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RAPPORT ANNUEL 2002-2003 CANARIE, L’ART DE CHANGER LA VIE DE TOUS LES CANADIENS DANS TOUS LES DOMAINES PARTOUT SUR LE GLOBE

CANARIE, L’ART DE CHANGER LA VIEarchives.enap.ca/bibliotheques/POC/001238723/2002-2003.pdf · création de CANARIE en 1993 s’inscrivait dans une tentative visionnaire de l’industrie,

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RAPPORT ANNUEL 2002-2003

CANARIE, L’ART DE CHANGER LA VIEDE TOUS LES CANADIENS • DANS TOUS LES DOMAINES • PARTOUT SUR LE GLOBE

Page 2: CANARIE, L’ART DE CHANGER LA VIEarchives.enap.ca/bibliotheques/POC/001238723/2002-2003.pdf · création de CANARIE en 1993 s’inscrivait dans une tentative visionnaire de l’industrie,

À nos membres, partenaires et intervenants

La première vague d’Internet nous avait apporté la messagerie électronique, le partage de fichiers et lesfondements d’une norme internationale pour l’interconnexion des ordinateurs. Puis est venue la deuxièmevague et la Toile mondiale ou World Wide Web est née, parallèlement à l’adoption d’une norme mondialequi assurait l’accès au matériel multimédia. La puissance des réseaux et des ordinateurs ne cessant decroître tandis que surgissent de nouvelles normes pour les logiciels et le réseautage, nous voici maintenantà l’aube d’une nouvelle étape du développement d’Internet, une troisième vague d’innovations au niveaude l’infrastructure des réseaux et de leurs applications qui amènera les organisations à véritablementchanger leur manière de faire les choses. Que la nature de leurs activités concerne la recherche, l’industrie,l’éducation, la santé ou l’administration publique, ces organisations commencent à découvrir commentuser de la puissance des réseaux pour intégrer leurs processus de TI à ceux d’autres organisations de l’extérieur. Pareille intégration aura un effet cumulatif qui, au bout du compte, transformera le fonction-nement de chaque organisation, donc de la société au complet.

Il y a dix ans, quand déferlait la première vague d’Internet et que la seconde se dessinait à peine à l’horizon,le Canada se languissait derrière les États-Unis et l’Europe sur presque tous les plans du réseautage. Lacréation de CANARIE en 1993 s’inscrivait dans une tentative visionnaire de l’industrie, des universités etde l’État canadien en vue de renverser la situation et de saisir les possibilités que laissait entrevoir cettenouvelle technologie. Leurs efforts ont indubitablement métamorphosé le visage de notre pays.

Parmi les centaines de projets que CANARIE a parrainés au cours des dix dernières années, le meilleurindice du chemin parcouru est sans doute l’expansion et le développement du réseau national de la rechercheet de l’éducation. Quatre générations plus tard, CA*net 4 est devenu une plateforme mondiale pour lacollaboration et l’innovation, et les chercheurs, les scientifiques et les éducateurs du Canada entier y recourent pour créer des applications évoluées et étudier les retombées économiques, sociales etculturelles de la troisième vague d’Internet pour la population canadienne.

En 2002, le gouvernement canadien rangeait CANARIE parmi les meilleurs organismes du Canada au service de l’innovation.

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Ce qu’on estime à présent être les réalisations majeures de cette première décennie, notamment l’expansion du réseauCA*net, n’était encore qu’un vague projet en 1993. En célébrant le dixième anniversaire de CANARIE, il importe donc desouligner non seulement les efforts des milliers de personnes qui ont permis la concrétisation en participant aux projetsfinancés par CANARIE, mais aussi les rêves de ceux qui ont deviné l’incroyable potentiel à long terme d’Internet et sesont battus pour que le Canada en profite.

Cela dit, dans ce rapport annuel, nous avons prié dix Canadiens et amis du Canada bien connus de nous aider àsouligner les dix années qui viennent de s’écouler et à illustrer combien il est capital d’avoir et de partager une vision.Le but recherché n’est pas tant de multiplier les louanges à l’endroit de CANARIE, mais de montrer que les aspirationset les rêves des communautés, des organismes et des personnes avec qui nous œuvrons, y compris ceux en dehors dupays, forment l’assise de notre organisation. CANARIE a toujours laissé la première place à l’être humain, a toujourspoursuivi une vision, et nous sommes fiers d’avoir pu donner aux visionnaires les moyens dont ils avaient besoin pourfaire reculer les frontières du possible.

Des progrès infimes peuvent être déterminants. C’est ce qui s’est produit avec plusieurs projets financés par CANARIEl’an dernier :

• Des étudiants d’une région rurale de l’Alberta ont commencé à suivre des cours de physique et de mathématiquesvirtuels si bien qu’ils n’ont plus besoin de quitter leur communauté pour acquérir les unités qui leur permettront d’entrerà l’université.

• La Cancer Agency de la Colombie-Britannique a commencé à inclure des radiographies numériques et d’autresclichés médicaux au dossier électronique des malades, leur permettant ainsi d’obtenir plus rapidement de meilleurssoins.

• Des experts d’une trentaine d’institutions et d’entreprises mettent au point un réseau pan-canadien de bibliothèquesvirtuelles qui permettra aux enseignants et aux étudiants d’accéder directement au matériel pédagogiquemultimédia dans le cadre de leur projets scolaires et de l’apprentissage des matières inscrites au programme.

• De concert avec des chercheurs des quatre coins du Canada, une entreprise de Toronto tente de déterminer commenton pourrait dispenser les services municipaux les plus demandés sur large bande par CA*net 4.

• Un consortium québécois de membres des secteurs universitaire, industriel et gouvernemental inaugurera bientôt unportail bilingue et intégré pour les milliers de petites et moyennes entreprises du secteur canadien de la métallurgie.

• Une entreprise de Montréal met au point un nouveau programme de simulation interactif que reliera les étudiants enmathématiques du Canada entier.

• À St. John’s (Terre-Neuve), des enseignants recourent à la musique pour montrer l’utilité du cyberapprentissage surlarge bande aux étudiants d’Iqaluit et du reste du Canada.

Bien qu’on ait accompli beaucoup grâce à des projets du même genre ces dix dernières années, on n’en a pas encoreterminé de forger l’avenir du Canada, loin de là. À certains égards, le plus facile est maintenant fait. La troisième vaguepourrait apporter beaucoup aux Canadiens dans maints secteurs comme l’éducation, la santé et le commerce, mais pourchanger notre façon de faire, essence même de la troisième vague, il nous faut une vision, du leadership et, surtout, nepas ménager nos efforts. Dans dix ans, peut-être jetterons-nous un regard en arrière et célébrerons-nous la façon dontle Canada a piloté l’exploitation des réseaux pour apporter une multitude de transformations à la société. La santé, laprospérité et le bien-être de la population canadienne sont peut-être en jeu. La troisième vague est là. À nous de nousen servir pour apprendre davantage, pour concevoir des méthodes novatrices de production et de prestation des biens etservices, pour élaborer de nouvelles approches à la gestion de la société.

Au cours des dix dernières années, plus de 250 personnes ont généreusement donné de leur temps comme membres duConseil d’administration, des comités et du personnel de CANARIE. Ces personnes n’ont pas seulement joué un rôle déter-minant dans l’implantation des programmes et le bon fonctionnement de l’organisme, elles nous ont servi d’ambassadeursen exposant notre vision au reste du Canada et du monde. Les employés de CANARIE ont sans doute assumé un rôlespécial en nous représentant à l’étranger par leur participation aux groupes de travail techniques, aux conseils et auxtribunes sur les politiques d’autres pays. Ils rapprochent aussi le reste de la planète du Canada en organisant nos atelierset colloques annuels.

Des remerciements particuliers aux membres actuels et passés du Conseil d’administration, des comités et dupersonnel paraissent donc justifiés. CANARIE ne serait pas où il est aujourd’hui sans leur contribution collective.

Andrew K. Bjerring Jean-Marie ToulousePrésident et chef de la direction Président du Conseil d’administration

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À titre de ministre de l’Industrie, c’est pour moi un privilège que d’aider le gouvernement canadien à tenir sesengagements qui sont d’assurer un accès aux services à large bande à l’ensemble de la population et de mettre enplace un réseau de recherche sans égal dans le monde. CANARIE a réussi à introduire les réseaux et les applicationsà large bande de pointe qui ont stimulé notre économie, accru la compétitivité de notre pays à l’échelon internationalet eu d’innombrables retombées sur les secteurs de l’éducation et de la santé.

Société sans but lucratif financée par ses membres, ses partenaires de projet et l’État canadien, CANARIE a soutenufinancièrement une multitude de projets sur les applications Internet évoluées, donnant à près d’un millier d’entreprisesla chance de s’épanouir par l’innovation.

Au cœur même de ces projets se trouve CA*net 4, le réseau canadien de la recherche et de l’innovation. Fort dusuccès remporté par CA*net 3, en 2002, le gouvernement fédéral débloquait 110 millions de dollars afin d’aider leschercheurs du Canada à rester à la fine pointe de la technologie, une manière comme une autre d’améliorer laqualité de vie des Canadiens et des Canadiennes tout en multipliant nos débouchés dans une économie articulée surle savoir en pleine mondialisation.

À l’image de l’esprit de coopération qui anime CANARIE, CA*net 4 a été bâti et poursuit son expansion avec leconcours du secteur privé et des différents réseaux de recherche provinciaux. Grâce à cette initiative, CANARIE mettraà la disposition des chercheurs canadiens un réseau qui leur permettra d’innover et de collaborer avec leurs collèguesdu Canada et d’ailleurs en vue de créer et de tester de nouvelles applications et technologies.

CANARIE joue un rôle capital en aidant le Canada à atteindre son objectif, c’est-à-dire devenir l’un des cinq pays lesplus performants au niveau de la recherche et du développement d’ici 2010. Pour cela, il est indispensable queCANARIE s’associe à d’autres leaders canadiens.

Comme chacun sait, la concurrence des entreprises canadiennes ne vient plus seulement du Canada mais de la planète entière. Pour nous démarquer du reste, nous devrons concevoir de nouveaux et de meilleurs produits etservices. Dans un tel contexte, le travail abattu à l’avenir par CANARIE s’avérera crucial, car il apportera aux chercheursdu pays les instruments dont ils ont besoin pour demeurer à la fine pointe de l’innovation.

Allan Rock

L’honorable Allan RockMinistre, Industrie Canada

CANARIE aide le Canada a faire sa marque comme leader mondial dans la recherche surles réseaux. Grâce au concours du gouvernement canadien et des secteurs public et privédu pays, CA*net 4 et les programmes de recherche de pointe de CANARIE sont véritablementdevenus le symbole et le catalyseur de l’innovation au Canada.

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Les petites et moyennes entreprises (PME) sont le moteur de l’économie canadienne. Grâce à CANARIE, un nombrecroissant de ces dernières découvrent comment le commerce électronique, sur Internet, multiplie leurs recettes encoupant leurs frais.

En tant que présidente de la Chambre de commerce du Canada et coprésidente de l’Initiative canadienne pour lecommerce électronique (ICCe), je sais combien il est impérieux, pour les PME, de tirer parti des réseaux et desapplications afin de rendre leurs opérations plus efficaces, des ventes et du marketing aux ressources humaines enpassant par le service à la clientèle. De plus en plus de membres, parmi les 170 000 que compte la Chambre decommerce, font appel au commerce électronique pour resserrer leur liens avec leurs clients et leurs fournisseurs.

Pareille transformation aura de profondes répercussions sur l’innovation et sur la productivité au Canada.

Il y a encore beaucoup à faire cependant. Les PME canadiennes tirent toujours considérablement de l’arrière,comparativement à leurs homologues américaines pour ce qui est du cybercommerce. Divers obstacles empêchentcertaines de se lancer dans le commerce électronique et l’ICCe, dont CANARIE fait partie, tente de les abattre. L’ICCes’est donné pour mission de montrer que le commerce électronique a du sens en affaires et est indissociable d’uneéconomie canadienne florissante. À cette fin, nous rassemblons les preuves de l’impact majeur qu’il a sur lesentreprises et CANARIE joue un rôle déterminant dans la réalisation de cet objectif.

Par le truchement de son programme des affaires électroniques, CANARIE concourt à une adoption plus rapide ducybercommerce par les PME, qu’il aide à trouver des solutions adaptées à leurs besoins. CANARIE élabore dessolutions pratiques qui déboucheront sur un passage plus rapide des PME au commerce électronique.

De concert avec CANARIE, nous continuerons de promouvoir l’expansion du cybercommerce, sachant qu’un tel investissement ne peut que se traduire par une plus grande prospérité pour les entreprises canadiennes et le pays entier.

Nancy Hughes Anthony

Présidente/Directrice générale, Chambre de commerce du Canada

Coprésidente, Initiative canadienne pour le commerce électronique

Les petites et moyennes entreprises sont le moteur de l’économie canadienne, car ellesregroupent 80 pour cent des emplois au pays. Avec le concours de CANARIE, ces entreprisesdécouvrent comment le commerce électronique les amènera à prendre de l’expansion, àinnover davantage et à se mesurer à la concurrence internationale.

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J’ai eu le privilège d’assister au développement de certains volets du réseau CA*net de CANARIE, et même d’y participer.

Au cours de la longue évolution de ce réseau et de CANARIE, je n’ai pu m’empêcher d’être impressionné par l’engagement que l’État canadien témoigne envers l’implantation de réseaux informatiques de grande capacité ainsique par l’esprit visionnaire, la compétence et la détermination des ingénieurs qui ont mis en place CA*net, et continuentde l’exploiter et d’orienter son avenir.

En cette ère de l’information, nul ne peut surestimer l’importance de l’informatique ni des technologies decommunication. Par ses efforts, le Canada se retrouve en bonne compagnie à la fine pointe de la recherche encommunications qui se poursuit partout sur le globe.

CA*net a noué des liens solides avec d’autres réseaux de recherche nord-américains, notamment le réseau Internet2 vBNS+ ainsi que le réseau de recherche et de génie du département de la Défense américain sur lequelœuvre WorldCom. Avec son programme, CANARIE a concouru fort efficacement à alimenter la coopération entreles chercheurs et les entreprises du Canada, et a donné un aperçu de l’avenir à ceux qui s’interrogeaient sur lui etsouhaitaient l’expérimenter.

CANARIE a aussi ouvert de nouvelles voies à la culture en proposant toute une gamme d’activités culturelles en ligneet en examinant comment les réseaux à haute performance nous amèneront à mieux apprécier et à apprécierdifféremment les médias classiques et ceux qu’améliorent les technologies numériques. CANARIE a égalementinstauré un solide et dynamique programme de parrainage pour la recherche, qui a contribué à multiplier les directionsque nous pourrions emprunter dans un avenir pas trop lointain.

Nous commençons à peine à percevoir l’incroyable puissance des réseaux auxquels donneront naissance les ordinateursà haute performance — et la vie quotidienne, tant sur le plan personnel qu’au niveau des entreprises et dugouvernement, dépend de plus en plus de ces technologies. La pérennité et la sûreté de tels systèmes, et leur capacitéà poursuivre leur expansion, sont des aspects cruciaux, si l’on veut continuer de répondre à une demande en perpétuellecroissance. Le réseau CA*net 4 et ceux qui l’ont précédé ont prouvé qu’ils peuvent aider les chercheurs àsurmonter les difficultés associées à la performance et à la sécurité de tels réseaux tout en découvrant les nouvellesapplications que laissent entrevoir les réseaux à haute performance.

Les Canadiens peuvent être fiers du succès de CANARIE et je me joins à eux pour rendre hommage à ses réalisationspassées et pour célébrer ce que l’avenir lui garde en réserve.

Vinton Cerf

Vice-président principal, Architecture et technologie

WorldCom

Vinton Cerf est mieux connu sous le sobriquet de « père d’Internet ». Ses travaux révolution-naires sur les protocoles TCP/IP sont les fondements mêmes de CANARIE et d’autresorganismes qui s’intéressent à l’Internet évolué. Aujourd’hui, CANARIE coopère étroitementavec les chercheurs et les entreprises du Canada pour que la population du pays entier profitedes retombées des réseaux de pointe et des applications qui leur sont destinées.

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Les réseaux à large bande et les applications qui leur sont destinées nous donnent une occasion sans précédent :celle d’améliorer les communications et la gestion de l’information, et de parvenir à un meilleur rendement tant pourles consommateurs que les administrations publiques et les entreprises.

Véritable chef de file dans le domaine de la connectivité, le Canada occupe la position idéale pour défendre ledéveloppement et la commercialisation de ces technologies émergentes. L’année 2002 aura été une année mémorablepour les services à large bande, le nombre d’abonnés dans le monde entier étant passé de 30 millions à plus dequarante. Et d’ici 2006, ces derniers seront vraisemblablement 140 millions. Les réseaux à large bande sont entrain de révolutionner les communications.

Les mêmes réseaux sont appelés à jouer un rôle capital, surtout dans le secteur de la santé où la rapidité d’exécution,la collaboration immédiate, le partage constant des données et des résultats expérimentaux, la surveillance desmalades, les consultations vidéo, la formation en direct et les dossiers médicaux électroniques pavent la voie à desinnovations palpitantes, mais aussi à une réduction des coûts. Les réseaux à large bande nous donnent la chanced’accéder plus facilement aux services de santé et en amélioreront généralement la prestation pour tous les Canadiens,peu importe l’endroit où ils vivent.

Le système de télésanté à domicile de March Networks, par exemple, innove par son approche qui permet auxfournisseurs de soins d’effectuer des visites virtuelles à domicile grâce à un réseau à large bande sécuritaire etinteractif. Sa version commerciale exploite les forces des secteurs public et privé pour dispenser des services àdomicile, sans heurts et d’une manière économique. Le système utilise les fréquences bon marché disponibles grâceà une liaison par satellite bidirectionnelle, aux lignes téléphoniques et au service de câblodistribution.

La solidité d’un partenariat de ce genre a récemment fait ses preuves lors du plus vaste essai de télésanté à domicileeffectué au Canada. L’expérience a pu être menée à bien avec la collaboration de March Networks, de We Care HomeHealth Services, d’Aliant Telecom, de CANARIE et du département de télématique médicale de l’Université de Calgary.Tant le personnel infirmier que les malades participants se sont dits ravis du système et ont souligné combien cedernier pourrait ouvrir la porte à des innovations à large bande dans le secteur de la santé.

Dans l’avenir, les partenariats entre secteurs public et privé semblables à celle mentionnée plus haut et la participationd’organismes tel CANARIE favoriseront l’expansion des réseaux à large bande et conduiront à la création d’applicationsplus nombreuses dans tous les secteurs et toutes les industries du Canada.

Chacun de nous doit veiller à ce qu’aucune possibilité des réseaux à large bande ne nous échappe en mettant aupoint des applications concrètes et utiles dont bénéficiera l’ensemble de la population. Il importe de s’engager encoreplus dans l’élaboration et la mise en place d’applications et de services de santé novateurs. À mon avis, il est capitald’exploiter les forces de la nouvelle infrastructure à large bande pour saisir les avantages que les nouveaux serviceset applications laissent entrevoir pour le système de santé canadien.

Terry Matthews

Président du conseil d’administration et directeur général

March Networks Corp.

Les réseaux à large bande prenant de l’expansion au Canada et les pressions se faisant deplus en plus grandes pour que le marché gagne en efficacité et en commodité, on assisterainévitablement à une accélération draconienne du mouvement à l’origine des innovations quiont fait connaître les applications à large bande canadiennes dans le monde entier. L’enjeuconsistera à amener pareilles technologies au premier plan pour que les entreprises qui lesexportent et les Canadiens puissent en bénéficier.

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Le gouvernement australien s’est engagé à faire en sorte que les citoyens d’Australie retirent les plus grands avantagessociaux et économiques qui soient des technologies à large bande. Sur le plan des politiques, le développement d’unmarché des services à large bande concurrentiel et durable figure parmi les principaux enjeux du gouvernement,qui ne ménage pas ses efforts pour promouvoir l’expansion et l’épanouissement du secteur australien des tech-nologies de l’information et des communications (TIC).

Les technologies à large bande de la prochaine génération, autorisant un accès constant et rapide à Internet, sontles voies routières et ferroviaires du XXIe siècle et elles nous aideront à vaincre la tyrannie de la distance dans lespays aussi vastes que l’Australie et le Canada.

L’État australien étudie présentement le rapport du Broadband Advisory Group (BAG), qui l’aidera à énoncer une politiquecadre en mesure de saisir et de multiplier les retombées économiques et sociales des services à large bande.

Le BAG a largement profité de l’aide d’experts internationaux parmi lesquels Andrew Bjerring, président et chef dela direction de CANARIE. M. Bjerring a su tirer parti de l’énorme expérience qu’il a acquise lors de l’implantation desréseaux successifs de CANARIE pour avancer des idées aussi innovatrices qu’excitantes tout au long du processus,comme on le constate à la lecture de la version définitive du rapport.

Par son approche au développement des réseaux, surtout l’usage des fibres occultes et la capacité, pour les collectivités,d’adapter les liaisons à leurs besoins, CANARIE a sérieusement aiguillé la recherche qui a aidé le gouvernement àrépondre aux recommandations du BAG.

L’équilibre qui doit absolument exister entre les secteurs public et privé est une autre leçon notable que le gouvernementaustralien retient de l’expérience de CANARIE. En effet, on ne peut bâtir un réseau national ni étendre l’exploitationdes technologies novatrices sans vision nationale.

Le BAG recommandait notamment qu’on poursuive l’élaboration d’un réseau australien de prochaine génération pourla recherche et l’éducation. Le réseau existant (AARNet) et CANARIE ont largement coopéré en échangeant des idéessur les innovations qu’on pourrait apporter à la conception et à l’érection des réseaux.

Les collaborations de ce genre joueront un rôle déterminant dans l’expansion des technologies et des réseaux à largebande. L’Australie ne voit pas seulement CANARIE comme un excellent modèle capable de l’aider dans cette entreprise,mais aussi comme une source précieuse d’information susceptible de la guider dans son travail. Nous espéronsmaintenir ces relations alors même que l’Australie s’apprête à mettre en œuvre une stratégie nationale sur les servicesà large bande.

Sénateur Richard Alston

Ministre des Communications, des Technologiesde l’information et des ArtsCommonwealth d’Australie

L’Australie met actuellement en place un réseau de prochaine génération pour la rechercheet l’éducation avec le soutien du Canada. L’approche au développement de réseaux siparticulière à CANARIE, surtout le recours aux fibres optiques occultes pour aider lescommunautés à se brancher comme elles l’entendent, exerce une profonde influence sur la politique australienne des services à large bande.

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Avant toute chose, j’aimerais féliciter CANARIE à l’occasion de son dixième anniversaire et souligner les effortsincroyables déployés par cet organisme afin de promouvoir l’implantation de réseaux à large bande pour la rechercheet l’éducation partout sur le globe.

Le Japon s’est souvent inspiré des États-Unis pour réglementer les télécommunications ou déployer Internet. L’idéologiede l’indépendance et de la concurrence américaine a bien servi le Japon, mais c’est l’approche coopérative siparticulière du Canada dans le domaine des réseaux à large bande qui lui a permis de parvenir à un juste équilibre.

Les efforts héroïques du Canada dans divers domaines m’ont vivement impressionné. L’aide que l’État a prodiguéeà CANARIE, d’abord, car elle a permis à l’organisme de devenir un catalyseur en unissant les administrations publiques,les universités et les entreprises dans l’érection de l’infrastructure et la création des applications essentielles àl’avènement de la société de l’information. De plus en plus de pays admettent que le meilleur modèle pour les réseauxà large bande est celui où les besoins du marché complètent ceux de la société civile. Or, c’est justement cet équilibreque prône le Canada.

À l’échelon local, le Canada sert de modèle pour la construction de réseaux communautaires à large bande. Ses travaux au niveau du déploiement des réseaux de fibres en commun dans les municipalités font en sorte quechacun puisse profiter des avantages des services à large bande et que les systèmes de communication de l’informationdeviennent des biens communautaires.

À l’échelon mondial, CANARIE et le Canada ont placé la barre très haut en matière de réseaux de pointe et decoopération. La façon dont ils ont prêté main forte aux groupes de travail internationaux aide d’autres pays à surmonterles multiples obstacles techniques associés aux réseaux évolués.

Le Canada a aussi compris très tôt qu’étendre les services à large bande aux collectivités, aux universités et auxétablissements de recherche ne constitue qu’un premier pas. En s’intéressant aux applications à large bande dansles secteurs de la santé, de l’éducation et du commerce, le Canada concourt à engendrer les retombées très con-crètes qui comptent le plus pour les citoyens, soit la qualité de vie et la prospérité.

L’approche visionnaire du Canada a inspiré le Japon dans ses initiatives à l’instar de nombreux autres pays. Nousfélicitons CANARIE pour ses réalisations et son leadership.

Pr Shumpei Kumon

Directeur exécutif Centre de recherche sur les communications mondiales

Université internationale du Japon

Le Canada a très vite compris que l’extension des services à large bande aux communautés,aux universités et aux établissements de recherche n’était qu’un premier pas. En œuvrant audéveloppement d’applications à large bande dans les domaines de la santé, de l’éducationet des affaires, le Canada contribue à procurer à ses citoyens les avantages tangibles quicomptent le plus pour eux, soit la qualité de vie et la prospérité.

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La région de Miramichi illustre parfaitement comment les réseaux et les applications à large bande ouvrent denouvelles portes aux jeunes du Canada. En décembre 2002, des étudiants de cette commission scolaire se sont jointsà leurs condisciples du nord du Québec, de l’Ontario, de l’Alberta et de Hong Kong à l’occasion d’un cours interactifdans une « classe virtuelle ». Grâce à une technologie de vidéoconférence évoluée, les étudiants ont eu le rareprivilège de voir comment vivent et apprennent les élèves d’autres parties du Canada et du monde.

CANARIE figurait parmi les organismes qui ont rendu cette démonstration possible en aidant les participants à seréunir et en assurant la liaison avec le village global grâce à son réseau CA*net 4.

Les réalisations de ce genre deviennent de plus en plus monnaie courante dans la communauté de Miramichi,technologiquement très évoluée, en dépit d’une population de moins de 20 000 habitants. La région est d’ailleurs surle point de devenir le carrefour de la province en matière de cyberapprentissage. En effet, écoles et enseignantsélaborent des cours de physique, d’économique, de géographie et de sciences politiques accessibles en ligne, queles étudiants des régions rurales peuvent suivre dans des classes virtuelles.

Cet usage novateur des technologies à large bande permet à la commission scolaire de Miramichi d’abattre lesobstacles de l’éloignement et des ressources restreintes. Il faut dire que la commission compte 21 écoles, deux sitesauxiliaires et 7 000 étudiants, dont près de 600 des Premières Nations, soit le plus grand nombre d’Autochtones dansla province. Ses cinq écoles secondaires sont branchées à un réseau de cyberapprentissage sur large bande qui les relient au reste du monde via Fredericton, par le truchement de CA*net 4.

Les liaisons à large bande et les applications qu’elles autorisent occuperont bientôt une place déterminante dansle monde de l’éducation et il est passionnant de voir combien les étudiants et les enseignants de la commission y recourent. Dès cette année, les élèves de deux écoles pourront suivre les grands dossiers internationaux et endébattre avec diverses personnes parmi lesquelles un président-directeur général, un chef d’antenne de CNN, unéconomiste et le président de l’Agence spatiale canadienne, grâce à une connexion vidéo qui reliera les différentsendroits au Canada et aux États-Unis. Une autre école secondaire de la commission a créé et monté une station radioqui émet sur Internet.

La commission a également recouru à ces technologies pour aider CANARIE à fêter son 10e anniversaire. Elle aorganisé des entrevues avec dix élèves de 10e année et 10 enfants de dix ans qui ont parlé d’Internet, de la façondont ils utilisent cet instrument et expliqué comment leur vie s’en est trouvée changée et quelle sera l’évolutiond’Internet, selon eux.

Nous félicitons CANARIE pour ses réalisations de la dernière décennie et le remercions de nous avoir aidés à créerun environnement qui suscite autant d’inspiration et d’enthousiasme chez la prochaine génération.

Kathy Baldwin

Directrice, Commission scolaire n° 16, Miramichi, Nouveau-Brunswick

La région de Miramichi est sur le point de devenir une véritable plaque tournante provincialepour le cyberapprentissage. Dans les écoles, les enseignants élaborent des cours de physique,d’économique, de géographie et de sciences politiques que les étudiants des régions ruralespeuvent suivre en ligne dans des classes virtuelles.

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Lors de mon passage au Canada, en janvier 2003, j’ai été frappé par la ressemblance entre les méthodes qu’employaientmon pays et le vôtre pour promouvoir les technologies de l’information et des communications. Que le Canada et leRoyaume-Uni coopèrent donc autant dans le milieu des affaires et le monde universitaire ne me surprend donc guère.Chacun a saisi combien les systèmes de communication à large bande sont importants pour accroître laproductivité et concourir à une économie plus prospère.

CANARIE et ses partenaires peuvent être fiers de la manière dont ils ont contribué à la stratégie canadienne del’innovation, qui a concouru faire naître un marché des services à large bande parmi les plus vastes et les pluscompétitifs au monde. Le programme CA*net a débouché sur une série d’innovations remarquables qui ont ajoutébeaucoup de valeur à une multitude de domaines dont le cyberapprentissage et la cybersanté. Leur travail en vued’accélérer la recherche sur Internet ne manque pas non plus d’impressionner.

La promotion des services à large bande occupe une place privilégiée sur la liste de priorités de mon ministère, quia mis 30 millions de livres sterling à la disposition des les agences de développement régional et des administrationsresponsables pour qu’elles trouvent des façons novatrices d’élargir les réseaux à large bande. En novembre dernier,le gouvernement britannique a mis sur pied un groupe de travail dont la mission consiste à stimuler le développementéconomique en améliorant l’accès aux réseaux à large bande. L’idée maîtresse est d’aider les organismes du secteurpublic à regrouper leurs besoins en vue d’attirer les investisseurs du secteur privé.

Mais le Royaume-Uni peut apprendre beaucoup du Canada et de CANARIE. Ainsi, nous avons l’intention de bâtir unréseau calqué sur CA*net 4, en commençant par créer une liaison optique avec Chicago qui nous permettra justementde nous connecter à CA*net 4 et à d’autres réseaux consacrés à la recherche et à l’éducation. Je fonde de grandsespoirs sur ce projet et je suis persuadé que nos deux pays coopéreront nettement davantage tandis que les réseauxpoursuivent leur expansion.

Stephen Timms

Ministre du Commerce électronique et de la ConcurrenceRoyaume-Uni

Le Royaume-Uni a l’intention de bâtir un réseau pour la recherche et l’éducation calqué surCA*net 4, qu’il estime être le réseau à large bande le plus avancé au monde. Le Canada aégalement retenu l’attention des Britanniques en raison du succès avec lequel il a réussi àétendre les réseaux à large bande du secteur public aux écoles et aux municipalités du pays.

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En tant que ministre des Technologies de l’information et des communications (TIC) de Jordanie, j’ai le privilèged’aider Sa Majesté le roi Abdullah II à réaliser les objectifs ambitieux qui concourront à concrétiser sa vision d’unenouvelle Jordanie prospère, figurant parmi les grands leaders de ce monde. Mon ministère a compris que, pourmaîtriser l’incroyable potentiel des TIC et accélérer la croissance du pays, la Jordanie doit s’associer aux nations lesplus innovatrices et les plus performantes de la planète. Inutile de dire que le Canada est très vite tombé dansnotre ligne de mire.

La Jordanie fait appel aux TIC pour faciliter la vie de ses citoyens, pas seulement leur assurer une meilleure rémunération.Les façons novatrices avec lesquelles le Canada se sert des TIC pour rehausser le bien-être des familles et de lacollectivité complètent sa vaste expertise technique et commerciale dans la prestation de services de télécommunicationde pointe.

Les gens de CANARIE comprennent l’importance d’un tel équilibre. Avec le soutien de l’Agence canadienne dedéveloppement international, ils nous ont aidés à échafauder une stratégie d’inclusion pour les services numériquesen vertu de laquelle tous les habitants de Jordanie participeront à la progression et à l’exploitation des TIC. Élémentcapital du programme jordanien de développement socio-économique, l’initiative « une Jordanie branchée » se matérialisedans une suite toujours plus grande de programmes visant les entreprises, les communautés, les jeunes et leurengagement, ainsi que l’infrastructure.

La principale contribution de CANARIE réside toutefois dans une démonstration de l’utilité et de la valeur pratiqued’un réseau à large bande intégré et complet qui reliera tout le secteur jordanien de l’éducation publique. Le documentd’analyse fort poussé de CANARIE intitulé Forging the Future m’a permis d’obtenir de Sa Majesté et du gouvernementl’autorisation de faire du développement d’un réseau d’apprentissage à large bande une priorité nationale. Désormais,le gouvernement envisage donner aux universités publiques une connexion gigabit d’ici juin 2003 et dotera les écoles,les collèges et les télécentres d’une connexion de 100 mégabits avant la fin de l’année scolaire 2004.

Les fonds que la Jordanie injecte dans les TIC se traduiront par un accroissement des ventes de technologies,d’applications, de contenu et de services. J’espère que les investisseurs et les producteurs canadiens et jordaniensnoueront des liens solides propres à multiplieront leurs débouchés.

J’aimerais sincèrement remercier CANARIE de même que les spécialistes et les chefs d’entreprise canadiens quel’organisme a amenés en Jordanie pour leur aide. Personne n’a mieux illustré notre travail commun que Sa Majestédans le message qu’il a adressé au Sommet mondial de l’économie en 2003 : la coopération est, pour les nations,la voie la plus facile vers la paix et la prospérité.

Fawaz Zu’bi, Ph D

Ministre des Technologies de l’information et des communications

Royaume hâchémite de Jordanie

Le gouvernement jordanien a récemment lancé un programme baptisé « Une Jordanie branchée ». S’inspirant du CA*net 4 de CANARIE et de l’initiative « Un Canada branché »d’Industrie Canada, ce programme vise à relier l’ensemble des écoles, collèges, universitéset centres communautaires de TI du pays d’ici 2005 au moyen d’un réseau de communicationhaute vitesse à large bande reposant sur les fibres optiques.

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Cartographier l’encéphale nous aide à comprendre le cerveau humain un peu comme les premiers explorateursnous ont aidés à mieux connaître le monde. Cette activité nous permet d’élucider les mécanismes fondamentaux àl’origine des troubles psychiatriques comme la schizophrénie, des maladies nerveuses telle celle d’Alzheimer etdes fléaux sociaux comme la toxicomanie et le stress.

La masse d’informations sur le cerveau recueillies un peu partout sur le globe fait de plus en plus l’objet d’uneconsolidation dans des banques de données centrales en mesure de donner beaucoup plus de résultats que n’importequel laboratoire faisant cavalier seul.

La clé de cette mondialisation de l’imagerie cérébrale réside dans la télétransmission à haute vitesse de vastes jeuxde données et dans l’adoption d’un cadre universel permettant l’analyse des résultats. L’architecture de l’imageriecérébrale ressemble au quadrillage des latitudes et des longitudes servant de cadre de référence à la géographieet à la climatologie terrestres.

Grâce à CANARIE et à son CA*net 4, le Canada dispose d’un réseau de télécommunication parmi les plus rapides aumonde. Pour cette raison, notre pays est merveilleusement placé pour devenir un chef de file dans le réseau internationaldes bases de données expérimentales sur le cerveau.

Il y a quelque temps, on parlait beaucoup du projet du génome humain et l’on a appris combien il importait d’identifierles trois milliards de lettres composant l’interminable chaîne qui porte le patrimoine génétique de l’humanité. Lescalculs qu’un tel travail suppose étaient titanesques. Et pourtant il ne s’agissait que d’une première étape.

À présent, nous devons apprendre le rôle de chaque gène dans l’organisme. Puisque 60 pour cent de ces dernierscodent la synthèse de protéines dans le cerveau, là se trouvent les plus grands enjeux et les possibilités les plusintéressantes. L’imagerie cérébrale servira de tremplin à un « projet du phénome humain », c’est-à-dire l’étude desliens entre les gènes et le fonctionnement du cerveau normal et malade.

L’avenir d’un tel travail reposera lourdement sur l’infrastructure technique du calcul à haute performance et dessystèmes de télécommunication à large bande. Les défis du projet du génome humain ne sont rien à côté de ceuxqui attendent les technologies de l’information. Le Canada est d’ores et déjà un centre international de traitementdes données sur le cerveau, et reçoit du Japon, des États-Unis et d’Europe une masse d’informations considérableattendant d’être traitée puis diffusée au reste du monde.

La présence de CA*net 4 et de CANARIE à l’avant-scène de cette révolution nous garantit que le Canada restera unleader au niveau d’un des plus importants développements de la recherche médicale.

Dr Alan Evans

Directeur, Consortium pour la recherche enimagerie cérébrale de Montréal

Institut neurologique de Montréal, Université McGill

Le Dr Alan Evans se spécialise dans la cartographie du cerveau, nouveau secteur de recherchequi fait appel à des techniques d’informatique complexes et aux réseaux à haute vitesse pourélucider les mécanismes fondamentaux des troubles psychiatriques, des maladies nerveuseset des fléaux sociaux. CA*net 4 l’aide à mener à bien ses travaux.

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QU’EST-CE QUE CA*net 4?

Une première mondialeLe réseau sur large bande le plus évolué de la planète

Le premier réseau optique national entièrement consacré à la recherche et à l’éducation

CHARLOTTETOWN

CHICAGO

CALGARYVANCOUVER

NEW YORK

SEATTLE

EDMONTON

HALIFAX

VICTORIA

WINNIPEG

TORONTO

ST. JOHN’S

OTTAWA

SASKATOON

REGINA

FREDERICTON

MONTRÉAL

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CA*net 4 : le réseau canadien de la recherche et de l’innovation

CA*net 4 marque la quatrième génération du réseau à bande ultra large canadien voué à la recherche et à l’éducation.Avec le concours des réseaux de recherche de pointe provinciaux, il connecte les installations de recherche, lesétablissements d’enseignement, les hôpitaux et les laboratoires privés du Canada les uns avec les autres et avec leurshomologues de l’étranger, devenant par le fait même un instrument indispensable pour les scientifiques et les éducateursqui œuvrent ensemble à divers projets.

CA*net 4 a aussi été conçu pour autoriser des connexions privées ou trajets optiques à grande largeur de bande quel’utilisateur en bout de ligne contrôle sans intervention de l’opérateur du réseau. Il en résulte une infrastructure efficaceet rentable qui permettra au Canada de rester à la fine pointe de la technologie des communications tout en laissantchercheurs et entreprises récolter les retombées de son rôle de chef de file.

CA*net 4 et les réseaux de recherche provinciaux sont reliés à presque tous les réseaux internationaux de recherche, y compris Internet 2 aux États-Unis et Geant en Europe. Par son envergure mondiale, le réseau aide les chercheurscanadiens à demeurer au sommet dans leur domaine de spécialisation comme la bioinformatique, la physique des hautesénergies, la génomique, l’astronomie, le cyberapprentissage et les arts de la scène. De leur côté, les entreprisescanadiennes disposent d’un net avantage sur la concurrence chaque fois qu’on invente et teste un nouveau produit grâceaux capacités particulières de CA*net 4.

CA*net 4 s’inscrit dans l’érection d’un Canada plus intelligent et plus compétitif, idéalement placé pour ouvrir la marchedans l’avenir, grâce à la recherche coopérative faisant appel aux réseaux évolués.

Les retombées pour la population du Canada

CA*net 4 aide les plus brillants esprits du pays à élaborer les services Web de la prochaine génération. La troisièmevague d’Internet améliorera d’une manière draconienne notre façon de vivre, d’apprendre et de mener des affaires. Voiciun aperçu de ce que nous réserve l’avenir :

> Télédiagnostic

> Dossiers médicaux électroniques

> Soins infirmiers virtuels

> Bibliothèques multimédia en direct pour les étudiants

et leurs enseignants

> Nouveau rôle des écoles secondaires dans

la recherche scientifique

> Portail unique pour l’inscription à l’université et

les modalités administratives

> Demandes de permis en ligne

> Déclarations de revenus électroniques pour l’impôt

> Cyberfabrication pour les petites entreprises

> Accès à distance aux super ordinateurs

Et beaucoup plus...

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Cyberapprentissage : 28 millions de dollars

Favoriser la création et l’exploitation d’applications à largebande dans le secteur de l’éducation et de la formation.

eduSource Canada : Réseau pan-canadien bilingue debibliothèques virtuelles (référentiels d’objets d’apprentis-sage) accessible à toute la population du Canada.

Générateur d’études de cas LOGIC : Avec le concoursde stagiaires du secteur paramédical, conception d’études de cas réutilisables à partir des référentielsd’objets d’apprentissage.

Banque d’objets pour un apprentissage inclusif(TILE) : Technologies d’adaptation pour les étudiantshandicapés.

Projet d’apprentissage évolué habilité par lesréseaux à large bande (ABEL) : Modèle pour les programmes de formation professionnelle exploitant àfond le potentiel des technologies à large bande.

Système d’apprentissage multimédia interactif desmathématiques sur réseau à large bande :Simulations sur ordinateur facilitant un apprentissagecoopératif des mathématiques chez les élèves de la 7e

à la 9e année.

Collectif d’apprentissage évolué en milieu rural(RACOL) : Enseignement virtuel des mathématiques, de la physique et du français dans les régions rurales du nord de l’Alberta.

Réseau d’environnement et de ressourcesd’apprentissage de langues (LLEARN) : Outils enligne pour un meilleur enseignement et apprentissaged’une nouvelle langue.

Projet coopératif d’informatique pan-canadien sur la santé : Milieu d’apprentissage virtuel en vue duperfectionnement et de la formation à distance desprofessionnels de la santé.

Projet d’enseignement en ligne SportWeb :Communauté virtuelle où entraîneurs et athlètes seretrouvent en ligne afin de créer et de partager dumatériel pédagogique multimédia.

Environnement d’apprentissage permanent habilitépar les réseaux à large bande (BELLE) : Constitution etlancement de la plus vaste collection de matériel pédagogi-que disponible sur le Web (http://alexandria.netera.ca).

Environnement d’apprentissage à large bande sansobstacles : Identification des obstacles qui pourraientempêcher les apprenants handicapés à se servir desréseaux à large bande et recherche de solutions.

Système de coaching à distance : Élaboration demodèles de formation virtuels calqués sur les mentorspersonnels à l’intention des apprenants adultes.

LearnCanada: Outils en lignes pour le perfectionnementdes enseignants de la maternelle à la 12e année.

Outil modulaire d’intégration de contenus :Présentation de la documentation des musées et dupatrimoine d’une manière facile à utiliser pour leséducateurs.

Nouvel environnement intégré d’enseignementmultimédiatisé : Recours aux systèmes de vidéoconfé-rence et à Internet pour enseigner les matières auxétudiants du cours postsecondaire à distance.

Partenariats pour l’apprentissage, l’innovation et la technologie : Évaluation de l’utilité des systèmesvidéo interactifs sur large bande pour l’apprentissagecoopératif avec des étudiants du deuxième cycle.

Portail pour les objets en ligne dans le domaine de l’apprentissage (POOL) : Plateforme et outilspermettant aux enseignants et aux étudiants de partagerdu matériel pédagogique multimédia en ligne.

SavoirNet : Cours télé-universitaire sur les technologiespédagogiques recourant aux applications interactives surlarge bande et à la télévision numérique.

Apprentissage virtuel de la médecine vétérinaire :La première grande communauté virtuelle d’enseignantset d’étudiants en médecine vétérinaire.

Affaires électroniques : 28 millions de dollars

Inventer des solutions pratiques qui aideront les petiteset moyennes entreprises à passer plus rapidement à l’èredu cybercommerce.

Banque électronique de projets canadiens(Canada’s Online Project Repository) : Répertoire enligne où l’industrie de la restauration, l’industrie pharma-ceutique et d’autres industries peuvent obtenir lesspécifications et une illustration de divers produits.

Plateforme de coopération communautaire pour le commerce : Système de gestion des commandesélectronique visant à aider les petites et moyennesusines de fabrication à mieux gérer leur inventaire etl’information sur les fournisseurs.

Conception et développement d’un moteur defixation des prix pour les produits de base offertssur Internet : Outils en ligne qui devraient aider lesscieries à se trouver de nouveaux débouchés sur lemarché mondial.

Plateforme électronique pour salons commerciaux :Exposition commerciale virtuelle pour l’industrie desarticles de sport.

Application de cybercommerce Hydro Vantage :Procédés et technologies électroniques qui rendront la prise de décisions plus facile dans le secteur descentrales hydroélectriques.

MyLegalAnswers : Source Web de renseignementsjuridiques accessible au grand public par Internet.

PROGRAMMES

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NetMétal : Portail intégré pour les entreprises dusecteur de la métallurgie.

Projux : Infrastructure Web permettant aux groupes de consultants et d’entrepreneurs indépendants de collaborer entre eux.

SMaRT : Plateforme électronique visant à améliorer lagestion des chaînes d’approvisionnement dans le secteurdes chantiers navals.

Systèmes de gestion pour la chaîne d’approvision-nement des usines de fabrication complexe demoyenne envergure : Systèmes d’achat électroniquespour aider les fabricants à mieux gérer leur chaîned’approvisionnement.

The Managed Workplace : Plateforme de cybercom-merce permettant aux petites et moyennes entreprisesde mieux gérer leur infrastructure en technologies del’information et des communications.

Trustmark : Sceau de qualité pour le site Web desdistributeurs qui adhèrent à de bonnes pratiquescommerciales en ligne.

Projet Venngo : Réseaux d’affaires virtuels faisantappel à des solutions logicielles sur Internet.

Contenu électronique : 6 millions de dollars

Accélérer la création et la diffusion de contenu novateuret interactif.

Moveable Feast (le « festin ambulant ») : Espacesvirtuels pour le divertissement, le travail et l’apprentissage.

Municipalities on Demand (« municipalités à lacarte ») : Prestation des services municipaux les plus endemande sur large bande.

Music Path (la « voie musicale ») : Ou comment le mariage de la musique à la vidéoconférence peutmétamorphoser l’enseignement de la musique et lemonde du spectacle.

Performance Space Meets CyberSpace (« espacescénique et hyperespace ») : Élaboration d’un modèlepour la production de spectacles interactifs en directdans les lieux publics.

The Ring (« l’anneau ») : Conception et essai d’un jeuen ligne visant à sensibiliser les élèves de 8e et de 9e

année à la pornographie infantile.

Cybersanté : 5 millions de dollars

Accélérer l’adoption des technologies et des applicationspour réseaux de pointe en vue de dispenser de meilleurssoins de santé à moindre coût.

Bycast : Nouvelle technologie qui a permis à la CancerAgency de la Colombie-Britannique d’annexer des clichésau dossier médical électronique des malades.

Projet Caretinuum : Recours aux technologies sans filpour une prise en charge plus facile des malades dans lacommunauté, une meilleure gestion de la pharma-cothérapie et la tenue d’essais cliniques.

Centre d’accès aux soins communautaires : Mise enréseau des centres de santé de la région de Waterloo.

Réseau d’automonitorage du diabète : Réseau virtuelreliant les diabétiques aux membres de leur équipe de soutien.

Télésanté à domicile : Projet illustrant comment lepersonnel infirmier peut visiter un plus grand nombre de malades à domicile grâce aux technologies decybersanté.

Application des technologies des satellites à laprestation de services interactifs en mer (MIST) :Démonstration de la manière dont la technologie permetde relier les bâtiments en mer aux services de santé surla terre ferme.

Infirmière virtuelle en téléconsultation : Réseauvirtuel où les infirmières spécialisées en soins cardiaquespeuvent échanger des idées et partager leurs expériences.

Élaboration d’un système d’autorisation par homo-logues et règles : Logiciel qui protège les dossiersmédicaux électroniques tout en laissant les profession-nels de la santé accéder plus aisément à l’information.

Architecture en télésanté : Étude sur l’implantationéventuelle des services de télésanté dans les régionsrurales et éloignées.

Recherche heuristique : 975 000 $

Financé conjointement par CANARIE et Cisco Canada inc.,ce programme aidera le Canada à devenir un chef de file mondial dans la conception, le développement, la diffusion et l’exploitation de technologies qui permettront à l’utilisateur de gérer lui-même les trajets optiques surCA*net 4. (Le projet démarrera en 2003.)

CA*net 4 : 110 millions de dollars

Systèmes intelligents : 9 millions de dollars

Programme de financement des technologies,applications et services de réseau de pointe(TASRP) : 8 millions de dollars

Didacticiels multimédia : 11 millions de dollars

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À PROPOS DE CANARIE

CANARIE, fer de lance de l’Internet évolué au Canada, est une société sans but lucratif qui s’est donné pour missiond’accélérer le développement et l’exploitation des réseaux de recherche les plus rapides et les plus efficaces ainsi quedes applications et des services qui leur sont destinés. En favorisant la collaboration entre les secteurs clés et en con-courant à des initiatives de même nature partout autour du globe, CANARIE alimente innovation et croissance afin quel’ensemble de la population canadienne profite de leurs retombées sociales, culturelles et économiques.

CA*net 4, le réseau canadien de la recherche et de l’innovation, a été conçu et est exploité par CANARIE.

Grâce à CANARIE, le Canada est devenu une figure de proue internationale dans le domaine des réseaux de pointe.L’organisme bénéficie de l’appui financier de ses membres, de ses partenaires de projet et de l’État canadien.

CANARIE 110, rue O’Connor, 4e étageOttawa (Ontario), CanadaK1P 5M9Tél. : (613) 943-5454Téléc. : (613) [email protected]

MESURER LES RETOMBÉES :instantané des réalisations de CANARIE

Fonds engagés de 1993 à 2003 : 362 millions de dollars

Connexions à CA*net 4

Universités 80+

Collèges 50+

Écoles 2000+

Instituts de recherche 40+

Hôpitaux 12

Ministères 7

Musées et galeries d’art 4

Réseaux internationaux 40+

Projets financés 225+

Entreprises participantes 1000+

Emplois créés Milliers

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CONSEIL D'ADMINISTRATION 2002 – 2003

Andrew K. Bjerring(Membre d’office)Président et chef de la directionCANARIE

Pierre BouchardPrésident et directeur généralRISQ inc.

Marc Boutet Coprésident et directeur généralDe Marque Inc.

Gerald Brown PrésidentAssociation canadienne des collèges communautaires

Ted Dodds Vice-président associé, Services des technologies

de l’informationUniversité de la Colombie-Britannique

Kenneth G. Engelhart Vice-président, Affaires réglementairesRogers Communications Inc.

Lui FogoliniVice-président de l’exploitation canadienne du secteur

Fournisseurs de serviceCisco Systems Canada

Denis Gadbois Président et chef de la directionMediagrif Interactive Technologies

Willie Grieve Vice-président, Affaires gouvernementales

et réglementairesTELUS Corporation

Penny Jennett (Secrétaire-trésorière du conseil)Professeure à la Faculté de médecineUniversité de Calgary

Erin Keough (Présidente sortante du conseil)Directrice exécutiveOpen Learning & Information NetworkUniversité Mémoriale de Terre-Neuve

Robert LacroixRecteurUniversité de Montréal

Wade MacLauchlan Président et vice-chancelierBureau du présidentUniversité de l’Île-du-Prince-Édouard

Ken MacLeod Président et directeur généralLearnCorp International

Wilfred A. MacNeilPrésident et chef de la directionAtlantic Learning Innovations Network

Lucille PaceyDirectriceThe Pacey Group

Keith Parsonage (Observateur)Directeur général de la direction générale

des technologies de l’information et des communications

Industrie Canada

Martin PinardPrésidentSilicon Graphics Canada Inc.

Ken ReimerPrésident et chef de la directionLearnStream Inc.

Jose RuedaDirecteur, Branche du ManitobaTRLabs

Ryan StarkVice-président principal, TechnologieNortel Networks

David SteevesDirecteur général, Secteur des communicationsIBM Canada Ltée

Walter Stewart (Vice-président du conseil)Directeur du développement des affaires

SGI CanadaCo-ordonnateur mondial de stratégie

« Grid Computing »Silicon Graphics Canada Inc.

Jean-Marie Toulouse (Président du conseil)Directeur et professeurÉcole des hautes études commerciales

de Montréal

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RAPPORT DE GESTION Aperçu L’année financière qui vient de se terminer s’est avérée d’une grande importance pour CANARIE sur le plan stratégique et a été couronnée de succès. Elle a vu le lancement de CA*net 4, d’ores et déjà reconnu mondialement comme une excellente plateforme pour la coopération et l’innovation. Les chercheurs, les scientifiques et les enseignants du pays entier y recourent pour mettre au point des applications de pointe et étudier les retombées économiques, sociales et culturelles des réseaux évolués pour la population du Canada. En 2002, l’État canadien a reconnu en CANARIE l’un des organismes les plus novateurs au pays. Les états financiers que voici se rapportent aux activités sanctionnées par le Conseil d’administration durant l’année. Résultats d’exploitation À la fin de l’exercice se terminant le 31 mars 2003, les recettes s’établissaient autour de 44 millions $, en hausse par rapport à celles de l’année précédente. On doit cette amélioration aux plus nombreuses réalisations des projets de la phase 3, mais surtout aux activités marquant l’aboutissement de CA*net 3 ainsi qu’au lancement et à l’expansion de CA*net 4, le Réseau canadien de la recherche et de l’innovation. Une fois les dépenses défalquées, les recettes de 568 747 $ traduisent une baisse de près de 32 % par rapport à 2001-2002, mais pareil résultat était prévisible, étant donné le recul des redevances de la phase 2 et la progression des dépenses non admissibles associées à la planification de la phase 4. Bilan La baisse de 12 millions $ au titre de l’actif et du passif résulte dans une large mesure des plus fortes dépenses relatives aux programmes et de celles associées à l’implantation de CA*net 4. Les fonds de CA*net 4 ont rapporté 4,14 millions $ d’intérêts durant l’année, de sorte qu’en fin d’exercice, les revenus affectés à CA*net 4 (après défalcation des dépenses nettes) s’établissaient à 105,3 millions $. Les fonds du programme des réseaux de la prochaine génération (RPG) ont pour leur part rapporté des intérêts de 315 000 $. Avec des dépenses nettes avoisinant 12,4 millions $ durant l’année, on dispose donc de 4,4 millions $ pour ce programme. À la fin de l’exercice, le programme de l’Institut CA*net disposait de 691 715 $ alors que le solde du programme du contenu électronique s’établissait à 1,3 million $. Le 31 mars 2003, l’actif net se chiffrait donc à 6,8 millions $, en hausse d’environ 10 % comparativement aux 6,2 millions rapportés à la fin de l’exercice précédent. Évolution de l’actif net L’excédent des recettes sur les dépenses d’environ 569 000 $ a été réparti comme suit : l’actif net affecté aux concours à venir a été relevé de 487 021 $ pour passer à 4 243 302 $; par ailleurs, la somme destinée aux immobilisations a été allégée de 143 062 $, ce qui laisse 116 232 $ pour ce poste, consécutivement aux changements apportés à la politique d’amortissement, qui s’appliqueront dorénavant. De ces changements il s’ensuit une majoration de 224 788 $ de l’actif net non affecté, ce qui donne un solde de 746 588 $ en fin d’exercice. Les membres peuvent obtenir les états financiers vérifiés en communiquant avec le bureau de CANARIE.

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CANARIE Inc.

Résultats d'exploitation Exercice terminé le 31 mars 2003 2002

Produits

Aide gouvernementale 21 883 637 $ 16 894 022 $ Aide pour les réseaux de la prochaine génération 12 396 348 8 376 644 Aide du CA*net 4 8 877 564 - Redevances 504 970 755 458 Frais d’adhésion 326 250 300 000 Aide de l’Institut CA*net 106 561 256 099 Autre 176 355 144 740 44 271 685 26 726 963

Charges

Réseaux de pointe (10 200) - Développement de technologies et d’applications (4 159) - Développement d’applications de pointe 20 381 526 14 233 099 Programme de didacticiels BCE 308 235 1 092 240 Programme de didacticiels non BCE, partie I 34 452 193 599 Programme de didacticiels non BCE, partie II 212 072 1 149 334 Réseaux de la prochaine génération 12 396 348 8 376 644 Institut CA*net 106 561 256 099 Contenu électronique 673 613 106 714 BTA 90 944 - PIS 7 524 - CA*net 4 8 877 564 - Charges d’exploitation 628 458 476 583

43 702 938 25 884 312 Excédent des produits sur les charges pour l’exercice 568 747 $ 842 651 $

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CANARIE Inc. Bilan Le 31 mars 2003 2002

Actif Actif à court terme Espèces 313 327 $ 110 479 918 $ Investissements à court terme 96 912 520 23 725 267 Financement à recevoir 6 995 595 5 823 694 Comptes clients 2 778 194 277 340 Charges payées d’avance 9 344 9 633 Fonds du CA*net 4 détenu en fiducie 17 056 219 -

124 065 199 140 315 852

Immobilisations 116 232 259 294

Placements immobilisés du CA*net 4 4 383 529 -

128 564 960 $ 140 575 146 $

Passif Passif à court terme Comptes fournisseurs et charges à payer Projets 9 448 029 $ 6 853 698 $

Hors projets 676 992 237 457

10 125 021 7 091 155

Produits affectés au CA*net 4 105 287 409 110 022 301

Produits affectés aux réseaux de la prochaine génération 4 393 892 16 475 405

Produits affectés à l’Institut CA*net 691 715 778 207

Financement provisionnel du contenu électronique 1 290 098 -

121 788 135 134 367 068

Actif net Actif net non affecté 746 588 521 800

Actif net affecté à la clôture des activités en Cours 1 670 703 1 670 703

Actif net affecté aux concours à venir 4 243 302 3 756 281

Placements immobilisés 116 232 259 294

6 776 825 6 208 078

128 564 960 $ 140 575 146 $

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CANARIE Inc. Évolution de l’actif net Exercise terminé le 31 mars 2003 2002

Actif net non affecté Solde, au début de l’exercice 521 800 $ 383 815 $ Excédent des produits sur les charges pour l’exercice 568 747 842 651 Attribué aux placements immobilisés 143 062 (9 208) Charges pour le PIS tirées du fonds PIS 7 524 - Attribuer les charges du fonds de contenu aux concours à venir 10 425 60 000 Transfert à l’actif net affecté aux concours à venir (504 970) (755 458) Solde, à la fin de l’exercice 746 588 $ 521 800 $ Actif net affecté à la clôture des activités en cours Solde, au début de l’exercice 1 670 703 $ 1 670 703 $ Transfert de l’actif net non affecté - - Solde, à la fin de l’exercice 1 670 703 $ 1 670 703 $ Actif net affecté aux concours à venir Solde, au début de l’exercice 3 756 281 $ 3 060 823 $ Transfert de l’actif net non affecté 504 970 755 458 Transfert du fonds de contenu à l’actif net non affecté (10 425) (60 000) Transfert du soutien PIS à l’actif net non affecté (7 524) - Solde, à la fin de l’exercice 4 243 302 $ 3 756 281 $ Investi dans des immobilisations Solde, au début de l’exercice 259 294 $ 250 086 $ Achats d’immobilisations 91 321 166 055 Amortissement (234 383) (156 847) Solde, à la fin de l’exercice 116 232 $ 259 294 $

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MEMBRES DE CANARIEUn leadership dynamique, des liens étroits avec l’industrie et le gouvernement et une expertise manifeste et TI ont permisà CANARIE de rallier groupes et particuliers derrière lui, mais c’est la vision de l’organisme et son aptitude à anticiperl’avenir qui le maintiendront à la fine pointe de l’innovation dans le domaine des réseaux, tant au Canada qu’à l’étranger.

Acadia University Alcatel Association C3.ca Inc. Association canadienne de la technologie de l’information Association canadienne de télévision par cable Association canadienne des télécommunications sans fil Association des réseaux de recherche de

la Colombie-Britannique AT&T Canada Corporation Bell Canada — Next Generation ServicesBell Mobilité Bell Nexxia Bibliothèque nationale du Canada Big Pipe Inc. British Colombia Institute of Technology Canadian Library AssociationCarleton University CATA Alliance Centennial College Centre canadien des communications maritimes Centre de recherches et d’innovation d’Ottawa Centre de recherche informatique de Montréal Centre de recherches sur les communications Centre francophone d’informatisation des organisations College of the North Atlantic Communications and Information Technology Ontario Conseil canadien du commerce électronique Dalhousie University École Polytechnique de Montréal Electronic Data Systems Canada Inc. Ernst & Young Fédération des ordres professionnels de juristes

du Canada Groupe Télécom Hexago Inc. IBM Canada Ltée. Industrie Canada Infomagnetics Technologies Corporation Juniper Networks Inc. L’agence spatiale canadienne L’Institut de technologie de l’information du Conseil

national de recherches CanadaMacromedia Inc.McMaster University Mediatrix Telecom Inc. Ministère de l’entreprise, des débouchés et de l’innovation Ministry of Management Services Musée canadien des civilisations Netera Alliance Nortel Networks Optical Regional Advanced Network of Ontario Ottawa-Carleton District School Board

Parking Corporation of Vancouver / Easy Park Peel District School Board Precarn Inc. Queen’s University Réseau éducation-médias Réseau d’informations scientifiques de Québec

(RISQ) inc.Rogers Communications Inc. Royal Roads University Ryerson University Santé Canada Seneca College Shana Corporation Silicon Graphics Canada Inc. Simon Fraser University Société canadienne de micro-électronique Société Innovatech du Grand Montréal Sony of Canada Ltd. TEAMSOFT Inc. Télésat Canada TELUS Corporation The Banff Centre TRLabs Université Concordia Université d’Ottawa Université de Moncton Université de Montréal Université de Sherbrooke Université du Québec Université Laval Université McGill Université Mémoriale de Terre-Neuve University College of Cape Breton University Corporation for Advanced Internet

Development University of Alberta University of British Columbia University of Calgary University of Manitoba University of New Brunswick University of Ontario Institute of Technology University of Prince Edward Island University of Regina University of Saskatchewan University of Toronto University of Waterloo University of Western Ontario Ville de Brossard WEDnet Western Australian Interactive Virtual Environments

Centre York University