TRIMESTRIEL - GRATUIT - AOÛT 2011

3ACTUALITÉ 3e ÂGE

NU

MÉR

O

LA JOIE À SAINT-ANDRÉ

JOYEUSE ENTENTE À SALAZIE

LES CAPUCINES À SAINT-JOSEPH

LES GERBERAS À SALAZIE

LES VACOAS À SAINT-PHILIPPE C’EST QUOI

LA DÉPENDANCE ?

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RUBRIQU…SOMMAIRE

ORIAPA : 35, rue Bois-de-Nèfles 97400 Saint-Denis • Tél. : 0262 20 39 37 • Site : www.oriapa.reDir. Publication : Charles Koehler • E-mail : ass.oriapa@wanadoo.fr • Conception/Rédaction : ORIAPARéalisation : IMPRIMERIE GRAPHICA • D.L. N° 6008 – Août 2011 – Imprimé sur papier écologique FSC

DOSSIER

PAGES 04-08

ÉVÉNEMENTS

PAGES 09-13

STAGE DE CONDUITE AUTO

VIE DES CLUBS

PAGES 14-16

SOMMAIR…

LA DÉPENDANCE

ÉDITORIAL

PAGE 03

INFOS PRATIQUES

PAGE 18-19PAGE 17

LU POUR VOUSRÉFORME DES RETRAITES 2010

ÉDITORIAL…DITORIAL

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Le Conseil d'Administration de l'ORIAPAm'a fait l'honneur de me désigner commePrésident.

C harles KOELHER reste à mes côtés comme1er Vice Président. J'en aurais bien besoin :je suis un jeune retraité (67 ans), anciende la Caisse Générale de Sécurité Sociale,père d'une famille typiquement réunion-

naise (2 garçons sur 3 travaillent et vivent enMétropole).

Saluons notre ami Charles pour les 5 années qu'ilnous a données. L'hommage spontané que le person-nel de l'ORIAPA lui a réservé lors de l'AssembléeGénérale du Tampon était plus que mérité.

Je n'ai accepté de prendre la suite que si je pouvaisbénéficier de ses précieux conseils.

Dans la période agitée où notre pays est plongé, lesvolontés de réforme permanente, les prospectivesconcernant la « dépendance », après les retraites,voici venir des échéances électorales.

Il me reviendra de veiller à ce que l'ORIAPA reste laforce de proposition qu'elle a toujours été ces 30 der-nières années.

La neutralité de notre action sera jalousement gar-dée, de manière à accroître encore la confiance denos adhérents et des autorités de cette région.

Bon courage nout' toute !!!

Le Président,Noor AKHOUN

noor.akhoun@gmail.com

LE MOTDU

PRÉSIDENT

RUBRIQUERUBRIQU…DOSSIERDOSSI…R

Il est beaucoup ques-tion, dans l'actualité, dela dépendance depuisplusieurs mois. C'estquoi la dépendance ?Mot qu'il faudrait mieuxremplacer par ceux deperte d'autonomie.

On devient dépendant, onperd son autonomie, quandon n'est plus capable de faireseul les actes de la vie socia-le et de la vie quotidienne.

Cette perte d'autonomie peutse situer à deux niveaux :

• la perte d'autonomie dansles conduites complexes dela vie sociale

• la perte d'autonomie dansles actes élémentaires de lavie quotidienne.

Ce n'est pas la même chose :

• de ne plus être capable defaire seul ses courses, demanier l'argent,

• que de ne plus être capa-ble de s'habiller et se dés-habiller, ou se laver seul.

Les aides qu'il faudra propo-ser seront évidemment trèsdifférentes.

La perte d'autonomie estdevenue un problème majeur

C'EST QUOI LA DÉPENDANCE ?

de société et de santépublique. Elle touche actuel-lement plus de 1 200 000personnes dans notre pays,et plus de 12000 dans notredépartement.

Plus la population vieillit, plusil y a de personnes âgées enperte d'autonomie, malgré lestrès bons résultats des actionsmenées contre les effetsnégatifs du vieillissement.

D'ici 2040, les personnesâgées de plus de 80 ansseront quatre fois plus nom-breuses, les personnes âgéesde plus de 90 ans seront sixfois plus nombreuses, dansnotre île.

La perte d'autonomie se tra-duit par une charge finan-cière lourde de 22 milliardsau niveau national, dont 17financés par l'Etat et l'assu-rance-maladie. Le coût aug-mentera de 10 milliards d'ici15 ans.

Nous devinons déjà queparmi les principales prio-rités, il y aura le soutienaux solidarités intra-familiales, et l'aide auxaidants.

Comment devient-ondépendant? Comment perd-on son autonomie?

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DOSSIER

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Il n'y a pas de perte d'au-tonomie, il n'y a pas dedépendance, sans maladieou accident auparavant.

La perte d'autonomie va s'ins-taller sur des facteurs derisque, sur des facteurs de fra-gilité, sur des circonstances dedéséquilibre, qu'il faut connaî-tre pour retarder, ou éviter, lasurvenue de la dépendance.

Chaque personne informéepourra ainsi être vigilante surles « clignotants » qui per-mettront de dépister lessituations à risque.

Quatre types de circonstan-ces regroupent les situationsqui amènent à la perte d'au-tonomie :

• un épisode aigu, commeune maladie infectieuse

• un accident physique,comme une chute avecfracture

• une rupture d'équilibrechez les aidants, commel'hospitalisation du conjoint,ou l'épuisement de l'enfantaidant

• une dégradation progres-sive, comme on le voit aucours de la maladie d'Al-zheimer.

Il faudra être vigilant sur les« clignotants » :

• la personne n'utilise pluscorrectement son télépho-

ne, et en particulier n'estplus capable d'appeler cor-rectement en cas de situa-tion d'alerte.

• la personne n'utilise pluscorrectement son moyende transport habituel : bus,voiture.

• la personne ne gère pluscorrectement son budget

• la personne se comporte defaçon non cohérente, voiredangereuse.

Dès que l'on constate ces cli-gnotants, il faut se faire aiderde personnes compétentes,habituées à gérer ces situa-tions. La personne âgée, ouses enfants, peuvent deman-der conseil à l'infirmière, aumédecin traitant, à une assis-tante sociale, au CCAS, à unréseau gérontologique.

Si cela est nécessaire, les spé-cialistes procéderont à uneévaluationmultidisciplinai-re de l'état de santé de la per-sonne âgée :

• La personne évaluée est-elle lucide, cohérente,orientée ? Souffre-t-elle degros troubles de la mémoi-re qui handicapent sa viequotidienne?

• Voit-elle, et entend-t-ellecorrectement ? Porte-t-elleses lunettes ou son

appareil auditif ?• Marche-t-elle de façonsécurisée, ou instable ?

• A-t-elle chuté à répétitionces dernières semaines ?

• Souffre-t-elle d'une hyper-tension artérielle, ou d'undiabète ?

• Mange-t-elle correctement,ou au contraire, est-elledénutrie ou obèse ?

• Prend-t-elle beaucoup demédicaments tous lesjours ?

Cette évaluation de la per-sonne sera complétée par lagrille AGGIR qui permet dedéfinir la sévérité de la perted'autonomie et qui, le caséchéant, permet d'obtenirl'APA, allocation personna-lisée d'autonomie.

La méthode AGGIR classe lespersonnes en perte d'auto-nomie, entre six groupes. Cesont les groupes 1, 2, 3 et 4qui permettent de bénéficierde l'APA.

Cette allocation permet :

• de se faire aider par unepersonne (de la famille ouun professionnel),

• ou/et de bénéficier d'uneaide technique de façon àcompenser le mieux pos-sible la perte d'autonomie.

Les équipes spécialisées duConseil général propose-ront à la famille de la Per-sonne en perte d'autono-mie, un Plan d'aide qui

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indiquera le détail des aideshumaines et techniques àréaliser.

Chacun devra avoir le soucide bien harmoniser les aidesapportées par la famille, etles aides professionnelles, defaçon à ce que le personna-ge âgée, touchée par sasituation de perte d'autono-mie, puisse avoir accès aumaximum de vie familiale,de vie sociale.

Des actions ciblées devrontêtre mises en œuvre selonles clignotants détectés :

• consultation dans un cen-tre de la mémoire si oublisrépétés à conséquencessociales

• consultation ophtalmo ouORL, si déficience visuel-le ou auditive, ou si ver-res correcteurs noncontrôlés depuis plus dedeux ans

• prévention des chutes simarche instable : consulta-tion du médecin traitant, etavis éventuel d'un ergothé-rapeute pour l'aménage-ment du logement.

Le médecin traitant vérifie-ra la tension artérielle, lerythme cardiaque, le tauxde sucre dans le sang, laprise de médicaments quipourraient favoriser la sur-venue de chutes. En cas detroubles de l'équilibre, ilpourra éventue l lementprescrire des séances dekinésithérapie qui viserontle travail de l'équilibre, lerenforcement de la force desmuscles.

En cas de dénutrition, desconseils d'alimentation serontdonnés, complétés parfoispar des « CNO », achetés enpharmacie (complémentsnutritionnels oraux).

C'est une grande chancede vieillir longtemps pourbeaucoup d'entre nous dés-ormais, c'est le cadeau dudernier siècle ! Rappelons-nous quelle était la durée devie des générations qui nousont précédés.

Certains connaissent desmaladies, des accidents, quileur entraînent des incapaci-tés, des pertes d'autonomie.Les progrès récents de lamédecine font qu'ils peuventmaintenant vivre de nom-breuses années dans cessituations.

À nous tous, à l'entraidefamiliale, aux solidarités éta-tiques et départementales, defaire en sorte que leur viesoit encore pleine de pro-messes et d'espérance.

Pierre CatteauGérontologue

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Trois mots importantsqui vont nourrir à nou-veau notre réflexion aucours de la « SemaineBleue » à venir.

Je me permets en introduc-tion à ces quelques lignesqui font suite aux pages pré-cédentes de Pierre Catteausur la Dépendance de repro-duire le constat qui nous estproposé par un sociologuedans les documents prépa-rant à la « Semaine Bleue » :« Ce sont aujourd'hui lesretraités qui font vivre lesterritoires en s'impliquantdans les solidarités de pro-ximité : n'oublions pas qu'ilsconstituent le premier modede garde de la petite enfan-ce, le gisement le plus productif des militantsassociatifs et d'aidantsfamiliaux, un levier écono-mique puissant pour lemaintien des commerces etdes services dans les terri-toires. Les vieux ne sont pasle fardeau que l'on dépeinttrop souvent, ils ne sont pasla cause exclusive des défi-cits abyssaux des comptesde la protection sociale, ilssont aussi porteurs de

richesses prêtes à être trans-mises aux autres sous forme d'engagement, de présence,de convivialité »

Lors du col loque sur ladépendance organisé auConseil Economique, Socialet Environnemental, à Parisle 8 février 2011, le Prési-dent de la République alancé officiellement le granddébat nat ional sur ladépendance. Des colloquesinter-régionaux se sonttenus courant des mois demai et juin on y a parlé de« société et vieillissement,enjeux démographiques etfinanciers de la dépendan-ce, accueil et accompagne-ment des personnes âgées,stratégie pour la couvertu-re de la dépendance despersonnes âgées » De nom-breux organismes se sontmis au travail et devaientrendre leurs propositionspour être intégrées dans letexte législatif de finance-ment de la Sécurité socialepour 2 012.

À ce stade, i l me paraîtimportant de rappeler briè-vement comment « fonc-

t ionne » aujourd 'hui la« sécu » comme on a l'habi-tude d'appeler en raccourcinotre protection sociale.

La sécurité sociale a pourfonction de protéger lescitoyens des conséquencesfinancières de certainessituations de la vie. Cessituations sont appelées« risques » par la sécuritésociale qui en distinguequatre :

1. La branche maladie(maladie, materni té ,invalidité, décès) ;

2. La branche accidentsdu travail et maladiesprofessionnelles ;

3. La branche vieillesseet veuvage (retraite) ;

4. La branche famille(dont handicap, loge-ment…).

Il y a débat aujourd'huipour savoir s'il convient decréer un « c inquièmerisque » qui prendrait doncen charge les dépenses liéesà la dépendance. Lors dela campagne électorale pourles présidentielles en 2007les deux candidats au

À TOUT ÂGE : ACTEURS, PROCHES ET SOLIDAIRES

RUBRIQU…DOSSIERDOSSI…R

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second tour avaient faitfigurer ce 5e risque à leurprogramme. Cette orienta-t ion a été re jetée par leSénat parmi celles propo-sées le 1er février dernier« compte tenu de l'aggrava-t ion de la s i tuat ion desfinances publiques ». D'au-tres organismes, parmi ceuxrencontrés par MadameRoselyne Bachelot pensentque cette idée n'est pas àécarter et ont souhaité « uncinquième risque » pris encharge par une structure quiserait la Caisse Nationalede Solidarité pour l'Au-tonomie (CNSA).

Il est bon de rappeler main-tenant quelques chiffres poursavoir de quoi l'on parle. En2010 la dépense publique

pour la perte d'auto-nomie a atteint les22 milliards d'eurosdont 18 milliards enprovenance de laCNSA. Le coût de ladépendance s'éle-vait cette mêmeannée à 1800 € parmois en moyennepour une personne àdomicile et à 2300 €en établissementalors que plus de lamoitié des retraitésperçoit une pensioninférieure à 1000 €.

Aujourd'hui ce sont lesdépartements qui gèrent l'al-location personnalisée d'au-tonomie (APA). Ils sontdonc très concernés par laréforme et les débats encours sur la perte d'autono-mie. Leur instance nationa-le, l'Assemblée des départe-ments de France (ADF), aorganisé le 20 mai dernierles « Assises de l'autono-mie ». 55 propositions ontété présentées. Cette assem-blée considère que le vieillis-sement de la population neconstitue pas un défi insur-montable pour les financespubliques. Ouf ! Ces proposde l'ADF rejoignent ceux for-mulés dans le second para-graphe de cet article. D'autrespropositions de l'ADF méri-tent d'être soulignées : refus

du recours à l'assurance pri-vée, suppression des nichesfiscales, alignement de lacontribution sociale généra-lisée (CSG) des retraités surcelle des actifs etc.

Madame Bachelot, chargéedu pilotage des débats sur ladépendance a dressé un pre-mier bilan de ses consulta-tions avec les principaux diri-geants de partis politiques,partenaires syndicaux etresponsables associatifs. Ellefait état de consensus sur cer-tains points: principe du librechoix entre maintien à domi-cile et établissement spécia-lisé, le niveau le plus bas dela dépendance couvert parl'APA (GIR 4) doit rester prisen charge par la solidariténationale, personne ne veutde privatisation, tous sontfavorables à un systèmemajoritairement national,tous sauf un syndicat, favo-rables à une complémentai-re dépendance. Tous s'oppo-sent à l'idée d'un recours sursuccession…

Les débats continuent. Res-tons attentifs et n'hésitonspas à nous tenir au courantet si besoin interpeller nosparlementaires qui seronten dernier ressort ceux quiprendront les décisions envotant la loi.

Charles Koehler

SENSIBILISATION AUX DANGERS DU TABAC

Le groupe CRC (CaissesRéunionnaises complé-mentaires) a proposé parvoie de presse un STAGEde CONDUITE AUTO, pré-paré par le service de Pré-vention Routière basé àla Source (Saint-Denis).

Mené tambour battant parDaniel de COTTE, Directeurdu Comité de la Réunion, cestage gratuit à réuni de8 h 30 au début de l'après-midi 8 participants qui ontpu partager le repas du midioffert par la CRC.

Il comportait :

• une matinée théorique oùles derniers développe-ments du code de laroute nous ont été pré-sentés sous une formedynamique

• une après-midi consacréeà des sorties en auto-école,avec évaluation indivi-duelle par des moniteursattentionnés.

Bien que n'ayant pu sui-vre la totalité de la jour-née, je peux vous dire que

c'était très réussi. Il fautfél iciter la CRC de cetteheureuse in i t ia t ive quipourrait apporter beau-coup à la prévention del'accident automobile cheznous les seniors.

Noor AKHOUN

Une arme : pour se tuer et tuer les gensautour de nous sans s'en rendre compte. Desétudes montrent qu'à l'âge de 10-12 ans, ondevient très vite dépendant du tabac (goû-ter à sa première cigarette, pour certains,représente la porte de la maturité sans cesoucier du danger (santé, économie et envi-ronnement d'autrui).

C'est pour cela, que dans le cadre de l'échan-ge de compétences une infirmière à la retrai-te et bénévole de l'ORIAPA est intervenuedans les écoles primaires de la Possession(Victor Hugot, André Malraux et Julio Curie)pour une campagne de sensibilisation pourdire STOP à la dépendance au tabac.

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ÉVÉNEMENTS…V…N…M…NTS

TESTÉ POUR VOUS AUTOMOBILISTES

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ÉVÉNEMENTSLE GRAND RAID DES MAMIES ET PAPISLa Grande Traversée del'Ile de La Réunion estconnue internationale-ment. On l'appelle aussile Grand Raid ou la Dia-gonale des Fous.

Il faut en effet être un peufou pour avaler une telle dis-tance avec ses montées etdescentes, ses sentiers sou-vent scabreux, la pluie par-fois, le froid souvent les soirsou tôt le matin, la nuit, lesoleil qui chauffe et tout cecien moins de 24 heures pourles plus costauds.

Impossible à faire quand on adépassé 60 ans diront cer-tains… et pourtant c'est faisa-ble. En prenant évidemmentun minimum de précautions.Il ne s'agit pas de s'embarquercomme dans une compétition.

A « nos âges » il faut savoirprendre son temps, profiterpleinement de la nature, despaysages, de la chaleur de l'ac-cueil dans les gîtes d'étapes.

J'ai donc eu la possibilité avecmon épouse de faire ce par-cours en une semaine :107 km, 5433 m. de mon-tées et 6156 m. de descenteavec comme point de départ

« Basse Vallée » et point d'ar-rivée « La Redoute ». Nousavons souvent emprunté lesmêmes sentiers que le GrandRaid mais nous avons pu,contrairement aux raideurs,faire des pauses pour nousémerveiller devant les pay-sages grandioses de notrebelle Ile, écouter les chantsdes oiseaux, respirer lesodeurs de la terre, des sousbois, profiter de très grandsmoments de silence, admirerle ciel étoilé sans les lumiè-res parasites de notre envi-ronnement quotidien.

Ce fut pour nous une expé-rience unique que nousavions envisagée depuisquelques années mais, fautede temps, toujours retardée :la retraite a vraiment du bon!

Charles Koehler

Cilaos lever du soleil depuis le Piton des Neiges.

Vue sur l'est à partir du coteau Kerveguen

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Le vendredi 24 juin à l'é-cole André MALRAUX, ily avait un air de vacan-ces avant le jour J.

Une journée intergénération-nelle organisée par l'ORIA-PA en partenariat avec leCCAS de la Possession, lesclubs des différents secteurs

de la ville et Monsieur JeanDaniel PAYET de l 'EntreDeux, a permis aux enfantsde découvrir la vie lontan.Des ateliers ont été mis enplace tels que : les corvées,les jeux d'autrefois, la bou-tique chinoise, les outils etobjets, les contes et légendesde Grand-Mère Kal, les fruitset légumes. L'après midi, lechoca était à l'honneur dansune représentation théâtraleprésentée par la RépubliqueMarronne qui retrace ladécouverte de la plante et lesmultiples variétés d'espèces

et leurs utilités dans l'île. Les350 enfants de l'établisse-ment très admiratifs ont par-ticipé activement aux ateliers.

Le 24 juin, les classes de l'école maternelle de La Saline ont offert aux parents un specta-cle de danses. Deux danses de la Réunion transmises par les bénévoles de l'ORIAPA faisaientpartie de la représentation.

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ÉVÉNEMENTS…V…N…M…NTS

JOURNÉE INTER-GÉNÉRATIONNELLEAU RYTHME DE LA CULTURE RÉUNIONNAISE

ÉCHANGES DE COMPÉTENCESFIN D'ANNÉE À L'ÉCOLE MATERNELLE DE LA SALINE

ÉVÉNEMENTSRENCONTRE INTER ÉTABLISSEMENTSLes structures d'ébergementde personnes dépendantesorganisaient ce 28 juin unede leurs rencontres inter éta-blissements. Le changementd'air s'est tenu à Barrage àLa Saline Les Hauts. La jour-

née a été riche d'un joyeuxmélange de chants des rési-dents et des bénévoles de l'O-RIAPA pendant la matinée.Après le repas, un bal lapoussière avec les résidentsachevait l'après-midi.

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FÊTES DES MÈRES ET DES PÈRES À SAINT-JOSEPH

Sous l'égide du CCAS, les résidences LESIRIS, LES OMBRIERES et CAYENNE ont étéinvitées à participer à célébrer les mères etles pères le 22 juin à Manapany. Dans cecadre magnifique, avec vue sur l'océan, unecinquantaine de résidents ont pu profiterd'une animation de chants et danses. Les

animatrices ont également concocté de leursmains de petits présents pour les invités.Avec la participation active de chacun, cettejournée fut l'occasion d'une belle rencontreconviviale.

…V…N…M…NTS

FIN D'ANNÉE À L'IMP CLAIRE-JOIE

Dans le cadre des cinquièmesrencontres citoyennes duHandicap mises en place parla commune du Tampon, l'O-RIAPA a participé aux échan-ges le dimanche 17 avril àl'Université du Tampon. Cettejournée festive concluait 3jours de rencontres faisantun état des lieux de l'acces-sibilité sur la commune. Cettejournée a été l'occasion derencontres avec les associa-tions œuvrant pour les per-sonnes porteurs de handicap.

Des « mini jeux olympiques »adaptés, des spectacles deplusieurs structures créaientl'animation toute la journéedurant.

Le 18 juin, l'IMP Claire-Joie, à La Saline,concluait son année par une journée festivede spectacles. Les élèves et leurs éducateursde l'association ont offert leurs œuvres pré-parées et répétées les mois précédents. Entreautres diverses présentations, le quadrilleréglé par Bernadette Ladauge, le maloya et

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ÉVÉNEMENTS5E JOURNÉE CITOYENNES DU HANDICAP AU TAMPON

la chanson travaillée avec les bénévoles del'ORIAPA ont été vivement applaudis.

…V…N…M…NTS

Le 6 avril 2011 le CLUBLA JOIE de St André afêté ses 30 ans. En cettecirconstance, les adhé-rents du club ont conviéMonsieur le Maire et unde ses conseillers, leConseil Général ; l'OM3ainsi que l'ORIAPA.

A cette occasion les adhé-rents ont préparé danses etchants. Pour compléter l'ani-mation, les petits enfantsdes adhérents ont égalementparticipé en présentant unpoème.

Sans oublier la pièce mon-tée offerte par l'OM3, uneforte entraide s'est fait sen-

t i r en t re l es adhérentsmobilisés pour préparer lerepas du midi. Afin de ter-miner cette journée commeil se doit, une petite ani-

VIE DES CLUBSVI… D…S CLUBS

LES 30 ANS DU CLUB LA JOIE À SAINT-ANDRÉ

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mation dansante a eu lieu.Ce qui a permis aux adhé-rents de conc lure cet tejournée dans la joie et labonne humeur.

VIE DES CLUBSVI… D…S CLUBS

REPAS DE FÊTE DES MÈRES À SALAZIEComme chaque annéedepuis sa création le clubJOYEUSE ENTENTE situéau village de Salazie,organise un repas pourcélébrer la fête des mères.

Mme MAILLOT présidente duclub s'est chargée de réunirtous ses adhérents pour cetteoccasion. Une trentaine depersonnes ont répondu à l'in-vitation. Ces dernières ont étéaccueillies chaleureusement

par le restaurant où s'estdéroulé l'évènement. Aprèsle repas qui s'est déroulédans la convivialité et labonne humeur, une petite

piste de danse à été mise enplace, ce qui a permis à cer-tains danseurs de se dégour-dir les jambes et faire durerles festivités.

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JOURNÉE DE DÉTENTE ET DE VISITELe jeudi 21 juillet 2011, le club LES GER-BERAS de Grand Ilet à SALAZIE a décidé devisiter le MUSEUM D'HISTOIRE NATUREL-LE du jardin de l'état et de profiter de ce grandparc pour faire un petit pique-nique à l'om-bre des arbres avant de repartir pour l'est.

Cette visite leur a permis de découvrir voirredécouvrir pour certaines différentes espè-ces d'animaux de l'océan indien. Face à cettedécouverte, chacune des personnes était enadmiration car pour plusieurs la visite dumusée était une première. Apres cette visiteun petit arrêt au phare de Sainte Suzannepour ensuite repartir dans la fraîcheur deSalazie.

Le club LES VACOAS deSaint-Philippe a choisi le10 juillet pour fêter lesmères et les pères.

150 personnes de toutesgénérations se sont réuniesà La Salle de La Mer Cas-sée. Le Président, M. TUR-PIN Maxime et son équipe

ont organisé une journée àbâtons rompus. Autour durepas, l'orchestre animaitune journée de danses et dechants. Mme BARRET RoseMarie a été choisie pourreprésenter toutes lesmamies du club et M. LEB-RETON Jean-Michel, pourles « papas en or ». Notons

VIE DES CLUBSVI… D…S CLUBS

FÊTES DES MÈRES ET DES PÈRES AU CLUB LES VACOAS

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qu'un prestataire de servi-ces à la Personne était pré-sent pour informer des aidesexistantes pour les person-nes âgées. Par son dyna-misme, le club a su allierinformation, plaisir, et offrirune journée bien remplie àses adhérents et aux invi-tés d'autres communes.

LU POUR VOUSLU POUR VOUS

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Coincé par le traitement coûteux de sa fille, sortie défiguréed'un accident de scooter, Alain, scénariste de son métier, estconfronté à la réapparition de son père indigne. Atteint de lamaladie d'ALZHEIMER, le vieillard végète dans un hôpital dela banlieue parisienne. On réclame à Alain les frais d'héber-gement au titre de l'obligation alimentaire. Nous sommes en2003. C'est la fameuse CANICULE de sinistre mémoire, alorsque la crise économique et morale de notre pays bat son plein.Ce roman très noir se lit avec plaisir, car des gestes de frater-nité viennent ponctuer l'horizon désespérant de la vie urbai-ne du XXIe siècle.

Voilà un livre remarquable. Il est bref et écrit commeon aime (197 pages). Faute d'archives, l'esclavageà la Réunion n'est pas souvent un sujet de livre.Mohamed AISSAOUI a essayé d'en parler en se met-tant dans la peau des personnages de l'affaire excep-tionnelle de l'Indien FURCY, qui avait assigné sonmaître Joseph LORY pour se voir reconnaître sonétat de libre.

Las, le clan des propriétaires terriens, mené parPhilippe DESBASSYNS, y a vu une menace mor-telle contre la société économique du XVIIIe siècle eta tout fait pour briser, y compris par l'abus dedroit, notre héros et ses rares soutiens (le Procu-reur BOUCHER). Le Combat inégal pour obtenirjustice aura duré… 27 ans. FURCY, l'indomptable,finira par faire admettre le principe « nul n'estesclave en France ». Il avait fallu aller en Cassa-tion puis en Cour Royale, où son avocat, THU-REAU, fit une plaidoirie restée célèbre pour lacause de l'Abolition.

MON VIEUXDe Thierry Jonquet (policier - points)

L'AFFAIRE DE L'ESCLAVE FURCYde M. Aïssaoui (Gallimard)

RUBRIQUERUBRIQU…INFOS PRATIQUES

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INFOS PRATIQU…S

La Retraite à 60 ans,c'est fini. Depuis le1er juillet 2011, la loin° 2010 - 1 330 du9 novembre 2010 portantréforme des retraites esten application. Princi-paux changements.

UN RELÈVEMENT À 62 ANS DE L'ÂGE LÉGAL

Le recul de l'âge sera pro-gressif : il atteindra 62 anspour les personnes nées àpartir du 1er janvier 1956

Ainsi, les assurés nés àcompter de :• juillet 1951 pourrontpartir à 60 ans et 4 mois,

• janvier 1952 pourrontpartir à 60 ans et 8 mois,

• janvier 1953 pourrontpartir à 61 ans,

• janvier 1954 pourrontpartir à 61 ans et 4 mois,

• janvier 1955 pourrontpartir à 61 ans et 8 mois,

• janvier 1956 pourrontpartir à 62 ans.

UN RELÈVEMENT À 67 ANS DE L'ATTRIBUTION AUTOMATIQUE DU TAUX PLEIN

Dans le même temps, l'âgepour obtenir une retraite à tauxplein évoluera dans les mêmesproportions : Les personnesnées à compter de:• juillet 1951 pourrontpartir à 65 ans et 4 mois,

• janvier 1952 pourrontpartir à 65 ans et 8 mois,

• janvier 1953 pourrontpartir à 66 ans,

• janvier 1954 pourrontpartir à 66 ans et 4 mois,

• janvier 1955 pourrontpartir à 66 ans et 8 mois,

• janvier 1956 pourrontpartir à 67 ans.

UN DISPOSITIF DE RETRAITE ANTICIPÉE « PÉNIBILITÉ »

Il concerne les assurés :• justifiant d'une incapacitépermanente au moinségale à 20 % reconnue autitre d'une maladie profes-sionnelle ou d'un accidentdu travail,

• présentant un taux d'in-capacité compris entre10 et 20 % et ayant étéexposés à des facteursde risques profession-nels. Pour celui-c i , lesalarié devra fournir àune commission discipli-naire des éléments pourlui permettre d'établir lel ien entre l ' incapacitépermanente et les fac-teurs de risques.

REFORME DES RETRAITES 2010 : LA FIN DE LA RETRAITE À 60 ANS !

CONTACTS :

Tél. : 39 60 (0,028 euro/mn) ou sur le site

www.lassuranceretraite.fr

INFOS PRATIQUES

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INFOS PRATIQU…S

AGENDA 2E SEMESTRE 2011DIMANCHE 9 OCTOBRE 2011 :

Challenges des SéniorsCentre municipal du sport au Port

DIMANCHE 16 OCTOBRE :Journée Départementale des Personnes Agées

Jardin de l'Etat à Saint-Denis

17 AU 23 OCTOBRE :Semaine Bleue 2011

Thème : « À tout âge : acteurs, proches et solidaires »

SAMEDI 29 OCTOBRE :Journée du bénévolat 2011

NORDEV à Saint-Denis

PRÉSIDENT

VICE-PRÉSIDENTS

SECRÉTAIRE

TRÉSORIER

LISTE DES MEMBRES DU BUREAU ÉLUS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 28 JUIN 2011

Noor AKHOUN

Charles KOEHLER - Région Nord

Michel BRUN - Région Ouest

Jean-Marie LUCAS - Région Sud

Jacques ALY BERIL - Région Est

Jacques CLORINDE

Jean-Pierre SAVOYE

RÉSIDENCE

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