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CONCUBINE APPARATUS BELLISARE NAQUAE SULS CARE CAESAR SATIS LIBARE FRAGILIS QUADRUPEI LPERSPICA RURES DIV MATRIMO NAQUAE SULS CCAESAR SATIS LIB! QUADRU MIONARE IPLANE PRETOSIUS ORATORI IOCARI CARE CAESAR SATIS LIBARE www.cannes.com N° 120 - Juin 2012 JUMPING INTERNATIONAL DE CANNES DES PLACES POUR LES CANNOIS RAPATRIÉS D’ALGÉRIE IL Y A CINQUANTE ANS… LA DÉCHIRURE

Cannes Soleil juin 2012

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Le magazine de la Ville de Cannes - juin 2012

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CONCUBINE APPARATUSBELLISARE

NAQUAE SULSCARE CAESARSATIS LIBARE

FRAGILISQUADRUPEILPERSPICARURES DIV

MATRIMONAQUAE SULS

CCAESARSATIS LIB!

QUADRU MIONAREIPLANE PRETOSIUS

ORATORI IOCARI CARE CAESARSATIS LIBARE

www.cannes.comN° 120 - Juin 2012

JUMPING INTERNATIONAL DE CANNESDES PLACES POUR LES CANNOIS

RAPATRIÉS D’ALGÉRIEIL Y A CINQUANTE ANS…LA DÉCHIRURE

Des racines et des hommes

Rapatrié. Le mot signifie « qui revient dans son pays ».

Mais pour tous ceux qui ont dû quitter l’Algérie

française en 1962, il est avant tout synonyme de

départ, d’exil. Ils avaient grandi en France, comme

leurs parents ou leurs grands-parents. Dans une

France bâtie de l’autre côté de la Méditerranée, où

depuis cinq générations, leurs racines s’étaient

profondément entremêlées à celles du sol africain.

Comme dans toute région, comme dans toute

province, ils avaient là-bas leurs coutumes, leurs

spécialités culinaires, leurs traditions, leur accent.

Une culture gorgée de soleil, d’épices et de parfums

sucrés, transmise à leurs enfants avec cette chaleur

exubérante et bienveillante qui les caractérise.

Pour ces hommes et ces femmes, c’est tout un

univers qui s’est écroulé. Des milliers d’histoires

individuelles broyées dans la grande histoire

collective. Au prix de combien de pertes humaines,

civiles et militaires. Au prix d’un immense sacrifice :

celui de toute une vie, abandonnée derrière soi sans

espoir de retour.

« Seule la vérité peut affronter l’injustice. La vérité,

ou bien l’amour. » a écrit Albert Camus, l’un des plus

illustres représentants de cette communauté meurtrie.

Cinquante ans après, ils témoignent à nouveau. La

vérité, ce sont les drames, les horreurs qu’ils ont

vécus, surmontés. L’amour, c’est celui qu’ils portaient

à leur terre, et qui en berce encore le souvenir.

Rapatrié. Plus qu’un simple participe passé, devenu

un nom commun. Plus qu’un statut. Une identité à

part entière, toujours aussi viscéralement ressentie,

revendiquée, affirmée cinq décennies plus tard.

Édito

La rédaction

Sport - Cannes JumpingInternational : l’étape de tousles défis . . . . . . . . . . . . . . . . P. 30Rencontre - Les « diablesses »enflamment la France . . . . . P. 32Sport - Cannes brille en natationsynchronisée . . . . . . . P. 34Développement durable - Opération« Mieux chez moi » à la Bocca :économiser l’énergie, réduireses factures énergétiques . . P. 36Développement durable - Jeuconcours « Triage au sort » :le geste gagnant . . . . . . . . P. 39Histoire - Au temps despremiers « bains de mer » . . P. 40Vu à Cannes . . . . . . . . . . . . . P. 42Cannes people . . . . . . . . . . . P. 46Recette - Horoscope . . . . . . P. 48Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 49Carnet - Solution jeux . . . . . P. 50

Cannes actualités . . . . . . . . . . P. 4Quartiers - Ça se passe prèsde chez vous . . . . . . . . . . . . . . P. 8Quartiers - Les permanences desélus de la Ville de Cannes . . P. 12Musique - Que des bonnesnotes . . . . . . . . . . . . . P. 14- Musée de la Castre : un voyageen musique . . . . . . . . . . P. 16Dossier - Il y a cinquante ans…la déchirure . . . . . . . . . P. 18- Jocelyne Mas : une œuvreen témoignage . . . . . . . . P. 20- Pierette Colomina : « Nous avionsune belle qualité de vie » . . P. 21- Salah Madjri : « Honorer lamémoire de nos disparus » . P. 22- Dominique Farrugia : « oui, jereviens de loin » . . . . . . . . . P. 23- Le Cannes Air Show : Un salonet un site de référence . . . . P. 25Cannois du mois - Nathline :en force et en finesse . . . . . P. 26Culture - Grand concours photo :Tirer le « Port-trait » . . . . . . . P. 28

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lieux inattendus pour présenterdes extraits de chorégraphiesd’Angelin Preljocaj et faire découvrir la danse contemporaineau plus grand nombre. Pour prolonger cette rencontre, la performance est toujours suivied’un échange avec le public et les danseurs. Entrée libre, sur inscription obligatoire par mail [email protected] oupar téléphone au 04 97 06 44 90.

ANIMATIONS Participez au Pic-Mic Venez découvrir la saison Made inCannes 2012-2013 en compagniedu Groupe urbain d’intervention dansée (Guid)du ballet Preljocaj le26 juin 2012 à 19 heures sur la butteSaint-Cassien. Le ballet Preljocajmène la danse là où on ne l’attendpas. Composé de six danseurs, leGUID sillonne la région dans des

Cannes actualités

L’Association France Japon de Cannes célè-bre cette année encore l’été le 24 juin à laMaison des associations de 14 à 19 heures.Un après-midi dans une atmosphère authentiquement japonaise vous attend autour de diverses animations : calligraphie,art floral, origami, essai de kimono, jeu dego, vente d’objets japonais, spécialités culi-naires et friandises japonaises, etc. mais

aussi des jeux pour les enfants : kingyo sukui(pêche d’un poisson rouge avec une cuillèreen papier) ou encore suika wari (casse pas-tèque). Comme l’an dernier les familles del’école japonaise de Sophia-Antipolis serontprésentes. Un beau moment de partage etde convivialité en perspective. Entrée libre. Rens. 04 93 64 14 52http://francejapon06.free.fr

ÉVÉNEMENTNatsu Matsuri, la fête de l’été

THÉÂTRECréations La compagnie U-Topique présente deux créations originales en juin à 19 h 45à l’espace Mimont, interprétées par ses élèves. Le syndrome d’A. aura lieules 16 et 17 juin et raconte l’histoire d’Alice qui, de retour dans son pays desmerveilles, le retrouve bien changé… Puis les 24 et 25 juin, l’étrange cas dudocteur Escula où, à la fin du XIXe, une grande demeure habitée par un médecincache bien des secrets… Réservation obligatoire. Rens. 06 64 95 86 90

MUSIQUEConcerts à Picaud La MJC Picaud propose auxjeunes trois concerts au moisde juin. Au programme le 1er

juin à 21 h 30 Chollus trio, ungroupe revisitant le jazz à safaçon, le 2 juin à 21 h, La cafeteraroja, mélange de musique indieet hip-hop avec en 2e partieScarecrow, mélange de blueset de hip-hop et Did Koala,groupe poétique et bucolique.Troisième concert le 16 à 20 h 30 : La mine de rien, un spectacle à découvrir. Rens : 04 93 06 29 90 [email protected].

CULTURE L’enfance de l’art Du 25 juin au 30 juin, CorinneDurbas présente à la maisondes associations, salle 1901,un travail artistique collectif et ludique effectué dans lesécoles de Cannes ainsi que par les élèves de l’association RécréAction. Le vernissageaura lieu le 26 juin 2012 à partir de 18 h 30. Corinne Durbas, artiste et fondatrice de RécréAction, donne descours, à la salle municipale5 rue d Oran les mercredis mar-dis et vendredis. L’associationorganise aussi des sorties culturelles, des stages et autresmanifestations autour des artsplastiques et ludiques. Rens. 06 10 27 42 64asso.recreaction.free.fr

SOLIDARITÉCœur de mer Les Yachts du Cœur auront lieucette année le 30 juin. La grandecollecte, du monde de la mer auprofit de la Banque Alimentairedes Alpes Maritimes, se tiendrade 9 h 30 à 13 h 30 au vieuxport de Cannes sur la jetée Albert Édouard 1er. La manifes-tation se poursuivra en soiréedès 19 h avec un apéritif et unrepas au profit de l’associationECO-MER, organisateur desYachts du cœur. Rens. et réservations au 06 84 76 84 [email protected]

Suquet Fleuri, organisé par la Ville de Cannes, mettra à l’honneur la danse les 16 et 17 juin. De nombreusesactivités sont mises en place à cette occasion. L’inau-guration se tiendra le 16 à 11 heures et sera animéepar l’Acadèmi dou miejour. Le départ du défilé partiradu bas de la rue Saint-Antoine. Puis à 12 h 15, le défilé de l’Acadèmi dou miejour sera suivi à 15 h 30d’animations avec des groupes de musiciens accompagnés de danseurs dans les ruelles décorées.

Le dimanche 17, la fanfare de l’Espérance défilera dès 10 heures dans les rues du Suquet, juste avant lamesse chantée à 11 heures en l’église Notre-Damed’Espérance. La danse de la souche sur la place de laCastre sera célébrée à 12 heures suivie d’un concertpar la Musique d’harmonie de la fanfare du Suquet.Enfin, à 14 heures et 16 h 30, l’Acadèmi dou miejourproposera des animations dans les rues du Suquet. Rens. 04 93 90 24 48

ANIMATIONSSuquet fleuri : la danse à l’honneur

HISTOIRE Visite de Cannes historique Les archives municipales de Cannes proposentune visite commentée du patrimoine cannois,

Les collines de Cannes : Oxford - Bénéfiat, de laBelle Époque à nos jours les 5, 12, 19, 26 juin et 3juillet. Rendez-vous à 15 heures à la villa Montrosepour un retour vers le passé. Rens. 04 89 82 20 60

ASSOCIATIONPermanence solidaire à La Bocca L’association Patronato Acai Europa propose sonassistance à la communauté italienne émigréerencontrant des difficultés d’ordre administratifet social (notamment en matière de retraites debase, vieillesse, invalidité, réversion, inaptitude,etc.) Une permanence est donc ouverte les same-

dis, sans rendez-vous, de 8 h 30 à 10 h 30 dans leslocaux de la rue de la Verrerie à La Bocca. L’asso-ciation aide toutes les personnes, indépendam-ment de leur nationalité, dès l’existence d’un lienavec un organisme administratif ou social italien.Rens. 06 46 74 33 07 - 03 87 81 07 47

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CANNES EXPRESS● Strass and glam’ - Le théâtre Croisette accueillera le spectacle de fin d’année du centre international dedanse Vandelli-Masson le 16 juin à 20 heures et le 17 à 15 heures. Rens. 04 93 39 89 40 ● Tempo classique -Le Cercle musical de Cannes reçoit Quentin Morant le 3 juin à 11 heures au Majestic-Barrière pour un récital depiano. Rens. 04 93 64 84 18 / 06 82 71 66 91 ●Grande braderie - Le Lions club Cannes Riviera organisesa braderie annuelle, au profit de ses œuvres sociales, le 9 juin sur les allées de la Liberté de 8 à 17 heures● Exposition - Bocc’arts expose tous les dimanches et jours fériés de l'année à la Roseraie, àla pointe Croisette, et sera désormais présente les samedis de mai à octobre. Rens. 06 13 42 10 51

MUSIQUE Quand le classiques’exprimeLe samedi 9 juin à 20 h 30, l'orchestre dechambre de la nouvelle Philharmonie deHambourg s’arrête à Cannes dans le cadre desa tournée en Provence-Alpes-Côte d’Azur.Édouard Tachalow (violoniste soliste) etTigran Mikaelyan (directeur musical et premier violon de l’orchestrephilharmonique de Hambourg), accompagnés de l’orchestre dechambre, interpréteront des œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart,Antonin Dvorak, Johannes Brahms et le très connu Les Quatre saisonsde Vivaldi en l'église Notre-Dame des Pins. Rens. 04 92 98 62 77

La 2e édition de Ranguin, cité du rire s’installe du 9 au 16 juin à Ranguin et plus précisément à la MJCcentre social, à la salle de spectacle et au cinéma Le Raimu. Placé sous le parrainage de Performanced’acteur, cet événement culturel autour du rire est ouvert à tous. Vous y retrouverez des spectacles hu-moristiques avec des one-man-shows, des spectacles

pour enfants et pièces de théâ-tre, mais aussi une programma-tion cinématographique placéesous le signe de l’humour et desanimations de rue dès le premierjour du festival. La compagnieRecto/Verso s’associe égalementà l’événement, véritable tremplind’acteurs et d’artistes locaux. Rens. 04 93 47 21 16

THÉÂTRE BizarreL’ensemble 21 de l’ÉRAC, nous présente Bizarre de Rafael Spregland le 8 juin à 20 h 30 authéâtre de la Licorne. Bizarre estune saga en quatre chapitres quis’inspire des telenovelas latino-américaines. Tous les ingré-dients du soap-opera le plusdéjanté y sont réunis : amoursen tout genre, intrigue policière,personnages hauts en couleurs et situations loufoques. Rens. 04 97 06 44 90

MUSIQUEConcert de fin d’annéeLes élèves du Conservatoire de musique et théâtrede Cannes (CRD) présentent leur concert de fin d’année le 29 juin en l’église Notre-Dame de BonVoyage. Un spectacle qui unit non seulement toutesles générations d’élèves mais aussi tous les styles

de musique sacrée ou profane. Veneznombreux applaudir la dernière presta-tion de ces formations. Rens. 04 97 06 44 90

FESTIVALRire ensemble à Ranguin

BOURSE D’ÉTUDEPrix cannois de l’excellence éducativeUne bourse d’excellence est attribuée par la Ville,chaque année, à cinq bacheliers cannois méritants etprioritaires (boursiers de l’Éducation nationale ouayants droit, domiciliés dans un quartier « ZEP » ou« politique de la Ville »). Le candidat devra obligatoire-ment envoyer sa lettre de motivation par courrier à l’at-tention du maire de Cannes avant le 31 juillet, date declôture. Un jury se constituera, après la publication desrésultats du bac, et examinera les dossiers et les si-tuations individuelles avant de désigner les lauréats.

Pour être recevable, le candidat devra être reçu dansl’année en cours au baccalauréat général ou technolo-gique avec mention TB et être inscrit pour poursuivreà la rentrée une formation post-bac de type : classeprépa, médecine... Cette bourse de 6 000 €, versée surdeux ans, permet de favoriser l’égalité des chancesdans l’accès aux formations d’excellence, réputéesonéreuses et sélectives. Le bureau information jeu-nesse de la Ville se tient toute l’année à la dispositiondes jeunes et de leurs familles. Rens. 04 97 06 46 25

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CONFÉRENCE Fête du souffle 2012L’hôpital de Cannes participera à la Fête du soufflequi aura lieu du 27 au 29 juin. Une journée de sen-sibilisation se tiendra donc dans le hall de l’hôpitalle 28 juin de 10 heures à 16 h 30 où chacun sera in-

vité à mesurer son souffle sous le contrôle d’un mé-decin. Puis le 29 juin, des conférences-débats pren-dront place de 10 heures à 12 h 30 dans le salonjaune de l’hôtel de ville animées par les spécialisteset autour du thème Il ne faut pas banaliser une gênerespiratoire. Rens. www.fetedusouffle.com

de la scène et de se confronter à denouvelles responsabilités. Fort ap-précié par le public, cet exercice destyle confirme chaque année sonimportance capitale pour les dan-seurs qui y voient une opportunitéunique de composer pour leursamis. Rens. 04 97 06 44 90

Le 22 juin à 20 h 30 au théâtre de laLicorne, venez découvrir les Cartesblanches des classes préprofession-nelles de l’école supérieure dedanse Rosella Hightower. Ce travailde création participe à la formationd’artistes complets et permet auxdanseurs de passer de l’autre côté

DANSE Cartes blanches des classes préprofessionnelles

Cannes actualités

MUSIQUEÀ voix et à cordes L'Ensemble vocal du Cannet, dirigé par Brigitte Munet et Suo tempore, chœur de ValbonneSophia-Antipolis, dirigé par Alain Jean Vernet, seront en concert en l'église du Christ Roi (107boulevard Carnot) le 8 juin à 20 h 30. L'un est un chœur de femmes, l'autre est à voix mixtes.Ils vous feront voyager en Europe au cours des siècles. Entrée libre. Rens. 04 93 94 58 36

DANSECannes Danse fait son show Les élèves de l’association CannesDanse rendront hommage àSerge Gainsbourg et Darius Milhaud le 2 juin à 20 h 30 authéâtre de la Licorne. Parce que ladanse ne connaît pas de frontières,Patricia Tolza nous fait redécouvrirdes horizons variés à travers undouble hommage. Laissez-vousemporter par ce voyage et ce mariage invraisemblable. Rens. 06 20 47 81 99

MUSIQUE AfterWork : quand la musiqueest bonne… La médiathèque Noailles reçoitPaul Cox et Charlie Fabert enquartet le 15 juin à 18 h 30 à l’occasion des AfterWork pourune soirée blues. Puis le 23 juinà 18 heures, Mandrac, pour unmoment electro rock que vous ne trouverez pas ailleurs. Rens. 04 97 06 44 83

COURSE AUTOMOBILE7e Rallye de la Croisette Les vendredi 15 et samedi 16 juin2012, Cannes accueille la 7e

édition du Rallye régional de laCroisette, une épreuve comptantpour la coupe de France des rallyes. Le parking du palais desVictoires sera le cadre de départde cette course organisée parl’ASA Croisette. Les voitures decourses y seront visibles vendredià partir de 13 h 45 et le départ de la course se tiendra le samedimatin à 7 h 30. http://asacroisette.asso-web.com

Samedi 2 à 18 heures au Temple réformé, les élèvesde l’ensemble de musique ancienne du Conservatoirede musique et théâtre de Cannes (CRD) commémore-ront, en première partie, les dates des disparitions detrois grands compositeurs : Johannes Ciconia, JohannLeo Hassler et Giovanni Gabrieli. Puis en seconde

partie, des œu-vres des grandsmélodistes, àl’honneur cetteannée dans la classe de musique de chambre, serontinterprétées. Rens. 04 97 06 44 90

MUSIQUEMusique ancienne et musique de chambre

SOLIDARITÉ Don du sang : la solidarité vitaleUne collecte de sang est organisée par l’Établis-sement français du sang de 9 à 13 heures le 18juin au salon jaune de l’hôtel de ville. Une per-manence est également assurée tous les lundis,mardis, jeudis et les vendredis de 8 h à 16 h 30au 259 avenue de Grasse. Toutes les informations

relatives à cette initiative solidaire vous serontcommuniquées lors de votre visite. Lors de lajournée mondiale don du sang le 14 juin, un busde prélèvement sera installé autour du marchéForville de 9 à 13 heures et de 14 à 19 heures.Rens. www.e-donneur.com

SPORT Début de saison pour la pelote basqueC’est reparti ! La nouvelle saison de pelotebasque se tiendra au fronton Michel Ughetto.Cannes Pelote basque vous attend le 30 juinpour l’ouverture de la saison avec à 20 heuresle championnat de France Paleta gomme et à21 heures la coupe de la Ville de Cannes Grandchistera. Pour ne manquer aucun match du

challenge national de Grand chistera, voici lesdates à noter dans votre agenda : les 6, 13, 20et 27 juillet et les 3, 10, 17 et 25 août. Laphase finale du challenge aura lieu les 1er et2 septembre avec des animations et dansesdu pays basque. Rens. www.cannes-pelote-basque.fr

Le Festival du cinéma chinois en France se déroulera du 8 au 11 juin au cinéma Les Arcades. Ciné Croisette, l’ambassadede Chine, le centre de la culture chinoise enFrance et la Ville de Cannes sont heureuxd’accueillir cette deuxième édition où prèsde dix films de fiction inédits et des films

d’animation seront présentés. Ce festival a pour but de faire découvrir le cinéma chinois au public français et de favoriser les échanges et partenariats cinématogra-phiques franco-chinois. Retrouvez toute la programmation sur le site internet www.festivalducinemachinois.com

CINÉMA Festival du cinéma chinois : prise 2

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CANNES EXPRESS●Bonnes affaires - L’association des Amis de la chapelle Saint-Cassien organise un vide-grenier sur la butte de Saint-Cassien à Cannes le 1er juillet prochain. Rens.et inscriptions 06 14 55 19 72 ●Olé - Le 7 juin, Danse pour tous organise unesoirée de tango argentin au 5 rue d’Oran à 19 h. Rens. 06 82 11 86 92 ●Que la fête commence - La fête de la Saint-Jean se tiendra le 23 juin à 21 heures à l’école Eugène Vial. Rens. 04 97 06 46 01 ● Conférence - L’APC présenteL’adolescent, un être en désir et en devenir le 11 juin à 18 h 30 à l’hôtel Mercure. Rens. 06 10 14 43 72 ●Chant -Le docteur Pierre Olivier Vedrine présentera une conférence autour de l'évolution de la voix de Maria Callas au coursde sa vie d'artiste lyrique le 21 juin à 18 heures au salon jaune de l’hôtel de ville. Rens. 04 93 69 72 20

PERFORMANCE D’ACTEUR À mourir de rireDu 3 au 9 juin, la 33e édition de Perfor-mance d’Acteur sera à nouveau àCannes. Ce festival d’humour proposepour 2012, une grille toujours plus ré-jouissante où émergent les talentsd’aujourd’hui et de demain (voir CannesSoleil du mois dernier). Avec vingt-cinqspectacles et événements proposésdans toute la ville, près de cent comé-diens seront sur les planches cannoises. Retrouvez tout le pro-gramme sur www.performancedacteur.com

Le Festival international de la photographie de mode célé-brera cette année son dixième anniversaire du 15 juin au15 août à la Roseraie avec une exposition intitulée Rétrospective, avec la collaboration artistique de PeterKnapp. Elle rendra un fervent hommage à Jean-Loup Sieff,

Guy Bourdin, Jacques Olivar, Steve Hiett, Hans Feurer, Frie-demann Hauss, Gilles Bensimon, Marc Hispard ou encoreTyen. Les œuvres des Jeunes talents de Cannes PhotoMode 2012 pourront être admirées, quant à elles, du 29juin au 28 août à l’espace Miramar. Rens. 04 97 06 44 90

ÉCONOMIE 12e Petit déjeuner du développementéconomique Le service du développementéconomique de la Ville deCannes vous invite à son 12e

petit déjeuner le 21 juin de 8 à 10 heures à la Faculté des métiers. Le thème abordé seraComment communiquer autrement ? Pour participer, inscrivez-vous avant le 19 juin au 04 97 06 45 85.

EXPOSITION Cannes Photo Mode : une décennie

Après le succès de la première édition de novembre dernier,le festival inter-religieux Vivre ensemble sera à nouveauprésent à Cannes le 3 juin. Dès 15 heures, un temps deprière par communauté aura lieu dans les différents lieuxde culte. Puis, à 16 heures, une marche pour la paix

ira de la croisette aux allées de la Liberté. Le kiosque desallées sera le théâtre de témoignages, animations artistiques et musicales etc. à 16 h 45, juste avant des tables rondes à 19 h. À 20 h : suite des animations(concert, ateliers, musique). Venez participer à ce festivalpas comme les autres ! www.vivrensemble.cannes.com

ÉVÉNEMENT Tous ensemble !

MUSIQUEGrand prix Claude Kahn Le comité du Grand prix Claude Kahn organiseen partenariat avec la Ville de Cannes, le 43e

concours national de piano Claude Kahn à l’es-

pace Miramar les 2 et 3 juin qui nous fera dé-couvrir les grands pianistes de demain. Lesépreuves publiques se tiendront le 2 juin à 14heures et le gala de clôture-palmarès le 3 juinà 16 heures. Rens. 07 70 70 59 89

EXPOSITIONArchitecture de la natureBernard Abril investit les jardins de la média-thèque Noailles du 26 juin au 30 septembre avecson exposition Calligraphie à ciel ouvert. Les ar-bres majestueux et les essences rares du jardinde la médiathèque Noailles offrent une toile de

fond à Bernard Abril, artiste cannois du mouve-ment Arte Povera. Il a imaginé une Calligraphieà ciel ouvert à l’aide de bambous, de branchesde châtaigniers, de cordes de chanvre et de li-vres pour nous emporter dans un univers pleinde poésie où riment nature et littérature. Rens. 04 97 06 44 90

VOUS INFORMEMaison des associations :• Le 22 juin, de 9 h à 12 h, Associations + présente la 7e journéed’information aux associations. Denombreux professionnels de la vie as-sociative seront présents. De 10 h 30à 12 h, une conférence aura lieu salle1901. À 10 h une collation sera offerte.• Le 1er juin, Clin d’énergie organise uneconférence, salle 1901, à 19 h 30 surLes parents, les enfants : aïe la famille.• Le 2 juin, Ciné caméra club deCannes organise le 25e Festival de lacréativité, salle 1901, de 14 h à 21 h. • Le 21 juin, Athanor Astrologique propose des cours de psycho-astrologie, salle 11, à 18 h sur Causerie et témoignage : bilan astrologique du 1er semestre 2012.• Le 23 juin 2012, MVC Van ChatouProductions présente une soirée country, salle 1901, à 18 h.• Le 30 juin, l’association Cultura organise un marathon de philosophie,salle 1901, de 9 h à 18 h.

Salle des Mutilés :• Le 2 juin, l’association le lien sophro-logie organise un atelier de sophrologietout public à 15 h.• Les 3, 16, 23 et 30 juin, la compagnieÉclat de rêves organise les spectaclesde théâtre des 8/11 ans, 12/14 ans etadultes à 20 h et adolescents à 18 h.

VIVA ASSOCIATIONS 2012 :• Viva associations, le salon des associations cannoises aura lieu les 6 et 7 octobre prochains. Vous pouvezremplir le formulaire d’inscription, demande officielle, pour participer auViva associations 2012 avant le 30 juin2012 ou retourner par fax, courrier ou mail à Associations +, la fiched’inscription téléchargeable surcannes.com.

Rens. Associations +Maison des associations9 rue Louis Braille - CannesTél. 04 93 99 44 [email protected] du lundi au vendredi, de8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30à 18 heures.

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THÉÂTRE/MUSIQUE Orphée aux enfers LyriCannes, du Conservatoire du musique et théâtre deCannes (CRD), interprétera Orphée aux enfers de JacquesOffenbach le 27 juin à 20 h 30 au théâtre de la Licorne.Cette pièce est à l’origine un opéra-bouffe en deux acteset quatre tableaux d’Hector Crémieux et de Ludovic

Halévy sur une musique de Jacques Offenbach. Un spec-tacle présenté dans lecadre de Made in Cannes junior. Rens. 04 97 06 44 90

BOCCA-SUD1 / Avenue Francis-Tonner : des clientsfous… des ToquésAu 24 avenue Francis Tonner, à l’an-cien emplacement d’un restaurantdédié aux pâtes, se tient désormaisLe Bistrot des Toqués, tenu par lafamille Caudron, des… fous decuisine. Venue de Lille, la familleapprécie tout particulièrement LaBocca : « C’est un quartier extrême-ment vivant, précise Stéphane, chefet propriétaire, qui nous convientparfaitement puisqu’il nous offre lapossibilité de fidéliser une clientèlelocale à laquelle s’ajoutent tous lesvacanciers des résidences environ-nantes. » Le restaurant et la désor-mais très accueillante terrasse ontété entièrement rénovés pour don-ner aux lieux une tonalité chaleu-reuse et branchée tout à la fois. LeBistrot des Toqués est scindé endeux parties : le restaurant tradi-tionnel dans une salle et dans l’autre,destinée à un repas rapide le midi ouà la détente le soir avec un bar à vinet tapas où l’on sert notamment desspécialités sud-américaines, d’oùest originaire l’épouse de Stéphane.

L’établissement propose, sur ar-doise, une carte où alternent platstraditionnels et créations plus ori-ginales, toujours à base de produitsfrais. Toque, toque, entrez …

LE SUQUET2 / Rue Saint-Dizier : Lily Dog a du chienSi l’un des précédents commercesayant occupé les murs de cetteboutique, place Saint-Dizier, étaitconsacré à la fleur dans tous sesétats, il est aujourd’hui dévoué à untout autre genre de beauté : cellede nos amis les chiens. LidwineReisseguier, jeune Cannoise amou-reuse des animaux, vient d’y ouvrirLily Dog, un institut de toilettagepour chien. « Ma famille est duSuquet, confie la jeune femme, etj’en suis d’autant plus heureuse dem’être installée ici. » Titulaire d’unbrevet d’état dans la spécialité, Lid-wine ne conçoit pas seulement letoilettage comme un travail maisbel et bien comme la résultante desa passion pour les chiens : « Jeveux que l’animal que l’on me confiese sente bien, mon contact avec lui

est essentiel. Pour le toilettage et lacoupe à la tondeuse, je passe 1 h 30avec le chien. La plupart sont trèsdoux et très dociles. J’aime aussibeaucoup leurs maîtres et maî-tresses auxquels j’offre une oreilleattentive, ce sont des gens qui ai-ment dialoguer. » La boutique pro-pose également divers articlesautour du chien, tant pour l’alimen-tation avec uniquement des pro-duis naturels, des accessoires duquotidien et des jouets. Une bou-tique dont le client sera vite mordu.

CENTRE-VILLE3 / Rue Commandant-André : toute l’Italie en chemisesMaurizio Léopaldi vient de trans-férer son magasin, Piazza Roma,ouvert depuis seize ans à l’anglede la rue Molière, au 13 de la rueCommandant-André dans un es-pace plus grand et plus clair. Il y re-joint ainsi les marques, de plus enplus nombreuses à s’y installer, quifont de cette rue l’une des plus com-merçantes de Cannes, en termesde vêtements. « Je voulais bénéfi-

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Bocca Nord NETTOYAGE DE LA SIAGNE : UN ACTE CITOYENChemin de la Plaine de Laval,ce sont une vingtaine de citoyens volontaires, militantsau quotidien du développe-ment durable qui se sont rendus sur place en avril dernier, afin de ramasser lesdéchets dispersés par lesinondations du 6 novembre2012, aidés par des agentsmunicipaux. Il a fallu plusieursheures de labeur pour rendreun visage « humain » à cetteparcelle de terre, occupée parun berger jusqu’au jour desintempéries. Ce jour là, RenéViale a perdu 170 brebismortes noyées, quatre-vingt-dix ayant été sauvées par lespompiers et coulant depuisdes jours paisibles à La Roquette. Les volontaires etles agents municipaux ontainsi débarrassé le terrain,envahi par les herbes depuisle départ des animaux, d’objets aussi divers que palettes de bois, ferrailles, bidons, mais aussi, hélas,restes de cadavres de brebis.Pascale Vaillant, adjointe aumaire déléguée à l’environne-ment, présente lors de l’opération, a rappelé que l’anprochain verra l’installationd’un maraîcher et d’une fermepédagogique, mais qu’uneplace sera conservée, s’il lesouhaite, pour le berger et ses animaux.

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cier d’une meilleure exposition et jel’ai trouvé dans cette rue, à la foistrès passante et très résidentielle. »Toute la collection présentée estmade in Italy, et provient en totalitédirectement du pays d’origine deMaurizio, dégageant une grandeélégance mélangée à une décon-traction toute en classe discrète.Pour encore mieux apprécier la dolcevita sur la Croisette.

4 / Rue Rouguière : Little Banana, big collectionChristelle Gilley et sa famille vien-nent d’ouvrir au 6 rue Rouguière,une boutique entièrement dédiée àla mode, vêtements et accessoirespour enfants, garçons et filles, LittleBanana. « Les enfants de deux àseize ans, précise Christelle, ce quifait un large panel ! ». Un largepanel que l’on retrouve dans lesrayons très chaleureux et très gaie-ment colorés de la boutique. « Ceque nous voulons être, c’est uneboutique tendance mais tout en gar-dant des prix accessibles à tous. »On y trouve, certes des vêtementsmais aussi de nombreux acces-soires et objets divers pour faire lajoie des enfants, toujours plus inté-

ressés par la mode. « Nous sommestrès heureux de nous être installéesdans cette rue piétonne qui fait lelien entre la rue Félix-Faure et la rueMeynadier. Outre la fidélisation dela clientèle que nous commençonsdéjà d’obtenir, nous sommes idéale-ment placées pour celle de passage.Nous sommes d’ailleurs frappéespar le dynamisme qui se dégage dela ville. » De quoi avoir la banane.

5 / Rue du 24-Août : à La Table de Jean-Luc PeléAprès avoir fait ses armes dansles plus grandes maisons pari-siennes et ouvert ses premièresboutiques à Meudon puis à Saint-Germain en Laye, Versailles, etc.Jean-Luc Pelé s’est installé depuiscinq ans à Cannes et a ouvert sonpremier point de vente rue Meynadier,puis un deuxième il y a deux ans au42 rue d’Antibes, mettant en avantles trois spécialités qui ont fait sa re-nommée : les macarons, les choco-lats et la pâtisserie. Cet artisanpassionné se lance aujourd’hui unnouveau défi avec La Table, suiteinéluctable du succès toujours crois-sant de ses premières boutiques

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Centre-ville GARE SNCF DE CANNES : LA NOUVELLE DÉPOSE-MINUTE EST OUVERTE Depuis le 9 mai, la gare de Cannes bénéficie d’une nouvelle infra-structure, annonciatrice de sa transformation en pole d’échangemultimodal (qui prend en compte les différents modes de transport).L’ouverture de la nouvelle dépose-minute sur le parvis haut de lagare de Cannes, en couverture de la voie ferrée, va permettre dedésengorger la rue Jean Jaurès etautoriser la mise en travaux duparvis bas. Ce chantier impo-sait de fermer définitive-ment la dépose-minuteactuelle, seuls les trans-ports en commun etles taxis sont encoreautorisés à y circuler.Désormais, le parvishaut propose les fonc-tions suivantes : unenouvelle accessibilité dela gare aux véhicules, parl’ouest, mais également parl’est grâce à un tourne-à-gauchegéré par un feu tricolore ; l’ouvertured’une vaste aire de dépose-minute dotéed’un contrôle d’accès ; un nouvel accès au parking silo Effia et enfinune station de taxis d’appoint.Pour la Ville de Cannes comme pour le conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le conseil général des Alpes-Maritimes, le STIP(syndicat intercommunal des transports publics), Réseau Ferréde France et SNCF, à travers sa branche Gares & Connexions, larequalification de la gare et de ses abords est une priorité.En effet, les travaux engagés font suite à un constat réalisé partous : accès difficiles, vieillissement des installations, encombre-ment de la voirie… La gare de Cannes souffrait d’un engorgementchronique qui obère le développement harmonieux des transportspublics et de l’éco-mobilité.Au cœur de la ville, l’objectif du futur pôle d’échanges multimodalest d’offrir aux voyageurs des services de qualité, avec des modesde transport plus facilement accessibles.Haut niveau de confort et d’accueil, commerces de proximité, fluiditédes circulations, l’ensemble du projet en cours de réalisation vise àdonner à la gare des fonctions en adéquation avec les ambitionsdes différents partenaires et une image d’excellence dont Cannesse doit de bénéficier.

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cannoises. C’est dans un ancienrestaurant, à quelques pas del’atelier-magasin de la rue d’An-tibes qu’il a choisi d’établir unconcept alliant salon de thé, bar àchocolat et espace lunch, mis envaleur par une décoration chaleu-reuse et cosy. On peut y dégusterles spécialités et les nouveautésde Jean-Luc Pelé accompagnéesd’un thé ou d’un chocolat chaudmaison, mais également se laissertenter par un snacking chic à midiavec des assiettes de produits fraisde saison ou des pâtes maison.

6 / Allées de la Liberté : un artiste cannois à l’honneur La Ville de Cannes a souhaité im-planter sur le site des Allées, faceau Boulodrome, une statue née desmains de l’artiste cannois Bria Bari.Il s’agit du bouliste Gustavo : àpresque hauteur d’homme (1m30),ses formes charnues et rondes,son air doux et bienveillant ontaussitôt séduit l’Association Bou-liste des Allées qui accueille avecenthousiasme cet hommage à leur

passion. La statue a été dévoiléele 15 mai dernier, en présence dumaire de Cannes et de son adjointdélégué à la culture, notamment.Bria Bari, artiste né à Cannes en1933, est connu depuis les an-nées 60 pour ses œuvres hautesen couleurs, aux formes riches quise réfèrent toujours à l’image del’homme. Le travail de ce Cannoiss’échelonne sur trois périodes ma-jeures, celle des reliefs, de l’abs-traction lyrique et de la figurationlibre. Dès la première approche,les sculptures de Bria Bari invitentle public à tourner autour d’elles,à les contempler sous les anglesles plus divers et à les appréhen-der par le toucher. Pour les bou-listes, toujours très nombreux auxAllées, nul doute que la statue nedevienne un compagnon au quoti-dien, premier témoin de leurs joutesparfois homériques.

7 / Rue Gérard-Monod : le Sun7 boulevard de la musiqueDepuis de nombreuses années,deux amis de l’adolescence Pierre

Fantini et Luca Laragione, fréquen-taient en clients le Sun7, l’un desbars les plus courus du carré d’orcannois. Il y a quelques mois, ilsont franchi le pas et en compa-gnie de l’avenante épouse dePierre, ils ont racheté en quelquesorte bien plus qu’un bar : un mor-ceau de leur jeunesse. « Nousvoulons vraiment faire du lieu unrendez-vous incontournable de lajeunesse cannoise dans un quar-tier qui est en plein renouveau,précise Pierre. Pour cela, nouscontinuons à être un bar de nuit quiouvre en fin d’après-midi mais nousavons voulu ajouter notre patte. »Et cette patte, grâce à Luc, excel-lent musicien lui-même, c’est l’ou-verture du bar à des concerts livede jeunes groupes ou artistes, uneformule qui obtient énormémentde succès auprès de la clientèle.Et qui prochainement s’ouvrira surle principe de la scène ouverte.Pierre, quant à lui, est un barmanartiste du flair, ce style qui permede composer des cocktails (plusde soixante différents au Sun7)en jonglant avec verres et bou-

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Bocca Nord LA LIBÉRATION RACONTÉE À LA FERME GIAUME Pour la troisième année, avecun succès toujours croissant,la Ferme Giaume a organiséle 11 mai dernier dans le Parcde la ferme, Si la Libérationm’était contée, une manifes-tation directement destinéeaux enfants, en présence notamment du premier adjointau maire de Cannes. Avec uneambition : rendre concrèteaux yeux des plus jeunes lalutte pour la Libération denotre ville. Cette manifestation,organisée par l’Automobileclub Cannes Côte d‘Azur etl’association Cannes groupevéhicule historique, avec leconcours de la Ville, a accueilli plus de trois centtrente enfants venus de septécoles différentes. Ils ontécouté avec passion les témoignages d’une douzainede personnes ayant vécu laLibération et même souvent y ayant participé activement.Leurs récits ont impressionnéles enfants qui ont pu constater que la liberté dontjouissent les Français,comme tout peuple, ne va jamais de soi et sans lutte. Ils ont également pu admirerune exposition de véhiculesmilitaires, de costumes, decasques, etc. Une initiativecitoyenne à renouveler.

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teilles. Le Sun7 est à l’aube d’unebelle réputation.

PRADO-RÉPUBLIQUE8 / Boulevard de la République : un commerce qui voit loinet bienCannes Vision, au 62 boulevard dela République, est une boutique en-tièrement modernisée et relookée,à l’agréable espace lumineux maisdont l’objectif n’a pas changépuisqu’auparavant tenue par un op-ticien depuis plus de quarante ans.Dans les métiers de l’optique de-puis plus de treize ans, le nouveaupropriétaire, M. Ainejian ne cachepas sa satisfaction : « Je tenais ab-solument à avoir plus de contactavec la clientèle que dans mes pré-cédents postes et je suis ravi car,ici, sur ce boulevard, j’ai trouvé unevéritable ambiance de village. Et j’aila chance de fidéliser ma clientèleen travaillant pour toute la famille ».La boutique est évidemment outil-lée pour satisfaire toutes les de-mandes médicales mais proposeégalement de nombreuses arti-cles à la mode : montures de tousgenres, lunettes de soleil, etc. Yjeter un œil, c’est déjà l’adopter.

POINTE CROISETTE9 / Place de l’Étang : une beauté hydracleanDésireuse de devenir la responsablede son propre salon, Aurélie Faivrea repris l’exploitation d’un institutexistant déjà au 2, place de l’Étang.Souhaitant tout à la fois conserver laclientèle de l’ancienne propriétaire etagrandir le cercle des nouveauxclients, Aurélie qui se déclare « ravied’avoir pu s’installer dans un quartieroù cohabitent tout à la fois Cannoistout au long de l’année et vacanciersdurant la saison » dispose avec l’Ins-titut Palm Beach d’un très bel outilavec à l’étage de ce commerce enmezzanine un salon d’accueil fortconfortable pour attendre son touravant de passer dans la salle desoins tout aussi accueillante. Ellepropose, bien évidemment, toute lagamme de soins traditionnelle, pourhommes et femmes et se distinguepar l’utilisation des célèbres produitsGuinot, notamment dans le cadre dusoin de visage Hydraclean. Il s’effec-tue en deux parties : le nettoyageprofond, puis le modelage beauté.Un salon idéalement placé pour queMadame puisse se faire une beautépendant que Monsieur disputed’acharnées parties de pétanque…

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Croix-des-Gardes LA FÊTE DE LA NATURE Dans le cadre des opérations de sensibilisation à l’environne-ment et au développement durable menées régulièrementauprès des scolaires, la Ville de Cannes participait, le 11 mai,pour la première fois à la Fête nationale de la nature, en orga-nisant une manifestation réservée aux classes maternellesaxée sur la randonnée, l’apprentis-sage du respect de l’environne-ment mais aussi la lectureet la découverte des arts.Le secteur géographiqueretenu cette annéeétait celui de La Bocca,avec la participationde six classes, ras-semblant cent cin-quante élèves desgrandes sections de ma-ternelles de Bocca centre,Mistral, La Frayère, EugèneVial et Bocca parc. Fil rouge decette journée à la Croix-des-Gardes : la découverte des arbreset de la forêt. Les enfants ont exploré le parc naturel à traversdeux circuits (un par demi-journée) - le circuit conte et lecircuit environnement - chacun d’entre eux étant ponctué deplusieurs ateliers : chant, lecture de conte, atelier Croix-des-Gardes pour découvrir la gestion, les richesses naturelles,l’histoire et le patrimoine du site, la création d’œuvres artis-tiques à l’aide de matériaux issus de la nature, la découvertedes bons gestes et des nuisances en forêt, des jeux autour dela découverte des animaux de la forêt, l’importance des arbresmorts, etc. Une journée qui a passionné les enfants qui ontpartagé à midi un savoureux pique-nique. Le programme avaitété concocté par Ville de Cannes à travers les services écolo-gie urbaine et médiation cadre de vie et la brigade équestrede la police municipale, avec le concours de nombreusesassociations partenaires.

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Dans le cadre de la politique desquartiers de la Ville,retrouvez tous lesmois dans CannesSoleil les lieuxet horaires des permanences tenuespar les élus de lamunicipalité danschacun des dixquartiers cannois.

En juin :BOCCA NORDFrançoise Bruneteaux - 2, 16 et30 juin - Villa Frayère - de 9 h 30à 12 h Micheline Rollin-Gérard - 5, 12,19 et 26 juin - Mairie annexe deLa Bocca - de 10 h à 12 h Geneviève Koubi - 7 juin - Hôtelde ville, salon jaune - de 14 h à 16 h René Raullo - 8 juin - Mairie an-nexe de Ranguin - de 10 h à 12 hFrançoise Bruneteaux - 13 juin -Mairie annexe de Ranguin - de14 h 30 à 17 hPascale Vaillant - 21 juin - Mairieannexe de Ranguin - de 15 h 30à 17 hJean-François Tonner - 26 juin -Mairie annexe de Ranguin - de17 h à 18 h

BOCCA SUDAndré Frizzi - 7, 14, 21 et 28juin - Mairie annexe de La Bocca -de 14 h à 17 hGilles Cima - 13 juin - Mairie an-nexe de La Bocca - de 11 h à 12 hYvette Fouga - 16 juin - Biblio-thèque de la Verrerie - de 9 h à10 h 30

CALIFORNIE Julie Benichou - 9 juin - ThéâtreAlexandre III - de 10 h à 12 h

Roger Kamoun - 20 juin - ÉcoleHélène Vagliano - de 10 h à 11 h

CROIX-DES-GARDES Jean-Pierre Jardry - 7 juin -Accueil du Riou - de 14 h 30 à15 h 30André Mayet - 19 juin - Maisondes rapatriés - de 9 h à 11 hDavid Lisnard - 21 juin - Accueildu Riou - de 15 h à 16 h 30

SUQUET - ÎLES DE LÉRINS Georges Roubaudi - 7 juin -Mairie annexe La Ferrage - de 10 hà 11 hFrançoise Bruneteaux - 13 juin -Bureau OPH, place des orangers -de 9 h 30 à 12 h

CENTRE-VILLE CROISETTE Évelyne Brun - 9 juin - Club BelÂge George Noyer - de 9 h 30 à11 h 30Pascale Mineur-Pastorelli - 15juin - La Malmaison, 1er étage -de 14 h à 16 hCatherine Vouillon - 20 juin -École Macé - de 9 h 30 à 11 h 30Danièle Benvenuti - 23 juin -Hôtel de ville, 2e étage - de 10 hà 12 hAgnès Proton-Voisin-Moncho -27 juin - Salle des associations -de 18 h à 19 h 30

POINTE CROISETTE Nadia Moussalem - 6 juin - Es-pace Miramar - de 10 h à 11 h 30

Josiane Attuel - 16 juin - ClubBel Âge Notre-Dame des Pins - de10 h à 12 h

Marie Christine Repetto-Lemaitre - 23 juin - École Croi-sette - de 9 h 30 à 12 h

CARNOTClaude Morin - 6 juin - Maisonde retraite Les Yuccas - de 18 h à20 h

Chantal Azemar-Morandini -13 juin - Club Bel Âge Carnot - de17 h à 18 h 30

RIOU - PETIT JUAS - AVENUE DE GRASSE Monique Mabilot-Gras - 28 juin -École Les Broussailles de 17 h 30à 18 h 30

PRADO - RÉPUBLIQUE Éric Harson - 26 juin - Logis desjeunes de Provence - de 17 h 30 à19 h 30

Odile Gouny-Dozol - 26 juin -Club des boulistes du Camp Long -de 10 h à 11 h

Lieux et horaires des permanences sus-ceptibles de modifications ■

Quartiers

quartiersLes permanences des élus de la

Ville de Cannesà travers les

Retrouvez le calendrier des permanences par quartier sur www.cannes.com12 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

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bonnes notes !Que des

Mystic man Paulo Costa

FÊTE DE LA MUSIQUE :

C’est dans tous les quartiers cannois quel’on fêtera en musique l’arrivée de l’été, untemps toujours heureux pour notre ville. Etpour tous ceux, touristes comme Cannois,qui y trouvent l’occasion de vivre des mo-ments de loisirs intenses.

Gratuité totale Si l’on découvrira, bien entendu, dans denombreuses rues les talents (plus ou moinsaffirmés) des musiciens amateurs, de trèsnombreux concerts professionnels serontorganisés par la Ville de Cannes et le Palaisdes festivals et des congrès. Avec deuxobjectifs : satisfaire tous les publics et pro-poser des spectacles entièrement gratuits. L’un des événements de la fête se dérou-lera à partir de 21 heures sur l’esplanadeGeorges Pompidou avec un double concertproposé par le Palais des festivals et descongrès : Mystic man et Paulo Costa Trio.Des racines reggae matinées de puissantsrythmes africains, le groupe Mystic mans’organise autour de Joe M’Bappe, tout àla fois chanteur, auteur, compositeur etscénariste entouré de huit musiciens. Leurénergie et leur talent sonore, tout comme laqualité de leur texte leur ont déjà valu deréaliser plus de trois cents concerts, dontcertains en première partie de très grandesvedettes dont Yannick Noah, Tiken JahFakoly, Salif Keita ou encore Manu Dibango.Le nom du groupe est directement inspirédu légendaire album homonyme de PeterTosh, le grand rival de Bob Marley. Deuxième point d’orgue de la soirée surl’esplanade : Paulo Costa Trio. Entouré demusiciens animés de la même passion quelui, Paulo Costa, le musicien, vous fait entrer

Goldobine, soprano, et Dimitri Goldobine,luth, guiterne et clavecin. Puis à la chapelleSaint-Cassien, à 19 heures, c’est le guita-riste Pascale Desdames, professeur auConservatoire de musique et théâtre deCannes (CRD), qui donnera un récital sousforme de concert-conférence, autour duthème La Guitare, du XVIe au XXe siècle :écoutes croisées. Enfin, au marché Forville, à 20 h 30, c’estPhilippe Bender et l’orchestre régional deCannes Provence-Alpes-Côte d’Azur quidonneront un concert avec des œuvres deHummel, Beethoven, etc. C’est donc la mention très bien pour sesbelles et éclectiques notes qu’obtient laFête de la musique à Cannes. Et puisquel’on dit qu’en France, tout finit en chansons,soyons heureux pour cet été de le débuteren musique. ■

Fête de la musique : Musée de La Castre - Place de l’Étang -Marché Forville - Place Cdt Maria -Esplanade G. Pompidou - Boulevard JeanHibert - Kiosque des Allées - ChapelleSaint-Cassien - Place marché La BoccaRens. Service fêtes et animationsTél. 04 97 06 46 01 - www.cannes.com

dans son monde bercé par les douces mé-lodies de la bossa-nova contemporaine,nourrie de traditions et de l’âme musicalede Bahia au Brésil. Ses compositions sefont l’écho de nombreuses influences dontle mélange est savoureux àl’oreille. Une saudade teintéede bonne humeur qui renddélectable la mélancolie.Beaucoup de ses chansonssont également des hom-mages discrets à des artistestels que Joao Gilberto, ClaudeNougaro et Henri Salvador. Sur la place du marché à LaBocca, on chantera, à partirde 20 heures, blues, rock et soul grâce àMichel M, tandis que le pop-rock sera àl’honneur, à la même heure, avec Jaspa,boulevard Jean-Hibert. Les variétés fran-çaises et internationales seront chantéesen chœur, place Commandant-Maria avecle groupe Benty Brothers Music et place del’Étang, avec Blue Cocktail.

Le classique à l’honneur Mais la Fête de la musique, c’est aussi lafête de toutes les musiques sans exclusive.C’est ainsi que donneront un concert, à 17heures au kiosque des Allées, l’Ensemblevocal de Cannes, l’Académie provençale etl’Espérance de Cannes. Et que trois événe-ments d’importance sont annoncés, côtéclassique. Tout d’abord le musée de laCastre, au Suquet, accueillera dès 18 h 30,dans la chapelle des instruments de mu-sique un concert de musique ancienne, re-naissance et baroque avec ChristopheCarré, soprano et viole de gambe, Eugénie

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 15

Le 21 juin marquera, comme tous les ans, le coup d’envoide la saison d’été à Cannes grâce à la musique et la fête dumême nom. L’occasion pour la ville de recevoir, en cette find’année scolaire, un bulletin d’activités musicales remplisde bonnes notes grâce à une programmation éclectique,ambitieuse et populaire à la fois. Des caractéristiques quel’on retrouvera en cette journée du 21 juin. Voici quelques…clés de sol cannois pour mieux situer les lieux de la fête.

La Fête de la musiqueest trentenaireSi c’est l’an prochain que la Fête célébrera officiellement ses trenteans, il n’en reste pas moins que lapremière édition, s’est déroulée demanière plus empirique le 21 juin1982, à l’initiative du ministre de laculture d’alors, Jack Lang. La Fête a connu rapidement un succès croissant, à Paris, puis dans toute la France. Et aujourd’hui, dans lemonde entier, puisqu’elle se déroulesimultanément dans plus de 110 pays,mélangeant musiciens amateurs etgrands concerts, et tous les genresde musique. Uniquement en France,la Fête de la musique permet chaque année, selon le ministère dela Culture, l’organisation dans tout lepays de plus de 18 000 concertsprésentés par environ 5 millions demusiciens ou chanteurs amateurs,rassemblant près de 10 millions despectateurs. Tant en France qu’à l’international, les organisateursadhèrent à une Charte internationaledes villes organisatrices (plus de 340 dans le monde) qui tient à main-tenir la gratuité et le libre accès auxévènements organisés sous sonlabel et la valorisation de l’expressionmusicale des amateurs. Le 21 juin,faites de la musique !

« Satisfaire tousles publics et proposer des

spectacles entièrement

gratuits »

Le musée de la Castre accueillera un concert demusique baroqueet renaissance.

DDeux soirées, les 29 et 30 juin au goût trèsoriginal, voir exotique, seront consacrées à lamusique perse, puis turque dans le cadreunique du musée de la Castre, un lieu qui cor-respond parfaitement à ce type d’événement(voir encadré). Tout d’abord, le 29 juin, un concert du QuartetChemirani, une illustration musicale de la cul-ture ancestrale perse. C’est de père en filsque la tradition se perpétue dans la familleChemirani. Ainsi, Djamchid Chemirani, grandmaitre du zarb, le tambour persan, est ac-compagné de ses deux fils et élèves, Keyvanet Bijan, qui pratiquent aussi d’autres percus-sions orientales comme le daf, le bendir etl’udu. Leur sœur, Maryam, les accompagneau chant. Alliant histoire de famille et tradi-tions, le quartet puise son inspiration dans lapoésie persane et crée également ses pro-pres compositions aux tonalités plus mo-dernes. Après de nombreux concerts enFrance et dans le monde - Jazz Festival deCully (Suisse), Festival de musiques sacréesdu monde de Dijon, Caixa Forum (Barcelone),Festival Au fil des voix (Alhambra, Paris),WOMAD (World of Music Arts and Dancefestivals) -, le Quartet Chemirani fait ainsiétape à Cannes pour une soirée aux tonalitésorientales et dépaysantes.

De la Perse à la TurquiePuis le lendemain, à 19 heures, ce sera autour de la musique turque d’occuper la scène.

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MusiqueGul Hacer

Toruk chantela Turquie

éternelle…

… Et le QuartetChemirani laPerse de toujours.

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Une collection indispensableDifficile de trouver un lieu plus appro-prié pour accueillir un festival de musique orientale : doté d’une richecollection d’instruments de musiquedu monde, le musée de la Castre aété créé par un voyageur esthète, lebaron Tinco Lycklama, avec les objetsqu’il collectionna en Orient entre 1865 et 1870. De son voyage enPerse entre 1865 et 1868, le baronLycklama rapporta une rare collectiond'œuvres et d'objets fabriqués àl'époque qâdjâre (1790-1925). Achetées à Ispahan, Téhéran ou Chiraz, ces œuvres témoignent d'unsens raffiné des arts décoratifs persesqui, au XIXe siècle, empruntent deséléments à l'art européen. Cette collection exceptionnelle en Europe,conservée au musée de la Castre et qui compte au moins trois cent cinquante objets de toute nature, devrait prochainement bénéficierd’une nouvelle mise en espace dansun musée rénové, un projet défendupar la Fondation du patrimoine qui fédère les fonds issus du mécénat.

Lumièresd’orient

Musée de la Castre29 et 30 juin

Rens : 04 93 38 55 26

Un voyage en musiqueMUSÉE DE LA CASTRE :

Si l’Orient mystérieux vous attire, si vous êtes amateurs de musiques du monde, le musée de la

Castre vous propose une évasion tout en douceurs, les 29 et 30 juin, avec un voyage musical qui vous

amènera de la Perse à la Turquie. En Orient-express…

La musique turque de l’époque ottomane estriche de toutes les cultures qui l’ont consti-tuée. Les compositeurs grecs et arméniens,les grands poètes arabes ou persans ont

contribué à créer une musiqueoù foisonnent les sonorités descivilisations du Moyen-Orient.Gul Hacer Toruk interprète seschants dans toute leur diversitéet leur richesse. Née à Istanbul,elle est comme cette ville, toutà la fois tournée vers l’Orient etl’Occident, une mixité de culture

et de tradition qui forgent un alliage artistiquehors du commun. Les compositions savantesde la cour ottomane croisent dans sa voixles chants sacrés de la Méditerranée, les po-lyphonies des Balkans, la poésie des bardesd’Anatolie et la musique inspirée de compo-siteurs plus contemporains. Présenté dans

de nombreux sites célèbres : théâtre duChatelet, l’Institut du monde arabe à Paris,le Festival des musiques sacrées du monde(Fès, Maroc), Le Printemps de Bourges, LesOrientales, Gul Hacer Toruk saura aussi en-voûter le public cannois avec ce concert demusique classique et populaire turque duXVIIe au XXe siècle et notamment les chantspopulaires d’Anatolie.De l’Orient, de sa culture, souvent nous neconnaissons que les idées reçues, parfoisvraies, souvent fausses. Ce voyage intem-porel en musique est une ouverture vers untrésor : d’autres cultures qui ne demandentqu’à nous dévoiler leurs merveilles. Et qui seconnaît mieux, se comprend mieux… ■

« Une musiqueoù foisonnentles sonorités duMoyen-Orient »

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Il y a cinquante ans…

LLes blessures trop vives ne se refermentjamais vraiment. Tout au plus apprend-on àvivre avec. Le 5 juillet 1962 était proclaméel’indépendance de l’Algérie. Française depuis1848. Défrichée, cultivée, urbanisée par desFrançais depuis 1830. Le point final à plusd’un siècle de racines profondément ancréesdans ce territoire dynamisé, fertilisé par cinqgénérations d’hommes et de femmes. Lepoint de départ déchirant d’une nouvelle vie,forcée, imposée de l’autre côté de la Médi-terranée, dans une métropole inconscientede l’intensité du drame vécu par les unmillion de rapatriés arrachés à leurs foyers.

La cabassette, la kémia, l’anisette15 mai 2012 à la villa La Passerelle, avenuede la Plage à La Bocca. Presque cinquanteans plus tard. Comme tous les mardis soirs,

Commémorer les cinquante ans de l’arrivée en métropole des rapatriésd’Algérie, c’est avant tout témoigner. Raconter cette France de là-bas,quittée dans la douleur, la beauté de ses paysages, de ses villes, lasérénité partagée par tous ceux qui l’habitaient, toutes confessionsconfondues. Et puis dire à nouveau la violence de ce départ comme desévénements qui l’ont précédé. Pour perpétuer le souvenir auprès desnouvelles générations. André, Marie, Hubert, Francette, Raymond, Salah,Dominique, Pierrette, Jocelyne… Aucun d’entre eux n’a oublié.

depuis des mois ! » Francette Oliver aussi aconnu une arrivée difficile : « On nous a misdans un bateau à Alger, direction Marseille,puis l’Alsace. On nous a installées, ma mèreet moi, dans une ferme isolée, sans fenêtres.Nous n’avions plus rien. » Francette avait connule blocus de son quartier de Bab-El-Oued « etles avions qui mitraillaient », juste avant la fu-sillade de la rue d’Isly (voir page 21), commé-morée chaque année, comme les massacresd’Oran et du constantinois en juillet, par la

Maison des rapatriés. Car il s’agitbien de commémoration, et nonde célébration. Tout comme se-ront commémorés avec respectet dignité ces cinquante ansd’exil avec, le 30 juin prochain, à15 h et 21 h, les projections authéâtre de La Licorne, du film La

Valise ou le Cercueil suivies d’un débat etd’une exposition, ainsi que, le 8 juillet à partirde 11 h, les cérémonies officielles devant lemonument aux Morts de l’hôtel de ville. Dansles Alpes-Maritimes, Cannes était classée au2e rang derrière Nice par le nombre de famillesqui s’y sont installées, qui représentaient 6 %de la population en 1975. La qualité de l’ac-cueil de la ville, la beauté de ses rivages quirappelle à beaucoup les paysages de l’autrecôté de la Méditerranée, a attiré bon nombrede rapatriés. Beaucoup, après des carrièresconstruites aux quatre coins de France, ontégalement choisi de prendre une retraite bienméritée sous le soleil cannois. C’est le casd’André Mayet, commissaire de police dansla Nièvre jusqu’à sa retraite. « Aujourd’hui, oncompte plus de 6 000 rapatriés qui habitentla ville, quasiment 10 % de la population can-noise. » précise-t-il. Parmi eux, la communautépied-noir et Harki, rapatriée d’Algérie, dont lespensées s’évaderont à nouveau un peu plusloin dans le temps et dans l’histoire en juilletprochain. Pied-noir. Une expression dont lesorigines n’ont d’ailleurs jamais été vraimentdéterminées. Tous s’accordent cependant sur

un point : « Il a fallu arriver en métro-pole pour l’apprendre ! Là-bas,

nous n’en avions jamais en-tendu parler. Pour nous, nousétions juste des Françaiscomme les autres ! »

« Je ne veux pasparler de retour,je veux parlerd’exode »

Dossiermobiles. J’avais 18 ans et demi. Nous jouionsau flipper au café des anciens combattants,avenue du 11 novembre à Alger. On m’a misdans un avion à l’aéroport de Boufarik. Nousavons atterri au Bourget où on nous a misdans un hangar, on nous a dit de laisser nosvêtements – que nous n’avons jamais revus –et on nous a fait enfiler la tenue 46. Je mesuis retrouvé incorporé d’office dans le 11e

régiment d’artillerie de Marine dans les Côtesdu nord. Je n’ai pas pu donner de nouvellesà ma mère pendant deux mois. Elle me croyaitenlevé, mort. » « Elle ne s’en est jamais re-mise ! » précise Marie Mayet, l’époused’André. Marie est d’Oran. Son départ à elles’est aussi déroulé dans des circonstancesdouloureuses : « Nous sommes restées huitjours dans le port d’Oran, dehors, avec masœur et ma petite nièce paralysée. Nos va-lises étaient pesées. Si elles faisaient plus de20 kilos, le surplus était jeté au hasard à lamer. À notre arrivée, nous avons été accueillisà coups de pommes de terre. Avec le recul,je peux comprendre que les gens, en Francemétropolitaine, n’avaient aucune idée de cequi se passait. Les mères voyaient mourirleurs fils appelés sous les drapeaux. On nouscaricaturait, comme si nous étions tous deriches colons, alors que, même si il y avaitquelques grandes familles coloniales, la grandemajorité d’entre nous était d’origine modeste. »Composée à 85 % de petits fonctionnaires,artisans et commerçants, la population fran-çaise d’Algérie bénéficiait en effet d’un re-venu moyen inférieur de 15 % à celui desFrançais. « Mais ça, les gens ne le savaientpas ! De notre côté, nous avons été choqués,nous ne nous attendions pas à cela ! Aprèstout ce que nous avions traversé !On nous a envoyés à Auxerre, dansune cabane de bucherons. Nousavons vécu dans des centresd’accueil : Aix-en-Provence, Ne-vers, Poiseux, où j’ai retrouvé mamère qui était restée en Algérie etdont j’étais sans aucune nouvelle

les membres de la Maison des rapatriésde Cannes partagent un moment de convi-vialité… et surtout de franche rigolade !Ce soir, c’est Jean-Claude qui régale. Il fêteses 78 ans. Sur les tables, de délicieuses« kémias », ces petites gourmandises à gri-gnoter : fèves au cumin, tartines de sou-bressade… Dans les verres, la douceursucrée de l’anisette. Et sur les lèvres, cesavoureux accent du soleil dont cinquanteannées ne sauraient altérer la mélodie. Onse chahute, on plaisante : « Si vous buvezl’apéritif, c’est qu’il est offert par des Oranais.Si c’était des Algérois, vous n’auriez rien àboire ! » lance, taquin, Jean-Claude. Applau-dissements, huées… et grands éclats derires ! Elles sont bien loin les amicales riva-lités de chapelle qui animaient les différentsdépartements français d’Algérie : Alger(91), Oran (92), Constantine (93), Territoiresdu sud (94). Aujourd’hui, tous se retrouvent.Quelle que soit leur province d’origine.Quelle que soit leur confession. Juifs, ca-tholiques et aussi musulmans, comme entémoigne la présence de Salah Madjri,président de l’Association des Harkis de larégion de Cannes et leurs amis (voir page 22),qui confie : « Nous avons une histoire com-mune, des racines ! C’est naturellement queje fais partie de la Maison des rapatriés ».André Mayet, président de l’association, faitun petit rappel pour leur prochaine excur-sion, à Nîmes : « Et surtout n’oubliez pas lacabassette ! » La cabassette – ou sac depique-nique –, la kémia, l’anisette… Desmots, des traditions de « là-bas » qui fonttoujours partie de leur quotidien, commecette chaleur humaine, aussi enveloppanteque celle de leur terre natale. Mais derrièreles rires, derrière l’exubérance, la fêlure esttoujours là. Il suffit d’évoquer les circons-tances du grand départ, et les récits se met-tent à couler, aussi fluides que terribles.

Tout laisserHubert Cataldo, fondateur de la Maison desrapatriés en 1989 à Cannes intervient : « Jene veux pas parler de retour. Je veux parlerd’exode. » Hubert est de Bône. Il était mairede Foughala et conseiller général de Biskrasud. Ce qui ne l’a pas empêché de devoirtout laisser derrière lui au moment de quitterl’Algérie, le 5 juin 1962. Il avait 33 ans.« J’avais trois valises, j’étais pistonné » pré-cise-t-il dans un trait d’humour ironique.André Mayet se joint à la conversation. « Moi,j’ai été pris dans une rafle par les gendarmes

Plus qu’une association, unegrande famille !Ici, au soir de l’apéritif du 15 mai dernier.

La Maisondes rapatriés

de CannesTél. (sur répondeur) :

04 92 99 12 00 la déchirure

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 19

André Mayet,président de la Maison des rapatriés, et sonépouse Marie.

du nom d’un petit village, à côté d’Alger, oùtravaillait son grand-père, restitue bien cebesoin d’évasion (extrait) : « Quand cette ri-tournelle se met en route, alors des imagesdéfilent devant mes yeux, je ne vois plus lamer et la Croisette ni les palmiers du square.Je vois de grandes étendues d'orangers enfleurs et un parfum subtil m'enivre, le ciel de-vient plus bleu, plus lumineux et mon âmes'évade, elle traverse la méditerranée et sepose à Boufarik. »

Bonheur et tragédieL’œuvre de Jocelyne Mas est ainsi faite :empreinte d’une véritable poésie qui traduitd’abord le bonheur, la douceur et l’art devivre dans son Algérie natale, comme dansson ouvrage Chez nous en Algérie, la médi-terranée était au nord (extrait) : « À Baraki, àPâques ma grand-mère faisait toutes sortesde gâteaux : des canollis fourrés de crème,d’un côté vanille l’autre côté chocolat, desœufs décorés, un gâteau en couronne

avec de vrais œufs durs,des corbeilles d’oreillettes,des mantécaos, petits gâ-teaux à la cannelle et pourcacher dans le jardin, desœufs durs peints de toutesles couleurs et un seul œufcru. La maison embaumait

la fleur d’oranger. Les traditions, c’est ce quifait les souvenirs. » Mais si Jocelyne excelle àrecréer la joyeuse atmosphère de « là-bas »,elle n’en a pas moins trempé sa plume dansune encre plus noire, pour décrire des épi-sodes dramatiques de l’histoire de l’Algériefrançaise, comme celui de la fusillade du 26mars de la rue d’Isly à Alger dont elle fut té-moin (extrait de Il était une fois ma vie, Algerla blanche) : « Le 26 mars 1962, ma mère,

mon frère et moi, Madame Ortéga, amiede toujours, ses trois

avant d’avoir été nommée chevalier dansl’Ordre national du mérite en novembre der-nier. Installée à Cannes, la ville où sa familleposa ses valises aprèsavoir quitté l’Algérie, elle a,depuis l’exil, beaucoup dé-ménagé avec son époux,lui aussi rapatrié : « Au fond,depuis le déracinement, j’aitoujours eu l’impressiond’être une nomade. Sauf ici,à Cannes. C’est d’ailleurs une ville qui a bienaccueilli les rapatriés. Ici, j’aime à m’installer surles chaises bleues et laisser va-gabonder mon esprit. » Sontrès joli poèmeBoufarik,

Jocelyne Mas, écrivain, poète, conférencière.

20 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

Elle est entrée en écriture avec la foi et laferveur de ceux qui veulent transmettre,

donner. Jocelyne Mas a quitté l’Algérie à 17 ans. A fondé une famille en

métropole, en conservant intacts chaque souvenir, chaque sensation. Aupoint, près de trente ans après l’exode,d’éprouver le besoin de les coucher sur le papier. Aujourd’hui écrivain reconnu

et récompensé, elle poursuit le récit de cette vie de l’autre coté de la Méditerranée, de ce temps

du bonheur qui a laissé place au drame. Rencontre et extraits.

une œuvre entémoignage

JOCELYNE MAS :

« Le poids detoute une vie estvraiment troplourd »

Dossier

PPrendre la plume à l’orée de la cinquantaine.L’exercice s’est imposé à Jocelyne Mas,comme une évidence. À l’origine de ce be-soin d’écrire, l’envie de raconter l’Algérie àsa famille. Celle des fêtes qui s’étirent enjoyeux éclats de rires, dans le jardin de sesgrands parents, à Baraki, petit village à 20 kmd’Alger. Celle de la beauté des rivages àBains Romains, non loin des criques deBaïnem, où le père de Jocelyne louait unpetit cabanon l’été. Et puis aussi l’Algérie dela terreur qui s’installe peu à peu, à forced’événements tragiques. Pour la force deson témoignage, la qualité de ses mots,Jocelyne Mas, membre de la société despoètes français, a été récompensée par denombreux prix* et reçu notamment la mé-daille de Vermeil des Arts et Lettres de France

Jocelyne et son père à Baïnem

www.jocelynemas.comJocelyne Mas donnera

une conférence à Menton le 12 juillet à 14 heures au Palais de l’Europe

La grand-mère de Jocelyne dans son jardin à Baraki

Le père de Jocelyne

(debout, sans le casque)

dans le Djebel. « Lui qui

a quitté sa Normandie

natale pour rejoindre

Londres à l'appel du

Général De Gaulle, qui

a combattu à Bir-

Hakeim, à El Alamein,

en Lybie, en Palestine,

il se sent trahi. »

enfants Wilma, Lynda et Serge, accompa-gnés de nos amies et voisines, chargées devictuailles, de lait en poudre pour les bébés,rejoignîmes la foule pacifique de femmeset d’enfants se dirigeant vers les quartiersde Bab-El-Oued qui depuis plusieurs joursfaisaient l’objet d’un blocus inacceptable.Blocus d’un quartier français par l’ArméeFrançaise ! » (…) Nous crions notre joie : « L'armée avecnous ! » mais un soldat musulman qui sem-blait très nerveux nous dit : « n'avancez pas,ils vont tirer ! » Nous avions fait à peine dixmètres qu'une détonation a claqué suivied'un mitraillage en règle. La fusillade a duré11 minutes ! Une éternité ! Les gens cour-raient dans tous les sens, essayant de s'abri-ter dans les entrées d'immeubles. Ma mèreet mon petit frère poussés par la foule sontpartis d'un côté tandis que moi, ne sachant

où aller, je m'aplatissais sous une voitureen stationnement. » (…)« Nous sommes traumatisés, beaucoupd’entre nous refusent d’admettre la vérité :à savoir qu’une troupe française a tiré surnous ! Des Français désarmés ! Des femmes,des enfants !Notre moral est très atteint. Nous comprîmesà ce moment-là que la partie était perdue. »(…) « … cette guerre n’est pas une guerreouverte, c’est une guérilla où les civils,femmes, enfants, vieillards musulmans etfrançais sont les premières victimes. » Etquand vient le récit de l’exil, certainesscènes douloureuses parlent d’elle-même(extrait de Chez nous en Algérie, la méditer-ranée était au nord) : « Mes chéris, on neprend que ce que l’on peut porter ! » « Et lechien Maman, on peut l’emmener ? (…)Non ! Mes enfants. » (…) Mais il faudra por-ter ces valises. Elles pèsent beaucoup plus,que leur simple contenu. Le poids de touteune vie est vraiment trop lourd. »Le 18 juin 1962, Jocelyne Mas et ses pa-rents quittaient définitivement l’Algérie.

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 21

PIERRETTE COLOMINA :

* Prix Méditerranée et prix du mérite culturel pour Cheznous en Algérie, la méditerranée était au nord – Prix desArts et Lettres de France pour Il était une fois ma vie, Algerla blanche – Médaille de Bronze au grand ConcoursInternational des Arts et Lettres. Et Prix du Trentenaire auSalon des Écrivains Rapatriés pour De la Côte Turquoiseà la Côte d’Azur Pêle-mêle d'ici et de là-bas, livre illustrépréfacé par Jean-Claude Brialy qui lui a valu d'être nomméeparmi les 100 Femmes de l'année.

Bains romains

Alger la blanche. Ses écoles, sesjardins, ses rues commerçantes,ses sites touristiques… Pierrette Colomina n’a rien oublié de « sa » ville, où elle a grandi, travaillé et fondé unfoyer, avant le grand départ enavril 1962. Émue, elle raconte.

« Nous avions unebelle qualité de vie »

Exposer pour se souvenir

« Le pays de cocagne ». C’est ainsi que le pèrede Pierrette appelait l’Algérie Un « endroit merveilleux », dont elle aime à restituer l’atmo-sphère. Présidente depuis quinze ans de l’ABC,association Bocca centre, dédiée à l’animationet aux loisirs, cette femme énergique et cha-leureuse garde en mémoire la belle qualité devie dont bénéficiaient les Algérois « que j’aid’ailleurs retrouvée à Cannes – et notammentà La Bocca – quand nous sommes venus nousy installer à la fin des années 80 ». Pierretteest née à Alger, comme ses deux premiers enfants : « J’habitais au 7 rue Charles Peguy, à côté de la grande poste. J’allais à l’école pri-maire de la rue Négrier, derrière le Monoprixde la rue d’Isly. Puis j’ai fréquenté le courscomplémentaire de la rue Tirman, entre la rueClauzel et la rue Michelet, où se trouvait la fameuse librairie Nostradamus. Je suis ensuitedevenue sténodactylo ». En ville, catholiqueset musulmans vivaient côte à côte, en bonneentente. Les loisirs ne manquaient pas : « Nousnous promenions à Fort l’empereur, où lecanon retentissait pour chaque événement.Nous allions dans les jardins, comme celui du monument aux morts, près de chez moi, où j’allais jouer. Avec les copains, nous « faisions »la rue d’Isly ou la rue Michelet pour prendreun sandwich au café « L’Otomatic », prèsde l’université, où se retrouvaient les étudiants.Nous aimions aussi aller à la piscine : celled’eau de mer, au port, celle du restaurant universitaire d’Alger... Le dimanche après-midi,

à Bab-El-Oued, nous allions acheter les glacesde Monsieur Grosoli, sur la plage. » En sortantd’Alger, les balades étaient nombreuses : « On allait manger la Mouna à Sidi-Ferruch,ou visiter les ruines Gallo-Romaines à Tipaza ».Et puis débutèrent les « événements »… La montée de l’indépendantisme… Du danger.En avril 1962, à 24 ans, Pierrette prend l’avionavec ses enfants de 8 et 4 ans. Son mari, fonctionnaire, a déjà été muté en métropole.C’est la débacle. « L’aéroport était noir demonde, il n’y avait pas assez d’avions. J’aipassé la nuit assise sur une valise avec mesdeux enfants avant de réussir à attraper un vol. Nous ne savions même pas où nous allionsatterrir ». Ce sera Montpellier, en pleine nuit,d’où Pierrette partira pour rejoindre son époux.Ils s’établiront en Alsace « le pays de mesaïeuls, qu’ils avaient laissé pour aller défricherles terres d’Algérie ». Pierrette n’avait qu’unevalise. « Mais j’étais heureuse, car nousavions sauvé notre peau ! » Elle mesure sachance d’avoir eu son mari sur place : « J’aiconnu des gens qui ont vécu dans des garages ! »En métropole, la famille Colomina construiraune nouvelle vie, Pierrette aura un autre enfant. « Mais jamais je ne pourrai effacercette partie de notre existence. J’en parlebeaucoup avec ma fille… Il y a des cicatricesqui ne disparaîtront jamais ».

Le 28 avril dernier, un colloque sur le thème LaGuerre d’Algérie : une exigence de vérité. étaitorganisé à la salle les Arlucs. Cette journée à l’initiative de Brahm Bourabaa, président de l’as-sociation Trait d’union et secrétaire général duConseil national des français rapatriés d’Algérie,avec le soutien de la Ville de Cannes, se voulaitun événement d’échanges et de partage autourde la mémoire des rapatriés et harkis, à traversune exposition retraçant les principales étapes

du conflit franco-algérien mais aussi une tableronde animée par plusieurs grands témoins parmilesquels le général François Meyer, écrivain ethistorien, spécialiste de la guerre d’Algérie, YazidSabeg, commissaire à la diversité et à l’égalitédes chances et Madjid Bourabaa, auditeur del’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice, auteur du rapport gérontologique sur la communauté rapatriée. Une manifestationinaugurée par le maire de Cannes.

Son père a servi la France dans l’Infanterie, de 1954 à 1962, comme avait combattu son oncle pendant la

seconde guerre mondiale. Sous les couleurs de ce drapeau bleu-blanc-rouge

qui flottait sur leur Algérie natale et en appelait à leur loyauté de Français-

musulmans. Ils ont cru être des Françaiscomme les autres. Jusqu’au terrible

abandon. Jusqu’à l’exode forcé de ceuxqui survécurent, vers une métropole qui

les a accueillis dans des conditions indignes. Salah Madjri et sa famille

faisaient partie des 50 000 Harkis rapatriés en France en 1962, tandis que

150 000 de leurs frères étaient laissés surplace à la merci de la folie meurtrière.

SALAH MADJRI :

Dossier

LL’homme est souriant, chaleureux. Déter-miné, précis aussi, quand il raconte son his-toire. Et la douceur de sa voix contraste avecla douleur de son récit. Salah Madjri, 64 ans,est président de l’AHRCA, l’Association desHarkis de la région de Cannes et leurs amisqu’il a lui-même fondée en 1992. Pour perpé-tuer le souvenir. Pour aider, soutenir ces fa-milles dont l’existence a été fracturée. Le 14avril dernier, le président Nicolas Sarkozy dé-clarait à propos de la communauté Harki :

22 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

Camps insalubresSi la famille Madjri a quitté l’Algérie dansdes conditions dramatiques, son arrivée surle sol métropolitain est tout aussi violente.Avec sa famille, ils sont conduits à Rivesaltes,dans l’un des camps de fortune insalubres,où jusqu’à 10 000 Harkis ont été parqués.D’autres endroits de ce type avaient fleurien France. Saint-Maurice l’Ardoise, leLarzac… Tous saturés. Dans ces camps ex-centrés, les conditions de vie sont miséra-bles. Les Harkis se sentent rejetés, humiliés :

« En Algérie, nous avionsune carte nationale d’identitéfrançaise. Il nous a falluredemander la nationalitéfrançaise. » Certains serontenvoyés dans le nord pourtravailler dans les mines,d’autres dans des « hameaux »

dits forestiers. « Soixante quinze de ces re-groupements ont été créés, souligne Salah.Toujours excentrés, éloignés des villes. Nousdépendions du bon vouloir du chef de ha-meau, qui pouvait nous muter sans préavis.La scolarité des enfants était hasardeuse. »Les Basses-Alpes, les Hautes-Alpes, le Var,les Alpes-Maritimes… Les Madjri ont ainsiété « déplacés » à de nombreuses reprises.Salah, qui avait eu son certificat d’étudesen Algérie, a réussi à suivre un apprentis-sage. Il est ensuite devenu maçon, avantd’intégrer le service nettoiement de la Villeen 1974. « Une chance » confie-t-il. Au-jourd’hui, la plupart des hameaux ont ététransformés en ensembles HLM. « Seulsnos enfants et petits enfants ont réussi à enpartir. C’est pour eux, comme pour honorerla mémoire de nos disparus que nous conti-nuerons à nous souvenir. Mais de toutefaçon, comment pourrait-on oublier ! »

« La France se devait de les protéger de l’His-toire. Elle ne l’a pas fait ». Une amorce dereconnaissance, cinquante ans après, del’une des plus terribles injustices du siècle.« C’est bien. Mais c’est arrivé un peu tard,murmure Salah. Nos pères ne sont plus làpour l’entendre. »

Fuir pour survivreCe père, supplétif de l’armée française*, queses yeux d’enfant ont vu un jour de1962 dés-armé par les militaires français, ses propresfrères d’armes, dans la ca-serne où ils vivaient, à Souk-Harras, près de la frontièretunisienne. Le jeune Salahavait 13 ans et demi. C’étaitl’incompréhension, la détresse.Là, tout à coup, ils n’étaientplus rien. Rejetés par la France,comme par les algériens du FLN, qui avaientréquisitionné leur maison. « Nous avons vécucomme des rats, terrés dans des « casmats »,

des soutes à munition. Mon père étaitprisonnier. Il avait le droit de nous rejoindre,le soir, de temps à autre. Il fallait partir. Unenuit, nous nous sommes enfuis. » Hors descasernes, les Harkis et leurs familles sontexécutés sans pitié par le FLN. Salah et lessiens rejoignent tant bien que mal le campmilitaire de Bône, devant lequel ils resteront17 heures, sans eau, sans nourriture, expo-sés aux jets de pierres, à supplier qu’on leurouvre les portes. « Mes frères tétaient en-core ma mère. Nous étions déshydratés. Fi-nalement, malgré les ordres, un gardien aeu pitié de nous. Mon père avait emportétous ses justificatifs militaires, qui té-moignaient de ses servicesdans l’armée française. Cer-tains, qui n’avaient peut-êtrepas leurs papiers avec eux, ontété laissés dehors, et ont étéachevés devant la porte. » Aprèstrois mois d’angoisse dans lecamp, ils quittent les lieux en se-cret, cachés dans un camion, etparviennent enfin à prendre unbateau dans le port de Bône.Direction : Marseille.

« Honorer la mémoirede nos disparus »

« Rejetés par la France,comme par les algériens »

*Les supplétifs de l’armée française servaient dans des formations appelées « harkas », d’où le nom de Harkis.

AHRCARens. 06 60 63 86 94

À Gonfaron, lors d’une cérémonie commémorative

Le camp de

Rivesaltes où

fut conduite la

famille de Salah

Quand Dominique se raconte, la forcede son récit contraste avec la sérénitéde son discours. Comme si le faitd’avoir échappé in extremis au pire, à de multiples reprises, était presquenaturel. Dominique et sa mère, Marie-Louise, ont quitté Alger un anaprès l’indépendance. Une fuite qui afailli tourner au drame pour la jeunefille de 14 ans qu’elle était. De sa villenatale, de son enfance, cette pétillantesecrétaire à la retraite, aujourd’hui cinqfois grand-mère, conserve des souve-nirs émerveillés, que la gravité desévénements vécus ne saurait effacer.

DOMINIQUE FARRUGIA :

« oui, je reviens de loin »

LLes racines de Dominique Farrugia sont pro-fondément ancrées dans la terre d’Algérie.« Le père de ma mère, Valentin Charbonneau,était forgeron à Sidi-Moussa, petit village à30 km d’Alger. C’est là que, devenue très viteorpheline, elle fut élevée par sa tante Julia.C’est aussi là, en pleine campagne, que nousallions passer toutes nos vacances avec mescousins. C’était le temps du bonheur, des mé-chouis en plein air... Il y avait une grande soli-darité familiale ». Une solidarité que Dominiqueretrouvera quand, après sa naissance en1948, son père, Raoul Ouaky, quitte le domi-cile. « Ma grand-mère paternelle, originairede Tunisie, ma tante, mon oncle : tous nousont soutenues. C’était comme ça là-bas, nousnous entraidions. Ma mère vendait des jouetsaux Galeries de France à Alger. Nous habitionstoutes les deux dans la Casbah, boulevardGambetta, au dessus de l’Opéra. » Avant quene se produisent les premiers événementsd’Algérie, jamais Dominique n’avait ressentide sentiment d’insécurité : « Nous traversionsla Casbah sans souci. Tout le monde vivaiten très bonne entente : catholiques, juifs, mu-sulmans, nous partagions les bancs de l’école.Nous allions faire nos courses au marché dela Lyre, pour acheter les beignets, ou la « ga-lantita », à base de farine de pois chiches…Ma tante avait un magasin rue de la Lyre. Ellevivait dans le centre, au tunnel des facultés.Nous nous sommes réfugiées chez elle quandnous avons commencé à craindre pour notresécurité dans la Casbah. »

Scènes terriblesCar peu à peu, l’insécurité, la violence ga-gnent du terrain. Insidieusement, avant d’écla-ter au grand jour. Très vite, les trajets jusqu’à

Marie-Louise Charbonneau, mère de Dominique,dans la forge de son père en 1915 à Sidi-Moussa.

Photo declasse de

Dominiqueà 8 ans (au

centre àdroite).

L’église de Sidi

Moussa.

Sidi-Moussa deviennent trop dangereux :« Lors de notre dernier voyage, un grouped’indépendantistes a arrêté le bus, nous atous fait descendre et nous a alignés. Puis ilsont sorti un homme des rangs et l’ont abattudevant nous avant de nous faire remonterdans l’autocar. » Ces scènes terribles devien-nent tristement monnaie courante. La petiteDominique est confrontée à des images etdes situations qu’une fillette de son âge n’au-rait jamais dû avoir à vivre. « Il n’était pas rarede tomber par hasard sur un mort, enterrédans le sable ou abandonné dans la rue. Unjour, nous étions allées au cinéma avec uneamie et sa grand-mère. Après le film, noussommes allées boire un verre au Milk Bar.Ma mère a voulu rentrer. Nous avons donclaissé là nos amies et nous sommes sorties.Le temps de tourner au coin de la rue et leMilk Bar a explosé ! Ma copine a eu la jambearrachée. Sa grand-mère y a laissé la vie. »Le 26 mars 1962, Dominique et sa mamanétaient présentes lors de la fusillade de la rued’Isly : « Ma mère avait pris une conciergeriedans un petit immeuble derrière la grandeposte. Nous revenions de chez ma tante

quand nous avons entendu les coups de feu.Nous sommes rentrées nous réfugier en cou-rant et nous nous sommes couchées dansla baignoire. » Puis a sonné l’heure de l’in-dépendance. Synonyme d’exode pour lesrapatriés, et de liesse pour la populationalgérienne : « Ce jour là, comme la semainequi a suivie, nous sommes restées barrica-dées ! Les hommes tiraient en l’air, il y avaitune dangereuse excitation dans les rues ! »Dominique et Marie-Louise sont restées àAlger jusqu’en été 1963. « Nous ne savionspas où aller ! » Jusqu’à ce jour où les mem-bres du FLN sont venus taper à leur portepour leur dire de quitter les lieux. À l’aéroport,c’est le drame : Dominique est séparée desa mère. Des hommes armés l’obligent à re-joindre un groupe d’adolescentes, destinéesaux maisons closes d’Alger. « C’est grâce àl’intervention d’un militaire Arabe que je suislà aujourd’hui, raconte-t-elle. Je ne sais pasce qu’il leur a dit, mais immédiatement aprèsils m’ont laissée partir… Avec ma mère,nous avons passé le vol en tremblant, ser-rées l’une contre l’autre. » Elles s’installentà Lyon. En 1973, Dominique déménage àCannes avec son mari, Jean-Claude, lui-

même originaire de Bône, en Algérie.« Je n’aurais pas imaginé être avecquelqu’un qui ne soit pas de là-bas.Nous avons les mêmes racines, extir-pées du sol, que l’on ne peut pas re-planter. » Nostalgique, Dominique l’esttoujours un peu. Elle est allée del’avant, mais, malgré les drames vécus,

ses plus beaux souvenirs d’enfance laconduisent à Alger et à Sidi-Moussa. « C’estvrai que je reviens de loin… dit-elle en sou-riant. Parfois avant de m’endormir, je repenseà tout ça… Et je me demande quelle auraitété ma vie si j’étais restée là-bas… »

« Peu à peu, l’insécuritégagne du terrain »

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 23

Cirrus, le premier constructeur au mondede monomoteurs, viendra égalementprésenter en avant-première mondiale unmodèle unique en partenariat avec leconstructeur automobile Porsche. »

Qualité de serviceCannes Air show, c’est également lethéâtre annuel de la cérémonie de remisedes BIA, diplômes du « Brevet d'initiationaéronautique », à tous les collégiens etlycéens du bassin cannois : « L’aéroportCannes-Mandelieu prend très à cœur samission de formation aux métiers de l’aé-ronautique » précise Thierry Pollet. Ainsi,l’Institut de formation aéronautique (IFAERO)a-t-il été créé en 2000 sur le site et seraprochainement équipé d’un simulateurde vol professionnel. « Nous facilitonsl’installation de ce genre d’équipe-ments. Sur place, d’autres sociétés,comme Cannes Aviation, ont déjàleur simulateur ».La fonctionnalité du site est un vé-ritable « plus » pour l’organisationdu Cannes Air Show. Premier aé-

roport d’affaires après Paris-Le Bourget,Cannes-Mandelieu, rompu à l’accueil dela clientèle des grands événements dubassin cannois comme à celle issue d’untourisme haut de gamme, bénéficie denombreuses infrastructures spécialisées :« La qualité de service est notre atout,souligne Thierry Pollet. Nous sommes toutà fait complémentaires de Nice Côte d’Azur,axé sur l’aviation commerciale. Ici. Nousnous positionnons dans le domaine del’aviation générale en proposant aux par-ticuliers comme aux professionnels del’aéronautique une véritable base d’accueilpour abriter leurs avions ou leurs activités.L’aéroport a ainsi lancé tout un programmede hangars d’aviation d’affaire et d’avia-tion légère. » Avec une quarantaine d’en-treprises et organismes et 300 salariésprésents sur le site, Cannes-Mandelieuréunit un large éventail de sociétés, no-tamment dans le secteur de la construc-tion aéronautique, de l’équipement, dela maintenance, et, comme nous l’avonsvu plus haut, de la formation. Moinsconnues, d’autres vocations de l’aéroportn’en sont pas moins essentielles sur leplan de la sécurité régionale : « Nousavons un rôle clé de plateforme dans lalutte anti incendie, avec l’accueil desavion « trackers » qui viennent chez nouspuiser de l’eau, note Thierry Pollet. Noussommes également une base de sécuritécivile pour les hélicoptères qui intervien-nent dans tout le département – et notam-ment pour les accidents en montagne. » Mais le rôle principal de l’aéroport restela desserte de passagers au gré des sai-sons événementielles : « Des périodescomme celles du MIPIM à Cannes vontgénérer une augmentation du trafic « af-faires », d’autres comme la période esti-vale vont attirer de riches vacanciers,dont beaucoup ont une résidence secon-daire sur la Côte d’Azur. Et d’autres enfin,

comme le Festival de Cannes,voient transiter un très largepanel de clientèle haut degamme. Cannes-Mandelieu vitau rythme de la région, qui at-tire des acteurs économiques

majeurs dont les retombées sont très im-portantes pour l’économie locale. Nousmettons tout en œuvre pour favoriserleur arrivée et ce, d’ailleurs, dans le plusgrand respect de la charte de l’environ-

nement de l’autorité de contrôle desnuisances sonores aéroportuaires. »Un aéroport d’envergure interna-tionale, à taille humaine : l’endroitidéal qui a contribué à faire duCannes Air show une vitrine aé-ronautique de référence. ■

« Cannes-Mandelieu : l’endroit idéal »

Du 7 au 9 juin, la 6e édition du Cannes Air Show réunirapilotes, propriétaires d’aéronefs et autres passionnésd’aviation à l’aéroport Cannes-Mandelieu. Un rendez-vousincontournable pour tous les acteurs de l’univers aéronautique,qui bénéficie de la qualité d’accueil exceptionnelle du site.

Un salon et un siteLE CANNES AIR SHOW

Thierry Pollet, directeur d’exploitation de l’aéroportCannes-Mandelieu

de référence

7 au 9 juin 201210 h -18 h

Aéroport de Cannes-Mandelieu15 € (gratuit pour les - de 12 ans)

Les – de 18 ans doivent être accompagnés

Rens. 04 93 08 01 77www.cannesairshow.com

Événement

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 25

Dassault Aviation, Cessna, Piper Aircraft,Piaggio Aero, Socata, etc. Tous les grandsnoms de l’aviation ont répondu présentpour animer cette 6e édition du CannesAir Show. Dédié à tous les amoureuxd’aviation, ce salon – le seul salon inter-national d'aviation générale en Europe duSud – se distingue par une double spéci-ficité comme l’explique Thierry Pollet, di-recteur d’exploitation de l’aéroportCannes-Mandelieu, géré par la Chambrede commerce et d’industrie Nice Côted’Azur : « Cannes Air show a la particula-rité non seulement de présenter des ap-pareils au sol, disponibles à la vente, desaccessoires, des services des équipe-ments, mais également de proposer desconférences et des assemblées géné-rales, comme celle du GIPAG (groupe-ment des industriels et professionnels del’aviation générale ndlr). Il se positionnejuste derrière le célèbre salon Ebace deGenève où, souvent, certains acheteursont repéré des avions qu’ils reviennent voirà Cannes. Pour la première fois, Dassaultaviation sera là avec son Falcon 2000 !

Cannoisdumois

26 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

À la fois championne sportive et artiste reconnue,

Nathalie Chabran – aujourd’hui Nathline –

cumule les talents commeles médailles. Habitée par

ses deux passions, ellenous ouvre aujourd’hui les

portes de son univers où lescontraires forment un tout...

comme le yin et le yang !Ses dernières œuvres,

inspirées de Marilyn Monroe,seront exposées jusqu’au

10 juin au Palm Beach.

NATHLINE :

en force et en finesse

Parmi lescourses

victorieusesde Nathalie :

la MonacoRun…

… et laSaint-Tropez

Classic

André Chabran, est un ancien cycliste qui adirigé le complexe sportif Maurice Chevalierà La Bocca. Sa mère, quant à elle, était em-ployée territoriale à l’état-major des pom-piers. « Mon papa était très branché sport.Il m’a vite incitée à découvrir sa passion.À sa grande surprise, il a discerné en moides aptitudes d’athlète hors-norme. Commeun rythme cardiaque assez bas, capabled’encaisser des efforts intenses. Il étaitconvaincu que je me ferais un nom dans lacourse, à condition que je m’entraîne ! »Jusqu’à ses 16 ans, Nathalie n’aura decesse de pratiquer une pléthore de sports.Foot, danse, natation et bien sûr athlé-tisme… tout y passe ! En parallèle, le soir,Nathalie dessinait pour se détendre. « Jeréalisais des personnages de manga aucrayon. Mes dessins étaient très précis.C’était un peu mon jardin secret, que je gar-dais dans l’ombre. » À 17 ans, changementde cap pour la jeune femme décidée à faire« une grosse coupure » et à vivre à fond sajeunesse, dans les lieux cannois branchés,comme à l’époque le Whisky à Gogo. À19 ans, bac comptabilité en poche, elle partà la conquête de l’Angleterre puis de l’Aus-tralie. « J’ai travaillé à l’étranger au servicecommunication de British Airways. Je vivaisl’instant présent, me nourrissant de rencon-tres et de découvertes. J’avais tout laissé

derrière moi. » À 30 ans, pre-mier bilan : « Mes proches etle sport me manquaient. J’aialors décidé de revenir enFrance, après la naissancede mon fils Bryan (qui a au-jourd’hui 13 ans). Et de re-prendre la course… en quêtede médailles. » Ce virage à180° donnera des ailes à

Nathalie. Licenciée à l’ACC (Athlétique clubde Cannes), elle se fera remarquer par des« visages connus du sport » qui la pousse-ront à se dépasser. Épaulée par Tony Martin(recordman d’Europe de course sur 10 000 mpiste) puis par Joseph Mahmoud (médailleolympique 3 000 m steeple — barrières —en 1984), Nathalie glanera plus de soixantevictoires ! Parmi lesquelles le titre de vice-championne de France de course en mon-tagne en 2002 et une médaille de bronzeau championnat de France de 10 km routeen 2009. Contrairement aux idées reçues,« On est souvent plus performant dans lacourse passé 30 ans qu’à 20 ! On est plusmature, solide et rigoureux ». Voilà qui estencourageant !Forte de ce palmarès, Nathalie aurait pu enrester là au niveau des défis. Passant lasuite de son existence à narrer ses exploits.Mais c’est mal connaître cette battante, quine peut se passer de challenge !

Nathalie Chabran, cache bien son jeu.Derrière l’apparente décontraction de cettelumineuse Cannoise, se cache une person-nalité très complexe. Car Nathalie est tirailléedepuis son enfance entre deux dons… dia-métralement opposés ! De quoi laisser per-plexe... Elle possède en effet des aptitudesd’athlète qui lui ont permisd’accomplir des exploits… ets’avère tout à la fois dotéed’un coup de pinceau d’uneprécision chirurgicale ! Rien àvoir… Tout à voir ! Car depuisson enfance, Nathalie a tou-jours été « tiraillée » par sesdeux dons. Si elle brillait auxyeux des gens, elle souffraitpourtant en silence. Cherchant chaque jourun sens à cette double aptitude, hantée parla peur de faire de mauvais choix. « Ces deuxdons ont longtemps représenté un poids. Jen’ai pas choisi d’être douée dans deux disci-plines opposées, explique Nathalie. Quandje me perfectionnais dans le sport, je medemandais si cela n’était pas du temps perdupour m'entraîner à peindre ».

Aptitudes d’athlèteNathalie Chabran est née le 12 septembre1971 à La Bocca où elle grandit. Son père,

« Je me suismise à peindre aprèsmon accidentsportif »

Nathline, le « double » artistiqueVictime d'un accident sportif, Nathalie choisitalors de se jeter à corps perdu dans l’art :« La pratique extrême du sport n’a pas mé-nagé mon corps. Celui-ci a subit des dégâts,dont je me suis heureusement remise. C’estdurant ces moments de douleur que je mesuis tournée à fond vers la peinture et le des-sin. Autodidacte, j’ai toutefois réalisé des for-mations d’art appliqué. Comme dans lesport, j’ai eu la chance de faire là encore debonnes rencontres. De celles qui vous fontgrandir. J’ai été prise sous la houlette depeintres réputés, dont Geay. J’ai exposé mespeintures pour la première fois en 2010 àParis dans la galerie Pepino. J’ai enchaînépar la suite de nombreux salons. Mon stylede peinture, par chance, séduit la commu-nauté artistique ». Nathline, le « double » ar-tiste de Nathalie, naît ainsi très rapidement.Nathline est une artiste polyvalente, qui saitpeindre selon de nombreux styles différents.Mais son choix actuel se tourne surtout versle manga (BD japonaises…) et ce, depuis soncoup de cœur pour les œuvres de TakashiMurakami. « J‘ai vu les toiles de cet artistejaponais à Paris. Ce fut pour moi une révéla-tion. La finesse des traits, la poésie qui s’endégage m’ont enchantée. Aujourd’hui, je re-visite le style manga à ma façon. Je mets enlumière, dans des peintures imposantes, despersonnages féminins japonais. Il ne s’agitpas d’un travail minimaliste comme dans unmanga, mais plutôt d’une approche prochede la fresque. J’essaye de faire passer desémotions à travers le regard. » Chacun destableaux est un personnage singulier. Le traitest très précis, les couleurs chaleureuses etles courbes glamour. Si Nathline sait exac-tement où elle va, elle ne cherche pas àsavoir là où elle nous emmène. « Chaquespectateur a sa propre sensibilité. Chacun sefera sa propre interprétation des toiles. » Destoiles qui titillent notre imaginaire. Certainsy verront des clins d’œil visant la générationGoldorak. D’autres une invitation à découvrird’une façon très stylisée l’univers japonais.Inspirée par le Festival de Cannes, Nathlineexpose ses dernières créations depuis le 1er

mai et jusqu’au 10 juin prochain au CasinoPalm Beach. Elle partage les lieux avec sonami et talentueux artiste contemporainGregory Berben. Ici, il n’est pas question detoiles japonisantes pour Nathline, mais depeintures hollywoodiennes mettant à l’hon-neur l’éternelle Marilyn Monroe. À noter,pour la petite histoire, que Nathalie a com-posé sur Marilyn sans se douter que l’icôneallait être l’égérie du Festival 2012… L’in-tuition, une autre corde à l’arc de cette ar-tiste tout en sensibilité qui ne triche pas,sans faute de goût… ni faux départ ! ■

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 27

7e artNathline et

Grégory BerbenJusqu’au 10 juin 2012

Casino Palm Beach www.nathline.fr

Nathalie ouNathline,

concentrée surla précision

d’un trait

AD’autant que ceux-ci pourront proposerdes clichés pris dans n’importe quel portde France. Du port de plaisance prestigieux au petit portde pêche, ils sont près de quatre cents dansnotre pays, chacun possédant sa proprepersonnalité.

Créer une interface ville-portPour Franck Dosne, directeur d’exploitation

Adultes amateurs ou professionnels, enfantsjusqu’à 12 ans, adolescents, telles sont les(vastes) catégories qui permettent de jeterl’ancre pour participer au grand concoursphotographique Cannes Photo Awards, or-ganisé par le port de Cannes et la chambrede commerce et d’industrie de la Côted’Azur. Thème de cette nouvelle édition :Port Trait, une définition que les organisa-teurs veulent la plus large possible afin delaisser toute… latitude aux concurrents.

du port de Cannes, « il s’agit de mettre enscène le port, de faire apparaître son carac-tère spécifique. Cela peut venir des bateaux,d’une lumière spéciale ou encore plus sim-plement si l’on peut dire, d’une « gueule »de quelqu’un travaillant sur le site. Je sou-haite que chacun puisse apporter son propreregard, le but n’étant pas de photographierson conjoint devant un bateau (rires) ». Outre l’évident intérêt artistique de ceconcours, Franck Dosne y voit une autrevertu : redonner aux Cannois le goût deconnaître leurs ports. « Depuis mon arrivée,il y a dix-huit mois, je veux absolument éta-blir un lien fort entre le port et les riverains,créer une véritable interface avec la ville. Cene sont pas des lieux que les Cannois doi-vent ressentir comme extérieurs à eux, maiscomme faisant bel et bien partie de leur uni-vers quotidien. » La soirée de remise desprix, qui se déroulera le 29 juin prochain, dé-passera d’ailleurs largement le cadre d’une

28 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

CANNES PHOTO AWARDS :

Tirer le « Port trait »

L’esthétique des ports, l’imaginaire qu’ils dégagent à base de liberté et d’évasion,mais aussi parfois de séparation et de mélancolie, sont propices à créer desimages que chacun projette à travers sa propre vision de la vie. Capter uninstant du quotidien des ports, de ceux qui y travaillent comme des bateauxà quai ou en partance, telle est l’ambition du concours Port Trait, organisépar le port de Cannes. Un concours ouvert à tous, amateur ou professionnel,pour laisser voguer son talent et l’amarrer au quai du succès.

La solitude d’un quai,photo lauréate duconcours enfants 2011.

Tout en couleurs etlumières, la photo

lauréate du concoursadulte 2011

Une allée où règnent les sculptures de Steph Cop, membredu jury 2012

soirée privée avec une manifestation quiregroupera photo, bien entendu, maisaussi art et cuisine, avec la participation degrands chefs.L’an dernier, ce sont plus de 1 400 photosqui étaient en compétition, et cette annéeà l’heure où nous écrivons, à la mi-mai,1 300 étaient d’ores et déjà déposées, laclôture des inscriptions étant fixée au 25juin. Et, chiffre intéressant à retenir pourl’avenir de la photo, l’an dernier, plus de centvingt photos venaient d’enfants de moinsde 12 ans, déjà passionnés par ce médiaéternel.« Pour les prix, cette année, que nous avonssouhaité nombreux, précise Franck Dosne,les enfants seront justement particulière-ment gâtés avec des consoles de jeux et dest-shirts faits spécialement pour eux par unesociété cannoise, Lisette création. Mais bienévidemment, le prix le plus conséquent serapour le vainqueur de la catégorie profession-

nelle, puisqu’il remportera un contrat pourphotographier nos ports. »Comme l’an dernier, le jury sera prestigieuxpuisque présidé par le grand Carlo Borlenghi,considéré par tous les spécialistes commele plus grand photographe devoile et de régates au monde.Il sera entouré de ChristianSinicropi, chef étoilé de LaPalme d’or, Jérôme Kelagopian,spécialiste cannois de la photoen mer, Steph Cop artiste, etde Franck Dosne.Deux des membres du juryont des rapports particu-liers avec le port de Cannes,puisque, dans le cadre de lamanifestation, Jérôme Kelagopian et sonstudio Abracadabra, proposent des ateliersphoto gratuits aux participants débutantsqui le souhaitent et que Steph Cop yprésentera bientôt une expositionconsacrée à son œuvre. Tout à lafois graffeur à l’aube des années 80

« L’an dernier,ce sont plus de

1 400 photosqui étaient encompétition »

Un port dans la ville ou une ville sur le port, photolauréate du concours adolescents 2011.

Un trophée touten symbole pourles lauréats.

Un atelier photo animé par Jérôme Kelagopian au studio Abracadabra.

Franck Dosne,directeur d’exploitationdu port deCannes.

à Paris dans le groupe d’artistes de JoeyStarr et dessinateur de collections de vê-tements, Stephen Cop s’est depuis installédans le Morvan où il réalise des sculpturesde troncs d’arbres, morts ou abîmés, enles choisissant directement dans la forêtenvironnante.Les lauréats 2012 auront la joie de voir leursœuvres exposées sur la Pantiero grâce àdes toiles tendues géantes. Les autres pho-tos les plus intéressantes devraient, sansdoute, être présentées au public dans leslocaux de la gare maritime, récemment ré-novés, afin que chacun puisse les découvrirau même titre que le jury.

Que tous les participants se rassurent :gagnantes ou pas, toutes les photos

arriveront à bon port, celui de la pas-sion pour un art centenaire et tou-jours renouvelé. ■

Cannes PhotoAwards

Renseignements et inscriptions jusqu’au 25 juin,www.cannesphotoawards.com

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 29

30 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

CANNES JUMPING INTERNATIONAL :

L’étape

LLe 31e Cannes Jumping international estl’un des plus prestigieux temps forts del’année sportive cannoise. Il prend sesquartiers du jeudi 14 juin au samedi 16 juin2012, au stade des Hespérides et accueil-lera les meilleurs cavaliers de la planète,qui chevaucheront les meilleures mon-tures. Le rendez-vous devrait fédérer desmilliers de spectateurs, autour d’unecompétition mêlant la technicité à l’élé-gance. La chaîne sportive Eurosport, ainsiqu’Equidia, couvriront d’ailleurs cet évé-nement international.Le Cannes Jumping international est la5e étape du 7e Global Champion Tour. Unconcours d’obstacles de très haut vol,considéré comme le championnat dumonde de Formule 1 d’équitation. À l’issuedes treize étapes, dix-huit des trente meil-leurs cavaliers se partageront une boursede 1 000 000 €. La première étape s’esttenue au Qatar le 5 avril dernier. La finale,elle, se déroulera à Abu Dhabi le 24 no-vembre. La France est le seul pays avecl’Allemagne à accueillir deux étapes. AprèsCannes, les cavaliers investiront Chantillyen juillet. À Cannes, les spectateurs devraient vivrede purs moments d’émotion dans unstade métamorphosé. Plusieurs tonnesde sable fibré recouvriront la pelouse,

avant que la compétition ne démarre. Unecompétition qui, dans notre ville, prenddes airs de fête prestigieuse. Pour l’orga-nisateur François Bourey : « Le Jumpinginternational de Cannes est une étapede charme ! Le prestige de la communedonne un éclat supplémentaire au tournoi.Pour autant, il s’agit bien d’un événementaccessible à tous. Le stade est ouverttoute la journée, pour découvrir le Jum-ping. Le public cannois est toujours très

concours depuis sa création. Le Jumpingdemeure toujours à la mode, après avoirtraversé les époques à Cannes. Durant cestrois décennies, notre sport a su fairepreuve d’ouverture d’esprit… tout encontinuant de valoriser ses racines. Nousouvrons nos portes aux néophytes, aux fu-turs spectateurs assidus et compétiteurs.Nous mettons en place des petites com-pétitions destinées aux amateurs, en pa-

rallèle du Jumping. » Selon lui,il faut se méfier des clichés :« L’équitation n’est une activitéclassique que d’apparence.Elle intègre parfaitement lestechnologies modernes. Lesréseaux sociaux, les téléphonesportables et Internet permet-tent de fédérer les amateurs…et de véhiculer l’info en temps

réel. Le jumping est aujourd’hui à la pointede la technologie ! Eurosport diffusera 150heures d’antenne dans 59 pays. Sur Face-book, ça s’agite beaucoup aussi ! » La Villede Cannes, « a joué elle aussi un rôle dans

la réussite du Jumping, atteste FrançoisBourey. Cet événement existe grâce auxacteurs locaux, qui font que le jumping estmaintenant une grande famille soudée.Nos partenaires cannois et le public sonttoujours fidèles. » Le président, enfin, insiste sur le fait quecette année, « la femme sera particulière-

ment mise à l’honneur. Nous allons propo-ser un challenge à base de points. La

gagnante remportera un lot spécial. »Quant à tous les compétiteurs, ilss’efforceront de donner aux Cannoisle meilleur d’eux-mêmes. Un présentqui ne se refusera pas. ■

« Tous les yeuxseront braquéssur la meilleurecavalière du monde »

SportDes enjeux olympiques, un pari fou tenté par lameilleure cavalière dumonde, une équipe française en grandeforme… Pas de doute, le Cannes Jumping international saison 2012sera hors norme !

enthousiaste. Il soutient bien les cavaliers. »Cette année, les spectateurs cannois de-vraient encourager entre autres le « noyau »de l’équipe de France. À savoir : KevinStaut (n° 7 mondial), Pénélope Léprévost(première cavalière européenne) et PatrickDelaveau (vice-champion du monde paréquipe des Jeux équestres mondiaux deLexington). Se rajoutent d’autres « poin-tures » comme Roger-Yves Bost, MichelRobert et Simon Deleste... Les Français,comme leurs homologues, auront fort àfaire pour se distinguer face au SuédoisRolf-Göran Bengtsson, vice-championolympique et n° 1 mondial. Ses rivauxdirects sont les Allemands LudgerBeerbaum (n° 2 mondial) et Marco Kutscher(n° 5 mondial). Mais durant l’étape de Cannes, les yeuxseront avant tout braqués sur la « meil-leure cavalière du monde » : l’AustralienneEdwina Alexander (6e mondiale). Elle serala grande vedette du Jumping, car elletentera de remporter pour la troisième foisconsécutive l’épreuve de Cannes… avecson même cheval Itot du Château (origi-naire de France !) Un pari jugé fou pourles spécialistes… du fait que les plusgrands eux-mêmes n’ont jamais réussi untel exploit. « Le suspens est très important,souligne François Bourey. Car si elle relèvece défi, elle gravera son nom à jamais dansl’Histoire de notre sport. Après avoir brillé en2010 et en 2011, nous verrons si EdwinaAlexander et sa monture entreront dansla légende ! ». S’ils ne visent pas un record personnel,tous les cavaliers espèrent bien décrocherune place aux futurs Jeux olympiques deLondres qui débuteront le 27 juillet 2012prochain. La liste des sportifs qui repré-senteront les couleurs de leur pays res-pectif n’est pas encore déterminée. Ilpeut y avoir encore des surprises. Autantdire que sur le terrain, la pression sera àson paroxysme ! Tous ces éléments amè-

nent à un consensus : rarement le Jumpingde Cannes n’aura été aussi attendu… etles duels espérés aussi intenses.

Évoluer avec son époqueC’est un fait, « Le temps qui passene ternit pas l’engouement portépar le public pour l’équitation !constate avec enthousiasmeFrançois Bourey, qui préside le

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 31

Jumping de Cannes :à vos places, prêts, partez !

CannesJumping

internationalStade des Hespérides,

du 14 au 16 juin.Rens. 04 92 98 62 77

www.jumpingcannes.com

de tous les défis !

La Ville de Cannes distribuera desinvitations aux Cannois à l’occa-sion du Jumping international deCannes. Rendez-vous donc lemercredi 13 juin au salon jaune del’hôtel de ville à partir de 9 heures.Deux places par foyer seront distribuées sur présentation d'unepièce d'identité et d'un justificatifde domicile cannois dans la limitedes places disponibles. Rens. 04 97 06 40 25

D

réalisées quand j’étais danseuse pourKamel Ouali (célèbre chorégraphe de laStar Academy ndlr). » À l’issue des concours, Sandy poste surle site YouTube une vidéo d’une presta-tion « pour voir les retours des inter-nautes. » Un miracle va alors se produire :La chaîne M6, en pleine pré-productionde l’émission La meilleure danse, tombesous le charme des Diablesses ! « Laproduction a contacté notre atelier dedanse, explique Sandy Adani. ça a étéune grande surprise. M6 a proposé auxDiablesses de tenter leur chance à unpré-casting. Même si tout n’était pas en-core gagné, cette nouvelle a fait l’effetd’une bombe. » Pour la responsable, celaa été l’occasion de retourner dans ce mi-lieu de l’audiovisuel qui lui est familier. Les événements se sont ensuite vite en-chaînés. Les jeunes filles ont dû effec-tuer plusieurs allers-retours Cannes/Paris,pour faire des essais. Les frais ont étépris en charge par la production. « La

Depuis leurs brillants passages en avrildernier à la télévision dans l’émissionLa meilleure danse produite par M6, les« Diablesses » sont aux anges ! L’histoirede ces huit jeunes danseuses (âgées de11 à 12 ans) issues du Studio Art 13, re-marquées par plusieurs millions de per-sonnes, relève du conte de fée moderne. Tout commence il y a six ans, quandl’école de danse a ouvert ses portes. Ungroupe de douze petites filles de 3 à 4ans s’inscrit à un cours dit « d’éveil ». Aufil des mois puis des années, le groupeva se souder. Formant une petite com-

munauté régie par les valeurs de l’amitiéet du respect. Fait rare, les danseuses enherbe s’avèrent toutes « très douées ettrès complémentaires ! souligne la res-ponsable du centre Sandy Adani. Elles ontcréé leurs propres codes. Leur associa-tion fonctionne comme une minutieusehorloge. Leur complicité, rare dans le mi-lieu de la danse, est un atout de poids. » En grandissant, les élèves gagnent enexpérience. Elles s’exercent près de dixheures par semaine à l’atelier de danse,toujours avec entrain. En 2011, Les fillesseront ovationnées lors de leur premierspectacle de fin d’année. Durant ce bap-tême de feu, elles se présenteront enDiablesses. Ce nom caractérisera leurgroupe. Elles remporteront dans la fouléeplusieurs prix à Monaco (1er prix de laRencontre Starlight et 1er prix du concoursNFL). Où qu’elles aillent, leur prestationoriginale et survoltée conçue par Sandyfait mouche ! « Je me suis inspirée deschorégraphies très visuelles que j’avais

32 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

« Danser faceà un jury trèspointilleux esttrès difficile ! »

Les « Diablesses » en

En à peine quelques semaines, huit jeunes danseuses du Studio Art13,école de danse cannoise,sont devenues les égériesde l’émission La meilleuredanse diffusée sur M6. Lumière sur la réussite ful-gurante de ces jeunes filles.

CendrillonSpectacle de fin d’année

du Studio Art13, 29 et le 30 juin,

Théâtre Croisette. Billets en vente au Studio Art1313 avenue du Maréchal Galliéni.

Tél. 04 97 06 31 86 Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 33

Dansemais plutôt de « danser devant un juryconstitué de pointures ! » À savoirMarie-Agnès Gillot (danseuse étoile),Redha (célèbre chorégraphe) et FrancoDragone (metteur en scène de l’illustreCirque du soleil). « Le jury est très diffi-cile et perfectionniste. Leurs encourage-ments valent de l’or. Ils nous ont donnéla pêche. » Lucides, les filles gardent « les pieds surterre ! Car on sait que dans le monde dela télé, tout est éphémère. Maintenant,il va valoir beaucoup travailler pourconserver notre notoriété naissante. »Une notoriété que la directrice gère avecbeaucoup de sagacité et d’humilité. « J’aiune expérience des médias et de la télé,du fait de mes passages dans des émis-sions comme Tapis rouge, Hit machine,etc. Les Diablesses savent qu’une émis-sion ne suffit pas à assurer une carrière.Je les incite à poursuivre leurs entraîne-ments. Elles sont encore jeunes, leurmarge de progression reste importante.

Elles sont bien parties pour percer, maisle plus gros reste à faire… et cela pren-dra des années. »En attendant de les voir peut-être unjour en tournée à travers la France, lesDiablesses se déploieront à Cannes dansle cadre du spectacle de fin d’année duStudio Art13 (voir info bulle). En parallèle,la productive Sandy gère également lacompagnie Origin’s, dont elle est l’insti-gatrice. Notez qu’à la rentrée prochaine, le StudioArt13 prendra ses quartiers dans un lieuplus grand. L’espace se situera avenueSaint-Louis (soit 500 m plus loin quel’emplacement actuel). Les élèves dispo-seront de deux grandes salles de 170 m2

chacune. Des espaces plus vastes, quipermettront sans doute à de nouveauxtalents d’émerger. En attendant, il nereste plus qu’à souhaiter bonne chanceaux jeunes danseuses, déterminées àarriver premières dans l’émission quiles a fait décoller. ■

chaîne voulait être sûre que les fillesavaient bien le niveau. Les Diablessesfont partie des quarante-deux partici-pants retenus sur 500 candidats ». Sandyprécise que sur les douze filles compo-sant le groupe, « il n’y en a que huit quiparticipent à l’émission. M6 souhaitaitfilmer des groupes plus réduits. Ceci n’apas offusqué les non-participantes, quisont aussi de vraies Diablesses ! ».

« On représentait les couleurs de Cannes à Paris »Fanny, Carla, Victoria, Anna, Eve, Ilona,Romane, Sarah… toutes les jeunes fillesgardent « un agréable souvenir » de leurescapade à Paris. « Nous avons ététoutes ravies de séjourner dans la capi-tale, expliquent-elles. La production nousa très bien accueillies. Nous étionsfiéres de représenter les couleurs deCannes, dans ce concours national. »Sur le plateau, le plus stressant pour lesfilles n’était pas le fait d’être filmées…

flamment la France !

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M6

NB : Au moment où nous écrivons ces lignes, le prochain épisode de La meilleuredanse est programméle 22 mai 2012 sur lachaîne W9 du groupeM6. Il nous est bien évidemment impossible de prévoirl’issue du concours.

Ltraîneuse. La finale qui a suivi, organiséedans un second temps, a été sans merci.L’équipe remonte dans le classement… etdécroche finalement la 12e place. Mêmesi on pouvait espérer mieux, il s’agit d’unepetite prouesse. Car c’est la première foisque nous disputions cette épreuve ducombiné. »Aujourd’hui, cette 12e place permet àl’association de se hisser au rang de 15e

meilleur club de natation national (sur 400clubs), toutes compétitions confondues.« Ces derniers résultats nous encouragentpour la suite, souligne Sandrine. Nous dis-posons d’une belle marge de progression.Une piscine plus grande, des nageuses quis’entraînent davantage… Voilà nos sou-haits pour espérer un jour atteindre le po-dium ! Nous lançons aussi un appel auxsponsors privés pour financer notre saisonde compétition ! » L’équipe des juniors, elle aussi, a participéà la compétition pour la deuxième annéeconsécutive. Leur parcours est assez sta-ble, puisqu’elles arrivent 10e aux élimina-toires et 10e en finale. Les nageuses ontété notées à hauteur de 50 % pour lesquatre figures imposées et 50 % pour leurbalai libre sur une musique russe. L’équipeconstituée de huit nageuses de 15 à 17 anscomprenait : Cindy Aimassi, Manon DelcourtBiggi, Lisa Saraiva, Clara Raymond Ingargiola,

Le CNC a le vent en poupe ! L’associationsportive cannoise peut être fière de sasection « Natation synchronisée ». Elle aglané, pour la première fois, la 12e placelors du championnat de France de nagesynchronisée organisé du 2 au 5 mai àChenovre en Bourgogne, près de Dijon.L’épreuve consistait à réaliser les meil-leures figures possibles, le temps d’unbalai «combiné» de 4 minutes 30. Les onzeparticipantes « toutes catégories », âgéesde 15 à 27 ans, ont nagé de concert dansle bassin. Enchaînant avec grâce, sur desairs hip-hop et de musique classique, deschorégraphies aquatiques, en solo ou engroupe. Cette compétition est très exi-geante. Chacune des figures, le maquil-lage et même la coiffure comptent dansle score ! Le jury, lui, se composait de cinqjuges en expression artistique et cinq jugesen mérite technique.Le tournoi a été particulièrement éprou-vant ! Dans un premier temps, les na-geuses ont participé à une délicateépreuve de sélections. Celle-ci retenait lesdouze meilleures équipes sur les dix-huiten lice. Les longs entraînements, accom-plis toute l’année à la piscine des Oliviers,ont payé : Les Cannoises arrivent 8e auxsélections ! « Ceci a été à la fois un soula-gement et une pression de plus pourl’équipe ! explique Sandrine Curti, leur en-

Le Cercle des nageurs de Cannes s’est distingué

durant la dernière compétition nationale

de « danse aquatique ».Les bons résultats

obtenus par les sportiveshissent le club parmi les

meilleurs de France !

Des chorégraphies de haut vol.

34 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

Sport

Cannes brille en natation

Justine Guinci, Léa Celletti, Anaëlle Libertet Danaé Danjou. Tout se petit mondes'entraîne près de dix heures par semaine,en plus d’une heure de danse pour parfairele tout.

Toutes pour une, une pour toutes !L’équipe de l’épreuve «combinée» (de 15à 27 ans) est vraiment… Intergénération-nelle ! Les onze nageuses comprenaientles trois juniors Manon Delcourt Biggi,Cindy Aimassi, Lisa Saraiva… et les na-geuses plus âgées Deborah Mikolajczyk,Stéphanie Xiste, Stéphanie Louis, DelavetFloriane, Pelazza Mélanie,Sandrine Yaya, LauraMassetti et Julie DelignyBelli. « Nous avons toutesdonné le meilleur de nous-même ! », expliquent lesparticipantes. Le niveaude la compétition étaittrès élevé, mais on s’enest globalement bien sortie. Notre équipeest assez hétéroclite. Il a fallu composeravec différents niveaux. La difficulté a étéde trouver une cohérence générale. Nousétions un peu stressées, du fait que tout letravail d’un an se joue en quelques mi-nutes. Qui plus est, dans une piscine nonfamilière ! Les épreuves, à raison de trois

par jour, se sont enchaînées à un rythmesoutenu ». Bonnes joueuses, les filles restent toute-fois « satisfaites du classement. Le voyagea représenté une belle expérience. Nousnous sommes déplacées avec des suppor-ters cannois, parents et amis, qui ont misle feu ! Nous étions fières de représenterles couleurs de la ville, placée sous le signede l’eau. Cannes est bien classée dansla discipline à l’échelle nationale. Noussommes maintenant tournées vers les pro-chaines compétitions, où nous souhaitonsfaire encore mieux ! ».Pour Deborah Mikolajczyk, l’une des na-

geuses les plus expéri-mentées du groupe : « ladouzième place s’avèretrès motivante pour lasuite ! Notre équipe esttoute nouvelle, mais il yrègne un esprit de solida-rité indispensable pourréussir. Nous allons nous

entraîner le plus possible pour progresser.La natation synchronisée est une disciplinetrès exigeante. Tous les candidats possè-dent un très haut niveau. La compétitions’est jouée dans un mouchoir de poche. Ilfaut que les vétérans trouvent plus detemps pour s’entraîner, avec les juniors. Cen’est pas évident, car certaines d’entre

Les onze «naïades» de l’épreuve «combinée» et leur entraîneuse, Sandrine Curti.L’équipe «junior» est arrivée 10e en finale.

Cercledes nageurs de Cannes

Rens. 04 93 90 64 20

« Nous lançonsun appel auxsponsorsprivés ! »

synchronisée

La Petite Sirène à La BoccaLa section Natation synchroniséedu Cercle des nageurs de Cannes organisera son gala de fin d’annéeles vendredi 22 et samedi 23 juinà 21 h 30 à la piscine Pierre deCoubertin à La Bocca. Un specta-cle riche en sons et lumières, sur le thème de La Petite Sirène.Tous les renseignements et réservations par téléphone

au 04 93 90 64 20 ou 06 18 06 38 27 [email protected]

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 35

nous ont une vie très active. Mais les bonsrésultats se méritent… et nous irons leschercher ! » Pour la petite histoire, l’équipecomportait non pas onze nageuses mais« onze et demi » ! Stéphanie Louis est en-ceinte de cinq mois ! Le CNC peut ainsi,sans trop se mouiller, prétendre que larelève est déjà assurée ! ■

Deux ans se sont écoulés depuis le lancement, par la Ville de Cannes, de

l’opération Mieux chez moi, une OPATB(opération programmée d’amélioration

thermique et acoustique des bâtiments)sur le secteur de La Bocca. Grâce à cetteinitiative, les propriétaires boccassiens,particuliers ou commerçants, peuvent,

depuis avril 2010, bénéficier d’aides financières pour la réhabilitation de leur

logement ou de leur commerce. Et le succès de l’opération se fait grandissant !

une dizaine de propriétaires boccassiens vontainsi pouvoir bénéficier très prochainementde ces aides financières. Pour les accompa-gner dans leur démarche, des permanenceshebdomadaires ont été mises en place par ladirection du Logement et de l’Habitat de laVille de Cannes, à la mairie annexe de LaBocca les lundis, mardis et jeudis de 9 h à17 h 30. Le nombre de dossiers déposés

au premier trimestre 2012 estlargement supérieur à celui dupremier trimestre 2011, aug-mentant proportionnellement lenombre des futurs bénéficiaires. Première ville du départementdes Alpes-Maritimes et de larégion Provence-Alpes-Côted’Azur à mettre en place uneOPATB, Cannes affiche sa réelle

volonté de participer à la lutte contre le chan-gement climatique, tout en donnant l’occa-

Économiserl’énergie,

réduire sesfactures

énergétiques

L’opération Mieux chez moi, pilotée par ladirection du Logement et de l’Habitat, vise àaméliorer l’isolation thermique mais égale-ment acoustique des bâtiments, réduisantainsi la consommation d’énergie, les émis-sions de gaz à effet de serre et l’impact dubruit extérieur. Sans parler des gains entermes de confort ! Dans le but d’encouragerà la réalisation de travaux de rénovation éner-gétique, des aides financières sont fourniespar la Ville de Cannes, l’ANAH (Agencenationale de l’habitat), l’ADEME (Agence del’environnement et de la maîtrise de l’éner-gie), le conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et le conseil général des Alpes-Maritimes. Pour les logements, les travauxde réhabilitation sont financés par des sub-ventions publiques allant de 35 % à 50 %.Pour les commerces, ces subventions peuventaller jusqu’à 50 %.

De plus en plus de bénéficiairesÀ la suite des diagnostics énergé-tique et acoustique gratuits de leurbien immobilier effectués en 2011,

OPÉRATION « MIEUX CHEZ MOI » À LA BOCCA :

« Cannes est lapremière villede la région àmettre en placeune OPATB »

Moncef Oueslati, propriétaire à La Bocca« Cette opération est une véritable aubaine ! »

Directiondu Logement et de l’Habitat

6 rue Forville06400 Cannes

Rens. 04 89 82 20 40www.mieuxchezmoi.cannes.com

J’ai connu l’opération Mieux chez moi lancée par la Ville de Cannesgrâce à un prospectus posté dans ma boîte aux lettres. Financière-ment, je ne pouvais pas me permettre de réaliser les travaux énergé-tiques et acoustiques dont mon appartement de 73 m2 avait besoin.Cette opération a été une véritable aubaine ! Le montant des travauxpour une isolation thermique des murs extérieurs et une VMC (ventila-

tion mécanique contrôlée) s’élève à 8 170 €. Mais grâce aux subventions publiquesdont je peux bénéficier, cela ne me revient au final qu’à 1 038 €. En comptant les économies d’énergie que je ferai une fois les travaux finis, je suis doublement gagnant !

36 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

sion aux Boccassiens de réduire leur factureénergétique. Pour aller plus loin dans sa dé-marche de développement durable, détailléedans son programme d’actions de Cannes21,la municipalité pourrait étendre l’opérationau reste de la ville d’ici la fin 2012. ■

Le saviez-vous ?

déchets triés par habitant et par an. Trieuseexemplaire, Mathilde Sutra a remporté le pre-mier prix du jeu concours, un iPad 3 offert parKiss FM. « Je fais attention à ne pas acheterde produits suremballés et je trie les déchetsde ma famille au quotidien. Nous avonsmême un composteur à la maison. C’est lapremière année que je participe à ce jeuconcours, et gagner le premier prix a été unebonne surprise. » Certains participants se sontpréparés des mois à l’avance, comme Alber-tine Salsi, gagnante d’un déjeuner et d’unejournée détente sur la plage privée de l’hôtelGray d’Albion : « Au cours du mois d’avril, j’aidéposé plus de 350 bouteilles en plastiquedans les poubelles jaunes ! J’ai commencé àles mettre de côté dès l’été dernier. Peut-êtreque pour le tirage de l’année prochaine, jecommencerai dès demain ! (Rires)» Même siles participants n’ont pas tous remportéde lots, ils restent tous gagnants dansl’amélioration de leur cadre de vie ! ■

Le 2 mai a eu lieu sur les allées de la Liberté la cérémoniede remise des prix de la 5e édition du grand jeu concours« Triage au sort » organisé par le SIVADES*, la Ville deCannes et l’entreprise Valco Exploitation. Les heureuxgagnants se sont vu remettre appareils high-tech, séjoursdétente et autres lots qui ont récompensé leurs habitudesécologiques et citoyennes.

Jeu Concours « Triage au sort » :

Albertine Salsi,gagnante d’undéjeuner et d’unejournée détenteofferts par l’hôtelGray d’Albion.

le geste gagnant !

Liste des gagnants et démarches

environnementales des partenaires sur

www.sivades.frCannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 39

Des enseignesengagées De nombreuses enseignes commerçantes, professionnelles,associatives et institutionnelles ontde nouveau répondu présentes poursoutenir l’opération en mettant enjeu des lots de grande qualité. Autotal, plus d’une centaine de lots ontété distribués aux 100 premiers participants tirés au sort. Mercidonc aux partenaires du jeuconcours :Aéroport de Cannes-Mandelieu - AS Cannes Football - AS CannesVolley-ball - Bus Azur - CarrefourMarket Cannes La Bocca - CentreEnergie - Coffee & Cookies - Conforama Cannes la Bocca - Côted’Azur Pêche - De Neuville CannesLa Bocca - Direction des sports deCannes - Groupe La Poste - GroupePierre et Vacances / CenterParcs -Facultés des métiers de Cannes -Fashion Bronzage - Fitlane CannesLa Bocca - Fun City - Hôtel de Provence - Hôtel Gray d’Albion -Hôtel Martinez Cannes - InstitutEvane’ Sens - Intersport Cannes -Kiss FM - Laser Quest Cannes - La Grande Récré - Le Cotton Club byAuberge Provençale - Les Apprentis Gourmets - Les Galeries LafayetteCannes - Les Plages Électroniques -Made in Cannes - McDonald’sCannes La Bocca - Midi Plage - Nespresso Cannes - Novotel CannesMontfleury - O’Key Beach - O’SushiCannes - Plage Belle Plage - PlageBlue Beach - Plage l’Ondine - PlageLe Goéland - Plage l’Annex - PlageLa Mandala - Plage Végaluna - Plateforme de distribution du courrier de La Poste Cannes LaBocca - Résidence MMV ResortCannes-Mandelieu - Restaurant LePetit Casa - RC Cannes Volley-ball -Rado Plage - Regence Tabacs - UGC Olympia Cannes - TrabaudCannes - Trans Côte d’Azur - Valco Exploitation

SIVADES : Syndicat mixte de coopération intercommunalepour la valorisation des déchets du secteur Cannes - Grasse

La règle était simple : du 1er au 25 avril, leshabitants et commerçants de Cannes étaientinvités à glisser leurs coordonnées dans leursbouteilles en plastique vides transparentesavant de les déposer dans les conteneursjaunes pour être valorisées. Une initiative quia remporté un franc succès puisque le recorda été battu cette année, le nombre de bou-teilles collectées s’élevant à 53 000 contre49 000 l’an passé. La remise des prix duconcours, en présence notamment deChristophe Santelli-Estrany, adjoint au mairede Cannes et premier vice-président duSIVADES, Pascale Vaillant, adjointe au mairedéléguée à l’environnement et de DidierCasoli, directeur général des services duSIVADES, a ainsi permis de mettre à l’hon-neur tous ceux qui ont joué le jeu du tri, aupropre comme au figuré.

Le geste éco citoyen récompensé« Ce jeu concours a pour principal objectifd’inciter les habitants et les commerçants can-nois à amplifier leur geste de tri quotidien, ex-plique Pascale Vaillant, c’est pourquoi il estimportant de gratifier ce comportement éco-citoyen. » Et c’est mérité ! En effet, commel’a mentionné Didier Casoli dans son discours,Cannes figure parmi les villes qui trient le plusau niveau national, avec plus de 100 kg de

La performance de tri de cette 5e

édition a représenté 2 500 bouteillesen plus par jour, soit l’économie deprès d’une tonne de pétrole brut ou encore la création, grâce au recyclage, de 3 800 pulls polaires.

Mathilde Sutra,premier prix

du concours.

Si les joies de la baignade n’ont aucun secret pour les

Cannois comme pour les touristes, l’origine des

bains de mer à Cannes est en revanche moins

connue du grand public. Il y a plus d’un siècle,

les vertus curatives de l’immersion en

Méditerranée étaient plébiscitées, incitant

la ville à développer une nouvelle forme

de tourisme basée sur l’hydrothérapie,

comme en témoigne ce texte, fruit des

recherches historiques effectuées

par Les Amis des archives de

Cannes. Petit retour en arrière…

D

Au temps des premie

Déjà en 1856, les médecins recomman-daient le bain de mer en Méditerranée.À Cannes, on se baignait toute l’année.L’été, c’était surtout les Cannois, l’hiverplutôt les étrangers.Dès 1863, la Ville avait fait construire descloisons en planches et des cabinespubliques de bains à l’embouchure dela Foux, à la hauteur de l’actuel hôtelMajestic, afin de que les baigneurs puis-sent s’y déshabiller.Au XIXe siècle, la liberté des mœurs n’étaitpas aussi grande que de nos jours. Nousavons pu lire dans un arrêté municipaldu 11 juin 1881 :Article 1 : Les personnes qui voudront sebaigner en mer, sur la partie de la plagecomprise entre le vallon du Riou (partieouest de Cannes dite « boulevard duMidi ») et le passage conduisant au bou-levard « Notre-Dame des Pins » sont te-nues d’être munies d’un costume de bains.

40 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

La plage et les bains de

mer en 1909.

Carte postale datant de 1930-1940.

Les bains de mer au début du XXe.

Bains de sable et compresses fraîchesDans son ouvrage l’Hiver à Cannes et auCannet paru en 1883, le docteur Butturaconseillait aussi le bain de sable qui doitse prendre une heure avant le repas. Ildoit tasser sa place, et faire un trou, lesable superficiel étant le plus chaud. Puison se fait recouvrir avec le sable envi-ronnant. On doit préserver la tête parune ombrelle blanche doublée. On setrouve même très bien de tenir descompresses fraîches sur le front. La duréeest proportionnelle à l’effet que l’on veutobtenir.Puis arriva le XXe siècle et la libérationdes mœurs commença après la guerrede 1914.Dans les années 1920-1930, les Amé-ricains arrivent sur la Côte d’Azur etavec eux les jeux de ballon sur la plage,la culture physique et les bains de soleil.Ce processus s’amplifia au cours desannées.De nos jours, les plages sont prisesd’assaut dès les beaux jours. Il n’y a plusde contraintes pour profiter pleinementde la mer, élément de vie, de santé etde joies. ■

Texte : Michelle David - Les Amis des Archivesde Cannes

Article 2 : Les personnes vêtues d’unsimple caleçon devront se tenir hors deces limites…

Bains de vapeur ou bains turcsPar la suite, des établissements de bains,loués au domaine public, s’établirent surla plage, disposant de cabines et detentes pour leurs clients. Le premier futsans doute celui de François Lambert en1866, en face de l‘hôtel Gray d’Albion,emporté en 1882, suite à une labéchade,un des plus graves coups de mer du littoralà cette époque.Le plus célèbre fut celui de Joseph Bottin,construit vers 1890 sur pilotis, qui pritla succession des Grands bains de Cannes,face au Cercle nautique. Il fonctionnerajusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Devantle Carlton, les Bains de la Croisette, égale-ment sur pilotis, avaient ouverts en 1883.À cette date, la ville comptait cinq éta-blissements hydrothérapiques où lesmalades pouvaient prendre des bainsd’eau douce, de mer chaude, de vapeur,parfumés turcs, etc.En 1886, suite à un malheureux accidentet les nombreuses plaintes qui en ontété la conséquence, un arrêté concer-nant les établissements de bains de merfut pris :

Article 1er : À l’avenir, tous établisse-ments de bains existants sur les boule-vards de la Croisette et du Midi devrontavoir une chambre de secours bien amé-nagée, munie d’un coffret de médica-ments constamment garni. Un brancardavec rideaux, en très bon état, fera tou-

jours partie du matériel en usage pourêtre mis à la disposition des personnesmalades.Article 2 : Une barque montée par unmaître-nageur se tiendra pendant toutela durée des bains à quarante mètres en-viron du rivage afin de porter immédia-tement secours aux baigneurs en danger.

« En 1883, Cannes comptait cinq

établissements hydrothérapiques »

rs « bains de mer » …

Histoire

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 41

Vue des bains de la Croisette.

VuàCannes

DES ENTREPRENEURS CANNOIS RÉUNIS À THALÈS

Dans le cadre de sa cinquième réunion plénière, le Club des entrepreneurs

cannois avait donné rendez-vous à ses membres le 26 avril dernier dans les

locaux de Thalès Alenia Space. Au programme de ce nouveau rassemble-

ment auquel ont participé une soixantaine de chefs d’entreprise : présenta-

tion et visite du site par son directeur Pierre Bénard et une conférence sur

le thème Cybercriminalité : comment protéger les données de mon entreprise ?,

menée par un agent de la direction centrale du renseignement intérieur,

spécialiste de la protection industrielle et des attaques informatiques. Était

également présent le premier adjoint au maire, à l’initiative en janvier 2011

de la création du club.

UN MINIBUS POUR LES JEUNES DE LA FERME GIAUME

La MJC Ferme Giaume Active de La Bocca vient de se doter d’un minibus

Renault Trafic de neuf places. Financé grâce à la générosité des huit clubs

Rotary de Cannes mais aussi de la Caisse d’épargne, de la Caisse d’alloca-

tions familiales, de la région PACA, de Renault Cannes et de la municipalité

cannoise, ce véhicule a pour vocation d’acheminer les adolescents dans le cadre

des sorties proposées tout au long de l’année par la maison des jeunes :

camping, randonnées, escalade, visites dans l’arrière-pays, sorties culturelles

mais également les activités thérapeutiques en milieu naturel pour les en-

fants handicapés membres de l’association, qui habituellement ne partici-

pent qu’à des animations en salle. Durant les vacances scolaires, le minibus

conduira aussi les enfants sur les différents centres de loisirs.

Dimanche 8 avril, jour des fêtes de Pâques, l’église Notre-Dame d’Espérance

a rouvert ses portes. Après plusieurs mois de fermeture au public suite à

d’importants dégâts causés par des termites et des capricornes dans les

Réouverturede l’église du Suquet

Le 14 avril dernier, le maire de Cannes a reçu dans son bureau de l’hôtel

de ville, les volleyeuses du Racing Club de Cannes afin de les féliciter

pour leur exceptionnelle saison couronnée une nouvelle fois du doublé

« Coupe de France-Championnat de France ». Inclinées à Bakou, en

Les filles du RCC toujours

championnes

Vu à C

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 43

DES LYCÉENS DES FAUVETTES OFFRENT LE PETIT

DÉJEUNER AUX PLUS DÉMUNIS

Le 19 avril dernier, pour la deuxième année consécutive, des jeunes en

sections Sciences médico-sociales et Secrétariat du lycée professionnel Les

Fauvettes se sont rendus à l’accueil de jour du centre communal d’actions

sociales afin d’offrir viennoiseries et jus d’orange ainsi que des sacs conte-

nant des paquets de biscuits et produits d’hygiène aux personnes en situa-

tion de grande précarité présentes ce jour-là. Ce geste de solidarité a pu

être réalisé grâce à l’argent récolté à l’occasion du jeûne de Carême, période

durant laquelle les élèves se sont nourris uniquement de riz afin d’économiser

leur budget cantine.

TOUS LES ROSÉS DU MONDE À CANNES

Du 23 au 29 avril dernier s’est tenue à Cannes la 9e édition du Mondial du

rosé. Durant trois jours, à l’hôtel Radisson Blu 1835, cinquante dégustateurs-

experts venus des quatre coins de la planète ont noté près de mille vins

rosés issus de vingt-huit pays parmi lesquels la France mais aussi l’Italie,

l’Allemagne, la Grèce ou encore le Chili et le Liban. Organisé par l’Union des

œnologues de France en partenariat avec l’Organisation internationale de

la vigne et du vin, l’Union internationale des œnologues et VinoFED, ce

concours international bénéficie de la certification AFNOR ISO 9001, gage

de garanties optimales de transparence et de sérieux. Cet événement

s’attache à mettre en exergue les qualités intrinsèques des vins rosés au-

trefois peu considérés qui séduisent toujours plus de consommateurs

(+35 % en neuf ans.)

poutres de la charpente, la Ville en charge de l’entretien de l’édifice, a achevé

sa mise en sécurité en faisant installer un vaste échafaudage dans toute la

nef, le long des murs et autour du chœur. Pour toute la durée des travaux

de rénovation (le chantier devrait démarrer en janvier 2013 et durer un an),

les services municipaux ont recouvert la structure métallique d’immenses

toiles en trompe-l’œil représentant les murs de l’église avant qu’ils ne soient

cachés. La commission de sécurité ayant donné son aval à la réouverture

de l’édifice, une messe y est dite chaque dimanche matin à 11 heures.

finale de la Ligue des champions, face aux Turques du Fenerbahçe

Istanbul – match que les supporters cannois ont pu suivre en direct

sur deux écrans géants installés par la Ville au Palais des Victoires –

les filles du RCC ainsi donc vices-championnes d’Europe 2012 ont

remporté en outre cette année leur 17e titre de championnes de France

(le 15e consécutif), et leur 16e coupe de France (la dixième d’affilée.)

« Je suis heureux parce que vous avez fait vivre à tous les Cannois,

à tous les supporters, à la France, un exemple de victoires » a déclaré

le premier magistrat de la Ville.

annes

VuàCannes

TRISTAR : TROIS FOIS PLUS DE SPORT À CANNES

Dimanche 29 avril s’est déroulée à Cannes la première édition du triathlon Tristar.

La compétition sportive à laquelle plus de 1 000 athlètes professionnels ou

amateurs ont participé était proposée sous deux formats : le Tristar 111 (1km de

natation suivi de 100 km de vélo et 10 km de course à pied) et le Tristar 55.5 (les

mêmes épreuves avec des distances divisées par deux.) Après une petite course

de mise en forme sur le boulevard Jean-Hibert en remplacement de la partie

natation annulée pour cause de mer trop agitée, les triathlètes du 111 devaient

ensuite enfourcher leur vélo sur la Pantiero pour un aller-retour Cannes-Saint-Vallier

de Thiey (Grasse pour la version courte) avant de parcourir La Croisette à pied du-

rant deux allers-retours (un seul pour les concurrents du 55.5.) Le français Romain

Guillaume est le vainqueur avec un temps de 3h31mn03s. Chez les filles, c’est la

française Delphine Pelletier qui est arrivée en tête en 4h00mn07s.

DEUX JUDOKAS CANNOIS CHAMPIONS DE FRANCE

Afin de les féliciter pour leur performance, le maire de Cannes a reçu le 3

mai dernier dans son bureau de l’hôtel de ville, deux jeunes judokas membres

du club Cannes Judo, distingués au dernier championnat de France cadets,

disputé à Paris les 31 mars et 1er avril dernier. Vincent Vernay, titré champion

de France 2012 en -50kg, et Sara Ben Tahar, médaillée de bronze dans la

catégorie -70kg, se sont ainsi vus recevoir respectivement, des mains du

premier magistrat de la ville, une broche-palme d’or et une broche-palme

d’argent ainsi qu’une montre et un livre, en présence de leur famille mais

aussi de Robert Tendil, président de Cannes Judo, Michel Saltzmann, vice-

président, et Patrick de Menech, directeur technique.

Dans le cadre d’un vaste programme de rénovation et d’embellissement

du port Pierre-Canto-deuxième port de Cannes, la municipalité cannoise,

désormais gestionnaire du site, a inauguré le 5 mai dernier, le réaménage-

ment du quai n°1. Après la démolition en 2010 de l’ancien club house, cette

nouvelle phase de réhabilitation a consisté à réorganiser le stationnement,

à créer plus de 500 m2 de surface végétalisée et à agencer un cheminement

Le port Pierre-Canto-deuxième

port de Cannes poursuit sa

métamorphose

À l’heure où nous imprimions, le 65e Festival de Cannes battait encore

son plein. Mais il n’était pas trop tôt pour tirer déjà un premier excellent

Vu à C65e Festival de Cannes : pour les Cannois,

des réjouissancescomme s’il en pleuvait

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 45

ANNY COURTADE OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR

C’est dans le bureau du maire de Cannes que le 4 mai dernier, Anny Courtade a

été élevée au grade d’officier de la Légion d’Honneur. Cette distinction, remise

par son ami Pierre Godé, vice-président de LVMH, leader mondial de l’industrie

du luxe, vient saluer la carrière exceptionnelle de cette femme d’affaires engagée

aux multiples responsabilités. Fille d’immigrés toscans installés au Dramont, c’est

en 1974 qu’Anny Courtade quitte l’enseignement des Lettres pour prendre en

main le centre Leclerc du Cannet avant d’accéder à la direction de la centrale

d’achat de l’enseigne puis ensuite créer plusieurs hypermarchés dont celui de

Rocheville et récemment le nouveau centre commercial de Ranguin qui s’inscrit

dans la transformation du quartier engagée par la municipalité. L’implication et

les réussites de la chef d’entreprise azuréenne ne se limitent pas au monde des

affaires. Elle est en effet notamment présidente de l’Orchestre régional de Cannes

PACA, du Racing club de Cannes volley ball. Le maire a salué la récipiendaire pour

tout ce qu’elle apporte depuis près de vingt ans à Cannes et aux Cannois que ce

soit dans le domaine de la culture, du sport ou de l’économie locale.

CANNES BEL AGE AIDE LA RECHERCHE MÉDICALE

EN OPHTALMOLOGIEAu nom du GIP Cannes Bel Age, le maire de Cannes a remis, le 10 mai dernier,

un chèque de 5 464,86 à l’association Retina France qui œuvre contre les ma-

ladies de la vue. Cette somme est le fruit des bénéfices d’un concert organisé

par le Bel Age cannois le 15 avril dernier au théâtre Debussy qui avait réuni

300 choristes de six chorales de la région (La Branche d’Or, Les Jeunes voix de

Cannes, L’ensemble Vocal jazz, Art Vocalis, Cannes Ambiance et l’Atelier 80)

autour de Jil Aigrot, la voix d’Edith Piaf dans le film La Môme. Un spectacle

unique de trois heures où s’étaient rendues près de 1 000 personnes.

piétonnier. Le revêtement au sol a été refait, l’éclairage public a été changé

et des bancs ont été intégrés. Enfin, un double escalier a été rajouté afin

d’offrir une ouverture supplémentaire sur le port pour permettre à chacun

de profiter de cette nouvelle promenade. Au-delà de l’aspect esthétique,

ces travaux ont permis également de remettre à niveau les équipements du

port et ce, toujours dans une démarche de développement durable (réfection

de la chaussée avec un revêtement de nature végétale, lumières LED...) Avec

cette transformation du port, la

Ville souhaite développer son at-

tractivité économique et touris-

tique et donner ainsi un nouvel

essor à ce site historique de la

grande plaisance.

Retrouvez ce sujet en vidéo surwww.cannes.com ou directement survotre smartphonegrâce à ce flashcode.

bilan du Festival pour les Cannois qui ont pu, comme il est désormais de

tradition depuis onze ans, non seulement vivre la manifestation de l’inté-

rieur mais également bénéficier de vraies réjouissances en tous genres

qui leur étaient spécialement dédiées. De la mythique montée des

marches, grâce à un tirage au sort ouvert à tous et aux 1 500 places

offertes par la municipalité, au cinéma de la plage, de l’apéritif convivial

sur les marchés de la ville en hommage à Marilyn en passant par l’expo

photo géante Cannes fait le mur, les Cannois ont fait leur Festival, sans

rouille et sans os mais avec cœur et sourires.

annes

Du 16 au 27 mai, Cannes avait une nouvelle fois déroulé

le tapis rouge pour accueillir les plus grandes stars

mondiales du cinéma à l’occasion de la 65e

édition du Festival de Cannes. Moment

d’une intensité rare chaque soir au

moment de la rituelle montée des

marches du Palais des festivals

et des congrès, sous le crépitement des flashes, des mil-

liers de spectateurs acclament et applaudissent

leurs idoles parmi lesquelles cette année

Bruce Willis (1), Jackie Chan (2), Salma

Hayek (3), James Woods (4), Sean

Penn (5), Eva Longoria (6), Jane

Fonda (7), Marion Cotillard (8)…

46 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

CannesPeople

Cannes People

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BÉLIER •Autant le dire tout de suite, ce mois-ci : vous ne chômerez pas. Sollicité sur tous lesfronts, vous devrez assurer vos proches de votre

présence et votre activité de votre concentration. Que d’éner-gie bouillonnante en vous, que vous saurez utiliser à bon es-cient pour concrétiser vos entreprises et les projets qui voustiennent à cœur. À ce propos, vous finaliserez un déména-gement ou la transformation de votre intérieur.

TAUREAU • Vos rapports avec votre entou-rage évoluent enfin. Plus serein et détendu, vousabordez les événements avec une confiance re-

nouvelée et une plus grande ouverture. La période qui s’an-nonce laisse présager d’heureuses opportunités financièresque vous saurez saisir et concrétiser. Vous aborderez vos obli-gations familiales avec dévouement, laissant derrière vousl’impression de contraintes de ces derniers mois.

GÉMEAUX • Vous mènerez vos affaires demain de maître. Fin négociateurs, vous saurezconvaincre vos partenaires de vous suivre dans

vos intuitions. La chance et le succès couronneront vosinitiatives et projets. Sans tomber dans la passivité, vousvous laisserez porter par les événements tout en y appor-tant votre touche et votre sensibilité créative.

CANCER • Pointilleux, méticuleux, vous nelaisserez aucune place à l’imprévu, veillant àchaque détail de votre vie. Dès ce mois de juin,

vous entrerez dans une période de réflexion et de maturationdu sens que vous souhaitez donner à votre existence. Voussentez bien que la situation actuelle ne vous convient plus,le changement ne viendra que de vous. Que cela ne vous ef-fraie pas, vous avez le moral et la lucidité pour y arriver.

LION • Vous avez beaucoup pris sur vous pourménager votre entourage depuis plusieurs mois.Vous évacuerez la pression accumulée en mettant

toute votre énergie dans une pratique sportive ou l’accom-plissement d’un projet qui vous tient à cœur. Volontaire etdéterminé, vous franchirez les obstacles qui tomberont lesuns après les autres et gagnerez de nouvelles responsabilités.

VIERGE • Amours et affaires seront au centrede vos préoccupations durant ce mois. Un proche,perdu de vue depuis longtemps, fait son retour

dans votre vie et pourrait bien compter plus que vous ne l’ima-giniez dans la reconstruction de vous-même. Votre conjonc-ture planétaire vous invite à la réconciliation avec votre passéet vous devriez franchir une étape capitale ce mois-ci. Vouspourriez même concrétiser un engagement affectif.

BALANCE • Contacts, échanges, négocia-tions, vous ne saurez plus où donner de la tête.Pourtant, il vous faudra la garder sur les épaulescar c’est de votre avenir dont il sera question. Nou-

velle orientation, nouvelles perspectives, vous verrez loin, trèsloin. Vous vous sentiez à l’étroit dans votre existence, vousallez prendre le large pour découvrir de nouveaux horizons,de nouvelles sensations, un plus ample épanouissement.

SCORPION • On en apprend tous les jours.Vous connaissez l’expression populaire ? Elle serala vôtre durant ce mois de juin où vous pourrez dé-buter une nouvelle formation, reprendre des

études, vous lancer à les traces de civilisations disparues oudes grandes interrogations métaphysiques et spirituelles del’humanité. Bref, vous manifesterez une curiosité et un appétitde nouvelles connaissances sans borne. Côté professionnel,en fin de mois, votre carrière prend un nouvel élan.

SAGITTAIRE • : Il sera beaucoup questiond’argent au cours de ce mois et vous cherchereztous les moyens d’augmenter vos revenus. Un

nouveau contrat de travail, ou une renégociation salariale,pourrait bien vous donner satisfaction sur ce point. Soulagé,vous consoliderez vos rapports avec votre partenaire et en-visagerez, vous l’aventurier par excellence, de vous stabiliserdans cette relation.

CAPRICORNE • Si vous ouvrez l’œil, vousne pourrez manquer les signes que le destin vousdonnera tout au long de ce mois. Sur le plan pro-

fessionnel d’abord, vous officialiserez un partenariat, une col-laboration, positive et conforme à vos souhaits. Sur le plansentimental ensuite, en deuxième partie de mois, malgré unebaisse de tonus vous apprécierez de voir votre partenaireattentif et protecteur.

VERSEAU • Vous revenez sur le devant de lascène professionnelle. Le quotidien vous pesaitdepuis plusieurs mois, vous ouvrez les portes et

les fenêtres à l’aventure et l’imprévu. Vous vous engagerezdans une nouvelle voie ou poserez les bases d’une réorien-tation professionnelle. Une relation, jusqu’ici amicale, pourraitbien évoluer et faire chavirer votre cœur dans un tourbillonde tendres complicités.

POISSONS • S’il y avait de l’eau dans le gazà la maison, vous saurez couper le robinet en pre-nant l’initiative d’une explication franche, directe,

avec votre moitié. Et vous aurez raison car, loin de vexer oude décevoir, votre initiative sera reconnue comme une preuved’attachement à votre partenaire, une volonté d’aller del’avant ensemble. Les célibataires feront une belle rencontreen fin de mois.

Recette

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Horoscope

48 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

SIGNE DU MOIS

TAGLIATTA BŒUF Par le restaurant Il Theatro

Ingrédients :

• 1 oignon rouge• Fleur de sel• Huile d’olive• 1 filet de bœuf 200g

Préparation :

• Mettre le four à chauffer à 300 degrés.

• Ciseler l’oignon.

• Mettre le filet de bœuf dans une plaque inox.

• Le recouvrir d’huile d’olive, de fleur de sel et des oignonsciselés.

• Incorporer le tout au four pendant 5 minutes pour colorerl’extérieur.

• Puis le tailler en tranche fine et le remettre à cuir quelquesminutes au four pour atteindre une cuisson saignante.

• Ce plat peut s’accompagner de pommes de terres sautées,d’une salade croquante et de légumes grillés.

Bon appétit !

Pour 1 personneTemps de préparation : 40 minutes

> Du 3 au 9Performance d’acteurRens. www.performancedacteur.com

> Du 7 au 96e Salon de l’aviation générale CannesAirShow - Aéroport Cannes-Mandelieu

> Du 8 au 11Festival du cinéma chinois en FranceCinéma Les Arcades Rens. www.festivalducinemachinois.com

> Du 14 au 16Jumping international de CannesStade des HespéridesRens. www.jumpingcannes.com

> Du 17 au 23Festival international de la publicité -Cannes Lions 2012 - Palais des festivals etdes congrès - Rens. www.canneslions.com

> Du 26 au 28IDEF - Salon du jeu vidéo InteractiveDigital Entertainment FestivalPalais des festivals et des congrésRens. 04 92 99 84 22

> Du 29 juin au 1er juilletSymposium international de l'eau 2012Palais des festivals et des congrès

> Du 29 juin au 1er juilletLe Jardin des contesMédiathèque Noailles - Rens. 04 97 06 44 83

> Les 1er et 19Écoliers en scène - MusiqueThéâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 49 10

> Samedi 2 Musique de chambre et musiqueancienne - Musique - Temple réformé Rens. 04 97 06 44 90

> Les 2 et 3Grand prix Claude Kahn - MusiqueEspace Miramar - Rens. 07 70 70 59 89

> Dimanche 3 Récital de piano - MusiqueHôtel Majestic-Barrière - Rens. 04 93 64 84 18 - Cercle musical de Cannes

FESTIVALS / SALONS

SPECTACLES

> Vendredi 8 Bizarre de Rafael Spregelburg - ThéâtreThéâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 44 90

> Samedi 9 Nouvelle philharmonie de Hambourg - Musique -Église Notre-Dame des Pins - Rens. 04 92 98 62 77

> Dimanche 10 L’heure d’orgue - Musique - Église Notre-Dame deBon Voyage - Rens. www.orgues-cannes.org

> Mercredi 13 Mystère à l’hôtel de la Paix - DanseEspace Miramar - Rens. 06 23 70 11 25

> Les 14 et 23AfterWork - Musique - Médiathèque Noailles Rens. 04 97 06 44 83

> Dimanche 17 L’heure d’orgue - Musique - Église Notre-Dame deBon Voyage - Rens. www.orgues-cannes.org

> Mercredi 20 Audition Formation musicale - MusiqueEspace Miramar - Rens. 04 97 06 49 10

> Jeudi 21 Mystic Man et Paulo Costa Trio - Musique

Esplanade Georges Pompidou - Rens. www.palaisdesfestivals.com

> Vendredi 22 Cartes blanches des classes pré-professionnelles de l'École supérieure dedanse de Cannes Rosella Hightower - Danse -Théâtre de la LicorneRens. 04 97 06 44 90

> Mercredi 27Orphée aux enfers d'Offenbach - LyriCannes -Musique - Théâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 44 90

> Jusqu’au 30 juin Cannes fait le mur - À travers la ville.

> Du 15 juin au 15 août Cannes Photo Mode « Rétrospective » - La Roseraie

> Du 23 juin au 30 septembreOdette et Jean-Gabriel Domergue, Les Fêtesvénitiennes - Villa Domergue

> Du 26 juin au 30 septembreCalligraphie à ciel ouvert de Bernard Abril -Médiathèque Noailles

EXPOSITIONS

Agendajuin

Tous les mois retrouvezl’agenda complet des manifestations cannoises dans “Le mois à Cannes”.Disponible dans lesMairies et les Offices du Tourisme de Cannes.

Cannes Soleil n° 120 > juin 2012 - 49

> Du 29 juin au 28 août Les jeunes talents de Cannes Photo Mode -Espace Miramar

> Jusqu'au 25Cannes photo awards : concours photoorganisé par le Port de Cannes et la CCIsur le thème port-trait Rens. www.cannesphotoawards.com

> Dimanche 32e Festival Vivre ensemble à Cannes16 h - Marche pour la paix - La Croisette16 h 45 - Kiosque des allées de la Liberté

> Vendredi 8 Quartier de nuitPalais des Victoires - Rens. 04 97 06 43 35

> Du 9 au 16Ranguin, cité du rireRens. 04 93 47 21 16 - MJC Ranguin

> Mercredi 13 Distribution de places aux Cannois pourle Jumping international de CannesHôtel de ville (salon jaune) - Rens. 04 97 06 40 25Département relations puliques

> Les 16 et 17Suquet Fleuri - Le Suquet - Rens. 04 93 90 24 18Direction des espaces verts

> Jeudi 21 Fête de la Musique - À travers la ville Rens. 04 97 06 46 01 - Service fêtes et animation

> Samedi 23 Fête de la Saint-JeanÉcole Eugène Vial - Rens. 04 97 06 46 01Service fêtes et animations

> Mardi 26 Pic-Mic 2012 - Butte Saint-Cassien Rens. 04 97 06 44 90

> Les 29 et 30Lumières d’Orient - Musée de la CastreRens. 04 93 38 55 26

ANIMATIONS

CarnetAvril2012laïk - Alexis Sarlot - Anas Sliti - MironSolodyankina - Yanis Souakria - OliviaTauzia - Yassine Tebai - Mély-lou Tison -Emie Tosello - Anaïs Toussaint - LiamTreglia - Gabriel Wislez - Hamza Zaafara

Vive les mariésJoséphine Corréa--Christophe Rabenda -Farida Naoui--Abdelghani Sariak - MadokaIto--Manuel Huyet - Céline Jault--KévinOger - Fabienne Guérin--Nicolas Fata -Sanae Naamouch--Atef Hamdi - RimeleKaddour--Mohamed Goumiri - MarilynBenmoussa--Giangiacomo Israel - NouriaTaguine--Anthony Mazouz - DelphineGauthier--Alexis Aguilar - Lorene Parian--Nicolas Chambard - Nadège VoueteFounzi--Alain Paraskevas - Mame Diaw--Ibrahima Diallo

Ils nous ont quittésSemha Abitbol (née Habib) - EugèneAchard - Gilbert Allari - Marie-FrançoiseAmiel (née Heck) - Monique Andrieu (néeGiroux) - René Arrachart - NicoleAsselineau - Émile Aubert - YvesBalavoine - Jacques Balden - Anica Ballo(née Garcia) - Henri Baranek - StephanBattalian - Josette Baudouin (néeAlbergnié) - Raymond Binant - MarieBinetruy (née Soulias) - Maurice Bleuse -Daniel Blondin - Bruno Bonfiglio - JeanBourquard - Thérésine Buatier (née Farjon) -Salvatore Cangemi - Marcel Cartier - JosetteCharton (née Bellet) - Henri Chassaing -Jacqueline Clémentz (née Cuq) - BernardCloarec - Isabel Correia (née Pausa) -Auguste Cossu - Raymond Coustet -Paul Debaye - Pierre Delsol - Marie-Thérèse Deshayes (née Roquet) - Rose

Bienvenue aux nouveaux petits CannoisLina Abbes - Layna Aissaoui - EnzoAlbanese - Rayan Alibert - Lucas AmiotVallomi - Myriam Amira - Nihal Ariss -Lysie Arnal Crollanti - Lyna Atamnia - KylianBailot lopez - Lara Banniere - AurélienBarth - Farah Belgasmi - Léonie Beltramo -Abdel Ben grira - Johan Bruno - KenCardoso Furtado - Jade Cariou - ThalianaCendra - Souheyl Chaibi - Youssef Chaieb -Marie Charuel - Lynna Chouchane - DarioCotrone - Mathéo Croenne - ValentinDallee - Louise de Pass - Sam Debon - IlianaDjerrad - Ismail Dogan - Emma Douchet -Victorya Draussin - Mattéo Einaudi - Yanisel Achari - Ryan Es-Samri - Mayli Eude -Mélina Evrard - Wael Fadili - Lala-RokayaFatih - Mathis Faure - Noël Feuillassier -Marvin Fiemeyer - Guilhem Fischer - HugoFrachon - Robin Fuchs - Eléa GarriguesSine - Cameron Gaunard - Vito Gentile -Kays Gheribi - Antoine Ghiselli - LouisGostoli - Lana Gras - Malek Guesmi -Hugo Guinault - Victor Hamonnou - BaptisteHantz - Yara Harratti - Solal Hassan -Laurine Hejtmanek - Mélinda Hubert -Rémi Jonot - Seyf Kadi - Hédi Kalboussi -Anja Karadarevic - Zeyneb Khemiri - SachaKrief - Apolline Kronz Wisuttirattanakul -Mila Lacombe Mordelet - Maya Lagha -Jin-ji Lair - Kayliah Louise - Jaimie LynnPapillon - Brooklynn Magrey - BeratMaral - Mélusine Marcon - IbtissemMarqui - Cameron Matray - Anis Mehdi -Neydine Mendes Gonçalves - KelysonMendonça--Monteiro - Marcus Mendoza -Tiffany Milanovic - Perla Nadjar - GiulianNiesor - Jenna Oueslati - Vicente OyonoMangue - Laly Paeres - Lucie Pallu - Lily-Rose Panzolini - Basile Perrin - MarilouPerthuis Himmesoëte - June Picheny -Louise Piro - Alexandre Placette -Clémentine Plan - Elena Poli - Ange Porri -Noé Rafaralahitsimba - Hafsa Rahmoun -Loïsse Rami - Tara Randjelovic - MarieRennou - Aya Rezaï - Louison Rosini

Cannes Soleil est imprimé sur du papier issud’une forêt gérée durablement sur les plansenvironnemental, social et économique. L’imprimerieSea’com est certifiée IMPRIM’VERT et s’engage à

réduire les impacts environnementaux liés à son activité.

Cannes Soleil N° 120 - Juin 2012Publication Ville de Cannes - Département Communication - CS 30140 - 06406 CANNES Cedex.Directeur de la Publication : Franck Scarlatti. Rédaction-Réalisation-Maquette : Département Communication.Impression : Sea’Com - Cannes ISSN 1140 - 9681 - Dépôt légal : juin 2012 - [email protected]

di Pasquale (née de Filippo) - HerminieDiaz (née Ribal) - Angelina Ducrot (néeThireau) - Jean Dupuy - Urbana de JesusEspinho (née De Sousa) - Jean-MarieEvrard - Denise Falciola (née Ferrat) -Christiane Genly - Patrice Gérini - LuciaGhibaudo (née Bergia) - Catherine Grosso -Anna Guyondet (née Hippolyte) - FradjiHabib - Renée Isoppo (née Lartet) - NathalieJacquet-Richardet - Mauricette Janowsky(née Kanapa) - Jacky Jeance - JacquelineJourdan (née Truphemus) - Gisèle Kientz(née Barthe) - Marius Klerous - JacquesLahary - Claudius Lailly - Hubert Lalieux -Madeleine Langlois (née Potey) - SuzanneLaumonier (née Doumenc) - MauriceLavaud - Simonne Lehmann (néeTainturier) - Josette Luciano (née Lerda) -Gustave Mathias - Christian Melioli - AlbertMeloul - Habiba Merikhi (née Boucherit) -Jacqueline Montreau (née Maistre) -Jacqueline Moral (née Mignonnet) -Marcel Mouton - Gina Pacquot (néeCeppodomo) - Yves Paul Panzarella -Hilaire Paoletti - Sonia Peirone (néeRogez) - Paul Pérrin - Solange Petitot-Bellavene (née Ferrand) - Paul Picquet -Jacques Ranger - Gérard Repussard -Jacques Rola - René Rouffeteau - MarieSaintignon - Jean Santocchia - FlorineSasso - Jacqueline Sauvetre (néeMarandon) - Jeannine Schneider - GabrielScorcioni - Denise Selles (née Lopez) -Marie-Anicette Solinski (née Hermetz) -Alexandrine Thomas (née Pellissier) - KarineTordjman (née Bibas) - Simone Tosello (néeSerres) - Antonia Valastro (née Falcomata) -France Verrier - Hélène Vert (née Tabart) -François Vozza - Bruno Wodarsky -Claude Zenati

Un engagement Cannes21

50 - Cannes Soleil n° 120 > juin 2012

Intermarché 130 av. Francis TonnerAcacia Fleurs 92 av. Michel JourdanPharmacie Koubi121 av. Michel JourdanTabac Presse Loto Les Caravelles121 av. Michel JourdanBoulangerie Vourtche12 av. Monte-CarloPharmacie Fodda 5 rue de la VerrerieTabac Presse Deletrez1 rue des TroubadoursPharmacie du Marché 11 rue Dr Paul BalouxAlimentation 8 à huit 4/6 rue Jean GrasPharmacie Even 11 av. des Buissons-Ardents*Liste non contractuelle - Sous réserve de modifications

Cannes Soleilles remerciepour leurconcours

ù trouverCannesSoleil*?

Pharmacie Cannes Gambetta1 place Gambetta

Chocolatier Léonidas16 rue Buttura

Boulangerie Belliard 1 rue ChabaudIntersports 27 rue HocheHôtel Club Maintenon 14 rue Edith CavellePTT Boulevard de LorraineFNAC 83 rue d’AntibesFrancesca Pâtes 10 rue Jean de RiouffeCool’Heure café 6 rue TeisseireCave Nicolas 21 rue d’AntibesLe Nôtre 63 rue d’AntibesPharmacie Fédida 137 rue d’AntibesBoulangerie Le Fournil Cannois 152 rue d’AntibesHôtel 3.14 5 rue François EinesyChocolats de Bruges 21/23 rue des SerbesCoiffeur Frank Provost 14 rue PasteurGourmets Cannois 8 rue TeisseireBoucherie Jaurès 40 rue Jean JaurèsBoulangerie la passion des pains 66 rue Jean Jaurès

Alimentation Carrefour 6 rue MeynadierMMA Assurance 33 rue Jean JaurèsAlimentation 8 à huit 3 rue LecerfLa Vinothèque 14 rue MarceauMonoprix 9 rue Maréchal FochGalerie Lafayette 6 rue Maréchal FochBoulangerie Paul 8 rue MeynadierSchlecker 11 rue MeynadierCave Nicolas 40 rue MeynadierPharmacie du Soleil 7 rue Dr Pierre GazagnaireAlimentation Vival 9 rue du PréCivette du Suquet 22 rue du SuquetPharmacie de l’Hôtel de Ville 1 rue Félix FaurePharmacie Centrale 21 rue Félix FaureStation BP 19/21 bd VallombrosaTabac Presse Le Mistral 85 rue Georges ClemenceauYOGIS 12 bd Jean HibertBoulangerie Pâtisserie 2 av. Saint-JeanPharmacie du Palais 26 bd CarnotBoulangerie Pâtisserie La Parfaiterie 56 bd CarnotPharmacie Moderne 81 bd CarnotBoulangerie pains et Délices 111 bd CarnotTabac Cool 111 bd CarnotBoulangerie la Gerbe d’Or 5 rue bd CarnotVilla Carnot Hôtel 33 bd CarnotBar Tabac Co coon 59 bd CarnotFashion Beauty Lounge by Gisèle 4 rue Léopold BucquelPharmacie Bouc Cayol 12 bd MontfleuryBoulangerie Délices du Fournil 17 bd MontfleuryBoulangerie Pains de Provence 24 bd RépubliqueStation Total 26 bd républiquePâtisserie d’Art Caruso 99 bd RépubliqueBoulangerie Saint-Paul 157 bd RépubliquePharmacie du Progrès 167 bd RépubliquePharmacie Faubert Gal 40 rue MimontPatisserie Pissot 75 bd République

Bouangerie au Pain Doré 12 place Commandant MariaHôtel Cannes Riviera 16 bd AlsaceAPI Provence 32 rue Marcellin BerthelotCrous de Nice - Toulon 13 boulevard d’OxfordDomicil Partner 141 bd de la RépubliqueAlimentation Petit Casino 32 av. de LérinsInfothèque presse 67 av. Maréchal JuinAlimentation Casino 79 av. Maréchal JuinBoucherie du Parc 48 bd alexandra IIIPharmacie Barone 2 place de l’ÉtangPharmacie de Lérins 23 av. de LérinsPresse du Palm Beach 13 rue Claude PonsAlimentation « Marché Paysan » 65 avenue de LérinsBoulangerie Dalmasso 1 av. de FrancePharmacie Continentale 19 av. de GrasseBoulangerie Le Moulin de la Chaumière 132 av. de GrasseOpéra presse 140 av de GrasseAlimentation Vival 142 av. de GrasseAlimentation Au Réconfort 24 av. des BrousaillesPharmacie du Suquet 16 rue des SuissesLibre Service 6 rue de LilleBoulangerie et épicerie du Riou 13 bd du RiouPharmacie du Riou 15 bd du RiouLeclerc Rocheville 46 av. Franklin RooseveltTraiteur « La Sarriette » 60 av. du Docteur PicaudBoulangerie le Fournil du Ranchito 175 av. Michel JourdanPharmacie des Mimosas

106 av. Michel JourdanPharmacie du Parc

Centre commercialVisual Opticien

1 ch. de la Bastide rouge, les Tourades.

Pharmacie de la Bocca

41 av. Françis TonnerCave Nicolas

69 av. Francis TonnerBoulangerie Délices des Pains

131 av. Francis Tonner

Hôtel de ville de CannesHôtel de ville annexede La FerrageMairie annexede La BoccaMairie annexe de RanguinOffice du tourisme du Palais des festivalsOffice du tourisme de la gare SNCFOffice du tourisme de La BoccaCannes-UniversitéBureau informationjeunesseCCASCentre socialLa PastourelleCentre socialLa Verrerie

Direction des affairesculturellesMédiathèques etbibliothèques annexesMJC PicaudMJC RanguinMJC Ferme GiaumeMusée de La CastreOffice HLMPermanence dudéputé de la 8e

circonscriptionPolice municipale QuaiSaint-PierrePolice municipaleLa BoccaThéâtre Alexandre IIIGIP Cannes Bel Âgeet les clubs Bel ÂgeService des affairessociales

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