CANNES CINEMA

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Édito page 423es Rencontres Cinématographiques de Cannes page 6Les événements page 8Les stages des RCC page 26Panorama des Festivals page 29Le Cinéma s’engage - Rétrospective page 37Cinéma à la carte page 52Les invités des RCC page 57Informations pratiques page 78Les lieux des projections page 82Dates et horaires des projections page 85Remerciements page 97

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édito

Les 23es Rencontres Cinématographiques de Cannes


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« Je ne veux pas faire un produit que l’on jette » ?

Aux côtés de Raoul Peck, ici mis en exergue en manière de solidarité envers

son pays, les réalisateurs engagés dont les œuvres illustrent le thème de ces

23es Rencontres Cinématographiques de Cannes savent bien que – n’en

déplaise à Quentin Tarantino – le cinéma ne sauvera pas la planète. Mais

tous, au-delà de leur exigence de témoigner et de dénoncer, ont conscience

que, même s’ils demeurent peu mesurables, ses effets sont tout à fait réels

sur chacun de nous.

Car c’est bien de cette notion de masse que le septième art hérite ses lettres de noblesse, de

cette immédiateté dans la sensibilisation et la compréhension qu’il tire sa force

d’identification. Art contemporain par excellence, il nous parle simplement d’humanité.

«Vaste programme ! » dirait un certain. Certes… et dont le triptyque justice - politique -

société, sous-tendu par le pouvoir et ses perversions, vient jouer ici son rôle d’implacable

révélateur.

« Un scénariste doit chaque jour tuer son père, violer sa mère et trahir sa patrie. » Les mots

de Luis Buñuel, bien que celui-ci eût coutume de leur dénier tout crédit au regard de la force

des images, retrouvent encore toute leur acuité.

Ainsi, à travers Rétrospective, Cinéma à la carte, stages, ateliers et un exceptionnel ciné-

concert, mais aussi Panorama des festivals, l’équipe de Cannes Cinéma nous convie à

rejoindre la légitimité de ces cinéastes qui parviennent à s’extraire d’eux-mêmes pour fondre

leur regard dans celui de l’autre, pour devenir acteur et non plus simple spectateur.

En ce sens, mais aussi parce qu’elles sont avant tout une jubilatoire fête du cinéma mise

en scène avec passion autour de nombreux invités, ces Rencontres 2010, terrain propice à

l’échange ou à la controverse, s’annoncent d’autant plus excitantes et stimulatrices, pour

l’homme en tant que citoyen du monde, d’un salutaire perceptionnisme.

Bernard Brochand

Député-Maire de Cannes


23es Rencontres Cinématographiques de Cannes



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Cannes Cinéma organise, chaque année en décembre, les

Rencontres Cinématographiques de Cannes. Cet événement propose

différentes sélections de films : Panorama des Festivals, Cinéma à

la carte, une sélection thématique… et de nombreux stages et

ateliers d’initiation à différents métiers du cinéma (Critique de

Cinéma, Critique Radio, Scénario, Musique de Film...), animés par

des professionnels de renom.

Chaque jour, des séances de cinéma, ont lieu au théâtre La Licorne,

à l’espace Miramar, au Studio 13, au cinéma le Raimu et au

cinéma les Arcades.

Une programmation exceptionnelle, où la plupart des séances

seront présentées par des professionnels, parmi lesquels quelques-

uns des principaux critiques de la presse nationale spécialisée.

Certains films seront également projetés en présence des équipes

de tournage : techniciens, réalisateurs ou acteurs.

Pour la 23e édition, Cannes Cinéma a choisi pour thème

Justice, politique, société, le cinéma s’engageJustice, politique, société… le cinéma a, depuis sa naissance,

accompagné la grande marche de la planète.

Relater, dénoncer, défendre, affirmer… le Septième Art s’est depuis

toujours nourri d’événements politiques, sociaux ou judiciaires

pour représenter et commenter l’histoire contemporaine et revisiter

les grandes périodes de notre passé à travers le prisme du présent.

Ce programme est donné à titre indicatif et il est susceptible d’être modifié.


Les événements



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Les Émotifs anonymesDate de sortie prévue le 22 décembre 2010

France, Belgique, 2010, 1h20, 35 mm

Réalisation Jean-Pierre Améris scénario Jean-Pierre Améris et Philippe

Balsband image Gérard Simon musique Pierre Ardenot interprétation

Isabelle Carré, Benoît Poelvoorde...

Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique,

chocolatière de talent, sont deux grands émotifs rapprochés par

leur passion commune pour le chocolat. Ils tombent amoureux

sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les

éloigner l’un de l’autre. Surmonteront-ils cet obstacle ?

Soirée d’ouverture - soirée présentée par Alain Bévérini

Lundi 6 décembre 2010 - 19h - Théâtre Croisette / Palais Stéphanie - sur invitation

Film d’ouverture Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris, en avant-premièreet en présence de Philippe Balsband co-scénariste (sous réserve).

Exposition au Théâtre La Licorne - Du 7 au 12 décembre 2010Autour de la Bataille du rail - une exposition de l’association «Ceux du rail».Le vernissage aura lieu le mardi 7 à l’issue de la projection du film The Navigators de Ken Loach.

Fin 1941, René Clément et Henri Alekan réalisent un documentaire «Ceux du

rail», un parcours en train de Nice à Marseille. Alekan membre du groupe de

résistants « 14 juillet » filmait pendant les interruptions de tournage des

installations allemandes. Il envoyait ensuite les photogrammes

clandestinement à Londres.

Ce court métrage servira, à la Libération, de référence au Conseil National de

Résistance lorsqu’il sera question de réaliser un film à la gloire de la

Résistance : la Bataille du rail qui obtiendra le grand prix du jury au premier

Festival de Cannes en 1946.

L’exposition est constituée de documents et photos de «Ceux du rail», de

photos de tournage et d’affiches de La bataille du rail.

L’association «Ceux du rail»C’est fin 1996 qu’un groupe de cheminots amoureux du cinéma décide de fonder uneassociation de cinéphiles. À leur demande, Henri Alekan devint le Président d’honneur et lesautorisa à utiliser le titre du documentaire « Ceux du rail » comme nom de leur association .En 2011 pour le Festival de Cannes, tous les adhérents présents (prés de 100) voteront pour leur17e «Rail d’or» dans le cadre de la Semaine de la Critique.


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Clin d’œil à Philippe Harel - en sa présence

Mardi 7 décembre 2010 - 14h - Miramar

On achève bien les chevauxÉtats-Unis, 1969, 2h, 35 mm, vostf

Réalisation Sydney Pollack scénario James Poe et Robert E. Thompson image

Philip H. Lathrop musique Johnny Green interprétation Jane Fonda, Michael

Sarrazin...

Pendant la Grande Dépression des années 1930, en Californie,

Robert Sybesten se présente à l’un des nombreux marathons de

danse organisés à travers le pays, doté d’un prix de 500 dollars. À la

recherche d’une partenaire, il rencontre Gloria Beattie avec qui il va

danser jusqu’à épuisement.

Séance d’ouverture des stages des RCCMardi 7 décembre 2010 - 9h - La Licorne

Séance présentée par Roland Hélié

Journal intime des affaires en coursFrance, Suisse, 1997, 1h53 - Documentaire

Réalisation et scénario Philippe Harel et Denis Robert image Olivier Raffet

musique Philippe Eidel

Philippe Harel et Denis Robert prolongent le travail de journalistede ce dernier, à partir de son livre Pendant les affaires, les affairescontinuent. Une enquête sur la corruption et le blanchimentd’argent impliquant des personnalités du juridique et du politique,de la sphère privée à la vie publique.


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Hommage à Yves Boisset - en sa présence

Mardi 7 décembre 2010 - 14h - La Licorne

Séances spéciales Mardi 7 décembre 2010 - 16h - Studio 13 - séance présentée par Yves Boisset

Jeudi 9 décembre 2010 - 18h30 - le Raimu - séance présentée par Maître Gilbert Collard

Le Pull-over rougeFrance, 1979, 2h, 35 mm

Réalisation et scénario Michel Drach, image Jean Boffety, musique Jean-

Louis d'Onorio, interprétation Serge Avédikian, Roland Bertin...

En 1974, une petite fille, est retrouvée morte à proximité de

Marseille. Christian Ranucci, dans les parages au moment du

meurtre, devient suspect et est arrêté. Après une harassante garde

à vue, il finit par avouer, puis se rétracte. Malgré les failles du

dossier judiciaire, il est condamné à mort.

Les Mystères sanglants de l’OTSFrance/Canada, 2005, 1h05, documentaire

Réalisation Yves Boisset, image Alain Dupras, musique Olivier Auriol

Entre 1994 et 1997, 74 membres de l'Organisation du Temple

Solaire meurent dans des conditions troubles. Suicides ?

Assassinats collectifs ? À partir de nombreux témoignages

(journalistes, avocats, proches des victimes), Yves Boisset tente

d'éclairer cette thèse de l'assassinat, ignorée par la justice.


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The Navigators Grande-Bretagne, 2001, 1h36, 35 mm, vostf

Réalisation Ken Loach scénario Rob Dawber image Barry Ackroyd et Mike

Eley musique George Fenton interprétation Dean Andrews, Thomas Craig...

Mick, Paul, Gerry et leurs copains travaillent au dépôt de chemins

de fer de Sheffield, à l'entretien et la signalisation des voies. Ils

accueillent la privatisation de British Rail avec une certaine

insouciance. La politique libérale du gouvernement va pourtant

profondément affecter leurs conditions de vie.

Séance spéciale en partenariat avec l’association «Ceux du rail»

Mardi 7 décembre 2010 - 16h - La LicorneÀ l’issue de la séance, un apéritif sera offert à l’occasion du vernissage de l’expositionAutour de la Bataille du rail

Séances Panorama des FestivalsMardi 7 décembre 2010 - 19h - La LicorneMercredi 8 décembre 2010 - 9h - Studio 13Séance en avant-première et en présence de la réalisatrice Alix Delaporte

Angèle et Tony- Prix Michel d'Ornano au Festival de Deauville 2010

Sortie prévue le 26 janvier 2011 France, 2009, 1h26, 35 mm

Réalisation et scénario Alix Delaporte image Claire Mathon interprétation

Clotilde Hesme, Grégory Gadebois...

Un port de pêche en Normandie. Une petite annonce les a mis sur le

même chemin : Angèle débarque dans la vie de Tony. Angèle est

brusque, elle ne connait rien à l'amour et ses tentatives de séduction

sont repoussées par Tony. Trop belle, trop déroutante, il ne peut croire

qu’elle est là pour lui...


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Clin d’œil à Philippe Harel - en sa présence

Mardi 7 décembre 2010 - 20h30 - Studio 13Mercredi 8 décembre 2010 - 14h - Les Arcades

Extension du domaine de la lutteFrance, 1999, 2h, 35 mm - Interdit aux moins de 12 ans

Réalisation Philippe Harel scénario Philippe Harel et Michel Houellebecq,

image Gilles Henry, interprétation Philippe Harel, José Garcia...

Notre héros est cadre d’une société d’informatique. Déprimé, en

misogynie croissante depuis sa dernière rupture, il part en voyage

d’affaire avec son collègue Tisserand qui est obsédé par l’envie de

trouver une femme. Il lui expose sa vision de la sexualité et lui

suggère de tuer les femmes qu’il ne peut avoir.


Mardi 7 décembre 2010 - 20h30 - le Raimu

Un CondéFrance, 1970, 1h35, 35 mm

Réalisation Yves Boisset scenario Yves Boisset et Sandro Continenza image

Jean-Marc Ripert musique Antoine Duhamel interprétation Michel Bouquet,

Françoise Fabian...

Tavernier, surnommé “le Mandarin”, conduit en parallèle son

ascension politique locale et ses affaires criminelles. Après

l’assassinat d’un patron de boîte de nuit, deux policiers décident

d’agir : Barnero, un jeune flic déterminé, et Favenin, désabusé

mais bien décidé à lutter contre la corruption.


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Mercredi 8 décembre 2010 - 9h - La Licorne

La Femme flicFrance, 1980, 1h43, 35 mm

Réalisation Yves Boisset scénario Yves Boisset et Claude Veillot image

Jacques Loiseleux musique Philippe Sarde interprétation Miou-Miou, Jean-

Marc Thibault...

L’inspecteur de police Corinne Levasseur est mutée à Lens, où elle

se voit confier une affaire concernant la mort d’une petite fille.

Elle découvre alors un réseau de prostitution enfantine. La

progression de son enquête est vite entravée par la pression des

notables de la ville...


Mercredi 8 décembre 2010 - 11h - La Licorne

Le Juge Fayard dit le shériffFrance, 1977, 1h52, 35 mm


Jacques Loiseleux musique Philippe Sarde interprétation Patrick Dewaere,

Aurore Clément...

Fayard, jeune juge, mène l’enquête sur une sombre affaire de hold-

up. Les confusions du dossier éveillent ses soupçons : des

personnalités haut placées pourraient être impliquées. Surnommé

“le shériff” pour son intégrité, Fayard décide de faire éclater la

vérité, quel qu’en soit le prix.


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Une vie de chatSortie prévue le 15 décembre 2010

France, 2010, 1h10, numérique, animation

Réalisation Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol scénario Alain Gagnol

musique Stéphane Cortal voix Dominique Blanc, Bruno Salomone,

Bernadette Laffont…

Dino, le chat, mène une double vie. Le jour, il est avec Zoé, la

fillette d’une commissaire de police. La nuit, il escalade les toits de

Paris avec Nico, un habile cambrioleur. Jeanne, la commissaire de

police, doit à la fois arrêter le voleur et surveiller une statue géante

: le Colosse de Nairobi.

Séance spéciale “Folimage” - en avant-premièreMercredi 8 décembre 2010 - 14h - Miramar Cette projection est organisée par Cannes Cinéma en partenariat avec le service Jeunesse etPrévention de la ville de Cannes

Hommage à Claude ChabrolEn présence de la scénariste Odile BarskiMercredi 8 décembre 2010 - 14h - La Licorne

Jeudi 9 décembre 2010 - 20h45 - Raimu

BellamyFrance, 2009, 1h50, 35 mm

Réalisation Claude Chabrol scénario Claude Chabrol et Odile Barski, image

Eduardo Serra, musique Matthieu Chabrol interprétation Gérard Depardieu,

Clovis Cornillac...

Comme chaque année, le commissaire Bellamy est en vacances à

Nîmes dans la maison de famille de sa femme. Massif, fatigué, il

essaye d’arrêter l’alcool. Arrivent à l’improviste son jeune frère

Jacques, raté et instable, ainsi qu’un inconnu en fuite qui dit avoir

«tué quelqu'un qui voulait mourir»...


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Hommage à Claude ChabrolEn présence de la scénariste Odile Barski Mercredi 8 décembre 2010 - 16h - La Licorne

Clin d’œil à Georges Lautner Mercredi 8 décembre 2010 - 16h - Studio 13 - en présence de Georges Lautner

L’Ivresse du pouvoirFrance, Allemagne, 2005, 1h50, 35 mm


Eduardo Serra, musique Matthieu Chabrol, interprétation Isabelle Huppert,

François Berléand...

Jeanne Charmant Killman, juge d'instruction, enquête sur une

affaire complexe de concussion et de détournements de fonds

mettant en cause le président d'un important groupe industriel. Á

mesure qu’elle avance dans ses investigations, elle voit son

pouvoir s'accroître, mais aussi sa vie privée se fragiliser.

Le Septième juréFrance, 1962, 1h36, 35 mm

Réalisation Georges Lautner scénario Pierre Laroche, Jacques Robert image

Maurice Fellous musique Jean Yatove et Antonio Vivaldi interprétation

Bernard Blier, Francis Blanche...

Tandis que sa femme et ses enfants font une balade en barque, un

pharmacien part se promener en forêt. Il découvre une jeune

femme prenant le soleil, se jette sur elle et, comme elle résiste,

l’étrangle. L’amant de la jeune femme est accusé du meurtre, le

pharmacien se retrouve juré à son procès…


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Ciné-concert - La Passion de Jeanne d'Arc de Carl T. DreyerMercredi 8 décembre 2010 - 20h30 - Théâtre Debussy / Palais des FestivalsMusique composée par Jo Van Den Booren et interprétée par l'Orchestre Régional de CannesProvence Alpes Côte d'Azur dirigé par Philippe Bender

Cette soirée est organisé par Cannes Cinéma en partenariat avec la Ville de Cannes, le Palais desFestivals, l’Orchestre de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur et l’association Andantino.

La Passion de Jeanne d’ArcFrance, 1928, 1h28, 35 mm, muet

Réalisation Carl Theodor Dreyer scénario Carl Theodor Dreyer et Joseph Delteil,

image Rudolph Maté, interprétation Maria Falconetti, Michel Simon...

Le procès de Jeanne d'Arc est instruit par des juges ecclésiastiques à

la solde du gouverneur anglais du château de Rouen. Face aux

questions insidieuses et aux menaces de torture, Jeanne d'Arc finit

par signer son abjuration mais se repend. La décision du tribunal sera

l'immolation sur le bûcher...

L’association ANDANTINO fête ses 10 ans !À l’occasion de ce ciné-concert, l’association ANDANTINO fêtera ses 10 ans. ADANTINO est

l'Association des Partenaires de l'Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes Côte d'Azur.

Séances Panorama des FestivalsMercredi 8 décembre 2010 - 18h - La LicorneSéance en avant-première et en présence du réalisateur Agustí Vila

La Mosquitera - Antigone d'or au Cinémed 2010

Date de sortie inconnue à ce jourEspagne, 2010, 1h35, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Agustí Vila image Neus Ollé-Soronellas musique Alfons

Conde interprétation Geraldine Chaplin, Martina Garcia...

Une famille citadine de milieu aisé est rongée par la culpabilité : la mère

se sent coupable envers ses enfants, le père à cause de la bonne, et le

fils se sent responsable de tout être vivant, surtout des chats et chiens

abandonnés qu'il ramasse dans la rue pour ensuite s'emmurer dans le

silence.




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Hommage à Claude ChabrolEn présence de la scénariste Odile Barski Jeudi 9 décembre 2010 - 9h - Studio 13

MasquesFrance, 1987, 1h40, 35 mm


Jean Rabier, musique Matthieu Chabrol, interprétation Philippe Noiret,

Robin Renucci...

Christian Legagneur est producteur et présentateur d’une émission

de télé très populaire. Un jeune journaliste, Roland Wolf, lui

propose d’écrire sa biographie. Legagneur l’invite à venir travailler

dans la maison de campagne où il vit entouré de ses proches,

dans une ambiance apparemment familiale.

Clin d’œil à Éric Valette - en sa présence

Jeudi 9 décembre 2010 - 14h - Studio 13Vendredi 10 décembre 2010 - 11h - La Licorne

Une affaire d’état France, 2009, 1h38, 35 mm

Réalisation Éric Valette scénario Alexandre Charlot, Franck Magnier et Éric

Valette image Vincent Mathias musique Noko interprétation André

Dussollier, Thierry Frémont...

Quel point commun entre l’explosion d’un avion chargé d’armes

au-dessus du Golfe de Guinée et le meurtre d’une escort-girl dans

un parking parisien ? Tandis que Nora Chayd, fougueuse

inspectrice, enquête, Victor Bornand, éminence grise de l’Élysée

pour les affaires africaines, tente d’étouffer la crise.


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Clin d’œil à Fabien Onteniente - en sa présence

Jeudi 9 décembre 2010 - 16h30 - La Licorne

Grève partyFrance, 1998, 1h26, 35 mm

Réalisation Fabien Onteniente scénario Fabien Onteniente et Bruno Solo

image William Watterlot interprétation Daniel Russo, Bruno Solo...

En ce mois de mai, c’est jour de grève. Monsieur Jean, ex-soixante-

huitard, est libraire au quartier latin. Un ami gréviste vient lui

demander aide et conseils, tandis que les riverains profitent de

cette journée libre pour traîner dans l‘échoppe. La librairie devient

alors l’antre de la lutte sociale.

Clin d’œil à Vincent GlennProjection en avant-première et en présence du réalisateurJeudi 9 décembre 2010 - 18h - Studio 13

Indices (de développement humain)Sortie prévue le 2 mars 2011

France, 2010, 1h21, documentaire

Réalisation et scénario Vincent Glenn images & sons Philippe Elusse,

Antoine Tracou, Meryem Delagarde, Basile Carré-Agostini musique Seb

Martel, Fantazio, Pierre Fruchard, Benjamin Colin, Las ondas martele, Les

enfants des autres.

Après Pas assez de volume et Notes sur l’OMC, Vincent Glenn se

penche sur la question du Produit Intérieur Brut dont

l’augmentation reste un objectif prioritaire chez nos élus. Un

documentaire qui tente de saisir les enjeux liés à l'émergence de

nouveaux indicateurs permettant d’autres approches politiques.


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Invasion Los AngelesÉtats-Unis, 1989, 1h33, dvd, vostf

Réalisation et scénario John Carpenter image Gary B. Kibbe musique John Carpenter

et Alan Howarth interprétation Roddy Pipper, Keith David…

John Nada, sans emploi, arrive à Los Angeles. Embauché comme ouvrier de

chantier, il s’installe dans un bidonville, à côté d’une église où il trouve un

stock de cartons remplis de lunettes noires. En enfilant une paire, il découvre

la réalité cachée : le monde est gouverné par des extra-terrestres.

Peeping TomPeeping Tom est une revue amateur dédiée aucinéma de genre et aux francs-tireurs duseptième art. Acteurs oubliés, films inclassables, curiosités detout poil… De la comédie à l’horreur en passantpar le western ou le film musical, un fanzineconçu et rédigé par des passionnés qui souhaitentcélébrer toutes les couleurs du cinéma.

Travail d'arabeFrance, 2003, 1h28, 35 mm

Réalisation Christian Philibert, scénario Christian Philibert et Yamina Guebli Image

Gilles Porte musique Michel Korb interprétation Mohammed Metina, Cyril Lecomte...

Après une peine de prison pour un délit mineur, Momo repart à zéro chez sa

sœur, dans l’arrière-pays provençal. Engagé chez “Gutti frères” par le beau-

parleur Gilou, il attaque un chantier de plomberie chez une vieille dame. Momo

va alors percer à jour les méthodes douteuses des frères Gutti.

Soirée spéciale “Politique frictions”Jeudi 9 décembre 2010 - à partir de 19h - Miramar Cannes Cinéma propose cette soirée spéciale en partenariat avec le fanzine Peeping Tomque vous pourrez découvrir sur place.19h : Travail d'arabe de Christian Philibert - en présence du réalisateur et de l’acteur principal21h : Invasion Los Angeles de John Carpenter Apéritif offert entre les deux projections.


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Séance spéciale - “Travailleurs et sans papier”Vendredi 10 décembre 2010 - 14h - La Licorne Projection suivie d’un débat organisé et animé par le Patriote

It’s a free worldGrande-Bretagne, Italie, Allemagne, Espagne, 2008, 1h33, 35 mm, vostf

Réalisation Ken Loach, scénario Paul Laverty, image Nigel Willoughby,

musique George Fenton, interprétation Kierston Wareing, Juliet Ellis...

En Angleterre, de nos jours, Angela travaille pour une agence qui

recrute de la main d’œuvre venue des pays de l’Est. Renvoyée, elle

s’associe à sa colocataire et monte sa propre agence dans leur

cuisine. Le succès rapide de cette “entreprise sociale” va mettre

l’idéal d’Angie à rude épreuve.

Travailleurs et sans-papier

La situation des travailleurs sans-papiers en France est ubuesque. Ils travaillent,payent des impôts, cotisent socialement, s’intègrent dans la société depuis parfoisplus de 10 ans mais continuent d’être privés de droits fondamentaux. Souventexploités, ils se battent aujourd’hui pour obtenir une reconnaissance et leurrégularisation.

Ce débat sera animé par Julien Camy, rédacteur en chef du Patriote avec Moamadou

Mbaye et Viviane Biri du collectif CGT-Sans-papiers, un représentant du monde de la

justice et un membre de l’association « Forum réfugiés ».


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Cinq sur l’échelle de Richter France, 2008, 11’04, Beta Num

Réalisation et scénario Myriam Moraly, image Edwin Broyer, musique Sébastien

Souchois, interprétation Stéphanie Papanian, Mattéo Brocard ...

Cinq sur l’échelle de Richter : suffisant pour réveiller certaines

personnes. Bruit de vaisselle, fenêtres et portes. Quelques meubles sont

déplacés. Les objets instables sont renversés…

Jeux de mains...France, 2007, 9’30, Beta SP

Réalisation et scénario Myriam Moraly, image Emmanuel Soyer, musique

Sébastien Souchois, interprétation Grégoire Bonnet, Myriam Moraly...

Marine est invitée pour la première fois à dîner chez les amis de son

nouvel amoureux : contre toute attente, le dîner sera sans parole…

Séance de clôture des stages des RCCVendredi 10 décembre 2010 - 17h - Théâtre La LicorneRemise des prix des stages “Moi... Jeune Critique”

Projection de deux courts métrages de la réalisatrice Myriam Moraly - en sa présence

Hommage au réalisateur Costa-Gavras - en sa présence

Samedi 11 décembre 2010 - 11h - La Licorne

L’AveuFrance, Italie, 1970, 2h20, 35 mm

Réalisation Costa-Gavras scénario Jorge Semprun image Raoul Coutard

musique Giovanni Fusco interprétation Yves Montand, Simone Signoret...

À Prague, en 1951, le vice-ministre des affaires étrangères, homme de

lutte, ancien résistant au passé irréprochable, se sent traqué. Ses

collègues l’ignorent, ses amis semblent lui tourner le dos, son

téléphone est sur écoute. Un dimanche, il est arrêté dans une rue

déserte...


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Soirée de clôture - soirée présentée par Alain Bévérini


Samedi 11 décembre 2010 - 19h - Théâtre Croisette / Palais Stéphanie - sur invitation

Projection du film Z de Costa-Gavras en copie restaurée

ZFrance, Algérie, 1969, 2h05, 35 mm

Réalisation Costa-Gavras scénario Costa-Gavras et Jorge Semprun image

Raoul Coutard musique Mikis Theodorakis interprétation Yves Montand,

Jean-Louis Trintignant...

Dans les années 60, dans un pays méditerranéen, Z, député,

président du Mouvement National pour la Paix, est renversé par

un triporteur à la sortie d’un meeting. Le juge d’instruction, chargé

d’enquêter sur cette mort que les autorités déclarent accidentelle,

va découvrir une autre vérité.


Samedi 11 décembre 2010 - 14h - La Licorne

Hanna KFrance, Israel, 1983, 1h48, 35 mm

Réalisation Costa-Gavras scénario Franco Solinas et Costa-Gavras image

Ricardo Aronovich musique Gabriel Yared interprétation Jill Clayburgh,

Jean Yanne...

Hanna Kaufman, juive, polonaise d’origine, américaine de

naissance et résidant en France, décide à 35 ans de changer de vie.

Devenue avocate à Jérusalem, elle doit défendre un réfugié

Palestinien qui revendique la propriété d’une maison ayant

appartenu à ses ancêtres avant l’occupation israélienne.


Les stages des 23es RencontresCinématographiques de Cannes



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“Regarder et écouter pour mieux voir et entendre”…

Les Stages des RCC : une longue histoire...

Dès le premier opus des Rencontres Cinématographiques de Cannes, la volonté

de transformer de jeunes collégiens et lycéens en spectateurs actifs et réactifs

fut au centre des préoccupations des organisateurs. Au fil du temps, le stage

“Moi, jeune critique” devint un parcours obligé, une évidence pédagogique… De

Télérama au Monde, de Première aux Inrockuptibles, de L’Express à Libération,

de Positif à L’Avant-scène Cinéma, des Cahiers du cinéma à Jeune Cinéma, tous

les médias ont accepté de jouer le jeu : un journaliste et un groupe de stagiaires

regardent un film ensemble et se retrouvent ensuite dans une salle pour

échanger idées, impressions, réflexions... À l’issue de cette discussion, les

stagiaires écrivent une critique qu’ils peuvent soumettre à tout moment au

journaliste qui leur prodigue alors conseils et suggestions. Pendant trois jours,

cette belle mécanique pédagogique tourne à plein pour le plus grand plaisir des

uns et des autres. Peu à peu, d’autres stages ont vu le jour aux RCC : “Lumière”

avec un chef opérateur, maquillages, effets spéciaux et cascades, leçons de

cinéma avec des réalisateurs décortiquant leurs films devant les stagiaires,

“musique de films” avec un compositeur, scénario, storyboard, doublage et

sous-titrage,… Certains pour une année, d’autres pour deux ou trois. Mais le

cœur du dispositif restait bien ce stage “Moi, jeune critique”, le plus demandé…

Une sorte de must. On le déclina en “Moi, jeune critique radio” avec un beau

succès. Ainsi chaque année depuis plus de 20 ans, plus de 200 jeunes encadrés

par des professionnels découvrent, apprennent, rêvent au cours de cette

initiation ludique et formatrice, porteuse sans conteste de vocations et

d’envies.

Gérard Camy

Président de Cannes Cinéma


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Moi... Jeune Critique (250 collégiens et lycéens)

Ces ateliers “Moi… Jeune critique” sont animés cette année par Roland Hélié (Les Fiches du

Cinéma), Caroline Vié (20 minutes), Yves Alion (l’Avant-scène Cinéma) Thierry Jobin (Le

Temps - Suisse), Alain Bévérini, réalisateur et critique, Jan Jouvert (La Marseillaise), Jean-

Philippe Guérand (TéléCinéObs), Marilyne Letertre (France soir)... Un jury “critique”

désignera les lauréats des stages “Moi... Jeune critique” après avoir lu les différents

“papiers” rédigés par l’ensemble des stagiaires durant la semaine.

Moi... Jeune Critique Radio (30 lycéens)

Cet atelier est animé cette année par Anne-Claire Cieutat de “France Bleu Alsace”.

Musique de Film (30 lycéens)

Cet atelier est animé cette année par Gilles Tinayre, compositeur.

Court métrage (15 lycéens)

Réalisation d’un documentaire sur les RCCCet atelier est encadré par Emmanuel Bonhomme, réalisateur indépendant.

Quand l’animation s’engage ! (20 lycéens)

Cet atelier sur le cinéma d'animation est encadré par Bernard Génin, écrivain, ancien

critique de Télérama. Spécialiste du genre, celui-ci a orienté son discours à la fois l'impact

politique et social de certains de nombreux dessins animés, sans oublier que le genre fut

un outil de propagande efficace.

Lumières de Cinéma (8 étudiants)

Cet atelier “Lumières de Cinéma” est animé par le Chef Opérateur Pierre-William Glenn à

l’intention des étudiants du BTS Audiovisuel option Image du Lycée Carnot de Cannes.


Panorama des Festivals




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Panorama des Festivals est une sélection effectuée par Pierre

de Gardebosc, de huit longs métrages internationaux, en

avant-première et en compétition pour les prix des 23es RCC :

le Grand Prix des RCC et le Prix du Public.

Les cinéphiles de “la ville du cinéma” pourront découvrir ces

œuvres qui ont été primées dans d’autres festivals en France

et à l’étranger. Cette sélection est une belle opportunité de se

confronter au “goût des autres”.

Lors des éditions précédentes, le public des RCC a pu

découvrir en avant-première des films ayant connu un succès

international lors de leur sortie en salle comme : Liberté de

Tony Gatlif, Lebanon de Samuel Maoz, Soul kitchen de Fatih

Akin, La Vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck,

le Secret de Brokeback Mountain d’Ang Lee, 4 minutes de

Chris Kraus, It’s a free world de Ken Loach, Gadjo Dilo de Tony

Gatlif, Mar Adentro d’Alejandro Amenabar, Ben X de Nic

Balthazar, la Vague de Dennis Gansel, Déjeuner du 15 août de

Gianni Di Gregorio…

Alors même si vous n’avez pas encore entendu parler des

films de cette sélection, n’hésitez pas et venez les découvrir !


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Le Prix du Public :Cannes Cinéma organise le Prix du Public décerné à un des films de la sélection

Panorama des Festivals. À l’issue de chaque séance de la sélection Panorama

des Festivals, le public votera pour le Prix du Public avec les bulletins de vote

qui seront distribués avant les séances.

Dotation : 1000€ offerts par Cannes Cinéma au distributeur français du film (à

défaut, à la production).

Ces Prix seront remis lors de la soirée de clôture le samedi 11 décembre à 19h au

Théâtre Croisette / Palais Stéphanie.

Le Grand Prix du Jury :Le jury décernera le Grand Prix du Jury à un des films de la sélection Panorama

des Festivals.

Dotation : 2000€ offerts par Cannes Cinéma et 2300€ (de prestation technique

en sous-titrage) offerts par Titra Film au distributeur français du film (à

défaut, à la production).

Les Jurés :Odile Barski - Scénariste - Présidente du jury

Maître Gilbert Collard - Avocat au Barreau de Marseille

Etienne Davodeau - Dessinateur de Bande Dessinée

Pierre-William Glenn - Réalisateur et Chef Opérateur

Éric Libiot - Rédacteur en chef Culture de l’Express

Patrick Raynal - Écrivain, journaliste


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Angèle et TonySortie prévue le 26 janvier 2011 France, 2009, 1h26, 35 mm

Réalisation et scénario Alix Delaporte image Claire Mathon interprétation

Clotilde Hesme, Grégory Gadebois...

Un port de pêche en Normandie. Une petite annonce les a mis sur

le même chemin : Angèle débarque dans la vie de Tony. Angèle est

brusque, elle ne connait rien à l'amour et ses tentatives de

séduction sont repoussées par Tony. Trop belle, trop déroutante, il

ne peut croire qu’elle est là pour lui... Mardi 7 décembre - 19h - La Licorne - en présence de la réalisatrice

Mercredi 8 décembre - 9h - Studio 13 - en présence de la réalisatrice

Jeudi 9 décembre - 14h - Les Arcades

Dimanche 12 décembre - 13h - Miramar

Prix Michel d'Ornano au Festival de Deauville 2010

La MosquiteraDate de sortie inconnue à ce jourEspagne, 2010, 1h35, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Agustí Vila image Neus Ollé-Soronellas musique Alfons

Conde interprétation Geraldine Chaplin, Martina Garcia...

Une famille citadine de milieu aisé est rongée par la culpabilité : la

mère se sent coupable envers ses enfants, le père à cause de la bonne,

et le fils se sent responsable de tout être vivant, surtout des chats et

chiens abandonnés qu'il ramasse dans la rue pour ensuite s'emmurer

dans le silence. Mercredi 8 décembre - 18h - La Licorne - en présence du réalisateur

Jeudi 9 décembre - 11h - Studio 13

Vendredi 10 décembre - 16h - Les Arcades

Dimanche 12 décembre - 13h - La Licorne

Globe de Cristal au Festival International du Film de Karlovy Vary et Antigoned'or au Cinémed 2010


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NedsDate de sortie inconnue à ce jour

Grande-Bretagne, France, Italie, 2h04, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Peter Mulan image Roman Osin musique Craig

Armstrong interprétation Steven Robertson, Martin Bell...

Glasgow, 1973. Le jeune et brillant John McGill est sur le point

d’entrer au collège. Son avenir est cependant compromis par un

père violent et par les préjugés de ses professeurs qui n'ont pas

oublié son frère aîné, Benny, devenu membre des NEDS qui font

régner la terreur dans les quartiers. Mercredi 8 décembre - 21h - La Licorne

Jeudi 9 décembre - 16h - Miramar

Coquillage d’Or et Prix du Meilleur acteur au Festival de San Sébastien 2010

La Mujer sin pianoDate de sortie inconnue à ce jour

Espagne, 2009, 1h34, 35 mm, vostf

Réalisation Javier Rebollo et Stefan Schmitz scénario Javier Rebollo et Lola

Mayo image Santiago Racaj interprétation Carmen Machi, Jan Budar...

Rosa, une femme au foyer madrilène, sans amis ni vie sociale, a

consacré toute sa vie à sa famille. Elle ne se trouve pas belle et

déteste ses cheveux. Elle décide un jour de se glisser dans

l’étrangeté de la nuit, parce que lorsque la nuit tombe, un monde

drôle, sombre et absurde surgit...Jeudi 9 décembre - 19h - La Licorne

Vendredi 10 décembre - 20h30 - Le Raimu

Samedi 11 décembre - 9h - Miramar


Violette d’or au Festival Cinespaña à Toulouse et Prix du meilleur réalisateur au

Festival de San Sébastien 2009


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ShahadaSortie prévue le 26 Janvier 2011Allemagne, 2010, 1h29, numérique, vostf

Réalisation Burhan Qurbani scénario Burhan Qurbani, Ole Giec image Yoshi

Heimrath musique Daniel Sus interprétation Carlo Ljubek, Jeremias

Acheampong...

Berlin de nos jours, trois jeunes musulmans cherchent à concilier

religion et mode de vie occidental. Ismail, policier, est attiré par

une jeune clandestine. Sammi est déchiré entre sa foi et son désir

pour Daniel. Maryam, fille de l’Imam du quartier, voit sa vie

bouleversée suite à une grossesse non désirée.Vendredi 10 décembre - 21h - La LicorneSamedi 11 décembre - 11h - MiramarDimanche 12 décembre - 10h - La Licorne

Grand Prix du Festival Cinessonne 2010 et Prix du Meilleur Film du

Festival de Saint-Jean-de-Luz 2010

La Solitude des nombres premiersDate de sortie inconnue à ce jourItalie, 1h58, numérique, vostf

Réalisation Saverio Costanzo scénario Saverio Costanzo et Paolo Giordano

d’après le roman éponyme de Paolo Giordano image Fabio Cianchetti

musique Mike Patton interprétation Luca Marinelli, Alba Caterina

Rohrwacher...

Alice et Mattia ont le même âge et sont élèves au même lycée, à

Turin. Elle est complexée parce qu’elle boite, il est un surdoué aux

tendances morbides. Perturbés, isolés du monde à cause des

séquelles d’un traumatisme infantile, ils n’arrivent pas à s’ouvrir

l’un à l’autre malgré une attirance réciproque.Vendredi 10 décembre - 19h - La LicorneDimanche 12 décembre - 17h - Miramar

L’Amilcar de la Presse au Festival du film italien de Villerupt 2010


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Winter’s boneSortie prévue le 2 mars 2011 États-Unis, 2010, 1h40, 35 mm, vostf

Réalisation Debra Granik scénario Debra Granik et Anne Rosellini image

Michael McDonough musique Dickon Hinchliffe interprétation Jennifer

Lawrence, John Hawkes...

Ree Dolly, 17 ans, s’occupe seule de son frère et sa sœur dans la

forêt des Ozarks. Son père sort de prison puis disparaît. Elle se

lance alors à sa recherche pour sauver la maison familiale qui sert

de caution. Malgré le silence des habitants des forêts du Missouri

elle veut sauver sa famille. À tout prix.Jeudi 9 décembre - 21h - La Licorne

Vendredi 10 décembre - 14h - Cannet Toiles

Samedi 11 décembre - 14h - Le Raimu


Grand prix du Jury et Prix du scénario au Festival de Sundance 2010 et

Prix du Jury au Festival Américain de Deauville 2010

Le Voyage du directeur des ressources humainesSortie prévue le 15 décembre 2010 Israël, 2010, 1h43, 35 mm, vostf

Réalisation Eran Riklis scénario Noah Stollman image Rainer Klausmann

musique Cyril Morin interprétation Mark Ivanir, Guri Alfi...

Il est DRH de la plus grande boulangerie de Jérusalem. Séparé de sa

femme, sa fille le boude. Il déteste son boulot… Suite à la mort

accidentelle d'une employée, un quotidien local accuse la boulangerie

d'inhumanité et d'indifférence. Le DRH est envoyé en mission pour

redorer l'image de l'entreprise.Mardi 7 décembre - 21h - La Licorne

Mercredi 8 décembre - 11h - Studio 13

Vendredi 10 décembre - 11h - Le Raimu

Dimanche 12 décembre - 15h - La Licorne

Prix du public au Festival de Locarno 2010


Rétrospective



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Justice, politique, société… le cinéma a, depuis sa naissance, accompagné la

grande marche de la planète. Relater, dénoncer, défendre, affirmer… le

Septième Art s’est depuis toujours nourri d’événements politiques, sociaux

ou judiciaires pour représenter et commenter l’histoire contemporaine et

revisiter les grandes périodes de notre passé à travers le prisme du présent.

Très vite conscients de l’impact spectaculaire et populaire du cinéma,

gouvernants et grands patrons, syndicats et partis politiques en ont

souvent fait un véritable enjeu de pouvoir. Réaliser des films célébrant les

grandes réalisations et l’idéologie de leur système ne fut pas le seul

apanage des régimes totalitaires. Les démocraties occidentales, d’une

manière généralement plus subtile (mais pas toujours) surent aussi jouer

avec la propagande. En choisissant le thème “le cinéma s’engage” pour ces

23es RCC, Cannes Cinéma présentera bien sûr plusieurs de ces films qui en

période de révolution ou de lutte ont cherché à entraîner les populations

dans le tourbillon du changement, mais elle montrera surtout un large

éventail d’œuvres qui de La Passion de jeanne d’Arc (1928) de Carl Dreyer à

Entre nos mains (2010) de Mariana Otero dénoncent l’injustice sous toutes

ses formes, la barbarie aveugle des dictatures mais aussi la violence

institutionnelle des démocraties, les collusions éternelles, les procès

iniques, les guerres arbitraires, les impérialismes de tous ordres, le racisme

latent ou ouvertement déclaré… Et bien plus encore ! Cinéma militant pur

et dur, films “coup de poing” ou démystificateurs, œuvres populaires et à

succès épousant soigneusement les schémas culturels en vigueur, et bien

sûr le documentaire. Tous auront leur place dans cette vaste réflexion que

ces RCC mettent en place avec deux parrains exemplaires : Costa-Gavras et

Yves Boisset.

Gérard Camy

Président de Cannes Cinéma


39

Le 7e juréFrance, 1962, 1h36, 35 mm

Réalisation Georges Lautner scénario Pierre Laroche, Jacques Robert image

Maurice Fellous musique Jean Yatove et Antonio Vivaldi interprétation

Bernard Blier, Francis Blanche...

Tandis que sa femme et ses enfants font une balade en barque, un

pharmacien part se promener en forêt. Il découvre une jeune

femme prenant le soleil, se jette sur elle et, comme elle résiste,

l’étrangle. L’amant de la jeune femme est accusé du meurtre, le

pharmacien se retrouve juré à son procès…Mercredi 8 décembre - 16h - Studio 13 - en présence du réalisateurVendredi 10 décembre - 14h30 - Raimu

12 Hommes en colèreÉtats-Unis, 1957, 1h35, 35 mm, vostf

Réalisation Sidney Lumet scénario Reginald Rose image Boris Kaufman

musique Kenyon Hopkins interprétation Henry Fonda, Martin Balsam...

Douze jurés doivent décider du sort d’un jeune homme, accusé du

meurtre de son père et risquant la peine de mort. Au premier vote,

onze d’entre eux le désignent coupable, mais l’unanimité est

requise. Le douzième juré va alors tenter de convaincre un à un

ses adversaires de revenir sur leur décision. Mardi 7 décembre - 14h - Studio 13Mercredi 8 décembre - 9h - Miramar

L’AveuFrance, Italie, 1970, 2h40, 35 mm

Réalisation Costa-Gavras scénario Jorge Semprun image Raoul Coutard

musique Giovanni Fusco interprétation Yves Montand, Simone Signoret...

À Prague, en 1951, le vice-ministre des affaires étrangères, homme de

lutte, ancien résistant au passé irréprochable, se sent traqué. Ses

collègues l’ignorent, ses amis semblent lui tourner le dos, son

téléphone est sur écoute. Un dimanche, il est arrêté dans une rue

déserte...Samedi 11 décembre - 11h - La Licorne - débat en présence du réalisateur


40

Délits flagrants France, 1994, 1h49, 35 mm, documentaire

Réalisation Raymond Depardon, image Raymond Depardon et Nathalie

Crédon

La caméra s’introduit au “dépôt”, lieu intermédiaire entre

l’arrestation des délinquants et le tribunal. Là, nous assistons à

l’entretien des prévenus avec un substitut du procureur. Quatorze

personnes déférées, femmes, hommes, immigrés, Français,

s’expliquent devant les magistrats.Mardi 7 décembre - 11h - Les ArcadesMercredi 8 décembre - 20h30 - Studio 13

BellamyFrance, 2009, 1h50, 35 mm


Eduardo Serra, musique Matthieu Chabrol interprétation Gérard Depardieu,

Clovis Cornillac...

Comme chaque année, le commissaire Bellamy est en vacances à

Nîmes dans la maison de famille de sa femme. Massif, fatigué, il

essaye d’arrêter l’alcool. Arrivent à l’improviste son jeune frère

Jacques, raté et instable, ainsi qu’un inconnu en fuite qui dit avoir

«tué quelqu'un qui voulait mourir»...Mercredi 8 décembre - 14h - La LicorneJeudi 9 décembre - 20h45 - Le Raimu

Dans le cadre de l’hommage à Claude Chabrol, en présence de la scénariste Odile Barski

Le Charme discret de la bourgeoisie France, Italie, Espagne, 1972, 1h42, 35 mm, vostf

Réalisation Luis Buñuel, scénario Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière,

image Edmond Richard, interprétation Fernando Rey, Paul Frankeur...

Les Thèvenot et Monsieur l’Ambassadeur du Miranda débarquent

pour dîner chez les Sénéchal où on ne les attendait que le

lendemain. Ils improvisent une sortie à l’auberge, mais une suite

d’imprévus va faire déraper cette quête gastronomique vers

l’insolite et l’onirique. Jeudi 9 décembre - 11h - MiramarVendredi 10 décembre - 11h - Les Arcades


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L’EnclosYougoslavie, France, 1960, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Armand Gatti scénario Armand Gatti, Pierre Lary image Robert

Juillard musique Bojan Adamic interprétation Hans Christian Blech, Jean Négroni...

Dans un camp de concentration nazi, Karl Schongauer, un

prisonnier politique allemand condamné à mort, est enfermé pour

une nuit avec David Stein, un prisonnier juif. Deux officiers SS font

un pari sordide en promettant la vie sauve au prisonnier qui tuera

l’autre.Jeudi 9 décembre - 19h - Les ArcadesSamedi 11 décembre - 16h - Le Raimu

Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçonItalie, 1970, 1h35, 35 mm, vostf

Réalisation Elio Petri, scénario Ugo Pirro et Elio Petri, image Luigi Kuveiller,

musique Ennio Morricone, interprétation Gian Maria Volonte, Florinda Bolkan...

Un commissaire de police, sur le point d’être promu chef de la section

politique, tue sa maîtresse au cours de jeux érotiques Pour prouver

que personne n’aura l’intelligence ou l’audace de le soupçonner, il

s’ingénue à semer des preuves de sa culpabilité, quitte à relancer

l’enquête lorsqu’elle s’égare.Vendredi 10 décembre - 9h - La LicorneSamedi 11 décembre - 14h - Miramar

Des Hommes d’influenceÉtats-Unis, 1997, 1h37, 35 mm, vostf

Réalisation Barry Levinson scénario Hilary Henkin, David Mamet image

Robert Richardson musique Mark Knopfler interprétation Dustin Hoffman,

Robert De Niro...

Le candidat à la Présidence des États-Unis est éclaboussé par un

scandale sexuel quelques jours avant le début de l'élection

présidentielle. Pour détourner l'attention des électeurs, ses

conseillers décident d'inventer une guerre dans quelque coin perdu

d'Europe. Mercredi 8 décembre - 19h - Les ArcadesVendredi 10 décembre - 9h - Studio 13


42

La Femme flicFrance, 1980, 1h43, 35 mm


Jacques Loiseleux musique Philippe Sarde interprétation Miou-Miou, Jean-

Marc Thibault...

L’inspecteur de police Corinne Levasseur est mutée à Lens, où elle

se voit confier une affaire concernant la mort d’une petite fille.

Elle découvre alors un réseau de prostitution enfantine. La

progression de son enquête est vite entravée par la pression des

notables de la ville...Mercredi 8 décembre - 9h - La Licorne - en présence du réalisateurVendredi 10 décembre - 11h - Studio 13

Grève partyFrance, 1998, 1h26, 35 mm

Réalisation Fabien Onteniente scénario Fabien Onteniente et Bruno Solo

image William Watterlot interprétation Daniel Russo, Bruno Solo...

En ce mois de mai, c’est jour de grève. Monsieur Jean, ex-soixante-

huitard, est libraire au quartier latin. Un ami gréviste vient lui

demander aide et conseils, tandis que les riverains profitent de

cette journée libre pour traîner dans l‘échoppe. La librairie devient

alors l’antre de la lutte sociale.Jeudi 9 décembre - 16h30 - La Licorne - en présence du réalisateur

Extension du domaine de la lutteFrance, 1999, 2h, 35 mm - Interdit aux moins de 12 ans

Réalisation Philippe Harel scénario Philippe Harel et Michel Houellebecq,

image Gilles Henry, interprétation Philippe Harel, José Garcia...

Notre Héros est cadre d’une société d’informatique, déprimé, en

misogynie croissante depuis sa dernière rupture. En voyage

d’affaire avec son collègue Tisserand qui est obsédé par l’envie de

trouver une femme, il lui expose sa vision de la sexualité et lui

suggère de tuer les femmes qu’il ne peut avoir. Mardi 7 décembre - 20h30 - Studio 13 - en présence du réalisateurMercredi 8 décembre - 14h - Les Arcades - en présence du réalisateur


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Les Hommes du présidentÉtats-Unis, 1976, 2h10, 35 mm, vostf

Réalisation Alan J. Pakula scénario William Goldman image Gordon Willis :

musique David Shire interprétation Robert Redford, Dustin Hoffman...

Bob Woodward et Carl Bernstein, deux jeunes journalistes du

Washington Post mènent l’enquête sur l’effraction du Watergate.

Acharnés, minutieux, intuitifs et audacieux, ils remontent la filière

pas à pas pour faire éclater au grand jour l’affaire qui conduira

Nixon à démissionner. Mercredi 8 décembre - 11h - MiramarVendredi 10 décembre - 21h - Les Arcades

La Haine France, 1995, 1h36, 35 mm

Réalisation et scénario Mathieu Kassovitz image Pierre Aïm musique

Assassin interprétation Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui...

Une journée décisive dans la vie de trois copains de la banlieue

parisienne : entre émeutes et bavures policières, leur sort va se

sceller autour d’un revolver, perdu par un policier lors

d’affrontements survenus la nuit précédente. Jeudi 9 décembre - 9h - La LicorneVendredi 10 décembre - 19h - Les Arcades

Hanna KFrance, Israel, 1983, 1h48, 35 mm

Réalisation Costa-Gavras scénario Franco Solinas et Costa-Gavras image

Ricardo Aronovich musique Gabriel Yared interprétation Jill Clayburgh,

Jean Yanne...

Hanna Kaufman, juive, polonaise d’origine, américaine de

naissance et résidant en France, décide à 35 ans de changer de vie.

Devenue avocate à Jérusalem, elle doit défendre un réfugié

Palestinien qui revendique la propriété d’une maison ayant

appartenu à ses ancêtres avant l’occupation israélienne.Jeudi 9 décembre - 11h - La Licorne Samedi 11 décembre - 14h - La Licorne - en présence du réalisateur


44

It’s a free worldGrande-Bretagne, Italie, Allemagne, Espagne, 2008, 1h33, 35 mm, vostf

Réalisation Ken Loach, scénario Paul Laverty, image Nigel Willoughby,

musique George Fenton, interprétation Kierston Wareing, Juliet Ellis...

En Angleterre, de nos jours, Angela travaille pour une agence qui

recrute de la main d’œuvre venue des pays de l’Est. Renvoyée, elle

s’associe à sa colocataire et monte sa propre agence dans leur

cuisine. Le succès rapide de cette “entreprise sociale” va mettre

l’idéal d’Angie à rude épreuve.Vendredi 10 décembre - 14h - La Licorne - dans le cadre de la séance débat«Travailleurs et sans papier» en partenariat avec le Patriote

L’Ivresse du pouvoirFrance, Allemagne, 2005, 1h50, 35 mm


Eduardo Serra, musique Matthieu Chabrol, interprétation Isabelle Huppert,

François Berléand...

Jeanne Charmant Killman, juge d'instruction, enquête sur une

affaire complexe de concussion et de détournements de fonds

mettant en cause le président d'un important groupe industriel. Á

mesure qu’elle avance dans ses investigations, elle voit son

pouvoir s'accroître, mais aussi sa vie privée se fragiliser.Mercredi 8 décembre - 16h - La Licorne - dans le cadre de l’hommage à ClaudeChabrol, en présence de la scénariste Odile Barski

Invasion Los AngelesÉtats-Unis, 1989, 1h33, dvd, vostf

Réalisation et scénario John Carpenter image Gary B. Kibbe musique John

Carpenter et Alan Howarth interprétation Roddy Pipper, Keith David…

John Nada, sans emploi, arrive à Los Angeles. Embauché comme

ouvrier de chantier, il s’installe dans un bidonville, à côté d’une

église où il trouve un stock de cartons remplis de lunettes noires.

En enfilant une paire, il découvre la réalité cachée : le monde est

gouverné par des extra-terrestres. Jeudi 9 décembre - 21h - Miramar - Dans le cadre de la soirée “PolitiqueFrictions” avec le fanzine Peeping Tom


45

J’ai très mal au travail France, 2007, 1h30, 35 mm, documentaire

Réalisation Jean-Michel Carré image Alexandre Tissier et Jean-Michel Carré

musique Philippe Crab avec Paul Ariès, Christophe Dejours…

Une enquête et une réflexion de fond sur le rapport

qu'entretiennent les Français avec le travail et sa réorganisation,

orchestrée par les nouvelles méthodes de management. Le film

tente de comprendre au prix de quelles douleurs ou de quels

bonheurs le salarié fabrique, résiste, crée, s'épanouit ou craque.Mercredi 8 décembre - 16h - Les ArcadesVendredi 10 décembre - 11h - Miramar

Le Juge Fayard dit le shériffFrance, 1977, 1h52, 35 mm


Jacques Loiseleux musique Philippe Sarde interprétation Patrick Dewaere,

Aurore Clément...

Fayard, jeune juge, mène l’enquête sur une sombre affaire de hold-

up. Les confusions du dossier éveillent ses soupçons : des

personnalités haut placées pourraient être impliquées. Surnommé

“le shériff” pour son intégrité, Fayard décide de faire éclater la

vérité, quel qu’en soit le prix.Mercredi 8 décembre - 11h - La Licorne - en présence du réalisateurSamedi 11 décembre - 9h - Le Raimu

Journal intime des affaires en coursFrance, Suisse, 1997, 1h53 - Documentaire

Réalisation et scénario Philippe Harel et Denis Robert image Olivier Raffet

musique Philippe Eidel

Philippe Harel et Denis Robert prolongent le travail de journalistede ce dernier, à partir de son livre Pendant les affaires, les affairescontinuent. Une enquête sur la corruption et le blanchimentd’argent impliquant des personnalités du juridique et du politique,de la sphère privée à la vie publique. Mardi 7 décembre - 14h - Miramar - en présence du réalisateur


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LumumbaSuisse, Haïti, France, Belgique, 2000, 1h56, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Raoul Peck image Bernard Lutic musique Jean-

Claude Petit interprétation Eriq Ebouaney, Alex Descas...

L’ascension de Patrice Lumumba, héros de l'indépendance

congolaise, propulsé sur le devant de la scène politique

internationale à moins de trente ans, à la suite de la

décolonisation chaotique du pays. Il devient le premier Premier

Ministre de la République Démocratique du Congo. Mardi 7 décembre - 19h - Les ArcadesJeudi 9 décembre - 14h30 - Le Raimu

MasquesFrance, 1987, 1h40, 35 mm


Jean Rabier, musique Matthieu Chabrol, interprétation Philippe Noiret,

Robin Renucci...

Christian Legagneur est producteur et présentateur d’une émission

de télé très populaire. Un jeune journaliste, Roland Wolf, lui

propose d’écrire sa biographie. Legagneur l’invite à venir travailler

dans la maison de campagne où il vit entouré de ses proches,

dans une ambiance apparemment familiale.Jeudi 9 décembre - 9h - Studio 13 - dans le cadre de l’hommage à ClaudeChabrol, en présence de la scénariste Odile Barski

Les Mystères sanglants de l’OTSFrance/Canada, 2005, 1h05, documentaire

Réalisation Yves Boisset, image Alain Dupras, musique Olivier Auriol

Entre 1994 et 1997, 74 membres de l'Organisation du Temple

Solaire meurent dans des conditions troubles. Suicides ?

Assassinats collectifs ? À partir de nombreux témoignages

(journalistes, avocats, proches des victimes), Yves Boisset tente

d'éclairer cette thèse de l'assassinat, ignorée par la justice.Mardi 7 décembre - 14h - La Licorne - en présence du réalisateur


47

PersepolisFrance, 2007, 1h35, 35 mm

Réalisation et scénario Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, musique

Olivier Bernet, avec les voix de Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve...

Téhéran, 1978, Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en

prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et

cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle vit la

révolution, la chute du régime du Chah, l'instauration de la

République islamique, et se sent devenir révolutionnaire…Mardi 7 décembre - 14h30 - Le RaimuMercredi 8 décembre - 14h - Studio 13

On achève bien les chevauxÉtats-Unis, 1969, 2h, 35 mm, vostf

Réalisation Sydney Pollack scénario James Poe et Robert E. Thompson image Philip H.

Lathrop musique Johnny Green interprétation Jane Fonda, Michael Sarrazin...

Pendant la Grande Dépression des années 1930, en Californie, Robert

Sybesten se présente à l’un des nombreux marathons de danse

organisés à travers le pays, doté d’un prix de 500 dollars. À la recherche

d’une partenaire, il rencontre Gloria Beattie avec qui il va danser

jusqu’à épuisement.Mardi 7 décembre - 9h - La LicorneSamedi 11 décembre - 14h - Les Arcades

Nous sommes tous des assassinsFrance, Italie, 1952, 1h55, 35 mm

Réalisation André Cayatte scénario André Cayatte et Charles Spaak image Jean Bourgoin

musique Raymond Legrand interprétation Marcel Mouloudji, Raymond Pellegrin...

Durant la Seconde Guerre mondiale, René Le Guen, petit délinquant

sans instruction, est recruté dans la Résistance et conditionné à tuer

l’ennemi. Après la guerre, il continue à tuer pour son propre compte.

Arrêté et condamné à mort, il espère que le Président lui accordera la

grâce avant son exécution. Mercredi 8 décembre - 16h - MiramarVendredi 10 décembre - 14h - Les Arcades


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Punishment ParkÉtats-Unis, 1971, 1h28, 35 mm, vostf - Interdit aux moins de 12 ans

Réalisation et scénario Peter Watkins image Joan Churchill interprétation

Mark Keats, Kent Foreman...

En 1971, des prisonniers politiques américains censés menacer la

sécurité intérieure jouent leur liberté dans le désert Californien. À

pied, sans vivres, sans eau, sous 40°, poursuivis par des forces

armées et motorisées, ils ont trois jours pour parcourir les 80 km

qui les séparent du drapeau américain.Mercredi 8 décembre - 11h - Le RaimuVendredi 10 décembre - 16h - Miramar

Le Pull-over rougeFrance, 1979, 2h, 35 mm

Réalisation et scénario Michel Drach, image Jean Boffety, musique Jean-Louis

d'Onorio, interprétation Serge Avédikian, Roland Bertin...

En 1974, une petite fille, est retrouvée morte à proximité de Marseille.

Christian Ranucci, dans les parages au moment du meurtre, devient

suspect et est arrêté. Après une harassante garde à vue, il finit par

avouer, puis se rétracte. Malgré les failles du dossier judiciaire, il est

condamné à mort. Mardi 7 décembre - 16h - Studio 13 - séance présentée par Yves BoissetJeudi 9 décembre - 18h - Le Raimu - séance présentée par Maître Gilbert Collard

La Passion de Jeanne d’ArcFrance, 1928, 1h28, 35 mm, muet

Réalisation Carl Theodor Dreyer scénario Carl Theodor Dreyer et Joseph

Delteil, image Rudolph Maté, interprétation Maria Falconetti, Michel

Simon...

Le procès de Jeanne d'Arc instruit par des juges ecclésiastiques à

la solde du gouverneur anglais du château de Rouen. Face aux

questions insidieuses et aux menaces de torture, Jeanne d'Arc

finit par signer son abjuration mais se repend. La sentence du

tribunal sera l'immolation sur le bûcher...Mercredi 8 décembre - 20h30 - Théâtre Debussy - Soirée Ciné-concert


49

The Navigators Grande-Bretagne, 2001, 1h36, 35 mm, vostf

Réalisation Ken Loach scénario Rob Dawber image Barry Ackroyd et Mike

Eley musique George Fenton interprétation Dean Andrews, Thomas Craig...

Mick, Paul, Gerry et leurs copains travaillent au dépôt de chemins

de fer de Sheffield, à l'entretien et la signalisation des voies. Ils

accueillent la privatisation de British Rail avec une certaine

insouciance. La politique libérale du gouvernement va pourtant

profondément affecter leurs conditions de vie.Mardi 7 décembre - 16h - La Licorne - Séance suivie du vernissage del’exposition « Autour de la bataille du rail» de l’association « Ceux du rail ».

Riff Raff Grande-Bretagne, 1991, 1h34, 35 mm, vostf

Réalisation Ken Loach, scénario Bill Jesse, image Barry Ackroyd, musique

Stewart Copeland, interprétation Robert Carlyle, Jimmy Coleman...

Stevie, un jeune écossais tout juste sorti de prison, est embauché

comme manœuvre sur un chantier de construction à Londres.

Entre ses nouveaux collègues de travail, venus d'horizons et

d'ethnies différents, et sa nouvelle petite amie, il va tenter

d’affronter les vicissitudes de l’Angleterre thatchérienne. Mardi 7 décembre - 16h - MiramarJeudi 9 décembre - 11h - Les Arcades

Ressources humaines France, 1999, 1h40, 35 mm

Réalisation Laurent Cantet scénario Laurent Cantet et Gilles Marchand

image Matthieu Poirot-Delpech et Claire Caroff musique Quatuor n° 13 en la

mineur de Franz Schubert interprétation Jalil Lespert, Jean-Claude Vallod...

Franck, jeune diplômé d'une grande école de commerce parisienne,

fait un stage à la DRH de l’entreprise où son père est ouvrier depuis

plus de 30 ans. Chargé de mettre en place la modulation du temps

de travail pour l’application des 35 heures, il s'aperçoit vite qu'un

plan de licenciement est prévu.Mardi 7 décembre - 16h - Les ArcadesMercredi 8 décembre - 14h30 - Le Raimu


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Les VisiteursÉtats-Unis, 1971, 1h30, 35 mm, vostf

Réalisation Elia Kazan scénario Chris Kazan, image Nicholas T. Proferes,

musique Johann Sebastian Bach, interprétation James Woods, Patrick McVey...

Dans une maison enneigée du Connecticut, Bill Schmidt vit

paisiblement avec sa femme et son bébé, à deux pas de son beau-

père. Un jour débarquent deux anciens camarades de régiment. Ils

sortent de prison pour le meurtre et le viol d’une vietnamienne et

veulent se venger de Bill qui les a dénoncés… Mardi 7 décembre - 18h - Studio 13Vendredi 10 décembre - 14h - Miramar

Travail d'arabeFrance, 2003, 1h28, 35 mm

Réalisation Christian Philibert, scénario Christian Philibert et Yamina Guebli

Image Gilles Porte musique Michel Korb interprétation Mohammed Metina,

Cyril Lecomte...

Après une peine de prison pour un délit mineur, Momo repart à zéro

chez sa sœur, dans l’arrière-pays provençal. Engagé chez “Gutti

frères” par le beau-parleur Gilou, il attaque un chantier de plomberie

chez une vieille dame. Momo va alors percer à jour les méthodes

douteuses des frères Gutti. Jeudi 9 décembre - 19h - Miramar - Dans le cadre de la soirée “Politique Frictions”avec le fanzine Peeping Tom - en présence du réalisateur et de l’acteur principal

Une affaire d’état France, 2009, 1h38, 35 mm

Réalisation Éric Valette scénario Alexandre Charlot, Franck Magnier et Éric

Valette image Vincent Mathias musique Noko interprétation André Dussollier,

Thierry Frémont...

Quel point commun entre l’explosion d’un avion chargé d’armes au-

dessus du Golfe de Guinée et le meurtre d’une escort-girl dans un

parking parisien ? Tandis que Nora Chayd, fougueuse inspectrice,

enquête, Victor Bornand, éminence grise de l’Élysée pour les affaires

africaines, tente d’étouffer la crise.Jeudi 9 décembre - 14h - Studio 13 - en présence du réalisateurVendredi 10 décembre - 11h - La Licorne - en présence du réalisateur


51

ZFrance, Algérie, 1969, 2h05, 35 mm

Réalisation Costa-Gavras scénario Costa-Gavras et Jorge Semprun image Raoul

Coutard musique Mikis Theodorakis interprétation Yves Montand, Jean-Louis

Trintignant...

Dans les années 60, dans un pays méditerranéen, Z, député,

président du Mouvement National pour la Paix, est renversé par un

triporteur à la sortie d’un meeting. Le juge d’instruction, chargé

d’enquêter sur cette mort que les autorités déclarent accidentelle, va

découvrir une autre vérité.Samedi 11 décembre - 19h - Théâtre Croisette / Palais Stéphanie

Soirée de clôture, sur invitation et en présence du réalisateur

Violence des échanges en milieu tempéré France, 2004, 1h39, 35 mm

Réalisation Jean-Marc Moutout scénario Olivier Gorce et Jean-Marc Moutout image

Claude Garnier musique Silvain Vanot interprétation Jérémie Rénier, Laurent Lucas...

Avide de réussite, Philippe, 25 ans, intègre McGregor, un important

cabinet de consultants situé à la Défense. Le premier jour, il

rencontre Eva, jeune mère célibataire dont il s'éprend. Sa première

mission est de préparer le rachat, encore confidentiel, d'une usine par

un grand groupe international.Jeudi 9 décembre - 20h30 - Studio 13Vendredi 10 décembre - 18h - Le Raimu

Un CondéFrance, 1970, 1h35, 35 mm

Réalisation Yves Boisset scenario Yves Boisset et Sandro Continenza image Jean-Marc

Ripert musique Antoine Duhamel interprétation Michel Bouquet, Françoise Fabian...

Tavernier, surnommé “le Mandarin”, conduit en parallèle son ascension

politique locale et ses affaires criminelles. Après l’assassinat d’un

patron de boîte de nuit, deux policiers décident d’agir : Barnero, un

jeune flic déterminé, et Favenin, désabusé mais bien décidé à lutter

contre la corruption.Mardi 7 décembre - 20h30 - Le Raimu - en présence du réalisateur

Samedi 11 décembre - 16h - Les Arcades


Cinéma à la carte



53

Comment va le monde ?

Pas au mieux, semblent nous répondre les cinéastes, qu’ils soient européens,

africains ou latino-américains. En Grande-Bretagne comme au Mexique, l’exil

économique et la nécessité de s’intégrer suscitent de lents et profonds

bouleversements intimes.

Au Sénégal aussi, l’exil est presque un passage obligé pour survivre et la

situation est si difficile qu’il vaut mieux l’en-chanter.

Quant au Chili (ou au Nicaragua), la crise économique y malmène tellement

durement nos contemporains qu’elle y renforce une guerre de « classes », près

de quarante ans après celle de Mon ami Machuca du même Andres Wood.

La rudesse d’une société rongée par les logiques capitalistes détruit peu à peu

toute humanité et tout lien humain. « Moins de bien, plus de lien » prônent du

reste les apôtres de la décroissance. On en retrouve certains devant la caméra

de Jocelyne Lemaire-Darnaud qui, après l’empire Michelin dans Paroles de Bibs,

s’interroge sur le développement durable. Pierre Carles, lui, s’attaque avec son

insolence et sa pertinence coutumières aux liaisons dangereuses entretenues

par la télévision avec le monde politique.

Plus historique et géopolitique, Michael Winterbottom, en adaptant le livre

référence de Naomi Klein, dépeint avec précision les dérives de la doctrine

ultralibérale et ses dégâts sur le Monde. Mariana Otero, elle (après Histoire d’un

secret), suit un exemple très concret : une expérience d’autogestion dans une

PME de province. Édifiant, tendre, touchant, plein d’humanisme, de solidarité et

d’humour. On peut encore garder espoir dans une autre société humaine !

Jean-Christophe Berjon

Délégué Général de la Semaine de la Critique


La Buena VidaChili, 2008, 1h28, 35 mm, vostf

Réalisation Andrès Wood scénario Rodrigo Bazaes image Miguel Littin

musique José Miguel Miranda et José Miguel Tobar interprétation Aline

Küppenheim, Manuela Martelli...

Au Chili, aujourd’hui, portraits croisés de Teresa, assistante

sociale, apôtre de la contraception dont la fille tombe enceinte,

Edmundo, coiffeur de 40 ans vivant chez sa mère, Mario,

clarinettiste qui vise le philharmonique et échoue dans la fanfare

des gendarmes et enfin Patricia, jeune mère à la dérive.Mardi 7 décembre - 21h - Les Arcades

Jeudi 9 décembre - 11h - Le Raimu

Samedi 11 décembre - 9h - La Licorne

Capitalism: a love storyÉtats-Unis, 2009, 2h06, 35 mm, vostf - Documentaire

Réalisation et scénario Michael Moore image Daniel Marracino et Jayme

Roy musique Jeff Gibbs avec Michael Moore, Wallace Shawn...

Poursuivant son activisme d’enquêteur-pamphlétaire face aux

puissants lobbies au pouvoir aux États-Unis, Michael Moore

s’attaque cette fois à Wall Street. Il s’applique à expliquer la crise

des subprimes, dénoncée comme « la plus grande escroquerie de

l'histoire américaine ».Mardi 7 décembre - 18h - Le Raimu

Mercredi 8 décembre - 18h - Studio 13

Entre nos mainsFrance, 2010, 1h28, 35mn - Documentaire

Réalisation, scénario et image Mariana Otero musique Fred Fresson

Pour sauver leur emploi, des femmes décident de reprendre le

pouvoir dans leur entreprise de lingerie en créant une coopérative.

Au gré des épreuves et des rebondissements, elles découvrent avec

bonheur et humour la force du collectif, de la solidarité, et une

nouvelle liberté.Mercredi 8 décembre - 20h30 - Le Raimu

Jeudi 9 décembre - 16h - Studio 13

Vendredi 10 décembre - 9h - Miramar


55

Moi, la Finance et le Développement DurableFrance, 2010, 1h34, numérique - Documentaire

Réalisation et scénario Jocelyne Lemaire Darnaud image Florence Levasseur

musique Charles Darnaud avec Emmanuel Delaville, Michel Laviale...

Tout a commencé un jour par un appel de ma banque. On me

proposait de placer de l’argent sur un livret de Développement

Durable. Mais quand j’ai posé la question : développement de quoi ?

Et durable pour qui ? On n’a pas su me répondre ! Alors, j’ai pris

ma caméra !Mardi 7 décembre - 11h - Miramar

Jeudi 9 décembre - 14h - La Licorne

55

Fin de concessionFrance, 2009, 2h11 min, 35mn - Documentaire

Réalisation et scénario Pierre Carles avec : Jean-Marie Cavada, Jean-Pierre

Elkabbach...

Pierre Carles s'interroge : n'est-il pas scandaleux que TF1/Bouygues

ait vu sa concession renouvelée automatiquement depuis la

privatisation en 1987 ? Comme dans Pas vu pas pris, il se

confronte aux responsables de l'information. Mais ceux-ci se

méfient, il doit alors changer sa technique d’approche.Mercredi 8 décembre - 18h - Le Raimu


NorteadoMexique, Espagne, 2009,1h35, 35 mm, vostf

Réalisation Rigoberto Perezcano scénario Edgar San Juan et Rigoberto

Perezcano image Alejandro Cantú musique Cornelio Reyna interprétation

Harold Torres, Sonia Couoh...

Andrès, mexicain, désire passer la frontière qui le sépare de son

eldorado, les États-Unis. Refoulé par la police, il se retrouve coincé

dans la ville de Tijuana où il va enchaîner les rencontres. À

commencer par Ela, femme quarantenaire et célibataire qui le

prend comme employé dans son épicerie.Mardi 7 décembre - 14h - Les Arcades

Jeudi 9 décembre - 14h - Miramar

Samedi 11 décembre - 11h - Le Raimu


56

La Stratégie du chocAnglais, 2008, 1h20, 35 mm, vostf - Documentaire

Réalisation Michael Winterbottom et Mat Whitecross scénario Naomi Klein

interprétation Naomi Klein, Kieran O'Brien...

Partant de l’ouvrage de Naomi Klein, La Stratégie du choc, ce

documentaire illustre les préceptes de Milton Friedman : comment

le pouvoir peut utiliser le traumatisme collectif et les ravages

d’une crise pour imposer des réformes douloureuses avant que les

gens n'aient eu le temps de se ressaisir.Jeudi 9 décembre - 9h - Miramar

Samedi 11 décembre - 11h - Les Arcades

Une chinoiseChine, Grande-Bretagne, 2009, 1h38, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Xiaolu Guo image Zillah Bowes musique John Parish

interprétation Lu Huang, Geoffrey Hutchings...

Mei, une jeune femme chinoise, quitte sa vie monotone au village

pour découvrir la fièvre de la grande ville. Mais sa nouvelle vie ne

ressemble pas à ce qu'elle attendait. Licenciée de son usine, elle

tombe amoureuse de Spikey, un tueur à gages rattrapé par son

passé. Elle part alors à Londres... Mardi 7 décembre - 11h - Le Raimu


Samedi 11 décembre - 16h - Miramar

La YumaNicaragua, 2009, 1h24, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Florence Jaugey image Franck Pineda musique

Rodrigo Barberá interprétation Alma Blanco, Gabriel Benavides...

Au Nicaragua, de nos jours, Yuma veut être boxeuse. Dans son

quartier pauvre, les gangs luttent pour le contrôle de la rue. Chez

elle, le manque d'amour dicte sa loi. Le ring, l'énergie, l'agilité des

pieds et des mains, sont ses rêves et sa seule option.Mardi 7 décembre - 11h - Studio 13

Mercredi 8 décembre - 11h - Les Arcades


Les invités des 23es RencontresCinématographiques de Cannes



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Prof d’économie sans enthousiasme, Yves Alion ne voit d’autre issue pour

s’épanouir que la passion qui le dévore : Le cinéma. Il devient donc critique et

écrivain de cinéma. De « La revue du cinéma » à « l’Avant-scène » en passant

par « Ecran » et « Télé 7 jours », il passe sa vie dans les salles obscures et

écrit, écrit, écrit… Il participe à la création de nouvelles revues (« Le mensuel

du cinéma », « Synopsis », « Storyboard ») plus ou moins éphémères et prend

en main les destinées de « L’Avant-scène ». Il a travaillé pour le Festival de

Cannes, la télévision, a été figurant (et parfois un peu plus) dans une

trentaine de films et s’est mis au théâtre. Il vient d’écrire avec Gérard Camy

« Le Cinéma par ceux qui le font » aux éditions Nouveau Monde.

Quel événement (politique ou autre) vous a entraîné sur le chemin d'un engagement ?

Ça n'est pas venu d'un seul coup et aucun événement particulier ne m'a

fait basculer de l'indifférence à la passion. D'abord parce que je n'ai jamais

été indifférent puisque la marche du monde m'a beaucoup intéressé depuis

mes vertes années, ensuite parce que la passion m'est un peu étrangère,

ayant une certaine capacité à voir les failles et autres contradictions

inhérentes à tout dispositif. Mais histoire de ne pas me défiler je voudrais

tout de même saluer mon professeur d'histoire et géographie économiques

qui toute une année durant (en prépa aux écoles de commerce) a su mettre

en place une grille de réflexion. Je conserve un souvenir très précis du

chapitre sur la détérioration des termes de l'échange (entre pays riches et

pays pauvres).

Dans le cadre de la thématique des 23es RCC, nous avons posé la question suivanteà tous les invités des Rencontres : Quel événement (politique ou autre) vous aentraîné sur le chemin d'un engagement ? Certains y ont répondu... D'autres non.


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Après des études de sociologie, Odile Barski se tourne vers le cinéma et la

télévision. Son premier scénario écrit en 1976, Violette Nozière, est le début

d’une longue collaboration avec Claude Chabrol (entre autres, Masques, LeCri du hibou, Au Cœur du mensonge, L’Ivresse du pouvoir et dernièrement

Bellamy). Odile travaille aussi comme dialoguiste pour Jeanne Labrune

(Sans un cri) et écrit pour la télévision (en particulier en 2003, L’AffaireDominici de Pierre Boutron avec Michel Serrault et Michel Blanc). Mais

Odile Barski n’est pas seulement scénariste, elle est aussi romancière

(entre autres romans « L’Entorse », « Le Comte Thérèse », « Et tout à coup

ce rouge »).


La Shoah

Romancière et scénariste, Sylvie Bourgeois est mariée au réalisateur

Philippe Harel. Elle a co-écrit avec lui et Eric Assous, le scénario des

Randonneurs à Saint-Tropez (2008). Sylvie a également co-écrit avec son

mari, les scénarios d’Une vie française et d’Un Homme inconsolable,

adaptés des romans de Jean-Paul Dubois et, avec Edouard Waintrop, le

documentaire Mémoires de mai (2008) pour Canal+, réalisé par Philippe

Harel. Parallèlement à ce travail de scénariste, Sylvie Bourgeois a écrit

plusieurs romans (« Lettres à un monsieur » en 2003, « L’Amour libre » en

2004) et recueil de nouvelles (« Brèves enfances » en 2009).


60

Dans les années 50, Yves Boisset collabore à plusieurs revues spécialisées

(« Cinéma », « Midi Minuit Fantastique ») et se construit une cinéphilie

impressionnante. Dans les années 60, il devient assistant de Claude

Sautet, René Clément et Ricardo Freda, avant de réaliser son premier long

métrage, Coplan sauve sa peau. Dans les années 1970, il incarne un cinéma

de gauche dénonçant les dérives du pouvoir et de la société : la police (Un

condé), l'affaire Ben Barka (L'Attentat), le racisme quotidien (Dupont Lajoie),

la justice (Le Juge Fayard dit Le Shériff), la guerre d'Algérie (R.A.S.).

Réalisateur prolifique, il va, dans les années 80, se consacrer

presqu’exclusivement à la télévision avec des réalisations historiques

(L'Affaire Seznec, Jean Moulin, Salengro) et des documentaires sur des

scandales judiciaires contemporains (Les Mystères sanglants de l'OTS).


La guerre d'Algérie

Né à Marseille, enfant de la guerre, Alain Bévérini se passionne très tôt

pour le cinéma. Il participe à des cinéclubs et part pour Paris. Il fait ses

débuts de journaliste à « Information Première » que Pierre Desgraupes

vient de créer. Pendant vingt-cinq ans, Alain Bévérini commentera

l’actualité cinématographique dans les Journaux télévisés. À côté de

quelques grandes interviews dans la presse écrite et de quelques émissions

de radio, la télévision l’accapare au quotidien, dans les journaux d’Yves

Mourousi, puis ceux de Patrick Poivre d’Arvor, et régulièrement dans les

magazines : «Premier plan » et « C’est à Cannes ». Quelques centaines

d’interviews et des milliers de reportages après, Alain passe derrière la

caméra pour adapter le roman de Jean-Claude Izzo, Total Kheops (2001). Un

excellent polar qui ne trouvera qu’un public clairsemé.


La guerre d'Algérie


61

Emmanuel Bonhomme est assistant sur de nombreux films d’Albert

Dupontel, Cédric Klapisch, Djamel Bensalah, Pascal Bonitzer... Il est

réalisateur et responsable d'une structure de réalisation et communication

par l'image et encadre de nombreux ateliers cinéma dans les collèges et

lycées de la Région PACA. Il animera l’atelier court métrage pendant les 23es

Rencontres Cinématographiques de Cannes.


Ce n'est pas vraiment un engagement mais une prise de conscience, j'étais

ado lorsque Tchernobyl a explosé, et j'ai alors pris conscience que l'homme

malmenait sa planète avec gravité et qu'il faudrait être désormais vigilant,

même à un niveau individuel... Aujourd'hui ça parait plus qu'évident... C'est

tout de même un engagement en définitif...

Née en 1977, diplômée de Lettres Modernes et d'ingénierie culturelle,

Mélanie Carpentier participe au montage de projets culturels pour la Fnac

et le Centre National du livre, mais enseigne également le français aux

collégiens. En 2004, on lui confie la mission de développer un magazine

culturel pluridisciplinaire sur le web : « Evene.fr ». Elle y occupe le poste de

rédactrice en chef/directrice éditoriale pendant 6 ans. Pendant cette

période, elle collabore, parallèlement, au magazine « Polka » et assure la

rédaction en chef de plusieurs numéros du journal du Salon du Livre de

Paris. Depuis septembre 2010, elle est chroniqueuse culturelle pour « La

Grande Table » de France Culture et réalise des reportages pour l'émission

« Métropolis » d'Arte.

Elle animera un des stages « Moi... Jeune critique ».


Mars 94 : manifs étudiantes et lycéennes contre le CIP. Une idée de génie

du gouvernement Balladur pour lutter contre le chômage : un contrat de

travail à durée déterminée pour les moins de 26 ans rémunéré à 80 % du

SMIC. Le début de la fin !


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Anne-Claire Cieutat est journaliste cinéma pour l’antenne régionale de

Radio France, France Bleu Alsace, pour le quotidien «Les Dernières Nouvelles

d’Alsace» et pour le site « Evene.fr ». Elle est co-auteur de l’ouvrage «Le

Cinématographe selon Gérard Blain» (Dreamland éditeur, 2002) et membre

du Syndicat Français de la Critique de Cinéma. Elle animera le stage « Moi...

Jeune critique Radio ».


Ce fut l’occasion d’un rassemblement familial et amical. Une immersion

enjouée dans la liesse urbaine, propulsée dans les rues strasbourgeoises à

l’appel d’une femme. 29 mars 1997. Catherine Trautmann, alors maire de

Strasbourg, invite ses concitoyens à manifester contre la venue en ses

murs de Jean-Marie Le Pen, à l’occasion du congrès du Front National. Ce

rendez-vous anti-FN est ma première prise de conscience républicaine,

exaltée par la ferveur collégiale. Car si l’engagement est affaire intime, le

groupe, seul, lui donne corps.

Après des études de cinéma, Julien Camy est engagé par l’Institut français

de Tokyo pour s’occuper de l’animation et des événements liés au cinéma

organisés par l’institut. De retour en France, il travaille à l’institut Lumière

de Lyon sous la direction de Thierry Fremaux. Il s’occupe en particulier de

l’édition d’ouvrages de cinéma. En 2007, Il quittera l’institut pour prendre la

rédaction en chef du « Patriote Côte d’Azur », hebdomadaire progressiste

des Alpes maritimes. Basé à Nice, il travaille chaque année au Festival de

Cannes auprès de Thierry Fremaux.


Si l'engagement existait par la théorie, le contre sommet européen à Nice

en 2001 m'ouvrit la marche.


63

Né à Athènes, Konstantinos Gavras dit Costa-Gavras s’installe à Paris en

1951 et obtient la nationalité française dans les années 60. D’abord

assistant d’Henri Verneuil, Jacques Demy ou encore René Clément, il passe

à la réalisation avec deux polars (Compartiment tueurs et Un Homme detrop). L’énorme succès de Z (1968), film réquisitoire contre la dictature des

colonels grecs propulse Costa-Gavras sur le devant de la scène du film

engagé. Il y restera pendant quarante ans. De L’Aveu (1970) à Eden à l’Ouest(2009), peu de sujets brûlants lui échapperont. Ces films constituent une

mémoire implacable de notre monde en mouvement, des turpitudes des

dirigeants aux insupportables raisons d’Etat, des ingérences tragiques aux

connivences de l’église, des résurgences fascistes récurrentes aux drames de

l’immigration. Costa-Gavras, l’honneur du cinéma engagé.

Depuis 1971 Maître Gilbert Collard est inscrit au Barreau de Marseille.

Avocat célèbre à l’éloquence impressionnante et à la plume acérée, il a

traité de nombreuses affaires médiatiques (Ranucci, Klaus Barbie,

Aussaresses, Virenque et Festina, AZF, Patrice Allègre, l’Arche de Zoé, le

berger de Castellar, etc.) n’hésitant pas à les commenter devant les

journalistes de radio et de télévision. Ancien Président de la Coordination

Européenne des droits de l’Homme et du Collège de criminologie clinique, il

est, par ailleurs, l’auteur de nombreux ouvrages, dont « Avocat de

l’impossible » (éd. Hors Collection, 2010), un livre à forme d’entretien, où il

se livre avec la plus grande sincérité et « Mon dictionnaire des erreurs

judiciaires » (éd. Plon, 2010).


64

Programmateur de plus de 70 salles de cinéma avec sa société MC4 à

Grenoble (dont le célèbre Cinéma des cinéastes à Paris), directeur artistique

de plusieurs festivals (Bastia, L’Alpe d’Huez, Beaurepaire,…), distributeur de

films et maintenant producteur (il produit la première comédie de Serge

Papagalli), Pierre de Gardebosc est un véritable Monsieur Cinéma qui

propose aussi à Cannes Cinéma les sélections en compétition des RCC et

d’Ecrans Juniors.

Auteur de bandes dessinées, né en 1965, Etienne Davodeau fait des études

d’Arts plastiques à Rennes. Il fonde avec quelques amis le studio BD Psurde

dans lequel il publie ses premiers travaux. Sa licence en poche, il écrit un

scénario qui deviendra en 1992 le premier tome d’une trilogie « Les Amis de

Saltiel ». Deux ans plus tard, il publie un récit de cent pages, « Le Constat »

où éclate son sens de la narration. Viendront ensuite un bon nombre de

bandes dessinées couronnées par quelques prix prestigieux (à Angoulême en

particulier). De l’album « Rural » aux séries « Géronimo » et « Lulu, femme

nue », Etienne Davodeau s’inscrit définitivement dans le monde réel et est

reconnu comme un bdéiste engagé de grand talent.


Le fait de venir d’un milieu familial très engagé m’a incité à faire des sujets

engagés. Par contre, il y a un corolaire incontournable à cette situation : je

ne me considère pas comme engagé car je suis un auteur et pour parler des

gens qui s’engagent j’ai besoin de garder une certaine distance.


65

Cinéaste et scénariste, Alix Delaporte réalise en 2001 le documentaire

Zinedine Zidane, comme dans un rêve, collabore ensuite aux scénarios de

deux séries phare (Léa Parker en 2003 et Plus belle la vie en 2004), met en

scène en 2003 un premier court métrage (le Piège) et son second (Comment

on freine dans une descente ?) en 2006 (Lion d’Or du Meilleur Court Métrage

à Venise). Après un nouveau documentaire l’année suivante (Le dernier

Match), et l’obtention du Prix Europa à Berlin en 2008 et du Prix du Meilleur

1er script de fiction à Genève pour le scénario de la série Fortunes pour Arte,

elle se lance dans l’écriture de son premier long métrage (Angèle et Tony)

qui sera sélectionné à la semaine de la Critique à Venise en 2010 et

obtiendra le Prix Michel d'Ornano du Meilleur Premier Film à Deauville la

même année.

Professeur de dessin puis graphiste dans la publicité et le dessin animé,

Bernard Génin choisit le journalisme cinéma en 1978. Rédacteur à Télérama

jusqu'en 2004, il publie « Le Cinéma d'Animation » aux éditions des Cahiers

du Cinéma (2003). Il animera le stage « Quand l’animation s’engage ».


Mon premier engagement? Le 27 avril 1969, ma première convocation aux

urnes électorales... Il fallait dire OUI ou NON à De Gaulle. J'ai voté NON,

comme presque tout le monde étudiant d'alors... à la grande tristesse de

mon père. Un mois plus tard, je faisais un autre engagement politique : celui

de lire régulièrement un tout nouvel hebdomadaire : l'Hebdo Hara Kiri, dont

les dessins étaient bien plus efficaces que tous les éditoriaux...


66

Diplômé de la section cinéma de l’Ecole nationale Louis Lumière en 1989,

Vincent Glenn, fils du chef opérateur Pierre-William Glenn, crée sa propre

maison de production (FilmO) deux ans plus tard. Son parcours entre

réalisation de documentaires engagés et organisation de rencontres

souvent à la croisée de l’art et de la politique est bien celui d’un cinéaste

citoyen. Il est aussi le co-fondateur de plusieurs coopératives (« Co-

errances » pour la diffusion, « Direction Humaine des Ressources »). Rue dela solidarité (1996), Ralentir l’Ecole (2000), Davos, Porto Alegre et autresbatailles (2001), Pas assez de volume (notes sur l’OMC) réalisé entre 2003 et

2005 et Indices réalisé entre 2008 et 2010 sur la tyrannie du PIB, sont

quelques noms significatifs de ses documentaires, véritables

démonstrations de l’évidence des solutions alternatives.


La guerre du golfe

Réalisateur et Directeur de la photographie, Pierre-William Glenn a

travaillé avec de nombreux réalisateurs comme François Truffaut, Maurice

Pialat, Claude Lelouch, Yves Boisset, Bertrand Tavernier... Il a réalisé

quelques longs métrages dont Portrait de groupe avec Enfants etMotocyclettes. Pierre-William Glenn animera un atelier “Lumières de

Cinéma” et sera membre du jury des 23es RCC.


La révolution bolchévique


67

Né en 1958, Jean-Philippe Guerand est diplômé de l'ESRA (Ecole Supérieure

de Réalisation Audiovisuelle). Journaliste spécialisé dans le cinéma depuis

1982, il a été chef de rubriques à Première, puis rédacteur en chef de

«Présence du cinéma français», «Actua-Ciné» et «Spectateur/Illimité ».

Collaborateur de «TéléCinéObs» depuis 1995, il a collaboré à de nombreuses

publications, réalisé un court métrage, enseigné les techniques

rédactionnelles de presse à l'Efap-Communication et écrit cinq livres, de

«Woody Allen» (Rivages, 1989) à «Bernard Blier, un homme façon puzzle»

(Robert Laffont, 2009).

Il sera l’un des animateurs du stage «Moi... Jeune critique ».


« Engagez-vous », qu’ils disaient !« Engagez-vous ! » Très tôt, ce commandement martial a fait redouter au

petit garçon que j’étais le spectre du service militaire. En ce temps-là, mes

parents ne croyaient qu’en de Gaulle, sauveur de la France. Mai 68 s’étant

résumé pour l'écolier banlieusard que j’étais à subir la diffusion quotidienne

d’un épisode du « Virginien », il a fallu que Pompidou accède au pouvoir et

que Giscard le remplace plus tôt que prévu pour que ma conscience

politique sorte enfin de son hibernation, déjà titillée par l’engagement

héroïque de ma cousine pour faire sortir les opprimés des geôles chiliennes

puis argentines. Au collège, la simple lecture du «Programme commun de

gouvernement » m’avait fait croire au Grand Soir. Devenu adulte, la

deuxième candidature de François Mitterrand m’a incité à m’engager. Non

en distribuant des tracts, en collant des affiches ou en participant à des

meetings, mais juste en adhérant à l’antenne local de son comité de

soutien, la publication de mon nom dans les colonnes du « Courrier des

Yvelines » valant à ma mère divorcée d’acides réflexions de ses voisins bien

décidés à quitter le territoire si d’aventure les

« Rouges » accédaient au pouvoir. Au point qu’à 20 heures, le 10 mai 1981,

j’étais tellement désabusé que c’est le visage de Giscard pixellisé que j’ai

cru voir apparaître à la télévision, avant que le téléphone familial ne soit

assailli toute la soirée sous les messages de condoléances. Le fruit de mon

(modeste) engagement, je n’ai jamais pu le savourer. En effet, le lendemain,

dès l’aube, je suis parti accomplir mon service militaire où un sous-off’

rougeaud nous a accueillis collectivement en nous imputant la victoire des

« Cocos ». «Engagez-vous ! », qu’ils disaient…


68

Journaliste et écrivain, Roland Hélié a commencé son travail de critique

dans la presse régionale et événementielle. Depuis plusieurs années il est

un collaborateur régulier des « Fiches du Cinéma » et occasionnel de

« Cinémaction ». 2011 le verra pour la troisième fois travailler pour le FIFF

(Festival international du film de Fribourg) et aider Edouard Waintrop dans

sa programmation. Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune

critique ».


1966, la FIFA confie l’organisation de la 11e Coupe du Monde de Football,

prévue en 1978, à l’Argentine. Dix ans plus tard, le 24 mars 1976, le général

Jorge Rafael Videla – l’un des prête-noms de l’infamie – s’empare du

pouvoir à la suite d’un coup d’état militaire. En 1977, j’ai dix-neuf ans et des

poussières et la perspective de voir la dictature tirer avantage de

l’organisation de la fête du foot me fait sortir de mes gonds. Je pousse la

porte du COBA, le Comité pour le boycott de l'organisation par l'Argentine de

la Coupe du Monde de Football lequel, si mes souvenirs sont bons, est une

émanation de la revue « Quel Corps ? » revue de sociologie critique animée

par François Gèze et Jean-Marie Brohm. Les réunions se succèdent. J’écoute,

j’apprends beaucoup, et découvre ces remarquables bretteurs de la parole

que peuvent être parfois les militants. Et bien sûr, nous échouons. Malgré le

« soutien » de sportifs comme Dominique Rocheteau ou Johann Cruyff, la

coupe du monde a bien eu lieu à Buenos Aires. À titre personnel, c’est le

premier d’une longue série d’échecs politiques, de déceptions chroniques, de

rêves emportés par le vent…


69

Né en 1956, Philippe Harel, réalisateur, acteur et scénariste, se fait une

place en travaillant en tant que cadreur et monteur vidéo entre 1975 et

1985. En parallèle, il réalise des reportages télévisés, des films industriels,

des publicités et quelques courts métrages. En 1992, Philippe Harel réalise

son premier long métrage dans lequel il joue, Un été sans histoires qui lui

vaut le Prix SACD Nouveau talent. En 1997, il signe son plus grand succès à

ce jour : Les Randonneurs avec Karin Viard et Benoît Poelvoorde (En 2008, il

tournera d’ailleurs une suite à Saint Tropez) et un de ses films les plus

originaux, sélectionné à Cannes, La Femme défendue avec la délicieuse

Isabelle Carré. Également comédien, Philippe Harel joue dans la plupart de

ses films (mais aussi dans ceux des autres). En 1999, il est excellent dans

son propre film adapté du roman culte de Michel Houellebecq « Extension

du domaine de la lutte »..

Intervenant en histoire et analyse du cinéma en particulier dans les lycées,

Jan Jouvert est un spécialiste du cinéma de genre, de l'étrange à l'horreur, du

western à la comédie musicale sans oublier une grande affection pour la

série B. Entouré par des francs tireurs du 7e art, il a fondé la revue Peeping

Tom en 2008. Jan Jouvert est aussiromancier et pigiste cinéma pour « La

Marseillaise ». Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».


Aucun évènement précis ne m'a entraîné sur le chemin d'un engagement.

J'ai été elevé dans l'idée que la lutte est permanente. Je crois plus à

l'engagement constant, à un mode de vie en accord avec sa vision de la

société, qu'aux réactions ponctuelles ou au militantisme encarté. Pour moi

l'engagement est affaire personnelle, une traversée au long cours.


70

Critique de cinéma né en 1969 en Suisse, Thierry Jobin dévore de la pellicule

depuis aussi longtemps que sa mémoire puisse remonter. Et, dès l'âge de 15

ans, il mitonne cette passion dans divers médias, locaux puis nationaux.

Depuis une dizaine d'années, il est, à Genève, responsable cinéma du

quotidien « Le Temps » et, à Lausanne, chroniqueur hebdomadaire de la Radio

Suisse Romande (« Pas d'entracte pour Thierry Jobin », chaque samedi

matin).


Je considère que chacune de mes critiques de film contient un engagement

pour l'ouverture (par exemple, de la Suisse à l'Europe), pour la tolérance et la

liberté.

Auteure de deux livres très ludiques dont la matière est malicieusement

empruntée à la grande et célèbre collection « Série noire » de chez Gallimard

(« Le Livre des alcools de la Série noire » et « Le Livre de la cuisine de la Série

noire »), Arlette Lauterbach est aussi une excellente traductrice à qui l’on doit

en français, une bonne partie des romans policiers italiens signés dans les

années 80 et 90 par quelques trublions politiques dont Cesare Battisti est un

des plus représentatifs avec Carlo Lucarelli, Simona Vinci, Luca Di Fulvio.


Mai 1968


71

Fils de la comédienne Renée Saint-Cyr, né en 1926, Georges Lautner, après des

débuts comma assistant de Sacha Guitry entre autres, est très vite attiré

par la comédie. Une collaboration fructueuse avec le dialoguiste Michel

Audiard (Les Tontons flingueurs en 1963) et les acteurs Bernard Blier et Lino

Ventura, puis plus tard avec l’acteur Jean-Paul Belmondo l’entraîne sur les

chemins du succès. Ses incursions dans le drame (Le Septième juré en 1961 et

La Maison assassinée en 1988 par exemple) sont aussi très remarquées. Ce

réalisateur prolifique reste une figure incontournable de la comédie

cinématographique (avec Gérard Oury).

Il fut rédacteur en chef de « Première », avant d’entrer à « L’Express » dont il

est maintenant le rédacteur en chef Culture. Passionné de cinéma, Éric Libiot

écrit chaque semaine dans les pages de l’hebdomadaire, une critique de

cinéma qui s’apparente souvent avec bonheur à un billet d’humeur

remarquablement écrit et parfaitement argumenté. Éric est depuis longtemps

un ami des Rencontres.


J’imagine pouvoir fixer mon engagement, appelons-le citoyen, à ma première

manif. Lycéen et brestois, je protestais alors contre la marée noire de l’Amoco

Cadiz, en 1978, au large de Portsall, dans le Finistère. Personnel-lement, je suis

contre les marées noires.

Quant à mon engagement cinéphile, je le date de la vision du Charme discretde la bourgeoisie, de Luis Buñuel, à 11 ans (bientôt 12). Je n’y ai rien compris.

Mais c’était vachement bien.


72

Fils d’immigré algérien, Mohamed Metina est né à La Seyne sur mer en 1969. Des

études moyennes, selon ses propres dires, le conduisent à faire une ribambelle de

métiers (revendeur de fruits et légumes, plombier, vendeur en assurance, maçon).

Pour son film Travail d’Arabe qu’il réalise en 2003, Christian Philibert découvre

Mohamed Metina et le choisit pour jouer Momo. Propulsé comédien principal, il

endosse avec talent ce personnage d’ingénu voltairien à l’accent de Marseille. Et

ensuite… «J’ai fait des rencontres humainement très enrichissantes qui ont

débouchées bien malgré moi sur une nano carrière cinématographique. »

Quelques apparitions dans Boudu (2004) de Gérard Jugnot, L’Amour aux trousses

(2005) de Philippe de Chauveron, Khamsa (2008) de Karim Dridi ou encore dans la

série de France 2 La Cour des Grands (2008). Mohamed est actuellement régisseur

lumière.


Difficile d’isoler un événement en particulier, ça va de la guerre du Vietnam à la

guerre en Irak en passant par la situation au proche orient et par notre grave

crise finançiere qui touche essentiellement les plus fragiles d’entre nous etc...

Après avoir écrit dans les pages de « Synopsis » et « Epok », Marilyne Letertre est

aujourd'hui journaliste cinéma pour le quotidien « France Soir » et collabore

régulièrement au magazine «Télé7Jours » et au site « www.aufeminin.com ».

Auteur du livre « Le Cinéma, des Métiers, une passion » (ed. Milan, 2008) et

rédactrice pour l'ouvrage collectif « Le Tout Ciné » (ed. de l'Archipel), elle prépare

actuellement une bio de l'acteur George Clooney.

Elle animera un des stages « Moi... Jeune critique ».


73

Comédienne depuis 13 ans dans des téléfilms et au Cinéma notamment

dans La Première Fois que j’ai eu 20 ans de Lorraine Levy, aux côtés de

Marilou Berry, Myriam Moraly s’est lancée depuis 3 ans dans la réalisation.

Son premier court métrage Cinq sur l’échelle de Richter, acheté par Canal+

en 2009 et a reçu le Prix du Jury au Festival de Fréjus en Janvier 2010. Son

deuxième court-métrage, Jeux de Mains…, commence sa vie en festival cette

année… Elle travaille actuellement à l’écriture de son premier long métrage,

Concession(s), une comédie familiale, et sera à l’affiche de la deuxième

saison de Pigalle, la nuit, la nouvelle série de Canal +, réalisée par Hervé

Hadmar.


Je suis comédienne depuis 13 ans et je suis passée à la réalisation pour le

plaisir de diriger des acteurs, de raconter une histoire dans sa globalité...

Mes deux courts métrages ont trouvé naissance dans des évènements

différents :

Cinq sur l'échelle de Richter a été écrit pour la comédienne Stéphanie

Papanian, habituée aux rôles extravertis, j'ai eu envie de lui écrire un rôle

plus en intériorité et en retenue... C'était une sorte de défi que d'emmener

cette comédienne ailleurs...

Pour mon autre court métrage, Jeux de Mains, l'idée m'est venue il y a une

dizaine d'année : j'étais invitée à un dîner « concept », et j'en suis repartie

persuadée qu'il fallait écrire quelque chose là dessus, car cela devenait

presque un sujet de société. Notre génération s'amuse à créer de nouvelles

structures pour communiquer, et parfois c'est tout le contraire qui se

produit... Mon projet de long-métrage, Concession(s), interroge la famille : la

place de chacun dans la famille, et combien il est compliqué de se défaire

du rôle qu'on nous a toujours attribué... Sur le ton de la comédie bien sûr,

qui, d'une manière générale me semble souvent la meilleure manière de faire

passer des messages...


Né dans le Var en 1965, Christian Philibert fait ses armes dans le court

métrage (en particulier le très réussi La revanche de Monsieur Seguin en

1995). C’est en 1999 qu’il signe son premier long métrage intitulé Les 4saisons d'Espigoule, chronique des habitants d'un petit village du Var,

proche du docu-fiction et plusieurs fois primé. Son second long métrage,

Travail d'arabe, sort en 2003 et raconte l'histoire d'un jeune provençal

d'origine maghrébine qui sort de prison et est confronté à des patrons

malhonnêtes. Une fois encore la Provence sert de cadre et Christian

Philibert joue volontairement avec la frontière entre fiction et

documentaire. Il a souvent recours à des comédiens non professionnels et

laisse dans ses scénarios une bonne place à l'improvisation.

74

Après un passage à la SACEM, Fabien Onteniente (né en 1958) attaque le

cinéma par les courts métrages (Le Perroquet des îles sélectionné aux César

en 1984). En 1990, il réalise un documentaire pour la télévision (Qui secache derrière François Mitterrand) et passe à la fiction deux ans plus tard

avec un premier film remarqué (À la vitesse d’un cheval au galop). L’année

suivante, il dirige Florent Pagny et Jean Rochefort dans Tom est tout seul.Il écrit avec Bruno Solo deux comédies que tout semble opposer : GrèveParty (1997), film tendre et humaniste qui raconte la journée de

commerçants en grève d'un quartier Parisien et Jet Set (1999), film branché

au succès assuré. Ses films suivants, 3 Zéros en 2002, Jet Set 2 (People) en

2004, Camping en 2006 et sa suite en 2010, Disco en 2008 connaîtront aussi

les premières places du box office.


75

Romancier, scénariste, directeur de collection, Patrick Raynal aime les

expériences et voue une passion éternelle au polar. Après une enfance

parisienne, il se retrouve à Nice… Sa ville ! Lecteur invétéré de Raymond

Chandler, il devient critique littéraire spécialisé dans le roman policier pour

« Le Monde des livres ». Il publie son premier ouvrage en 1982 (« Un Tueur

dans les arbres »). Quelques romans plus tard et un Prix Mystère de la critique

pour « Fenêtres sur femmes » en 1989, Patrick se voit proposer la direction de

la collection mythique (créée en son temps par Marcel Duhamel) de Gallimard

: « Série Noire ». De 1991 à 2005, il préside à sa destinée, la développant,

l’élargissant à de nouveaux auteurs. Patrick a aussi touché à la bande

dessinée et a collaboré avec Jean-Bernard Pouy à l’écriture du film Le Poulpe(1998) de Guillaume Nicloux.


C’est la Résistance et le rôle que ma famille y a tenu. Au point que je voulais

appeler « LETTRE A MA GRAND MERE » : « Lettre à ma Grand mère, ou

comment je suis devenu communiste ».

Né à Toulouse en 1967, titulaire d'une maîtrise en sciences et techniques de

communication audiovisuelle en 1991, Eric Valette réalise plusieurs courts

métrages, signe quelques clips et met en scène de nombreux sketches des

« Guignols » pour Canal+. En 2002, il dirige Clovis Cornillac pour son premier

long métrage, Maléfique, qui décroche le Prix du jury du 10e Festival

fantastique de Gérardmer. Eric profite de ce succès pour tenter sa chance aux

Etats-Unis. Il y réalisera One Missed Call, une version américaine du thriller

horrifique La Mort en ligne de Takashi Miike et une série B intitulée Hybrid…

Deux films restés inédits en France. De retour en France il signe Une affaire

d'Etat (2009), un polar dynamique et engagé sur les rapports entre la France et

l’Afrique.


Les événements politiques m'ont plutôt entraîné sur le chemin d'un

dégagement.


76

Né à Barcelone en 1961, Agustí Vila vit toujours dans cette ville. « Quand

j'avais treize ans, j'ai vu un film de Carlos Saura qui s'appelait LaMadriguera, avec justement Géraldine Chaplin. Je me suis dit si un

Espagnol peut faire du cinéma, pourquoi pas moi ! Je n'ai pas cessé depuis

d'aller voir des films, et j'écrivais des critiques sur des carnets. Cela me

permettait de mettre des idées de côté. » Dans les années 90, après un

court métrage et une série pour la télévision, il choisit la comédie pour

réaliser un premier long métrage réussi (Un banco en el Parque, 1999).

Retour à la télévision sur des séries, tournage d’un documentaire (3055Jean Leon)… Agusti travaille mais prépare aussi son deuxième film qu’il

réalise en 2010 : La Mosquitera, comédie grinçante qui lui vaut plusieurs

prix dont l’Antigone d’Or, cette année, au festival de Montpellier.

Critique au quotidien « 20 minutes », chroniqueuse pour l’émission « Le

Cercle » et le site internet « toutlecine.com », Caroline Vié a réalisé un

documentaire et un livre sur John Woo et différents courts métrages. Elle

animera un des stages « Moi... Jeune Critique ».


J'ai été très marquée par le coup d'état au Chili, le 11 septembre 1973. Je

n'étais qu'une enfant, mais le choc que ce drame a provoqué chez mes

parents très engagés à gauche m'est resté. J'ai vraiment découvert ce

qu'était l'injustice ce jour-là.


77

25 ans journaliste à « Libération » dont il fut longtemps l’un des piliers, Edouard

Waintrop partage sa passion du cinéma avec les lecteurs en écrivant chaque

semaine critiques et réflexions. Collaborateur de plusieurs revues, il a créé son

propre blog, proposant des angles originaux sur le 7e Art et de belles rencontres.

Grand connaisseur du cinéma américain, espagnol et latino-américain il est depuis

3 ans directeur du FIFF (Festival international du film de Fribourg) qui privilégie les

cinématographies d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Passionné par l’histoire du

20e siècle, il prépare un livre sur les Anarchistes pendant la Guerre d’Espagne. Il

sera le Rédacteur en Chef du « Petit Journal » des 23es RCC.


C'était il y a bien longtemps, en décembre 1965. J'avais treize ans et demi. A cet âge six

mois ça compte. Dans ma classe du lycée Carnot à Paris, il y avait quelques enfants de

militants communistes. C'étaient mes copains. Jusque là, je ne m'intéressais qu'au

cinéma, au rugby et au football. Et je croyais le général de Gaulle, le patron de la France

libre, le héros de mon père, qui avait été un grand résistant, indéboulonnable. Et puis il

y eut le premier tour au début décembre. Et le grand homme fut mis en ballotage. Mes

copains communistes ou proches du PCF se mirent à coller des affiches pour le député

de la Nièvre et leader de la Convention des institutions républicaines, François

Mitterrand. Mes parents n'aimaient pas ce Mitterrand. Tous les résistants savaient, et

mon père n'était pas le dernier à le savoir, qu'il avait été décoré de la francisque par le

maréchal Pétain. Pour moi, c'était pourtant le candidat préféré de mes copains de

classe préférés : les enfants de communistes. Il fallait battre de Gaulle pour que la

Gauche unie, PCF, SFIO, PSU et radicaux, arrive au pouvoir. Je ne comprenais pas trop

ce que cela voulait vraiment dire, mais je me suis mis à coller des affiches, à distribuer

des tracts... alors qu'à l'époque les jeunes n'avaient le droit de vote qu'à 21 ans...

Mitterrand a été battu au second tour, 55, 2 % des voix pour De Gaulle, 44,8 pour le

candidat de la gauche. Je suis resté proche des communistes jusqu'en septembre 1968,

où j'ai adhéré -j'avais seize ans au Parti et à la jeunesse communiste. J'ai milité dans

ce parti jusqu'en 1977, quand, après quelques voyages en Europe de l'Est, j'ai ouvert les

yeux sur l'oppression dont était victime en premier lieu la classe ouvrière ... Mon père

lui est devenu sympathisant socialiste en 1968 et il l'est resté jusqu'à sa mort. Ma

mère est restée opposée à la gauche. Ma sœur a travaillé avec les socialistes. Et moi, au

fil des ans, après quatre saisons passées au PS, dans le courant Rocard, à la fin des

années 70, je suis devenu doucement anarchiste. Fidèle au fond à mes premiers émois

de militant...


Informations pratiques



79

Les tarifs des 23es RencontresCinématographiques de Cannes

Abonnement nominatif accès toutes séances : 50 €Cet abonnement est vendu avec un catalogue, deux invitations pour l’ouverture, une invitation

pour le Ciné-Concert du 8 décembre et deux invitations pour la clôture. Possibilité d’accès

illimité dans les salles suivantes : La Licorne, Miramar, les Arcades (pour la programmation des

RCC uniquement), Le Raimu et le Studio 13.

Abonnement 6 séances : 22 €Cet abonnement est vendu avec un catalogue, une invitation pour l’ouverture et pour la clôture.

Accès possible pour 6 séances dans les salles suivantes : La Licorne, Miramar, les Arcades (pour

la programmation des RCC uniquement), Le Raimu et le Studio 13.

Les autres tarifsTarif tout public par séance : 5,5 €

Tarif réduit par séance : 4 €

Tarif étudiant par séance : 2 € (- de 25 ans et sur présentation de la carte)

Cannes CinémaLa Malmaison

47, La Croisette - 06400 CannesTél : +33 (0)4 97 06 45 15

[email protected]


80

Le Petit Journal des Rencontres...

Vous attendez votre séance au théâtre la Licorne, au Studio 13, à l’espace

Miramar, au cinéma le Raimu ou au cinéma les Arcades… et vous voulez en

savoir plus sur les 23es Rencontres Cinématographiques. En fait, vous voulez

lire un journal de qualité, jeune et intéressant sur l'actualité du Festival.

Alors, regardez autour de vous… Un peu plus… Voilà… Il est là. Vous l'avez

trouvé : "le Petit Journal" des Rencontres. Films de la journée, entretiens

d'artistes, portraits d'invités, reportages sur les coulisses, les animations du

Festival, et toutes les dernières dépêches RCC. Tout, vous saurez tout !

Ce quotidien est rédigé cette année par les étudiants de l’IUT Journalisme de

Cannes, apprentis journalistes, et dirigé, d'une main verte, par Edouard

Waintrop.

"Le Petit Journal", c'est chaque jour un nouveau numéro du 6 au 11 décembre

sur tous les lieux des 23es Rencontres Cinématographiques.

Merci à l’établissement CIAIS situé au 4, Avenue Estienne

d'Orves 06000 Nice qui nous offre l’impression du “Petit

Journal”.


81

Merci à l’hôtel Avangani pour son accueil


Les lieux des projections



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84

L’espace MiramarAngle rue Pasteur - La Croisette

65 bd de la Croisette

06400 CannesVous pouvez y accéder en bus grâce à la ligne n°8.

Le cinéma les Arcades77, Rue Félix Faure


Le théâtre de La Licorne25 av. Francis Tonner

06150 Cannes-La-BoccaVous pouvez y accéder en train (Gare SNCF de

Cannes-La-Bocca) ou en bus grâce aux lignes n°1

2 - 14 - 20 et 610.

Le cinéma Le Raimu - MJCRanguinAv. de la Borde - Quartier Ranguin

06150 CannesVous pouvez y accéder en train (Gare SNCF de

Ranguin) ou en bus grâce aux lignes n°1 - 35 - 17

et 610.

Le théâtre Croisette / Palais Stéphanie50 bd de La Croisette


Le théâtre Debussy / Palais des FestivalsEsplanade Georges Pompidou


Le Studio 13 - MJC Picaud23 av. Docteur Picaud

06400 CannesVous pouvez y accéder en bus grâce aux lignes

n°1 - 2 - 7 - 20 et 610.


Dates et horaires des projections



86

Les RCC sont aussi au Cinéma Cannet Toiles

Le Cinéma Cannet Toiles au Cannet s’associe à Cannes Cinéma pour les23es Rencontres Cinématographiques de Cannes.

Voici le programme proposé au cinéma Cannet Toiles :

Vendredi 10 décembre à 14h : Winter’s bone de Debra Granik (Panorama des

Festivals) - en avant-première et en présence des membres du jury des 23es

RCC.

Samedi 11 décembre à 15h30 : Le Voyage du directeur des ressources humaines

d’Eran Riklis (Panorama des Festivals) - en avant-première

Sous réserve de modifications

Renseignements Cannet Toiles : 04 93 45 43 86


87

Mardi 7 décembre 2010

Lundi 6 décembre 2010Soirée d’ouverture - 19h - Théâtre Croisette / Palais Stéphanie - sur invitation

Projection du film Les Émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris, en avant-premère et enprésence de Philippe Balsband co-scénariste. Soirée présentée par Alain Bévérini.

Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h9h - On achève

bien leschevaux

Rétrospective

2hSéance d’ouverture

des stages présentéepar Roland Hélié

11h

Moi, la finance etle dév. durableCinéma à la Carte

1h34

La YumaCinéma à la Carte

1h24

DélitsflagrantsRétrospective

1h49

Une chinoiseCinéma à la Carte

1h38

14h

Journal intime desaffaires en cours

Rétrospective - 1h53En présence du

réalisateur

12 hommes encolère

Rétrospective

1h35

NorteadoCinéma à la Carte

1h35

Les Mystèressanglants de l’OTSRétrospective - 1h10

En présence du réalisateur

14h30

PersepolisRétrospective

1h35

16hRiff RaffRétrospective

1h34

Le Pull-overrouge

Rétrospective - 2hEn présence

d’Yves Boisset

RessourcesHumainesRétrospective

1h40

The NavigatorsRétrospective

1h36Séance suivie du

vernissage del’exposition

19h

18h

Les VisiteursRétrospective

1h30

LumumbaRétrospective

1h56

Angèle et TonyPanorama des Festivals

1h26En avant-première et enprésence de la réalisatrice

18h

Capitalism: alove story

Cinéma à la Carte

2h06

21h

20h30Extension du

domaine de la lutteRétrospective - 2hEn présence du

réalisateur

La Buena vidaCinéma à la Carte

1h28

Le Voyage dudirecteur des

ressources humainesPanorama des Festivals

1h43En avant-première

20h30

Un condéRétrospective

1h35En présence du

réalisateur


88

Mercredi 8 décembre 2010Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h

12 hommes encolère

Rétrospective

1h35


1h26En avant-première et enprésence de la réalisatrice

La femme flicRétrospective

1h43En présence du

réalisateur

11h

Les Hommesdu Président

Rétrospective

2h10




La YumaCinéma à la Carte

1h24

Le Juge Fayard...Rétrospective

1h52En présence du

réalisateur

PunishmentPark

Rétrospective

1h28

14h

Une vie dechat

séance spéciale


PersepolisRétrospective

1h35

Extension dudomaine de la lutte

Rétrospective - 2hEn présence du

réalisateur

Bellamy Rétrospective - 1h50Débat en présence de

la scénariste

14h30

RessourcesHumainesRétrospective

1h40

16h

Nous sommestous desassassinsRétrospective

1h55

Le 7e juréRétrospective

1h36En présence du

réalisateur

J’ai très malau travailRétrospective

1h30

L’Ivresse dupouvoir

Rétrospective - 1h50En présence de la

scénariste

19h

18h

Capitalism: alove story

Cinéma à la Carte

2h06

Des hommesd’influenceRétrospective

1h37

18h

La MosquiteraPanorama des Festivals

1h35En avant-première et enprésence du réalisateur

18h

Fin deconcession

Cinéma à la Carte

2h11

20h30Ciné-Concert : La Passion de Jeanne d’Arc de Carl T. Dreyer - 1h28

Musique composée par Jo Van Den Booren et interprétée par l'Orchestre Régional de Cannes PACA dirigé par Philippe Bender

21h

20h30

DélitsflagrantsRétrospective

1h49

NedsPanorama des Festivals


20h30

Entre nosmains

Cinéma à la Carte

1h28


89

Jeudi 9 décembre 2010Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h

La Stratégiedu choc

Cinéma à la Carte

1h20

Masques Rétrospective - 1h40

En présence de lascénariste

La HaineRétrospective

1h36

11h

Le Charmediscret de labourgeoisieRétrospective

1h42



Riff RaffRétrospective

1h34

Hanna KRétrospective

1h48


1h28

14hNorteado

Cinéma à la Carte

1h35

Une affaired’état

Rétrospective

1h39En présence du

réalisateur



Moi, la finance etle dév. durableCinéma à la Carte

1h34

14h30

LumumbaRétrospective

1h56

16hNeds



Entre nosmains

Cinéma à la Carte

1h28

Fin deconcession

Cinéma à la Carte

2h11

16h30

Grève partyRétrospective

1h26En présence du

réalisateur

19h

Soirée Politique Frictions

en partenariat avec lefanzine Peeping Tom

Travail d’arabeRétrospective - 1h28

En présence duréalisateur et del’acteur principal

Invasion LosAngeles

Rétrospective

1h34

18h

IndicesSéance spéciale

1h53En avant-première et enprésence du réalisateur

L’EnclosRétrospective

1h45

La Mujer sinpiano



18h30

Le Pull-overrouge

Rétrospective - 2hEn présence de Maître

Gilbert Collard

21h

20h30

Violence deséchanges en

milieu tempéréRétrospective

1h39

Une chinoiseCinéma à la Carte

1h38

Winter’s bonePanorama des Festivals


20h45

Bellamy Rétrospective - 1h50

En présence de lascénariste


90

Vendredi 10 décembre 2010Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h

Entre nosmains

Cinéma à la Carte

1h28

Des hommesd’influenceRétrospective

1h37

Enquête sur uncitoyen au dessusde tout soupçon

Rétrospective

1h35

11h

J’ai très malau travailRétrospective

1h30

La femme flicRétrospective

1h43

Le Charmediscret de labourgeoisieRétrospective

1h42

Une affaired’état

Rétrospective

1h39En présence du

réalisateur




14hLes Visiteurs

Rétrospective

1h30

Nous sommestous desassassinsRétrospective

1h55

14h

Séance - débat“Travailleurs et

sans papier”It’s a free world

Rétrospective1h35

17hRemise des prix du

stage critique etprojections de deuxcourts métrages de

Myriam Moraly, en saprésence.

14h30

Le 7e juréRétrospective

1h36

16h

PunishmentPark

Rétrospective

1h28



19hLa Haine

Rétrospective

1h36

La Solitude desnombrespremiers



18h

Violence deséchanges en

milieu tempéréRétrospective

1h39

21h

Les Hommesdu Président

Rétrospective

2h10

ShahadaPanorama des Festivals


20h30

La Mujer sinpiano




91

Samedi 11 décembre 2010Miramar Les Arcades La Licorne Le Raimu

9hLa Mujer sin piano




1h28

Le Juge Fayard...Rétrospective

1h52

11hShahada



La Stratégie duchoc

Cinéma à la Carte

1h20

L’AveuRétrospective

2h20Débat en présence du

réalisateur

NorteadoCinéma à la Carte

1h35

14h

Enquête sur uncitoyen au

dessus de toutsoupçon

Rétrospective

1h35

On achève bienles chevauxRétrospective

2h

Hanna KRétrospective

1h48En présence du

réalisateur

Winter’s bonePanorama des Festivals


16hUne chinoiseCinéma à la Carte

1h38

Un condéRétrospective

1h35

L’enclosRétrospective

1h45

19h

Soirée de clôture des 23es Rencontres Cinématographiques de Cannes

Théâtre Croisette / Palais Stéphanie - 19h - sur invitation

Soirée Hommage au réalisateur Costa-Gavras - en sa présence

Projection du film ZSoirée présentée par Alain Bévérini


92

Dimanche 12 décembre 2010Miramar La Licorne

10hLa Mujer sin piano



ShahadaPanorama des Festivals


13hAngèle et Tony





15hWinter’s bonePanorama des Festivals


Le Voyage du directeur desressources humaines



17h

La Solitude des nombrespremiers



Ce programme est donné à titre indicatif et il est susceptible d’être modifié.


93

Mon programme de la semaineMardi Mercredi Jeudi

9h

lieu

11h

lieu

14h

lieu

16h

lieu

18h ou19h

lieu

20h3021h

lieu


94

Vendredi Samedi Dimanche

9h

lieu

11h 10h

lieu lieu

14h 13h

lieu lieu

16h 15h

lieu lieu

18h ou19h 17h

lieu lieu

20h3021h

lieu

Mon programme de la semaine


95

Notes

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Un grand mercià

La Ville de Cannes, Le Conseil Régional PACALe Conseil Général des Alpes Maritimes, Le Rectorat de l’Académie de Nice

3.14 HÔTEL CANNES, Le Palm BeachLa Société UTRAMLa Société Ricard

Ets CIAIS Imprimeurs Createurs

L’ensemble des distributeurs et producteurs des films de ces 23es Rencontres Cinématographiques de Cannes

La Cinématheque Royale de Belgique et la Cinémathèque de ToulouseOdile Chapel et la Cinémathèque de Nice

Merci à l’Hôtel Avangani pour son accueil

La MJC Picaud, la MJC Ranguin et le Cinéma les ArcadesLe Collège International

Le Lycée Carnot, le Lycée Bristol, Le Collège Gérard Philipe, le Lycée Jules Ferry, le Lycée Stanislas, le CIV de Valbonne

Le BTS audiovisuel du Lycée Carnot et l’association Citizen Cannes

Le Patriote, France Bleu, Peeping Tom, Nice Matin

La Direction des Affaires Culturelles et la Direction des Actions de Promotion et leService événementiel de la Ville de Cannes

Merci aux chauffeurs, contrôleurs, projectionnistes, régisseurs, sonorisateurs,

relecteurs et aux nombreux bénévoles de Cannes Cinéma

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CANNES CINEMA