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Cancer de Prostate2011
Service d’Urologie Transplantation, Amiens
Epidémiologie….
2007
Etude SEER 2008
Etude SEER 2008
Etude SEER 2008
Le Cancer en Chiffres
Epidémiologie
Comparaison européennes - année 1995
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Danemark Finlande France Irlande Pays Bas Suède
tau
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isés
mo
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ou
r 10
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Incidence Hommes Mortalité Hommes
Epidémiologie
0,0
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Incidence Mortalité
France entièreSommeManche
HéraultDoubs
Haut-RhinTarn
IsèreCalvados
Bas-Rhin
taux st monde pour 100 000
Evolution des Taux d’Incidence Observés par Département
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1978 –1982 1983 –1987 1988 –1992 1993 -1997
Calvados
Doubs
Hérault
Isère
Bas-Rhin
Haut-Rhin
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Tarn
Evolution des Taux de Mortalité Observés par Département
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1978 –1982 1983 –1987 1988 –1992 1993 -1997
Calvados
Doubs
Hérault
Isère
Bas-Rhin
Haut-Rhin
Somme
Tarn
Le Dépistage….
23,5% versus 25,6% p=NS
Académie Nationale de Médecine
2003
« Qu’un dosage du PSA total soit proposé et un toucher rectal effectué par le médecin traitant tous les ans dès 50 ans et jusqu’à 75 ans dans la population masculine, et dès 45 ans s’il existe un risque héréditaire apprécié par la connaissance de cancers de la prostate dans la famille »
ANAES 2004
• Ce que l’on sait en termes de dépistage systématique. Il n’a pas été démontré, à ce jour, que la mise en oeuvre d’un dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage du PSA sérique total soit associée à un bénéfice significatif en termes de réduction de la mortalité globale. Compte tenu de la pratique actuelle, le groupe de travail ne peut donc conclure à l’utilité de la mise en oeuvre d’une politique de dépistage systématique.
• Deux grandes études multicentriques, l’une européenne (ERSPC) et l’autre américaine (PLCO), devraient apporter des éléments de réponse dans les années à venir (à partir de 2005 et 2008).
Un homme …. 2004
• Au total, je vais encore attendre avant d’aller faire doser mes PSA. Je ne veux pas risquer de mettre en évidence ce cancer pour lequel le corps médical ne sait encore si l’on meurt avec lui ou à cause de lui.
• Pascal GILBERT (internaute)
INCa 2007
• Il n'existe pas de dépistage organisé du cancer de la prostate en France
• S'il l'estime nécessaire, le médecin traitant réalisera un examen clinique (toucher rectal) et prescrira un dosage du PSA
2007 Les Manifestes….
Nous, médecins et signataires de ce manifeste, demandons que cessent les campagnes de promotion de ce dépistage, campagnes organisées par une entreprise de communication financée par l’industrie pharmaceutique et notamment par les firmes qui commercialisent des médicaments destinés à traiter les maladies et le cancer de la prostate. La confusion entre l’information scientifique, la santé publique, l’intérêt des patients et celui des promoteurs de cette campagne est inacceptable.
Dr Dominique Dupagne
INCa 2007
• Exemple du cancer du sein• Le dépistage est le meilleur moyen de lutter contre le cancer du sein.
Avant 50 ans il est recommandé d'en discuter avec son médecin généraliste, un gynécologue ou un radiologue.
• Après 50 ans, il est recommandé de participer au dépistage organisé qui permet un suivi de grande qualité (double lecture des mammographies) et qui est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale
• Polémique sur l’intérêt du dépistage du cancer du sein – Méta-analyse de Goetzsche 2000 (European Journal of Cancer)– Indicateur = mortalité Spécifique ou mortalité Globale ?– Aucune étude Randomisée n’a montré d’avantage en terme de
mortalité globale
année
tau
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tan
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1980 1985 1990 1995 2000
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Incidence et Mortalité
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06
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France incidenceRegistres anciens incidenceRegistres récents incidenceFrance mortalitéRegistres anciens mortalitéRegistres récents mortalité
Tendance chronologique Incidence
Mortalité
PSA
Faut-il dépister le Cancer Asymptomatique par le dosage du PSA ?
• Espérance de vie / Morbidité compétitive• Qualité de vie / Mortalité• A 75 ans = 10 ans mais:
– ASA 1: 15 ans– ASA 2: 13 ans– ASA 3: 8 ans– ICD 0: 14 ans– ICD 3: 8 ans
Faut-il traiter le Cancer de Prostate Asymptomatique ?
Dépistage en 2008
Après le TR et le PSA…PCA3 Urinaire
PSA = coût B60 (16,20 €), remboursé par la SSPCA3 = coût 300 € NR par la SS
Aussi sensiblePlus spécifique +++++Indépendant du PSAIndépendant du volumeLié au volume tumoralLié à l’agressivité tumorale
Test PCA3 Urinaire
• Droits mondiaux exclusifs: Yves Fradet (Québec)
Le professeur Fradet est responsable de la conception du test uPM3 qui a été développé par DiagnoCure. Cette compagnie de Québec détient les droits mondiaux exclusifs sur les applications diagnostiques et thérapeutiques du gène PCA3. DiagnoCure a accordé une licence de commercialisation pour un test de dépistage du gène PCA3 à la compagnie américaine Gen-Probe. Elle recevra des redevances de 16 % sur les ventes, sauf pour les premiers 50 M$ où le taux sera de 8 %. Le test devrait être mis en marché au milieu de l'année 2005 et les projections optimistes établissent son marché potentiel à environ 8 milliards de dollars par an
Deux laboratoires réalisent les tests en FrancePasteur-Cerba 2X par semaine (Cergy)Biomnis (Lyon et Ivry sur seine)
Principes du Test PCA3 Urinaire
35
Tube spécifique Progensa PCA3
Arguments de prise en charge
Toucher rectal
PSA
AnapathAdénocarcinomeScore de Gleason
Scintigraphie osseuse
Scanner AP
IRM pelvienne
Le PSAPré-opératoire en 2008
• Valeur absolue: • Peller, Cancer 1995• Huland, J Urol 1996
• Vélocité de PSA (2 ng/ml/an)– Corrélée au volume tumoral
• Bartsch, Urology 2006• Patel, JCO 2006
– Corrélée au stade pT • Bartsch, Urology 2006• Patel, JCO 2006
Facteur individuel d’évaluation du stade pathologique ?
Histoire Naturelle
Cancer localisé à la glande
EchappementHormonal
Traitementlocal
TraitementHormonal1ère ligne
TraitementHormonal2ème ligne
Chimiothérapie
Progression Patient N+M+
Localement avancé
Phase I Phase II Phase III
L’Evaluation du stade Tumoral...
Le TR en 2008• Facteur individuel d’évaluation du stade pT ?
– Soloway, J Urol 1999 (Série de T1c et T2 et résultats PR)
– 36% des pT3 sur le lobe considéré Nl– 31% des MC+ sur le lobe considéré Nl
TR + n=89
Unilat n=85 (96%) Bilat n=4 (4%)
CaP Ipsilat n=23 (27%)
Bilat n=4 (100%)
Multifoc 44%
CaP Bilat n=59 (69%)
CaP Control n=3 (4%)
Extension 22%
Multifoc/Extension 44%
Extension n=2 (50%)
Multifoc n=2 (50%)
Les Biopsies en 2008
• % d’envahissement des biopsies– Corrélation avec le volume tumoral
• Zincke, J Urol 2000
– Corrélation avec l’EEC• Wills, Urology 1998 (+Nb de BP+)• Ravery, European 1999 (+Nb de BP+)• Zincke, J Urol 2000• Flanigan, J Urol 2000
>17 % = RR X 5 EEC
A Multivariée
< 10% 9% pT3> 10% 36% pT3
Les Biopsies en 2008
• % d’envahissement des biopsies– Corrélation avec la progression tumorale
• Ravery Eur Urol 2000
A: < 20%B: 20-<30%C: 30-<60%D: + 60%
La TDM en 2008Séries anciennes et récentes…
• Oesterling, Urol Clin North Am 1997• Albertsen, J Urol 2000
Sensibilité 13-100%Spécificité 88-100%
Sensibilité 18-55%Spécificité 73-100%
L’IRM en 2008• Sensibilité variable mais bonne spécificité
• Plante, Progrès 1998 (Surface)– Sensibilité: 73% Spécificité: 97%– VPP: 94% VPN: 84%– Exactitude diagnostique de l’EEC : 87%
• Cornud, Radiology 2002 (Endorectale)– Sensibilité: 69% Spécificité: 89– Exactitude diagnostique de l’EEC: 82% (impact + PSA et DRE)
• Wang, Radiology 2004– Sensibilité: 42% Spécificité: 95%– VPP: 74,5% VPN:83,8%
L’IRM Fonctionnelle en 2008
A: IRM Dynamique+/- gadolinium
B: Spectro-IRMSpectre metabo des protons d’hydrogen> 0,75
C: IRM de diffusion
Les « Nomograms »
• Nombreux « Nomograms » Kattan, J Urol 2001• Prévoir si les biopsies vont être Positives
– Age, PSA, PSAL/T, TR – Carlson, Urology 1998 et Snow, J Urol 1994 (validés)
• Prévoir le stade pT– Gleason, Stade clinique, PSA, Nb BP+– Partin, JAMA 1997 (validé)– Kattan, Cancer 1997 (validé)
• Prévoir la progression tumorale post-thérapeutique– D’Amico, JCO 1999 (validé)– Kattan, Cancer 1997 (validé)
Calcul du risque…..MSKCC.org
Mr T 56 ans
Les « Nomograms mixtes »
• IRM endorectale + Kattan Nomograms – Améliorent la détection des pT3b
• Scardino, Radiology 2007
Le Traitement….
Cancer de Prostate LocaliséVers la robotique ou les Ultrasons ?
Phase I
Le Traitement Chirurgical Curatif
Prostatectomie Radicale
Phase I
Le Traitement Chirurgical Curatif
PSA, Stade clinique, Score de Gleason
Survie 90% à 5 ans si localisé à la prostate30% à 5 ans si extraprostatique
Continence50% à 2 mois90% à 1 an
Sexualité70% d’impuissance à 3 ans (+65 ans)
Phase I
Les Traitements Complémentaires après Chirurgie
• Stades pT3, MC+, VS+ = 40 à 50 % de progression à 5 ans• Progression = PSA > 0.2 ng/ml (X2)• Progression biologique = 50% de patients DCD à 5 ans • Locale ou à distance ?• Traitement immédiat ou surveillance PSA ?• Biopsie si PSA <1 ng/ml ? / Scintigraphie si > 40-50 ng/ml• Comment traiter ? Quand traiter ?
• Récidives locales Progression à distance– VS neg - VS pos– Gleason <7 - Gleason >7– PSA Nl pdt 1 an - Récidive < 6 mois– PSA X 2 > 10 mois - PSA X2 < 6 mois– Radiothérapie - Hormonothérapie
Phase I
Evaluation Tables de Kattan
Points 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Preop PSA0.1 0.2 0.3 0.5 0.7 1 2 3 4 6 8 100
Gleason sum5 7 9
4 6 8 10
Extraprostatic ext.None Focal
Inv.Capsule Established
Surgical marginsNeg
Pos
Seminal ves.invasionNo
Yes
Lymph nodesNeg
Pos
Total points 0 40 80 120 160 200 240 280
84-month recurr free prob.0.010.10.30.50.70.80.90.950.980.99
Phase I
Le Traitement par Radiothérapie Externe Curative Conventionnelle ou Conformationnelle
Survie 90% à 5 ans si faible risque d’être extraprostatique30% à 5 ans si risque important d’être extraprostatiqueComplications digestives3% à 30% (Koper 99, Schulteiss 95)Complications urologiques3% à 23% (Dearnaley 99, Zelefsky 99)Sexualité25% et 44% d’impuissance à 3 mois et 12 mois (5 et 20% conformationnelle)
Phase I
Les Traitements Complémentaires à la Radiothérapie
• PSA Nadir = 0.5 ng/ml• < 0.5 ng/ml = 80-90% DF à 5 ans• 0.6-1 ng/ml = 29-60% DF à 5 ans (Zincke 1992)• 1 ng/ml = 63-100% de récidive
• Quand traiter la progression sous Radiothérapie ?• Critères de l’ASTRO 1996 : 3 dosages successifs• Hormonothérapie
• Cancer localement avancé• Rx + Hormonothérapie (Pilepich 1995, Bolla 1997)• Phase III EORTC : 62% / 79% survie spécifique à 5 ans
Phase I
Le Traitement par Curiethérapie
• Indications
– T1 / <T2b
– Gleason < 7
– PSA < 10
– 40-50 g
– Pas de chirurgie de la prostate
– Pas de troubles mictionnelles
– Sous AG ou Loco-régionale
Survie 80 à 90% à 5 ans si PSA < 10 et Gleason < 7 (Zelefsky 99, Sharkey 99)30% à 5 ans si PSA > 10 (Brachman 00)
Nadir efficacité 0.5-1 ng/ml, PSA Nadir 1 à 3 ans ??
3-20% BP+ après traitement
Bump PSA: entre 12 et 18 mois (33%)
Rétention aigue d’urine 4%
Incontinence 0% à 13%
Grains radioactifs
Phase I
Le Traitement par Ultrasons Focalisés Transrectaux: Ablatherm
IndicationsT1-T2
Sous Loco-régionale
PSA Nadir à 3 moisSurvie 90% sans traitement complémentaire à 5 ans
80% de PSA normaux à 1 an
20% de BP+ après traitement
Sténose urétrale 13%
Impuissance 22%
Incontinence 12%
Phase I
Les Traitements Combinés …
Prostatectomie et Radiothérapie Adjuvante
(EORTC) Bolla et al. Lancet., 2005 Baisse de 50% Rechutes Biologiques
Prostatectomie et Hormonothérapie
Néo-adjuvante ? Aucune série n’a fait la preuve d’une majoration de la survie sans progression biologique ni de majoration de la survie spécifique.
Adjuvant ?Améliore la survie globale des N+ Messing 1999 Goserilin/orchidectomieAméliore la survie sans progression Iversen 2002 Casodex 150 (20% de prostatectomie … stade T1-T4…) EPC
à 5 ans
Baisse de 25% Rechutes Biologiques
La prostatectomie pour les cancers à haut risque
Le Curage Etendu…. Heidenreich A et al., Proc ASCO 2004
pN+ predictedpN+ predicted pN+ observedpN+ observedPSA < 10 ng/mlPSA < 10 ng/mlGleason 2 – 4 0% 0%Gleason 5 – 7 2 – 8% 10%Gleason 8 – 10 8% 57%PSA 10 – 20ng/mlPSA 10 – 20ng/mlGleason 2 – 4 0% 0%Gleason 5 – 7 12% 29%Gleason 8 – 10 27% 80%PSA > 20 ng/mlPSA > 20 ng/mlGleason 2 – 4 0% 0%Gleason 5 – 7 27% 39%Gleason 8 – 10 34% 55%
Le Curage Etendu….Heidenreich A et al., Proc ASCO 2004
Cancer de Prostate MétastatiqueDe l’espoir ?
Phase II
Mécanismes d’Echappement Hormonal
Depriveandrogen
Cel
l num
bers
Time
Androgen-independentcells take over
Responsive
Dependent
Independent
Cancer localisé
Cancer Hormonosensible
Cancer Hormonorésistant
Hormones
Chimiothérapie
Temps
SensiblesDépendantes
Indépendantes
Phase II
Phase IIPhase I Phase III
Le Traitement Hormonal La Castration
• Huggins et Hodges 1941 (Nobel 1966)
• Priver la tumeur d’hormone mâle (Testostérone/DHT)
• Disparition des lésions cliniques et normalisation des marqueurs ( 5 à 10%)
• La plupart des réponses sont partielles (40 à 80%) (Murphy 1980)
• 100% des patients ayant initialement répondu vont présenter une récidive
• Délais de progression entre 18 et 24 mois
• Délais de décès entre 30 et 36 mois
• Hormonothérapie = Castration = Traitement palliatif
Phase II
VACURGByar 1998
Le Traitement Hormonal« Chirurgical »
• La castration chirurgicale– Orchidectomie ou pulpectomie
– Supprime la source testiculaire des androgènes
Phase II
Le Traitement Hormonal« Chimique »
• Les oestrogènes de synthèses– DISTILBENE (Diethylstilboestrol)– Inhibent l’axe hypothalamo-hypophysaire– Traitement de seconde intention
• Les Analogues – DECAPEPTYL– ZOLADEX– ENANTONE– En début de traitement augmentation des taux sérique de LH et testostérone
• Les anti-androgènes Stéroidiens– Action hypothalamo-hypophysaire et périphérique– ANDROCUR 200 à 250 mg/J
• Les anti-androgènes Non Stéroidiens– Action périphérique pure– EULEXINE 750 mg/J – ANANDRON 150 mg/J – CASODEX 50 mg/J
Phase II
Le Traitement Hormonal et ses EIIInvalidants, Constants, Intensité variable selon les individus
EII Flutamide
EULEXINE
Bicalutamide
CASODEX
Nilutamide
ANANDRON
Cyprotérone
ANDROCUR
DES
Distilbène
Analogues
DECAPEPTYL (IM)
Analogue de la GnRH
ZOLADEX (Implant SC)
Agoniste LHRH
ENANTONE (SC ou IM)
Analogue de la GnRH
Baisse de libido + + + + +
Impuissance + + +
Troubles de l’humeur
Syndrome dépressif
+ +
Bouffées de chaleur + +
Gynécomastie +/-douloureuse
+ + + + (25%)
Toxicité cardiovasculaire
+ + (8-33%)
Toxicité digestive Diarrhée
Nausées
Hépatite
Hépatique (moindre)
Nausées
Vomissement
Hépatite
Hépatite
Troubles visuels 25%
Fibrose pulmonaire 1 à 2%
Intolérance à l’alcool +
Migraines +
Photosensibilisation +
Flare up
Phase II
Le Traitement Hormonal• Traitement hormonal immédiat recommandé (BAS)
– Une augmentation de survie ? (MRC 1997)– Une augmentation du délai sans progression (Seltzer 1998)– Une augmentation de la qualité de vie (MRC 1997)
• Bénéfice du BAC / BAS controversé et Faible – + 2 à 3% de survie à 5 ans (PCT 1995, PCT 2000, Schmitt 21001)– Morbidité + lourde du BAC/BAS – Recommandé le 1er mois pour éviter le Flare-up– Début 5 jours avant la première injection puis poursuivre 1 mois
• Traitement par anti-androgènes en monothérapie – Améliorerait la qualité de vie– Peut être proposé chez les hommes jeunes au PSA< 100 ng/ml
Phase II
Traitement Hormonal intermittent ?
• Non recommandé en pratique courante
• Pas d’augmentation de la durée de vie
• Pas d’augmentation de la période d’hormonosensibilité
• Etude de phase III en cours (SWOG-EORTC, NCIC, SEUG9901) = Survie ?
• Qualité de vie augmenté
• Peut être proposé
– A des patients volontaires
– Bon répondeurs à la castration PSA normal (< 6 mois)
– BAC pendant au moins 6 mois
• Valeur du PSA conduisant à la réintroduction du ttmt n’est pas validée (10-20 ng/ml)
Phase II
Syndrome du retrait des anti-androgènesSyndrome du rebond aux anti-androgènes
• 40% de réponse CliniQ ou BiologiQ à l’arrêt de l’AA (Scher 1993, Dupont 1993)
• Réponse moyenne de 4 à 6 mois (Kelly 1998, Scher 1997)
• Prolifération de cellule avec un Récepteur au Androgènes muté (Veldscholte 1992)
• +++ avec le Flutamide
Echappement HormonalHormono-indépendance
• Echec du traitement hormonal de 1ère ligne (Scher 1996)• Reprise évolutive biologique ou clinique malgré une castration
efficace• En moyenne dans un délais de 18 mois• Elévation du PSA de 50% par rapport au PSA nadir sous
traitement sur 2 dosages successifs à 15 jour d’intervalle (Waselenko 1997)
• Utilisation du PSA comme marqueur à ce niveau = délicate• Sélection de clones hormono-indépendants pré-existant au
traitement• Mutation du récepteur aux Androgènes
Phase III
Hormonothérapie de 2ème ligne• Bicalutamide à forte dose (150 à 200 mg/J per os) (Scher 1997, SWOG 2001)
– Action chez 25% des malades (diminution des douleurs)
• Diethylstilbestrol (DISTILBENE 1 mg/J per os) (Smith 1999)– 50% de réponses objective sur le PSA– 20% sur l’amélioration subjective des symptômes– En 3 mg/J 62% de RC+RP mais 33.3% d’EII (Grade III-Thromboembolique) Chang 1996)
Echappement HormonalHormono-résistance
• Echec du traitement hormonal de 2ème ligne (Scher 1996)
• Inhibiteur de la production de PRL (Bromocriptine) ?– Baisse métabolisme de la Testostérone
– Prévient le syndrome d’échappement aux AA
La chimiothérapie
• Indications– Echappement hormonal
– Progression biologique après arrêt de l’antiandrogen
– Castration efficace (Testostérone)
– Deux élévations consécutives de PSA à 1 semaine d’intervalle
– PSA > 5 ng/ml avec scintigraphie négative
– > 1 Nouvelle localisation à la scintigraphie
• Réponse– Diminution des sites métastatiques
– Diminution du PSA > ou = 50% 1 mois après traitement
• Echec– Une ou plusieurs nouvelles localisations à la scintigraphie
– Augmentation de 25% du PSA / niveau de base
– Augmentation de 50% du PSA / niveau nadir
La Chimiothérapie
Etudes prospectives randomisées
Facteurs Pronostiques de la Chimiothérapie
• Index Performance Status +++• Hémoglobine +++• Atteinte hépatique?• Délai entre castration et chimiothérapie ?• Réponse PSA > ou = 50% à 1 Mois ?• PSA initial ??• Aspect scintigraphique ??• Poursuite de la castration ???
Estramustine–Taxane : Survival
NR 166081E 280 tid/3 daysP 100 mg/m2 3–4 weeks
Berry
16.4–19.2 177063E 280 tidP 90 mg/m2 6–8 weeks
Hudes
NR 17NR34E 600 mg/m2 qdDP 120 mg/m2/96 hoursq3 weeks
Hudes
13.5–36 207737E 280 tid/5 days70 mg/m2 q3 weeks
Petrylak
17.0–25 20NR47E 10 mg/kg/d/ 5 daysD 70 mg/m2 q3 weeksHC 40 mg qd
Savarese
12–25236834E 280 tid/ 5 daysD 40–70 mg/m2 q3 weeks
Petrylak
95% CIMédiane
1-an survie
(%)nSchémaEtude
Survie Totale / TAX 327
Mediansurvival Hazard
(mos) ratio p-value
Combined: 18.2 0.83 0.03D 3 wkly: 18.9 0.76 0.009D wkly: 17.3 0.91 0.3Mitoxantrone 16.4 – –
Months
0 6 12 18 24 30
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1.0
Docetaxel 3 wkly
Docetaxel wkly
Mitoxantrone
Pro
babi
lity
of s
urvi
ving
Docétaxel (TAXOTERE(R)): Etude TAX327 AMM 2004
Amstrong, Clin Cancer Res 2010 Etude de phase III
Cabazitaxel (JEVTANA(R)): Etude TROPIC FDA 2010 EMEA 2011
2ème ligne DocétaxelAugmente survie globale de 2.4 moisEI: NeutropéniePrescription systématique de G-CSF
De Bono, Lancet 2010 Etude de phase III
Acétate d’Abiratérone (Zytiga®)
Bloque le CYP17 (Cytochrome P450 C17)Inhibiteur sélectif de la synthèse des androgènes
TesticulairesSurrénaliens Intratumoraux
Acétate d’Abiratérone (Zytiga®) Etude COU-AA-301De Bono, N Engl J Med 2011, Phase III
Etude de phase IIIn= 1195 patientsGain = 4,6 mois de médiane de survie
Nouveaux standards de traitement dans le cancer de prostate avancé
Etude de phase III à Venir…
La Chimiothérapie de Demain dans le Cancer de Prostate
Néoadjuvante
Adjuvante
Rechute PSA
KPHR, sans métastase
KPHR, avec métastases
Options de 2ème Ligne
Actuellement UtiliséeEn cours d’évaluation
Histoire Naturelle du Traitement du KP
Les Antiangiogéniques dans le cancer de la prostate en 2011 ?
A ne plus considérer comme une voie de développement dans le KPMRH…D’autres voies: double inhibiteur MET-VEGFR-2 (Cabozantinib mais pas de phase III)
D’autres voies pour le traitement du KP M+…..
La Clustérine (OGX-011) (Antisens de 2ème génération)Objectif = freiner les mécanismes de résistance de la cellule tumoraleEtude de phase III en cours avec docétaxel (SYNERGY – objectif survie globale)
D’autres voies pour le traitement du KP M+…..
L’Orteronel (TAK-700) Agus ASCO 2011Grande spécificité pour le CYP17Inhibiteur enzymatique non stéroïdienProfil de toxicité favorableProfil d’activité séduisantLe CYP17 caractérisé par deux fonctions 17-hydroxylase et la 17.20 lyase
Les Autres Traitements
• Radiothérapie locale
• Radiothérapie métabolique
• Corticostéroides
• Biphosphonates
• Calcitonine
• Morphiniques
• Chirurgie d’urgence
Résultats de la radiothérapie métabolique
La radiothérapie métabolique et KPMRC (Intérêt des émetteurs de particules )
Alpharadin®Parker, ESMO 2011, Etude ALSYMCA de phase III
Nilsson, Lancet Oncol 2007
Irradiation de l’ensemble des M+ osseuses223Ra = particules a à haut pouvoir ionisantFaible toxicité médullairePhase III = Amélioration survie globale du KPMRC
Strontium-89 (Métastron ® Amersham, GB)
Samarium-153 (Quadramet® Cis Bio, France)
Radium-223 (Alpharadin®, Algeta, Norvège)
Prostatectomie et chimiothérapie Néo-adjuvante
Plantade A et al. Bull Cancer., 2007.
Prostatectomie et Chimiothérapie Adjuvante
Plantade A et al. Bull Cancer., 2007.
Prostatectomie et Chimiothérapie Les Protocoles de Demain
Plantade A et al. Bull Cancer., 2007.
400 malades, randomisation stoppée 11/06, résultats fin 2009…
Conclusion