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Le mot présidentiel ... 1 Mot du recteur ... 3 Mosaïque ... 4 Rapport annuel de la présidente 2009 09-2010 ... 5 Personnalité retraitée de l anée e 2 2010 ... 6 Sortie avec les Verts Boisés és ... 8 Le langage canin : les s s si ignaux d'apaisement ... 1 0 Nuriser les ph pho otos de famille ... 1 1 La langue bien pendue ... 1 2 Des amis nous ont quittés ... 1 4 Activités de l’ARUQAC ... 1 1 5 5 Que sont nos retraités d de evenus? ... 1 8 Voyage en Europe pe ... 2 0 Suggestions de de lecture ... 2 5 Souper d de es Fêtes 2010 ... 2 7 Co ons nseil d administration 2010-2011 ... 2 8 L L L L L L L L Le mot présidentie el l J J 'aime le début de l'automne avec ses 'aime le début de l'automne avec ses voiliers d'oiseaux migrateurs ainsi que voiliers d'oiseaux migrateurs ainsi que les feuilles des arbres qui modifient les feuilles des arbres qui modifient sensiblement le décor notamment par le sensiblement le décor notamment par le changement de couleur des feuilles. Ils nous changement de couleur des feuilles. Ils nous rappellent que nous franchissons une étape, rappellent que nous franchissons une étape, qu'il faut ranger la chaise longue, aiguiser qu'il faut ranger la chaise longue, aiguiser nos patins et reprendre les projets laissés en nos patins et reprendre les projets laissés en suspens pendant les vacances. suspens pendant les vacances. À L L A A G GEND D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A L Le souper des Fê êt t t t t t t t t t t t te e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e es s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 20 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Jeudi le 2 d déc écembre e Les d dé éj jeuners-cause ri i i i i i i i i i i i i i i i i ie e e e e e e e e e e e e e e e e e e e du jeudi Jeudi 18 novembre 20 10 Jeudi 20 janvier 201 1 Jeudi 17 février 2011 Jeudi 17 mars 201 1 Cl ub de Scrabbl le e de l ’ARUQ QA AC C C C C C C Le mercredi 2 2 fo fois par r r r r r r r r r r m m m m m m m m m m m m m moi oi oi oi oi oi oi i is s s s s s s s s CONSUL ULT TEZ LE SITE DE L ARUQ Q Q Q Q Q Q Q QAC AC AC AC AC AC C C AC C C AC A AC AC C C : : : : ht http://www.uqac.ca/~aruqac ac ac ac ac c ac c c ac ac ac c ac ac ac ac c Dans ce numéro! BULLETIN DE LIAISON DE L’ARUQAC - Numéro 27 Association des retraités de l’Université du Québec à Chicoutimi AUTOMNE 2010 B B B B B B B B BU BU U B B BU BU B B B B BU B B B B B B B B B B BU U B B B BU U BU U B B BU U BU U B BU U A A As As As As A A As A As A A A D D

Bulletin Temps Libre No. 27 automne 2010

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Bulletin de liaison de l'ARUQAC

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Le mot présidentiel ... 1Mot du recteur ...● 3Mosaïque ... ● 4Rapport annuel de la présidente 200909-2010 ...● 5Personnalité retraitée de l ’annééee 22010 ...● 6Sortie avec les Verts Boisésés ... ● 8Le langage canin : leses s siignaux d'apaisement ... 1● 0Numériser les phphootos de famille ... 1●● 1

La langue bien pendue ... 1● 2Des amis nous ont quittés ... 1● 4Activités de l ’ARUQAC ... 11● 55Que sont nos retraités ddeevenus? ... 1● 8Voyage en Europepe ... 2● 0Suggestions dede lecture ... 2● 5Souper ddees Fêtes 2010 ... 2● 7Coonsnseil d’administration 2010-2011 ... 2● 8

LLLLLLLLLe mot présidentieell

JJ 'aime le début de l'automne avec ses 'aime le début de l'automne avec ses voiliers d'oiseaux migrateurs ainsi que voiliers d'oiseaux migrateurs ainsi que les feuilles des arbres qui modif ient les feuilles des arbres qui modif ient

sensiblement le décor notamment par le sensiblement le décor notamment par le changement de couleur des feuilles. I ls nous changement de couleur des feuilles. I ls nous rappellent que nous f ranchissons une étape, rappellent que nous f ranchissons une étape, qu'il faut ranger la chaise longue, aiguiser qu'il faut ranger la chaise longue, aiguiser nos patins et reprendre les projets laissés en nos patins et reprendre les projets laissés en suspens pendant les vacances.suspens pendant les vacances.

À LL’AAGGENDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAALLe souper des Fêêtttttttttttttttteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesssssssssssssssssssss 2222222222222222222220000000000000000000001111111111111111111111110000000000000

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Les ddééjjeuners-causeeeeriiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeedu jeudi

Jeudi 18 novembre 2010Jeudi 20 janvier 2011Jeudi 17 février 2011Jeudi 17 mars 2011

Club de Scrabblleede l’ARUQQAACCCCCCC

Le mercredi 2 2 fofois parrrrrrrrrrr mmmm mmmmmmmmmmoioioioioioioiiisssssssss

CONSULULTTEZ LE SITE DE L’ARUQQQQQQQQQACACACACACACCC AC CCACAACACAC C ::::

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Dans ce numéro!

BULLETIN DE LIAISON DE L’ARUQAC - Numéro 27

Association des retraités de l’Université du Québec à Chicoutimi

AUTOMNE 2010BBBBBBBBBUBUUBBBUBUBBBBBUBBBBBBBBBBBUUBBBBUUBUUBBBUUBUUBBUUUU

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2 │ TEMPS LIBRE

… Le mot présidentiel

2 22 2 2 │ │ ││ TETETETEMPMPMMPMPS SSS LILILILIBRBRBRBRRRREE

… LLLLLLLLeeeeeeeeeeeee mmoot pppprrréésiiddeeennntttiiieeeeeelll

Car la ret raite n'est pas synonyme de vacances n'est-ce pas ? Bon, c'est vrai que le ry thme est différent mais il

n'en demeure pas moins qu'elle laisse peu de place à l'ennui.

La réunion annuelle a réélu, sans opposit ion, les t rois membres du CA dont le mandat prenait f in. C'est donc la même équipe que l'année dernière que vous

ret rouvez. L'expér ience aidant, nous espérons que ce mandat nous permet t ra d'at teindre nos objectifs qui

sont, je le rappelle :

a) défendre nos droits, protéger nos intérêts : que ce soit avec le régime de a) défendre nos droits, protéger nos intérêts : que ce soit avec le régime de ret raite, les assurances;ret raite, les assurances;

b) nour r ir notre appar tenance à l'UQAC, nos droits (inscr iption aux cours, b) nour r ir notre appar tenance à l'UQAC, nos droits (inscr iption aux cours, stat ionnement, bibliothèque, car te d'identité, etc.), notre engagement;stat ionnement, bibliothèque, car te d'identité, etc.), not re engagement;

c) favoriser votre bien-êt re en off rant des ateliers, des activités diversif iées c) favoriser votre bien-êt re en off rant des ateliers, des activités diversif iées (scrabble, anglais, espagnol, déjeuners-causer ies, etc.),(scrabble, anglais, espagnol, déjeuners-causer ies, etc.),

Et ainsi maintenir notre solidar ité, notre amitié.Et ainsi maintenir notre solidar ité, notre amitié.

Nos démarches pour l'obtention de notre car te d'identité ont por té f ruits. Depuis, Nos démarches pour l'obtention de notre car te d'identité ont por té f ruits. Depuis, nous avons appris qu'il était maintenant nécessaire de la présenter lors de l'achat nous avons appris qu'il était maintenant nécessaire de la présenter lors de l'achat ou du renouvellement de la vignet te de stat ionnement. ou du renouvellement de la vignet te de stat ionnement.

Nous devons également nous assurer que notre présence et nos droits sont connus Nous devons également nous assurer que notre présence et nos droits sont connus de tous les représentants de la Direction et du reste de la communauté universitaire de tous les représentants de la Direction et du reste de la communauté universitaire dont nous sommes membres à par t entière. Dans ces discussions, le lien de dont nous sommes membres à par t entière. Dans ces discussions, le lien de conf iance est essentiel; c'est la nour r iture première du sentiment d'appar tenance. conf iance est essentiel; c'est la nour r iture première du sentiment d'appar tenance. Nous allons alors t ravailler à le cult iver.Nous allons alors t ravailler à le cult iver.

Plusieurs d'ent re vous ont répondu posit ivement à la réception de notre calendrier Plusieurs d'ent re vous ont répondu posit ivement à la réception de notre calendrier d'activités. Nous vous en remercions. Au r isque de me répéter, votre intérêt est d'activités. Nous vous en remercions. Au r isque de me répéter, votre intérêt est notre seul moteur.notre seul moteur.

Nous sommes heureux de vous ret rouver.Nous sommes heureux de vous ret rouver.

Marie-Andrée DesmeulesMarie-Andrée Desmeules

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AUTOMNE 2010 │ 3AUAUUUTTOTOT MNE E 202222222 10 ││ 3

Mot du recteur

Cher(e)s collègues

Je vous remercie encore une fois de me

donner la possibilité de vous saluer à

travers ce petit mot

que je vous offre à

chaque parution

de votre journal.

En juin dernier je

vous entretenais

de la fi erté d’être

membre à part entière de

cette grande famille uqacienne et d’avoir

contribué de manière signifi cative à son

développement,

Aujourd’hui, je vais vous donner une

autre bonne raison de pouvoir dire avec

fi erté que c’est votre Université.

Au moment de lire ces lignes, nous aurons

procédé à l’inauguration du bureau de

l’UQAC à Paris. Oui, vous avez bien lu,

votre Université aura un bureau dans la

capitale française afi n de poursuivre son

développement international. Par la même

occasion, le Délégué général du Québec

à Paris a tenu à souligner la présence de

l’UQAC en France et le rôle important

qu’elle y joue, en conviant plusieurs

personnalités françaises et québécoises à

une réception à sa résidence.

En terminant, je sais que vous aurez

l’occasion dans les prochains jours de

visiter le campus en compagnie de votre

collègue Jean Wauthier. J’aurais vraiment

apprécié être présent à cette rencontre, mais

malheureusement je serai à l’extérieur de

la région afi n de promouvoir l’excellence

de notre Université. Par contre j’espère

avoir l’occasion de vous saluer lors de la

réception de Fêtes qui se déroulera cette

année le jeudi 16 décembre prochain.

D’ici là, je vous souhaite une bonne

fi n d’année 2010 et au plaisir de vous

rencontrer bientôt.

Michel Belley, recteur

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4 │ TEMPS LIBREBRE4 │ TEMPS LIBRE

Recontre annuelle septembre 2010MosaïquePh

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Rapport annuel de la présidente 2009-2010

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Présenté à l’Assemblée généralele mercredi le 8 septembre 2010

Bonjour tout le monde,

Il me fait plaisir au nom de l’équipe du Conseil d’administration 2009-2010 de l’ARUQAC de vous présenter notre rapport annuel.

Notre objectif premier était de conserver ou capter votre attention et votre intérêt pour mieux vous représenter et vous servir. Pour ce faire nous étudions les dossiers suivant, l’AQRP non seulement pour les compléments d’assurances (médicaments, auto) mais aussi pour leurs activités régionales, le service d’aide téléphonique (un service de référence et d’orientation en défense des droits), prévention du suicide, le programme 55 ans au volantLa mise à jour de la «Déclaration de l’Université du Québec à Chicoutimi sur la participation de ses retraités à la vie universitaire». En effet la déclaration fut signée le 5 décembre 1997 et l’Administration est bien d’accord pour actualiser le texte. Nous avons déjà rencontré M. Martin Côté à ce sujet et nous étudions actuellement le texte afi n d’apporter les précisions nécessaires.

D’ailleurs, cette déclaration prévoit que: l’UQAC fournit au retraité une carte d’identité institutionnelle lui donnant accès aux services. Après plusieurs mois d’attente et de tergiversations la Direction n’a toujours pas donné suite. Au moment où j’écris ces lignes le nouveau directeur du service des relations du travail attend des informations du Secrétaire général qui, selon nos informations, avait lui-même mandaté l’ancien directeur de procéder... C’est donc un dossier prioritaire pour l’année.

Le 30 octobre 2009, Nicole Morissette et Patrick Brard nous ont représentés lors de la réunion annuelle de la FRUQ.

Le souper de Noël, animé par MM. Jean-Guy

Ménard et Jean-Paul Paquet et la participation musicale de M. Tim Morgan, demeure une activité très populaire où il fait bon se retrouver dans une ambiance chaleureuse et décontractée.

La bourse d’excellence a été remise par Ghislain Lafl amme à Joanie Pilote, étudiante au Baccalauréat en psychologie.

Les activités de scrabble vont bon train ainsi que les deux groupes de conversation anglaise. Merci aux participants, un merci spécial aux personnes qui animent généreusement et bénévolement ces activités.

Il y a quelques demandes pour l’espagnol, nous cherchons une personne-ressource, avais donc aux intéressées.

Les déjeuners-causeries ont la cote. Nous tentons de diversifi er les thèmes afi n d’intéresser le plus grand nombre d’entre vous. Le choix de changer le jour et le lieu semble avoir porter fruit malgré quelques petits problèmes logistiques (grandeur de la salle, service des déjeuners). Cinq rencontres ont été tenues comptant en moyenne une trentaine de participants.

Et puis évidemment, le lien qui permet de rejoindre le plus grand nombre d’entre nous est incontestablement les parutions du Temps-Libre. Nous avons reçu plusieurs excellents commentaires alors merci aux collaborateurs, merci aux lecteurs et merci à Conrad Chrétien pour la mise en page attrayante. Nous remercions également le recteur, sans sa collaboration il nous serait impossible de vous présenter un journal de cette qualité.

Marie-Andrée Desmeules, présidente

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Personnalité retraitée de l’année 2010

Hommage à Conrad ChrétienÀ titre de " Personnalité retraitée de l'année 2010 "

par Jean-Marc Gauthier

Comment vous présenter Conrad,

Conrad s’est exilé de sa ville natale, La Pocatière, pour venir travailler à l’Université du Québec à Chicoutimi en 1970. Il y a travaillé pendant plus de trente ans. Il est un des pionniers qui ont contribué à bâtir et faire de celle-ci ce qu’elle est maintenant. C’est un homme inventif, perfectionniste et fi dèle à son idéal. Je l’ai connu en 1976 comme étudiant stagiaire. Bien oui, j’ai eu la chance de rencontrer ce personnage comme étudiant. Quelques mois après mon stage, je reçois un appel de Conrad me disant qu’il y avait un poste comme technicien de laboratoire en biologie qui se libérait. Comme de fait, j’ai suivi le processus et j’ai obtenu le poste. Conrad n’oublie jamais son monde. C’est un privilège d’être dans son cercle d’ami car il reste toujours disponible pour vous. Vous avez juste à en parler à ceux de l’équipe de hockey de l’université.

Parlons un peu de ses passions.

Quand Conrad s’investit dans une activité, il n’a pas de limite. Il est un bricoleur hors pair. Au début de ma carrière, Conrad était passionné par le bricolage. Il ne passait pas une semaine de paye sans qu’il achète un ou plusieurs outils. Il est équipé comme pas un. Si vous avez la chance de voir une de ces réalisations, vous serai épaté. Il bricolait aussi pour les autres; la preuve, j’ai deux bibliothèques signées de son nom chez-nous.

Qui ne se souvient pas de sa période de collectionneur de cartes? Il achetait tout ce qui pouvait rassembler à une carte. Il a même été tenir son kiosque au stade olympique de Montréal.

Mais cela n’a duré qu’un temps.

On ne peut s’empêcher de parler de sa grande connaissance de l’informatique. Il est comme Obélix, il a trempé dedans toute sa vie. Lequel d’entre nous n’a pas été aidé par Conrad. On a juste à voir la qualité exceptionnelle de

notre journal ¨Temps Libre¨. Il faut aussi reconnaître que notre site internet, monté par lui, est d’un grand professionnalisme.

Conrad s’est inscrit au Club d’aéromodélisme de Saguenay Inc. . Qu’est que ça mange en hiver un aéromodéliste. Et bien, imaginez-vous que Conrad se passionne pour les modèles réduits d’hélicoptères. Il a commencé cette activité en janvier 2010 et il est équipé comme quelqu’un qui fait cette activité depuis 15 ans. J’ai eu le privilège de voir sa collection d’hélicoptères électriques ou au gaz, c’est renversant. Il doit en avoir plus d’une vingtaine. Il les a tous montés pièce par pièce. Il a une série de classeur de pièces à en faire rougir certains fournisseurs qui ont pignon sur rue. Dans le club, si on est mal pris pour une pièce, on appelle Conrad. S’il ne l’a pas en main, il vous la trouvera sur internet.

Je ne peux pas m’empêcher de vous parler de ces grands talents de cuisinier. Conrad adore cuisiner. Il a participé à des soupers gastronomiques entre amis. Ces menus étaient toujours spéciaux. A l’occasion de nos voyages de pêche et de chasse, c’est Conrad qui cuisinait. Nous avons apprécié particulièrement son bœuf bourguignon, on ne manquait jamais de vin.

Conrad s’est toujours impliqué lors des assemblées générales ou lors des activités de notre association. Il est impliqué particulièrement dans une des activités de l’ARUQAC, le scrabble. Il est maître de jeu et il a construit la pièce maîtresse, un tableau géant.

Il fait la mise en page de notre journal et s’occupe de notre site internet.

C’est pour toutes ces raisons que l’on te donne le titre de retraité de l’année.

Merci Conrad pour ton implication.

Jean-Marc Gauthier

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Photo: Jean-Paul Paquet

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Mon hommage personnel àConrad Chrétien

Il est plutôt inhabituel de mentionner des faits dans la carrière du « Retraité de l’année », car cet honneur est dédié à un retraité en raison de son implication dans notre association. Mais permettez-moi de faire un accroc ici car les liens professionnels qui me lient à Conrad sont assez exceptionnels.

En effet, je connais Conrad depuis Septembre 1972, date de mon entrée à l’Université en tant qu’étudiant en biologie. J’ai été à même de constater tout le professionnalisme de Conrad. Quand nous avions à réaliser nos travaux pratiques, nous pouvions être assurés que tout serait prêt. En plus, le programme était en plein rodage. On devait alors constamment apporter des changements, et Conrad y participait de façon méticuleuse. Il considérait l’apprentissage dans les travaux pratiques de haute importance pour la formation des étudiants.

À la fi n de mes études, Conrad est devenu l’un de mes collègues de travail. Pendant 9 ans, je l’ai côtoyé journellement dans les laboratoires de biologie. Il a toujours été consciencieux dans son travail, attentif aux besoins des étudiants et très coopératif dans l’amélioration des activités d’enseignement pratique. Par la suite, il a dû favoriser l’intégration de ceux qui, à chaque année, assuraient l’enseignement dans les travaux pratiques car je travaillais à un autre niveau.

Quand ce fut le temps d’améliorer les infrastructures physiques dans les locaux, Conrad s’est attaqué à

la tâche et fut un excellent allié pour que l’aménagement réponde aux nouveaux besoins.

Sans reprendre ce qui a déjà été dit, Conrad l’autodidacte a fait preuve de créativité et de débrouillardise dans l’apprentissage de nouvelles technologies. Il a bien su me livrer ses connaissances pour continuer son œuvre quand il a pris sa retraite.

Quoique brièvement, je ne pouvais pas passer sous silence toute

la collaboration à quelque niveau que ce soit dont Conrad a fait preuve. La biologie à l’UQAC peut être fi ère de son passage dans le Département des sciences fondamentales.

Merci Conrad!

Ghislain Lafl amme, ex-étudiant, ex-auxiliaire d’enseignement, ex-responsable des laboratoires de biologie, ex-coordonnateur du DSF et vice président de l’ARUQAC.

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Sortie avec les Verts Boisés

Par un matin nuageux de fi n septembre, nous nous étions donnés rendez-vous au Parc Rosaire-Gauthier pour une randonnée dans le sentier fraîchement rénové de la rivière Aux Rats musqués. Mais

n’ayez crainte ces petites bêtes ont déserté les lieux depuis longtemps. Il n’y avait de gris que le ciel sur lequel contrastaient les chaudes couleurs de l’automne. MM. Julien Petitclerc et Jean Désy nous ont fait découvrir non seulement ce très beau sentier fi er de ses nouveaux ponceaux et trottoirs mais également la mission de l’organisation qui est de protéger les boisés urbains, les mettre en valeur et les rendre accessibles aux citoyens.

C’est incroyable comme nous sommes chanceux dans la région. Nous stationnons en ville et, 2 minutes plus tard, nous marchons en plein boisé en écoutant la rivière chanter.

Si vous désirez en savoir plus sur les sentiers ou sur le club de marche : http://www.lvbf.org/marche.php

Merci aux personnes qui ont répondu à l’invitation, ce fut très agréable de marcher en votre compagnie. Merci MM. Petitclerc et Désy pour votre disponibilité et votre engagement.

Représentant les Verts Boisés: Julie Petitclerc et Jean Désy

Retraités de l'ARUQAC: Jean Désy (et oui, pourquoi pas) Patrick Brard, Jean-Guy Ménard, Jacques St-Onge et sa conjointe Marcelle Desbiens ainsi que moi-même.

Marie-Andrée Desmeules

AUTOMNE 2010 │ 9Photos: Marie-Andrée Desmeules

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10 │ TEMPS LIBRE10 │ TEMPS LIBRE

Le langage canin : les signaux d'apaisement

La survie du chien passe par une communication optimale avec son environnement, une volonté claire d’éviter les confl its et de vivre en harmonie

avec tout ce qu’il côtoie. Les confl its sont dangereux; ils risquent d’occasionner de sévères blessures et de menacer sa survie.

Les comportementalistes appellent signaux d’apaisements (calming signals) les postures, les regards, les mimiques et les mouvements que le chien produit pour s’auto calmer, pour apaiser une situation tendue, exprimer ses intentions pacifi ques ou pour faire comprendre à l’autre individu en présence qu’il est dans un état émotionnel inconfortable. Selon les observations de la Norvégienne Turid Rugaas*, les chiens utilisent une trentaine de signaux d’apaisement, possiblement plus. Certains chiens n’utiliseront que quelques-uns de ces signaux tandis que d’autres auront un « vocabulaire » incroyablement riche; ce vocabulaire dépendra fondamentalement des aptitudes innées (selon la race) et acquises (par l’apprentissage) de chaque chien. Les signaux d’apaisements sont internationaux et universels; partout dans le monde, tous les chiens ont le même langage : un chien vivant en Asie comprendra très bien un chien vivant en Afrique, en Amérique ou en Europe. S’ils se rencontraient, ces chiens n’auraient aucun problème de communication. Puisque c’est le seul langage qu’il connaît, le chien émettra aussi les mêmes signaux envers les autres espèces animales qu’ils côtoient, incluant l’humain et parfois même aux objets qui l’inquiètent.

Voici quelques-uns des principaux signaux d’apaisement connus :

tourner la tête, tourner la tête de côté, éviter de • regarder l’objet menaçant;éviter le regard : éviter de regarder droit dans les • yeux, fermer les paupières;se tourner : tourner le dos à l’objet ou personne • menaçants;se lécher le nez;• se déplacer au ralenti;• position de jeu (sternum à terre, fesses en l’air);• se coucher, s’asseoir;• bâiller;• renifl er;•

arriver en faisant un détour;• remuer la queue : notons qu’il ne s’agit pas • toujours d’un signe de joie mais plutôt d’un signal d’apaisement (exemple : le chien qui rampe et se pisse dessus lorsqu’on l’appelle tout en remuant la queue; il n’est pas joyeux, il est terrorisé et essaie de calmer son propriétaire);présenter des attitudes infantiles, lécher le visage • sourire (interprétation identique à celle des mouvements de la queue);faire pipi : ce que nous prenons parfois pour un • comportement de marquage peut avoir pour but d’apaiser quelqu’un ou de s’apaiser lui-même;lever la patte;• mâchonner, parfois bruyamment;• montrer les dents comme s’il souriait;•

Vous connaissez maintenant un peu plus la signifi cation de certaines attitudes ou comportements des

chiens. En apprenant à les reconnaître et à les respecter, nous pouvons adapter nos

propres comportements afi n d’écouter ce que le chien nous dit plutôt que de s’acharner à lui parler dans un langage qu’il ne connaît pas. Si vous constatez que votre chien ou un chien que vous rencontrez n’est pas à l’aise, n’hésitez

pas à utiliser le même vocabulaire que celui qu’il vous présente : tournez vous

aussi la tête, léchez-vous bruyamment les lèvres ou avancez en faisant un arc. Essayez cela

la prochaine fois et, sans dire un seul mot, remarquez ce qui se passe. Ne forcez jamais deux chiens à se rencontrer de face; si votre chien met le nez au sol en marchant ou qu’il se déplace de l’autre côté de vous ou vient vers vous en faisant un arc, laissez-le faire… : il est en train de gérer son inconfort et tente de « se calmer ». Alors… du calme!

Dianne Chrétienhttp://pages.videotron.com/clicker

* Les signaux d’apaisement : les bases de la communication canine, par Turid RugaasISBN : 978-2-9528095-3-5http://www.canis.no/rugaas

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AUTOMNE 2010 │ 11

Numériser les photos de famille pourquoi pas ?

Certains y pensent, je l’ai réalisé, numériser les photos de famille.

Tout a commencé de la façon la plus banale lorsque mes enfants ont demandé à l’été 2009 à avoir chacun leur album de famille. Certes ils en avaient déjà chacun un, il suffi sait de le compléter. Je pensais simplement fouiller un peu dans les négatifs et en faire des tirages. Ce n’est pas exactement ce qui s’est passé.

Les négatifs étaient en partie triés et rangés, mais en partie seulement. Beaucoup de négatifs étaient encore dans les enveloppes. J’ai donc continué le rangement des négatifs, puis des albums de photos de famille, puis des diapositives, c’était le début de l’engrenage. Comme il manquait quelques diapos et quelques bandes de négatifs, j’ai monté un petit inventaire, puis un plus gros, enfi n un inventaire complet; puis une liste des événements familiaux principaux avec les fi lms qui y sont reliés, facile ainsi de retrouver les photos en fonction des événements; enfi n un inventaire des photos et de leur contenu. Ouf! J’avais également, au cours des ans, monté de petits diaporamas des voyages, des paysages, des principaux évènements, mélangeant les rouleaux, écartant les photos qui ne cadraient pas dans le sujet, …, le tout bien rangé dans des carrousels qu’il a fallu vider. Chaque diapositive a dû être rangé dans l’ordre, dans une boîte.

Après avoir réorganisé les albums, rangé les diapos par numéro, les négatifs par date et numéro, acheté et rempli plusieurs albums et classeurs, je me suis trouvé avec les photos de 1972 à 1995, environ 200 rouleaux de fi lms, plusieurs milliers de photos, des centaines de tirages pas faits, égarés ou donnés. Le pire m’attendait, des photos orphelines, une centaine environ, qui semblaient ne correspondre à aucun fi lm répertorié, des fi lms incomplets, un manque là aussi de près d’une centaine de photos.

Tant qu’à faire quelque chose, autant le faire complètement. Je devais donc regarder toutes les photos une après l’autre, en faire l’inventaire précis afi n de replacer les orphelines et trouver les manquantes.

L’idée commençait à se renforcer de numériser les photos surtout qu’il était évident que plusieurs rouleaux de pellicule montraient des signes évidents de vieillissement.

Première solution, confi er le travail à des laboratoires spécialisés, comme l’offre du « centre japonais de la photo » avec son opération « boîte à chaussure ». Les photos sont numérisées dans l’ordre où on les donne. Le travail est certes bon mais coûteux et il faut tout de même mettre toutes les photos en ordre et les dépoussiérer.

Deuxième solution, acheter un numériseur pour les formats 24 x 36. Le meilleur numériseur est le Nikon, plus fabriqué depuis plusieurs années et dont le prix d’occasions est supérieur au prix du neuf. C’est dire sa qualité.

Dernière solution, acheter un numériseur neuf, c’est ce que j’ai fait, moins performant que le Nikon mais très acceptable, acheté aussi un disque externe pour faire les copies de sécurité ainsi que des gants de coton et une bouteille d’air comprimé pour éliminer la poussière. J’ai donc passé les soirées de l’automne et de l’hiver à numériser. Mes approximations du départ étaient toutes sous-estimées. J’ai numérisé plus de 5500 photos, 120 boîtes de diapos, plus de 100 rouleaux de négatifs.

Combien de temps passé ? Pour ceux qui veulent se lancer, pensez à environ 5mn par photo (tout inclus). Il faut vraiment avoir de longues soirées d’hiver !

La plus grosse diffi culté fut de trouver une manière de numéroter les photos numérisées qui soit compatible avec le logiciel de visualisation des photos, iPhoto dans mon cas. Ces logiciels prennent la date de prise de la photo comme base du classement ce qui n’a aucun sens lorsque l’on numérise. Heureusement il existe le classement par rouleau ou évènement que j’ai utilisé.

Bonne chance aux amateurs de numérisation, je suis disponible pour les faire bénéfi cier de mes erreurs et bons coups.

Patrick Brard, retraité 2006

Numériser les photos de famille

12 │ TEMPS LIBRE

La langue bien pendue

12 │ TEMPS LIBRE

On m’invite à contribuer encore au prochain numéro de TEMPS LIBRE. J’allais abandonner, je n’arrive pas à

décider du sujet à traiter. Les idées me font défaut, l’inspiration ne vient pas. Un petit effort, me dis-je. Pourquoi pas la commission Bastarache et la performance verbale des avocats ? J’aurais aimé commenter, mais non, j’y renonce, j’y vois trop de railleries, d’insinuations malveillantes, d’accusations déguisées, de réponses évasives à des interrogatoires redondants et infantilisants. Trop, c’est trop. Jetons aux oubliettes ce gâchis médiatique et judiciaire, oublions ce gaspillage de temps et d’argent, cette vaste fumisterie langagière. Pourquoi pas alors une question de grammaire, plus technique comme le genre en français ? Mais j’y pense, ce sujet a déjà été examiné en partie dans une chronique antérieure portant sur la féminisation des noms de fonction, de métier. Aborder le genre sous un autre aspect, non, cette reprise pour le moment ne me parle pas, ne m’anime pas.

N’aurais-je plus rien à dire ? Faut-il renoncer au texte à produire ? Refuser d’écrire, de dire, donc se taire ? Ce serait une solution. Mais j’y pense, à brûle - pourpoint, se taire, ne pas parler c’est faire silence, et tiens, tiens, ce mot, silence, qui est négation de la parole, ne mérite-t-il pas qu’on lui accorde quelques lignes ? D’autant plus que ce mot a marqué notre enfance, du moins la mienne, puisque « garder le silence » devenait, à cette époque lointaine, le première règle de conduite à suivre impérativement à l’école, à l’église et partout ailleurs où une autorité parentale, cléricale ou constabulaire l’imposait. Heureusement, les temps ont bien changé.

S … comme silenceJe tiens d’un dictionnaire historique et étymologique que le mot silence vient du latin silentium écrit silence mais aussi silance, sillanceet même silenche. À silence correspond l’adjectif

silencieux /silencieuse qui s’applique à une personne qui ne parle guère ou s’abstient

de parler et aussi à ce qui se passe sans paroles ( un dîner silencieux ; une classe silencieuse ; un dialogue silencieux, par ex. entre un maître et son chien). S’y rattachent également les noms silencieux, un dispositif pour atténuer le bruit d’une arme à

feu ou d’un tuyau d’échappement, silencieuse, une machine à coudre

non bruyante et un silenciaire, celui qui fait observer le silence. En dérivent aussi

l’adverbe silencieusement, le verbe silencer ou silencier mot littéraire employé rarement au sens de réduire au silence et l’adjectif silenceur dans bloc-silenceur (qui sert à réduire les bruits et vibrations d’un moteur). Le mot silence apparaît aussi dans plusieurs composés ou expressions dont on connaît le sens et la portée : faire silence, garder le silence, rompre le silence, passer sous silence; une minute de silence, un mur de silence, une conspiration du silence; la loi du silence, le silence de la tombe; silence, on tourne.

Briser le silenceAnecdote. À une époque où les cloisons n’étaient guère insonorisées, un oncle me raconte qu’il avait un appartement à louer. Se présente alors un couple de sourds-muets à qui l’oncle en question, rêvant de quiétude et de silence, accepte de louer. Fatale erreur. Année terrible, cauchemardesque, vécue dans la cacophonie totale, les murs mal isolés traversés par les cris, les rires, le tapage, le chahut des locataires et de leurs amis, de joyeux

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AUTOMNE 2010 │ 13AUTOMNE 2010 │ 13

fêtards semble-t-il. L’oncle s’en est remis, il le fallait, mais il a retenu qu’Il ne devait plus croire ce que laisse voir ceux et celles qui ne parlent ni entendent.

Le bruit dérange, il est de plus en plus présent dans notre quotidien. On ne se lève plus au chant du coq ni au gazouillis des oiseaux. On aborde le jour avec le grincement du freinage-démarrage des autobus scolaires ou avec le vacarme des poids lourds chargés du ramassage des ordures et du recyclable. Ainsi va la vie moderne, urbaine et motorisée. Quand ce n’est pas un hélico qui ronronne au-dessus du quartier, c’est un supersonique qui se pointe, frôle les toitures et nous esquinte les oreilles de ses puissants réacteurs. Volerait-il après son ombre ? A peine remis du tintamarre aérien, une volée de corneilles en remettent avec leurs insupportables croassements. Le bruit nous poursuit. Au tour des mastodontes d’envahir nos routes, la remorque pleine de tout ce qu’on mange et boit, de tout ce qu’on vend, achète, loue, déménage, jette. Dans nos rues de plus en plus achalandées les décibels grimpent grâce aux klaxons, sirènes et autres avertisseurs sonores. Le crépuscule fi nit par mettre fi n à la fanfare des cylindrées. Cessent alors le va-et-vient des marcheurs et la turbulence routière. Le calme s’installe et le silence étend peu à peu son empire, laissant au lendemain le retour du tumulte et de l’agitation humaine. Le repos peut venir à moins que l’imprévisible dame nature ne concocte une météo déchaînée, faite d’orages tonitruants et de vents décapitants peu propices au sommeil réparateur.

Le reste est silenceLe bruit perturbe, il s’avère peu utile, lorsqu’il s’agit de s’adonner à une activité de l’esprit, comme la réfl exion, la méditation, la mémorisation, la

rédaction ou encore lorsqu’il s’agit d’effectuer un travail de précision ou de pratiquer un sport d’adresse. Dans ces cas, le silence est requis, exigé, et constitue un apport nécessaire. Le silence invite à la pensée active; le bruit la fait fuir. Le silence est à la parole ce que la nuit est au jour, une absence, non pas de lumière mais de mots, de sons.Dans son rapport au langage en interaction, le silence se fait pause, arrêt, blanc. Le silence peut venir du refus de parler par qui ne veut pas ( timidité?), ne peut pas (malaise ?), n’espère pas (manque d’intérêt?) intervenir dans une conversation amicale ou dans tout autre échange verbal. Le silence peut venir aussi du refus obligé pour celui qui, oeuvrant au sein d’une société secrète ou mafi euse, a fait le serment de ne rien dévoiler de ce qui s’y passe. Il y a le silence rhétorique, celui de l’orateur qui interrompt son discours pour attirer l’attention de l’auditoire ou réaliser un effet spécial. Et tant d’autres qui nous interpellent : le silence assumé et permanent du cloîtré, le silence angoissé du condamné, le silence fébrile du chasseur, le silence ambigu de l’accusé, le silence implacable du bourreau, le silence irréversible du mourant.Le silence est à l’opposé du langage parlé, sonore, vivant. Entre ces deux pôles se glissent le murmure à peine audible, le chuchotement discret et la voix basse du secret et du mystère. Le silence est d’or, dit-on. Alors écoutons-le. Mais que « peut-on entendre, comme dit le poète, lorsque rien ne se fait entendre » ? Que nous suggère, que nous enseigne, que nous dit le silence ? Si tout était silence, si partout régnait le silence, saurions-nous vraiment vivre sans bruit ? Le bruit court que … Chut! Le silence est là qui me fait signe et m’invite … au silence.

Yves Saint-Gelais ( 12-10-2010 )

14 │ TEMPS LIBRE

Des amis nous ont quittés

Larouche (M. Laurent, S. J.)

Il est décédé le 20 août 2010 à l'âge de 85 ans, après 64 ans de vie religieuse.

Le père Laurent Larouche, jésuite sera de 1969 à 1972 vice-recteur de l'Université du Québec à Chicoutimi.

Vaillancourt (Mme Jeannine Girard)

Il est décédé le 1er septembre 2010, à l'âge de 79 ans.

Elle a débuté à l'UQAC en 1975 comme téléphoniste pour ensuite poursuivre sa carrière au Service des Finances.

Denommé (M. Jean-Marc)

Il est décédé le 2 août 2010, à l’âge de 87 ans.

Monsieur Denommé a été vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de notre institution de 1974 à 1982.

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Déjeuners-causeries

Prochaines dates de nos déjeuners-causeries du jeudi à 9h 30au restaurant Le Coq Rôti, 805, boulevard Talbot à Chicoutimi.

Café, rôties, œuf, une viande au choix et pomme de terre$7.25 /personne (repas, taxes et pourboire compris).

18 novembre 2009.Monsieur Luc Vallerand, directeur général de l’AQRP et Madame Johanne Méthot, repré-sentante de service au niveau des Ventes et Marketing. Le thème : découvrir l’AQRP et l’assurance médicaments de La Capitale après 65 ans.

20 janvier 2011Monsieur Majella J. Gauthier nous parlera de la Bulgarie et de la Roumanie. Deux pays du Danube aux paysages méconnus.

17 février 2011Portera sur le "Carrefour d’information aux aînés". Des précisions sur ce sujet viendront ultérieurement.

17 mars 2011Dire bonjour au printemps et préparer notre terrain (jardin, arbustes, fl eurs, etc…). Une re-présentante des Aménagements Grenon viendra nous rencontrer à ce sujet.

Déjeuner-causerie du 21 octobre 2010

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Activités de l’ARUQACPh

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Notre premier invité de la saison: Monsieur Jacques Clément, chef d’orchestre et directeur artistique de l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-St-Jean.

Une heure passionnante où mélomanes et néophytes, à l’unisson, se sont délectés. Entendre parler musique par Monsieur Clément est un véritable plaisir pour nos oreilles attentives. Il a su partager sa passion, nous ouvrir la porte de son univers et nous faire comprendre l’évolution historique de l’orchestre, pour ne pas dire révolution par l’analogie avec la société.

Orchestres philharmonique, symphonique, de chambre, harmonique, etc. Savez-vous faire la différence ? Non ! Dommage que vous n’ayez pas été là.

Le rôle du chef d’orchestre versus celui de directeur artistique, ses outils de travail: m é t r o n o m e , partitions pour chef d’orchestre, si impressionnantes avec sa grande quantité de lignes à lire en même temps, la baguette et les mains. M. Clément a su, en peu de temps, couvrir un large éventail d ’ i n f o r m a t i o n s .

Quelques mots sur les mains, la droite, celle de la baguette, pour la rigueur et le rythme, la main gauche incarnant le lyrisme, l’expression et la souplesse.

Le temps a passé trop vite et bien des questions sont restées sur les lèvres mais chose certaine nous aurons une attention particulière pour la programmation de NOTRE orchestre symphonique.Voici en terminant l’adresse de leur site Internet : http://www.lorchestre.org

Au plaisir de vous rencontrer lors de notre prochain déjeuner-causerie.

Marie-Andrée Desmeules

Jacques Clément, Marie-Andrée Desmeules, Jacques St-Onge

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16 │ TEMPS LIBRE

Notttrrrrreeeee pppprrrreeemmmiier iinvitéé dddeee llaaa saisoonnnnn:: MMMMMMMMooooonnnnsieuuuuurrrrrJacques Clllééééémmmmeeeent, cchhef d’orcchhhhheeeeesssssttttre et diirrrrreeeeecccccttttteeeeeurrrrrrartistiquuuueeeee ddddeeee llll’’OOrchestre sympphhhhoonnnnniiqquuuueeeee ddddduuSaguennnnnaaaaay-Lac-SSSSStttt--Jeannn.

Une heeeuuure passionnnnnnaanntttteeee oùùùùù mmmmééééélommmmmaanneeeeeees eeeeetttttttnéophyttees, à l’unissssoonnnnn, se soonntt dddddééélllleeeectéééss.. EEEEEntttteeennndddddrreeparler musique paarr Monnssiieuurrrrr Clllléééémmentt essttt uunnvéritable plaisir ppour nnoos oreiillllleeesss aattennnnttttiivvees. Illllla su partager sa pppaassion, nnous ouvrriiir llaa ppporte deeeeson univers et nnous faire coomprendre ll’ééévvvolluuttionnnhistorique de l’orchestre, pour ne ppaass ddirreeerévolution par l’analogie aveecc lla sociééttéé.

Orchestres philharmonique, symphonique, dechambre, harmonique, etc. Savez-vous faire ladifférence ? Non ! Dommage que vous n’ayezpas été là.

LLee rrrrrrrôôôôôlllee ddddduuu cccchefd’orcheeeeeessssstttttrrrrreeeeee vvvvvvveeeeeeeerrsuseeluui ddddeeee ddddddirreecccccttttteeeeuuurrtisstiqquueeee,, seeeeeeesssssutils ddddde travail:

mm ééééé ttt r o nnn o mm ee ,aaaarrrrttttiiiitttttiiiiiiooooooons ppoooouuuuurrrrhef d’orchestre,, ssiiiimmpppppprrrreeessssiiiooooooonnnnnnnnnnnnaaaaaanteeeesssvecc ssaaaa grrraaaaaaaannnnnnnnnddddddeeee

quuuaaaaaaaaaannnnnnntttttttttiiiiiiiittttttééééé ddddddeee llllliiiiignesss àààiiirrrrrrrreeeeeeeee eenn mmmêêêêêêêmmmmmmmeee temmppsssss,,,aaa bbbaaggggguuuuuuueettttee eeett leeeeeess

mmmmmaaaaaaiiiiinnnnnssssss. MMMM. Clémmeennntttttttssu,, enn ppeeeeeeuuu dde

eemmpppppsss,,,,, cccccccoooouvvvrriiiirrrrruunnn lllllllllaaaaarrrgge évveeeeeeennnnnnnttaaaaiiiillllllllddddd ’’ ii n fff ooooo rrrrr mmmmm a t i o nnn sss ..

QQQQQQQuuuueelquuueeesss mmooooottttts sur les maains,, llaaa ddrrrroiiiiiiittttttteeeee,,,, cccccceellllllllleee ddelaaaaa bbbbbaagguueeeettttttee,, ppooouuuuuurrrrrrr la riguuueur et lee rryytthhmmmmeeee,,, lllaaaaa mmmmmmaaiinnnnnggggggaaaaauucchhhhee iiiiiiinnncarnaaaannnnnnnttttttt llllleee lyrrriiiissssmmme, l’exxpprreesssssiioooonnnnnn et lllaaaaassooooouuuuuupppppppllllllleesssseeeeee.

LLLLLe ttteemmppsss aaa ppassééé tttrrroooppp vite et biiiieennnnn ddddeeesss qqqquuuueeessssstttttiiiiioooonnnnssssssonnntt reessssttttéééééeeeeess sur les lèvrrreees maais cchhhosseeeee ceeertaaaaiiiiinnennoouuuusssss auronnss uuuunnnnee attention pparticulliièèèèrree ppoouuuuurrrla prooggrammationnnn de NNNOOTTRREE ooorrchheestresymphonique.Voici eenn tteerrmmiinnaannnttt ll’aaaaadddreesssse ddee lleeuurr sssiiiitttteeeee Internet: http://www..lloorrchhestre.oorrggp gg

Au plaisir de voouus rreenncontrerr loorrss de nnooooottrreeprochain ddéjeunerr--ccauserie.

Marie-AAndrééee DDeessmmeeuullees

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Jacques lClémmémémmenent,t, M Marrrieii -Andrée Desmeuleles, Jacququess S SSt-t-t-t-t-t-t-OnnOngegegegegeJ ClClClééé tt MM i AA d é D l JJ SSStttt OOOOO

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r… Activités de l'ARUQAC

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Les rencontres ont lieu au local de l’associationPavillon des Humanités H0-1190

Les MERCREDIS suivants, rendez-vous dès 13 h201024 novembre, 8 décembre201112 et 26 janvier, 9 et 23 février, 9 et 23 mars6 et 20 avril, 4 et 18 mai, 1 et 15 juin

Dianne Chrétien, [email protected]

Bienvenue!

De gauche à droite :Claire Leclerc, Andrée Morin, Dianne Chrétien (personne-ressource), Céline Leclerc, Louise Pelletier, Gabrielle Roy, Christine Vachon, Micheline Doucet.

La personne absente est Ruth Boulé et hors photo Conrad Chrétien (arbitre).

Conversation anglaise groupe II

De gauche à droite :Nicole Morissette, Denise Doyon, Louis-Philippe Boucher, Nicole Pagé (conjointe de Sylvio Laliberté) et Artur Stumpf (personne-ressource). La personne absente est Micheline Doucet.

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18 │ TEMPS LIBRE

Que sont nos retraités devenus?

Bonjour chères amies et amis, anciennes et anciens collègues de travail de l’Université du Québec à Chicoutimi.

Marie-Andrée Desmeules m’a demandé de donner de mes nouvelles et de vous parler de ce que je suis devenue à la retraite.

Cette demande m’a obligée à faire un retour sur les sept dernières années. Oui, voilà déjà sept ans que j’ai pris ma retraite, le 1er novembre 2003, avec plein d’enthousiasme pour les activités prévues et les projets à élaborer. J’ai d’abord eu le grand bonheur de devenir pour une première fois grand-mère, un petit-fi ls est né le 7 novembre 2003. Ensuite, vous vous en souvenez sans doute, durant l’année 2004, j’ai subi la perte de mon conjoint de 35 années. Suite à une courte maladie, il est décédé le 24 juillet. Également en 2004, en novembre, il y a eu le décès de ma soeur dans un accident de la route. Cependant, la vie a continué, elle a repris son cours. Pour passer à travers les deuils, j’ai eu le soutien de plusieurs membres de ma famille et de ma belle-famille, de mes ami(e)s et de thérapeutes. Grâce à tout ce beau monde, je vais bien. Il est également arrivé d’autres merveilleux petits-fi ls dans ma vie, ma fi lle a maintenant deux garçons, un de 7 ans et l’autre de 4 ans, et mon fi ls a un garçon de 5 ans.

Durant ces dernières années, je me suis occupée de moi. J’ai voyagé seule ou en groupe. Sans compter les visites chez ma fi lle en Ontario,

j’ai fait une dizaine de voyages, dans le Sud en particulier, une croisière, et surtout deux séjours à Paris qui m’ont comblée. La peinture a occupé une partie de mon temps, puisque j’ai continué de peindre en atelier une fois par semaine. J’ai réussi à produire des tableaux qui me plaisent et j’en suis assez fi ère. Et, il y a un peu plus de trois ans, j’ai découvert avec grand intérêt la mycologie. Après une initiation avec le Cercle des mycologues, je suis partie avec un de mes frères à la recherche et à la cueillette des champignons sauvages dans les environs de Chicoutimi. Nous avons fait de belles découvertes. Parallèlement, j’ai continué de prendre des cours de croissance personnelle dans une démarche entreprise depuis de nombreuses années qui m’apporte énormément de soutien et de réconfort.

L‘automne dernier, un grand changement s‘est produit, il y a eu mon déménagement, fi n octobre 2009. Toute ma vie s’était passée à Chicoutimi et voilà que j’habite maintenant Québec, à Saint-Émile, dans le même quartier que ma fi lle, revenue de l’Ontario depuis deux ans. C’est d’ailleurs à la suggestion des mes deux enfants que j’ai commencé à envisager de vendre ma maison, devenue trop grande pour mes besoins, pour m’installer à Québec. J’adore cette ville si bien située au centre de la Province et je compte y rester aussi longtemps que possible. Je considère que c’est la meilleure décision que j’ai prise depuis que je suis veuve. Je peux voir mes enfants et mes petits-fi ls plus

AUTOMNE 2010 │ 19

souvent. J’ai retrouvé des amis qui vivent à Québec et je me suis fait un nouveau réseau de contacts.

La dernière année a été consacrée au déménagement, l’installation, la rénovation et la décoration de ma nouvelle demeure, genre maison de ville, qui est plus petite que l’ancienne. J’avais dû me départir de beaucoup d’objets, et ce fut une bonne chose. Pour repartir à neuf, rien de tel que de voyager léger. Cette maison a aussi l’avantage d’avoir un grand jardin fl euri clôturé et bien aménagé. Un beau décor avec un boisé derrière sans voisins.

J’ai dû chercher et j’ai trouvé un nouvel atelier d’art tout près de chez moi, pour peindre à l’huile. Depuis septembre, je suis avec une nouvelle professeure et un nouveau groupe. Comme j’étais encore en contact avec ma professeure d’aquarelle, j’avais repris mes cours avec elle à son atelier de Ste-Anne-de-la-Pérade dès le mois de mai dernier, et je continue. Nous sommes même allés peindre sur le motif à l’Île-aux-Coudres avec son groupe. J’ai bien aimé l’expérience.

Je partage également mon temps en faisant du bénévolat au Centre de la famille de Valcartier quelques heures par semaine. Pour l’exercice, je marche avec mon petit chien, plusieurs fois par semaine, dans mon quartier et surtout au Parc linéaire de la Rivière St-Charles, qui me rappelle le Parc de la Rivière-du-Moulin. Je

fais du yoga une fois par semaine. Je retourne souvent au Saguenay pour y retrouver ma famille et mes amis.

Bilan: je suis bien occupée, mais il me reste encore du TEMPS LIBRE. J’ai appris à vivre seule et j’ai la liberté de choisir mes activités et mes projets. Je vis dans l’instant présent. J’aime ma nouvelle vie et ma nouvelle ville. J’apprécie partager de bons moments avec mes enfants et leurs familles, fréquenter mes parents et amis, du Saguenay et d’ailleurs, rester active physiquement pour garder la forme, peindre, voyager, etc...

Voilà!

Mon bon souvenir à toutes et à tous,

Nicole Tremblay-BergeronOctobre 2010.

Mon auto-portrait

20 │ TEMPS LIBRE

VOYAGE EN EUROPE(du 11 septembre au 17 octobre 2010)

Par Suzanne Carrier

Lors du dernier déjeuner-causerie de l’ARUQAC le 21 octobre dernier, je me suis retrouvée attablée en agréable compagnie avec Edith,

Marie-Andrée et Ghislain Lafl amme. Ce dernier s’enquiert de mes loisirs ; je lui dis que je reviens tout juste de voyage et que je vais repartir à la mi-décembre pour un séjour de quatre mois en Guadeloupe, tout en racontant brièvement à mes convives mon récent périple. Il enchaîne en me demandant si, entre deux lessives, il me serait possible de pondre un article sur ma vie de retraitée, d’ici lundi, pour la parution du prochain bulletin « Temps libre ». Après hésitation, en me demandant quel est l’intérêt de parler de mon voyage en Italie, d’autant plus que c’est une destination très populaire auprès des québécois et des retraités de notre groupe, je fi nis par accepter devant la sollicitude du trio qui m’entoure.

A bien y penser, le voyage que nous venons de faire, Gaétan et moi, est loin d’être banal puisque nous l’avons préparé pendant dix mois pour une durée de 37 jours. Depuis quelques années déjà que nous projetions effectuer cet itinéraire en achetant des documents, en lisant sur l’Italie et en nous informant des voyages vécus par d’autres personnes, nous remettions toujours à plus tard notre projet, suite à des circonstances atténuantes. Pour moi, c’était un rêve que je caressais depuis longtemps.

Et voilà que le 2 novembre 2009, nous allons rencontrer un agent de voyage du CAA, Marie-Andrée, pour acheter une assurance-médicament supplémentaire de la Croix-Bleue pour un voyage de longue durée de plus de quatre mois en Guadeloupe. Mine de rien, mon conjoint Gaétan lui parle de notre projet de voyage en Italie pour septembre 2010 et lui parle de son rêve à lui de traverser l’océan Atlantique sur un paquebot. Au tout début, il voulait traverser sur un cargo de marchandises qui prend des passagers à bord, étant un ancien marin de marine marchande canadienne, mais

cette alternative ne m’attirait pas beaucoup et il s’en rappelait. Voilà pourquoi, il lui parle du Queen Mary 2 dont il avait déjà beaucoup lu sur le sujet , soit un Cunard Ocean Liner qu’on appelle les Queen de Cunard qui regroupent le Queen Victoria, le Queen Elizabeth et le Queen Mary 2. Dans le temps de le dire, Marie-Andrée sort un document qui décrit tous les circuits de ces géants des mers. Après avoir choisi la date de départ qui nous convient, soit le 12 septembre 2010, elle vérifi e les disponibilités et réserve immédiatement pour nous. Nous repartons à la maison avec le document en main pour choisir notre cabine. Nous optons pour une cabine avec balcon au onzième pont; rien de trop beau pour notre première traversée. Le lendemain, tout est réservé et le surlendemain, les réservations sont faites pour les vols entre Bagotville et New-York ainsi que l’hôtel à New-York. Rien de plus facile. Pour ce qui est de la suite de l’itinéraire de notre voyage, nous avons communiqué avec cette dernière par courriel sur notre île de prédilection de la Guadeloupe, Marie-Galante.

QUEEN MARY 2 (QM2)

Le grand jour est enfi n arrivé. Le vendredi 11 septembre, nous nous envolons vers New-York pour y séjourner une nuit puisque l’embarquement se fait le lendemain vers midi. En Amérique, tous les embarquements du QM2 se font à partir de cette ville en direction de Southampton en Angleterre pour une traversée de sept nuits. Il est important de préciser que ce n’est pas une

Voyage en Europe

AUTOMNE 2010 │ 21

croisière, mais bien une traversée puisqu’il n’y a pas d’escales ou encore une transatlantique , étant donné qu’on traverse l’océan Atlantique. C’est un paquebot luxueux fort impressionnant par ses dimensions et ses lignes effi lées conçues pour affronter les traversées de l’Atlantique nord. Après un accueil très chaleureux de la part des nombreux membres d’équipage, nous prenons possession de notre cabine où une bouteille de champagne nous attend dans un seau à glace. Nous prenons conscience qu’enfi n ce beau rêve est devenu réalité. Encore tout fébriles et curieux , nous nous empressons d’arpenter les couloirs et les nombreux ponts (il y en a treize) pour découvrir les secrets et les splendeurs cachés dans ce superbe paquebot.

Durant la traversée, devons respecter le code vestimentaire exigé aux différentes soirées, dont quatre avec tenue de soirée, soit robe longue, habit sombre et nœud papillon. Le service est impeccable, les repas délicieux, les activités nombreuses et les spectacles d’une qualité exceptionnelle. Tout au long de la semaine qui s’est déroulée à une vitesse folle, la température a été des plus clémentes avec une mer calme et des journées ensoleillées. C’est une expérience merveilleuse dont nous garderons un souvenir impérissable.

LONDRES

Puisque nous venons d’accoster en Grande-Bretagne pour la première fois de notre vie, nous profi tons de l’occasion pour séjourner à Londres pour quatre nuitées. Le trajet en autobus offert par la compagnie Cunard dure deux heures de Southampton à Londres. Nous découvrons petit à petit une ville propre, claire, ensoleillée, riche avec des voitures luxueuses qui circulent dans les rues. Notre hôtel est situé dans le quartier South Kensington, ce qui nous permet de nous rendre à pied au Musée national d’histoire ainsi qu’à celui de Victoria et Albert (VA) qui jouxte les jardins du Royal Albert Hall.

Le lendemain, le programme de la journée revêt une grande importance pour Gaétan. Prenons le métro et le bateau en faisant une petite croisière commentée sur la Tamise pour nous rendre au Royal Observatory

Greenwich où passe exactement à cet endroit le méridien 0 de longitude qui marque la limite entre les hémisphères E et O de la terre. Avant de débarquer, l’animateur offre à ceux qui le désirent de poursuivre un peu plus loin la croisière pour aller voir the Thames Barrier, le plus grand barrage anti-crues à portes pivotantes au monde qui protège Londres de la montée des eaux. Avant de quitter Greenwich Park, prenons le temps, comme il se doit, de visiter le Musée National Maritime. En somme, cette journée fut remplie de visites de grand intérêt, non seulement pour Gaétan, mais également pour moi.Au cours des deux jours suivants, avons inscrit à notre agenda les principaux sites touristiques de la capitale, dont Tower Bridge, l’Abbaye Westminster, Trafalgar Square, Big Ben, Buckingham Palace, etc.. Pas une goutte de pluie pendant notre séjour à Londres, sauf la journée de notre départ en route vers l’aéroport pour prendre l’avion en direction de Rome.

ROME

Nous voici maintenant arrivés sur le sol italien en plein cœur de l’activité urbaine . Les gens roulent à une vitesse vertigineuse au volant d’une voiture, d’un scooter ou d’une moto avec cigarette à la bouche et cellulaire à l’oreille et parfois même en grignotant un sandwich. C’est une véritable cacophonie de moteurs, de klaxons et d’engueulades. C’est à la fois surprenant, étourdissant et fascinant. On s’informe à la réception de l’hôtel pour connaître la meilleure façon de visiter la ville éternelle, d’autant plus que nous y séjournons six nuits. Optons pour un guide privé qui parle français et qui nous est chaudement recommandé. Il s’appelle Fabius et est disponible le lendemain pour nous faire visiter la Cité du Vatican. C’est un professeur d’histoire à la retraite, spécialiste de l’histoire du Vatican, polyglotte et très cultivé. Faisons un trajet en métro et le reste à pied; avons droit à un véritable cours d’histoire sur le terrain.

L’expérience s’avérant concluante, décidons de réserver ses services les deux jours suivants pour visiter le colisée, les forums et fi nalement les nombreuses fontaines de Rome avec pour dessert la fabuleuse fontaine de Trévi,

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d’une beauté remarquable. A la fi n de ces journées bien remplies, il nous fait découvrir un nouveau restaurant et goûter à des spécialités italiennes.Notre hôtel étant situé près de la gare centrale où nous devions prendre le train pour nous rendre à notre prochaine destination, il a fallu envisager une autre solution, étant donné l’ampleur de nos bagages et les différents transports à prendre. Nous avons donc choisi de prendre un chauffeur privé qui nous a conduit en Audi de l’hôtel romain à celui de Sorrento en un temps record de 3h15. Tout en conduisant, il nous a servi de guide touristique et nous a donné des leçons d’italien, surtout dans la façon de prononcer et de rouler les <r> : SORRRR…ENTO. Il nous a bien fait rigoler.

SORRENTO

L’hôtel La Pace où nous sommes logés, un peu en retrait de la rue principale, loin du bruit, nous offre une vue spectaculaire du balcon de notre spacieuse chambre sur la baie de Naples et le Vésuve. Le coup d’œil est reposant et contrastant avec le bruit infernal que nous venons de quitter dans la grande capitale, quoique riche en histoire et en architecture.

Nous aurons tout à loisir de visiter les principaux sites touristiques de la Côte Amalfi taine pendant les sept nuits de notre séjour en demi-pension. En effet, la réputation des sites de cette région n’est pas surfaite. Avons particulièrement apprécié le parcours en autobus de la Côte Amalfi taine avec ses paysages à couper le souffl e et ses nombreuses courbes (920) après un arrêt à Amalfi sur terre et sur mer. Et que dire de l’île de Capri que nous avons sillonné avec un guide de la place qui nous a fait découvrir les villages de Capri et d’Anacapri en plus de notre petite excursion autour de l’île. Je ne dois pas oublier de mentionner les ruines de Pompéi qui est un autre site extraordinaire que nous avons visité, clôturé par le Vésuve en fi n de journée. C’était à ne pas rater.

TOSCANE

Pour la prochaine étape de notre voyage, avions loué au préalable une voiture qui nous a été livrée à notre hôtel

de Sorrento. Étions un peu inquiets de conduire sur les routes sinueuses d’Italie. Heureusement, empruntons assez rapidement l’autoroute et, par la suite, les charmantes routes de la campagne toscane. Outillés de bonnes cartes routières et d’un GPS, nous rejoignons la région de Chianti sans encombre et plus particulièrement le petit village de Greve au Castello Vicchiomaggio où nous séjournons cinq nuits dans une magnifi que demeure historique de Toscane entourée d’un parc de plus de 130 hectares de terres et, par surcroît, dans un vignoble. Le paysage est bucolique et le rythme de vie semble être au ralenti. Prenons le temps de respirer à pleins poumons, mais pas trop longtemps puisque nous avons encore beaucoup d’endroits à visiter.

Prenons la mauvaise décision de nous rendre en auto à Florence avec deux autres couples québécois rencontrés sur place. La circulation est infernale et perdons un temps fou à atteindre les sites historiques. N’apprécions pas à sa juste mesure la ville d’art qui fait tant la renommée de Florence. Nous nous reprenons le lendemain en prenant une direction opposée vers la ville médiévale de Sienne qui nous a été chaudement recommandée par notre guide de Rome, Fabius. Il avait

raison de nous vanter la beauté de la cathédrale autant à l’intérieur qu’à l’extérieur avec ses planchers de marbre travaillés comme des mosaïques et tout l’ensemble architectural. Le lendemain, nous sommes allés voir la tour de Pise qui est plus belle en réalité que sur les

… Voyage en Europe

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photos. On aurait bien aimé prolonger notre séjour en Toscane pour la beauté de ses paysages, la bonne bouffe et les bons vins, mais d’autres belles découvertes nous attendaient au détour du chemin.

MILAN ET LA LOMBARDIE

C’est un autre défi que nous devons relever en quittant Chianti : pénétrer en voiture dans la deuxième plus grande ville d’Italie, Milan. Avons réussi avec succès

ce tour de force avec les m ê m e s o u t i l s routiers et mon

chauffeur privé, Gaétan. Nous nous sommes empressés, rendus sur place, de garer la voiture pour la durée de notre séjour (3 nuits) au stationnement privé de l’hôtel. Comme toutes les grandes villes d’Italie, quand la distance le permet, c’est préférable de découvrir la ville à pied et c’est ce que nous avons fait. Première découverte après une demi-heure de marche, soit la Piazza de la Scala, dont l’opéra de Milan qui présente une façade plutôt sobre, mais somptueuse à l’intérieur. Cet endroit donne accès à la Galerie Victor Emmanuel de forme cruciforme dotée d’une immense verrière qui coiffe plusieurs boutiques de mode. Cette immense galerie relie la Piazza del la Scala à la Piazza

del Duomo, soit la cathédrale de Milan. C’est un véritable choc en apercevant au détour d’un édifi ce cette immense cathédrale gothique, la plus vaste et la plus complexe d’Italie et l’une des plus célèbres au monde, tant elle est belle et majestueuse. Toute blanche et ornée de sculptures de marbre toutes aussi impressionnantes les unes que les autres, ses murs extérieurs ressemblent à de la dentelle, tellement c’est délicat. Un véritable joyau d’architecture.

Pour clôturer notre court séjour à Milan, je réalise un autre rêve que je ne croyais jamais réaliser : une soirée à l’opéra de Milan; c’est le summum pour moi. En effet, trois mois avant notre départ, avons acheté, via internet, des billets pour assister à l’opéra « Elixir d’amour » de Gaetano Donizetti. En ce soir du 13 octobre 2010, revêtons nos plus beaux atours, billets en main et pénétrons dans cette enceinte majestueuse qu’est la Scala de Milan. De forme ovale, presque r o n d e , le théâtre, tout décoré de rouge et de

doré présente une superposition de sept rangées de loges.

Avons choisi des billets dans la section du

parterre où nous avons une très belle vue d’ensemble de la scène. J’ai peine à réaliser le grand privilège dont nous bénéfi cions. C’est un régal pour tous les sens. Quelle

magnifi que soirée d’opéra avec des

chanteurs de haute performance, une mise

en scène originale et un excellent orchestre.

VENISE

La dernière étape de notre périple en Italie se termine à Venise pour les trois derniers jours. Il va sans dire que nous nous rendons sur la Place St-Marc en sillonnant le

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grand canal de Venise en vaporetto. Nos yeux ne sont pas assez grands pour admirer les bâtiments historiques qui défi lent devant nous sur les deux rives. C’est tellement différent de tout ce que nous avons vu ailleurs. Après notre visite de la place St-Marc qui s’impose de soi par la magnifi cence des lieux, décidons de découvrir à pied Venise. Nous n’aurions jamais imaginé marcher autant dans cette ville d’eau. Les ruelles sont toutes reliées par des ponceaux arqués qui permettent aux gondoliers de naviguer sur les innombrables canaux de cette ville vénitienne et aux piétons de se rendre à bon port à travers ce labyrinthe de corridors à ciel ouvert.

Le lendemain, reprenons le vaporetto pour nous rendre sur l’île Murano où l’on retrouve plusieurs ateliers de verre souffl é et, évidemment, des boutiques en nombre

considérable. En profi tons pour acheter quelques colliers et pour nous promener dans ces ruelles entrecoupées aussi de canaux. Très sympathique, comme décor et ambiance.

L’heure du départ a sonné après cette dernière nuit à Venise. Il est maintenant temps de quitter la terre italienne. Nous prenons donc un vol direct Venise-Montréal et un autre le lendemain pour Bagotville. C’est la tête remplie de belles images que nous rentrons à la maison, fatigués, mais enchantés de cette destination que nous avons choisie et préparée avec soin et avec beaucoup de photos et fi lms en souvenir.

… Voyage en Europe

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Suggestions de lecture

Voici quelques suggestions de livres qui sauront, je l’espère, agrémenter vos temps libres cet automne. Des lectures

abordant des thèmes différents et des styles différents. J’ai beaucoup aimé et peut-être y en a-t-il un parmi ces choix qui saura vous plaire.

UNE BELLE MORTde Gil Courtemanche

Rassemblés un soir de Noël dans la grande maison familiale, Géraldine la banquière, Julie la tragédienne, Bernard le géographe, Mireille l’homéopathe, Lise l’infi rmière, Claude l’enseignant s’abandonnent avec le narrateur au spectacle tragi-comique de leurs parents en fi n de course : une mère qui s’amenuise, un père privé de mots par le parkinson... Hypnotisés par la souffrance du père, dictateur déchu que tourmentent d’implacables interdits alimentaires, les enfants apprivoisent, sous l’impulsion d’un jeune neveu fou d’échecs, une

idée scandaleusement salvatrice. Et si, plutôt que de vieillir sans vivre, il était mieux d’en fi nir un peu plus vite ? De tuer les parents à coups de foie gras, d’alcool et d’émotions ? Une sorte de meurtre gastronomique pour les mener joyeusement à la tombe... A travers cette méditation acide et tendre sur la disparition inconcevable de ceux qui nous ont donné la vie, Gil Courtemanche touche le nerf de nos destinées humaines. Transcendant avec humour tous les tabous, il nous séduit par une pensée merveilleusement inattendue et salubre de la mort.

JE NE VEUX PAS MOURIR SEULde Gil Courtemanche

Un homme apprend la même semaine que sa

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femme le quitte et qu’il est atteint d’un cancer. Laquelle de ces deux morts annoncées est la plus redoutable ? Quelles raisons aurait-il désormais de se battre pour sa vie ? Ce livre, le plus personnel que Gil Courtemanche nous ait donné, nous montre un homme seul devant la mort, seul devant la vie, qui lance un bouleversant cri de douleur, un pressant appel à ne pas laisser échapper cette vie. C’est aussi, surtout, une fabuleuse déclaration d’amour.

LES ÉCUREUILS DE CENTRAL PARK SONT TRISTES LE LUNDIde Katherine Pancol

Le tourbillon de la vie… Joséphine et Philippe, Hortense et Gary, Zoé et Gaétan, Marcel et Josiane, Henriette et Junior, Shirley… les héros de Katherine Pancol continuent de valser avec leur destin au fi l de nouvelles rencontres.

INVISIBLE de Paul Auster

Trois décennies après les événements, James Freeman, un écrivain américain renommé, raconte l’histoire dont l’a fait dépositaire un ancien condisciple, Adam Walker, du temps où tous deux étaient étudiants à Columbia University. De New York à Paris, ce roman de formation déroule, outre l’histoire d’Adam, un jeune Américain idéaliste dont la vie s’est trouvée bouleversée par la rencontre d’un personnage fascinant et ambigu, Rudolf Born, celle de quelques personnages qui, malgré le passage du temps, subissent toujours l’étrange et périlleux ascendant d’une fi gure maléfi que.

Bonne lecture!Edith Gagnon

... Suggestions de lecture

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Souper des Fêtes 2010

Le jeudi 2 décembreà l’hôtel Le Montagnais, Chicoutimi

La direction accueillera les participants à compter de 18 heures

Le coût du repas est de 30 $ par personne et non remboursable(sont inclus :apéritif, buffet, vin, taxes et service, animation et surprises)

Pour plus de renseignements, contactez Jean-Guy Ménard au 418-693-0485 ou Jean-Marc Gauthier au 418-696-4476

ou [email protected]://www.uqac.ca/~aruqac/

Au plaisir de nous y rencontrer!

MENU

Sauté de poulet fermier au parfum de gingembreRiz aux aromates du jardin

Ragoût de légumes à la printanièrePlateau d’amuse-bouche

Salade César tout simplementSymphonie de trois salades, vinaigrette du chefGerbe d’asperges et vinaigrette à fl eur de thym

Carré de bœuf en gelée, pièce montéePetits pains et beurre de la ferme

Dessert : gâteau délicatesse chocolat citronCafé, thé

TEMPS LIBREBulletin de liaison de l’ARUQAC

Association des retraités de l’UQAC555, boul. de l’Université

Chicoutimi (Québec)Canada G7H 2B1

Téléphone : 418-545-5011 poste 5530Courriel : [email protected]

Local : H0-1190

TEMPS LIBRE est publié 2 fois l’an.

RecherchistesMarie-Andrée Desmeules, Ghislain Lafl amme,Patrick Brard, Edith Gagnon, Conrad Chrétien

Mise en page / infographieConrad Chrétien

Révision / correctionGhislain Lafl amme

ImpressionService de la reprographie de l’UQAC

Dépôt légalBibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaISSN 1911-088X

Visitez régulièrement notre site internet :

http://www.uqac.ca/~aruqac

Souper des Fêtes2010

Jeudi, 2 décembre

Hôtel le MontagnaisChicoutimi

Bienvenue à tous

Conseil d’administration 2010-2011

Célébrations de Noël et du Nouvel An"On peut éprouver une telle joie à faire plaisir

à quelqu'un qu'on ait envie de le remercier."Henry de Montherlant

Joyeuses fête, du bonheur à profusion pendant toute l'année!

Ces voeux traditionnels offerts à l'occasion de Noëlportent en eux l'expression d'une sincère affection.

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De gauche à droite:

Marie-Andrée Desmeulnes (présidente)Patrick Brard (directeur)Ghislain Lafl amme (vice-président)Édith Gagnon (secrétaire)Nicole Morissette (trésorière)Jean-Marc Gauthier (directeur)Jean-Guy Ménard (directeur)