sexies (exonération pendant deux ans d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés pour les entreprises nouvelles implantées dans les zones de revitalisation rurales ou dans les zones d’aide à finalité régionale) ;
– soit sur le fondement de l’article 44 septies (exonération pendant deux ans d’impôt sur les sociétés pour les entreprises créées pour reprendre une entreprise industrielle en difficulté) ;
(1) Cf. articles 39 quinquies E et 39 quinquies F du CGI.(2) Le premier alinéa de l’article 44 sexies du CGI mentionne ces entreprises exerçant une activité non commerciale créées dans les zones de
revitalisation rurale à compter du 1er janvier 2004. Le régime de l’article 44 sexies du CGI s’applique à ces entreprises, il entre a fortiori dans le champ d’application de l’article 1464 B du CGI (conséquence du IV de l’art. 7 de la loi no 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux).
(3) Ce régime d’exonération ayant été considéré comme incompatible avec les règles communautaires (décision du 16 décembre 2003 de la Commission européenne) applicables aux aides d’État, l’article 41 de la LFR 2004 l’a aménagé, notamment en plafonnant les aides accordées.
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– soit le fondement de l’article 44 quindecies (exonération pendant cinquante neuf mois à compter de leur création ou de leur reprise d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés pour les entreprises nouvelles ou reprises et soumise au régime réel d’imposition sur les résultats implantées dans les ZRR entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2013).
Les sociétés bénéficiant d’une exonération d’impôt sur les sociétés pourront désormais être exonérées de CET et/ou de TFPB dont elles sont redevables pour les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté, sous réserve de respecter les dispositions relatives au régime des aides d’État (1).
Le montant de l’exonération est pris en compte dans le calcul du montant total d’aides dont bénéficie chaque entreprise et s’impute sur l’enveloppe globale de 200 000 € sur trois ans fixée par le règlement communautaire. L’exonération est, le cas échéant, plafonnée en cas de dépassement de cette somme.
Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2011, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées à partir de 2012, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.
V. – 1.5.2. Exonération des entreprises innovantes (art. 1466 D du CGI)
Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de CFE les jeunes entreprises innovantes. Un dispositif identique existe en matière de TFPB (2).
Cette exonération de CFE s’applique pendant sept ans, sur délibération des collectivités territoriales et de leurs EPCI à fiscalité propre prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier suivant.
Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.
Cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFUE aux aides de minimis.
L’exonération de CFE ne peut se cumuler avec les exonérations suivantes :– l’exonération en faveur des entreprises nouvelles (art. 1464 B du CGI) ;– l’exonération en faveur des médecins, des auxiliaires médicaux et des vétérinaires s’installant en ZRR (art. 1464 D
du CGI) ;– l’exonération en faveur des entreprises situées en ZUS, en ZFU, en ZRU, en ZRR, ZDR ou dans les ZAFR, ZAI
PME et dans les territoires ruraux de développement prioritaire.
Comme pour l’exonération de TFPB, le contribuable doit choisir le régime sous lequel il entend se placer avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’exonération prend effet, soit le 31 décembre 2010 pour l’année d’imposition 2011 et cette décision est irrévocable.
Pour bénéficier de cette exonération, les entreprises doivent (3) employer moins de 250 salariés, réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€ au cours de l’exercice ou afficher un bilan total inférieur à 43 M€, réaliser des dépenses dans le domaine de la recherche représentant au moins 15 % des charges engagées au titre de l’exercice et avoir un capital détenu à 50 % au moins soit par des personnes physiques, soit par une société répondant aux mêmes conditions dont le capital est détenu pour 50 % au moins par des personnes physiques, soit par des sociétés de capital-risque, des fonds communs de placement à risque, des sociétés de développement régional, des sociétés financières d’innovation ou des sociétés unipersonnelles d’investissement à risque, à la condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance au sens des deuxième à quatrième alinéas du 12 de l’article 39 entre la société en cause et ces dernières sociétés ou ces fonds soit par des fondations ou associations reconnues d’utilité publique à caractère scientifique, soit par des établissements publics de recherche et d’enseignement ou leurs filiales et, enfin, ne pas être créée dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension d’activités existantes ou d’une reprise des mêmes activités.
(1) Pour mémoire, ces entreprises pourront également, dans les mêmes conditions, être exonérées des taxes consulaires.(2) Cf. l’article 1383 D du CGI. Les conditions que doivent remplir les entreprises pour bénéficier de ces deux exonérations sont énoncées au
paragraphe IV-A-6.(3) Les conditions requises en matière de TFB sont celles que l’entreprise doit remplir pour bénéficier de l’exonération de TP prévue à
l’article 1466 D au titre des établissements qu’elle exploite. Pour plus d’information sur ces conditions, il convient de se reporter au BOI 6 E-4-06, qui précise les conditions relatives à l’effectif salarié, au chiffre d’affaires et au total de bilan, à l’âge de l’entreprise, à la composition du capital et au volume de dépenses de recherche réalisées, requises pour bénéficier de l’exonération de TP prévue par l’article 1466 D.
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V. – 1.6. Les autres allégements de CFE
V. – 1.6.1. Exonération des locations en meublés (art. 1459 du CGI)
Les personnes qui louent des gîtes ruraux, des meublés de tourisme, ou une partie de leur habitation personnelle sont exonérées de droit de la CFE. Les communes ou les EPCI à fiscalité propre peuvent par délibération s’opposer à l’exonération pour une ou plusieurs des opérations énumérées ci-dessus.
V. – 1.6.2. Exonération des caisses de crédit municipal (art. 1464 du CGI)
Les conseils municipaux peuvent décider d’exonérer de CFE, totalement ou partiellement, les caisses de crédit municipal.
V. – 2. Cotisation minimum de cotisation foncière des entreprises (art. 1647 D du CGI)
Tous les redevables de la CFE sont assujettis à une cotisation minimum, établie au lieu de leur principal établissement, dès lors que leur base d’imposition à cette taxe est inférieure à une base minimum fixée par la commune ; y compris ceux dont les bases d’imposition sont nulles ou très faibles (cette disposition existait déjà avec la taxe professionnelle). Ceux qui bénéficient d’une exonération permanente ou temporaire totale ou partielle, ou qui ne sont assujettis qu’au seul droit fixe de la taxe pour frais de chambres de métiers, ne sont pas concernés.
Pour déterminer cette base, les conseils municipaux doivent adopter une délibération, avant le 1er octobre 2011 pour une application à compter de 2012. Jusqu’en 2011, la base fixée par le conseil municipal qui sert à fixer cette cotisation, devait être comprise entre 200 € et 2000 € (1).
Désormais, la fourchette de base que les communes ou EPCI déterminent peut être différente en fonction des revenus des contribuables :
– lorsque le chiffre d’affaires ou les recettes hors taxes du contribuable est inférieur à 100 000 €, alors le conseil municipal peut fixer la base de cette cotisation dans une fourchette de 203 € à 2030 € (chiffres 2011 revalorisés),
– pour les autres contribuables, la fourchette s’étend de 203 € à 6 000 €.
Ces montants seront revalorisés chaque année, en fonction du taux prévisionnel d’inflation, associé au projet de loi de finances de l’année. La délibération demeure valable tant qu’elle n’a pas été modifiée ou rapportée. Cependant, si le seuil ainsi fixé devient inférieur au plancher (qui aurait évolué plus vite que ce seuil en raison de la revalorisation) alors c’est le montant plancher qui s’applique.
Par ailleurs, les conseils municipaux ont également la faculté de réduire ce montant de moitié au plus pour les assujettis n’exerçant leur activité professionnelle qu’à temps partiel ou pendant moins de neuf mois de l’année.
À défaut de délibération, le montant de la base minimum est égal au montant de la base minimum de taxe professionnelle appliqué en 2009 dans la commune en vertu des dispositions de l’article 1647 D du CGI en vigueur au 31 décembre 2009 (2).
Lorsqu’un EPCI à fiscalité professionnelle unique a été constitué, il fixe, en lieu et place des communes membres, le montant de la base minimum dans les limites fixées au premier alinéa.
Par ailleurs, les redevables situés à l’étranger qui réalisent une activité de location ou de vente portant sur un ou plusieurs immeubles situés en France sont désormais redevables de la cotisation minimum au lieu de situation de l’immeuble dont la valeur locative foncière est la plus élevée au 1er janvier de l’année d’imposition.
Enfin, une correction permet de ramener la période de référence, nécessaire au calcul de la cotisation minimum, à douze mois quand ce n’est pas le cas.
(1) Afin de pallier la censure de la taxation des recettes pour les titulaires de bénéfices non commerciaux (BNC) de moins de cinq salariés, relevée par le Conseil constitutionnel en décembre 2009, le Q du I de l’article 108 de la loi de finances pour 2011 a introduit la possibilité d’augmenter la cotisation minimum en ajoutant une seconde fourchette pour la fixation de la base de cotisation minimum par les communes et les intercommunalités.
(2) Cf. le V-2-B de la circulaire IOC/B/09/16673/C du 17 juillet 2009 relative aux informations relatives aux délibérations fiscales à prendre par les collectivités territoriales en 2009 pour application différée.
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VI. – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE (EPCI)
Il existe deux régimes fiscaux possibles pour les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (communautés de communes, d’agglomération et urbaines, syndicat d’agglomération nouvelle, métropole) :
– la fiscalité additionnelle, assortie le cas échéant d’options (fiscalité professionnelle de zone, fiscalité unifiée des éoliennes...) ;
– la fiscalité professionnelle unique.Cependant, la fiscalité professionnelle unique est le régime fiscal obligatoire de certaines catégories d’EPCI
(art. 1379-0 bis du CGI, I).De plus, tous les EPCI à fiscalité additionnelle peuvent opter pour le régime de la fiscalité professionnelle unique,
par une délibération à la majorité simple de leur organe délibération adoptée avant le 31 décembre pour une application l’année suivante (art. 1379-0 bis du CGI, IV).
La loi de réforme des collectivités locales du 16 décembre 2010 a créé une nouvelle option, ouverte aux EPCI à fiscalité propre quel que soit leur régime fiscal : la fiscalité unifiée.
Enfin, la plupart des syndicats intercommunaux ou mixtes peuvent décider de remplacer les contributions qu’ils appellent des communes par une part additionnelle de fiscalité locale.
VI. – 1. Délibération de fiscalisation des contributions syndicales
En application de l’article 1609 quater du CGI, le comité d’un syndicat intercommunal, d’un syndicat mixte composé uniquement de communes et EPCI ou d’un pôle métropolitain peut décider, dans les conditions prévues à l’article L. 5212-20 du CGCT, de lever une part additionnelle aux quatre taxes directes locales en remplacement de la contribution des communes associées.
Cette décision doit être confirmée chaque année, lors du vote du budget, au plus tard le 31 mars. Les communes membres ont, chaque année, un délai de quarante jours pour s’opposer à la fiscalisation de leur contribution.
VI. – 2. Dispositions de droit commun concernant les EPCI à fiscalité propre
VI. – 2.1. La politique fiscale des EPCI
Outre le vote de leurs taux d’imposition, les EPCI à fiscalité propre peuvent prendre pour la part qui leur revient des délibérations en matière d’exonérations, d’abattements et de dégrèvements des taxes directes locales.
Conformément à l’article 1639 A bis du CGI, ces délibérations doivent être prises avant le 1er octobre pour être applicables l’année suivante. Par exception, les délibérations prises en application des articles 1465 et 1465 B du CGI (exonérations de CFE et/ou de CVAE au titre de l’aménagement du territoire) peuvent être prises jusqu’au 31 décembre.
En conséquence, lorsqu’un EPCI à fiscalité additionnelle est créé ou transformé postérieurement au 1er octobre d’une année, aucun dégrèvement, exonération ou abattement facultatif de taxes foncières ne peut généralement être voté. Des règles spécifiques peuvent alors exister (voir infra).
Abattements de taxe d’habitationLes EPCI peuvent voter leur propre politique d’abattement de la valeur locative de taxe d’habitation conformément
à l’article 1411 du CGI. En l’absence de délibération, ce sont les abattements décidés par les communes qui s’appliquent à la part intercommunale.
En 2011, suite au transfert de la part départementale de taxe d’habitation, la politique d’abattement du conseil général appliquée en 2010 a été transposée à chaque EPCI. Néanmoins, les quotités ont pu être modifiées pour garantir le niveau de produits transférés.
Exonérations de taxe d’habitationLes décisions d’exonération de taxe d’habitation décidées (relatives aux logements loués meublés en ZRR) par les
communes membres sont applicables à la part intercommunale. L’EPCI ne peut les modifier.
Exonérations de taxes foncières et de cotisation foncière des entreprisesUn EPCI peut voter des décisions d’exonérations, d’abattements et de dégrèvements pour les parts intercommunales,
d’une part, des taxes foncières et, d’autre part, de la cotisation foncière des entreprises et/ou de CVAE. Elles doivent être approuvées par l’organe délibérant avant le 1er octobre pour une application l’année suivante. En l’absence de délibérations votées à cette date, le droit commun est appliqué.
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VI. – 2.2. Les options de la fiscalité additionnelle (1609 quinquies C du CGI)
Un EPCI à fiscalité additionnelle peut décider d’instituer un régime fiscal spécial pour les zones d’activités économiques communautaires (fiscalité professionnelle de zone : 1609 quinquies C, II) ou éoliennes (fiscalité unifiée des éoliennes : 1609 quinquies C, II). Cette décision doit être prise par l’organe délibérant de l’EPCI, à la majorité simple de ses membres, avant le 1er octobre pour une application l’année suivante (art. 1379-0 bis du CGI, III).
La délibération instituant la fiscalité professionnelle de zone doit en définir le périmètre d’application, il peut concerner plusieurs zones. L’institution de la fiscalité unifiée des éoliennes concernent obligatoirement la totalité du territoire.
VI. – 2.3. Les ajustements du partage de recettes entre commune et EPCI à fiscalité additionnelle
Certaines nouvelles recettes créées par la réforme de la taxe professionnelle (CVAE, IFER, taxe additionnelle au foncier non bâti, TASCOM) ne sont plus fondées sur une mécanique de cumul de taux, votés par chaque échelon territorial, s’appliquant à une base commune, mais sur le partage d’une recette entre échelons à partir de clés de répartition.
À l’exception de la TASCOM, les tarifs ou taux de ces différentes taxes ne sont pas modulables par les communes et EPCI. Ils bénéficient chacun de la seule dynamique de l’assiette. Aussi, ils peuvent souhaiter modifier la répartition de ces recettes entre la commune et l’EPCI.
Modification de la clé de répartition de la CVAE
Les communes ont la possibilité de faire évoluer la clé de répartition de la CVAE entre elles et le groupement. Toute augmentation de la fraction de l’EPCI se traduit par une diminution à concurrence des recettes des communes. Elle doit être votée par la majorité qualifiée des communes, telle que définie au premier alinéa du II de l’article L. 5211-5 du CGCT, avant le 1er octobre pour une application l’année suivante. Par exception, cette date est repoussée au 15 octobre 2011 pour les délibérations prenant effet en 2012.
Transfert de composantes d’IFER
Il est possible d’affecter au seul bénéfice du groupement le produit d’une ou plusieurs des composantes d’IFER revenant au bloc communal. Ce transfert porte sur la totalité de la composante et concerne l’ensemble des communes du groupement. Cette décision doit être adoptée par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’EPCI et des conseils municipaux de l’ensemble des communes membres avant le 1er octobre pour une application l’année suivante. La nouvelle répartition est en vigueur jusqu’à ce que la délibération soit rapportée dans les mêmes conditions de majorité.
Transfert de la TASCOM
Dans les mêmes conditions que pour les composantes d’IFER, il est possible de transférer la perception de l’ensemble la TASCOM payée par les entreprises du territoire, quelles que soient leurs localisations, au groupement à fiscalité additionnelle.
Transfert de la taxe additionnelle au foncier non bâti
Dans les mêmes conditions que pour les composantes d’IFER, il est possible de transférer la perception de la taxe additionnelle au foncier non bâti au groupement à fiscalité additionnelle.
VI. – 2.4. La fiscalité unifiée
L’article L. 5211-28-3 issu de la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales ouvre la voie à l’unification de la taxe d’habitation, de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou de la taxe foncière sur les propriétés non-bâties. Sur le modèle de l’unification de la taxe professionnelle, et désormais des impositions économiques, elle se traduit par une perception par l’EPCI de l’intégralité du ou des impôts concernés et une harmonisation progressive des taux d’imposition, sur une période de dix années maximum, vers un taux unique voté par le groupement.
Cette possibilité est ouverte aux EPCI à fiscalité additionnelle comme aux EPCI à fiscalité professionnelle unique.
Elle doit être décidée par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’EPCI et de l’unanimité des conseils municipaux des communes membres avant le 1er octobre pour une application l’année suivante.
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VI. – 3. Dispositions spécifiques pour les EPCI à fiscalité propre qui se transforment
VI. – 3.1. Pour les EPCI à fiscalité additionnelle instituant la fiscalité professionnelle de zone (FPZ) ou la fiscalité unifiée des éoliennes (FUE)
L’EPCI à fiscalité additionnelle qui institue l’une de ces options peut définir une politique d’exonérations, d’abattements et de dégrèvements de la cotisation foncière des entreprises propre aux zones ou aux éoliennes, différente de celle qui s’appliquera sur le reste du territoire.
En l’absence de délibérations spécifiques, le régime préexistant (dit « hors zones ») est appliqué aux zones et/ou aux éoliennes.
Par ailleurs, les exonérations décidées par les communes qui étaient en cours d’application sont également maintenues pour leurs durées et leurs quotités initialement prévues, à proportion cependant du taux communal de cotisation foncière des entreprises (1639 A ter, III alinéa 1).
VI. – 3.2. Pour les EPCI à fiscalité additionnelle optant pour la FPU
Lorsqu’un EPCI à fiscalité additionnelle opte pour le régime de la fiscalité professionnelle unique, les délibérations qu’il avait prises en matière d’abattements ou de dégrèvements de cotisation foncière des entreprises sont maintenues.
Cependant, s’il avait opté en plus pour la fiscalité professionnelle de zone ou la fiscalité unifiée des éoliennes, et défini une politique fiscale dérogatoire, la délibération optant pour le régime de la fiscalité professionnelle unique doit déterminer quelles délibérations seront généralisées à l’ensemble de l’EPCI parmi celles existantes : hors zones, sur zones ou éoliennes.
À défaut de précision dans la délibération, c’est le régime « hors zones » qui est appliqué à l’ensemble de l’EPCI à compter de l’année suivante (1639 A ter, II alinéa 3).
En matière d’exonérations de cotisation foncière des entreprises, les délibérations ne sont maintenues que lorsqu’elles étaient en application, pour leur durée initiale et une quotité calculée en proportion du taux intercommunal préalablement appliqué par l’EPCI. S’il existait une fiscalité professionnelle de zones ou une fiscalité unifiée des éoliennes, les délibérations dérogatoires fixant des exonérations propres aux zones et aux éoliennes sont maintenues quant à elles pour leur durée et leur quotité initialement prévues.
En revanche, les délibérations prises en matière de taxe d’habitation et de taxes foncières ne sont pas maintenues de plein droit. Elles doivent être revotées par l’EPCI avant le 1er octobre pour être appliquées l’année du passage en FPU.
VI. – 3.3. Pour les EPCI à FPU créés ex nihilo
Lors de la création d’un EPCI appliquant, dès sa première année, de plein droit ou par option, le régime de la fiscalité professionnelle unique, les délibérations prises par les communes en matière de cotisation foncière des entreprises par les communes membres sont maintenues durant le premier exercice fiscal de cet EPCI (1639 ter, I alinéa 2). Les exonérations de cotisation foncière des entreprises décidées par les communes sont quant à elles maintenues pour la durée initialement prévue et la quotité prévue adaptée en proportion du taux d’imposition de la commune l’année précédant la création (1639 A ter, III alinéa 1).
VI. – 3.4. Pour les EPCI qui fusionnent
Lors de la fusion de plusieurs EPCI à fiscalité propre, les délibérations relatives aux exonérations, abattements et dégrèvements applicables après la fusion doivent être décidées avant le 1er octobre (ou le 31 décembre pour celles prévues aux articles 1465 et 1465 B du CGI) par délibérations concordantes de l’ensemble des organes délibérants des EPCI et, s’il en existe, des conseils municipaux des communes isolées inclues dans le périmètre fixé par arrêté.
À défaut de ces délibérations, les articles 1639 A ter et 1639 A quater du CGI prévoit un portage de certaines délibérations, limitativement citées. Elles sont alors soit maintenues pour la première année suivant la fusion uniquement soit maintenues pour la durée et la quotité qui sont les leurs, en faveur des seuls contribuables pour lesquels elles sont en cours d’application ou sont applicables pour la première fois l’année suivant la fusion, à proportion du taux d’imposition de la commune et/ou du groupement l’année précédant la fusion.
VI. – 3.5. Pour les communes qui changent d’EPCI, rejoignent un EPCI ou dont l’EPCI est dissous
Lorsqu’une commune rejoint un EPCI, le régime fiscal de ce groupement lui est appliqué dès la première année.
Deux cas font exceptions (1639 A ter, I alinéa 3). D’une part, lorsqu’une commune était membre d’un EPCI à FPU qui a été dissous et qu’elle adhère aussitôt après à un EPCI à fiscalité professionnelle unique, ce sont les délibérations prises par le groupement dissous qui s’appliquent la première année de rattachement. D’autre part, la même règle
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s’applique aux communes membres d’un EPCI dissous qui avait opté pour la fiscalité professionnelle de zone qui rejoignent un EPCI à FPU ; elle ne s’applique alors que dans le périmètre où s’appliquait la fiscalité professionnelle de zone.
VII. – IMPOSITION FORFAITAIRE SUR LES PYLÔNES (ART. 1519 A DU CGI)
Il est perçu au profit des communes une imposition forfaitaire sur les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est au moins égale à 200 kilovolts.
Depuis le 1er janvier 2007, cette imposition peut être perçue au profit d’un EPCI à fiscalité propre (1) à condition que soient adoptées, avant le 1er octobre de l’année qui précède, des délibérations concordantes de l’EPCI et de la commune membre sur le territoire de laquelle sont situés les pylônes.
VIII. – TAXE SUR LES DÉCHETS STOCKÉS (ART. L. 2333-92 À L. 2333-96 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)
Afin de favoriser l’implantation dans les communes des différentes installations de stockage ou d’incinération de déchets, les communes peuvent instituer une taxe assise sur le tonnage des déchets réceptionnés dans certaines installations (2).
Les installations concernées sont (3) les installations de stockage de déchets ménagers et assimilés soumises à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) (4) situées sur le territoire de la commune et non exclusivement utilisées pour les déchets produits par l’exploitant et les installations d’incinération de déchets ménagers, situées sur le territoire de la commune et non exclusivement utilisées pour les déchets produits par l’exploitant.
Peuvent instituer cette taxe les communes sur le territoire desquelles se sont implantées ou étendues, après le 1er janvier 2006, les installations en cause, les communes ayant bénéficié, avant le 1er juillet 2002, d’une aide versée par l’ADEME en faveur d’une telle installation ou extension et les communes sur le territoire desquelles l’installation ou l’extension d’un centre de traitement des déchets ménagers ou assimilés résulte d’une autorisation préfectorale obtenue antérieurement au 1er juillet 2002 (5).
Le conseil municipal peut fixer librement le tarif de la taxe, dans la limite de 1,5 € la tonne entrant dans l’installation. Sa délibération doit être prise avant le 15 octobre de l’année précédant celle de l’imposition.
Lorsque l’installation est implantée sur le territoire de plusieurs communes, des délibérations concordantes de leurs conseils municipaux respectifs sont nécessaires pour instituer la taxe et en fixer le montant. Ces délibérations concordantes doivent, en outre, déterminer les modalités de répartition du produit de la taxe entre les communes concernées.
De même, si l’installation est située à moins de 500 mètres du territoire d’une ou plusieurs communes limitrophes de celle qui établit la taxe, la délibération fixant le tarif doit prévoir les modalités de répartition de son produit entre les communes situées dans ce périmètre. Les communes concernées doivent, ensemble, percevoir entre 10 % et 50 % du produit de la taxe.
IX. – VERSEMENT DESTINÉ AU FINANCEMENT DES TRANSPORTS EN COMMUN (ART. L. 2333-64 À L. 2333-75 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)
En dehors de la région d’Île-de-France, les personnes physiques ou morales, publiques ou privées, à l’exception des fondations et associations reconnues d’utilité publique à but non lucratif dont l’activité est à caractère social, peuvent être assujetties, sous certaines conditions, à un versement destiné au financement des transports en commun (dit « versement transports »).
Le versement transports (VT) est institué par délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’EPCI. Les collectivités locales et groupements fixent également le taux du VT dans les limites fixées à l’article L. 2333-67 du CGCT (0,55 % des salaires lorsque la population de la commune ou de l’EPCI est comprise entre 10 000 et 100 000 habitants, 1 % des salaires lorsque la population dépasse 100 000 habitants et 1,75 % lorsque la population dépasse 100 000 habitants et que l’autorité organisatrice des transports urbains a décidé de réaliser une infrastructure
(1) Cf. l’article 96 de la loi de finances pour 2006.(2) Cf. l’article 90 de la loi de finances initiale pour 2006.(3) Cf. l’article 73 de la loi de finances initiale pour 2007.(4) Cf. l’article 266 sexies du code des douanes.(5) Cf. l’article 108 de la loi de finances pour 2009.
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de transport collectif en mode routier ou guidé, si les travaux correspondants n’ont pas commencé dans un délai maximal de cinq ans à compter de la date de majoration du taux du versement de transport, le taux applicable à compter de la sixième année est ramené à 1 % au plus).
L’article 33 de la loi de finances rectificative pour 2010 a créé la possibilité d’instauration d’un nouveau taux fixé à 0,85 % des salaires lorsque la population de la commune ou de l’établissement public est comprise entre 50 000 et 100 000 habitants et que l’autorité organisatrice des transports urbains a décidé de réaliser une infrastructure de transport collectif en site propre. Si les travaux correspondants n’ont pas commencé dans un délai maximal de cinq ans à compter de la date de majoration du taux du versement de transport, le taux applicable à compter de la sixième année est ramené à 0,55 % au plus.
Un dispositif de réduction des écarts de taux est prévu (1) dans le cas d’une extension d’un périmètre de transports urbains par création ou extension du périmètre d’un EPCI à fiscalité propre et dans le cas d’une extension de périmètres d’un syndicat mixte du fait de l’adhésion d’un ou plusieurs EPCI. Ainsi, les taux du VT applicables à des communes nouvellement incluses peuvent être progressivement rapprochés de celui de l’organe délibérant du groupement (EPCI ou syndicats mixtes) sur une période maximale de cinq ans.
Ce dispositif de rapprochement des taux a été étendu aux cas des communes nouvellement incluses dans un périmètre de transports urbains, suite au transfert de la compétence correspondante à l’EPCI dont elles sont membres (2).
L’article 102 de la loi de finances pour 2008 a introduit un article L. 5722-7-1 dans le CGCT. Ce dernier permet désormais aux syndicats mixtes composés exclusivement ou conjointement de communes, de départements ou d’EPCI de percevoir le VT, dans les conditions prévues à l’article L. 2333-64 du CGCT, lorsqu’ils sont compétents pour l’organisation des transports urbains.
Rappel : le seuil d’assujettissement au versement transport (VT) des employeurs (autres que les fondations et associations reconnues d’utilité publique à but non lucratif dont l’activité est de caractère social) est fixé à plus de neuf salariés. Pour atténuer l’impact du franchissement de ce seuil, les employeurs sont d’abord exonérés pendant trois ans de VT, puis y sont assujettis progressivement au cours des trois années suivantes, à hauteur de 25 %, puis de 50 % et enfin de 75 %. L’assujettissement n’est donc total que la septième année après le franchissement du seuil.
L’article 48 de la loi de 4 août 2008 de modernisation de l’économie a modifié l’article L. 2333-64 afin de faire bénéficier de l’assujettissement progressif les employeurs, qui franchissent le seuil du fait de la reprise ou de l’absorption d’une entreprise.
NB : transmission des délibérations en matière du versement transport
La délibération relative à l’institution du VT ou à la fixation de son taux est exécutoire, dès sa publication et sa transmission au représentant de l’État.
L’exécution immédiate de la délibération pour les unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (URSSAF), chargées du recouvrement du VT, présente des difficultés, car ces dernières ne sont pas systématiquement destinataires des délibérations des autorités organisatrices des transports urbains (AOTU). Le décalage entre la mise en œuvre de la délibération et sa date d’entrée en vigueur provoque des régularisations rétroactives et conduit les organismes de recouvrement à effectuer des rappels qui, du point de vue des entreprises redevables, semblent, à tort, provenir de déclarations pré-imprimées adressées par l’URSSAF, alors même qu’ils ne sont dus qu’à ce décalage.
Afin d’améliorer le recouvrement et l’information des entreprises, les préfets doivent transmettre à l’URSSAF dont l’AOTU relève, les délibérations concernant l’institution et le taux du VT.
En cas de pluralité d’URSSAF concernées, seule l’URSSAF du département de localisation de l’AOTU sera saisie, à charge pour cette dernière de retransmettre l’information à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS).
X. – TAXE SUR LES ACTIVITÉS COMMERCIALES NON SALARIÉES À DURÉE SAISONNIÈRE (ART. L. 2333-88 DU CGCT)
Les communes peuvent instituer une taxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière, assise sur la surface du local, de l’emplacement ou du véhicule où l’activité est exercée (3). Les tarifs, dus par jour d’activité, sont compris entre 0,76 € et 9,15 € par m2 de surface.
(1) Cf. l’article 55 de la loi relative à la démocratie de proximité du 27 février 2002.(2) Cf. l’article 33 de la loi de finances pour 2003.(3) Cf. les articles L. 2333-87 à L. 2333-90 du CGCT.
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Les conditions de mise en place de la taxe, notamment les obligations déclaratives et de paiement des redevables sont fixées par décret (1).
La délibération d’institution de la taxe peut être prise à tout moment pour une entrée en vigueur immédiate.
XI. – MODULATION DU TARIF DE LA TAXE SUR LES SURFACES COMMERCIALES (TASCOM)
Depuis 2011, les communes et les EPCI perçoivent la TASCOM sur le territoire de laquelle est situé l’établissement imposable, prévue à l’article 3 de la loi no 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés est perçue au profit de la commune.
À compter de 2012, l’organe délibérant de l’EPCI ou, à défaut, le conseil municipal de la commune affectataire de la taxe, peut appliquer aux montants de la taxe, calculés conformément à l’article 3 de la du 13 juillet 1972 précitée, un coefficient multiplicateur compris entre 0, 8 et 1,2 et ne comportant que deux décimales.
Ce coefficient ne peut être inférieur à 0,95 ni supérieur à 1,05 au titre de la première année pour laquelle cette faculté est exercée. Il ne peut ensuite varier de plus de 0,05 chaque année.
La délibération qui y procède doit être prise avant le 1er octobre pour une application au 1er janvier de l’année suivante.
DEUXIÈME PARTIE : FISCALITÉ DE L’URBANISME
Rappel : la loi de finances rectificative du 29 décembre 2010 a opéré une importante réforme de la fiscalité de l’urbanisme qui entre en vigueur le 1er mars 2012. Les nouvelles taxes s’appliqueront aux demandes d’autorisation et aux déclarations préalables déposées à compter de cette même date. Cette réforme vous a été longuement détaillée à l’annexe 6 de la circulaire no COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011 à laquelle vous pourrez utilement vous référer. La présente partie, totalement nouvelle par rapport aux années précédentes, en reprend toutefois les points essentiels.
Cette réforme prévoit :– la suppression de la taxe locale d’équipement, de la taxe départementale pour le financement des CAUE, de la
taxe départementale des espaces naturels sensibles, de la taxe spéciale d’équipement du département de la Savoie et de la taxe complémentaire à la TLE applicable dans la seule région Île-de-France ;
– leur remplacement par une taxe d’aménagement dont le taux sera composé d’une part communale ou intercommunale et d’une part départementale, ainsi que d’une part régionale en Île-de-France ;
– la disparition progressive entre 2012 et 2015 de la plupart des participations d’urbanisme qui pouvaient être additionnées à la taxe locale d’équipement (versement pour dépassement du PLD, participation pour non réalisation d’aires de stationnement, participation pour voirie et réseaux, participation pour le raccordement à l’égout, participation des riverains aux frais de premier établissement de la voirie en Alsace-Moselle) ; la cession gratuite de terrains destinés à être affectés à un usage public (art. L. 332-6-1 du code de l’urbanisme) avait quant à elle été déclarée inconstitutionnelle le 22 septembre 2010, la décision du Conseil constitutionnel a emporté l’abrogation de cette disposition dès cette date ;
– la création d’une nouvelle participation : le versement pour sous-densité qui vise à inciter les constructeurs à une gestion économe de l’espace et à densifier les constructions.
I. – TAXE D’AMÉNAGEMENT
La taxe d’aménagement remplace la taxe locale d’équipement (TLE), la taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS), la taxe pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (TDCAUE), la taxe complémentaire à la TLE en région Île de-France (TCTLE) et la taxe spéciale d’équipement du département de la Savoie à compter du 1er mars 2012.
Dès lors, toutes les délibérations adoptées en 2011 entreront en vigueur non au 1er janvier 2012 mais au 1er mars 2012.La taxe d’aménagement comporte 3 parts :– une part communale ou intercommunale ;– une part départementale ;– une part régionale (concerne la région Île-de-France uniquement).Le produit de la taxe est affecté en section d’investissement du budget des communes, des EPCI et de la région
Île-de-France. Il est affecté en section de fonctionnement des départements.
(1) Cf. le décret no 2002-181 du 14 février 2002, codifié aux articles R. 2333-133 à R. 2333-138 du CGCT.
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I. – 1. Institution de la taxe d’aménagement
I. – 1.1. Institution de la part communale ou intercommunale (art. L. 331-2 du code de l’urbanisme)
La part communale ou intercommunale de la taxe d’aménagement est instituée :– de plein droit dans les communes dotées d’un PLU ou d’un POS et les communautés urbaines ; le taux est de
1 % (1). Toutefois, les collectivités peuvent décider d’y renoncer ;– par délibération dans les autres communes et EPCI : les communes peuvent déléguer leur compétence à un EPCI
compétent en matière de PLU, par des délibérations concordantes adoptées par la majorité qualifiée des conseils municipaux prévue au II de l’article L. 5211-5 du code général des collectivités territoriales.
Lorsque la taxe d’aménagement est perçue par une communauté urbaine ou un EPCI compétent en matière de PLU, une délibération prévoit le cas échéant les conditions du reversement aux communes d’une partie du produit de la taxe afin de tenir compte des charges d’équipements publics qui demeurent de la compétence des communes.
Les délibérations d’instauration ou de renonciation doivent être adoptées avant le 30 novembre pour une entrée en vigueur au 1er janvier de l’année suivante (sauf en 2012 où elles n’entreront en vigueur qu’au 1er mars). Elles doivent être transmises au service de l’État chargé de l’urbanisme dans le département au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elles ont été adoptées.
Les délibérations d’instauration ou de renonciation sont obligatoirement valables pour une période minimum de trois ans à compter de leur entrée en vigueur. Le taux et les exonérations facultatives sont modifiables tous les ans.
I. – 1.2. Institution de la part départementale (art. L. 331-3 du code de l’urbanisme)
La part départementale de la taxe d’aménagement finance d’une part la politique de protection des espaces naturels sensibles et, d’autre part, les dépenses des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement en application de l’article 8 de la loi no 77-2 du 3 janvier 1977 sur l’architecture.
Elle est instituée par délibération du conseil général adoptée avant le 30 novembre. Cette délibération est transmise au service de l’État chargé de l’urbanisme dans le département au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle a été adoptée.
Elle s’applique à toutes les communes du département.
I. – 1.3. Institution de la part régionale en Île-de-France (art. L. 331-4 du code de l’urbanisme)
La part régionale de la taxe d’aménagement, applicable uniquement en Île-de-France, finance les équipements collectifs, notamment les infrastructures de transports, rendus nécessaires par l’urbanisation.
Elle est instituée par délibération du conseil régional adoptée avant le 30 novembre. Cette délibération est transmise au service de l’État chargé de l’urbanisme dans le département au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle a été adoptée.
Elle s’applique à toutes les communes de la région.
I. – 2. Exonérations (art. L. 331-7 et suivants du code de l’urbanisme)
I. – 2.1. Exonérations de la part communale ou intercommunale
En plus des exonérations de plein droit définies à l’article L. 331-7 du code de l’urbanisme, les communes et EPCI peuvent exonérer en totalité ou partiellement (en pourcentage de surface) :
– les logements sociaux bénéficiant du taux réduit de TVA ou bénéficiant de prêts aidés de l’État tels que prêts locatifs sociaux (PLS), prêts locatifs à usage social (PLUS), prêts sociaux location-accession (PSLA), les logements locatifs sociaux dans les DOM (LLS) ;
– les surfaces des constructions à usage de résidence principale financées à l’aide du prêt à taux zéro ou les logements évolutifs sociaux dans les DOM, pour les surfaces supérieures à 100 mètres carrés et dans la limite de 50 % des surfaces excédant 100 mètres carrés ;
– les constructions industrielles ;– les commerces de détail d’une surface inférieure à 400 mètres carrés en vue d’assurer le maintien du commerce
de proximité ;– les travaux autorisés sur les immeubles classés parmi les monuments historiques ou inscrits à l’inventaire
supplémentaire.
(1) Si ces collectivités souhaitent un taux plus élevé, elles doivent délibérer pour indiquer le taux souhaité.
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La délibération relative à l’exonération totale ou partielle s’applique sur l’ensemble du territoire communal ou du territoire de l’EPCI. Elle doit être de portée générale. Elle est modifiable tous les ans.
Pour entrer en vigueur le 1er janvier (sauf en 2012), une délibération d’exonération doit être votée avant le 30 novembre de l’année précédente et transmise au service de l’État chargé de l’urbanisme dans le département au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle a été adoptée.
I. – 2.2. Exonérations des parts départementales et/ou régionales
Les exonérations facultatives sont les mêmes que pour la part communale ou intercommunale. Elles doivent être décidées par l’organe délibérant concerné avant le 30 novembre.
En revanche, les constructions et aménagements situés dans une zone d’aménagement concerté lorsque le coût des équipements publics a été mis à la charge des constructeurs ou aménageurs, et les contributions et aménagements réalisés dans les périmètres délimités par une convention de projet urbain partenarial, qui sont exonérés de plein droit de la part communale ou intercommunale, ne le sont pas des parts départementales et régionales.
I. – 3. Assiette (art. L. 331-10 à L. 331-13 du code de l’urbanisme)
L’assiette de la taxe est obtenue en multipliant les deux termes suivants :– la surface de la construction ou des installations et aménagements, ou leur nombre ;– une valeur forfaitaire qui fait l’objet d’un abattement de 50 % pour certaines catégories de constructions : sociétés
HLM, résidences principales (100 premiers mètres carrés), constructions abritant des activités économiques.Elle est commune aux trois parts de la taxe d’aménagement.Le taux voté par les différentes collectivités s’applique à cette assiette.
Tableau des valeurs de l’assiette de la taxe d’aménagement
TYPES D’OPÉRATIONVALEUR FORFAITAIRE VALEUR FORFAITAIRE
(suite à abattement de 50 %)UNITÉ DE RÉFÉRENCE
Hors Île-de-France En Île-de-France Hors Île-de-France En Île-de-France
Constructions
Régime général 660 € 748 € Par m² de surface (L. 331‑10)
Logements ou locaux d’héberge‑ment bénéficiant de prêts aidés (PLUS, PLA, LES, PSLA, PLS, LLS) ou d’un taux de TVA réduit
330 € 374 €Par m² de surface (L. 331‑10)
Les locaux à usage d’habitation principale et leurs annexes
Par m² de surface (L. 331‑10)Les premiers 100 m² 330 € 374 €
Au‑delà des 100 premiers m² 660 € 748 €
Locaux à usage industriel et leurs annexes
Locaux à usage artisanal et leurs annexes
Entrepôts et hangars faisant l’objet d’une exploitation commerciale
Parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale
330 € 374 € Par m² de surface (L. 331‑10)
Installations et aménagements
Tentes, caravanes, résidences mobiles de loisirs 3 000 € 3 000 € Par emplacement (L. 331‑13)
Habitations légères de loisirs 10 000 € 10 000 € Par emplacement (L. 331‑13)
Aires de stationnement non com‑prises dans une surface close et couverte
2 000 € 2 000 € Par emplacement (L. 331‑13)
Majoration possible sur délibé‑ration jusque 5 000 € jusque 5 000 €
Bassin des piscines 200 € 200 € Par m² de surface (L. 331‑13)
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TYPES D’OPÉRATIONVALEUR FORFAITAIRE VALEUR FORFAITAIRE
(suite à abattement de 50 %)UNITÉ DE RÉFÉRENCE
Hors Île-de-France En Île-de-France Hors Île-de-France En Île-de-France
Panneaux photovoltaïques au sol 10 € 10 € Par m² de surface (L. 331‑13)
Éoliennes supérieures à 12 m 3 000 € 3 000 € A l’unité (L. 331‑13)
Les valeurs forfaitaires applicables aux constructions sont revalorisées chaque année, au 1er janvier, en fonction de l’indice INSEE du coût de la construction.
I. – 4. Taux (art. L. 331-14 et suivants du code de l’urbanisme)
La collectivité qui a institué une part de taxe d’aménagement vote le taux de cette part.La délibération doit être prise avant le 30 novembre pour une application l’année suivante et être transmise au
service de l’État chargé de l’urbanisme dans le département au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle a été adoptée.
La délibération fixant les taux est modifiable tous les ans. En l’absence de nouvelle délibération, le taux en vigueur est reconduit.
I. – 4.1. Taux de la part communale ou intercommunale
La fourchette des taux de la part communale ou intercommunale est fixée entre 1 % et 5 %. Dans les communes ou EPCI où la taxe est instituée de plein droit, en l’absence de délibération, le taux est fixé à 1 %.
La collectivité peut pratiquer des taux différents par secteurs de son territoire pour tenir compte du coût réel de l’urbanisation de chaque secteur.
Le taux pourra être supérieur à 5 % et porté jusqu’à 20 % dans certains secteurs. La délibération fixant ce taux devra être motivée et nécessitée par la réalisation de travaux substantiels de voirie ou de réseaux ou la création d’équipements publics généraux. En cas d’application d’un taux majoré, les participations suivantes ne sont plus applicables dans le(s) secteur(s) considéré(s) : participation pour raccordement à l’égout (PRE), participation destinée à la réalisation de parcs publics de stationnement (PNRAS), participation pour voirie et réseaux (PVR), participation des riverains pour création de voies en Alsace et Moselle ainsi que le versement pour dépassement du plafond légal de densité (VDPLD). Cette substitution est définitive.
À peine d’inapplicabilité, les secteurs déterminés sont reportés sur un document graphique qui figure à titre d’information dans une annexe au PLU ou au POS. En l’absence de ces documents d’urbanisme, la délibération fixant les taux et le plan sont affichés en mairie.
I. – 4.2. Taux de la part départementale
Le taux fixé ne peut excéder 2,5 %. Il est unique sur l’ensemble des communes du département.La délibération peut fixer la clé de répartition du produit de la part départementale de la taxe d’aménagement
entre la politique de protection des espaces naturels sensibles et les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement.
I. – 4.3. Taux de la part régionale
Pour la part de la région d’Île-de-France, le taux de la taxe d’aménagement ne peut excéder 1 %. Il peut être voté un taux par département.
I. – 5. Établissement de la taxe (art. L. 331-19 du code de l’urbanisme)
Les services de l’État établissent et liquident la taxe.
II. – PARTICIPATIONS D’URBANISME
II. – 1. Versement pour sous-densité (VSD)
Afin de favoriser la lutte contre l’étalement urbain, ce dispositif facultatif consiste à taxer, la non-utilisation d’une partie de la densité offerte par le règlement du document d’urbanisme, dans les secteurs des zones U ou AU des PLU que la commune ou l’EPCI souhaite voir urbaniser pleinement.
L’instauration de cette taxe nécessite une délibération fixant un seuil minimal de densité (SMD), par secteur.
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L’établissement du seuil est encadré : il ne peut être inférieur à la moitié ou supérieur aux trois quarts de la densité maximale autorisée par les règles définies par le plan local d’urbanisme.
La délibération fixant le seuil minimal de densité peut être prise à tout moment. Elle est transmise au service de l’État chargé de l’urbanisme dans le département au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle a été adoptée. Sa durée de validité minimale est de trois ans.
Les secteurs affectés d’un seuil minimal de densité sont reportés sur un document graphique qui figure à titre d’information dans une annexe au PLU.
Le montant du versement est ensuite calculé selon une formule qui n’est pas adaptable par la collectivité.
Mode de calcul du versement pour sous-densité
valeur déclarée du terrain × surface de la construction résultant de l’application du SMD - surface construite 2 surface de la construction résultant de l’application du SMD
Par ailleurs, le versement pour sous-densité ne pourra pas être supérieur à 25 % de la valeur du terrain.Le produit du versement est attribué aux communes ou EPCI qui l’ont institué.Le versement pour dépassement du plafond légal de densité prévu par l’article L. 112-2 est supprimé de plein droit
en cas d’institution du versement pour sous-densité.
II. – 2. Principaux autres dispositifs en voie d’extinction
La loi du 29 décembre 2010 a supprimé la plupart des participations additionnelles à la TLE. À partir du 1er mars 2012, cette suppression est de plein droit dans tous les secteurs où un taux majoré de taxe d’aménagement est voté par la commune ou l’EPCI. La suppression générale est prévue à partir du 1er janvier 2015.
II. – 2.1. Versement pour dépassement du plafond légal de densité (VDPLD)
Le VDPLD prévu aux articles L. 112-1 et suivants et L. 333-1 du code de l’urbanisme a été supprimé en 2000 (1).Il ne peut donc plus être mis en œuvre et perçu que par les communes qui l’avaient instauré avant le 1er janvier 2000
et ne l’avaient pas supprimé à cette date.Le VDPLD est supprimé de plein droit sur toute la commune en cas d’institution par la commune de la participation
pour voirie et réseaux (PVR) ou du versement pour sous-densité, ou dans les secteurs de la commune où le taux voté de la taxe d’aménagement est supérieure à 5 %.
Il peut être supprimé à tout moment par le conseil municipal.
II. – 2.2. Participation pour voirie et réseaux (PVR) et participation des riverains en Alsace-Moselle
La participation pour voirie et réseaux (PVR) (2) a remplacé la participation pour voie nouvelle et réseaux. Les délibérations, conventions et actes relatifs à l’ancienne PVNR, adoptés avant la publication de la loi du 2 juillet 2003 « urbanisme et habitat », restent valables pour l’instauration et la mise en œuvre de la PVR.
La PVR est instituée par une commune ou par un groupement (EPCI ou syndicat mixte) bénéficiant soit de la compétence « création de la PVR » dans ses statuts, soit de la compétence pour la réalisation de la totalité des équipements susceptibles d’être financés par la PVR (3) ; dans ce cas, le transfert de la compétence « création de la PVR » est automatique, même dans le silence des statuts.
Ils peuvent financer par cette participation la construction de voies nouvelles et les réseaux qui leur sont associés et les aménagements de voies existantes, ainsi que l’établissement ou l’adaptation des réseaux associés, lorsque ces travaux sont réalisés pour permettre l’implantation de nouvelles constructions.
La mise en place de la PVR appelle deux types de délibérations :– une délibération instaurant la participation sur l’ensemble du territoire de l’autorité compétente ;– des délibérations spécifiques à chaque voie précisant les travaux mis à la charge des propriétaires fonciers, et le
montant subséquent de la participation par mètre carré de terrain (4) ; pour chaque voie, doivent être précisés les études, les acquisitions foncières et les travaux à prendre en compte pour le calcul de la participation, compte tenu de l’équipement de la voie prévu à terme.
(1) Cf. les articles 46 (3o) et 50 de la loi SRU du 13 décembre 2000.(2) Cf. les articles L. 332-11-1 et L.332-11-2 du code de l’urbanisme.(3) Voirie, éclairage public, eaux pluviales, eau potable, électricité et assainissement.(4) Cf. article L. 332-11-2 du code de l’urbanisme.
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La délibération d’instauration a pour effet d’abroger le VDPLD, si celui-ci était encore appliqué dans la commune concernée.
Dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, un dispositif de droit local existe ayant pour objet de financer les travaux de premier établissement de la voirie, hors réseaux. Dès lors que la PVR est instaurée, le régime de droit local ne peut plus être mis en application.
Les opérations de construction de logements sociaux visées au II de l’article 1585 C du CGI peuvent être exemptées de la PVR.
Rappel : pour toute information complémentaire sur la PVR, vous pouvez vous reporter utilement à la circulaire no 2004-8/UHC/DU3/5 du ministre de l’équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer relative aux modalités de mise en œuvre de la PVR qui présente, en particulier, des modèles de délibération.
II. – 2.3. Participation pour non-réalisation d’aires de stationnement (PNRAS)
L’article L. 123-1-2 du code de l’urbanisme prévoit que, lorsque le plan local d’urbanisme (PLU) impose la réalisation d’aires de stationnement, des substituts peuvent être mis en œuvre par un constructeur (bénéficiaire du permis de construire) empêché de réaliser sur le terrain d’assiette de son opération le nombre de places de stationnement prescrit par le PLU.
Le constructeur peut alors réaliser des aires de stationnement dans l’environnement immédiat du terrain retenu pour l’implantation d’une construction nouvelle ou obtenir un contrat de concession à long terme dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation ou encore acquérir des places dans un parc privé de stationnement existant ou en cours de réalisation.
À défaut, les communes et les groupements compétents en matière d’urbanisme peuvent instituer la « participation pour non-réalisation d’aires de stationnement » dont le produit est affecté à la réalisation de parcs publics de stationnement.
Les modalités de calcul de la PNRAS sont fixées par l’article R. 332-17 du code de l’urbanisme. Le montant de la participation est obtenu en multipliant la valeur forfaitaire d’une place de stationnement par le nombre de places de stationnement non réalisées pour lesquelles le constructeur ne justifie, ni de l’obtention d’une concession à long terme dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation et situé à proximité de l’opération, ni de l’acquisition de places dans un parc privé de stationnement répondant aux mêmes conditions.
La valeur forfaitaire d’une place de stationnement non réalisée est fixée par délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’EPCI, si ce dernier exerce la compétence « parc de stationnement ». Le montant délibéré ne peut excéder un certain plafond qui est réactualisé chaque année au 1er novembre.
Le montant plafond fixé au 1er novembre 2010 est de 16 415,10 € par place de stationnement manquante pour les délibérations intervenues après le 15 décembre 2000 et de 13 651,96 € à pour les délibérations intervenues avant le 15 décembre 2000.
TROISIÈME PARTIE : FISCALITÉ INDIRECTE ET DROITS D’ENREGISTREMENT
En matière de fiscalité indirecte et de droits d’enregistrement, les dates limites de délibération diffèrent selon les taxes.
Les délibérations des collectivités locales en matière notamment de taxe sur l’électricité, de taxe de séjour et taxe de séjour forfaitaire et de taxe sur les remontées mécaniques sont applicables dès qu’elles sont devenues exécutoires et tant qu’elles n’ont pas été rapportées.
Le législateur a en revanche prévu des dates limites de délibération pour les autres taxes.
I. – TAXE DE SÉJOUR - TAXE DE SÉJOUR FORFAITAIRE
La taxe de séjour ou la taxe de séjour forfaitaire peut être instituée par les communes visées à l’article L. 2333-26 du CGCT et par les catégories d’EPCI suivantes :
– les communautés de communes ;– les communautés d’agglomération ;– les communautés urbaines ;– les syndicats d’agglomération nouvelle ;– les syndicats de communes ;
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– les syndicats mixtes qui ne comprennent que des collectivités territoriales ou des groupements à fiscalité propre qui réalisent des actions de promotion en faveur du tourisme ou, dans la limite de leurs compétences, des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels ;
– les EPCI érigés en stations classées selon la même procédure que les communes ;– les EPCI bénéficiant, au titre du tourisme, de la dotation supplémentaire ou de la dotation particulière identifiée
au sein de la part forfaitaire de la DGF.
La collectivité qui institue la taxe peut opter, soit pour la taxe de séjour classique, soit pour une taxe de séjour forfaitaire. La collectivité doit choisir entre ces deux régimes de taxe pour chacune des catégories d’hébergement visées à l’article R. 2333-44 du CGCT.
Le département a la faculté d’instituer une taxe additionnelle à la taxe de séjour ou à la taxe de séjour forfaitaire perçue par les communes et les EPCI.
La taxe est due pendant une période de perception fixée librement par l’assemblée délibérante. La période de perception de ces taxes doit cependant être fixée par délibération pour chaque station.
Rappel : les dispositions applicables en matière de taxe de séjour et de taxe de séjour forfaitaire, ainsi que les tarifs applicables à compter de 2003, ont été précisés dans la circulaire no NOR/LBL/B/03/10070/C du 3 octobre 2003 à laquelle vous pouvez utilement vous référer.
II. – LA TAXE LOCALE SUR LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE
L’article 171 de la loi de modernisation de l’économie a substitué la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) aux trois taxes sur la publicité.
Les délibérations afférentes au régime de la TLPE doivent être prises avant le 1er juillet de l’année pour être applicables à compter du 1er janvier de l’année suivante.
Sur cette taxe, vous pouvez vous reporter utilement à la circulaire spécifique no NOR/INT/B/08/00160/C du 24 septembre 2008.
III. – TAXE RÉGIONALE SUR LES PERMIS DE CONDUIRE (ART. 1599 TERDECIES ET QUATERDECIES DU CGI)
Le tarif de cette taxe est fixé librement par le conseil régional. Il peut, le cas échéant, être nul.
Les décisions du conseil régional prennent effet le premier jour du deuxième mois à compter de la date à laquelle les décisions concernées sont devenues exécutoires.
IV. – TAXE RÉGIONALE SUR LES CERTIFICATS D’IMMATRICULATION DES VÉHICULES (ART. 1599 QUINDECIES ET SUIVANTS)
Le taux unitaire par cheval vapeur de cette taxe, dite « taxe sur les cartes grises », est déterminé chaque année par délibération du conseil régional (1). Aucune date limite de délibération n’ayant été précisée par le législateur, la délibération peut intervenir à tout moment.
Les conseils régionaux peuvent exonérer de la taxe sur les cartes grises les véhicules spécialement équipés pour fonctionner au moyen de l’énergie électrique, du gaz naturel-véhicules, du gaz de pétrole liquéfié ou du super éthanol E 85 (2).
Les conseils régionaux ne disposent pas de la possibilité de moduler cette exonération, qui ne peut s’élever qu’à 50 % ou à 100 % du montant de la taxe. En l’absence de précision du texte législatif, il n’existe pas de date limite de délibération.
Rappel : dans le cadre du nouveau système d’immatriculation des entreprises, entré en vigueur le 15 avril 2009, le régime de la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation a subi quelques modifications. Elles ont été analysées dans la circulaire no NOR/INT/B/09/00033/C, du 17 février 2009 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2009 (page 43).
(1) Cf. article 1599 sexdecies du CGI.(2) Cf. article 1599 novodecies A du CGI dans sa rédaction issue de l’article 27 de la loi de finances rectificative pour 2006. Voir également le
BOI 7 M-3-08 no 38 du 8 avril 2008.
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V. – TAXE COMMUNALE POUR LA COLLECTE, LE TRANSPORT, LE STOCKAGE ET LE TRAITEMENT DES EAUX PLUVIALES (ART. L. 2333-97 À L. 2333-101 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)
Afin de financer les dépenses d’investissement et de fonctionnement de leurs installations de collecte, de transport, de stockage et de traitement des eaux pluviales, les communes peuvent instituer, par une délibération adoptée avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année qui suit, une taxe annuelle dont le produit est affecté (1).
Lorsque la commune a partiellement ou totalement transféré ces missions à un EPCI ou à un syndicat mixte, cette taxe est instituée par l’entité qui déverse les eaux pluviales dans le milieu récepteur. Lorsque plusieurs entités (communes ou groupements) remplissent cette condition, l’institution de la taxe, la désignation de la personne publique chargée de son recouvrement et de son contentieux, ainsi que les modalités de reversement de taxe entre ces entités, sont effectuées par délibérations concordantes.
Le montant de cette taxe, due par les propriétaires d’immeubles raccordés à un réseau public de collecte des eaux pluviales, correspond au produit de la superficie de l’immeuble concerné, exprimée en mètres carrés, par un tarif pouvant s’élever au plus à 0,20 € par mètre carré.
Le contribuable peut, par la réalisation de dispositifs limitant le déversement des eaux pluviales dans le réseau, bénéficier d’un abattement sur le montant de la taxe, sous réserve de permettre l’accès à sa propriété aux personnes chargées du contrôle de ces dispositifs par la commune ou le groupement.
Si tout ou partie des missions de collecte, transport, stockage et traitement des eaux pluviales a été conféré à un EPCI ou à un syndicat mixte, la taxe est instituée par la commune ou le groupement qui déverse les eaux pluviales dans le milieu récepteur. Si plusieurs communes et groupements remplissent ce critère, ils prennent des délibérations concordantes pour instituer la taxe et désigner la collectivité qui en assurera le recouvrement et le contentieux.
Ce dernier point a été modifié par la loi de finances rectificative pour 2007, qui dispose que la collectivité ainsi désignée assurera l’assiette, la liquidation et l’émission des titres de recettes afférent à cette taxe, tandis que le recouvrement sera assuré par son comptable, comme en matière d’impôts directs.
Les modalités d’application de cette taxe ont été définies par le décret no 2011-815 du 6 juillet 2011 qui a créé les articles R. 2333-139 à R. 2333-144 du code général des collectivités territoriales.
Pour que la taxe soit applicable en 2012, les délibérations qui l’instituent doivent intervenir avant le 1er octobre 2011.Cette délibération doit fixer le tarif de la taxe dans les limites prévues à l’article L. 2333-97 du CGCT, les
taux des abattements et les conditions à respecter pour bénéficier de ces abattements (dans le cadre des limites de l’article R. 2333-142 du CGCT) ainsi que la surface minimale en deçà de laquelle la taxe n’est pas mise en recouvrement.
VI. – TAXE SUR LES FRICHES COMMERCIALES (ART. 1530 DU CGI)
Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre compétents en matière d’aménagement des zones d’activités commerciales (ZAC), peuvent instituer, par une délibération adoptée avant le 1er octobre de chaque année, une taxe annuelle sur les friches commerciales qui s’appliquera à compter du 1er janvier de l’année suivante. Cette taxe est applicable depuis 2009.
Sont imposables les locaux commerciaux qui ne sont plus affectés à une activité entrant dans le champ d’application de la TP et qui ne sont plus occupés depuis au moins cinq ans, à l’exclusion du cas où cette situation est indépendante de la volonté du contribuable.
Le régime applicable à la taxe sur les friches commerciales est identique à celui applicable à la TFPB en matière d’assiette (50 % de la valeur locative cadastrale), de redevable (propriétaire, usufruitier), de contrôle, de recouvrement et de contentieux.
Le taux de la taxe est progressif (5 % la première année, 10 % la deuxième, puis 15 % à compter de la troisième) et peut être majoré sur délibération du conseil municipal ou du conseil communautaire dans la limite du double du taux applicable.
Les dégrèvements accordés du fait de l’absence de volonté du contribuable dans l’inexploitation du bien ou de l’inclusion à tort de ce local dans la liste des biens passibles de la taxe sur les friches commerciales (2) sont mis à la charge de la commune ou de l’EPCI et sont imputés sur les douzièmes de fiscalité.
(1) Cf. les articles L. 2333-97 à L. 2333-101 du CGCT issus de l’article 48 de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques.(2) Liste transmise avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition aux services fiscaux par le conseil municipal ou communautaire.
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VII. – DROIT DÉPARTEMENTAL D’ENREGISTREMENT ET TAXE DÉPARTEMENTALE DE PUBLICITÉ FONCIÈRE ; TAXE COMMUNALE ADDITIONNELLE À CES TAXES (DMTO, ART. 682 ET SUIVANT DU CGI, 1584 ET SUIVANTS ET 1594-0 ET SUIVANTS)
Les conseils généraux ont, dans les limites prévues par la loi, la possibilité de fixer le taux du droit départemental d’enregistrement ou de la taxe départementale de publicité foncière et de décider certains abattements ou exonérations (dit droit de mutation à titre onéreux ou DMTO). Dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle (1), la part additionnelle aux DMTO départementaux qui revenait à l’État, en vertu de l’article 678 bis du CGI (qui a été abrogé) revient désormais aux départements. Par ailleurs, la marge de manœuvre laissée aux départements dans le cadre du vote de leur taux a été élargie.
Ainsi, le taux applicable aux mutations d’immeubles à titre onéreux, que les conseils généraux votent, est désormais compris entre 1,20 % (au lieu de 1 % avant 2011) et 3,80 % (au lieu de 3,60 % avant 2011), quelle que soit la nature des biens immobiliers sur lesquels porte la mutation.
Enfin, le taux intangible est porté à 0,70 % (au lieu de 0,60 %). Ce taux s’applique pour :– les acquisitions d’immeubles situés dans les territoires ruraux de développement prioritaire qui sont effectuées
par les agriculteurs bénéficiaires des aides à l’installation des jeunes agriculteurs, dans la limite de 99 000 € ;– les acquisitions réalisées par les SAFER, les preneurs de baux ruraux et les marchands de biens, les actes
constatant des mutations à titre gratuit, baux de plus de douze ans et actes déclaratifs ;– les inscriptions d’hypothèques judiciaires et conventionnelles.
Par ailleurs, une taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigible sur les mutations à titre onéreux est perçue directement au profit des communes de plus de 5 000 habitants et des communes classées dont la population est inférieure à ce seuil (2).
Les départements peuvent voter (3) une réduction jusqu’à 0,5 % du taux de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement. Les communes peuvent quant à elles décider une réduction jusqu’à 0,5 % du taux de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière pour les mutations à titre onéreux d’immeubles et de droits immobiliers situés sur leur territoire (4).
L’application de la réduction est subordonnée aux conditions suivantes :– la mutation s’inscrit dans le cadre d’une opération consistant, soit en des ventes par lots déclenchant le droit
de préemption du locataire, soit en la vente d’un ou plusieurs lots consécutive à la mise en copropriété d’un immeuble en raison de l’exercice par l’un des locataires du droit de préemption ;
– la vente porte sur un logement occupé ;– l’acquéreur s’engage dans l’acte d’acquisition à affecter le logement à la location pendant une durée minimale de
six ans à compter de la date d’acquisition.
Les départements et les communes peuvent exonérer, respectivement de taxe de publicité foncière ou de droits d’enregistrement et de taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière, les cessions autres que la première de chacune des part de sociétés civiles immobilières d’accession progressive à la propriété, mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation, représentatives de fractions d’immeubles (5).
VII. – I. – Rôle du conseil général
Les conseils généraux peuvent voter, à titre facultatif :– un abattement sur la base imposable (prix) des acquisitions d’immeubles d’habitation et de garage, soit pour tout
le département, soit seulement pour les ZRR ; ils peuvent fixer le montant de cet abattement entre 7 600 € et 46 000 € par fraction de 7 600 € ;
– une réduction allant jusqu’à 0,5 % du taux de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement pour les mutations de logements occupés réalisées dans le cadre, soit de ventes par lots déclenchant le droit de préemption du locataire, soit de la vente d’un ou plusieurs lots, consécutive à la mise en copropriété d’un immeuble en raison de l’exercice par l’un des locataires du droit de préemption (6) ;
(1) Cf. le 1.2.1 de l’article 77 de la loi de finances initiale pour 2010.(2) Cf. article 1584 du CGI.(3) Cf. l’article 2 de la loi du 13 juin 2006 relative au droit de préemption et à la protection des locataires.(4) Cf. 1 du 1 de l’article 1584 du CGI.(5) Cf. l’article 34 de la loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement.(6) Cf. l’article 1594 F sexies du CGI.
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– l’exonération des cessions de logement réalisées par les HLM et les sociétés d’économie mixte (SEM), ainsi que celle des acquisitions qu’ils effectuent ;(Dans ces deux derniers cas, l’exonération ne peut pas dissocier les HLM des SEM.)
– l’exonération des acquisitions par les mutuelles de retraite des anciens combattants et victimes de guerre ;– l’exonération des baux à réhabilitation ;– l’exonération, dans les départements d’outre-mer, des acquisitions d’immeubles que l’acquéreur s’engage à
affecter, dans un délai de quatre ans suivant la date d’acquisition, à l’exploitation d’un hôtel, d’une résidence de tourisme ou d’un village de vacances classés pour une durée minimale de huit ans ;
– l’exonération des acquisitions de propriétés en nature de bois et forêts et de terrains nus destinés à être reboisés ;– l’exonération des cessions autres que la première de chacune des parts de SCI d’accession progressive à la
propriété mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation représentatives de fractions d’immeubles (1).
Le département peut exonérer chacune de ces opérations indépendamment les unes des autres. La nature de l’opération exonérée doit figurer expressément dans la délibération, qui ne peut avoir qu’une portée générale : l’exonération ne peut pas porter seulement sur une partie de la base imposable (prix) ou sur un organisme particulier.
Les décisions doivent être portées à la connaissance des services fiscaux par l’intermédiaire des services préfectoraux avant le 31 mars. Elles prennent effet le 1er juin suivant.
Elles sont en principe valables pour un an, mais le département n’est pas obligé de voter les taux, abattements ou exonérations chaque année. En l’absence de délibération, les décisions antérieures sont reconduites.
Le département n’est tenu de délibérer que s’il souhaite :– adopter de nouveaux taux, abattements ou exonérations ;– augmenter ou diminuer un taux ou un abattement existant ;– supprimer un abattement ou une exonération.Si une décision est adoptée pour une durée déterminée, le régime antérieur s’applique à nouveau, à l’échéance de
cette période, sauf délibération contraire.La transmission des délibérations s’opère selon les modalités suivantes :– dans les meilleurs délais après l’adoption de la délibération et, en tout état de cause, avant le 30 mars 2011,
le département transmet simultanément au préfet pour être rendus exécutoires après contrôle de légalité et au directeur des services fiscaux pour information (copie) la délibération et s’il n’est pas inclus dans la délibération, le tableau « droits départementaux d’enregistrement et taxe départementale de publicité foncière : décision du conseil général » dûment complété (2) ;
– avant le 31 mars, le préfet notifie au directeur des services fiscaux une copie de la délibération.
VII. – II. – Rôle du conseil municipal
Le conseil municipal peut voter, à titre facultatif :– une réduction du taux de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité
foncière pour les mutations visées au 1 du 1 de l’article 1584 du CGI ;– l’exonération de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière
sur les acquisitions de propriétés en nature de bois et forêts et de terrains nus destinés à être reboisés, lorsque le département n’a pas voté d’exonération ;
– l’exonération de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière perçue sur les cessions autres que la première de chacune des parts de SCI d’accession progressive à la propriété mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation représentatives de fractions d’immeubles.
Pour l’application de ces deux dernières exonérations visées, les communes concernées sont :– les communes de plus de 5 000 habitants ;– les communes de plus de 5 000 habitants, classées communes touristiques (3).En revanche, les communes de moins de 5 000 habitants et les communes non classées n’ont pas la possibilité de
délibérer dans la mesure où la taxe est alors perçue au profit du fonds de péréquation (cf. VIII infra).
(1) Cf. article 1594 H bis du CGI.(2) Le modèle de ce tableau (à adapter avec les montants en euros) est reproduit dans la circulaire no NOR/MCT/B/07/00008C du 26 janvier 2007
relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2007.(3) Au sens de la sous-section 2 de la section 2 du chapitre III du titre III du livre Ier du code du tourisme.
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La transmission des délibérations s’effectue dans les mêmes conditions que celles prévues pour les départements.
VIII. – RÉPARTITION DU FONDS DE PÉRÉQUATION DÉPARTEMENTAL DE LA TAXE ADDI-TIONNELLE AUX DROITS D’ENREGISTREMENT OU À LA TAXE DE PUBLICITÉ FONCIÈRE SUR LES MUTATIONS À TITRE ONÉREUX (ART. 1595 BIS DU CGI)
Un fonds de péréquation départemental est alimenté par le produit de la taxe communale additionnelle aux DMTO, lorsque celle-ci est perçue dans les communes de moins de 5 000 habitants autres que les communes classées.
Les ressources de ce fonds sont réparties par le département entre les communes de moins de 5 000 habitants (autres que les communes classées), en tenant compte notamment de l’importance de la population, des charges de voirie de la commune et des dépenses d’équipement brut.
Ces trois critères légaux doivent être pris en compte de façon prépondérante. L’utilisation d’autres critères n’est pas proscrite, mais ceux-ci doivent, comme les critères légaux, se fonder sur le principe de péréquation. Ce principe suppose de sélectionner les collectivités les plus défavorisées, en mesurant objectivement les inégalités de ressources et de charges.
Le montant des dépenses d’équipement brutes à utiliser pour la répartition effectuée en 2011 sera mis à votre disposition sur l’intranet de la DGCL courant janvier.
IX. – TAXE FORFAITAIRE SUR LES CESSIONS DE TERRAINS NUS DEVENUS CONSTRUCTIBLES (ART. 1529 DU CGI)
Les communes peuvent instituer une taxe forfaitaire sur la première cession à titre onéreux de terrains nus, qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d’urbanisme (ou un document d’urbanisme en tenant lieu) dans une zone urbaine ou dans une zone à urbaniser ouverte à l’urbanisation ou par une carte communale dans une zone constructible.
Les EPCI compétents pour l’élaboration de ces documents d’urbanisme peuvent instituer et percevoir la taxe, en lieu et place de leurs communes membres, sous réserve de l’accord de l’ensemble de celles-ci. Le groupement de communes peut décider de reverser à ses communes membres une partie du produit de la taxe.
Cette taxe s’applique aux cessions ayant engendré une plus-value donnant lieu à taxation ou prélèvement en vertu, respectivement, des articles 150 U et 244 bis A du CGI. Elle ne s’applique pas :
– aux cessions de terrains exonérés d’imposition des plus-values ;
– aux cessions de terrains classés comme constructibles depuis plus de dix-huit ans ;
– aux cessions ayant engendré une moins-value.
Le montant de la taxe est fixé à 10 % des 2/3 du prix de cession du terrain. La taxe est exigible lors de la première cession à titre onéreux intervenue après le classement du terrain en terrain constructible et payée par le cédant lors du dépôt de la déclaration retraçant les éléments servant à la liquidation de la taxe.
La délibération instituant la taxe peut être prise à tout moment, mais ne s’applique qu’aux cessions réalisées à compter du premier jour du troisième mois qui suit la date à laquelle elle est intervenue. Elle est notifiée aux services fiscaux au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle est intervenue.
QUATRIÈME PARTIE : DROITS INDIRECTS
En matière de droits indirects les dates limites de délibération diffèrent selon les taxes.
Ces droits indirects sont :
– soit obligatoires et les collectivités n’ont donc pas à prendre de décision d’institution ; elles peuvent, en revanche, décider certaines exonérations ou moduler les tarifs à la hausse ou la baisse ;
– soit facultatifs et les collectivités doivent alors prendre la décision de les instituer pour bénéficier de leur produit.
Pour que les décisions des collectivités soient suivies d’effet, les services préfectoraux doivent transmettre ces délibérations à la direction générale des douanes et droits indirects qui établit et recouvre les impositions en matière de droits indirects.
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I. – IMPÔT SUR LES SPECTACLES, JEUX ET DIVERTISSEMENTS (ART. 1559 ET SUIVANTS DU CGI)
Cet impôt communal indirect est obligatoire et ne nécessite pas de décision d’institution par les communes (1).Cependant, les communes peuvent intervenir dans deux cas :
– soit pour décider une majoration, allant jusqu’à 50 % du taux, pour les manifestations sportives (le taux applicable s’élevant à 8 %) et pour les courses automobiles et spectacles de tir aux pigeons (le taux applicable s’élevant à 14 %) (2) ;
– soit pour exonérer les sommes versées à des œuvres de bienfaisance, à la suite de manifestations organisées dans le cadre de mouvements nationaux d’entraide (3).
Ces décisions doivent être prises avant le 31 décembre 2011 pour être effectives en 2012.
En revanche, la commune peut, par délibération adoptée avant le 1er octobre 2011 pour être effective en 2012, exonérer en totalité certaines catégories de compétitions, lorsqu’elles sont organisées par des associations sportives régies par la loi du 1er juillet 1901 agréées par le ministre compétent, ou bien l’ensemble des compétitions sportives organisées sur le territoire de la commune (4).
Pour plus de détails sur cette imposition, vous pouvez utilement vous reporter à la note de la direction générale des douanes et des droits indirects, jointe en annexe de la circulaire NOR/INT/B/9700101/C du 12 juin 1997.
Une répartition intercommunale du produit de cette taxe était déjà prévue, dans l’hypothèse où un établissement de spectacles était à cheval sur le territoire de plusieurs communes.
Afin de prendre en compte le rôle croissant de l’intercommunalité dans la construction et la gestion des équipements sportifs, l’article 75 de la loi de finances rectificative pour 2007 a prévu une nouvelle hypothèse de partage intercommunal du produit de la taxe, lorsque la manifestation se déroule dans un équipement public ou qui a vocation à devenir propriété publique ; peuvent ainsi bénéficier de la répartition, sur délibérations concordantes la commune d’implantation de l’équipement où se déroule la manifestation taxée, les collectivités ou EPCI maîtres d’ouvrage de l’équipement ou gestionnaires de l’équipement.
Le second alinéa de l’article 75 précise que ces dispositions s’appliquent aux équipements sportifs mis en service à compter du 1er janvier 2011. Il convient de relever que cette restriction n’est pas seulement temporelle, car la taxe sur les spectacles porte sur les manifestations sportives, mais aussi sur les cercles et maisons de jeux ; si le premier alinéa de l’article 75 comporte une formulation générale (« la réunion sportive ou tout autre manifestation publique soumise à la taxe »), le second se réfère uniquement aux équipements sportifs et exclut donc que l’article 75 s’applique aux cercles et maisons de jeux.
Le texte législatif n’a pas prévu de date limite pour l’adoption des délibérations concordantes des communes et EPCI concernés par cette répartition. En l’absence de précision du texte législatif, il n’existe pas de date limite de délibération.
Pour les appareils automatiques (art. 613 ter et suivants du CGI), l’imposition est perçue au profit de l’État depuis le 1er janvier 2007. Les communes ne peuvent plus donc prendre de délibération de modulation des tarifs de la taxe.
II. – SURTAXE SUR LES EAUX MINÉRALES (ART. 1582 DU CGI)
Les communes sur le territoire desquelles sont situées des sources d’eaux minérales peuvent décider de percevoir une surtaxe, dans la limite de 0,58 € par hectolitre, portée à 0,70 € par hectolitre pour celles qui ont perçu, au titre des volumes mis à la consommation en 2002, une recette inférieure à celle qu’elles auraient perçue pour ces mêmes volumes en application du mode de calcul de la surtaxe en vigueur avant le 1er janvier 2002 (tarif par litre ou par fraction de litre).
Lorsque le produit de cette surtaxe dépasse le montant des recettes ordinaires de la commune l’année précédente, l’excédent est reversé au département (sauf réalisation d’investissements particuliers).
En l’absence de précision du texte législatif, il n’existe pas de date limite de délibération.
(1) Cf. article 1559 du CGI.(2) Cf. l’article 1560 II du CGI.(3) Cf. le 4° de l’article 1561 du CGI.(4) Cf. article 1561 3° b du CGI.
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III. – MODULATION RÉGIONALE DU TARIF DE LA TAXE INTÉRIEURE DE CONSOMMATION SUR LES PRODUITS PÉTROLIERS (TIPP)
La dérogation du Conseil de l’Union européenne accordée à la France, le 25 octobre 2005, pour mettre en œuvre la modulation régionale de la TIPP est arrivée à échéance le 31 décembre 2009.
Une demande de prolongation pour trois années a été soumise à la Commission européenne. Dans l’attente de son accord, les modulations décidées antérieurement demeurent valables.
Par ailleurs, la loi de finances pour 2010 a modifié l’article 295 A bis du CGI afin d’instaurer une capacité de modulation supplémentaire de TIPP aux régions pour le financement de projets structurants. Ainsi, les conseils régionaux et l’assemblée de Corse peuvent majorer le tarif de la taxe intérieure de consommation applicable aux carburants vendus aux consommateurs finals sur leur territoire, dans la limite de 0,73 € par hectolitre pour les supercarburants et de 1,35 € par hectolitre pour le gazole.
Les recettes issues de la majoration prévue au premier alinéa sont exclusivement affectées au financement d’une infrastructure de transport durable, ferroviaire ou fluvial, dont la programmation a été décrite dans ses grandes lignes dans le Grenelle de l’environnement (art. 11 et 12 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009)
Les délibérations des conseils régionaux et de l’assemblée de Corse ne peuvent intervenir qu’une fois par an et au plus tard le 30 novembre de l’année qui précède l’entrée en vigueur du tarif modifié. Autrement dit, pour que cette modulation soit mise en œuvre en 2012, les assemblées délibérantes des régions ou de la collectivité territoriale de Corse doivent adopter la délibération correspondante avant le 30 novembre 2011.
Ces délibérations doivent être notifiées aux préfectures et transmises à la DGCL (bureau de la fiscalité locale).
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES _____
Direction générale des collectivités locales _____
Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____
Bureau de la fiscalité locale _____
Circulaire du 26 août 2011 relative au versement de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP). Alimentation et redistribution des fonds nationaux de garantie individuelle des ressources (FNGIR)
NOR : COTB1117305C
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales, à Mesdames et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole et DOM).
La présente circulaire expose les modalités de versement de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) ainsi que les modalités de prélèvement et de versement au profit de ou en provenance des fonds nationaux de garantie individuelle de ressources (FNGIR). Elle vous enjoint de prendre et transmettre à votre direction départementale des finances publiques (DDFIP), pour chaque catégorie de collectivités, deux arrêtés : le premier concernant les versements de DCRTP et le second concernant les versements et les prélèvements du FNGIR. À cette fin, les services de fiscalité directe locale (SFDL) des DDFIP vont vous transmettre un fichier contenant ces données. Les arrêtés devront être pris au plus tôt pour permettre au directeur départemental des finances publiques de verser le 20 septembre les garanties aux collectivités territoriales.
L’article 78 de la loi de finances pour 2010 a instauré la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) et les fonds nationaux de garantie individuelle des ressources (FNGIR). Ces deux mécanismes, mis en œuvre à compter de 2011, concrétisent le principe de compensation intégrale du manque à gagner pour les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre résultant de la suppression de la taxe professionnelle.
Les montants individuels attribués aux collectivités locales et à leurs groupements au titre de la DCRTP et du FNGIR sont déterminés à partir de la différence entre leur panier de ressources 2010 « avant réforme » et leur panier de ressources 2010 « après réforme ». Pour plus de précisions sur le calcul, vous pouvez vous reporter à la circulaire NOR : COTB1107973C en date du 17 mars 2011 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2011.
Les versements de DCRTP sont abondés par des prélèvements sur recettes (PSR) de l’État (ligne 3122). Ils suivent un circuit de versement identique à celui des autres dotations financées par PSR, comme les compensations d’exonérations.
Le FNGIR prend la forme d’un compte de tiers de l’État. Il est abondé par des prélèvements effectués sur les recettes fiscales des collectivités « gagnantes » de la réforme. Il est ensuite immédiatement réparti entre les collectivités « perdantes ».
La présente circulaire présente les modalités pratiques de mise en œuvre de ces versements et prélèvements.
I. – CONTEXTE D’ENTRÉE EN VIGUEUR DE CES VERSEMENTS
Pour faire face à la mise en place des nouvelles impositions résultant de la réforme de la fiscalité locale en 2011, un dispositif spécifique de versement des avances de fiscalité sur 2011 a été mis en place. Ce dispositif est articulé en trois phases :
Phase I : depuis janvier 2011, les avances sont calculées à partir des produits de fiscalité perçus en 2010, majorés de la compensation relais, afin de garantir aux collectivités locales des flux mensuels de trésorerie stabilisés au niveau de leurs ressources de 2010, dans l’attente de l’entrée en vigueur des mécanismes de DCRTP et de FNGIR.
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Phase II : à compter du 20 septembre 2011, les avances sont mises à jour à partir des produits de fiscalité prévus pour 2011. Les flux liés aux mécanismes de DCRTP et de FNGIR interviendront simultanément à la mise en œuvre de cette phase II.
Phase III : à compter du 20 novembre 2011, les avances sont régularisées pour ajuster les écarts constatés avec les produits définitifs de fiscalité en 2011. Les flux intervenant au titre de la DCRTP et du FNGIR seront également ajustés à leurs montants définitifs.
En effet, il est nécessaire d’attendre la première quinzaine d’octobre 2011 pour disposer de données définitives de CVAE, après les ultimes retraitements. En outre, les modalités de répartition entre les collectivités de la CVAE sont celles issues de la loi de finances pour 2010 et ne tiennent pas compte des modifications apportées par la loi de finances pour 2011, étant rappelé par ailleurs que les nouvelles règles de répartition sont applicables aux données relatives à l’année 2010 déclarées au mois de mai 2011.
Les préfets prendront, par conséquent, des arrêtés de répartition sur la base du montant de DCRTP prévu en loi de finances pour 2011.
II. – VERSEMENTS DE LA DCRTP
Dans les meilleurs délais après réception des fichiers de votre DDFIP, vous prendrez et transmettrez au DDFIP un arrêté applicable à chaque catégorie de collectivités territoriales et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre afin de procéder au versement de la DCRTP. Par dérogation à ce principe d’arrêté unique pour chaque collectivité ou EPCI, un seul arrêté global sera pris, accompagné d’un état récapitulatif classé par trésorerie indiquant le montant de chaque part de la dotation attribué à chaque collectivité locale ou EPCI.
Les montants nécessaires à cette notification vous seront communiqués par les services FDL des DDFIP. À partir de ces documents (tableur dématérialisé comportant trois colonnes présentant, respectivement, les montants de DCRTP et les versements/prélèvements du FNGIR), vous établirez, pour chaque catégorie de collectivités territoriales et EPCI à fiscalité propre bénéficiaire, un tableau qui sera annexé à l’arrêté de versement. Ce tableau indiquera pour chaque collectivité le montant total de son versement de DCRTP. Un modèle d’arrêté, concernant seulement le secteur communal, vous est joint en annexe I. À noter : pour les versements de la DCRTP à compter 2012, l’application Colbert « central » sera programmée afin de transmettre les montants aux préfectures. Pour ne pas nuire à cette programmation, il convient de ne pas utiliser Colbert « départemental » en 2011.
Pour verser cette DCRTP par prélèvement sur les recettes de l’État, des comptes spécifiques ont été créés. Ce versement est à opérer par débit des imputations suivantes :
– pour le secteur communal : débit du compte 465.11841 1 « Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle – communes et EPCI » ;
– pour les départements : débit du compte 465.11842 1 « Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle – départements » ;
– pour les régions : débit du compte 465.11843 1 « Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle – régions ».
Il est à opérer par crédit des imputations des collectivités locales suivantes :
– pour le secteur communal : crédit du compte 748313 « Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle » ;
– pour les départements : crédit du compte 74832 « DCRTP » ;
– pour les régions : crédit du compte 74832 « DCRTP ».
Les versements de DCRTP s’effectueront, sur 2011, à compter de la mensualité de septembre incluse, par 1/4 avec régularisation à compter de novembre à partir du montant définitif (voir la phase III précisée ci-dessus). Les arrêtés préciseront cet échéancier.
III. – ALIMENTATION ET RÉPARTITION DU FNGIR
À l’instar de la DCRTP, vous prendrez un arrêté précisant les prélèvements ou les versements du FNGIR. Autrement dit, un tableau joint à votre arrêté relatif à l’alimentation et à la répartition du FNGIR contiendra deux colonnes. La première indiquera, pour chaque collectivité ou EPCI, le montant total de son versement en provenance du FNGIR et la seconde le montant prélevé au profit du FNGIR. Un modèle d’arrêté, concernant seulement le secteur communal, vous est joint en annexe II.
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Concernant la redistribution du FNGIR, les versements aux collectivités bénéficiaires sont comptabilisés au niveau local au débit des comptes suivants, utilisés pour l’année 2011, qui devront être visés dans les arrêtés :
– pour le secteur communal : débit du compte 465.12971 1 « Fonds national de garantie individuelle des ressources – communes et EPCI » ;
– pour les départements : débit du compte 465.12972 1 « Fonds national de garantie individuelle des ressources – départements » ;
– pour les régions : débit du compte 465.12973 1 « Fonds national de garantie individuelle des ressources – régions ».Ils sont ensuite versés au crédit des comptes des collectivités locales suivants :– pour le secteur communal : crédit du compte 7323 « FNGIR » ;– pour les départements : crédit du compte 73121 « FNGIR » ;– pour les régions : crédit du compte 73121 « FNGIR ».Concernant l’alimentation du FNGIR, le prélèvement est opéré sur les recettes des collectivités locales sur le
compte spécifique suivant :– pour le secteur communal : débit du compte 739116 « Reversement du FNGIR » ;– pour les départements : débit du compte 73912 « Reversement sur FNGIR » ;– pour les régions : débit du compte 73912 « Reversement sur FNGIR ».Ils sont ensuite versés au crédit des comptes des collectivités locales suivants :– pour le secteur communal : crédit du compte 465.12971 1 « Fonds national de garantie individuelle des
ressources – communes et EPCI » ;– pour les départements : crédit du compte 465.12972 1 « Fonds national de garantie individuelle des
ressources – départements » ;– pour les régions : crédit du compte 465.12973 1 « Fonds national de garantie individuelle des ressources – régions ».Les prélèvements et reversements du FNGIR s’effectueront sur 2011, à compter de la mensualité de septembre
incluse, par 1/4 avec régularisation à compter de novembre à partir du montant définitif. Les arrêtés préciseront cet échéancier. Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, É. Jalon
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 2/64 – Page 4
A N N E X E I
MoDèle D’arrêtÉ
Préfecture de ... Direction des relations avec les collectivités localesBureau des finances localesAffaire suivie par ...Tél. :Email :Réf. :
Arrêté no … portant versement de la dotation de compensation de la taxe professionnelle année 2011 (secteur communal)
Le préfet,Vu le 1 de l’article 78 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 ;Vu l’instruction NOR : COTB1117305C du XX juin 2011 relatif au versement de la dotation de compensation de
la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) et à l’alimentation et la redistribution du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) ;
Sur la proposition du secrétaire général de la préfecture,
Arrête :
Article 1er
Il est alloué aux collectivités et établissement public de coopération intercommunale (EPCI) désignées en annexe, en application des dispositions visées ci-dessus pour l’année 2011, une somme globale de XXX €, qui sera versée selon les modalités suivantes :
Article 2
Le tableau joint en annexe présente, pour chaque commune et chaque EPCI à fiscalité propre, le montant de la dotation de compensation de la taxe professionnelle et sa part mensuelle.
Article 3
Ces sommes seront prélevées sur le compte 465.11841 1 « Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle – communes et EPCI » et versées sur le compte 748313 « Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle ».
Article 4
Le secrétaire général de la préfecture et le trésorier-payeur général du département de ... sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
CODE COMMUNE NOM DE LA COMMUNE MONTANT DE LA DOTATION de compensation de la réforme
de la taxe professionnelle (DCRTP)
MONTANT MENSUEL 1/4 du montant de la DCRTP
Code SIREN Nom de l’EPCI à fiscalité propre
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 2/64 – Page 5
A N N E X E I I
MoDèle D’arrêtÉ
Préfecture de ... Direction des relations avec les collectivités localesBureau des finances localesAffaire suivie par ...Tél. :Email :Réf. :
Arrêté n° … portant alimentation et redistribution du Fonds national de garantie des ressources individuelles année 2011 (secteur communal)
Le préfet,Vu le 2 de l’article 78 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 ;Vu l’instruction NOR : COTB1117305C du XX juin 2011 relatif au versement de la dotation de compensation de
la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) et à l’alimentation et la redistribution du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) ;
Sur la proposition du secrétaire général de la préfecture,
Arrête :
Article 1er
Les collectivités ou établissement public de coopération intercommunale (EPCI) désignées en annexe voient leurs ressources fiscales prélevées au profit de ce Fonds national de garantie des ressources individuelles ou, à défaut, perçoivent un reversement du Fonds national de garantie individuelle des ressources en application des dispositions visées ci-dessus pour l’année 2011, qui sera opérée selon les modalités suivantes :
Article 2Le tableau joint en annexe présente, pour chaque commune et chaque EPCI à fiscalité propre, le montant reçu
du Fonds national de garantie des ressources individuelles ou prélevé au profit du Fonds national de garantie des ressources individuelles et sa part mensuelle.
Article 3Lorsque la commune ou l’EPCI est prélevé au profit du FNGIR, ce prélèvement est opéré sur son compte 739116
« Reversement du FNGIR » par crédit du compte d’État 465.12971 1 « Fonds national de garantie individuelle des ressources – communes et EPCI ». Lorsque la commune ou l’EPCI est bénéficiaire du FNGIR, le prélèvement est opéré sur le compte d’État 465.12971 1 « Fonds national de garantie individuelle des ressources – communes et EPCI » et reversé par crédit du compte 7323 « FNGIR ».
Article 4Le secrétaire général de la préfecture et le trésorier-payeur général du département de ... sont chargés, chacun en
ce qui concerne, de l’exécution du présent arrêté.
CODE commune
NOM de la commune
MONTANT PRÉLEVÉ au profit du Fonds national de garantie des ressources
individuelles (FNGIR)
PRÉLÈVEMENT mensuel
1/4 du montant ci-joint
MONTANT VERSÉ du Fonds national de
garantie des ressources individuelles (FNGIR)
VERSEMENT mensuel
1/4 du montant ci-joint
Code SIREN Nom de l’EPCI à fiscalité propre
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Circulaire du 24 août 2011 relative au contrôle de la condition d’assimilation dans les procédures d’acquisition de la nationalité française
NOR : IOCN1114306C
Résumé : la circulaire rappelle l’importance qui s’attache à conduire de manière rigoureuse le contrôle de l’assimilation, qui constitue une condition d’accès à la nationalité française, tant par décision de l’autorité publique (naturalisation) qu’au titre du mariage avec une personne de nationalité française.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Mesdames et Messieurs les préfets de département ;Monsieur le préfet de police ;Monsieur le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ; Monsieur le haut-commissaire de la République en Polynésie française ; Monsieur le préfet, administrateur supérieur des îles Wallis-et-Futuna ; Monsieur le préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (pour exécution) ; à Monsieur le ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes (direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire) ; Monsieur le directeur de la modernisation et de l’action territoriale (pour information).
L’acquisition de la nationalité constitue, pour les personnes de nationalité étrangère qui aspirent à rejoindre la communauté nationale, l’aboutissement d’un parcours d’intégration réussi. Ce principe vaut tant pour la naturalisation, dans les conditions définies par le code civil, que pour l’acquisition obtenue au titre de conjoint de Français.
Dans l’un et l’autre cas, même si les deux formules reposent sur des fondements juridiques différents, l’État ne peut se satisfaire d’une assimilation inaboutie. Les personnes qui aspirent à devenir françaises doivent adhérer à nos valeurs, car ce sont elles qui fondent le pacte républicain et permettent le maintien de la cohésion sociale.
Les conjoints de Français disposent, pour accéder à la nationalité française, de conditions favorables, leur situation matrimoniale constituant en soi une présomption de bonne intégration, et ils bénéficient, à cet effet, d’une procédure déclarative. Cela ne signifie en rien que cette voie d’accès à la nationalité soit automatique. Le Gouvernement peut toujours s’y opposer, dès lors qu’il en considère les conditions non remplies.
À la lumière de plusieurs cas récents, j’appelle votre attention sur le rôle d’alerte et d’investigation qui vous incombe en la matière.
1. Le contrôle de l’assimilation dans la procédure d’opposition à déclaration
L’article 21-4 du code civil précise que « le Gouvernement peut s’opposer par décret en Conseil d’État, pour indignité ou défaut d’assimilation, autre que linguistique, à l’acquisition de la nationalité par le conjoint étranger ».
Deux notions distinctes permettent de fonder une opposition : l’indignité et le défaut d’assimilation. N’est pas comprise dans le champ de cette dernière l’assimilation linguistique, qui demeure un motif de refus d’enregistrement.
1.1. L’indignité
La notion d’indignité s’apprécie de plusieurs façons. Elle peut être constatée par la commission de faits répréhensibles avérés, commis en France ou dans un pays étranger, examinés en fonction de leur ancienneté, de leur répétition et de leur gravité. Elle peut tenir compte du loyalisme du déclarant à l’égard des institutions publiques, de l’administration fiscale ou encore des organismes sociaux.
L’indignité a, ainsi, été reconnue récemment pour un individu dont le permis de conduire avait été retiré, qui avait été condamné à une amende délictuelle à ce titre, puis de nouveau interpellé alors qu’il circulait à bord de son véhicule avec une photocopie du permis retiré. De même, le Conseil d’État a reconnu l’indignité dans les cas suivants :
– perception frauduleuse, pendant plusieurs années, de prestations de la caisse d’allocations familiales ;– exercice d’un travail clandestin et perception indue du revenu minimum d’insertion ; – exercice d’un travail dissimulé, emploi d’un étranger non muni d’une autorisation de travail, et aide à l’entrée et
à la circulation ou au séjour irrégulier en France ; – actes de violence puis actes d’intimidation.
Entrent également dans ce champ les comportements prosélytes contraires aux valeurs républicaines, par exemple le militantisme actif au sein de mouvements ou d’associations considérées comme extrémistes ou radicaux, dès lors qu’ils encouragent la propagation de thèses contraires ou hostiles aux valeurs essentielles de la communauté française.
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1.2. Le défaut d’assimilation autre que linguistique
L’assimilation à la communauté française suppose une adhésion aux règles de fonctionnement et aux valeurs de tolérance, de laïcité, de liberté et d’égalité de la société française.
Parmi les faits constitutifs du défaut d’assimilation (autre que linguistique), sont ainsi expressément visées par l’article 21-4 du code civil : « la situation effective de polygamie du conjoint étranger », la condamnation au titre de violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sur un mineur de quinze ans (l’excision, par exemple). Le défaut d’assimilation est ainsi constaté lorsque le déclarant se trouve formellement dans les liens de plusieurs unions matrimoniales ou dans une situation de fait assimilable à la polygamie, déterminée par la présence, dans le même espace de proximité, de l’épouse et de la concubine.
Au rang des valeurs essentielles de la République française figure le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes. Par conséquent, l’adoption au quotidien d’attitudes discriminatoires vis-à-vis des femmes, telles que le refus de leur serrer la main, révèle un défaut d’assimilation ; un tel mode de vie, fût-il fondé sur des préceptes religieux, est incompatible avec les valeurs de la République. Il en va de même de l’autorité abusive du déclarant à l’égard de son épouse, de ses filles ou de ses sœurs, marquée par exemple par une interdiction de participer à toute vie sociale, le confinement au domicile, le mariage forcé, l’interdiction de poursuivre des études ou de suivre une formation ou encore l’interdiction de signer un contrat d’accueil et d’intégration.
L’effectivité du port du voile ne doit être prise en compte que dans le cadre d’un examen de l’ensemble des éléments du dossier. La stricte observance d’une religion et la manifestation d’un attachement aux principes de cette religion par le port d’un insigne ou d’un vêtement traditionnel ne sont pas suffisantes pour constituer le défaut d’assimilation. Une opposition peut être, cependant, envisagée si le dossier fait apparaître que cet aspect du comportement s’inscrit dans un mode de vie, nettement et objectivement, incompatible avec les valeurs essentielles de la République française.
Deux exemples récents, dans lesquels l’opposition pour défaut d’assimilation a été retenue, permettent d’illustrer ces distinctions :
– une déclarante portant un voile et une tenue traditionnelle (longue tunique et pantalon) ne s’exprimait qu’avec l’autorisation de son époux et déclarait porter le voile depuis son mariage, conformément aux obligations de sa religion. L’époux de la déclarante avait déclaré que sa femme n’avait pas d’activité de loisirs en dehors de son foyer et ne se rendait pas à la piscine, sa religion lui interdisant de se mettre en maillot de bain devant des hommes. Elle ignorait par ailleurs le sens du mot laïcité ;
– un couple adoptait un mode de vie volontairement opposé aux valeurs de la République. À chaque rencontre, l’intéressée se montrait revêtue du « niqab » et portait des gants, refusant de montrer son visage en présence d’un homme. La déclarante refusait de travailler s’il ne lui était pas possible de porter son voile et ses filles, âgées de moins de trois ans, le portaient déjà. De plus, elle s’interdisait tout contact avec un homme même verbalement. Son époux exigeait, dans le cadre de l’enquête des services de police, que sa femme fût auditionnée par un policier de sexe féminin.
2. Le contrôle de l’assimilation dans le cadre de la procédure de naturalisation
La naturalisation de l’étranger qui sollicite la nationalité française constitue une prérogative particulière de la puissance publique. L’autorité administrative dispose d’un large pouvoir pour apprécier l’opportunité d’accorder ou non la nationalité française à un candidat à la naturalisation. Le code civil précise que « nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française » (art. 21-24).
Ainsi, seront considérés comme constitutifs d’un défaut d’assimilation les éléments révélateurs d’une attitude intolérante ou discriminatoire fondée notamment sur des critères de sexe, de race, de religion ou de nationalité tels que le dénigrement de certaines communautés ou l’appartenance à des mouvements radicaux prônant l’action violente.
De même, une pratique radicale de la religion ou un mode de vie non conforme aux us et coutumes tels que le confinement au foyer, la limitation des relations sociales avec des personnes de l’autre sexe et a fortiori des comportements contraires à l’ordre public (polygamie, pratique de mutilations sexuelles) pourront fonder une décision d’irrecevabilité sur le fondement de l’article 21-24 du code civil.
3. Le caractère déterminant des enquêtes préalables
Que ce soit pour asseoir votre décision (dans le cas d’un refus de naturalisation) ou pour m’alerter sur la situation d’un déclarant, la réalisation d’une enquête approfondie doit constituer un préalable nécessaire, dès lors que la condition d’assimilation est en cause. Ce document sera susceptible d’être communiqué en cas de recours ou pour fonder, devant le Conseil d’État, la procédure d’opposition.
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 3/64 – Page 3
Pour les enquêtes diligentées sur les postulants à la naturalisation, vous voudrez bien vous reporter à la circulaire NOR/IOC/A/0930370/C du 28 décembre 2009. Je rappelle, comme le précise cette circulaire, que l’enquête doit porter, en lien avec les services de police et de gendarmerie, sur le comportement d’ensemble du postulant au regard de l’ordre public, des règles de vie en société ainsi que des valeurs communément partagées dans la société française.
Pour les déclarations au titre du mariage, vous voudrez bien vous conformer aux instructions ci-dessous.
3.1. L’enquête initiale
L’opposition pour défaut d’assimilation à la communauté française ne peut être engagée que si des éléments de preuve suffisamment précis et circonstanciés, portant sur des faits directement imputables au déclarant, sont de nature à révéler un comportement incompatible avec l’acquisition de la nationalité française. Il conviendra de joindre les documents étayant le dossier (note des services de police ou de gendarmerie, notamment).
S’agissant des postulants résidant à l’étranger, l’appréciation de l’assimilation du déclarant à la communauté française devra être adaptée au contexte local du pays de résidence du déclarant : taille, composition et dispersion géographique de la communauté française, contraintes, notamment, de sécurité, sur la vie sociale et associative, existence d’institutions culturelles ou d’enseignement françaises ou francophones.
Chaque enquête donne lieu à l’établissement d’un rapport conforme au modèle de l’annexe VIII à la circulaire no IMIC0900097C du 29 décembre 2009.
Dès lors que vous constatez des difficultés au titre de l’intégration à la communauté française, il vous appartient d’auditionner les époux séparément puis en commun, afin de mesurer le niveau éventuel de pression exercée par l’un des époux sur l’autre, ainsi que le degré d’implication de chacun d’entre eux dans le mode de vie familial.
Il convient d’établir concrètement si les époux respectent nos valeurs et principes, notamment la liberté personnelle (notamment la liberté d’aller et venir), l’égalité entre les sexes, la laïcité, l’acceptation de la mixité dans les activités sociales.
Ces entretiens doivent être conduits par deux agents d’encadrement, l’un masculin, l’autre féminin, afin de vous permettre une observation plus fine et plus objective des comportements de vos interlocuteurs, sans que ne se manifeste, bien évidemment, une quelconque remise en cause de la liberté religieuse, elle-même garantie par la Constitution.
Le rapport d’enquête est, dans tous les cas, assorti de votre avis motivé qui doit, notamment, permettre à la sous-direction de l’accès à la nationalité française d’identifier rapidement les rapports défavorables.
Vous devez transmettre, accompagné de votre avis motivé, le résultat de l’enquête à la sous-direction de l’accès à la nationalité française, au plus tard six mois après la souscription de la déclaration. Le respect de ce délai permet d’instruire en toute connaissance de cause tous les dossiers dans le délai légal, son dépassement pouvant conduire à un enregistrement de plein droit de la déclaration.
Même après envoi du rapport d’enquête, vous devez, pour chaque dossier de déclaration de nationalité française, rechercher et signaler tout élément nouveau ou complémentaire concernant notamment les motifs d’opposition, mettant en évidence un changement dans la situation du déclarant de nature à pouvoir justifier notamment l’engagement d’une procédure d’opposition.
3.2. L’enquête complémentaire
S’agissant de l’enquête complémentaire qui vous est demandée par mes services dès lors qu’une procédure d’opposition est envisagée, il est rappelé que cette enquête complémentaire a, notamment, pour but de recueillir des éléments précis et concrets sur la situation sociale et familiale de l’intéressé, d’en présenter les facteurs d’évolution à court terme. Il vous appartient de saisir, à cet effet, les services sociaux compétents.
Ce rapport est essentiel pour décider de la poursuite ou de l’abandon de la procédure, et indispensable pour informer et éclairer le plus complètement possible le Conseil d’État, dont l’avis est requis. Il est impératif de le transmettre dans le délai fixé par le ministre chargé des naturalisations dans sa demande, délai qui tient lui-même compte du mois accordé au déclarant pour produire un mémoire en défense.
* * *
Je vous demande d’accorder la plus grande vigilance à la mise en œuvre de ces instructions afin d’assurer un suivi particulier des dossiers présentant un défaut d’assimilation. ClauDe GuÉant
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 1er août 2011 portant modification de la circonscription des compagnies de gendarmerie départementale de Toulouse - Saint-Michel, Toulouse-Mirail, Muret et Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne)
NOR : IOCJ1114775A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
La circonscription des compagnies de gendarmerie départementale de Muret, Toulouse-Mirail, Toulouse - Saint-Michel et Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) est modifiée à compter du 1er septembre 2011 dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, gradés et gendarmes des compagnies de gendarmerie départementale de Muret, Toulouse-Mirail, Toulouse - Saint-Michel et Villefranche-de-Lauragais exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2, R. 15-24 (1o et 4o) et R. 15-27 du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 1er août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 4/64 – Page 1
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 4/64 – Page 2
A N N E X E
COMPAGNIE SITUATION ACTUELLE SITUATION NOUVELLE
Muret PSIG Muret PSIG Muret
BR Muret BR Muret
BT Auterive BT Carbonne
BT Carbonne BT Cazères
BT Cazères BT Le Fousseret
BT Cintegabelle BT Martres‑Tolosane
BT Le Fousseret BT Montesquieu‑Volvestre
BT Martres‑Tolosane BT Muret
BT Montesquieu‑Volvestre BT Portet-sur-Garonne
BT Muret BT Rieumes
BT Rieumes BT Rieux‑Volvestre
BT Rieux‑Volvestre BT Seysses
BT Seysses BT Saint‑Sulpice‑sur‑Lèze
BT Saint-Lys
BT Saint‑Sulpice‑sur‑Lèze
Toulouse-Mirail PSIG Colomiers PSIG Colomiers
BR Toulouse‑Mirail BR Toulouse‑Mirail
BT Beauzelle BT Beauzelle
BT Cadours BT Cadours
BT Cugnaux BT Cugnaux
BT Grenade BT Grenade
BT Léguevin BT Léguevin
BT Plaisance‑du‑Touch BT Plaisance‑du‑Touch
BT Portet-sur-Garonne BT Saint-Lys
BT Toulouse-Mirail BT Villeneuve‑Tolosane
BT Villeneuve‑Tolosane
Toulouse - Saint-Michel PSIG Toulouse‑Courrège PSIG Toulouse‑Courrège
BR Toulouse‑Saint‑Michel BR Toulouse ‑ Saint‑Michel
BT Balma BT Balma
BT Fenouillet BT Fenouillet
BT Fronton BT Fronton
BT Launaguet BT Lanta
BT L’Union BT Launaguet
BT Montastruc‑la‑Conseillère BT L’Union
BT Ramonville-Saint-Agne BT Montastruc‑la‑Conseillère
BT Castelginest BT Castelginest
BT Saint‑Jory BT Saint‑Jory
BT Saint-Orens-de-Gameville BT Verfeil
BT Toulouse -Saint-Michel BT Villemur‑sur‑Tarn
BT Villemur‑sur‑Tarn
Villefranche-de-Lauragais PSIG Escalquens PSIG Escalquens
BR Villefranche‑de‑Lauragais BR Villefranche‑de‑Lauragais
BT Caraman BT Auterive
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 4/64 – Page 3
COMPAGNIE SITUATION ACTUELLE SITUATION NOUVELLE
BT Castanet‑Tolosan BT Caraman
BT Lanta BT Castanet‑Tolosan
BT Montgiscard BT Cintegabelle
BT Nailloux BT Montgiscard
BT Revel BT Nailloux
BT Saint‑Félix‑de‑Lauragais BT Ramonville-Saint-Agne
BT Verfeil BT Revel
BT Villefranche‑de‑Lauragais BT Saint‑Félix‑de‑Lauragais
BT Saint-Orens-de-Gameville
BT Villefranche‑de‑Lauragais
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 1er août 2011 portant dissolution des brigades territoriales de Toulouse - Saint-Michel et Toulouse-Mirail (Haute-Garonne)
NOR : IOCJ1119720A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
Les brigades territoriales de Toulouse - Saint-Michel et Toulouse-Mirail (Haute-Garonne) sont dissoutes à compter du 1er septembre 2011. Corrélativement, la circonscription des brigades territoriales de Balma, Beauzelle, Lanta et Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne) est modifiée dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, gradés et gendarmes des brigades territoriales de Balma, Beauzelle, Lanta et Saint-Orens-de-Gameville exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 1er août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 5/64 – Page 1
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 5/64 – Page 2
A N N E X E
BRIGADE TERRITORIALE CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Toulouse - Saint-Michel Toulouse (dissolution)
Toulouse-Mirail Blagnac
Colomiers (dissolution)
Tournefeuille
Balma Balma Balma
Beaupuy Beaupuy
Drémil‑Lafage Drémil‑Lafage
Flourens Flourens
Mondouzil Mondouzil
Mons Mons
Montrabé Montrabé
Pin‑Balma Pin‑Balma
Quint-Fonsegrives
Toulouse
Beauzelle Aussonne Aussonne
Beauzelle Beauzelle
Cornebarrieu Blagnac
Mondonville Colomiers
Seilh Cornebarrieu
Mondonville
Seilh
Tournefeuille
Lanta Aigrefeuille Aigrefeuille
Aurin Aurin
Bourg‑Saint‑Bernard Bourg‑Saint‑Bernard
Lanta Lanta
Lauzerville Préserville
Préserville Saint‑Pierre‑de‑Lages
Saint‑Pierre‑de‑Lages Sainte‑Foy‑d’Aigrefeuille
Sainte‑Foy‑d’Aigrefeuille Tarabel
Tarabel Vallesvilles
Vallesvilles
Saint-Orens-de-Gameville Auzielle Auzielle
Labège Labège
Quint-Fonsegrives Lauzerville
Saint‑Orens‑de‑Gameville Saint‑Orens‑de‑Gameville
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 11 août 2011 portant modification des brigades territoriales du Touvet et de Saint-Ismier (Isère)
NOR : IOCJ1115491A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R.15-22 à R.15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
Les circonscriptions des brigades territoriales du Touvet et de Saint-Ismier (Isère) sont modifiées à compter du 1er octobre 2011 dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
L’officier, les gradés et gendarmes des brigades territoriales du Touvet et de Saint-Ismier exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R.13 à R.15-2 et R.15-24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 11 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 6/64 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 6/64 – Page 2
A N N E X E
BRIGADE TERRITORIALE CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Le Touvet Crolles La Flachère
La Flachère La Terrasse
La Terrasse Le Touvet
Le Touvet Lumbin
Lumbin Saint‑Bernard
Saint‑Bernard Saint‑Hilaire
Saint‑Hilaire Sainte‑Marie‑d’Alloix
Sainte‑Marie‑d’Alloix Sainte‑Marie‑du‑Mont
Sainte‑Marie‑du‑Mont Saint‑Vincent‑de‑Mercuze
Saint‑Vincent‑de‑Mercuze
Saint-Ismier Bernin Bernin
Biviers Biviers
Montbonnot‑Saint‑Martin Crolles
Saint‑Ismier Montbonnot‑Saint‑Martin
Saint‑Nazaire‑les‑Eymes Saint‑Ismier
Saint‑Pancrasse Saint‑Nazaire‑les‑Eymes
Saint‑Pancrasse
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 11 août 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Précigné (Sarthe)NOR : IOCJ1119765A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
La brigade territoriale de Précigné (Sarthe) est dissoute à compter du 1er septembre 2011. Corrélativement, la circonscription des brigades territoriales de La Flèche et de Sablé-sur-Sarthe est modifiée dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, gradés et gendarmes des brigades territoriales de La Flèche et de Sablé-sur-Sarthe exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 11 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 7/64 – Page 1
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 7/64 – Page 2
A N N E X E
BRIGADE TERRITORIALE CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Précigné Courtillers
(dissolution)
La Chapelle-d’Aligné
Louailles
Notre-Dame-du-Pé
Pincé
Précigné
Vion
Sablé-sur-Sarthe Auvers‑le‑Hamon Auvers‑le‑Hamon
Juigné‑sur‑Sarthe Courtillers
Sablé‑sur‑Sarthe Juigné‑sur‑Sarthe
Solesmes Louailles
Souvigné‑sur‑Sarthe Notre-Dame-du-Pé
Pincé
Précigné
Sablé‑sur‑Sarthe
Solesmes
Souvigné‑sur‑Sarthe
Vion
La Flèche Bazouges‑sur‑le‑Loir Bazouges‑sur‑le‑Loir
Clermont‑Créans La Chapelle-d’Aligné
Cré Clermont‑Créans
Crosmières Cré
La Flèche Crosmières
Mareil‑sur‑Loir La Flèche
Mareil‑sur‑Loir
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 18 août 2011 portant modification des circonscriptions des compagnies de gendarmerie départementale de Carpentras et d’Orange (Vaucluse)
NOR : IOCJ1121591A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
Les compagnies de gendarmerie départementale de Carpentras et d’Orange (Vaucluse) sont modifiées à compter du 1er septembre 2011 dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, les gradés et gendarmes des compagnies de gendarmerie départementale de Carpentras et d’Orange (Vaucluse) exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2, R. 15-24 (1o et 4o) et R. 15-27 du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 18 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 8/64 – Page 1
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 8/64 – Page 2
A N N E X E
COMPAGNIE SITUATION ACTUELLE SITUATION NOUVELLE
Orange PSIG Orange PSIG Orange
BR Orange BR Orange
BT Bollène BT Bollène
BT Châteauneuf‑du‑Pape BT Châteauneuf‑du‑Pape
BT Orange BT Orange
BT Sainte‑Cécile‑les‑Vignes BT Sainte‑Cécile‑les‑Vignes
BT Vaison-la-Romaine BT Valréas
BT Valréas
Carpentras PSIG Carpentras PSIG Carpentras
BR Carpentras BR Carpentras
BT Beaumes‑de‑Venise BT Beaumes‑de‑Venise
BT Carpentras BT Carpentras
BT Malaucène BT Malaucène
BT Mormoiron BT Mormoiron
BT Pernes‑les‑Fontaines BT Pernes‑les‑Fontaines
BT Sault BT Sault
BT Vaison-la-Romaine
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Arrêté du 18 août 2011 portant modification des circonscriptions des brigades territoriales de Beaumes-de-Venise, de Carpentras et de Mormoiron (Vaucluse)
NOR : IOCJ1121595A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
Les circonscriptions des brigades territoriales de Beaumes-de-Venise, de Carpentras et de Mormoiron (Vaucluse) sont modifiées à compter du 1er septembre 2011 dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, les gradés et gendarmes des brigades territoriales de Beaumes-de-Venise, de Carpentras et de Mormoiron (Vaucluse) exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 18 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 9/64 – Page 2
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BRIGADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTIONS ACTUELLES CIRCONSCRIPTIONS NOUVELLES
Mormoiron BédoinBlauvacCrillon‑le‑BraveFlassanMalemort‑du‑ComtatMéthamisModèneMormoironSaint‑Pierre‑de‑VassolsVilles‑sur‑Auzon
BédoinBlauvacCarombCrillon‑le‑BraveFlassanMalemort‑du‑ComtatMazanMéthamisModèneMormoironSaint‑Pierre‑de‑VassolsVilles‑sur‑Auzon
Beaumes-de-Venise AubignanBeaumes‑de‑VeniseGigondasLafareLoriol‑du‑ComtatLa Roque‑AlricSarriansSuzetteVacqueyras
AubignanBeaumes‑de‑VeniseGigondasLafareLoriol‑du‑ComtatLa Roque‑AlricSarriansSaint-Hippolyte-le-GraveyronSuzetteVacqueyras
Carpentras CarombCarpentrasMazanMonteuxSaint-Hippolyte-le-Graveyron
CarpentrasMonteux
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Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Claye-Souilly (Seine-et-Marne)
NOR : IOCJ1119668A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
La brigade territoriale de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) est dissoute à compter du 1er septembre 2011. Corrélativement, la circonscription de la brigade territoriale de Chelles est modifiée dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Chelles exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 26 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 10/64 – Page 1
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 10/64 – Page 2
A N N E X E
BRIGADE TERRITORIALE CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Claye-Souilly Claye-Souilly
Compans
Courtry
Gressy
Juilly
Le Mesnil-Amelot (dissolution)
Le Pin
Messy
Mitry-Mory
Nantouillet
Saint-Mesmes
Thieux
Villeparisis
Villevaudé
Chelles Bailly‑Romainvilliers Bailly‑Romainvilliers
Brou‑sur‑Chantereine Brou‑sur‑Chantereine
Bussy‑Saint‑Georges Bussy‑Saint‑Georges
Bussy‑Saint‑Martin Bussy‑Saint‑Martin
Carnetin Carnetin
Chalifert Chalifert
Champs‑sur‑Marne Champs‑sur‑Marne
Chanteloup‑en‑Brie Chanteloup‑en‑Brie
Chelles Chelles
Chessy Chessy
Collégien Claye-Souilly
Conches‑sur‑Gondoire Collégien
Coupvray Compans
Croissy‑Beaubourg Conches‑sur‑Gondoire
Dampmart Coupvray
Émerainville Courtry
Ferrières‑en‑Brie Croissy‑Beaubourg
Gouvernes Dampmart
Guermantes Émerainville
Jossigny Ferrières‑en‑Brie
Lagny‑sur‑Marne Gouvernes
Lognes Gressy
Magny‑le‑Hongre Guermantes
Montévrain Jossigny
Noisiel Juilly
Pomponne Lagny‑sur‑Marne
Saint‑Thibault‑des‑Vignes Le Mesnil-Amelot
Serris Le Pin
Thorigny‑sur‑Marne Lognes
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 10/64 – Page 3
BRIGADE TERRITORIALE CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Torcy Magny‑le‑Hongre
Vaires‑sur‑Marne Messy
Mitry-Mory
Montévrain
Nantouillet
Noisiel
Pomponne
Saint-Mesmes
Saint‑Thibault‑des‑Vignes
Serris
Thieux
Thorigny‑sur‑Marne
Torcy
Vaires‑sur‑Marne
Villeparisis
Villevaudé
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Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Montdidier (Somme) et création corrélative de celui de Roye (Somme)
NOR : IOCJ1121002A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Montdidier (Somme) est dissous à compter du 1er septembre 2011. Corrélativement, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Roye (Somme) est créé à la même date.
Article 2
Les gradés et gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Roye exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (4o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 26 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 11/64 – Page 1
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Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade motorisée de Saint-Junien (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Rochechouart (Haute-Vienne)
NOR : IOCJ1121708A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
La brigade motorisée de Saint-Junien (Haute-Vienne) est dissoute à compter du 1er octobre 2011. Corrélativement, celle de Rochechouart (Haute-Vienne) est créée à la même date.
Article 2
Les gradés et gendarmes de la brigade motorisée de Rochechouart (Haute-Vienne) exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (3o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 26 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 13/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la compagnie de gendarmerie départementale de Rochechouart (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Saint-Junien (Haute-Vienne)
NOR : IOCJ1121711A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
La compagnie de gendarmerie départementale de Rochechouart (Haute-Vienne) est dissoute à compter du 1er octobre 2011. Corrélativement, celle de Saint-Junien (Haute-Vienne) est créée à la même date, dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, les gradés et gendarmes de la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Junien (Haute-Vienne) exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2, R. 15-24 (1o et 4o) et R. 15-27 du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 26 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 13/64 – Page 2
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COMPAGNIE ORGANISATION ACTUELLE ORGANISATION NOUVELLE
Rochechouart PSIG Saint-JunienBR RochechouartBT ChâlusBT NexonBT Oradour-sur-VayresBT RochechouartBT Saint-JunienBT Saint-Laurent-sur-GorreBT Saint-MathieuBT Saint-Yrieix-la-Perche
(dissolution)
Saint-Junien
(création)
PSIG Saint-JunienBR Saint-JunienBT ChâlusBT NexonBT Oradour-sur-VayresBT RochechouartBT Saint-JunienBT Saint-Laurent-sur-GorreBT Saint-MathieuBT Saint-Yrieix-la-Perche
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Arrêté du 26 août 2011 portant dissolution de la brigade de recherches de Rochechouart (Haute-Vienne) et création corrélative de celle de Saint-Junien (Haute-Vienne)
NOR : IOCJ1121713A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
La brigade de recherches de Rochechouart (Haute-Vienne) est dissoute à compter du 1er octobre 2011. Corrélativement, celle de Saint-Junien (Haute-Vienne) est créée à la même date.
Article 2
Les gradés et gendarmes de la brigade de recherches de Saint-Junien (Haute-Vienne) exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 26 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. Muller
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 15/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 29 août 2011 relatif à l’organisation des horaires variables pour les personnels en fonction dans les services de la direction des ressources et des compétences de la police nationale
NOR : IOCC1123835A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi
no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État ;Vu le décret no 85-1057 du 2 octobre 1985 modifié relatif à l’organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et de la décentralisation ;Vu le décret no 2000-815 du 25 août 2000 modifié relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail
dans la fonction publique de l’État ;Vu le décret no 2002-1279 du 23 octobre 2002 portant dérogations aux garanties minimales de durée du travail et
de repos applicables aux personnels de la police nationale ;Vu l’arrêté du 3 mai 2002 modifié pris pour l’application dans la police nationale des articles 1er, 4, 5 et 10 du
décret no 2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l’État ;
Vu l’arrêté du 18 octobre 2002 relatif aux cycles de travail applicables dans la police nationale ;Vu l’arrêté du 6 juin 2006 modifié portant règlement général d’emploi de la police nationale ;Vu l’arrêté du 27 août 2010 relatif aux missions et à l’organisation de la direction des ressources et des compétences
de la police nationale ;Vu l’arrêté du 23 décembre 2010 relatif aux délégations régionales au recrutement et à la formation de la police
nationale ;Vu l’avis du comité technique paritaire central de la police nationale du 9 juin 2011 ;Sur la proposition du directeur général de la police nationale,
Arrête :
TITRE Ier
CHAMP D’APPLICATION DES HORAIRES VARIABLES
Article 1er
Le présent arrêté définit les modalités d’organisation des horaires variables qui s’appliquent aux personnels affectés dans les services de la direction des ressources et des compétences de la police nationale, à l’exception de l’établissement central logistique de la police nationale, des délégations interrégionales au recrutement et à la formation de la police nationale, des centres de formation de la police, des centres régionaux de formation et des écoles de police.
Article 2
Les horaires variables de droit commun sont ceux définis à l’article 4 ci-dessous.Toutefois, au regard des contraintes de certains services dûment justifiées, des horaires spécifiques peuvent être
exceptionnellement organisés avec des plages variables et des plages fixes différentes de celles prévues à l’article 4 ci-dessous.
Article 3
Sont exclus du champ d’application des horaires variables les personnels suivants :– personnels relevant des dispositions de l’article 10 du décret du 25 août 2000 susvisé ;– personnels exerçant leurs fonctions selon des plages horaires différentes d’un jour à l’autre, en brigades ou en
horaires décalés ;– personnels du corps de commandement de la police nationale.
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 15/64 – Page 2
TITRE II
FONCTIONNEMENT DES HORAIRES VARIABLES
Article 4
La journée de travail est fractionnée en deux types de plages horaires :– les plages variables à l’intérieur desquelles l’agent choisit quotidiennement ses heures d’arrivée et de départ du
service, sous réserve des nécessités de service ;– les plages fixes d’une durée totale de 4 heures par jour du lundi au vendredi.
Plage variable du matin : 1 h 30 8 heures – 9 h 30
Plage fixe du matin : 2 heures 9 h 30 – 11 h 30
Plage variable méridienne : 3 heures 11 h 30 – 14 h 30
Plage fixe de l’après‑midi : 2 heures 14 h 30 – 16 h 30
Plage variable de l’après‑midi : 3 h 15 16 h 30 – 19 h 45
Article 5
Les heures d’arrivée et de départ du service des personnels sont enregistrées au sein des plages variables définies à l’article 4 ci-dessus.
Les temps de travail effectués avant le début de la plage variable du matin et après la fin de la plage variable de l’après-midi ne sont pas comptabilisés, sauf dépassements horaires réalisés à la demande expresse du chef de service.
La durée de la pause méridienne ne peut être inférieure à 45 minutes ni supérieure à 2 heures. Le temps de pause méridienne est décompté à l’intérieur de la plage horaire définie ci-dessus.
Article 6
Le temps de travail effectif est décompté quotidiennement. La différence entre le temps de travail de référence (temps de travail que l’agent doit effectuer chaque jour en fonction de son cycle hebdomadaire) et le temps réel (temps de travail enregistré) peut faire apparaître un crédit ou un débit d’heures.
Le temps de travail de référence est égal à 38 heures, 39 heures ou 40 h 30 par semaine. Il est arrêté par bureau ou par département en tenant compte des sujétions ou spécificités.
Pour les personnels du corps d’encadrement et d’application affectés dans un bureau ou un département relevant d’un régime hebdomadaire à 40 h 30, le cycle de travail est de 39 h 25.
TITRE III
LA GESTION DES HORAIRES VARIABLES
Article 7
Un enregistrement automatisé du temps de travail accompagne la mise en place des horaires variables. Il s’effectue sur chaque poste de travail informatique.
Toutefois, pour les personnels effectuant des missions ou des déplacements fréquents, un décompte déclaratif contrôlable et visé par le chef de service se substitue à cet enregistrement pour ces périodes.
Article 8
Pour établir un décompte exact du temps de travail, les personnels sont tenus d’enregistrer leurs entrées et sorties quatre fois par jour :
– à l’arrivée le matin ;– au début de la pause méridienne ;– à la fin de la pause méridienne ;– au départ le soir.
Article 9
Les retards sur plages fixes sont immédiatement signalés au supérieur hiérarchique direct et doivent être justifiés.
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Article 10
L’absence d’enregistrement non justifié des entrées et sorties fait l’objet du décompte de la totalité de la durée de la plage fixe du matin, de la plage variable méridienne, ou de la plage fixe de l’après-midi.
Article 11
Il est créé un dispositif dit de « crédit-débit » qui peut permettre le report d’heures de travail.Le solde débit-crédit est géré sur une période de quatre semaines. Il est calculé quotidiennement à l’intérieur des
bornes horaires.
Article 12
Le solde créditeur ne peut excéder 1/10 du temps de travail hebdomadaire de référence de l’agent. Au-delà, ce solde est écrêté.
1. Lorsque le crédit est inférieur au 1/10 du temps de travail hebdomadaire de référence de l’agent, il est reporté sur les quatre semaines suivantes.
2. Lorsque le crédit atteint 1/10 du temps de travail hebdomadaire de référence de l’agent, celui-ci bénéficie du droit à une demi-journée de récupération, laquelle doit être prise au cours des quatre semaines suivantes, après validation du chef de service ; passé ce délai, le droit à récupération s’éteint.
L’agent empêché d’exercer son droit à récupération, pour des raisons de service, pourra en conserver le bénéfice sous réserve de l’accord de son chef de service.
L’addition des droits à récupération ne peut être supérieure à cinq demi-journées par année civile.3. Le solde créditeur supérieur au 1/10 du temps de travail qui pourrait apparaître sera écrêté toutes les quatre
semaines, sauf décision expresse du chef de service.
Article 13
1. Lorsque le solde débiteur est inférieur au 1/10 du temps de travail hebdomadaire de référence de l’agent, il doit être compensé à due concurrence sur les quatre semaines suivantes. Il donne lieu à régularisation par l’agent sur les plages variables.
2. Lorsque le solde débiteur est égal ou supérieur au 1/10 et inférieur au 1/5 du temps de travail hebdomadaire de référence de l’agent, une demi-journée ARTT est décomptée de plein droit.
Le reliquat est reporté et compensé à due concurrence sur les quatre semaines suivantes. Il donne lieu à régularisation par l’agent sur les plages variables.
3. Lorsque le solde débiteur est égal ou supérieur au 1/5 du temps de travail hebdomadaire de référence de l’agent, une journée ARTT, ou plus si nécessaire, est décomptée de plein droit.
Article 14
L’utilisation frauduleuse du système de décompte du temps de travail est passible de sanctions disciplinaires.
TITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 15
Les temps de trajet entre le domicile de l’agent et un lieu inhabituel de travail situé dans le ressort de sa résidence administrative ou de sa résidence familiale ne sont pas comptabilisés comme temps de travail effectif.
Les temps de déplacements entre le lieu habituel de travail et un autre site relevant de l’administration centrale du ministère sont comptabilisés comme temps de travail effectif.
Dans les deux cas, l’agent est tenu d’enregistrer son temps de travail sur le site sur lequel il se trouve dans les conditions définies à l’article 7 ci-dessus.
Article 16
Les agents en réunion sur un lieu de travail inhabituel à l’intérieur de la résidence administrative ainsi que les agents en mission hors de la résidence administrative sont dispensés de badger.
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Lorsque ces réunions ou missions durent une journée entière, le temps de travail effectif y afférent est comptabilisé à hauteur du 1/5 du temps de travail hebdomadaire de référence de l’agent.
Toutefois, pour les missions qui commencent avant le début de la plage variable du matin et/ou se poursuivent après la fin de la plage variable de l’après-midi, le chef de service peut, à titre exceptionnel, accorder un crédit horaire ou des heures supplémentaires à l’agent.
Article 17
Sont considérées comme des heures supplémentaires les heures effectuées à la demande du chef de service et dépassant le cycle hebdomadaire et les bornes horaires définies par le présent arrêté.
Les heures supplémentaires font l’objet d’une compensation conformément aux dispositions de l’arrêté du 6 juin 2006 susvisé.
Article 18
L’arrêté du 26 mars 2004 relatif à l’organisation des horaires variables pour les personnels en fonction dans les services de la direction de l’administration de la police nationale est abrogé.
Article 19
Le directeur des ressources et des compétences de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur à compter du 1er octobre 2011 et qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 29 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le préfet, directeur des ressources et des compétences de la police nationale, H. BouCHaert
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon _____
Décision no 37075 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon
NOR : IOCJ1103280S
Le commandant de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 75171 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029418S) ;Vu la décision no 60787 du 17 décembre 2010 (NOR : IOCJ1032685S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Julian Philippe Nigend : 137 600 Numéro de livret de solde : 5 323 266
Arredondo Élisée Nigend : 115 727 Numéro de livret de solde : 5 219 373
Fournier Didier Nigend : 145 970 Numéro de livret de solde : 5 272 701
Goument Jean‑Marc Nigend : 132 145 Numéro de livret de solde : 5 295 333
Bonnin Christophe Nigend : 140 932 Numéro de livret de solde : 5 225 552
Moreno Jean‑Pierre Nigend : 151 117 Numéro de livret de solde : 8 009 177
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Jacquin Fabrice Nigend : 102 413 Numéro de livret de solde : 5 126 336
Perret Pascal Nigend : 148 117 Numéro de livret de solde : 8 008 780
Moricard Gérard Nigend : 96 735 Numéro de livret de solde : 5 124 699
Cecchinato Thierry Nigend : 153 212 Numéro de livret de solde : 8 011 031
Ouros Gérard Nigend : 128 675 Numéro de livret de solde : 5 283 544
Le Toquin Christophe Nigend : 137 449 Numéro de livret de solde : 5 324 567
Puginier Jean‑Pierre Nigend : 121 968 Numéro de livret de solde : 5 242 979
Bracon Didier Nigend : 113 936 Numéro de livret de solde : 5 191 610
Meyer Patrice Nigend : 149 319 Numéro de livret de solde : 8 007 063
Gazeau Denis Nigend : 150 015 Numéro de livret de solde : 8 007 729
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Andreani Eddy Nigend : 181 359 Numéro de livret de solde : 8 030 102
Lhospice Paul Nigend : 190 882 Numéro de livret de solde : 8 039 771
Ribot Cécile Nigend : 164 663 Numéro de livret de solde : 8 021 377
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Mas Éric Nigend : 129 859 Numéro de livret de solde : 5 283 870
Plisson Éric Nigend : 152 131 Numéro de livret de solde : 8 010 079
Maillot Philippe Nigend : 181 199 Numéro de livret de solde : 8 029 654
Dubois Fabian Nigend : 158 282 Numéro de livret de solde : 8 015 730
Migne Cyril Nigend : 159 402 Numéro de livret de solde : 8 016 660
Patricio Christophe Nigend : 183 285 Numéro de livret de solde : 8 033 971
Hennen Olivier Nigend : 178 739 Numéro de livret de solde : 6 549 743
Tocabens Ludovic Nigend : 177 955 Numéro de livret de solde : 8 029 397
Capdeville Chantal Nigend : 190 366 Numéro de livret de solde : 8 038 919
Rey Évelyne Nigend : 133 556 Numéro de livret de solde : 8 000 988
Dion Bruno Nigend : 144 144 Numéro de livret de solde : 8 003 038
Mir Jean‑Daniel Nigend : 144 033 Numéro de livret de solde : 8 002 853
Gallego Franck Nigend : 151 373 Numéro de livret de solde : 8 009 452
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Labes Jean Nigend : 157 428 Numéro de livret de solde : 8 014 351
Marquet Frédéric Nigend : 217 977 Numéro de livret de solde : 8 064 806
Bibal Philippe Nigend : 164 907 Numéro de livret de solde : 8 021 509
Montagnac Philippe Nigend : 163 892 Numéro de livret de solde : 8 020 658
Fisichella Sylvie Nigend : 212 767 Numéro de livret de solde : 8 063 679
Zawadzki Christian Nigend : 129 369 Numéro de livret de solde : 5 283 795
Denis Dominique Nigend : 131 899 Numéro de livret de solde : 5 294 527
Philippi Laurent Nigend : 153 126 Numéro de livret de solde : 8 010 983
Potart Jean‑Claude Nigend : 138 299 Numéro de livret de solde : 5 322 387
Pernot David Nigend : 154 688 Numéro de livret de solde : 8 010 491
Picault Fabrice Nigend : 148 391 Numéro de livret de solde : 8 006 362
Fourcroy Éric Nigend : 139 755 Numéro de livret de solde : 5 324 647
Pacreau Sylvain Nigend : 147 628 Numéro de livret de solde : 8 005 673
Szymankiewicz Jean‑Marc Nigend : 137 248 Numéro de livret de solde : 5 323 179
Errard Jérôme Nigend : 143 718 Numéro de livret de solde : 8 000 831
Aubry Gabriel Nigend : 144 237 Numéro de livret de solde : 8 003 300
Fait le 1er août 2011. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon, M. lÉvêque
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 80615 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « secrétariat »
NOR : IOCJ1103301S
Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu la décision no 127257 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029257S) ;Vu la décision no 115877 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029450S) ;Vu la décision no 75171 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029418S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Cerqueira Christophe Nigend : 128 492 Numéro de livret de solde : 5 280 936
Montero Pascal Nigend : 137 893 Numéro de livret de solde : 5 323 374
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Koster Nathalie Nigend : 140 875 Numéro de livret de solde : 8 000 948
Crœs Jacky Nigend : 111 195 Numéro de livret de solde : 5 175 717
Article 3
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Descourvieres Philomène Nigend : 171 975 Numéro de livret de solde : 8 027 031
Fait le 1er août 2011. Pour le sous-directeur de la gestion du personnel et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 18/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 80639 du 1er août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général des organismes centraux – branche « formations extérieures »
NOR : IOCJ1119827S
Le sous-directeur de la gestion du personnel,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu la décision no 127258 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029260S),
Décide :
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Mear Jean‑Jacques Nigend : 122 979 Numéro de livret de solde : 5 244 583
Fait le 1er août 2011. Pour le sous-directeur de la gestion du personnel et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 19/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Corse _____
Décision no 15077 du 2 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Corse
NOR : IOCJ1103281S
Le commandant de la région de gendarmerie de Corse,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 25348 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029430S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Pierson Philippe Nigend : 138 296 Numéro de livret de solde : 5 322 384
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Dubois Géry Nigend : 120 090 Numéro de livret de solde : 5 220 414
Bertoncini Jean‑Marc Nigend : 168 399 Numéro de livret de solde : 8 024 211
Mathon Nelly Nigend : 149 071 Numéro de livret de solde : 8 006 953
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Zanni Jean‑Luc Nigend : 147 666 Numéro de livret de solde : 8 005 790
Marcos Stéphane Nigend : 140 140 Numéro de livret de solde : 5 271 974
Tranchand Gaël Nigend : 171 958 Numéro de livret de solde : 8 027 093
Caudy Philippe Nigend : 150 852 Numéro de livret de solde : 5 300 559
Gueluy Christophe Nigend : 150 412 Numéro de livret de solde : 8 008 243
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Boudou Laurent Nigend : 156 540 Numéro de livret de solde : 8 014 111
Dewismes Franck Nigend : 101 738 Numéro de livret de solde : 5 148 452
Heintzelmann Armand Nigend : 119 323 Numéro de livret de solde : 5 185 989
Fait le 2 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie de Corse : Le colonel, s. tHevenet
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 20/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Région de gendarmerie de Haute-Normandie _____
Décision no 22268 du 2 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie
NOR : IOCJ1103260S
Le commandant de la région de gendarmerie de Haute-Normandie,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 39095 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029413S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Lannuzel Christel Nigend : 159 498 Numéro de livret de solde : 8 016 553
Le Blond Philippe Nigend : 137 608 Numéro de livret de solde : 5 323 273
Fournier Robert Nigend : 139 085 Numéro de livret de solde : 8 000 029
Rasse Philippe Nigend : 134 846 Numéro de livret de solde : 5 311 081
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Dumontier Christophe Nigend : 153 686 Numéro de livret de solde : 8 011 627
Antczak Frédéric Nigend : 150 701 Numéro de livret de solde : 8 008 003
Maire Stéphane Nigend : 118 929 Numéro de livret de solde : 5 220 778
Violette Sandrine Nigend : 160 023 Numéro de livret de solde : 8 017 099
Top Florian Nigend : 134 028 Numéro de livret de solde : 5 295 796
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Leroy Anthony Nigend : 201 928 Numéro de livret de solde : 8 044 161
Podevin Stéphane Nigend : 159 831 Numéro de livret de solde : 8 016 976
Robache Jérôme Nigend : 179 150 Numéro de livret de solde : 8 035 552
Martin Franck Nigend : 168 773 Numéro de livret de solde : 8 024 569
Boucher Audrey Nigend : 196 308 Numéro de livret de solde : 8 048 274
Delforge Cédric Nigend : 183 819 Numéro de livret de solde : 8 040 669
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Aubry Damien Nigend : 228 313 Numéro de livret de solde : 8 084 613
Descaves Thibault Nigend : 226 243 Numéro de livret de solde : 8 084 365
Roche Laurent Nigend : 184 923 Numéro de livret de solde : 8 036 941
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 20/64 – Page 2
Brelet Pierre Nigend : 196 953 Numéro de livret de solde : 8 053 205
Semaille Fabrice Nigend : 131 963 Numéro de livret de solde : 5 294 489
Lepiller Alain Nigend : 69 991 Numéro de livret de solde : 5 282 140
Tixier Pierre Nigend : 148 016 Numéro de livret de solde : 5 288 346
Simon Christophe Nigend : 149 227 Numéro de livret de solde : 8 006 788
Damiens Olivier Nigend : 140 943 Numéro de livret de solde : 8 000 418
Fait le 2 août 2011. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Haute-Normandie, J.-C. Goyeau
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 21/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION
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Région de gendarmerie du Limousin
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Décision no 23018 du 3 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Limousin
NOR : IOCJ1103251S
Le commandant de la région de gendarmerie du Limousin,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 37325 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029403S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Wozny Alain Nigend : 106 111 Numéro de livret de solde : 5 157 299
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Rougerie Jean‑François Nigend : 151 707 Numéro de livret de solde : 8 009 581
Monteil Jean Nigend : 95 142 Numéro de livret de solde : 5 110 319
Maury Thierry Nigend : 158 072 Numéro de livret de solde : 8 015 276
Bordes Jean‑Philippe Nigend : 157 688 Numéro de livret de solde : 8 015 117
Laville Fabrice Nigend : 132 971 Numéro de livret de solde : 5 295 746
Dulau Stéphane Nigend : 148 181 Numéro de livret de solde : 8 006 020
Cormier Alain Nigend : 111 337 Numéro de livret de solde : 5 174 727
Dardé Vincent Nigend : 160 869 Numéro de livret de solde : 8 017 920
Lafon Olivier Nigend : 70 499 Numéro de livret de solde : 5 282 767
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Datin Lucien Nigend : 100 538 Numéro de livret de solde : 5 147 926
Zaia Philippe Nigend : 186 148 Numéro de livret de solde : 8 038 188
Le Bauzec Matthieu Nigend : 172 448 Numéro de livret de solde : 8 027 164
Terracher Pascal Nigend : 177 953 Numéro de livret de solde : 8 029 395
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 21/64 – Page 2
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Szymanski Christophe Nigend : 134 542 Numéro de livret de solde : 5 310 990
Chene Dominique Nigend : 120 929 Numéro de livret de solde : 5 221 222
Chaumet Gilles Nigend : 114 311 Numéro de livret de solde : 5 190 784
Fait le 3 août 2011. Le colonel, commandant la région de gendarmerie du Limousin, M. laBBÉ
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 22/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Région de gendarmerie du Centre _____
Décision no 41469 du 3 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie du Centre
NOR : IOCJ1103269S
Le commandant de la région de gendarmerie du Centre,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 75171 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029418S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Hubert Francine Nigend : 147 111 Numéro de livret de solde : 8 011 556
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Brencklé Jean Nigend : 148 048 Numéro de livret de solde : 8 008 716
Hubert Christophe Nigend : 134 139 Numéro de livret de solde : 5 294 833
Beyris Hélène Nigend : 171 021 Numéro de livret de solde : 8 026 609
Godet Charles Nigend : 164 718 Numéro de livret de solde : 8 021 141
Rocheteau Bruno Nigend : 151 022 Numéro de livret de solde : 8 008 990
Bressac Marc Nigend : 151 234 Numéro de livret de solde : 8 009 314
Bastianini Thierry Nigend : 145 024 Numéro de livret de solde : 8 003 802
Singlas Nathalie Nigend : 140 342 Numéro de livret de solde : 8 005 582
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Hurel Gaétan Nigend : 182 520 Numéro de livret de solde : 8 037 612
Dejollat Vincent Nigend : 174 122 Numéro de livret de solde : 8 031 465
Robineaux Sébastien Nigend : 191 154 Numéro de livret de solde : 8 039 884
Fourmont Willy Nigend : 155 950 Numéro de livret de solde : 8 013 351
Dazat Sylvain Nigend : 164 059 Numéro de livret de solde : 8 020 816
Eymard Christelle Nigend : 184 321 Numéro de livret de solde : 8 036 883
Botman Caroline Nigend : 201 174 Numéro de livret de solde : 8 043 995
Pyrault Benoît Nigend : 145 851 Numéro de livret de solde : 8 004 175
Jacob Mathias Nigend : 205 288 Numéro de livret de solde : 8 055 209
Fourmentez Emmanuel Nigend : 170 459 Numéro de livret de solde : 8 025 639
Bourgogne Véronique Nigend : 178 078 Numéro de livret de solde : 8 029 215
Biston Romuald Nigend : 177 866 Numéro de livret de solde : 8 029 315
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 22/64 – Page 2
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Jeanne Jennifer Nigend : 199 664 Numéro de livret de solde : 8 050 069
Viry Jean‑David Nigend : 189 658 Numéro de livret de solde : 8 044 849
Bertrand Frédéric Nigend : 219 408 Numéro de livret de solde : 8 065 158
Hirigoyen Emmanuel Nigend : 202 543 Numéro de livret de solde : 8 054 488
Gallais Sébastien Nigend : 230 576 Numéro de livret de solde : 8 085 056
Labourdette Grégory Nigend : 177 053 Numéro de livret de solde : 8 034 926
Tortrat Jérôme Nigend : 171 728 Numéro de livret de solde : 8 026 238
Grolleau Sébastien Nigend : 171 056 Numéro de livret de solde : 8 026 637
Camby Louis‑Aurélien Nigend : 221 116 Numéro de livret de solde : 8 073 253
Ménigot Benoît Nigend : 187 453 Numéro de livret de solde : 8 062 937
Regazzoni Jérôme Nigend : 179 464 Numéro de livret de solde : 8 037 738
Nifenecker Marie Nigend : 190 345 Numéro de livret de solde : 8 039 478
Guillaume Yann Nigend : 231 208 Numéro de livret de solde : 8 085 264
Sanchez Georges Nigend : 177 307 Numéro de livret de solde : 8 030 815
Gillot Ludovic Nigend : 216 601 Numéro de livret de solde : 8 064 379
Koubi Vincent Nigend : 226 341 Numéro de livret de solde : 8 084 333
Poissonnier Vivien Nigend : 213 112 Numéro de livret de solde : 8 067 604
Jean Michael Nigend : 229 307 Numéro de livret de solde : 8 084 706
Dupont Charly Nigend : 197 525 Numéro de livret de solde : 8 055 909
Fait le 3 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie du Centre : Le colonel, P.-M. DeuDon
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 23/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Région de gendarmerie de Franche-Comté _____
Décision no 21445 du 4 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Franche-Comté
NOR : IOCJ1103289S
Le commandant de la région de gendarmerie de Franche-Comté,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 32110 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029440S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Courti Pascal Nigend : 108 946 Numéro de livret de solde : 5 149 745
Lecendre Patrick Nigend : 129 630 Numéro de livret de solde : 5 213 490
Article 2Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Voulot Joël Nigend : 94 590 Numéro de livret de solde : 5 107 399
Caniard Thierry Nigend : 145 395 Numéro de livret de solde : 8 004 917
Roussey Bruno Nigend : 113 144 Numéro de livret de solde : 5 189 386
Distel Gilbert Nigend : 147 820 Numéro de livret de solde : 8 008 635
Article 3Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Jourdain Yannick Nigend : 169 039 Numéro de livret de solde : 8 024 750
Morlet Laurent Nigend : 157 768 Numéro de livret de solde : 8 014 977
Daval Cédric Nigend : 169 149 Numéro de livret de solde : 8 024 820
Bonneton Christian Nigend : 99 095 Numéro de livret de solde : 5 111 210
Article 4Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Chanserelle Éric Nigend : 142 877 Numéro de livret de solde : 8 002 118
Vardanéga Olivier Nigend : 152 529 Numéro de livret de solde : 8 010 394
Sala Éric Nigend : 134 179 Numéro de livret de solde : 5 294 884
Cuenat Fabrice Nigend : 151 062 Numéro de livret de solde : 8 009 127
Bariot Laurent Nigend : 138 764 Numéro de livret de solde : 5 324 502
Mallet Stéphane Nigend : 138 950 Numéro de livret de solde : 5 323 466
Fait le 4 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie de Franche-Comté : Le colonel, r. KolB
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 24/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Gendarmerie de l’air _____
Décision no 8553 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie de l’air
NOR : IOCJ1118626S
Le commandant de la gendarmerie de l’air,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 14011 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029456S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Musard Laurent Nigend : 142 481 Numéro de livret de solde : 8 001 846
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Delaby Sylvain Nigend : 70 321 Numéro de livret de solde : 5 293 612
Papineau Philippe Nigend : 93 452 Numéro de livret de solde : 5 102 537
Article 3
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Dodane Michel Nigend : 97 304 Numéro de livret de solde : 5 124 733
Fait le 5 août 2011. Par empêchement du commandant de la gendarmerie de l’air : Le lieutenant-colonel, P. anGer
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 25/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Garde républicaine _____
Décision no 28292 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « cavalerie »
NOR : IOCJ1103235S
Le commandant de la garde républicaine,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 159201 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029384S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Courtecuisse Frédéric Nigend : 123 819 Numéro de livret de solde : 5 243 552
Douce Hubert Nigend : 132 932 Numéro de livret de solde : 5 295 820
Article 2
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Vereecke Christophe Nigend : 156 796 Numéro de livret de solde : 8 014 292
Article 3
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Diaz Alexis Nigend : 112 181 Numéro de livret de solde : 5 189 135
Fait le 5 août 2011. Par empêchement du commandant de la garde républicaine : Le colonel, B. De CastelBaJaC
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 26/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Garde républicaine _____
Décision no 28293 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « infanterie »
NOR : IOCJ1103233S
Le commandant de la garde républicaine,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 159200 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029380S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Minne Roger Nigend : 111 009 Numéro de livret de solde : 5 174 552
Bardyn Marie Nigend : 112 685 Numéro de livret de solde : 5 190 637
Commard Pascal Nigend : 105 399 Numéro de livret de solde : 5 149 115
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Amandry Philippe Nigend : 125 888 Numéro de livret de solde : 5 271 007
Perez Jean‑Philippe Nigend : 150 791 Numéro de livret de solde : 8 008 079
Prudhomme David Nigend : 128 689 Numéro de livret de solde : 5 280 959
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Duquesne José Nigend : 165 997 Numéro de livret de solde : 8 022 435
Garnier Arnaud Nigend : 158 041 Numéro de livret de solde : 8 015 244
Verslype Lidwine Nigend : 179 381 Numéro de livret de solde : 8 029 598
Battrel Éric Nigend : 168 515 Numéro de livret de solde : 8 024 305
Ulgen Mehmet Nigend : 170 403 Numéro de livret de solde : 8 025 792
Article 4
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Robin Philippe Nigend : 101 121 Numéro de livret de solde : 5 111 672
Fait le 5 août 2011.
Par empêchement du commandant de la garde républicaine : Le colonel, B. De CastelBaJaC
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 27/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Garde républicaine _____
Décision no 28295 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la garde républicaine – branche « orchestre – chœur de l’armée française »
NOR : IOCJ1103236S
Le commandant de la garde républicaine,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 159204 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029382S) ;Vu la note express no 6042/GEND/DPMGN/SDC/BFORM du 18 janvier 2011,
Décide :
Le musicien de 3e classe dont le nom suit est promu au grade de musicien de 2e classe le 1er septembre 2011 :
Le Coz Jean‑Christian Nigend : 183 189 Numéro de livret de solde : 8 035 006
Fait le 5 août 2011. Par empêchement du commandant de la garde républicaine : Le colonel, B. De CastelBaJaC
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 28/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie d’Aquitaine et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest _____
Décision no 89817 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Aquitaine
NOR : IOCJ1103238S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Aquitaine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest,
Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 144796 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029391S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Pastor‑Abad Patrice Nigend : 100 602 Numéro de livret de solde : 5 148 271
Gouget Jean‑François Nigend : 137 204 Numéro de livret de solde : 5 323 053
Jacquot Michel Nigend : 101 309 Numéro de livret de solde : 5 148 546
Soblet Éric Nigend : 112 826 Numéro de livret de solde : 5 191 851
Mora Hervé Nigend : 128 922 Numéro de livret de solde : 5 280 254
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Soret Didier Nigend : 136 272 Numéro de livret de solde : 5 323 972
Mesere Guy Nigend : 121 313 Numéro de livret de solde : 5 242 333
Darles Régis Nigend : 126 809 Numéro de livret de solde : 5 236 365
Prusik Benoît Nigend : 147 637 Numéro de livret de solde : 8 005 677
Robert Christian Nigend : 140 755 Numéro de livret de solde : 8 000 387
Lagreze Yvan Nigend : 139 780 Numéro de livret de solde : 5 296 168
Birsinger Florence Nigend : 149 859 Numéro de livret de solde : 8 007 809
Realdon Jean‑Marie Nigend : 141 160 Numéro de livret de solde : 8 001 081
Boulestin Marc Nigend : 150 613 Numéro de livret de solde : 8 008 418
Avignon Didier Nigend : 150 368 Numéro de livret de solde : 8 008 203
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Vossenat Éric Nigend : 160 845 Numéro de livret de solde : 8 017 798
Neria Félix Nigend : 98 419 Numéro de livret de solde : 5 128 048
Benetti Denis Nigend : 154 809 Numéro de livret de solde : 8 012 506
Moissinac Géraldine Nigend : 192 330 Numéro de livret de solde : 8 040 464
Bensens Frédéric Nigend : 193 090 Numéro de livret de solde : 8 047 324
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 28/64 – Page 2
Le Moucheux Jean‑Christophe Nigend : 162 095 Numéro de livret de solde : 8 019 065
Livonnet Alain Nigend : 136 671 Numéro de livret de solde : 5 322 975
Pastant Michel Nigend : 109 818 Numéro de livret de solde : 5 175 370
Barbato Jean‑Louis Nigend : 111 908 Numéro de livret de solde : 5 174 802
Lamoureux Dimitri Nigend : 174 241 Numéro de livret de solde : 8 027 954
Blombou Eddy Nigend : 189 303 Numéro de livret de solde : 8 039 006
Gaultier Thibaud Nigend : 157 286 Numéro de livret de solde : 8 014 830
Dechaud Lionel Nigend : 164 061 Numéro de livret de solde : 8 020 818
Lassus Marc Nigend : 104 436 Numéro de livret de solde : 5 126 952
Lacaze Jean‑Louis Nigend : 116 525 Numéro de livret de solde : 5 219 578
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Michelin Romain Nigend : 231 153 Numéro de livret de solde : 8 085 346
Louit Fabrice Nigend : 231 295 Numéro de livret de solde : 8 085 207
Guerbe Christophe Nigend : 148 354 Numéro de livret de solde : 8 006 331
Masse Florence Nigend : 231 230 Numéro de livret de solde : 8 085 283
Surply Bernard Nigend : 126 571 Numéro de livret de solde : 5 280 595
Gargaud Christophe Nigend : 210 363 Numéro de livret de solde : 8 063 038
Gouge Yann Nigend : 229 300 Numéro de livret de solde : 8 084 700
Caron Mickaël Nigend : 183 963 Numéro de livret de solde : 8 032 768
Montoya Christophe Nigend : 145 232 Numéro de livret de solde : 8 003 861
Carty Gilles Nigend : 140 085 Numéro de livret de solde : 5 271 922
Fait le 5 août 2011. Le général de division, commandant la région de gendarmerie d’Aquitaine et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, B. CarMiCHael
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 29/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie d’Aquitaine et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest _____
Décision no 89818 du 5 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest
NOR : IOCJ1103239S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Aquitaine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest,
Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 144797 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029396S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Exibard Éric Nigend : 138 788 Numéro de livret de solde : 5 199 035
Lanfranchi Jean‑Baptiste Nigend : 126 949 Numéro de livret de solde : 5 280 040
Julia Fabrice Nigend : 70 810 Numéro de livret de solde : 5 205 994
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Lacombe Bernard Nigend : 131 921 Numéro de livret de solde : 5 294 548
Maury Alex Nigend : 117 214 Numéro de livret de solde : 5 219 987
Demay Christophe Nigend : 132 669 Numéro de livret de solde : 5 295 637
Landsheere François Nigend : 122 781 Numéro de livret de solde : 5 243 875
Mie Jean‑Yves Nigend : 122 982 Numéro de livret de solde : 5 244 584
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Jung Benoît Nigend : 171 314 Numéro de livret de solde : 8 026 850
Fayadas Alain Nigend : 155 947 Numéro de livret de solde : 8 013 548
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Gil Jean‑Claude Nigend : 160 549 Numéro de livret de solde : 8 017 553
Laffitte Bruno Nigend : 155 823 Numéro de livret de solde : 8 013 348
Fait le 5 août 2011. Le général de division, commandant la région de gendarmerie d’Aquitaine et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, B. CarMiCHael
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 29/64 – Page 2
Destinataires :– général d’armée, directeur général de la gendarmerie nationale ; direction des ressources humaines ; sous-
direction de la gestion du personnel, bureau personnel sous-officier de gendarmerie et volontaires ; section sous-officier cadre général et volontaires groupe avancement, à Paris ;
– commandant du groupement I/2 de gendarmerie mobile, à Bouliac ;– commandant du groupement II/2 de gendarmerie mobile, à Mont-de-Marsan ;– commandant du groupement III/2 de gendarmerie mobile, à Toulouse ;– commandant du groupement IV/2 de gendarmerie mobile, à Limoges ;– commandant du centre administratif financier zonal (service rémunérations et indemnités, groupe solde), à
Bordeaux ;– adjoint « budget soutien » au chef d’état-major de la région de gendarmerie d’Aquitaine, à Bordeaux ;– adjoint « opération-emploi » au chef d’état-major de la région de gendarmerie d’Aquitaine, à Bordeaux ;– adjoint « ressources humaines » au chef d’état-major de la région de gendarmerie d’Aquitaine, à Bordeaux ;– chef de la section commandement de l’état-major de la région de gendarmerie d’Aquitaine, à Bordeaux.
Diffusion intérieure :BP/SPSO ;BP/ADM ;BP/GAP ;BRFR/FORM ;BSIC.
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 30/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Gendarmerie des transports aériens _____
Décision no 12358 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie des transports aériens
NOR : IOCJ1103300S
Le commandant de la gendarmerie des transports aériens,Vu le code de la défense ;Vu le décret n° 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision n° 20854 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029452S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Carion Emmanuel Nigend : 132 650 Numéro de livret de solde : 5 295 618
Lefranc Christian Nigend : 70 356 Numéro de livret de solde : 5 293 649
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Accart Jean‑Louis Nigend : 69 993 Numéro de livret de solde : 5 282 700
Philips Jean‑Christophe Nigend : 151 123 Numéro de livret de solde : 8 009 185
Lemaire Christophe Nigend : 70 269 Numéro de livret de solde : 5 283 170
Peiffer Laurent Nigend : 151 122 Numéro de livret de solde : 8 009 181
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Baudry Quentin Nigend : 174 992 Numéro de livret de solde : 8 032 167
Fourmanoy Lydie Nigend : 165 323 Numéro de livret de solde : 8 027 544
Bourdin Christophe Nigend : 146 866 Numéro de livret de solde : 8 004 716
Gamon Gaëlle Nigend : 180 922 Numéro de livret de solde : 8 033 555
Gérard Arnaud Nigend : 204 548 Numéro de livret de solde : 8 055 275
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Aubert Philippe Nigend : 136 066 Numéro de livret de solde : 5 311 903
Mutti Steeve Nigend : 153 265 Numéro de livret de solde : 8 011 084
Fait le 8 août 2011. Par empêchement du commandant de la gendarmerie des transports aériens : Le colonel, G.-P. Fontenaille
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 31/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Centre technique de la gendarmerie nationale _____
Décision no 24445 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du centre technique de la gendarmerie nationale
NOR : IOCJ1103298S
Le commandant du centre technique de la gendarmerie nationale,Vu le code de la défense ;Vu le décret n° 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision n° 34833 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029451S) ;Vu la décision n° 159196 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029373S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Pasquerault Thierry Nigend : 135 317 Numéro de livret de solde : 5 311 618
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Tamen Emmanuel Nigend : 154 998 Numéro de livret de solde : 8 012 687
Hambert Thierry Nigend : 143 480 Numéro de livret de solde : 5 272 517
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Vielard Yann Nigend : 165 135 Numéro de livret de solde : 8 021 794
Guéveneux Ginette Nigend : 165 499 Numéro de livret de solde : 8 022 033
Leroy Aurélie Nigend : 190 460 Numéro de livret de solde : 8 039 266
Virot Thierry Nigend : 159 852 Numéro de livret de solde : 8 016 997
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Cassaigne Nathalie Nigend : 195 492 Numéro de livret de solde : 8 047 996
Palladini Christophe Nigend : 147 987 Numéro de livret de solde : 8 006 162
Latouche Christophe Nigend : 155 827 Numéro de livret de solde : 8 013 350
Beaujard Bertrand Nigend : 173 029 Numéro de livret de solde : 8 027 506
Fait le 8 août 2011. Par empêchement du commandant du centre technique de la gendarmerie nationale : Le colonel, t. varennes
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 32/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord _____
Décision no 43984 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais
NOR : IOCJ1103290S
Le commandant de la région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord,
Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 74041 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029441S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Caffiaux Michel Nigend : 150 274 Numéro de livret de solde : 8 008 119
Robert Diègo Nigend : 151 570 Numéro de livret de solde : 8 009 678
Delory Gilles Nigend : 103 063 Numéro de livret de solde : 5 125 541
Poillet Thierry Nigend : 131 177 Numéro de livret de solde : 5 282 968
Article 2
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Andrzejewski Nicolas Nigend : 192 945 Numéro de livret de solde : 8 047 222
Libert Dominique Nigend : 175 580 Numéro de livret de solde : 8 028 563
Liebart Christophe Nigend : 182 455 Numéro de livret de solde : 8 040 606
Billoir Nicolas Nigend : 154 812 Numéro de livret de solde : 8 012 509
Dendauw Michel Nigend : 140 546 Numéro de livret de solde : 5 325 292
Stienne Corinne Nigend : 175 640 Numéro de livret de solde : 8 028 596
Copin Antoine Nigend : 187 207 Numéro de livret de solde : 8 038 319
Wagret Cyrille Nigend : 174 295 Numéro de livret de solde : 8 027 999
Boulet Karline Nigend : 154 916 Numéro de livret de solde : 8 012 610
Lambert Denis Nigend : 151 098 Numéro de livret de solde : 8 009 161
Article 3
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Lemort Cédric Nigend : 215 752 Numéro de livret de solde : 8 064 283
Perlinski Alexandre Nigend : 157 072 Numéro de livret de solde : 8 014 572
Schoreels Vincent Nigend : 180 595 Numéro de livret de solde : 8 002 456
Devolder Sébastien Nigend : 226 591 Numéro de livret de solde : 8 084 544
Choain Carole Nigend : 173 505 Numéro de livret de solde : 8 027 621
Lecigne Christophe Nigend : 152 580 Numéro de livret de solde : 8 010 444
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 32/64 – Page 2
Wilczynski Anne‑Marie Nigend : 132 093 Numéro de livret de solde : 5 294 096
Hetru Jean‑Michel Nigend : 117 794 Numéro de livret de solde : 5 218 864
Caffart Gilles Nigend : 126 914 Numéro de livret de solde : 5 280 017
Fait le 8 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord : Le colonel, s. Maier
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 33/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord _____
Décision no 43985 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord
NOR : IOCJ1103291S
Le commandant de la région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord,
Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 74040 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029443S),
Décide :
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Bavay Éric Nigend : 141 573 Numéro de livret de solde : 8 001 304
Fait le 8 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie de Nord - Pas-de-Calais et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord : Le colonel, s. Maier
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 34/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____
Décision no 81764 du 8 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale
NOR : IOCJ1121886S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers et
officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret
n° 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 fixant pour la gendarmerie nationale la composition et l’organisation de la commission prévue à l’article L. 4136-3 du code de la défense ;
Vu l’arrêté du 17 novembre 2010 fixant les conditions requises pour l’attribution des brevets prévus à l’article 7 du décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu la décision no 61803 du 28 juin 2011 (NOR : IOCJ1116222S),
Décide :Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Spécialité administration et gestion du personnel
Gratian Ginette Nigend : 112 558 Numéro de livret de solde : 5 156 752
Fleury Christophe Nigend : 170 572 Numéro de livret de solde : 8 016 053
Méhay Frédérique Nigend : 112 488 Numéro de livret de solde : 5 156 760
Blanchetière Éric Nigend : 166 259 Numéro de livret de solde : 5 161 890
Daurie Patricia Nigend : 192 726 Numéro de livret de solde : 5 155 397
Spécialité gestion logistique et financière
Guillou Bruno Nigend : 203 183 Numéro de livret de solde : 8 045 501
Pollet Muriel Nigend : 112 662 Numéro de livret de solde : 5 157 055
Graillot Gérard Nigend : 186 588 Numéro de livret de solde : 5 095 638
Spécialité auto-engins blindés
Deschamps Philippe Nigend : 169 626 Numéro de livret de solde : 5 168 562
Mombulot Jacky Nigend : 176 717 Numéro de livret de solde : 5 081 347
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 34/64 – Page 2
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Spécialité administration et gestion du personnel
Bakli Samia Nigend : 185 792 Numéro de livret de solde : 5 271 552
Waeles Ludovic Nigend : 170 274 Numéro de livret de solde : 8 026 012
Le Beguec Stéphane Nigend : 170 612 Numéro de livret de solde : 8 018 155
Dyon Anthony Nigend : 167 406 Numéro de livret de solde : 8 023 447
Delacolonge Sabine Nigend : 185 778 Numéro de livret de solde : 8 036 979
Picard Catherine Nigend : 170 605 Numéro de livret de solde : 8 021 226
Proriol Béatrice Nigend : 148 297 Numéro de livret de solde : 8 002 448
Pruvost Laëtitia Nigend : 159 249 Numéro de livret de solde : 8 005 708
Spécialité gestion logistique et financière
Lachot Laetitia Nigend : 151 389 Numéro de livret de solde : 8 009 467
Druet Yannick Nigend : 166 233 Numéro de livret de solde : 5 263 125
Motin Yannick Nigend : 174 984 Numéro de livret de solde : 8 031 344
Etienne Françoise Nigend : 166 709 Numéro de livret de solde : 6 021 941
Spécialité auto-engins blindés
André Christian Nigend : 169 371 Numéro de livret de solde : 5 230 138
Thil Laurent Nigend : 166 401 Numéro de livret de solde : 5 318 651
Quintric Laurent Nigend : 178 051 Numéro de livret de solde : 5 313 319
Spécialité affaires immobilières
Pestelle Thierry Nigend : 181 041 Numéro de livret de solde : 8 029 944
Flotard Aude Nigend : 184 175 Numéro de livret de solde : 8 034 198
Spécialité restauration collective
Bourion Frédéric Nigend : 186 574 Numéro de livret de solde : 6 028 795
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Spécialité administration et gestion du personnel
Galman Séverine Nigend : 170 893 Numéro de livret de solde : 8 029 915
Taillefer Kristell Nigend : 178 523 Numéro de livret de solde : 8 034 569
Brissé Justine Nigend : 179 037 Numéro de livret de solde : 8 029 967
Vaquier Stéphanie Nigend : 166 579 Numéro de livret de solde : 8 026 595
Silvestre Véronique Nigend : 183 775 Numéro de livret de solde : 8 034 163
Gouhier Nathalie Nigend : 162 458 Numéro de livret de solde : 8 021 932
Gioia Virginie Nigend : 183 860 Numéro de livret de solde : 8 033 995
Legendre Sandrine Nigend : 140 327 Numéro de livret de solde : 8 005 546
Vermaut Thierry Nigend : 194 404 Numéro de livret de solde : 8 051 938
Raimbault Laétitia Nigend : 162 739 Numéro de livret de solde : 8 023 188
Michel Sandrine Nigend : 161 688 Numéro de livret de solde : 8 023 175
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 34/64 – Page 3
Gervreau Éric Nigend : 168 650 Numéro de livret de solde : 8 024 434
Lemaître Sandrine Nigend : 165 291 Numéro de livret de solde : 8 023 168
Thevenard Christophe Nigend : 181 055 Numéro de livret de solde : 8 029 793
Spécialité gestion logistique et financière
Favre Ludovic Nigend : 185 812 Numéro de livret de solde : 8 031 046
Poirier Laurent Nigend : 165 398 Numéro de livret de solde : 8 021 959
Dahmani Rabah Nigend : 169 865 Numéro de livret de solde : 6 532 375
Boulissière Gaëlle Nigend : 193 525 Numéro de livret de solde : 6 031 566
Cotton Christophe Nigend : 176 301 Numéro de livret de solde : 8 028 320
Spécialité auto-engins blindés
Hugon Éric Nigend : 167 418 Numéro de livret de solde : 8 023 160
Vinck Guillaume Nigend : 167 459 Numéro de livret de solde : 8 023 196
Grumetz Ludovic Nigend : 166 492 Numéro de livret de solde : 8 021 655
Varoquier Christophe Nigend : 166 857 Numéro de livret de solde : 8 008 909
Le Cornec Christophe Nigend : 186 584 Numéro de livret de solde : 6 542 518
Spécialité affaires immobilières
Marcucci Lucien Nigend : 181 065 Numéro de livret de solde : 8 029 931
Planella Élisabeth Nigend : 190 014 Numéro de livret de solde : 8 039 453
Spécialité restauration collective
Pille Ludivine Nigend : 185 662 Numéro de livret de solde : 8 046 023
Leclaire Katia Nigend : 205 795 Numéro de livret de solde : 8 058 501
Article 4
Les maréchaux des logis dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Spécialité administration et gestion du personnel
Garnier Marie‑Ange Nigend : 205 680 Numéro de livret de solde : 8 055 393
Heurtevent Alexandra Nigend : 178 501 Numéro de livret de solde : 8 045 892
Huichard Aurélie Nigend : 199 465 Numéro de livret de solde : 8 046 699
Ancelle Céline Nigend : 204 688 Numéro de livret de solde : 8 060 381
Roussel Magalie Nigend : 215 130 Numéro de livret de solde : 8 064 168
Iglesias Isabelle Nigend : 183 761 Numéro de livret de solde : 8 034 139
Ménager Sandra Nigend : 189 104 Numéro de livret de solde : 8 045 924
Olive Muriel Nigend : 194 984 Numéro de livret de solde : 8 048 157
Marchand Barbara Nigend : 195 008 Numéro de livret de solde : 8 048 150
Vergne Laetitia Nigend : 193 183 Numéro de livret de solde : 8 049 486
Bouliere Ludivine Nigend : 178 484 Numéro de livret de solde : 8 039 625
Audion Christelle Nigend : 194 994 Numéro de livret de solde : 8 048 083
Sica Marion Nigend : 205 766 Numéro de livret de solde : 8 058 550
Allonge Angélique Nigend : 207 747 Numéro de livret de solde : 8 061 518
Guerreiro Stéphanie Nigend : 195 361 Numéro de livret de solde : 8 054 155
Krzciuk Élisabeth Nigend : 195 024 Numéro de livret de solde : 8 048 139
Carraz France Nigend : 195 152 Numéro de livret de solde : 8 048 101
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 34/64 – Page 4
Asso Sonia Nigend : 195 001 Numéro de livret de solde : 8 048 082
Grua Nadège Nigend : 194 944 Numéro de livret de solde : 8 048 132
Anglade Claudy Nigend : 205 675 Numéro de livret de solde : 8 055 337
Tavel Émilie Nigend : 206 758 Numéro de livret de solde : 8 060 832
Spécialité gestion logistique et financière
Corpet Valérie Nigend : 191 384 Numéro de livret de solde : 8 056 408
Pacholak Sandrine Nigend : 199 394 Numéro de livret de solde : 8 046 726
Monnier Marie‑Noëlle Nigend : 205 647 Numéro de livret de solde : 8 058 520
Michel Yann Nigend : 179 533 Numéro de livret de solde : 8 031 818
Pimet Mathieu Nigend : 205 721 Numéro de livret de solde : 8 058 533
Joubert Pascal Nigend : 209 713 Numéro de livret de solde : 8 062 827
Villeveygoux Fabienne Nigend : 197 827 Numéro de livret de solde : 8 043 871
Couvreur Aurore Nigend : 205 765 Numéro de livret de solde : 8 055 368
Bardol Claude Nigend : 209 749 Numéro de livret de solde : 8 062 804
Piffera Géraldine Nigend : 196 875 Numéro de livret de solde : 8 052 883
Dumas Audrey Nigend : 196 363 Numéro de livret de solde : 8 052 983
Chazeau Isabelle Nigend : 170 881 Numéro de livret de solde : 8 034 532
Chamois Michael Nigend : 205 598 Numéro de livret de solde : 8 055 363
Spécialité auto-engins blindés
Jumel Alexandre Nigend : 215 109 Numéro de livret de solde : 8 064 148
Vaillant Christophe Nigend : 224 076 Numéro de livret de solde : 8 083 905
Fabre Freddy Nigend : 192 325 Numéro de livret de solde : 8 039 648
Hemonet Laurent Nigend : 172 361 Numéro de livret de solde : 8 027 423
Rocha José‑Manuel Nigend : 192 489 Numéro de livret de solde : 8 039 660
Nogues Mickaël Nigend : 187 417 Numéro de livret de solde : 8 034 557
Michelot Damien Nigend : 209 757 Numéro de livret de solde : 8 062 836
Spécialité affaires immobilières
Gay Emmanuel Nigend : 181 163 Numéro de livret de solde : 8 029 917
Labaye Vincent Nigend : 205 608 Numéro de livret de solde : 8 055 413
Laurent Vincent Nigend : 190 043 Numéro de livret de solde : 8 039 436
Spécialité armurerie et pyrotechnie
Canelle Frédéric Nigend : 224 057 Numéro de livret de solde : 8 083 883
Spécialité restauration collective
Dif Djila Nigend : 212 406 Numéro de livret de solde : 8 063 253
Fait le 8 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 35/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Région de gendarmerie de Midi-Pyrénées _____
Décision no 54085 du 10 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées
NOR : IOCJ1103240S
Le commandant de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 91130 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029399S) ;Vu la décision no 159196 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029373S ) ;Vu la décision no 722/4 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029438S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Delmas Daniel Nigend : 125 919 Numéro de livret de solde : 5 271 037
Testut Marc Nigend : 131 860 Numéro de livret de solde : 5 282 190
Gil Christian Nigend : 132 834 Numéro de livret de solde : 5 294 747
Chauvin Alain Nigend : 128 291 Numéro de livret de solde : 5 279 538
Article 2Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011:
Nérin Guy Nigend : 107 307 Numéro de livret de solde : 5 172 966
Lecussan Didier Nigend : 145 213 Numéro de livret de solde : 8 003 844
Bernard Jean‑Luc Nigend : 129 084 Numéro de livret de solde : 5 281 405
Lecomte Éric Nigend : 140 126 Numéro de livret de solde : 5 271 963
Le Molaire André Nigend : 159 662 Numéro de livret de solde : 8 016 866
Thouy Philippe Nigend : 152 918 Numéro de livret de solde : 8 010 794
Hiegel Fabien Nigend : 157 296 Numéro de livret de solde : 8 014 838
Darblade Christophe Nigend : 142 298 Numéro de livret de solde : 5 272 327
Lemond Bruno Nigend : 127 197 Numéro de livret de solde : 5 280 152
Lavigne Philippe Nigend : 108 873 Numéro de livret de solde : 5 158 048
Nysiak Gabriel Nigend : 120 856 Numéro de livret de solde : 5 221 154
Article 3Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
David Christophe Nigend : 143 848 Numéro de livret de solde : 8 001 434
Gontier Franck Nigend : 173 317 Numéro de livret de solde : 5 306 695
Engelbreit Gérard Nigend : 122 755 Numéro de livret de solde : 5 243 943
Guiraud Christophe Nigend : 187 981 Numéro de livret de solde : 8 038 546
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 35/64 – Page 2
Marty Pascal Nigend : 163 439 Numéro de livret de solde : 8 020 063
Pollart Stéphane Nigend : 141 535 Numéro de livret de solde : 8 000 584
Michalet Stéphane Nigend : 190 548 Numéro de livret de solde : 8 039 277
Denis Lilian Nigend : 163 633 Numéro de livret de solde : 8 020 327
Larghi Christophe Nigend : 127 190 Numéro de livret de solde : 5 280 145
Fernandez Christophe Nigend : 188 039 Numéro de livret de solde : 8 038 427
Peyrottes Christian Nigend : 129 350 Numéro de livret de solde : 5 283 773
Galan Jérôme Nigend : 166 341 Numéro de livret de solde : 8 022 539
Anton Michel Nigend : 157 104 Numéro de livret de solde : 8 014 603
Roques Guillaume Nigend : 191 125 Numéro de livret de solde : 8 039 885
Article 4Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Bastard Romuald Nigend : 217 264 Numéro de livret de solde : 8 064 420
Inaud Frédéric Nigend : 156 928 Numéro de livret de solde : 8 014 467
Thiam Malick Nigend : 204 480 Numéro de livret de solde : 8 055 321
Fort Sébastien Nigend : 229 289 Numéro de livret de solde : 8 084 692
Garitey Michaël Nigend : 180 665 Numéro de livret de solde : 8 041 865
Miette Marilyne Nigend : 170 131 Numéro de livret de solde : 8 025 362
Dupuy Pascal Nigend : 143 981 Numéro de livret de solde : 8 002 829
Cassé Jérôme Nigend : 147 930 Numéro de livret de solde : 8 006 113
Casamian José Nigend : 70 417 Numéro de livret de solde : 5 283 126
Thery Fabien Nigend : 144 876 Numéro de livret de solde : 8 003 386
Merce Emmanuel Nigend : 135 311 Numéro de livret de solde : 5 311 611
Boucher André Nigend : 154 475 Numéro de livret de solde : 8 012 209
Chalmey Corinne Nigend : 143 833 Numéro de livret de solde : 8 002 023
Cantin Laurent Nigend : 150 618 Numéro de livret de solde : 8 008 423
Echevarria Jean‑Pierre Nigend : 138 056 Numéro de livret de solde : 5 281 638
Donnadieu Christophe Nigend : 216 569 Numéro de livret de solde : 8 064 371
Abadie Jean‑Michel Nigend : 168 986 Numéro de livret de solde : 8 024 700
Passemard Vanessa Nigend : 197 833 Numéro de livret de solde : 8 055 593
Fait le 10 août 2011. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées, l. tavel
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 36/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Champagne-Ardenne _____
Décision no 24807 du 11 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne
NOR : IOCJ1103345S
Le commandant de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 octobre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 40103 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029437S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er octobre 2011 :
Klimecky Éric Nigend : 118 312 Numéro de livret de solde : 5 220 751
Helle Dominique Nigend : 100 078 Numéro de livret de solde : 5 148 185
Blondy Jean‑Pierre Nigend : 112 734 Numéro de livret de solde : 5 191 505
Lafosse Bernard Nigend : 95 263 Numéro de livret de solde : 5 102 613
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er octobre 2011 :
Rocci Marc Nigend : 154 990 Numéro de livret de solde : 8 012 679
Baésa Carole Nigend : 161 574 Numéro de livret de solde : 8 018 605
Lardin Thierry Nigend : 110 066 Numéro de livret de solde : 5 150 167
Seifen Ralph Nigend : 150 078 Numéro de livret de solde : 8 007 791
Deroussen Michel Nigend : 99 922 Numéro de livret de solde : 5 147 868
Schott Didier Nigend : 133 014 Numéro de livret de solde : 5 295 781
Keller Stéphane Nigend : 143 632 Numéro de livret de solde : 8 002 753
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er octobre 2011 :
Migneaux Nicolas Nigend : 201 132 Numéro de livret de solde : 8 043 969
Cotton Frédéric Nigend : 195 702 Numéro de livret de solde : 8 048 200
Lecoester Yann Nigend : 170 478 Numéro de livret de solde : 8 025 658
Garlet Florent Nigend : 207 696 Numéro de livret de solde : 8 062 486
Delogne Valérie Nigend : 151 640 Numéro de livret de solde : 8 009 615
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er octobre 2011 :
Colin David Nigend : 149 500 Numéro de livret de solde : 8 007 319
Lemasle Marc Nigend : 157 573 Numéro de livret de solde : 8 015 050
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 36/64 – Page 2
Rousseau Laurent Nigend : 133 392 Numéro de livret de solde : 5 295 875
Dionot David Nigend : 156 202 Numéro de livret de solde : 8 013 741
Dupont Philippe Nigend : 132 937 Numéro de livret de solde : 5 295 744
Coppée Olivier Nigend : 141 911 Numéro de livret de solde : 8 000 626
Guillard Gilles Nigend : 104 923 Numéro de livret de solde : 5 173 550
Zanatta Philippe Nigend : 104 173 Numéro de livret de solde : 5 173 298
Pignart Éric Nigend : 103 130 Numéro de livret de solde : 5 125 610
Morlain Alain Nigend : 112 229 Numéro de livret de solde : 5 150 175
Fait le 11 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne : Le colonel, J.-M. BeCu
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 37/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie d’Alsace _____
Décision no 17321 du 12 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie d’Alsace
NOR : IOCJ1103286S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Alsace,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 25902 du 1er décembre 2010 (IOCJ1029435S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Chrisment Alex Nigend : 70 018 Numéro de livret de solde : 5 154 723
Peeters William Nigend : 145 237 Numéro de livret de solde : 8 003 866
Girot Laurent Nigend : 157 030 Numéro de livret de solde : 8 014 432
Article 2Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Marchal Franky Nigend : 191 085 Numéro de livret de solde : 8 039 861
Boeckler Sébastien Nigend : 200 167 Numéro de livret de solde : 8 048 700
Daussogne Marc Nigend : 164 701 Numéro de livret de solde : 8 021 126
Guenard Arnaud Nigend : 172 045 Numéro de livret de solde : 8 027 344
Mansion Daniel Nigend : 122 789 Numéro de livret de solde : 5 243 883
Viala Vincent Nigend : 162 854 Numéro de livret de solde : 8 019 695
Pflughaupt Stéphanie Nigend : 169 329 Numéro de livret de solde : 8 025 087
Barakowsky Philippe Nigend : 115 208 Numéro de livret de solde : 5 190 004
Article 3Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Riviere Alexandre Nigend : 216 589 Numéro de livret de solde : 8 064 403
Schaffhauser Renaud Nigend : 219 052 Numéro de livret de solde : 8 065 023
Vogelbach Daniel Nigend : 204 215 Numéro de livret de solde : 8 054 867
Quentin Dorothée Nigend : 218 693 Numéro de livret de solde : 8 065 028
Kaletka Ludovic Nigend : 211 969 Numéro de livret de solde : 8 063 504
Baldo Guy Nigend : 138 508 Numéro de livret de solde : 5 324 904
Jeandin Jean‑Luc Nigend : 141 493 Numéro de livret de solde : 8 000 548
Fait le 12 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie d’Alsace : Le colonel, D. HeyMann
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 38/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 85258 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « systèmes d’information et de communication »
NOR : IOCJ1122854S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par
branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu la décision no 130281 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029925S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Clément Thierry Nigend : 121 259 Numéro de livret de solde : 5 242 913
Lamaze Gilles Nigend : 132 154 Numéro de livret de solde : 5 295 338
Durassier Philippe Nigend : 139 080 Numéro de livret de solde : 8 000 024
Tatu Fabrice Nigend : 99 636 Numéro de livret de solde : 5 125 160
Duchesne Jean‑Marie Nigend : 129 103 Numéro de livret de solde : 5 281 326
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Coqueret Olivier Nigend : 134 639 Numéro de livret de solde : 5 311 919
Gaillard Jean‑Marc Nigend : 126 501 Numéro de livret de solde : 5 280 530
Gour Philippe Nigend : 146 648 Numéro de livret de solde : 8 005 149
Wurthlin Myriam Nigend : 139 411 Numéro de livret de solde : 5 296 099
Faës Arnaud Nigend : 160 773 Numéro de livret de solde : 8 017 729
Pierrard Jean‑Luc Nigend : 119 364 Numéro de livret de solde : 5 241 887
Perrin Jean‑Jacques Nigend : 144 859 Numéro de livret de solde : 8 003 376
Loncan Patrice Nigend : 138 948 Numéro de livret de solde : 5 323 463
Debost Michel Nigend : 106 804 Numéro de livret de solde : 5 149 256
Basley Alain Nigend : 144 375 Numéro de livret de solde : 8 003 508
Rodier Martine Nigend : 123 664 Numéro de livret de solde : 5 270 471
De Oliveira Abilio Nigend : 134 879 Numéro de livret de solde : 5 312 011
Courcol Jean‑Philippe Nigend : 70 317 Numéro de livret de solde : 5 293 709
Millot Lionel Nigend : 70 510 Numéro de livret de solde : 5 282 776
Perrin Frédéric Nigend : 70 759 Numéro de livret de solde : 5 282 845
Coisy Éric Nigend : 132 810 Numéro de livret de solde : 5 294 719
Lemaitre Jean‑Roger Nigend : 102 062 Numéro de livret de solde : 5 125 470
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 38/64 – Page 2
Duval Yves Nigend : 118 895 Numéro de livret de solde : 5 220 845
Vial Gérard Nigend : 123 227 Numéro de livret de solde : 5 270 185
Dhermand Fabrice Nigend : 133 605 Numéro de livret de solde : 5 311 662
Corroy Olivier Nigend : 143 969 Numéro de livret de solde : 8 002 923
Scanzi Patrick Nigend : 129 761 Numéro de livret de solde : 5 283 088
Lemoine Noël Nigend : 115 259 Numéro de livret de solde : 5 189 641
Cardonnel Pierre Nigend : 136 473 Numéro de livret de solde : 5 323 924
Bontout Fabrice Nigend : 159 118 Numéro de livret de solde : 8 016 504
Gorski Patrick Nigend : 114 103 Numéro de livret de solde : 5 191 750
Souberbielle Didier Nigend : 102 764 Numéro de livret de solde : 5 126 680
Pen Éric Nigend : 136 557 Numéro de livret de solde : 5 324 173
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Seutin Éric Nigend : 188 743 Numéro de livret de solde : 8 038 788
Gaulier Pascal Nigend : 115 920 Numéro de livret de solde : 5 191 163
Barlier Jérôme Nigend : 165 964 Numéro de livret de solde : 8 022 401
Santori Éric Nigend : 144 218 Numéro de livret de solde : 8 002 991
Duchet, Gérald Nigend : 160 319 Numéro de livret de solde : 8 017 331
Dal Moro Gérard Nigend : 156 420 Numéro de livret de solde : 8 013 910
Grondin Fabien Nigend : 186 728 Numéro de livret de solde : 8 038 231
Herbaut Pascal Nigend : 137 063 Numéro de livret de solde : 5 324 443
Ruban Damien Nigend : 181 146 Numéro de livret de solde : 8 030 085
Lambert Denis Nigend : 164 964 Numéro de livret de solde : 8 021 563
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Baudon Ludovic Nigend : 188 710 Numéro de livret de solde : 8 038 707
Terral Joël Nigend : 201 482 Numéro de livret de solde : 8 052 473
Crosnier Bruno Nigend : 226 426 Numéro de livret de solde : 8 084 490
Labeau Jean‑François Nigend : 207 801 Numéro de livret de solde : 8 061 808
Fait le 16 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 39/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 85303 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « affaires immobilières »
NOR : IOCJ1122857S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par
branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu la décision no 130278 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029930S),
Décide :
Article unique
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Turbant Philippe Nigend : 129 178 Numéro de livret de solde : 5 281 393
Fait le 16 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 40/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 85320 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – pilotes »
NOR : IOCJ1122859S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par
branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu la décision no 130285 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029914S),
Décide :
Article unique
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Billia Norbert Nigend : 190 512 Numéro de livret de solde : 6 028 787
Fait le 16 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 41/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 85324 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs »
NOR : IOCJ1122861S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par
branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu la décision no 130289 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029918S),
Décide :
Article 1er
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Bridet Alain Nigend : 135 650 Numéro de livret de solde : 5 323 827
Cherault Jean‑Luc Nigend : 160 420 Numéro de livret de solde : 6 011 455
Article 2
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Tas D’Homme Sylvain Nigend : 197 906 Numéro de livret de solde : 8 055 997
Fait le 16 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 42/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 85327 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique »
NOR : IOCJ1122862S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par
branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu la décision no 130287 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029922S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Godichon Pascal Nigend : 157 411 Numéro de livret de solde : 8 014 335
Article 2
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Kriegel Sébastien Nigend : 204 501 Numéro de livret de solde : 8 055 290
Article 3
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Flageul Julien Nigend : 217 898 Numéro de livret de solde : 8 064 731
Fait le 16 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Décision no 85330 du 16 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la spécialité « montagne »
NOR : IOCJ1122864S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par
branche ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu la décision no 130282 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029933S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er septembre 2011 :
Godard Philippe Nigend : 69 784 Numéro de livret de solde : 5 200 123
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Ramelet Denis Nigend : 133 386 Numéro de livret de solde : 5 295 868
Marin Michel Nigend : 119 887 Numéro de livret de solde : 5 242 382
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Dejean Olivier Nigend : 115 778 Numéro de livret de solde : 5 219 429
Thomy Philippe Nigend : 162 435 Numéro de livret de solde : 6 024 933
Durand Sylvain Nigend : 151 647 Numéro de livret de solde : 8 009 522
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Dammy William Nigend : 215 759 Numéro de livret de solde : 8 064 256
Chaon Nicolas Nigend : 230 489 Numéro de livret de solde : 8 085 110
Fait le 16 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Basse-Normandie _____
Décision no 23455 du 23 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Basse-Normandie
NOR : IOCJ1103263S
Le commandant de la région de gendarmerie de Basse-Normandie,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 41027 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029415S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er septembre 2011 :
Mazure Bruno Nigend : 144 567 Numéro de livret de solde : 8 003 358
Dauvin Daniel Nigend : 99 269 Numéro de livret de solde : 5 108 409
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er septembre 2011 :
Besançon Olec Nigend : 121 774 Numéro de livret de solde : 5 269 835
Fournier Sébastien Nigend : 158 169 Numéro de livret de solde : 8 015 542
Farré Daniel Nigend : 119 849 Numéro de livret de solde : 5 242 358
Bihan‑Poudec Guy Nigend : 148 315 Numéro de livret de solde : 8 006 309
Lequime Pascal Nigend : 139 987 Numéro de livret de solde : 5 296 136
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Passion Sébastien Nigend : 192 954 Numéro de livret de solde : 8 047 295
Desanglois Romain Nigend : 193 609 Numéro de livret de solde : 8 047 209
Quinton Jean‑Luc Nigend : 94 533 Numéro de livret de solde : 5 107 351
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Phelippe Véronique Nigend : 164 883 Numéro de livret de solde : 8 021 486
Pinaud Olivier Nigend : 217 864 Numéro de livret de solde : 8 064 647
Diaz Christine Nigend : 196 796 Numéro de livret de solde : 8 053 126
Lepainteur Martial Nigend : 194 354 Numéro de livret de solde : 8 047 865
Poinsel David Nigend : 170 388 Numéro de livret de solde : 8 025 778
May Dominique Nigend : 106 855 Numéro de livret de solde : 5 149 294
Fortoul Guillaume Nigend : 143 604 Numéro de livret de solde : 8 002 725
Rolland Jean‑Charles Nigend : 148 131 Numéro de livret de solde : 8 008 788
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Auboiron Marc Nigend : 134 611 Numéro de livret de solde : 5 311 900
Poelaert Laurent Nigend : 126 072 Numéro de livret de solde : 5 280 475
Fait le 23 août 2011. Le colonel, commandant la région de gendarmerie de Basse-Normandie, G. Dautois
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____
Sous-direction de la gestion du personnel _____
Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____
Décision no 64860 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières »
NOR : IOCJ1117038S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 78-729 du 28 juin 1978 modifié fixant le régime de solde des militaires ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier des corps des sous-officiers et
officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010, pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret
no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu la circulaire no 25550 DEF/GEND/RH/P/PSOCA du 6 juin 2001, relative aux modalités de classement des militaires des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, de carrière ou servant sous contrat, dans les différentes échelles de la solde mensuelle ;
Vu la décision no 56217 GEND/DPMGN/SDC/BRCE du 27 mai 2011 portant inscription sur la liste des candidats reçus à l’examen du brevet supérieur de spécialiste des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale spécialité « affaires immobilières » – session 2011,
Décide :
L’échelle de solde no 4 est accordée à compter du 1er août 2011 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « affaires immobilières » dont le nom figure ci-après :
Afonso Anne‑Sophie Nigend : 212 439 Numéro de livret de solde : 8 063 236
Allaix Grégory Nigend : 205 722 Numéro de livret de solde : 8 059 537
Alligros Nicolas Nigend : 218 706 Numéro de livret de solde : 8 064 816
Belkadi Sabrina Nigend : 218 709 Numéro de livret de solde : 8 064 789
Blanc Caroline Nigend : 207 326 Numéro de livret de solde : 8 061 195
Bollini Johann Nigend : 212 382 Numéro de livret de solde : 8 063 241
Cambier Élodie Nigend : 212 424 Numéro de livret de solde : 8 063 243
Crispyn Olivier Nigend : 212 386 Numéro de livret de solde : 8 063 249
Découard Marguerite Nigend : 198 988 Numéro de livret de solde : 8 053 809
Fayet Hélène Nigend : 218 719 Numéro de livret de solde : 8 064 837
Framery Sabrina Nigend : 212 387 Numéro de livret de solde : 8 063 256
Frugier Audrey Nigend : 212 401 Numéro de livret de solde : 8 063 257
Gaudel Tony Nigend : 199 023 Numéro de livret de solde : 8 043 821
Gauffriaud David Nigend : 212 379 Numéro de livret de solde : 8 063 259
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Hurault Céline Nigend : 224 066 Numéro de livret de solde : 8 083 894
Jarjavail Christine Nigend : 219 711 Numéro de livret de solde : 8 064 845
Jones Dimitri Nigend : 191 832 Numéro de livret de solde : 8 046 529
Labaye Vincent Nigend : 205 608 Numéro de livret de solde : 8 055 413
Lebas Cyril Nigend : 218 731 Numéro de livret de solde : 8 064 850
Mercier Muriel Nigend : 205 622 Numéro de livret de solde : 8 058 513
Michel‑Defins Stéphanie Nigend : 212 492 Numéro de livret de solde : 8 063 274
Regnier Ludivine Nigend : 212 404 Numéro de livret de solde : 8 063 283
Ridolfi Céline Nigend : 218 743 Numéro de livret de solde : 8 064 862
Rochel Arnaud Nigend : 218 744 Numéro de livret de solde : 8 064 863
Thomas Isabelle Nigend : 200 912 Numéro de livret de solde : 8 057 068
Vaniet Vanessa Nigend : 201 067 Numéro de livret de solde : 8 057 070
Véjux Maryline Nigend : 198 214 Numéro de livret de solde : 8 055 660
Fait le 23 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 46/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____
Sous-direction de la gestion du personnel _____
Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____
Décision no 64863 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « auto-engins blindés »
NOR : IOCJ1117039S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 78-729 du 28 juin 1978 modifié fixant le régime de solde des militaires ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier des corps des sous-officiers et
officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret
no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu la circulaire no 25550 DEF/GEND/RH/P/PSOCA du 6 juin 2001 relative aux modalités de classement des militaires des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, de carrière ou servant sous contrat dans les différentes échelles de la solde mensuelle ;
Vu la décision no 60432 GEND/DPMGN/SDC/BRCE du 9 juin 2011 portant inscription sur la liste des candidats reçus à l’examen du brevet supérieur de spécialiste des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, spécialité « auto-engins blindés » – session 2011,
Décide :
L’échelle de solde no 4 est accordée à compter du 1er août 2011 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « auto-engins blindés » dont le nom figure ci-après :
Abreu Dos Penedos Joao Nigend : 204 839 Numéro de livret de solde : 8 059 389
Adeline Nicolas Nigend : 215 076 Numéro de livret de solde : 8 064 115
Afonso Eddie Nigend : 205 920 Numéro de livret de solde : 8 055 334
Alfonso Michaël Nigend : 192 485 Numéro de livret de solde : 8 040 356
André Sébastien Nigend : 172 337 Numéro de livret de solde : 8 027 400
Auger Nicolas Nigend : 198 690 Numéro de livret de solde : 8 053 788
Barris Frédéric Nigend : 192 306 Numéro de livret de solde : 8 040 135
Biraben Thomas Nigend : 215 082 Numéro de livret de solde : 8 064 123
Blondeau Pascal Nigend : 172 340 Numéro de livret de solde : 6 546 389
Bonnet Thomas Nigend : 190 968 Numéro de livret de solde : 8 045 977
Cabaillot Jean‑Louis Nigend : 209 701 Numéro de livret de solde : 6 581 346
Caule Aurélien Nigend : 198 998 Numéro de livret de solde : 8 053 804
Cens Christophe Nigend : 170 940 Numéro de livret de solde : 8 026 513
Coudre Nicolas Nigend : 199 106 Numéro de livret de solde : 8 047 162
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 46/64 – Page 2
Da Silva Frédéric Nigend : 215 087 Numéro de livret de solde : 8 064 128
Darondeau Sylvain Nigend : 170 036 Numéro de livret de solde : 8 025 515
Dieu Cyril Nigend : 185 373 Numéro de livret de solde : 8 034 481
Dubus Christophe Nigend : 215 093 Numéro de livret de solde : 8 064 133
Fricout Olivier Nigend : 218 722 Numéro de livret de solde : 8 064 840
Froger Sébastien Nigend : 170 039 Numéro de livret de solde : 8 025 517
Ghedir Najib Nigend : 203 778 Numéro de livret de solde : 8 059 200
Guezou Hervé Nigend : 189 468 Numéro de livret de solde : 8 035 858
Hambacher Cédric Nigend : 170 042 Numéro de livret de solde : 8 025 520
Jamoneau Yoann Nigend : 196 472 Numéro de livret de solde : 8 052 770
Jumel Alexandre Nigend : 215 109 Numéro de livret de solde : 8 064 148
Lacroix Norbert Nigend : 218 729 Numéro de livret de solde : 8 064 848
Laisement Jonathan Nigend : 178 209 Numéro de livret de solde : 8 029 043
Michelot Damien Nigend : 209 757 Numéro de livret de solde : 8 062 836
Mondy Éric Nigend : 215 119 Numéro de livret de solde : 8 064 157
Pascuito Vincent Nigend : 193 486 Numéro de livret de solde : 6 040 995
Peraud Christophe Nigend : 198 962 Numéro de livret de solde : 8 043 852
Ratel Jeremy Nigend : 191 264 Numéro de livret de solde : 8 035 412
Reecht Christophe Nigend : 170 048 Numéro de livret de solde : 8 025 527
Rocha José Nigend : 192 489 Numéro de livret de solde : 8 039 660
Rossi David Nigend : 191 668 Numéro de livret de solde : 8 051 917
Rougemont Frédérick Nigend : 172 374 Numéro de livret de solde : 8 027 436
Roulon David Nigend : 209 751 Numéro de livret de solde : 8 062 851
Savarzeix Jean Nigend : 218 746 Numéro de livret de solde : 8 064 865
Teillet Fabrice Nigend : 187 403 Numéro de livret de solde : 8 034 570
Thomas Arnaud Nigend : 193 394 Numéro de livret de solde : 8 046 126
Tutelaire Rémi Nigend : 205 894 Numéro de livret de solde : 8 058 559
Van Steen Christophe Nigend : 218 750 Numéro de livret de solde : 8 064 869
Vigo Jean‑Philippe Nigend : 185 320 Numéro de livret de solde : 8 034 492
Fait le 23 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 47/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____
Sous-direction de la gestion du personnel _____
Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____
Décision no 64865 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « gestion logistique et financière »
NOR : IOCJ1117040S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 78-729 du 28 juin 1978 modifié fixant le régime de solde des militaires ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier des corps des sous-officiers et
officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret
no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu la circulaire no 25550 DEF/GEND/RH/P/PSOCA du 6 juin 2001 relative aux modalités de classement des militaires des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, de carrière ou servant sous contrat dans les différentes échelles de la solde mensuelle ;
Vu la décision no 62380 GEND/DPMGN/SDC/BRCE du 15 juin 2011 portant inscription sur la liste des candidats reçus à l’examen du brevet supérieur de spécialiste des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, spécialité « gestion logistique et financière » – session 2011,
Décide :
L’échelle de solde no 4 est accordée à compter du 1er août 2011 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « gestion logistique et financière » dont le nom figure ci-après :
Allain Christophe Nigend : 215 077 Numéro de livret de solde : 8 064 116
Bannier David Nigend : 195 835 Numéro de livret de solde : 8 056 428
Beaupeu Teddy Nigend : 215 080 Numéro de livret de solde : 8 064 121
Benakka Souad Nigend : 191 584 Numéro de livret de solde : 8 042 574
Blaire Mickaël Nigend : 187 506 Numéro de livret de solde : 8 035 741
Chamois Michael Nigend : 205 598 Numéro de livret de solde : 8 055 363
Cheval Nathalie Nigend : 205 720 Numéro de livret de solde : 8 055 365
Chivé David Nigend : 187 322 Numéro de livret de solde : 8 034 533
Corbet David Nigend : 178 180 Numéro de livret de solde : 8 029 007
Cruaud Sabrina Nigend : 175 790 Numéro de livret de solde : 8 028 049
Damou Nadia Nigend : 215 088 Numéro de livret de solde : 8 064 129
Dauvergne Fabien Nigend : 191 862 Numéro de livret de solde : 8 050 236
Delelis Cédric Nigend : 215 091 Numéro de livret de solde : 8 064 131
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 47/64 – Page 2
Ducrocq Dominique Nigend : 187 406 Numéro de livret de solde : 8 034 539
Dupon Nicolas Nigend : 188 439 Numéro de livret de solde : 8 048 114
Frasse Sandra Nigend : 218 721 Numéro de livret de solde : 8 064 839
Garnier Adélia Nigend : 190 731 Numéro de livret de solde : 8 042 527
Gouedo Hélène Nigend : 205 662 Numéro de livret de solde : 8 055 397
Grandadam Aurélie Nigend : 215 104 Numéro de livret de solde : 8 064 143
Guilhem Frédérique Nigend : 215 105 Numéro de livret de solde : 8 064 144
Guillemet Ludiwine Nigend : 168 955 Numéro de livret de solde : 8 041 275
Guillou Frédérique Nigend : 170 899 Numéro de livret de solde : 8 029 920
Guth Virginie Nigend : 204 532 Numéro de livret de solde : 8 060 413
Hartel Magalie Nigend : 215 106 Numéro de livret de solde : 8 064 145
Helart Ingrid Nigend : 184 143 Numéro de livret de solde : 8 032 764
Houdellier Marina Nigend : 194 001 Numéro de livret de solde : 8 053 897
Huchet Aurélie Nigend : 204 747 Numéro de livret de solde : 8 060 416
Jouan Gwenaëlle Nigend : 203 120 Numéro de livret de solde : 8 058 323
Labourey Romain Nigend : 218 728 Numéro de livret de solde : 8 064 847
Lacroix Melinda Nigend : 193 986 Numéro de livret de solde : 8 049 699
Ladjadj Nicolas Nigend : 215 110 Numéro de livret de solde : 8 064 150
Lamoureux Céline Nigend : 199 346 Numéro de livret de solde : 8 046 827
Leconte Lucie Nigend : 194 038 Numéro de livret de solde : 8 054 114
Lefevre Amélie Nigend : 215 113 Numéro de livret de solde : 8 064 152
Legouix Audrey Nigend : 199 332 Numéro de livret de solde : 8 046 711
Lelaure Myriam Nigend : 175 414 Numéro de livret de solde : 8 041 356
Lomongiello Johanna Nigend : 209 762 Numéro de livret de solde : 8 062 834
Lucas Christophe Nigend : 218 734 Numéro de livret de solde : 8 064 815
Mandelli Laura Nigend : 176 509 Numéro de livret de solde : 8 032 508
Mathé Vanessa Nigend : 206 894 Numéro de livret de solde : 8 060 805
Moguer Laury Nigend : 207 658 Numéro de livret de solde : 8 061 775
Molinski Audrey Nigend : 183 069 Numéro de livret de solde : 8 035 046
Murail Laétitia Nigend : 195 011 Numéro de livret de solde : 8 048 155
Ojeda Franck Nigend : 178 188 Numéro de livret de solde : 8 029 067
Pacholak Sandrine Nigend : 199 394 Numéro de livret de solde : 8 046 726
Paganoni Magali Nigend : 218 741 Numéro de livret de solde : 8 064 860
Pages Jérôme Nigend : 179 004 Numéro de livret de solde : 8 030 865
Paulin Benoît Nigend : 215 128 Numéro de livret de solde : 8 064 165
Peru Sophie Nigend : 207 153 Numéro de livret de solde : 8 061 345
Peyre Guilhem Nigend : 189 078 Numéro de livret de solde : 8 044 824
Piffera Géraldine Nigend : 196 875 Numéro de livret de solde : 8 052 883
Poquet Sandrine Nigend : 196 493 Numéro de livret de solde : 8 053 055
Renaudet Marina Nigend : 208 709 Numéro de livret de solde : 8 050 485
Robert Stéphanie Nigend : 189 767 Numéro de livret de solde : 8 035 928
Rouby Anthony Nigend : 180 868 Numéro de livret de solde : 8 041 892
Roussel Thomas Nigend : 209 787 Numéro de livret de solde : 8 062 852
Roy Sandrine Nigend : 194 126 Numéro de livret de solde : 8 054 132
Royer Mireille Nigend : 195 743 Numéro de livret de solde : 8 056 421
Santerre Perrine Nigend : 215 132 Numéro de livret de solde : 8 064 170
Scandella Karine Nigend : 178 522 Numéro de livret de solde : 8 043 424
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 47/64 – Page 3
Simon Julie Nigend : 218 748 Numéro de livret de solde : 8 064 867
Szekula Chrystelle Nigend : 205 945 Numéro de livret de solde : 8 059 518
Taillandier Renaud Nigend : 207 349 Numéro de livret de solde : 8 061 063
Tauzin Laétitia Nigend : 194 867 Numéro de livret de solde : 8 054 106
Timouli Nadia Nigend : 171 782 Numéro de livret de solde : 8 029 794
Tombacco Vanessa Nigend : 184 370 Numéro de livret de solde : 8 041 911
Tranchefort Céline Nigend : 191 651 Numéro de livret de solde : 8 045 988
Weissenbach Magali Nigend : 200 402 Numéro de livret de solde : 8 042 931
Fait le 23 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 48/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____
Sous-direction de la gestion du personnel _____
Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____
Décision no 77433 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « restauration collective »
NOR : IOCJ1120671S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 78-729 du 28 juin 1978 modifié fixant le régime de solde des militaires ;
Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier des corps des sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu la circulaire no 25550 DEF/GEND/RH/P/PSOCA du 6 juin 2001 relative aux modalités de classement des militaires des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, de carrière ou servant sous contrat dans les différentes échelles de la solde mensuelle ;
Vu la décision no 74955 GEND/DPMGN/SDC/BRCE du 18 juillet 2011 portant inscription sur la liste des candidats reçus à l’examen du brevet supérieur de spécialiste du sous-officier des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, spécialité « restauration collective » – session 2011,
Décide :
L’échelle de solde no 4 est accordée à compter du 1er août 2011 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « restauration collective » dont le nom figure ci-après :
Balta Gaëtan Nigend : 200 884 Numéro de livret de solde : 8 057 018
Bossalini Soizic Nigend : 218 712 Numéro de livret de solde : 8 064 760
Cerna Jean‑Christian Nigend : 170 977 Numéro de livret de solde : 8 025 814
Fuda Aurélie Nigend : 212 421 Numéro de livret de solde : 8 063 258
Gautier Raynald Nigend : 218 723 Numéro de livret de solde : 8 064 841
Gieza Nicolas Nigend : 212 355 Numéro de livret de solde : 8 063 260
Grandry Anne‑Claire Nigend : 206 779 Numéro de livret de solde : 8 060 774
Huet Arnaud Nigend : 218 726 Numéro de livret de solde : 8 064 844
Normand Vincent Nigend : 167 568 Numéro de livret de solde : 8 023 377
Paucot Julien Nigend : 218 742 Numéro de livret de solde : 8 064 861
Rouyer Isabelle Nigend : 218 745 Numéro de livret de solde : 8 064 864
Fait le 23 août 2011.
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 48/64 – Page 2
Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 49/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Direction générale de la gendarmerie nationale _____ Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____
Décision no 77857 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « armurerie pyrotechnie »
NOR : IOCJ1120675S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 78-729 du 28 juin 1978 modifié fixant le régime de solde des militaires ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier des corps des sous-officiers et
officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret
no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu la circulaire no 25550 DEF/GEND/RH/P/PSOCA du 6 juin 2001 relative aux modalités de classement des militaires des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, de carrière ou servant sous contrat dans les différentes échelles de la solde mensuelle ;
Vu la décision no 75577 GEND/DPMGN/SDC/BRCE du 19 juillet 2011 portant inscription sur la liste des candidats reçus à l’examen du brevet supérieur de spécialiste des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, spécialité « armurerie pyrotechnie » – session 2011,
Décide :
L’échelle de solde no 4 est accordée à compter du 1er août 2011 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « armurerie pyrotechnie » dont le nom figure ci-après :
Avril Emmanuel Nigend : 183 366 Numéro de livret de solde : 8 033 754
Bignon Florent Nigend : 205 891 Numéro de livret de solde : 8 055 349
Zadi Mehdi Nigend : 205 882 Numéro de livret de solde : 8 058 570
Fait le 23 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 50/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Direction générale de la gendarmerie nationale _____
Direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale _____
Sous-direction de la gestion du personnel _____
Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale _____
Décision no 81531 du 23 août 2011 portant attribution de l’échelle de solde no 4 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « administration et gestion du personnel »
NOR : IOCJ1121842S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 78-729 du 28 juin 1978 modifié fixant le régime de solde des militaires ;Vu le décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier des corps des sous-officiers et
officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires engagés ;Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret
no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu la circulaire no 25550 DEF/GEND/RH/P/PSOCA du 6 juin 2001 relative aux modalités de classement des militaires des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, de carrière ou servant sous contrat dans les différentes échelles de la solde mensuelle ;
Vu la décision no 71965 GEND/DPMGN/SDC/BRCE du 8 juillet 2011 portant inscription sur la liste des candidats reçus à l’examen du brevet supérieur de spécialiste des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale, spécialité « administration et gestion du personnel » – session 2011,
Décide :
L’échelle de solde no 4 est accordée à compter du 1er août 2011 aux militaires du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la spécialité « administration et gestion du personnel » dont le nom figure ci-après :
Alote Céline Nigend : 183 729 Numéro de livret de solde : 8 034 101
Biteau Claire Nigend : 169 378 Numéro de livret de solde : 8 028 989
Bouilland Émilie Nigend : 194 963 Numéro de livret de solde : 8 048 094
Brunet Pascal Nigend : 170 957 Numéro de livret de solde : 8 025 811
Choffin Carole Nigend : 165 920 Numéro de livret de solde : 8 026 516
Clément Aurélie Nigend : 168 981 Numéro de livret de solde : 8 029 907
Dautremay Philippe Nigend : 192 515 Numéro de livret de solde : 8 039 628
Defrance Jérôme Nigend : 203 909 Numéro de livret de solde : 8 059 195
Demerval Audrey Nigend : 203 009 Numéro de livret de solde : 8 058 183
Desbonnets Laurene Nigend : 182 311 Numéro de livret de solde : 8 041 968
Dubot Sandrine Nigend : 182 189 Numéro de livret de solde : 8 036 199
Duluard Agnès Nigend : 205 681 Numéro de livret de solde : 8 055 381
Duquenoy Laurent Nigend : 174 450 Numéro de livret de solde : 8 028 018
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 50/64 – Page 2
Dziegielenski Sylvie Nigend : 191 609 Numéro de livret de solde : 8 055 384
Fiévet Linda Nigend : 176 989 Numéro de livret de solde : 8 028 971
Ghazouani Nabil Nigend : 198 362 Numéro de livret de solde : 8 056 024
Godet Loëtitia Nigend : 191 473 Numéro de livret de solde : 8 051 804
Gravier Sandrine Nigend : 178 499 Numéro de livret de solde : 8 039 632
Guerin Céline Nigend : 167 759 Numéro de livret de solde : 8 029 033
Guy Isabelle Nigend : 144 756 Numéro de livret de solde : 8 008 874
Kuhl Rémi Nigend : 187 342 Numéro de livret de solde : 8 034 550
Lorenzo Fanny Nigend : 197 824 Numéro de livret de solde : 8 055 581
Maïta Sandrine Nigend : 191 303 Numéro de livret de solde : 8 050 211
Martinat Katia Nigend : 170 584 Numéro de livret de solde : 8 025 066
Mnemoi Stéphanie Nigend : 184 844 Numéro de livret de solde : 8 042 342
Morel Anne‑Sophie Nigend : 197 715 Numéro de livret de solde : 8 043 847
Mouginot Angéline Nigend : 215 123 Numéro de livret de solde : 8 064 161
Nilias Christelle Nigend : 164 408 Numéro de livret de solde : 8 026 563
Perreau Valérie Nigend : 205 595 Numéro de livret de solde : 8 059 625
Petitprez Élodie Nigend : 175 419 Numéro de livret de solde : 8 036 072
Pourcelot Bénédicte Nigend : 159 228 Numéro de livret de solde : 8 008 845
Quéméneur Olivier Nigend : 178 006 Numéro de livret de solde : 8 036 051
Rulleau Myriam Nigend : 197 683 Numéro de livret de solde : 8 043 860
Schryve Bérengère Nigend : 215 133 Numéro de livret de solde : 8 064 171
Shpahaj Ophelie Nigend : 194 466 Numéro de livret de solde : 8 049 854
Tillon Jean‑Pascal Nigend : 182 096 Numéro de livret de solde : 8 037 607
Vassal Vanessa Nigend : 179 116 Numéro de livret de solde : 8 036 152
Villemin Émilie Nigend : 198 197 Numéro de livret de solde : 8 053 189
Fait le 23 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le colonel, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel, t. Morterol
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 51/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Région de gendarmerie de Rhône-Alpes et gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est _____
Décision no 92250 du 23 août 2011 portant promotion d’un sous-officier de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes
NOR : IOCJ1123401S
Le commandant de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est,
Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 34833 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029451S),
Décide :
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er septembre 2011 :
Mariette Laurence Nigend : 153 647 Numéro de livret de solde : 8 015 856
Fait le 23 août 2011. Le général de corps d’armée, commandant la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est, J. GranDCHaMP
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 52/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Région de gendarmerie de Haute-Normandie _____
Décision no 24159 du 24 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie
NOR : IOCJ1103326S
Le commandant de la région de gendarmerie de Haute-Normandie,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 39095 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029413S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er octobre 2011 :
Delcroix Jean‑Paul Nigend : 110 825 Numéro de livret de solde : 5 150 524
Renaux Christophe Nigend : 143 527 Numéro de livret de solde : 5 272 541
Leclercq Régis Nigend : 107 425 Numéro de livret de solde : 5 149 487
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er octobre 2011 :
Derebergue Tony Nigend : 158 804 Numéro de livret de solde : 8 016 024
Legros Éric Nigend : 149 431 Numéro de livret de solde : 8 007 154
Leger Érick Nigend : 146 921 Numéro de livret de solde : 8 004 664
Henissart Franck Nigend : 114 344 Numéro de livret de solde : 5 190 812
Caumont Véronique Nigend : 171 036 Numéro de livret de solde : 8 026 624
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er octobre 2011 :
Fouques Grégory Nigend : 176 891 Numéro de livret de solde : 8 033 675
Moreno Sylvain Nigend : 190 391 Numéro de livret de solde : 8 039 280
Palmer Renaud Nigend : 193 732 Numéro de livret de solde : 8 047 576
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er octobre 2011 :
Vittoni Christine Nigend : 136 836 Numéro de livret de solde : 5 324 298
Haine Jean‑Marc Nigend : 131 659 Numéro de livret de solde : 5 293 945
Lienard Philippe Nigend : 143 361 Numéro de livret de solde : 8 000 759
Aubert Denis Nigend : 140 348 Numéro de livret de solde : 5 281 704
Gagnaire Guy Nigend : 138 547 Numéro de livret de solde : 5 324 945
Dausque Philippe Nigend : 120 083 Numéro de livret de solde : 5 220 407
Pasquet Patrice Nigend : 154 313 Numéro de livret de solde : 8 012 160
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 52/64 – Page 2
Trojecki Frédéric Nigend : 122 484 Numéro de livret de solde : 5 269 993
Coppens Didier Nigend : 105 248 Numéro de livret de solde : 5 172 322
Collier Jean‑Jacques Nigend : 109 760 Numéro de livret de solde : 5 128 683
Fait le 24 août 2011. Par empêchement du commandant de la région de gendarmerie de Haute-Normandie : Le colonel, B. louarn
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 53/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Commandement des écoles de la gendarmerie nationale _____
Décision no 76544 du 25 août 2011 portant promotion d’un sous-officier de gendarmerie du cadre général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale
NOR : IOCJ1123399S
Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 144797 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029396S),
Décide :
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er septembre 2011 :
Parre Emmanuel Nigend : 171 203 Numéro de livret de solde : 8 026 773
Fait le 25 août 2011. Par empêchement du commandant des écoles de la gendarmerie nationale : Le colonel, C. KosinsKi
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 54/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Commandement de la gendarmerie outre-mer _____
Décision no 9627 du 30 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer
NOR : IOCJ1103352S
Le commandant de la gendarmerie outre-mer,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 11982 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029446S) ;Vu la décision no 117004 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029426S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er octobre 2011 :
Bouret François Nigend : 125 899 Numéro de livret de solde : 5 271 018
Scquizzato Robert Nigend : 106 096 Numéro de livret de solde : 5 157 286
Petot Yves Nigend : 119 903 Numéro de livret de solde : 5 242 291
Fritsch Éric Nigend : 122 276 Numéro de livret de solde : 5 244 657
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er octobre 2011 :
Ruppert Patrice Nigend : 157 084 Numéro de livret de solde : 8 014 584
Perez Christophe Nigend : 125 648 Numéro de livret de solde : 5 244 457
Le Nedelec Loïc Nigend : 147 607 Numéro de livret de solde : 8 005 762
Prudent Jean Nigend : 114 838 Numéro de livret de solde : 5 191 983
Wary Frédéric Nigend : 147 524 Numéro de livret de solde : 8 004 798
Champion Laurent Nigend : 139 568 Numéro de livret de solde : 8 000 208
Bassez Agnès Nigend : 131 211 Numéro de livret de solde : 5 294 004
Cruault Patrick Nigend : 126 276 Numéro de livret de solde : 5 279 218
Grzych Eddy Nigend : 153 807 Numéro de livret de solde : 8 011 553
Negre Pierre Nigend : 116 955 Numéro de livret de solde : 5 218 235
Farnier Laurent Nigend : 133 746 Numéro de livret de solde : 5 294 243
Landon Patrick Nigend : 124 707 Numéro de livret de solde : 5 269 776
Guy Laurent Nigend : 150 143 Numéro de livret de solde : 8 007 940
Durand Éric Nigend : 148 339 Numéro de livret de solde : 8 006 225
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er octobre 2011 :
Trouilh Jérôme Nigend : 148 017 Numéro de livret de solde : 8 006 189
Chopin Franck Nigend : 165 199 Numéro de livret de solde : 8 021 815
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 54/64 – Page 2
Palengat Éric Nigend : 158 220 Numéro de livret de solde : 8 015 576
Monthieux Jean‑Marc Nigend : 161 420 Numéro de livret de solde : 8 018 180
Konrad Olivier Nigend : 174 549 Numéro de livret de solde : 8 028 055
Aupy Christophe Nigend : 163 834 Numéro de livret de solde : 8 020 604
Stranic Alain Nigend : 163 785 Numéro de livret de solde : 8 027 086
Ballet Martial Nigend : 178 069 Numéro de livret de solde : 6 579 971
Wuattier Jean‑Luc Nigend : 131 330 Numéro de livret de solde : 5 293 798
Besson Richard Nigend : 97 039 Numéro de livret de solde : 5 110 708
Malarde Johnny Nigend : 70 174 Numéro de livret de solde : 5 282 281
Le Bris Bernard Nigend : 97 893 Numéro de livret de solde : 5 071 730
Lameth Daniel Nigend : 103 302 Numéro de livret de solde : 5 126 580
Longeron Gilles Nigend : 105 182 Numéro de livret de solde : 5 172 276
Durville Michel Nigend : 137 192 Numéro de livret de solde : 5 159 772
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er octobre 2011 :
Dedecker Pascal Nigend : 138 531 Numéro de livret de solde : 5 324 928
Floch Yann Nigend : 142 047 Numéro de livret de solde : 5 272 019
Poulet Pascal Nigend : 146 816 Numéro de livret de solde : 8 005 254
Olivier Fabien Nigend : 149 204 Numéro de livret de solde : 8 006 765
Genteuil Michel Nigend : 108 185 Numéro de livret de solde : 5 157 938
Noé Guy Nigend : 106 437 Numéro de livret de solde : 5 173 905
Baderot Gérard Nigend : 114 296 Numéro de livret de solde : 5 167 895
Stamm Daniel Nigend : 101 574 Numéro de livret de solde : 5 126 184
Georges Daniel Nigend : 127 839 Numéro de livret de solde : 5 279 476
Pentscheff Michel Nigend : 108 786 Numéro de livret de solde : 5 175 167
Thionville François Nigend : 117 621 Numéro de livret de solde : 5 220 679
Corré Jean‑Luc Nigend : 103 276 Numéro de livret de solde : 5 126 728
Cosmao Pierre Nigend : 106 608 Numéro de livret de solde : 5 147 709
Brunel Rémy Nigend : 141 198 Numéro de livret de solde : 8 001 209
Fait le 30 août 2011. Le général de division, commandant la gendarmerie outre-mer, J.-r. vÉCHaMBre
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 55/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Commandement de la gendarmerie outre-mer _____
Décision no 9628 du 30 août 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre général du commandement de la gendarmerie outre-mer – branche « ambassade »
NOR : IOCJ1103354S
Le commandant de la gendarmerie outre-mer,Vu le code de la défense ;Vu le décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;Vu la décision no 11981 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029447S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er octobre 2011 :
Raisonnier Christophe Nigend : 138 856 Numéro de livret de solde : 5 325 186
Article 2
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er octobre 2011 :
Portheault William Nigend : 171 463 Numéro de livret de solde : 8 026 980
Brisson Laurent Nigend : 172 125 Numéro de livret de solde : 8 027 215
Feyeux Cyril Nigend : 180 025 Numéro de livret de solde : 8 029 724
Fait le 30 août 2011. Le général de division, commandant la gendarmerie outre-mer, J.-r. vÉCHaMBre
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 56/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 10 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique
NOR : IOCD1121952A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 et suivants ;Vu l’arrêté du 22 juillet 2011 fixant le programme et l’organisation des formations requises pour l’obtention des
attestations prévues à l’article R. 3332-4-1 du code de la santé publique ;Vu la demande présentée, en date du 28 juillet 2011, par l’organisme dénommé « UMIH Formation », sis 211, rue
de l’Université, à Paris (75007), association régie par la loi du 1er juillet 1901 et fondée par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie,
Arrête :
Article 1er
L’organisme de formation dénommé « UMIH Formation », sis 211, rue de l’Université, à Paris (75007), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser, à l’attention des exploitants de débits de boissons ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant », la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.
Article 2
Le présent arrêté sera notifié à l’organisme dénommé « UMIH Formation », sis 211, rue de l’Université, à Paris (75007), et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 10 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Par empêchement du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques : La directrice de cabinet, n. Cuvillier
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 12 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique
NOR : IOCD1122645A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 à R. 3332-9 ;Vu l’arrêté du 22 juillet 2011 fixant le programme et l’organisation des formations requises pour l’obtention des
attestations prévues à l’article R. 3332-4-1 du code de la santé publique ;Vu la demande et le dossier complet présentés, en date du 8 août 2011, par l’organisme dénommé « CPIH Formation »,
sis 2 et 4, rue Barye, à Paris (75017), association régie par la loi du 1er juillet 1901, fondée par la Confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie figurant au nombre des syndicats nationaux représentatifs du secteur de l’hôtellerie, de la restauration, des cafés et des discothèques,
Arrête :
Article 1er
L’organisme de formation dénommé « CPIH Formation », sis 2 et 4, rue Barye, à Paris (75017), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser :
– à l’attention des exploitants de débits de boissons ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant », la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ;
– à l’attention des débitants de boissons à emporter vendant des boissons alcoolisées entre 22 heures et 8 heures, la formation prévue au deuxième alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.
Article 2
Le présent arrêté sera notifié à l’organisme dénommé « CPIH Formation », sis 2 et 4, rue Barye, à Paris (75017), et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 12 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Par empêchement du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques : La directrice de cabinet, n. Cuvillier
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Arrêté du 17 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique
NOR : IOCD1122860A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 à R. 3332-9 ;Vu l’arrêté du 22 juillet 2011 fixant le programme et l’organisation des formations requises pour l’obtention des
attestations prévues à l’article R. 3332-4-1 du code de la santé publique ;Vu la demande et le dossier complet présentés en date du 9 août 2011 par l’organisme dénommé « FFHQ
FORMATION » (Formateam Finance High Quality), sis 75, rue de La Tombe-Issoire, à Paris (75014), société anonyme à responsabilité limitée,
Arrête :
Article 1er
L’organisme de formation dénommé « FFHQ FORMATION » (Formateam Finance High Quality), sis 75, rue de La Tombe-Issoire, à Paris (75014), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser à l’attention des exploitants de débits de boissons ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant » la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.
Article 2
Le présent arrêté sera notifié à l’organisme dénommé « FFHQ FORMATION » (Formateam Finance High Quality), sis 75, rue de La Tombe-Issoire, à Paris (75014), et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 17 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Par empêchement du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques : La directrice de cabinet, n. Cuvillier
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 59/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Arrêté du 26 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique
NOR : IOCD1123663A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 à R. 3332-9 ;Vu la demande et le dossier complet présentés en date du 25 août 2011 par l’organisme dénommé « INFA » (Institut
national de formation et d’application du centre de culture ouvrière), sis 5-9, rue Anquetil, à Nogent-sur-Marne (94130), association régie par la loi du 1er juillet 1901 ayant passé une convention de partenariat avec la Fédération autonome générale de l’industrie hôtelière touristique figurant au nombre des syndicats nationaux représentatifs du secteur de l’hôtellerie, de la restauration, des cafés et des discothèques ;
Vu les autres pièces du dossier,
Arrête :
Article 1er
L’organisme de formation dénommé « INFA » (Institut national de formation et d’application du centre de culture ouvrière), sis 5-9, rue Anquetil, à Nogent-sur-Marne (94130), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser :
– à l’attention des exploitants de débits de boissons à consommer sur place ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant », la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ;
– à l’attention des débitants de boissons à emporter vendant des boissons alcoolisées entre 22 heures et 8 heures, la formation prévue au deuxième alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.
Article 2
Le présent arrêté sera notifié à l’organisme dénommé « INFA » (Institut national de formation et d’application du centre de culture ouvrière), sis 5-9, rue Anquetil, à Nogent-sur-Marne (94130), et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 26 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Par empêchement du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques : La directrice de cabinet, N. Cuvillier
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 60/64 – Page 1
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Arrêté du 26 août 2011 portant agrément d’un organisme de formation au titre de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique
NOR : IOCD1123696A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 3332-1-1 et R. 3332-4 à R. 3332-9 ;Vu la demande et le dossier complet présentés en date du 25 août 2011 par l’organisme dénommé « AS.FO.REST. »
(Association de formation continue des restaurateurs, limonadiers et hôteliers), sis 4, rue de Gramont, à Paris (75002), association régie par la loi du 1er juillet 1901, fondée par le Syndicat national des hôteliers, cafetiers et traiteurs (SYN.HOR.CA.T.) figurant au nombre des syndicats nationaux représentatifs du secteur de l’hôtellerie, de la restauration, des cafés et des discothèques ;
Vu les autres pièces du dossier,
Arrête :
Article 1er
L’organisme de formation dénommé « AS.FO.REST. » (Association de formation continue des restaurateurs, limonadiers et hôteliers), sis 4, rue de Gramont, à Paris (75002), est agréé pour une durée de cinq ans à l’effet de dispenser :
– à l’attention des exploitants de débits de boissons à consommer sur place ou d’établissements pourvus de la « petite licence restaurant » ou de la « licence restaurant », la formation prévue au premier alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique ;
– à l’attention des débitants de boissons à emporter vendant des boissons alcoolisées entre 22 heures et 8 heures, la formation prévue au deuxième alinéa de l’article L. 3332-1-1 du code de la santé publique.
Article 2
Le présent arrêté sera notifié à l’organisme « AS.FO.REST. » (Association de formation continue des restaurateurs, limonadiers et hôteliers), sis 4, rue de Gramont, à Paris (75002), et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 26 août 2011. Pour le ministre et par délégation : Par empêchement du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques : La directrice de cabinet, N. Cuvillier
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 61/64 – Page 1
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Circulaire du 16 août 2011 relative au rappel des règles afférentes au principe de laïcité –Demandes de régimes alimentaires particuliers dans les services de restauration collective du service public
NOR : IOCK1110778C
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Mesdames et Messieurs les préfets.
Des événements récents conduisent à rappeler les règles afférentes au principe de laïcité dans certains services publics. Cette circulaire rappelle le régime juridique applicable en matière de restauration collective du service public.
La République française est laïque, comme l’affirme solennellement l’article 1er de la Constitution. Dans son arrêt SNES du 6 avril 2001, le Conseil d’État a réaffirmé que le principe de laïcité de l’État est un principe fondamental reconnu par les lois de la République, de valeur constitutionnelle.
La laïcité n’est ni le reniement ni le cantonnement des religions. Elle est la condition du respect des choix personnels dans une société ouverte où histoire et patrimoine ont été souvent forgés par les grandes traditions spirituelles ou religieuses.
La laïcité de l’État implique donc une neutralité des services publics à l’égard de toutes les croyances ou pratiques religieuses.
Pour les usagers du service public, la neutralité implique que la prise en compte des différences de situation fondées sur les convictions religieuses ne peut remettre en cause le fonctionnement normal du service (Conseil d’État, 14 avril 1995, Consistoire central des israélites de France, no 125148).
Des demandes particulières, fondées sur des motifs religieux, ne peuvent donc justifier une adaptation du service public. La circulaire du Premier ministre no 5209/SG du 13 avril 2007 relative à la charte de la laïcité dans les services publics a ainsi rappelé que « les usagers du service public ne peuvent exiger une adaptation du fonctionnement d’un service public ou d’un équipement public. Cependant, le service s’efforce de prendre en compte les convictions des usagers dans le respect des règles auquel il est soumis et de son bon fonctionnement ».
Ces règles s’appliquent aussi en matière de restauration collective fournie aux usagers dans certains services publics comme les établissements d’enseignement ou les hôpitaux.
Dans chacun des services offrant une prestation de restauration collective, la neutralité est la règle, même si l’organisation de chaque service obéit à des dispositions particulières.
Il m’est apparu opportun de rappeler les règles fondamentales de ces régimes.
1. Dans l’enseignement public
Les questions relatives à la laïcité dans l’enseignement public trouvent leur fondement dans l’article L. 141-2 du code de l’éducation, selon lequel « suivant les principes définis dans la Constitution, l’État assure aux enfants et adolescents dans les établissements publics d’enseignement la possibilité de recevoir un enseignement conforme à leurs aptitudes dans un égal respect de toutes les croyances. L’État prend toutes dispositions utiles pour assurer aux élèves de l’enseignement public la liberté des cultes et de l’instruction religieuse ».
La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales transfère aux collectivités locales la responsabilité de la restauration scolaire. La cantine scolaire est alors un service public facultatif proposé par elles. En l’absence de réglementation nationale précise, il appartient à chaque organe délibérant compétent (conseil municipal pour l’enseignement primaire, conseil général pour les collèges et conseil régional pour les lycées) de poser des règles en la matière.
Ainsi, la circulaire NOR : LRLB0410074C du 10 septembre 2004 prévoit que « les termes de la loi autoriseront ainsi les collectivités locales... à pratiquer des prix différents en fonction de la prestation servie (repas bio, repas spécifiques pour les régimes particuliers, etc.) », régimes conformes aux exigences des différents cultes compris.
Pour autant, les collectivités locales disposent d’une grande liberté dans l’établissement des menus et le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités (cf. TA Marseille, 1er octobre 1996, no 96-3523, no 96-3524). Ainsi, le Conseil d’État a jugé, dans une ordonnance du 25 octobre 2002, Mme Renault (no 251161), que la circonstance qu’une commune serve du poisson le vendredi dans ses cantines scolaires mais refuse de tenir compte des prescriptions alimentaires en vigueur dans les autres cultes ne constituait pas une atteinte aux droits fondamentaux.
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 61/64 – Page 2
Il n’en reste pas moins qu’en pratique la plupart des cantines proposent depuis longtemps des substituts au porc et servent du poisson le vendredi, permettant ainsi le respect de certaines prescriptions ou recommandations religieuses.
En ce qui concerne la possible fourniture de paniers-repas aux enfants par leurs parents, celle-ci est appréciée au cas par cas conformément aux dispositions de la circulaire interministérielle no 2001-118 du 25 juin 2001 (Bulletin officiel de l’éducation nationale spécial no 9 du 28 juin 2001), dans le cadre d’un projet d’accueil individualisé à destination des élèves ayant besoin d’un aménagement de scolarité (art. D. 351-9 du code de l’éducation). En tout état de cause, les croyances religieuses des élèves et de leurs familles ne sauraient, en elles-mêmes, être invoquées pour justifier la fourniture d’un panier-repas.
2. Dans les établissements hospitaliers
La circulaire du 13 avril 2007 portant charte de la laïcité précise que « les usagers accueillis à temps complet dans un service public, notamment au sein d’établissements médico-sociaux, hospitaliers ou pénitentiaires, ont droit au respect de leurs convictions, sous réserve des contraintes découlant des nécessités de bon fonctionnement du service ».
Le respect des convictions religieuses et le droit de les exprimer doivent se concilier avec les nécessités inhérentes au service public hospitalier.
Les patients peuvent avoir la possibilité de se procurer des repas respectant leurs prescriptions alimentaires en se coordonnant avec l’aumônier de leur culte.
* * *
Le respect du principe de laïcité est un des principes organisateurs de notre société. Il est un élément de notre cohésion nationale à laquelle nos concitoyens sont attachés.
Je vous demande de rappeler les modalités de son application dans les services de restauration collective du service public aux chefs de service de l’État dans votre département ainsi qu’aux élus. Vous voudrez bien m’indiquer les difficultés éventuelles d’application qui pourraient en découler. ClauDe GuÉant
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 62/64 – Page 1
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION
_____Direction des libertés publiques
et des affaires juridiques_____
Sous-direction des libertés publiques_____
Bureau central des cultes_____
MINISTÈRE CHARGÉ DE L’OUTRE-MER_____
Délégation générale à l’outre-mer_____
Service des affaires juridiques et institutionnelles
_____Département du droit public
et des affaires institutionnelles_____
Circulaire du 25 août 2011 relative à la réglementation des cultes outre-merNOR : IOCD1121265C
Résumé : la présente circulaire a pour objet de rappeler la réglementation applicable outre-mer en matière de cultes. Deux régimes sont distingués, celui de la séparation des Églises et de l’État et celui des décrets « Mandel » de 1939. Sont détaillées les règles spécifiques à la nomination et à la rémunération des ministres du culte, celles relatives aux édifices du culte, à la fiscalité spécifique et aux dons et legs. Les modalités d’application outre-mer de la loi du 1er juillet 1901 sur les congrégations religieuses sont également précisées.
Références :Loi du 9 décembre 1905 portant séparation des Églises et de l’État ;Ordonnance royale du 27 août 1828 concernant le Gouvernement de la Guyane française ;Décret du 6 février 1911 portant séparation des Églises et de l’État en Guadeloupe, en Martinique et à
La Réunion ;Décrets-lois du 16 janvier et du 6 décembre 1939 instituant outre-mer des conseils d’administration des missions
religieuses ;Circulaire NOR : INTA0800038C du 19 février 2008 relative à la police des lieux de sépulture ;Circulaire NOR : IOCD1016585C du 23 juin 2010 relative au support institutionnel de l’exercice du culte ;Circulaire NOR : IOCD1016586C du 23 juin 2010 relative à la procédure applicable au régime de libéralités
consenties aux associations, fondations, congrégations et établissements publics du culte et à la procédure de « rescrit administratif » ;
Circulaire NOR : IOCD1121246C du 29 juillet 2011 relative aux édifices du culte.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration et la ministre chargée de l’outre-mer à Messieurs les hauts-commissaires de la République en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie ; Messieurs les administrateurs supérieurs des îles Wallis-et-Futuna et des Terres australes et antarctiques françaises ; Messieurs les préfets de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de La Réunion, de Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon ; Monsieur le préfet délégué pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 62/64 – Page 2
TABLE DES MATIÈRES
1. Le respect du principe constitutionnel de laïcité
2. Les collectivités soumises au régime de la séparation des Églises et de l’État2.1. Champ d’application
2.1.1. Guadeloupe, Martinique et La Réunion2.1.2. Saint-Barthélemy et Saint-Martin
2.2. Réglementation applicable2.2.1. Ministres du culte2.2.2. Édifices du culte2.2.3. Dispositions fiscales2.2.4. Libéralités (donations et legs)2.2.5. Congrégations religieuses2.2.6. Cimetières et lieux de sépulture
3. Les collectivités soumises aux décrets-lois des 16 janvier et 6 décembre 1939 et/ou à d’autres textes spécifiques3.1. Guyane
3.1.1. Un triple fondement juridique3.1.2. Ministres du culte3.1.3. Édifices du culte3.1.4. Dispositions fiscales3.1.5. Libéralités (donations et legs)3.1.6. Congrégations religieuses3.1.7. Cimetières et lieux de sépulture
3.2. Mayotte3.2.1. Ministres du culte3.2.2. Édifices cultuels3.2.3. Dispositions fiscales3.2.4. Libéralités (donations et legs)3.2.5. Congrégations religieuses3.2.6. Cimetières et lieux de sépulture
3.3. Autres collectivités de l’article 74 et Nouvelle-Calédonie3.3.1. Ministres du culte3.3.2. Édifices du culte3.3.3. Dispositions fiscales3.3.4. Libéralités (donations et legs)3.3.5. Congrégations religieuses3.3.6. Cimetières et lieux de sépulture
4. Tableau récapitulatif du droit des cultes outre-mer
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PRÉAMBULE
Régulièrement amenés à prendre des décisions qui touchent à l’exercice des cultes, vous devez appliquer une réglementation ancienne qui suscite des interrogations sur sa conciliation avec le principe constitutionnel de laïcité.
Dans les collectivités relevant de l’article 73 de la Constitution du 4 octobre 1958, comme dans celles relevant de l’article 74 et en Nouvelle-Calédonie, la réglementation des cultes relève de la compétence de l’État.
Toutefois, la loi du 9 décembre 1905 portant séparation des Églises et de l’État ne s’applique pas uniformément sur le territoire de la République en raison, d’une part, des particularités locales qui ont prévalu lors de la promulgation de la loi, et d’autre part, des changements successifs de statut des anciennes colonies. L’article 43 de la loi du 9 décembre 1905 prévoit que « des décrets en Conseil d’État détermineront les conditions dans lesquelles la présente loi sera applicable en Algérie et aux colonies ». Seuls les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion et les collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin disposent aujourd’hui d’un texte d’application de cette loi. En revanche, la Guyane, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna, la Nouvelle-Calédonie et les Terres australes et antarctiques françaises appliquent pour l’essentiel un régime institué par les décrets Mandel des 16 janvier 1939 et 6 décembre 1939.
Ainsi, cinq régimes des cultes demeurent applicables aux départements et collectivités outre-mer. La présente circulaire a pour objet de vous présenter ces régimes qui peuvent être classés en deux catégories : l’une concerne les collectivités soumises à un régime comparable à celui de la séparation des Églises et de l’État applicable en métropole, l’autre a trait aux collectivités soumises aux décrets Mandel de 1939. La présentation de ces différents régimes des cultes, éclairée par la jurisprudence, est faite autour de six thèmes : les ministres du culte, les édifices du culte, les dispositions fiscales, les libéralités (donations et legs), les congrégations religieuses et la police des lieux de sépulture.
En complément des précisions qui vous sont données ci-après, vous pourrez utilement vous inspirer, en ce qui concerne les règles relatives aux édifices du culte, de la circulaire NOR : IOCD1121246C du 29 juillet 2011, en ce qui concerne la police des lieux de sépulture, de la circulaire NOR : INTA0800038C du 19 février 2008 et en ce qui concerne le recours à la loi du 9 décembre 1905 ou à celle du 1er juillet 1901 pour la constitution d’une association cultuelle exerçant un culte, de la circulaire NOR : IOCD1016585C du 23 juin 2010.
1. Le respect du principe constitutionnel de laïcité
Au préalable, un rappel de la portée du principe constitutionnel de laïcité est nécessaire, en particulier pour les collectivités d’outre-mer dans lesquelles la loi du 9 décembre 1905 ne s’applique pas.
Le principe de laïcité, qui implique la neutralité de l’État et des personnes publiques, apparaît dès le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 auquel renvoie le préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 : « Le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés [...]. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances [...]. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État. »
L’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
Le principe constitutionnel de laïcité n’interdit pas aux collectivités publiques de subventionner les cultes. Seule la loi du 9 décembre 1905 pose, dans les territoires où elle a été étendue, le principe d’une telle interdiction (1).
Le principe de laïcité doit vous conduire à traiter l’ensemble des cultes de la même façon. Il impose le respect de trois exigences : la liberté de religion, le respect du pluralisme et la neutralité de l’administration.
La liberté de religion est une composante de la liberté de conscience qui est inscrite à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 (« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ») et reprise dans le préambule et l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958. Dans sa décision du 7 octobre 2010, no 2010-613 DC, le Conseil constitutionnel a consacré « la liberté religieuse » comme une norme constitutionnelle.
Le principe de liberté religieuse est également affirmé dans de nombreux textes internationaux :– la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 (art. 18) ;– la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950 (art. 9) ;– le pacte international relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966 (art. 18) ;– le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 16 décembre 1966 (art. 2) ;
(1) CE, 16 mars 2005, Ministre de l’outre-mer c/ président du territoire de Polynésie française.
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– la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne du 7 décembre 2000 (art. 10) annexée au traité sur l’Union européenne.
La liberté de religion doit être conciliée avec les impératifs liés à l’ordre public, notamment en ce qui concerne les manifestations religieuses sur la voie publique (1).
Le respect du pluralisme religieux impose aux autorités publiques de rendre possible l’exercice de tous les cultes, notamment par le respect du principe de liberté de réunion (2).
L’exigence de neutralité de l’administration interdit toute différence de traitement fondée sur la religion. Les agents publics ne disposent pas du droit de manifester leurs croyances religieuses dans le cadre de leurs fonctions (3), en particulier dans leurs relations avec les usagers, envers lesquels ils doivent observer une stricte neutralité (4).
Dans sa décision du 16 mars 2005, ministre de l’outre-mer c/ président du territoire de Polynésie française, le Conseil d’État précise que « le principe constitutionnel de laïcité s’applique en Polynésie française et implique neutralité de l’État et des collectivités territoriales de la République et traitement égal des différents cultes ». Il en va de même dans l’ensemble des départements et collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie.
2. Les collectivités soumises au régime de la séparation des Églises et de l’État
2.1. Champ d’application
2.1.1. Guadeloupe, Martinique et La Réunion
En application des dispositions de l’article 43 de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État, le décret du 6 février 1911 modifié portant règlement d’administration publique détermine les conditions d’application de cette loi en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion. Ce décret, qui fut modifié et complété à plusieurs reprises (décret du 30 décembre 1911, décrets des 6 et 10 janvier 1912, 3 avril 1912, 22 mai 1912 et 10 mai 1913) est toujours en vigueur. Certains articles de ce décret ont été modifiés implicitement par des textes postérieurs : c’est notamment le cas de l’article 27 qui a été modifié par l’article 1er du décret du 29 avril 1925 lequel précise que « les réunions publiques, quel qu’en soit l’objet, pourront être tenues, à la Martinique et à la Guadeloupe, sans déclaration préalable ». La loi du 20 décembre 1966 a aussi donné la capacité aux associations cultuelles situées dans ces trois départements de recevoir des libéralités (donations ou legs) dans les conditions précisées ci-dessous.
Les différences entre la loi de 1905 et le décret de 1911 sont mineures. Il s’agit par exemple du nombre des membres composant les associations cultuelles. Les principes essentiels de la séparation des Églises et de l’État sont applicables dans les mêmes termes.
2.1.2. Saint-Barthélemy et Saint-Martin
Le décret du 6 février 1911 étendant la loi du 9 décembre 1905 en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion et les autres textes mentionnés au § 2.1.1 sont applicables à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, en application du principe de continuité institutionnelle.
2.2. Réglementation applicable
2.2.1. Ministres du culte
L’article 2 du décret du 6 février 1911 reprend le principe inscrit à l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 selon lequel « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
S’agissant du culte catholique, les évêques sont nommés, comme en métropole, selon la procédure décrite dans l’aide-mémoire de mai 1921 signé du cardinal Gasparri, secrétaire d’État du Saint-Siège et acceptée par le gouvernement français. Cet accord prévoit que le nonce apostolique de Paris communique au gouvernement français le nom de la personne que le Saint-Siège entend nommer évêque aux fins de savoir si « le gouvernement a quelque chose à dire du point de vue politique contre le candidat choisi ».
Il n’y a aucune prise en charge de la rémunération des ministres du culte par la collectivité.
(1) CE, 19 février 1909, abbé Olivier.(2) CE, ord. 30 mars 2007, ville de Lyon.(3) CE, 15 octobre 2003, M. Odent.(4) CE, avis du 27 novembre 1989 sur l’application du principe de laïcité dans l’enseignement.
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2.2.2. Édifices du culte
La propriété des édifices du culte est encadrée par des dispositions similaires à celles applicables dans les départements métropolitains. Le titre III du décret du 6 février 1911 pose des principes équivalents à ceux du titre III de la loi de 1905.
La loi du 15 février 1941 prolongeant le délai d’attribution aux associations cultuelles des biens immobiliers appartenant aux établissements publics du culte a été étendue aux Antilles et à La Réunion par la loi du 14 juin 1941. Cette prolongation du délai d’attribution fut confirmée par l’article 8 de l’ordonnance du 2 mars 1943 pour La Réunion et par l’ordonnance du 10 juillet 1944 pour la Guadeloupe et la Martinique.
En application des dispositions de l’article 17 du décret du 6 février 1911, les départements et les communes peuvent prendre en charge l’entretien et la conservation des édifices du culte dont ils sont propriétaires.
Par ailleurs, les modifications de l’article 19 de la loi du 9 décembre 1905 introduites par l’article 2 de la loi du 25 décembre 1942 qui permettent aux collectivités publiques d’apporter des aides financières aux travaux de réparations des édifices du culte appartenant aux associations cultuelles ont été rendues applicables en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion par la loi no 66-946 du 20 décembre 1966 relative à la capacité des associations cultuelles dans ces trois départements. Cette loi dispose, au deuxième alinéa de son article unique, que « les associations cultuelles ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l’État, des départements et des communes » et que « ne sont pas considérées comme subventions les sommes allouées pour réparations aux édifices affectés au culte public, qu’ils soient ou non classés monuments historiques ». En ce qui concerne la nature des dépenses susceptibles de faire l’objet d’une subvention au titre des travaux de réparation ou de conservation des édifices du culte, je vous invite à vous reporter au point 2 de la circulaire NOR : IOCD1121246C du 29 juillet 2011 relative aux édifices du culte.
En revanche, les associations régies par la loi du 1er juillet 1901 qui exercent des activités cultuelles à titre non exclusif ne peuvent recevoir de subventions publiques. Dans sa décision du 9 octobre 1992, commune de Saint-Louis, le Conseil d’État a jugé que l’association en cause qui exerce des activités cultuelles mais également des activités de caractère social et culturel ne peut bénéficier du régime prévu par le titre IV de la loi du 9 décembre 1905 en faveur des associations dont l’exercice du culte est l’objet exclusif et ne peut donc recevoir de subventions publiques, celles-ci étant interdites par l’article 2 de cette loi.
2.2.3. Dispositions fiscales
L’article 26 du décret du 6 février 1911 prévoit que « les édifices affectés à l’exercice du culte, appartenant aux colonies ou aux communes continueront à bénéficier des exemptions d’impôt dont ils jouissent actuellement. Les édifices servant au logement des ministres des cultes, les séminaires qui appartiennent aux colonies ou aux communes, les biens qui sont la propriété des associations et unions régies par le présent titre sont soumis aux mêmes impôts que ceux des particuliers ».
Le 4o de l’article 1382 du code général des impôts exonère de la taxe foncière sur les propriétés bâties « les édifices affectés à l’exercice du culte appartenant à l’État, aux départements ou aux communes, ou attribués, en vertu des dispositions de l’article 4 de la loi du 9 décembre 1905, aux associations ou unions prévues par le titre IV de la même loi ainsi que ceux attribués en vertu des dispositions de l’article 112 de la loi du 29 avril 1926 aux associations visées par cet article et ceux acquis ou édifiés par lesdites associations ou unions... ».
Même si les associations cultuelles constituées conformément au titre IV du décret du 6 février 1911 ne sont pas expressément citées par l’article 1382 du CGI, elles sont également incluses dans ce dispositif qui vise les associations ou unions prévues par le titre IV de la loi de 1905 et dont le décret de 1911 constitue l’extension pour la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion.
Le Conseil d’État a précisé les critères de reconnaissance du caractère cultuel d’une association (CE, avis Assemblée, 24 octobre 1997, association locale pour le culte des témoins de Jéhovah de Riom, no 187122 ; CE, 23 juin 2000, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, no 215109 ; CE, 23 juin 2000, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, no 215152) :
– elle doit avoir exclusivement pour objet l’exercice public d’un culte ;– elle ne peut mener que des activités en relation avec cet objet ;– elle ne doit pas porter atteinte à l’ordre public.S’agissant de l’affectation à l’exercice du culte, l’exonération est accordée aux bâtiments du culte et à leurs
dépendances immédiates et nécessaires qui sont occupées dans l’intérêt du service. Les édifices affectés à l’exercice du culte qui remplissent les conditions énumérées ci-dessus sont donc exonérés de taxe foncière sur les propriétés bâties.
Les exonérations de la taxe d’habitation et de la taxe locale d’équipement prévues par le 2o du I de l’article 1407 et par le 1o du I de l’article 1585 C du CGI peuvent également s’appliquer sous certaines conditions (cf. point 7 de la circulaire NOR : IOCD1121246C du 29 juillet 2011 relative aux édifices du culte).
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2.2.4. Libéralités (donations et legs)
L’article 21 du décret du 6 février 1911 transposant la loi du 9 décembre 1905, qui énumère les ressources des associations cultuelles, ne prévoit pas les libéralités (donations et legs) parmi ces ressources. C’est la loi du 20 décembre 1966 qui leur donne la possibilité de bénéficier de donations ou de legs. Le premier alinéa de l’article unique de cette loi dispose que « les associations cultuelles pourront recevoir, dans les conditions déterminées par les articles 7 et 8 de la loi du 4 février 1901 modifiée et le décret no 66-388 du 13 juin 1966 relatif à la tutelle administrative des associations, fondations et congrégations, les libéralités testamentaires et entre vifs destinées à l’accomplissement de leur objet ou grevées de charges pieuses ou cultuelles ». Toutefois, les références aux articles 7 et 8 de la loi du 4 février 1901 sur la tutelle administrative en matière de dons et legs et au décret du 13 juin 1966 ont été modifiées par l’article 2 de l’ordonnance no 2005-856 du 28 juillet 2005 portant simplification du régime des libéralités consenties aux associations, fondations et congrégations (1).
Désormais, les libéralités sont acceptées librement par l’organisme légataire ou donataire, sous réserve du droit d’opposition formé par le préfet s’il constate que l’organisme en cause n’a pas la capacité à recevoir des libéralités ou qu’il n’est pas apte à utiliser la libéralité conformément à son objet statutaire. Le préfet est donc compétent pour vérifier la capacité juridique des associations à recevoir des libéralités. Il doit s’assurer que les associations ayant pour objet l’exercice d’un culte présentent toutes les caractéristiques précisées au titre IV du décret du 6 février 1911 et en particulier qu’elles exercent exclusivement des activités cultuelles.
Pour la procédure d’instruction des dossiers, il convient de vous reporter aux instructions données, d’une part, dans la circulaire NOR : IOCD1016585C du 23 juin 2010 relative au support institutionnel de l’exercice du culte (§ 1.2 concernant la qualification d’association cultuelle) et, d’autre part, à la circulaire NOR : IOCD1016586C du 23 juin 2010 relative à la procédure applicable au régime des libéralités consenties aux associations, fondations, congrégations et établissements publics du culte et à la procédure de rescrit administratif.
La procédure de « rescrit administratif », créée par le V de l’article 111 de la loi du 12 mai 2009, permet à toute association déclarée qui n’a pas bénéficié de libéralités au cours des cinq années précédentes d’interroger le préfet pour savoir si elle peut prétendre à la capacité de recevoir des libéralités. Cette procédure fait l’objet d’un développement particulier dans le décret du 20 avril 2010. La circulaire du 23 juin 2010 précitée est applicable en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion. Vous voudrez bien vous y reporter.
2.2.5. Congrégations religieuses
La loi du 19 décembre 1908 relative au contrat d’association dans les colonies de la Martinique, de la Guadeloupe et de La Réunion et son décret d’application du 4 octobre 1909 rendent applicables toutes les dispositions de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association, y compris le titre III relatif aux congrégations religieuses.
Le régime civil des congrégations en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion est identique à celui appliqué en métropole où la reconnaissance légale des congrégations est accordée par décret du Premier ministre sur avis conforme du Conseil d’État.
La loi du 1er juillet 1901 est également applicable à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy qui étaient des communes de la Guadeloupe jusqu’à leur transformation en collectivités d’outre-mer par la loi organique du 21 février 2007. L’article 1er de l’ordonnance no 2009-536 du 14 mai 2009 (ratifiée par l’art. 10 de la loi du 3 août 2009) a modifié l’article 21 bis de la loi du 1er juillet 1901 rendant cette loi applicable dans toutes les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie. Les congrégations situées sur leur territoire sont donc régies par les mêmes dispositions législatives et réglementaires que celles appliquées aux congrégations situées en métropole.
2.2.6. Cimetières et lieux de sépulture
Les dispositions relatives aux cimetières et lieux de sépulture, présentées aux articles L. 2213-7 à L. 2213-15 et L. 2223-1 à L. 2223-46 du code général des collectivités territoriales (CGCT) s’appliquent dans ces trois départements ainsi qu’à Saint-Martin en application de l’article LO 6213-1 du CGCT et à Saint-Barthélemy en application de l’article LO 6313-1 du CGCT. Le maire dispose donc du pouvoir de police sur les cimetières et lieux de sépulture et doit respecter le principe de neutralité et d’égalité à l’égard des croyances religieuses.
Depuis la loi du 14 novembre 1881 dite « sur la liberté des funérailles », les cimetières confessionnels et la division des cimetières en fonction des cultes ont été abrogés. Quelques cimetières privés confessionnels antérieurs à cette
(1) Article 2 de l’ordonnance no 2005-856 du 28 juillet 2005 : « […]3° Dans la loi du 4 février 1901 susvisée, il est ajouté un article 10 ainsi rédigé :“Art. 10. – Les articles 7 et 8 de la présente loi ne sont pas applicables aux organismes auxquels s’applique le deuxième alinéa de l’article 910 du
code civil.”[…]. »
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loi persistent, mais il n’est possible ni de créer de nouveaux cimetières privés, ni d’agrandir ceux qui existent (1). Cependant, dans la mesure où le maire a la possibilité de déterminer l’emplacement affecté à chaque tombe (2), il lui est possible de regrouper les sépultures de personnes de même confession, sous réserve que les principes de neutralité des parties publiques du cimetière et de liberté de choix de sépulture de la famille soient respectés. Cette pratique est connue sous le terme de « carrés confessionnels ».
Les dispositions relatives au regroupement des sépultures contenues dans la circulaire NOR : INTA0800038C du 19 février 2008 peuvent être utilement rappelées aux maires afin de répondre à d’éventuelles demandes de la part de familles souhaitant inhumer leurs proches dans le respect de leurs convictions religieuses.
3. Les collectivités soumises aux décrets-lois des 16 janvier et 6 décembre 1939 et/ou à d’autres textes spécifiques
3.1. Guyane
3.1.1. Un triple fondement juridique
Le régime des cultes en Guyane s’appuie sur trois fondements juridiques :
– Les fabriques régies par l’ordonnance royale de Charles X du 27 août 1828
Cette ordonnance, qui ne s’applique qu’au seul culte catholique, ne résulte pas d’un précédent régime concordataire entre la France et le Saint-Siège, à la différence de l’Alsace et de la Moselle. Elle relève de la seule décision du Gouvernement français. Ni la loi du 9 décembre 1905 ni la départementalisation en 1946 ne l’ont modifiée. Le décret du 6 février 1911 déterminant les conditions d’application de la loi du 9 décembre 1905 dans les départements de la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion n’a jamais été étendu à la Guyane. C’est ce qu’a confirmé le Conseil d’État dans sa décision Beherec du 9 octobre 1981.
Les relations entre l’Église catholique et les pouvoirs publics reposent donc toujours sur l’ordonnance royale du 27 août 1828. Aux termes de l’article 36 de cette ordonnance, « le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte [catholique], et pourvoit à ce qu’il soit entouré de la dignité convenable » – formulation qui recouvre notamment l’entretien du clergé – et conformément aux dispositions de l’article 38, § 2, « il [le gouverneur] se fait rendre compte de l’état des Églises et des lieux de sépulture, de la situation des fonds des fabriques et de leur emploi ». Les fonctions de gouverneur sont de nos jours exercées par le préfet, représentant de l’État en Guyane. Les fabriques, créées par une loi du 20 juillet 1825, étaient des établissements publics du culte chargés d’assurer l’entretien et la conservation des Églises et d’administrer tous les biens et revenus affectés à l’exercice du culte. Mais, pour la gestion de ses biens, l’Église catholique a délaissé (à une date indéterminée) le régime des « fabriques » au profit du régime des « missions religieuses » ouvert par le décret Mandel du 16 janvier 1939.
– Les missions religieuses régies par les décrets des 16 janvier et 6 décembre 1939
Depuis l’introduction en Guyane, par arrêté du gouverneur du 26 août 1939, du décret du 16 janvier 1939 (dit décret Mandel), les cultes ont pu s’organiser en « missions religieuses » qui ont la personnalité morale et sont dotées chacune d’un conseil d’administration chargé de les représenter dans les actes de la vie civile. À la différence des associations cultuelles régies par le titre IV de la loi du 9 décembre 1905, leur objet n’est pas strictement limité à l’exercice du culte (cf. article 5 du décret du 16 janvier 1939 (3)).
En application de l’article 2 du décret du 16 janvier 1939, « ces conseils d’administration, éventuellement créés à raison d’un conseil par mission, sont composés :
1o Pour la mission catholique, du chef de la circonscription missionnaire intéressée (archevêque, évêque, vicaire apostolique, préfet apostolique ou chef de mission), ou de son représentant, président assisté d’au moins deux missionnaires choisis par lui ;
2o Pour chaque mission d’une autre dénomination : du chef de la mission, président, assisté d’au moins deux membres choisis par lui parmi les missionnaires ou parmi les personnes se rattachant au même groupement religieux ».
(1) CA d’Aix-en-Provence, 1er février 1971, Sr Rouquette c/ association cultuelle israélite de Marseille.(2) CE, 21 janvier 1925, Vales.(3) Article 5 du décret du 16 janvier 1939 : « Tous les biens meubles des missions religieuses sont soumis à la législation fiscale locale, ainsi que
tous leurs biens immeubles autres que :a) Ceux servant à l’exercice du culte ;b) Ceux (constructions et terrains) à usage scolaire ;c) Ceux constituant des établissements d’assistance médicale ou d’assistance sociale. »
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Le choix du président et des membres des conseils d’administration est soumis à l’agrément du représentant de l’État (1). En cas de refus, la décision du représentant de l’État devra être motivée. Appel pourra en être porté devant le ministre chargé de l’outre-mer qui statuera définitivement ».
La « mission catholique de Guyane », dont l’origine daterait de 1643, a créé un conseil d’administration (approuvé par arrêté du 15 juin 1940) conforme aux dispositions du décret du 16 janvier 1939. Présidée par l’évêque de Cayenne, son siège est situé à l’évêché. Cette institution a été maintenue à la demande de l’évêque de Cayenne, même si son remplacement par une association diocésaine a été envisagé en 1947. La constitution d’une association diocésaine en Guyane ne présenterait aucun intérêt pour l’Église catholique puisque cette association ne pourrait bénéficier ni des avantages accordés aux associations cultuelles régies par le titre IV de la loi du 9 décembre 1905, ni des dispositions du décret-loi du 16 janvier 1939 applicables aux seules missions religieuses.
L’article 2 du décret du 16 janvier 1939 permet à chaque culte de créer une mission religieuse. Pour autant, seule l’Église catholique a choisi ce support pour l’organisation de ses activités cultuelles. Les autres cultes ont préféré jusqu’à maintenant la constitution d’associations déclarées régies par la loi du 1er juillet 1901.
En 1949, l’Église catholique avait créé une autre institution, le « syndicat ecclésiastique de la Guyane », chargé de « défendre les intérêts du clergé et de sauvegarder la propriété de maisons ou de terrains lui appartenant ». Ce syndicat a été dissous le 30 mars 2010.
– Les associations régies par la loi du 1er juillet 1901
L’article 1er du décret no 46-432 du 13 mars 1946 et l’article 1er du décret no 46-740 du 16 avril 1946 ont rendu applicables à la Guyane respectivement les titres Ier et II de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association et le titre Ier du décret du 16 août 1901. Les cultes peuvent dès lors constituer des associations simplement déclarées. Mais celles-ci bénéficient d’une capacité juridique limitée aux seuls actes mentionnés au premier alinéa de l’article 6 de la loi du 1er juillet 1901 et ne peuvent ni recevoir des libéralités, ni bénéficier des avantages fiscaux accordés aux missions religieuses (cf. CE, 9 octobre 1981, Beherec).
3.1.2. Ministres du culte
L’ordonnance royale du 27 août 1828 ne prévoit aucune procédure de nomination de l’évêque de Cayenne. Dans la pratique, il est nommé selon la procédure appliquée pour la nomination des évêques et archevêques en métropole (consultation préalable par le Saint-Siège du Gouvernement français qui peut faire des observations, d’un point de vue strictement politique, sur la personnalité du prélat pressenti comme le prévoit l’ « aide-mémoire Gasparri » de 1921).
En tant que chef du culte catholique en Guyane, l’évêque propose la nomination, la mutation et la radiation des ministres du culte catholique au préfet qui agrée chaque mouvement par arrêté. Cette procédure a été rappelée par le Conseil d’État dans sa décision Beherec du 9 octobre 1981.
La rémunération des ministres du culte catholique fut à la charge de l’État jusqu’en 1900. En vertu des dispositions de l’article 33 de la loi du 13 avril 1900 portant fixation du budget général des dépenses et des recettes de l’exercice 1900 et au décret d’application du 21 août 1900, les « dépenses de personnel et de matériel nécessaires au culte » ont été inscrites au titre des dépenses obligatoires à la charge de la colonie de Guyane. Cette prise en charge de la rémunération du clergé catholique ne concerne que les membres du clergé de Guyane qui ont été agréés comme ministres du culte par un arrêté du préfet de Guyane.
Aucune disposition législative ou réglementaire n’a modifié la mise à la charge du département de la rémunération des membres du clergé. Le Conseil d’État a rappelé cette compétence dans sa décision Beherec du 9 octobre 1981 : il a considéré que « le statut des Églises demeure régi dans ce département par les dispositions de l’ordonnance en date du 12 novembre 1828 relative au gouvernement de la Guyane française » et « qu’en application des dispositions de cette ordonnance, les membres du clergé de la Guyane sont rétribués sur le budget départemental, après agrément de l’autorité préfectorale, sur demande de l’autorité religieuse, qui propose également leur mutation et leur radiation ».
Les dispositions législatives et réglementaires relatives à la décentralisation, notamment la loi no 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, n’ont pas modifié en Guyane les conditions d’emploi et de rémunération des ministres du culte catholiques. Bien que payés sur le budget des emplois départementaux, les membres du clergé catholique de la Guyane n’acquièrent pas pour autant la qualité d’agent public (CE, Beherec, 9 octobre 1981).
Le traitement des ministres des autres cultes est assuré par les missions religieuses ou les associations à partir des dons versés par les fidèles.
(1) Cet agrément s’entend comme la vérification, d’une part, de l’objet religieux de la mission et, d’autre part, de l’absence de trouble à l’ordre public que la mission religieuse et ses dirigeants sont susceptibles de créer.
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3.1.3. Édifices du culte
Les Églises du culte catholique
La plupart des Églises construites en Guyane avant 1939 l’ont été sur des terrains appartenant soit à la colonie, auquel cas elles sont aujourd’hui propriété du département (c’est notamment le cas de la cathédrale Saint-Sauveur de Cayenne), soit aux communes qui ont conservé la propriété de ces édifices. Les Églises érigées ou acquises depuis 1939 sont la propriété de la mission catholique.
L’ordonnance du 27 août 1828 dispose que « le directeur [de l’administration intérieure] est chargé, sous les ordres du gouverneur, de l’administration intérieure de la colonie, de la police générale, et de l’administration des contributions directes et indirectes » (art. 107) et que « ces attributions comprennent : (...) l’exécution des édits, déclarations, ordonnances et règlements relatifs aux ecclésiastiques et aux communautés religieuses ; la police et la conservation des Églises et des lieux de sépulture ; les tarifs et règlements sur le casuel, les convois et les inhumations » (art. 108).
L’article 33 de la loi du 13 avril 1900 et son décret d’application du 21 août 1900 ayant transféré au département la charge des « dépenses de personnel et de matériel nécessaires au culte » (catholique), l’entretien et les réparations des édifices cultuels catholiques sont donc pris en charge par le département de Guyane.
Les édifices des autres cultes
Les édifices des autres cultes peuvent être la propriété soit d’associations régies par la loi du 1er juillet 1901 en application de l’article 6 de cette loi, soit de missions religieuses en application de l’article 4 du décret du 16 janvier 1939.
Cet article dispose que « les conseils d’administration [des missions] sont des personnes morales privées, investies de la personnalité civile » et qu’ils « peuvent, à ce titre, et sous réserves inscrites au présent décret, acquérir, posséder ou aliéner, au nom et pour le compte de la mission représentée, tous biens meubles et immeubles, tous droits mobiliers et immobiliers et tous intérêts généralement quelconques ». Les missions religieuses assument l’entretien et les réparations des édifices du culte dont elles sont propriétaires ou gestionnaires.
Le principe posé par l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905, selon lequel toute subvention aux cultes est interdite, n’a pas été étendu à la Guyane. Rien ne s’oppose à ce que certains travaux soient pris en charge par une collectivité publique dès lors qu’ils présentent un objectif d’intérêt général, en particulier en termes de sécurité (1).
3.1.4. Dispositions fiscales
Les articles 5 et 6 du décret du 16 janvier 1939 (2) prévoient que tous les biens meubles et immeubles des missions religieuses sont soumis à la législation fiscale locale, à l’exception des biens immeubles servant à l’exercice du culte, à un usage scolaire ou ceux utilisés en tant qu’établissements d’assistance médicale ou d’assistance sociale.
L’article 1382 (4o) du code général des impôts (3), qui exonère de la taxe foncière sur les propriétés bâties les édifices affectés à l’exercice du culte appartenant à l’État, aux départements ou aux communes ou aux associations ou unions régies par le titre IV de la même loi du 9 décembre 1905 ou aux associations ayant pour objet exclusif l’exercice d’un culte non reconnu dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, ne vise pas expressément les édifices du culte appartenant aux missions religieuses.
Dans sa décision du 19 juin 2006, Association « La mission du plein Évangile – La porte ouverte chrétienne », le Conseil d’État a considéré que « les associations religieuses ne peuvent être exonérées de la taxe foncière sur les propriétés bâties à raison de leurs édifices affectés à l’exercice de culte que si elles relèvent de la loi du 9 décembre 1905 ; que cette loi n’a jamais été rendue applicable en Guyane ; que dès lors l’association requérante, sise en Guyane et qui par suite ne peut prétendre à la qualité d’association cultuelle prévue par le titre IV de la loi du 9 décembre 1905, ne saurait bénéficier de l’exonération dont elle demande l’application ».
(1) CE, 9 mars 2005, haut-commissaire de la République en Polynésie française.(2) Article 5 du décret-loi du 16 janvier 1939 : « Tous les biens meubles des missions religieuses sont soumis à la législation fiscale locale, ainsi
que tout leurs biens immeubles autres que : a) ceux servant à l’exercice du culte, b) ceux (constructions et terrains) à usage scolaire ; c) ceux constituant des établissements d’assistance médicale ou d’assistance sociale. »
Article 6 du décret-loi du 16 janvier 1939 : « Tous les biens meubles des missions religieuses ainsi que tous leurs biens immeubles autres que ceux spécifiés aux paragraphes a, b et c de l’article 5 ci-dessus sont, en outre, frappés de la taxe annuelle des biens de mainmorte représentative des droits de mutation entre vifs et par décès… ».
(3) Article 1382 du CGI : « Sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés bâties : …4° Les édifices affectés à l’exercice du culte appartenant à l’État, aux départements ou aux communes, ou attribués, en vertu des dispositions
de l’article 4 de la loi du 9 décembre 1905, aux associations ou unions prévues par le titre IV de la même loi ainsi que ceux attribués en vertu des dispositions de l’article 112 de la loi du 29 avril 1926 aux associations visées par cet article et ceux acquis ou édifiés par lesdites associations ou unions ; les édifices affectés à l’exercice du culte qui, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, appartiennent à des associations ayant pour objet exclusif l’exercice d’un culte non reconnu ; […] »
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Cependant, dans cette même décision, il a estimé que « le régime fiscal des missions religieuses en matière de biens immeubles issu du décret-loi du 16 janvier 1939, qui reste en vigueur après l’introduction de l’ordonnance du 7 janvier 1959, confère à celles-ci des avantages fiscaux aux moins équivalents à ceux que l’article 1382-4o du code général des impôts confère aux associations cultuelles pour l’exonération de leurs biens... ».
En conséquence, il résulte de la décision du Conseil d’État que les édifices appartenant aux missions religieuses et affectés à l’exercice du culte, à un usage scolaire ou utilisés en tant qu’établissements d’assistance médicale ou sociale sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
3.1.5. Libéralités (donations et legs)
Le régime des libéralités en Guyane repose en partie sur l’ordonnance royale du 27 août 1828 et en partie sur le décret Mandel du 16 janvier 1939 pour les missions religieuses.
L’ordonnance royale du 27 août 1828 dispose, en son article 38, que :
– § 3 « Il [Le gouverneur] propose au Gouvernement l’acceptation des dons et legs pieux ou de bienfaisance dont la valeur est au-dessus de mille francs ».
– § 4 « Il autorise, s’il y a lieu, l’acceptation de ceux de mille francs et au-dessous, et en rend compte au ministre de la marine ».
En application de ces dispositions, les dons et legs consentis en faveur d’œuvres à caractère « pieux » ou de « bienfaisance » nécessitent une autorisation administrative pour l’acceptation de la libéralité. Les fabriques, créées sur le fondement de l’ordonnance du 27 août 1828, ont donc la capacité à recevoir des libéralités sous ce régime d’autorisation.
Le décret-loi du 16 janvier 1939 prévoit en ses articles 8, 9 et 10 que les donations et les legs, quel que soit leur montant, les dons en espèces supérieurs à 10 000 francs de 1939 (soit environ 15 €), les effets et objets mobiliers dont la valeur est supérieure à cette même somme consentis aux missions religieuses doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du gouverneur de la colonie (le préfet aujourd’hui). « Échappent, toutefois, à cette règle les subsides que les missions reçoivent d’œuvres étrangères, ainsi que le produit des quêtes faites au cours de cérémonies ou de réunions tenues dans les édifices du culte » (art. 10 du décret du 16 janvier 1939).
Les dispositions du décret-loi applicables aux seules missions religieuses sont donc plus souples que celles de l’ordonnance royale du 27 août 1828 puisque les libéralités consenties aux missions religieuses nécessitent une autorisation préfectorale et non une autorisation par décret du Premier ministre au-delà de 1 000 francs, mais aussi plus contraignantes puisque les dons en espèces et les dons d’effets et objets mobiliers dont la valeur est supérieure à 10 000 francs doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation administrative auprès du préfet.
L’article 910 du code civil qui a été modifié récemment, notamment par une ordonnance du 28 juillet 2005 et par la loi du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit et d’allégement des procédures, n’étend pas aux missions religieuses de Guyane le nouveau régime de déclaration des libéralités applicables aux fondations, congrégations et associations ayant la capacité à recevoir des libéralités. En Guyane, les libéralités restent donc soumises à un régime d’autorisation (cf. art. 8, 9 et 10 du décret du 16 janvier 1939).
3.1.6. Congrégations religieuses
Les articles 1er des décrets no 46-432 du 13 mars 1946 et no 46-740 du 16 avril 1946 n’ayant étendu à la Guyane que les titres Ier et II de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association, les dispositions du titre III de la loi relatif à la procédure de reconnaissance légale des congrégations religieuses n’y sont pas applicables.
Le seul texte applicable aux congrégations est l’article 37 de l’ordonnance du 27 août 1828 qui dispose que « le gouverneur tient la main à ce qu’aucune congrégation ne s’établisse dans la colonie, et n’y reçoive de novices, sans notre autorisation spéciale », c’est-à-dire sans l’autorisation du roi, ce qui équivaut aujourd’hui à un décret en Conseil d’État.
Le Conseil d’État, dans un avis du 27 juillet 1987, a considéré que « peut bénéficier de la reconnaissance légale en qualité de congrégation une communauté monastique dont le siège est situé en Guyane alors même que la loi du 1er juillet 1901 et la loi du 9 décembre 1905 n’ont pas été rendues applicables en Guyane, le régime des congrégations restant fixé par l’article 37 de l’ordonnance du 27 août 1828 ».
3.1.7. Cimetières et lieux de sépulture
Les dispositions relatives aux cimetières et lieux de sépulture prévues aux articles L. 2213-7 à L. 2213-15 et L. 2223-1 à L. 2223-46 du code général des collectivités territoriales (CGCT) mentionnées au paragraphe 2.2.6 ci-dessus s’appliquent également à la Guyane.
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3.2. Mayotte
Le décret du 11 mars 1913 qui organisait le régime de séparation des Églises et de l’État à Madagascar, conformément à l’article 43 de la loi du 9 décembre 1905, précisait, en son article 35, que le régime applicable à Mayotte serait défini ultérieurement.
En l’absence d’un texte introduisant explicitement la loi du 9 décembre 1905 à Mayotte, le droit des cultes à Mayotte est resté régi par les dispositions du décret du 16 janvier 1939 en application de son article 1er qui vise expressément (1) les territoires dans lesquels le régime de la séparation des Églises et de l’État n’est pas applicable et de l’arrêté du gouverneur général de Madagascar du 10 mars 1939 qui a étendu l’application de ce décret à Mayotte.
En revanche, les modifications des articles 2 et 8 du décret du 16 janvier 1939 introduites par le décret du 6 décembre 1939, et donc intervenues postérieurement à la date de publication du décret du 10 mars 1939, n’y sont pas applicables.
À la suite du référendum organisé le 29 mars 2009, Mayotte est devenu le 31 mars 2011 un département d’outre-mer régi par l’article 73 de la Constitution (régime d’identité). Le passage à ce nouveau régime n’emporte pas, par lui-même, l’extension de la loi du 9 décembre 1905 à Mayotte.
Dans un avis du 20 mai 2010, l’assemblée générale du Conseil d’État a précisé que, conformément à l’article LO 6113-1 du code général des collectivités territoriales, « les textes de droit commun métropolitain entrés en vigueur avant la date d’application du régime d’identité à Mayotte dans une matière déterminée y sont applicables, lorsqu’ils le prévoient et moyennant les adaptations qu’ils prévoient ». Il ajoute : « Lorsqu’il existe, dans une matière déterminée, des dispositions spécifiques à Mayotte, celles-ci ne sont pas implicitement abrogées, lors du passage au régime de l’identité, par les textes de droit commun alors applicables en métropole et ne mentionnant pas leur applicabilité à Mayotte ». Les dispositions qui prévalaient dans le domaine cultuel avant le passage au régime de l’identité restent donc applicables à Mayotte.
La mission catholique de Mayotte a mis en place un conseil d’administration, conforme aux dispositions du décret du 16 janvier 1939, qui fut agréé par le préfet de Mayotte par arrêté du 5 mai 1995.
Le culte musulman, largement majoritaire à Mayotte, n’a pas constitué de missions religieuses. Il organise ses activités dans le cadre d’associations régies par la loi du 1er juillet 1901 qui est applicable à Mayotte. Ces associations ne peuvent bénéficier des avantages accordés aux associations cultuelles régies par la loi du 9 décembre 1905, cette loi n’ayant pas été étendue à Mayotte.
3.2.1. Ministres du culte
Le culte musulman
Le grand cadi, autorité religieuse suprême de Mayotte, coordonne l’action des 17 cadis. Traditionnellement, les cadis appliquaient le droit musulman et exerçaient la justice cadiale.
L’ordonnance no 2010-590 du 3 juin 2010 portant dispositions relatives au statut civil de droit local applicable à Mayotte et aux juridictions compétentes pour en connaître a abrogé les dispositions relatives à l’activité juridictionnelle des cadis prévues par la délibération no 64-12 bis du 3 juin 1964 de la chambre des députés des Comores, ainsi que le décret du 1er juin 1939 relatif à l’organisation de la justice indigène dans les Comores et les articles 61 et 62 de la loi no 2001-616 du 11 juillet 2001 relative à Mayotte. Ainsi, il est mis fin au recrutement par concours des cadis et à leurs fonctions en matière juridictionnelle et d’état civil.
Les cadis continuent à assurer leurs missions de médiation et de conciliation auprès de la population locale. À ce titre, ils peuvent être consultés par les fidèles. Ils demeurent ministres du culte musulman.
Les autres cultes
La présence chrétienne à Mayotte, essentiellement catholique, est peu nombreuse. Pour l’Église catholique, Mayotte fait partie, depuis le 1er mai 2010, du vicariat apostolique de l’archipel des Comores, nouvelle dénomination qui couvre le même ressort territorial que l’administration apostolique à laquelle elle succède. Le modus vivendi de 1921-1923 conclu entre la France et le Saint-Siège, concernant notamment la procédure de nomination des évêques diocésains, n’a pas été étendu à Mayotte pour la désignation de son administrateur apostolique. Le vicaire apostolique est donc nommé par le Saint-Siège sans notification préalable adressée au Gouvernement français. Le supérieur ecclésiastique de Mayotte doit être de nationalité française, en application de l’échange de notes verbales entre la France et le Saint-Siège d’avril à juin 1951.
(1) Article 1er du décret du 16 janvier 1939 : « Dans les colonies et pays de protectorat relevant du ministère des colonies et non placés sous le régime de la séparation des Églises et de l’État, les missions religieuses pourront, pour les représenter dans les actes de la vie civile, constituer des conseils d’administration ».
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En application du décret du 16 janvier 1939, le préfet agrée la création des conseils d’administration des missions religieuses. C’est sur ce fondement juridique que fut créée en 1995 la mission catholique.
Les ministres du culte sont rémunérés par les missions religieuses.
3.2.2. Édifices cultuels
Les conseils d’administration des missions religieuses prennent en charge l’entretien et les réparations de leurs édifices cultuels conformément aux dispositions de l’article 4 du décret du 16 janvier 1939. Ainsi le conseil d’administration de la mission catholique gère les biens mobiliers et immobiliers dont l’Église catholique était propriétaire ou dont elle avait la jouissance et qui lui ont été transférés lors de sa création en mai 1995.
Le département de Mayotte et ses communes peuvent recourir, en vue de la construction d’édifices ouverts au public pour l’exercice d’un culte, au bail emphytéotique prévu par l’article L. 451-1 du code rural et de la pêche maritime. Ce bail ne peut porter que sur une dépendance du domaine privé de la collectivité. En revanche, l’article L. 1311-2 du CGCT, créé par l’article 3 de l’ordonnance no 2006-460 du 21 avril 2006, qui prévoit les conditions de recours au bail emphytéotique administratif pour des parcelles du domaine public ou privé, n’a pas été étendu à Mayotte et n’est donc pas applicable.
3.2.3. Dispositions fiscales
L’article LO 6161-22 du CGCT prévoit l’entrée en vigueur du code général des impôts à Mayotte au plus tard le 31 décembre 2013. Jusqu’à cette date, la collectivité demeure compétente en matière de fiscalité et est donc libre de prévoir des exonérations fiscales, dans le respect du principe de laïcité et des articles 5 et 6 du décret Mandel du 16 janvier 1939.
3.2.4. Libéralités (donations et legs)
Les missions religieuses restent soumises au régime d’autorisation administrative prévu par le décret Mandel du 16 janvier 1939 (voir § 3 1.4).
Les associations placées sous le régime de la loi du 1er juillet 1901 qui exercent des activités cultuelles ne peuvent recevoir des libéralités. Elles ne peuvent se voir accorder des subventions publiques, sauf si l’opération envisagée présente un objectif d’intérêt général (CE, 9 mars 2005, haut-commissaire de la République en Polynésie française).
3.2.5. Congrégations religieuses
Le titre III relatif aux congrégations religieuses de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association a été étendu à Mayotte par la loi no 81-909 du 9 octobre 1981. Cette extension a été confirmée par l’article 1er de l’ordonnance no 2009-536 du 14 mai 2009 modifiant l’article 21 bis de la loi du 1er juillet 1901.
3.2.6. Cimetières et lieux de sépulture
Les dispositions législatives relatives aux cimetières et lieux de sépulture du code général des collectivités territoriales (art. L. 2213-7 à L. 2213-15 et L. 2223-1 à L. 2223-46), mentionnées au paragraphe 2.2.6 ci-dessus, s’appliquent à Mayotte sous réserve des dispositions particulières suivantes :
L’article L. 2572-19 du CGCT prévoit que, pour son application à Mayotte, l’article L. 2213-10 de ce même code (1) est complété par l’alinéa suivant : « Le maire peut prescrire des aménagements particuliers pour les terrains qui appartiennent à une personne publique autre que la commune ou à une personne privée et sont utilisés comme lieux de sépulture. »
Ne s’applique pas à Mayotte l’article L. 2223-4 du CGCT qui prévoit que le maire affecte de façon perpétuelle un ossuaire pour y placer les restes exhumés des personnes dont les concessions sont reprises, ou qu’il peut procéder à la crémation de ces mêmes restes (art. L. 2572-25 du CGCT).
Des dispositions particulières sont prévues pour le service extérieur des pompes funèbres à Mayotte (art. L. 2572-26 à L. 2572-38 du CGCT). L’article L. 2572-34 du CGCT dispose que « dans les localités où les familles pourvoient directement, en vertu d’anciennes coutumes, au transport ou à l’enterrement de leurs morts, les mêmes usages peuvent être maintenus avec l’autorisation du conseil municipal et sous la surveillance du maire, sous réserve que les opérations funéraires puissent s’effectuer dans de bonnes conditions de décence, d’hygiène et de sécurité ».
3.3. Autres collectivités de l’article 74 et Nouvelle-Calédonie
La loi du 9 décembre 1905 n’a jamais été étendue à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises.
(1) Article L. 2213-10 du CGCT : « Les lieux de sépulture autres que les cimetières sont également soumis à l’autorité, à la police et à la surveillance des maires. »
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Le décret Mandel du 16 janvier 1939, modifié le 6 décembre 1939, encadre l’exercice du culte dans ces territoires pour permettre aux missions religieuses d’avoir une personnalité juridique et de gérer leurs biens. Il est applicable en Nouvelle-Calédonie depuis 1943, en Polynésie française depuis 1951, dans les îles Wallis-et-Futuna depuis 1948 et à Saint-Pierre-et-Miquelon depuis 1956.
Les Terres australes et antarctiques françaises restent toujours soumises aux dispositions du décret-loi du 16 janvier 1939, car l’article 10 de l’ordonnance du 14 mai 2009 qui devait les exclure du champ d’application de ce décret n’a pas été ratifié par l’article 10 de la loi du 3 août 2009 relative à l’évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie et portant ratification d’ordonnances.
En Polynésie française, l’organisation des Églises protestantes est toujours réglée par le décret du 23 janvier 1884 modifié par le décret du 5 juillet 1927 (1). Ce décret du 23 janvier 1884 modifié prévoit que chaque paroisse est dirigée par un conseil composé d’un pasteur et de quatre à douze diacres (selon le nombre de paroissiens) élus par les paroissiens. Ils précisent les conditions d’éligibilité aux fonctions de diacre et de pasteur et le fonctionnement du conseil de paroisse. Les paroisses d’une même région se sont groupées en arrondissement dirigé par un conseil d’arrondissement. La direction supérieure de toutes les Églises protestantes est exercée par un conseil supérieur. Celui-ci « préside à l’établissement et à l’observation de la discipline ecclésiastique et religieuse au sein des paroisses » (art. 21 du décret du 23 janvier 1884).
L’Église protestante de Polynésie, qui était rattachée à la « société des missions de Paris », a pris son autonomie le 1er septembre 1963, date d’entrée en vigueur des statuts de l’« Église évangélique de Polynésie ». Le culte protestant polynésien peut être organisé en paroisses, chaque paroisse étant administrée par un conseil de paroisse, conformément aux dispositions du décret du 5 juillet 1927, mais il peut également créer, en application des dispositions du décret Mandel du 16 janvier 1939, des missions religieuses avec un conseil d’administration qui les représente (Cass. civ. III, 15 septembre 2010, conseil d’administration des biens de l’Église protestante Maohi – CABEPM).
L’article 7 du décret du 5 juillet 1927 interdit toute subvention aux Églises protestantes rattachées à la Société des missions de Paris, à l’exception des « dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice du culte dans les établissements publics ».
3.3.1. Ministres du culte
Le décret du 16 janvier 1939, dans sa version modifiée par l’article 2 du décret du 6 décembre 1939, dispose : « Le choix du président et des membres du conseil d’administration (des missions religieuses) est soumis à l’agrément du représentant de l’État. »
Les ministres du culte sont rémunérés par les missions religieuses, à partir des dons versés par les fidèles.Certaines particularités distinguent des collectivités :– en Polynésie française, dans les îles Wallis-et-Futuna et en Nouvelle-Calédonie, les recommandations du Saint-
Siège de 1951 prévoient la nomination de membres du clergé de nationalité française ;– à Saint-Pierre-et-Miquelon, une préfecture apostolique des îles Saint-Pierre-et-Miquelon érigée par le Saint-
Siège en 1763, a été élevée en vicariat apostolique le 6 novembre 1970 ;– dans les Terres australes et antarctiques françaises (où aucune mission religieuse n’est constituée), l’aumônier
catholique est nommé par l’ordinariat aux armées françaises.En Polynésie française, conformément aux dispositions de l’article 10 du décret du 23 janvier 1884 concernant
l’organisation du culte protestant, les pasteurs sont élus, en cas de vacance du poste, par les électeurs protestants réunis par le conseil de paroisse.
3.3.2. Édifices du culte
Dans les îles Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, en application de l’article 4 du décret du 16 janvier 1939, l’entretien et la réparation des édifices des cultes appartenant aux missions religieuses sont à leur charge.
Lorsqu’une opération d’équipement concernant un édifice du culte présente un objectif d’intérêt général, les collectivités publiques peuvent la subventionner sans méconnaître le principe de laïcité. Dans sa décision du 16 mars 2005, ministre de l’outre-mer c/ gouvernement de la Polynésie, le Conseil d’État a précisé que « le principe constitutionnel de laïcité qui s’applique en Polynésie française et implique neutralité de l’État et des collectivités territoriales de la République et traitement égal des différents cultes n’interdit pas, par lui-même, l’octroi, dans l’intérêt général et dans les conditions définies par la loi, de certaines subventions à des activités ou des équipements dépendant des cultes ».
(1) Le décret du 5 juillet 1927, qui devait être abrogé en application de l’article 11 de l’ordonnance du 14 mai 2009, demeure en vigueur, car l’article 10 de la loi du 3 août 2009 a ratifié l’ordonnance du 14 mai 2009 à l’exception de ses articles 10 et 11.
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En l’espèce, l’octroi d’une subvention pour la reconstruction d’un presbytère après passage d’un cyclone est légal dès lors que ce bâtiment jouait un rôle dans de nombreuses activités socio-éducatives et que, lors du passage des cyclones, le presbytère est ouvert à tous et accueille les sinistrés. Sa reconstruction correspond donc à un objectif d’intérêt général.
Certaines collectivités présentent quelques particularités :– à Saint-Pierre-et-Miquelon, les édifices du culte appartiennent aux communes alors que l’évêché demeure la
propriété de la mission catholique. Les réparations extérieures et les travaux de chauffage des édifices du culte sont à la charge des communes, tandis que les travaux plus importants sont assumés par la mission et les fidèles ;
– dans les terres australes et antarctiques françaises, les lieux de culte et leur mobilier appartiennent au domaine public de l’État qui en assure l’entretien ;
– en Polynésie française, le conseil de paroisse des Églises protestantes prend en charge les dépenses d’entretien des édifices religieux (cf. art. 9 du décret du 23 juillet 1884).
3.3.3. Dispositions fiscales
Les collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Wallis-et-Futuna, de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie sont compétentes en matière fiscale. Elles définissent, dans le respect du principe de laïcité, les sujétions et les exonérations fiscales des missions religieuses.
Toutefois, elles doivent se conformer aux dispositions fiscales prévues aux articles 5 et 6 du décret Mandel du 16 janvier 1939 (cf. § 3 1.3).
3.3.4. Libéralités (donations et legs)
L’article 111 de la loi du 12 mai 2009 précise, dans son VI, que les articles 910 et 937 du code civil concernant la procédure d’instruction des libéralités sont applicables dans les îles Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie. En revanche, le paragraphe V de l’article 111 de la loi du 12 mai 2009 relatif à la procédure du « rescrit administratif » et les articles 12-1 à 12-4 du décret no 2010-395 du 20 avril 2010 n’ont pas été rendus applicables dans les collectivités du Pacifique.
La loi du 9 décembre 1905 n’ayant jamais été étendue dans ces collectivités, la création d’associations cultuelles au sens des articles 18 et 19 de cette loi n’a pas été rendue possible. Les missions religieuses, non visées à l’article 910 du code civil, restent soumises au régime d’autorisation prévu par le décret Mandel du 16 janvier 1939 (voir § 3 1.4).
Pour les Églises protestantes de Polynésie française, l’article 9 du décret du 23 janvier 1884 dispose que le conseil de paroisse « administre les dons de la paroisse, accepte tous legs et donations » et l’article 21 de cette loi dispose que « le conseil supérieur (1) émet un avis sur les demandes adressées par les conseils de paroisse à l’effet d’accepter ou refuser tous legs ou donations ».
3.3.5. Congrégations religieuses
L’article 21 bis de la loi de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association rend la loi applicable à Saint-Pierre-et-Miquelon, à l’exception de son article 18 dont le contenu concerne des mesures transitoires devenues obsolètes. Par ailleurs, le décret du 30 novembre 1913 relatif aux associations et congrégations dans la colonie de Saint-Pierre-et-Miquelon est encore en vigueur, mais l’extension de la loi du 1er juillet 1901 a pour effet d’abroger toutes les dispositions du décret qui sont contraires à la loi.
À Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, l’intégralité de la loi du 1er juillet 1901 (y compris le titre III) a été étendue, dans sa rédaction en vigueur en métropole, par la loi du 9 octobre 1981. L’article 1er de l’ordonnance du 14 mai 2009 confirme cette extension en procédant aux substitutions de références nécessitées par l’organisation de cette collectivité. Toutefois, dans ces collectivités, les congrégations préfèrent généralement se placer sous le régime des conseils d’administration des missions institué par le décret Mandel du 16 janvier 1939.
3.3.6. Cimetières et lieux de sépulture
À Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna et en Polynésie française, toutes les dispositions du code général des collectivités territoriales sont applicables. Toutefois, en Polynésie, un délai de dix ans à compter de 2007 est prévu pour la mise en œuvre des dispositions prévues à l’article L. 2223-1 du CGCT, qui prévoit que « chaque commune consacre à l’inhumation des morts un ou plusieurs terrains spécialement aménagés à cet effet ».
(1) Article 4 de la loi du 23 janvier 1884 : « La direction supérieure de toutes les Églises protestantes est exercée par un conseil supérieur composé de :
1° Tous les pasteurs ou ministres français résidant dans les établissements français de l’Océanie, ayant charge de paroisse ou placés à la tête d’écoles françaises indigènes ; …
2° Cinq délégués élus par chaque conseil d’arrondissement : deux pasteurs et trois diacres, renouvelables par moitié tous les trois ans…Ce conseil est l’organe officiel des paroisses des établissements français de l’Océanie auprès du gouvernement local. »
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En Nouvelle-Calédonie, les dispositions de l’article L. 131-2 du code des communes (1) de la Nouvelle-Calédonie prévoient que la police des cimetières revient au maire qui doit respecter le principe de neutralité. Le maire prononce également « la délivrance ou la reprise des concessions dans les cimetières » (art. L. 122-20 du même code).
* * *
Vous trouverez ci-joint un tableau résumant l’état du droit des cultes dans les différents départements et collectivités d’outre-mer.
Vous voudrez bien rendre compte, sous les deux présents timbres, des éventuelles difficultés d’application de la présente circulaire.
Pour les ministres et par délégation : Le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques, l. touvet
Le préfet, délégué général à l‘outre-mer, v. Bouvier
(1) Article L. 131-2 du code des communes de la Nouvelle-Calédonie :« La police municipale a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment : […]2° Le mode de transport des personnes décédées, les inhumations et les exhumations, le maintien du bon ordre et de la décence dans les
cimetières, sans qu’il soit permis d’établir des distinctions ou des prescriptions particulières à raison des croyances ou du culte du défunt, ou des circonstances qui ont accompagné sa mort ; […] »
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Tableau récapitulatif du droit des cultes outre-mer
BASES JURIDIQUES LIBÉRALITÉS ÉDIFICES DU CULTE CONGRÉGATIONS
Métropole Loi du 1er juillet 1901Loi du 9 décembre 1905
Article 910 du code civil Articles 13, 18 et 19. – Loi du 9 décembre 1905
Titre III. – Loi du 1er juillet 1901
GuadeloupeMartiniqueLa Réunion
Loi du 1er juillet 1901 rendue applicable dans ces 3 dépts par la loi du 19 décembre 1908 et décret no 46‑432 du 13 mars 1946Loi du 9 décembre 1905 – Article 43. Extension dans les conditions fixées par le décret du 6 février 1911
L’article unique de la loi no 66‑946 du 20 décembre 1966 renvoie aux articles 7 et 8 de la loi du 4 février 1901 qui renvoient à l’article 910 du code civil
Décret du 6 février 1911 – Article 17
Titre III. – Loi du 1er juillet 1901 rendue applicable par la loi du 19 décembre 1908 et décret d’application du 4 octobre 1909
Saint-Barthélemy Saint-Martin
Loi du 1er juillet 1901 : applicable depuis l’ordonnance no 2009‑536 du 14 mai 2009 – Article 1er
Loi du 9 décembre 1905 : extension dans les conditions fixées par le décret du 6 février 1911
Article 910 du code civil Titre III. – Loi du 1er juillet 1901 rendue applicable par l’ordonnance no 2009‑536 du 14 mai 2009
Guyane Ordonnance du 27 août 1828 (Église catholique – fabriques)Décret du 16 janvier 1939 modifié par le décret du 6 décembre 1939 (missions religieuses)Loi du 1er juillet 1901 : applicable sauf titre III (décret no 46‑432 du 13 mars 1946 rend applicable à la Guyane les titres I et II de la loi du 1er janvier 1901)Loi du 9 décembre 1905 : non applicable
Article 38 de l’ordonnance du 27 août 1828 : régime d’autorisation pour les libéralités consenties aux fabriquesDécret du 16 janvier 1939 : régime d’autorisation pour les libéralités consenties aux missions religieusesL’article 910 du code civil n’y est pas applicable
Loi du 13 avril 1900 – Article 33 et décret du 21 août 1900 transférant au département de la Guyane la charge des dépenses de personnel et de matériel nécessaire au culte catholique
Article 37 de l’ordonnance du 27 août 1828
MayotteDepuis le 31 mars 2011, Mayotte est un département régi par l’article 73 de la Constitution
Décret du 16 janvier 1939 : l’arrêté du 10 mars 1939 du Gouverneur de Madagascar étend à Mayotte l’application de ce décretLe décret du 6 décembre 1939 (postérieur à l’arrêté du 10 mars 1939) n’est pas applicable à MayotteLoi du 1er juillet 1901 : applicable depuis la loi du 9 octobre1981, confirmée par l’ordonnance no 2009‑536 du 14 mai 2009 (art. 1er)Loi du 9 décembre 1905 : non applicable. Le passage au régime de l’article 73 de la Constitution n’emporte pas extension de la loi du 9 décembre 1905 à Mayotte
L’article 910 du code civil est applicable aux DOM. Mais les missions religieuses restent soumises aux dispositions du décret Mandel du 16 janvier 1939, lequel prévoit un régime d’autorisation pour les libéralités qui leur sont consenties.
Loi du 1er juillet 1901 (art. 6) et décret du 16 janvier 1939 (art. 4) : entretien et réparation par les associations ou les missions religieuses des édifices du culte dont elles sont propriétaires
Applicabilité de la loi du 1er juillet 1901 depuis la loi du 9 octobre 1981, confirmée par l’ordonnance no 2009‑536 du 14 mai 2009 – Article 1er
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BASES JURIDIQUES LIBÉRALITÉS ÉDIFICES DU CULTE CONGRÉGATIONS
Polynésie française Décret du 16 janvier 1939 modifié par le décret du 6 décembre 1939Décret du 23 janvier 1884 modifié par le décret du 5 juillet 1927 portant organisation des Églises protestantesLoi du 1er juillet 1901 : applicable depuis la loi du 9 octobre 1981, confirmée par l’article 1er de l’ordonnance no 2009‑536 du 14 mai 2009Loi du 9 décembre 1905 : non applicable
Pour les missions religieuses : application du décret Mandel du 16 janv. 1939 (régime d’autorisation des libéralités)Pour les Églises protestantes : régime d’autorisation des libéralités (art. 9 du décret du 23 janvier 1884)
Décret du 16 janvier 1939 – Art. 4 : l’entretien et la réparation des édifices du culte appartenant aux missions religieuses sont à leur chargeArticle 9 du décret du 23 juillet 1884 : le conseil de paroisse assure la charge de l’entretien des édifices du culte dont il a la charge
Applicabilité de la loi du 1er juillet 1901 depuis la loi du 9 octobre 1981
Saint-Pierre-et-Miquelon Décret du 16 janvier 1939 modifié par le décret du 6 décembre 1939Loi du 1er juillet 1901 :Décret du 30 novembre 1913 relatif au contrat d’association à Saint‑Pierre‑et‑Miquelon étend les titres Ier et II de la loi du 1er juillet 1901Ordonnance no 77‑1100 du 26 septembre 1977, article 18 : extension au département de Saint‑Pierre‑et‑Miquelon de la loi du 1er juillet 1901 (sans restriction)Ordonnance no 2009‑536 du 14 mai 2009 : confirmation de l’applicabilité de la loi du 1er juillet 1901Loi du 09-12-1905 : non applicable
Application du décret Mandel du 16 janvier 1939 : régime d’autorisation pour les libéralités consenties aux missions religieuses
Les communes assurent la charge des travaux de réparation et de chauffage des Églises dont elles sont propriétaires
Applicabilité de la loi du 1er juillet 1901 depuis l’ordonnance du 26 septembre 1977
Wallis-et-FutunaNouvelle CalédonieTerres australes et antarctiques françaises (TAAF)
Décret du 16-01-1939 modifié par le décret du 6 décembre 1939Loi du 1er juillet. 1901 applicable depuis la loi du 9 octobre 1981 confirmée par l’ordonnance no 2009‑536 du 14 mai 2009 – Article 1er
Loi du 9 décembre 1905 : non applicable
Application du décret Mandel du 16 janvier 1939 : régime d’autorisation pour les libéralités consenties aux missions religieuses
Décret du 16 janvier 1939 – Article 4 : l’entretien et la réparation des édifices du culte appartenant aux missions religieuses sont à leur chargeDans les TAAF, les édifices du culte appartiennent au domaine public de l’État qui en assure l’entretien
Applicabilité de la loi du 1er juillet 1901 depuis la loi du 9 octobre1981
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____ Délégation à la sécurité et à la circulation routières _____ Sous-direction de l’éducation routière _____ Bureau de l’éducation à la conduite et à la circulation routière _____
Instruction du 1er août 2011 relative à l’organisation de l’examen du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur (BAFM) de la session 2011
NOR : IOCS1118237J
Résumé : modalités d’organisation de l’examen du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur de la session 2011.
Catégorie : mesure d’organisation des services retenue par le ministre pour la mise en œuvre des dispositions dont il s’agit.
Domaine : sécurité routière.
Mots clés liste fermée : sécurité.
Mots clés libres : sécurité routière – enseignement de la conduite.
Référence : arrêté relatif au brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur.
Date de mise en application : août 2011.
Pièces annexes : 4.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Monsieur le préfet de police ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (pour exécution) ; Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement ; direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Île-de-France) (pour information).
I. – CALENDRIER DE L’EXAMEN
Les épreuves écrites d’admissibilité de l’examen du BAFM de la session 2011 se dérouleront le mercredi 30 novembre 2011 dans les centres d’examen mentionnés au point III.
Les épreuves orales d’admission seront organisées à compter du 5 mars 2012.Les épreuves et le programme de l’examen n’ont pas fait l’objet de modification réglementaire (cf. : annexe I) par
rapport à la session 2010.
II. – INSTRUCTION DES DOSSIERS
Conformément à l’article 3 de l’arrêté du 23 août 1971 modifié, il vous appartient d’examiner la recevabilité des candidatures.
a) Pièces à fournir par le candidat :
Une lettre de candidature à l’examen, datée et signée, sur papier libre ou sur un formulaire fourni par la préfecture.Un justificatif d’identité et d’état civil.Un justificatif de domicile ou une attestation de résidence de moins de trois mois.Une photocopie du diplôme du BEPECASER délivré depuis plus d’un an à la date des épreuves d’admissibilité ou
d’un titre reconnu équivalent (cf. art. R. 212-3 du code de la route).Une photocopie du diplôme scolaire ou universitaire le plus élevé.
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Une photocopie recto verso du permis de conduire.Deux photos d’identité récentes comportant au verso le nom du candidat.Trois enveloppes autocollantes (160 mm x 220 mm) affranchies au tarif en vigueur pour une lettre jusqu’à
20 grammes et libellées aux nom et adresse du candidat.Pour conserver le bénéfice de la réussite de l’admissibilité des sessions 2009 ou 2010, le candidat doit fournir :– la photocopie de l’attestation de réussite aux épreuves écrites d’admissibilité de la session 2009 ou de la
session 2010 délivrée par le ministère en charge de la sécurité routière ou la photocopie de la fiche récapitulative du résultat final avec les notes obtenues aux différentes épreuves de l’examen.
Pour être dispensés des épreuves écrites d’admissibilité, les candidats doivent fournir selon les cas :– soit la photocopie d’un diplôme national sanctionnant un deuxième cycle d’études supérieures (licence, master...) ;– soit la photocopie des justificatifs (bulletins de salaire et certificats de travail) d’une expérience de cinq ans
d’enseignement dans un établissement secondaire ou supérieur, d’enseignement général, technique ou agricole.
b) Date limite d’enregistrement des candidatures
La clôture des inscriptions est fixée au 7 septembre 2011 inclus. Aucun dossier de candidature déposé ou posté hors délai ne pourra être pris en considération.
Vous voudrez bien faire parvenir les dossiers de candidature au centre organisateur des épreuves d’admissibilité auquel votre département est rattaché (cf. paragraphe III et annexe II) pour le 12 octobre 2011, au plus tard. Vous devrez veiller scrupuleusement à ce que les dossiers adressés au centre organisateur soient complets et conformes.
Vous voudrez bien faire parvenir au centre d’examen ainsi qu’à mes services (délégation à la sécurité et à la circulation routières, sous-direction de l’éducation routière) pour le 12 octobre 2011, au plus tard, une liste des candidatures faisant ressortir les informations suivantes pour chaque candidat :
– nom et prénom (pour les femmes mariées, mettre le nom de jeune fille suivi du nom d’épouse) ;– dispense ou non des épreuves écrites d’admissibilité.
c) Adresses des centres d’examen métropolitains
Les dossiers sont à expédier au centre d’examen de rattachement (cf. annexe II) :– préfecture de police de Paris, bureau du permis de conduire, pôle auto-école, 9, boulevard du Palais, 75004 Paris ;– DDTM de la Gironde, service urbanisme, aménagement, transport, unité relation avec les auto-écoles, 40, rue de
Marseille, 33064 Bordeaux Cedex ;– préfecture du Rhône, DSPC, réglementation générale, 106, rue Pierre-Corneille, 69419 Lyon Cedex 03.Si aucun dossier de candidature n’a été déposé dans votre département, vous voudrez bien en informer le centre
d’examen ainsi que mes services pour le 12 octobre 2011, au plus tard.Aucun dossier de candidature ne sera adressé au ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales
et de l’immigration avant le résultat des épreuves d’admissibilité, à l’exception des dossiers des candidats dispensés de ces épreuves.
III. – CENTRES D’EXAMEN
Les centres d’examen organisateurs des épreuves écrites d’admissibilité sont les suivants :– pour la métropole : Bordeaux, Paris, Lyon ;– pour les DOM : Basse-Terre, Cayenne, Fort-de-France, Saint-Denis de La Réunion.
IV. – INFORMATIONS DES CANDIDATS POUR LES ÉPREUVES ÉCRITES D’ADMISSIBILITÉ
L’usage du code de la route (toutes éditions confondues) est autorisé uniquement pour l’épreuve écrite intitulée « réglementation de la circulation routière ». Il appartient aux candidats de se le procurer.
Pour les deux autres épreuves écrites aucun document n’est autorisé.Ces informations doivent être portées à la connaissance des candidats lors de son inscription et précisées sur la
convocation aux épreuves.
V. – INFORMATIONS DES CANDIDATS POUR LES ÉPREUVES ORALES D’ADMISSION
Lors des préparations et pendant les épreuves orales intitulées « leçon d’enseignement théorique » et « critique d’une leçon de conduite », les candidats utilisent à leur gré les seuls documents autorisés suivants :
– le code de la route (toutes éditions confondues) ;
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– le bilan 2009 de la sécurité routière en France (source ONISR) ;– le programme national de formation à la conduite ;– le code de la conduite ;– les livrets d’apprentissage des différentes catégories du permis de conduire et des fiches de suivi de formation.La liste des documents autorisés doit être communiquée à chaque candidat lors de son inscription et être mentionnée
sur la convocation aux épreuves d’admission.Lors de la préparation et pendant l’épreuve intitulée « interrogation sur le véhicule », aucun document n’est
autorisé.Chaque candidat doit être accompagné :– pour l’épreuve intitulée « leçon d’enseignement théorique », d’un élève en formation pour l’examen du brevet
pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (BEPECASER) ;– pour l’épreuve intitulée « critique d’une leçon de conduite », d’un enseignant de la conduite automobile et
de la sécurité routière et d’un élève conducteur. Cet élève conducteur peut être soit en formation initiale, soit en période de conduite accompagnée ou supervisée. Il doit avoir suivi une formation pratique minimum de 10 heures en circulation et être muni de son livret d’apprentissage et de sa fiche « suivie de formation » ou d’une copie de celle-ci, de sa demande de permis de conduire ou de sa photocopie. Ces documents doivent être correctement renseignés et cohérents tant sur le plan administratif que pédagogique.
Si l’élève conducteur est mineur, il doit être muni d’une autorisation pour mineur conforme au modèle (cf. annexe III).
Toutes les informations mentionnées précédemment, relatives à l’organisation des épreuves orales d’admission doivent être portées à la connaissance de chaque candidat lors de son inscription et sur sa convocation aux épreuves.
Le guide d’informations ci-joint portant sur les critères d’évaluation des épreuves écrites et orales peut être communiqué aux personnes qui en font la demande.
Dès réception de la présente instruction, je vous demande de bien vouloir assurer toute publicité concernant cet examen professionnel, par les voies habituelles, en appelant l’attention des candidats sur l’obligation qui leur est faite de déposer leur demande de dossier à la préfecture de leur lieu de résidence dans les délais et conditions prévus par la présente instruction.
Fait le 1er août 2011. Pour le ministre et par délégation : Le préfet, délégué à la sécurité et à la circulation routières, J.-l. nevaCHe
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A N N E X E I
ProGraMMe De l’eXaMen en vue De l’oBtention Du Brevet D’aPtituDe À la ForMation Des Moniteurs
a. – Droit Civil (arrêtÉ Du 3 DÉCeMBre 1981, art. 1er)
1. Les personnes physiques :– nom ;– domicile ;– actes de l’état civil.
2. Les personnes morales :– classification ;– constitution ;– fonctionnement ;– dissolution.
Seules des notions sommaires sur les questions énumérées ci-dessus sont exigées des candidats.
3. Les obligations :– responsabilité du fait personnel ;– responsabilité du fait d’autrui ;– responsabilité du fait des choses.
4. L’assurance automobile :– la loi du 27 février 1958 et ses textes d’application ;– différents contrats d’assurance automobile ;– l’assurance du véhicule école.
B. – Droit aDMinistratiF
1. L’organisation administrative :– les collectivités territoriales : la commune et le département ;– le préfet ;– le maire.
2. L’organisation juridictionnelle :– les juridictions administratives.
C. – Droit PÉnal
1. Classification des infractions – classification des peines.
2. Répression des homicides et blessures volontaires.
3. Organisation judiciaire : les tribunaux et la Cour de cassation.
4. Fraudes : faux et usage de faux, usurpation de titres et tentatives de corruption.
D. – lÉGislation Du travail
Seules des notions sommaires sont exigées des candidats.
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1. Le contrat de travail.
2. Les conditions de travail :
– durée du travail ;– sécurité des travailleurs ;– travailleurs protégés (femmes, mineurs) ;– contrôle de ces conditions.
3. Le salaire :
– les différentes formes de rémunération ;– les modalités de paiement et leurs garanties ;– les congés payés.
4. Les conventions collectives.
5. Le règlement des conflits.
e. – ProGraMMe De teCHnique autoMoBile
Pour l’ensemble de ce programme, les candidats doivent connaître le rôle et le fonctionnement des différents organes et équipements, être susceptibles de déceler les causes de mauvais fonctionnement, indiquer sommairement les procédés d’entretien ou de remise en état. Ils doivent aussi pouvoir, à l’aide de schémas, transmettre leurs connaissances.
1. Évolution du véhicule automobile.
2. Les carburants, les lubrifiants et liquides des circuits divers.
3. Les moteurs :
– différents types de moteurs ;– puissance et rendement ;– différents organes ;– différentes fonctions.
4. Embrayages et transmission :
– différents types d’embrayages ;– différents types de boîtes de vitesses ;– la transmission finale et les essieux.
5. Freinage – Roues et pneumatiques :
– constitution et fonctionnement des systèmes de freinage ;– différents types de pneumatiques.
6. Suspension et direction :
– différents types de ressorts et d’amortisseurs ;– différents types de direction : les angles de la direction.
7. Équipement électrique.
8. Comportement dynamique des véhicules :
– tenue de route et stabilité : notions de charges ;– forces qui s’exercent sur les véhicules en déplacement ;– adhérence des pneumatiques.
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F. – PsyCHoloGie Des ConDuCteurs, PÉDaGoGie De la ConDuite et sÉCuritÉ routière
1. Les accidents de la circulation routière :– leur importance dans le monde et leurs conséquences ;– notions sur la répartition statistique par âge, sexe, catégorie d’usagers, zones, saisons, heure et jour ; évolution de
ces statistiques ;– notions de causalité des accidents et facteurs de causalité : routes, véhicules, conducteurs et autres usagers.
2. Le comportement des conducteurs et la sécurité :– analyse du comportement : les méthodes d’observation ;– les critères de comportement : accidents, « presque-accidents », fautes, infractions, adaptation, fluidité de la
circulation ;– facteurs ayant une influence sur le comportement et la sécurité :
– âge ;– alcool ;– facteurs de personnalité, intelligence, caractère, attitudes, psychomotricité, affectivité ;– état physique : santé, maladie, vision, perception, audition, vigilance, attention, fatigue, usage de certains
médicaments ;– rôle de l’apprentissage, l’apprentissage et l’âge.
3. Les théories du comportement et de la circulation : notion de champ, espace d’un véhicule, collision et précollision.
4. Amélioration du comportement et sécurité de la conduite :– position du conducteur au volant : accessibilité des commandes, réglages des sièges, lisibilité des cadrans ;– vitesse : distance d’arrêt, adhérence, différenciation entre la conduite sur routes et sur autoroutes (conduite avec
anticipation), notions de conduite sur route mouillée, verglacée, notions de conduite rapide ;– tenue de route ;– visibilité ;– ceintures de sécurité.
5. Prévention des accidents :– pratiques actuelles ;– différentes actions possibles.
6. Pédagogie de la conduite.
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A N N E X E I I
DÉPARTEMENTS RATTACHÉS AU CENTRE DE PARIS
Aisne (02)
Ardennes (08)
Aube (10)
Calvados (14)
Côtes‑d’Armor (22)
Eure (27)
Eure‑et‑Loir (28)
Finistère (29)
Ille‑et‑Vilaine (35)
Indre‑et‑Loire (37)
Loir‑et‑Cher (41)
Loire‑Atlantique (44)
Loiret (45)
Maine‑et‑Loire (49)
Manche (50)
Marne (51)
Haute‑Marne (52)
Mayenne (53)
Meurthe‑et‑Moselle (54)
Meuse (55)
Morbihan (56)
Moselle (57)
Nord (59)
Oise (60)
Orne (61)
Pas‑de‑Calais (62)
Bas‑Rhin (67)
Haut‑Rhin (68)
Sarthe (72)
Paris (75)
Seine‑Maritime (76)
Seine‑et‑Marne (77)
Yvelines (78)
Somme (80)
Vosges (88)
Yonne (89)
Essonne (91)
Hauts‑de‑Seine (92)
Seine‑Saint‑Denis (93)
Val‑de‑Marne (93)
Val‑d’Oise (95)
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DÉPARTEMENTS RATTACHÉS AU CENTRE DE BORDEAUX
Ariège (09)
Aude (11)
Aveyron (12)
Charente (16)
Charente‑Maritime (17)
Corrèze (19)
Creuse (23)
Dordogne (24)
Haute‑Garonne (31)
Gers (32)
Gironde (33)
Indre (36)
Landes (40)
Lot (46)
Lot‑et‑Garonne (47)
Pyrénées‑Atlantiques (64)
Hautes‑Pyrénées (65)
Pyrénées‑Orientales (66)
Deux‑Sèvres (79)
Tarn (81)
Tarn‑et‑Garonne (82)
Vendée (85)
Vienne (86)
Haute‑Vienne (87)
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DÉPARTEMENTS RATTACHÉS AU CENTRE DE LYON
Ain (01)
Allier (03)
Alpes‑de‑Haute‑Provence (04)
Hautes‑Alpes (05)
Alpes‑Maritimes (06)
Ardèche (07)
Bouches‑du‑Rhône (13)
Cantal (15)
Cher (18)
Corse‑du‑Sud (2a)
Haute‑Corse (2b)
Côte‑d’Or (21)
Doubs (25)
Drôme (26)
Gard (30)
Hérault (34)
Isère (38)
Jura (39)
Loire (42)
Haute‑Loire (43)
Lozère (48)
Nièvre (58)
Puy‑de‑Dôme (63)
Rhône (69)
Haute‑Saône (70)
Saône‑et‑Loire (71)
Savoie (73)
Haute‑Savoie (74)
Var (83)
Vaucluse (84)
Territoire de Belfort (90)
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A N N E X E I I I
MoDÈle D’autorisation Pour un Mineur
Je soussigné(e) ..., né(e) le ... à ..., demeurant à ..., agissant en qualité de [entourer la mention utile] mère, père ou tuteur, représentant légal, autorité qui a la garde de : [nom et prénom], déclare autoriser ce(tte) dernier(ière) à tenir le rôle d’élève conducteur dans le cadre de l’examen du BAFM.À ... le ...
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION _____
Délégation à la sécurité et à la circulation routières _____
Sous-direction de l’éducation routière _____
Bureau de l’éducation à la conduite et à la sécurité routière _____
Circulaire du 1er août 2011 relative aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière
NOR : IOCS1120892C
Résumé : modalités d’organisation des examens du brevet pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (BEPECASER) portant application des dispositions prévues par l’arrêté relatif aux conditions d’exercice de cette profession.
Catégorie : mesures d’organisation des services retenues par le ministre pour la mise en œuvre des dispositions dont il s’agit.
Domaine : transport, équipement.
Mots clés liste fermée : sécurité.
Mots clés libres : sécurité routière – enseignement conduite.
Référence : arrêté relatif aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière.
Circulaire abrogée : circulaire NOR : DEVS1010121C du 6 mai 2010 portant application de l’arrêté du 3 mai 2010 relatif aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière.
Date de mise en application : septembre 2011.
Pièces annexes : 20 annexes.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Monsieur le préfet de police ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (pour exécution) ; Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement ; direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Île-de-France) (pour information).
La présente circulaire a pour objet de préciser l’arrêté NOR : DEVS0918397A du 3 mai 2010 relatif aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière.
Elle abroge et remplace la circulaire NOR : DEVS1010121C du 6 mai 2010.La principale modification opérée porte sur la liste des documents autorisés pour les épreuves d’admission intitulées
« contrôle des connaissances » et « pédagogie en salle ».Les services chargés de l’organisation de l’examen devront mettre en ligne sur leur site Internet les différents guides
de l’examinateur du BEPECASER actualisés, dès leur réception, et en assurer la diffusion auprès des centres de formation et des candidats libres.
Article 1er
Les candidats au diplôme de base du BEPECASER doivent être titulaires du diplôme national du brevet, d’un diplôme, d’un certificat ou d’une attestation figurant dans l’annexe I de l’arrêté du 3 mai 2010.
La vérification des titres et diplômes de l’enseignement technologique homologués ou enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), lors de leur délivrance, au niveau V et aux niveaux supérieurs peut se faire en consultant le site Internet de la commission nationale de la certification professionnelle (www.cncp.gouv.fr).
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Les candidats titulaires d’un diplôme étranger doivent impérativement fournir une attestation du niveau du diplôme possédé. Cette attestation doit certifier que le diplôme possédé est d’un niveau équivalent ou supérieur au diplôme national du brevet ou d’un titre admis en dispense. Elle est délivrée par le rectorat d’académie du domicile du candidat pour les diplômes d’enseignement secondaire général, par le ministère en charge de l’éducation nationale pour les diplômes d’enseignement secondaire professionnel, par le ministère en charge de l’agriculture pour les diplômes d’enseignement secondaire agricole.
Les candidats doivent être titulaires du permis de conduire des véhicules de la catégorie B ou de cette même catégorie spécialement aménagée pour tenir compte du handicap physique du conducteur.
En outre, les candidats aux mentions « deux-roues » et « groupe lourd » doivent être respectivement titulaires du permis de la catégorie A non limité et du permis des catégories C, E (C) et D.
Les permis de conduire délivrés à l’étranger et reconnus équivalents à celui délivré en France en application des dispositions prévues par l’un des arrêtés du 8 février 1999 fixant les conditions de reconnaissance et d’échange des permis de conduire délivrés à l’étranger doivent être acceptés.
L’accès à la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière est conditionné à la délivrance d’une autorisation d’enseigner délivrée par les services de l’État compétents. Pour l’obtention de cette autorisation, le titulaire du BEPECASER doit justifier de l’ensemble des conditions définies par arrêté du 8 janvier 2001 modifié relatif à l’autorisation d’enseigner, à titre onéreux, la conduite des véhicules à moteur et la sécurité routière (conditions d’âge, d’aptitude physique, de moralité, de validité, d’ancienneté et de catégorie du permis de conduire).
Article 2
L’épreuve préalable de contrôle de niveau du BEPECASER est destinée à permettre aux candidats non titulaires de l’un des titres requis d’accéder à l’examen.
Cette épreuve a pour but de tester les capacités du candidat en matière d’orthographe, de maniement de la langue et de compréhension d’un texte simple. Il lui est demandé de rétablir chaque mot manquant, de rectifier les mots impropres et les fautes d’orthographe, introduits dans un texte. La notation de l’épreuve s’effectue à raison d’un point en moins par erreur ou omission commise par le candidat. La note obtenue n’entre pas dans le calcul des notes conditionnant la réussite aux épreuves de l’examen. Les candidats ayant obtenu à cette épreuve au moins 10/20 sont admis à se présenter aux épreuves d’admissibilité.
Article 3
L’examen du BEPECASER de base est composé d’épreuves d’admissibilité et d’épreuves d’admission.
3.1. Les épreuves d’admissibilité
Elles ont pour but de déceler si le candidat est apte ou non à suivre avec bénéfice une formation d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière. Elles sont composées d’une épreuve écrite et d’une épreuve orale, destinées à contrôler les qualités d’expression, d’analyse et de synthèse des candidats ainsi que leur ouverture d’esprit et leur aptitude à communiquer et à argumenter. Ces épreuves ne font pas appel à des connaissances précises.
Étude d’un dossier (durée 3 heures – coef. 1)
Cette épreuve est destinée à contrôler les qualités d’expression écrite du candidat, ses facultés d’analyse et de synthèse, son ouverture d’esprit.
Le candidat dispose d’un dossier comprenant plusieurs documents d’ordre général ou se rapportant au monde de l’automobile ou à la sécurité routière. Il lui est demandé de rédiger une synthèse et éventuellement de répondre à une ou plusieurs questions portant sur le dossier qui lui est soumis.
La compréhension générale du dossier et de sa logique interne, la qualité du travail écrit, la pertinence des commentaires constituent les critères de notation.
Les correcteurs utilisent le tableau de notation figurant à l’annexe I de la présente circulaire.
Entretien (durée 20 minutes – coef. 1)
Cette épreuve a pour but d’apprécier les capacités du candidat à communiquer et à argumenter au-delà des idées reçues. Il ne s’agit en aucune façon d’une interrogation visant à contrôler des connaissances précises sur le sujet.
L’entretien porte sur un sujet d’ordre général ou se rapportant au monde de l’automobile ou à la sécurité routière. Le candidat développe l’un des deux sujets tirés au sort parmi la banque de sujets établie par le ministère chargé de la sécurité routière. Le sujet non choisi par le candidat est remis dans la banque de sujets immédiatement après le tirage au sort. Celui-ci s’effectue à l’aide de papiers numérotés en fonction du nombre de sujets.
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La compréhension du sujet, la diversité et la pertinence des apports personnels, la qualité de la communication, la faculté à argumenter sur le sujet fondent les éléments de la notation.
Les examinateurs utilisent le tableau de notation figurant à l’annexe II de la présente circulaire.
Les candidats ayant obtenu aux deux épreuves une moyenne générale d’au moins 10/20 sont déclarés admissibles.
3.2. Les épreuves d’admission
À l’issue des épreuves d’admissibilité, le candidat dispose d’un délai minimum de cinq mois qu’il met à profit pour suivre une formation spécifique le préparant à l’accès à sa future activité professionnelle.
Les épreuves d’admission ont pour finalité de contrôler les capacités et les compétences acquises en formation. Elles comprennent quatre épreuves complémentaires :
Épreuve de contrôle des connaissances (durée 1 h 15 min – coef. 2)
Cette épreuve a pour objet de vérifier si le candidat connaît l’ensemble du programme de formation défini à l’annexe III de l’arrêté du 3 mai 2010 et développé à l’annexe III de la présente circulaire et s’il sait utiliser efficacement le code de la route.
Elle se présente sous la forme d’un questionnaire à choix multiples composé de quarante questions.
Le candidat répond en cochant la (ou les) réponse(s) qu’il estime bonne(s) parmi celles qui lui sont proposées. La notation de l’épreuve s’effectue à raison d’un point en moins par réponse fausse ou incomplète.
Les questions de statistiques de cette épreuve portent sur les documents suivants édités par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière et diffusés par La Documentation française :
– « Le bilan annuel : statistiques et commentaires » ;– « Les grands thèmes de la sécurité routière ».
Les éditions de référence pour les questions de statistiques sont celles disponibles six mois avant les épreuves d’admission.
Par ailleurs, le questionnaire peut comprendre des questions d’ordre pédagogique portant sur le programme national de formation à la conduite, le Guide pour la formation des automobilistes ainsi que les ouvrages mentionnés dans la bibliographie du guide, le livret d’apprentissage du permis de la catégorie « B ».
Pendant l’épreuve, les candidats sont autorisés à consulter uniquement le code de la route (toutes éditions confondues).
Ces documents peuvent être accompagnés de photocopies de textes officiels parus récemment collés aux lieu et place des anciens textes ou laissés librement dans les ouvrages. Ils peuvent comporter des repères, trombones ou onglets de couleur, regroupant ou séparant des pages. En revanche, les photocopies d’ouvrage entier ne sont pas acceptées.
Toute annotation personnelle sur ces documents est interdite, sauf les références relatives aux mises à jour. Les fiches personnelles, les calculatrices ainsi que tout moyen technique de communication sont également interdits.
Ces dispositions doivent figurer sur la convocation aux épreuves d’admission.
Les agents chargés de la surveillance des salles de composition doivent veiller tout particulièrement au respect des instructions mentionnées ci-dessus, à l’entrée des salles, pendant le déroulement de l’épreuve. Ces agents doivent prendre les mesures mentionnées à l’article 3 de l’arrêté du 3 mai 2010 et au paragraphe 3.6. C de la présente circulaire en cas de fraude ou tentative de fraude.
Épreuve de pédagogie en salle (durée 55 minutes – coef. 3)
Cette épreuve est destinée à évaluer les qualités pédagogiques du candidat dispensant un cours devant un auditoire composé d’un nombre minimum de trois élèves en formation au permis de conduire. À défaut, toute autre personne titulaire ou non du permis de conduire peut constituer l’auditoire. En revanche, les candidats à l’examen du BEPECASER et les examinateurs de la session en cours ainsi que les enseignants de la conduite automobile et de la sécurité routière ne sont pas autorisés à constituer l’auditoire.
Chaque candidat doit venir accompagné d’au moins un élève disponible pour cette épreuve pour la journée entière, sinon, d’au moins deux élèves, l’un disponible le matin, l’autre l’après-midi. Il appartient aux services chargés de l’organisation de l’examen de préciser cette obligation dans la convocation aux candidats et aux établissements de formation. Chaque jour, avant le début des épreuves, candidats et/ou établissements de formation remettent aux responsables de l’organisation de l’examen la liste nominative des élèves destinés à constituer l’auditoire. Dans la mesure du possible, les candidats ne dispensent pas leurs cours aux élèves amenés par eux ou par leur établissement de formation.
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Le candidat choisit l’un des deux sujets tirés au sort parmi la banque de sujets établie par le ministère chargé de la sécurité routière détaillée à l’annexe IV de la présente circulaire. Il utilise à son gré les seuls documents suivants :
– Le code de la route (toutes éditions confondues) ;– « Le bilan annuel : statistiques et commentaires » ;– « Les grands thèmes de la sécurité routière » ;– le programme national de formation à la conduite ;– le Guide pour la formation des automobilistes ;– le Code de la conduite ;– les livrets d’apprentissage des différentes catégories de permis de conduire.
Ces dispositions doivent figurer sur la convocation aux épreuves d’admission.
Durant la prestation du candidat, les examinateurs observent :– la relation avec l’auditoire ;– la détermination de l’objectif ;– le développement du cours ;– le bilan de la séance.
Après que le candidat eut tiré le bilan de la séance avec son auditoire, il dispose d’un temps de préparation obligatoire de 5 minutes, hors présence de l’auditoire, pour mettre au point les explications sur sa démarche pédagogique auprès des examinateurs. L’échange avec les examinateurs est obligatoire. Il permet notamment de noter le dernier critère prévu dans le tableau de notation figurant à l’annexe V de la présente circulaire. En conséquence, les examinateurs arrêtent le cours du candidat systématiquement au bout de 45 minutes, que ce dernier ait ou non procédé au bilan de la séance avec l’auditoire.
Épreuve de conduite commentée (durée 25 minutes – coef. 1)
Cette épreuve a pour objet de vérifier que le candidat est capable d’analyser des situations de conduite et d’exprimer les résultats de cette analyse dans des termes lui permettant d’enseigner la conduite.
Le candidat conduit le véhicule sans instruction des examinateurs hormis dans les situations décrites ci-dessous et commente un nombre suffisant de situations d’utilisation de la route. Le commentaire peut notamment porter sur les thèmes suivants : le véhicule, le conducteur, l’environnement, les autres usagers. Il doit apporter des renseignements sur la façon dont le candidat perçoit les situations de conduite et sur l’analyse de ses prises de décision.
Si le candidat le souhaite, les examinateurs peuvent lui indiquer une direction à prendre. De même, mais uniquement sur le parcours du retour, ils peuvent guider le candidat pour que le temps réglementaire de l’épreuve ne soit pas dépassé. Enfin, lorsqu’ils constatent que le candidat utilise des parcours « bachotés », ils peuvent modifier le parcours en indiquant une autre direction.
Les véhicules utilisés pour cette épreuve sont fournis par les candidats et doivent être conformes aux dispositions de l’article 6 de l’arrêté du 8 janvier 2001 modifié relatif à l’exploitation des établissements d’enseignement, à titre onéreux, de la conduite des véhicules à moteur et de la sécurité routière.
Par ailleurs, les candidats doivent présenter une attestation d’assurance précisant que leur véhicule fait l’objet d’une police d’assurance valable pour les épreuves du BEPECASER couvrant sans limite les dommages pouvant résulter d’accidents causés aux tiers ainsi qu’au conducteur et aux personnes transportées.
Si ces conditions ne sont pas remplies, le candidat n’est pas examiné. Ces dispositions doivent figurer sur la convocation.
L’évaluation porte plus sur les qualités du commentaire que sur celles de la conduite elle-même. En aucun cas, cette prestation ne doit être assimilée à une épreuve de conduite personnelle ou à une épreuve du permis de conduire. Une faute de conduite isolée ne mettant pas en cause gravement la sécurité n’entraîne pas une note éliminatoire, sauf si l’ensemble de la prestation confirme des lacunes.
La prestation des candidats est jugée sur :– la qualité de la prise d’informations ;– la qualité de l’analyse ;– la qualité de la décision ;– la qualité de l’action.
Les examinateurs utilisent le tableau de notation figurant à l’annexe VI.
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Épreuve de pédagogie sur véhicule (durée 65 minutes – coef. 3)Elle permet d’apprécier un nouvel aspect des qualités pédagogiques du candidat. Celui-ci est ici placé en situation
d’enseignant dispensant un cours pratique à un élève conducteur.Le candidat doit être accompagné d’un élève conducteur en formation initiale pour l’obtention de la catégorie B du
permis de conduire, quel que soit le cursus suivi. Cet élève doit avoir suivi une formation pratique minimum de trois heures en circulation. Il en doit être muni de son livret d’apprentissage, de la copie de sa fiche « suivi de formation », de sa demande de permis de conduire ou de sa photocopie. Ces deux documents doivent être correctement renseignés et cohérents tant sur le plan administratif que pédagogique, c’est-à-dire être conformes aux directives pédagogiques édictées pour la mise en œuvre du programme national de formation à la conduite automobile (PNF). Si ces conditions ne sont pas remplies, l’élève ne peut participer à l’épreuve.
Exceptionnellement, les élèves conducteurs en préparation au permis de conduire de la catégorie B dans le cadre d’une formation professionnelle ou à l’armée sont acceptés à condition que le volume minimum de trois heures de formation pratique soit respecté et qu’ils soient munis d’un livret d’apprentissage et d’une fiche de suivi de formation sur laquelle aura été reporté leur niveau de formation, conformément aux directives pédagogiques édictées pour la mise en œuvre du Programme national de formation à la conduite automobile (PNF).
S’il est mineur, l’élève doit être muni d’une autorisation parentale conforme à ce modèle :« Je soussigné (e)............................. né (e)..................... le................. à.................... demeurant à..............................
agissant en qualité de (entourer la mention utile) père, mère ou tuteur, représentant légal, autorité qui a la garde de : (nom et prénom) déclare autoriser ce (tte) dernier (ère) à tenir le rôle de l’élève conducteur dans le cadre de l’examen du BEPECASER.
À........................., le............................ » signatureCes dispositions sont précisées sur la convocation.Le tirage au sort de l’élève conducteur doit être effectué juste avant le commencement de l’épreuve. Si le tirage a
désigné un élève conducteur amené par le centre de formation ou le candidat, un nouveau tirage au sort est effectué dans la mesure du possible.
Lors de ce tirage, il convient également de tenir compte de la durée des leçons dispensées à l’élève conducteur qui ne doit pas dépasser celle prévue dans la réglementation relative à l’apprentissage de la conduite.
Après avoir pris connaissance du livret d’apprentissage de l’élève, le candidat adapte son enseignement en fonction du niveau de l’élève. Il a l’entière initiative de l’organisation de la séance et du choix de l’itinéraire. Il peut demander aux examinateurs de lui indiquer des zones de travail dont il définit lui-même les caractéristiques.
Les documents écrits autorisés pour cette épreuve sont le Programme national de formation à la conduite, le Guide pour la formation des automobilistes. L’utilisation d’objets (ardoises, maquettes avec véhicules, panneaux en miniature), de schémas préétablis est permise pour illustrer ses explications. Le candidat peut occuper le siège du conducteur à la place de l’élève pour faire des démonstrations.
Les caractéristiques du véhicule utilisé pour cette épreuve sont identiques à celles définies pour l’épreuve de « conduite commentée ».
Le candidat se présente le jour de l’épreuve accompagné d’un élève conducteur et d’un véhicule correspondant aux conditions définies ci-dessus et rappelées sur sa convocation. Si ces conditions ne sont pas remplies, le candidat n’est pas examiné. Dans le cas exceptionnel où deux centres de formation sont convoqués le même jour et où l’un des deux présente des élèves conducteurs dont aucun ne répond au profil exigé, les dispositions suivantes sont prises :
– les candidats ne répondant pas aux conditions requises ne sont pas examinés et sont convoqués un autre jour, uniquement si le planning de l’examen initialement prévu le permet ;
– pour les autres candidats, le tirage au sort de l’élève conducteur est effectué à partir des élèves conducteurs présents répondant aux conditions exigées, même s’ils ont été amenés par leur centre de formation.
De même, à titre exceptionnel, si, en fin de matinée ou de journée, un candidat se trouve en présence d’un seul élève conducteur, il dispense son cours au seul élève présent, sans qu’un tirage au sort de l’élève conducteur ait été effectué au préalable.
Les examinateurs notent :– la relation avec l’élève ;– la détermination de l’objectif ;– le développement du cours ;– le bilan de la séance.Après que le candidat eut tiré auprès de l’élève le bilan de la séance, il dispose d’un temps de préparation obligatoire
de cinq minutes, hors présence de l’élève, pour mettre au point les explications sur sa démarche pédagogique auprès
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des examinateurs. L’échange avec les examinateurs est obligatoire. Il permet notamment de noter le dernier critère prévu dans le tableau de notation figurant à l’annexe VII de la présente circulaire. En conséquence, les examinateurs arrêtent la prestation du cours du candidat systématiquement au bout de cinquante-cinq minutes, que ce dernier ait ou non procédé au bilan de la séance avec l’élève.
Afin que ces épreuves se déroulent dans de bonnes conditions, les services chargés de l’organisation de l’examen doivent appliquer les dispositions suivantes :
– demander aux centres de formation de fournir en temps utile la liste des candidats présentés par leurs soins aux épreuves d’admission et établir parallèlement à la convocation individuelle adressée à chaque candidat une convocation pour le centre de formation mentionnant le nombre d’élèves conducteurs et de voitures qu’il doit fournir chaque jour, calculé en fonction du nombre de jurys, de candidats, d’épreuves pratiques organisées le même jour, du respect du temps réglementaire d’apprentissage de la conduite ;
– mentionner sur la convocation aux candidats et aux centres de formation l’obligation de respecter toutes les conditions définies ci-dessus faute de quoi les candidats ne seront pas examinés et pour les établissements de formation, l’obligation de fournir le jour des épreuves la liste des élèves conducteurs présentés par leurs soins.
Les examinateurs utilisent le tableau de notation figurant à l’annexe VII de la présente circulaire.
3.3. Les épreuves de rattrapage
Les candidats ayant échoué aux épreuves d’admission mais admis à se présenter aux épreuves de rattrapage bénéficient d’un délai suffisant pour acquérir les connaissances supplémentaires nécessaires.
3.4. La mention « deux-roues »
3.4.1. Les épreuves
La mention « deux-roues » est composée de trois épreuves permettant de vérifier les performances techniques des candidats, leurs connaissances théoriques sur l’ensemble du programme défini à l’annexe V de l’arrêté du 3 mai 2010 et développé à l’annexe VIII de la présente circulaire ainsi que leur aptitude pédagogique pour cet enseignement spécifique.
La durée totale des trois épreuves est de une heure trente cinq minutes par candidat. L’ordre de passage des épreuves est laissé à l’initiative des services chargés de l’organisation de l’examen et des examinateurs.
Épreuve de maîtrise du véhicule sur aire de manœuvre fermée à la circulation (durée 15 minutes – coef. 2)
L’épreuve est destinée à vérifier si le candidat a un niveau de maîtrise suffisant de la conduite des motocyclettes.
Il ne s’agit pas d’apprécier un niveau de virtuosité élevé, mais de s’assurer que le candidat a une pratique personnelle suffisante de la motocyclette pour circuler et enseigner en toute sécurité.
Les exercices conçus pour cette épreuve permettent notamment d’évaluer le niveau de performance du candidat en matière de position sur la machine, de sens de l’équilibre, de connaissance et d’emploi des commandes, d’utilisation de la boîte de vitesse, de maîtrise de la technique du regard, de la technique d’inclinaison, de l’efficacité du freinage, etc.
Ils sont représentés sur les quatre fiches figurant en annexe IX de la présente circulaire.
Chaque fiche comporte trois exercices à réaliser par le candidat :a) maîtrise de la machine sans le moteur (niveau E1) ;b) maîtrise de la machine à allure lente avec passager (niveau E1) ;c) maîtrise de la machine à allure normale (niveau E2).
Le candidat tire au sort une des quatre fiches à l’aide de numéros de 1 à 4.
Préalablement à la réalisation de chacun des trois exercices, le candidat installe le matériel de piste (cônes et/ou piquets) avec l’aide d’un ou plusieurs formateurs comme indiqué sur la fiche.
En cas d’erreur d’installation, les examinateurs demandent au candidat de procéder aux rectifications nécessaires.
Lorsque toutes les conditions sont réunies, le candidat exécute l’exercice en respectant les consignes relatives aux manœuvres à réaliser, au parcours à effectuer, au nombre d’essais autorisés, au temps minimum et maximum imposé s’il y a lieu.
a) Maîtrise de la machine sans l’aide du moteur
Cet exercice permet d’apprécier les performances du candidat en matière de déplacement de la machine sans l’aide du moteur, c’est-à-dire sa capacité à maîtriser le poids de la machine.
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Suivant la fiche tirée au sort, le candidat se place à droite ou à gauche de sa machine et la fait évoluer en marche avant ou arrière selon l’itinéraire défini.
Un seul essai est accordé.
Les examinateurs sanctionnent les erreurs en tenant compte du barème indiqué :
CLASSIFICATION DES ERREURS BARÈME DES PÉNALITÉS
Chute de la moto
– 2Refus d’obstacle
Erreur de parcours
Cône déplacé ou renversé – 1
Difficulté manifeste et durable de maintien d’équilibre
b) Maîtrise de la machine à allure lente avec passager
Cet exercice a pour finalité d’évaluer l’aptitude du candidat à effectuer à allure lente avec un passager un parcours hors circulation.
Le candidat réalise le circuit indiqué sur la fiche, à allure lente, avec passager, en utilisant les commandes à sa convenance.
Aucun rapport de vitesse n’est imposé. Seule doit compter la réalisation de l’exercice.
Le ralenti du moteur est réglé selon les normes prescrites dans la notice d’utilisation de la motocyclette (manuel du propriétaire), sauf si ce réglage ne permet manifestement pas la réalisation de l’exercice.
Le profil du passager est défini au paragraphe 3.4.2 suivant intitulé : « Les moyens nécessaires à la réalisation des épreuves ».
Deux essais sont accordés. Le candidat est libre d’effectuer les deux, sauf en cas de chute de la moto au premier essai. Pour permettre au candidat de prendre sa décision d’effectuer un deuxième essai en toute connaissance de cause, les examinateurs communiquent au candidat les types et nombres d’erreurs commises ainsi que la moyenne des temps enregistrés par chacun d’eux au premier essai. Seul le meilleur essai est pris en compte pour l’évaluation. Toutefois, une chute de moto au deuxième essai annule le premier essai, même s’il était meilleur. Pour chaque essai, le candidat doit positionner la machine à l’arrêt (moteur en marche) au point de départ de l’exercice.
Les erreurs suivantes sont sanctionnées par les examinateurs selon le barème indiqué :
CLASSIFICATION DES ERREURS BARÈME DES PÉNALITÉS
Chute de la moto
– 8Refus d’obstacle
Erreur de parcours
Un ou plusieurs pieds à terre suite à un calage du moteur
– 3
Un ou plusieurs pieds à terre consécutifs à un déplacement ou à un renversement de cône ou piquet
Calage du moteur au départ
Cône ou piquet déplacé ou renversé
Difficulté manifeste et durable de maintien d’équilibre
c) Maîtrise de la machine à allure normale
Cet exercice a pour but de vérifier la capacité du candidat à effectuer, dans un temps limité, un parcours en utilisant la 3e vitesse ainsi qu’un arrêt de précision.
Le candidat effectue le parcours décrit sur la fiche dans le temps imparti en utilisant la 3e vitesse et arrête la totalité de la motocyclette (longueur hors tout, c’est-à-dire à l’aplomb extrême avant et arrière) dans le rectangle prévu.
Il n’est pas fixé de moment précis pour le passage en 3e vitesse. Le candidat peut à tout moment revenir en 2e vitesse, le début du freinage est laissé à son initiative.
Deux essais sont accordés. Le candidat est libre d’effectuer les deux, sauf en cas de chute de la moto au premier essai. Pour permettre au candidat de prendre sa décision d’effectuer un deuxième essai en toute connaissance de
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cause, les examinateurs communiquent au candidat les types et nombres d’erreurs commises ainsi que la moyenne des temps enregistrés par chacun d’eux au premier essai. Les examinateurs fondent leur notation en tenant compte des erreurs suivantes :
CLASSIFICATION DES ERREURS BARÈME DES PÉNALITÉS
Totalité du parcours effectué en 2e vitesse
– 10Chute de la moto
Refus d’obstacle
Erreur de parcours
Défaut de maîtrise de la rétrogradation (fiche no 2 seulement)
– 4Blocage des roues prolongé
Arrêt avant ou après la zone matérialisée
Pied à terre– 2
Cône déplacé ou renversé
De légers blocages des roues contrôlés ne sont pas sanctionnés.Les examinateurs se placent en opposition de part et d’autre de la zone de déclenchement et d’arrêt du chronomètre.
Ils arrêtent le chronomètre quand la motocyclette est immobilisée et que le candidat a mis pied(s) à terre. Ils chronomètrent chaque essai. Ils calculent la moyenne des temps enregistrés par chacun d’eux et prennent en compte le meilleur essai. Toutefois, une chute de la moto au deuxième essai annule le premier essai, même s’il était meilleur.
Le temps réglementaire pour effectuer le parcours est précisé sur la fiche. Il est différent selon que le sol est sec ou mouillé. On entend par le sol sec, un sol dépourvu de toute trace d’humidité.
Le non-respect du temps réglementaire est sanctionné de la manière suivante :
CLASSIFICATION DES ERREURS BARÈME DES PÉNALITÉS
Non‑respect du temps réglementaire minimum– 10
Dépassement du temps réglementaire maximum de plus d’1 seconde
Dépassement du temps réglementaire maximum de 5/10 à 1 seconde – 8
Dépassement du temps réglementaire maximum jusqu’à 5/10 – 5
d) Prescriptions communes aux trois exercices
Tout abandon ou non-exécution volontaire d’un exercice est considéré comme abandon de l’épreuve. Dans ce cas, le candidat obtient la note 0 à cette épreuve. La mention « abandon » est portée sur la feuille de notation du candidat qui n’est pas autorisé à subir les autres exercices de cette épreuve qu’il lui restait encore éventuellement à subir.
La définition des erreurs correspond à celle de l’examen du permis de conduire :– chute de la moto : perte de contrôle se traduisant par la motocyclette couchée ;– cône déplacé ou renversé par le candidat, la motocyclette ou le passager : nécessitant une remise en place ;– refus d’obstacle : obstacle non franchi en raison d’une impossibilité technique de le négocier ;– erreur de parcours : non-respect de l’itinéraire fixé ou des consignes relatives au parcours.Toutes les erreurs commises par le conducteur et le passager sont prises en compte.Toutes les erreurs sont retenues et se cumulent.Chaque exercice correspond à un critère de notation auquel est attribuée une échelle de notes variables indiquée
sur le tableau de notation prévu à l’annexe X de la présente circulaire.
Épreuve de contrôle des connaissances (durée 15 minutes – coef. 2)Cette épreuve vise à vérifier les connaissances théoriques des candidats sur des sujets portant sur l’ensemble du
programme de formation défini à l’annexe V de l’arrêté du 3 mai 2010 relatif aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière et développé à l’annexe VIII de la présente circulaire.
Les principaux thèmes traités sont :– le motard et sa formation ;– la sensibilisation des cyclomotoristes à la pratique du cyclomoteur ;– le motard, le cyclomotoriste et les autres ;– le motard et la moto ;
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– le cyclomotoriste et le cyclomoteur ;– le radioguidage.Le candidat tire au sort une fiche sur présentation des 25 fiches établies par le ministère chargé de la sécurité
routière et figurant en annexe XI. Il développe les thèmes mentionnés ci-dessus.L’épreuve se déroule sous la forme d’un entretien. Le candidat peut illustrer ses explications en faisant des schémas.Aucune préparation n’est admise.Les examinateurs vérifient les connaissances du candidat en matière de sécurité, de réglementation et de mécanique
des véhicules à deux roues à moteur et évaluent la clarté et l’organisation de son exposé. Ils modulent leur notation en utilisant le tableau de notation prévu à l’annexe XII.
Des éléments de réponses correspondant au niveau minimum de connaissances exigé des candidats sont fournis aux services chargés de l’organisation de l’examen et aux établissements de formation.
Épreuve de pédagogie sur aire fermée à la circulation ou en circulation (durée 65 minutes – coef. 6)À travers cette épreuve, ce sont les qualités pédagogiques du candidat pour l’enseignement de la conduite des
véhicules « deux roues » qui sont évaluées.Juste avant l’épreuve le candidat tire au sort :– le type d’épreuve de pédagogie qu’il passera (pédagogie sur aire fermée à la circulation ou pédagogie en
circulation). Le tirage au sort est effectué à l’aide d’une pièce de monnaie. Le côté face correspond à l’épreuve de pédagogie sur aire fermée à la circulation et le côté pile à celle de la pédagogie en circulation ;
– l’élève conducteur à qui il dispensera son cours dont le profil est défini à l’article 3.4.2.
a) Pédagogie sur aire fermée à la circulation
Le candidat dispense un cours pratique à un élève en cours de formation au permis de conduire de la catégorie A limitée ou non limitée, muni de son livret d’apprentissage sur lequel :
– au minimum les objectifs spécifiques a, b, c, d de l’étape no 1 sont validés ;– au maximum l’évaluation de synthèse de l’étape no 1 et tous les objectifs spécifiques de l’étape no 2 sont validés.
b) Pédagogie en circulation
Le candidat, installé au volant d’un véhicule équipé d’un système de liaison en état de marche, dispense un cours pratique à un élève en cours de formation au permis de conduire de la catégorie A limitée ou non limitée justifiant d’au moins cinq heures de formation pratique en circulation ou à un conducteur titulaire du permis de conduire de la catégorie A non limitée depuis moins d’un an.
L’élève conducteur doit être muni de son livret d’apprentissage sur lequel, au minimum, les évaluations de synthèse des étapes no 1 et no 2 sont validées et les objectifs spécifiques a, b, c, d de l’étape no 3 sont validés.
Les examinateurs prennent place à l’arrière du véhicule.Le candidat a l’entière initiative du choix des itinéraires. Il peut toutefois demander aux examinateurs de lui
indiquer des zones de travail ou des types de parcours dont il définit lui-même les caractéristiques.Avant le départ en circulation, le candidat doit donner toutes les explications utiles à l’élève sur l’utilisation du
système de liaison radio, indiquer les signes d’entente, les décisions à prendre en cas de panne, etc.
c) Prescriptions particulières
Si l’élève ne connaît pas la motocyclette, le candidat la lui présente et donne quelques explications d’ordre technique.Après avoir procédé au bilan de la séance avec l’élève, il dispose d’un temps de préparation obligatoire de cinq
minutes, hors présence de l’élève, pour mettre au point les explications sur sa démarche pédagogique auprès des examinateurs. Cet échange avec les examinateurs est obligatoire. Il permet notamment de noter le dernier critère prévu dans le tableau de notation figurant à l’annexe XIII. En conséquence, les examinateurs arrêtent le cours du candidat systématiquement au bout de cinquante-cinq minutes, que ce dernier ait ou non procédé au bilan de la séance avec l’élève.
En cas de chute de la moto provoquée par le candidat au cours de la démonstration d’un exercice, il appartient aux examinateurs de déterminer les raisons de cette chute et de sanctionner en conséquence lors de la notation.
d) Prescriptions communes à toutes les épreuves pratiques
Une intervention des examinateurs (verbale ou physique) peut parfois être nécessaire notamment pour assurer la sécurité de l’élève conducteur et/ou du candidat. En cas d’intervention, il appartient aux examinateurs de déterminer les raisons de tel oubli ou de tel comportement du candidat et de sanctionner en conséquence lors de la notation.
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3.4.2. Les moyens nécessaires à la réalisation des épreuves
Les terrains
Les épreuves sur aire fermée à la circulation se déroulent sur les terrains utilisés pour les épreuves du permis de conduire de la catégorie A ou sur tout autre terrain présentant les mêmes garanties de dimensions (130 m × 6 m) et d’aspects (sol plat, horizontal, sans obstacle dangereux, revêtu et exempt de gravillons) tel que parking, délaissé de route, terrain utilisé par des organismes de formation professionnelle (à l’exception des auto-écoles ou des centres de formation des enseignants de la conduite automobile et de la sécurité routière).
Les services techniques s’appuient sur le concours des directions départementales interministérielles pour le marquage des terrains.
Les matériels
Le matériel de piste se compose de cônes et de piquets disposés sur des socles. Il doit être identique au niveau des dimensions à celui utilisé pour les examens du permis de conduire. Il est fourni par le candidat ou par l’établissement de formation.
Le nombre maximum de cônes et de piquets à apporter est respectivement de 30 cônes et de 10 piquets. Cette disposition figure sur la convocation des candidats.
Chaque examinateur se présente à l’examen muni d’un chronomètre.
Les véhicules
Les motocyclettes utilisées pour la mention « deux-roues » doivent répondre aux normes fixées pour les épreuves du permis de conduire de la catégorie A non limitée ainsi qu’aux caractéristiques suivantes :
– être équipées d’un dispositif de liaison en état de marche permettant une liaison permanente entre le candidat et l’élève, conformément aux dispositions de l’article 6 de l’arrêté du 8 janvier 2001 modifié relatif à l’exploitation des établissements d’enseignement, à titre onéreux, de la conduite des véhicules à moteur et de la sécurité routière ;
– être en bon état mécanique ;
– faire l’objet d’une police d’assurance présentée par le candidat couvrant sans limite pour les épreuves du BEPECASER les dommages pouvant résulter d’accidents causés aux tiers ainsi qu’aux personnes se trouvant sur la motocyclette et à l’intérieur du véhicule suiveur.
Le port du casque et des gants sont obligatoires pour le candidat, le passager et l’élève conducteur. Des vêtements de protection (chaussures fortes, blousons) sont fortement recommandés.
Chaque candidat fournit un véhicule conforme aux conditions citées ci-dessus ainsi que la notice d’utilisation de la motocyclette (manuel du propriétaire). Si ces conditions ne sont pas remplies, le candidat n’est pas examiné.
Le passager
Il est fourni par le candidat et peut être son élève conducteur ou tout autre personne située sur le lieu d’examen. S’il est mineur, il doit être muni d’une autorisation parentale conforme au modèle défini pour l’épreuve de pédagogie sur véhicule du tronc commun valable pour tenir le rôle de passager dans le cadre de l’examen du BEPECASER.
L’élève conducteur
Le candidat doit être accompagné de deux élèves conducteurs : l’un répondant aux caractéristiques définies pour l’épreuve de pédagogie sur aire fermée à la circulation, l’autre répondant à celles fixées pour l’épreuve de pédagogie en circulation.
L’élève, s’il n’est pas titulaire du permis de conduire, doit obligatoirement être muni de son livret d’apprentissage et d’une copie de sa fiche de suivi de formation.
Ces deux documents doivent être correctement renseignés et cohérents tant sur le plan administratif que pédagogique, c’est-à-dire être conformes aux directives pédagogiques édictées pour la mise en œuvre du Programme national de formation à la conduite automobile (PNF), faute de quoi l’élève conducteur ne pourra participer à l’épreuve.
L’élève conducteur mineur doit être muni d’une autorisation parentale conforme au modèle défini pour l’épreuve de pédagogie du tronc commun.
Toutes les caractéristiques concernant le matériel de piste, le véhicule, le passager, les élèves conducteurs sont précisées sur la convocation des candidats.
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3.4.3. L’organisation administrative des épreuves
Les examinateurs
Les examinateurs sont retenus pour leur compétence technique et pédagogique. Ils doivent avoir une pratique régulière de la motocyclette.
Une réunion préparatoire obligatoire d’une demi-journée destinée aux examinateurs est organisée avant le début des épreuves, animée par le coordinateur pédagogique avec, si nécessaire, l’aide d’un examinateur spécialiste de la formation à la conduite des véhicules « deux-roues » choisi par le coordinateur. Ils auront eu connaissance quinze jours avant du guide de l’examinateur contenant les indications utiles sur le système d’évaluation.
L’organisation des jurys
Un jury examine quatre candidats par jour, à raison d’un candidat toutes les deux heures pour tenir compte des temps de notation.
Un candidat est examiné par des jurys différents pour l’épreuve de pédagogie et les autres épreuves.
Deux jurys minimum par journée d’examen sont donc organisés.
Il convient de programmer des rotations de jurys par demi-journée et, dans la mesure du possible, d’éviter d’affecter au même jury les candidats d’un même centre de formation.
L’ordre de passage des épreuves
Il est laissé à l’initiative des services chargés de l’organisation de l’examen et des examinateurs.
Les élèves conducteurs
Un tirage au sort de l’élève conducteur correspondant au type d’épreuve de pédagogie que le candidat doit passer (« plateau » ou « circulation ») est systématiquement effectué avant l’épreuve. Si un candidat tire au sort un élève conducteur amené par lui ou par son centre de formation, un nouveau tirage doit obligatoirement être effectué.
Toutefois, dans les cas exceptionnels suivants, le tirage au sort est organisé dans les conditions fixées ci-dessous :– lorsque les seuls élèves conducteurs présents répondant au profil exigé sont les élèves conducteurs provenant du
centre de formation du candidat, le tirage au sort s’effectue à partir de ces seuls élèves ;– lorsqu’en raison d’un effectif réduit de candidats, le service en charge de l’organisation de l’examen n’a pu
convoquer le même jour que des candidats provenant d’un même centre de formation, le tirage au sort s’effectue à partir des élèves conducteurs amenés par les candidats de ce centre, à condition qu’ils répondent au profil exigé ;
– lorsqu’il ne reste plus qu’un seul élève conducteur présent en fin de matinée ou de journée, le candidat dispense son cours à ce seul élève présent.
Les convocations
Une convocation individuelle est adressée à chaque candidat précisant notamment les caractéristiques des deux véhicules d’examen ainsi que les conditions requises pour les deux élèves conducteurs.
Parallèlement, une convocation est adressée aux établissements de formation leur rappelant l’obligation de fournir le jour de l’examen les véhicules et le matériel d’examen, des élèves conducteurs en nombre suffisant, en fonction du nombre de candidats et de jurys, ainsi que la liste des ces élèves, faute de quoi les élèves ne seront pas examinés.
3.5. La mention « groupe lourd »
3.5.1. Les épreuves
La mention « groupe lourd » est composée de quatre épreuves permettant de vérifier les capacités techniques des candidats, leurs connaissances théoriques sur l’ensemble du programme défini à l’annexe VII de l’arrêté du 3 mai 2010 et à l’annexe XIV de la présente circulaire ainsi que leur aptitude pédagogique pour cet enseignement spécifique.
La durée totale des quatre épreuves est de deux heures et cinq minutes par candidat. Toutefois, pour les candidats bénéficiant de la dispense de l’épreuve de maîtrise du véhicule à allure lente sur aire de manœuvre fermée à la circulation, en application des dispositions de l’arrêté du 3 mai 2010, la durée totale de l’examen est de une heure cinquante-cinq minutes par candidat.
Épreuve de maîtrise du véhicule à allure lente sur aire de manœuvre fermée à la circulation (durée : 10 minutes maximum – coef. 1)
L’objectif de cette épreuve est de s’assurer par le biais d’un exercice de maniabilité que le candidat est apte à manœuvrer le véhicule dans un espace limité.
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L’exercice consiste :– à effectuer une marche arrière sinueuse en faisant passer le véhicule entre les obstacles ou en les contournant ;– à réaliser un arrêt de précision en immobilisant l’aplomb arrière du véhicule dans une zone blanche matérialisée.
Différentes manœuvres proches de celles rencontrées dans le cadre d’une activité professionnelle ont été conçues et sont représentées sur seize fiches, figurant en annexe XV de la présente circulaire, numérotées de 1 à 8 pour la catégorie E [C] et de 9 à 16 pour la catégorie D.
Préalablement à l’examen, le candidat tire au sort un numéro de 1 à 16, chaque numéro correspond à une fiche. Sur la fiche sont indiqués :
– le véhicule (E [C] ou D) qui sera utilisé pour l’épreuve de maîtrise du véhicule à allure lente sur aire fermée à la circulation et l’épreuve de conduite personnelle, citée ci-dessous ;
– l’exercice à réaliser précisant le point de départ et d’arrivée, l’itinéraire à suivre, l’implantation et le nombre d’obstacles.
Pour les exercices effectués avec un véhicule de la catégorie D, hormis les cas de pluie ou de forte chaleur, les déplacements et l’arrêt de précision sont réalisés portières et vitres fermées. De plus, la vision directe n’est pas autorisée.
Pour les exercices effectués avec un véhicule de la catégorie E (C), la vision directe est autorisée mais les exercices sont réalisés portières fermées.
Le point B indique la position du véhicule au départ de l’exercice, le point A celle du véhicule en fin d’exercice.
Pour réaliser l’exercice, le candidat :– dispose de cinq minutes maximum par essai : le temps de mise en place du matériel n’entre pas dans le temps de
l’épreuve, le terrain ayant été balisé au préalable par un formateur présent sur les lieux pendant que le candidat passe l’épreuve de contrôle des connaissances ;
– ne doit pas toucher, déplacer, renverser ou incliner un obstacle tant en marche avant qu’en marche arrière ;– ne doit pas franchir la zone blanche matérialisant l’arrêt de précision ;– doit immobiliser son véhicule au point A, l’aplomb arrière dans la zone blanche matérialisée ;– ne doit pas sortir de l’aire de manœuvre c’est-à-dire franchir la ou les lignes de rives avec la bande de roulement
d’un pneumatique du véhicule ou de la semi-remorque. Dans le cas de roues jumelées, c’est la bande de roulement de la roue extérieure qui est à prendre en compte ;
– ne doit pas effectuer d’erreurs de parcours.
Une erreur de parcours est prise en compte dans les cas suivants :– itinéraire fixé non respecté tant en marche avant qu’en marche arrière ;– reprise en marche avant ne s’effectuant pas en direction du ou des obstacles précédents ;– consignes de déroulement de l’exercice non respectées.
Pour rejoindre le point de départ de la marche arrière, le candidat effectue avec son véhicule une reconnaissance du parcours de A vers B.
Le déroulement de l’exercice est à l’initiative du candidat. Toutes les commandes sont utilisées de manière rationnelle. Le candidat peut à sa convenance :
– rectifier la trajectoire du véhicule par une ou plusieurs marches avant qui doivent s’inscrire dans le tracé prévu par la fiche et s’effectuer en direction du ou des obstacles précédents. Cependant, toute marche avant entraîne une diminution de la note ;
– s’arrêter, ouvrir la portière et descendre du véhicule pour confirmer l’arrêt de précision ;– effectuer deux essais. Seul le meilleur essai est pris en compte pour l’évaluation.
Les examinateurs sont présents sur la piste pendant le déroulement de l’exercice et établissent leur notation en appliquant le barème suivant :
CRITÈRES NOTATION
La note maximum est attribuée si toutes les conditions suivantes sont réunies :– aucune erreur de parcours durant la marche arrière ;– aucune marche avant effectuée pour rectifier la trajectoire ;– arrêt de précision effectué dans la zone blanche matérialisée ;– temps de la manœuvre : – véhicule E (C) : < 3’ ; – véhicule D : < 2’.
20 points
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CRITÈRES NOTATION
La note moyenne est attribuée en présence des deux situations suivantes ou de l’une des deux :– marche (s) avant effectuée (s) pour rectifier la trajectoire ;– temps de manœuvre : – véhicule E (C) : > 3’ < 5’ ; – véhicule D : > 2’ < 4’.
10 points
La note 0 est attribuée en présence de l’un des cas suivants :– obstacle touché, déplacé, renversé ou incliné (c’est‑à‑dire nécessitant une remise en place) en marche avant ou arrière ;– franchissement de l’arrêt de précision ;– arrêt de précision effectué en dehors de la zone blanche matérialisée ;– débordement de la ligne de rive ;– erreur de parcours ;– temps de la manœuvre : – véhicule E (C) : supérieur à 5 minutes ; – véhicule D : supérieur à 4 minutes. – intervention de l’examinateur.
0 point
Seule la marche arrière de B vers A est chronométrée.Les examinateurs se placent du côté gauche du véhicule (côté conducteur) pour la mise en marche et l’arrêt du
chronomètre.Ils déclenchent et arrêtent le chronomètre impérativement sur l’indication du candidat (annonce verbale du
candidat ou signe non équivoque de la main).Lors du déroulement de l’épreuve des incidents peuvent avoir une influence sur le résultat. En présence de tout
incident nécessitant une interruption de la manœuvre, les examinateurs :– arrêtent leur chronomètre ;– remédient ou font remédier à la cause de l’incident.Une intervention des examinateurs (verbale ou physique) peut parfois être nécessaire notamment pour assurer
la sécurité. En cas d’intervention, il appartient aux examinateurs de déterminer les raisons de tel oubli ou de tel comportement du candidat et de sanctionner en conséquence lors de la notation, après avis éventuel du coordinateur.
Dès l’annonce de l’arrêt, l’exercice est terminé quels que soient la position du véhicule et le temps de l’épreuve restant.
Les examinateurs utilisent le tableau prévu à l’annexe XVI de la présente circulaire pour établir leur notation. Ils inscrivent au verso de la grille d’observation le temps enregistré ainsi que l’erreur ou les erreurs commises pour chaque essai.
Les examinateurs calculent la moyenne des temps enregistrés par chacun d’eux.
Épreuve de conduite personnelle en circulation (durée 40 minutes – coef. 2)L’objectif de cette épreuve est de vérifier que le candidat a une pratique suffisante de la conduite des véhicules du
groupe lourd pour circuler et enseigner en toute sécurité.L’épreuve se déroule sur le même véhicule que celui utilisé pour l’épreuve de maîtrise du véhicule à allure lente
sur aire de manœuvre fermée à la circulation. Cependant, pour les candidats dispensés de l’épreuve de « maîtrise du véhicule sur aire de manœuvre fermée à la circulation », l’épreuve se déroule avec le véhicule tiré au sort au début de l’examen à l’aide d’une pièce de monnaie. Le côté face correspond au véhicule de la catégorie E (C), le côté pile à celui de la catégorie D.
Au départ, les examinateurs indiquent au candidat une direction à prendre. Celui-ci doit ensuite emprunter des itinéraires les plus variés possibles. Durant le parcours et au retour, les examinateurs peuvent guider le candidat s’ils constatent un « bachotage » de circuit pour que le temps réglementaire de l’épreuve soit respecté. En aucun cas, la prestation ne doit se faire sous guidage permanent des examinateurs.
Une intervention des examinateurs (verbale ou physique) peut parfois être nécessaire notamment pour assurer la sécurité. En cas d’intervention, il appartient aux examinateurs de déterminer les raisons de tel oubli ou de tel comportement du candidat et de sanctionner en conséquence lors de la notation, après avis éventuel du coordinateur.
Les vérifications habituelles avant le départ ne sont pas effectuées par le candidat car elles auront été effectuées préalablement à l’examen. Cependant, le candidat met en service le chronotachygraphe. Si celui-ci est analogique, le candidat renseigne le disque et met l’appareil en service. Avant de démarrer, le candidat annonce que la pression à l’intérieur des réservoirs d’air est suffisante. À la fin de l’épreuve, il retire le disque et le complète. Si le chronotachygraphe est numérique, le candidat l’utilise dans les conditions prévues par la loi.
L’examinateur placé aux doubles commandes est un inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière ou un enseignant de la conduite et de la sécurité routière.
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Les examinateurs utilisent le tableau défini à l’annexe XVII de la présente circulaire pour établir leur notation. Celle-ci est fondée sur les critères suivants :
– respect de la signalisation et de la réglementation ;– prise d’informations, anticipations, contrôles ;– allure, intégration à la circulation, position sur la chaussée ;– technique : utilisation de la boîte de vitesses, du relais, du ralentisseur, souplesse de conduite (embrayage, frein,
accélérateur), utilisation des appareils de contrôle et voyants.
Épreuve de contrôle des connaissances (durée : 10 minutes – coef. 2)
L’objectif de cette épreuve est de vérifier les connaissances théoriques des candidats sur des sujets portant sur l’ensemble du programme et ayant trait à la sécurité, la réglementation et la mécanique.
Le candidat tire au sort une fiche sur présentation des 40 fiches établies par le ministère chargé de la sécurité routière figurant à l’annexe XVIII. Il développe les thèmes indiqués sur la fiche.
L’épreuve se déroule sous la forme d’un entretien. Le candidat peut illustrer ses explications en faisant des schémas. Les examinateurs peuvent lui poser des questions.
Aucune préparation n’est admise.
Les examinateurs vérifient les connaissances des candidats en matière de sécurité, de réglementation et de mécanique des véhicules du groupe lourd et évaluent la clarté et l’organisation de leurs exposés. Ils modulent leurs notations en utilisant le tableau de notation prévu à l’annexe XI.
Des éléments de réponses seront donnés aux services chargés de l’organisation des examens et aux établissements de formation indiquant le niveau minimum de connaissances exigé des candidats.
Épreuve de pédagogie sur aire fermée à la circulation ou en circulation (durée : 65 minutes – coef. 5)
L’objectif de cette épreuve est d’évaluer les qualités pédagogiques du candidat pour l’enseignement des véhicules du « groupe lourd » qui sont évaluées.
Le lieu de l’épreuve (aire fermée à la circulation ou en circulation) est déterminé préalablement à l’examen par un tirage au sort effectué à l’aide d’une pièce de monnaie. Le côté face correspond à l’épreuve de pédagogie sur aire fermée à la circulation et le côté pile à celle de la pédagogie en circulation.
Le véhicule utilisé est obligatoirement celui qui n’a pas été retenu pour l’épreuve de conduite personnelle en circulation.
Le candidat dispense un cours pratique à un élève en cours de préparation au permis de conduire de la catégorie E (C) ou de la catégorie D ou titulaire d’au moins une de ces catégories depuis moins d’un an. Cet élève doit être muni de son livret d’apprentissage sur lequel au minimum les évaluations de synthèse des étapes nos 1, 2, 3 sont validées.
a) Pédagogie sur aire fermée à la circulation
Le candidat a l’entière initiative de l’organisation de sa séance.
b) Pédagogie en circulation
Le candidat a l’entière initiative de l’organisation de la séance et du choix de l’itinéraire. Il peut demander aux examinateurs de lui indiquer des zones de travail ou des types de parcours dont il définit lui-même les caractéristiques.
Les examinateurs prennent place à l’arrière du véhicule.
c) Prescriptions particulières
Si l’élève conducteur ne connaît pas le véhicule, le candidat présente le véhicule et donne quelques explications d’ordre technique.
Le candidat prend connaissance des documents pédagogiques de l’élève (sauf dans le cas où celui-ci est déjà titulaire de la catégorie du permis de conduire requis) et procède à une évaluation de départ. Il adapte alors son enseignement en conséquence.
Une intervention des examinateurs (verbale ou physique) peut parfois être nécessaire notamment pour assurer la sécurité. En cas d’intervention, il appartient aux examinateurs de déterminer les raisons de tel ou tel oubli ou de tel comportement du candidat et de sanctionner en conséquence lors de la notation.
Après que le candidat eut tiré le bilan de la séance avec l’élève, il dispose d’un temps de préparation obligatoire de cinq minutes, hors présence de l’élève, pour mettre au point les explications sur sa démarche pédagogique auprès
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des examinateurs. Cet échange avec les examinateurs est obligatoire. Il permet notamment de noter le dernier critère de notation prévu à l’annexe XIX, les critères de l’épreuve de pédagogie de la mention du « groupe lourd » étant identiques à ceux du tronc commun.
d) Les épreuves de rattrapage
L’accès aux épreuves de rattrapage est ouvert aux candidats ayant échoué à l’issue des épreuves d’admission y compris ceux ayant obtenu une note éliminatoire ou absents aux épreuves précédentes pour cas de force majeure justifiée.
Les candidats repasseront uniquement les épreuves où ils ont obtenu précédemment un note inférieure à 12/20. Pour établir les résultats définitifs de la mention « groupe lourd », seules sont prises en compte les notes les plus favorables au candidat, obtenues soit à la première série d’épreuves, soit au rattrapage. La note 0 obtenue à l’une des épreuves du rattrapage est éliminatoire.
3.5.2. Les moyens nécessaires à la réalisation des épreuves
Les terrains
Les épreuves sur aire fermée à la circulation se déroulent sur les terrains utilisés pour les épreuves du permis de conduire des catégories du groupe lourd, ou sur tout autre terrain présentant les mêmes dimensions (100 m × 7 m minimum), le même marquage et le même aspect (sol plat, horizontal, asphalté ou cimenté), à l’exception de ceux utilisés par les écoles de conduite ou les établissements de formation des enseignants.
Les matériels
Le matériel de piste (socles et piquets) est fourni par les services en charge de l’organisation de l’examen en lien avec les directions départementales interministérielles.
Chaque examinateur est tenu de venir aux épreuves muni d’un chronomètre.
Les véhicules
Les véhicules utilisés sont des véhicules de la catégorie E (C) ou de la catégorie D, conformes aux normes exigées pour les épreuves des permis de conduire de ces catégories telles que définies à l’annexe IV de l’arrêté du 8 février 1999 relatif aux conditions de reconnaissance et d’échange des permis de conduire délivrés par les États n’appartenant ni à l’Union européenne ni à l’Espace économique européen, à l’exception des caractéristiques techniques suivantes :
– pour la catégorie E (C) :– la longueur doit être au minimum de 14 m ;– la boîte de vitesses doit être à étage ou à relais ;– la cabine doit comporter 5 places assises minimum.
– pour la catégorie D :– la longueur minimale doit être de 10,5 m ;– le ralentisseur doit être réglementaire.
Ils doivent être en bon état mécanique, propres et faire l’objet d’une police d’assurance valable pour les épreuves du BEPECASER couvrant sans limite les dommages pouvant résulter d’accidents causés aux tiers ainsi qu’au conducteur et aux personnes transportées.
Chaque candidat ou chaque établissement de formation est tenu de fournir deux véhicules, l’un de la catégorie E (C), l’autre de la catégorie D ayant fait l’objet des vérifications habituelles avant le départ.
L’élève conducteur
Chaque candidat doit impérativement se présenter à l’examen accompagné :– soit de deux élèves conducteurs, l’un en cours de formation au permis de conduire de la catégorie E (C) ou
titulaire du permis de cette catégorie depuis moins d’un an ; l’autre en cours de formation du permis D ou titulaire du permis de conduire de cette catégorie depuis moins d’un an ;
– soit d’un élève conducteur titulaire du permis de conduire de la catégorie E (C) ou D depuis moins d’un an, en cours de formation au permis de l’autre catégorie ou titulaire de ces deux permis depuis moins d’un an.
L’élève conducteur, s’il n’est pas titulaire du permis de conduire, doit obligatoirement être muni de son livret d’apprentissage et d’une copie de sa fiche de suivi de formation. Ces deux documents doivent être correctement renseignés et cohérents tant sur le plan administratif que pédagogique, c’est-à-dire être conformes aux directives pédagogiques édictées pour la mise en œuvre du Programme national de la formation à la conduite automobile (PNF), faute de quoi l’élève conducteur ne pourra participer à l’épreuve.
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Exceptionnellement les élèves conducteurs en formation au permis de conduire de la catégorie E (C) ou D dans le cadre d’une formation professionnelle ou à l’armée sont acceptés à condition qu’ils aient le niveau de formation exigé au paragraphe « Épreuve de pédagogie sur aire fermée à la circulation ou en circulation » et qu’ils soient munis d’un livret d’apprentissage E (C) ou D homologué par le ministre chargé de la sécurité routière sur lequel aura été reporté leur niveau de formation, conformément aux directives pédagogiques édictées pour la mise en œuvre du programme national de la formation des automobilistes.
Si les conditions relatives aux véhicules, au matériel et aux élèves conducteurs ne sont pas remplies, le candidat ne pourra pas être examiné.
Ces dispositions sont précisées sur la convocation aux candidats.
3.5.3. L’organisation administrative des épreuves
Les examinateurs
Les examinateurs sont retenus pour leur compétence technique et pédagogique. Ils doivent avoir une pratique régulière des véhicules du groupe lourd.
Une réunion préparatoire d’une demi-journée, destinée aux examinateurs, est organisée avant le début des épreuves.Elle est animée par le coordinateur pédagogique avec, si nécessaire, l’aide d’un examinateur spécialiste de la
formation à la conduite des véhicules du groupe lourd choisi par le coordinateur.Ils auront eu connaissance, quinze jours avant, du guide de l’examinateur contenant toutes les indications utiles
sur le système d’évaluation.
L’organisation des jurys
Un jury examine trois candidats par jour, à raison d’un candidat toutes les deux heures.Un candidat est examiné par des jurys différents pour l’épreuve de pédagogie et les autres épreuves.Deux jurys minimum par journée d’examen sont donc organisés.Il convient de programmer des rotations de jurys par demi-journée et, dans la mesure du possible, d’éviter d’affecter
au même jury tous les candidats d’un même centre de formation.
Le tirage au sort et l’ordre de passage des épreuves
Conformément aux dispositions prévues au paragraphe « Les épreuves », les quatre épreuves du candidat sont précédées d’un double tirage au sort déterminant :
a) Le type de véhicule (E [C] ou D) qui sera utilisé pour les épreuves de maîtrise du véhicule et de conduite personnelle, tirage effectué à l’aide d’un numéro de 1 à 16.
Le type de véhicule non tiré au sort est employé pour l’épreuve de pédagogie.b) Le lieu où se déroulera l’épreuve de pédagogie (aire fermée à la circulation ou en circulation), tirage effectué à
l’aide d’une pièce de monnaie.De même, un double tirage au sort est organisé à l’aide d’une pièce de monnaie pour les candidats soumis à
trois épreuves au lieu de quatre : tirage au sort du véhicule pour la conduite personnelle et du lieu de l’épreuve de pédagogie.
L’ordre de passage des épreuves est laissé à l’initiative des services chargés de l’organisation de l’examen et des examinateurs, à l’exception de l’épreuve de contrôle des connaissances qui doit se dérouler obligatoirement avant l’épreuve de maîtrise personnelle sur aire fermée à la circulation pour permettre l’installation du matériel.
L’élève conducteur
Si un candidat tire au sort un élève conducteur amené par lui ou par son centre de formation, il est obligatoirement procédé à un nouveau tirage.
Toutefois, dans des cas exceptionnels, le tirage au sort est organisé dans les conditions suivantes :– lorsque parmi les élèves présents, seuls les élèves conducteurs provenant du centre de formation du candidat
répondent au profil exigé, le tirage au sort s’effectue à partir de ces seuls élèves ;– lorsqu’en raison d’un effectif réduit de candidats la préfecture n’a pu convoquer le même jour que des candidats
provenant d’un même centre de formation, le tirage au sort s’effectue à partir des élèves conducteurs amenés par les candidats de ce centre, à condition qu’ils répondent au profil exigé ;
– lorsqu’il ne reste plus qu’un seul élève conducteur présent en fin de matinée ou de journée, le candidat dispense son cours à ce seul élève présent.
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Les convocations
Une convocation individuelle est adressée à chaque candidat. Elle précise notamment les caractéristiques des véhicules d’examen ainsi que les conditions requises pour les élèves conducteurs.
Parallèlement, une convocation est adressée aux établissements de formation, leur rappelant l’obligation de fournir les véhicules, les élèves conducteurs en nombre suffisant en fonction du nombre de candidats et de jurys, ainsi que la liste de ces élèves, faute de quoi, les candidats ne seront pas examinés.
3.6. Prescriptions communes à l’épreuve de contrôle de niveau et aux épreuves de l’examen
a) L’organisation des épreuves écrites
L’heure des épreuves écrites est impérativement fixée à 13 h 30 (heure métropolitaine) pour tous les centres d’examen, les départements d’outre-mer devant tenir compte du décalage horaire.
L’accès aux salles d’examen est strictement interdit à tout candidat qui se présente après l’ouverture des enveloppes contenant les sujets, quel que soit le motif du retard.
Pour l’épreuve intitulée « étude de dossier », les candidats présents à l’ouverture des sujets ne sont pas autorisés à quitter la salle d’examen avant la fin de la première heure. Ces dispositions doivent être rappelées sur les convocations adressées aux candidats.
Le placement des candidats ne doit pas être laissé à leur initiative. Il convient, dans la mesure du possible, de ne pas placer l’un près de l’autre deux candidats d’un même centre de formation.
b) La surveillance des épreuves d’examen
Une surveillance active doit être exercée pendant les épreuves et leur préparation pour décourager toute tentative de fraude. Avant de donner connaissance des sujets, il est indispensable de rappeler que tout candidat qui sera surpris en possession d’un document non autorisé ou qui communiquera ou cherchera à communiquer avec un autre candidat pourra être passible des sanctions prononcées par le président du jury comme indiqué ci-après (c).
c) Les fraudes ou tentatives de fraudes
En cas de fraude observée ou suspectée, un dossier comportant un exposé des motifs de l’accusation sur la base des faits observés et si possible de pièces justificatives et d’une reconnaissance écrite de fraude signée par le candidat est établi par le surveillant puis transmis au président du jury.
Seul, le jury peut apprécier l’existence ou non d’un délit et prononcer une sanction d’exclusion de l’examen à l’issue d’une procédure contradictoire entre les parties.
Dès réception du dossier par le président du jury, une convocation est envoyée à l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette convocation indique les conditions dans lesquelles le candidat peut présenter sa défense, soit oralement, soit par écrit et par le conseil de son choix. Elle précise également le lieu et les horaires de consultation des pièces du dossier.
Cette consultation ne peut avoir lieu qu’à partir du dixième jour franc précédant la date de comparution devant le jury. Le candidat et, s’il en fait la demande, son conseil, sont entendus. Si le président estime nécessaire d’entendre des témoins, cette audition a lieu contradictoirement en présence du candidat et, éventuellement, de son conseil.
En cas d’absence non justifiée de la personne déférée ou en cas de motifs d’absence considérés comme injustifiés par le jury, la procédure est réputée contradictoire. La sanction n’est applicable que si elle recueille la majorité des voix.
d) La règle de l’anonymat
Les épreuves doivent être corrigées sous le couvert de l’anonymat : un numéro d’ordre est attribué à chaque candidat et les noms des candidats portés à la connaissance du jury au moment de la délibération.
e) La répartition des candidats et l’organisation des jurys
D’une manière générale pour toutes les épreuves, afin de ne pas fausser les évaluations, il convient de répartir les candidats libres et les candidats d’un même centre de formation entre les différents jurys.
Par ailleurs, pour limiter les déplacements des candidats, les services en charge de l’organisation de l’examen regroupent, dans le mesure du possible, toutes les épreuves d’un candidat le même jour. Cette disposition ne peut être appliquée à l’admission en raison de l’épreuve de contrôle des connaissances organisée un jour différent des autres épreuves et du nombre des épreuves. Toutefois, dans la mesure des possibilités, les deux épreuves pratiques d’admission sont groupées un même jour.
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f) L’absence à une ou plusieurs épreuves, les cas de force majeure
À l’admissibilité ou à l’admission, tout candidat absent à une épreuve ou dans l’impossibilité de subir les épreuves pratiques, n’est pas admis à se présenter aux autres épreuves. Toutefois, à l’admission, s’il s’agit d’un cas de force majeure dûment établi, le candidat peut être autorisé à se présenter aux épreuves de rattrapage.
De même à l’admission, tout candidat en mesure de produire un certificat de décès d’un membre de sa famille (conjoint, ascendant, descendant) survenu le jour de l’une des épreuves qu’il a subie et ayant échoué à l’admission, peut être autorisé à accéder aux épreuves de rattrapage.
Dans tous les cas exceptionnels, le candidat est examiné au rattrapage uniquement aux épreuves qu’il n’a pas subies à l’admission. Pour établir son résultat définitif, sont prises en compte les notes obtenues à l’admission et au rattrapage ou uniquement au rattrapage, s’il n’a subi aucune épreuves de l’admission.
g) Le système de notation et la délibération du jury
Pour toutes les épreuves, hormis celles de contrôle de niveau et des connaissances, les examinateurs doivent utiliser les tableaux de notation et indiquer leurs observations en tenant compte des consignes inscrites dans le « Guide de l’examinateur ».
À l’exception de l’épreuve de contrôle des connaissances (QCM) dont le caractère mathématique de la correction ne permet pas de revenir sur la note attribuée, le jury dispose d’une certaine latitude pour décider, au cas par cas, de relever la note éliminatoire d’un candidat, après examen des tableaux de notations remplis par les examinateurs et des notes obtenues à l’ensemble des épreuves.
Bien entendu, comme il ne s’agit en aucune manière de rabaisser le niveau de l’examen, cette possibilité n’est exercée par le jury que pour corriger de distorsions flagrantes.
Le président du jury doit veiller tout particulièrement à ce que tout formateur, membre du jury dans le centre d’examen où il présente des élèves ne se prononce sur leur cas ou cherche à influencer en leur faveur les autres membres du jury.
Les copies et les tableaux de notation sont conservés par les services en charge de l’organisation de l’examen pendant un délai d’un an après la notification des résultats aux candidats.
Durant cette période, les copies et les tableaux sont communiqués aux candidats qui en font la demande. En cas de communication de ces documents, le nom des examinateurs est masqué pour préserver l’anonymat. De même, les corrigés des épreuves établis par le ministre des transports peuvent être communiqués aux candidats et aux formateurs.
h) Les statistiques
Quatre modèles d’états statistiques établis pour permettre d’obtenir des données précises sur les résultats des candidats figurent en annexe XX. Chaque état doit être envoyé au ministère chargé de la sécurité routière dès la publication des résultats des épreuves correspondantes accompagné du relevé détaillé des notes des candidats.
Les coordinateurs pédagogiques apportent leur concours pour l’établissement de ces états, notamment les états détaillés des notes obtenues par épreuves.
Par ailleurs, le préfet adresse au ministère en charge de la sécurité routière un rapport établissant le bilan administratif de la session d’examen par voie électronique à l’adresse suivante : [email protected].
Article 4
Une session d’examen est organisée chaque année. Les épreuves du BEPECASER de base se déroulent durant l’année scolaire et doivent être terminées à la fin du mois de septembre. Les dates relatives aux différentes épreuves de la session d’examen font l’objet d’un arrêté du ministre chargé de la sécurité routière qui est publié quatre mois avant la date de l’épreuve spéciale de contrôle de niveau.
Article 5
5.1. L’organisation générale de l’examen, le choix et l’envoi des sujets aux centres d’examen, la rédaction éventuelle des corrigés sont assurés par le ministère chargé de la sécurité routière.
5.2. Le coordinateur pédagogique est un formateur choisi par le ministère chargé de la sécurité routière pour ses compétences pédagogiques. Collaborateur occasionnel de l’administration, il s’engage :
– à se rendre disponible pour exercer pleinement les fonctions définies ci-dessous ;– à observer dans le cadre de celles-ci les obligations de réserve et de discrétion professionnelle en vigueur dans la
fonction publique ;– à se conformer aux directives pédagogiques édictées par le ministre chargé de la sécurité routière en faisant
abstraction de ses positions personnelles.
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Les fonctions attribuées au coordinateur sont destinées à améliorer l’homogénéité des méthodes et des pratiques entre les centres d’examen et au sein de chacun des ces derniers.
À cet effet, les coordinateurs bénéficient de journées d’information dispensées par le ministre chargé de la sécurité routière et disposent des supports pédagogiques nécessaires pour mener à bien leur mission.
Avant les épreuves d’admissibilité, d’admissions et des mentions, le coordinateur anime une réunion d’information à l’attention des examinateurs, des membres du jury et des formateurs.
La présence des examinateurs à cette réunion est obligatoire, sauf cas exceptionnel justifié.
Au cours de celle-ci, le coordinateur explicite le cadre pratique et réglementaire de l’examen et précise plus particulièrement :
– les objectifs de chaque épreuve ;– les critères de notation, les techniques d’évaluation et d’utilisation des tableaux de notation.
Par ailleurs, le coordinateur joue tout au long de l’examen un rôle de conseiller pédagogique :– il veille au bon déroulement de l’examen ;– il assiste aux différentes épreuves et conseille au besoin les examinateurs afin de faciliter l’harmonisation des
jugements et des pratiques ;– il participe au jury et assiste le président du jury dans l’application des directives pédagogiques ; il n’a pas voix
délibérative.
Enfin, il tire les enseignements pédagogiques de la session terminée en animant une réunion avec les formateurs intéressés et en adressant un rapport d’activité au ministère chargé de la sécurité routière.
Article 6
6.1. La composition du jury fixée par l’article 6 de l’arrêté du 3 mai 2010 appelle les observations suivantes :– le représentant de la gendarmerie ou de la police et son suppléant sont obligatoirement intervenants
départementaux de la sécurité routière ou chargés de missions de sécurité routière ;– le représentant de l’éducation nationale et son suppléant sont proposés par l’inspecteur d’académie ;– la représentativité de la profession d’enseignant de la conduite est accordée aux organisations syndicales qui
siègent au Conseil supérieur de l’éducation routière (CSER).
Dans la mesure du possible, les titulaires du BAFM, membres du jury, ne doivent pas présenter de candidats sur le centre d’examen.
Les membres du jury peuvent être correcteurs ou examinateurs.
6.2. L’autorité administrative en charge de l’organisation de l’examen désigne avant chaque session, en fonction du nombre de candidats, les examinateurs et les correcteurs qui ne sont pas membres du jury et ne participent donc pas à ses délibérations. Ils sont sélectionnés pour leur compétences.
Les enseignants de la conduite, de préférence titulaires du BAFM ou du BEPECASER, doivent avoir une pratique régulière de l’enseignement de la conduite des véhicules légers et une maîtrise de la technique de la conduite commentée pour le tronc commun, de l’enseignement de la conduite des véhicules à deux roues ou des véhicules du groupe lourd pour les mentions.
Les spécialistes de l’orientation professionnelle peuvent venir de différents secteurs (Pôle emploi, Association pour la formation professionnelle des adultes [AFPA], centre d’information et d’orientation [CIO], etc.). Les enseignants de l’éducation nationale sont choisis de préférence parmi les professeurs de l’enseignement général du second degré pour les épreuves d’admissibilité et, pour les épreuves d’admission, parmi les conseillers pédagogiques, les enseignants des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), les professeurs des collèges et des lycées de l’enseignement général, de l’enseignement technique ou technologique lié aux métiers de l’automobile.
Les professeurs de la formation des formateurs peuvent être recrutés au sein de l’éducation nationale (IUFM), institut universitaire de formation continue (IUFC), centres académiques de formation continue (CAFOC), groupements d’établissement scolaires (GRETA), de l’AFPA, des établissements locaux du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM).
Les représentants de l’administration doivent être des agents de la fonction publique de catégorie A ou B. Les psychologues sont sélectionnés sur la liste des psychologues reconnus aptes par le ministère chargé de la sécurité routière pour l’animation des stages de sensibilisation des conducteurs responsables d’infractions dans le cadre du permis à points.
Les examinateurs et les correcteurs des différentes épreuves du BEPECASER peuvent être en activité ou à la retraite après avoir exercé une activité professionnelle correspondant au profil exigé pour chaque épreuve.
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Article 7
Le préfet est chargé d’examiner la recevabilité des candidatures au BEPECASER et aux mentions. Toute demande qui satisfait aux conditions initialement énumérées par la réglementation est automatiquement acceptée. Un accusé de réception est adressé au candidat ou au centre de formation. Chaque dossier de candidature est enregistré dès réception.
Les candidats peuvent déposer leur dossier de candidature à la préfecture du département de leur centre de formation quel que soit le lieu de leur résidence. L’adresse qui doit figurer sur le dossier est celle de leur domicile.
Des transferts de dossier peuvent être opérés entre l’admissibilité et l’admission d’une préfecture à une autre, en cas de changement de domicile dûment justifié ou de centre de formation et jusqu’à la date limite de deux mois avant la date fixée pour l’épreuve de contrôle des connaissances.
Afin d’être en conformité avec la jurisprudence en matière de concours et d’examen, les dossiers incomplets de candidats ne sont examinés que s’ils remplissent les conditions requises le jour de l’ouverture des épreuves.
Cette mesure est à appliquer de la manière suivante :
– pour les épreuves d’admissibilité : les candidats doivent être en mesure de produire le jour de l’épreuve écrite d’admissibilité une copie de l’un des diplômes ou certificat mentionnés dans l’annexe I de l’arrêté du 3 mai 2010 ;
– pour les épreuves d’admission : les candidats doivent adresser, au service organisateur de l’examen, un mois avant la date fixée au niveau national pour l’épreuve écrite de contrôle des connaissances (QCM) leur permis de conduire ;
– pour les épreuves des mentions spécifiques : les candidats doivent adresser, au service organisateur de l’examen, un mois avant la date fixée au niveau national pour le début des épreuves, leur permis de conduire.
Ces dispositions sont systématiquement rappelées sur les convocations adressées aux candidats se trouvant dans cette situation et l’administration doit s’assurer que les qualités requises pour se présenter à l’examen sont effectivement remplies au jour de l’ouverture des épreuves comme indiqué ci-dessus, sous peine d’annulation de l’examen du candidat.
Bien entendu, cette possibilité offerte aux candidats ne doit pas être utilisée de façon abusive. Il ne peut s’agir que de cas exceptionnels (permis obtenus après clôture des inscriptions, duplicata de diplôme ou attestation de niveau délivré tardivement par le ministère de l’éducation nationale...) Il vous appartient donc de veiller à ce que, sauf des cas exceptionnels, des dossiers complets vous soient remis.
Les services organisateurs de l’examen vérifient la validité du permis de conduire du candidat avant les épreuves pratiques d’admission, des mentions, de rattrapage en interrogeant le système national des permis de conduire (SNPC). Le candidat dont le permis est invalide ne peut être admis à se présenter aux épreuves.
Dès les dates respectives de clôture des inscriptions, chaque préfet indique par voie électronique au service de sa circonscription chargé de l’organisation de l’examen le nombre de candidats inscrits à l’épreuve préalable de contrôle de niveau, aux épreuves d’admissibilité et le nombre de candidats dispensés de ces dernières épreuves. Par ailleurs, il lui adresse au plus tôt les dossiers des candidats inscrits.
La même procédure doit être appliquée avant les épreuves des mentions.
Enfin, il n’est pas opposé de délai d’inscription aux candidats admis aux épreuves de rattrapage qui souhaitent se soumettre aux épreuves des mentions de la session en cours. Ils devront toutefois indiquer leur intention de se présenter aux épreuves des mentions au moment du passage des épreuves de rattrapage.
Article 8
Les résultats de l’épreuve de contrôle de niveau, des épreuves d’admissibilité, d’admission, de rattrapage et des mentions ne doivent être communiqués aux candidats qu’après délibération du jury. Jusqu’à la proclamation des résultats par le président du jury, les membres du jury ainsi que le coordinateur pédagogique ne doivent en aucun cas les divulguer.
Le BEPECASER est un diplôme délivré à titre définitif par le service chargé d’organiser l’examen. Il ne peut être retiré sauf dans le cas visé à l’article 3 « Les convocations » c ci-dessus.
Toute personne titulaire du BEPECASER ayant subi avec succès les épreuves en vue de l’obtention de la mention « deux-roues » ou « groupe lourd » se voit délivrer un nouveau diplôme portant la ou les mentions correspondantes par l’autorité administrative qui a organisé ces épreuves. Le préfet en informe l’autorité préfectorale qui a délivré le premier diplôme du BEPECASER.
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Les services chargés de l’organisation de l’examen tiennent pour chaque session un registre des candidats déclarés admis à l’issue des épreuves d’admission, de rattrapage et des mentions comportant les indications suivantes : nom et prénom du candidat, date et lieu de naissance, numéro du diplôme délivré. Une copie du diplôme délivré est insérée dans le dossier du candidat.
En cas de perte du diplôme, il n’est pas délivré de duplicata. Une attestation de réussite aux épreuves est établie par le préfet qui a délivré le diplôme, sur demande accompagnée d’un certificat de perte ou de vol.
La présente circulaire sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.Fait le 1er août 2011.
Pour le ministre et par délégation : Le délégué à la sécurité et à la circulation routières, J.-l. nevaCHe
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ANNEXES PORTANT APPLICATION DE L’ARRÊTÉ NOR : DEVS0918397A DU 3 MAI 2010 RELATIF AUX CONDITIONS D’EXERCICE DE LA PROFESSION D’ENSEIGNANT DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
ANNEXE I. – BEPECASER – ÉPreuve D’aDMissiBilitÉ – ÉtuDe D’un Dossier
ANNEXE II. – BEPECASER – ÉPreuve D’aDMissiBilitÉ – Entretien
ANNEXE III. – BEPECASER – Livret De ForMation Des enseiGnants « tronC CoMMun »ANNEXE IV. – BEPECASER – THÉMatiques De l’ÉPreuve De PÉDaGoGie en salle
ANNEXE V. – BEPECASER – ÉPreuve D’aDMission – PÉDaGoGie en salle
ANNEXE VI. – BEPECASER – ÉPreuve D’aDMission – ConDuite CoMMentÉe
ANNEXE VII. – BEPECASER – ÉPreuve D’aDMission – PÉDaGoGie sur vÉHiCule
ANNEXE VIII. – BEPECASER Mention « DeuX-roues » – Livret De ForMation Des enseiGnants
ANNEXE IX. – BEPECASER Mention « DeuX-roues » – Maîtrise Personnelle Du vÉHiCule
ANNEXE X. – BEPECASER Mention « DeuX-roues » – Maîtrise Personnelle Du vÉHiCule sur aire De Manœuvre FerMÉe à la CirCulation
ANNEXE XI. – BEPECASER Mention « DeuX-roues » – SuJets De l’ÉPreuve De Contrôle De ConnaissanCes
ANNEXE XII. – BEPECASER Mention « DeuX-roues ou GrouPe lourD » – Contrôle De ConnaissanCes
ANNEXE XIII. – BEPECASER Mention « DeuX-roues » – PÉDaGoGie
ANNEXE XIV. – BEPECASER Mention « GrouPe lourD » – Livret De ForMation Des enseiGnants
ANNEXE XV. – BEPECASER Mention « GrouPe lourD » – Maîtrise Du vÉHiCule
ANNEXE XVI. – BEPECASER Mention « GrouPe lourD » – Maîtrise Du vÉHiCule sur aire De Manœuvre FerMÉe à la CirCulation
ANNEXE XVII. – BEPECASER Mention « GrouPe lourD » – ConDuite Personnelle en CirCulation
ANNEXE XVIII. – BEPECASER – Mention « GrouPe lourD » – SuJets De l’ÉPreuve De Contrôle De ConnaissanCes
ANNEXE XIX. – BEPECASER – Mention « GrouPe lourD » – PÉDaGoGie
ANNEXE XX. – BEPECASER – Statistiques
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A N N E X E I
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
ÉTUDE D’UN DOSSIER
Rappel de l’objectif
Cette épreuve est destinée à contrôler les qualités d’expression écrite du candidat, ses facultés d’analyse et de synthèse, son ouverture d’esprit.
Observations
CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Compréhension générale du dossier
Compréhension de la logique du dossier
Qualité du travail écrit
Commentaires
Observations complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES
Compréhension générale du dossier 0 1 2 3 4 5 6
Compréhension de la logique du dossier 0 1 2 3 4 5 6
Qualité du travail écrit 0 1 2 3 4
Commentaires 0 1 2 3 4
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 20 / 20
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A N N E X E I I
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
ENTRETIEN
Rappel de l’objectif
Cette épreuve a pour but de tester la capacité du candidat à communiquer et à argumenter au-delà des idées reçues.
Observations
CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Compréhension du sujet
Diversité et pertinence des apports
Qualité de la communication
Argumentations sur le sujet
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES
Compréhension du sujet 0 1 2 3 4
Diversité et pertinence des apports 0 1 2 3 4
Qualité de la communication 0 1 2 3 4 5 6
Argumentation sur le sujet 0 1 2 3 4 5 6
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 20 / 20
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A N N E X E I I I
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
« TRONC COMMUN »
Nom : ...........................................................................................................................................................................
Prénom : .......................................................................................................................................................................
Adresse : .......................................................................................................................................................................
Tél. : ..............................................................................................................................................................................
Établissement de formation
Cachet
Responsable pédagogique : ...........................................................................................................................................
Responsable administratif : ...........................................................................................................................................
Vous avez été reçu aux épreuves d’admissibilité de l’examen du brevet pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (BEPECASER).
Vous allez au cours des mois à venir suivre une formation de 630 heures au minimum qui vous préparera au métier que vous avez choisi.
À la fin de votre formation, vous passerez les épreuves d’admission destinées à vérifier que vous avez suivi avec profit la formation d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière.
Ce livret est un document obligatoire qui doit vous permettre d’établir une relation plus étroite avec vos formateurs et d’acquérir une bonne connaissance du programme.
La formation des enseignants de la conduite automobile et de la sécurité routière est organisée en fonction d’objectifs.
C’est vous qui devez atteindre ces objectifs, aussi est-il important que vous les connaissiez bien.
Si, à la lecture de ce document, certains thèmes vous paraissent complexes, n’hésitez pas à questionner vos enseignants.
En second lieu, ce document doit vous aider à effectuer votre propre évaluation.
En effet, les résultats d’un apprentissage doivent être évalués avec précision. Cela est d’autant plus important que chaque personne a son rythme et que vous pourrez avoir une progression qui ne soit pas tout à fait la même que la progression théorique établie par vos enseignants.
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 64/64 – Page 26
Ce livret vous appartient. Il a été conçu pour vous permettre de mesurer vos progrès. Vous le remplirez avec vos formateurs et vous pourrez ainsi comparer vos observations et les leurs.
Présentation générale
Ce livret est pour vous un document de référence.
Vous y trouverez :– les buts de la formation BEPECASER ;– les objectifs généraux de la formation ;– le programme développé de formation du BEPECASER ;– la fiche récapitulative.
Buts de la formation
À l’issue de votre formation, vous devez être en mesure de :
– passer avec succès les épreuves d’admission de l’examen du BEPECASER ;– former des usagers de la route d’âges et d’aptitudes différents ;– animer des séances d’éducation à la sécurité routière en milieu scolaire et extrascolaire ;– faire partie de commissions ou de missions dans la cadre des politiques locales de sécurité routière.
Objectifs généraux
Afin de correspondre aux buts précédemment définis, voici les objectifs généraux de votre formation :– acquérir des notions de pédagogie et de psychologie liées à la conduite automobile ;– apprendre à mettre en œuvre les principes de la pédagogie applicables à tous les apprentissages ;– savoir préparer et utiliser des progressions d’apprentissage de la conduite automobile ;– savoir utiliser les outils pédagogiques spécifiques à la sécurité routière (programme national de formation à la
conduite, guide de la formation des automobilistes, livrets d’apprentissage...) ;– connaître les composantes de la circulation et de la sécurité routière ;– acquérir des connaissances en ce qui concerne l’automobile ;– acquérir des notions de droit public et connaître les institutions concernant la sécurité routière.
Programme de formation
Le programme ci-après est celui de l’arrêté du 3 mai 2010 dont les objectifs ont été développés.
Seuls les titres, numérotés et écrits en caractères gras constituent le programme officiel. Les indications qui les suivent éclairent les divers éléments de ce programme. Ces indications n’imposent pas un ordre chronologique selon lequel les différents points devraient être traités. De plus, elle ne prétendent pas épuiser le contenu de la partie du programme qu’elles développent et que l’on trouve détaillé dans le programme national de formation à la conduite, document de référence indispensable pour l’exercice de votre future profession.
Sur la base de ce programme, le centre de formation a organisé les progressions que vous allez suivre. Ces progressions répartissent les objectifs du programme en différentes phases théoriques et pratiques. Ces périodes de formation se déroulent, d’une part, dans l’établissement de formation et, d’autre part, dans les entreprises ou organismes qui vous accueilleront durant vos stages.
Chacun de vos formateurs est titulaire du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs (BAFM) et a donc été jugé apte à former de futurs enseignants de la conduite automobile et de la sécurité routière. Cependant, pour les matières du programme ne comportant pas la conduite effective d’un véhicule, il peut se faire assister d’une personne qualifiée titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur égal ou supérieur au niveau III dans la discipline concernée.
Chacun de vos formateurs assurera des cours dans sa spécialité. Vous porterez en face des matières leurs noms et qualifications.
Programme développé du BEPECASER
DURÉE VU MATIÈRE
I. – LES CONDUCTEURS ET LA CONDUITEFormateur responsable : ........................................................................................................................Qualification : .............................................................................................................................................
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DURÉE VU MATIÈRE
1. Être capable d’analyser les tâches du conducteur– Comprendre le fonctionnement de l’exploration perceptive, la détection des indices, l’identification, la prise d’informations complémentaires, l’anticipation, la prévision, la décision, l’action.– Comprendre le rôle des connaissances, des représentations, des attitudes.– Être conscient de l’importance de la préparation de la conduite.– Comprendre l’aspect social de la conduite.– Comprendre les systèmes de communication entre les usagers.
2. Avoir des notions de physiologie– Comprendre le fonctionnement et les déficiences de la vision et leurs conséquences sur la conduite.– Connaître le rôle des différents organes sensoriels.– Avoir des notions sur le système nerveux.– Connaître les temps de réaction et comprendre leur influence sur la conduite.– Connaître et comprendre les phénomènes liés à la fatigue.– Connaître et comprendre l’influence des produits psychoactifs sur la conduite (alcool, stupéfiants, médicaments).
3. Avoir des notions sur les systèmes homme/machine/environnement– Avoir des notions sur les systèmes : entrées, sorties, interactions.– Avoir des notions d’ergonomie de la conduite.– Comprendre la conduite comme fonctionnement d’un système.– Être capable d’analyser les dysfonctionnements de ce système.– Connaître l’importance de la vigilance, de la charge mentale et leurs fluctuations sur la conduite.
4. Connaître les principes et les techniques de l’écoconduite– Comprendre l’impact de l’écoconduite sur la protection de l’environnement, la sécurité, le confort de conduite, la diminution du stress, les économies de carburant, de maintenance et de réparation ;– Comprendre l’importance de l’adoption d’un style de conduite fluide et constant et d’une anticipation précoce du trafic ;– Comprendre l’intérêt des modes de transport alternatifs.
5. Comprendre les particularités de l’apprentissage de la conduite– Connaître les différents types d’apprentissage.– Comprendre l’évolution de l’enseignement de la conduite.
6. Comprendre la fonction des permis de conduire– Comprendre le rôle des formations et des examens.– Comprendre le rôle social du permis.– Avoir des notions sur les affectations incompatibles.– Connaître la réglementation concernant les visites médicales.– Comprendre le rôle social et pédagogique du permis à points.
7. Comprendre les éléments de statistiques– Connaître le nombre de conducteurs.– Connaître leur répartition par catégorie.– Connaître leur répartition par tranches d’âge.– Être capable d’analyser l’évolution des statistiques.
II. – LA CIRCULATION ROUTIÈREFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Avoir des notions sur le réseau routier– Connaître les diverses catégories de route.– Avoir des notions sur la construction des routes.– Avoir des notions sur les revêtements routiers.– Comprendre pourquoi et comment la signalisation horizontale et verticale est implantée.– Comprendre le rôle de l’information routière.– Connaître les risques selon la nature des routes.
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DURÉE VU MATIÈRE
2. Connaître et comprendre le parc automobile– Connaître la répartition par catégories de véhicule.– Comprendre l’évolution du parc.– Connaître les incidences de l’ancienneté des véhicules.– Connaître la fréquence des accidents selon les catégories de véhicules.– Connaître l’organisation, le rôle et l’évolution du contrôle technique.– Avoir des notions sur le service des mines.
3. Connaître et comprendre la réglementation de la circulation– Connaître et comprendre le code de la route et savoir l’utiliser.– Connaître et comprendre le code de la conduite et savoir l’utiliser.– Avoir des notions de droit public et administratif concernant la circulation routière.– Connaître les institutions impliquées dans la circulation routière et comprendre leur rôle.– Avoir des notions sur les infractions et leur constatations.– Connaître la réglementation concernant la suspension et l’annulation du permis de conduire et être conscient de son utilité.
4. Avoir des notions sur les assurances– Comprendre le rôle et l’organisation des assurances.– Comprendre les principes de la responsabilité civile et de l’assurance obligatoire des véhicules terrestres à moteur.– Avoir des notions sur l’assurance des dommages et les autres assurances (vol, incendie, bris de glace, etc.).– Comprendre le rôle du Fonds de garantie automobile.– Comprendre le rôle du Bureau central de tarification.– Connaître les sanctions encourues en cas de non‑assurance, de non‑présentation de l’attestation d’assurance, de non‑affichage du certificat d’assurance.– Avoir des notions sur les contrats d’assurances.– Comprendre l’utilité du constat amiable et savoir l’utiliser.– Avoir des notions sur les différents recours.
5. Connaître et comprendre les éléments de statistiques concernant :– Le réseau routier.– Le parc des véhicules.– La répression des infractions.– Les assurances.
III. – LES VÉHICULESFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Avoir des notions mécaniques sur :– Les moteurs.– Les transmissions.– Les pneumatiques.– Les amortisseurs.– Le freinage.– Les circuits électriques et hydrauliques.– Le dépannage.
2. Avoir des notions de dynamique sur :– L’énergie cinétique.– La force centrifuge.– Le centre de gravité.– Le freinage et le virage.– Le chargement du véhicule.– L’aérodynamisme.
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DURÉE VU MATIÈRE
3. Avoir des notions sur la sécurité active et passive concernant :– La construction du véhicule et la sécurité.– La visibilité et l’éclairage.– Le confort.– L’ergonomie.– La résistance à l’écrasement.– Comprendre et être conscient du rôle de la ceinture de sécurité.
4. Avoir des notions d’histoire de l’automobile sur :– Les grandes étapes de l’évolution de l’automobile.– L’évolution du freinage, de l’éclairage, des pneumatiques, etc.
5. Avoir des notions sur l’impact du choix du véhicule, de son entretien et de ses équi-pements sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes– Les voitures « citoyennes » et « intelligentes » .– Les véhicules moins polluants.– Le contrôle de la pression des pneus.– La gestion et le recyclage des déchets automobiles (huiles usagées, batterie).– Les autres vérifications courantes.
6. Avoir des notions sur l’impact du chargement du véhicule et l’utilisation de ses accessoires sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes– Le chargement du véhicule.– La climatisation et le dégivrage arrière.– Le régulateur de vitesse.
.IV. – LA SÉCURITÉ ROUTIÈREFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Comprendre et être conscient de l’influence des facteurs de l’insécurité– Comprendre les facteurs liés à la route et à l’environnement.– Comprendre les facteurs liés au véhicule (conception, entretien).– Comprendre les facteurs liés aux usagers : aptitudes, attitudes et représentations, ignorances, intoxications (alcool, stupéfiants, médicaments).– Être capable d’analyser un accident.
2. Connaître et comprendre les moyens mis en œuvre pour la sécurité– Avoir des notions sur l’amélioration du réseau routier.– Avoir des notions sur le perfectionnement des véhicules.– Connaître et comprendre les actions concernant les usagers : – formation, éducation, – information, – contrôle de l’aptitude physique, – répression.
3. Connaître et comprendre les statistiques– Connaître la répartition des accidents : – agglomération, rase‑campagne, – selon l’éclairement, – par catégorie de véhicule, – selon leur gravité.– Comprendre l’établissement des statistiques.– Être capable d’analyser l’évolution des statistiques.
V. – LA PÉDAGOGIE DE LA CONDUITE SÛREFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Comprendre la finalité de la formation des automobilistes
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DURÉE VU MATIÈRE
2. Comprendre les différents programmes dans l’enseignement– Être capable d’appliquer les programmes de formation : – savoir utiliser le Programme de formation à la conduite (PNF), – comprendre le rôle et sa structure, – connaître son contenu.– Savoir utiliser les programmes issus du PNF pour : – les formations en milieu scolaire et périscolaire; – l’apprentissage anticipé de la conduite, – les autres formations, – les formations continues des conducteurs (perfectionnement...).– Être capable d’élaborer des programmes de formation adaptés à des publics spécifiques (enfants, adolescents, jeunes en difficulté, personnes âgées, collectivités, entreprises...)– Comprendre les programmes d’examen : – du permis de conduire, – du BEPECASER, – du BAFM.
3. Être capable de maîtriser les objectifs pédagogiques– Comprendre leur utilité pour les différents acteurs.– Avoir des notions sur les différents types d’objectifs.– Être capable d’opérationnaliser des objectifs.– Être capable d’adapter des méthodes et les évaluations aux objectifs.
4. Être capable d’organiser une progression d’apprentissage– Savoir analyser les objectifs.– Savoir organiser la progressivité.– Savoir construire un plan de formation, les étapes.– Comprendre l’articulation en étapes, séquences, éléments.
5. Être capable d’adapter son enseignement– Avoir des notions de psychopédagogie.– Avoir des notions de psychologie des enfants, des adolescents.– Avoir des notions sur la formation des adultes.– Être capable d’adapter son enseignement à des publics divers (selon âge, niveau scolaire socio‑culturel et professionnel...).
6. Être conscient de l’importance des motivations des différents acteurs– Comprendre la nature et l’origine des motivations.– Comprendre le rôle des motivations dans le processus d’apprentissage.– Connaître les facteurs et les moyens influençant leur évolution et savoir en tenir compte.
7. Être capable de mettre en œuvre les différentes méthodes pédagogiques– Comprendre l’influence des méthodes sur : – l’atteinte des objectifs pédagogiques, – l’activité de l’élève, – la relation pédagogique.– Être capable de choisir des méthodes appropriées.– Savoir gérer des activités collectives.
8. Être capable d’optimiser l’apprentissage et l’acquisition de l’expérience de la conduite– Comprendre les mécanismes d’apprentissage.– Comprendre le rôle des automatismes, habitudes, expériences.– Être capable de mettre en œuvre une pédagogie du regard.– Savoir utiliser l’expérience acquise en conduite accompagnée.– Savoir animer les rendez‑vous pédagogiques.
9. Comprendre les phénomènes de la communication et être capable de communiquer– Être capable d’utiliser différentes formes de communication.– Être capable d’écoute.– Comprendre les effets de la communication sur la relation pédagogique.– Savoir maîtriser l’expression (orale, écrite, non verbale).
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DURÉE VU MATIÈRE
10. Être capable d’utiliser les divers moyens de l’enseignement– Comprendre et savoir mettre en application des techniques pédagogiques variées (conduite commentée, animation de groupe, guidage, entretien...).– Comprendre et savoir utiliser les divers outils pédagogiques : – en salle (dossier thématiques), – en véhicule.– Être capable d’évaluer la pertinence et l’efficacité des techniques et des outils : – pour l’enseignement individuel, – pour l’enseignement collectif.
11. Être capable de procéder aux différentes formes d’évaluation– Comprendre la fonction pédagogique de l’évaluation.– Connaître les différentes formes de l’évaluation.– Connaître les différents moments de l’évaluation (évaluation de départ, évaluation des étapes de formation...).– Avoir des notions sur la fidélité et la validité des évaluations.– Être capable d’utiliser les outils de l’évaluation : – fiche d’évaluation de départ, – livret d’apprentissage et fiche de suivi de formation.– Être capable d’utiliser les techniques de l’évaluation : – questionnaires, – entretien, – conduite commentée...
VI. – L’INSTRUCTION PROFESSIONNELLE ET CIVIQUEFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Connaître le Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR)– Composition.– Rôle.– Fonctionnement.
2. Connaître la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR)– Organisation.– Fonction (tutelle de la formation, organisation des examens...).
3. Connaître le Conseil supérieur de l’éducation routière (CSER)– Composition.– Rôle.– Fonctionnement.
4. Connaître et comprendre le rôle de l’organisation de la profession
5. Connaître le brevet d’aptitude à la formation des moniteurs (BAFM)– Textes le créant et l’organisant.– Les fonctions des titulaires du BAFM.
6. Connaître le brevet pour l’exercice de la profession d’enseignement de la conduite automobile et de la sécurité routière (BEPECASER)– Historique.– Textes le créant et l’organisant.– Les fonctions des titulaires du BEPECASER.
7. Connaître l’école de conduite et les centres de formation de moniteurs– Organisation des établissements.– Réglementation de l’enseignement.– Réglementation des examens.
8. Connaître et comprendre l’organisation judiciaire et administrative de la répression des infractions– Les instances concernées.– Les procédures de retrait du permis de conduire.– Le permis à points : procédures et organisation du système.
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DURÉE VU MATIÈRE
9. Avoir des notions sur la législation du travail et connaître la convention collective – Comprendre les principes généraux du droit du travail.– Connaître la convention collective.
VII. – LES STAGES PRATIQUESFaire l’expérience de stages pratiques en établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière.Ces stages doivent notamment permettre de : – s’adapter aux exigences professionnelles, déontologiques et pédagogiques, – renforcer les connaissances et compétences acquises en formation, – appréhender des situations d’apprentissage variées, – favoriser la construction de repères et la prise de conscience du rôle de
l’enseignant et de la formation, – s’entraîner avec des élèves de niveaux et d’âges différents.Ces stages doivent comporter des phases d’observation et de participation à la formation théorique et pratique des élèves conducteurs. Lorsque l’élève stagiaire assure la formation notamment pratique d’élèves conducteurs, il doit obligatoirement être accompagné d’un enseignant qualifié sous la responsabilité d’un tuteur. Ce tuteur est désigné dans une convention de stage conclue entre l’organisme de formation et l’établissement d’ensei‑gnement de la conduite et de la sécurité routière. L’enseignant et le tuteur doivent être enseignants de la conduite et de la sécurité routière, titulaires d’une autorisation d’ensei‑gner en cours de validité valable pour l’enseignement dispensé.
Fiche récapitulative
(Les informations contenues dans cette fiche doivent être reportées sur le registre des formations de l’établissement).
Date de début de formation : .......................................................................................................................................Date de fin de formation : ...........................................................................................................................................
Formation de l’établissement
Théorique : ............................................. heuresPratique : ................................................ heuresTotal : ..................................................... heures
Stages pratiques en établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière
Durée : .....................................................heuresDate : Cachet des établissements : Nom du tuteur :
Fait à ................................................................... le ..............................................................L’élève, Le responsable de formation, Le(s) tuteur(s)
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Session du ............. 20 ...
ÉPREUVE D’ADMISSION
THÉMATIQUES DE L’ÉPREUVE D’ADMISSION DE PÉDAGOGIE EN SALLE
Les candidats doivent réaliser des évaluations (générale et spécifique) portant sur la thématique choisie pour définir un ou plusieurs objectifs à travailler lors du développement de leur cours. À cette fin, ils peuvent exploiter un ou plusieurs sous-thèmes proposés avec chaque thématique. La liste des sous-thèmes n’étant pas exhaustive, les candidats ont l’entière liberté de choisir un ou plusieurs autres sous-thèmes dans le respect de la thématique choisie.
FICHE No 1
La connaissance du véhicule :– équipements de sécurité active ;– équipements de sécurité passive ;– aides à la conduite ;– éclairage et signalisation du véhicule ;– vérifications ;– entretien ;– autres.
FICHE No 2
L’installation dans le véhicule :– ergonomie du poste de conduite ;– systèmes de retenue (ceinture de sécurité, rehausseur...) ;– surfaces vitrées et rétroviseurs ;– passagers ;– chargement ;– autres.
FICHE No 3
Le regard et la conduite :– vue, vision ;– perception ;– stratégies de prise d’information ;– vision directe ;– vision indirecte ;– angles morts ;– autres.
FICHE No 4
La signalisation :– utilité de la signalisation verticale (permanente, temporaire) ;– utilité de la signalisation horizontale (permanente, temporaire) ;– utilité de la signalisation lumineuse (permanente, temporaire) ;– voies réservées ;– signes des forces de l’ordre, des ouvriers de chantiers... ;– autres.
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FICHE No 5La vitesse :– signalisation ;– réglementation (limites et ajustements) ;– facteurs influents (aspects physiologiques, psychologiques, sociaux) ;– aspects dynamiques ;– distances (sécurité, freinage, arrêt) ;– accidentologie ;– autres.FICHE No 6Les intersections – Les passages à niveau :– signalisation ;– réglementation ;– risques ;– franchissements, changements de direction ;– accidentologie ;– autres.FICHE No 7La maîtrise des situations de freinage :– temps de réaction (simple, complexe – réflexe, automatisme...) ;– distances de sécurité ;– distances de freinage ;– distances d’arrêt ;– facteurs influents ;– autres.FICHE No 8L’arrêt – Le stationnement – L’immobilisation (cas de force majeure) :– signalisation ;– réglementation ;– comportement à adopter ;– autres.FICHE No 9Les croisements – Les dépassements :– signalisation ;– réglementation ;– comportements à adopter ;– risques ;– autres.FICHE No 10L’âge et la conduite :– continuum éducatif ;– mesures préventives ;– aspects psychosociaux ;– accidentologie ;– autres.FICHE No 11La prise en compte des diverses catégories d’usagers :– réglementation : exigence de la vie sociale ;– piétons (risques, représentations, attitudes, comportements, moyens de communication...) ;– deux-roues (risques, représentations, attitudes, comportements, moyens de communication...) ;– véhicules lourds et/ou encombrants (risques, représentations, attitudes, comportements,
moyens de communication...) ;
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– véhicules d’intérêt général (risques, représentations, attitudes, comportements, moyens de communication...) ;– autres.FICHE No 12Les itinéraires :– catégories de routes, signalisation, réglementation, accidents, importance du réseau ;– préparation d’un itinéraire (véhicule, cartes, documents obligatoires, conducteur, conditionsmétéorologiques, systèmes d’informations...) ;– suivi d’un itinéraire, signalisation de direction (vers et sur) ;– autres.FICHE No 13L’alcool :– accidentologie ;– comportements préventifs ;– idées reçues ;– influence, effets, conséquences... ;– dépistage, vérification ;– alcoolémie (définition, élimination, calcul du taux d’alcoolémie) ;– mesures administratives ;– sanctions pénales ;– conséquences sur l’assurance automobile ;– autres.FICHE No 14L’insertion et la circulation sur voies rapides :– autoroute, route à accès réglementé ;– signalisation (vers, sur) ;– réglementation ;– risques particuliers ;– comportements (entrée, circulation, arrêt, sortie) ;– accidentologie ;– autres.FICHE No 15Les états dégradés du système (homme/véhicule/environnement) :– activité de conduite, attention, inattention, téléphone portable... ;– fatigue, endormissement ;– âge, sexe, style de vie, expérience et conduite automobile ;– état physiologique et psychologique du conducteur ;– produits psychoactifs (alcool, drogues, médicaments) : usage, effets, conséquences de ces produits ;– véhicule ;– environnement (passagers, nuisances sonores, conditions climatiques...) ;– autres.FICHE No 16Les intempéries – La conduite de nuit :– réglementation, éclairage et signalisation ;– visibilité, perception ;– risques spécifiques, accidents ;– comportements à adopter ;– distances d’arrêt et facteurs influents ;– autres.FICHE No 17Le comportement en cas d’accident :– accident matériel (protection, constat amiable...) ;– accident corporel (protection, alerte, secours...) ;
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– responsabilités pénale et civile ;– autres.
FICHE No 18
Les situations à risque :– techniques d’urgence et leurs limites ;– dérapage, glissade ;– freinage ;– virage ;– éclatement d’un pneumatique ;– immobilisation en cas de force majeure (panne, malaise...) ;– autres.
FICHE No 19
Le permis de conduire :– différentes catégories de permis de conduire ;– conditions administratives de délivrance et de maintien du permis de conduire ;– traitement administratif et judiciaire du permis de conduire ;– permis probatoire ;– permis à points ;– autres.
FICHE No 20
Le risque chez les jeunes conducteurs :– statistiques, accidentologie ;– influence des pairs, du groupe ;– âge, sexe, style de vie, inexpérience de la conduite ;– choix du véhicule ;– autres.
FICHE No 21
L’accidentologie :– statistiques, coût de l’insécurité routière ;– facteurs de risque d’accident ;– compréhension des mécanismes de l’accident (différentes étapes...) ;– notions de risques (exposition au risque, prise de risque, risque perçu, subi, etc.) ;– sécurité primaire, secondaire, tertiaire ;– autres.
FICHE No 22
Le respect de l’environnement et la prévention :– pollutions, impact, mesures préventives ;– contrôle technique des véhicules, contrôle des véhicules gravement accidentés ;– écoconduite (économie, écologie) ;– nouvelles technologies et choix du véhicule ;– choix du mode de déplacement ;– autres.
FICHE No 23
La conduite en agglomération :– signalisation ;– réglementation ;– risques particuliers et accidents ;– partage de l’espace public et vie en société ;– autres.
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ÉPREUVE D’ADMISSION
PÉDAGOGIE EN SALLE
Rappel de l’objectif
Cette épreuve est destinée à apprécier les qualités pédagogiques du candidat dispensant un cours théorique devant un auditoire.
Observations
DURÉE CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Relation avec l’auditoire
Détermination de l’objectif
Développement du cours
Bilan
Explications sur la démarche pédagogique
Observations complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES TOTAL X 3
Relation avec l’auditoire 0 1 2 3
Détermination de l’objectif 0 1 2 3
Développement du cours 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Bilan 0 1 2 3
Explications sur la démarche pédagogique 0 1 2 3
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 20 / 20
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ÉPREUVE D’ADMISSION
CONDUITE COMMENTÉE
Rappel de l’objectif
Cette épreuve a pour objet de vérifier que le candidat est capable d’analyser des situations de conduite et d’exprimer les résultats de cette analyse dans des termes lui permettant d’enseigner la conduite.
Observations
CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Qualité de la prise d’information
Qualité de l’analyse
Qualité de la décision
Qualité de l’action
Observations complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES
Qualité de la prise d’information 0 1 2 3 4 5
Qualité de l’analyse 0 1 2 3 4 5
Qualité de la décision 0 1 2 3 4 5
Qualité de l’action 0 1 2 3 4 5
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 20 / 20
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ÉPREUVE D’ADMISSION
PÉDAGOGIE SUR VÉHICULE
Rappel de l’objectif
Cette épreuve a pour objet d’apprécier les qualités pédagogiques du candidat et son aptitude à dispenser un cours pratique.
Observations
DURÉE CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Relation avec l’élève
Détermination de l’objectif– Évaluation statique (générale etspécifique)– Évaluation dynamique– Bilan– Choix de l’objectif
Développement du cours– Attitudes et méthodes pédagogiques sécurité– Maîtrise des contenus
Bilan– Exercice d’évaluation– Auto‑évaluation de l’élève– Analyse du candidat– Perspective‑utilisation des documents
Explications sur la démarche pédagogique
Observations complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES TOTAL × 3
Relation avec l’élève 0 1 2 3
Détermination de l’objectif 0 1 2 3
Développement du cours 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Bilan 0 1 2 3
Explications sur la démarche pédagogique 0 1 2 3
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 60 / 60
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LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
MENTION « DEUX-ROUES »
Nom : ........................................................................................................................................................................
Prénom : ...................................................................................................................................................................
Adresse : ...................................................................................................................................................................
Tél. : ..........................................................................................................................................................................
Établissement de formation
Cachet
Responsable pédagogique : . ......................................................................................................................................
Responsable administratif : .......................................................................................................................................
Vous êtes titulaire du BEPECASER ou d’un titre reconnu équivalent, et en possession de l’autorisation d’enseigner, et vous êtes titulaire du permis A.
Vous allez suivre une formation de 210 heures minimum (non compris les stages pratiques) qui vous permettra de vous préparer à enseigner la conduite et la sécurité des différentes catégories de véhicules à deux roues.
Après cette période, vous passerez les épreuves d’examen destinées à vérifier que vous avez suivi avec profit la formation.
Ce livret est un document obligatoire qui doit vous permettre d’établir une relation plus étroite avec vos formateurs et d’acquérir une bonne connaissance du programme.
Votre formation est organisée en fonction d’objectifs. C’est vous qui devez atteindre ces objectifs, aussi est-il important que vous les connaissiez bien. Si, à la lecture de ce document, certains thèmes vous paraissaient complexes, n’hésitez pas à questionner vos enseignants.
En second lieu, ce document doit vous aider à effectuer votre propre évaluation. En effet, les résultats d’un apprentissage doivent être évalués avec précision. Cela est d’autant plus important que chaque personne a son propre rythme et que vous pourrez avoir une progression qui ne soit pas tout à fait la même que la progression théorique établie par vos enseignants.
Ce livret vous appartient. Il a été conçu pour vous permettre de mesurer vos progrès. Vous le remplirez avec vos formateurs et vous pourrez ainsi comparer vos observations et les leurs.
Présentation générale
Ce livret est pour vous un document de référence.Vous y trouverez :– les buts de la formation BEPECASER mention « deux-roues » ;– les objectifs généraux de la formation ;
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– le programme développé de formation BEPECASER mention « deux-roues » ;
– la fiche récapitulative.
Buts de la formation
À l’issue de votre formation, vous devrez être en mesure de :
– passer avec succès les épreuves de l’examen du BEPECASER, mention « deux-roues » ;
– former des usagers d’âges et d’aptitudes différents à la conduite et à la sécurité des véhicules à deux roues ;
– animer des actions d’éducation concernant la sécurité des « deux-roues », notamment en milieu scolaire ou périscolaire ;
– mener des actions de perfectionnement des usagers de « deux-roues ».
Objectifs généraux
Afin de répondre aux buts précédemment définis, voici les objectifs généraux de votre formation :
– acquérir des notions de pédagogie et de psychologie liées à la conduite des différents types de véhicules à deux roues ;
– apprendre à adapter les principes de la pédagogie applicables à tout apprentissage spécifique lié à l’usage d’un « deux-roues » ;
– savoir préparer et utiliser des progressions d’apprentissage de l’usage des différentes catégories de « deux-roues » ;
– savoir utiliser les outils pédagogiques spécifiques à la sécurité routière (programme national de formation à la conduite (PNF), guide pour la formation des automobilistes, livret d’apprentissage...) et les adapter à la formation des usagers de « deux-roues » ;
– connaître les composantes de la circulation et de la sécurité des deux-roues dans la circulation générale ;
– acquérir des connaissances en ce qui concerne ces types de véhicules ;
– acquérir des connaissances sur la réglementation concernant l’usage des « deux-roues » et la formation des utilisateurs.
Programme de formation
Le programme ci-après est celui de l’arrêté du 3 mai 2010 dont les objectifs ont été développés et détaillés.
Seuls les titres en gras constituent le programme officiel. Les indications données éclairent ce programme et ses divers éléments. Elles n’imposent cependant pas un ordre chronologique selon lequel les différents points devraient être traités. De plus, elles ne prétendent pas épuiser le contenu de la partie du programme qu’elles développent, et que l’on trouve détaillé dans le PNF, qui reste la référence indispensable.
Suivre avec profit le programme de la mention « deux-roues » suppose que les capacités requises pour le programme « tronc commun » soient acquises. Après évaluation avec vos formateurs, il pourra s’avérer utile, voire nécessaire, de réviser tout ou partie de ce programme, notamment si votre formation initiale remonte à quelque temps.
Des compléments de formation adaptés au niveau de départ de chacun pourront être tirés du PNF, du Guide pour la formation des automobilistes, voire du livret d’apprentissage « A-A1 » tant en matière de connaissances qu’en matière de savoir-faire et d’attitudes.
Chacun de vos formateurs est titulaire du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs (BAFM) ; cependant, il peut se faire assister pour la formation théorique par une personne titulaire d’un diplôme de niveau égal ou supérieur au niveau III dans la discipline concernée. Par ailleurs, la partie technique de la formation peut être assurée par un enseignant de la conduite titulaire de l’autorisation d’enseigner « A-A1 » depuis au moins trois ans, sous le contrôle effectif et la validation régulière du directeur pédagogique de l’établissement titulaire du BAFM et de l’autorisation d’enseigner « A-A1 ».
Chacun de vos formateurs assurera des cours dans sa spécialité. Vous porterez en face des matières leurs noms et qualifications.
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Programme développé de la mention « deux-roues » du BEPECASER
DURÉE VU MATIÈRE
I. – LES UTILISATEURS ET L’USAGE DES DEUX-ROUESFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Être capable d’analyser les tâches de conduite en motocyclette, en cyclomoteur– Comprendre le fonctionnement de l’exploration perceptive, de la détection des indices, de l’identification, de la prise d’informations complémentaires, de l’anticipation, de la prévision, de la décision, de la réalisation de l’action.– Comprendre le rôle des connaissances, des représentations, des attitudes.– Être conscient de l’importance de la formation.– Comprendre l’aspect social de la conduite d’une motocyclette, d’un cyclomoteur.– Comprendre l’importance des motivations.– Comprendre le rôle de l’expérience.– Être capable d’analyser les systèmes de communication entre les usagers de deux‑roues et les autres.– Avoir des notions sur les caractéristiques psychosociales des différentes catégories d’utilisateurs.
2. Avoir des notions de physiologie– Comprendre les différences entre les réflexes, réactions conditionnées, acte réfléchi.– Connaître le rôle de la vision et comprendre les conséquences de ses déficiences.– Avoir des notions sur le fonctionnement du système nerveux et des organes senso‑riels notamment sur le système de l’oreille interne.– Connaître l’importance de la vigilance, de la charge mentale et de leurs fluctuations, notamment sur les temps de réaction.– Connaître et comprendre l’influence négative de certains éléments (fatigue, excita‑tion, alcool, stupéfiants, médicaments) sur les capacités psychophysiologiques.
3. Avoir des notions sur les systèmes homme/machine/environnement– Comprendre la conduite d’un deux‑roues comme fonctionnement d’un système.– Être capable d’analyser le système homme/machine (moto‑cyclo).– Être capable d’analyser l’intégration du motard ou du cyclomotoriste dans la circulation.– Être capable d’analyser les dysfonctionnements de ces systèmes et d’y apporter des remèdes...
4. Connaître les principes et les techniques de l’écoconduite– Comprendre l’impact de l’écoconduite sur la protection de l’environnement, la sécurité, le confort de conduite, la diminution du stress, les économies de carburant, de maintenance et de réparation.– Comprendre l’importance de l’adoption d’un style de conduite fluide et constant et d’une anticipation précoce du trafic,– Comprendre l’intérêt des modes de transport alternatifs.
5. Connaître les particularités de l’apprentissage de la conduite des deux-roues– Connaître les différents types d’apprentissage.– Comprendre les évolutions de l’enseignement de la moto et du cyclo.– Être conscient de l’importance de la formation.– Comprendre le rôle des examens.– Avoir des notions sur les incompatibilités médicales.
6. Comprendre les éléments de statistiques– Connaître le nombre d’usagers.– Connaître leur répartition par catégorie.– Connaître leur répartition par tranche d’âge.– Être capable d’analyser l’évolution des statistiques.
II. – LA CIRCULATION DES DEUX-ROUESFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Avoir des notions sur le réseau routier– Avoir des notions sur l’équipement des routes (barrières de sécurité, pistes cyclables...).– Avoir des notions sur les revêtements routiers et la signalisation horizontale.– Connaître les risques selon les catégories de routes.
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DURÉE VU MATIÈRE
2. Comprendre les caractéristiques du parc des deux-roues– Connaître la répartition par catégorie.– Comprendre les évolutions du parc.
3. Comprendre la réglementation– Connaître et comprendre les règles du code de la route spécifiques aux différentes catégories de deux‑roues et savoir s’y adapter.– Connaître et comprendre les règles techniques concernant les deux‑roues et leur équipement (crénage, kits moteur...).– Connaître et comprendre les sanctions.
4. Avoir des notions sur les assurances– Connaître les différents types d’assurances pour les deux‑roues.– Comprendre les responsabilités des propriétaires, utilisateurs, passagers...
5. Avoir des notions sur les éléments pouvant orienter le choix d’un véhicule– Avoir des notions sur le coût d’achat, d’assurance, d’entretien.– Savoir prévoir l’utilisation.
6. Connaître et comprendre les éléments statistiques concernant :– Le réseau routier.– Le parc des deux‑roues.– Les infractions.– Les assurances.
III. – LES VÉHICULESFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Avoir des notions de mécanique– Connaître les caractéristiques techniques des principales catégories de deux‑roues (cyclomoteur, motocyclette, route, trail, side‑car...).– Connaître les caractéristiques techniques des principaux équipements et accessoires.– Avoir des notions sur les principes de fonctionnement des différents types et moteurs, de transmission, de carburation, des différents types de cadre et de parties cycles.– Connaître et comprendre le fonctionnement normal et les conséquences des dysfonc‑tionnements :
– des différents systèmes de freinage,– des pneumatiques,– des suspensions,– de l’éclairage.
– Savoir détecter les défauts de fonctionnement mettant en cause la sécurité.– Être capable d’entretenir le véhicule.– Avoir des notions de dépannage.
2. Avoir des notions de dynamique sur :– L’énergie cinétique, la force centrifuge, le centre de gravité, l’équilibre.– L’effet gyroscopique, le contre‑braquage.– Le freinage et le virage.– La répartition des masses, le chargement.– L’aérodynamisme.– Le comportement du véhicule à l’accélération, au freinage, en ligne, sur l’angle, en solo, en duo, avec un chargement...– Les conditions d’adhérence.– Les incidents possibles.
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DURÉE VU MATIÈRE
3. Avoir des notions sur la sécurité active et passive :– Concernant :
– la visibilité et l’éclairage,– le confort,– l’ergonomie,– l’adhérence.
– Comprendre et être conscient du rôle :– du casque,– des autres équipements (combinaisons, gants, bottes...).
– Connaître les différents types d’équipements et leurs avantages respectifs,– Connaître les différents types de casques et leurs avantages respectifs.– Avoir des notions sur les différents types de pneumatiques et leurs avantages respectifs.
4. Avoir des notions sur l’histoire des deux-roues, notamment sur :– Les grandes étapes de l’évolution des deux‑roues ;– L’évolution du freinage, des cadres, des pneus...– Les grandes étapes de l’enseignement de la conduite des deux‑roues.
5. Avoir des notions sur l’impact du choix du véhicule, de son entretien et de ses équi-pements sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes– Les véhicules moins polluants.– Le contrôle de la pression des pneus.– La gestion et le recyclage des déchets (huiles usagées, batteries).– Les autres vérifications courantes.
6. Avoir des notions sur l’impact du chargement du véhicule et l’utilisation de ses accessoires sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes– Le chargement du véhicule (limitation, répartition).– Le régulateur de vitesse.
IV. – LA SÉCURITE DES DEUX-ROUESFormateur responsable : .........................................................................................................................Qualification : ..............................................................................................................................................
1. Comprendre et être conscient de l’influence des facteurs de l’insécurité– Comprendre les facteurs liés :
– à la route,– à l’environnement,– aux conditions atmosphériques,– aux véhicules,– aux usagers des deux‑roues et autres usagers (comportement, aptitudes, forma‑tion, expérience, attitudes, caractéristiques psychophysiologiques, représentations, ignorances, alcool, stupéfiants, médicaments...).
– Être capable d’analyser les accidents de deux‑roues et d’y remédier en termes de formation et de comportement.
2. Comprendre les moyens mis en œuvre pour la sécurité des deux-roues– Avoir des notions sur l’amélioration du réseau.– Avoir des notions sur le perfectionnement des véhicules.– Avoir des notions sur le perfectionnement des équipements pour les usagers.– Être capable de participer aux actions concernant les usagers :
– éducation, formation,– information,– perfectionnement, formation continue.
– Comprendre les actions concernant les usagers :– contrôle de l’aptitude médicale,– répression, contrôle.
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DURÉE VU MATIÈRE
3. Connaître et comprendre les statistiques– Connaître la répartition et la fréquence des accidents :
– selon les catégories de deux‑roues,– selon les catégories de route,– selon la localisation,– selon leurs caractéristiques,– selon leur gravité,– selon les catégories d’utilisateurs.
– Être capable d’analyser l’évolution des statistiques.
V. – LA PÉDAGOGIE DE L’USAGE DES DEUX-ROUES1. Comprendre les finalités de la formation
2. Comprendre les différents programmes dans l’enseignement– Être capable d’utiliser le PNF.– Savoir utiliser les programmes issus du PNF pour :
– les formations en milieu scolaire et périscolaire,– les formations de cyclomotoristes,– les formations de motards,– les perfectionnements.
– Être capable d’élaborer des programmes de formation issus du PNF adaptés à des publics spécifiques.– Comprendre les programmes d’examen et les rôles respectifs des formations et des examens.
3. Les objectifs pédagogiques– Être capable d’opérationnaliser les objectifs :
– du PNF,– du livret « A-A1 »,– du programme du BSR.
– Être capable d’adapter les méthodes et les évaluations aux objectifs.
4. Être capable d’organiser une progression d’apprentissage de conduite des cyclomo-teurs et des motocyclettes– Savoir analyser les objectifs.– Savoir organiser la progressivité.– Savoir construire un plan de formation.
5. Être capable d’adapter son enseignement– Avoir des notions sur la psychologie des préadolescents, des adolescents, des adultes, des hommes, des femmes...– Comprendre les difficultés spécifiques des différentes catégories d’élèves.– Savoir tenir compte des différentes motivations.– Être capable d’adapter ses méthodes aux différentes catégories d’élèves.– Être capable de mettre en œuvre une pédagogie du regard adaptée aux deux-roues.– Être capable de surmonter les difficultés de communication liées aux deux-roues.– Être capable d’utiliser des techniques et des outils pédagogiques adaptés aux différents élèves et aux différents types de deux-roues.– Être capable d’évaluer la pertinence et l’efficacité de ses choix en matière de pédagogie.– Être capable d’animer un groupe de préadolescents ou d’adolescents en situation de :
– loisirs éducatifs,– formation.
6. Être capable de procéder aux différentes formes d’évaluation– Connaître les différentes formes d’évaluation en deux-roues.– Connaître les différents moments d’évaluation.– Avoir des notions sur leur fiabilité et leur validité.– Être capable d’utiliser des outils et des techniques d’évaluation adaptés aux deux-roues.
VI. – RÉGLEMENTATION DE L’ENSEIGNEMENT
1. Connaître et comprendre les règles spécifiques à l’enseignement de la conduite des véhicules à deux roues concernant, notamment :– L’agrément, l’autorisation d’enseigner, l’assurance, les leçons en salle, sur route, sur piste, les cours collectifs, les liaisons radio, les examens, les programmes officiels « A », « A1 »...
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DURÉE VU MATIÈRE
2. Avoir des notions sur différents partenaires chargés de la formation des cyclomoto-ristes, notamment :– L’éducation nationale.– La jeunesse et les sports.– La police, la gendarmerie.– Les établissements de conduite.– Les associations.– Autres.
3. Avoir des notions sur le fonctionnement, les statuts, la tutelle des organismes chargés de formation– Avoir des notions sur la réglementation de l’encadrement des activités de jeunes.– Avoir des notions sur les qualifications des animateurs d’activités de jeunes :
– brevet d’État d’éducateur sportif,– brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs des centres de vacances et des loisirs.
4. Connaître et comprendre le programme officiel de formation des cyclomotoristes et de l’attestation scolaire de sécurité routière.
VII. – LES STAGES PRATIQUES Faire l’expérience de stages pratiques en établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière, spécialisé dans l’enseignement de la conduite des deux‑roues.Ces stages doivent notamment permettre de :– S’adapter aux exigences professionnelles, déontologiques et pédagogiques.– Renforcer les connaissances et compétences acquises en formation.– Appréhender des situations d’apprentissage variées.– Favoriser la construction de repères et la prise de conscience du rôle de l’enseignant et de la formation.– S’entraîner avec des élèves de niveaux et d’âges différents.Ces stages doivent comporter des phases d’observation et de participation à la formation théorique et pratique des élèves conducteurs. Lorsque l’élève stagiaire assure la formation notamment pratique d’élèves conducteurs de deux‑roues, il doit obligatoirement être accompagné d’un enseignant qualifié, sous la responsabilité d’un tuteur. Ce tuteur est désigné dans une convention de stage conclue entre l’organisme de formation et l’établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière. L’enseignant et le tuteur doivent être enseignants de la conduite et de la sécurité routière titulaires d’une autorisation d’enseigner en cours de validité valable pour l’enseignement dispensé.
Fiche récapitulative
(Les informations contenues dans cette fiche doivent être reportées sur le registre des formations de l’établissement).
Date de début de formation : .....................................................................................................................................
Date de fin de formation : ..........................................................................................................................................
Formation de l’établissement
Théorique :..................................... heures
Pratique : ....................................... heures
Total : ............................................. heures
Stages pratiques en établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière
– Stage en établissements d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière ........................................ heures– Stage dans un organisme d’animation cyclo ................................................................................................ heures
Total ................................................................................................................................................................ heures
Date : Cachets des établissements : Nom du tuteur :
Fait à ................................................................... le ..............................................................
L’élève, Le responsable de formation, Le(s) tuteur(s),
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Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
Mention « deux-roues »
MAÎTRISE PERSONNELLE DU VÉHICULE SUR AIRE DE MANŒUVRE FERMÉE À LA CIRCULATION
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES TOTAL X 2
Maîtrise de la machine sans l’aide du moteur 0 1 2
Maîtrise de la machine à allure lente 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Maîtrise de la machine à allure normale 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Abandon ou non-exécution d’un exercice sanctionné par la note éliminatoire 0 :
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 40 / 40
Observations complémentaires éventuelles :
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Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
Mention « deux-roues »
MAÎTRISE PERSONNELLE DU VÉHICULE SUR AIRE DE MANŒUVRE FERMÉE À LA CIRCULATION
EXERCICE CLASSIFICATION DES ERREURS ERREURS COMMISES BARÈME DES PÉNALITÉS CUMUL DES POINTS de pénalités
1
Chute de la moto
– 2Refus d’obstacle
Erreur de parcours
Cône déplacé ou renversé – 1Difficulté manifeste et durable de maintien
d’équilibre
Note
2
Essai 1 Essai 2 E 1 E 2
Chute de la moto
– 8Refus d’obstacle
Erreur de parcours
Un ou plusieurs pieds à terre (calage du moteur ou déséquilibre)
– 3
Un ou plusieurs pieds à terre consécutifs à un déplacement ou renversement de cône ou piquet
Calage du moteur au départ
Cône ou piquet déplacé ou renversé
Difficulté manifeste et durable de maintien d’équilibre
Note /8 /8
3
Essai 1 Essai 2 E 1 E 2
Non‑respect du temps réglementaire minimumDépassement du temps réglementaire maximum de plus d’une secondeTotalité du parcours effectué en 2e vitesseChute de la motoRefus d’obstacleErreur de parcours
– 10
Dépassement du temps réglementaire maximum de plus de 5/10 à 1 seconde – 8
Dépassement du temps réglementaire maximum jusqu’à 5/10 – 5
Défaut de maîtrise de rétrogradation (fiche no 2 seulement)Blocage des roues prolongéArrêt avant ou après la zone matérialisée
– 4
Pied à terreCône déplacé ou renversé
– 2
Note /10 /10
Les examinateurs mettent une ou plusieurs croix dans la ou les cases correspondant aux erreurs commises par le candidat.
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ESSAI 1 ESSAI 2
TempsMoyenne
Nom et paraphe de l’examinateur : ............................................................................................................................
Observations complémentaires éventuelles :
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A N N E X E X I
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Mention « deux-roues »
SUJETS DE L’ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
FICHE No 11. Le moteur 2 temps et 4 temps2. Préparation d’un voyage
FICHE No 21. Le circuit d’alimentation2. Forme physique du motard et conduite3. Conduite de nuit
FICHE No 31. Le circuit de graissage du moteur2. Vitesse, conduite et freinage
FICHE No 41. Le cyclomoteur : éléments constitutifs et équipement2. La cohabitation des cyclomoteurs et des autres usagers de la route
FICHE No 51. Le circuit de refroidissement2. Le freinage
FICHE No 61. La distribution2. La moto et ses risques
FICHE No 71. Les kits moteur2. Passagers – bagages
FICHE No 81. L’allumage2. Les assurances
FICHE No 91. L’embrayage2. Les différents types de moto, le choix d’une moto
FICHE No 101. La boîte de vitesses2. Équipement de la moto et du motard
FICHE No 111. La transmission2. Les accidents de la circulation des motocyclistes
FICHE No 121. La suspension2. Stabilité et trajectoire
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FICHE No 131. Les roues2. L’apprentissage de la conduite des véhicules « deux-roues »
FICHE No 141. Le side-car2. Les cyclomoteurs bricolés.
FICHE No 151. Les pneumatiques2. L’habitude et le risque
FICHE No 161. La direction2. Comportement en cas d’accident
FICHE No 171. Le freinage : rôle, description, contrôle et entretien2. Les accidents liés à la vitesse.
FICHE No 181. Le système de freinage antibloquant2. La réglementation relative à l’apprentissage de la conduite des motocyclettes
FICHE No 191. Entretien d’un cyclomoteur et réparations élémentaires2. Les accidents de la circulation des cyclomotoristes
FICHE No 201. La batterie2. Le radioguidage
FICHE No 211. Le dispositif d’éclairage et de signalisation2. Le casque
FICHE No 221. Classification des huiles2. Réglementation relative à la conduite des cyclomoteurs et formation des cyclomotoristes
FICHE No 231. Le cadre2. Historique et évolution du permis de moto
FICHE No 241. L’entretien du système de freinage2. La circulation en groupe
FICHE No 251. Caractéristiques principales d’une motocyclette2. Conseils pour l’achat d’une motocyclette d’occasion
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A N N E X E X I I
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
Mention « deux-roues » – Mention « groupe lourd » *
CONTRÔLE DE CONNAISSANCES
Rappel de l’objectif
Cette épreuve vise à vérifier les connaissances théoriques du candidat sur l’ensemble du programme de formation.
Observations
CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Connaissances sécurité‑réglementation
Connaissances mécaniques
Clarté et organisation de l’exposé
* Mettre une croix dans la case correspondante.
Numéro du sujet tiré au sort :
Observations complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES TOTAL × 2
Connaissances sécurité‑réglementation 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Connaissances mécaniques 0 1 2 3 4 5 6
Clarté et organisation de l’exposé 0 1 2 3 4
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 40 / 40
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A N N E X E X I I I
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Session du ............. 20 ...
Mention « deux-roues »
Pédagogie « plateau » – Pédagogie « circulation » *
PÉDAGOGIE
Intitulé de l’objectif : « .................................................................................... »
Rappel de l’objectif
Cette épreuve permet de vérifier si le candidat a une pratique personnelle suffisante de la conduite pour circuler et enseigner en toute sécurité.
Observations
DURÉE CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Relation avec l’élève
Détermination de l’objectif
Développement du cours
Bilan
Explications sur la démarche pédagogique
* Mettre une croix dans la case correspondante.
Remarques complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES TOTAL × 6
Relation avec l’élève 0 1 2 3
Détermination de l’objectif 0 1 2 3
Développement du cours 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Bilan 0 1 2 3
Explications sur la démarche pédagogique 0 1 2 3
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 120 / 120
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A N N E X E X I V
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Mention « groupe lourd »
Nom : ........................................................................................................................................................................
Prénom : ...................................................................................................................................................................
Adresse : ...................................................................................................................................................................
Tél. : ..........................................................................................................................................................................
Établissement de formation
Cachet
Responsable pédagogique : .......................................................................................................................................
Responsable administratif : .......................................................................................................................................
Vous êtes titulaire du BEPECASER ou d’un titre reconnu équivalent, et en possession de l’autorisation d’enseigner, et vous êtes titulaire du permis des catégories C, E (C) et D.
Vous allez au cours des mois à venir suivre une formation de 245 heures au minimum (non compris les stages pratiques) qui vous permettra de vous préparer à enseigner la conduite et la sécurité des différentes catégories de véhicules du groupe lourd.
Après cette période, vous passerez les épreuves d’examen destinées à vérifier que vous avez suivi avec profit cette formation.
Ce livret est un document obligatoire qui doit vous permettre d’établir une relation plus étroite avec vos formateurs et d’acquérir une bonne connaissance du programme.
Votre formation est organisée en fonction d’objectifs. C’est vous qui devez atteindre ces objectifs, aussi est-il important que vous les connaissiez bien.
Si, à la lecture de ce document, certains thèmes vous paraissent complexes, n’hésitez pas à questionner vos enseignants.
En second lieu, ce document doit vous aider à effectuer votre propre évaluation.
En effet, les résultats d’un apprentissage doivent être évalués avec précision. Cela est d’autant plus important que chaque personne a son rythme et que vous pourrez avoir une progression qui ne soit pas tout à fait la même que la progression théorique établie par vos enseignants.
Ce livret vous appartient. Il a été conçu pour vous permettre de mesurer vos progrès.
Vous le remplirez avec vos formateurs et vous pourrez ainsi comparer vos observations et les leurs.
Présentation générale
Ce livret est pour vous un document de référence. Vous y trouverez :– les buts de la formation BEPECASER mention « groupe lourd » ;– les objectifs généraux de la formation ;– le programme développé de formation du BEPECASER mention « groupe lourd » ;– la fiche récapitulative.
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Buts de la formation
À l’issue de votre formation, vous devez être en mesure de :– passer avec succès les épreuves d’admission de l’examen du BEPECASER, mention « groupe lourd » ;– former des conducteurs professionnels à la conduite et à la sécurité des véhicules de transport routier de
marchandises et de transport en commun de personnes ;– animer des séances de formation spécifiques à la sécurité des véhicules du groupe lourd en milieu « entreprise » ;– participer à des commissions ou « clubs » de sécurité routière en tant que technicien spécialiste « poids lourd ».
Objectifs généraux
Afin de correspondre aux buts précédemment définis, voici les objectifs généraux de votre formation :– acquérir des notions de pédagogie et de psychologie liées à la conduite automobile des différents types de
véhicules « lourds » ;– apprendre à adapter les principes de la pédagogie applicables à tout apprentissage aux apprentissages spécifiques
liés à l’usage des véhicules lourds ;– savoir préparer et utiliser des progressions d’apprentissage de l’usage des différentes catégories de véhicules
lourds en formation initiale et continue ;– savoir utiliser les outils pédagogiques spécifiques à la sécurité routière (programme national de formation à
la conduite (PNF), Guide pour la formation des automobilistes, livrets d’apprentissage...) et les adapter à la formation des usagers des véhicules lourds ;
– connaître l’ensemble des composantes politique, économique, sociale, culturelle, de sécurité caractérisant le transport routier en France et dans l’UE et l’EEE ;
– comprendre les caractéristiques techniques et mécaniques des véhicules lourds ;– acquérir des connaissances sur la réglementation concernant la conduite des véhicules lourds, la formation des
utilisateurs, la réglementation sociale en France et dans l’UE et l’EEE.
Programme de formation
Le programme ci-après est celui de l’arrêté du 3 mai 2010 dont les objectifs ont été développés.Seuls les titres en caractères gras constituent le programme officiel. Les indications qui les suivent éclairent les
divers éléments de ce programme. Ces indications n’imposent pas un ordre chronologique selon lequel les différents points devraient être traités. De plus, elles ne prétendent pas épuiser le contenu de la partie du programme qu’elles développent et que l’on trouve détaillé dans le programme national de formation à la conduite, document de référence indispensable pour l’exercice de votre future profession.
Suivre avec profit le programme de la mention « groupe lourd » suppose que les capacités requises pour le programme « tronc commun » soient acquises. Après évaluation avec vos formateurs, il pourra s’avérer utile, voire nécessaire, de réviser tout ou une partie de ce programme, notamment si votre formation initiale remonte à quelques temps.
Des compléments de formation adaptés au niveau de départ de chacun pourront être tirés du PNF, du Guide pour la formation des automobilistes, voire du livret d’apprentissage « C », « E (C) », « D », tant en matière de connaissances qu’en matière de savoir-faire et d’aptitudes.
Chacun de vos formateurs est titulaire du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs (BAFM) et a donc été jugé apte à former de futurs enseignants de la conduite automobile et de la sécurité routière.
Cependant, il peut se faire assister pour la formation théorique par une personne titulaire d’un diplôme de niveau égal ou supérieur au niveau III dans la discipline concernée. Par ailleurs, la partie technique de la formation peut être assurée par un enseignant titulaire de l’autorisation d’enseigner « C, EC, D, ED » depuis trois ans, sous le contrôle effectif et la validation régulière du directeur pédagogique de l’établissement titulaire du BAFM et de l’autorisation d’enseigner « C, EC, D, ED ».
Chacun de vos formateurs assurera des cours dans sa spécialité. Vous porterez en face des matières leurs noms et qualifications.
Programme développé de la mention « groupe lourd » du BEPECASER
DURÉE VU MATIÈRE
I. – LES CONDUCTEURS ET LA CONDUITE DES VÉHICULES GROUPE LOURDFormateur responsable : ..........................................................................................................................Qualification : ...............................................................................................................................................
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DURÉE VU MATIÈRE
1. Être capable d’analyser les tâches de conduite en véhicule de transport de mar-chandises et de transport en commun de personnes– Comprendre l’importance de l’exploration perceptive, la détection des indices, l’identi‑fication, la prise d’informations complémentaires, l’anticipation, la prévision, la décision, la réalisation de l’action.– Comprendre le rôle des connaissances, des représentations, des attitudes.– Comprendre l’importance des motivations.– Comprendre les risques d’un jeune conducteur ou d’un conducteur débutant.– Comprendre le rôle de l’expérience.– Être conscient de l’importance de la formation.– Comprendre les aspects sociaux de la conduite d’un véhicule du groupe lourd.– Être capable d’analyser les systèmes de communication entre les usagers des véhicules du groupe lourd et les autres.– Avoir des notions sur les caractéristiques psychosociales des différentes catégories d’utilisateurs.
2. Avoir des notions de physiologie– Connaître le rôle de la vision, et comprendre les conséquences de ses déficiences.– Avoir des notions sur le fonctionnement du système nerveux et des organes sensoriels.– Comprendre les différences entre réflexe, réaction conditionnée, acte réfléchi.– Comprendre l’importance de la vigilance, de la charge mentale et de leurs fluctuations, notamment sur les temps de réaction.– Connaître et comprendre l’influence des produits psychoactifs sur la conduite (alcool, stupéfiants, médicaments).
3. Avoir des notions sur la pathologie des conducteurs dans le transport routier de marchandises– Maladies (obésité, lombalgies, maladies cardiovasculaires, alcoolisme...).– Fatigue (causes, signes, effets).– Importance des gestes et postures.– Accidents lors des déplacements ou des manutentions (négligences, chutes lors de la descente ou de la montée de la cabine ou de la caisse, déchirures musculaires, fractures, brûlures...).
4. Avoir des notions sur le système homme/machine/environnement– Comprendre la conduite d’un véhicule du groupe lourd comme fonctionnement d’unsystème.– Être capable d’analyser le système homme – véhicule poids lourd et transport en commun.– Être capable d’analyser l’intégration d’un véhicule du groupe lourd dans la circulation.
5. Connaître les principes et les techniques de l’écoconduite– Comprendre l’impact de l’écoconduite sur la protection de l’environnement, la sécurité, le confort de conduite, la diminution du stress, les économies de carburant et de frais de maintenance et de réparation.– Comprendre l’importance de l’adoption d’un style de conduite fluide et constant et d’une anticipation précoce du trafic.– Comprendre l’intérêt d’un plan de déplacement d’entreprise (PDE) et de l’utilisation d’outils de planification logistique ou de gestion des déplacements.
6. Connaître les particularités de l’apprentissage de la conduite des véhicules du groupe lourd– Connaître les différents types d’apprentissage.– Comprendre les évolutions de l’enseignement de la conduite des véhicules du groupe lourd.– Comprendre l’importance de la formation.– Comprendre le rôle et le contenu des examens.– Avoir des notions sur les incompatibilités médicales.– Connaître la réglementation concernant les visites médicales.
7. Comprendre les éléments de statistiques– Connaître les nombres d’usagers.– Connaître leur répartition par catégorie (véhicule isolé, articulé, transport encommun).– Connaître leur répartition par tranche d’âge.– Être capable d’analyser les évolutions statistiques.
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DURÉE VU MATIÈRE
II. – LA CIRCULATION DES POIDS LOURDSFormateur responsable : ..........................................................................................................................Qualification : ...............................................................................................................................................
1. Avoir des notions sur le réseau routier– Avoir des notions sur l’équipement des routes (barrières de dégel, ponts, plantations, ouvrages d’art...).– Avoir des notions sur les revêtements routiers et la signalisation horizontale.– Connaître les risques selon les catégories de route.
2. Comprendre les caractéristiques du parc des véhicules du groupe lourd– Connaître la répartition par catégorie.– Comprendre les évolutions du parc.
3. Comprendre la réglementation– Connaître et comprendre les règles du code de la route spécifiques aux différentescatégories de véhicules du groupe lourd et savoir s’y adapter.– Connaître les précautions à prendre pour stationner et dépasser.– Connaître et comprendre la réglementation concernant les véhicules lourds et leuréquipement (fourgons, savoyardes, bennes, citernes, etc.).– Connaître et comprendre les sanctions.
4. Avoir des notions sur l’assurance des véhicules du groupe lourd– Connaître les différents types d’assurance pour les véhicules du groupe lourd.– Comprendre les responsabilités des propriétaires, utilisateurs, voyageurs...
5. Avoir des notions sur les éléments pouvant orienter le choix d’un véhicule– Avoir des notions sur les coûts d’achat, d’assurance, d’entretien, d’amortissement.– Savoir prévoir l’utilisation.
6. Connaître et comprendre les éléments statistiques concernant :– Le réseau routier.– Le parc des véhicules du groupe lourd.– Les infractions.– Les assurances.
III. – LES VÉHICULES DU GROUPE LOURDFormateur responsable : ..........................................................................................................................Qualification : ...............................................................................................................................................
1. Avoir des notions de mécanique– Connaître les caractéristiques techniques des principales catégories de véhicules dugroupe lourd (véhicules porteurs et véhicules articulés affectés au transport demarchandises, véhicules affectés au transport en commun de personnes).– Connaître les caractéristiques techniques et l’emplacement des principauxéquipements et accessoires montés sur les véhicules.– Connaître l’emplacement, le rôle, la constitution et le fonctionnement des principauxéléments constitutifs d’un véhicule du groupe lourd tels que :
– les moteurs,– les embrayages– les boîtes de vitesses,– la transmission,– les ponts,– les systèmes de freinage,– les pneumatiques (constitution, réparation),– les suspensions,– l’éclairage...
– Savoir détecter les défauts de fonctionnement, en particulier ceux mettant en cause la sécurité.– Être capable d’entretenir les véhicules.– Avoir des notions de dépannage.
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DURÉE VU MATIÈRE
2 . Avoir des notions de dynamique sur : – l’énergie cinétique, – le ballant, – le force centrifuge, – la distance de freinage, – le temps de réaction, – la distance d’arrêt, – l’arrimage et l’équilibrage des charges, – le comportement du véhicule à l’accélération, au freinage, dans un virage, – les conditions d’adhérence, – les incidents possibles.
3. A voir des notions sur la sécurité active et passive– Concernant :
– la visibilité, – l’éclairage, – le confort, – l’ergonomie, – la géométrie et la stabilité, – les différents types de pneumatiques et leurs avantages respectifs.
– Comprendre et être conscient de l’importance du rôle des équipements de protection et de signalisation.– Comprendre le comportement du véhicule en cas d’accident.
4. Avoir des notions sur l’histoire des véhicules du groupe lourd notamment sur :– Les grandes étapes de l’évolution des véhicules du groupe lourd.– L’évolution du freinage, des moteurs, des boîtes de vitesse, des dispositifsralentisseurs, des carrosseries.– L’évolution en matière de consommation d’énergie et de normes de pollution.
5. Avoir des notions sur l’impact du choix du véhicule, de son entretien et de ses équi-pements sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes– Les véhicules moins polluants (limites concernant les oxydes d’azote, les gaz d’échappement...).– Le contrôle de la pression des pneus.– La gestion et le recyclage des déchets automobiles (huiles usagées, batterie).– Les vérifications courantes.
6. Avoir des notions sur l’impact du chargement du véhicule et l’utilisation de ses accessoires sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes – Le chargement du véhicule (limitation, répartition).– La climatisation.– Le régulateur de vitesse.
IV. – LA SÉCURITÉ DES VÉHICULES DU GROUPE LOURD1. Comprendre et être conscient des facteurs de l’insécurité– Comprendre les facteurs liés : – aux véhicules, – à l’environnement, – aux conditions atmosphériques, – aux usagers des poids lourds et véhicules de transport en commun et autres
usagers (comportement, aptitudes, formation, expérience, attitudes, caractéris‑tiques psychophysiologiques, représentations, ignorances, alcool, médicaments, fatigue, intoxications).
– Être capable d’analyser les accidents des véhicules du groupe lourd et d’y remédier en termes de formation et de comportement : – méthodes d’analyse diagnostic du risque en entreprise, – suivi, évaluation des actions de formation.
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DURÉE VU MATIÈRE
2. Comprendre les moyens mis en œuvre pour la sécurité des poids lourds et des véhicules de transport en commun– Avoir des notions sur l’amélioration du réseau routier.– Avoir des notions sur l’évolution des véhicules en matière de confort et de sécurité.– Être capable de participer aux actions concernant les usagers, les entreprises, les professionnels du transport : – éducation, formation, – information, – perfectionnement, formation continue.– Comprendre les actions concernant les usagers : – contrôle médical, – contrôle, répression, – connaître les gestes élémentaires de survie.
3. Comprendre les statistiques– Connaître la répartition et la fréquence des accidents : – selon les catégories de véhicules du groupe lourd, – selon les catégories de routes, – selon la localisation, – selon leurs caractéristiques, – selon leur gravité, – selon les catégories d’utilisateurs, – selon l’heure.– Être capable d’analyser les évolutions statistiques.
V. – LA PÉDAGOGIE DE L’USAGE DES VÉHICULES DU GROUPE LOURD1. Comprendre les finalités de la formation
2. Comprendre les différents programmes– Être capable d’utiliser le PNF.– Être capable d’utiliser des programmes issus du PNF pour : – les formations en milieu entreprise, – les perfectionnements.– Être capable d’élaborer des programmes de formation issus du PNF adaptés à despublics spécifiques.– Comprendre les programmes d’examen des différentes catégories de véhicules lourds et les rôles respectifs des formations et des examens.
3. Les objectifs pédagogiques– Être capable d’opérationnaliser les objectifs : – du PNF, – des livrets « C », « E (C) », « D ».– Être capable d’adapter les méthodes et les évaluations aux objectifs.
4. Être capable d’organiser des progressions d’apprentissage de conduite des véhicules du groupe lourd– Savoir analyser les objectifs.– Savoir organiser la progressivité.– Savoir construire un plan de formation.
5 . Être capable d’adapter son enseignement– Avoir des notions sur les psychologie des adultes, des hommes, des femmes...– Comprendre les difficultés spécifiques aux différentes catégories d’élèves.– Savoir tenir compte des différentes motivations.– Être capable d’adapter ses méthodes aux différentes catégories d’élèves.– Être capable de mettre en œuvre une pédagogie du regard adaptée aux véhicules du groupe lourd.– Être capable de surmonter les difficultés de communication liées aux véhicules du groupe lourd.– Être capable d’utiliser des techniques et des outils pédagogiques adaptés aux différents élèves et aux différents types de véhicules du groupe lourd.
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DURÉE VU MATIÈRE
VI. – L’INSTRUCTION PROFESSIONNELLE ET CIVIQUE DANS LES TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES ET DE PERSONNES1. Connaître et comprendre les règles spécifiques à l’enseignement de la conduite des véhicules du groupe lourd concernant notamment :– L’agrément, l’autorisation d’enseigner, l’assurance, les examens, les programmesofficiels « C », « E (C) », « D »...
2. Comprendre le rôle et l’organisation de la profession– Structure des entreprises de transport,– Nature des transports : compte propre, compte d’autrui,– Commissions.
3. Comprendre le rôle du transport routier en France et dans la CEE– Les incidences d’ordre : – économique, – politique, – social, – culturel, – écologique (bruit, pollution, moyens de lutte).· La part des transports routiers dans les transports de personnes et de marchandises.4. Comprendre la réglementation sociale française et européenne relative au personnel de conduite :– Appareil et disque de contrôle.– Temps de conduite et de repos.– Fraudes et sanctions.
5. Connaître les formations professionnelles– Le diplômes professionnels.– Les programmes de formation et d’examen.– Les principales filières de formation.
6. Connaître la réglementation sur le transport des matières dangereuses et les transports spéciaux– Attestation de formation.
7. Connaître l’organisation et la réglementation des transports d’enfants
8. Connaître tous les documents réglementaires concernant :– Le conducteur.– Le véhicule.– Le transport de marchandises et de voyageurs et les titres d’exploitation.
VII. – LES STAGES PRATIQUESFaire l’expérience de stages pratiques en établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière spécialisé dans l’enseignement de la conduite des véhicules du groupe lourd.Ces stages doivent notamment permettre de :– S’adapter aux exigences professionnelles, déontologiques et pédagogiques.– Renforcer les connaissances et compétences acquises en formation.– Appréhender des situations d’apprentissage variées.– Favoriser la construction de repères et la prise de conscience du rôle de l’enseignant et de la formation.– S’entraîner avec des élèves de niveaux et d’âges différents.Ces stages doivent comporter des phases d’observation et de participation à la forma‑tion théorique et pratique des élèves conducteurs. Lorsque l’élève stagiaire assure la formation, notamment pratique, d’élèves conducteurs de véhicules du « groupe lourd », il doit obligatoirement être accompagné d’un enseignant qualifié sous la responsa‑bilité d’un tuteur. Ce tuteur est désigné dans une convention de stage conclue entre l’organisme de formation et l’établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière. L’enseignant et le tuteur doivent être enseignants de la conduite et de la sécurité routière, titulaires d’une autorisation d’enseigner en cours de validité valable pour l’enseignement dispensé.
Fiche récapitulative
(Les informations contenues dans cette fiche doivent être reportées sur le registre des formations de l’établissement.)
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Date de début de formation : ....................................................................................................................................Date de fin de formation : .........................................................................................................................................
Formation dans l’établissement
Théorique : ....................................................heuresPratiques : ......................................................heuresTotal : ............................................................heures
Stages pratiques en établissements d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière
Durée... heures
Date : Cachets des établissements : Nom du tuteur :
Fait à ................................................................... le ..............................................................L’élève, Le responsable de formation, Le(s) tuteur(s)
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Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
Mention « groupe lourd »MAÎTRISE DU VÉHICULE SUR AIRE DE MANŒUVRE FERMÉE À LA CIRCULATION
Véhicule E (C) Véhicule D
Rappel de l’objectif
Cette épreuve permet de vérifier si le candidat a une pratique personnelle suffisante de la conduite pour circuler et enseigner en toute sécurité.
CRITÈRES ERREURS (1) NOTATION
Manœuvre réussie dans un temps inférieur ou égal au temps minimum fixé, c’est‑à‑dire si toutes les conditions suivantes sont réunies :– Aucune erreur de parcours durant la marche arrière.– Aucune marche avant effectuée pour rectifier la trajectoire.– Arrêt de précision effectué dans la zone blanche matérialisée.– Temps de la manœuvre : – véhicule E (C) : inférieur ou égal à 3 minutes, – véhicule D : inférieur ou égal à 2 minutes.
E.1 E.2 E.1
/20
E.2
/20
Temps (2)
Manœuvre réussie mais en présence des deux situations suivantes ou de l’une des deux :– Marche(s) avant effectuée(s) pour rectifier la trajectoire.– Temps de la manœuvre : – véhicule E (C) : supérieur à 3 minutes et inférieur ou égal à 5 minutes, – véhicule D : supérieur à 2 minutes et inférieur ou égal à 4 minutes. /10 /10
Temps (2)
Erreur dans la manœuvre ou manœuvre réussie dans un temps supérieur au temps maximum prévu ou intervention de l’examinateur, c’est‑à‑dire en présence de l’un des cas suivants :– Obstacle touché, déplacé, renversé ou incliné en marche avant ou arrière.– Franchissement de l’arrêt de précision.– Arrêt de précision effectué en dehors de la zone blanche matérialisée.– Débordement de la ligne de rive.– Erreur de parcours.– Temps de la manœuvre :
– véhicule E (C) : supérieur à 5 minutes,
– véhicule D : supérieur à 4 minutes.– Intervention de l’examinateur.
Temps (2)
(1) Inscrire une ou plusieurs croix en face des erreurs commises.(2) Inscrire le temps enregistré.
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Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES
Manœuvre réussie dans un temps inférieur ou égal au temps minimum fixé 20
Manœuvre réussie mais avec marche avant et/ou dans un temps inférieur ou égal au temps maximum prévu 10
Erreur dans la manœuvre ou manœuvre réussie dans un temps supérieur au temps maximum prévu ou inter‑vention de l’examinateur
0
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 20 / 20
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Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
Mention « groupe lourd »
CONDUITE PERSONNELLE EN CIRCULATION
Véhicule E (C) Véhicule D
Rappel de l’objectif
Cette épreuve permet de vérifier si le candidat a une pratique personnelle suffisante de la conduite pour circuler et enseigner en toute sécurité.
Observations
CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Respect de la signalisation et réglementation
Prise d’informations, anticipation, contrôles
Allure
Intégration à la circulation
Position sur la chaussée.
Technique
Remarques complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES TOTAL x 2
Respect de la signalisation et de la réglementation 0 1 2 3 4 5
Prise d’informations, anticipation, contrôles 0 1 2 3 4 5
Allure, intégration circulation, position sur chaussée 0 1 2 3 4 5
Technique 0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 40 / 40
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A N N E X E X V I I I
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Mention « groupe lourd »
SUJETS DE L’ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
FICHE NO 11. Vérification à effectuer lors de la réception d’un véhicule isolé2. Le moteurFICHE NO 21.Vérifications à effectuer avant le départ2. Le cycle à 4 tempsFICHE NO 31. Pathologie des conducteurs routiers2. La distributionFICHE NO 41. Le ballant2. Moteur à essence – Moteur dieselFICHE NO 51. La sécurité dans les entreprises de transport2. Le turbo-compresseur – La régulation des moteursFICHE NO 61. La conduite d’un véhicule de transport de marchandises et d’un véhicule de transport en commun de personnes2. La suralimentation – Le refroidissement intermédiaireFICHE NO 71. Les accidents des véhicules poids lourds et des véhicules de transport en commun2. Le graissageFICHE NO 81. Alcool et médicaments2. Absence ou insuffisance de graissage – L’échangeur thermiqueFICHE NO 91. L’anticipation2. Le refroidissementFICHE NO 101. L’énergie cinétique – La distance de freinage et d’arrêt2. L’alimentation en carburantFICHE NO 111. Le blocage des roues au freinage2. Les défauts d’alimentation – Le réamorçage – Le filtrage du combustibleFICHE NO 121. Le renversement des poids lourds dans les courbes2. L’embrayageFICHE NO 131. La conduite de nuit dans des conditions atmosphériques difficiles, en montagne ou en zone accidentée2. L’embrayage classique à friction
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FICHE NO 141. Les gestes et postures2. La boîte de vitesses classiqueFICHE NO 151. La surcharge2. Les boîtes de vitesses à étages, à relais, semi-automatiques, automatiquesFICHE NO 161. La préparation d’un transport2. La boîte de transfertFICHE NO 171. Organismes publics et privés chargés de la sécurité2. Organes et documents contrôlés3. Le pontFICHE NO 181. Les jeunes conducteurs ou conducteurs débutants2. Le différentielFICHE NO 191. Le stationnement – Le dépassement2. La transmission – Les réducteurs de rouesFiche no 201. La réglementation sociale européenne2. Le renvoi d’angle, la chaîne cinématiqueFICHE NO 211. Le transport routier de marchandises dans l’économie française2. La suspension classique du poids lourdFICHE NO 221. La coordination et les titres d’exploitation dans le transport routier de marchandises2. La suspension pneumatiqueFICHE NO 231. Temps de conduite et de repos concernant les véhicules de transport de marchandises et de transport en commun
de personnes2. Les pneumatiquesFICHE NO 241. Les transports en commun de personnes dans l’économie française2. Les opérations pouvant être effectuées sur les pneumatiques d’un poids lourdFICHE NO 251. Les gestes élémentaires de survie2. Le remplacement d’une roueFICHE NO 261. Les transports combinés. Le cabotage2. Le chaînage d’un pneumatiqueFICHE NO 271. Sécurité des véhicules2. Le freinage pneumatique principal d’un poids lourdFICHE NO 281. Le chronotachygraphe2. Les différents dispositifs de freinage sur un véhicule du groupe lourd
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FICHE NO 291. La réglementation des transports routiers de marchandises : accès à la profession et organisation interne des
entreprises2. Les freins à disquesFICHE NO 301. Conditions de circulation des véhicules de transport routier de marchandises sur le plan national et dans l’U.E.2. Les systèmes de freinage anti-bloquantsFICHE NO 311. Évolution des véhicules de transport de marchandises et de transport en commun de personnes2. Les ralentisseursFICHE NO 321. Le gabarit2. La directionFICHE NO 331. La sécurité par la formation et l’organisation2. L’assistance de directionFICHE NO 341. Le comportement en cas d’accident avec un véhicule de transport de marchandises et de transport en commun
de personnes2. Le train avantFICHE NO 351. L’utilisation rationnelle d’un véhicule de transport de marchandises et de transport en commun de personnes2. Géométrie du train avantFICHE NO 361. L’assurance2. La batterieFICHE NO 371. Le comportement d’un conducteur de poids lourd à l’égard des autres usagers2. Le circuit de chargeFICHE NO 381. Les angles morts – Les portes-à-faux2. Les dispositifs d’éclairage et de signalisationFICHE NO 391. La fatigue2. Le châssis – Les organes de poussée-réactionFICHE NO 40
1. Mesures pour lutter contre les fraudes dans le cadre de la réglementation sociale européenne
2. La cabine – la carrosserie
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Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
Session du ............. 20 ...
Mention « groupe lourd »
Pédagogie « plateau » Pédagogie « circulation » *
PÉDAGOGIE
Intitulé de l’objectif défini : « ... »
Rappel de l’objectif : « ... »
Cette épreuve permet de vérifier si le candidat a une pratique personnelle suffisante de la conduite pour circuler et enseigner en toute sécurité.
Observations
DURÉE CRITÈRES POINTS POSITIFS POINTS NÉGATIFS
Relation avec l’élève
Détermination de l’objectif
Développement du cours
Bilan
Explications sur la démarche pédagogique
* Mettre une croix dans la case correspondante.
Remarques complémentaires éventuelles :
Tableau de notation
CRITÈRES DE NOTATION NOTES TOTAL × 5
Relation avec l’élève 0 1 2 3
Détermination de l’objectif 0 1 2 3
Développement du cours 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Bilan 0 1 2 3
Explications sur la démarche pédago‑gique
0 1 2 3
NOMS ET PARAPHES DES EXAMINATEURS NOTE ATTRIBUÉE PAR LE JURY
Note proposée : / 100 / 100
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AOÛT 2011. – INTÉRIEUR 2011/8 – Texte 64/64 – Page 80
A N N E X E X X
Brevet Pour l’eXerCiCe De la ProFession D’enseiGnant De la ConDuite autoMoBile et De la sÉCuritÉ routière (BePeCaser)
État A.
Session du ............. 20 ...
Centre d’examen
STATISTIQUES GLOBALES
I. – Épreuve préalable de contrôle niveau
1. – Nombre de candidats inscrits
2. – Nombre de candidats présents
3. – Nombre de candidats admis à se présenter à l’examen
4. – Pourcentage des candidats admis à se présenter à l’examen (3/2)
II. – Épreuve d’admissibilité
CANDIDATS ADMIS À L’ÉPREUVE de contrôle de niveau
CANDIDATS DISPENSÉS de l’épreuve de contrôle de niveau TOTAL
1. Nombre de candidats inscrits
2. Nombre de candidats présents à l’épreuve écrite
3. Nombre de candidats déclarés admissibles
4. Pourcentage de candidats admissibles (3/2)
III. – Épreuve d’admissibilité
NOTES ÉTUDE DE DOSSIER ENTRETIEN
Notes < 10
10 ≥ notes < 12 (*)
12 ≥ notes < 15 (**)
Notes ≥ à 15
Moyenne / 20
Nombre de notes < 7
Note la plus haute
Note la plus faible
(*) Notes égales ou supérieures à 10 et inférieures à 12.(**) Notes égales ou supérieures à 12 et inférieures à 15.
Pour chaque épreuve, l’addition des 4 premiers chiffres doit correspondre au nombre de candidats présents.
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STATISTIQUES BEPECASER
ÉTAT A
Session du ............. 20 ...
Niveau de diplômes et âge des candidats
CANDIDATSNIVEAU DES DIPLÔMES
VI V IV III II I Total %
Nombre d’inscrits
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total
Nombre de présents
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total
Nombre de reçus
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total
Taux de réussite
CANDIDATSNIVEAU DES DIPLÔMES
VI V IV III II I Total %
Nombre d’absents
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total absents
Taux absentéisme
TAUX DE RÉUSSITE
Admission 200_ Variation 200_/200_ : %Admission 200_
Classification : VI : sans diplôme V : BEPC et équivalents IV : BAC III : BAC + 2 (BTS, DEUG...) II : BAC + 3 (licence, maîtrise...) I : BAC + 5 (DESS, DEA...)
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STATISTIQUES BEPECASER
ÉTAT B
Session du ............. 20 ...
Centre d’examen.............................................................................
I. – Épreuves d’admission
CANDIDATS DÉCLARÉS admissibles à la présente session
CANDIDATS DISPENSÉS de l’admissibilité TOTAL
A B A B A B A + B
1. Nombre de candidats inscrits
2. Nombre de candidats présents à l’épreuve QCM (*)
3. Nombre de candidats déclarés admissibles
4. Pourcentage de candidats admissibles (3/2)
(*) Contrôle des connaissancesA. – Candidats présentés par un centre de formationB. – Candidats libres
II. – Épreuves de rattrapage
CANDIDATS DÉCLARÉS admissibles à la présente session
CANDIDATS DISPENSÉS de l’admissibilité TOTAL
A B A B A B A + B
1. Candidats inscrits
2. Candidats présents
3. Candidats déclarés admis
4. Pourcentage de candidats admis (3/2)
III. – Épreuves d’admission ou de rattrapage (cocher la case correspondante)
NOTES PÉDAGOGIE EN SALLE QCM PÉDAGOGIE VÉHICULE CONDUITE COMMENTÉE
Notes < 10
10 ≥ notes < 12 (*)
12 ≥ notes < 15 (**)
Notes ≥ 15
Moyenne / 20
Nbre notes < 7
Note la plus haute
Note la plus faible
Pour chaque épreuve, l’addition des 4 premiers chiffres doit correspondre au nombre de candidats présents.
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IV. – Épreuves d’admission et de rattrapage
Niveau de diplômes et âge des candidats
CANDIDATSNIVEAU DES DIPLÔMES
VI V IV III II I Total %
Nombre d’inscrits
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total
Nombre de présents
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total
Nombre de reçus
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total
Taux de réussite
CANDIDATSNIVEAU DES DIPLÔMES
VI V IV III II I Total %
Nombre d’absents
18‑25 ans
26‑35 ans
36‑45 ans
46‑60 ans
Total absents
TAUX DE RÉUSSITE
Admission 200_ Variation 200_/200_ : %Admission 200_
Classification : VI : sans diplôme V : BEPC et équivalents IV : BAC III : BAC + 2 (BTS, DEUG...) II : BAC + 3 (licence, maîtrise...) I : BAC + 5 (DESS, DEA...)
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STATISTIQUES BEPECASERÉTAT C
Session du ............. 20 ...
Centre d’examen.......................................................................................
I. – Mention « deux-roues »
1. – Nombre de candidats inscrits
2. – Nombre de candidats présents
3. – Nombre de candidats déclarés admis
4. – Nombre de candidats admis (3/2)
II. – Mention « groupe lourd »
1. – Nombre de candidats inscrits
2. – Nombre de candidats présents
3. – Nombre de candidats déclarés admis
4. – Nombre de candidats admis (3/2)
III. – Mention « groupe lourd » – Rattrapage
1. – Nombre de candidats inscrits
2. – Nombre de candidats présents
3. – Nombre de candidats déclarés admis
4. – Nombre de candidats admis (3/2)
III. – Mention « deux-roues » ou mention « groupe lourd » ou rattrapage « groupe lourd » (cocher la case correspondante)
NOTES MAÎTRISE DU VÉHICULE PÉDAGOGIE CONTRÔLE DE CONNAISSANCES
CONDUITE PERSONNELLE (***)
Notes < 10
10 ≥ notes < 12 (*)
12 ≥ notes < 15 (**)
Notes ≥ 15
Moyenne / 20
Nbre notes 0
Note la plus haute
Note la plus faible
(*) Notes égales ou supérieures à 10 et inférieures à 12.(**) Notes égales ou supérieures à 12 et inférieures à 15.(***) Cette colonne n’est pas utilisée pour la mention « 2 roues ».
Pour chaque épreuve, l’addition des 4 premiers chiffres doit correspondre au nombre de candidats présents.