9
Bulletin technique Agriculture biologique Maraîchage en Aquitaine Février 2017 Actualités Météo de février : : Ce mois de février a été doux, arrosé et peu ensoleillé. Les périodes de froid sont restées de courte durée avec peu de gelée matinale. Avec un excédent de +1,6°C à l’échelle de la France, ce dernier mois de l’hiver a été un peu moins doux que celui de janvier (+2°C) et que celui du mois de décembre (+ 3,9°C), ce dernier ayant été le plus chaud jamais enregistré en France. Beaucoup d’agitation et de précipitations ont été relevées du 06 au 14 février selon les zones avec des épisodes de vent violent. Le déficit d’ensoleillement est de 17 % à l’échelle de la France. CONSEIL DE SAISON Les récoltes en salade sous abris des plantations se font actuellement sur des plantation de mi novembre à début décembre : les vitesses de croissances ont été ralenties pendant le mois de Janvier et ce qu’à mi Février. Depuis la semaine dernière, les croissance repartent fortement. Le climat doit inciter à beaucoup aérer, d’autant plus que le mildiou a été fortement présent dans certaines situations. L’aération permet également de limiter les coups de chaleur sur les différentes cultures. L’époque est venue de faire des analyses de sol pour les cultures de printemps. Le travail du sol : Après les cultures de salades le sol est parfois assez humide et assez compacté. Soignez bien la préparation du sol, évitez les grosses mottes et un sol trop farineux. Les cultures de printemps et d’été doivent être plantées sur un sol bien préparé. Afin de réchauffer le sol, il est préférable de pailler quelques jours avant les plantations. 1 Avec la participation des Chambres d'agriculture de Dordogne, de Gironde, des Landes, de Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques

Bulletin technique Agriculture biologique - CA64 · se référer au classeur Maraîchage Guide de production ... plantation permet un meilleur réchauffement du sol, à condition

Embed Size (px)

Citation preview

Bulletin technique

Agriculture biologiqueMaraîchage en Aquitaine

Février 2017

Actualités

Météo de février : : Ce mois de février a été doux, arrosé et peu ensoleillé. Les périodes de froid sont restées de courte durée avec peu de gelée matinale. Avec un excédent de +1,6°C à l’échelle de la France, ce dernier mois de l’hiver a été un peu moins doux que celui de janvier (+2°C) et que celui du mois de décembre (+ 3,9°C), ce dernier ayant été le plus chaud jamais enregistré en France.Beaucoup d’agitation et de précipitations ont été relevées du 06 au 14 février selon leszones avec des épisodes de vent violent.Le déficit d’ensoleillement est de 17 % à l’échelle de la France.

CONSEIL DE SAISON

Les récoltes en salade sous abris des plantations se font actuellement sur des plantation de mi novembre à début décembre : les vitesses de croissances ont été ralenties pendant le mois de Janvier et ce qu’à mi Février. Depuis la semaine dernière, les croissance repartent fortement.Le climat doit inciter à beaucoup aérer, d’autant plus que le mildiou a été fortement présent dans certaines situations. L’aération permet également de limiter les coups de chaleur sur les différentes cultures.

L’époque est venue de faire des analyses de sol pour les cultures de printemps.Le travail du sol : Après les cultures de salades le sol est parfois assez humide et assez compacté. Soignez bien la préparation du sol, évitez les grosses mottes et un sol trop farineux. Les cultures de printemps et d’été doivent être plantées sur un sol bien préparé. Afin de réchauffer le sol, il est préférable de pailler quelques jours avant les plantations.

1

Avec la participation des Chambres d'agriculturede Dordogne, de Gironde, des Landes, de Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques

CULTURES SOUS ABRI

Pépinière de plants

se référer au classeur Maraîchage Guide de productionAgriculture biologique en Aquitaine à consulter sur le sitede la Chambre d'Agriculture rubrique Maraîchage

Actuellement, les plants mettent moins de 30 jours pour faire un plant de salade et plus de 60 jours en tomate ou aubergine greffé plus quelques jours au pépiniériste pour

prévoir et commander les graines…

Les plants mettent du temps sur les périodes hivernales à se développer. Lemanque de luminosité n’est pas préjudiciable à la germination. Par contre dèsle début de la germination, la lumière est indispensable afin d'éviter que leplant file ou s'étiole.

L’utilisation de perlite, de sable blanc ou de vermiculite en soupoudrage sur lesmottes permet, (en maintenant la graine en place), de favoriser la germinationpar une réflection de la lumière et une limitation du dessèchement superficielde la motte.

Les graines de légumes fruits ont pour indication des températures optimalesde germination élevées, de 22° à 24°C.

Pour d’autres légumes type feuilles...., par exemple les salades, lestempératures optimales sont plus basses de l'ordre de 18 à 20 °C.

Arrosage des plants :

Il faut éviter tout excès d’humidité et veiller à ne pas

arroser le soir.

Attention de ne pas arroser les semis et les plants à l’eau

froide (température inférieure à 15 °C).

Rentrer le tuyau d’arrosage dans la serre de semis et

arroser avec de l’eau à température suffisante pour éviter les chocs thermiquesqui provoquent des fontes de semis et le développement de pythium ouphytophtora.

Pépinière de tomate Pour les producteurs concernés par Tuta Absoluta avec des niveaux d’infestation importants, il peut êtreintéressant de réaliser des lâchers de macrolophus 10 joursavant plantation. Certains pépinièristes le pratiquent pouraider les producteurs à l’installation plus rapide de laprotection intégrée dans les cultures.

2

Pépinière de poivron et aubergineLa température d'élevage sera de 16°C la nuit. La température d'aération serade 25°C.Effectuer un repiquage au stade première feuille vraie.Ecarter les plants dés le stade 3 à 4 feuilles. La plantation aura lieu à partir dustade 5 feuilles vraies.

Pépinère de melonTempérature de semis à la levée : 25 °C.Température d'élevage en journée : 20 °C.Ne pas descendre en dessous de : 16 °CAvoir un maximum de lumière pour éviter l'étiolement. Aérer les pépinières de façon à réduire l’humidité et écrêter les hautes températures.

Sous les abris (plantations de mars), il est conseillé de mettre en place desplants greffés sur courge (résistance Fom 1-2 et verticiliose). La conduite seraadaptée par rapport à des melons “francs”.

PLANTATIONS SOUS ABRIS

Eviter d’implanter des cultures légumières dans des sols trop froids ou trop humides.

Contrôler la température du sol avant plantation. Dans un tunnel comme en plein champ, elle devrait être supérieure à 13°C ( et plus pour les cultures de melon, aubergine et poivron). La pose d'un paillage du sol 10 à 15 jours avantplantation permet un meilleur réchauffement du sol, à condition d'avoir vérifié juste avant l'état en eau du sol et si nécessaire, fait le plein d’eau.

LA COUVERTURE DES CULTURES COMME MOYEN DE PROTECTION CONTRE LES INSECTES

En production de légumes biologiques de plein champ un des moyens les plusefficaces pour la protection contre les insectes reste mécanique et est baséeidéalement sur l'utilisation de filets insect proof qui n’ont pas d’influencethermique.

Les voiles de forçage type P17 sont également efficaces contre la majorité desinsectes nuisibles,

Attention, leur utilisation peut entraîner une élévation des températures auniveau des cultures provoquant :

- des développements trop importants du feuillage au détriment des racines

- des conditions favorables au développement de maladies.

Leur solidité est inférieure aux autres types de filets et leur prise au vent plusforte.

Pour les cultures de printemps (melons en particulier), ces produits utiliséspour le forçage peuvent remplir un rôle de protection contre les puceronsvecteurs de viroses. Dés l’apparition des fleurs il faut assurer un débâchagepour une aération journalière et assurer une bonne pollinisation.

3

Pour lutter contre la majorité des insectes le choix doit se faire parmi desproduits moins thermiques.

La pose des filets doit être réalisée en fonction des risques (vols de mouches),détection de présence (aleurodes) ou dès la levée (altises).

SALADE

Le mildiou reste présent même sur des salades BL 1 à 32 et quelquefois surdes stades proche de la récolte.

Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est la maladie la plus redoutée surcette espèce, notamment en culture biologique d’hiver sous abris. Les dégâtssont très importants, parfois dès la pépinière, et entraînent de fortes pertesfinancières. Un essai a été réalisé au GRAB dans le cadre du CASDAR HE portépar l’ITAB. Ce programme a concerné plusieurs cultures (vigne, pomme, laitue,pomme de terre) et vise à acquérir des références sur l’efficacité et lacomposition d’huiles essentielles susceptibles d’être utilisées en tant quesubstances de base. Dans le cadre de protocoles communs au sein duCASDAR, cet essai a été réalisé en culture de laitue sous abri.

Test d’huiles essentielles

Dans les conditions de pression importantes en 2015, les modalités à base decuivre a apporté une protection limitée (40% d’efficacité pour le Cuivrol, 50%d’efficacité pour l’Héliocuivre). Ni Cuivrol ni Héliocuivre n’ont fait preuve dephytotoxicité. Les huiles essentielles de girofle et de sarriette, testées enmélange, n’ont pas apporté de protection satisfaisante, dans les conditionsexpérimentales de cette année. Aucune phytotoxicité n’a été observée.

Les pucerons, moins virulents avec le froid sont à surveiller avec le retour de ladouceur.

Des pourritures du collet (botrytis et sclérotinia) se rencontrent.

Sclérotinia : Les travaux menés par l’INRA d’Avignon semblent montrer que lesisolats issus de laitue seraient différents de ceux retrouvés sur d’autrescultures telles que la carotte, le melon, l’endive ou encore le colza. Pourconsolider ces résultats, il est nécessaire d’élargir la collection de souches deSclerotinia issues de culture de laitue.

Si vous avez dans vos cultures des plantes présentant des symptômes desclérotinia , il est possible de demander à votre conseiller de les transmettreafin de participer aux travaux menés par l’INRA et le CTIFL.

Pour les envois, il est indispensable de respecter quelques précautions : faireles envois en début de semaine pour éviter que le colis reste en souffrance à laposte pendant le week-end, mettre soit des sclérotes soit quelques feuillesprésentant des symptômes dans du papier journal ou sopalin très légèrementhumide, lui-même dans un sachet plastique.Joindre les informations suivantes :

Le lieu de prélèvement, si possible avec les données GPS

4

Le type de production : abris, plein champ,

La variété

L’utilisation de Contans ou tout autre produit contenant de Coniothyrium minitans

La culture précédente

En retour, François Villeneuve du CTIFL et son équipe vous fournirons lesrésultats de leurs analyses,

Les cultures de printemps comme tomates, courgette, melon, concombreLa phase de reprise est très importante pour la réussite des cultures. Il estnécessaire de surveiller vos plantations et réagir vite en cas de problème

Le travail du sol doit être très soigné pour favoriser l’enracinement descultures. Pailler tôt limite l’enherbement et favorise la montée en températuredans le sol. A la plantation : maintenir la motte humide et favoriser lecontact des racines avec le sol donc enterrer la motte au raz de la surface du sol.La gestion de l’aération pour les cultures de printemps est très importante. En général, le climat au départ impose une ouverturede jour et une fermeture de nuit. Si vous faites undoublage sous abri avec des chenillettes plastiques, faire bien attention car les températures montent vite et fort. Le recours au bassinage des cultures en phase de reprise peut être positif en cas de journéeschaudes. Les plantes supportent mieux les fortes températures avec beaucoup d’hygrométrie. Les thermomètres sont de bons indicateurs climat (mini et maxiet sol).Il est très important de nettoyer les abords avant la plantation: désherbage intérieur (deux ou trois plantes suffisent pour maintenir une colonie d’aleurodes ou de pucerons qui attendent l’arrivée de vos plants) et pose de panneaux jaunes englués plantés dans des serres propres. Les filets aux ouvrant et portes sont également des aides précieuses, tout comme les pièges à phéromones et les lampes UV (Tuta).

CULTURES DE PLEIN CHAMPS

ASPERGELes buttes formées depuis janvier peuvent être couvertes par des paillagesplastiques.Paillage thermique transparent qui améliore la précocité et la qualité desturions grâce au réchauffement du sol. Il peut être posé dès décembre lors desbuttages précoces. Les films de paillage sont en polyéthylène parfois mélangéà des adjuvants comme l’acétate de vinyle (paillage EVA) qui permettentd’améliorer les propriétés thermiques et la résistance mécanique du filmpolyéthylène.Une épaisseur minimale de 17 microns est recommandée pourrésister à la traction lors de la pose.

5

Ils agissent sur la précocité et la régularité de la récolte grâce à un meilleur réchauffement du sol, les turions se développant au delà de 12°C au sol. Ils permettent également de garder l’humidité du sol en réduisant l’évaporation età l’inverse, ils évitent les excès d’eau en créant une barrière contre les eaux depluie.Film antibuéeL’eau se répartit sur les films antibuée en une pellicule mince et continue à la face inférieure du plastique. Cela permet une meilleure visibilité à la surface dela butte, améliorant la vitesse de cueillette et le rendement en asperge blanche. Ils permettent aussi de diminuer le refroidissement nocturne de la butte et améliorent la transmission lumineuse en journée. La précocité est supérieure à celle obtenue avec des films traditionnels. Par contre, ils peuvent assécher plus rapidement la butte et augmenter le taux d’asperges fleuries.

Paillages à ourlets.L’inconvénient des films plastiques enterrés est qu’ils sont percés pour la récolte donc non réutilisables. En cours de saison, l’effet thermique et protecteur du paillage disparaît car ils sont déchirés.Les paillages à ourlets sont lestés au niveau du sol par les ourlets remplis de terre. Ils sont d’une épaisseur de 60 microns (jusqu’à 100 microns pour une durée d’utilisation plus longue entre 3 et 4 ans). Le réchauffement de la butte sur les côtés est amélioré car il n’y a pas de terre sur le bas de la butte commeavec les plastiques enterrés.Le temps de pose est plus long qu’avec un plastique traditionnel enterré.

Films à ourlets transparents thermiquesIls offrent les mêmes avantages que les paillages transparents enterrés mais leur utilisationdemande une attention particulière à la capacité de production de l’aspergeraie (avoir de préférence une aspergeraie à fort potentiel de production pour ne pas risquer d’épuiser les plantes et utiliser des variétés adaptées, peu sensibles au fleurissement)Lors de risque de fortes montéesen température,retirer le film pour éviter de brûler les pointes

Films à ourlet opaques noirsIls ne permettent pas un réchauffement du sol comme les paillages transparents. La production est donc plus tardive. Mais la culture sous plastique noir opaque est considérablement améliorée car ils permettent de produire un maximum d’asperges blanches. Le rythme de récolte peut être diminué avec une récolte tous les 2 jours voir tous les 3 jours en fonction du climat. Les mauvaises herbes ne se développent pas sous paillage opaque noir contrairement à un paillage transparent et la butte ne se dessèche pas. Ils aident aussi à lutter contre la mouche de l’aspergeà la récolte.Cependant, les films noirs peuvent entraîner des brûlures des turions.

Films opaques noirs dessous et blancs dessus permettent de limiter les brûlures.

Films à ourlets opaques noirs et blancs

6

Ces films sont noirs d’un côté et blancs de l’autre. La face noire est positionnéecôté soleil en début de récolte, puis le paillage est retourné en cours de saison quand il fait très chaud. Le blanc reflète le rayonnement solaire et permet d’éviter les brûlures de turions. Films à ourlets à capot noirCes plastiques se composent de deux types de plastique: une bande de plastique noir opaque positionnée sur le sommet du paillage et des bandes de plastique blanc thermique positionnées sur les flancs. Ils combinent plusieurs effets: meilleur rendement en turions blancs et réchauffement plus rapide de labutte par rapport à un film entièrement opaque.

Mécanisation des paillages à ourlets:La mécanisation de la pose, du soulèvement, de la dépose des paillages à ourlets est possible et améliore considérablement la cueillette.

Recyclage des plastiquesLes paillages plastiques doivent être recyclés. Pour cela renseignez vous sur l’organisation de la collecte dans votre localité. Il n’existe pas actuellement de film de paillage biodégradable satisfaisant pour l’asperge.

CAROTTELes semis de carottes en plein champ en février sans protection thermique sont risqués. Monter les planches au cultirateau sans semer constitue un désherbage mécanique efficace (faux semis), puis, un mois plus tard, semer les carottes sur ces mêmes planches après un nouveau passage léger. Toutefois, les semis de variétés très précoces type Nantaises peuvent être réalisés avec pose de P 17.Le désherbage thermique avant levée des carottes (fin février) éliminera 80% des adventices. Pour intervenir au stade optimum, aussitôt après semis de toutle champ, posez au sol un châssis de verre (vieux pare brise) en travers d’une rangée , il servira de serre, quand les carottes sortent sous le pare brise, aprèsenviron 3 semaines, il ne reste que 24 heures pour brûler les adventices en plein sur tout le champ, la totalité des carottes lèveront très vite après, mais seules sur des planches bien propres économisant de longues heures de désherbage manuel.

CHOUXFévrier est un des mois de récolte des choux et les épisodes de froid sont heureusement peu propices aux développements fongiques et aux attaques d’insectes. Toutefois, des vols de piérides et autres lépidoptères peuvent être observés très tôt dès les premiers rayons de soleil, les choux les attirant comme des aimants, soyez vigilants car les chenilles déprécient les feuilles et les pommes plus par les déjections que par la consommation. La pose de filets insect proof ou voile P17 constitue la meilleure des protections. En cas de températures anormalement douces, altises et pucerons peuvent également seconstituer une génération d’avant garde à éliminer par destruction des résidus de récolte. Les insecticides homologués en bio (à n’utiliser qu’en dernier recours) sont Limocide essen’ciel à base d’huile essentielle d’orange 2 litres/ha et le success 4 (spinosad) à 0,2 litres/ha. Les choux étant imperméables par nature, utiliser un mouillant pour fixer les molécules actives (type adjuvant héliosol) Attention respectez les délais avant récolte (DAR)

7

POIREAUXLes principaux ravageurs sont la teigne et le thrips : favoriser la reprise rapide des plants sains, pose de filet de protection dès la plantation à utiliser avec desarceaux, traitement au Spinosad si besoin.Les principales maladies sont la rouille, le mildiou les bactérioses et l’alternaria : possibilité de traitement préventif au cuivre (Nordox wg 75 et Héliocuivre) lorsque les conditions sont favorables (froid et humide), autres traitements en renforcement des défenses de la plante, utiliser des fertilisants foliaires riches en silice.

POMME DE TERRELes pommes de terre primeur sont déjà plantées depuis janvier dans les Landes. En plein champ, elles sont recouvertes de voiles de forçage thermique type P17 ou P 19 plus résistant à la traction. Il faut les replier pour effectuer les premiers buttages et bâcher en suivant. Un passage de herse étrille en fin de mois éliminera bon nombre d’adventices qui apprécient le doux microclimat apporté par les plastiques. Sous les tunnels froids les fanes sont plus grandes et un deuxième voile thermique est nécessaire pour éviter les gelées. Une protection par brumisation est possible et évite les températures négatives.

Petites annonces tunnels à vendre (tunnels 5m et tri tunnels 9,6 m) + équipements hors sol. Les coordonnées du producteur sont : AGNIC Joël , 47320 BOURRAN téléphone 06 17 90 98 24

A savoir2 nouveaux projets labellisés débutent en 2017 : IMPULsE et BRASSIDEL Ces deux projets s’inscrivent dans la recherche d’une meilleure connaissance et maîtrise des bioagresseurs aériens en cultures légumières. IMPULsE a pour objet le développement et l’Intégration de Méthodes innovantes pour la maîtrise des Punaises en cultures LEgumières ; BRASSIDEL s’appuie sur le criblage d’une collection de brassicacées sauvages et cultivées afin d’identifier des sources de résistance à la mouche du chou Delia radicum pour les variétés de brassicacées légumières. Les 2 projets ont reçu le soutien financier de l’ONEMA dans le cadre du plan Ecophyto II et du CASDAR.Le Ctifl a reçu l'agrément du Ministère de l'Agriculture pour le lancement de l'UMT IQUAR. L'Unité Mixte Technologique IQUAR « Innover pour améliorer la Qualité Après Récolte des fruits et légumes frais » vient d'être agréée mi-janvier 2017 pour une durée de 5 ans. L'agrément a été accordé au Ctifl par le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, après avoir reçu un avis positif du conseil scientifique et technique de l'ACTA. La filière se dote ainsi d'un nouvel outil pour renforcer les travaux de recherche sur la qualité post-récolte. L'UMT IQUAR a pour ambition de regrouper les principaux acteurs de la recherche sur la qualité post-récolte des fruits et légumes frais. Pour en savoir plus et notamment sur les objectifs et le cadre detravail de l'UMT, cliquer sur le lien: Communiqué de presse UMT IQUAR

8

Agenda

A EU LIEUJournée découverte maraîchage AB jeudi 02 Mars 2017 en Lot et Garonne

A VENIRCommission technique et professionnelle du GRAB pour le maraîchage biologique, au GRAB lundi 3 avril 2017 de 14h30 à 17h 30 Cette rencontre a pour objectif de présenter le programme d'expérimentation 2017 et les projets pour 2018, et de faire un état des lieux des préoccupations en légumes biologiques afind'orienter les expérimentations pour les prochaines années.

Réseau du maraîchage BioAvec le soutien financier

Chambre d'agriculture de Dordogne et GirondeNathalie Deschamp – 07 86 00 40 [email protected]ément au Conseil phytosanitaire indépendant n° IF 01762

Chambre d'agriculture des LandesPierre Jouglain – 06 85 21 01 [email protected]

Chambre d'agriculture du Lot-et-GaronneCécile Delamarre – 06 08 22 99 [email protected]ément au Conseil phytosanitaire indépendant n°AQ 01540

Chambre d'agriculture des Pyrénées-AtlantiquesLudivine Mignot – 06 24 44 00 [email protected]

Sources: Bulletin technique Midi Pyrénées, BT légumes CA47

9